Le contrôle clinique montre une évolution favorable avec reprise des activités sportives. Poursuite des exercices de physiothérapie acquis. Pas de contrôle prévu, Mme. Y reprendra contact en cas de péjoration. Le contrôle clinique montre une évolution favorable avec un dégonflement au niveau de la boursite. Nous prescrivons encore des patchs de Flectoparin pour application locale. Restriction des activités agenouillées pour encore une semaine. Pas de contrôle prévu, nous restons à disposition. Le contrôle clinique montre une évolution favorable avec une amélioration de la marche. Il est encore nécessaire de faire des exercices de physiothérapie pour relâchement des chaînes antérieure et postérieure, école à la marche, proprioception et renforcement musculaire par la suite avec encore thérapie d'ultrason au niveau du LLI, sinon application topique d'AINS. Pas de contrôle prévu à notre consultation. Le contrôle clinique montre une évolution favorable avec une amélioration de l'hyperesthésie. Poursuite des exercices acquis en ergothérapie. Pas de restriction pour les activités sportives ou des loisirs. Nous ne prévoyons pas de nouveau contrôle, mais restons à disposition en cas de besoin. Le contrôle clinique montre une évolution tout à fait favorable avec le diagnostic susmentionné. Reprise de toutes les activités comme avant. Pas de contrôle ultérieur à notre consultation. Le contrôle clinique montre une patiente encore très algique qui a jusqu'à présent surtout fait du renforcement musculaire et qui présente un raccourcissement des chaînes antérieure et postérieure. Nous lui proposons d'une part une infiltration guidée par ultrason faite par nos radiologiques de façon diagnostique. Nous lui prescrivons de nouvelles séances de physiothérapie avec relâchement des chaînes antérieure et postérieure. Nous reverrons Mme. Y en automne 2018. Le contrôle clinique montre une patiente très algique suite à une immobilisation prolongée dans une attelle trop serrée. Le bilan par IRM confirme que la patiente a subi une luxation de la rotule gauche. Nous proposons tout d'abord que l'attelle soit enlevée. Mobilisation libre selon douleurs sous protection des cannes au besoin. Prescription de séances de physiothérapie pour mobilisation, relâchement des chaînes postérieures et renforcement musculaire surtout du vaste médial avec des exercices de proprioception. Arrêt du sport jusqu'au prochain contrôle dans 4 semaines. Antalgie au besoin. Le contrôle clinique présente une évolution favorable avec encore une légère faiblesse ressentie au niveau quadricipital. Poursuite des séances de physiothérapie avec renforcement musculaire, proprioception. Pas encore de pivotement possible. Exercices dans l'axe comme avec le rameur squat guidé et vélo d'appartement. Nous reverrons le patient dans 2 mois pour un contrôle clinique. Le contrôle clinique présente une patiente avec une évolution plutôt favorable. Je lui explique qu'il est encore essentiel de faire du renforcement musculaire et également un relâchement des chaînes postérieures. Reprise des activités quotidiennes sans limitation. Concernant les douleurs de l'épaule, la coiffe des rotateurs se présente intacte parlant pour une entorse de la coiffe des rotateurs sur contusion de l'épaule. Je lui prescris pour cela des séances de physiothérapie avec schéma de San Antonio. Le contrôle de ce jour est rassurant, l'évolution des deux cicatrices est favorable. Le pansement a été refait. Le suivi est programmé pour mardi 03.04.2018 chez le Dr. X, orthopédiste. Le contrôle montre une évolution plutôt favorable avec encore des cicatrices adhérentes et une légère hypoesthésie au niveau du 1er rayon. Je propose encore des séances de physiothérapie pour désensibilisation et mobilisation cicatricielle. Pas de contrôle prévu à notre consultation, mais nous restons à disposition. Le contrôle par bilan d'IRM ne confirme pas la suspicion d'un ménisque discoïde à droite. Les douleurs ressenties par le patient sont à mettre en compte avec la forte poussée de croissance de ces deux dernières années. Le patient décrit surtout ces douleurs sur la face antérieure du genou, au niveau du ligament quadricipital et rotulien. Nous proposons alors de faire des séances de physiothérapie pour relâchement des chaînes antérieures avec renforcement par la suite musculaire et proprioception également. Reprise des activités sportives librement. Le contrôle présente une évolution favorable sans épisode de luxation ou d'appréhension. Bonne rééducation musculaire. Je lui explique qu'il est encore nécessaire de continuer les exercices isométriques et renforcement musculaire. Pas de prochain contrôle prévu. Pas d'arrêt de travail. Nous restons à disposition. Le contrôle présente une gonalgie du compartiment externe. Physiothérapie pour relâchement des chaînes postérieures avec renforcement musculaire, école à la marche avec des exercices de proprioception. Pas d'arrêt de travail. Nous reverrons la patiente pour un contrôle clinique dans 2 mois. Le contrôle radio-clinique à 1 an post-opératoire est favorable. Le patient présente tout de même encore une rigidité à la mobilité avec un raccourcissement musculaire nécessitant de nouvelles séances de physiothérapie. Prochain contrôle radio-clinique dans 3 ans. Le patient présente également des douleurs au niveau de l'épaule G sans notion de traumatisme. A l'examen clinique, il présente une inflammation du LCB avec possible conflit du sus-scapulaire. Pour cette raison, je lui prescris des séances de physiothérapie selon schéma San Antonio et ultrason au niveau du sillon du LCB. Nous prions nos collègues du team membre supérieur de convoquer le patient pour suite de prise en charge. En cas de persistance de douleurs, nous organiserons une IRM afin de mieux bilanter la lésion. Le contrôle radio-clinique est favorable avec une bonne guérison au niveau de la fracture. Ablation des broches en salle de consultation. Prochain contrôle radio-clinique dans 5 semaines. Jusque-là, poursuite de l'arrêt de sport mais mobilisation libre selon douleurs avec charge progressive selon douleurs. Le contrôle radio-clinique est favorable. La patiente présente une baisse de l'état physique, qui nécessite une mobilisation douce avec un relâchement des chaînes postérieures et un renforcement musculaire. Prochain contrôle radio-clinique dans 2 mois. Le contrôle radio-clinique montre un patient content qui présente une amélioration au niveau de la mobilité de son 5ème doigt. Il ne ressent plus de douleurs mais encore une légère restriction raison pour laquelle je lui prescris encore des séances de physiothérapie pour la mobilisation forte. Pas de contrôle prévu, nous restons à disposition. Le contrôle radio-clinique montre une évolution favorable avec un patient indolore. Comme il est jeune et fait de la lutte, je lui prescris pour la suite des séances de physiothérapie avec relâchement des chaînes postérieures, mobilisation de la cheville et renforcement musculaire avec exercices de proprioception. Charge progressive selon douleurs avec déambulation par cannes. Nous reverrons le patient pour un contrôle radio-clinique dans 6 semaines. Le contrôle radio-clinique montre une évolution favorable. On remarque un tassement au niveau de la fracture avec un glissement de la vis avec la lame sans perforation de la tête fémorale. Consolidation en formation. Nous reverrons la patiente à notre consultation dans 2 mois pour un contrôle radio-clinique. Jusque-là marche en charge complète et renforcement musculaire.Le contrôle radio-clinique montre une évolution lentement avec un patient qui présente une forte restriction de la mobilité de la cheville ainsi qu'une perte musculaire. Pour cette raison, nous lui prescrivons des séances de physiothérapie pour l'école de la marche avec charge progressive selon douleurs sur protection des cannes. Par la suite, le patient pourra effectuer en physiothérapie des exercices de proprioception et de renforcement musculaire. À noter que la communication avec le patient est difficile. Prochain contrôle radio-clinique dans 3 mois. Le contrôle radio-clinique montre une évolution plutôt favorable avec probable suspicion d'un syndrome de tunnel carpien. À l'heure actuelle, la patiente mentionne une évolution favorable avec amélioration de cette symptomatologie. Pour l'instant, elle ne veut pas d'ENMG. Reprise du travail à 100 % dès la semaine prochaine. Nous reverrons la patiente dans 2 mois pour un contrôle clinique. Le contrôle radio-clinique montre une fracture guérie avec matériel d'ostéosynthèse en place et un patient indolore et sans adhérence. Je propose qu'il continue avec les exercices acquis en physiothérapie. Pas de sport avec haut risque de chute sur les membres supérieurs pour 3 semaines. Prochain contrôle clinique dans 5 semaines. AMO à prévoir à 6 à 9 mois post-opératoires. Le contrôle radio-clinique présente une évolution favorable avec un patient qui présente encore une limitation du genou à G et manque de force sur une longue durée. Je prescris encore des séances de physiothérapie avec comme but, continuer le relâchement des chaînes postérieures et renforcement musculaire, principalement du quadriceps et exercices de proprioception. Nous reverrons le patient pour un contrôle radio-clinique à 1 an postopératoire de la prothèse du genou à G. Le contrôle radio-clinique présente une évolution lente. Je lui explique qu'il est essentiel de continuer avec les exercices isométriques et renforcement avec proprioception pour améliorer la stabilité au niveau de son genou D. Il faut poursuivre également l'ergothérapie pour mobilisation cicatricielle. Nous le reverrons dans 6 mois pour refaire le point. Le contrôle radio-clinique présente une évolution tout à fait favorable avec une bonne évolution. Le patient reste indolore avec une bonne mobilité. Je propose de revoir le patient à 1 an postopératoire pour un contrôle radio-clinique et discussion d'une éventuelle ablation du matériel. Le contrôle radiographique montre une bonne consolidation de la fracture. Le contrôle radiographique montre une bonne consolidation de la fracture. Le contrôle rx-clinique montre une gonarthrose tricompartimentale. Le patient ne souhaite pas de prise en charge chirurgicale. Après discussion pour améliorer la situation antalgique, nous proposons au patient une infiltration visco-supplémentaire. Nous organiserons celle-ci par la suite et reverrons le patient pour un contrôle clinique après cette infiltration. Poursuite des séances de physiothérapie pour relâchement des chaînes postérieures et mobilisation complète, avec renforcement musculaire. Le contrôle rx-clinique parle en faveur d'une inflammation du tendon rotulien. Nous prescrivons de la physiothérapie pour relâchement des chaînes postérieures avec des ultrasons et par la suite renforcement musculaire dans une situation indolore. Contrôle clinique dans 3 mois. Le CT ne met pas d'arrachement ou de lésion osseuse en évidence. Il s'agit d'une entorse ligamentaire stable. Nous proposons une ablation du plâtre et une rééducation à la marche en charge selon douleurs. Prochain contrôle clinique le 21.03.2018 chez le médecin traitant pour évaluer la reprise du travail. Arrêt de travail du 14.03.2018 au 21.03.2018. Nous ne prévoyons pas de prochain contrôle mais restons à disposition. Le CT scan met en évidence une fracture avec un GAP de 3 mm sur le crochet de l'os crochu. Pas d'autre lésion. Le CT-scan abdominal montre une inflammation de la paroi du duodénum. Le laboratoire ne montre pas de perturbation des tests hépatiques. Nous concluons à un probable ulcère duodénal peptique avec possible perforation couverte. Nous débutons un traitement de Ciprofloxacine pour 5 jours ainsi qu'un traitement de Pantoprazole 40 mg 2x/jour pour 8 semaines. Un transit oesogastroduodénoscopie sera réalisé mardi et une oesogastroduodénoscopie sera à organiser à distance (4-6 semaines) pour exclure un adénocarcinome ou une autre lésion persistante. Le Cushman est à 8. Nous suspectons un sevrage alcoolique. Sur le plan biologique, on ne retrouve pas de syndrome inflammatoire, les tests hépatiques et pancréatiques sont en amélioration. L'électrocardiogramme ne montre pas de signe d'ischémie aiguë, ni de troubles du rythme, ni de la conduction. Aux urgences, nous introduisons un traitement par Seresta 45 mg par jour, avec un bon effet. Nous introduisons un traitement par Benerva. Nous lui proposons une hospitalisation, mais la patiente refuse. Nous lui conseillons de ne pas conduire jusqu'à l'évaluation neurologique. La patiente regagnera l'Espagne ce mercredi et devra prendre contact avec son médecin traitant dans la semaine à suivre. Le Dr. X, chef de clinique d'orthopédie a procédé à une réduction sous anesthésie générale et une scopie. Un contrôle clinique post-réduction a été fait et il était dans la norme avec aucun déficit au niveau des nerfs médians, ulnaires et radiaux. Le gantelet est enlevé ce jour sachant que le patient l'a enlevé lui-même au bout de 2 semaines disant que ce n'était pas nécessaire et qu'il n'avait aucune douleur. Nous retenons donc le diagnostic d'entorse moyenne du ligament collatéral ulnaire MCP 1. Le patient peut reprendre le sport normalement. À noter que le patient a continué à travailler malgré le gantelet. Le suivi en policlinique prend fin ce jour. Le laboratoire : CRP 55 mg/l sans leucocytose, tests hépatiques alignés. Stix/sédiment urinaire : propre. Radiographie de l'abdomen couché du 25.03.2018 : distribution non spécifique des gaz intra-digestifs. Pas de signe majeur de coprostase, ni d'iléus grêle. Pas de calcification pathologique. Ultrason de l'abdomen complet natif du 25.03.2018 : le foie est de taille et d'échostructure dans les limites de la norme, sans lésion focale décelable. Les voies biliaires ne sont pas dilatées. Petite lame de liquide péri-hépatique mesurée à environ 4 mm à la pointe. La vésicule biliaire présente des parois fines et ne contient pas de calcul. Le pancréas et la rate sont sans particularité. Les 2 reins sont en place, de taille et d'échostructure dans les limites de la norme, sans dilatation pyélocalicielle. La vessie en réplétion présente des parois fines et l'on ne visualise pas de pathologie gynécologique. CONCLUSION : petite lame de liquide libre péri-hépatique, mais pour le reste l'examen est dans les limites de la norme. Le laboratoire demandé revient aligné, sans syndrome inflammatoire ou dysfonction hépatique ou rénale. L'ECG montre une image de bloc de branche droit superposable aux examens préalables. La gazométrie revient avec une légère hypoxémie, pH préservé. Nous demandons une IRM cérébrale pour exclure des AIT ou d'autres lésions suggestives de dégénérescence. L'IRM cérébrale met en évidence une leucoencéphalopathie très évoluée, avec atrophie généralisée en lien avec une démence débutante. Au vu d'un risque d'hétéro-agressivité important et en lien avec l'avis de Dr. X qui le trouve hypomaniaque, nous hospitalisons le patient en PAFA à l'hôpital de Marsens, en ambulance.Le laboratoire d'entrée est sans particularité, hormis une CRP sub-élevée à 9 mg/l. L'ECG retrouve des ondes Q en inférieur, sans sus-ST ou autre signe évocateur d'événement coronarien. Nous n'avons pas refait les troponines. Nous avons d'abord suspecté une embolie pulmonaire. Le score de Genève retrouve une probabilité faible à moyenne, en fonction de la fréquence cardiaque du patient. Nous dosons donc les D-Dimères qui sont dans la norme à 200 ng/ml, ce qui exclut l'embolie pulmonaire. Nous ne retrouvons pas non plus de signe de dissection artérielle (pouls perçu des deux côtés, pas de grande différence de TAS (<20 mmHg)). La radiographie du thorax retrouve un léger comblement du cul-de-sac costo-diaphragmatique droit et un léger foyer en lobe inférieur droit en probable diminution. Dans ce contexte, nous retenons la pleurésie comme l'origine de la douleur et prescrivons aux urgences 1 g IV d'Aspegic en bolus. Le patient repart avec une ordonnance d'Aspegic 1 g à prendre 3x/jour pendant 10 jours. Le laboratoire est aligné et il n'y a pas de syndrome inflammatoire. Au vu d'une bonne amélioration clinique, nous organisons le retour au RFSM Marsens qui se fait en ambulance. Nous prescrivons une antalgie simple par Paracétamol 1 g. Le laboratoire montre des enzymes hépato-pancréatiques dans la norme. Le sédiment urinaire ne montre pas d'hématurie pathologique. La radiographie ne montre pas de fracture de côte. La patiente rentre à domicile avec une antalgie. Le laboratoire montre des leucocytes normaux avec une minime augmentation de la CRP à 25 mg/l. L'examen clinique est rassurant et le patient peut regagner son domicile avec une antalgie et du Sirdalud. Le laboratoire montre un léger syndrome inflammatoire, une augmentation très légère et aspécifique de la LDH et de la phosphatase alcaline. Nous suspectons un état fébrile sur début de syndrome grippal. Nous sommes par contre plus inquiets par son état psychologique et demandons un consilium psychiatrique. Dr. X, après de longues discussions avec la patiente, propose un suivi ambulatoire rapproché au CSSM de Bulle avec une première consultation le 07.03.2018. Concernant la relation sexuelle non consentie, nous effectuons un dépistage d'HIV, HBV et HCV et contactons la gynécologue de garde qui recommande également un test à la recherche de Chlamydia et Gonorrhée. La patiente préfère effectuer ses tests chez son propre gynécologue. Elle reviendra le 08.03 en filière des urgences ambulatoires pour un contrôle et les résultats des tests HIV, HBV et HCV. Le laboratoire montre un syndrome inflammatoire avec CRP à 97 mg/l et leucocytose à 17.4 G/l. Le test rapide pour EBV revient négatif. Le streptotest est positif. La patiente reçoit une antibiothérapie IV puis un relais per os et sera vue demain à la consultation du Dr. X. Le laboratoire montre un syndrome inflammatoire avec une CRP à 25 mg/l, et une légère hypokaliémie à 3,6 mmol/l, sans perturbation de la fonction hépatique, le sédiment urinaire revient propre. La radiographie du thorax ne met pas en évidence de foyer organisé. Selon avis du Dr. X, nous demandons une recherche de HIV avec l'accord du patient. Le patient peut regagner son domicile avec antalgie simple, et contrôle clinique et des résultats des hémocultures et de la recherche HIV à contrôler à la filière des urgences ambulatoires le 23.03.2018. Le laboratoire montre un syndrome inflammatoire avec une CRP à 25 mg/l, sans leucocytose. On demande l'avis du Dr. X, chirurgien, qui ne trouve pas d'argument pour une investigation d'une appendicite, alors nous introduisons un traitement pour une cystite simple et antalgie, avec un contrôle à la filière des urgences ambulatoires le lendemain. Étant donné que la patiente ne peut pas se présenter le lendemain, nous lui fixons un rendez-vous le 19.03.2018 à 10H00, elle devra reconsulter plus vite si pas d'amélioration des douleurs. Le laboratoire montre un syndrome inflammatoire modéré (CRP à 11 mg/l et leucocytose à 12.6 G/l) et une augmentation de la créatinine à 97 µmol/l (72 µmol/l le 18.03). Le sédiment urinaire montre toujours une hématurie isolée. Au vu de la douleur spontanément résolutive, nous laissons le patient rentrer à domicile. Il reviendra le 21.03 au matin pour un US abdominal afin de vérifier si les jets urinaires sont présents bilatéralement et si l'hydronéphrose s'est résolue ou non. Le laboratoire montre une bonne fonction rénale sans syndrome inflammatoire. Le sédiment urinaire ne montre pas de signe d'infection urinaire. Après avis de l'urologue (Dr. X), le patient rentre à domicile avec sa sonde urinaire et consultera en début de semaine prochaine pour un bilan urologique. Au vu de la présence d'une hydronéphrose gauche, on recommande de compléter le bilan avec une imagerie par CT scanner. Le laboratoire montre une CRP à 13 mg/l sans leucocytose, les tests hépatiques sont alignés mais la lipase revient à 156 U/l. Le sédiment urinaire ne montre ni hématurie ni leucocyturie. La radiographie de l'abdomen ne montre pas de niveau hydro-aérique. La patiente rentre à domicile et reviendra le 29.03 en filière des urgences ambulatoires pour un contrôle clinico-biologique. Le laboratoire montre une CRP à 18 mg/l, sans leucocyte. Il n'y a pas de perturbation importante des tests hépatiques, mais une légère augmentation des ASAT à 48 U/l et des LDH à 536 U/L. Le sédiment urinaire revient dans la norme. L'examen clinique est rassurant avec une réhydratation par NaCl 1500 par intraveineuse, du Primperan par intraveineuse et du Buscopan par intraveineuse. La patiente présente une amélioration des symptômes. Nous concluons à une gastroentérite débutante. Nous lui conseillons de consulter son médecin traitant dans 72 h pour un suivi de la CRP et des paramètres hépatiques. En cas de péjoration de l'état général avec un état fébrile, une consultation en urgence est demandée. Nous prescrivons un traitement conservateur à la sortie par Buscopan et Primperan. Le laboratoire montre une CRP à 26 mg/l sans leucocytose. Le sédiment urinaire montre une leucocyturie, hématurie ainsi que flore bactérienne. Un urotube est envoyé. Après avis du Dr. X, urologue, nous concluons à une prostatite et débutons une antibiothérapie par Tarivid 200 mg 2x/jour pour 10 jours puis 1x/jour pour 10 jours. Le patient aura une IRM prostatique le 29.03.2018 avec résultats à la filière des urgences ambulatoires et un contrôle chez le Dr. X le 16.04.2018. Le laboratoire montre une CRP à 41 mg/l, sans leucocyte. Le sédiment urinaire montre des leucocytes et érythrocytes en purée. Le bladder scan ne montre pas d'urine dans la vessie. Nous prenons l'avis du Dr. X, urologue, et décidons d'abord l'hospitalisation du patient sous Céfuroxime au département de chirurgie. Étant donné l'absence de place pour homme à l'hôpital, et l'état stable du patient, et après discussion avec le Dr. X, nous laissons rentrer le patient à domicile. Il devra faire un contrôle au cabinet du Dr. X, urologue, le 06.03.2018. Si le Dr. X n'est pas disponible, le patient va nous appeler le matin pour prendre un rendez-vous pour un ultrason abdominal avec la vessie vide pour chercher une dilatation pyélocalicielle. Le laboratoire montre une CRP à 47 mg/l sans leucocytose. La radiographie du thorax ne montre pas de foyer. Les tensions artérielles et l'état général du patient s'améliorent après une hydratation de 500 ml de NaCl. Le patient rentre à domicile avec un traitement symptomatique et consultera son médecin traitant pour un contrôle clinique. Le laboratoire montre une CRP à 70 mg/l sans leucocytose. La radiographie du thorax ne montre pas de foyer ni d'épanchement. Nous suspectons des douleurs thoraciques dans un contexte de toux aiguë. Le patient rentre à domicile et il va continuer son traitement instauré le 04.03. Il va prendre rendez-vous chez son médecin traitant pour un contrôle en cas de persistance des douleurs.Le laboratoire montre une CRP à 77 mg/l sans leucocytose. Après une dose de Solumédrol et des aérosols, les sibilances disparaissent et le patient souhaite rentrer à domicile. Nous lui prescrivons un traitement respiratoire et une corticothérapie et le patient consultera son médecin pour un contrôle en début de semaine. Le laboratoire montre une hémoglobine à 141 g/l, mais pas de trouble de la crase. La patiente rentre à domicile et verra un ORL la semaine prochaine pour une éventuelle cautérisation si besoin. On enseigne à la patiente les mesures à mettre en place au domicile en cas de récidive. Elle reconsultera les urgences si l'épistaxis persiste. Le laboratoire montre une péjoration de la CRP à 74 mg/l le 28.03 sans leucocytose. Le sédiment urinaire montre une pyurie, une hématurie et une flore bactérienne. Nous envoyons un urotube ainsi qu'une recherche des antigènes urinaires pour Légionelle et Pneumocoque dont les résultats sont en cours. Au vu de l'infection urinaire développée malgré le traitement de Tavanic, nous remplaçons ce traitement par un traitement de Co-Amoxicilline 1 g 2x/jour, associé à une antalgie par Paracétamol, Ibuprofène et Tramadol. La patiente sera revue à la filière des urgences ambulatoires pour un contrôle clinico-biologique à 48h. Le laboratoire montre une urée à 6.6 mmol/l, créatinine à 139 µmol/l, une CRP < 5, des leucocytes à 14.7 G/l, SU erythrocytes incomptables, car les leucocytes 6-10/champs. Nous effectuons un Uro-CT:calcul 5 x 5 mm tiers proximal uretère droit avec une dilatation pyélo calcule à 2.8 cm au niveau du rein droit. Après l'avis du Dr. X, nous prenons le patient en charge opératoire pour la pose de double J à droite le 10.03.2018 à 8h à l'hôpital de Daler. Le patient est informé qu'il doit rester à jeun. Le laboratoire ne montre pas de syndrome inflammatoire. Après avis de Dr. X, nous prélevons un Urotube avec copie au médecin traitant. Nous agendons une IRM abdominale pour le 09.03.2018 à 8h. La patiente sera vue à la consultation de Dr. X la semaine prochaine pour discuter des résultats. Le laboratoire ne montre pas de syndrome inflammatoire et montre une hémoglobine conservée. La radiographie du thorax revient dans la norme. Nous effectuons un streptotest qui revient négatif. Nous n'arrivons pas à objectiver les pertes, le patient ne ressent pas de besoin de cracher. Selon avis du Dr. X, le patient rentre à domicile, il devra reconsulter si récidive avec une photographie des crachats. Le laboratoire ne montre pas de syndrome inflammatoire. Le sédiment urinaire est propre. Nous suspectons une douleur d'origine gynécologique et la patiente ira voir sa gynécologue le 04.04.2018 (rendez-vous déjà prévu). Le laboratoire ne montre pas de syndrome inflammatoire. Le test de grossesse est négatif. Après discussion avec les gynécologues de Fribourg, nous effectuons un ultrason abdominal qui ne montre pas de signe d'appendicite et montre des ovaires dans la norme, sans kyste. Le sédiment urinaire révèle finalement une infection urinaire. La patiente rentre donc à domicile avec une antalgie et une antibiothérapie par Nitrofurantoïne pour 5 jours. Elle verra son médecin traitant en contrôle lundi prochain le 19.03.2018. Le laboratoire ne montre pas de syndrome inflammatoire, les D-dimères sont négatifs. La radiographie du thorax ne montre pas de pneumothorax mais un foyer bilatéral. Nous débutons donc une antibiothérapie par Tavanic 500 mg 2x/jour pour 2 jours puis 500 mg 1x/jour pour une antibiothérapie totale de 7 jours. Le patient consultera son médecin traitant pour un contrôle à 48 heures. Le laboratoire ne montre pas de syndrome inflammatoire, mais une perturbation des tests hépatiques, ainsi que des CK élevés. Nous effectuons un US abdominal qui ne montre pas de masse hépatique, un calcul biliaire dans la vésicule sans signe d'inflammation. Le reste de l'ultrason est sans particularités (rate, pancréas et pas d'appendicite). Nous suspectons un effet secondaire médicamenteux de l'Haldol et renvoyons le patient à Marsens pour une adaptation du traitement. Nous suggérons une bonne hydratation du patient et un contrôle des enzymes hépatiques une semaine après la modification du traitement. Le laboratoire ne montre pas de syndrome inflammatoire ni de perturbation de la fonction rénale ou hépatique. Nous concluons à une probable intoxication alimentaire. Au vu de l'amélioration clinique, le patient rentre à domicile avec un traitement de Primpéran et une ordonnance pour du Cerumenol. Nous lui conseillons de consulter son médecin traitant pour un contrôle en début de semaine. Le laboratoire ne montre pas de syndrome inflammatoire ni de perturbation des tests hépatiques. Nous suspectons une gastrite dans un contexte d'anxiété et de prise d'AINS. La patiente reçoit un Nexium 40 mg ainsi qu'un Ulcar avec soulagement des douleurs. Elle rentre à domicile avec un traitement de Pantoprazole 40 mg 2x/jour et Ulcar en réserve. Elle consultera son médecin traitant pour un contrôle clinique. En cas de persistance des épigastralgies malgré ce traitement, une recherche de H pylori dans les selles pourrait être envisagée ainsi qu'une OGD en ambulatoire. Nous conseillons également à la patiente de chercher un suivi psychologique. Le laboratoire ne montre pas de syndrome inflammatoire ni de trouble électrolytique. L'ECG est sans particularité. La radiographie du thorax ne montre pas d'élargissement de la silhouette médiastinale. Après 40 mg de Nexium en intraveineuse, la douleur se résout. Les troponines sont à 1011 ng/l à H0 puis à 975 ng/l à H1 que nous mettons en relation au contexte post-opératoire et l'absence de cinétique nous permet d'infirmer un NSTEMI. Nous prenons l'avis du Dr. X, cardiologue, qui corrobore cette hypothèse. Une perforation cardiaque avec tamponade est écartée de par l'évolution des douleurs et la stabilité hémodynamique. La patiente rentre donc à domicile avec un traitement de Pantoprazole 40 mg 1x/jour et d'Ulcar en réserve. En cas de récidive des douleurs thoraciques, nous lui conseillons de reconsulter les urgences. Dans le cas contraire, elle consultera son médecin traitant pour un rendez-vous de contrôle et verra son cardiologue à un mois comme prévu. Le laboratoire ne montre pas de syndrome inflammatoire, pas de trouble électrolytique. Nous administrons du Paracétamol qui soulage les céphalées. Pendant son séjour aux urgences, elle n'a pas présenté de diarrhée ni de vomissement. Nous suspectons plutôt des effets secondaires du Méthotrexate. La patiente rentre à domicile et elle devra contacter son rhumatologue. Le laboratoire ne retrouve pas d'insuffisance rénale, mais une hypokaliémie à 3.1 mmol/l que nous substituons avec 1 cp de potassium effervescent. Pour les douleurs, étant donné la prise récente d'AINS, nous donnons de la morphine iv (6 mg au total) qui ne soulage pas clairement le patient, raison pour laquelle nous ajoutons de la Novalgin 1 g iv qui permet de faire disparaître les douleurs. Malheureusement, après avoir examiné le patient, il présente des douleurs identiques, raison pour laquelle nous prescrivons de l'Ecofenac 75 mg iv (à 5h00) qui le soulage partiellement. Après appel auprès du Dr. X, chirurgien, nous décidons de garder le patient pour traiter les douleurs. À noter qu'une consultation de contrôle est prévue avec le Dr. X le 28.03.2018. Le laboratoire ne met pas en évidence de troubles électrolytiques ni de syndrome inflammatoire et d'un sédiment urinaire. Elle bénéficie d'une perfusion de 1000 cc de NaCl sur 1h.Au vu de la bonne évolution clinique, la patiente peut rentrer à domicile. Le laboratoire retrouve un TP à 57% sans anomalie du bilan hépatique ni d'autre anomalie. Après avis de Dr. X, nous concluons à des épigastralgies dues aux vomissements, et décidons de laisser rentrer la patiente à domicile avec un traitement symptomatique (Primperan 10mg 3x/j). Si les vomissements persistent ou en cas de déshydratation, nous proposons une hospitalisation à l'HFR cantonal. Concernant le TP bas, Dr. X propose un contrôle par son médecin traitant dans les prochains jours. Le laboratoire retrouve une CRP à 415 mg/l et une hyperleucocytose à 16.7 G/l. À noter également une créatinine à 141 µmol/l et une urée à 21.8 mmol/l. La radiographie du thorax retrouve un foyer au niveau basal droit. L'ECG est inchangé par rapport à celui du 07.16 (hormis la tachycardie). La gazométrie artérielle (sous 12L) retrouve une acidose hypoxémique hypercapnique (pH à 7.35, pO2 à 8.7 kPA et pCO2 à 6.9 kPA). Les lactates sont à 1.6. Les hémocultures sont à pister. Nous donnons de l'Atrovent+Ventolin et mettons le patient sous 12 L d'O2 pour obtenir une saturation à 92%. Concernant la tension artérielle, nous remplissons le patient avec 2L de NaCl 0.9% et 1L Voluven, ce qui permet de maintenir la tension autour de 80/50 mmHg. Concernant la fièvre, nous donnons 500mg de Novalgin et 1G de paracétamol, et nous débutons une antibiothérapie par Rocéphine 2g IV et Klacid 500 mg per os. Nous suggérons de poursuivre par une antibiothérapie à large spectre. Après accord de Dr. X, nous transférons le patient aux soins intensifs B de Fribourg en ambulance pour poursuivre la prise en charge de ce sepsis sévère sur pneumonie basale droite résistante. Le laboratoire retrouve une CRP à 57 mg/l, sans leucocytose. Le stix urinaire retrouve une croix de leucocytes et 4 croix de sang (mais en période de règle). Après avis auprès de Dr. X, chef de clinique de médecine, on réalise un ultrason abdominal complet pour rechercher des signes d'appendicite, de calculs dans les voies urinaires et d'infection urinaire. L'ultrason abdominal montre du liquide au niveau du Douglas de 2 cm, nous permettant d'exclure une appendicite rétrocaecal. On complète le bilan par le B-hcg sanguin qui est négatif et après une évaluation chirurgicale par Dr. X, chirurgien, on complète le bilan par un CT abdominal qui ne montre pas de signes de pyélonéphrite, ni d'appendicite. Un foyer infectieux pulmonaire, basale droite a été mis en évidence. On complète le bilan par un uricult, selon l'image clinique qui est à pister au prochain contrôle à la filière des urgences ambulatoires. On introduit un traitement antibiotique par Tavanic 500 mg 1 fois par jour et on couvre par un traitement antalgique. La patiente revient le 28.03.2018 à 10h00 pour un bilan biologique et contrôle clinique. Le laboratoire retrouve une CRP élevée à 68 mg/l et des leucocytes à 13.6 G/l. Le stix retrouve seulement une hématurie ++. Après avis auprès de Dr. X, chirurgien, nous décidons de réaliser un abdomen sans préparation et un ultrason des voies urinaires, qui permettent d'exclure une cause aortique et rénale, mais un doute subsiste entre une origine digestive ou gynécologique, plutôt en faveur d'une cause gynécologique en vue de l'anamnèse (douleurs prolongées). Nous prévoyons donc de faire revenir la patiente à la filière des urgences ambulatoires le 02.03.2018 avec un contrôle clinique, biologique, et un CT-scan abdominal, prévu à 9h. Nous informons la patiente de la nécessité d'être à jeun dès minuit. Elle rentre à domicile avec un traitement antibiotique par Augmentin 1g 2x/jour, et du Dafalgan en réserve. Le laboratoire retrouve une hyponatrémie à 127 mmol/l avec une hypo-osmolarité à 270 mosm/Kg. Il n'y a pas de syndrome inflammatoire. L'électrocardiogramme est inchangé par rapport à août 2017. La radiographie du thorax est sans anomalie. Concernant la respiration, nous n'avons pas objectivé de dyspnée, la patiente ayant une bonne saturation en AA et n'est pas polypnéïque. Devant le contexte d'anxiété nouvelle depuis le changement de curateur, nous retenons une origine anxieuse. Concernant l'hyponatrémie modérée, la patiente nous explique boire beaucoup d'eau (sa fille la voit toujours avec une bouteille à la main). Nous concluons à une hyponatrémie sur probable hyperhydratation et autorisons la patiente à rentrer à domicile avec des règles hygiéno-diététiques, notamment en limitant les apports hydriques à 1 L d'eau par jour pendant les 72 prochaines heures, puis 1.25 litres par jour par la suite. À noter que ce retour à domicile est possible du fait que la patiente habite chez sa fille qui peut la surveiller et limiter ses boissons. Nous proposons à la patiente d'effectuer un contrôle laboratoire dans 5 jours chez son médecin traitant ou de prendre rendez-vous avec la filière des urgences ambulatoires en cas d'indisponibilité du médecin traitant. Le laboratoire revient aligné. La radiographie de l'abdomen montre une dilatation du colon. Aux urgences, le traitement symptomatique avec Buscopan a donné une résolution complète des douleurs. Nous prescrivons un traitement laxatif et une antalgie, et renvoyons la patiente à domicile. Nous conseillons à son médecin traitant d'organiser un lavement et un scanner abdominal si persistance de la symptomatologie, et une coloscopie à distance. Le laboratoire revient aligné. Le patient rentre avec une antalgie en réserve. Il a été conseillé de consulter le médecin traitant en cas de persistance de la symptomatologie. Le laboratoire revient aligné. L'électrocardiogramme est sans particularité. Après 2g de paracétamol par intraveineuse, l'état de la patiente s'améliore rapidement. Au vu de l'examen clinique tout à fait rassurant, du laboratoire aligné et de l'amélioration clinique, nous retenons le diagnostic d'une sinusite et nous libérons la patiente avec un traitement symptomatique, tout en lui conseillant de reconsulter si elle venait à développer un état fébrile. Nous lui proposons de voir avec son médecin traitant pour l'organisation d'une consultation ORL. Le laboratoire revient dans la norme. Le test de Schellong est négatif. Nous conseillons à la patiente de diminuer le LEXOTANIL à 0.5 comprimé le soir et de revoir son médecin traitant en début de semaine. Le lendemain matin à 10h45, Yanis refait une nouvelle crise tonico-clonique qui a duré environ 1,5 minutes sans facteur déclencheur apparent. Mais entre les crises, Yanis a toujours présenté un status neurologique dans la norme et à part les crises, a toujours été asymptomatique. Nous essayons ensuite de réaliser un CT cérébral après cette crise, mais Yanis est réveillé en salle de CT et il ne s'est pas rendormi, ce qui a empêché la réalisation de l'examen. Vu la forte suspicion que ces crises fassent partie d'un tableau clinique d'épilepsie inaugurale et vu qu'entre les crises Yanis présente un très bon état général, nous décidons de le faire rentrer à domicile le 10.03 en fin de journée, avec un traitement de Stesolid en réserve. À noter aussi, qu'une IRM cérébrale a été demandée pour le 12.03 et que Dr. X, qui sera de retour de vacances, sera contactée ce jour-là. Le pansement doit être refait tous les jours, toujours avec le même protocole. Nous reverrons la patiente dans 4 semaines pour un contrôle de plaie et radioclinique. Le pansement doit rester encore 2 jours et, par la suite, la plaie peut rester à l'air. Reprise progressive du sport. Prochain contrôle clinique dans 4 semaines. Le patient a déjà dans ses médicaments une antalgie par Targin et une réserve de Co-Dafalgan. Nous lui conseillons de prendre ses réserves d'office pendant 2-3 jours jusqu'à sédation de la douleur. Nous expliquons à l'accompagnatrice du patient qu'il faut surveiller l'hématome ainsi que les signes d'alarme pour une éventuelle surinfection, raison pour laquelle il consultera les urgences si besoin.Le patient a déjà discuté avec le Dr. X des options thérapeutiques, il est courant et souhaite une prise en charge avec une prothèse totale inversée. Je propose ce geste en combinaison avec une stabilisation de l'os acromial qu'il a et un transfert du grand dorsal pour donner de la rotation externe. Je remplis avec lui le formulaire d'information et de consentement. Une date opératoire est agendée. Le patient a déjà uriné le calcul que nous envoyons pour analyse au laboratoire. Nous avons communiqué avec l'urologue, le Dr. X, qui ne voit pas d'urgence car le patient a expulsé son calcul, et qui ne voit pas la nécessité d'un CT-scan. Il propose une suite chez son médecin traitant, qui recevra les résultats de l'analyse du calcul. Le patient a été averti par nos collègues neurologues de la contre-indication à la conduite pendant 3 mois. Contrôle annuel de l'anévrisme thoracique par un CT. Le patient a été examiné par le Dr. X, ORL, aux urgences, qui lui a fait une incision sous anesthésie locale de l'abcès, avec drainage du pus qui en est sorti. Un traitement antibiotique a été introduit et le patient reçoit un traitement antalgique et anti-inflammatoire aux urgences par Ecofenac-Dafalgan. Le patient a été pris au bloc opératoire pour exploration chirurgicale de la déchirure. Nous avons fait 2 points 4.0 de rapprochement et avons mis en place une attelle Edimbourg. Le patient a fait un faux mouvement et nous retenons plutôt une origine musculaire des plaintes. Nous prescrivons un traitement symptomatologique et proposons un suivi chez son médecin traitant. Si apparition d'un état fébrile, d'une dyspnée ou d'une toux, nous proposons une nouvelle consultation aux urgences. Le patient a gardé des douleurs résiduelles depuis l'opération dans le territoire S1 G tronquées dans la cuisse et dans la cheville G. On prescrit de la physiothérapie de renforcement et d'antalgie. On explique au patient qu'on le revoit dans 3 mois pour un nouveau contrôle et que si jamais les douleurs persistent encore, une IRM de contrôle pourra être réalisée. Le patient a un rendez-vous le 19.03.2018 à votre consultation. Un RDV a été pris par le patient auprès du CCA (centre cantonal d'addictologie). Le patient sera suivi par des infirmières à domicile pour les soins de plaies. Le patient a reçu de l'Ecofenac 75 mg per os aux urgences. On demande une radiographie thoracique, colonne cervicale et lombaire qui ne mettent pas en évidence de fractures et un sédiment urinaire, qui revient aligné. Le patient peut regagner le domicile avec une prescription d'AINS et un arrêt maladie. Il doit recontrôler chez un médecin traitant qu'il va chercher, la semaine d'après. On remercie son futur médecin traitant d'organiser un CT-scan lombaire si persistance de la symptomatologie au vu d'altérations suspectes sur la radiographie du jour. Le patient a reçu du paracétamol 1 g et Irfen 400 mg aux urgences. Nous demandons un laboratoire et une radiographie de thorax pour exclure un foyer pulmonaire. Le laboratoire montre un léger syndrome inflammatoire avec une CRP à 23 mg/l. La radiographie de thorax ne met pas en évidence de foyer pulmonaire, alors nous introduisons un traitement symptomatique pour un syndrome grippal avec un arrêt maladie. Le patient a été stimulé à s'hydrater et indiqué à consulter le médecin traitant en début de semaine prochaine si absence d'amélioration. Le patient a reçu du Voltaren 50 mg aux urgences avec résolution complète de la symptomatologie. Le patient rentre à domicile avec introduction d'un AINS. Il doit rappeler le secrétariat du Dr. X, ORL, pour le rendez-vous de contrôle proposé par le Dr. X selon appel téléphonique avec l'assistante. Le patient a rendez-vous à l'hôpital Daler le 18.03.2018 pour mise en place d'une sonde double J par le Dr. X. Le patient a rendez-vous chez vous le 19.03.2018 pour la suite de la prise en charge et contrôle TP. Rendez-vous le 16.04.2018 à 11h30 à l'HFR pour une ETT chez le Dr. X. Rendez-vous le 10.04.2019 à 9h30 à l'HFR pour une ergométrie chez le Dr. X. Le patient a rendez-vous en policlinique de chirurgie à 10 jours post-opératoires pour contrôle et ablation des fils. Le patient a rendez-vous en policlinique d'orthopédie le 16.03.2018 pour contrôle clinique, puis pour une ablation des fils à 15 jours post-opératoires. Poursuite de l'antibiothérapie jusqu'au 22.03.2018 inclus. Le patient a rendez-vous le 12.03.2018 en ORL. Le patient a subi un scanner cérébro-cervico-thoracique et abdominal dans le cadre oncologique ne montrant pas de métastases osseuses. Nous complétons par un bilan biologique mettant en évidence des tests hépatiques perturbés (ASAT à 86, ALAT 95, LDH à 423, PA à 97, GGT à 211) sur la consommation alcoolique probablement. Il ne présente pas de syndrome inflammatoire avec une CRP à 5 mg/l, des Leucocytes à 5.1 G/l. Nous suspectons une lombalgie non déficitaire et introduisons une antalgie simple. Il reconsultera les urgences en cas de péjoration de la symptomatologie. Le patient a un rendez-vous en ORL le 26.03.2018 à 16h30 pour le suivi de la plaie de la muqueuse de la joue gauche. Rendez-vous le 27.06.2018 à 15h15 à la consultation du Dr. X pour un contrôle 3 mois post AVC. Rendez-vous le 02.05.2018 à 9h30 à l'HFR pour faire des fonctions pulmonaires globales et une consultation pneumologique. Rendez-vous le 03.05.2018 à 11h pour une IRM cardiaque morphologique à l'Affidea Cimed Fribourg. Rendez-vous le 15.05.2018 à 14h 45 à la consultation Dr. X. Le patient a une incapacité de travail à 50% jusqu'au 25.03.2018. Il reprendra contact avec moi pour prolonger l'incapacité de travail jusqu'au prochain contrôle une fois que nous approchons de la fin mars. Le patient aux urgences reçoit un comprimé d'Ecofenac 75 mg, ainsi que du Sirdalud 4 mg avec un effet favorable. Après 30 minutes, il arrive à charger. Le patient part accompagné, pour éviter de conduire après la prise de Sirdalud. On lui prescrit un traitement antalgique et le patient dit ne pas avoir besoin d'un arrêt de travail. Le patient aux urgences reçoit 1 g de Dafalgan, Irfen 400 mg, Sirdalud 4 mg et il se sent soulagé. Il ne décrit pas de douleur au repos. Il se mobilise avec disparition des douleurs. Au vu d'une absence de mécanisme de traumatisme, nous complétons le bilan avec un bilan radiologique. Le patient part avec un arrêt de travail et un traitement antalgique avec un contrôle chez le médecin traitant. Le patient aux urgences reçoit 40 mg de Nexium en IV, ainsi que du Primperan 10 mg en IV et du Zofran 4 mg. Le patient décrit une disparition des douleurs, avec une amélioration du status clinique. Le bilan biologique ne montre pas de perturbation électrolytique. Le patient regagne son domicile avec un traitement symptomatique en réserve. Le patient, connu pour une anorexie mentale depuis 2014, nous est adressé par ses parents dans le contexte d'une asthénie importante. Le patient admet avoir perdu 7 kg de poids depuis la dernière hospitalisation en décembre 2017 et, pour ne pas être hospitalisé, il n'avait pas consulté son psychiatre traitant ce dernier temps. L'examen clinique montre un patient de 24 ans en état général diminué, bradycarde, normotendu, afébrile. Le BMI à l'entrée est à 14.3 et le patient a des hypoglycémies sévères. Nous déterminons un contrat de comportement, nourriture et suivi médical, diététique et psychiatrique régulier avec le patient pour une hospitalisation en mode volontaire. Une nourriture orale en petite quantité (10 kcal/kg/d) est débutée le 20.02.2018, le patient profite d'une substitution électrolytique prophylactique et le patient ne présente pas de syndrome de renutrition inappropriée.Le patient bénéficie d'un suivi psychiatrique régulier incluant l'introduction d'un traitement médicamenteux avec des benzodiazépines, d'Olanzapine et la poursuite de Mirtazapine. L'évolution clinique est initialement défavorable avec des hypoglycémies sévères à répétition chez un patient qui n'arrive pas à manger les repas comme prévu. Une sonde nasogastrique est mise en place dès le 22.02.2018. Suite à la nutrition entérale avec Fresubin puis Isosource du 26.02.2018, les hypoglycémies s'améliorent. Avec la reprise des repas, nous diminuons la quantité de la nutrition entérale et l'arrêtons complètement le 05.03.2018. Nous notons la présence d'un syndrome inflammatoire dans un contexte d'expectoration et de tabagisme actif. Un traitement antibiotique est introduit pour traiter une éventuelle infection des voies aériennes basses. L'évolution clinique et laboratoire est favorable. Une hépatite aiguë dans le sens d'une cytolyse avec augmentation des transaminases et des valeurs de cholestase sans changement de la bilirubine, laisse penser à une hépatite de renutrition. Le suivi biologique montre une péjoration des valeurs, interprétée dans le possible contexte d'effets secondaires médicamenteux suite à la prise d'Olanzapine et Co-Amoxicilline. La médication est stoppée et Mirtazapine est mise en suspens aussi. Des contrôles sonographiques permettent d'exclure une cholestase mécanique. Une maladie auto-immune, une hépatite infectieuse (A-C et E), une coeliaquie et une maladie de Wilson sont exclues. Les valeurs s'améliorent lentement à partir du 09.03.2018. L'évolution clinique se présente fluctuante avec des prises et pertes pondérées à répétition. Le patient est suivi par notre diététicienne régulièrement. Après avoir réussi à prendre 500 g à partir de la 3ème semaine, le patient perd de nouveau du poids ; à la sortie, il pèse encore 35.4 kg. Il est transféré à la clinique St. Loup pour la suite de la prise en charge le 20.03.2018. Le patient connu pour un tabagisme éthylique, consulte aux urgences suite à un état fébrile, accompagné d'une toux et de diarrhées diffuses ainsi qu'un état confusionnel fluctuant depuis 3 jours. Pour se soulager, le patient rapporte avoir consommé environ 20 comprimés de Paracétamol. Aux urgences, une hépatite aiguë est mise en évidence et au vu d'une possible intoxication au paracétamol, un traitement par N-Acétylcystéine est débuté. Une échographie abdominale permet d'exclure une obstruction des voies biliaires, ainsi qu'une thrombose porte. Une radiographie du thorax met en évidence une pneumonie lobaire supérieure droite et un traitement par Rocephin est débuté. Le patient reçoit une dose unique de Klacid aux urgences. Au vu que le patient rapporte plusieurs chutes avec traumatismes crâniens au domicile, un CT cérébral est réalisé et ne donne pas d'arguments pour une hémorragie intracrânienne. Le patient consulte en raison d'une asthénie et de myalgies évoluant depuis une semaine, rendant impossible la poursuite de son travail. Le patient présente un état général conservé et décrit un état similaire à des épisodes grippaux passés. Au vu des symptômes récents, nous retenons l'hypothèse d'un syndrome grippal pour lequel nous n'effectuons pas d'investigation supplémentaire. Le patient prendra rendez-vous chez son médecin traitant dans 5 jours et nous laissons le soin au médecin traitant d'effectuer des investigations supplémentaires en cas de persistance des symptômes. À noter que le patient présente un tabagisme actif à 20 UPA et une volonté d'arrêter le tabagisme. Nous laissons également le soin au médecin traitant de discuter avec le patient des différentes stratégies afin d'effectuer ce sevrage. Le patient continuera la physiothérapie pour renforcement musculaire et stretching des chaînes antérieures. Ablation définitive de l'attelle que le patient garde encore par peur de refaire le même accident. Nous lui prescrivons une genouillère élastique uniquement à l'extérieur de la maison pour la sécurité, pour encore quelques semaines. Il reprendra le travail à 50% le 02.04.18 jusqu'au 22.04.18, à réévaluer. Nous le reverrons dans un mois pour un contrôle clinique et pour évaluer la reprise du travail à 100%. Le patient décrit encore une instabilité ressentie au niveau du genou gauche, probablement d'origine de manque de récupération musculaire. Les lâchages avec un recurvatum parlent plutôt pour un problème avec l'appareil musculaire que l'insuffisance du LCA, raison pour laquelle nous proposons tout d'abord la poursuite de la physiothérapie avec le Senso Pro, car le patient désire avoir la possibilité de pouvoir pratiquer ses activités sportives comme le basket et le ski. Nous reverrons le patient dans 3 mois pour un contrôle clinique de l'évolution et discussion de la suite. Le patient désire une intervention chirurgicale malgré l'absence de gêne fonctionnelle au vu du fait qu'il ne présente pas d'épisodes de lâchage. Il aimerait une opération en juin 2018 et nous le reverrons au début juin pour faire le consentement et il verra les anesthésistes le même jour. Nous lui expliquons déjà que la technique opératoire sera par tendon quadricipital et qu'il restera quelques jours hospitalisé et qu'il devra attendre une année pour reprendre le unihockey, étant donné qu'il s'agit d'un sport à pivot et contact. L'arrêt de travail suite à l'opération sera de 2 mois (il travaille dans un bureau, mais il doit conduire jusqu'à Berne). Le patient désire une prise en charge chirurgicale pour la hanche gauche, à distance de l'implantation de la prothèse à droite. On discutera de cela à une année postopératoire. Reprise du travail à 50% pour 6 semaines, le patient poursuivra les séances de physiothérapie pour renforcement musculaire avec vélo d'appartement. Prochain contrôle radio-clinique en décembre 2018, soit à une année postopératoire. Le patient est algique aux urgences, soulagé par l'antalgie de Morphine. La radiographie du poignet ne met pas en évidence de fracture. Nous complétons le bilan avec une radiographie du poignet avec incidence scaphoïde qui revient dans la norme. Nous faisons une immobilisation par attelle Edimbourg et écharpe et un traitement antalgique. Nous donnons un arrêt de travail au patient et il reviendra en contrôle le 07.03.2018 à la consultation du Dr. X à la policlinique orthopédique. Le patient est averti de reconsulter les urgences en cas de péjoration de la symptomatologie. Le patient est demandeur d'un constat de coups pour porter plainte. La situation actuelle des urgences ne permettant pas d'effectuer sa demande, nous reconvoquons le patient en filière 34 pour un constat de coups le 30.03.2018. Le patient est évalué ce jour par nos collègues de la rhumatologie qui retiennent une probable polyarthrite. Dans ce sens, le patient sera suivi dans un premier temps en rhumatologie. Pour notre part, nous prévoyons un contrôle clinique dans 4 semaines pour réévaluer la situation. Le but étant de voir si le traitement de la polyarthrite rhumatoïde permet une régression des symptômes des syndromes de tunnel carpien.Le patient est examiné par le Dr. X. Celui-ci propose un rinçage avec pansement sec. Il recommande au patient des douches 4 fois par jour et une antibiothérapie par Co-Amoxicilline 1 g deux fois par jour pour 5 jours. Il reverra le patient le lendemain en policlinique de chirurgie. Le patient est hospitalisé en ORL pour un traitement antibiotique et corticoïdes iv. Amélioration de la symptomatologie et diminution du syndrome inflammatoire biologique. Douleurs bien maîtrisées par une antalgie adaptée. Déglutition normale à la sortie. Le patient est hospitalisé sur demande de son médecin traitant le 06.03.2018 dans le contexte de fourmillements multi-investigués au niveau des pieds, en progression et remontant jusqu'aux jambes. Ces fourmillements sont soulagés par la marche et par le froid. Dans ce contexte, il explique régulièrement se lever la nuit pour marcher. Il raconte cependant avoir de plus en plus de mal à marcher au vu d'une fatigue, de jambes de plus en plus lourdes, d'une force diminuée rendant le lever et la marche plus difficiles. Enfin, le patient parle d'une perte d'équilibre avec des jambes se dérobant sous lui. Au niveau psychologique, le patient décrit un moral diminué avec un sommeil non réparateur et une agitation nocturne (Il ne dort plus avec sa compagne). L'examen physique montre un patient de 81 ans ayant le constant besoin de marcher, ne tenant pas en place, à l'état général légèrement diminué, et ralenti au niveau psychomoteur. Au niveau neurologique, nous notons un champ visuel supérieur diminué dans le contexte d'une ptose palpébrale bilatérale. Les réflexes sont hypervifs mais symétriques. Une rigidité en roue dentée plus importante au niveau de la main droite est notée. Une hypo-bradykinésie est retrouvée des 2 côtés. Un tremblement de repos de la main gauche ainsi que de la langue sont vus. Un réflexe naso-palpébral épuisable, ainsi que palmo-mentonnier droit et péri-orale positifs sont mis en évidence. À la marche, une diminution du balancier des bras, un raccourcissement de la longueur des pas ainsi qu'une décomposition des pas pour la volte-face sont présents. Le reste de l'examen neurologique, de la sensibilité, y compris la pallesthésie, est normal. Au vu d'une clinique suspecte d'un syndrome parkinsonien, un avis spécialisé est demandé auprès de notre neurologue, permettant de confirmer le diagnostic de maladie de Parkinson. Le patient est donc mis sous traitement de Madopar, permettant déjà lors de la sortie, une nette amélioration de la symptomatologie motrice. Le patient marche mieux avec un pas agrandi, une diminution de la rigidité plastique, ainsi qu'une amélioration notable de l'humeur. Un suivi en ambulatoire est organisé avec un premier rendez-vous prévu le mercredi 21.03.2018. Dans le contexte du syndrome des jambes sans repos, souvent associé à la maladie de Parkinson, le patient bénéficie d'un traitement de Sifrol permettant une amélioration significative de la symptomatologie. Une aide à domicile par Spitex est organisée. Monsieur Zinnanti sort de l'hôpital le 15.03.2018. Le patient est informé de reconsulter les urgences en cas de péjoration. Le patient est informé du déroulement de l'intervention ainsi que des risques per et post-opératoires, il donne son accord écrit. L'intervention est agendée pour le 04.04.18. Le patient est prié de contrôler son carnet de vaccination, il se représentera aux urgences si son vaccin est plus vieux que 10 ans. Le patient est revenu amené par la police le 17.02.2018 au matin. Il a été retrouvé chez son oncle. Le patient est calme et collaborant. Un consilium psychiatrique a été lancé (Dr. X) qui retrouve un patient calme et collaborant. Son bras gauche a été mis en écharpe suite à une luxation de l'épaule la veille. Le patient signale une recrudescence des hallucinations acoustico-verbales depuis 3-4 mois, avec des idées délirantes avec des persécutions associées. Il présente des idéations hétéro-agressives encouragées par ces voix et une angoisse importante. Il ne présente pas d'auto-agressivité, ni d'idée noire ou d'idée suicidaire. Il est d'accord pour se faire hospitaliser au CSH à Marsens pour une évaluation et une adaptation du traitement médicamenteux. Le patient est transféré par la police à Marsens. Le patient est revu en contrôle clinique à la filière des urgences ambulatoires ce jour. La plaie est calme, pas d'érythème, pas de tuméfaction, pas d'écoulement. Sensibilité préservée, pas de douleur. Le pansement est refait après désinfection de la plaie et, vu l'absence de médecin traitant la semaine prochaine, un nouvel contrôle clinique avec changement du pansement est prévu à la filière des urgences ambulatoires, pour le 03.04.2018 au matin. Le patient est sous traitement antiplaquettaire par Aspirine, pas de traitement anticoagulant. Il est adressé pour le retrait du PICC-LINE du bras gauche étant donné que le traitement antibiotique est terminé. Le cathéter est clampé, puis enlevé avec désinfection et mise en place d'un pansement stérile. La pointe du cathéter est mise en culture. Absence de signe de saignement au contrôle du pansement quelques minutes plus tard. Le patient n'a aucune plainte, il est afébrile et le contrôle clinique et l'ECG sont rassurants, raison pour laquelle nous autorisons son retour à domicile. Le patient est suivi en rhumatologie par le Dr. X du CHUV. De notre part, la possibilité de double infiltration au niveau des genoux est possible et est planifiée pour le 05.03.2018. Nous le reverrons par la suite pour un contrôle clinique. Le patient est toujours convaincu de vouloir effectuer l'opération, il s'agit d'une luxation chirurgicale de la hanche avec ostéotomie du grand trochanter, résection ou suture par ancre du labrum qui est dégénéré, résection du mur antérieur et amélioration de l'offset. Nous lui expliquons le déroulement de l'intervention, ainsi que les risques et bénéfices. Il donne son accord oral et signe le consentement éclairé. Intervention le 12.04.2018. Le patient est très content du résultat atteint. Pour le moment, fin du traitement chez moi. Je me tiens à disposition en fonction de l'évolution. Le patient est vu par le Dr. X qui incise l'hématome. Le suivi se fera par le médecin traitant sauf si complications. En cas de complications, le patient prendra rendez-vous à la consultation du Dr. X. Nous lui prescrivons un sirop de paraffine afin de lubrifier le passage des selles. Le patient habitant le Canton de Lucerne, il y effectuera le suivi de plaie chez son médecin traitant. Le patient me contactera en cas de péjoration des symptômes que je juge actuellement plutôt en amélioration. Le patient me tiendra informé de l'évolution. Le patient n'a aucune gêne en raison du matériel. On propose de le laisser en place. Je ne prévois pas de contrôle. L'évolution est favorable. Le patient ne désire pas d'ordonnance, pas de traitement médicamenteux, ayant déjà tout acheté lui-même. Le patient ne désire pas d'ordonnance, pas de traitement médicamenteux, ayant déjà tout acheté lui-même. Reconsulte en cas de péjoration respiratoire, ou apparition d'état fébrile important. Le patient ne présentant pas de signe neurologique ni de douleur ou limitation de la mobilisation cervicale, nous n'effectuons pas d'imagerie, mais donnons les consignes de surveillance neurologique habituelles. La morsure de langue étant superficielle, des bains de bouche sont prescrits. Le patient ne représente aucune symptomatologie décrite ci-dessus pendant notre surveillance. Nous suspectons une céphalée tensionnelle versus une migraine dans le contexte de surcharge au travail. Nous lui donnons des conseils brefs d'hygiène de vie. Monsieur regagne son domicile avec sa femme et avec une antalgie simple en réserve.Le patient ne représente aucune symptomatologie décrite ci-dessus pendant notre surveillance. Nous suspectons une céphalée tensionnelle versus une migraine dans le contexte de surcharge au travail. Nous lui donnons des conseils brefs d'hygiène de vie. Monsieur regagne son domicile avec sa femme et avec une antalgie simple en réserve. Il reconsult les urgences si récidive des douleurs et nous lui conseillons de consulter son médecin traitant pour la suite de la prise en charge préventive. Le patient ne souhaitant plus attendre, il bénéficiera d'un ultrason ou d'une IRM en ambulatoire à organiser par son médecin traitant. Le patient est parti contre avis médical avant la fin de la prise en charge. Le patient nous a été adressé le 05.03.2018 du service de médecine interne de l'hôpital cantonal HFR Fribourg pour la réhabilitation gériatrique suite à un séjour hospitalier de 2 mois dans le cadre d'une insuffisance respiratoire aiguë avec SDRA et pneumonie (05.01.2018). À l'entrée, le patient se plaint d'une fatigue, d'une faiblesse ainsi que d'un vertige dépendant de la position. Le reste de l'anamnèse par systèmes est sans particularités. Nous trouvons un patient de 70 ans, orienté dans les trois dimensions et en bon état général. Nous notons des bruits cardiaques irréguliers à l'auscultation. Au niveau abdominal, il y a une sensibilité à la palpation profonde dans l'hypochondre droit. La marche est instable mais possible sans moyens auxiliaires. La manœuvre de Romberg est instable. Le reste de l'examen est dans la norme. Le patient est divorcé, a plusieurs enfants et habite seul dans un appartement au 2ème étage avec un ascenseur. Il n'y a pas d'escaliers. Avant l'hospitalisation, le patient était autonome au niveau des ADL et IADL. Il se mobilisait sans moyens auxiliaires. Le patient conduisait encore la voiture. Ad diagnostic principal À l'entrée, la mobilisation du patient était réduite avec un risque de chute prononcé. Le patient pouvait faire les transferts avec un rollateur et marcher avec le rollateur. La distance de la marche était limitée à 50 m. La mobilisation aux escaliers n'a pas été testée. Le patient a profité d'une physio- et ergothérapie intensive avec entraînement de l'équilibre, renforcement musculaire des extrémités supérieures et inférieures et entraînement de la condition, de la marche et des escaliers. À la sortie, le patient pouvait faire les transferts de façon autonome (MIF 6) avec ou sans rollateur et marcher sans moyens auxiliaires (MIF 6) une distance de plus de 700 m avec 6 pauses. Nous notons encore une légère réduction de mobilité ainsi qu'un risque de chute moyen. Ad diagnostic secondaire 1 L'anémie normochrome normocytaire probablement post-infectieuse reste stable pendant le séjour. Nous vous prions de recontrôler les valeurs dans 4-6 semaines. Ad diagnostic secondaire 2 L'hyponatrémie évolue favorablement pendant le séjour. Pas d'autres mesures. Ad diagnostic secondaire 3 Au vu d'une légère malnutrition, le patient profite de conseils diététiques et d'une adaptation du régime avec des suppléments nutritifs. Nous proposons de poursuivre avec les suppléments à la maison. Le patient souhaite arrêter son tabagisme actif et éventuellement également sa consommation d'alcool, c'est pourquoi nous vous prions de le soutenir dans ces projets. Le patient a pu rentrer à domicile le 17.03.2018 en bon état général. Le patient nous a été adressé le 19.02.2018 par le service de médecine interne de l'HFR Fribourg pour une réhabilitation gériatrique suite à une décompensation cardiaque globale sur insuffisance cardiaque droite et gauche NYHA IV le 01.02.2018 ainsi qu'une pose de pacemaker Medtronic le 15.02.2018. À l'entrée, le patient se plaint d'une fatigue, de troubles d'équilibre, d'une insécurité à la marche, d'une perte d'appétit, d'une dyspnée à l'effort ainsi que d'une dysurie et polyurie récidivante. Nous trouvons un patient de 80 ans en bon état général et orienté dans les trois dimensions. Nous notons un souffle systolique faible sur la base du cœur et au foyer aortique ainsi que des œdèmes bilatéraux importants au niveau des membres inférieurs. À l'auscultation pulmonaire, il y a de légers râles crépitants à la base gauche. Les réflexes rotuliens et achilléens sont abolis des deux côtés et les réflexes aux membres supérieurs sont symétriques mais hypovifs. Nous notons également une force légèrement réduite (M4) au niveau des membres supérieurs et inférieurs de façon symétrique. Le patient est veuf, sans enfants. Il habite seul dans une maison avec 18 marches depuis le garage. Avant son hospitalisation, le patient était indépendant pour toutes les activités quotidiennes et se mobilisait sans moyens auxiliaires. L'objectif global de la réhabilitation est un retour à domicile. Ad diagnostic principal À l'entrée, la mobilisation du patient était réduite avec un risque de chute peu élevé. Le patient pouvait faire les transferts sans moyens auxiliaires (MIF 6) et marcher sans moyens auxiliaires (MIF 6). La distance de la marche était limitée à 200 m. La mobilisation aux escaliers était possible sur 18 marches à la rampe. Le patient a profité de séances de physiothérapie individuelle et en groupe ainsi qu'une ergothérapie adaptée à ses besoins. À la sortie, le patient pouvait marcher une distance illimitée et monter les escaliers de façon autonome. Au vu de la carence en vitamine D, une substitution a été instaurée. Ad diagnostic secondaire 1 Un suivi biologique et clinique a été poursuivi ainsi que le traitement instauré par Entresto, Beloc Zoc, Amlodipine, Deponit et Torasemid. Le dosage de Torasemid a été adapté selon la clinique et le patient était stable sous 30 mg de Torasemid à la sortie. Nous vous laissons le soin de réévaluer le dosage dans la suite. La plaie de l'implantation du pacemaker a été contrôlée et restait calme tout au long du séjour. Un rendez-vous de contrôle pour le pacemaker est prévu le 20.03.2018 à 16h00 chez le Dr. X en cardiologie à l'HFR Fribourg. Ad diagnostic secondaire 2 L'INR a été contrôlé de façon régulière et le dosage du Sintrom a été adapté selon la valeur. Un rendez-vous de contrôle est prévu le 06.03.2018 à 10h15 chez le médecin traitant pour la suite du traitement. Ad diagnostic secondaire 3 L'insuffisance rénale chronique sévère est restée stable pendant le séjour. Un contrôle biologique a été effectué régulièrement et le patient a été stimulé à boire suffisamment. Ad diagnostic secondaire 4 Une hypomagnésiémie légère a été substituée. Ad diagnostic secondaire 5 L'anémie a été suivie et a montré une évolution favorable au long du séjour. Ad complication 1 Le patient a présenté des douleurs aigües au niveau du coude gauche le 23.02.2018 sans traumatisme apparent. Une radiographie était sans particularités. Un traitement antalgique par Ecofenac et Dafalgan a été instauré avec une évolution favorable. Le patient a pu rentrer à domicile le 28.02.2018 en bon état général. Le patient nous recontactera pour une intervention chirurgicale. Le patient peut arrêter les antalgiques. Il doit prendre la Clexane jusqu'à la fin de la 6ème semaine. Il va également utiliser les béquilles jusqu'à 6 semaines après l'opération. Le patient repart dans son pays et il fera à 1 an de recul un contrôle radiologique bassin face et hanche cross table axiale. Il pourra nous envoyer la radiographie par mail pour prendre position. Le patient peut enlever l'attelle ce jour et doit la garder seulement à l'extérieur comme protection. Vu sa plainte contre l'HFR, plainte qui perturbe le rapport de confiance entre médecin et patient, on va adresser le patient chez le Dr. X pour la suite du traitement. On prie donc le secrétariat du Dr. X de convoquer le patient.Le patient peut reprendre la marche sans attelle avec charge complète et reprendre le travail à la fin de l'arrêt déjà donné. Le patient peut reprendre les activités sportives hormis les sports de contact. Il peut garder son attelle Stack en réserve. Prochain contrôle radioclinique dans 1 mois. Le patient peut reprendre progressivement les activités de pivot et les entraînements mais sans contact jusqu'au prochain contrôle dans 3 mois. Pas d'arrêt de travail. Le patient peut tout gentiment abandonner les béquilles et charger complètement. Il doit suivre une physiothérapie pour faire l'école de marche et fortification musculaire, ainsi que du vélo d'appartement, ainsi que poursuivre les drainages lymphatiques. Le but est qu'il puisse marcher sans béquille d'ici 2 semaines, à voir si insécurité à la marche étant donné la chute qu'il a faite fin février, il aura besoin d'une canne à titre de sécurité, mais certainement pas pour décharger. Prochain contrôle le 05.06.2018. Le patient prendra contact avec vous pour la suite de la prise en charge la semaine prochaine. Rendez-vous de contrôle à la consultation du Dr. X le 08.03.2018 à 15:30 avec angio-CT au préalable le jour-même à 14:00. Le patient est prié de se présenter à jeun 4h avant l'examen radiologique. Le patient prendra RDV à votre consultation pour un suivi clinique et des électrolytes. Le patient a RDV le 04.05.2018 à 13h à la consultation du Dr. X. RDV à la consultation Cinacard le 04.06.2018 à 11h. Le patient prendra RDV avec son médecin traitant demain. Le patient prendra rendez-vous à la consultation du Dr. X pour un suivi clinique et pour discuter des biopsies de la prostate. Le patient prendra rendez-vous à votre consultation à 12 jours post-opératoires pour contrôle et ablation des fils. D'ici là, il procèdera lui-même aux changements de pansement tous les 3 jours. Le patient prendra rendez-vous à votre consultation pour contrôle. Le patient prendra rendez-vous à votre consultation pour contrôle d'ici 5 à 6 jours. Arrêt de la boxe pendant 1 mois. Le patient prendra rendez-vous à votre consultation pour contrôle et ablation des agrafes à 12 jours post-opératoires. Le patient prendra rendez-vous à votre consultation pour contrôle et ablation des fils à J12 post-pose du drain. Le patient prendra rendez-vous à votre consultation pour contrôle et ablation des fils à 12 jours post-opératoires. Contrôle à la consultation du Dr. X le 22.03.2018. Le patient prendra rendez-vous à votre consultation pour contrôle selon évolution. Le patient prendra rendez-vous à votre consultation pour la suite de la prise en charge. Il faudrait refaire un bilan d'anémie à distance de l'événement inflammatoire chez vous. Rendez-vous le 22.03.2018 à 8h30 à l'HFR en ORL chez Dr. X. Rendez-vous le 02.05.2018 à 9h30 à l'HFR pour faire des fonctions pulmonaires globales et une consultation pneumologique. Rendez-vous le 03.05.2018 à 11h pour une IRM cardiaque morphologique à l'Affidea Cimed Fribourg. Le patient prendra rendez-vous à votre consultation pour un contrôle biologique (CRP) au milieu de la semaine du 12.03.2018, puis pour ablation des fils à 12 jours post-opératoires. Le patient prendra rendez-vous à votre consultation dans 1 semaine pour contrôle et organisation de l'IRM cérébrale dans 1 mois. Poursuite de l'antibiothérapie pour un total de 5 jours. Le patient prendra rendez-vous chez vous pour la suite de la prise en charge. Le patient a RDV le 23.04.2018 chez Dr. X pour discuter de la suite de la prise en charge. Le patient prendra un RDV prochainement à la consultation du Dr. X. Nous proposons à nos collègues oncologues qui suivront le patient de réduire progressivement les morphiniques et de suivre l'acide urique afin d'augmenter l'allopurinol en conséquence. Le patient sera revu en consultation de diabétologie le 21.03.2018 à 9h. Le patient présente cette fracture pour laquelle les deux options thérapeutiques (chirurgicale et conservatrice) ont été discutées. Nous expliquons au patient que le traitement conservateur est plus adapté dans son cas. Nous lui prescrivons des AINS et lui proposons de poursuivre l'immobilisation par Rucksack. Il prendra un rendez-vous en policlinique d'orthopédie pour un contrôle radio-clinique dans une semaine. Le patient présente cliniquement une déformation du nez avec un examen neurologique dans la norme, la radiographie confirme une fracture de l'os propre du nez. Nous réalisons un constat de coups, désinfection de la plaie, mise en place de Stéristrips, mise en place d'un traitement antibiotique à base de Co-Amoxicilline pour 5 jours. Un contrôle chez l'ORL Dr. X est prévu lundi (le 26.03.2018). Le patient présente des douleurs abdominales chroniques. Au vu de l'anamnèse, du statut stable, du laboratoire montrant une éosinophilie, nous suspectons une parasitose intestinale. Nous remettons au patient un tube afin de prélever ses selles avec indication de les apporter au laboratoire de l'hôpital de Riaz. La recherche de parasites dans les selles pour protozoaires et helminthes revient négative. L'origine des douleurs reste indéterminée. Le patient sera vu à la consultation de Dr. X le 12.04.2018 à 15h pour suite de prise en charge. Le patient présente des entorses à répétition de sa cheville droite. À l'examen clinique, nous ne retrouvons pas d'instabilité. Nous proposons au patient un traitement conservateur avec des séances de physiothérapie pour stabilisation de la cheville et entraînement de proprioception. Nous lui faisons une semelle d'élévation de 5 mm du bord latéral pour incliner l'arrière-pied en léger valgus. Contrôle clinique dans 6 semaines. Le patient présente des urines propres aux urgences sans hématurie ou signe d'infection. Pas de suspicion d'une origine tumorale en absence d'une anamnèse familiale positive pour de cancer urinaire/néphrétique et en absence de contact avec des produits toxiques/chimiques. Nous proposons de refaire un contrôle des sédiments urinaires en ambulatoire et un ultrason afin d'évaluer la nécessité d'un consilium urologique. Le patient est invité à se représenter en cas d'aggravation des symptômes/état fébrile. Le patient présente encore une limitation de la mobilité en flexion. Poursuite de la physiothérapie. Arrêt du Miacalcic et prise de l'antalgie au besoin. Poursuite de la physiothérapie essentielle. Contrôle clinique dans 3 mois. Le patient présente un clinique compatible avec omarthrose droite avec probable tendinopathie de la coiffe des rotateurs, et tendinopathie de LCB, le bilan radiologique retrouve une omarthrose droite, avec ostéophytes glénoïdienne pas de fracture visible. Pas de calcification, avec ascension de la tête humérale. Nous mettons en place un traitement antalgique et d'AINS et prescrivons de la physiothérapie de tonification de la coiffe. Contrôle chez l'orthopédiste, le Dr. X, dans deux semaines. Le patient présente un conflit fémoro-acétabulaire symptomatique à droite depuis déjà une année et demi, traité de façon conservatrice. Il a déjà dû diminuer ses activités sportives suite aux douleurs ressenties. Nous lui expliquons qu'il y a différentes options pour continuer la suite du traitement. Pour ceci, nous lui proposons de l'adresser au Dr. X, chirurgien orthopédiste et responsable du Team Hanche de l'Ile à Berne pour réévaluation et prise en charge. Le patient présente un état fébrile, sans critère de gravité. Nous suspectons une possible origine digestive au vu de l'apparition de diarrhées depuis la veille malgré l'apparition de l'état fébrile il y a 4 jours. Nous recommandons un traitement symptomatique avec hydratation orale importante avec un contrôle à 48 h, avec recommandation de reconsultation en cas de péjoration clinique.Le patient présente un état grippal. Au vu de rapports sexuels non protégés, nous effectuons une sérologie VIH et Hépatite C (patient vacciné contre l'Hépatite B). Le patient présente un examen clinique rassurant avec un laboratoire avec une CRP à 37mg/l et des leucocytes à 8.9G/l. La radiographie du thorax ne montre pas de foyer infectieux. Nous concluons à une bronchite. Traitement conservateur par AINS et Dafalgan. Suite chez le médecin traitant. Le patient présente un status clinique en amélioration avec une diminution de l'oedème et la disparition des douleurs. Le patient va poursuivre le traitement pour 3 jours. Le patient présente un status post-traumatique suite à une chute en décembre 2017 avec des douleurs importantes persistantes au niveau de l'épaule droite. L'IRM pré-opératoire met en évidence une omarthrose débutante sur rupture chronique du sus-épineux qui n'est pas récupérable. Par ailleurs, il persiste une lésion du sous-épineux d'allure récente, ainsi qu'une arthrose acromio-claviculaire sévère. Le Dr. X retient l'indication opératoire et l'intervention a lieu le 26.02.2018. L'évolution est favorable, les suites post-opératoires sont simples. Le pansement Comfeel perd son étanchéité pendant l'hospitalisation, raison pour laquelle il est remplacé par un pansement standard qui doit être refait deux fois par semaine, à votre consultation. Le contrôle radiologique est en ordre, le laboratoire est aligné. Monsieur Y bénéficie d'une physiothérapie de mobilisation passive en abduction-élévation 90° en rotation neutre, avec une rotation interne sur le ventre et une rotation externe libre en passif. Les douleurs sont initialement contrôlées par un cathéter interscalénique, puis par l'antalgie standard habituelle. Devant l'évolution favorable, Monsieur Y peut retourner à domicile le 03.03.2018. Le patient présente un tableau clinique d'une constipation sévère. Le lavement rectal a permis de soulager immédiatement le patient avec élimination d'une grosse quantité de selles dures. Le patient quitte les urgences en bon état général avec un traitement laxatif adapté. Le suivi se fera chez le médecin traitant avec un prochain contrôle déjà agendé le 27.03. Le patient présente un tableau clinique d'une douleur thoracique pariétale d'origine musculo-squelettique basale gauche, la palpation et la pression en regard reproduisent les douleurs vivement. La radiographie de thorax ne montre pas d'atteinte pulmonaire parenchymateuse ni pleurale, pas de fracture costale non plus. Nous rassurons le patient et prescrivons de l'antalgie, AINS, Sirdalud et repos. Le patient est invité à consulter son médecin traitant pour un contrôle clinique dans une semaine si nécessaire. Le patient présente un tableau clinique d'une intoxication Oh aiguë. L'anamnèse est non contributive quant à la présence d'un traumatisme crânien mineur. Le status clinique ne retrouve pas de trace d'impact au niveau du cuir chevelu, pas de zone douloureuse. L'examen neurologique est rassurant, nous laissons le patient regagner son domicile accompagné de ses parents. Le patient présente une bonne évolution avec amélioration des douleurs. Nous lui expliquons que les exercices acquis en physiothérapie avec le relâchement des chaînes antérieures sont nécessaires. Augmentation progressive des activités. Pas de contrôle prévu, nous restons à disposition en cas de péjoration. Le patient présente une clinique compatible avec une entorse de stade I, le bilan radiologique montre une calcification sous la malléole externe en lien avec un ancien traumatisme il y a deux ans. Nous mettons en place une bande élastique, une antalgie, préconisons du repos et l'application de glace. Contrôle chez le médecin traitant si nécessaire. Le patient présente une contraction musculaire importante au niveau paravertébral cervical et du trapèze. Il a eu plusieurs épisodes similaires, durant les périodes de stress. Les douleurs passent généralement avec une antalgie simple. L'ECG est en rythme sinusal, régulier, FC 72/min, QRS fin, QTc 424ms. Il est confortable avec l'antalgie et il reçoit un Sirdalud 2mg. L'antalgie est gérée avec une antalgie simple et un comprimé de 2mg de Sirdalud. Il peut regagner son domicile et ira consulter chez son médecin traitant. Le patient présente une diplopie d'apparition subite spontanément résolutive sans autre symptomatologie. Les examens de laboratoire montrent une leucocytose, connue selon le patient. Nous effectuons un IRM sur avis de nos collègues neurologues qui ne montre pas d'anévrisme des vaisseaux cérébraux ni d'effet de masse significatif. Sur avis neurologique, nous effectuons des anticorps anti-Ach, anti-titine et anti-Musk et demandons un ENMG en ambulatoire en raison d'une suspicion de myasthénie grave. Le patient présente une évolution lentement favorable. On lui propose une poursuite de la physiothérapie avec massages, onde de choc, renforcement et proprioception. Prochain contrôle dans 3 mois. Le patient présente une évolution très favorable. On ne prévoit pas de contrôle mais restons à disposition si nécessaire. Le patient présente une gelure de stade 2 de la phalange distale de l'auriculaire à droite stable, avec perte totale de la sensibilité. Nous remarquons la présence de la phlyctène qui est intacte non tendue sur la face dorsale de la phalange distale. Au vu de l'évolution stable, nous refaisons le pansement après désinfection au Prontosan avec Ialugen plus, Mépilex lite et bandage avec un doigtier de protection. Le patient sera revu en consultation programmée à la filière des urgences ambulatoires le 31.03.2018 puis en policlinique d'orthopédie le 03.04.2018, qui assurera le suivi. Le patient présente une infection a priori superficielle du site opératoire. Après avis auprès du Dr. X, une incision et méchage est effectuée. Le patient sera revu en filière 34 à 48h pour réfection de la plaie et discuter de l'introduction d'une antibiothérapie en fonction des examens microbiologiques et de l'évolution clinique. En cas de péjoration de l'état clinique, une imagerie par scanner sera à effectuer pour exclure une infection profonde. Le patient présente une instabilité au niveau de son genou droit suite à un traumatisme engendrant une lésion du LCA. Plusieurs tentatives de physiothérapie n'ont apporté aucune amélioration et, face à un patient jeune et sportif, une indication opératoire est présente. Il s'agira d'effectuer une plastie du LCA par tendon quadricipital. Le patient sera revu au début avril et une date opératoire est réservée pour le 24.04.18. Le patient présente une instabilité chronique de son épaule gauche. Je propose tout d'abord une arthro-IRM le 6.3.2018 pour faire le point et définir la qualité du bourrelet. Par la suite, on discutera d'une prise en charge chirurgicale. Prochain rendez-vous le 9.3.2018. Le patient présente une instabilité de la rotule suite à un épisode de luxation. Nous organisons alors un bilan radiologique avec des radiographies des longs axes, ainsi qu'un CT-scanner, schéma lyonnais et nous reverrons le patient suite à ce bilan pour en discuter des options chirurgicales afin de stabiliser cette rotule. Il reste à l'arrêt de travail jusqu'au prochain contrôle et nous lui prescrivons dans l'intervalle de la physiothérapie pour renforcement musculaire surtout du vaste médial. Le patient présente une instabilité résiduelle qui est par contre subjectivement non significative. Pas d'attitude active. Je me tiens à disposition en cas de reluxation pour discuter d'une prise en charge chirurgicale.Le patient présente une onychodystrophie du 1er orteil à droite. Pour exclure une surinfection avec un champignon, le patient prendra un rendez-vous chez un dermatologue. Si une tinea pedis est traitée, nous pourrions envisager l'ablation de l'ongle, avec la mise en place d'un ongle artificiel. Arrêt de travail en tant que facteur à 100% jusqu'à la fin de la semaine. Nous recommandons au patient de porter des chaussures avec une taille plus grande pour éviter une pression sur l'ongle. Le patient présente une plaie béante de 1 cm sur la partie interne de la lèvre supérieure. Nous effectuons une désinfection et une suture par 2 points simples de Vicryl rapide 4.0 avec consigne de faire des bains de bouche 3x/j. par Eludril pendant 5 jours. Le patient présente une plica synoviale symptomatique avec un statut post-2 opérations au niveau de ce genou avec, dans le diagnostic, une lésion cartilagineuse du condyle interne. Pour approfondir le diagnostic, nous organisons une IRM pour pouvoir mieux juger de la situation. Le patient sera revu après cet examen. Pas d'arrêt de travail. Le patient présente une raideur articulaire post-traumatique et post-luxation. Je conseille la poursuite du traitement de physiothérapie. Le prochain contrôle est programmé chez moi dans 2 mois : 03.05.2018. Le patient présente une symptomatologie multi-factorielle, comme déjà décrit lors de la consultation de 2016. Il est à noter que le patient a consulté, avant le nouveau traumatisme, l'Hôpital de l'Ile où une chirurgie a été effectuée. À part cela, il a consulté également des orthopédistes en Chine. En conséquence, nous ne nous prononçons pas sur ce cas et nous expliquons au patient de consulter à nouveau l'Hôpital de l'Ile où il a été pris en charge. Nous ne prévoyons pas de nouveau contrôle, mais restons à disposition en cas d'urgence. Le patient présente une 2ème récidive d'une maladie de Dupuytren. Même si nous palpons une corde au niveau de la MCP et la PIP, une infiltration par Xiapex ne nous semble pas être la meilleure option vue la contracture importante. Nous pouvons ainsi tenter une nouvelle cure de maladie de Dupuytren. Le patient est informé des risques et bénéfices liés à l'opération, en particulier récidive, perte d'extension, problème de vascularisation pouvant le cas échéant conduire à une amputation du Vème rayon. Le patient est d'accord avec l'opération, elle est planifiée en stationnaire. Le patient rapporte une amélioration avec, au contrôle clinique, encore une légère gêne surtout ressentie au niveau du ménisque interne qui a déjà subi 2 opérations. Nouvelle prescription de physiothérapie pour instructions d'exercices de relâchement des chaînes postérieures et renforcement musculaire dans l'axe pour regagner l'autonomie. Actuellement, nous pouvons poursuivre le traitement conservateur avec reprise progressive des activités sportives comme le footing ou le rameur. Pas d'arrêt de travail. Le patient reçoit du paracétamol 1 g et du Ponstan aux urgences avec nette amélioration de la symptomatologie. Alors qu'on diagnostique une rhinosinusite de probable étiologie virale et prescrivons un traitement symptomatique à poursuivre pendant 5 jours, en plus de son traitement habituel. Le patient doit consulter le médecin traitant si absence d'amélioration après 5 jours. Le patient reçoit 0,1 mg de Fentanyl iv aux urgences, avec bonne réponse antalgique, mais des légères nausées. La radiographie du 5ème doigt ne met pas en évidence de fracture ou de luxation. Nous posons alors le diagnostic de contusion du 5ème doigt et prescrivons une antalgie simple. Selon avis du Dr. X, orthopédiste, nous mettons une attelle Edimbourg en place et préconisons un contrôle à la policlinique orthopédique dans 2 jours. Le patient reconsultera à la policlinique d'ORL pour un VNG le 06.03.18 et nous le reverrons pour les résultats le 09.03.18. Le patient poursuivra des séances de physiothérapie vestibulaire. Le patient refuse d'être coopératif et de suivre les séances de physiothérapie. Nous prescrivons donc des attelles nocturnes en extension ainsi que des semelles pyramidales, qui doivent être portées dans les chaussures. Prochain contrôle clinique dans 2 mois. Le patient refuse tout examen et est insultant, raison pour laquelle nous ne persévérons pas. Nous contactons le psychiatre de garde. Le psychiatre ne constate pas de signe d'urgence et nous laissons le patient regagner son domicile. Il aura demain matin une consultation chez son psychiatre habituel. Le patient rentre à domicile avec le même traitement anti-hypertenseur. Contrôle clinico-biologique à 72h chez Dr. X à 15h45. Le patient rentre à domicile avec un plâtre et consigne de ne pas charger. Il sera convoqué à la consultation du Dr. X pour prise en charge chirurgicale le 26.03.2018. Le patient reprend son travail à 100% dès demain. Je prévois un prochain contrôle clinique dans 1 mois, soit le 10.04.2018. Le patient reprendra contact Le patient reprendra contact Le patient reste aux urgences durant 5h, il est toujours calme, alerte et il crie toujours quand il voit une blouse blanche. 5 heures après, l'examen neurologique est dans la norme, la plaie est propre et calme avec des berges nettes sans corps étranger. Nous décidons d'appliquer de la colle chirurgicale, le patient reste calme et les berges de la plaie sont bien collées. Un contrôle sera à faire chez le pédiatre dans 2 jours. Nous informons la mère et la grand-mère par rapport au traumatisme crânien et elles surveilleront le patient durant les prochaines 48h. Le patient reste stable et asymptomatique. L'ECG revient dans la norme, notamment sans prolongement des QT. Le bilan biologique montre seulement une légère hyponatrémie à 134 mmol/l. Après discussion avec Dr. X, psychiatre, et ayant déjà discuté avec son psychiatre, le patient accepte une hospitalisation à Marsens. Il s'y rend avec son accompagnant. Le patient reviendra le 12.03.2018 pour un Uro-CT et un contrôle à la filière des urgences ambulatoires. Nous donnons un filtre pour les urines et laissons le patient rentrer au domicile. Donner une ordonnance aussi pour le Pradif T le 12.03.2018. Le patient revient ce jour à la filière des urgences ambulatoires pour ultrason de la jambe droite pour suspicion de déchirure musculaire versus thrombose. Pour rappel, le patient a consulté hier suite à un accident de ski avec mécanisme peu clair, car il présentait des douleurs au niveau du mollet droit avec œdème et légère impotence à la marche. Ils ont réalisé les D-dimères qui sont revenus négatifs. L'ultrason met en évidence une déchirure distale du jumeau interne avec léger œdème et hématome non collecté, pas de thrombose veineuse profonde. Nous demandons l'avis orthopédique du Dr. X qui préconise une immobilisation par Vacoped 0° en décharge, cannes anglaises, anticoagulation prophylactique par Clexane. Contrôle à 1 semaine chez le Dr. X. Nous lui interdisons la conduite automobile. Le patient s'assure que sa conjointe reçoive 1 g d'Azithromycine. Le patient sera revu dans 3 semaines par le service d'infectiologie de l'HFR pour confirmer l'éradication de Chlamydia plus ou moins frottis rectal pour exclure colonisation rectale. Le patient se plaint de douleurs aux mouvements thoraciques. Dans ce contexte, nous retenons des douleurs thoraciques de probable origine musculo-squelettique et nous débutons un traitement antalgique par Dafalgan, Ecofenac et Tramal avec un bon effet. Nous réitérons au patient notre conseil d'organiser un contrôle chez un cardiologue concernant le bloc de branche droit. Le patient se plaint d'une récidive de flux d'énergie associée à des douleurs dorsales qu'il s'explique par des corps étrangers qui auraient été posés dans son dos. Après avoir pris connaissance du dossier médical et des multiples investigations déjà effectuées, un statut clinique rassurant et au vu d'un laboratoire aligné, nous ne voyons pas l'indication à effectuer d'autre investigation concernant la maladie de Forestier connue. Le patient est anosognosique par rapport à ses troubles psychiques. En raison d'un trouble affectif associé avec une suicidalité aiguë, nous prenons contact avec le psychiatre de garde qui retient des critères pour un PAFA. Le patient est transféré en ambulance à Marsens sans l'aide de la police. Le patient et la femme, qui est présente au moment des faits, reçoivent une copie du PAFA et sont informés de leur possibilité de recours. Une copie est faxée à la justice de paix du district de la Gruyère. Le patient se présente aux urgences avec une plainte de rhinite allergique. Cependant, un état subfébrile est mis en évidence. En reprenant l'anamnèse, nous pensons à un état grippal pour lequel un traitement symptomatique est recommandé. Le patient est toutefois connu pour une rhinite allergique, un traitement lui est prescrit pour la suite. Le patient se présente dans le cadre d'une colite non compliquée au décours. Les douleurs en diminution et l'extériorisation unique et en faible quantité de sang avec une hémoglobine préservée et des leucocytes diminués, nous conseillons au patient de continuer son traitement antibiotique et de reconsulter en cas de péjoration clinique. Le patient se rendra à Marsens en mode volontaire le 10.03.2018. Seresta 15 mg 2x. Le patient semble présenter principalement une tendinite calcifiante du sous-scapulaire symptomatique. Je préconise une infiltration. Celle-ci aura lieu le 13.04.2018. Le patient sera contacté durant le courant de la semaine pour les résultats des analyses. Le patient sera convoqué en ambulatoire pour la réalisation d'une colonoscopie. Le patient sera convoqué par CCA. Le patient sera convoqué par le service d'angiologie. Le patient sera convoqué par le service de cardiologie pour un contrôle ETO en ambulatoire 1 mois après arrêt de l'AB thérapie. Contrôle de bilan biologique, clinique et régler le Marcoumar le 05.04.2018 à votre consultation. Dosage d'acide folique à distance. Le patient sera motivé à diminuer sa consommation d'alcool. Le patient sera prochainement convoqué à la consultation d'ORL du Dr. X. Le patient sera prochainement convoqué en oncologie pour suite d'investigation et radiographie de contrôle du thorax. Le patient sera revu à la consultation d'infectiologie pour PCR pour exclure persistance de la Chlamydia. Absence de relation sexuelle non protégée jusqu'à 7 jours après le traitement du partenaire sexuel. L'amie du patient sera adressée chez son médecin traitant ou chez son gynécologue pour bénéficier d'un traitement par Azithromycine. Le patient sera revu à votre consultation le 28.03.2018 pour contrôle clinique et biologique, puis à 12 jours post-opératoires pour l'ablation des fils. Le patient sera revu à votre consultation pour contrôle et ablation des fils à 12 jours post-opératoires. Le patient sera revu à votre consultation pour contrôle. Pas de sports pendant 2 semaines. Le patient sera revu en contrôle à la consultation du Dr. X le 02.03.2018. Le patient sera revu en policlinique d'orthopédie à 1 semaine pour contrôle radio-clinique. Il prendra rendez-vous à votre consultation pour contrôle clinique. Le patient s'est décidé pour l'implantation de cette prothèse totale de la hanche droite. Nous lui expliquons le déroulement de l'intervention, ainsi que les risques et bénéfices. Le formulaire de consentement est rempli et signé. L'intervention est planifiée pour le 3 mai 2018 (le patient peut rentrer le jour-même). Le patient s'est réduit sa première luxation d'épaule spontanément. Sur l'IRM, on voit quand même le témoin d'une luxation d'épaule. En ce moment, rééducation en physiothérapie sans geste chirurgical prévu. Reprise du travail à 50% à partir du 26.3.2018 et à 100% dès le 9.4.2018. Un prochain contrôle est programmé chez moi dans 6 semaines, le 25.4.2018. Le patient souffre actuellement de séquelles d'une ancienne fracture-tassement L2 avec réaction ostéophytaire importante et rétrécissement du canal. Pas de trouble neurologique actuellement. Afin de compléter le bilan, nous organisons une IRM de la colonne lombaire puis le reverrons pour discuter des résultats. Nous déciderons alors de la nécessité de réaliser une infiltration facettaire L2-L3 afin de tenter de diminuer les douleurs. Sinon, nous envisagerons une intervention chirurgicale. Le patient souffre de 2 problématiques, dont l'une est une lombalgie et l'autre des douleurs autour de la hanche où l'on est face à une arthrose d'importance radiologique moyenne traumatisée après une sorte de faux mouvement à la fin novembre. On va instaurer une physiothérapie pour le bas du dos, puis on va faire un CT-scan pour analyser l'os et pour voir s'il n'a pas vraiment cassé un ostéophyte postérieur lors de cet épisode de fin novembre. Si on regarde la situation du point de vue de la mobilité et du point de vue de l'aspect radiologique, la mise en place d'une prothèse totale n'est pas encore indiquée. Il est à 100% à l'arrêt de travail comme ferrailleur et il doit voir avec l'entreprise s'il n'y a pas un travail adapté pour qu'il puisse reprendre au moins partiellement, même en sachant qu'il fait un travail très lourd. L'arrêt de travail ne doit pas se prolonger. Le patient souhaite continuer le traitement à notre consultation et donc nous prescrivons de nouvelles séances d'ergothérapie. Il va continuer la thérapie par hypnose. Prolongation de l'arrêt de travail à 100% et prochain contrôle clinique et pour évaluer la reprise du travail dans 4 semaines. Le patient souhaite une 3ème infiltration de la cheville. À long terme, il faudra discuter d'une arthrodèse. En ce moment, le niveau de souffrance ne justifie pas cette intervention. Le patient travaille déjà à 50% depuis le 1er février. Comme il va encore faire la rééducation, on maintient cette incapacité de travail à 50% jusqu'au prochain contrôle, mais si le patient se sent apte à augmenter à 75% de capacité de travail, il va mémoriser la date et me le dire lors du prochain contrôle clinique avec examen de la fonction de la hanche, de la force et évaluation de l'arrêt de travail d'ici 2 mois, soit le 24.04.2018. Le patient sera convoqué dans 3 mois en angiologie. Le peak flow est à 550 ml (normal à 461). L'ECG ne montre pas de signe ischémique. Nous calculons le score de Wells qui est 0 point (11%). Le bilan biologique ne met pas en évidence de syndrome inflammatoire. Nous complétons par une radiographie du thorax qui permet d'exclure un foyer de pneumonie. La gazométrie à l'AA met en évidence une légère hypoxémie à 9,6 kPa. À peine le patient mis dans le box, il ne présente plus de dyspnée. La surveillance pendant 4 heures met en évidence une bonne saturation. Les tensions artérielles et la fréquence cardiaque se normalisent. Nous laissons le patient rentrer à domicile avec un contrôle clinique à la filière des urgences ambulatoires le mercredi 21.03.2018 à 14h00. La radiographie ne montre pas de fracture, nous mettons une attelle Aircast et le laissons retourner à son domicile. Le résultat des infiltrations laisse penser que les douleurs lombaires axiales présentées par la patiente sont surtout liées à la maladie de Baastrup L3-L4. Pour le moment, on explique à la patiente les différentes possibilités, c'est-à-dire répéter les infiltrations à distance ou une intervention chirurgicale de débridement inter-épineux L3-L4 + mise en place d'un implant inter-épineux. Pour le moment, la patiente préfère attendre. Nous lui prescrivons des patchs chauffants et la reverrons dans 6 mois.Le résultat est à ce jour satisfaisant des deux côtés chez un patient totalement asymptomatique et sans signe d'ostéolyse radiologique, surtout du côté gauche avec cette prothèse en place déjà depuis 23 ans. Je n'ai donc pas prévu de prochain contrôle de routine et le patient reprendra contact avec nous uniquement en cas de douleurs. Le saignement s'arrête dans l'ambulance et n'est plus objectivable à son arrivée aux urgences. La patiente est cependant hypertendue à 190/85 mmHg. Nous décidons de lui donner son traitement personnel d'Irbesartan qu'elle prend habituellement le matin. Le bilan biologique ne montre pas d'anémie. Après 2h de surveillance, la patiente a régularisé ses tensions et n'a pas présenté de nouvel épisode d'épistaxis. Nous la laissons rentrer à domicile et lui conseillons de consulter un ORL en cas de récidive, ainsi que son médecin traitant pour le contrôle de la tension artérielle. Le scanner à double énergie montre des tophi goutteux étendus autour des tendons fléchisseurs dans le canal carpien. Le scanner confirme un arrachement chronique du processus coracoïde. Le scanner confirme une consolidation osseuse acquise au niveau de l'olécrâne. Le scanner confirme une fracture du rebord antéro-inférieur de la glène. Le scanner exclut un problème osseux à la glène. Le scanner exclut une grande déformation au niveau de la glène. Le scanner montre un minime déplacement au niveau de la malléole interne. Au niveau des fractures du péroné, du Volkmann et de la malléole interne, on ne voit pas de consolidation. Nous proposons la poursuite du port du Schlupfgips pour encore 4 semaines. Mobilisation douce en physiothérapie. Contrôle rx-clinique dans 4 semaines. Le score de Wells étant à 2, nous complétons par le dosage par les D-dimères revenant à 4439 ng/ml. Nous suspectons une thrombose veineuse profonde du membre inférieur droit et le patient reçoit une dose unique de Clexane 100 mg sous-cutanée. Nous organisons un Ultrason-Doppler des membres inférieurs pour ce jour à 10h00 puis un contrôle à la filière des urgences ambulatoires pour confirmer le diagnostic. La suite de la prise en charge est à prévoir chez un angiologue. Le score de Wells montre une probabilité de thrombose veineuse profonde basse et les D-Dimères permettent d'exclure une thrombose veineuse profonde. La patiente rentre à domicile avec un traitement antalgique. Le sédiment urinaire confirme la présence d'une infection urinaire. L'examen clinique permet d'exclure une atteinte urinaire haute. Nous introduisons une antibiothérapie par Nitrofurantoïne 100 mg 2x/jour pour 5 jours. Nous recommandons à la patiente de revenir aux urgences en cas de péjoration ou d'apparition d'un état fébrile, et de voir son médecin traitant en cas de persistance des symptômes. Le sédiment urinaire est dans la norme. Le patient rentre à domicile avec un traitement antalgique. Nous lui recommandons de reconsulter les urgences en cas de péjoration. Le sédiment urinaire montre des leucocytes à 11-20/champ et des corps cétoniques ++, pas d'érythrocyte. Le laboratoire montre une urée à 4.6 mmol/l, une créatinine à 87 µmol/l, un syndrome inflammatoire avec CRP à 87 mg/l et des leucocytes à 12,9 G/l. Après avis de Dr. X, la patiente reçoit une dose de Rocéphine relayée per os par Céfuroxime 500 mg 2x/j. Elle reçoit les coordonnées de Dr. X pour prendre rendez-vous demain, pour évaluer si nécessité de pose de sonde double J. Le sédiment urinaire montre une hématurie isolée. Le laboratoire montre une hémoglobine conservée à 160 g/l, une fonction rénale conservée et l'absence de syndrome inflammatoire. Nous contactons le Dr. X, urologue de garde, qui recommande une cystoscopie en ambulatoire à son cabinet, puis l'organisation d'un CT-scanner abdominal à distance par son médecin traitant. Le patient téléphonera au cabinet du Dr. X pour prendre rendez-vous. Le sédiment urinaire montre une leucocyturie sans nitrite. Au vu d'un statut clinique rassurant, nous retenons le diagnostic de cystite aigue que nous traitons par Monuril 3 g. Vu les nombreux épisodes d'infections urinaires, nous prélevons un urotube qui sera à pister. La patiente rentre à domicile avec un traitement antalgique simple. Elle prendra rendez-vous chez son médecin traitant pour un contrôle clinique le 07.03. Le sédiment urinaire ne montre rien de particulier. Le bilan biologique ne montre pas de syndrome inflammatoire. Le toucher rectal révélant une prostate augmentée en taille, nous suspectons une compression sur les voies urinaires provoquant une dysurie et des douleurs. Nous adressons le patient auprès d'un urologue. Il souhaite aller sur Bulle, raison pour laquelle nous lui donnons la carte du Dr. X. Nous lui conseillons également de trouver un médecin traitant. Le sédiment urinaire revient négatif. Nous complétons par un bilan biologique qui revient aligné. Nous contactons les gynécologues de garde qui nous confirment la situation clinico-biologique rassurante, qui parle pour une douleur d'origine ligamentaire. Nous introduisons selon leurs conseils une antalgie simple et un traitement de Magnésiocard 10 mg 2 fois par jour pendant 48h, puis 1 fois par jour. Nous conseillons à la patiente de reconsulter un gynécologue, si elle est inquiète pour sa grossesse ou si les douleurs se péjorent. Le statut clinique est dans la norme. Au vu de l'absence d'état fébrile, avec une symptomatologie de durée de moins de 10 jours, nous introduisons un traitement symptomatique par antalgie. Pour améliorer les symptômes respiratoires, nous introduisons un traitement par B agoniste en réserve, à gérer par la patiente selon ses besoins. Nous lui donnons un arrêt de travail. Elle prendra rendez-vous chez son médecin traitant pour évaluer l'évolution clinique lors d'un contrôle la semaine prochaine. Le statut clinique est dans la norme et le patient n'est pas algique aux urgences. Il n'a pas de cervicalgie et le bilan biologique est aligné. La radiographie de thorax ne montre pas de fracture, ni de pneumothorax. Le patient ne souhaite pas prendre d'antalgie aux urgences. Nous lui donnons des réserves d'Irfen et de Dafalgan et il rentre à son domicile. Si altération de son état général, le patient doit reconsulter les urgences. Le statut est rassurant, le bilan est dans la norme. En l'absence de signe alarmant, le patient peut rentrer à domicile avec des conseils concernant les motifs et les symptômes qui devraient motiver une nouvelle consultation aux urgences. Le statut local correspond probablement à une plaie propre associée à un hématome du thénar. Puisque la plaie était complexe et très contaminée avec une suture en profondeur, il est nécessaire de rééffectuer un nouveau contrôle de plaie après 48h pour être sûr de ne pas louper une surinfection. Le statut met en évidence une plaie horizontale d'environ 0.5-1 cm sur le nez. La plaie est suturée par 1 point de suture après désinfection par Hibidil. En l'absence de signe alarmant lié au traumatisme crânien, la patiente peut regagner son foyer accompagnée par son éducatrice et des conseils concernant les possibles signes d'appel ainsi que la feuille de surveillance à domicile pour les traumatismes crâniens sont donnés, ainsi qu'un traitement antalgique en réserve. Ablation des fils à J5 chez le médecin traitant. Le statut neuro reste sans particularité. On n'a plus constaté l'anisocorie. Pour cela, il n'est pas nécessaire d'effectuer un scanner pour le moment. Par contre, s'il montre des particularités neuro, nous proposons une re consultation.Le status neurologique est sans particularité. Nous avons appliqué le protocole habituel. Le patient reçoit une titration de morphine IV (au total 15 mg) avec 10 mg de Primperan, puis après avoir été soulagé, il rentre à domicile. Le status neurologique ne met pas en évidence de déficit et vu l'absence de traumatisme, nous n'effectuons pas de radiographie. Le patient a reçu un traitement antalgique aux urgences. L'évolution est favorable. Il peut rentrer à domicile avec une prescription de physiothérapie. Nous rajoutons au traitement antalgique du Sirdalud en réserve. Nous avons averti le patient de ne pas conduire après la prise de Sirdalud. Le stix urinaire ne montre pas d'hématurie. Les radiographies du bassin et du genou gauche permettent d'exclure une fracture. Nous posons une bande élastique afin de soutenir le genou et la patiente rentre à domicile. Elle prendra rendez-vous chez son médecin traitant en début de semaine prochaine pour un contrôle clinique. Le strep test rapide est négatif. Les douleurs ont diminué à la prise de l'Ecofenac. Le patient rentre à domicile avec un traitement symptomatique. Le streptotest permet d'écarter une angine d'origine bactérienne donc traitement symptomatique et contrôle clinique par son médecin traitant la semaine prochaine. Le streptotest revient positif. Le bilan sanguin montre un syndrome inflammatoire avec une CRP à 104 mg/l, des leucocytes 25.5 g/l, une bonne fonction rénale, mais pas de trouble ionique. Nous demandons l'avis de l'ORL de garde Dr. X qui propose une antibiothérapie par Co-Amoxi 22 gr par intraveineuse aux urgences, puis 1 gr per os 2 fois par jour pendant 7 jours, ainsi que du Solumedrol par intraveineuse 125 mg et une hydratation. La patiente présente une odynodysphagie. Il propose que si la patiente n'arrive pas à avaler les comprimés à la maison, qu'elle reconsulte les urgences pour une antibiothérapie intraveineuse. La patiente viendra en consultation chez le Dr. X s'il n'y a pas d'amélioration clinique. Le tableau clinique actuel n'est pas expliqué par la pathologie lombaire. Il s'agit d'un problème beaucoup plus central ou bien métabolique. On demande quand même une IRM médullaire complète pour éliminer une probable myélopathie cervicale et des troubles neurologiques provenant de la moelle. On organise également un nouveau contrôle en neurologie afin de dépister d'autres pistes étiologiques. Le tableau clinique est compatible avec des lombosciatalgies avec signes radiculaires du territoire L4-L5 chez une patiente connue pour des troubles dégénératifs diffus et tassements vertébraux étagés. Il n'est pas possible de savoir si le status neurologique actuel est connu préalablement ou pas (Dr. X et Dr. Y ne sont pas joignables). La situation est discutée avec le Team Spine de l'HFR Fribourg, (Dr. X) qui ne voit pas d'indication chirurgicale. Nous mettons en place un traitement antalgique avec un schéma dégressif de Prednison pour 10 jours. La patiente est informée de la nécessité de contacter le Dr. X, son médecin traitant, le lundi 05.03.2018 pour organiser une imagerie par IRM et une consultation chez son neurochirurgien (Dr. Y) à la suite. Le tableau clinique met en évidence une crise de goutte, la patiente est traitée par AINS avec un contrôle clinique par le Dr. X la semaine prochaine. Le taux de Paracétamolémie à 4 heures est 85 mg/l. Avec ce taux, une hépatotoxicité est donc peu probable et nous arrêtons le traitement par Fluimucil. La patiente peut donc retourner à domicile. Aucun suivi des tests hépatiques n'est nécessaire. Le taux d'échec de cette chirurgie est de 20-25°, y compris les douleurs résiduelles, le patient est tout de même satisfait du résultat, malgré la persistance de quelques douleurs lors de la rotation interne. Pour l'instant, il ne veut pas enlever les vis, il reprendra contact au besoin. Le test de grossesse est négatif. Le sédiment urinaire ne montre pas d'infection urinaire. Le laboratoire ne montre pas de syndrome inflammatoire et les tests hépato-pancréatiques sont dans la norme en dehors d'une légère augmentation de la bilirubine conjuguée connue. Nous envoyons la patiente faire un contrôle gynécologique qui montre une PID avec une lame de liquide libre dans le cul-de-sac de Douglas. La patiente est mise sous co-amoxicilline et sera revue en contrôle mardi par la gynécologue. Concernant les douleurs anales, nous suspectons des douleurs dues à des hémorroïdes de stade I, au vu de l'allaitement en cours, nous décidons d'attendre avant de prescrire un traitement de Procto-Glyvenol. Le test de grossesse revient négatif, nous demandons un sédiment urinaire et un laboratoire, qui reviennent alignés, et remarquons juste une légère hyperkaliémie à 5.1 mmol/l. Nous faisons une antalgie simple avec Dafalgan 1 g, avec résolution des douleurs jusqu'à 2/10. Nous mettons l'étiologie de ses douleurs comme probablement musculo-squelettique et traitons avec des AINS. Par rapport à ses diarrhées, nous préconisons une stimulation à l'hydratation avec antalgie simple. Il s'agit vraisemblablement soit d'une poussée de son côlon irritable, soit d'une gastro-entérite virale débutante. Le tétanos est à jour. Après désinfection par Bétadine, nous effectuons un rinçage abondant au NaCl et une exploration à l'aiguille boutonnée qui confirme l'absence d'exposition des structures nobles. La plaie est ensuite suturée par 4 points simples d'Ethilon 4-0. Le patient sera revu en contrôle à la filière des urgences ambulatoires à 48h puis le suivi se fera chez le médecin traitant avec l'ablation des fils à J14. Le traitement à l'aide du Dexaméthasone a été efficace et la patiente est satisfaite. Elle continue avec les séances de physiothérapie pour le dos. Nous ne prévoyons pas de prochain contrôle mais restons à disposition si nécessaire. Le traitement cardiovasculaire à l'entrée comprenait : Amiodarone 800 mg jusqu'au 12.02.2018 puis 200 mg/j par la suite pendant 3 mois (jusqu'au 24.04.2018), Aspirine 100 mg, Beloc Zok 150 mg, Inegy 10/20 mg et Lisinopril 2.5 mg. La Cordarone a été diminuée à 200 mg/j le 07.02.2018 devant des nausées gênant le patient. Nous proposons d'effectuer un Holter-ECG dans les 3 mois après la sortie. Pendant la prise en charge, Monsieur Y est resté asymptomatique au niveau cardiovasculaire. Il n'a pas présenté d'arythmies aux contrôles cliniques et ECG, ni signes de décompensation cardiaque. Le patient se plaint de lombalgies chroniques qui s'inscrivent vraisemblablement dans le cadre des troubles dégénératifs connus (status après multiples interventions discales) pour lesquelles il a reçu une antalgie simple (Dafalgan, gel de Diclofenac). Concernant ses facteurs de risque cardiovasculaires modifiables, le patient est connu pour une hypertension artérielle, une dyslipidémie et un surpoids. Monsieur Y a bénéficié d'un suivi diététique individualisé ; il a perdu 5.3 kg pendant le séjour. Sous statine, le profil lipidique a présenté une bonne évolution, avec à la sortie un cholestérol total à 2.5 mmol/l, un HDL à 1.07 mmol/l, un LDL à 1.01 mmol/l et les triglycérides à 1.43 mmol/l. Le patient est resté normotendu sous traitement de Sartan. Au sujet du réentraînement à l'effort, Monsieur Y a débuté dans un groupe d'effort d'intensité faible et il a pu progresser jusqu'au groupe d'intensité supérieure. À sa sortie, il est capable d'effectuer une marche de 30 minutes à plat, à son propre rythme, sans éprouver de douleur thoracique, ni de dyspnée. Monsieur Y est aussi capable d'effectuer du tapis roulant avec une vitesse de 5 km/h pendant 25 minutes, avec une bonne adaptation à l'effort et sans présenter de symptômes cardiopulmonaires. Au test des 6 minutes à la sortie, on note une augmentation de la distance parcourue (+ 235 m), accompagnée par des paramètres cardiaques dans la norme.Monsieur Luthi a également participé au programme d'éducation thérapeutique concernant les maladies et les facteurs de risque cardiovasculaires, ainsi qu'aux ateliers diététiques et il a été suivi en individuel par notre diététicienne ainsi que par notre ergothérapeute. Au vu de la bonne évolution clinique, Monsieur Luthi peut rentrer à domicile le 21.02.2018. Le traitement cardiovasculaire à l'entrée comprenait : Aspirine cardio 100 mg, Atorvastatin 40 mg et en raison d'une FA postopératoire à J2 de l'Amiodarone po 200 mg 3x/j puis 1x/j à partir du 09.02.2018. Pendant la prise en charge, Monsieur Quartenoud a présenté une FA asymptomatique de durée indéterminée, motivant l'arrêt de l'Amiodarone et de l'Aspirine, et l'introduction d'une anticoagulation par Xarelto 20 mg et d'un bétabloquant. L'ECG de contrôle effectué le 07.02.2018 a montré une cardioversion spontanée sous forme d'un rythme sinusal régulier. Le rythme était à nouveau en FA lors de l'ECG effectué le jour d'après, parlant en faveur d'une FA paroxystique. De ce fait, nous poursuivons l'anticoagulation et réintroduisons l'Amiodarone. À la sortie, le rythme était à nouveau sinusal. Nous laissons le soin au Dr. X de réévaluer le traitement lors de sa consultation. Nous recommandons la réalisation d'un Holter lors du prochain contrôle cardiologique. Monsieur Quartenoud ne présente aucun facteur de risque cardiovasculaires modifiables mis à part un tabagisme ancien estimé à 20 UPA. N'ayant pas présenté de récidive au tabac depuis l'arrêt, un suivi de la part de notre spécialiste en désaccoutumance au tabac ne lui a pas été proposé. Sous statine, le profil lipidique a présenté une bonne évolution, avec à la sortie un cholestérol total à 3.1 mmol/l, un HDL à 1.32 mmol/l, un LDL à 1.64 mmol/l et les triglycérides à 0.79 mmol/l. Nous vous proposons un contrôle à distance à 3 mois, en sachant que la valeur optimale de LDL-cholestérol doit être inférieure à 1.8 mmol/l dans le cadre de la maladie coronarienne. La glycémie à jeun était dans la norme. Le patient est resté normotendu pendant la prise en charge sous Beloc Zok 50 mg. Au sujet du poids, le patient a été pris en charge par notre équipe de diététicien et a perdu 3.7 kg pendant le séjour. Si le poids descend en dessous de 73 kg, un suivi diététique en ambulatoire non souhaité par le patient pour le moment, devra alors être rediscuté. Au sujet du réentraînement à l'effort, Monsieur Quartenoud a évolué dans un groupe d'effort d'intensité faible durant l'ensemble du séjour. À sa sortie, il est capable d'effectuer une marche de 30 minutes à plat, à son propre rythme, sans éprouver de douleur thoracique, ni de dyspnée. Au test des 6 minutes à la sortie, on note une augmentation de la distance parcourue (+ 135 m), accompagnée par des paramètres cardiaques dans la norme. Monsieur Quartenoud a également participé au programme d'éducation thérapeutique concernant les maladies et les facteurs de risque cardiovasculaires, ainsi qu'aux ateliers diététiques et il a été suivi en individuel par notre diététicienne ainsi que par notre ergothérapeute. Au vu de la bonne évolution clinique, Monsieur Quartenoud peut rentrer à domicile le 20.02.2018. En raison de la récidive tardive de la FA et d'un flutter, nous conseillons la poursuite de l'anticoagulation orale et de réévaluer le traitement par le cardiologue traitant. Le bétabloquant est également maintenu et nous proposons l'organisation d'un Holter à 3 mois. Le traitement cardiovasculaire à l'entrée comprenait : Aspirine cardio 100 mg, Efient 10 mg, Meto Zerok 25 mg, Lisinopril 10 mg, Aldactone 25 mg, Atorvastatine 40 mg et Deponit patch 5 mg/24h. Nous avons adapté le traitement en augmentant progressivement le traitement par Meto Zerok 50 mg 2x/j et Lisinopril à 10 mg 2x/j. Le traitement par Meto Zerok peut être augmenté à 200 mg/j si toléré par le patient. Les 23 et 26.03.2018, Monsieur Schuwey présente des douleurs thoraciques récidivantes avec irradiation dans le bras gauche. Lors de ces deux épisodes, l'ECG et le dosage des troponines ne montrent pas d'argument en faveur d'un syndrome coronarien aigu. Monsieur Schuwey est mis sous traitement d'Isoket et Corvaton. La revascularisation sera complétée le 27.03.2018 par la dilatation et le stenting de la circonflexe. Concernant ses facteurs de risque cardiovasculaires modifiables, le patient est connu pour une HTA traitée et une dyslipidémie. Sous statine, le profil lipidique à la sortie est satisfaisant avec un cholestérol total à 3.3 mmol/l, un HDL à 1.36 mmol/l, un LDL à 1.70 mmol/l et des triglycérides à 1.31 mmol/l. Nous vous proposons de contrôler ce profil à 3 mois. La glycémie veineuse à jeun est dans la norme. Durant son séjour, le profil tensionnel est bon sous IEC, bêtabloquant, diurétique thiazidique/de l'anse et anticalcique. Au sujet du réentraînement à l'effort, Monsieur Schuwey a débuté dans le groupe d'effort d'intensité faible et a pu passer dans le groupe d'intensité moyenne. À sa sortie, il est capable d'effectuer une marche de 30 minutes à plat, à son propre rythme, sans éprouver de douleur thoracique ni de dyspnée. Monsieur Schuwey est aussi capable d'effectuer 25 minutes de vélo d'intérieur avec une charge de 60 watts et de marcher 25 minutes sur un tapis roulant à une vitesse de 4 km/h et une pente de 3 %, le tout avec une bonne adaptation à l'effort et sans présenter de symptômes cardio-pulmonaires. Monsieur Schuwey a également participé au programme d'éducation thérapeutique concernant les maladies et les facteurs de risque cardiovasculaires ainsi qu'aux ateliers diététiques. Il a été suivi en individuel par notre diététicienne ainsi que par notre ergothérapeute. Au vu de la bonne évolution clinique, Monsieur Schuwey peut regagner son domicile le 26.03.2018. Le traitement cardiovasculaire à l'entrée comprenait : Aspirine 100 mg (à vie), Plavix 75 mg pendant 6 mois (dès le 28.01.2018) et Atorvastatine 40 mg. Nous avons introduit un traitement antihypertenseur par Irbesartan 75 mg, et un diurétique de l'anse en réserve avec Torem 5 mg. Pendant la prise en charge, Mme. Monney est restée asymptomatique au niveau cardiovasculaire. Elle n'a pas présenté d'arythmies aux contrôles cliniques et ECG, ni signes de décompensation cardiaque, hormis l'apparition d'OMI vespéraux. Un traitement par diurétique de l'anse a été introduit en réserve. Concernant ses facteurs de risque cardiovasculaires modifiables, la patiente est connue pour une HTA, un surpoids, une hypercholestérolémie et un tabagisme actif (45 UPA). Un suivi par notre spécialiste en désaccoutumance au tabac, Dr. X, lui a été proposé, retrouvant une dépendance nicotinique forte avec un Fagerström à 6/10. La mesure du CO dans l'air expiré est à 4 ppm. La motivation est moyenne à bonne à l'arrêt complet dès ce jour (06.02.18), encouragée par la normalisation du CO. On introduit Nicotinell patch 14 mg/24h à changer 1x/j le matin (dosage moyen, car réduction de la consommation de cigarette depuis 10 jours et la patiente ne veut pas de dosage fort en raison d'une expérience précédente), associé à Nicotinell cp 1 mg à sucer en réserve (max 6x/j). Discussion des situations à risque et des stratégies de prévention de la rechute. Sous statine, le profil lipidique a présenté une bonne évolution mais n'est pas encore dans les valeurs cibles, avec à la sortie un cholestérol total à 3.70 mmol/l, un HDL à 0.78 mmol/l, un LDL à 2.43 mmol/l et les triglycérides à 1.50 mmol/l. Nous vous proposons un contrôle à distance à 1 mois, en sachant que la valeur optimale de LDL-cholestérol doit être inférieure à 1.8 mmol/l dans le cadre de la maladie coronarienne. La glycémie à jeun était au-dessus de la norme, à 7.3 mmol/l. Nous vous laissons le soin de répéter cette mesure lors de la prochaine consultation. La patiente est restée normotendue pendant la prise en charge sous sartan. Au sujet du surpoids, la patiente a été prise en charge par notre équipe de diététicien et elle a maintenu un poids stable pendant le séjour. Au sujet du réentraînement à l'effort, Mme. Monney a débuté dans un groupe d'effort d'intensité faible, mais elle n'a pas pu progresser jusqu'au groupe d'intensité supérieure, étant limitée par les douleurs ressenties au niveau de la hanche. À sa sortie, elle est capable d'effectuer une marche de 30 minutes à plat, à son propre rythme, sans éprouver de douleur thoracique, ni de dyspnée. Mme. Monney est aussi capable d'effectuer du vélo d'intérieur avec une charge de 75 watts pendant 20 minutes avec une bonne adaptation à l'effort et sans présenter de symptômes cardio-pulmonaires. Au test des 6 minutes à la sortie, on note une discrète augmentation de la distance parcourue (+ 10 m), accompagnée par des paramètres cardiaques dans la norme. Mme. Monney a également participé au programme d'éducation thérapeutique concernant les maladies et les facteurs de risque cardiovasculaires, ainsi qu'aux ateliers diététiques et elle a été suivie en individuel par notre diététicienne ainsi que par notre ergothérapeute. Au vu de la bonne évolution clinique, Mme. Monney peut rentrer à domicile le 24.02.2018. Le traitement cardiovasculaire à l'entrée comprenait : Aspirine 100 mg, Atorvastatine 40 mg, Beloc Zok 25 mg, Brilique 90 mg et du Co-Candesartan 16/12.5 mg. Aucun changement du traitement cardiovasculaire n'a été effectué. Pendant la prise en charge, Mr. Tornare est resté asymptomatique au niveau cardiovasculaire. Il n'a pas présenté d'arythmies aux contrôles cliniques et ECG, ni signes de décompensation cardiaque. En l'absence de symptomatologie angineuse résiduelle, mais au vu des modifications ECG dans le territoire inférieur, une échocardiographie a été effectuée. L'examen a montré des troubles de la cinétique segmentaire avec hypokinésie dans le territoire inférieur moyen et apical. Nous proposons d'approfondir les investigations par une IRM cardiaque de stress et de viabilité en ambulatoire, après la réhabilitation, qui permettra de revoir l'indication à une revascularisation dans un deuxième temps. L'examen est agendé pour le 01.03.2018. Concernant ses facteurs de risque cardiovasculaires modifiables, le patient est connu pour une HTA et un tabagisme actif. Un suivi avec notre spécialiste en désaccoutumance au tabac a été organisé le 06.02.2018, retrouvant une forte dépendance nicotinique avec un test de Fagerström à 4/10, une abstinence tabagique depuis le 20.01.2018, confortable, avec des cravings et sensations de faim. La mesure du CO dans l'air expiré est à 3 ppm et la motivation est bonne. Nous introduisons des comprimés de Nicotinell 1 mg à sucer en réserve (max 15x/j). Un contrôle est prévu à Riaz le 22.02.2018. Sous statine, le profil lipidique a présenté une bonne évolution, avec à la sortie un cholestérol total à 2.1 mmol/l, un HDL à 0.99 mmol/l, un LDL à 1.03 mmol/l et les triglycérides à 0.67 mmol/l. Nous vous proposons un contrôle à distance à 3 mois, en sachant que la valeur de LDL-cholestérol doit être inférieure à 1.8 mmol/l dans le cadre de la maladie coronarienne. La glycémie à jeun était légèrement au-dessus de la norme, à 6.4 mmol/l. Le patient est resté normotendu pendant la prise en charge sous sartan et diurétique thiazidique. Au sujet du réentraînement à l'effort, Mr. Tornare a débuté dans un groupe d'effort d'intensité faible et il a pu progresser jusqu'au groupe d'intensité supérieure. À sa sortie, il est capable d'effectuer une marche de 60 minutes à plat, à son propre rythme, sans éprouver de douleur thoracique, ni de dyspnée. Mr. Tornare est aussi capable d'effectuer du vélo avec une charge de 160 watts pendant 30 minutes et du tapis roulant avec une vitesse de 7.5 km/h et une pente à 9 % pendant quelques minutes, avec une bonne adaptation à l'effort et sans présenter de symptômes cardiopulmonaires. Au test des 6 minutes à la sortie, on note une augmentation de la distance parcourue (+ 65 m), accompagnée par des paramètres cardiaques dans la norme. Mr. Tornare a également participé au programme d'éducation thérapeutique concernant les maladies et les facteurs de risque cardiovasculaires, ainsi qu'aux ateliers diététiques et il a été suivi en individuel par notre diététicienne ainsi que par notre ergothérapeute. Au vu de la bonne évolution clinique, Mr. Tornare peut rentrer à domicile le 17.02.2018. Le traitement cardiovasculaire à l'entrée comprenait : Atorvastatine 20 mg, Beloc Zok 25 mg, Lisinopril 5 mg, Torasémide 5 mg, Sintrom et Cordarone 400 mg. La Cordarone a été stoppée le 31.01.2018 (patiente en rythme sinusal, épisode de FA en postopératoire, insuffisance thyroïdienne). Nous avons adapté son traitement en remplaçant le Lisinopril par du Losartan 50 mg devant une toux sèche, et en stoppant le Torem devant une perte de poids progressive. Durant l'hospitalisation, Mme. Müller s'est plainte d'une douleur thoracique, type brûlure, augmentée à l'inspiration profonde, irradiant dans l'hypocondre droit, associée à une CRP augmentée. Nous retenons un probable syndrome de Dressler devant la diminution de la clinique et du laboratoire après la mise sous Colchicine le 02.02.2018. Malheureusement, la Colchicine a dû être stoppée le 05.02.2018 devant des diarrhées. Mme. Müller n'a plus eu de plainte par la suite. Le 09.02.2018, la patiente a présenté un pic fébrile à 38.5°C avec une pollakiurie, qu'elle met sur le compte de sa vessie hyperactive. Au niveau du laboratoire, nous notons un syndrome inflammatoire avec une CRP à la hausse à 62 mg/l. La bandelette urinaire revient positive et nous débutons un traitement antibiotique par Rocéphine i.v., que nous relayons ultérieurement selon le résultat de la culture urinaire et de l'antibiogramme par Ciprofloxacine pour une durée totale de 7 jours. L'évolution clinico-biologique est favorable. Concernant ses facteurs de risque cardiovasculaires modifiables, la patiente est connue pour une hypertension artérielle et une hypercholestérolémie. La patiente est restée normotendue pendant la prise en charge sous sartan et bêta-bloquant. Mme. Müller a également bénéficié d'un suivi diététique avec enseignement pour une alimentation enrichie surtout en protéines. Nous lui avons également proposé des SNO pour le domicile mais la patiente les a refusés. L'objectif pour le retour à domicile est de ne pas perdre de poids et remonter son poids autour de 52 kg. Au sujet du réentraînement à l'effort, Mme. Müller a débuté dans un groupe d'effort d'intensité faible et elle n'a pas pu progresser jusqu'au groupe d'intensité supérieure. À sa sortie, elle est capable d'effectuer une marche de 30 minutes à plat, à son propre rythme, sans éprouver de douleur thoracique, ni de dyspnée. Mme. Müller est aussi capable d'effectuer du vélo d'intérieur avec une charge de 25 watts pendant 20 minutes et du tapis roulant avec une vitesse de 1.5 km/h pendant 20 minutes, avec une bonne adaptation à l'effort et sans présenter de symptômes cardio-pulmonaires. Au test des 6 minutes à la sortie, on note une augmentation de la distance parcourue (+ 135 m), accompagnée par des paramètres cardiaques dans la norme. Mme. Müller a également participé au programme d'éducation thérapeutique concernant les maladies et les facteurs de risque cardiovasculaires, ainsi qu'aux ateliers diététiques et elle a été suivie en individuel par notre diététicienne ainsi que par notre ergothérapeute. Au vu de la bonne évolution clinique, Mme. Y peut rentrer à domicile le 20.02.2018. Le Sintrom doit être poursuivi jusqu'au 17.04.2018 puis peut être remplacé par de l'Aspirine. Le traitement cardiovasculaire à l'entrée comprenait : • Marcoumar 3 mg • Aspirine Cardio 100 mg • Amlodipine 5 mg • Beloc Zok 25 mg. Au cours du séjour, nous avons remplacé l'Amlodipine par le Lisinopril 5 mg qui était bien supporté. Pendant la prise en charge, M. Y est resté asymptomatique au niveau cardiovasculaire. Il n'a pas présenté d'arythmies aux contrôles cliniques et ECG, ni signes de décompensation cardiaque. Le patient n'est connu pour aucun facteur de risque cardiovasculaire. Le profil lipidique a présenté une bonne évolution, avec à la sortie un cholestérol total à 3.5 mmol/l, un HDL à 0.75 mmol/l, un LDL à 2.34 mmol/l et les triglycérides à 1.75 mmol/l. Nous vous proposons un contrôle à distance dans le contexte d'un suivi standard, en sachant que la valeur optimale de LDL-cholestérol doit être inférieure à 1.8 mmol/l. La glycémie à jeun était dans la norme. Le patient est resté normotendu pendant la prise en charge sous Beloc Zok et Lisinopril. Au sujet de l'obésité, le patient a été pris en charge par notre équipe de diététicien et il a perdu 800 g pendant le séjour. Au sujet du réentraînement à l'effort, M. Y a évolué dans un groupe d'effort d'intensité faible durant l'ensemble de son séjour. À sa sortie, il est capable d'effectuer une marche de 30 minutes à plat, à son propre rythme, sans éprouver de douleur thoracique, ni de dyspnée. M. Y est aussi capable d'effectuer du vélo d'intérieur avec une charge de 91 watts pendant 25 minutes et du tapis roulant avec une vitesse de 4 km/h et une pente à 2% pendant 25 minutes, avec une bonne adaptation à l'effort et sans présenter de symptômes cardiopulmonaires. Au test des 6 minutes à la sortie, on note une augmentation de la distance parcourue (+ 120 m), accompagnée par des paramètres cardiaques dans la norme. M. Y a également participé au programme d'éducation thérapeutique concernant les maladies et les facteurs de risque cardiovasculaires, ainsi qu'aux ateliers diététiques et il a été suivi en individuel par notre diététicienne ainsi que par notre ergothérapeute. Comme indiqué sur la lettre de sortie de l'Inselspital, un avis infectiologique a été demandé. La culture des prélèvements réalisés en cours d'opérations est stérile. De ce fait, l'antibiothérapie a été poursuivie jusqu'au 26.02.2018. Nous avons enlevé la voie veineuse périphérique le 27.02.2018 et envoyé la pointe du cathéter en culture qui était stérile à 2 jours. Nous proposons un contrôle biologique et clinique les 02.03 et 05.03.2018 pour régler le Marcoumar et la recherche d'un éventuel syndrome inflammatoire. Les contrôles pourront ensuite être espacés à votre convenance. Nous vous proposons également de contrôler le magnésium à distance. Des hémocultures ont été effectuées à 2 reprises au cours de l'hospitalisation et sont revenues stériles à 5 jours. Le patient a signalé des selles liquides au cours de l'hospitalisation. Nous avons tenté d'effectuer des prélèvements mais cela n'a pas été possible. Le transit s'est ensuite normalisé. Au vu de l'antibiothérapie récente, en cas de récidives de selles défaites, nous vous proposons d'effectuer une analyse des selles à la recherche de Clostridium difficile et de procéder au traitement le cas échéant. Au vu de la bonne évolution clinique, M. Y peut rentrer à domicile le 27.02.2018. Le traitement cardiovasculaire à l'entrée comprenait : • Marcoumar 3 mg selon INR • Beloc Zok retard 25 mg 2x/j • Torem 10 mg en réserve • Amphotéricine B 2 ml 4x/j • Tacrolimus 5 mg et 0.5 mg 2x/j • Bactrim Forte 800/160 mg 0.5/j (L,M,V) • Pravastatin 40 mg • Sildénafil 20 mg. Nous n'avons pas modifié ce traitement. Nous l'avons adapté en augmentant progressivement le Beloc Zok actuellement à 75 mg 2x/j et le Torasémide 10 mg 1x/j en réserve si prise de poids de >1 kg/24 h; si prise de poids de >2 kg/48 h, le patient devra impérativement contacter l'Inselspital. Le Prograf 5 mg 2x/j est à adapter selon le taux de celui-ci (dernier taux du 13.03.2018 : 11.2 ng/ml). Pour le prochain résultat du taux de Prograf, contacter l'Inselspital. Lors de sa réadaptation, M. Y a présenté plusieurs passages en flutter surpris sur les tracés ECG, avec conversion spontanée en rythme sinusal. Il est resté asymptomatique sur le plan cardiovasculaire. En raison des interactions indésirables avec les médicaments immunosuppresseurs, nous renonçons à l'introduction d'un traitement antiarythmique par Amiodarone pendant l'hospitalisation. Concernant les facteurs de risque cardiovasculaires modifiables, le patient est connu pour une dyslipidémie. Sous statine par Pravastatine 20 mg, le profil lipidique est, à la sortie, satisfaisant avec un cholestérol total à 3.9 mmol/l, un HDL à 1.01 mmol/l, un LDL à 2.63 mmol/l et des triglycérides à 0.97 mmol/l. Nous vous proposons de contrôler ce profil à 3 mois et d'adapter le traitement, en visant une valeur LDL-cholestérol <1.8 mmol/l, dans le cadre d'une coronaropathie. La glycémie veineuse à jeun est stable. Il a présenté une TA élevée, pour laquelle il a reçu une dose unique de Nifédipine. En raison des interactions avec le Tacrolimus, il est conseillé d'éviter les bloquants calciques et de privilégier les Alpha-1-bloquants tels que la Doxazosine. Au sujet du réentraînement à l'effort, M. Y a débuté dans le groupe d'effort d'intensité faible et a pu passer dans le groupe d'intensité supérieure. À sa sortie, il est capable d'effectuer une marche de 30 minutes à plat, à son propre rythme, sans éprouver de douleur thoracique ni de dyspnée. M. Y est aussi capable d'effectuer 30 minutes de vélo d'intérieur avec une charge de 60 watts et de marcher 25 minutes sur un tapis roulant à une vitesse de 4.6 km/h et une pente de 3%, le tout avec une bonne adaptation à l'effort et sans présenter de symptômes cardiopulmonaires. Au test de marche de 6 minutes à la sortie, on note une augmentation de la distance parcourue (+ 70 m), avec des paramètres cardiaques qui restent dans la norme. M. Y a également participé au programme d'éducation thérapeutique concernant les maladies et les facteurs de risque cardiovasculaires ainsi qu'aux ateliers diététiques. Il a été suivi en individuel par notre diététicienne ainsi que par notre ergothérapeute. Au vu de la bonne évolution clinique, M. Y peut regagner son domicile le 14.03.2018. Le traitement cardiovasculaire à l'entrée comprenait : • Aspirine Cardio 100 mg • Beloc Zok 100 mg • Pravastatine 40 mg • Candesartan 8 mg • une anticoagulation habituelle par Xarelto 20 mg. Nous avons procédé à un ajustement du traitement cardiovasculaire par l'augmentation de la dose d'Aprovel puis par l'introduction de Co-Aprovel. Durant toute la réadaptation, M. Y est resté asymptomatique du point de vue cardiovasculaire. Néanmoins, il a présenté une tension artérielle élevée à la fin de son séjour, motivant une augmentation de la dose d'Aprovel à 300 mg puis l'introduction de Co-Aprovel 300/12.5 mg, avec une influence positive sur le profil tensionnel. Le dosage a finalement été augmenté avec la prescription de Co-Aprovel 300/25 mg à la sortie. En cas de persistance de l'hypertension, nous recommandons de relever si possible la dose de bétabloquant quotidienne puis d'introduire un traitement anti-calcique et, si nécessaire, des dérivés nitrés, et d'effectuer un Remler en ambulatoire.Par ailleurs, on ne relève aucun signe de décompensation cardiaque ni d'arythmie tant aux contrôles cliniques que sur les différents ECG réalisés. Nous avons également initié la physiothérapie respiratoire avec un bon résultat sur la sensation de dyspnée et également au niveau de la clinique avec une augmentation du murmure vésiculaire en base pulmonaire gauche à l'auscultation. Concernant ses facteurs de risque cardiovasculaires modifiables, le patient est connu pour une hypertension, un tabagisme ancien estimé à 40 UPA ainsi qu'une dyslipidémie. Sous statine, le profil lipidique est satisfaisant avec, à la sortie, un cholestérol total à 2.8 mmol/l, un HDL à 0.96 mmol/l, un LDL à 1.59 mmol/l et les triglycérides à 0.86 mmol/l. Nous vous proposons de répéter ce profil à 3 mois pour adapter le traitement ou de répéter ce profil une fois par année, en visant une valeur LDL-cholestérol inférieure à 1.8 mmol/l dans le cadre d'une coronaropathie. La glycémie veineuse à jeun est dans la norme. En raison d'un surpoids, votre patient a été pris en charge par notre équipe de diététiciens et accuse une perte de 2.3 kg à la fin de la réadaptation. Au sujet du réentraînement à l'effort, Monsieur Steinauer a évolué dans le groupe d'effort d'intensité faible au cours de l'ensemble du séjour. À sa sortie, il est aussi capable d'effectuer 25 minutes de vélo d'intérieur avec une charge de 60 watts et de marcher 25 minutes sur un tapis roulant à une vitesse de 4 km/h et une pente de 5%, le tout avec une bonne adaptation à l'effort et sans présenter de symptômes cardio-pulmonaires. Au test de marche de 6 minutes à la sortie, on note une augmentation de la distance parcourue (+ 130 m), avec des paramètres cardiaques qui restent dans la norme. Monsieur Steinauer a également participé au programme d'éducation thérapeutique concernant les maladies et les facteurs de risque cardiovasculaires, ainsi qu'aux ateliers diététiques. Il a été suivi en individuel par notre diététicienne ainsi que par notre ergothérapeute. Au vu de la bonne évolution clinique, Monsieur Steinauer peut regagner son domicile le 02.03.2018. Le traitement cardiovasculaire à l'entrée comprenait Clexane 2 x 60 mg, Aspirine 100 mg, Plavix 75 mg, Bisoprolol 5 mg, Lisinopril 5 mg, Torasémide 5 mg et Atorvastatine 20 mg. Nous décidons de remplacer le Sintrom par du Xarelto 15 mg le 02.02.2018, et continuons l'Aspirine pendant 12 mois et le Plavix pendant 1 mois (jusqu'au 23.02.2018). Devant des tensions élevées, nous décidons d'augmenter le Lisinopril progressivement jusqu'à 20 mg/j. Pendant la prise en charge, Mme. Deillon est restée asymptomatique au niveau cardiovasculaire, relatant toutefois une orthopnée. Elle n'a pas présenté d'arythmies aux contrôles cliniques et ECG, ni signes de décompensation cardiaque, sans présence d'oedèmes déclives, de râles de stase ou autres signes de surcharge. La radiographie du thorax retrouvant un bouton aortique visuellement plus augmenté par rapport à la précédente radiographie, une échocardiographie a été réalisée, ne retrouvant pas de dilatation de l'aorte (racine de l'aorte mesurée à 35 mm, et 18 mm/m2 indexé à la surface corporelle). Nous proposons une surveillance annuelle. Concernant ses facteurs de risque cardiovasculaires modifiables, la patiente est connue pour un diabète de type 2 non insulino-dépendant, une hypertension artérielle, une obésité de stade I, une dyslipidémie et un tabagisme actif. Un suivi de la part de notre spécialiste en désaccoutumance au tabac a été organisé le 06.02.2018, retrouvant une forte dépendance nicotinique avec un test de Fagerström à 3/10, une abstinence tabagique depuis le 23.01.18, confortable, avec des envies le soir, sans autres symptômes de manque. La mesure du CO dans l'air expiré est à 2 ppm et la motivation est bonne. On introduit des comprimés de Nicorette microtab 2 mg sublingual en réserve (max 12 x/j). Mme. Deillon ne souhaite pas de suivi. Sous statine, le profil lipidique a présenté une bonne évolution, avec à la sortie un cholestérol total à 3.3 mmol/l, un HDL à 1.06 mmol/l, un LDL à 1.94 mmol/l et les triglycérides à 1.55 mmol/l. Nous vous proposons un contrôle à distance à 3 mois, en sachant que la valeur optimale de LDL-cholestérol doit être inférieure à 1.8 mmol/l dans le cadre de la maladie coronarienne. La glycémie à jeun était supérieure à la norme à 7.3 mmol/l. Au sujet de l'obésité, la patiente a été prise en charge par notre équipe de diététiciens et elle a stabilisé son poids à 77.5 kg. Au sujet du réentraînement à l'effort, Mme. Deillon a débuté dans un groupe d'effort d'intensité faible et elle a pu progresser jusqu'au groupe d'intensité supérieur. À sa sortie, elle est capable d'effectuer une marche de 30 minutes à plat, à son propre rythme, sans éprouver de douleur thoracique, ni de dyspnée. Mme. Deillon est aussi capable d'effectuer du vélo assis avec une charge de 24 watts pendant 25 minutes, avec une bonne adaptation à l'effort et sans présenter de symptômes cardiopulmonaires. Au test des 6 minutes à la sortie, on note une augmentation de la distance parcourue (+ 90 m), accompagnée par des paramètres cardiaques dans la norme. Mme. Deillon a également participé au programme d'éducation thérapeutique concernant les maladies et les facteurs de risque cardiovasculaires, ainsi qu'aux ateliers diététiques et elle a été suivie en individuel par notre diététicienne ainsi que par notre ergothérapeute. Au vu de la bonne évolution clinique, Mme. Deillon peut rentrer à domicile le 23.02.2018. Le traitement cardiovasculaire à l'entrée comprend : Aspirine 100 mg, Atorvastatine 40 mg, Beloc Zok 25 mg, Enalapril 10 mg. Nous avons substitué l'Enalapril par du Losartan 100 mg/j en raison d'une toux persistante, et remplacé le Beloc Zok par du Carvedilol 25 mg devant des TA élevées. Devant la persistance de TA élevées, nous ajoutons 12.5 mg de diurétique à son traitement anti-hypertenseur. Le 06.02.2018, Monsieur Uzun a présenté une douleur thoracique, type serrement, augmentée à la palpation para-sternale gauche et à l'inspiration profonde, avec un ECG modifié depuis le 02.02.2018 (ondes T négatives nouvelles, pas de sus-décalage de ST). À noter que le patient se plaignait d'abord d'une douleur dorsale depuis quelques jours. À l'examen clinique, on retrouve un frottement péricardique. Une ETT, réalisée par le Dr. X, ne montrait pas d'épanchement péricardique. Les troponines sont à 19 ng/l le 05.02.2018 et 27 ng/l le 06.02.2018. Dans ce contexte, un syndrome de Dressler est suspecté et traité par Aspirine 1g 3x/j. Au sujet de la plaie inguinale gauche de saphénectomie, un US est organisé le 01.02.2018 en raison d'une collection indurée d'environ 12 x 4 cm. L'US montre une collection hématique en voie de liquéfaction. L'évolution est défavorable malgré les soins de plaie réguliers, raison pour laquelle nous sollicitons un avis chirurgical auprès du Dr. X à l'HFR Fribourg, qui nous conseille de laisser Monsieur Uzun consulter le Dr. X, tel que prévu, et d'organiser dans un deuxième temps un débridement au bloc en ambulatoire. Selon avis des chirurgiens cardiovasculaires du CHUV, le consensus est de continuer une attitude conservatrice selon le protocole pour la réfection des pansements, qui se fera par les soins à domicile. Le patient sera revu dans 3 semaines au CHUV. À souligner que nos collègues de l'HFR restent à disposition si une approche chirurgicale devenait nécessaire. Concernant ses facteurs de risque cardiovasculaires modifiables, le patient est connu pour une HTA, un diabète insulino-requérant depuis 1994 et un surpoids. Sous statine, le profil lipidique est insatisfaisant avec, à la sortie, un cholestérol total à 3.3 mmol/l, un HDL à 1.24 mmol/l, un LDL à 2.03 mmol/l et les triglycérides à 0.90 mmol/l. Nous vous proposons de répéter ce profil à 3 mois pour adapter le traitement si nécessaire, en visant une valeur LDL-cholestérol inférieure à 1.8 mmol/l dans le cadre d'une coronaropathie.Au niveau du surpoids, Monsieur Uzun a été suivi par notre équipe de diététiciens et a perdu 2.7 kg. Le profil tensionnel durant le séjour est bon sous Sartan et bêta-bloquant. Au sujet du réentraînement à l'effort, Monsieur Uzun a débuté dans le groupe d'effort d'intensité faible et a pu passer dans le groupe d'intensité supérieure. À sa sortie, il est capable d'effectuer une marche de 30 minutes à plat, à son propre rythme, sans éprouver de douleur thoracique ni de dyspnée. Monsieur Uzun est aussi capable d'effectuer 4 minutes de vélo avec une charge de 10 watts et de marcher 25 minutes sur un tapis roulant à une vitesse de 2.5 km/h et une pente de 2 %, le tout avec une bonne adaptation à l'effort et sans présenter de symptômes cardio-pulmonaires. Au test de marche de 6 minutes à la sortie, on note une augmentation de la distance parcourue (+ 130 m), avec des paramètres cardiaques qui restent dans la norme. Monsieur Uzun a également participé au programme d'éducation thérapeutique concernant les maladies et les facteurs de risque cardiovasculaires, ainsi qu'aux ateliers diététiques. Il a été suivi en individuel par notre diététicienne ainsi que par notre ergothérapeute. Au vu de la bonne évolution clinique, Monsieur Uzun peut regagner son domicile le 14.02.2018. Le traitement cardiovasculaire à l'entrée comprend : Aspirine 100 mg, Beloc Zok ret 50 mg 2x/j, Lisitril 5 mg, Crestor 5 mg. En raison d'une dyspnée persistante à l'effort, nous avons diminué le dosage de Beloc Zok d'abord à 50 mg/j puis à 25 mg/j avec une bonne répercussion sur les sensations lors de l'effort. Durant toute la réadaptation, Monsieur Dumont est resté asymptomatique du point de vue cardiovasculaire. On ne relève aucun signe de décompensation cardiaque ni d'arythmie tant aux contrôles cliniques que sur les différents ECG réalisés. Il avait présenté des douleurs au niveau de la cicatrice de sternotomie avec une rougeur d'évolution spontanément favorable. Par ailleurs, les paramètres inflammatoires sont restés dans la norme. Concernant ses facteurs de risque cardiovasculaires modifiables, le patient est connu pour une dyslipidémie. Sous statine, le profil lipidique est satisfaisant avec, à la sortie, un cholestérol total à 2.6 mmol/l, un HDL à 0.91 mmol/l, un LDL à 1.59 mmol/l et les triglycérides à 0.86 mmol/l. Nous vous proposons de répéter ce profil une fois par année, en visant une valeur LDL-cholestérol inférieure à 1.8 mmol/l dans le cadre d'une coronaropathie. La glycémie veineuse à jeun est dans la norme. Le profil tensionnel durant le séjour est bon sous IEC et bêtabloquant. Votre patient a été pris en charge par notre équipe de diététiciens et accuse une perte de 2.7 kg à la fin de la réadaptation. Au sujet du réentraînement à l'effort, Monsieur Dumont a évolué dans le groupe d'effort d'intensité faible tout au long de son séjour. À sa sortie, il est capable d'effectuer une marche de 30 minutes à plat, à son propre rythme, sans éprouver de douleur thoracique ni de dyspnée. Monsieur Dumont est aussi capable d'effectuer 25 minutes de vélo d'intérieur avec une charge de 75 watts et de marcher 25 minutes sur un tapis roulant à une vitesse de 5 km/h et une pente de 5 %, le tout avec une bonne adaptation à l'effort et sans présenter de symptômes cardio-pulmonaires. Au test de marche de 6 minutes à la sortie, on note une augmentation de la distance parcourue (+ 65 m), avec des paramètres cardiaques qui restent dans la norme. Monsieur Dumont a également participé au programme d'éducation thérapeutique concernant les maladies et les facteurs de risque cardiovasculaires, ainsi qu'aux ateliers diététiques. Il a été suivi en individuel par notre diététicienne ainsi que par notre ergothérapeute. Au vu de la bonne évolution clinique, Monsieur Dumont peut regagner son domicile le 23.02.2018. Le traitement cardiovasculaire à l'entrée comprend : Aspirine 100 mg, Beloc Zok 25 mg, Atorvastatine 40 mg, Cordarone 200 mg. Nous avons adapté le traitement en ajoutant l'Inegy 10/40 mg au lieu de l'Atorvastatine 40 mg afin d'optimiser le profil lipidique. Durant la réadaptation, Monsieur Clerc a présenté une persistance de sa dyspnée aux efforts légers, stade NYHA III, qui s'est améliorée sous traitement avec diurétiques de l'anse poursuivi pendant environ 1 semaine. De plus, le bilan biologique a mis en évidence une anémie normochrome normocytaire postopératoire, que nous avons corrigée avec 2 perfusions de Ferinject 500 mg, et la substitution de la carence en acide folique. Par ailleurs, le patient n'a pas présenté de douleurs angineuses ou d'arythmie tant aux contrôles cliniques que sur les différents ECG réalisés. Au vu du traitement par Amiodarone en cours, nous avons dosé la TSH qui est revenue élevée à 7.63 mU/l, toutefois sans signe clinique parlant en faveur d'une hypothyroïdie et avec des hormones thyroïdiennes dans la norme (T3 discrètement abaissée à 1.0 nmol/l). Nous vous proposons de recontrôler la valeur de la TSH à distance de 2 semaines suivant la sortie. Concernant ses facteurs de risque cardiovasculaires modifiables, le patient est connu pour une hypertension artérielle, une dyslipidémie et un surpoids. Sous statine, le profil lipidique est insatisfaisant avec, à la sortie, un cholestérol total à 3.7 mmol/l, un HDL à 0.93 mmol/l, un LDL à 2.52 mmol/l et les triglycérides à 1.33 mmol/l. Nous avons adapté le traitement en introduisant une double thérapie hypolipémiante avec Inegy 10/40 mg. Nous vous proposons de répéter ce profil à 3 mois pour adapter le traitement, en visant une valeur LDL-cholestérol inférieure à 1.8 mmol/l dans le cadre d'une coronaropathie. La glycémie veineuse à jeun est dans la norme à 5.0 mmol/l. Le profil tensionnel durant le séjour est bon sous bêta-bloquant. Vu le surpoids, votre patient a été pris en charge par notre équipe de diététiciens et accuse une perte de 1.6 kg à la fin de la réadaptation. Au sujet du réentraînement à l'effort, Monsieur Clerc a débuté dans le groupe d'effort d'intensité faible et a pu passer dans le groupe d'intensité supérieure. À sa sortie, il est capable d'effectuer une marche de 30 minutes à plat, à son propre rythme, sans éprouver de douleur thoracique ni de dyspnée. Monsieur Clerc est aussi capable d'effectuer 30 minutes de vélo d'intérieur avec une charge de 35 watts avec une bonne adaptation à l'effort et sans présenter de symptômes cardio-pulmonaires. Au test de marche de 6 minutes à la sortie, on note une augmentation de la distance parcourue (+ 190 m), avec des paramètres cardiaques qui restent dans la norme. Monsieur Clerc a également participé au programme d'éducation thérapeutique concernant les maladies et les facteurs de risque cardiovasculaires, ainsi qu'aux ateliers diététiques. Il a été suivi en individuel par notre diététicienne ainsi que par notre ergothérapeute. Au vu de la bonne évolution clinique, Monsieur Clerc peut regagner son domicile le 08.03.2018. Les soins à domicile sont activés pour la réfection des pansements, en raison d'une évolution lente mais favorable au niveau des insertions des drains, qui présentent une fine couche de fibrine, actuellement sous traitement par Prontosan. Le traitement cardiovasculaire à l'entrée comprend : Aspirine 100 mg, Beloc Zok 75 mg, Lisinopril 10 mg, Inegy 10/40 mg, Torem 5 mg. Nous avons majoré le Beloc Zok à 100 mg/j et changé le Lisinopril par du Losartan 100 mg.Durant toute la réadaptation, Mr. Y est resté asymptomatique du point de vue cardio-vasculaire. On ne relève aucun signe de décompensation cardiaque ni d'arythmie tant aux contrôles cliniques que sur les différents ECG réalisés. Les douleurs postopératoires ont disparu progressivement, tout comme l'oedème localisé au niveau de la cicatrice de la saphénectomie. Concernant les facteurs de risque cardiovasculaires modifiables, le patient est un fumeur actif depuis 20 ans et n'a pas souhaité de consultation avec notre spécialiste en désaccoutumance. Le profil tensionnel a été bien contrôlé avec les adaptations de l'IEC et bêtabloquant. Sous statine, le profil lipidique est insatisfaisant avec, à la sortie, un cholestérol total à 3.4 mmol/l, un HDL à 0,86 mmol/l, un LDL à 2,05 mmol/l et les triglycérides à 1,62 mmol/l. Nous vous proposons de répéter ce profil à 3 mois pour adapter le traitement, en visant une valeur LDL-cholestérol inférieure à 1.8 mmol/l dans le cadre d'une coronaropathie. Au sujet du réentraînement à l'effort, Mr. Y a débuté dans le groupe d'effort d'intensité faible et a pu passer dans le groupe d'intensité supérieure. À sa sortie, il est capable d'effectuer une marche de 30 minutes à plat, à son propre rythme, sans éprouver de douleur thoracique ni de dyspnée. Mr. Y est aussi capable d'effectuer 25 minutes de vélo d'intérieur avec une charge de 17 watts et de marcher 25 minutes sur un tapis roulant à une vitesse de 2.5 km/h et une pente de 2 %, le tout avec une bonne adaptation à l'effort et sans présenter de symptômes cardio-pulmonaires. Au test de marche de 6 minutes à la sortie, on note une augmentation de la distance parcourue (+ 95 m) avec des paramètres cardiaques qui restent dans la norme. Mr. Y a également participé au programme d'éducation thérapeutique concernant les maladies et les facteurs de risque cardiovasculaires, ainsi qu'aux ateliers diététiques. Il a été suivi en individuel par notre diététicienne ainsi que par notre ergothérapeute. Au vu de la bonne évolution clinique, Mr. Y peut regagner son domicile le 20.03.2018. Le traitement cardio-vasculaire à l'entrée comprend : Aspirine 100 mg, Brilique 90 mg, Crestor 10 mg, Ramipril 5 mg, Beloc Zok 50 mg, Metformine 1000 mg 2x/j, Insuline Lantus 14 UI le soir. Nous n'avons pas modifié ce traitement. Nous avons adapté le traitement en augmentant progressivement le traitement par Beloc Zok à 25 mg 2x/j. Le Lisinopril a été remplacé par du Losartan en raison d'une toux sèche. Nous vous proposons d'augmenter progressivement le traitement par Beloc Zok à 200 mg/jour si la patiente le tolère. Durant toute la réadaptation, Mme. Y est restée asymptomatique sur le plan cardiovasculaire. Concernant ses facteurs de risque cardiovasculaires modifiables, la patiente est connue pour une obésité morbide, un tabagisme ancien stoppé en 2014, une HTA traitée et une dyslipidémie. Ancienne fumeuse, nous ne lui avons pas proposé de consultation de désaccoutumance au tabac. Sous statine, le profil lipidique est satisfaisant avec, à la sortie, un cholestérol total à 2.3 mmol/l, un HDL à 1.07 mmol/l, un LDL à 0.84 mmol/l et des triglycérides à 0.94 mmol/l. Nous vous proposons de répéter ce profil à 3 mois et d'adapter le traitement en visant une valeur LDL-cholestérol à <1.8 mmol/l. Lors de son hospitalisation au Lindenhof, un diabète sucré de type II insulino-requérant (Hb glyquée à 11.2 %) est mis en évidence. Durant son séjour chez nous, elle bénéficie d'une éducation thérapeutique en diabétologie. La patiente présente des glycémies stables et satisfaisantes sous Metformine 1000 mg 2x/jour et Insuline Lantus 14 UI le soir. Nous vous proposons de re-contrôler les valeurs glycémiques à distance. Durant le séjour, le profil tensionnel est bon sous IEC et bêtabloquant. Votre patiente présentant une obésité de stade III selon l'OMS, elle a été prise en charge par notre équipe de diététiciens et, à la fin de sa réadaptation, nous notons une perte pondérale de 3 kg. Au sujet du réentraînement à l'effort, Mme. Y a débuté dans le groupe d'effort d'intensité faible et a pu passer dans le groupe d'intensité moyenne. À sa sortie, elle est capable d'effectuer une marche de 30 minutes à plat, à son propre rythme, sans éprouver de douleur thoracique ni de dyspnée. Mme. Y est aussi capable d'effectuer 25 minutes de vélo d'intérieur avec une charge de 60 watts et de marcher 26 minutes sur un tapis roulant à une vitesse de 4 km/h et une pente de 3 %, le tout avec une bonne adaptation à l'effort et sans présenter de symptômes cardio-pulmonaires. Au test de marche de 6 minutes à la sortie, on note une augmentation de la distance parcourue (+25 m) avec des paramètres cardiaques qui restent dans la norme. Mme. Y a également participé au programme d'éducation thérapeutique concernant les maladies et les facteurs de risque cardiovasculaires, ainsi qu'aux ateliers diététiques. Elle a été suivie en individuel par notre diététicienne ainsi que par notre ergothérapeute. Au vu de la bonne évolution clinique, Mme. Y peut regagner son domicile le 16.03.2018. Le traitement cardio-vasculaire à l'entrée comprend : Aspirine 100 mg, Cordarone 200 mg, Co-Valsartan 160/12.5 mg, Amlodipine 5 mg, Rosuvastatine 5 mg. Nous avons remplacé le Co-Valsartan et l'Amlodipine par de l'Aprovel 300 mg. Durant toute la réadaptation, Mr. Y est resté asymptomatique du point de vue cardio-vasculaire. On ne relève aucun signe de décompensation cardiaque ni d'arythmie tant aux contrôles cliniques que sur les différents ECG réalisés. Concernant ses facteurs de risque cardiovasculaires modifiables, le patient est connu pour une hypertension et une hypercholestérolémie. Sous statine, le profil lipidique est insatisfaisant avec, à la sortie, un cholestérol total à 4.6 mmol/l, un HDL à 2.04 mmol/l, un LDL à 2.27 mmol/l et les triglycérides à 0.54 mmol/l. Nous vous proposons de répéter ce profil à 3 mois pour adapter le traitement, en visant une valeur LDL-cholestérol inférieure à 1.8 mmol/l dans le cadre d'une coronaropathie. La glycémie veineuse à jeun est dans la norme. Le profil tensionnel durant le séjour est bon sous IEC. Au sujet du réentraînement à l'effort, Mr. Y a débuté dans le groupe d'effort d'intensité faible et a pu passer dans le groupe d'intensité supérieure. À sa sortie, il est capable d'effectuer une marche de 30 minutes à plat, à son propre rythme, sans éprouver de douleur thoracique ni de dyspnée. Mr. Y est aussi capable d'effectuer 25 minutes de vélo d'intérieur avec une charge de 50 watts et de marcher 30 minutes sur un tapis roulant à une vitesse de 4 km/h et une pente de 3 %, le tout avec une bonne adaptation à l'effort et sans présenter de symptômes cardio-pulmonaires. Au test de marche de 6 minutes à la sortie, on note une augmentation de la distance parcourue (+ 70 m) avec des paramètres cardiaques qui restent dans la norme. Mr. Y a également participé au programme d'éducation thérapeutique concernant les maladies et les facteurs de risque cardiovasculaires, ainsi qu'aux ateliers diététiques. Il a été suivi en individuel par notre diététicienne ainsi que par notre ergothérapeute. Au vu de la bonne évolution clinique, Mr. Y peut regagner son domicile le 08.03.2018. Le traitement cardiovasculaire à l'entrée comprend : Aspirine 100 mg, Cordarone 200 mg, Lisitril 10 mg, Crestor 10 mg. Nous n'avons pas changé ce traitement. Durant toute la réadaptation, Mr. Y est resté asymptomatique du point de vue cardio-vasculaire. On ne relève aucun signe de décompensation cardiaque ni d'arythmie tant aux contrôles cliniques que sur les différents ECG réalisés.En raison d'une pollakiurie depuis l'intervention, nous avons organisé un US abdominal à la recherche d'un résidu post-mictionnel ou une obstruction des voies urinaires. L'examen est revenu dans la norme et nous retenons le diagnostic d'irritation vésicale par la sonde mise en place lors de l'opération. Par ailleurs, l'évolution clinique est favorable. Nous remarquons aussi des paroxysmes de vertiges/lourdeur avec notion de perte d'équilibre depuis l'opération. Des multiples status neurologiques sont dans la norme. Le test de Schellong est négatif, mais un épisode d'une durée de 1 minute de vertige est déclenché. Les symptômes sont résolus après l'arrêt du Torem. Concernant ses facteurs de risque cardiovasculaires modifiables, le patient est connu pour une hypertension et un tabagisme récemment arrêté et estimé à 40 UPA. Il n'a pas désiré de consultation spécialisée de désaccoutumance au tabac. La TA est bien contrôlée, la dernière valeur est à 130/80 mmHg, sous traitement par IEC. Sous statine, le profil lipidique est satisfaisant avec, à la sortie, un cholestérol total à 2.8 mmol/l, un HDL à 0.94 mmol/l, un LDL à 1.35 mmol/l et les triglycérides à 1.29 mmol/l. Nous vous proposons de répéter ce profil une fois par année, en visant une valeur LDL-cholestérol inférieure à 1.8 mmol/l dans le cadre d'une coronaropathie. Au sujet du réentraînement à l'effort, Monsieur Margueron a débuté dans le groupe d'effort d'intensité faible et a pu passer dans le groupe d'intensité supérieure. À sa sortie, il est capable d'effectuer une marche de 45 minutes à plat, à son propre rythme, sans éprouver de douleur thoracique ni de dyspnée. Monsieur Margueron est aussi capable d'effectuer 25 minutes de vélo d'intérieur avec une charge de 46 watts avec une bonne adaptation à l'effort et sans présenter de symptômes cardio-pulmonaires. Au test de marche de 6 minutes à la sortie, on note une augmentation de la distance parcourue (+ 135 m) avec des paramètres cardiaques qui restent dans la norme. Monsieur Margueron a également participé au programme d'éducation thérapeutique concernant les maladies et les facteurs de risque cardiovasculaires, ainsi qu'aux ateliers diététiques. Il a été suivi en individuel par notre diététicienne ainsi que par notre ergothérapeute. Au vu de la bonne évolution clinique, Monsieur Margueron peut regagner son domicile le 16.03.2018. Le traitement cardiovasculaire à l'entrée comprend : Aspirine 100 mg, Efient 10 mg, Atorvastatine 20 mg, Lisinopril 2.5+2.5 mg, que nous n'avons pas changé. Durant toute la réadaptation, Mme. Berset est restée asymptomatique du point de vue cardiovasculaire. On ne relève aucun signe de décompensation cardiaque ni d'arythmie tant aux contrôles cliniques que sur les différents ECG réalisés. Fumeuse active (20 cigarettes/j à l'entrée), la patiente a accepté de voir notre médecin spécialisé en désaccoutumance au tabac, qui note une dépendance nicotinique forte, un score de Fagerström à 4/10 et une concentration de CO dans l'air expiré à 21 ppm. Durant l'hospitalisation, la patiente fume encore 3 cigarettes/j avec envie de diminuer à 2 cg/j, et éventuellement arrêter. Elle a du Nicorette sublingual en réserve et prendra un rendez-vous avec le Dr. X si besoin. Sous statine, le profil lipidique est insatisfaisant à la sortie, avec un cholestérol total à 4.6 mmol/l, un HDL à 0.93 mmol/l, un LDL à 3.40 mmol/l et les triglycérides à 1.00 mmol/l. Nous vous proposons de répéter ce profil à 3 mois pour adapter le traitement, en visant une valeur LDL-cholestérol inférieure à 1.8 mmol/l dans le cadre d'une coronaropathie. Le profil tensionnel durant le séjour est bon sous IEC. Vu la sarcopénie avec un BMI bas (15 kg/m2), la patiente a été prise en charge par notre équipe de diététiciens. Nous avons introduit une supplémentation orale qui a été bien supportée et la patiente a pu gagner 300 g. Elle sera suivie en ambulatoire. Au sujet du réentraînement à l'effort, Mme. Berset a débuté dans le groupe d'effort d'intensité faible et a pu passer dans le groupe d'intensité supérieure. À sa sortie, elle est capable d'effectuer une marche de 30 minutes à plat, à son propre rythme, sans éprouver de douleur thoracique ni de dyspnée. Mme. Berset est aussi capable de marcher 25 minutes sur un tapis roulant à une vitesse de 4 km/h et une pente de 1%, le tout avec une bonne adaptation à l'effort et sans présenter de symptômes cardio-pulmonaires. Au test de marche de 6 minutes à la sortie, on note une augmentation de la distance parcourue (+ 30 m) avec des paramètres cardiaques qui restent dans la norme. Mme. Rolle a également participé au programme d'éducation thérapeutique concernant les maladies et les facteurs de risque cardiovasculaires, ainsi qu'aux ateliers diététiques. Elle a été suivie en individuel par notre diététicienne ainsi que par notre ergothérapeute. Au vu de la bonne évolution clinique, Mme. Berset peut regagner son domicile le 09.03.2018. Le traitement cardiovasculaire à l'entrée comprend : Aspirine 100 mg, Efient 10 mg, Beloc Zok 50 mg, Atorvastatine 40 mg, médicament X de l'étude EVOPACS (evolocumab vs. placebo), Lisinopril 2.5 mg, Aldactone 25 mg. Nous avons adapté le traitement en augmentant progressivement le traitement par Belok Zok à 75 mg 2x/j et le Lisinopril à 7.5 mg. Nous proposons au médecin traitant d'augmenter progressivement le traitement par Belok Zok (dose cible 200 mg/j) et Lisinopril (dose cible 20 mg/j). Durant toute la réadaptation, Monsieur Hoti est resté asymptomatique sur le plan cardiovasculaire. On ne relève aucun signe de décompensation cardiaque ni d'arythmie tant aux contrôles cliniques que sur les différents ECG réalisés. Concernant ses facteurs de risque cardiovasculaires modifiables, le patient est connu pour une obésité morbide classe II, une HTA traitée et une dyslipidémie. Le patient est non fumeur. Sous Atorvastatine 40 mg 1x/j, le profil lipidique est satisfaisant avec, à la sortie, un cholestérol total à 2.0 mmol/l, un HDL à 0.66 mmol/l, un LDL à 0.97 mmol/l et des triglycérides à 1.14 mmol/l. Nous vous proposons de répéter ce profil à 3 mois et d'adapter le traitement en visant une valeur LDL-cholestérol 1.8 mmol/l. Monsieur Hoti présente un diabète insulino-requérant type II mal contrôlé avec une Hb glyquée à 10.8%, raison pour laquelle un consilium de diabétologie a été demandé. Suite au consilium, le Tresiba a été diminué et du Jardiance à raison de 10 mg 1x/j a été introduit. Nous proposons que Monsieur Hoti soit suivi par un diabétologue. Durant le séjour, le profil tensionnel est bon sous IEC, bêtabloquant, diurétique thiazidique/de l’anse et anti-calcique. Monsieur Hoti présentant une obésité de stade II selon l'OMS, il a été pris en charge par notre équipe de diététiciens. À la fin de la réadaptation, on note une perte pondérale de 1 kg. Au sujet du réentraînement à l'effort, Monsieur Hoti a débuté dans le groupe d'effort d'intensité faible et a pu passer dans le groupe d'intensité supérieure. À sa sortie, il est capable d'effectuer une marche de 45 minutes à plat, à son propre rythme, sans éprouver de douleur thoracique ni de dyspnée. Monsieur Hoti est aussi capable d'effectuer 25 minutes de vélo d'intérieur avec une charge de 70 watts et de marcher 10 minutes sur un tapis roulant à une vitesse de 5-5.5 km/h et une pente de 3%, le tout avec une bonne adaptation à l'effort et sans présenter de symptômes cardio-pulmonaires. Au test de marche de 6 minutes à la sortie, on note une augmentation de la distance parcourue (+ 80 m), avec des paramètres cardiaques qui restent dans la norme. Monsieur Hoti a également participé au programme d'éducation thérapeutique concernant les maladies et les facteurs de risque cardiovasculaires, ainsi qu'aux ateliers diététiques. Il a été suivi en individuel par notre diététicienne ainsi que par notre ergothérapeute.Au vu de la bonne évolution clinique, Mr. Y peut regagner son domicile le 16.03.2018. Le traitement cardio-vasculaire à l'entrée comprend : Aspirine 100 mg, Plavix 75 mg et de l'Ezetrol 5 mg. Il est resté inchangé pendant l'ensemble du séjour. Durant toute la réadaptation, Mme. Y est restée asymptomatique du point de vue cardio-vasculaire. On ne relève aucun signe de décompensation cardiaque ni d'arythmie tant aux contrôles cliniques que sur les différents ECG réalisés. Comme facteur de risque cardiovasculaire, la patiente présente une hypertension ainsi qu'une hypercholestérolémie. Le profil tensionnel durant le séjour est bon sans mise en place d'un traitement antihypertenseur spécifique. Sous statine, le profil lipidique est insatisfaisant avec, à la sortie, un cholestérol total à 5.8 mmol/l, un HDL à 0.84 mmol/l, un LDL à 4.54 mmol/l et les triglycérides à 2.10 mmol/l. Nous vous proposons de répéter ce profil à 3 mois pour adapter le traitement, en visant une valeur LDL-cholestérol inférieure à 1.8 mmol/l. La glycémie à jeun est dans la norme. En raison d'une perte de poids, votre patiente a été prise en charge par notre équipe de diététiciens pour adapter les apports caloriques journaliers permettant une stabilisation. Des compléments alimentaires ont été prescrits pour le domicile et un contrôle diététique est prévu dans 1 mois. Au sujet du réentraînement à l'effort, Mme. Y a évolué dans le groupe d'effort d'intensité faible tout au long de son séjour. À sa sortie, elle est capable d'effectuer une marche de 30 minutes à plat, à son propre rythme, sans éprouver de douleur thoracique ni de dyspnée. Mme. Y est aussi capable d'effectuer 25 minutes de vélo d'intérieur avec une charge de 20 watts avec une bonne adaptation à l'effort et sans présenter de symptômes cardio-pulmonaires. Au test de marche de 6 minutes à la sortie, on note une augmentation de la distance parcourue (+ 30 m), avec des paramètres cardiaques qui restent dans la norme. Mme. Y a également participé au programme d'éducation thérapeutique concernant les maladies et les facteurs de risque cardiovasculaires, ainsi qu'aux ateliers diététiques. Elle a été suivie en individuel par notre diététicienne ainsi que par notre ergothérapeute. Au vu de la bonne évolution clinique, Mme. Y peut regagner son domicile le 24.02.2018. Le traitement cardiovasculaire à l'entrée comprend : Aspirine 100 mg, Sintrom 1 mg, Torem 10 mg, Atorvastatine 20 mg. Nous avons ajouté du Beloc Zok 25 mg le matin. Durant toute la réadaptation, Mr. Y est resté asymptomatique du point de vue cardiovasculaire. On ne relève aucun signe de décompensation cardiaque ni d'arythmie tant aux contrôles cliniques que sur les différents ECG réalisés. En raison d'un globe vésical en postopératoire, une sonde vésicale avait été mise en place le 15.02.2018 avec un traitement par Pradif. Une hématurie s'est manifestée de manière systématique et dernièrement lors d'effort de Valsalva lorsque le patient allait à selles. Nous avons procédé à l'ablation de la sonde le 26.02.2018. Malheureusement, le patient n'a pas repris de miction mais n'était pas symptomatique. Un US vésical a été effectué le jour même mettant en évidence comme une masse pouvant correspondre à un hématome comme source de l'obstruction. Nous demandons un avis à Dr. X qui propose une sonde Tiemann et une TURP est agendée pour le 22.03.2018. À mentionner aussi une anémie hypochrome postopératoire à 94 g/l. Un bilan martial montre une saturation de transferrine à 5.4. Nous avons passé du Ferinject 500 mg 2x. Fumeur occasionnel, il n'a pas souhaité de rendez-vous avec notre spécialiste en désaccoutumance au tabac. Sous statine, le profil lipidique est satisfaisant avec, à la sortie, un cholestérol total à 3 mmol/l, un HDL à 1.17 mmol/l, un LDL à 1.60 mmol/l et les triglycérides à 0.76 mmol/l. Nous vous proposons de répéter ce profil une fois par année, en visant une valeur LDL-cholestérol inférieure à 1.8 mmol/l dans le cadre d'une coronaropathie. Le profil tensionnel durant le séjour est bon sous IEC, bêta-bloquant et diurétique. Au sujet du réentraînement à l'effort, Mr. Y a débuté dans le groupe d'effort d'intensité faible et a pu passer dans le groupe d'intensité supérieure. À sa sortie, il est capable d'effectuer une marche de 30 minutes à plat, à son propre rythme, sans éprouver de douleur thoracique ni de dyspnée. Mr. Y est aussi capable d'effectuer 25 minutes de vélo d'intérieur avec une charge de 31 watts et de marcher 25 minutes sur un tapis roulant à une pente de 1.4 %, le tout avec une bonne adaptation à l'effort et sans présenter de symptômes cardio-pulmonaires. Au test de marche de 6 minutes à la sortie, on note une augmentation de la distance parcourue (+ 180 m) avec des paramètres cardiaques qui restent dans la norme. Mr. Y a également participé au programme d'éducation thérapeutique concernant les maladies et les facteurs de risque cardiovasculaires, ainsi qu'aux ateliers diététiques. Il a été suivi en individuel par notre ergothérapeute. Au vu de la bonne évolution clinique, Mr. Y peut regagner son domicile le 10.03.2018. Le traitement cardio-vasculaire à l'entrée comprend : Aspirine 100 mg, Tenormin 25 mg, Atacand 16 mg/j, Amlodipine 5 mg. Nous avons adapté le traitement en augmentant la dose d'Amlodipine à 10 mg/j. Durant toute la réadaptation, Mme. Y est restée asymptomatique du point de vue cardiovasculaire. On ne relève aucun signe de décompensation cardiaque ni d'arythmie tant aux contrôles cliniques que sur les différents ECG réalisés. Au vu de la persistance de l'induration au niveau du pli de l'aine gauche et d'un souffle vasculaire audible à ce niveau, nous avons organisé un échodoppler de l'artère fémoro-poplité. L'examen a relevé un remaniement cicatriciel du pli inguinal gauche, sans hématome ou effet compressif sur les structures vasculaires sous-jacentes. L'axe fémoral commun et superficiel est perméable. Devant l'absence de critères de gravité sur le plan clinique et Mme. Y n'accusant pas de troubles de sensibilité ni de douleurs ischémiques du membre inférieur, nous considérons qu'une attitude conservatrice est justifiée à présent. Nous vous proposons de suivre l'évolution et de référer la patiente à une consultation angiologique en cas de non-amélioration. Au niveau du laboratoire, nous notons une anémie postopératoire avec une Hb à 90 g/l. Le bilan martial relève une carence en fer, que nous substituons avec 2 perfusions de Ferinject 500 mg. Une substitution d'acide folique est également instaurée et sera à poursuivre pour 3 mois. Concernant ses facteurs de risque cardiovasculaires modifiables, la patiente est connue pour un surpoids, un tabagisme actif avec 1 à 2 cigarettes/j, une HTA traitée et une dyslipidémie. La patiente a refusé de voir notre médecin spécialisé en désaccoutumance au tabac. Sans statine, le profil lipidique est satisfaisant avec, à la sortie, un cholestérol total à 5.1 mmol/l, un HDL à 1.56 mmol/l, un LDL à 3.39 mmol/l et les triglycérides à 1.06 mmol/l. Nous vous proposons de répéter ce profil une fois par année. La glycémie veineuse à jeun est dans la norme à 4.8 mmol/l. Le profil tensionnel durant le séjour dépasse l'intervalle cible sous sartan, bêta-bloquant, diurétique thiazidique et anti-calcique, raison pour laquelle nous intensifions le traitement en augmentant la dose d'Amlodipine à 10 mg.Vu le surpoids selon l'OMS, votre patiente a été prise en charge par notre équipe de diététiciens et accuse une perte de 2.5 kg à la fin de la réadaptation. Au sujet du réentraînement à l'effort, Mme. Y a débuté dans le groupe d'effort d'intensité faible et n'a pas pu passer dans le groupe d'intensité supérieure. À sa sortie, elle est capable d'effectuer une marche de 30 minutes à plat, à son propre rythme, sans éprouver de douleur thoracique ni de dyspnée. Mme. Y est aussi capable d'effectuer 25 minutes de vélo d'intérieur avec une charge de 20 watts avec une bonne adaptation à l'effort et sans présenter de symptômes cardio-pulmonaires. Au test de marche de 6 minutes à la sortie, on note une augmentation de la distance parcourue (+140 m), avec des paramètres cardiaques qui restent dans la norme. Mme. Y a également participé au programme d'éducation thérapeutique concernant les maladies et les facteurs de risque cardiovasculaires, ainsi qu'aux ateliers diététiques. Elle a été suivie en individuel par notre diététicienne ainsi que par notre ergothérapeute. Au vu de la bonne évolution clinique, Mme. Y peut regagner son domicile le 09.03.2018. Le traitement cardiovasculaire à l'entrée comprend : Aspirine 100 mg, Beloc Zok 50 mg, Valsartan 160 mg, Amlodipine 5 mg, Atorvastatine 40 mg. Nous avons adapté le traitement en introduisant du Co-Aprovel 300/12.5 mg pour optimiser le profil tensionnel. Durant toute la réadaptation, Mr. Y est resté asymptomatique du point de vue cardiovasculaire. On ne relève aucun signe de décompensation cardiaque ni d'arythmie tant aux contrôles cliniques que sur les différents ECG réalisés. Concernant ses facteurs de risque cardiovasculaires modifiables, le patient est connu pour une obésité morbide, un tabagisme ancien à 75 UPA stoppé en 2012, une HTA traitée depuis 2000 et une dyslipidémie. Sous statine, le profil lipidique est satisfaisant avec, à la sortie, un cholestérol total à 3.0 mmol/l, un HDL à 1.13 mmol/l, un LDL à 1.41 mmol/l et les triglycérides à 1.12 mmol/l. Nous vous proposons de répéter ce profil à 3 mois pour adapter le traitement, en visant une valeur LDL-cholestérol inférieure à 1.8 mmol/l dans le cadre d'une coronaropathie. La glycémie veineuse à jeun est dans la norme à 5.3 mmol/l. Le profil tensionnel durant le séjour est bon sous sartan, bêtabloquant, diurétique thiazidique et anti-calcique. Vu la surcharge pondérale, votre patient a été pris en charge par notre équipe de diététiciens et rapporte une perte de 3.3 kg à la fin de la réadaptation. Au sujet du réentraînement à l'effort, Mr. Y a débuté dans un groupe d'effort d'intensité faible et a pu passer dans le groupe d'intensité supérieure. À sa sortie, il est capable d'effectuer une marche de 30 minutes à plat, à son propre rythme, sans éprouver de douleur thoracique ni de dyspnée. Mr. Y est aussi capable d'effectuer 30 minutes de vélo d'intérieur avec une charge de 80 watts et de marcher 30 minutes sur un tapis roulant à une vitesse de 6 km/h et une pente de 7%, le tout avec une bonne adaptation à l'effort et sans présenter de symptômes cardio-pulmonaires. Au test de marche de 6 minutes à la sortie, on note une augmentation de la distance parcourue (+75 m), avec des paramètres cardiaques qui restent dans la norme. Mr. Y a également participé au programme d'éducation thérapeutique concernant les maladies et les facteurs de risque cardiovasculaires, ainsi qu'aux ateliers diététiques. Il a été suivi en individuel par notre diététicienne ainsi que par notre ergothérapeute. Au vu de la bonne évolution clinique, Mr. Y peut regagner son domicile le 02.03.2018. Le traitement cardiovasculaire à l'entrée comprend : Losartan 50 mg et Amlodipine 5 mg. À noter que le patient est anticoagulé par Sintrom pour une durée de 3 mois. Nous avons changé le Losartan et l'Amlodipine par du Losartan 100 mg. Tout au long de la réadaptation, Mr. Y est resté asymptomatique sur le plan cardiovasculaire. On ne relève aucun signe de décompensation cardiaque ni d'arythmie, tant aux contrôles cliniques que sur les différents ECG réalisés. Au cours du séjour, il signale une alopécie. Nous apprenons par son médecin traitant que Mr. Y présente actuellement une carence en fer, substituée par voie orale. Le bilan martial révèle une légère anémie hypochrome (Hb 136 g/L, 29 pg/L), sans perturbation de la ferritine ou saturation de la transferrine. Concernant les facteurs de risque cardiovasculaires modifiables, le patient est connu pour une HTA, un surpoids et un tabagisme à 15 UPA stoppé en janvier 2018, soit depuis l'opération. Il a bénéficié d'une consultation avec Dr. X, tabacologue, qui note une bonne motivation pour maintenir le sevrage et un taux de CO expiré à 2 ppm. Un suivi ambulatoire n'est pas prévu. Sous statine, le profil lipidique est insatisfaisant, avec à la sortie un cholestérol total à 5.3 mmol/l, un HDL à 0.76 mmol/l, un LDL à 4,04 mmol/l et des triglycérides à 2.25 mmol/l. Nous vous proposons de répéter ce profil à 3 mois et d'adapter le traitement en visant une valeur LDL-cholestérol <1.8 mmol/l dans le cadre d'une coronaropathie. Durant son séjour, après avoir modifié le traitement comme susmentionné, le profil tensionnel reste stable sous IEC et anticalcique. Au sujet du réentraînement à l'effort, Mr. Y a débuté dans le groupe d'effort d'intensité faible et a pu passer dans le groupe d'intensité supérieure. À sa sortie, il est capable d'effectuer une marche de 30 minutes à plat, à son propre rythme, sans éprouver de douleur thoracique ni de dyspnée. Mr. Y est aussi capable d'effectuer 25 minutes de vélo d'intérieur à une charge de 90 watts et de marcher 30 minutes sur un tapis roulant à une vitesse de 5.5 km/h et une pente de 6%, le tout avec une bonne adaptation à l'effort et sans présenter de symptômes cardio-pulmonaires. Au test de marche de 6 minutes à la sortie, on note une augmentation de la distance parcourue (+185 m) avec des paramètres cardiaques qui restent dans la norme. Mr. Y a également participé au programme d'éducation thérapeutique concernant les maladies et les facteurs de risque cardiovasculaires, ainsi qu'aux ateliers diététiques. Il a été suivi en individuel par notre diététicienne ainsi que par notre ergothérapeute. Vous trouverez le détail de la prise en charge multidisciplinaire dans le rapport ci-joint. Au vu de la bonne évolution clinique, Mr. Y peut regagner son domicile le 10.03.2018. Le traitement cardiovasculaire à l'entrée comprend : Sintrom 1 mg (schéma selon carnet), Torem 5 mg, Atorvastatine 40 mg, Lisinopril 20 mg. Nous avons adapté le traitement en introduisant du Beloc Zok 50 mg. Durant toute la réadaptation, Mr. Y est resté asymptomatique du point de vue cardiovasculaire. On ne relève aucun signe de décompensation cardiaque ni d'arythmie tant aux contrôles cliniques que sur les différents ECG réalisés. En raison d'un INR infra-thérapeutique, nous faisons un bridging par Clexane jusqu'à l'obtention d'une anticoagulation efficace. Au niveau du laboratoire, nous notons une discrète hausse de la CRP, sans signes cliniques d'accompagnement, notamment sans fièvre ni frisson. De plus, une thrombocytopénie à 115 G/l est expliquée soit par une réaction induite par l'Héparine ou par le contexte inflammatoire. Les contrôles sont rassurants, avec une quasi-normalisation de la CRP et des thrombocytes à la hausse. L'échocardiographie de contrôle montre un bon fonctionnement de la valve avec une surface d'ouverture de 2.0 cm2 et des gradients max 12 mmHg et moyen à 6 mmHg, sans épanchement péricardique.Monsieur Pichonnat a présenté un épisode dépressif moyen, avec une humeur triste traduite par des accès de pleurs inexpliqués, et une insomnie de type réveils multiples. Nous avons sollicité un avis psychiatrique auprès du Dr. X, qui a proposé l'instauration d'un traitement anti-dépresseur par Valdoxan et des réserves d'anxiolytiques sur une période limitée. Cet épisode dépressif a empêché une participation optimale au programme de réadaptation. Concernant ses facteurs de risque cardiovasculaires modifiables, le patient est connu pour un tabagisme ancien à 40 UPA stoppé depuis 6 mois et une HTA traitée. Nous vous proposons de doser le profil lipidique à 1 mois pour adapter le traitement hypolipémiant par statine, en visant une valeur LDL-cholestérol inférieure à 1.8 mmol/l dans le cadre d'une coronaropathie. Le profil tensionnel durant le séjour est bon sous IEC, bêta-bloquant et diurétique de l’anse. Le Sintrom est à maintenir 3 mois puis peut être remplacé par de l'Aspirine. Au sujet du réentraînement à l'effort, Monsieur Pichonnat a débuté dans le groupe d'effort d'intensité faible et n'a pas pu passer dans le groupe d'intensité supérieure. À sa sortie, il est capable d'effectuer une marche de 30 minutes à plat, à son propre rythme, sans éprouver de douleur thoracique ni de dyspnée. Monsieur Pichonnat est aussi capable d'effectuer 25 minutes de vélo d'intérieur avec une charge de 27 watts avec une bonne adaptation à l’effort et sans présenter de symptômes cardio-pulmonaires. Le test de marche de 6 minutes à la sortie n'a pas pu être effectué en raison de la sortie précipitée. Monsieur Pichonnat quitte notre service le 23.02.2018. Le traitement cardiovasculaire à l'entrée comprend de l'Aspirine 100 mg, Prasugrel 10 mg, Torem 10 mg, Lisinopril 2x5mg/j, Beloc Zok 2x12.5mg/j, Aldactone 25 mg, Atorvastatine 40 mg. Nous avons augmenté progressivement le Lisinopril à 2x10mg/j et le Beloc Zok 2x75mg/j. Durant toute la réadaptation, Monsieur Blanc est resté asymptomatique du point de vue cardiovasculaire. On ne relève aucun signe de décompensation cardiaque ni d’arythmie tant aux contrôles cliniques que sur les différents ECG réalisés. Comme complication, nous notons une hyperkaliémie le 15.03.2018 à 5.1 mEq/L que monte à 5.3 mEq/L malgré la réduction de la dose d'aldostérone de 25 à 12.5 mg. Nous proposons un suivi biologique. Concernant ses facteurs de risque cardiovasculaires modifiables, le patient est connu pour un tabagisme estimé à >100 UPA, sevré la semaine précédant l'infarctus; il n'a pas souhaité de consultation avec notre spécialiste en désaccoutumance au tabac. Concernant la HTA, la valeur tensionnelle est restée dans la cible proposée. Sous statine, le profil lipidique est satisfaisant avec, à la sortie, un cholestérol total à 3.0 mmol/l, un HDL à 0.95 mmol/l, un LDL à 1.56 mmol/l et les triglycérides à 1.88 mmol/l. Nous vous proposons de répéter ce profil une fois par an, en visant une valeur LDL-cholestérol inférieure à 1.8 mmol/l dans le cadre d'une coronaropathie. À noter également un diabète non insulino-requérant insuffisamment contrôlé, avec une HbA1C à 7.4%, raison pour laquelle nous demandons un consilium diabétologie. Pendant son séjour, le traitement n'est pas modifié et les glycémies sont dans les valeurs cibles. Une adaptation du traitement et un suivi en ambulatoire est conseillé avec proposition de modifier le schéma d'antidiabétiques oraux par du Jardiance Met 5/500 le matin et Metfin 500 le soir. Le Diamicron devra être réduit de moitié en première instance, avec nouvelle majoration à 60 mg/j si besoin. Un suivi annuel chez un ophtalmologue, podologue avec bilan de pallesthésie, bilan vasculaire par Doppler des membres inférieurs et un dépistage de la néphropathie diabétique avec le rapport microalbuminurie/créatininurie 1x/an est aussi souhaité. Au sujet du réentraînement à l'effort, Monsieur Blanc a débuté dans le groupe d'effort d'intensité faible et a pu passer dans le groupe d'intensité supérieure. À sa sortie, il est capable d'effectuer une marche de 30 minutes à plat, à son propre rythme, sans éprouver de douleur thoracique ni de dyspnée. Monsieur Blanc est aussi capable d'effectuer 25 minutes de vélo d'intérieur avec une charge de 25 watts, le tout avec une bonne adaptation à l’effort et sans présenter de symptômes cardio-pulmonaires. Au test de marche de 6 minutes à la sortie, on note une augmentation de la distance parcourue (+ 70 m) avec des paramètres cardiaques qui restent dans la norme. Monsieur Blanc a également participé au programme d'éducation thérapeutique concernant les maladies et les facteurs de risque cardiovasculaires, ainsi qu'aux ateliers diététiques. Il a été suivi en individuel par notre diététicienne ainsi que par notre ergothérapeute. Au vu de la bonne évolution clinique, Monsieur Blanc peut regagner son domicile le 17.03.2018. Le traitement cardiovasculaire à l'entrée comprend l'Amiodarone 200 mg, l'Aspirine 100 mg et le Co-Losartan 100/12.5 mg. Le Co-Losartan a été changé par du Losartan 150 mg et nous avons introduit de l'Amlodipine 5 mg pour améliorer le profil tensionnel. Concernant ses facteurs de risques cardiovasculaires modifiables, Mme. Savoy est connue pour une hypertension artérielle et un surpoids. Pour rappel, le 28.01.2018, la patiente a été transférée à l'HFR Fribourg suite à un EF à 38.4°C avec frissons associés à une collection au niveau de la cicatrice de la CEC au niveau inguinal D. Le diagnostic de sérome sur probable fistule lymphatique inguinal droit surinfecté a été retenu, et la patiente a bénéficié d'un traitement par Co-Amoxicilline du 28.01 au 31.01.2018 ainsi qu'un débridement de la plaie avec application de pansement VAC le 29.01.2018 avec un changement de VAC le 01.02 et le 05.02.2018. Un contrôle avec le Dr. X à l'HFR Fribourg a eu lieu le 16.02.2018. Devant une hyponatrémie hypoosmolaire et hypervolémique, un traitement par Torem 10 mg a été entrepris à l'HFR Fribourg, puis diminué à 5 mg le 05.02.2018 devant une perte de poids. Le 05.02.2018, Mme. Savoy présente un flutter auriculaire typique à conduction variable, raison pour laquelle nous décidons de la charger en Cordarone (3 x 200 mg) jusqu'au 09.02.2018, puis dose d'entretien, associé à une anticoagulation par Xarelto 20 mg. Une cardioversion électrique précédée d'une ETO a été organisée pour le 14.02.2018, mais la patiente est spontanément revenue en rythme sinusal lors de son passage à l'HFR Fribourg. Le consensus est de garder l'anticoagulation en place pour un minimum de 3 mois et d'en réévaluer l'indication à distance, à l'aide d'un R-test. La glycémie à jeun était dans la norme à 4.6 mmol/l. Sans statine, le profil lipidique est satisfaisant avec, à la sortie, un cholestérol total à 3.3 mmol/l, un HDL à 1.42 mmol/l, un LDL à 1.51 mmol/l et les triglycérides à 1.33 mmol/l. Nous vous proposons de répéter ce profil une fois par an, en visant une valeur LDL-cholestérol inférieure à 1.8 mmol/l dans le cadre d'une coronaropathie. La patiente est restée hypertendue pendant la prise en charge sous sartan, raison pour laquelle nous avons renforcé le traitement en ajoutant un anti-calcique. Au sujet du réentraînement à l'effort, Mme. Savoy a débuté dans un groupe d'effort d'intensité faible et elle n'a pas pu progresser jusqu'au groupe d'intensité supérieure. À sa sortie, elle est capable d'effectuer une marche de 30 minutes à plat, à son propre rythme, sans éprouver de douleur thoracique, ni de dyspnée. Mme. Savoy est aussi capable d'effectuer du vélo d'intérieur avec une charge de 27 watts pendant 20 minutes et du tapis roulant avec une vitesse de 0.8 km/h pendant 8 minutes, avec une bonne adaptation à l’effort et sans présenter de symptômes cardiopulmonaires. Au test des 6 minutes à la sortie, on note une augmentation de la distance parcourue (+ 60 m), accompagnée par des paramètres cardiaques dans la norme.Mme. Savoy a également participé au programme d'éducation thérapeutique concernant les maladies et les facteurs de risque cardiovasculaires, ainsi qu'aux ateliers diététiques et elle a été suivie en individuel par notre diététicienne ainsi que par notre ergothérapeute. Au vu de la bonne évolution clinique, Mme. Savoy peut rentrer à domicile le 23.02.2018. Le traitement par Ciproxine est à poursuivre jusqu'au 09.03.2018. Le traitement par Clexane est à poursuivre jusqu'au 25.03.2018. Sevrage progressif de l'Oxycontin. Le transit œso-gastro-duodénal confirme le diagnostic d'ulcère avec perforation couverte. Nous continuons donc le traitement mis en place lors des visites précédentes aux urgences. Le patient a déjà rendez-vous chez son médecin traitant la semaine prochaine. Il organisera avec celui-ci la réalisation d'une œso-gastro-duodénoscopie à 4-6 semaines pour s'assurer de la bonne guérison de la lésion et de l'absence d'autre processus. Le 02.03.2018 à 11h30, CT scan - HFR Fribourg. Le patient doit être à jeun. Le 05.03.2018, rendez-vous au service d'oncologie HFR Fribourg, Dr. X. Le 02.03.2018, Dr. X : rectopexie postérieure avec colostomie terminale en fosse iliaque gauche par incision de Pfannenstiel. Surveillance à l'unité de lits monitorés du 02 au 05.03.2018. Sonde vésicale dès le 02.03.2018, en place à la sortie. Péridurale antalgique D10-11 du 02 au 08.03.2018. Drainage de Redon du 02 au 05.03.2018. Ablation des agrafes le 13.03.2018. Le 02.03.2018, Dr. X : réduction fermée et ostéosynthèse par clou centromédullaire du tibia droit. Matériel implanté : clou Stryker T2 10 mm de diamètre et 390 mm de longueur. Le 02.03.2018, Dr. X, Dr. X : réduction fermée et ostéosynthèse. Matériel implanté : clou Gamma III 125° 11x180 mm, vis céphalique 10.5x105 mm, vis de verrouillage distal 5x45 mm. Le 02.03.2018, Dr. X, Dr. X : réinsertion du tendon sous-rotulien, genou droit. Le 02.03.2018, Dr. X, Dr. X : réinsertion trans-osseuse du tendon quadricipital, genou gauche. Le 02.04 : contrôle clinique le 06.04. La mère, infirmière, fera les pansements. Reconsultera avant selon consignes. Le 05.04 : contrôle clinique en ortho chez le Dr. X le 09.04. Le 02.04 : contrôle clinique le 06.04. Reconsulte avant selon consignes. Le 03.03.2018, Dr. X, Dr. X : révision, prélèvements et lavage. Le 07.03.2018, Dr. X, Dr. X : second look, prélèvements bactériologiques, lavage et drainage. Le 09.03.2018, Dr. X, Dr. X : third look, prélèvements et lavage. Consilium infectiologique, Dr. X : • antibiothérapie par Floxapen 4 x 2 g iv/jour durant l'hospitalisation • relais per-os par Co-Amoxicilline 2 x 1 g/jour du 15 au 23.03.2018 inclus. Le 03.03.2018 : 2 concentrés plaquettaires Le 05.03.2018 : 2 CP, 2 PFC, 2 CE Le 06.03.2018 : 1 CP et 1 PFC Le 09.03.2018 : 1 CP Le 10.03.2018 : 1 CP Le 11.03.2018 : 1 CP Le 12.03.2018 : 1 CE Avis Prof. X : Neupogène (jusqu'à leuco > 10 000) du 04.03.2018 au 14.03.2018. Le 04.03.2018, Dr. X : laparotomie médiane sus-ombilicale. Révision abdominale et lavage avec 5 litres de sérum physiologique. Péridurale antalgique et sonde vésicale du 04.03.2018. Surveillance à l'unité de lits monitorés du 04 au 05.03.2018. Ablation des agrafes et des fils à J12. Le 04.03.2018, Dr. X, Dr. X : réduction ouverte et ostéosynthèse par embrochage-haubanage. Le 05.02.2018 : œsophagoscopie + 6ème cure de dilatation œsophagienne (Dr. X). Le 05.03.2018, Dr. X : excision d'un lipome para-anal gauche. Status après cure de hernie inguinale gauche selon Lichtenstein avec mise en place d'un filet le 14.10.2014. Status après cure de hernie inguinale gauche selon Rives 08.01.2016 pour récidive. Status après cure de hernie ombilicale avec mise en place d'un filet prépéritonéal à la même date. Status après excision d'un lipome de la cuisse gauche en 2004. Status après crossectomie et stripping de la veine saphène, phlébectomies étagées en 2004. Status après résection transurétrale de la prostate le 04.09.2014. Status après bactériémie à E. Coli sur prostatite avec abcès central du lobe moyen traité par antibiothérapie en juillet 2014. Suspicion d'AIT sur notion anamnestique d'hémisyndrome gauche transitoire en mars 2013. Status après exérèse de cholestéatome de l'oreille droite en technique fermée avec ossiculoplastie de type III à l'aide d'une prothèse VARIAC System Total le 25.02.2013 par le Dr. X. Status après paralysie faciale périphérique de grade IV d'origine inflammatoire post-exérèse de cholestéatome de l'oreille droite en mars 2013. Suspicion de hernie discale L4-L5, DD : coxarthrose débutante à droite. Le 05.03.2018, Dr. X : excision. DAP : lipome sous-cutané à cellules fusiformes/pélomorphe (diamètre maximal 9 cm) avec foyers de liponécrose. Redon du 05 au 07.03.2018. Rendez-vous en policlinique de chirurgie le 09.03.2018. Ablation des fils à 15-20 jours. Le 06.03.2018, Dr. X : cure de double hernie cicatricielle sous-costale droite avec un filet Progrip en rétro-musculaire. Cure de la petite hernie cicatricielle sous-ombilicale avec interposition d'un patch de Progrip et fermeture par Prolène. Hospitalisation à l'ELM le 06 au 08.03.2018. Drain de Redon du 06 au 10.03.2018. Contrôle clinique et ablation des agrafes le 19.03.2018 à 09h00 à la consultation du Dr. X. Port de la ceinture abdominale lors de la mobilisation durant 1 mois. Le 06.03.2018, Dr. X : drainage d'abcès par abord de McBurney. Rectoscopie (contrôle de la cicatrice post-rétablissement de la continuité). Drain de Blake du 06 au 08.03.2018. Rendez-vous à la consultation du Dr. X le 15.03.2018 pour contrôle clinique et ablation des fils. Le 06.03.2018, Dr. X, Dr. X : AMO partielle (2 vis distales cassées). Le 06.03.2018, Dr. X, Dr. X : réduction ouverte et ostéosynthèse de la malléole externe par plaque tiers-tube et vis, de la malléole interne par une broche 2.0 mm et une vis 4.5 mm partiellement filetée. Fixation de la syndesmose par deux broches 1.6 mm. Le 07.03.2018, Dr. X : exploration palmaire et dorsale, prélèvements de biopsies, débridement, rinçage et drainage. Le 09.03.2018, Dr. X, Dr. X : second look, prélèvements bactériologiques. Antibiothérapie par Co-Amoxicilline 2 x 1 g/jour jusqu'au 23.03.2018 inclus. Physiothérapie et ergothérapie intensives. Ablation des fils le 23.03.2018 à la consultation du Dr. X. Le 07.03.2018, Dr. X : mise en place d'une prothèse inversée. Matériel implanté : prothèse Mathys Affinis Inverse, métaglène standard, glénosphère 39, tige 9 x 125, partie centrale 39 + 3. Le 07.03.2018, Dr. X : résection transurétrale de la vessie. DAP : inflammation chronique légèrement active, avec plages de tissu de granulation, par endroits discrètement granulomateux avec petits foyers de nécrose, dans les fragments de paroi vésicale interne, focalement avec peu de revêtement urothélial et contenant quelques rares faisceaux de musculature lisse. Sonde vésicale du 07 au 09.03.2018. Reprise du traitement d'Aspirine le 08.03.2018. Reprise du traitement de Xarelto le 09.03.2018.Antibiothérapie par Cefuroxime 500 mg/jour jusqu'au 13.03.2018 inclus. Le 07.03.2018, Dr. Marti : implantation d'une prothèse totale de la hanche gauche par voie trans-fessière Matériel implanté : tige Zimmer MS 30, 10 standard cimentée, centralized 10/12, bouchon Weber 3.5 mm, cup Fitmore 56, polyéthylène 56/36, tête cobalt chrome 36, col L, ciment Palacos R+G. Le 07.03.2018, Dr. Tschopp : réduction et ostéosynthèse par plaque anti-glide du plateau tibial interne (plaque DCP 3.5). Ostéo-suture et réinsertion au plancher du ligament croisé antérieur. Le 07.03.2018, Dr. Tschopp, Dr. Kouki : bursectomie olécranienne gauche. Antibiothérapie par Co-Amoxicilline 4 x 2,2 g iv/jour, relayée par Clindamycine 3 x 300 mg/jour jusqu'au 21.03.2018 inclus. Immobilisation dans une attelle BAB postérieure durant 15 jours. Contrôle clinique en policlinique d'orthopédie 48 heures après la sortie. Le 07.03.2018, Dr. Tschopp, Dr. Kouki : réduction fermée et ostéosynthèse par clou Gamma court. Matériel implanté : clou Gamma court 125°, vis cervicale 10,5 x 90 mm, vis de verrouillage distal 35 x 5 mm. Le 07.03.2018 laboratoire: Hb 132 G/L, Lc 14.8 G/l, B HCG 4270 U/l, Progestérone en cours. Groupe sanguin A+. Sérologies IST: HBV, HCV, HIV négatif. Ultrason trans-vaginale le 08.03.2018 : Hypervascularisation d'une masse annexielle D de 11 x 9.8 mm. Le 07.03.2018 laboratoire: Hb 132 G/L, Lc 14.8 G/l, B HCG 4270 U/l, Progestérone en cours. Groupe sanguin A+. Sérologies IST: HBV, HCV, HIV négatif. Ultrason trans-vaginale le 08.03.2018 : Hypervascularisation d'une probable masse annexielle droite de 11 x 9.8 mm, à proximité de l'ovaire droit. Le 08.03.2018, Dr. Marti, Dr. Kouki : bursectomie du coude gauche, lavage et débridement. Antibiothérapie par Cubicine 500 mg/jour, puis relais par Ciprofloxacine 2 x 500 mg per-os/jour jusqu'au 22.03.2018 inclus, sur avis infectiologique, Dr. Erard. Le 08.03.2018, Dr. Tschopp, Dr. Fragnière : réduction ouverte et ostéosynthèse. Matériel implanté : 1 plaque tiers-tube LCP 5 trous, 2 vis corticales 3.5 mm, 2 vis LCP 3.5 mm, 1 vis libre corticale 2.7 mm. Le 09.03.2018 : cure de diverticule de Zenker par voie endoscopique. Le 09.03.2018, Dr. Chilcott : cure d'éventration par reprise de laparotomie et mise en place d'un filet Parietex bi-couche en intrapéritonéal et excision des calculs biliaires résiduels. Surveillance à l'ELM du 09 au 10.03.2018. Cathéter péridural antalgique et sonde vésicale du 09 au 13.03.2018. Drainage du 09 au 11.03.2018, sous couverture de Kefzol 1 g iv/jour. Ablation des agrafes le 20.03.2018 en policlinique de chirurgie. Le 09.03.2018, Dr. Vial : débridement du phlegmon de la face dorsale de la main gauche, rinçage articulaire et capsulectomie partielle, curetage d'ostéomyélite du 3ème rayon. Le 10.03.2018, Dr. Marti : second look, lavage et prélèvements bactériologiques. Antibiothérapie par Co-Amoxicilline 4 x 2,2 g iv/jour durant l'hospitalisation, puis relais per-os par Co-Amoxicilline 2 x 1 g/jour à poursuivre jusqu'au 31.05.2018 inclus. Le 10.03.2018, Dr. Marti : réduction ouverte et ostéosynthèse par une plaque VA-LCP du tibia proximal. Le 11.03.2018 : minerve rigide aux urgences. RX cervicale : cf ci-dessous. Le 12.03.2018 IRM cervicale le 12.02.2018. Minerve mousse à but antalgique pour 3 jours. Antalgie en réserve. Le 12.03.2018, Dr. Chilcott : cholécystectomie laparoscopique. Suture de brèche séreuse à la face antérieure de l'estomac laparoscopique. Infiltration péricicatricielle à la Naropine 0,5%, 25 cc au total. DAP : cholécystite chronique lithiasique selon données cliniques. Ablation des fils à J10 à votre consultation. Contrôle clinique dans 4-6 semaines à la consultation du Dr. Chilcott. Le 12.03.2018, Dr. Güleryüz : arthroscopie diagnostique, ténotomie et ténodèse du long chef du biceps, épaule droite. Cathéter interscalénique antalgique du 12 au 14.03.2018. Le 12.03.2018, Dr. Marti, Dr. Kouki : réduction fermée et ostéosynthèse par clou Gamma court. Matériel implanté : clou Gamma court 125°, vis cervicale 10,5 x 105 mm, vis de verrouillage distal 35 x 5 mm. Le 13.03.2018 à la consultation cardiologique. Le 13.03.2018, Dr. Chilcott : cholécystectomie laparoscopique. DAP : cholécystite chronique, en partie lymphofolliculaire, avec signes d'une poussée subaiguë ulcéro-hémorragique avec plages de tissu de granulation, par endroits riches en macrophages spumeux et péri-cholécystite fibrino-leucocytaire, ainsi qu'atrophie de la muqueuse, respectivement muqueuse en partie abrasée, foyers de métaplasie pylorique et léger remaniement fibreux de la paroi. Cholestérolose vésiculaire focale. Drain Jackson du 13 au 14.03.2018. Ablation des fils à J12 à votre consultation. Le 13.03.2018, Dr. Güleryüz : arthroscopie diagnostique, réinsertion de la coiffe des rotateurs, ténotomie et ténodèse du long chef du biceps. Cathéter interscalénique antalgique. Le 13.03.2018, Dr. Marti : évacuation chirurgicale. Le 13.03.2018, Dr. Marti : réduction ouverte et ostéosynthèse de la malléole externe par plaque tiers-tube LCP 7 trous. Le 14.02.2018 : évidement ganglionnaire des secteurs I à III à gauche et Ib à droite + pelvi-glossectomie antérieure gauche et reconstruction par un lambeau musculo-cutané du muscle grand pectoral gauche. Extractions dentaires 33, 34 et 35. Le 14.03.2018: Désinfection Prontosan, anesthésie en bague D3-5 rapidocaïne 1%, exploration plaies, débridement avec curette, 6 points de sutures Prolène 4.0 (3 x D2, 1 x D3, 2 x D4), Adaptic touch, pansement. Le 16.03.2018: Pansement Bétadine tulle (D3 sur perte de substance), reste Adaptic. Avis orthopédique (Dr. Gossuin): fracture intra-articulaire de phalange distale de P3 de D2, contrôle aux 48h jusqu'à ce que plaie sèche avec attelle Edimbourg puis dès que plaie sèche, syndactylie DII DIII thermoformée en ergothérapie, radiographie de contrôle à effectuer à 1, 2 et 6 semaines. Antibioprophylaxie par Co-amoxicilline 2 x/j pendant 10 jours. Le 14.03.2018, Dr. Marti : lavage, débridement de l'abcès et prélèvements microbiologiques. Le 16.03.2018, Dr. Kouki : second look, révision et débridement. DAP : tissu adipeux et focalement fibreux avec, en profondeur, une inflammation aiguë abcédante sur matériel étranger de type végétal. Antibiothérapie par Clindamycine 3 x 300 mg iv/jour. Le 15.03: Gazométrie. Hydratation avec Normolytoral. Reçoit d'abord Itinerol B6 supp bébé, puis vomit. Ensuite reçoit Zofran 1 mg per os et ne revomit plus. Ad Pérentérol 250 mg. Le 16.03: Ad gazométrie: sp. Ad zofran 1 mg avec bonne hydratation per os après. Ad Pérentérol 250 mg. Le 15.03.2018, le patient chute sur son genou droit et présente une plaie. Depuis 48 heures avant l'admission, apparition d'une tuméfaction en regard du genou droit avec écoulement à travers la plaie, raison pour laquelle Monsieur Gendre vous consulte. Vous nous l'adressez pour suite de la prise en charge. L'intervention se déroule le 22.03.2018. Les prélèvements bactériologiques reviennent positifs pour un Staphylococcus aureus résistant à la Co-Amoxicilline. Sur avis du Professeur Chuard, infectiologue, l'antibiothérapie est changée pour de la Clindamycine 3 x 600 mg per-os par jour, que le patient poursuivra jusqu'au 03.04.2018 inclus. L'évolution post-opératoire est favorable, la plaie est calme et propre, l'antalgie est efficace. Monsieur Gendre peut retourner à domicile le 28.03.2018. Le 16.01.2018, Dr. Marti : réduction ouverte et ostéosynthèse par plaque du tibia gauche, ostéo-suture de la tubérosité tibiale antérieure. Le 16.03.2018, Dr. Froment : cholécystectomie par laparoscopie. DAP : cholécystite chronique en poussée aiguë, avec discrète cholestérolose focale. Ablation des agrafes le 26.03.2018 à votre consultation.Le 16.03.2018, Dr. X, Dr. X : réduction fermée et ostéosynthèse. Matériel implanté : clou Gamma III, 125° 11x180 mm, vis céphalique 10.5x105 mm, vis de verrouillage distal 5x40 mm. Le 16.10.2017, Dr. X : excision radicale d'une plaie surinfectée de sinus pilonidal inter-fessier. Persistance de plaie opératoire ouverte sur sinus pilonidal interfessier opéré par excision radicale et VAC en avril 2013 à l'hôpital de Payerne. Status post-opération de la même pathologie en 2009 et 2010 au Portugal. Kyste pilonidal avec status post-reprise de cicatrice avec révision, curetage et lavage par Dr. X le 30.01.2018. Le 16.10.2017, Dr. X : excision radicale d'une plaie surinfectée de sinus pilonidal inter-fessier. Persistance de plaie opératoire ouverte sur sinus pilonidal interfessier opéré par excision radicale et VAC en avril 2013 à l'hôpital de Payerne. Status post-opération de la même pathologie en 2009 et 2010 au Portugal. Kyste pilonidal avec status post-reprise de cicatrice avec révision, curetage et lavage par Dr. X le 30.01.2018. Le 17.02.2012, Dr. X : appendicectomie, lavage et drainage péritonéaux par laparoscopie convertie en laparotomie. DAP : appendicite aiguë nécrosante, abcédante et perforée, avec péri-appendicite fibrino-purulente. Le 17.02.2012, Dr. X : cure de hernie ombilicale par fermeture directe. Le 17.03.2018, Dr. X, Dr. X : réduction ouverte et ostéosynthèse par plaque de pontage LCP 3.5/4.5 métaphysaire du tibia distal. Le 18.03.2018, Dr. X : appendicectomie laparoscopique. DAP : appendicite aiguë ulcéro-phlegmoneuse avec aspect pré-perforé de la paroi et péri-appendicite fibrino-leucocytaire. Antibiothérapie par Rocéphine et Flagyl du 18 au 19.03.2018. Ablation des fils à J12 à votre consultation. Le 19.03 : Urotube avec 10^5 germes, E. Coli et Enterococcus Faecalis. Tél pédiatre, Drs X : souhaiterait traiter au vu d'un résultat similaire chez elle. Tél Dr. X, néphrologue : propose aussi de traiter, par voie orale pour 5 jours uniquement au vu de l'absence de fièvre, par Co-Amoxicilline pour traiter les 2 germes. ATT : • traitement par Co-Amoxicilline 50 mg/kg/j pour 5 jours (sera organisé par pédiatre) • US abdominal (sera organisé par pédiatre) et si normal, stop prise en charge. Le 19.03.2018, Dr. X : cholécystectomie laparoscopique. DAP : cholécystite chronique, en partie lympho-folliculaire, en partie active avec foyers de tissu de granulation sous-épithéliale, avec métaplasie pylorique focale, rares sinus de Rokitansky-Aschoff, ainsi que léger remaniement fibreux de la paroi. Cholestérolose vésiculaire microfocale. Lithiase vésiculaire. Ablation des fils à J10 à votre consultation. Le 20.02.2018, Dr. X, Dr. X : révision, prélèvements, lavage. Le 22.02.2018, Dr. X, Dr. X : second look, prélèvements et lavage. Le 12.03.2018, Dr. X : révision, prélèvements et lavage de plaie, changement de la vis cervicale du clou Gamma gauche. DAP : 1) Exsudat fibrino-purulent et un minuscule fragment tissulaire d'aspect adipeux, nécrotique. 2) Exsudat fibrino-purulent avec nombreux détritus cellulaires. 3) Exsudat fibrino-leucocytaire entremêlé à des détritus osseux, des fragments de tissu d'aspect fibro-cartilagineux nécrotique et quelques rares fragments de tissu adipeux nécrotique. Antibiothérapie intraveineuse par Invanz 0,5 g/jour, relayée per-os par Rimactan 300 mg, 2 cpr le matin, Tavanic 500 mg, 2 cpr/jour, Amoxicilline 2 x 1 g/jour jusqu'au 12.06.2018 inclus, soit une durée totale de 3 mois. Le 20.03.2018, Dr. X : cure de varices des deux membres inférieurs avec, à droite, ligature de perforante "18 cm du sol", phlébectomies à la demande. A gauche, crossectomie, stripping court et phlébectomies à la demande. Rendez-vous en policlinique de chirurgie à J10 pour contrôle et ablation des fils. Le 20.03.2018, Dr. X : arthrolyse, mise en place d'une prothèse anatomique Mathys Affinis, glène taille 2, tête 45, partie centrale 1, tige 6x125. Cathéter interscalénique antalgique. Le 21.02.2018, Dr. X, Dr. X : bursectomie pré-rotulienne in toto du genou droit. Lavage arthroscopique avec 12 litres de NaCl. Fermeture de la plaie. Le 24.02.2018, Dr. X, Dr. X : second look. Antibiothérapie intraveineuse par Floxapen 4 x 2 g/jour pendant 10 jours, relayée per-os par Co-Amoxicilline 2 x 1 g/jour pendant 5 jours. Attelle jeans pour une durée de 15 jours. Le 21.03.2018, Dr. X : cholécystectomie laparoscopique. DAP : cholécystite chronique lithiasique avec abondante cholestérolose. Ablation des fils à J10 à votre consultation. Le 21.03.2018, Dr. X : arthroscopie diagnostique, ténotomie et ténodèse du long chef du biceps, réinsertion des parties antérieures du sus-épineux et réinsertion du sous-scapulaire. Cathéter interscalénique antalgique. Le 21.03.2018, Dr. X : mise en place d'une prothèse céphalique, fémur droit. Matériel implanté : tige MS30 taille 6, bouchon obturateur 2.5, tête unipolaire 42S. Le 21.03.2018, Dr. X, Dr. X : bursectomie coude gauche, prélèvements bactériologiques et biopsies. Antibiothérapie par Co-Amoxicilline 4 x 2,2 g iv/jour, puis relais par Ciproxine 2 x 500 mg/jour à poursuivre jusqu'au 03.04.2018 inclus. Le 21.03.2018, Dr. X, Dr. X : bursectomie infra-patellaire du genou gauche, biopsies et prélèvements bactériologiques. Antibiothérapie par Co-Amoxicilline 4 x 2,2 g iv/jour, puis relais per-os dès le 26.03.2018 par Co-Amoxicilline 2 x 1 g/jour jusqu'au 03.04.2018 inclus. Le 21.03.2018, Dr. X : résection transurétrale de la prostate. DAP : foyers d'adénocarcinome acinaire de la prostate de groupe 4, score de Gleason 4+4=8, avec nombreuses images d'infiltration périneurale intra-prostatique. Nombreux foyers de carcinome urothélial in situ s'étendant largement dans les glandes prostatiques. Hyperplasie à prédominance fibro-musculaire du parenchyme prostatique. Antibiothérapie par Cefuroxime 2 x 500 mg/jour jusqu'au 25.03.2018 inclus. Sonde vésicale du 21 au 23.03.2018. Rendez-vous à la consultation Dr. X le 28.03.2018 à 10h15. Le 21.03.2018, Dr. X : résection transurétrale de la prostate. DAP : parenchyme prostatique avec inflammation chronique focalement légèrement active et réaction giganto-cellulaire focale, tissu de granulation, exsudat fibrino-leucocytaire recouvrant une zone d'ulcération de la muqueuse de l'urètre prostatique, ainsi qu'urétrite chronique en partie lympho-folliculaire focalement marquée. Antibiothérapie par Cefuroxime 2 x 500 mg/jour jusqu'au 25.03.2018 inclus. Sonde vésicale en place jusqu'au contrôle à la consultation du Dr. X le 28.03.2018 à 10h30. Le 21.03.2018, Dr. X : arthroplastie totale de la hanche gauche par voie antérieure minimale invasive. Matériel implanté : cupule MPack 52/liner F polyéthylène/col court céramique 32/tige non cimentée standard 2. Le 22.03.2018 à 8h30 à notre consultation ambulatoire pour contrôle échographique. Colposcopie pour L-ISL le 22.05.2018. Le 22.03.2018 : créatinine 65 mmol/l (dans la norme). Le 22.03.2018, Dr. X, Dr. X : bursectomie du genou droit, prélèvements bactériologiques et biopsies. Antibiothérapie intraveineuse par Co-Amoxicilline 4 x 2,2 g/jour, relayée per-os dès le 24.03.2018 par Clindamycine 3 x 600 mg/jour, à poursuivre jusqu'au 03.04.2018 inclus. Le 23.02.2018, Dr. X : colectomie droite oncologique. Anastomose iléo-colique latéro-latérale terminalisée au Vicryl 3/0. DAP : Petite zone de remaniement fibro-cicatriciel sous-muqueux avec quelques dépôts d'hémosidérine et réaction giganto-cellulaire focale, ainsi que légère irrégularité des cryptes en surface et signes de régénération épithéliale augmentée (zone rétractée de la muqueuse) en bordure de la valve iléo-caecale, pouvant correspondre à la cicatrice de polypectomie précédente. Un adénome tubuleux (3 mm) légèrement pédiculé, avec dysplasie épithéliale/néoplasie intra-épithéliale de bas grade, dans le pôle caecal. Trois adénomes tubuleux (4-6 mm) en partie pédiculés, avec dysplasie épithéliale/néoplasie intra-épithéliale de bas grade, situés à 7 cm de la valve iléo-caecale dans le côlon ascendant. Un adénome tubuleux (8 mm) avec dysplasie épithéliale/néoplasie intra-épithéliale de bas grade, situé à 4 cm de la tranche de section distale. Appendice vermiforme dans les limites histologiques de la norme. Vingt-six ganglions lymphatiques régionaux, en partie avec modifications réactionnelles (réaction macrophagique épithélioïde focale), sans évidence de tissu néoplasique malin (0/26). Surveillance à l'unité de lits monitorés du 23 au 24.02.2018. Sonde nasogastrique du 23 au 25.02.2018. Nutrition parentérale du 24.02 au 01.03.2018, reprise de l'alimentation orale dès 26.02.2018. Péridurale thoracique D10-11 du 23.02 au 01.03.2018. Sonde vésicale du 23.02 au 01.03.2018. Voie veineuse centrale sous-clavière droite du 23.02 au 01.03.2018. Physiothérapie respiratoire. Ablation des fils à J12 à votre consultation. Contrôle à la consultation du Dr. X le 22.03.2018. Le 24.02.2018 : drainage de l'abcès. Le 25.02.2018 : panendoscopie. Le 28.02.2018 : repositionnement de la dent 31 (Dr. X). Le 25.03.2018, Dr. X : pose de sonde double J à gauche. Bilan biologique et CT. Antibiothérapie par Ciproxine 2 x 500 mg per os/jour du 25.03 au 16.04.2018 inclus. Fluconazole 200 mg/jour du 25.03 au 01.04.2018 inclus. Rendez-vous à la consultation du Dr. X à 3 semaines. Le 26.02.2018, Dr. X : arthroscopie diagnostique, ténotomie et ténodèse du long chef du biceps, réinsertion du sous-épineux, résection acromio-claviculaire. Cathéter interscalénique du 26.02 au 02.03.2018. Le 27.02.2018, Dr. X : réduction ouverte et ostéosynthèse par plaque tibia distal. Antibiothérapie prophylactique par Zinacef 3 x 1,5 g iv/jour et Flagyl 3 x 500 mg iv/jour pendant 5 jours. Le 27.02.2018, Dr. X, Dr. X : réduction ouverte et ostéosynthèse par plaque de neutralisation tiers-tube 3.5. Matériel implanté : plaque tiers-tube 3.5 à 6 trous, 5 vis 3.5 à double corticale, auto-taraudantes (2 distales, 3 proximales). Le 27.02.2018, Dr. X, Dr. X : réduction ouverte et ostéosynthèse par plaque du tibia proximal droit. Le 27.03.2018, Dr. X : arthroscopie diagnostique, ténotomie et ténodèse du long chef du biceps, réinsertion du sus-épineux. Cathéter interscalénique antalgique. Le 27.03.2018, Dr. X : arthroscopie diagnostique, ténotomie et ténodèse du long chef du biceps, réinsertion du sus-épineux. Cathéter interscalénique antalgique. Le 28.02.2018 : amygdalectomie bilatérale. Le 28.02.2018 : hémostase et fermeture de la loge amygdalienne droite en AG. Le 28.02.2018 : septoplastie + turbinoplastie des cornets inférieurs par radiofréquence. Le 28.02.2018, Dr. X : URS + Litho-Clast + pose de sonde DJ à droite. Antibiothérapie post- et per opératoire per os par Céfuroxime 500 mg du 28.02 au 14.03.2018. Sonde vésicale du 28.02 au 01.03.2018. Le 28.02.2018, Dr. X : résection transurétrale de la vessie. DAP : matériel emportant l'urothélium, le chorion et la tunique musculeuse, avec la présence d'ulcérations de l'urothélium et, au niveau du chorion, d'un aspect hypervascularisé, d'un œdème et d'une inflammation chronique peu active. Antibiothérapie per-opératoire par une dose de Rocéphine 2 g iv, puis per os par Céfuroxime 500 mg durant 24 heures, poursuivie par Tarivid du 01 au 11.03.2018 inclus. Sonde vésicale du 28.02 au 02.03.2018. Le 28.02.2018, Dr. X : implantation d'une prothèse totale du genou gauche. Matériel implanté : prothèse Persona fémur cimenté PS standard taille 7, tibia cimenté 5° taille D, polyéthylène fixed bearing taille 11, all poly-patella cimenté 35 mm de diamètre et 9 mm d'épaisseur. Cathéter fémoral gauche antalgique. Le 28.02.2018, Dr. X, Dr. X : réduction ouverte et ostéosynthèse par plaque LISS 13 trous. Le 28.02.2018, Dr. X : arthroplastie totale de la hanche droite. Le 28.03.2018, Dr. X : cure de hernie inguinale selon Lichtenstein avec un filet Progrip. Ablation des fils à J12 à votre consultation. Le 29.03 : Avis chirurgien vu par le CDC et l'assistant. FSC + CRP ce jour : leuco 10.7 G/l, CRP 19 mg/l. Contrôle le 30.03 aux urgences de pédiatrie avec FSC + CRP au vu de la suspicion d'infection. Le 30.03 : Contrôle par la suite rapproché aux urgences selon avis chir. Contrôle clinique dans 3 semaines chez Dr. X. Le 02.04 : Avis chirurgical : poursuite des bains de Kamillosan et de fucidine crème 3-4x/j. Le 30.03 : Tentative de Meopa (réaction avec fortes nausées et oppression thoracique). Anesthésie locale. Incision et drainage de l'abcès par ortho. Rinçage. Co-amoxi pour 5 jours. Contrôle à 48 heures. Le 02.04 : Ad pansement avec fucidine et adaptic 3x/j. Poursuite de l'antibiotique (co-amoxi 50 mg/kg/j) pour une durée totale de 7 jours avec un contrôle clinique le 06.04. Le 05.04 : Avis ortho (Dr. X et Dr. X) : ablation d'une lamelle externe de l'ongle pour nettoyer le pus en dessous, puis pansement avec adaptic. À refaire pansement 2x/j avec bains Dakin 10 min avant. Poursuite co-amoxicilline 50 mg/kg/j jusqu'au prochain contrôle chez le Dr. X le 09.04. L'ECG : en rythme sinusal, FC 71 bpm, normoaxé, PR 210 ms, QRS fins, QT à 400 ms, ST isoélectriques, sans sous ou sur décalage. Cf. annexes. Laboratoire : cf. annexes. L'ECG est sans particularité, le laboratoire revient aligné. Nous avons essayé de joindre le Dr. X, qui n'est pas disponible. La patiente sera vue à sa consultation le 23.03.2018. Une fois que la patiente reste asymptomatique, sans prise d'antalgie, avec un laboratoire dans la norme et un ECG également aligné, elle est rassurée et peut regagner son domicile avec sa médication habituelle. L'ECG est sinusal à 51 bpm sans signe évocateur d'ischémie. Nous donnons du Nexium 40 mg per os ce qui soulage la patiente. Nous suspectons une gastrite dans un contexte de prise d'AINS et d'antibiothérapie. Nous prenons l'avis du Dr. X, de médecine interne, la patiente rentre à domicile avec du Nexium et de l'Ulcar pour 10 jours. Elle devra visiter son médecin traitant si persistance des douleurs. L'ECG est sp. Le test de Shellong est négatif mais symptomatique. Le laboratoire ne montre pas de syndrome inflammatoire ni de trouble électrolytique. Nous réalisons un CT-scan cérébral natif qui ne montre pas de saignement. Nous prévoyons une IRM cérébrale le 06.03.2018 en ambulatoire, consultation à la filière des urgences ambulatoires pour les résultats. L'ECG est sp. On calcule un score de Kleine à 0, qui ne mérite pas d'autres investigations pour une embolie pulmonaire. Selon avis du Dr. X, de médecine interne, nous dosons les troponines et effectuons une radiographie thoracique. Les troponines reviennent à 3, alors qu'au vu de la durée de la symptomatologie, on ne répète pas le dosage. La radiographie thoracique revient dans la norme. Nous prescrivons alors un traitement avec Temesta 1 mg Expidet à prendre le soir et antalgie simple, lors de sa rentrée à domicile. L'étiologie anxieuse probable de sa symptomatologie a été discutée avec la patiente qui va discuter avec son médecin traitant le lendemain. L'ECG est superposable aux ECG préalables depuis avril 2017. Dr. X a recontrôlé son pacemaker, qui était bien réglé, ainsi nous gardons l'étiologie de son malaise comme d'origine vaso-vagale. Le patient sera revu à la Clinique Cecil le 16.03.2018. L'ECG montre un bloc atrio-ventriculaire de 3ème degré avec rythme d'échappement infranodal à 33 bpm, QRS larges avec morphologie de BBD. RX de thorax en chambre : diminution de la radio-transparence de la base pulmonaire droite avec émoussement du sinus costo-diaphragmatique devant faire évoquer, en 1er lieu, un épanchement pleural (au vu de la position couchée). Pas de phénomène alvéolaire certain à la base droite. A gauche, quelques dystélectasies avec une image partielle de bronchogramme aérique para-aortique, sinon, pas de foyer constitué. Pas d'épanchement pleural à gauche. Cœur à la limite supérieure de la norme. Déroulement de l'aorte thoracique modéré. Pas de signes nets de décompensation cardiaque. Cadre osseux sans anomalie notable, hormis une encoche au sein de la tête humérale D (st/p luxation ?). CONCLUSION : probable épanchement pleural à droite. Pas de foyer (Dr. X). L'ECG montre un bloc de branche droit, les 2 trains de troponines restent alignés. La radiographie du thorax exclut un pneumothorax spontané, un foyer. Au vu de la persistance de l'hypertension artérielle (190 mmHg de tension artérielle systolique), nous donnons un comprimé d'Adalat à 20 mmHg avec bonne réponse sur la tension artérielle et les douleurs thoraciques. Le patient rentre à domicile avec les antalgiques et doit consulter son médecin traitant pour la suite. L'ECG montre un bloc de branche droit, sans comparatif disponible. Le laboratoire revient aligné. Il n'y a pas d'asymétrie tensionnelle dans les 2 bras. Après discussion avec la Dresse X et le Dr. X, chirurgien, nous demandons un CT-scan de l'aorte pour une suspicion de dissection aortique, avec un diagnostic différentiel avec cholécystite et cholélithiase. Le CT-scan ne met pas en évidence de dissection de l'aorte, ni d'autre pathologie sur les voies biliaires, alors nous complétons avec un ultrason de l'abdomen, qui met en évidence un calcul de 2,8 cm sur la vésicule biliaire, sans signe de cholécystite. Selon avis du Dr. X, chirurgien, nous prescrivons de la Novalgine en réserve et préconisons un contrôle à sa consultation dans 2 semaines. Selon avis psychiatrique, la patiente peut regagner le domicile, elle devra prendre le Zoldorm (qu'elle a déjà) la nuit et prendre un rendez-vous en ambulatoire. On lui a donné également le contact des urgences psychiatriques en cas de persistance d'idées suicidaires. La patiente s'engage à ne pas passer à l'acte. L'ECG montre un flutter auriculaire, BBG complet. Le laboratoire montre des troponines à 29 ng/L (H0), 28 ng/L (H1) et 27 ng/L (H3) et une insuffisance rénale aiguë avec une créatinine à 144 µmol/l, une anémie avec une hémoglobine à 99 g/l, déjà connue, un léger syndrome inflammatoire avec une CRP à 6 mg/l et des Nt-pro-BNP à 5'044. La radiographie du thorax ne met pas en évidence de foyer ou d'épanchement. Après avis du Dr. X, de médecine interne, nous majorons son traitement de Torem 5 mg à Torem 10 mg et le patient peut regagner le domicile asymptomatique. Nous remercions le médecin traitant de recevoir le patient pour un contrôle clinique et analytique de sa fonction rénale et ionogramme dans la semaine. L'ECG montre un rythme régulier sans ST décalé ou surélevé. Le bilan radiologique met en évidence une fracture peu déplacée de la malléole externe de la cheville droite et le bilan est complété par une radiographie en charge du membre inférieur gauche qui ne montre pas de déplacement des rapports articulaires ni d'ouverture de la syndesmose. Les options thérapeutiques sont expliquées à la patiente (traitement chirurgical vs traitement conservateur) et la patiente opte pour un traitement conservateur. Nous procédons à l'immobilisation du membre inférieur gauche par une botte de décharge fendue. La patiente reviendra en polyclinique d'orthopédie pour un contrôle radio-clinique et le changement de la botte de décharge en résine dans une semaine. La durée de l'immobilisation est de 6 semaines. Un traitement antalgique est mis en place, ainsi qu'une prophylaxie par Clexane pour 6 semaines et une CA. L'ECG montre une bradycardie sinusale à 52/min, sans sous- ou sur-décalage pathologiques et le bilan biologique se présente dans la norme. L'examen neurologique revient dans la norme à deux reprises. Le patient se dit rassuré par rapport à son ultrason thyroïdien qui met en évidence un nodule bénin de 4 mm à droite. Nous concluons à un état anxieux avec ralentissement psychomoteur léger suite à une insomnie la nuit précédant l'examen échographique de la thyroïde. Le patient peut regagner le domicile sans besoin d'autre traitement. L'ECG montre une bradycardie sinusale à 56/min, et est par ailleurs sans particularité. La radiographie ne montre pas de fracture. Après une hydratation IV, les tensions artérielles remontent. Le test de Shellong est négatif et le patient rentre à domicile. L'ECG ne révèle aucune anomalie et le patient ne présente aucune plainte. Nous lui conseillons de consulter le Dr. X au plus vite afin de contrôler le pacemaker. Il peut regagner son domicile. L'ECG présente un rythme sinusal, FC à 79 bpm, PR 130 ms, QT à 380 ms, normoaxé, ST isoélectrique, sans sous- ou sus-décalage. Nous demandons un laboratoire, qui revient dans la norme, notamment sans trouble électrolytique. La patiente reste aux urgences asymptomatique et hémodynamiquement stable. Nous proposons à la patiente un traitement avec Temesta 1 g, en réserve, et lui conseillons de discuter la suite de la prise en charge en ambulatoire avec le médecin traitant, au vu de la fréquence de la symptomatologie. L'ECG revient dans la norme, ainsi que le laboratoire. Alors qu'on demande un avis psychiatrique au Dr. X. Le Temesta 1 mg a eu un bon effet, la patiente reste asymptomatique, sans plainte algique. Le Dr. X recommande une reprise de la Venlafaxine à 150 mg dès demain et introduction de Mirtazapine à 15 mg. La patiente va prendre un rendez-vous au Centre psychiatrique ambulatoire de Bulle pour un suivi en ambulatoire. L'ECG revient dans la norme. La patiente reste stable et hémodynamiquement stable, alors elle peut regagner son domicile. On préconise un arrêt du Primpéran et prise de Dicetel juste en réserve pour des douleurs abdominales. La patiente doit également prendre son traitement par Laxiplant au cas de constipation, au vu de sa diverticulose. La patiente est invitée à reconsulter aux urgences si les symptômes réapparaissent. L'ECG revient en rythme sinusal, superposable à l'examen de février 2018. La radiographie thoracique revient superposable aux examens précédents. On demande un laboratoire, qui met en évidence des troponines à 8 ng/L, alors nous demandons un deuxième et troisième trains, à 8 ng/L également. La patiente reste aux urgences asymptomatique et hémodynamiquement stable. L'étiologie probablement anxieuse de ses angoisses, qui la ramène aux urgences souvent, a été discutée avec la patiente, qui bénéficie d'un traitement par des benzodiazépines depuis l'âge de 18 ans, sans traitement antidépresseur de fond. La patiente finalement accepte qu'elle a besoin d'un suivi psychiatrique en ambulatoire, avec une adaptation de son traitement. On conseille à son médecin traitant de l'orienter dans ce sens-là. L'ECG revient sp. Selon avis de la Dresse X, de médecine interne, nous dosons les troponines qui reviennent négatives à 3 h, le reste du laboratoire revient aligné. Les douleurs sont résolues spontanément aux urgences, sans prise d'antalgique, le patient peut alors regagner son domicile. Nous posons le diagnostic de probable douleurs musculo-squelettiques.L'échographie confirme la présence d'un lipome sous-cutané de 5 cm de diamètre et 2 cm d'épaisseur, sans signe d'infection. Nous expliquons au patient qu'il n'y a pas de nécessité à une résection chirurgicale d'urgence, mais que nous pouvons l'enlever s'il le souhaite dans un second temps. Celui-ci, au vu de l'absence de douleurs et d'absence de gêne esthétique, décide de ne pas donner suite pour le moment. Il recontactera le Dr. X, chirurgien, au besoin. L'échographie met en évidence plusieurs collections au niveau palmaire et dorsal de la main. Le bilan biologique montre une augmentation du syndrome inflammatoire depuis la veille. Nous demandons l'avis des orthopédistes, qui décident de prendre en charge la patiente au bloc opératoire pour une évacuation des collections. L'échographie ne permet pas de visualiser de calcul, mais elle met en évidence une dilatation pyélocalicielle. La patiente décrivant une amélioration nette des douleurs, nous lui proposons de compléter l'examen par un scanner, mais celle-ci refuse et préfère patienter pour observer l'évolution des douleurs. Nous lui donnons des filtres et le matériel pour le laboratoire, en lui conseillant de poursuivre la filtration des urines jusqu'à disparition complète des douleurs. En cas de péjoration ou d'apparition d'un état fébrile, nous lui recommandons de revenir aux urgences. La patiente étant connue du Dr. X, urologue, elle prendra rendez-vous à son cabinet en cas de persistance des douleurs dans la semaine. L'échographie permet d'exclure une lésion tendineuse, mais elle met en évidence un hématome important pouvant refléter une déchirure de la jonction musculo-tendineuse du jumeau interne. Le patient ressent clairement une amélioration depuis le 16.02.2018. Nous demandons l'avis orthopédique du Dr. X, celui-ci prévient le patient sur le risque de syndrome de loge. Le patient dispose de bandes élastiques à domicile le soulageant. Le patient regagne son domicile avec poursuite de l'antalgie, charge selon douleurs et il sera revu par l'orthopédiste, le Dr. X à 1 semaine. Le patient est exempté d'exercices physiques jusqu'à la fin du mois. Léger fléchissement cognitif à prédominance fronto-mnésique d'origine indéterminée avec MMS à 20/30 le 26.06.2012 (MMS à 29/30 le 02.06.2014). Etat dépressif. Insuffisance rénale aiguë AKIN II (oligurie > 12h) le 19.05.2015 secondaire au choc cardiogénique. STEMI antéro-septal sur occlusion de l'IVA proximale, englobant l'origine de la première diagonale (lésion de bifurcation) traitée par PTCA et implantation d'un stent actif et PTCA branche diagonale fecit Dr. X (HFR Fribourg) le 19.05.2015 pour maladie coronarienne monotronculaire avec : • Pic de CK à 2'911 Ui/l le 19.05.2015. Choc cardiogène le 19.05.2015 : • occlusion de l'ostium de l'IVA proximale, englobant l'origine de la première diagonale (lésion de bifurcation) • lésion significative de l'IVA moyenne • lésion intermédiaire de la première diagonale • hypokinésie apicale et antéro-latérale importante, sans thrombus. Dilatation modérée du ventricule gauche avec une akinésie de la paroi apicale et du septum moyen, une hypokinésie sévère de la paroi latérale étendue, une hypokinésie modérée de la paroi latérale moyenne et de la paroi antérieure moyenne et une hypokinésie minime du septum basal, de la paroi latéro-basale, de la paroi inférieure moyenne, de la paroi inféro-basale, de la paroi antéro-basale et de la paroi postérieure moyenne. Hypertrophie excentrique homogène. Diminution du débit cardiaque calculé à 3,21 l/min avec un index cardiaque à 1,76 l/min/m² (70 % de la théorique). Dysfonction diastolique modérée (grade II). Oreillette gauche modérément dilatée. FEVG à 38 %. Réhabilitation cardiovasculaire. Optimisation du traitement cardiovasculaire. Gestion des facteurs de risques cardiovasculaires. Contrôle échocardiographique à organiser à 3 mois pour réévaluation de l'akinésie septo-apicale (risque de thrombus élevé) et de la poursuite de l'anticoagulation. BPCO stade 2 sur tabagisme actif (50 UPA) documenté le 10.06.2015. Seretide, Spiriva, Ventolin et Atrovent. Fonctions pulmonaires le 10.06.2015. Physiothérapie respiratoire (poursuivie en ambulatoire). Trouble de l'adaptation avec insomnies le 10.06.2015. Consilium psychiatrique. Imovane 3.75 mg/jour dès le 10.06.2015. Léger retard mental. Hernie hiatale. Léger varus et adductus du pied gauche, probablement dû à une mauvaise position intra-utérine. Orteils surnuméraires du 5ème rayon à gauche. Légère carence en fer. Légère carence en vitamine D le 19.02.2018 • 25OH Vitamine D2-3 : 72 nmol/l. Légère cytolyse hépatique le 09.03.2018. Légère décompensation cardiaque gauche sur arrêt du traitement diurétique le 24.03.2018. Légère décompensation diabète de type 2 non insulino-requérant. Légère ectasie de l'AFS distale à gauche. Légère hypokaliémie à 3.6 mmol/l le 21.02.2018. Légère insuffisance cardiaque globale, le 22.02.2018 • Clinique : Dyspnée NYHA III, Oedèmes des membres inférieurs aux chevilles ddc, fatigue, crépitement bibasaux environ 10 cm bilatéraux. • FA chronique anticoagulée par Eliquis : • Echocardiographie Drs. X (02.07.2014) : Cardiopathie hypertensive et possiblement restrictive, FEVG 65 %, hypertrophie ventriculaire gauche concentrique, fonction diastolique non évaluable (FA), insuffisance mitrale minime, oreillette gauche très dilatée, dilatation modérée du ventricule droit avec fonction diminuée, HTAP sévère (72 mmHg). Légère malnutrition • Albumine 33.5 g/l (06.03.2018) • Protéine 64.2 g/l (06.03.2018). Légère myélémie probablement dans le contexte du sepsis. DD : syndrome myélodysplasique débutant. Légère surcharge avec désaturation, œdème des membres inférieurs et prise de poids de 6 kg en post-opératoire. Légère thalassémie alpha (délétions alpha 3.7 hétérozygote) et Triplication alpha 3.7 hétérozygote = Pas de phénotype clinique particulier, peut expliquer une discrète anémie et microcytose hypochromie. Légère toxidermie probablement sur prise d'Algifor. DD : Arnica. Légères lombalgies en barre sans irradiation dans les membres inférieurs. Coxarthrose D traumatisé. Léiomyome sous-muqueux de la paroi postérieure de l'estomac. Léiomyosarcome utérin pT1b pN0 (0/23), M0, L0, V1, Pn0, Ro, stade FIGO Ib : • date du diagnostic : 27.03.2015 • histologie : Léiomyosarcome du col utérin, diamètre tumoral 9,8 cm, avec légère infiltration des vaisseaux, pas d'infiltration péri-nerveuse. • PET-CT du 02.04.2015 : infiltration utérine sans argument pour une métastatisation hématogène et lymphogène. • hystérectomie radicale, annexectomie bilatérale, lymphadénectomie pelvienne bilatérale, omentectomie le 14.04.2015 (Inselspital). • pose de sonde double J à gauche, lésion de l'uretère droit iatrogène le 14.04.2015. • PET-CT du 17.06.2015 : pas d'argument pour des métastases à distance. • néphrostomie bilatérale pour fistule vésico-vaginale. • CT thoraco-abdominal injecté le 06.09.2015 : néphrostomie bilatérale en place. Pas dilatation pyélo-calicielle. Probable pyélo-urétérite droite, sans signe de néphrite. Progression d'un nodule pulmonaire dans le lobe inférieur gauche (16 mm versus 10 mm), correspondant à une métastase. • PET-CT le 17.06.2015 : aucune métastase à distance (nodule pulmonaire sans enrichissement). • néphrostomie sur les deux votés en raison d'une fistule vésico-vaginale. • 6 cycles de chimiothérapie avec Holoxan et Adribalstin du 20.07.2015 au 09.11.2015.• CT thoraco-abdominal du 23.11.2015 : progression avec de multiples métastases pulmonaires et embolie pulmonaire (segmentaire lobe inférieur droit). • rénovation de la fistule vésico-vaginale déplacée, chimiothérapie palliative avec Taxotere et Gemzar • 6 cycles de chimiothérapie avec Taxotere et Gemzar du 08.02 au 30.05.2016, très bonne rémission partielle dans la tolérance à droite • CT thoraco-abdominal du 14.09.2016 : augmentation des métastases pulmonaires de 40 à 60 %, • 6 cycles de chimiothérapie avec Taxotere et Gemzar du 26.09.2016 au 16.01.2017 • CT thoraco-abdominal du 06.04.2017 : progression des métastases pulmonaires multiples (augmentation des volumes de 30 à 70 %) • thérapie ciblée avec Votrient, du 13.04 au 13.07.2017 • CT thoraco-abdominal du 06.07.2017 : progression de multiples métastases pulmonaires (augmentation de volume de 30 à 100 %) • 6 cycles de chimiothérapie par Yondelis du 25.07 au 21.11.2017 • 7e cycle de chimiothérapie par Yondelis le 16.01.2018 • 8e cycle de chimiothérapie par Yondelis le 13.02.2018 L'électrocardiogramme est normal. Les douleurs s'estompent après la prise du Dafalgan. Mme. Y rentre à domicile avec un traitement antalgique. L'électrocardiogramme est sans particularité. Le laboratoire ne montre pas de syndrome inflammatoire, mais une perturbation des tests hépatiques. Les troponines sont à 5 ng/l à h0 et 5 ng/L à h1 ce qui nous permet d'exclure un NSTEMI. Mme. Y est totalement soulagée après avoir reçu du Nexium et du Paracétamol. Nous réalisons tout de même un ultrason abdominal à la recherche de l'origine de la perturbation des tests hépatiques qui montre de multiples calculs dans la vésicule, ainsi qu'une dilatation du cholédoque, sans signe de cholécystite. Après avis du Dr. X, chirurgien, Mme. Y rentre à domicile avec une antalgie simple. Elle sera revue à la filière des urgences ambulatoires le 19.03.2018 pour un contrôle clinico-biologique. En cas de péjoration des tests hépatiques, une cholangio IRM sera effectuée. L'électrocardiogramme ne montre pas de signe d'ischémie aiguë, ni de trouble du rythme, ni de la conduction. Aux urgences, nous introduisons de l'Adalat 20 mg retard, avec un bon effet (TAS 140/85 mmHg). Au vu d'une bonne évolution, Mme. Y rentre à domicile avec la poursuite du suivi en ambulatoire chez le médecin traitant dans le courant de la semaine prochaine. Mme. Y reconsultera en cas de récidive. L'électrocardiogramme ne montre pas de signe ischémique. Le laboratoire ne montre pas d'anémie ni de trouble rénal et électrique. Nous lui administrons iv du Nexium et du Primperan avec résolution complète des épigastralgies. Nous suspectons une gastrite virale versus un reflux gastro-oesophagien. Nous lui conseillons de consulter un médecin traitant pour évaluer la nécessité d'autres investigations. L'électrocardiogramme ne montre pas de trouble du rythme, ni signe ischémique. Le Schellong revient négatif. Nous suspectons un malaise vagal. Mme. Y et sa mère sont rassurées et rentrent à domicile. L'EMG confirme un syndrome de compression frustre du nerf cubital gauche. RX coude gauche face/profil et axiale : croissance terminée. L'EMG confirme un syndrome du tunnel carpien. L'EMG confirme un syndrome du tunnel carpien. L'EMG confirme un syndrome du tunnel carpien bilatéral. L'EMG confirme un syndrome du tunnel carpien bilatéral. L'EMG confirme un syndrome du tunnel carpien bilatéral à prédominance droite. L'EMG confirme un syndrome du tunnel carpien et un syndrome de loge de Guyon gauche. L'EMG confirme une compression du nerf cubital au niveau du coude gauche. L'EMG exclut une compression significative du nerf cubital. Lena est hospitalisée dans notre service pour une réhydratation par sonde nasogastrique dans le contexte d'une gastroentérite aigue à Rotavirus avec déshydratation modérée estimée à 6 %. Vu la présence d'une déshydratation et le refus de boire, Lena est réhydratée par sonde naso-gastrique, nous débutons par un bolus de Normolytoral à raison de 600 ml/4h suivi d'une reprise de l'hydratation par lait en schéma fractionné que nous poursuivons jusqu'au 14.03 date à laquelle elle prend toutes ses quantités per os. Au vu de l'amélioration clinique, nous laissons Lena rentrer à domicile le 14.03 avec du Pérentérol et pour consigne de bien stimuler l'hydratation per os. L'endoscopie de contrôle se déroule sans problème et nous ne retrouvons aucune lésion suspecte. Visualisation cependant de lésions de candidose pharyngo-oesophagienne traitée par Diflucan 400 mg IV en peropératoire ainsi que de lésions de reflux grade 2 pour lesquels nous instaurons un traitement de Nexium 40 mg 1x/jour. Le patient reste hospitalisé une nuit pour surveillance. Le lendemain, Mr. Y n'a aucune douleur et mange un régime normal sans problème. Il rentre donc à domicile. L'enfant présente toujours une antétorsion prononcée. J'explique encore une fois aux parents le problème et je leur montre comment est la situation de leur enfant avec un modèle et je pense qu'ils ont bien compris mes explications. Nous attendons l'évolution et nous reverrons l'enfant pour un contrôle clinique dans deux ans. Leona est hospitalisée dans notre service pour une réhydratation intraveineuse et surveillance clinique dans le contexte d'une gastroentérite aigue à Rotavirus avec déshydratation estimée à 10 %. Vu la présence d'une déshydratation et la présence de vomissements avec échec d'administration du Zofran, nous débutons la réhydratation par voie veineuse dès l'entrée avec un bolus de NaCl de 20 ml/kg puis nous instaurons des apports d'entretien par Glucosalin 2:1 et compensation des pertes 1:1 par NaCl 0.9 %. Nous pouvons stopper les apports par voie parentérale dès le 21 mars, date à laquelle elle prend toutes ses quantités per os. Sur le plan infectieux, l'analyse des selles revient positive pour un Rotavirus. Au vu de l'amélioration clinique, nous laissons Leona rentrer à domicile le 22.03 avec du Pérentérol en réserve ainsi que pour consigne de bien stimuler l'hydratation per os. Reconsulter si péjoration ou apparition de signes de gravité (expliqués aux parents). Contrôle à votre consultation au besoin. Les agrafes sont à enlever le 16.03.2018 Poursuite des antibiotiques jusqu'au 17.03.2018 Un rendez-vous chez le Dr. X est prévu le 26.03.2018 à 16h15. Les changements de pansement vont être effectués par des amies de Mme. Y qui travaillent dans le milieu médical. Prochain contrôle chez son médecin traitant pour ablation des fils. Les clichés ne montrent pas de fracture. Dès lors, nous testons la marche de Mme. Y qui charge complètement sur son membre inférieur droit avec un bon déroulement du pas. Nous concluons à une entorse de stade I et mettons en place une bande élastique. Elle possède déjà des cannes à but antalgique pour les premiers jours. La suite se fera chez son médecin traitant. Les contrôles de laboratoire ne montrent pas de syndrome inflammatoire, les tests hépato-pancréatiques sont alignés. Un échantillon de recherche de sang occulte dans les selles revient négatif. Les urines sont propres et Mme. Y n'a plus de douleur après un Dafalgan et un Tramal. Elle peut regagner son domicile et on propose un rendez-vous chez son médecin traitant dans 48 heures. Les contrôles réguliers du pansement seront faits chez le médecin traitant. Nous la reverrons dans 6 semaines pour un contrôle clinique. Les différents examens réalisés ont permis d'exclure une infection ou un décellement au niveau de cette prothèse de hanche gauche. On remarque uniquement sur le plan mécanique un débord légèrement trop important au niveau de la partie antérieure de la cupule qui pourrait engendrer une irritation du psoas, cependant il serait étrange que ceci se manifeste seulement maintenant alors que la prothèse est en place depuis 2010. Le rachis lombaire montre des signes dégénératifs étendus, cependant les segments les plus touchés sont peu compatibles avec des douleurs au niveau inguinal. Il reste encore la piste du statut post cure d'hernie inguinale du côté gauche. Cependant, les symptômes sont peu compatibles avec un tableau d'hernie inguinale. On propose donc à Mr. X de réaliser des séances de physiothérapie pour tonification des érecteurs du rachis, travail de la posture et stretching des abdominaux, ainsi que du psoas. Si dans les 3 mois qui suivent ce traitement, il ne devait observer aucune amélioration, nous proposons alors qu'il soit vu par un de nos collègues de chirurgie viscérale afin de bilanter la problématique herniaire. Les douleurs ayant été investiguées en ambulatoire par nos collègues néphrologues et retrouvant des douleurs clairement reproductibles à la palpation, avec un cathéter sans signe d'infection, nous mettons en place une antalgie que nous laissons le soin à nos collègues de néphrologie d'adapter en cas de besoin, lors des dialyses. Les douleurs de la patiente peuvent être expliquées par l'arthrose facettaire L5-S1 bilatérale. Nous organisons donc une infiltration à ce niveau à but diagnostic et thérapeutique puis reverrons la patiente pour discuter des suites. Nous discutons également de la possibilité d'un ALIF L5-S1 en raison de l'antérolisthésis à ce niveau. Les douleurs diminuent fortement après la prise de Fentanyl et la baisse de la tension artérielle. Au vu d'un contexte de stress important avec un pic d'anxiété rapporté par le patient le jour même, nous suspectons une hypertension artérielle dans ce contexte. Le patient rentre à domicile avec 2 comprimés de Temesta à prendre en cas d'anxiété. Au cas où la tension artérielle resterait élevée malgré cela, nous lui conseillons de revenir aux urgences. Nous lui conseillons aussi de prendre sa tension artérielle à domicile et de consulter son médecin traitant en début de semaine pour réévaluer l'initiation d'un traitement anti-hypertenseur. Les douleurs disparaissent sous Novalgine. Le patient rentre à domicile avec traitement antalgique et Pradif. Il devra filtrer les urines. Il revient ce matin à 10h pour un uroCT (patient obèse, ultrason non indiqué). Les douleurs du patient sont bien expliquées par la discopathie et la sténose foraminale L5-S1 G. Nous lui proposons donc une infiltration foraminale L5-S1 G sous CT. Prochain contrôle dans 4 semaines pour faire le point. Dans l'intervalle, poursuite de l'arrêt de travail. Les douleurs étant situées sur le versant latéral des côtes 8 à 10, nous suspectons un traumatisme costal. Les radiographies ne mettent pas en évidence de fracture costale, ni de pneumothorax. Nous concluons à une contusion costale et laissons le patient rentrer avec une antalgie et des AINS. Il consultera son médecin traitant la semaine prochaine en cas de persistance des douleurs. Les douleurs étant supportables la plupart du temps et que le patient arrive à travailler, nous ne posons pas d'indication pour un traitement chirurgical. Nous reverrons le patient dans 6 mois, s'il y a une péjoration. Nous sommes face à un patient qui présente dans l'ensemble une très bonne évolution radioclinique à 7 mois de sa chirurgie. Les douleurs résiduelles sont clairement mises dans le contexte du SNAC Wrist stade III. Il peut poursuivre son travail et ses activités habituelles. Prochain contrôle à une année de l'intervention pour un dernier contrôle radioclinique. Les douleurs post-opératoires peuvent être dues aux ports de l'attelle et des bandes, qui ont limité la mobilisation, raison pour laquelle cette dernière est limitée et le poignet est légèrement gonflé. Il est également possible que le matériel d'ostéosynthèse au niveau du radius distal la dérange. Nous lui proposons un traitement antalgique par du Dafalgan et de la Novalgine et lui prescrivons des séances d'ergothérapie afin d'améliorer la mobilité du poignet et des doigts de manière douce selon douleurs. Pas de port de charge pour les 4 prochaines semaines. Je prolonge l'ordonnance pour du Redoxon. Prochain contrôle radio-clinique dans 6 semaines. Les douleurs présentées par le patient au niveau de la partie para-lombaire D sont liées à sa maladie rénale. Avant de se prononcer pour une éventuelle nouvelle infiltration péri-radiculaire, on aura besoin d'une nouvelle IRM car la dernière à disposition date de plus d'une année. En accord avec sa famille, on décide d'attendre la fin des évaluations préopératoires. Si le patient sera opéré du rein, on se reverra à distance. Si le patient ne sera pas opéré, on pourra discuter de répéter une IRM lombaire et décider pour d'ultérieures indications. En attendant, on met en suspens l'Ecofenac qu'il reçoit au foyer et mettons du Co-Dafalgan à la place. Les douleurs présentées par le patient peuvent avoir plusieurs origines notamment musculaire, facettaire ou de l'articulation sacro-iliaque. Pour cette raison, on décide en accord avec le patient, d'essayer une infiltration de la sacro-iliaque G. On reverra le patient après pour discuter des résultats. Les douleurs présentées par la patiente ne semblent pas en corrélation avec un syndrome lombo-radiculaire. Toutefois, au vu de l'irradiation sur la face interne de la cuisse D accompagnée de lancées dans le talon, nous organisons une IRM lombaire injectée afin d'écarter une récidive herniaire, autre compression radiculaire ou infection du site opératoire. Concernant la problématique abdominale voire gynécologique, nous conseillons à la patiente de consulter au plus vite son gynécologue pour un éventuel US. Nous prions également le médecin traitant d'organiser un bilan sanguin afin d'écarter un état inflammatoire infectieux. Prochain contrôle dans 5 jours. Dans l'intervalle, prescription de Pantoprazol étant donné la prise importante d'Irfen et Aspegic sans protection gastrique. Les douleurs que la patiente décrit sont très probablement dues à un frottement des tissus mous sur la plaque. On pose l'indication pour l'ablation de cette dernière qui sera effectuée le 12.04.2018 avec une hospitalisation. La patiente est informée des risques et bénéfices de cette intervention et signe le consentement éclairé. Les douleurs s'amendent au repos et les examens de laboratoire ainsi que l'ECG sont dans la norme. Nous demandons un avis cardiologique concernant une indication éventuelle à une coronarographie en urgence. Celle-ci n'étant pas indiquée actuellement, la patiente sera revue à la consultation du Dr. X pour test d'effort et réévaluation de l'indication à une coronarographie, le 27.03.2018 à 9h00. Nous gardons la patiente en observation pour la nuit. Les douleurs s'amendent suite à l'administration d'une antalgie par opiacés, anti-inflammatoires et un anxiolytique. Les examens de laboratoire sont dans la limite de la norme et le CT ne montre pas d'hémorragie intracrânienne ni de thrombose. Après une période d'observation de quelques heures, la patiente rentre à domicile, accompagnée de ses parents. Les douleurs sont mises dans le contexte d'un traumatisme de son articulation qui est aussi éventuellement inflammée suite à une maladie rhumatoïde (psoriasis connu). Nous prions nos collègues de la rhumatologie de convoquer la patiente pour un bilan ainsi que pour une éventuelle prise en charge. Les évolutions clinique et radiologique sont favorables. La patiente souhaite reprendre une activité de masseuse. N'ayant pas de couverture sociale actuellement, elle ne veut pas d'arrêt de travail. Prochain contrôle dans 3 mois. Les examens biologiques et radiologiques, ainsi que l'avis neurologique demandés, ne montrent pas de lésion neurologique d'origine somatique. Une lésion au niveau de la glande pinéale est mise en évidence fortuitement au CT, probablement kystique et sans gravité actuellement. Ayant une notion d'IRM effectuée l'année dernière, nous proposons de comparer les 2 imageries et s'il n'y a pas de comparatif, d'organiser une IRM en ambulatoire.Les examens complémentaires montrent l'absence de syndrome inflammatoire avec une hématurie microscopique et une lithiase de 3 mm au niveau de la jonction vésico-urétérale, parlant pour une colique néphrétique. Au vu de la présence de multiples lithiases des voies urinaires, une consultation en urologie est proposée à distance. Dans l'intervalle, le patient rentre à domicile avec antalgie adaptée et filtration des urines. Les examens complémentaires n'ayant pas été effectués, nous proposons au patient de se représenter à notre consultation une fois les résultats angiologiques et neurologiques obtenus. En cas de péjoration de la symptomatologie et/ou de trouble neurologique nouveau, il se représentera dans notre service. Les examens du jour montrent une normalisation de la fonction rénale avec un syndrome inflammatoire à la baisse. L'évolution clinique étant lentement favorable, nous ne proposons pas d'investigation supplémentaire. Les examens ne montrent pas de cause rachidienne à la symptomatologie présentée par la patiente. Dans ce contexte, un avis neurologique pourrait être utile. Nous laissons toutefois le soin au gynécologue traitant d'organiser ou non cet examen. Concernant l'articulation sacro-iliaque D, la patiente vient de débuter des injections dans le contexte de sa fibromyalgie. Nous ne posons donc pour l'instant pas d'indication à une infiltration. Pas de nouveau contrôle prévu d'office, nous restons à disposition au besoin. Les examens parlent en faveur d'une tendinite du muscle ilio-psoas. Les tests d'impingement des deux côtés sont positifs, mais on ne retrouve ni de composante dysplasique, ni de over-coverage dans les radiographies. On propose à la patiente de suivre des séances de physiothérapie spécifiques pour traitement antalgique du tendon du psoas. On planifie une infiltration diagnostique de la hanche à gauche sous contrôle scopique. Contrôle clinique après l'infiltration. Entre-temps, la patiente va demander les rapports du radiologue et du 1er avis. Infiltration le 04.04.2018. Les fils au niveau de la base du nez ont été enlevés. La radiographie du nez a été envoyée au Dr. X qui verra la patiente mardi 02.04.2018. Les fourmillements de la patiente avec la maladresse gestuelle fine ne sont pas expliqués actuellement par une pathologie médullaire ni radiculaire. Il s'agirait plutôt d'un problème de tunnel carpien bilatéral ou alors d'autres problèmes neurologiques. La situation de la colonne est actuellement stable avec un rachis globalement dans les normes. Nous l'adressons donc pour évaluation neurologique, éventuellement ENMG chez le Dr. X à la recherche d'autres pistes diagnostiques. Concernant sa colonne, on re-prescrit à la patiente des séances de physiothérapie pour continuer le renforcement. Nous restons à disposition si nécessaire. Les hémocultures ne donnent aucun résultat à ce jour. Au vu de l'amélioration clinique et d'un examen dans la norme, nous laissons le patient rentrer et nous lui recommendons de poursuivre son traitement de Dafalgan et d'Irfen jusqu'à disparition complète des symptômes. Nous lui conseillons également de consulter son médecin traitant en cas de persistance ou de recrudescence des symptômes. Les images radiologiques montrent une fracture oblique déplacée de la phalange proximale du 4ème doigt. Après avis de nos collègues orthopédistes, une prise en charge chirurgicale par ostéosynthèse est décidée pour le 09.03.2018. Dans l'intervalle, une immobilisation par attelle plâtrée et une antalgie sont proposées. Les parents se disent extrêmement mécontents de l'attente aux urgences et se montrent fortement désagréables avec le personnel soignant. Nous expliquons l'état général rassurant de leur fils et le laissons rentrer à domicile avec un rendez-vous avec l'opérateur (Dr. X) dans le service de chirurgie le 28.03.2018. Ils reconsulteront les urgences en cas d'apparition de symptôme de gravité. Les problèmes de l'appareil locomoteur semblent être en relation avec un problème psycho-social et psychologique important. La patiente refuse toute infiltration de son épaule gauche. Elle ne souhaite qu'un traitement de physiothérapie. Je propose donc un traitement de physiothérapie adapté. Je reverrai la patiente à ma consultation dans 2 mois. Prochain rendez-vous le 09.05.2018. Les radiographies de la colonne, du bassin et du thorax permettent d'exclure des fractures. Nous débutons donc par une mobilisation passive de la colonne vertébrale qui révèle une contracture du trapèze gauche mais pas d'autres douleurs. Le patient bouge ensuite en actif. Il ne se plaint plus des autres douleurs. Le laboratoire ne montre pas de syndrome inflammatoire, l'hémoglobine est conservée, la fonction rénale est bonne, les tests hépato-pancréatiques sont dans la norme. Le sédiment urinaire permet d'exclure une hématurie. Au vu du statut neurologique dans la norme et de l'absence de perte de connaissance ou d'amnésie, nous laissons le patient rentrer à domicile sous la surveillance de son colocataire. Nous lui prescrivons des antalgiques. Le patient est rappelé à deux reprises par le Dr. X, puis par le Dr. X, qui lui expliquent la nécessité d'un contrôle aux urgences au vu d'une imagerie suspecte, et dans le but d'une réévaluation clinique voire d'un bilan radiologique poussé. Il ne s'est pas présenté à la consultation malgré le fait que lors de l'entretien, il signalait avoir toujours mal au niveau du cou. Les informations sont transmises au Dr. X, chirurgien de garde. Les radiographies cervicales et lombaires ne montrent pas de fracture ni de tassement. La patiente rentre à domicile avec minerve mousse, antalgie simple et contrôle à la filière des urgences ambulatoires demain à 18h avec avis orthopédique. Les radiographies de ce jour montrent une bonne position de la plaque Philos qui ne semble pas être la cause de ces douleurs. Nous pensons plutôt à un problème de cicatrice inflammatoire, raison pour laquelle nous organisons une infiltration qui sera réalisée le 22.05.2018. Prochain contrôle clinique 6 semaines après l'infiltration. En cas de persistance des gênes à cet endroit, nous pourrons discuter, éventuellement, d'une ablation du matériel d'ostéosynthèse. Les radiographies des doigts 2, 3 et 4 droits ne montrent pas de fracture. Nous mettons en place un traitement anti-douleurs et nous conseillons à la patiente d'appliquer de la glace au niveau des trois doigts. Un contrôle chez le médecin traitant est conseillé dans une semaine. L'arrêt de travail a été donné. Les radiographies du 26.02.2018 mettent en évidence un petit arrachement à l'extrême pointe de la phalange distale. Les radiographies effectuées par la Dr. X mettent en évidence un dépôt de calcaire en regard de l'insertion distale du triceps brachial droit. Nous demandons l'avis du Dr. X, orthopédiste qui propose de faire un IRM en ambulatoire à la recherche d'un corps libre ou d'une tendinite en regard de l'insertion du membre biceps brachii. Le dépôt de calcaire est une découverte fortuite qui ne nécessite pas de traitement. Le patient regagne son domicile avec une ordonnance d'antalgie et des AINS. Les radiographies laissant un doute, le Dr. X décide d'effectuer un scanner. Celui-ci met en évidence une fracture métaphysaire distale du radius et un arrachement millimétrique de l'épiphyse radiale. Nous demandons l'avis du Dr. X, orthopédiste qui recommande de mettre en place un plâtre AB et de revoir le patient à 1 semaine en policlinique d'orthopédie. Le patient regagne son domicile avec une ordonnance d'antalgie et des AINS.Les radiographies laissent un doute sur une petite fracture au niveau de l'épicondyle radial de la partie distale de la phalange proximale. Au vu de la tuméfaction importante et de la flexion limitée à 60° et du doute radiographique, nous mettons en place une attelle Alu de l'index et nous reverrons le patient à 1 semaine en policlinique d'orthopédie. Les radiographies mettent en évidence une fracture de la base de la phalange distale du 4ème orteil. Nous mettons en place une syndactylie avec le 3ème orteil. La patiente étant confortable dans ses chaussures avec une charge complète et indolore, nous ne lui donnons pas de chaussure orthopédique, mais nous lui conseillons le port de chaussures à semelle rigide. Elle regagne son domicile avec une antalgie et des AINS. Au besoin, elle consultera son médecin traitant par la suite. Les radiographies mettent en évidence une fracture de la base de la phalange proximale du pouce gauche. Le Dr. X, orthopédiste, examine le patient et propose un traitement conservateur avec un plâtre fendu de type St-Moritz. Nous effectuons une radiographie de contrôle post-plâtre, satisfaisante. Le patient regagne alors son domicile avec une antalgie, des AINS et un arrêt de travail. Il sera revu par le Dr. X à 1 semaine. Les radiographies mettent en évidence une fracture de l'extrémité distale du radius D avec une bascule postérieure importante. Nous demandons l'avis du Dr. X avec qui nous effectuons une réduction sous gaz MEOPA et Fentanyl. Nous mettons ensuite en place un plâtre antébrachial fendu avec un contrôle radiographique satisfaisant. Nous laissons rentrer la patiente avec une antalgie pour le domicile et lui demandons de rester à jeûn pour une probable prise en charge au bloc opératoire le lendemain. La patiente sera contactée dès 7h30. Une place est réservée à l'Hôpital de jour et le bloc opératoire est prévenu. Les radiographies montrent une fracture de l'olécrâne pluri-fragmentaire avec un déplacement important. Nous mettons en place une attelle plâtrée postérieure. Le patient regagne son domicile et restera à jeûn jusqu'à l'appel du Dr. X vers 9h le 04.03 afin d'organiser l'opération. Les radiographies montrent une fracture sous-capitale du 5ème métacarpien droit. L'examen clinique révélant un défaut de rotation, nous demandons l'avis orthopédique du Dr. X. Il propose une prise en charge chirurgicale avec ostéosynthèse par broche le 13.03.2018. Le patient accepte. Il regagne son domicile avec une attelle Edimbourg et une antalgie. Il restera à jeûn dès minuit et se présentera à 7h pour une hospitalisation à l'hôpital de jour. Les radiographies ne mettent aucune fracture ni luxation en évidence. Nous demandons au Dr. X de vérifier les radiographies, et celui-ci confirme l'absence d'anomalie. Nous concluons donc à de multiples contusions et laissons rentrer la patiente avec une antalgie simple en réserve et lui conseillons de voir le Dr. X pour la suite en cas de persistance des douleurs. Les radiographies ne mettent en évidence aucune fracture. Nous concluons, au vu de la charge complète et de l'absence d'hyperlaxité ligamentaire, à une entorse de stade 1. Nous laissons rentrer le patient avec une bande élastique et une antalgie simple à domicile. Les radiographies ne mettent pas en évidence de fracture ou de luxation. Au vu de la limitation fonctionnelle importante, nous ne pouvons cependant pas exclure de lésion de la coiffe des rotateurs et mettons en place un gilet orthopédique en attendant le rendez-vous de contrôle chez Dr. X, orthopédiste, à 1 semaine. Le patient regagne son domicile avec une antalgie et un certificat médical. Les radiographies ne mettent pas en évidence de fracture ou d'épanchement. Au vu de l'examen clinique rassurant et de la charge complète sur le membre inférieur gauche, nous laissons rentrer le patient avec une bande élastique et de l'Algifor sirop. Nous recommandons une consultation chez le pédiatre à 1 semaine en cas de persistance des douleurs. Les radiographies ne montrent pas d'arrachement osseux. Nous mettons en place une attelle Alu immobilisant l'interphalangienne distale en extension (attelles Stax trop grandes) et convoquons la patiente pour un contrôle en policlinique d'orthopédie à 1 semaine. Au vu de l'absence de douleur, la patiente regagne son domicile sans ordonnance. Les radiographies ne montrent pas de fracture de fatigue ni d'arrachement osseux ou d'épanchement. Au vu d'un appareil extenseur compétent du coude, du carpe et des doigts, nous excluons une rupture tendineuse, mais suspectons, dans le contexte d'un déménagement avec mouvements répétitifs de déplacements de charges lourdes, une tendinite des tendons proximaux des muscles extenseurs du carpe et des doigts au niveau de l'insertion sur l'épicondyle latéral radial. Nous recommandons du repos avec limitation des mouvements d'extension, une antalgie et l'application de crème Voltaren. Nous laissons rentrer le patient avec une bande de Dermaplast et lui conseillons de revenir en contrôle en policlinique d'orthopédie en cas d'absence d'amélioration à 1 semaine. Les radiographies ne montrent pas de fracture au niveau du coude gauche, ni d'épanchement. Au vu de l'absence de limitation fonctionnelle, nous laissons rentrer la patiente avec une bande élastique, une bretelle et conseillons à la mère de donner de l'Algifor sirop qu'ils ont à domicile. Nous lui recommandons de consulter le pédiatre la semaine prochaine en cas de persistance des douleurs. Les radiographies ne montrent pas de fracture costale, ni de pneumothorax et pas de foyer non plus. Nous demandons l'avis du Dr. X, chirurgien de garde, qui ne retient pas de nécessité à une surveillance neurologique, au vu d'un délai de 24h passé depuis le traumatisme crânien. Nous retenons donc une contusion thoracique simple et laissons rentrer le patient avec une antalgie. En cas d'apparition de symptômes neurologiques, nous lui recommandons de revenir consulter les urgences. Les radiographies ne montrent pas de fracture de fatigue ni d'épanchement. Au vu des douleurs au niveau du compartiment interne et du signe de McMurray positif parlant pour une lésion du ménisque interne, et de la charge impossible sur le membre inférieur gauche, nous mettons en place une attelle Jeans à 20° avec thromboprophylaxie et des cannes anglaises. Nous laissons rentrer le patient avec une antalgie, des AINS et un contrôle auprès du Dr. X dans 1 semaine. Les radiographies ne montrent pas de fracture de fatigue ou d'épanchement intra-articulaire. Le bilan biologique quant à lui met en évidence une CRP à 11 mg/l, sans leucocytose. Nous demandons l'avis de Dr. X qui propose de compléter la recherche d'une crise de goutte par analyse de la VS et de l'acide urique. Ceux-ci reviennent dans la norme. La radiographie montre une arthrose tri-compartimentale. L'origine de la gonalgie reste indéterminée (DD arthrose activée, DD rhumatismale). Nous laissons rentrer la patiente avec une antalgie et AINS. Nous lui recommandons de consulter auprès de Dr. X la semaine prochaine. Les radiographies ne montrent pas de fracture. La charge étant conservée et les douleurs soulagées par du Dafalgan, nous concluons à une contusion des deux pieds et laissons rentrer la patiente à son domicile avec une antalgie en réserve. Nous lui recommandons tout de même de consulter son médecin traitant en cas de persistance des douleurs au-delà d'une semaine. Les radiographies ne montrent pas de fracture. L'examen clinique étant rassurant et la patiente chargeant complètement sur son pied droit, nous la laissons rentrer avec une antalgie et un arrêt de sport pour 1 semaine. Nous lui conseillons de consulter le pédiatre en cas de persistance des douleurs dans 1-2 semaines.Les radiographies ne montrent pas de fracture, mais étant donné la suspicion clinique d'une fracture du scaphoïde, après discussion avec le Dr. X, orthopédiste, nous décidons de mettre en place un plâtre antébrachial du pouce droit fendu et de revoir le patient à 1 semaine en policlinique d'orthopédie. Les radiographies ne montrent pas de fracture ni d'arrachement osseux ni de tassement au niveau de la colonne cervicale, de l'épaule gauche et du pouce droit. Nous concluons à un pouce du skieur à droite et mettons en place un gantelet plâtré fendu. Le patient regagne son domicile avec une antalgie simple et des AINS. Il sera revu en policlinique d'orthopédie dans 1 semaine. Les radiographies ne montrent pas de fracture ni d'épanchement. Au vu de la charge incomplète sur le membre inférieur gauche, nous mettons en place une attelle Jeans 20° et donnons des cannes avec thromboprophylaxie et antalgie. Le patient sera vu par Dr. X dans 5 jours. Les radiographies ne montrent pas de fracture ni d'épanchement. Au vu de la charge partielle et des douleurs importantes, ainsi que de la suspicion clinique d'une atteinte du ménisque interne, nous mettons en place une attelle Jeans 20° avec thromboprophylaxie et cannes de décharge. La patiente regagne son domicile avec une antalgie et verra le Dr. X en consultation à 5 jours. Les radiographies ne montrent pas de fracture ni d'épanchement et l'examen clinique est rassurant, ne montrant pas d'hyperlaxité et la charge est complète et indolore. Nous mettons en place une bande élastique et laissons rentrer le patient avec une antalgie simple. Nous lui recommandons un contrôle en policlinique d'orthopédie à 5 jours. Les radiographies ne montrent pas de fracture ni d'épanchement. Nous suspectons une lésion du ligament latéro-interne dans le cadre d'une entorse du genou avec une sensation de lâchage important au niveau du compartiment interne du genou. Nous mettons alors en place une attelle Jeans 20° avec des cannes de soutien. Avec l'attelle, la charge est complète et indolore. Nous laissons donc rentrer le patient avec une antalgie, AINS, une thromboprophylaxie et un contrôle auprès de Dr. X à 1 semaine. Les radiographies ne montrent pas de fracture. Nous concluons à une contusion de la cheville. Contention dans une chevillère que la patiente possède déjà. Retour à domicile, avec une antalgie et un arrêt de gym pour 4 semaines. Les radiographies ne montrent pas de fracture. Nous concluons à une contusion du tibia et laissons partir la patiente avec une antalgie et une bande élastique qu'elle possède déjà. Nous recommandons un arrêt de sport pour une semaine et un contrôle chez le pédiatre en cas de persistance des douleurs au-delà. Les radiographies ne montrent pas de fracture. Nous concluons, au vu de la charge complète sur le membre inférieur gauche et de l'absence d'hyperlaxité ligamentaire au niveau de la cheville gauche, à une entorse de stade 1. Nous mettons en place une bande élastique. La patiente possède un Aircast à domicile et désire le mettre quelques jours, nous lui expliquons qu'il n'y a pas de nécessité, mais n'y voyons pas de contre-indication. La patiente regagne son domicile et verra son médecin traitant au besoin. Les radiographies ne montrent pas de fracture. Nous concluons, au vu de l'absence de tiroir antéro-postérieur et de la charge complète, à une entorse de stade 1 et mettons en place une bande élastique. La patiente regagne son domicile avec une antalgie simple et un arrêt pour le sport d'une semaine. Les radiographies ne montrent pas de fracture. Nous effectuons un rappel de la vaccination anti-tétanique. Après désinfection et champage, nous suturons la plaie par un point d'Ethilon 5.0. Nous effectuons un pansement sec et laissons le patient rentrer avec une antalgie et des AINS. Nous lui recommandons de trouver un médecin traitant afin d'effectuer un contrôle de plaie à 48h et l'ablation des fils à 12 jours. Dans le cas où il n'en trouve pas, nous lui donnons le numéro de la policlinique. Les radiographies ne montrent pas d'épanchement ni de fracture. L'examen clinique étant rassurant et l'anamnèse n'étant pas très fiable pour cette patiente multi-plaintive, après discussion avec le Dr. X, nous ne retenons aucune indication à une immobilisation des genoux. Nous mettons en place des bandes élastiques des deux côtés et recommandons à la patiente de consulter son médecin traitant au besoin. Nous donnons une ordonnance d'Ibuprofen, associée au Tramal que la patiente a dans son traitement habituel. Les radiographies ne montrent pas d'épanchement ni de fracture. Nous mettons en place une bande élastique et laissons rentrer la patiente à domicile. Nous conseillons à son père de prendre rendez-vous chez le Dr. X pour un contrôle à une semaine en cas de persistance des douleurs. Les résultats de dépistage pour HIV/HBV/HCV sont négatifs. Sur demande de la patiente, le reste du dépistage (chlamydia, gonorrhée) se fera chez son gynécologue traitant. Au vu de son examen clinique rassurant, la patiente rentre à domicile et sera revue par son gynécologue traitant pour la suite de la prise en charge. Les séances de physiothérapie sont à continuer avec mobilisation de l'épaule droite pour amélioration des amplitudes articulaires. Une reprise de travail à 50% est prescrite dès le 06.03.2018 pour une durée de 6 semaines. Le patient sera revu dans 6 semaines à la consultation du Dr. X pour un contrôle radiologique et clinique. Les soins de plaies seront faits régulièrement chez son médecin traitant. Nous la reverrons dans 6 semaines pour un contrôle radioclinique. Les symptômes ne s'étant pas modifiés et la clinique étant parlante pour une appendicite, malgré un bilan biologique dans la norme, après discussion avec le Dr. X, nous décidons d'hospitaliser la patiente pour une prise en charge chirurgicale ce jour ou demain. Les tensions aux deux bras sont concordantes et il n'existe pas de souffle à l'auscultation abdominale. L'ECG ne montre pas d'anomalie, tout comme l'examen radiologique et le bilan biologique. Nous titrons la Morphine. Les douleurs diminuent à 5/10 après 2 nouvelles administrations de 2 mg de Morphine. Après discussion avec le Dr. X, nous décidons de doser les troponines. Celles-ci reviennent à 6 ng/l sur la prise de sang à l'arrivée du patient. Au vu de douleurs récidivantes à 9/10 malgré 2 sachets d'Ulcogant et 40 mg de Nexium en IV, nous lançons un 2ème train de Troponines qui revient à 5 ng/l. Les douleurs s'estompent progressivement à 3/10. Nous concluons à une probable gastrite et laissons le patient rentrer à domicile avec un traitement d'IPP sur 2 semaines et une réserve d'antalgie. Nous lui conseillons de prendre rendez-vous chez son médecin traitant pour un contrôle à la fin du traitement. En cas d'absence d'amélioration des douleurs dans les 2 à 3 prochains jours, nous recommandons un contrôle chez son médecin traitant ou aux urgences, avec recherche de H. Pylori. Les 2 fils sont ablatés et un pansement est fait. La patiente rentre chez elle. Lésion aphteuse cavité buccale côté gauche. Lésion, au moins partielle, du ligament croisé antérieur associée à une distorsion du ligament collatéral interne genou D le 03.02.2018. Lésion au niveau de la lèvre inférieure droite et gencive supérieure. Lésion blanchâtre sur le palais à G. Lésion boutonnière aiguë 4ème doigt main droite. (20.10.2011), Fissure du pouce gauche. Bursite infra-patellaire du genou gauche 01.2012.Lésion boutonnière aiguë 4ème doigt main droite (20.10.2011). Fissure du pouce gauche. Bursite infra-patellaire du genou gauche 01.2012. Douleurs thoraciques pariétales. Lésion boutonnière aiguë 4ème doigt main droite (20.10.2011). Fissure du pouce gauche. Bursite infra-patellaire du genou gauche 01.2012. Douleurs thoraciques pariétales ECG - RSR à 93 bpm, QRS fins avec bonne progression de l'onde R, segments PR, QT et ST sp, onde T négative en DIII et aVR, axe normal, Sokolow sans particularité. Retour à domicile avec antalgie. Lésion cartilagineuse de la trochlée avec fragment libre dans le récessus médial du genou gauche. Lésion cartilagineuse impactée au niveau du compartiment fémoro-patellaire et fémoro-tibial interne, genou droit : • traumatisme du 16.01.18. Lésion chronique de la coiffe des rotateurs que je traiterai de manière conservatrice avec infiltration et physiothérapie. Les cervico-brachialgies sont de moindre intensité et je suivrai l'évolution. Concernant les lombalgies, je proposerai au team spine de convoquer et d'évaluer la patiente. Lésion chronique MIG dans contexte insuffisance artérielle (AOMI stade 4) et veineuse (stade C4B) • S/p angioplastie le 28.02.2018 (Dr. X) Lésion chronique MIG dans contexte insuffisance artérielle (AOMI stade 4) et veineuse (stade C4B) • S/p angioplastie le 28.02.2018 (Dr. X) Lésion colique nouvelle au niveau du cadre colique droit à hauteur de la courbure hépatique au CT du 09.11.2017 : • colonoscopie organisée en janvier 2018 ne montrant pas de lésion Fracture du radius distal gauche le 14.08.2017. Uvéite à toxoplasme à droite. Lésion corne postérieure du ménisque interne à droite. Lésion cornéenne à 3 h de l'oeil droit. Lésion cornéenne de la moitié interne de l'iris de l'oeil droit avec : • suspicion d'un début de conjonctivite. Lésion cornéenne de 2 mm, à l'oeil D, le 20.12.2014. Lésion cornéenne de 2 mm, à l'oeil D, le 20.12.2014. Lésion cutanée. Lésion cutanée. Lésion cutanée. Lésion cutanée. Lésion cutanée chronique. Lésion cutanée de la face dorsale du pouce de la main droite d'origine indéterminée. Lésion cutanée de la main droite avec lymphangite de l'avant-bras et bras le 11.08.2014. Lésion cutanée du moignon, surface antérieure, le 13.01.2015. Pneumonie du lobe inférieur droit. Mal perforant plantaire avec ostéomyélite chronique et nécrose surinfectée du 1er orteil du pied droit (Morganella morganii, P. Vulgaris, S. Dysgalactiae subsp) avec amputation sous-capitale du 1er orteil du pied droit en juillet 2014 (Dr. X, Dr. X). Hypovitaminose D, le 31.07.2014. Fibrillation auriculaire paroxystique, le 11.07.2014. Appendicectomie. Amygdalectomie Consommation d'alcool chronique (arrêt environ en 2002, selon le patient). Anémie mixte avec hémoglobine à 68 g/l le 03.02.2017 d'origine mixte : • microcytaire hypochrome ferriprive d'origine probablement spoliative. Pneumonie basale gauche à germe indéterminé en février 2017. Sigmoïdite radiologique le 14.02.2017. Insuffisance rénale aiguë sur chronique après injection de produit de contraste pour CT scanner abdominal le 14.02.2017, chez patient avec néphropathie diabétique. Insuffisance cardiaque globale sur mauvaise compliance médicamenteuse le 12.12.2017 dans le contexte d'une hypertension artérielle mal contrôlée, Décompensation cardiaque globale le 09.05.2017 avec : • épanchements pleuraux bilatéraux • œdème du membre inférieur gauche. Anémie microcytaire hypochrome avec hémoglobine à 89 g/l le 29.12.2018 d'origine probablement mixte : inflammatoire, rénale, carentielle, spoliative. Hyponatrémie à 135 mmol/l et hypokaliémie à 3.6 mmol/l le 05.01.2018. Pneumonie basale droite avec état fébrile avec 38.2°C le 07.01.2018. Epanchement pleural gauche 11.01.2018. Lésion cutanée superficielle suspubienne 1 x 0.5 cm • initialement lésion croûteuse Lésion de Bankart osseuse le 14.02.2018 avec 2 épisodes de luxation gléno-humérale, le dernier le 11.03.2018. Lésion de Haglund au niveau du tendon d'Achille droit avec signes de dégénérescence du tendon et ostéophyte postérieur du calcanéum à droite. Lésion de Hill Sachs épaule gauche sur luxation antéro-inférieure de l'épaule le 05.03.2018, 1er épisode. Lésion de la capsule antérieure du coude D le 25.07.2015. AS diagnostique, suture du sus-épineux pour rupture transfixiante tendon du sus-épineux épaule D le 05.11.2010. Lésion de la coiffe des rotateurs épaule D Status post-luxation IPP Dig IV main D. Lésion de la coiffe des rotateurs épaule gauche avec déchirure du tendon sus-épineux et tendinopathie du long chef du biceps à gauche. Lésion de la coiffe des rotateurs le 28.03.2018. Lésion de la corne antérieure du ménisque externe genou droit le 10.01.2018. Lésion de la cornée de l'oeil droit. Lésion de la cornée de l'oeil gauche. Lésion de la lèvre supérieure médiane de 0.3 cm. Lésion de la plaque palmaire de l'IPP du 4ème doigt de la main D le 22.02.2018. Lésion de l'anneau pelvien type B avec fracture impaction de l'aile sacrale à gauche avec fracture non déplacée de la branche ilio-pubienne juxta-acétabulaire. Suspicion de fractures non déplacées des branches pubiennes supérieures et inférieures à gauche à l'occasion d'une chute à ski en Valais le 31.12.2016. Lombosciatalgies non déficitaires. Lésion de l'apex du lobe inférieur du poumon gauche évoluant depuis 2016 • PET CT le 08.11.2017 : montre une hypercaptation unique de cette lésion. DD : aspergillose et néoplasie. Résection de l'apex du lobe inférieur gauche par thoracoscopie le 30.11.2017. Test d'effort sans particularité en 2016. Lésion de l'intervalle des rotateurs le 20.12.2017 épaule droite. Lésion de l'IVA à traiter dans 1 mois Echocardiographie transthoracique à prévoir dès le 03.04.2018 Réadaptation cardio-vasculaire à envisager. Lésion de l'uretère droit per-opératoire le 02.03.2018. Lésion de l'uretère droit per-opératoire le 02.03.2018 avec suture et pose de double J Status post-diverticulite sigmoïdienne traitée par sigmoïdectomie oncologique selon Hartmann le 20.11.2017 Status post-appendicectomie Status post-cure de hernie ombilicale et inguinale. Lésion de l'uretère droit per-opératoire le 02.03.2018 avec suture et pose de double J Status post-diverticulite sigmoïdienne traitée par sigmoïdectomie oncologique selon Hartmann le 20.11.2017 Status post-appendicectomie Status post-cure de hernie ombilicale et inguinale. Lésion de Stener articulation MCP 1 main D. Lésion dégénérative de la colonne avec crise douloureuse Colon irritable avec constipation/diarrhée, coloscopie en 2002. Troubles de sommeil chronique. Varices aux 2 jambes. Status post TBC (24 ans) avec séquelle radiologique. St. p Urosepsis avec début choc sceptique (E. Coli). Lésion dégénérative transfixiante partielle du sus-épineux épaule D Arthrose AC asymptomatique. Lésion dégénérative transfixiante, tendon du sus-épineux, épaule D. Tendinopathie du sus-épineux avec suspicion d'instabilité du LCB de l'épaule G. Lésion du cuir chevelu traitée par Vibramycine depuis mai. Hernie discale L5-S1 traitée par injection de corticoïdes le 20.02.2018. Lésion du LCA du genou D le 02.02.2018. Lésion du ligament collatéral radial de l'IPP du 5ème doigt de la main G le 06.02.2018 sur subluxation en abduction. Lésion du ligament de Lisfranc du pied D le 17.03.2018. Lésion du Lisfranc G. Fracture P2 5ème orteil D non déplacée. Lésion du Lisfranc pied droit et entorse grade II de la cheville D le 06.08.17. Lésion du LLI et LCA du genou gauche sur chute à ski ce jour. Lésion du ménisque interne corne postérieure grade I du genou droit.Lésion du sus-épineux de l'épaule droite. Lésion du sus-épineux de l'épaule droite post-traumatique datant du 08.02.2018. Lésion du TFCC à gauche. Lésion du TFCC avec atteinte du ligament radio-cubital-distal palmaire ainsi que dorsal avec légère instabilité de la radio-cubitale distale. Variante Ulna minus post-traumatique. Lésion en anse de seau du ménisque interne du genou droit (traumatisme du 08.03.18) sur : • status post-suture ménisque interne et reconstruction du ligament croisé antérieur avec le tendon quadricipital par arthroscopie le 29.11.2016 pour une rupture du LCA avec lésion ménisque interne en anse de seau genou D sur traumatisme le 22.10.16. Lésion en anse de seau du ménisque interne genou droit. Déchirure du LCA genou droit. Lésion glande pinéale 7 x 9 mm probablement kystique. Lésion horizontale corne moyenne du ménisque interne, genou D. Lésion hypodense à la jonction entre tête et le corps du pancréas avec occlusion de la veine splénique et de la veine mésentérique supérieure le 23.02.2017. Lésion hypodense au niveau de la tête du pancréas découverte fortuitement au PET-CT du 15.03.2018. Lésion iatrogène de l'urètre prostatique sur sondage vésical. Lésion LCA et LLI bilatérale le 18.02.2018. Lésion LCA genou droit en mars 2017. Lésion LCA genou droit, lésion sagittale corne postérieure ménisque externe, lésion cartilagineuse condyle externe le 9.1.2019. Lésion LCA genou G. Status post arthroscopie genou G pour nettoyage méniscal le 17.10.2017 à l'HFR de Riaz. Lésion ligament collatéral ulnaire du pouce droit type pouce du skieur sans phénomène de Stener avec fracture de la tête du métacarpe I de type arrachement palmaire. Lésion LT partielle, accident de septembre 2017. Lésion luno-triquétrale poignet droit, en 2015. Arthroscopie du poignet droit, débridement et transfixation du luno-triquétral par une vis HCS 2.4 22 mm. Lésion maculaire d'environ 5 cm de diamètre sur fond érythémateux d'origine indéterminée : • une lésion isolée au niveau de l'hypochondre droit • une lésion isolée au niveau dorsale. Lésion méniscale tiers moyen du ménisque externe genou D. Lésion ménisque gauche. Probable ulcère gastrique avec méléna, 2016. Lésion ménisque latéral. Lésion monotronculaire avec : • Sténose significative de l'artère coronaire droite proximale. Succès d'angioplastie de l'artère coronaire droite proximale. Implantation de 1 stent actif. Lésion monotronculaire avec : • Sténose significative de l'artère interventriculaire antérieure moyenne. • Lésion non significative de l'ostium de l'artère circonflexe proximale. • Lésion non significative de l'artère coronaire droite proximale. • Succès d'angioplastie de l'artère interventriculaire antérieure moyenne. Implantation de 1 stent actif. Lésion monotronculaire avec : • Sténose significative de l'artère interventriculaire antérieure proximale. • Succès d'angioplastie de l'artère interventriculaire antérieure proximale. Implantation de 1 stent actif. Lésion muqueuse orale joue gauche • biopsie par ORL non-concluante. Lésion muqueuse orale joue gauche 14.03.2018 • biopsie par ORL non-concluante. Lésion nodulaire de 24 mm du pôle supérieur du rein droit. • diagnostic différentiel : tumeur, kyste compliqué. Lésion nodulaire/vésiculaire unique au niveau de l'index droit d'origine indéterminée. Lésion non transfixiante avec ténopathie étendue asymptomatique du tendon du sus-épineux de l'épaule gauche avec : • calcification symptomatique à l'insertion du tendon du sous-scapulaire • ténopathie du long chef du biceps avec ténopathie des parties hautes du sous-scapulaire. Lésion oculaire D avec écoulement purulent. Lésion osseuse tibia distal D en partie granulomateuse. Suspicion d'infection mycobactérienne. Status post incision et biopsies sur forte suspicion d'atteinte infectieuse tibia distal D le 16.01.2015. Lésion ostéochondrale du talus G le 28.02.2018. Lésion ostéochondrale talus gauche. Lésion papulaire lichénifiée au-dessus de l'arcade sourcilière gauche, et de moindre taille au départ de la racine du nez à droite, évocatrices d'une dermatomycose. Lésion partielle du LCP et lésion de la corne postérieure du ménisque interne genou gauche suite à une chute à vélo le 26.06.2017. Lésion partielle du ligament collatéral ulnaire avec instabilité du radio-cubital distal poignet G après entorse du 14.10.2014. Lésion partielle du ligament croisé postérieur genou droit du 11.12.2017. Lésion partielle du tendon du muscle sus-épineux, bursite sous-acromiale épaule D depuis 2015 avec tendinite : • infiltration sous-acromiale épaule D le 08.03.2016. État dépressif réactionnel post-divorce. Lésion partielle EPL avec adhérences tendineuses. Lésion partielle luno-triquétrale poignet droit. Status post polytraumatisme en 2015 avec luxation Tossy 1, contusion du bassin et contusion thoracique, fracture base 2ème et 4ème métacarpes droit. Lésion partielle non transfixiante partie antérieure du sus-épineux épaule G avec irrégularité du long chef du biceps mais sans luxation de celui-ci. Lésion partielle non transfixiante partie antérieure du sus-épineux épaule G avec irrégularité du long chef du biceps mais sans luxation de celui-ci. Lésion partielle non-transfixiante extenseur de D5 droit propre. Lésion partielle supra spinatus G le 12.02.2018. Lésion périnéale : degré I, déchirure vaginale, éraillure petite lèvre. Lésion plaque palmaire de l'interphalangienne proximale du 4ème doigt de la main gauche, le 07.03.2018. Lésion pôle supérieur du rein gauche. Lésion pôle supérieur du rein gauche. Lésion pseudo-papillaire inflammatoire de la vessie avec trouble mictionnel irritatif. Lésion pulmonaire lobaire supérieure droite d'origine indéterminée : • Diagnostics différentiels : infectieuse, néoplasique. Lésion quasi transfixiante des parties antérieures du sus-épineux épaule gauche avec ténopathie importante. Suspicion ténopathie long chef du biceps. Status post résection AC et suture de la coiffe des rotateurs ( Dr. X en 2008 ). Lésion quasi transfixiante des parties antérieures du sus-épineux épaule gauche avec ténopathie importante. Suspicion ténopathie long chef du biceps. Status post résection AC et suture de la coiffe des rotateurs ( Dr. X en 2008 ). Lésion quasiment transfixiante étendue du sus-épineux de l'épaule droite avec arthrose AC asymptomatique et tendinopathie du long chef du biceps. Lésion quasiment transfixiante étendue du sus-épineux de l'épaule droite avec arthrose AC asymptomatique et tendinopathie du long chef du biceps. Lésion rénale gauche d'origine indéterminée : • Suivi radiologique depuis 2015 : pas d'évidence de croissance. Insuffisance rénale chronique • eGFR selon CKD-EPI : 44 mL/min/1.73 m2 le 28.12.2017. Hypertension artérielle. Hypercholestérolémie. Fibrillation auriculaire, anticoagulée par Sintrom. BAV degré 2 de type Wenckebach connu depuis 2007. Maladie coronarienne tri-tronculaire • Coronarographie Prof. X et Dr. X du 19.12.2013 : angioplastie de l'artère coronaire droite moyenne et proximale avec implantation de 2 stents actifs bio-résorbables. • Échocardiographie trans-thoracique de 2014 : FEVG = 30 %. • Status post-quadruple pontage coronarien en 1994. Lésion rénale gauche d'origine indéterminée. Insuffisance rénale chronique. Hypertension artérielle. Hypercholestérolémie. Fibrillation auriculaire, anticoagulée par Sintrom. BAV degré 2 de type Wenckebach connu depuis 2007. Maladie coronarienne tri-tronculaire • Coronarographie Prof. X et Dr. X du 19.12.2013 : angioplastie de l'artère coronaire droite moyenne et proximale avec implantation de 2 stents actifs bio-résorbables.Echocardiographie trans-thoracique de 2014 : FEVG = 30 % • Status post-quadruple pontage coronarien en 1994 • Lésion sclère œil gauche, parite interne • Lésion séquellaire sous-corticale pariétale paramédiane droite de découverte fortuite • Lésion SLAP épaule droite avec tendinopathie du sus-épineux. • Lésion SLAP épaule droite avec tendinopathie du sus-épineux. • Lésion SLAP type II, conflit sous-acromial avec bursite chronique, épaule D AS épaule D, refixation lésion SLAP avec 2 ancres Bioraptor, décompression sous-acromiale et acromioplastie (OP le 27.04.2015) • Lésion SLAP type II, conflit sous-acromial avec bursite chronique, épaule D AS épaule D, refixation lésion SLAP avec 2 ancres Bioraptor, décompression sous-acromiale et acromioplastie (OP le 27.04.2015) • Lésion sous-cutanée du triceps gauche, d'origine indéterminée. • Lésion subtotale de l'appareil extenseur de l'index de la main gauche en zone V. • Lésion superficielle du fléchisseur de l'index droit avec ouverture de la gaine. • Lésion tissulaire du pôle supérieur du rein droit le 06.03.2018. • Lésion transfixiante du supra-épineux de l'épaule G avec bursite sous-acromiale sur traumatisme le 11.11.2017. • Lésion transfixiante du tendon du muscle sus-épineux de l'épaule droite. Arthrose acromio-claviculaire à droite. • Lésion transfixiante du tendon du sus-épineux de l'épaule droite avec instabilité du long chef du biceps. • Lésion transfixiante sous-totale du sus-épineux de l'épaule gauche avec luxation spontanée du long chef du biceps de l'épaule gauche. • Lésion transfixiante sous-totale du tendon du sus-épineux de l'épaule gauche avec ténopathie du long chef du biceps associée. • Lésion transfixiante tendon du sus-épineux avec instabilité du long chef du biceps, épaule D - post traumatisme du 23.08.2017 • Lésion traumatique SLAP type II épaule gauche. Status post contusion face interne coude G sur status post antéposition sous-musculaire du nerf cubital gauche le 31.01.2017 sur status post libération et antéposition sous-cutanée du nerf cubital gauche le 02.02.2016. • Lésion traumatique SLAP type II épaule gauche. Status post contusion face interne coude G sur status post antéposition sous-musculaire du nerf cubital gauche le 31.01.2017 sur status post libération et antéposition sous-cutanée du nerf cubital gauche le 02.02.2016. • Lésion tumorale d'allure métastatique avec important œdème péri-lésionnel au niveau du cortex moteur D • Lésion ulcérée de l'oreille droite DD carcinome épidermoïde • Lésion vaginale à la fourchette • Lésion vasculaire cérébelleuse inférieure gauche de découverte radiologique expliquant le syndrome cérébelleux statique • Lésion vasculaire de l'artère radiale droite le 24.01.2018 sur dissection péri-procédurale (coronarographie) • Tentative de coronarographie le 24.01.2018 (Dr. X), non réalisée vu lésion artère radiale en début de procédure. Compression radiale par Tr-Band • Avis angiologique (Dr. X) : probable dissection de l'artère radiale avec saignement profond actif, proposition d'une intervention chirurgicale. Révision de l'artère radiale droite avec suture directe du traumatisme artériel (Dr. X) le 25.01.2018 • Lésions au visage par substance abrasive. • Lésions bitronculaires. Absence de resténose de l'artère interventriculaire antérieure proximale au niveau du site d'implantation du stent actif, englobant l'origine de la première diagonale (lésion de bifurcation). Lésion non significative de l'artère circonflexe proximale. Sténose significative de l'artère circonflexe moyenne, englobant l'origine de la seconde marginale (lésion de bifurcation). Sténose significative de l'artère coronaire droite moyenne. Succès d'angioplastie de l'artère coronaire droite moyenne. Implantation de 1 stent actif. Utilisation de 15 cc de contraste durant cette intervention. • Lésions bitronculaires avec : • Sténose significative de l'artère interventriculaire antérieure moyenne • Sténose significative de l'artère coronaire droite proximale. Échec de dilatation de la CD • Succès d'angioplastie de l'artère interventriculaire antérieure moyenne avec implantation de 1 stent actif. • Lésions cutanées. • Lésions cutanées. • Lésions cutanées abdominales superficielles post décubitus ventro-latéral (cf lettre d'Insel) • Lésions cutanées des membres inférieurs, le 10.01.2018 - hématomes et phlyctènes probablement secondaires à la compression pour l'éléphantiasis • Lésions cutanées d'étiologie indéterminée : • Clinique : Plaques centrifuges, surélevées, hyperpigmentées et squameuses au niveau des jambes dont une formant un cercle avec centre épargné. • DD psoriasis, lésion bulleuse, mycose, ... • Lésions cutanées du membre inférieur gauche, d'origine indéterminée, d'allure eczématiforme. • Lésions de dépigmentation au niveau des plis inguinaux ddc • Lésions de dépigmentation au niveau des plis inguinaux ddc • Lésions de grattage, marisque à 12h en position gynécologique, possibles condylomes le 05.03.2018 • Lésions ischémiques aiguës au niveau du pont, probablement d'origine micro-angiopathique à l'IRM. • Lésions kystiques ovariennes bilatérales suspectes chez une patiente 2G2P de 61 ans. • Lésions muqueuse orale joue G • Lésions papulaires périnéales le 28.09.2017. • Lésions papulaires périnéales, 2017. • Lésions papuleuses prurigineuses dans le dos d'origine médicamenteuse ? • Lésions récidivantes du pénis probablement sur HPV le 17.03.2018 • Lésions tritronculaires avec : • Sténose significative longue de l'artère interventriculaire antérieure proximale. Lésion intermédiaire de la première diagonale. • Lésion non significative de l'artère circonflexe proximale. Lésion non significative de la première marginale. Sténose significative de l'artère bissectrice. • Sténose significative de l'artère coronaire droite moyenne : succès d'angioplastie de l'artère coronaire droite moyenne. Implantation de 1 stent actif. • Perméabilité de pontage saphène Diagonale 1. Perméabilité de pontage mammaire gauche pédiculée IVA II. • Lésions tritronculaires avec : • Sténose significative de l'artère interventriculaire antérieure proximale, englobant l'origine de la première diagonale (lésion de bifurcation). • Sténose significative de l'artère interventriculaire antérieure proximale. • Sténose significative de l'artère circonflexe moyenne, englobant l'origine de la seconde marginale (lésion de bifurcation). • Sténose significative de l'artère coronaire droite moyenne. • Succès d'angioplastie de l'artère interventriculaire antérieure proximale. Implantation de 1 stent actif. • Succès d'angioplastie de l'artère interventriculaire antérieure proximale portion distale. Implantation de 1 stent actif. • Lésions tritronculaires avec : • Sténose significative de l'artère interventriculaire antérieure proximale et moyenne • Lésion intermédiaire de l'artère interventriculaire antérieure moyenne, englobant l'origine de la seconde diagonale (lésion de bifurcation) • Sténose significative de l'ostium de la première diagonale • Sténose significative de l'artère circonflexe moyenne • Sténose significative de l'ostium de la première marginale • Succès d'angioplastie de l'artère interventriculaire antérieure moyenne. Succès d'angioplastie de l'artère interventriculaire antérieure proximale • Lésions tritronculaires avec : • Sténose significative de l'artère interventriculaire antérieure proximale et moyenne • Lésion intermédiaire de l'artère interventriculaire antérieure moyenne, englobant l'origine de la seconde diagonale (lésion de bifurcation) • Sténose significative de l'ostium de la première diagonale• Sténose significative de l'artère circonflexe moyenne • Sténose significative de l'ostium de la première marginale • Succès d'angioplastie de l'artère interventriculaire antérieure moyenne. Succès d'angioplastie de l'artère interventriculaire antérieure proximale • Lésions vaginales et éraillures des petites lèvres • Leucémie • Leucémie lymphoblastique aiguë B (Common B-ALL) • Date du diagnostic : 02.11.2017 • Immunophénotypisation le 02.11.2017 : CD20 négatif, CD19, TdT, CD79a, HLA-DR, CD34, CD10, CD123 positif • PBM le 06.11.2017 (BE2017.63089) : jusqu'à 90 % d'infiltration • Cytogénétique le 06.11.2017 : 48, XY, +17, +21 • Préphase de Prednisone du 06.11 au 12.11.2017 • CT cervico-thoraco-abdominal le 07.11.2017 : adénopathies cervicales, axillaires et inguinales bilatérales. Atrophie du rein gauche post-traumatique, résidus de rate post-traumatiques avec s/p splénectomie • PL avec chimiothérapie intrathécale le 09.11.2017 (Z2017.7890) : pas d'infiltration • Premier cycle d'induction, premier bloc dès le 13.11.2017 selon GRAALL-2014 • PBM le 21.11.2017 (BE2017.65101) : persistance de 80 % d'infiltration • Thérapie intrathécale le 21.11.2017 • Premier cycle d'induction, deuxième bloc dès le 27.11.2017 • PBM le 07.12.2017 (BE2017.67366) : rémission morphologique complète, MRD-négatif, (IgH/TCR) • Premier cycle de consolidation, premier bloc S1 (1+4+7) du 03.01 au 05.01.2018 • Premier cycle de consolidation, deuxième bloc S2 (2+5+8 : 18y-44y) du 17.01 au 19.02.2018 • Thérapie intrathécale le 18.01.2018 (Z2018.321) : pas de cellule maligne • Deuxième cycle de consolidation, bloc S4 du 14.02 au 16.02.2018 : Fortecortin 20 mg à J1-2, Cytarabine 3760 mg 2x/jour à J1-2 • Leucémie lymphocytaire chronique • Traitée par Leurkeran • Suivi par Dr. X • Troubles dépressifs - sous Escitalopram depuis le 12.03.2018 • Leucémie lymphocytaire chronique : • Traitée par Leurkeran • Suivi par Dr. X • Leucémie myéloïde aiguë RUNX 1 muté selon OMS 2008 • Hémogramme au diagnostic le 07.09.2017 : Lc 11.5 G/l avec blastose périphérique à 60 % et neutropénie, Hb 95 g/l, Tc 11 G/l • PMB le 08.09.2017 • Médullogramme : 50-60 % de blastes myéloïdes ; compatible avec LMA M0 selon FAB. • Biopsie (Promed P2017.10896) : infiltration diffuse à 70-80 % • 4 épisodes d'agranulocytose fébrile (22.09.2017, 24.10.2017, 26-28.10.2017 et 06.11.2017) Suivi hématologique (Dr. X, Dr. X) : • Traitement par Vidaza (5-Azacytidin) en ambulatoire • Leucémie myéloïde aiguë RUNX 1 muté selon OMS 2008 • Hémogramme au diagnostic le 07.09.2017 : Lc 11.5 G/l avec blastose périphérique à 60 % et neutropénie, Hb 95 g/l, Tc 11 G/l • PMB le 08.09.2017 • Médullogramme : 50-60 % de blastes myéloïdes ; compatible avec LMA M0 selon FAB. • Biopsie (Promed P2017.10896) : infiltration diffuse à 70-80 % • 4 épisodes d'agranulocytose fébrile (22.09.2017, 24.10.2017, 26-28.10.2017 et 06.11.2017) Suivi hématologique (Dr. X, Dr. X) : • Traitement par Vidaza (5-Azacytidin) en ambulatoire • Leucémie myéloïde aiguë type M5a (FAB) avec mutation du gène NPM1 (selon OMS 2008) • diagnostic : 15.01.2016 • ponction biopsie de moelle 15.01.2016 (P531.16) : Leucémie myéloïde aiguë avec infiltration diffuse (environ 75 à 85 %) du tissu hématopoïétique, immunohistochimiquement avec signes d'une différenciation monoblastique / monocytique. Compatible avec une leucémie aiguë monoblastique. Positivité des blastes pour CD33, muramydase, HLA-DR ainsi que faible positivité partielle pour CD4 et CD68. • immunophénotypisation : expression de CD33, CD13 (partiel), CD15, Cd64, CD14 (partiel), CD11b, CD4, CD56, MPO (discutable, très faible), lysosyme (fortement), HLA-DR et CD38. Négatif pour CD34, cKit et les marqueurs lymphatiques. • hématologie génétique (Unilabs) : mutations DNMT3A, TET2, NPM1, CBL • hématologie moléculaire : expression WT1 (427, hyperexpression si >240) • génétique moléculaire : FLT3 positif avec ratio 0.68 • cytogénétique conventionnelle : caryotype 47,XX +8(15) ; 46,XX(5) Ponction biopsie de moelle le 04.02.2016 à J17 post-chimiothérapie : • pathologie : P1315.16 (PROMED) : moelle osseuse fortement modifiée par une thérapie myéloablative avec 7 à 8 % de blastes CD34 positifs de dignité non claire. En tenant compte de l'ensemble des résultats, une augmentation réactionnelle des blastes est à favoriser. • hémogramme : compatible avec une aplasie médullaire post-chimiothérapie. Au médullogramme, il n'y a pas d'excès de blastes, et l'on note déjà des discrets signes de reprise de l'hématopoïèse. Ces données sont compatibles avec une moelle en rémission à J17 post-chimiothérapie. • immunophénotypisation (Inselspital) : pas de preuve pour persistance de blastes à J17. Ponction biopsie de moelle le 15.02.2016 à J28 post-chimiothérapie (J-1 2e cure), selon protocole HOVON132 : • pathologie (PROMED P1654.16) : compatible avec une rémission dans le cadre de la leucémie myéloïde aiguë connue. myélogramme : l'hémogramme montre une anémie normocytaire normochrome compatible avec une anémie post-chimiothérapie et au frottis sanguin, on relève une discrète myélémie avec blastose avec quelques discrets signes de dysplasie secondaires au traitement de chimiothérapie reçu. Le médullogramme montre une moelle riche, trilinéaire, avec quelques signes de dysplasie dans les trois lignées, mais sans excès de blastes. Les données hématologiques sont compatibles avec la persistance d'une rémission complète hématologique. • immunophénotypisation : proportion de blastes augmentée, avec majorité de blastes physiologiques et petite partie (0.43% des éléments médullaires) exprimant l'immunophénotype trouvé lors du diagnostic initial. • allogreffe le 30.06.2017, suivie au HUG par Dr. X. • inclusion dans le protocole HOVON 132/SAKK 30/13 bras. Leucémie myéloïde aiguë type M5a (FAB) avec mutation du gène NPM1 (selon OMS 2008) • diagnostic : 15.01.2016 • ponction biopsie de moelle 15.01.2016 (P531.16) : leucémie myéloïde aiguë avec infiltration diffuse (environ 75 à 85%) du tissu hématopoïétique, immunohistochimiquement avec signes d'une différenciation monoblastique/monocytique. Compatible avec une leucémie aiguë monoblastique. Positivité des blastes pour CD33, muramydase, HLA_DR ainsi que faible positivité partielle pour CD4 et CD68. • immunophénotypisation : expression de CD33, CD13 (partiel), CD15, CD64, CD14 (partiel), CD11b, CD4, CD56, MPO (discutable, très faible), lysozyme (fortement), HLA-DR et CD38. Négatif pour CD34, cKit et les marqueurs lymphatiques. • hématologie génétique (Unilabs) : mutations DNMT3A, TET2, NPM1, CBL • hématologie moléculaire : expression WT1 (427, hyperexpression si >240) • génétique moléculaire : FLT3 positif avec ratio 0.68 • cytogénétique conventionnelle : caryotype 47,XX +8(15); 46,XX(5). Ponction biopsie de moelle le 04.02.16 à J17 post-chimiothérapie : • pathologie : P1315.16 (PROMED) : moelle osseuse fortement modifiée par une thérapie myéloablative avec 7 à 8% de blastes CD34 positifs de dignité non claire. En tenant compte de l'ensemble des résultats, une augmentation réactionnelle des blastes est à favoriser. • hémogramme : compatible avec une aplasie médullaire post-chimiothérapie. Au médullogramme, il n'y a pas d'excès de blastes, et l'on note déjà des discrets signes de reprise de l'hématopoïèse. Ces données sont compatibles avec une moelle en rémission à J17 post-chimiothérapie. • immunophénotypisation (Inselspital) : pas de preuve pour persistance de blastes à J17. Ponction biopsie de moelle le 15.02.16 à J 28 post-chimiothérapie (J-1 2e cure), selon protocole HOVON132 : • pathologie (PROMED P1654.16) : compatible avec une rémission dans le cadre de la leucémie myéloïde aiguë connue • myélogramme : l'hémogramme montre une anémie normocytaire normochrome compatible avec une anémie post-chimiothérapie et au frottis sanguin, on relève une discrète myélémie avec blastose avec quelques discrets signes de dysplasie secondaires au traitement de chimiothérapie reçu. Le médullogramme montre une moelle riche, trilinéaire, avec quelques signes de dysplasie dans les trois lignées, mais sans excès de blastes. Les données hématologiques sont compatibles avec la persistance d'une rémission complète hématologique. • immunophénotypisation : proportion de blastes augmentée, avec majorité de blastes physiologiques et petite partie (0.43% des éléments médullaires) exprimant l'immunophénotype trouvé lors du diagnostic initial. • allogreffe le 30.06.2017, suivie au HUG par Dr. X. • inclusion dans le protocole HOVON 132/SAKK 30/13 bras. Chutes matinales du lit à répétition d'origine pas claire • DD : orthostatisme matinal, asthénie sur déconditionnement • facteurs contributifs : incapacité fonctionnelle du membre supérieur droit suite à une fracture sous-chondrale de la tête humérale avec atrophie graisseuse des muscles de la coiffe des rotateurs, principalement du muscle supra-épineux. Hypertension artérielle. Hypercholestérolémie. Gastrite, sous IPP. Polyarthralgie généralisée d'origine arthrosique. Tabagisme actif. Leucocytes nég Nitrite nég pH 8 Protéines nég Glucose nég, Corps cétoniques nég, Bilirubine urinaire nég Sang (Ec, Hb et/ou Myo) nég, Densité 1031-1035 Sédiment urinaire : Erythrocytes < 3 Leucocytes < 3 Flore bactérienne + * Filaments mycéliens nég Levures nég Mucus positif Cel. épithéliales + Autres cellules nég Acide urique introuv. Oxalates introuv. Autres cristaux : nég Leucocytes 19,2G/l sans état fébrile Contrôle à deux semaines Leucocytose à 20G/l d'origine indéterminée, DD contexte d'endométrite Leucocytose à 23G/l avec hyper-éosinophilie le 02.02.2018 Leucocytose per partum Leucocytose probablement post Neulasta Leucocytose réactionnelle à 17.8 G/l le 23.02.2018 post administration de G-CSF le 20.02.2018 avec : • bâtonnets à 20% Leucocytose sans signe infectieux. • selon patient, connue. Leucocyturie asymptomatique. Leucocyturie asymptomatique à Salmonelle et ESBL le 23.02.2018 : • découverte fortuite sur spot urinaire pour insuffisance rénale • aucun symptôme clinique de type brûlure urinaire ou pollakiurie • pas de fièvre • Au vu de l'absence de symptôme clinique, la patiente choisit de ne pas suivre de traitement antibiotique. revoir si apparition nouvelle de diarrhée et/ou de symptômes urinaires (schéma infectiologue proposé ci-dessous) Leucocyturie asymptomatique le 03.03.2018 Leucocyturie asymptomatique le 20.03.2018. Leucocyturie asymptomatique, le 25.02.2018. Leucocyturie le 05.03.2018 Leucocyturie le 05.03.2018 Leucocyturie le 05.03.2018 Leucocyturie le 05.03.2018 leucopénie sur Neo-Mercazole le 12.03.2018 Leucopénie à 2.6 G/l le 04.03.2018 • résolue le 05.03.2018. Leucopénie à 2.9 G/l le 07.03.2018 d'origine indéterminée leucopénie à 3.7 G/l avec neutropénie à 0.44G/l probablement dans le cadre de la grippe Leucopénie le 12.03.2018 • d'origine médicamenteuse (Ceftriaxone, Bactrim) leucopénie minimale à 3.5 G/l probablement dans un contexte viral leucopénie secondaire à l'orfiril Leucopénie 1.5 G/L le 20.03.2018 • dernier traitement chimio le 15.03.2018 Leucos +++, nitrite pos. au sédiment urinaire du 12.02.2018 Consilium infectiologie 13.02.2018 (en annexe) Uvamine durant 3 jours Leucos ++, nitrite pos. Bactrim forte du 09.02. au 11.02.2018 Levofloxacine 500 mg aux urgences. Radiographie thorax. Antigène Legionelle/pneumocoques dans les urines : en cours. Retour à domicile avec traitement par Lévofloxacine pendant 7 jours. Rendez-vous en Filière 34 pour un contrôle clinique le 25.03.2018. Si évolution défavorable (dyspnée, péjoration état fébrile), la patiente reconsultera aux urgences. Levofloxacine du 17.02 au 18.02.2018 Rocéphine du 20.02 au 27.02.2018 Levofloxacine du 28.02 au 02.03.2018 L'évolution à un an et demi est tout à fait favorable. Au vu de la bonne évolution et de l'absence de symptomatologie, nous ne prévoyons pas de revoir Mr. Y à notre consultation mais restons à disposition. L'évolution à un an et demi est tout à fait favorable. Le patient ne présente aucune gêne et avec une mobilité complète de son poignet, nous ne posons aucune indication pour une AMO. Le patient prendra contact avec notre service en cas d'apparition d'une nouvelle symptomatologie. L'évolution à 1 année postopératoire est favorable. Prochain contrôle radio-clinique prévu dans 1 an, soit à 2 ans postopératoires. L'évolution à 10 jours est favorable. Poursuite du traitement conservateur et prochain contrôle à 6 semaines de la fracture. L'évolution à 15 mois post-opératoires est favorable. Au vue d'une bonne reprise de la fonction de l'épaule droite, nous ne prévoyons pas de prochain contrôle mais restons à disposition. L'évolution à 2 mois est favorable. La patiente peut faire une charge progressive avec abandon des cannes d'ici 10 jours et prochain contrôle radio-clinique dans 4 semaines. Arrêt de sport à 100% prolongé jusqu'au prochain contrôle. L'évolution à 2 mois est tout à fait favorable chez ce patient avec une absence de symptomatologie. La RX est également rassurante. De ce fait, nous ne prévoyons pas le revoir à notre consultation mais restons à disposition. Quant au port de la minerve, nous lui proposons de la porter durant encore 1 mois lorsqu'il dort la journée ainsi que durant la nuit. Par la suite, il pourra l'enlever complètement. L'évolution à 2 mois et demi post-opératoires est favorable. Poursuite de l'ergothérapie pour la récupération des amplitudes articulaires. La mobilisation se fera en charge complète possible de manière progressive. Poursuite de l'arrêt de travail à 100% jusqu'au 29.04.2018 puis reprise à 100% dès le 30.04.2018. Prochain contrôle radioclinique à la mi-mai. L'évolution à 2 mois postopératoires est favorable. On met en place de la physiothérapie pour récupération de la mobilité de l'épaule gauche. Prochain contrôle radio-clinique dans 2 mois. L'évolution à 2 semaines est tout à fait favorable avec une bonne récupération de la mobilité. Nous proposons de continuer la physiothérapie pour encore augmenter la force. Le patient pourra reprendre son activité à 100% dès le début avril. Au vu de la bonne évolution, nous ne prévoyons pas de le revoir en consultation et laissons le soin au médecin traitant de faire le suivi. L'évolution à 3 mois est favorable. La fracture est guérie et le patient peut reprendre les activités sans restriction. L'évolution à 3 mois est favorable. Le patient peut continuer avec la physiothérapie. Nous lui donnons un nouvel arrêt de travail avec reprise progressive soit 2 semaines à 60% puis 2 semaines à 80% puis reprise à 100%. Prochain contrôle dans 3 mois. L'évolution à 3 mois est favorable mais au vu de la persistance d'un résidu de douleurs, nous proposons de le revoir dans 2 mois cliniquement. Il peut reprendre son travail à 100% dès le début du mois d'avril. S'il venait à montrer une péjoration des douleurs ou si dans 2 mois, il présentait une persistance de la même symptomatologie, nous déciderions à ce moment-là de faire une IRM afin d'exclure la présence d'une récidive herniaire. L'évolution à 3 mois est favorable. Nous conseillons au patient de continuer avec les exercices de physiothérapie et à aller plus à fond. Nous lui prescrivons des anti-douleurs à prendre avant la physiothérapie afin qu'il puisse faire plus de gammes de mouvement. Poursuite de l'incapacité de travail jusqu'au prochain contrôle dans 6 semaines avec reprise à 50% dans 6 semaines. L'évolution à 3 mois est favorable. Nous continuons avec les séances de physiothérapie pour renforcement et équilibre au niveau de la cheville. Nous prolongeons l'arrêt de travail à 100% durant 4 semaines puis, reprise à 50% pour 2 semaines. Contrôle chez nous dans 2 mois, si la situation s'est bien améliorée, il pourra reprendre le travail à 100% à ce moment-là. L'évolution à 3 mois est favorable. On prescrit à la patiente des séances de physiothérapie plus intenses. La suite du suivi se fera à Genève vu que la patiente a déménagé et nous adressons un courrier à son médecin orthopédiste quand elle aura fait son choix. Le prochain contrôle sera à faire dans 3 mois, soit à 6 mois post-opératoires. L'évolution à 3 mois est tout à fait favorable. J'ai expliqué au patient que la tuméfaction est due encore à une inflammation et que celle-ci peut encore perdurer quelques mois. Le patient n'est pas demandeur d'une intervention à ce niveau-là. Nous proposons de le revoir pour un dernier contrôle clinique dans 3 mois. L'évolution à 3 mois post-opératoires est favorable. On prévoit un prochain contrôle clinique dans 6 mois. L'évolution à 3 mois post-opératoires est marquée par une probable tendinite des adducteurs de la hanche gauche. Je propose au patient un traitement par physiothérapie et je lui prescris également un traitement anti-inflammatoire sous forme de Dafalgan 4 x 1gr/jour combiné à du Voltarène 75 mg Retard 2cp/jour fixe pendant une semaine sous protection gastrique par Pantozol 40 mg 1cp le matin. J'envoie le patient également faire un bilan biologique à la recherche d'un syndrome inflammatoire et pour exclure une infection même si je n'ai pas de piste clinique pour cela. Le patient sera revu dans 6 semaines pour une réévaluation clinique le 13.4.2018. L'évolution à 3 mois postopératoires est plutôt favorable. Nous prescrivons au patient du fitness médical pour renforcement musculaire et nous lui disons qu'il peut sans autre retrouver un travail à 100%. Nous le reverrons pour un prochain contrôle clinique dans 3 mois. L'évolution à 3 mois post-opératoires est tout à fait favorable avec une patiente qui ne présente aucune gêne. Nous proposons de la revoir pour un contrôle à une année post-opératoire. L'évolution à 3 mois postopératoires est tout à fait favorable. Nous proposons de continuer la physiothérapie pour un rallongement de la musculature cervicale et stretching. Concernant l'activité professionnelle, nous proposons de reprendre à 50% pour le mois d'avril et mai. Tentative de reprise de travail à 100% dès le 01.06.2018. Nous reverrons le patient pour un prochain contrôle radio-clinique dans 3 mois soit à 6 mois postopératoires. L'évolution à 3 mois post-traumatisme est favorable avec une situation stable. Nous ne prévoyons donc pas de nouveau contrôle mais restons à disposition au besoin. Nous conseillons également au médecin traitant d'organiser un nouveau bilan ostéoporotique. L'évolution à 4 mois est favorable. La patiente va continuer à 70% de capacité de travail jusqu'à ce que la cicatrice soit sèche complètement, puis elle pourra retourner en piscine et reprendre le travail à 100%. Nous prévoyons un contrôle dans 6 semaines afin de réévaluer la situation de la cicatrice. Si entre-temps, la cicatrice présente une évolution favorable, elle annulera ce contrôle et nous la reverrons ensuite à 1 an postopératoire pour un contrôle radio-clinique et réévaluer la situation si une AMO sera nécessaire ou non. L'évolution à 4 mois est tout à fait favorable. Nous expliquons au patient l'importance de reprendre de plus en plus la marche et le renforcement musculaire et d'essayer de se sevrer de la canne. Nous prescrivons de la physiothérapie en fonction. Nous reverrons le patient pour un prochain contrôle radioclinique dans 3 mois. L'évolution à 4 mois postopératoires est tout à fait favorable. Je propose un contrôle radio-clinique à 1 année postopératoire. Je propose à la patiente de continuer à faire des exercices pour essayer de regagner encore les quelques degrés qui lui manquent pour la flexion/extension. L'évolution à 6 mois est tout à fait favorable avec une patiente qui ne présente pratiquement plus de symptomatologie. Nous lui expliquons encore l'importance de garder une bonne posture en prévention de futures douleurs lombaires. De ce fait, nous ne prévoyons pas de la revoir mais restons à disposition. L'évolution à 6 mois est tout à fait favorable chez cette patiente. Nous lui expliquons qu'il lui manque encore quelques degrés au niveau de la mobilité de l'épaule et proposons de continuer la physiothérapie. Concernant le syndrome du tunnel carpien, nous proposons un traitement conservateur avec une attelle et de l'ergothérapie. Nous reverrons la patiente pour un prochain contrôle clinique concernant le tunnel carpien dans 3 mois avec un contrôle clinique également de l'épaule. La prochaine RX de l'épaule sera faite dans 6 mois soit à une année post-opératoire.L'évolution à 6 mois est tout à fait favorable. Nous proposons de prolonger l'arrêt à 50 % encore jusqu'à la fin du mois d'avril puis de tenter une reprise dès le 1er mai à 100 %. Nous reverrons le patient pour un prochain contrôle clinique dans 6 mois. À noter que le patient se plaint actuellement de douleur au niveau de l'épaule à droite. Nous lui proposons actuellement d'attendre le prochain rendez-vous avant de discuter d'investigations supplémentaires. S'il venait à présenter une péjoration de la symptomatologie, le patient avancerait le rendez-vous. L'évolution à 6 mois postopératoires est favorable. Il peut reprendre les entraînements de football mais sans contact, pas encore de reprise des matchs. On le reverra dans 2 mois pour réévaluer la situation. L'évolution à 6 mois postopératoires est favorable. Nous le reverrons pour un dernier contrôle à 1 an postopératoire. L'évolution à 6 mois post-opératoires est favorable. Poursuite de la physiothérapie et du Compex. Prochain contrôle dans 6 mois. L'évolution à 6 semaines est favorable chez cette patiente. Nous lui expliquons qu'actuellement elle peut se mobiliser librement ou avec un rollator pour gérer les problèmes d'équilibre. Nous la reverrons pour un prochain contrôle radio-clinique à 3 mois post-opératoire. L'évolution à 6 semaines est favorable. Il peut reprendre toutes ses activités sans restrictions. Nous ne prévoyons pas de prochain contrôle mais restons à disposition. L'évolution à 6 semaines est favorable. La patiente doit poursuivre la physiothérapie avec charge progressive et sans limitation de flexion-extension. Nous poursuivons l'arrêt de travail à 90 % jusqu'au 02.04.18 puis reprise à 50 % du 03.04.18 au 30.04.18 avec reprise à 100 % le 01.05.18. Prochain contrôle radio-clinique dans 6 semaines. L'évolution à 6 semaines est favorable. La patiente peut abandonner les cannes et continuer la physiothérapie. Elle peut recommencer à conduire. Poursuite de l'arrêt de travail à 100 % jusqu'au prochain contrôle. L'évolution à 6 semaines est favorable. La patiente peut charger complètement et abandonner les cannes avec une flexion/extension libre. Nous prescrivons de la physiothérapie et la reverrons pour un prochain contrôle dans 6 semaines. L'évolution à 6 semaines est favorable. La patiente peut gentiment abandonner les cannes et poursuivre la physiothérapie avec renforcement musculaire. Nous prolongeons l'arrêt de travail jusqu'au prochain contrôle dans 6 semaines. L'évolution à 6 semaines est favorable. Le patient va faire de la physiothérapie avec renforcement musculaire, relâchement des chaînes postérieures, proprioception et coordination. Prochain contrôle radio-clinique dans 6 semaines. L'évolution à 6 semaines est favorable. Nous autorisons le patient à faire de légères charges, mais pas au-delà de 5 kg de son membre supérieur droit. Arrêt de travail à 50 % pour encore 6 semaines. Contrôle radio-clinique dans 6 semaines avec la reprise du travail à 100 % à ce moment-là si l'évolution est favorable. L'évolution à 6 semaines est favorable. Nous procédons à l'ablation de l'attelle velcro. Nous prescrivons des séances de physiothérapie pour la mobilisation du poignet. Nous reverrons la patiente pour un prochain contrôle radio-clinique dans 6 semaines. Arrêt de travail prolongé à 100 % jusqu'au prochain contrôle. L'évolution à 6 semaines est favorable. Prescription encore de physiothérapie et prochain contrôle dans 6 semaines. L'évolution à 6 semaines est globalement favorable avec une patiente qui n'est plus symptomatique. Concernant le pied tombant, nous proposons de continuer la physiothérapie ainsi que le Compex. Nous reverrons la patiente pour un prochain contrôle radio-clinique dans 2 mois et prolongeons l'arrêt de travail d'ici là. L'évolution à 6 semaines est tout à fait favorable avec un patient qui ne présente plus de symptomatologie dans la jambe. La persistance des douleurs est encore expliquée par l'opération récente. Nous lui expliquons qu'il faut encore un peu de temps et du repos. Prolongation de l'arrêt de travail pour 6 semaines supplémentaires. Prochain contrôle radio-clinique dans 6 semaines. À noter que le patient désire aller voir son père qui a récemment été hospitalisé au Portugal, ce que nous lui autorisons. L'évolution à 6 semaines est tout à fait favorable. Nous lui expliquons que la récupération n'est pas encore complète et proposons une reprise du travail à 50 % durant 6 semaines. Nous la reverrons dans 3 mois pour un prochain contrôle clinique une fois le travail à 100 % repris. L'évolution à 6 semaines post-opératoire est tout à fait favorable. Prochain contrôle radio-clinique dans 6 semaines. Concernant le travail, nous expliquons au patient que ce type de fracture nécessite 4 mois d'arrêt à 100 % puis une reprise à 50 % pour 2 mois. L'évolution à 6 semaines post-opératoires est favorable. Elle peut progressivement enlever le Vacopedes et les cannes. Arrêt de travail à 100 % prolongé. Nous la reverrons dans 6 semaines pour un contrôle radio-clinique. L'évolution à 6 semaines postopératoires est favorable. Il peut commencer à charger progressivement avec abandon des cannes d'ici une semaine. Poursuite de la physiothérapie pour rééducation à la marche et exercices dans l'axe. Physiothérapie en piscine également. Arrêt de travail à 100 % jusqu'au prochain contrôle. L'évolution à 6 semaines post-opératoires est favorable. Poursuite de la physiothérapie avec mobilisation libre en actif. Reprise du travail à 100 % dès le 19.03.2018 sachant que la patiente a prévu d'avoir des activités plutôt d'animation et qu'elle reprendra les activités de soins des patients qu'à la fin avril. Prochain contrôle clinique dans 2 mois. L'évolution à 8 semaines post-opératoires est favorable. Nous confectionnons ce jour un Schlupfgips. Il peut reprendre une marche en charge progressive. Nous le reverrons dans 6 semaines pour un contrôle radio-clinique. Nous lui expliquons à nouveau l'importance de la Clexane mais le patient ne change pas d'avis. L'évolution au niveau du dos est favorable. En ce qui concerne la fracture de la cheville, comme le patient arrive à charger et qu'il y a déjà eu une guérison à 7 semaines, nous lui mettons une attelle Aircast et prescrivons de la physiothérapie. Prochain contrôle radio-clinique dans 6 semaines pour le dos et la cheville. L'évolution avec le traitement de physiothérapie est favorable. On explique au patient qu'il doit continuer à faire régulièrement les exercices. Pas de prochain contrôle prévu mais nous restons à disposition si nécessaire. L'évolution chez ce patient est tout à fait favorable avec une mobilité de l'épaule de plus en plus retrouvée. Nous proposons qu'il bénéficie encore de physiothérapie notamment à but anti-inflammatoire. Nous mettons en place un traitement d'AINS pour une durée de 10 jours afin de calmer la douleur présente en antéro-latéral. Le patient pourra reprendre son activité professionnelle à 50 % dès début avril pour 2 semaines puis à 100 %. Nous le reverrons pour un dernier contrôle clinique dans 2 mois. L'évolution clinique à 1 semaine est favorable. Ablation du plâtre ce jour et mise en place d'une attelle Aircast, qui sera à porter selon schéma 3-3-3. Le patient vit en France et fera la suite des contrôles en France. L'évolution clinique à 2 ans de la fracture est favorable. Il n'est plus nécessaire de voir Dr. X. Nous restons à disposition en cas de nécessité. L'évolution clinique à 2 mois post-opératoire est favorable. La patiente peut continuer toutes les activités qu'elle désire, sans restriction. En ce qui concerne l'hypoesthésie de la main D, la récupération se fera de manière spontanée d'ici quelques mois.Au vu de la bonne évolution, nous ne prévoyons pas de prochain contrôle, mais restons à disposition en cas de besoin. L'évolution clinique à 2 semaines de la 2ème infiltration est très favorable. Nous ne prévoyons pas de prochain contrôle, mais restons à disposition en cas de besoin. L'évolution clinique à 4 mois de l'intervention est tout à fait favorable. Mme. Y va continuer ses exercices pour le renforcement musculaire à la maison. Prochain contrôle radio-clinique à 1 an postopératoire. L'évolution clinique est bonne. Le patient a pu reprendre le travail à 100% comme prévu. Je lui explique qu'à long terme il serait bien de tonifier les adducteurs. Il connaît déjà des exercices qu'il peut faire à la maison. Il ne désire plus de traitement physiothérapeutique car il trouve cela inutile. De ma part, fin du traitement. En cas de réapparition de problèmes, le patient pourra me recontacter. L'évolution clinique est favorable à presque 1 année du traumatisme. Nous prescrivons à la patiente des séances de physiothérapie pour proprioception, coordination et renforcement musculaire au niveau des chevilles. En ce qui concerne la dysthymie, nous lui proposons de faire un suivi régulier chez son psychiatre et lui donnons des conseils d'hygiène de vie. Nous ne prévoyons pas de prochain contrôle, mais restons à disposition en cas de besoin. L'évolution clinique est favorable à 1 semaine du traumatisme. Nous retenons le diagnostic de contusion et non d'entorse du Chopart au vu de la symptomatologie du patient. Ablation du plâtre ce jour. Reprise de la marche en charge selon douleurs. Au vu de la bonne évolution, nous ne prévoyons pas de prochain contrôle, mais restons à disposition en cas de besoin. L'évolution clinique est favorable à 3 semaines post-opératoires. Physiothérapie. Prochain contrôle clinique dans 3 semaines. L'évolution clinique est favorable. Au vu de la symptomatologie de la patiente, nous pensons plus à une contusion du pied droit qu'à une entorse de l'articulation de Lisfranc. Ablation du plâtre ce jour. Nous proposons à la patiente une rééducation à la marche selon la douleur. Nous prolongeons l'arrêt de sport pour 2 semaines avec reprise par la suite. Au vu de la bonne évolution, nous ne prévoyons pas de prochain contrôle, mais restons à disposition en cas de besoin. L'évolution clinique est favorable avec patiente presque indolore. Je lui explique qu'il est encore nécessaire de bien faire le stretching des chaînes antérieures et postérieures avec des exercices isométriques. Pas de contrôle prévu, nous restons à disposition. L'évolution clinique est favorable. Compte tenu de la persistance de douleur en regard de l'épaule mais sans sémiologie en faveur d'une tendinopathie de la coiffe, on prescrit à la patiente 9 nouvelles séances de physiothérapie (3ème série depuis le mois de décembre), à but antalgique. Ses séances permettront également à la patiente de travailler l'amplitude articulaire au niveau de son poignet et de ses doigts de la main droite. Exercices de mobilisation qu'elle pourra par la suite effectuer elle-même à domicile sans supervision. À noter que sur le plan administratif, la patiente est apte à la conduite d'un véhicule, compte tenu de la guérison des fractures susmentionnées et elle reçoit une attestation dans ce sens à faire valoir auprès de l'OCN. Compte tenu de l'évolution favorable sur le plan fonctionnel et en dépit de douleur résiduelle en regard de l'épaule gauche, nous ne prévoyons pas de revoir la patiente à notre consultation et nous considérons le traitement comme terminé, mais nous l'invitons à nous recontacter pour un nouveau contrôle en cas d'évolution insatisfaisante. L'évolution clinique est favorable grâce au protocole de pansement établi. Pas de contre-indication actuellement à son séjour à Billens. Prochain contrôle clinique dans 3 semaines. L'évolution clinique est favorable grâce au port des semelles. Nous encourageons la patiente à continuer avec le port des semelles pour les prochains mois. Prochain contrôle clinique dans 3 mois. L'évolution clinique est favorable. Le patient est satisfait de l'état actuel. Au vu de la situation, je ne prévois pas de prochain contrôle à ma consultation. J'explique au patient qu'au vu des dégâts occasionnés au niveau articulaire, il est possible qu'une arthrose se développe par la suite. L'évolution clinique est favorable. Le patient sera vu à la consultation du Dr. X pour suspicion d'un nodule Dupuytren et pour la suite de la prise en charge. L'évolution clinique est favorable, mais pas de guérison objective à la radiographie. Nous reverrons la patiente dans 2 mois pour un contrôle radio-clinique. Nous expliquons à la patiente que ce type de fracture a un risque de pseudarthrose de 30%. L'évolution clinique est favorable. Nous proposons au patient d'acheter de nouvelles chaussures avec des semelles, car les siennes sont déformées suite à une marche post-opératoire. Nous ne prévoyons pas de prochain contrôle, mais restons à disposition en cas de besoin. L'évolution clinique est favorable. Poursuite des massages cicatriciels et des exercices de désensibilisation, que le patient a appris en ergothérapie. Poursuite de l'arrêt de travail à 50% jusqu'à fin mars avec reprise à 100% dès début avril. Prochain contrôle clinique dans 3 mois. L'évolution clinique est favorable. Reprise progressive des activités sportives telles que le vélo et la course à pied. En ce qui concerne le squash et le tennis, nous conseillons au patient de ne pas encore les reprendre. J'explique au patient l'importance de s'échauffer et de s'étirer avant la reprise du sport. Prochain contrôle clinique dans 4 mois. L'évolution clinique est nettement favorable sauf que le patient présente toujours une douleur que je vois dans le contexte de son arthrose fémoro-tibiale interne et fémoro-patellaire. Je propose au patient une infiltration par cortisone pour calmer ses douleurs afin qu'il puisse mieux profiter de la physiothérapie. L'indication opératoire pour la fissure du ménisque interne n'est pas donnée pour le moment. La douleur principale est à mon avis due à l'arthrose. L'infiltration aura lieu le 26.3.2018. Arrêt de travail attesté à 100% jusqu'au 16.4.2018, date où je reverrai le patient. L'évolution clinique est péjorative sous traitement conservateur. Au vu des données cliniques, électrophysiologiques et morphologiques, on trouve la nécessité de décomprimer la racine L5 D au niveau L4-L5 avec mise en place d'une cage en L4-L5 et spondylodèse L4-L5. Cependant, l'état psychologique actuel du patient nécessite une prise en charge au préalable en psychiatrie pour son épisode aigu de dépression anxieuse sur une dépression chronique déjà connue. Un nouveau contrôle chez son psychiatre est prévu dans les prochains jours. Nous expliquons au patient que pour se faire opérer, il doit être prêt sur le plan mental. L'état organique et psychiatrique du patient actuellement ne lui permet pas de travailler. Une rente AI à 100% est selon nous justifiée dans son cas. Un contrôle d'ici 3-4 mois après la prise en charge en psychiatrie est nécessaire pour mise au point et fixation de la date opératoire si l'état psychiatrique le permet. Nous restons à disposition dans l'intervalle. L'évolution clinique est totalement favorable. Toutefois, le patient désire partir au Canada le 31.04.2018 et, au vu du décollement encore présent du côté D, on prescrit un schéma de cortico-thérapie sur une quinzaine de jours. On lui recommande une hyperhydratation d'au moins 2 litres d'eau par 24 heures avec interdiction de boire de l'alcool pour le moment. On souhaite le revoir avant le départ, soit le 24.04.2018 avec un scanner de contrôle.L'évolution clinique est tout à fait favorable. Ce qui est plus que rassurant radiologiquement, il est difficile d'évaluer à 100% si la fracture est complètement guérie aussi je prévois un rdv pour un contrôle radioclinique dans 6 mois. L'évolution clinique est tout à fait favorable. De ma part, je n'ai pas prévu un futur contrôle. Je propose à la patiente de terminer les 3 séances restantes de l'ergothérapie. Pour les légères douleurs en regard du métacarpe III, je propose d'appliquer du Voltarène Emulgel 2x/jour. L'évolution clinique est très favorable et le patient est satisfait. Je ne prévois pas de prochain contrôle, mais reste à disposition en cas de besoin. L'évolution clinique est très favorable. Les membres inférieurs sont identiques. Au vu de la bonne évolution, je ne prévois pas de prochain contrôle, mais j'explique à la mère qu'en cas de besoin, elle devra immédiatement reprendre contact avec notre service. L'évolution clinique et le laboratoire sont corrects. Poursuite de la physiothérapie. Contrôle chez moi le 23.3.2018 pour l'ablation des fils. L'évolution clinique stagne à 6 mois post-opératoires. Je propose l'ablation du matériel d'ostéosynthèse précocement combinée d'une ténolyse du tendon extenseur. Le patient est d'accord. Il est clairement informé du déroulement de l'intervention ainsi que des risques associés à celle-ci. Il nous donne son accord oral et signé pour l'intervention qui aura lieu en ambulatoire le 20.3.2018 avec une ergothérapie suite à l'opération pour regagner la mobilité et pour prévenir une nouvelle raideur. L'évolution clinique suite à l'entorse de l'articulation du Chopart du pied gauche du 31.10.2017 est lentement favorable. La patiente a pu reprendre le travail à 100% dès le 19.2.2018. Je lui explique qu'en ce qui concerne l'infiltration qui a été faite par le Dr. X, il faut attendre 2 à 3 semaines pour avoir le vrai résultat parce que la cortisone n'agit pas tout de suite. Le fait d'avoir eu une cheville asymptomatique le jour même de l'infiltration prouve que l'infiltration a été effectuée au bon endroit. Un contrôle chez le Dr. X est apparemment prévu d'ici 3 semaines. Généralement, je soutiens l'idée d'un traitement par un ostéopathe. Je trouve par contre important que la patiente entraîne la proprioception de son pied gauche chez un physiothérapeute. Je lui prescris 9 séances de physiothérapie pour entraîner la proprioception et tonifier le tibial postérieur, le fléchisseur long de l'hallux et le fléchisseur long des orteils. Je propose un contrôle d'ici 3 mois à ma consultation le 16.5.2018. L'évolution dans l'ensemble est favorable, que ce soit au niveau de l'épaule ou de la main. Dans ce sens, poursuite de l'ergothérapie et de la physiothérapie. Pour la plaie qui n'est pas encore complètement fermée au niveau de la cuisse droite, on met en place un suivi en stomathérapie. Prochain contrôle clinique dans 3 mois. L'évolution de Dorcas est exemplaire et spectaculaire, autant d'un point de vue clinique que biologique. Elle a complètement corrigé son anémie sévère symptomatique (malaise, vertige, céphalées, fatigue) de même que l'anémie sévère qui est passée de 61 g/l à 125 g/l en trois mois avec correction de la thrombocytose (signe de carence martiale) de même que le volume globulaire moyen qui s'est complètement corrigé, passant de 65 à 84 fl tout comme le bilan ferrique avec la ferritine qui est passée de 8 à 17 mg/l et surtout la saturation de la transferrine qui est passée de 3.2 % à 38.5 % en trois mois sous traitement de fer per os et avec une alimentation améliorée. L'acide folique indiqué vu l'alimentation non optimale a également beaucoup aidé. Par ailleurs, nous avons pu éliminer toute hémoglobinopathie dont elle n'est pas porteuse de même qu'un déficit en enzyme érythrocytaire fréquent en Afrique. Je vais lui remettre un passeport mentionnant ces résultats pour éviter des répétitions d'examens à l'avenir. L'évolution de la pathologie lombaire est stable, avec absence de souffrance neurologique ou radiculaire pouvant expliquer les plaintes actuelles. Nous pensons que les douleurs peuvent éventuellement provenir de la hanche G, raison pour laquelle nous prions le team hanche de la convoquer pour évaluation et prise en charge. L'évolution de la plaie est favorable. La patiente est encore sous Co-Amoxicilline 1 g 3x/jour. Nous désinfectons, refaisons le pansement et remettons l'attelle Stax en place. La patiente sera revue en policlinique d'orthopédie le 26.03.2018. Nous lui recommandons cependant de revenir aux urgences en cas de péjoration des douleurs ou d'apparition d'un état fébrile avant le prochain rendez-vous. L'évolution depuis 2012 est plutôt modeste en termes de symptomatologie et de déformation, raison pour laquelle je ne lui propose pas de prise en charge chirurgicale. Le patient sera revu à sa demande à Meyriez. L'évolution est entièrement favorable et on peut donc mettre fin au suivi. L'évolution est favorable à l'aide des mesures instaurées. Toutefois, au vu de la chronicité des douleurs, il faudra encore du temps pour récupérer. Poursuite du traitement et prochain contrôle clinique dans 2-3 mois. L'évolution est favorable à 10 jours. Le patient peut marcher selon douleurs avec ou sans les cannes. Concernant la cheville, il peut enlever l'attelle d'ici une semaine et la porter uniquement quand il fera du vélo. Prochain contrôle dans 6 semaines. L'évolution est favorable à 2 mois de l'intervention susmentionnée. C'est pourquoi nous ne jugeons pas nécessaire de revoir le patient à notre consultation, mais nous restons à disposition. L'évolution est favorable à 4 semaines de l'opération. La patiente, qui pratique une activité professionnelle à risque pour une récidive d'incarcération de corps étranger, reçoit des recommandations afin d'éviter la récidive. En particulier, et compte tenu de la macération, on lui recommande de poursuivre la surveillance elle-même au cours des prochaines semaines et de nous solliciter en cas de récidive de douleur ou de tuméfaction ou de tout autre signe inflammatoire. Compte tenu de cette bonne évolution, on ne prévoit pas d'emblée de revoir la patiente en consultation, mais nous restons à disposition. L'évolution est favorable à 6 mois postopératoires. La patiente est de nouveau de retour à la maison et arrive à monter les escaliers chez elle à l'aide d'une canne. Elle arrive à marcher et à faire des longs trajets. Nous l'encourageons à continuer les exercices qu'elle avait appris en physiothérapie pour encore récupérer au niveau du MIG. Actuellement, elle porte une attelle pour les pieds tombants à G. Nous lui conseillons de continuer la physiothérapie et lui donnons une nouvelle ordonnance. Nous la reverrons dans 6 mois pour un prochain contrôle radio-clinique. L'évolution est favorable à 6 semaines. La patiente doit poursuivre la physiothérapie. Elle peut faire du vélo et de la piscine mais ne doit pas encore faire de la course. Poursuite de l'arrêt de travail à 50% jusqu'au 02.04.18 puis reprise à 100% le 03.04.18. Prochain contrôle dans 6 semaines. L'évolution est favorable à 6 semaines post-opératoire avec une disparition des douleurs et une récupération progressive du déficit neurologique. Poursuite de l'arrêt de travail à 100% pour 4 semaines puis reprise graduelle à 50%. Prochain contrôle dans 6 semaines. L'évolution est favorable. Ablation du plâtre. Nous retenons le diagnostic de contusion. Reprise des activités sans restriction. Nous ne prévoyons pas de prochain contrôle mais restons à disposition. L'évolution est favorable, avec une amélioration progressive.Poursuite de la physiothérapie, en parallèle avec le psychiatre. Prolongation de l'arrêt de travail jusqu'au prochain rendez-vous chez le psychiatre. Contrôle dans 3 mois avec l'arrêt de travail à déterminer entre le psychiatre et le médecin-traitant. L'évolution est favorable avec une bonne cicatrisation en cours et sans signe d'infection ni d'écoulement. Nous désinfectons et refaisons le pansement. Nous donnons les instructions et une ordonnance matériel à la mère afin qu'elle puisse refaire le pansement à domicile. Le patient sera revu pour un contrôle le 26.03 en policlinique d'orthopédie. L'évolution est favorable avec une forte amélioration de l'amplitude. Nous expliquons au père du patient de continuer les exercices principalement l'extension et la flexion. Reprise des activités sportives selon tolérance et il pourra reprendre le ski à partir du moment où il a regagné son amplitude complète. Nous ne prévoyons pas de nouveau contrôle, mais restons à disposition en cas de besoin. L'évolution est favorable chez ce patient avec amélioration de la trophicité musculaire, diminution des douleurs et regain de confiance. Le patient a encore besoin de beaucoup de renforcement musculaire. Pas d'arrêt de travail. Prochain contrôle clinique dans 2 mois. L'évolution est favorable chez cette patiente. Poursuite de l'arrêt de travail à 100%. Poursuite de la physiothérapie avec charge progressive et abandon des cannes ces prochains jours. Prochain contrôle clinique dans 6 semaines. L'évolution est favorable. Comme le patient ressent encore des douleurs au niveau de la vis de l'ostéosynthèse et du tunnel fémoral, il opte pour l'ablation de la vis. Concernant les douleurs ressenties du tunnel fémoral, nous lui expliquons que des massages pourront résoudre le problème. L'opération est agendée pour le 13.3.2018. Le patient est informé du déroulement de l'intervention, de ses risques et bénéfices et un formulaire de consentement est rempli et signé. L'évolution est favorable et notamment suite à cette infiltration qui a permis encore d'améliorer les douleurs. On met en place un traitement anti-inflammatoire par Voltarène à la demande. Prochain contrôle clinique dans 4 mois. L'évolution est favorable grâce au port des semelles. A noter que la patiente présente une masse endurcie au niveau de la mi-jambe postérieure pour laquelle elle a bénéficié d'un ultrason, mais dont elle n'a pas pris le rapport, qui d'après elle a augmenté en volume. Elle apportera le rapport lors du prochain contrôle. Prochain contrôle clinique dans 6 semaines. L'évolution est favorable. Il n'a pas d'atteinte méniscale ou ligamentaire. Il peut abandonner l'attelle et les cannes et marcher en charge totale. Plus de contrôle prévu. Pas d'arrêt de travail. L'évolution est favorable. La patiente est indolore. Les attelles ont une légère sous-correction des pieds plats, ce qui est tout à fait bien dans cette situation, chez cette jeune patiente avec un grand potentiel de correction pendant la croissance. Contrôle clinique dans deux ans. L'évolution est favorable. Le patient doit continuer de la même manière jusqu'à 6 semaines de la fracture. Nous conseillons un contrôle ; il préfère aller chez son médecin traitant au retour de ses vacances. Nous restons à disposition en cas de besoin. L'évolution est favorable. Le patient doit continuer les séances de physiothérapie pour renforcement musculaire et relâchement des chaînes postérieures. Il peut reprendre ses activités normalement. Nous ne prévoyons pas de nouveau contrôle, mais restons à disposition en cas de besoin. L'évolution est favorable. Le patient ne se plaint plus de douleur et a récupéré la force. Il n'est pas dérangé. Il est tout à fait satisfait. Nous ne prévoyons pas de prochain contrôle mais restons à disposition. L'évolution est favorable. Le patient peut reprendre toute activité sportive et de la vie quotidienne sans limitation. Nous ne prévoyons pas de prochain contrôle, mais restons à disposition. L'évolution est favorable. Le patient va poursuivre la rééducation fonctionnelle en physiothérapie (actuellement 3ème et probablement dernière série en cours). Nous recommandons la poursuite du stretching et le patient peut reprendre toute activité, notamment sportive, sans limitation particulière. Toutefois, on lui recommande d'éviter préventivement les activités sportives sollicitant une contraction excentrique du triceps (contraction de freinage). Nous ne prévoyons pas de revoir le patient à notre consultation mais nous restons à disposition. L'évolution est favorable. Mise en place de physiothérapie pour récupération des mobilités articulaires. Reprise progressive du sport en évitant encore les sports de contact à risque type basket, foot, volley et sous protection du gantelet thermoformé pour les sports à moindre risque. Prochain contrôle clinique dans 2 mois. L'évolution est favorable. Nous conseillons à la patiente d'abandonner soit la genouillère, soit l'attelle et éventuellement d'ici le prochain contrôle dans 6 semaines d'avoir abandonné les 2 avec poursuite de la physiothérapie. L'évolution est favorable. Nous ne prévoyons pas de nouveau contrôle, mais restons à disposition en cas de besoin. L'évolution est favorable. Nous prescrivons encore de la physiothérapie pour poursuivre le renforcement musculaire. Nous ne prévoyons pas de prochain contrôle mais restons à disposition. L'évolution est favorable. Nous prescrivons encore 9 séances de physiothérapie à la patiente et nous lui montrons la bonne position de se mettre accroupie et à genoux. Nous ne prévoyons plus de prochain contrôle, mais nous restons à disposition. L'évolution est favorable. Nous procédons à l'ablation de la broche. La patiente peut marcher sans les cannes et le Vacoped. Prolongation de l'arrêt de la gymnastique jusqu'au prochain contrôle. Contrôle rx-clinique dans 6 semaines. L'évolution est favorable. Pas de nouveau contrôle, nous restons à disposition au besoin. L'évolution est favorable. Poursuite de la rééducation à la marche en charge selon douleurs avec un rollateur. Nous ne prévoyons pas de prochain contrôle mais restons à disposition. L'évolution est favorable. Poursuite de l'immobilisation dans un plâtre cruro-pédieux pour 2 semaines. Prochain contrôle radioclinique (hors plâtre) dans 2 semaines. L'évolution est favorable. Poursuite des soins locaux. Prochain contrôle clinique dans 6 semaines. L'évolution est favorable. Poursuite du même protocole de pansement. Prochain contrôle clinique dans 2 semaines. L'évolution est favorable. Prochain contrôle dans 6 mois. Je remplis ce jour un questionnaire pour la Suva. L'évolution est favorable. Reprise du travail dès demain (la patiente travaille comme femme de ménage à 20%). Reprise de la physiothérapie pour gagner encore en rotation interne. Prochain contrôle clinique dans 3 mois soit à environ 1 année post-opératoire. L'évolution est favorable, sans déplacement du matériel d'ostéosynthèse ni de nouvelle fracture. Nous conseillons au patient de se mobiliser gentiment. Prochain contrôle radio-clinique dans 1 année. L'évolution est favorable suite à l'infiltration. Elle est satisfaite. Nous lui expliquons qu'en cas de symptomatologie douloureuse, elle doit nous recontacter et nous referons une nouvelle infiltration. L'évolution est favorable sur le plan clinique et radiologique. Toutefois, la progression fonctionnelle se trouve légèrement ralentie dans le contexte général avec la sclérose en plaques. On encourage la patiente, ainsi que son époux, à se mobiliser régulièrement. En ce qui concerne la lésion sur le bord latéral du pied, nous recommandons de poursuivre la cicatrisation dirigée par les soins à domicile avec réfaction du pansement tous les deux jours. La patiente devra être adressée pour contrôle médical en cas de survenue d'écoulement ou de signe inflammatoire.En ce qui concerne la prothèse céphalique, compte tenu de l'évolution favorable, nous n'estimons pas nécessaire de poursuivre les contrôles mais nous restons à disposition si nécessaire. L'évolution est favorable tant sur le plan radiologique que clinique en ce qui concerne sa hanche gauche. Nous encourageons la patiente et sa fille qui l'accompagne, à favoriser une mobilisation quotidienne et régulière en charge avec le rolator et accompagnement. Compte tenu de l'évolution favorable, nous ne prévoyons pas d'emblée de nouveau contrôle à notre consultation mais nous restons à disposition. L'évolution est globalement favorable avec une absence de douleur dorsale grâce à la physiothérapie. Nous expliquons à la patiente l'importance de continuer les exercices et garder une bonne statique dorsale. Étant donné que la croissance est maintenant terminée, nous ne prévoyons pas de nouveau contrôle d'office mais restons à disposition au besoin. L'évolution est globalement stable. La physiothérapie n'est actuellement pas possible en raison des fortes douleurs au genou G. Nous lui recommandons de recontacter le team genou afin de trouver une solution rapide pour pouvoir débuter ces séances et corriger sa posture. Prochain contrôle clinique dans 3 mois. L'évolution est globalement stationnaire à 3 mois postopératoires, sans résolution complète des cruralgies à D. Nous expliquons au patient qu'au vu de son canal lombaire étroit et de la souffrance chronique des racines, on s'accorde encore un peu de temps avec de la physiothérapie, on renforce le traitement médical avec des anti-inflammatoires, Dafalgan et Co-Dafalgan avec une dose totale de 4 g par jour. On lui donne également des conseils de qualité de vie et d'hygiène posturale. On prescrit des séances de physiothérapie. On prolonge l'arrêt de travail et le reverrons à 6 mois postopératoires pour une évaluation. Si les symptômes s'aggravent entre-temps ou au prochain contrôle, nous rediscuterons de refaire une nouvelle imagerie. L'évolution est légèrement favorable. Nous continuons avec le même schéma de soins et nous reverrons le patient dans deux mois. L'évolution est lente mais globalement favorable. Nous recommandons au patient de poursuivre le fitness médical et la physiothérapie qui se sont avérées efficaces jusqu'à présent. Pas de prescription d'antalgie étant donné qu'il ne souhaite pas en prendre. Prochain contrôle clinique dans 3 mois, à 1 an post-opératoire. L'évolution est lentement favorable à l'aide de l'ergothérapie et de la physiothérapie. Elle continuera dans ce sens. Elle reprendra son travail à 100 % le 01.04.2018. Elle aura également un RDV auprès du Dr. X pour un 2ème avis au niveau de la réhabilitation. Prochain contrôle clinique dans 3 mois. L'évolution est lentement favorable grâce à la physiothérapie. Actuellement, la patiente présente des signes de tendinite des péroniers du tibialis antérieur. Poursuite de la physiothérapie avec proprioception, renforcement musculaire et antalgie. Nous conseillons à la patiente d'arrêter la danse jusqu'à nouvel avis. Prochain contrôle clinique dans 2 mois. L'évolution est lentement favorable. On prescrit de nouvelles séances de physiothérapie. Au vu du déficit d'hauteur d'environ 1 cm à droite, on prescrit une semelle avec talonnette à faire chez Orthoconcept. IRM de la colonne lombaire le 29.03.2018. Contrôle à la consultation du team Spine le 03.04.2018. L'évolution est lentement favorable. Poursuite de l'ergothérapie et de la physiothérapie avec des exercices à reproduire à domicile. Poursuite de l'arrêt de travail à 50 % jusqu'au prochain contrôle. Prochain contrôle clinique dans 6 semaines avec bilan de physiothérapie et d'ergothérapie. L'évolution est lentement favorable. Poursuite de la physiothérapie. Reprise du travail à 50 % à partir du 26.03.2018. Contrôle clinique dans 6 semaines. L'évolution est plutôt favorable. Le patient a toujours le problème de porter des chaussures de sécurité au travail. Nous lui prescrivons des talonnettes siliconées à mettre. Poursuite de la physiothérapie et des exercices de stretching. Reprise du travail à 50 % ces 6 prochaines semaines. Contrôle dans 6 semaines pour réévaluer la situation et la reprise du travail. L'évolution est plutôt favorable. Nous enlevons aujourd'hui le Schlupfgips et nous prescrivons de la physiothérapie pour charge progressive et renforcement musculaire, proprioception et coordination de la cheville. Pour les fourmillements, il s'agit probablement de la branche cutanée du nerf sural qui a été irritée lors du traumatisme et qu'elle prendra un peu de temps à récupérer. Nous lui proposons de faire des massages et des stimulations de ce nerf pour aider à sa récupération. Contrôle dans 6 semaines. L'évolution est plutôt favorable, nous prescrivons à la patiente encore des séances de physiothérapie pour renforcement musculaire et mobilisation. Nous ne prévoyons pas de revoir la patiente mais restons à disposition en cas de péjoration de la symptomatologie. Dans ce cas, nous pourrons réitérer l'infiltration. L'évolution est plutôt stable avec une légère diminution des douleurs et une amélioration de la mobilité. Au regard d'une lésion partielle du sus-épineux estimée entre 20 % et 30 %, nous préférons encore attendre avant d'envisager une éventuelle opération. Poursuite de la physiothérapie. Prochain contrôle clinique dans 2 à 3 mois pour juger de l'évolution. À ce moment-là, en cas de non-amélioration de la symptomatologie, nous pourrons discuter d'un traitement chirurgical. Le patient peut travailler à 100 % comme mécanicien de chantier même avec ses douleurs. L'évolution est plutôt stagnante avec une forte inflammation, épanchement au niveau du genou opéré. Nous prescrivons des séances de physiothérapie pour mobilisation douce selon tolérance et massages cicatriciels, puis par la suite renforcement musculaire. La patiente peut se déhabituer des cannes avec une charge progressive. Nous lui expliquons que la rééducation d'un genou opéré est différente d'un genou où on a implanté une prothèse primaire et qu'une rééducation peut bien durer au-delà d'une année. Contrôle rx-clinique dans 6 semaines. L'évolution est stagnante. La patiente marche toujours avec des cannes et indique des douleurs au niveau de la cheville, plutôt sur l'articulation de Chopart que du Lisfranc. Prescription de séances de physiothérapie pour proprioception, musculation et école de marche, sans canne. Prolongation de l'arrêt de travail pour encore deux semaines, puis reprise à 100 %. Contrôle clinique dans deux mois. L'évolution est stagnante. La patiente profite toujours d'un traitement anti-inflammatoire, ce qui soulage l'hypesthésie. Le nerf montre des signes de récupération. Nous conseillons à la patiente de poursuivre les séances de physiothérapie et de masser le tunnel carpien qui se trouve dans un stade de cicatrisation, maintenant à 6 semaines postopératoires. Contrôle clinique dans 6 semaines. L'évolution est tout à fait favorable avec un patient qui ne présente aucune douleur. De ce fait, nous ne prévoyons pas de le revoir en consultation mais restons à disposition en cas de besoin. L'évolution est tout à fait favorable avec une patiente qui actuellement ne présente pas de gêne sur la cicatrice. De ce fait, nous ne prévoyons pas de la revoir à la consultation mais restons à disposition. L'évolution est tout à fait favorable avec une patiente qui est actuellement asymptomatique. De ce fait, nous ne prévoyons pas de la revoir à la consultation, mais restons à disposition.L'évolution est tout à fait favorable chez ce patient à 3 mois de l'intervention. De ce fait, il peut reprendre toutes les activités normalement. Nous proposons de le revoir une dernière fois à 1 an post-opératoire afin de voir s'il présente une gêne du matériel d'ostéosynthèse. L'évolution est tout à fait favorable chez ce patient avec une IRM qui exclut toutes lésions disco-ligamentaires. De ce fait, nous expliquons au patient que le fond de douleurs peut persister durant plusieurs semaines. On propose de la physiothérapie douce. Sur le plan professionnel, nous proposons une reprise à 50% durant 2 semaines puis à 100%. Au vu de l'évolution favorable, nous ne prévoyons pas de le revoir mais restons à disposition. L'évolution est tout à fait favorable chez ce patient. Nous proposons actuellement de mettre en place de la physiothérapie pour un renforcement musculaire et de continuer la mobilisation de l'épaule. Nous prolongeons l'arrêt de travail jusqu'à la fin avril et dès le 01.05.2018, le patient pourra reprendre son activité comme aide jardinier. Nous le reverrons pour un prochain contrôle clinique d'ici 2 à 3 mois. L'évolution est tout à fait favorable chez ce patient qui actuellement se mobilise mieux. Il ne présente pas de trouble neurovasculaire marqué mis à part l'hypoesthésie déjà connue. Nous reverrons le patient pour un prochain contrôle dans une année. L'évolution est tout à fait favorable chez cette patiente avec une guérison osseuse visible à la radiologie. De ce fait, nous lui proposons de reprendre progressivement les activités sportives. En parallèle, nous proposons également de continuer la physiothérapie pour un renforcement et une proprioception de la cheville. Nous proposons de la revoir dans 3 mois. L'évolution est tout à fait favorable chez cette patiente qui ne présente pratiquement plus de symptomatologie. De ce fait, nous ne prévoyons pas de la revoir à notre consultation mais restons à disposition. L'évolution est tout à fait favorable chez une patiente qui mobilise pratiquement normalement son coude. De ce fait, nous prévoyons de la revoir pour un dernier contrôle radio-clinique dans 6 mois. L'évolution est tout à fait favorable. De ce fait, nous ne prévoyons pas de revoir le patient à la consultation mais restons à disposition. Nous conseillons de faire un contrôle dans une année chez le pédiatre. L'évolution est tout à fait favorable. Étant donné qu'il a passé la barre des 90° de flexion, nous proposons actuellement de continuer la mobilisation de plus en plus en physiothérapie et de débuter le renforcement musculaire. Concernant l'arrêt de travail, nous le prolongeons pour 6 semaines et nous proposons de tenter une reprise du travail à 50% début mai. Nous le reverrons pour un prochain contrôle clinique dans 2 mois. L'évolution est tout à fait favorable. Je propose un contrôle à 1 an post-opératoire clinique et radiologique pour évaluer d'éventuels troubles de croissance. L'évolution est tout à fait favorable. Plus de contrôle prévu mais nous restons à disposition. L'évolution est très favorable avec une récupération touché, piqué et sensibilité. La patiente peut reprendre toutes ses activités. Pas de contrôle prévu, nous restons à disposition. L'évolution est très favorable. Mise en place d'une attelle amovible. J'ai montré à la mère comment masser le pied de son enfant. Prochain contrôle clinique dans 3 semaines. L'évolution est très favorable. Nous autorisons la patiente à recommencer à faire les matchs d'entraînement et d'ici un mois, si tout va bien, à reprendre les matchs. Poursuite de la physiothérapie. Contrôle clinique dans 3 mois. L'évolution est très favorable. Nous effectuons une réfection du pansement avec désinfection à la Bétadine. Pansement stérile. Poursuite du traitement antibiotique pour les 10 prochains jours (arrêt prévu pour le 04.04.2018). Dans l'intervalle, le changement du pansement sera effectué par le pédiatre. Prochain contrôle clinique pour ablation des fils le 04.04.2018. L'évolution est très favorable. Nous proposons la poursuite de la rééducation à la marche avec renforcement et les moyens auxiliaires de sécurité. Arrêt de la prophylaxie anti-thrombotique. Contrôle radio-clinique dans 6 semaines. L'évolution est favorable. Prescription de séances d'ergothérapie pour essayer de regagner les derniers degrés de flexion au niveau du dig. II de la main droite. Prochain contrôle radio-clinique le 03.05.2018 ou plus vite en cas de besoin. L'évolution n'est pas choquante mais le patient pourrait théoriquement faire une neuropathie du nerf radial que je vais traiter avec Lyrica. Un prochain contrôle est prévu dans 2 semaines le 21.03.2018 pour juger de l'effet de ce traitement appliqué. L'évolution post-opératoire a été favorable. Douleurs bien maîtrisées par une antalgie adaptée. L'évolution postopératoire à 1 an est tout à fait favorable avec une patiente qui ne présente plus de symptomatologie dans le territoire L2-L3. Cependant, au vu de l'apparition de paresthésies dans le territoire L5, on propose d'effectuer une nouvelle IRM afin de voir si une radiculopathie de la racine L5 à gauche est mise en évidence. Nous reverrons le patient à la suite de cette IRM afin de discuter des résultats et de la suite de la prise en charge. L'évolution radio-clinique à 10 ans post implantation de prothèse totale de hanche droite est tout à fait favorable. Nous motivons le patient à bien poursuivre la musculation du moyen fessier. Prochain contrôle radio-clinique à 15 ans postopératoires. Le patient prendra rendez-vous. L'évolution radio-clinique à 3 mois de l'opération est très favorable. La patiente peut se mobiliser selon la douleur et peut reprendre toutes ses activités quotidiennes. Nous ne prévoyons pas de prochain contrôle d'office, mais restons à disposition en cas de besoin. L'évolution radio-clinique à 3 mois post-opératoires est favorable. La patiente peut commencer les séances de physiothérapie selon ses limitations au niveau de sa vision. Au vu de la bonne évolution, nous ne prévoyons pas de prochain contrôle, mais restons à disposition en cas de besoin. L'évolution radio-clinique à 5 mois du traumatisme est favorable. Actuellement, la patiente n'est pas dérangée par le matériel d'ostéosynthèse. Prochain contrôle radio-clinique dans 7 mois. L'évolution radio-clinique à 6 semaines post-opératoires est favorable. Au vu des difficultés de la patiente à se présenter seule à la consultation, le mari nous demande s'il est possible de nous recontacter en cas de problème et pour agender le prochain contrôle radio-clinique dans 3 mois. L'évolution radio-clinique à 7 ans de l'implantation de prothèse totale de hanche à gauche est tout à fait favorable. En ce qui concerne les cervicalgies, nous prescrivons à Mr. Y un anti-inflammatoire sous protection gastrique. En cas de persistance des douleurs à ce niveau, nous lui conseillons de s'adresser à la consultation du Dr. X pour planifier une éventuelle infiltration. Concernant la hanche gauche, nous reverrons le patient pour un contrôle radio-clinique dans 5 ans ou plus vite en cas de besoin. L'évolution radio-clinique est favorable à 6 semaines post-opératoires. Prescription de physiothérapie douce pour antalgie et école du dos. Prochain contrôle radio-clinique dans 3 mois. L'évolution radio-clinique est favorable. Ablation du Vaco talus ce jour. Nous prescrivons au patient une rééducation en physiothérapie avec mobilisation, renforcement et proprioception. Nous conseillons au patient d'éviter les sports à risque et les terrains irréguliers. Prochain contrôle radio-clinique dans 6 semaines. L'évolution radio-clinique est favorable avec absence de limitation fonctionnelle. Nous lui proposons de le revoir pour un contrôle à 1 an post-opératoire, en juin prochain. Nous restons à disposition dans l'intervalle.L'évolution radio-clinique est favorable. Les attelles Denis Brown ne sont plus nécessaires. Poursuite du port des semelles à 3 points ddc. Prochain contrôle radio-clinique dans 9 mois. L'évolution radio-clinique est favorable, on le reverra pour un contrôle radio-clinique à 5 ans, soit en 2022 ou avant en cas de problème. L'évolution radio-clinique est stable. Nous maintenons donc l'attitude conservatrice et le suivi oncologique. Pas de nouveau contrôle prévu, nous restons à disposition. L'évolution radio-clinique est très favorable à 2 mois post-opératoire. Nous prescrivons à Mr. Y de nouvelles séances de physiothérapie pour mobilisation et renforcement musculaire et nous l'encourageons à prendre rendez-vous rapidement. Mr. Y peut reprendre progressivement toutes les activités sportives. Nous prolongeons l'arrêt de travail à 100 % jusqu'au 25.03.2018 avec reprise à 50 % dès le 26.03.2018 et à 100 % dès le 16.04.2018. Prochain contrôle radio-clinique dans 2 mois. L'évolution radiologique est lente. Nous prescrivons donc de la physiothérapie avec des ondes de choc afin de stimuler la guérison. Nous la reverrons dans 6-8 semaines pour un contrôle radioclinique. L'évolution reste extrêmement lente mais semble favorable. Je propose une infiltration sous-acromiale et reprise de la physiothérapie en maintenant la capacité de travail actuelle. L'évolution reste favorable concernant l'épaule malgré une certaine gêne résiduelle. Concernant le poignet la situation est gérable avec le quotidien de Mr. Y actuellement, on verra en été s'il peut réaliser les activités qu'il souhaite ou s'il est limité en raison du poignet. L'évolution reste très bonne, avec un patient qui est quasiment asymptomatique aujourd'hui. Je propose la reprise d'activités sportives légères et je le reverrai à 1 année postopératoire pour un contrôle radioclinique. L'évolution sous physiothérapie est lentement favorable. Nous prescrivons à Mme. Y des séances de fitness médical ainsi qu'une poursuite de la physiothérapie. Nous prolongeons son arrêt de travail avec reprise progressive. Arrêt à 70 % du 02.04.2018 au 15.04.2018 puis 60 % du 16.04.2018 au 29.04.2018 avec reprise à 100 % le 30.04.2018. Nous reverrons Mme. Y pour un prochain contrôle clinique après les séances de physiothérapie. L'évolution spontanée est favorable avec une absence de gêne chez ce patient. De ce fait, nous ne prévoyons pas de le revoir à notre consultation mais restons à disposition. L'évolution sur les douleurs est tout à fait favorable. Cependant la mobilité manque énormément. Nous proposons de continuer la physiothérapie intensive pour essayer d'augmenter la mobilité passive et active. Nous proposons de la revoir dans 2 mois pour un contrôle radioclinique afin d'évaluer également la guérison osseuse. Levosimendan du 23 au 24.03.2018. Levosimendan du 23.03.2018 au 24.03.2018 Reprise Entresto le 26.03.2018. Avis cardiologie (Dr. X) le 23.03.2018 : Poursuite du traitement de l'insuffisance cardiaque sauf Inspra, viser un bilan négatif pendant la cure de Levosimendan et selon tolérance hémodynamique, cardioversion électrique à effectuer le 26.03.2017. Cathéter artériel radial droit du 23 au 27.03.2018. L'examen clinique cardiovasculaire et neurologique et l'ECG ne retrouvent pas d'élément de gravité de même que le laboratoire est normal. La glycémie est dans la norme. Nous effectuons un test de Shellong qui revient négatif. L'électrocardiogramme est également dans la norme. Au final, nous retenons une lipothymie dans le cadre de son intoxication alcoolique modérée. Nous hydratons Mr. Y et le laissons rentrer à domicile après une surveillance aux urgences et une éducation. L'examen clinique conclut à un syndrome grippal, donc un traitement symptomatique a été instauré. L'examen clinique est clairement rassurant, l'ECG est totalement dans la norme sans trouble de la repolarisation ni de la conduction, l'examen biologique avec un bilan urinaire et un laboratoire reviennent dans la norme. Nous proposons de l'antalgie simple pour les céphalées frontales légères mais Mr. Y refuse de la prendre. Il estime que les douleurs sont d'intensité tolérable. Il regagne son domicile en bon état général. L'examen clinique est compatible avec une entorse stade III du ligament latéro-externe de la cheville droite, la radiographie ne montre pas de fracture, nous mettons en place un traitement par immobilisation par une Aircast pour 6 semaines, traitement antalgique et anti-inflammatoire par AINS, Dafalgan, repos et glace, arrêt de sport pour 6 semaines. Suivi et contrôle chez le médecin traitant. L'examen clinique est dans la norme, hormis la percussion de la loge rénale droite qui réveille de légères douleurs dans le flanc gauche irradiant vers les organes génitaux externes. Nous suspectons fortement une colique néphrétique sur lithiase urétérale gauche. Le bilan biologique montre une légère leucocytose sans CRP. L'analyse d'urine conforte nos suspicions en révélant 21 à 40 érythrocytes par champ. Après discussion avec Mr. Y, devant repartir demain en Allemagne, celui-ci préfère effectuer les imageries nécessaires en Allemagne à son arrivée demain. Nous expliquons à Mr. Y comment filtrer les urines et lui conseillons de revenir aux urgences en cas de péjoration sur la nuit ou à son réveil. Nous lui donnons une copie des documents et des analyses. L'examen clinique est normal. Après discussion avec le Dr. X, nous concluons à une probable intoxication alimentaire sans nécessité de faire d'examen complémentaire dans l'immédiat. Nous lui conseillons de prendre rendez-vous chez un médecin à Genève dans 5 jours et de revenir immédiatement aux urgences en cas de péjoration ou d'apparition de sang dans les selles. Elle regagne son domicile avec un traitement par Dafalgan et Perenterol. L'examen clinique est normal et il n'existe pas de Red Flags. Les céphalées disparaissent spontanément. En poussant la discussion plus loin, Mme. Y se confie et nous apprend qu'elle vit beaucoup de stress en ce moment au travail de par l'absence de personnel malade. Elle dort environ 5-6h par nuit, moins que d'habitude, mais garde bon appétit et joie de vivre. À la maison où elle vit avec son mari et ses 2 enfants, elle ne relate pas de stress ou de problème particulier. Elle dit ressentir surtout beaucoup de fatigue due à la surcharge de travail. Elle ne souhaite pas de consultation psychiatrique. Mme. Y désire rentrer se reposer. Nous lui effectuons un arrêt de travail d'1 jour afin de lui permettre de récupérer et lui conseillons de consulter son médecin traitant en cas de récidive ou de revenir aux urgences en cas de péjoration. L'examen clinique est normal. Le sédiment urinaire confirme la présence d'une infection urinaire basse. Nous prescrivons alors une antibiothérapie par Nitrofurantoïne 100 mg 2 fois par jour pour 5 jours et laissons rentrer Mme. Y avec une antalgie. Nous lui recommandons de consulter en cas de péjoration ou de récidive. L'examen clinique est plutôt en faveur d'une cause digestive. Le laboratoire et l'ECG sont sans particularité. Nous donnons à Mr. Y 1 cp de Nexium 20 mg + 1 sachet d'Ulcar qui soulage rapidement les douleurs. Nous concluons à une probable gastrite ou reflux gastro-œsophagien. Mr. Y rentre à domicile avec un traitement par Nexium 40 mg pendant 2 semaines, puis à prolonger 1 mois si pas de récidive douloureuse. Il devrait revoir son médecin traitant en contrôle. Mr. Y est également informé de reconsulter les urgences en cas de péjoration clinique.L'examen clinique est plutôt rassurant mais il y a une notion de lésion scapho-lunaire sur l'IRM. Je demande à la patiente de me transmettre ces images pour que je puisse guider le traitement. Je jugerai alors s'il est nécessaire d'effectuer des examens complémentaires avec arthrographie. Je lui remets déjà des ordonnances de physiothérapie et d'ergothérapie pour stabilisation du poignet. L'examen clinique est rassurant avec l'absence de douleur au niveau abdominal. Le syndrome inflammatoire est en amélioration avec une CRP à 21 mg/l, sans leucocytose. Il y a l'absence de perturbation des tests hépato-pancréatiques. Les résultats de l'urotube, ainsi que des sérologies pour Chlamydia et Gonorrhée, sont en cours. La patiente va agender un bilan gynécologique la semaine en cours. Elle rentre à domicile, avec la poursuite du traitement antalgique selon besoin. L'examen clinique est rassurant et la radiographie ne montre pas de fracture. Après l'exploration chirurgicale, nous faisons un point de suture au fil 4.0 et le patient peut regagner son domicile. L'examen clinique est rassurant et la radiographie ne montre pas de fracture. Nous avons fait un bandage et la patiente peut regagner son domicile. L'examen clinique est rassurant et nous administrons une dose de Monuril 3g aux urgences et des uricults qui sont en cours ce jour. Elle reviendra mardi prochain le 03.04.2018 pour pister les résultats des uricults. L'examen clinique est rassurant, la plaie est suturée et la patiente peut regagner son domicile. La patiente n'a jamais été vaccinée, elle est contre la vaccination, tous les dangers sont expliqués pour le vaccin contre le tétanos, mais la patiente n'accepte pas d'être vaccinée. L'examen clinique est rassurant. Nous contactons la pédiatre de garde des urgences pédiatriques, le Dr. X qui confirme la suspicion d'un malaise vaso-vagal avec lipothymie transitoire suite à la séance de l'IRM chez un patient plutôt angoissé par la procédure. Le patient est asymptomatique lors du contrôle aux urgences, se tient debout et marche normalement. Selon avis du Dr. X, il n'y a pour l'instant pas d'indication à procéder à d'autres investigations et nous laissons rentrer le patient accompagné de sa mère à domicile. Au vu du vomissement alimentaire avec toux transitoire, nous recommandons à la mère d'amener son fils aux urgences pédiatriques ou chez son pédiatre si le patient devenait fébrile, développerait une toux ou une baisse de l'état général ces prochains jours ou en cas d'apparition d'un nouveau malaise. L'examen clinique est rassurant. Nous expliquons à la patiente l'importance de reposer son articulation temporo-mandibulaire et d'arrêter de la faire craquer volontairement continuellement. Nous la laissons rentrer avec une antalgie et lui recommandons de prendre rendez-vous chez son médecin traitant pour un contrôle dans une semaine à son retour en France. L'examen clinique est rassurant. Nous mettons en place un plâtre AB fendu et le patient peut regagner son domicile. Il est au courant pour une éventuelle opération et attend un appel de notre part après la discussion du cas au colloque de chirurgie-radiologie le 04.03. L'examen clinique est rassurant. Nous suspectons cependant, au vu de la sensation de brûlure décrite par la patiente et d'une légère rougeur, un début d'aphtose buccale. Nous lui prescrivons alors des bains de bouche et une antalgie simple. Nous lui recommandons de consulter son médecin traitant à 1 semaine. L'examen clinique est rassurant. Nous suspectons une contusion des muscles abdominaux ou de l'aponévrose distale du muscle oblique. Nous laissons rentrer le patient avec une antalgie, Voltaren crème, un arrêt de sport d'une semaine, et lui recommandons de consulter son médecin traitant en cas de persistance des symptômes à 1 semaine. L'examen clinique est sans particularité. Le laboratoire est sans particularité. Le sédiment urinaire retrouve 2 croix de leucocytes et du sang. Après un avis auprès du Dr. X, la patiente peut rentrer à domicile devant l'absence de signe de gravité. Si les règles persistent plus de 2 semaines, la patiente devra consulter son gynécologue. La patiente peut également consulter à l'HFR cantonal de Fribourg en cas de péjoration clinique. L'examen clinique est sans particularité. Nous réalisons une radiographie cervicale de profil qui permet de visualiser le corps étranger au niveau du pharynx. Le Dr. X essaie de retirer le corps étranger, sans succès, la patiente étant peu compliante. On décide d'appeler l'ORL (Dr. X), qui visualise le corps étranger mais ne parvient pas non plus à l'extraire. On décide, après autorisation orale du père de la patiente (tuteur), de contacter les anesthésistes pour extraire le corps étranger sous légère sédation. Le Dr. X parvient ainsi à retirer le cure-dent, d'une taille d'environ 7 cm. La patiente est gardée en observation quelques heures, puis est autorisée à retourner au foyer (autorisation de l'anesthésie). La patiente ne se plaint plus de douleur au niveau de la gorge lors du départ. L'examen clinique est tout à fait satisfaisant et le bilan biologique montre une amélioration de la fonction rénale avec une baisse de la créatinine à 183 µmol/l, contre 209 µmol/l au dernier contrôle le 08.03.2018. Après discussion avec le Dr. X, nous laissons rentrer le patient à domicile sans changement de médication. Une consultation chez le Dr. X est d'ores et déjà organisée pour le 21.03.2018. Nous laissons le soin au Dr. X de contrôler la fonction rénale ainsi que la kaliémie. L'examen clinique et biologique montre une amélioration. Nous demandons l'avis du Dr. X qui examine le genou et désinfecte la plaie. Celui-ci n'exclut pas un début de bursite du genou et propose un traitement antibiotique pour la dermo-hypodermite avec une dose i.v. de Co-Amoxicilline 2.2 g aux urgences, puis Co-Amoxicilline 1 g x 3/j pendant 5 jours, et réévaluation clinico-biologique en filière des urgences ambulatoires le 12.03.2018. L'examen clinique et biologique permet d'écarter l'infection aiguë. Le Dr. X a bien discuté avec la patiente et sa mère, lors de la consultation un dosage des D-Dimères a été effectué, malgré une faible probabilité d'embolie pulmonaire. Les résultats des D-Dimères et le test de grossesse se sont avérés négatifs. La patiente est rassurée et regagne son domicile avec traitement symptomatique. L'examen clinique et biologique permet d'écarter une affection aiguë, donc nous concluons à une douleur abdominale d'origine indéterminée; la patiente rentre à domicile avec antalgie et antispasmodique en réserve avec un contrôle clinique prévu chez son médecin traitant la semaine prochaine. L'examen clinique et biologique permet d'écarter une appendicite aiguë, donc comme convenu le patient sera vu par le Dr. X le 12.04.2018 pour un contrôle clinique. Le patient rentre à domicile avec du Dafalgan et du Buscopan en réserve. En cas de péjoration des symptômes, nous conseillons au patient de consulter aux urgences de Riaz. L'examen clinique et la localisation sont en faveur d'un intertrigo d'origine probablement mycosique. Le laboratoire retrouve une légère CRP à 21 mg/l et une leucocytose à 11 G/l. Nous traitons par Pevaryl poudre, qui soulage rapidement le prurit après l'application. La patiente rentre à domicile et est informée de prendre rendez-vous avec son médecin traitant pour contrôler l'évolution clinique. L'examen clinique et le test à la fluorescéine ne mettent pas en évidence de corps étranger ni de lésion au niveau cornéal. Nous effectuons un rinçage avec du NaCl qui a bien soulagé le patient. Nous administrons un traitement par Vitamine A gouttes. Le patient rentre à domicile et reconsultera l'ophtalmologue si réapparition de symptomatologie.L'examen clinique et l'exploration chirurgicale sont rassurants. Nous suturons la plaie et proposons au patient de prendre un rendez-vous chez son médecin traitant pour un prochain contrôle avec réfection du pansement dans 2 jours et l'ablation des fils dans 10 jours. L'examen clinique fait penser à une maladie de Südeck débutante. Je préconise un traitement empirique par Miacalcic spray 200 unités pour un mois. Initiation d'un traitement ergothérapeutique pour rééducation de la main. Un prochain contrôle est programmé chez moi le 29.3.2018. Jusque-là, poursuite d'un arrêt de travail à 100%. L'examen clinique fait suspecter une lésion luno-triquétrale ou partielle du TFCC. Je complète le bilan avec une arthro-IRM et j'initie déjà de la physiothérapie. La patiente me contactera après avoir réalisé l'examen. Je prévois autrement un contrôle dans 6 semaines. Incapacité de sport jusque-là. L'examen clinique met en évidence des lombalgies non déficitaires, un traitement conservateur a été mis en place. L'examen clinique met en évidence un abcès de la lèvre supérieure, nous avons donc fait une incision, un drainage et un rinçage avec NaCl. Retour au domicile après le geste avec Augmentin sirop puis un contrôle clinique qui est prévu le 29.03.2018 à la policlinique de chirurgie. L'examen clinique met en évidence des céphalées d'origine indéterminée. DD : migraine. Vu que la crise a débuté il y a 8 jours, nous avons décidé de ne pas introduire le Tryptan, donc nous proposons un traitement par Paracetamol, AINS et Tramal en réserve avec un contrôle clinique par son médecin traitant la semaine prochaine. L'examen clinique met en évidence une tuméfaction sous l'omoplate gauche, nous organisons un contrôle échographique pour bilan d'extension, qui sera effectué le 12.03.2018. Le patient rentre à domicile avec un traitement antalgique. En cas d'apparition ou péjoration des signes inflammatoires (rougeur, gonflement, chaleur, douleur), écoulement purulent, fièvre : reconsulter. L'examen clinique montre des douleurs reproductibles aux mouvements plutôt musculaires, au niveau de l'oblique externe droit, et le patient peut regagner son domicile avec AINS et antalgie. Si les douleurs continuent après l'antalgie, nous proposons une consultation chez son médecin traitant ou aux urgences s'il est en vacances. L'examen clinique montre une sensibilité au niveau du ligament latéro-interne droit, la radiographie ne montre pas de fracture. Nous laissons partir le patient avec une attelle jeans du genou, de la Clexane, des cannes anglaises et un rendez-vous dans une semaine à la consultation orthopédique du Dr. X. L'examen clinique ne met pas en évidence de déficit neurologique. La patiente est soulagée par le Dafalgan, Ecofenac et Tramal. Nous la laissons regagner son domicile avec ce traitement et lui recommandons de consulter son médecin traitant la semaine prochaine afin de statuer sur l'efficacité de l'antalgie. L'examen clinique ne retrouve pas de signe de réaction allergique. La patiente est eupnéique, sans érythème ou œdème facial retrouvé. Malgré tout, la patiente affirme être œdématiée et réclame du Cetallerg. La patiente étant très demandeuse, nous lui donnons un comprimé de Xzyal, puis nous lui prescrivons 5 jours de Cetallerg, et lui conseillons de stopper le Tramal par la suite. La patiente rentre ensuite à domicile. L'examen clinique oriente vers une thrombose veineuse superficielle, sans thrombose veineuse profonde. Nous proposons un traitement anticoagulant prophylactique par Arixtra 2,5 mg par jour en SC pendant 45 jours. Nous faxons le compte rendu de consultation au cabinet du Dr. X qui contactera la patiente pour un rendez-vous de contrôle dans 2 semaines. L'examen clinique parle en faveur d'une contracture musculaire paravertébrale gauche lombaire. Nous laissons donc le patient regagner son domicile avec une ordonnance d'antalgie et de Sirdalud et lui conseillons de consulter son médecin traitant en cas de persistance des symptômes en fin de semaine. L'examen clinique permet d'écarter un syndrome des loges. Nous corrigeons la position de la bretelle pour mettre le coude à 90° et nous complétons la fente du plâtre sur sa portion distale et l'écartons légèrement au niveau de la main afin de permettre à l'œdème de s'étendre. Nous conseillons à la patiente de revenir en cas de péjoration des douleurs et la laissons regagner son domicile. Un rendez-vous en policlinique d'orthopédie est prévu le 14.03.2018. L'examen clinique retrouve des crépitations en base droite. Le CURB 65 est à 1 point compte tenu de l'âge. Le laboratoire retrouve un syndrome inflammatoire biologique avec une CRP à 60 mg/l et une hyperleucocytose à 12,4 g/l. La radiographie du thorax retrouve un foyer au niveau du lobe moyen droit. Nous concluons à une pneumonie communautaire droite non sévère. La patiente n'arrive pas à cracher. Nous réalisons une recherche Ag urinaire pneumocoque et légionelle. Nous démarrons une antibiothérapie par Augmentin 1 g 2x/jour pendant 7 jours avec Fluimicil 200 mg 3x/jour. La patiente rentre à domicile. Une consultation est à prévoir chez son médecin traitant à 72 h avec pistage des antigénuries légionelle et pneumocoque. Nous l'informons de reconsulter si la situation clinique se péjore. L'examen clinique retrouve des douleurs au niveau de la fosse iliaque gauche, irradiantes dans les organes génitaux externes sans défense ni contracture. Les loges rénales sont indolores. Le reste de l'examen clinique est sans anomalie. Le patient étant très algique, une titration de morphine avait été entreprise par les ambulanciers. Nous donnons au patient 75 mg d'Ecogénac iv, ce qui soulage rapidement les douleurs. L'ECG est sans anomalie. Le laboratoire est sans particularité, hormis une leucopénie à 2,9 g/l. L'Uro-CT retrouve un calcul de 4 mm à la papille intravésicale gauche. Le patient peut sortir avec une ordonnance de Pradif 400 µg/jour et de l'Irfen 400 mg 3x/jour, avec un filtre à urine. Nous lui indiquons la nécessité de filtrer ses urines pour récupérer le calcul, et le faire analyser pour connaître sa composition. Une consultation chez son médecin traitant est à prévoir à J7. L'examen clinique retrouve des douleurs cervicales hautes sans trouble neurologique. La radiographie cervicale pose la forte suspicion de fracture du processus odontoïde type II, espace prévertébral C5-C7 élargi. Nous prenons l'avis orthopédique du Dr. X du Team Rachis de l'HFR Fribourg, qui propose de compléter le bilan radiologique par un CT-scan cérébro-cervico-dorsal, et de garder l'immobilisation par une minerve mousse jusqu'à la consultation auprès du Team Rachis. Selon le rapport oral du CT-scan cérébro-cervico-dorsal, pas de fracture ou d'autre lésion traumatique visible, troubles dégénératifs étagés de la colonne cervicale. Pas de lésion du tissu mou. Une reconsultation est programmée au Team Rachis dans 7 jours. Ablation de la minerve rigide, mobilisation de la colonne cervicale en flexion 40° et extension 30°, rotation droite 30° et gauche 35° avec douleurs modérées tolérables. Mise en place de minerve mousse pour 4 jours. Prochain contrôle clinique à la consultation du Team Rachis jeudi le 29.03.2018. Antalgie et AINS. L'examen clinique retrouve des douleurs de la malléole externe droite, de l'appareil capsulo-ligamentaire antéro-latéral de la cheville droite. Pas de fracture. Immobilisation par une attelle Aircast pour 6 semaines. Prochain contrôle clinique et suivi chez le médecin traitant. Antalgie. Arrêt du sport au moins pour 6 semaines. L'examen clinique retrouve des douleurs discrètes de l'articulation acromio-claviculaire. La radiographie montre une luxation acromio-claviculaire de stade I. Nous mettons donc en place une écharpe à porte durant 3 semaines. Nous prescrivons de l'Algifor en réserve et du Dafalgan. Un rendez-vous sera à prendre chez le pédiatre pour la suite de la prise en charge.L'examen clinique retrouve des douleurs pré-rotuliennes et de l'interligne articulaire externe, le bilan radiologique ne montre pas de fracture. Nous mettons en place une attelle Jeans avec traitement antalgique. Une consultation chez le Dr. X, orthopédiste, est prévue dans une semaine. L'examen clinique retrouve des lésions mycotiques et deux verrues plantaires avec une réaction de dermohypodermite débutante associée. On réalise une radiographie pour exclure une fracture sous-jacente au vu du traumatisme il y a 4 semaines qui ne montre pas de lésion traumatique. Nous mettons en place un traitement antibiotique de la réaction de dermohypodermite débutante associée à un traitement antimycotique et un traitement pour les verrues plantaires. Le patient est invité à consulter un dermatologue pour le suivi de ces lésions mycotiques et de ses verrues. Des conseils d'hygiène ont été donnés aussi. Le suivi pour la dermohypodermite se fait par le médecin traitant que le patient organisera lui-même. L'examen clinique retrouve seulement une douleur à la palpation de la rotule et de la face antéro-supérieure du tibia gauche. Les radiographies du genou et de la jambe gauche ne retrouvent pas de fracture. On ne réalise pas de radiographie de la cuisse, la douleur évoquant plutôt une origine musculaire. On conclut à une contusion de la rotule gauche et de la face antéro-supérieure du tibia gauche et d'une douleur musculaire de la face postérieure de la cuisse gauche. On prescrit un traitement symptomatique avec un arrêt de travail de 48h (le patient ayant un métier physique), puis le patient rentre à domicile. Nous recommandons un contrôle clinique chez le médecin de famille en cas de persistance des symptômes. L'examen clinique retrouve simplement des douleurs en fosse iliaque droite au point de Mac Burney, sans autre signe. Le laboratoire est sans particularité. Le stix urinaire retrouve seulement une hématurie microscopique. Après avis auprès du Dr. X, chirurgien, nous laissons rentrer la patiente à domicile qui reviendra demain à la filière des urgences ambulatoires pour un contrôle clinique, biologique, et pour effectuer un ultrason abdominal dans le but d'éliminer une appendicite aiguë. Si l'ultrason est négatif, il faudra demander un avis pédiatrique (si possible avec la pédiatre de Riaz). L'examen clinique retrouve un oedème et une douleur à la palpation de la malléole externe. La radiographie de la cheville droite ne retrouve pas de fracture. On conclut à une entorse stade 2 du ligament latéral externe de la cheville droite. On prescrit un protocole RICE avec une attelle Aircast et une consultation à la policlinique d'orthopédie dans 7 jours. On prescrit également un arrêt de travail de 7 jours. L'examen clinique retrouve une discrète sensibilité de la loge rénale gauche, l'ultrason du 01.03.2018 montre des reins sp, pas de calcification, ni de calcul visible avec jets urinaires physiologiques des deux côtés. Petite infiltration du méat avec diagnostic différentiel de petit calcul sans répercussion vs status post passage du calcul. Selon avis favorable du Dr. X, chirurgien, le patient peut rentrer à domicile avec antalgie par Paracétamol, AINS. Hydratation suffisante per os. En cas de récidive des symptômes, il reconsultera les urgences, sinon un suivi clinique se fera chez le médecin traitant si nécessaire. L'examen clinique retrouve une douleur au niveau inguinal gauche sans hernie inguinale authentifiée. Après avis auprès du Dr. X, nous concluons à une probable douleur musculaire ou bien une petite hernie inguinale non authentifiée. Nous instituons un traitement AINS par Ecofenac 3x50 mg/j pendant 7 jours avec un IPP associé, puis un contrôle le 16.04.2018 avec Dr. X. Nous informons la patiente de limiter son activité physique. L'examen clinique retrouve une douleur de la loge rénale gauche (EVA 2) irradiant vers les organes génitaux en diminution par rapport à la première consultation le 15.02 à 2h30, avec une loge rénale gauche sensible. Le reste de l'examen urinaire et abdominal est sans anomalie. L'uro-CT retrouve une lithiase juste en dessous de la jonction pyélo-urétérale, de 7 x 5 x 3 mm. Le Dr. X, urologue de Fribourg, propose de continuer la restriction hydrique avec un alphabloquant et un AINS, et de prévoir un rendez-vous à sa consultation en début de semaine prochaine. Nous conseillons à la patiente de reconsulter les urgences en cas de fièvre, d'anurie ou de douleur non calmée par les antalgiques, et de prendre rendez-vous auprès du Dr. X. L'examen clinique retrouve une impotence fonctionnelle du poignet gauche, le bilan radiologique confirme une fracture combinée du radius et de l'ulna distal, une immobilisation par un plâtre antébrachial fendu pour 6 semaines est mise en place. Un suivi en policlinique d'orthopédie est programmé avec un contrôle radioclinique et changement du plâtre dans une semaine. Antalgie et arrêt du sport. L'examen clinique retrouve une plaie superficielle de 2.5 cm au niveau de l'arcade sourcilière droite, avec une mobilité oculaire sp, sans amputation du champ visuel et un status neurologique dans la norme. Nous procédons à un rinçage et désinfection de la plaie, suture par deux points d'Ethilon 4.0. Nous mettons en place une antibioprophylaxie par Co-Amoxicilline 2.2 g iv puis 1g 2x/jour pour 48h, au vu de l'immuno-suppression. Le rappel du vaccin antitétanique est refait ce jour. L'ablation des fils est prévue à J5 chez le médecin traitant. Suivi clinique de la plaie chez le médecin traitant également. L'examen clinique retrouve une tuméfaction discrète et des douleurs sur le versant dorsoradial du poignet sans déformation évidente, avec palpation de la face dorsale de la styloïde radiale et du radius distal douloureuse. La radiographie du poignet droit met en évidence une fracture du radius distal peu déplacée, un traitement conservateur est retenu, avec immobilisation par un plâtre antébrachial fendu et suivi en policlinique d'orthopédie avec un contrôle dans une semaine pour un contrôle radiologique et changement du plâtre. Antalgie, AINS. L'examen clinique retrouve une tuméfaction et une douleur à la palpation du métacarpe du 3ème et du 5ème doigts de la main droite. La radiographie ne retrouve pas de fracture. On conclut à une contusion du métacarpe du 3ème et du 5ème doigt de la main droite. On propose une attelle Edimbourg à but antalgique associée à un traitement antalgique et un contrôle chez le médecin traitant à 48h. L'examen clinique révèle un ongle incarné de l'hallux droit sans signe d'infection, donc traitement symptomatique et contrôle clinique par son médecin traitant la semaine prochaine. L'examen clinique suspecte une otite moyenne purulente. Le laboratoire montre un léger syndrome inflammatoire avec une CRP à 21 mg/l et des leucocytes à 12.6 G/l. En raison d'une allergie à la pénicilline nous débutons un traitement par Clarithromycine pour 5 jours avec contrôle chez le médecin traitant dans 72h. L'examen met en évidence une lésion de la cornée au niveau de l'iris. Nous mettons alors de la pommade de vitamine A dans l'œil droit et le couvrons d'un pansement occlusif. Le patient regagne son domicile avec une antalgie simple et nous lui recommandons un contrôle ophtalmologique le lendemain à l'HFR Fribourg. L'examen montre pas un abdomen aigu, le patient est hémodynamiquement stable et soulagé aux urgences. Nous organisons un rendez-vous pour demain à la filière des urgences ambulatoires, avec contrôle laboratoire et clinique, et un ultrason abdominal.L'examen neurologique est dans la norme à la sortie de la patiente. Les instructions de surveillance sont transmises. L'examen neurologique est normal. La patiente ne présente pas de risque d'hétéro ou auto-agressivité. Nous essayons de rassurer la patiente et lui donnons des conseils en cas de crise d'angoisse. La patiente ayant déjà un traitement efficace, nous n'introduisons pas de nouvelle médication. Nous lui proposons un avis auprès du psychiatre de garde, mais ayant déjà vu un psychiatre cette semaine et ayant un rendez-vous prévu avec le Dr. X la semaine prochaine, la patiente refuse cette proposition. Elle se dit rassurée et regagne son domicile. Nous lui recommandons de revenir en cas de besoin, de crise d'angoisse, de péjoration ou d'apparition d'idées suicidaires. L'examen neurologique est normal. Nous essayons de rassurer la patiente et lui donnons des conseils en cas de crise d'angoisse. La patiente accepte de voir une psychiatre, Dr. X aux urgences, qui la soulage et ne trouve pas d'indication d'hospitalisation ; elle propose une réintroduction du Trittico. Le dernier contrôle biologique date d'environ une semaine, avec les tests de la fonction de la glande thyroïdienne et un bilan anémique qui étaient dans la norme, selon la patiente. Absence d'idéation suicidaire active. La patiente, après la discussion, se sent rassurée et regagne son domicile. L'examen radio-clinique permet d'écarter une atteinte osseuse. La patiente sera revue le 01.04.2018 pour un contrôle de la plaie à la filière des urgences ambulatoires. Lichen plan au niveau des OGE le 16.03.2018 (déjà diagnostiqué en octobre 2017). Lichen plan folliculaire à type alopécie fibrosante de Kossard (09/2016 - Dr. X). Ligament croisé déchiré au genou droit en 2012 anamnestiquement. Opération des ménisques en 2009. Statut post fracture de la cheville droite. Entorse du genou droit en avril 2012. Hospitalisation en orthopédie en 12.2011 pour une morsure de hamster pouce droite. Statut après opération d'un ménisque en 2010. Choc sternal ayant nécessité une hospitalisation en 2008. Statut post appendicectomie à l'âge de 6 ans. Suspicion de thrombose veineuse profonde du membre inférieur droit (patiente déjà connue pour une thrombose veineuse profonde à son enfance) : • Diagnostic différentiel : rupture d'un kyste de Baker. Ligature de l'anévrisme poplité droit et pontage fémoro-poplité avec la veine saphène ipsi-latérale le 12.03.2018 (Dr. X). Application d'un pansement PICCO le 15.03.2018. Ligature de l'artère hémorroïdaire supérieure et hémorroïdopexie selon THD à 4 et 9 heures en position gynécologique le 06.03.2018 (Dr. X). Possible AIT en 5.2017 (score ABCD à 3-4), d'origine indéterminée, sous traitement d'Aspirine cardio 100mg 1x/j (Dr. X). Mr. Y sera revu à la policlinique d'ORL le 12.03.2018. L'image clinique de ce jour montre une boursite sous-acromiale qui est expliquée dans un contexte de conflit sous-acromial. Nous proposons de continuer un traitement conservateur avec physiothérapie pour renforcement de la musculature de la coiffe des rotateurs et une infiltration sous-AC sous contrôle scoping. Nous reverrons avec lui également le constat de l'IRM effectué en externe. Mr. Y, âgé de trois ans et 10 mois, est en bon état général avec une croissance au P10/P25 et une alimentation carencée. Nous commentons dans un premier temps, une brochure de conseils alimentaires enrichie en fer, avec l'interprète qui explique par exemple que la mélasse de raisins que la famille mangeait en Syrie pourrait être remplacée en Suisse par la mélasse de dates. L'infirmière de l'ORS (avec qui j'avais discuté il y a plusieurs mois au début du diagnostic de déficit en facteur 13 pour Mr. Y), avait déjà initié des conseils diététiques et même cuisiné au domicile. Concernant la prise de Maltofer, nous expliquons à l'interprète que cela n'empêche pas Mr. Y de boire du lait (toutefois, il faut essayer de diminuer les quantités pour favoriser une autre alimentation) et qu'elle n'a qu'à attendre 30 minutes entre les deux pour une bonne absorption. Le papa semble avoir compris. L'incision permet un drainage d'une grande quantité de pus, cependant les douleurs au cours de la procédure limitent l'exploration de la plaie. Il s'agira de contrôler la bonne évolution clinique de l'abcès. En cas de récidive ou mauvaise évolution, adresser le patient en chirurgie pour un drainage au bloc opératoire. Si bonne évolution, évaluer passage au rinçage à l'eau sous la douche 5x/j. L'incision permet un drainage d'une grande quantité de pus, cependant les douleurs au cours de la procédure limitent l'exploration de la plaie. Il s'agira de contrôler la bonne évolution clinique de l'abcès. En cas de récidive ou mauvaise évolution, adresser la patiente en chirurgie pour un drainage au bloc opératoire. Si bonne évolution, évaluer passage au rinçage à l'eau sous la douche 5x/j. L'indication à l'implantation d'une prothèse totale d'épaule D est posée, toutefois refusée par la patiente. L'indication pour une prise en charge chirurgicale est posée. La patiente est informée du déroulement de l'intervention ainsi que des risques per et post-opératoires, elle donne son accord écrit. L'infiltration a eu un bon effet. Une nouvelle est prévue le mois prochain. En ce qui concerne les crampes, je pense qu'elles proviennent du fait que la patiente charge le pied différemment, ce qui donne une surcharge des tendons péroniers et procure des crampes. Je lui ai prescrit de la physiothérapie pour regagner de la souplesse et renforcer la musculature et la proprioception. Prolongation de l'arrêt jusqu'à fin avril. L'infiltration se déroule sans problème. Mobilisation libre après l'infiltration. L'infirmière aux urgences a fait la vérification et désinfection, repositionnement de l'aiguille, rinçage avec NaCl, vérification du retour de l'aiguille et pansement. L'infirmière en charge du patient devra contacter le Dr. X au 026 306 2535 pour suite de prise en charge de l'escarre sacré. L'intervention pour la stabilisation de la syndesmose, qui a été prévue pour le 27.03.2018, doit être repoussée d'une semaine et sera prévue pour mardi 03.04.2018. Le formulaire de consentement éclairé a été rempli aux urgences. Nous conseillons au patient de surélever au maximum son pied G afin de le dégonfler rapidement. L'intervention se déroule sans complication. Les suites opératoires sont simples et afébriles. Nous expliquons à Mme. Y le constat per-opératoire de l'éventualité d'un diagnostic de pathologie maligne d'origine oropharyngée. Le PET-CT ne définissant pas clairement la lésion suspecte en regard de la base de langue à cause d'implants dentaires, nous demandons durant le temps d'hospitalisation une IRM centrée sur la base de langue gauche afin de clarifier le bilan d'extension et le caractère lésionnel. Celle-ci parle en faveur d'une lésion tumorale de 2x1.5 cm de la base de langue gauche s'étendant au sillon amygdaloglosse gauche associé à une adénopathie sous-angulo-mandibulaire gauche.Mme. Y est capable de se nourrir, de s'hydrater et de se mobiliser rapidement en post-opératoire. Nous sommes en mesure de la laisser rentrer à domicile le 23.03.2018. Nous reverrons Mme. Y d'ici 1 semaine pour communication des résultats de biopsies et suite de prise en charge. Elle sera présentée au Consilium oncologique du 28.03.2018. L'intervention se déroule sans complication. Néanmoins, dans les suites opératoires, Mme. Y développe de forts vertiges avec nausées et vomissements importants, raison pour laquelle nous décidons de l'hospitaliser jusqu'à amélioration de la symptomatologie. Nous mettons dès lors en place une hydratation parentérale ainsi qu'un traitement antibiotique et corticostéroïde. Nous contrôlons les nausées par du Zofran et du Primpéran au besoin. Les douleurs étant peu importantes voire absentes, nous les contrôlons par une antalgie simple de réserve. Mme. Y présente des douleurs abdominales sous forme de crampe durant son séjour. Un examen abdominal ne montre rien d'inquiétant. Après switch antibiotique, passant de l'Augmentin à la Dalacine, la plainte abdominale se résout rapidement. À J+2, Mme. Y ne présente quasi plus aucun symptôme, raison pour laquelle nous la laissons rentrer à domicile. Elle poursuivra un traitement antibiotique et corticoïde per os pour 7 jours encore. Nous reverrons Mme. Y à notre consultation d'ORL à 1 semaine pour un changement de pansement. L'intervention se déroule sans complication particulière. Le nerf facial est préservé dans son ensemble. La branche mentonnière du nerf, étant plus prise par la tumeur, est légèrement irritée en peropératoire. Mme. Y développe une légère parésie mentonnière gauche en post-opératoire qui est rapidement favorable sous traitement corticoïde. Le Redon ne rend qu'une très faible quantité de sang à J+1, ce qui nous permet de le retirer. Les cicatrices restent calmes durant tout le séjour sans signe d'infection. Devant un statut favorable, nous laissons Mme. Y rentrer à domicile en date du 26.02.2018. Nous la reverrons à notre consultation dans une semaine pour ablation des fils. L'intervention se déroule sans problème. En postopératoire, le patient reste afébrile et ne développe aucune complication. Il reste hospitalisé 4 jours pour surveillance, hydratation, antalgie et physiothérapie en raison principalement de douleurs nuquales. Le Redon est retiré rapidement en post-opératoire. Les cicatrices restent calmes sans signe infectieux tout le long du séjour. Sur le plan alimentaire, le patient parvient à s'alimenter sans problème selon un régime lisse et froid avec des compléments alimentaires de Fresubin. Le 23.02, l'Hb est à 118 g/L, les Lc à 6.8 G/L et la CRP à 43 mg/L. Au vu de la bonne évolution, le patient peut rentrer à domicile le 24.02.2018. Les résultats de pathologie seront présentés au consilium oncologique dès que possible. Nous vous tiendrons informé de la suite du traitement qui comprendra probablement de la radiothérapie adjuvante. L'intervention se déroule sans problème. La patiente présente d'importants vertiges en postopératoire, ce qui est tout à fait normal suite à cette intervention. Nous la gardons hospitalisée pour physiothérapie vestibulaire de mobilisation et pour corticothérapie par Solumedrol 250 mg 1x/j IV. Le 02.03, la patiente va mieux avec nette diminution des vertiges. Elle n'a pas de nystagmus spontané. Au vu de la bonne évolution, elle rentre à domicile. L'intervention se déroule sans problème. Les mèches de Merocel sont retirées le 01.03.2018 sans épistaxis par la suite. La patiente peut donc rentrer à domicile. Elle sera revue par le Dr. X le 02.03.2018. L'intervention se déroule sans problème. L'évolution est favorable, les mèches sont retirées le lendemain sans problèmes et la patiente peut rentrer à domicile. L'intervention se déroule sans problème. Persistance en postopératoire d'un saignement modéré au niveau du cavum, pour lequel nous mettons en place une mèche imbibée de Bloxang. Nous instaurons une antibioprophylaxie par Augmentin au vu des importants saignements. Tarissement de l'épistaxis par la suite. Nous gardons le patient hospitalisé une nuit pour surveillance. Au laboratoire du 28.03, l'hémoglobine est à 140 g/L. Les constantes vitales restent dans la norme. Nous déméchons le patient le 29.03 sans récidive de saignement. Il rentre donc à domicile. L'intervention se passe sans complication. Nous laissons le patient une nuit aux Soins Intensifs pour surveillance post-opératoire qui se passe sans problème. À J+1, le patient est transféré dans le service d'ORL. L'alimentation entérale est débutée par la sonde naso-gastrique avec une augmentation progressive des apports qui sont très bien tolérés. À J+5, les suites opératoires se compliquent d'un état fébrile à >39°C avec tachycardie supraventriculaire (FA) dans un contexte d'état fébrile sans étiologie clairement identifiée. Nous retransférons dès lors le patient aux SI où une cardioversion par bolus et perfusion continue de Cordarone est effectuée. L'antibiotique est changé par du Tazobac 4.5 gr 3x/j en IV. Le patient est retransféré à l'étage d'ORL une fois stabilisé d'un point de vue hémodynamique. Les hémocultures reviennent négatives. À J+10, nous mettons en évidence une tuméfaction érythémateuse, légèrement douloureuse, au niveau supérieur de la cicatrice de prélèvement du lambeau pectoral gauche. Un US confirme la présence d'une collection d'environ 3 cm de long axe que nous drainons et laissons un Easyflow en place (retiré le 28.02.2018). Le contenu est envoyé en microbiologie avec des cultures toutefois négatives. N'ayant pas d'autre source infectieuse expliquant l'état fébrile (Rx thorax normal, stick urinaire normal), nous suspectons cette collection d'en être responsable. Par la suite, le patient reste afébrile et sans syndrome inflammatoire au laboratoire. Durant l'hospitalisation, l'antalgie est initialement assurée par du Paracétamol et une PCA de Morphine dont le sevrage se fait rapidement. Le patient ne présente que très peu de douleurs par la suite et n'utilise des réserves d'Oxynorm que très occasionnellement. Le statut endobuccal est tout à fait satisfaisant avec un lambeau bien perfusé. Nous mettons toutefois en évidence une petite déhiscence d'environ 2 cm en regard du bord latéral gauche du lambeau, d'environ 1 cm de profondeur avec bonne couverture musculaire. Nous effectuons quotidiennement des rinçages à la Bétadine diluée et des curetages de la fibrine à ce niveau. Le cou reste souple sans hématome ni signe inflammatoire. La pathologie montre une résection R0 avec des marges supracentimétriques et aucun ganglion pathologique. Les résultats sont présentés au consilium oncologique du 28.02.2018. Il est décidé de ne pas compléter le traitement par de la radiothérapie adjuvante. Le patient bénéficiera donc d'un suivi clinique et d'imagerie régulier. Au vu de la bonne évolution, le patient rentre à domicile le 01.03.2018. Il reçoit une éducation sur la mise en route de la nutrition entérale. Le laboratoire du 01.03.2018 ne montre aucun trouble électrolytique, avec des leucocytes à 6.6 G/L et une CRP à 34 mg/L. L'intervention susmentionnée se déroule sans problème. L'évolution post-opératoire est favorable et la patiente rentre à domicile le 24.03.2018. Mr. Y est surveillé aux urgences sur l'après-midi, il s'alimente et s'hydrate normalement sans récidive des vomissements. Il est confortable suite à la prise d'algifor, le bilan sanguin ne montre pas de syndrome inflammatoire ni de thrombopénie (pttes 183 G/l).Au vu de l'évolution rassurante, Mr. Y peut rentrer à domicile avec un rendez-vous au cabinet du pédiatre dans une semaine. En cas de péjoration de l'état général, pétéchies en augmentation, les parents sont avertis de consulter les urgences de pédiatrie. Lipome para-anal gauche. Lipome sous-cutané sous-scapulaire gauche de 5 cm. Liposarcome bien différencié avec composante dédifférenciée de bas grade, rétropéritonéal, classé cT2b cN0 cM0, G3 diagnostiqué en 02.2015 : • Histologie (Promed P1257.15) : liposarcome bien différencié (tumeur lipomateuse atypique) avec composante dédifférenciée de bas grade ; pas d'infiltration uretère, pas de composante liposarcomatose de haut grade • CT abdominal du 19.12.2014 : masse hétérogène compartimentée qui atteint jusqu'à 17 cm, localisation purement rétropéritonéale droite avec extension au muscle psoas droit ; pas de métastase locorégionale ou thoracique • IRM de l'abdomen natif et injecté du 09.01.2015 : volumineuse lésion multi-loculée à prise de contraste hétérogène infiltrant le muscle psoas droit. Masse rétropéritonéale refoulant structures digestives grêles et coliques, vasculaires, rétropéritonéales et mésentériques ; refoulement du rein droit vers le haut et l'avant, sans obstruction rénale surajoutée ni infiltration du parenchyme • Laparotomie exploratrice et résection macroscopiquement complète de la masse rétropéritonéale, anastomose uretère droit et mise en place d'une double J le 06.02.2015 • Fuite au niveau de l'uretère droit le 11.02.2015 avec repositionnement de la double J • Récidive locale progressive en février 2017 • Laparotomie exploratrice, déboulage chirurgical, résection d'une masse rétropéritonéale le 24.05.2017 • Histologie (Promed P5947.17) : liposarcome dédifférencié ; composante de bas grade atteignant les tranches de section musculaire et péri-urétérale • Radiothérapie complémentaire 50 Gy en 25 fractions dès le 08.08.2017 • IRM du 19.10.2017 : pas de signe de récidive tumorale ; remaniement cicatriciel en regard du site opératoire • Actuellement : contrôle clinique en janvier 2018 ; si récidive, discuté avec le patient qu'il n'y aurait pas de nouvelle opération Liposuccion des deux jambes en 2016. Ulcère gastrique en néonatal suivi par gastroscopie 1x/an. Dernière gastroscopie en avril 2017. Lipothymie Lipothymie. Lipothymie. lipothymie Lipothymie à répétition DD : malaise orthostatique Lipothymie dans un contexte d'intoxication alcoolique. Lipothymie d'origine indéterminée le 16.03.2018. • rythme régulier normocarde pacé à 70 battements par minute. Lipothymie d'origine mixte. Lipothymie d'origine probablement situationnelle (post-prandiale), le 09.03.2018 : • DD : vaso-vagale, origine neurologique centrale non exclue Lipothymie orthostatique avec traumatisme crânien sur chute dans un contexte de gastro-entérite le 04.03.2018 avec : • troubles de la stabilité sur commotion cérébrale. Lipothymie probablement orthostatique Lipothymie probablement sur angoisse 11.12.2012. Lipothymie vaso-vagale le 25.02.2018 Lipothymies vaso-vagales. Lipothymies vaso-vagales. Liquemine 5000 UI, charge d'Aspirine et d'Efient le 12.02.2018. Coronarographie le 12.03.2018 : Occlusion aiguë de l'ostium de la Cx proximale : PCI (1DES), Sténose de l'IVA distale, FEVG 35% L'IRM a pu exclure une lésion cartilagineuse et montre une contusion du condyle fémoral externe pouvant expliquer un status post éventuelle subluxation de la rotule. Je propose d'enlever la genouillère articulée et de la remplacer par une genouillère mousse que la patiente peut porter pour le confort. Elle peut reprendre le travail à 100% dès demain (08.03.2018). Fin de traitement. L'IRM amenée par la patiente mise sur le PACS ce jour comparable à l'examen de 2015. Le petit fragment ostéochondral est toujours en place et mieux intégré qu'à l'époque. La coiffe des rotateurs est présente. L'IRM amenée par la patiente montre une rupture de la coiffe des rotateurs sus-épineuse sous-épineuse. L'IRM de ce jour montre une évolution normale au niveau de la fracture opérée, un disque aplati en L5-S1 avec des remaniements cicatriciels autour du nerf S1 à D. Pas de compression, pas de hernie discale à G. L'IRM dont je n'ai que le rapport, le patient ayant oublié de prendre le CD, parle d'un remaniement au niveau SL évoquant une possible lésion ligamentaire. Je complète le bilan par un arthro-IRM du poignet droit. Je reverrai le patient après cet examen. L'IRM effectuée le 13.03.2018 ne peut pas expliquer les symptômes de la patiente. Une compression radiculaire a pu être exclue, il existe par contre des signes d'arthrose facettaire au niveau L4-L5 et L5-S1, plus importante du côté G. La patiente est par contre symptomatique à D. Je n'ai pas d'explication franche pour la symptomatologie présentée par Mme. Y, raison pour laquelle je souhaiterais l'adresser dans le service de Rhumatologie de l'HFR Fribourg, pour d'éventuelles investigations supplémentaires. Une infiltration des facettes L4-L5 et L5-S1 serait-elle efficace ? Pour ma part, je n'ai pas prévu de revoir la patiente à ma consultation, je reste bien évidemment à disposition pour toute réévaluation. Téléphone avec Mme. Y, le 16.03.2018 : J'ai contacté la patiente par téléphone. Un bilan neurologique pourrait être effectué, avant la consultation dans le service de Rhumatologie. Elle m'explique qu'entretemps elle a demandé un avis médical auprès du Dr. X, neurochirurgien de la clinique de la Source à Lausanne. Ce dernier a demandé un bilan complémentaire par CT SCAN de la colonne lombaire. On note une spondylolyse L5 ddc. Elle désire un suivi auprès du Dr. X à Lausanne. L'IRM infirme une fracture supra-condylienne mais confirme une contusion de l'olécrâne. L'IRM met en évidence un status post Bankart arthroscopique avec un labrum à nouveau déchiré mais en position anatomique et a probablement une composante osseuse dans la partie antéro-inférieure. L'IRM met en évidence une masse d'aspect graisseux en regard de la clavicule latérale correspondant à la masse palpée. L'IRM met en évidence une rupture complète du sus-épineux s'étendant probablement dans le bord supérieur du sous-épineux et une instabilité du long chef du biceps avec une lésion toute supérieure du sous-scapulaire. L'IRM met en évidence une rupture complète sus-épineux/sous-épineux avec un long chef du biceps instable et un œdème sur le bord supérieur du sous-scapulaire. L'IRM met en évidence une zone de contusion osseuse en regard du coccyx prédominante du côté gauche et se situant en regard du point d'impact. Pas de trait fissuraire ou de déplacement du sacrum et du coccyx. L'IRM montre un petit kyste scapho-lunaire. Celui-ci ne montre pas d'effet de masse et ne rentre pas en conflit avec les tendons extenseurs. L'IRM montre une collection liquidienne sous-unguéale avec du tissu de granulation et une prise de contraste au niveau de P3 dig III et les séquelles de la fracture guérie en extension. L'IRM montre une lésion cartilagineuse avec un fragment libre. Par conséquent, nous proposons une prise en charge chirurgicale qui consistera en une arthroscopie avec résection du fragment libre, puis micro-fracturing au Nanofix le 27.02.2018. Le patient est informé du déroulement de l'intervention, de ses risques et bénéfices, et un formulaire de consentement est rempli et signé. L'IRM montre une lésion du LCP, raison pour laquelle nous lui prescrivons une attelle Jack articulée pour maintenir le genou en bonne position. Une déambulation est encore nécessaire avec 2 cannes. Antalgie selon besoin. Nous reverrons le patient dans 1 semaine pour un contrôle clinique et contrôle de l'attelle. Il est nécessaire de porter l'attelle 24 h/24 durant 3 mois. L'IRM montre une trophicité musculaire conservée, une rétraction à plus d'1 cm de la glène avec un long chef du biceps instable subluxé et une lésion des fibres supérieures du sous-scapulaire. L'IRM ne met pas en évidence une compression mais une inflammation au niveau du nerf cubital à hauteur du sillon. Pour rappel, l'ENMG était négatif. L'IRM n'est pas conclusif. Il n'y a pas de changement depuis le 31.10.2017. En ce qui concerne le ménisque interne, il y a effectivement une petite déchirure horizontale mais qui ne s'est pas plus étendue depuis le mois d'octobre. Je propose d'infiltrer encore une fois le genou droit par Cortisone. Le patient est d'accord. L'infiltration est prévue pour le 21.3.2018. Jusque là, le patient reste en arrêt de travail à 100%. L'IRM prostatique ne montre pas d'abcès. Le patient poursuit donc son antibiothérapie et sera revu comme prévu le 16.04.2018 par Dr. X. Il téléphonera la semaine prochaine pour le résultat de son urotube. Mme. Y est hospitalisée dans notre service pour la surveillance d'un état fébrile avec mise en évidence d'une bronchiolite à RSV. Sur le plan infectieux, au vu de son jeune âge et de l'état fébrile, un bilan urinaire ainsi que des hémocultures sont effectués, et reviennent négatifs. Sur le plan respiratoire, elle nécessite une oxygénothérapie dès le 23.03. Le 24.03, elle se péjore avec des épisodes de bradypnée et bobbing de la tête, raison pour laquelle nous effectuons une gazométrie qui montre une acidose respiratoire avec rétention de CO2 à 10.1 kPa, pH à 7.22. Dans ce contexte, nous débutons la CPAP nasale avec 6L/minute de flux et une FiO2 max. à 50%. Malgré cela, elle ne présente pas d'amélioration avec la présence d'un tirage aux 3 niveaux et des épisodes de désaturation. Nous effectuons une radiographie du thorax qui montre une consolidation de l'apex droit (foyer pulmonaire versus une atélectasie). Le bilan biologique montre une augmentation de la CRP à 16 mg/l. Dans ce contexte, nous prélevons une hémoculture et débutons un traitement de Clamoxyl (100 mg/kg/jour) et Gentamycine (4 mg/kg/jour). La patiente reçoit une dose de chaque antibiotique avant son transfert. Sur le plan alimentaire, elle est initialement alimentée par sonde naso-gastrique dès le 23.03 au vu des difficultés alimentaires en lien avec la bronchiolite. Suite à la mise en place de la CPAP, elle a une sonde oro-gastrique. Au vu de la péjoration respiratoire, nous mettons la patiente à jeun et introduisons une perfusion de Glucosalin 2:1 à raison de 100 ml/kg/jour. Au vu d'une évolution défavorable, Mme. Y est transférée le 24.03.18 avec la REGA aux soins intensifs de Berne pour suite de prise en charge. Lisinopril, Adalat, Deponit, Physiotens. Lisinopril du 19.01 au 30.01.2018. Metoprolol dès le 20.01.2018. Lisinopril 10mg -> Lisitril 10/12.5 mg. Echokardio-Kontrolle bei Dr. X, die pat wird aufgeboten. Lisinopril 5mg aux urgences. Listhésis L4-L5 de grade I avec spondylolyse et sténose récessale bilatérale à prédominance D, L4-L5. Décompression canalaire et récessale L4-L5 avec ablation de la lyse L4-L5 D, libération des racines L4-L5 ddc. Spondylodèse L4-L5 avec système NEO vis 6x50 mm + BGel postéro-latéral (OP le 27.03.2017). Insuffisance rénale aiguë d'origine pré-rénale le 12.09.2016. Décompensation diabétique hyperosmolaire d'origine alimentaire le 12.09.2016. Fracture de l'aile iliaque D sur status post fixation de la sacro-iliaque D par IFuse le 20.01.2014 pour un syndrome de la sacro-iliaque D puis révision et refixation de cette articulation avec IFuse le 23.01.2014 pour mal-positionnement de l'IFuse. Insertionite du tractus ilio-tibialis et pes anserinus à D en avril 2016. Mastectomie D et curage axillaire D pour cancer lobulaire invasif à D et tumorectomie G pour un cancer canalaire invasif G avec ganglion sentinelle présentant une micrométastase le 15.01.2015 : proposition de radiothérapie avec irradiation mammaire, axillaire et sus-claviaire. Laparotomie médiane avec annexectomie bilatérale avec hystérectomie totale et washing péritonéal le 31.03.2015 (tératome kystique mature monodermique associé à un cystadénome séreux de l'ovaire D). Cure de hernie ombilicale avec mise en place d'un filet rétro-musculaire le 31.03.2015 (effectué par le Dr. X). Instabilité latérale et postéro-latérale genou D sur status post • implantation PTG D en 2005. • ponction diagnostique genou D le 02.10.2012. • ablation PTG, réimplantation PTG D BlanSystev Mathys le 10.10.2012. Réduction mammaire bilatérale 2x en 1997. Plastie abdominale (non datée). Cholécystectomie et APP en 2002. Cure hernie discale en 1972. Arthrodèse main G en 2001. OP cataracte en 2010. Vertiges et troubles de la marche d'étiologie indéterminée en 2010. Lithiase biliaire le 23.03.2018. Lithiase pré-vésicale à droite et lithiases calicielles bilatérales. Lithiase rénale avec antécédents de coliques néphrétiques, suivi par le Dr. X (néphrologue) et Dr. X (urologue). Lithiase rénale avec antécédents de coliques néphrétiques, suivi par le Dr. X (néphrologue) et Dr. X (urologue). Lithiase rénale avec antécédents de coliques néphrétiques, suivi par le Dr. X (néphrologue) et Dr. X (urologue). Lithiase rénale avec antécédents de coliques néphrétiques, suivi par le Dr. X (néphrologue) et Dr. X (urologue). Lithiase rénale avec antécédents de coliques néphrétiques, suivi par le Dr. X (néphrologue) et Dr. X (urologue). Lithiase rénale avec calcul de 8x10 mm au niveau de l'uretère proximal droit et dilatation du pyélon à 13 mm. Lithiase rénale de 4 mm uretère lombaire à droite avec une petite ectasie du pyélon de 15 mm le 27.03.2018. Lithiase rénale droite traitée par lithotripsie. Gangrène de Fournier avec ablation d'un testicule. Insuffisance respiratoire partielle aiguë en décembre 2013 et en janvier 2015 sur : • exacerbation d'une broncho-pneumopathie chronique obstructive modérée (VEMS 57% du prédit le 27.11.2013) d'origine virale probable. Décompensation cardiaque globale le 10.02.2017 avec : • contexte infectieux. Pneumonie lobaire inférieure gauche le 10.02.2017 avec : • probable exacerbation de broncho-pneumopathie chronique obstructive secondaire. Trépanation hématome sous-dural gauche (Dr. X) le 22.06.2017. • Eliquis en suspend. Lithiase rénale droite traitée par lithotripsie. Gangrène de Fournier avec ablation d'un testicule. Insuffisance respiratoire partielle aiguë en décembre 2013 et en janvier 2015 sur : • exacerbation d'une broncho-pneumopathie chronique obstructive modérée (VEMS 57% du prédit le 27.11.2013) d'origine virale probable. Décompensation cardiaque globale le 10.02.2017 avec : • contexte infectieux. Pneumonie lobaire inférieure gauche le 10.02.2017 avec : • probable exacerbation de broncho-pneumopathie chronique obstructive secondaire. Trépanation hématome sous-dural gauche (Dr. X) le 22.06.2017. • Eliquis en suspend. Lithiase rénale droite traitée par lithotripsie. Gangrène de Fournier avec ablation d'un testicule. Insuffisance respiratoire partielle aiguë en décembre 2013 et en janvier 2015 sur : • exacerbation d'une broncho-pneumopathie chronique obstructive modérée (VEMS 57% du prédit le 27.11.2013) d'origine virale probable. Décompensation cardiaque globale le 10.02.2017 avec : • contexte infectieux. Pneumonie lobaire inférieure gauche le 10.02.2017 avec : • probable exacerbation de broncho-pneumopathie chronique obstructive secondaire. Trépanation hématome sous-dural gauche (Dr. X) le 22.06.2017.Eliquis en suspend Lithiase rénale droite traitée par lithotripsie Gangrène de Fournier avec ablation d'un testicule Insuffisance respiratoire partielle aiguë en décembre 2013 et en janvier 2015 sur: • exacerbation d'une broncho-pneumopathie chronique obstructive modérée (VEMS 57% du prédit le 27.11.2013) d'origine virale probable Décompensation cardiaque globale le 10.02.2017 avec: • contexte infectieux Pneumonie lobaire inférieure gauche le 10.02.2017 avec: • probable exacerbation de broncho-pneumopathie chronique obstructive secondaire Trépanation hématome sous-dural gauche (Dr. X) le 22.06.2017 Eliquis en suspend Lithiase rénale gauche avec dilatation pyélocalicielle à 17 mm et calcul de 4,5 mm au niveau de l'uretère pelvien pré-méatique gauche. Lithiase rénale gauche traitée conservativement en 2015. Lithiase urétérale traitée par cathétérisme. Accident avec chute du 3ème étage. Lithiase urétérale 2014 (Dr. X au Daler) Lithiase urinaire de 3 mm avec dilatation du pyélon de 16 mm le 10.10.2015. Lithiase urinaire droite avec calcul de 5 x 5 mm au-dessous de la jonction pyélo-urétérale. Lithiase urinaire gauche en 2012. Lithiase urinaire gauche 2006 Accident vasculaire cérébral ischémique pontique gauche sur microangiopathie le 16.09.2013 avec: • diplopie verticale fluctuante • nystagmus horizontal droit Plavix, Statine Introduction anti-hypertenseur Consilium neurologique (Dr. X) Hypertension artérielle Introduction anti-hypertenseur Diabète non insulino-requérant Introduction Metformine Lithiase vésicale Lithiase vésiculaire de 2,8 cm sans signe de cholécystite. Lithiase vésiculaire probablement symptomatique. Brèche séreuse gastrique iatrogène per-opératoire. Lithiase vésiculaire symptomatique avec dilatation de voies biliaires principales de 11 mm. Lithiase vésiculaire symptomatique, avec passage d'un calcul par la voie biliaire principale et augmentation des tests pancréatiques. Lithiase vésiculaire symptomatique, avec passage d'un calcul par la voie biliaire principale et augmentation des tests pancréatiques. Lithiases rénales droite le 16.03.2018. • lithiase intra urétérale de 2,5 mm. • lithiases intra-rénales entre 2-3 mm. Lithiases rénales St post cure hernie discale lombaire en 2000 Lithiases urinaires Cure d'hernie ombilicale (2017) Lithiases urinaires Cure d'hernie ombilicale (2017) Lithium en pause, puis reprise progressive Insuffisance rénale aiguë sur sepsis le 17.03.2018 • CKD-EPI GFR 56 ml/min Insuffisance rénale aiguë sur sepsis le 17.03.2018 Lobectomie droite. Localement il n'y a pas de signe infectieux, par contre le patient a présenté une infection par un germe lent pour lequel il faudra attendre avant de discuter de la réimplantation de corps étrangers. Dans cette situation, je propose de refaire une prise de sang d'ici une semaine pour avoir un suivi 10 jours après l'arrêt des antibiotiques. En fonction des valeurs d'inflammation, on discutera de la suite de la prise en charge. Localisé au cartilage de croissance Logopédie Suivi nutritionnel Pose d'une sonde nasogastrique le 06.03.2018 à Fribourg, sonde retirée par le patient (pas de nouvelle pose actuelle, car patient couvre ses besoins énergétiques avec la nourriture liquide) Lombalgie Lombalgie. Lombalgie. Lombalgie. Lombalgie. Lombalgie. Lombalgie. Lombalgie. Lombalgie. Lombalgie. Lombalgie. Lombalgie. Lombalgie. Lombalgie. Lombalgie. Lombalgie. Lombalgie. Lombalgie. Lombalgie. Lombalgie. Lombalgie. Lombalgie. Lombalgie. Lombalgie. Lombalgie. Lombalgie. Lombalgie. Lombalgie. Lombalgie. Lombalgie aiguë non déficitaire d'origine traumatique le 02.03.2018. Lombalgie aiguë non déficitaire le 20.03.2018. Lombalgie aiguë non-déficitaire. Lombalgie aiguë non-déficitaire. Lombalgie aiguë simple non déficitaire le 27.03.2018. Lombalgie avec antalgie suffisante Lombalgie chronique Lombalgie chronique Lombalgie chronique Lombalgie chronique. Lombalgie chronique dans le cadre: • Hernie discale connue • Contusion du rachis lombaire/dorsal et de la hanche droite le 05.01.2017 Lombalgie chronique sur canal lombaire étroit: • Stabilisation et spondylodèse L4-S1 en 2010 et 2014 • Suivi par Prof. X Lombalgie chronique. Légère insuffisance veineuse des membres inférieurs avec des bas de contention (grade 1). Hypertension artérielle. Hypercholestérolémie. Lombalgie, coxalgie et pied tombant bilatéral ancien sur sténose multi-étagée canal spinal lombaire et fracture tassement avec: • Progression du tassement et du recul du mur postérieur de la vertèbre L1 post chute en juillet 2017 avec fracture-tassement de L1 diagnostiquée en août 2017, avec: pied tombant ancien bilatéral, sténose multi-étagée du canal spinal lombaire, ostéochondrose multi-étagée de la colonne lombaire, lombosciatalgie bilatérale, trouble de la marche. • Consilium neurologie du 23.01.2018: atteinte pluriradiculaire de type axonal, probable d'origine mécanique, pas de modification depuis l'examen précédent le 09.11.2017 Lombalgie dans le contexte d'un syndrome grippal. Lombalgie gauche non déficitaire le 06.03.2018. Lombalgie gauche non irradiant, non déficitaire le 21.09.2015. Opération ORL 1999 au Portugal. Lombalgie il y a 2 ans. Lombalgie lombaire et cervicalgie post-chute le 09.03.2018. Lombalgie L3-L4 aigue sur lombalgie chronique le 21.07.2014 Exanthème maculo-papulaire chronique d'origine indéterminée. Lombalgie L4-L5 Lombalgie non déficitaire. Lombalgie non déficitaire. Lombalgie non déficitaire. Lombalgie non déficitaire. Lombalgie non déficitaire. Lombalgie non déficitaire. Lombalgie non déficitaire d'origine musculo-squelettique. Lombalgie non déficitaire le 02.03.2018. Lombalgie non déficitaire le 05.03.2018. Lombalgie non déficitaire le 05.03.2018. Lombalgie non déficitaire le 11.03.2018. Lombalgie non déficitaire le 13.03.2018. Lombalgie non déficitaire post-AVP. Lombalgie non déficitaire sur probable syndrome lombo-vertébral le 05.06.2016 Rx colonne lombaire f/p: pas de lésion visualisée. Traitement symptomatique par Paracétamol, Novalgine et Tramal. Consultation de suivi en ambulatoire au team spine. Lombalgie non-déficitaire. Lombalgie non-déficitaire. Lombalgie non-déficitaire droite avec irradiation L3, L4, L5 sur hernie lombaire connue. Lombalgie, non-déficitaire le 08.03.2018. Lombalgie non-déficitaire le 15.03.2018. Diagnostic différentiel: tassement vertébral nouveau vs ancien. Lombalgie non-déficitaire le 20.03.2018. Lombalgie non-déficitaire le 25.03.2018. Lombalgie non-déficitaire probablement sur hernie discale, le 21.03.2018. Lombalgie non-déficitaire, 2016. Tumeur ORL, 1987. Status post-résection colique antérieure basse par scopie pour des diverticulites à répétition, 2006. Status post-intervention ORL pour néoplasie cervicale droite, 2006. Status post-cure de hernie inguinale droite. Status post-cure de hernie discale.Hémoptysie sur foyer pulmonaire bilatéral, 2013. Suspicion fracture os coccyx et contusion sacrum, 2014. Troubles de l'équilibre d'étiologie indéterminée, 2016. Crise hypertensive, 2017. Epistaxis gauche dans le contexte de crise hypertensive. Lombalgies post-traumatiques sans franc déficit, 2016. Douleurs abdominales avec trouble du transit chronique, janvier 2018. • Lombalgie non-irradiant sur contracture musculaire • Lombalgie paravertébrale non déficitaire sur décubitus dans contexte diagnostic principal probable. • Lombalgie probablement d'origine musculaire. DD: spondylodiscite. • Lombalgie simple non déficitaire le 19.03.2018. • Lombalgie traumatique le 01.03.2018. • Lombalgie. Cancer du col de l'utérus avec conisation en 2004. • Lombalgies • Lombalgies • Lombalgies • Lombalgies • Lombalgies. • Lombalgies. • Lombalgies. • Lombalgies. • Lombalgies. • Lombalgies. • Lombalgies. • Lombalgies. • Lombalgies. • Lombalgies. • Lombalgies. • Lombalgies. • Lombalgies. • Lombalgies. • Lombalgies. • Lombalgies aigües. • Lombalgies aiguës. • Lombalgies aiguës. • Lombalgies aiguës. • Lombalgies aiguës non déficitaire le 20.12.2017. Douleurs thoraciques atypiques d'origine pariétale le 20.12.2017. • Lombalgies aiguës, non déficitaires, d'étiologie indéterminée et irradiant dans les dermatomes L5-S1. • Lombalgies aiguës non déficitaires en aggravation le 05.03.2018 • sur péjoration d'environ 10 % des tassements vertébraux de D11 à L3 : • tassements en galette connus de L1, L3 et L5 sans recul du mur postérieur et du plateau supérieur de T11 dans le contexte du myélome multiple • Lombalgies aiguës non déficitaires le 11.03.2018. • Lombalgies aiguës non déficitaires sur fracture-tassement L1, avec : • fracture-tassements L2-L3 connues sur ostéoporose • cyphoplastie (OP le 29.10.2010) Hémo-thorax droit sur chute accidentelle le 25.09.15 avec : • possibles fractures costales antérieures droites (cliniques, non confirmées par la radiologie) Déficit en vitamine D à 42 nmol/l le 30.09.2015 Hyponatrémie à 124 mmol/L hypo-osmolaire (255 mmol/L) le 29.09.2015 DD : SIADH Anémie microcytaire hypochrome arégénérative à 108 mg/l le 29.09.2015 • chez patient connu pour une insuffisance rénale chronique stade 3 Surinfection d'épanchement pleural à germe indéterminé le 09.10.2015 • 9000 éléments avec 83 % de neutrophiles dans l'analyse du liquide pleural • cultures du liquide pleural négatives • cytologie avec cellules inflammatoires Pneumothorax de petite taille post-retrait du drain thoracique le 16.10.2015 • 1.5 cm en apical • Lombalgies aigües non-spécifiques. • Lombalgies basses chroniques aspécifiques. Anxiété. Céphalées de tension. • Lombalgies basses non déficitaires le 16.03.2018. • Lombalgies bilatérales non déficitaires. • Lombalgies chroniques • Lombalgies chroniques • Lombalgies chroniques. • Lombalgies chroniques acutisées le 25.03.2018. • Lombalgies chroniques acutisées le 31.03.2016. Probable douleur dentaire le 22.03.2018. • Lombalgies chroniques avec : • hémilaminectomie bilatérale L5-S1 • cure de hernie discale à 3 reprises Tabagisme chronique actif (actuellement 40-45 UPA) Hernie hiatale avec RGO et ulcère gastro-duodénal Diverticulose sigmoïdienne Dyspnée et toux d'origine multifactorielle • Lombalgies chroniques avec douleur neuropathique avec : • Canal lombaire étroit L2-L3, L4-L5, L1-S1 • Status après spondylodèse L3-L4 • Syndrome de la queue de cheval avec incontinence urinaire et fécale • Nouvelle spondylodèse L2-S1 avec URS-System, OLIF L2-L3, L4-L5, laminectomie L2-L3 avec décompression le 08.11.13 • Laminectomie avec décompression L4 et fixation L3-L4 le 27.02.08 • Syndrome Flatback lombaire Bronchopneumopathie chronique obstructive (23 UPA) Insuffisance rénale chronique stade II avec : • Clairance de la créatinine selon Cockroft-Gault à 65 ml/min le 12.05.2015 • Lombalgies chroniques avec hémilaminectomie bilatérale L5-S1. Cure de hernie discale à 3 reprises. Tabagisme chronique actif (actuellement 40-45 UPA). Hernie hiatale avec reflux gastro-oesophagien et ulcère gastro-duodénal. Diverticulose sigmoïdienne. Dyspnée et toux d'origine multifactorielle. Ulcère gastrique sous IPP. • Lombalgies chroniques avec irradiations dans la masse fessière D. DD : douleurs de la sacro-iliaque D. Status post PTH D en 1996 et PTH G en 2004. • Lombalgies chroniques avec sciatalgie. Douleurs thoraciques d'origine musculo-squelettique le 21.01.2013. • Lombalgies chroniques avec sciatalgie. Douleurs thoraciques d'origine musculo-squelettique le 21.01.2013. • Lombalgies chroniques d'origine musculaire. Maladie de Gilbert. • Lombalgies chroniques, non déficitaires. • Lombalgies chroniques non déficitaires • Lombalgies chroniques non déficitaires le 28.02.2018 • Lombalgies chroniques non déficitaires • probable irritation radiculaire L4-5. Dépression. • Lombalgies chroniques non déficitaires. Démence/Delirium connue avec hallucination et angoisse nouvelle en amélioration depuis arrêt du traitement de Rispéridone : • CT du 02.02 montrant une atrophie fronto-temporale compatible avec une démence progressive • nouveau traitement psychogériatrique de Rispéridone proposé fin décembre avec effet néfaste selon les proches (augmentation des hallucinations, agitation) • trouble de la mémoire à court terme >> long terme • suspicion de démence à corps de Lewy • syndrome extra-pyramidal actuellement discret (roue dentée coude droit, diminution de balancement des bras, rigidité thorax) • perte de poids objectivée depuis 3-4 mois mais diminution d'appétit depuis 2 mois. Réadaptation gériatrique aiguë avec prise en charge complexe. Diminution médication. MMS 14/30, clock 0/7, GDS 6/15 le 01.02.2018. Trouble de la marche et de l'équilibre avec chutes itératives depuis l'entrée à l'EMS en mai 2017 : • dernière chute il y a 7 jours à l'EMS (perte d'équilibre, a glissé) • hématome lombo-sacral droit + douleurs à la palpation • marche avec scoliose + inclinaison latérale droite • Romberg non tenu yeux fermés • dénutrition avec protéines totales abaissées (54.2 g/l) • radiographie thorax du 31.01.2018 : ostéoporose avancée. Scoliose des vertèbres lombaires. Antérolisthésis L4/L5. Pas de fracture visualisée • CT natif du 02.02.2018 : pas de saignement intra-crânien. atrophie fronto-temporale. Adaptation médicamenteuse (risque de chute), Schellong, radiographie rachis lombaire, bilan vitaminique à pister, ad pré-albumine ? Insuffisance rénale chronique AKIN I d'origine probable pré-rénale : • GFR 48 ml/min selon CKD EPI le 23.01.2018 (créatinine 92 umol/l) • GFR 40 ml/min selon CK EPI le 31.01.2018 (créatinine 107 umol/l) • acide urique le 31.01 : 12.4. • Lombalgies chroniques (suivi par le rhumatologue traitant) • Lombalgies chroniques sur canal lombaire étroit. Tabagisme actif. Status après opération pour fracture péri-prothétique de la hanche droite de type Vancouver B2 avec réduction ouverte et ostéosynthèse par une plaque LCP 4.5 à 16 trous ainsi que cerclage par fils métalliques type Dall Miles. • Lombalgies chroniques sur hernie discale lombaire. • Lombalgies chroniques sur hernie discale. Crises d'angoisse anamnestique. Probable trouble panique. Urolithiase de 2 mm dans l'urétéro-vésicale avec dilatation de 1 cm dans le pyélon et 8 mm dans l'uretère (27.1.15). Suspicion de fascéïte plantaire. • Lombalgies chroniques sur hernie discale. Crises d'angoisse anamnestiques. Probable trouble panique. Urolithiase de 2 mm, 2015. Suspicion de fasciite plantaire. Lombalgies chroniques sur multiples chirurgies lombaires pour un canal lombaire étroit, avec syndrome de la queue de cheval. Lombalgies chroniques sur scoliose dégénérative sigmoïde sinistro-convexe lombaire avec antérolisthésis L4 sur L5 et syndrome du pyramidal D. Status après mise en place d'une prothèse totale de la hanche sur coxarthrose D le 11.02.2016 par Dr. X. Tendinite du psoas D. Suspicion de lésion des branches du nerf fémoro-cutané latéral D. Lombalgies chroniques traitées par Oxycontin. Multiples foyers lésionnels aspécifiques sur l'IRM cérébrale (DD : cicatriciels post-encéphalite, micro-vasculaires). Troubles neuro-cognitifs modérés à sévères à prédominance mnésique et exécutive sur encéphalopathie post-anoxique : • conduite contre-indiquée. Lombalgies chroniques. Cardiopathie ischémique et valvulaire avec status post-sternotomie pour remplacement valvulaire et pontage aorto-coronarien en 1980. Hypercholestérolémie sous Inegy. Lombalgies chroniques. Probable hypertrophie bénigne de la prostate. Lombalgies communes aiguës au niveau L4-L5. Lombalgies communes non déficitaires. Lombalgies D non déficitaires le 22.03.2018. Lombalgies depuis l'âge de 13 ans. Lombalgies d'origine mécanique non déficitaire. Lombalgies droites, non déficitaires. Lombalgies droites non déficitaires le 04.03.2018. Lombalgies et cervicalgies. Lombalgies et cervicalgies. Lombalgies et cervicalgies d'origine musculaire. Lombalgies fonctionnelles. Hanche G : contracture musculaire péri-articulaire sur status post-arthroscopie de la hanche. Lombalgies gauche sans déficit neurologique. Lombalgies importantes post-plusieurs interventions chirurgicales (pompe à morphine). Syndrome des apnées du sommeil. Diabète non insulino-dépendant. Hypertension artérielle. Hypertension pulmonaire à l'effort, sous O2 à domicile. Bicytopénie avec leucocytes à 2,8 G/l et thrombocytes à 147 G/l le 01.02.2018. Lombalgies importantes post-plusieurs interventions chirurgicales (pompe à morphine). Syndrome des apnées du sommeil. Diabète non insulino-dépendant. Hypertension artérielle. Hypertension pulmonaire à l'effort, sous O2 à domicile. Bicytopénie avec leucocytes à 2,8 G/l et thrombocytes à 147 G/l le 01.02.2018. Lombalgies invalidantes régressives sur status après double cure d'hernie discale + mise en place d'un DIAM L4-L5 (1ère opération en août 2007, 2ème opération pour récidive en octobre 2007 avec mise en place de DIAM) accompagné d'une discopathie Pfirmann IV sur IV. Lombalgies lat le 25.03.2018 avec : • sciatique • sans trouble sensitivo-moteur Lombalgies L1-L2 non-déficitaires post-chute mécanique le 31.03.2018. Lombalgies non déficitaires le 16.03.2018. Lombalgies non déficitaires sur probable contracture musculaire paravertébrale droite. Lombalgies non déficitaires. Lombalgies non déficitaires. Lombalgies non déficitaires. Lombalgies non déficitaires. Lombalgies non déficitaires. Lombalgies non déficitaires à gauche. Lombalgies non déficitaires avec absence de Red Flag. Lombalgies non déficitaires avec contracture musculaire dorso-lombaire bilatérale, le 04.03.2018. Lombalgies non déficitaires, d'origine musculo-squelettique probable. Lombalgies non déficitaires le 07.03.2018. Lombalgies non déficitaires le 11.03.2018. Lombalgies non déficitaires le 16.03.2018. Lombalgies non déficitaires le 27.05.2017. Lombalgies non déficitaires le 29.01.2016. Lombalgies non déficitaires (lumbago). Lombalgies non déficitaires, traumatiques. Lombalgies non déficitaires, 2016. Lombalgies non déficitaires. Contusion thoracique sur chute de 3 mètres de haut le 08.09.2017. Lombalgies non-déficitaires. Lombalgies non-déficitaires d'origine musculo-squelettique. Lombalgies non-déficitaires d'origine probablement musculaire le 7 novembre 2013. Lombalgies non-déficitaires d'origine probablement musculaire le 7 novembre 2013. Lombalgies non-déficitaires en mars 2017. Lombalgies non-déficitaires probablement sur contracture musculaire paravertébrale gauche. Lombalgies post-chute mécanique le 07.03.2018. Lombalgies simples le 01.03.2018. Lombalgies sur port de charges lourdes le 06.03.2018. Lombarthrose disco somatique et protrusion discale L4-L5 à gauche. Arthrose interfacettaire multi-étagée hypertrophique en L5-S1. Hypothyroïdie substituée. Dilatation de 41 mm de l'aorte ascendante le 31.08.2015. Lombocruralgie droite non-déficitaire le 10.03.2018. Lombocruralgie droite non-déficitaire le 11.03.2018. Lombocruralgie gauche non-déficitaire le 10.03.2018. Lombocruralgie non déficitaire avec antérolisthésis L4-L5. Lombocruralgie non déficitaire le 24.03.2018. Lombo-cruralgies bilatérales (droite plus que gauche) probablement mixtes sur troubles dégénératifs importants et canal lombaire étroit. Lombocruralgies droite non déficitaires le 09.03.2018. Lombo-cruralgies droites irritatives et déficit sensitivo-moteur avec • sténoses foraminales L4-L5 et L5-S1 sur arthrose • rétrécissement canalaire prédominant en L4-L5 sur arthrose, épaississement du lig jaune et débord discal Coxarthrose G avec calcification sous rebord de la glène (2014). Canal lombaire étroit avec HD L4-L5 2004. Arthrose C5-C7. Pouce à ressaut à G et D. Hypertension artérielle. Cardiopathie ischémique avec : • Angioplastie et stenting de l'ACD en 2013 (Dr. X, HFR) • FEVG normale (50 %) à l'ETT du 14.02.2018 • Insuffisance aortique modérée (grade 2/4) avec maladie annulo-ectasiante. • Dysfonction diastolique minime (grade I). Insuffisance rénale chronique stade II avec : • double système pyélo-caliciel à droite avec un système supérieur fin, bassinet ampullaire du système inférieur avec sténose probablement frustre à la jonction (2015) Granulomes millimétriques du poumon sur probable primo-infection tuberculeuse à droite. Surdité mixte bilatérale avec acouphène chronique à gauche. Syndrome modéré d'apnée/hypopnée du sommeil de type obstructif avec parfois une respiration thoraco-abdominale paradoxale. Dyspepsie avec douleurs à la mi-repas et satiété précoce involontaire. Lombo-cruralgies droites non-déficitaires depuis le 10.03.2018. Lombosciatalgie. Lombo-sciatalgie à bascule (CLE L3/4, HD foraminale irritant L4D et spondylarthropathie). Presbyacousie D. Lombosciatalgie aiguë. Lombosciatalgie aiguë droite non-déficitaire. Lombosciatalgie atypique avec hernie L5-S1 gauche. Lombo-sciatalgie avec suivi chez son médecin traitant chronique depuis de multiples années avec IRM au Portugal. Lombo-sciatalgie avec suivi chez son médecin traitant chronique depuis de multiples années avec IRM au Portugal. Lombo-sciatalgie avec suivi chez son médecin traitant chronique depuis de multiples années avec IRM au Portugal. Lombosciatalgie chronique, non-déficitaire. Lombosciatalgie droite non déficitaire le 12.03.18 avec : • Clinique : Présence de douleurs de type électrique avec irradiation sur les dermatomes L1-L2 et L5. Force et sensibilité sp. Réflexes symétriques normovifs excepté patellaire diminué à D (connu), Lasègue positif à 40°. • Sciatalgie droite non-déficitaire le 29.08.2014. Lombosciatalgie droite non déficitaire le 12.03.18 • discrète asymétrie des réflexes rotuliens. Lombosciatalgie et pygialgie gauche sur hernie discale L4-L5 gauche. Troubles obsessionnels compulsifs avec comportement compulsif au premier plan. Anxiété chronique. Fibrillation auriculaire intermittente traitée par anti-arythmique. Constipation chronique. Lombosciatalgie et pygialgies gauche sur hernie discale L4-L5 gauche. Troubles obsessionnels compulsifs avec comportement compulsif au premier plan. Anxiété chronique. Fibrillation auriculaire intermittente traitée par anti-arythmique. Constipation chronique. Lombosciatalgie gauche aiguë déficitaire (sensitivomoteur) sur hernie L3-L4 gauche dans un contexte de hernie discale lombaire gauche L3-L4 (2014) avec petit spondylolisthésis de L5 et petite hernie L1-L2 latéralisée à droite. Douleurs musculaires d'origine traumatique. Lombosciatalgie gauche aiguë non déficitaire. Lombosciatalgie gauche aiguë non-déficitaire. Lombosciatalgie gauche L4-5 non déficitaire le 03.08.16. Lombosciatalgie gauche non déficitaire le 24.03.2018. Lombosciatalgie gauche non déficitaire. • s/p op. hernie discale L5-S1 gauche (2016). Lombosciatalgie gauche non déficitaire. Rupture du tendon d'extension distale DIG III main gauche le 20.09.2016. Traumatisme crânien inclus contusion du nez sans perte de connaissance le 20.09.2016. Lombo-sciatalgie gauche non-déficitaire le 15.02.2018. Lombosciatalgie gauche sur hernie discale L5-S1 gauche. Lombosciatalgie invalidante (L5-S1 MODIC IV et pseudo-antérolysthésis L3-L4) avec : • Status après opération d'hernies discales en 1979 • Infiltration facettaire aux niveaux L3-L4, L4-L5 et L5-S1 à droite Dermatomycose du pli abdominal (non daté). Conjonctivite bilatérale : • Orgelet paupière inférieure droite • Orgelet paupière supérieure gauche avec chalazion associé Hyponatrémie à 131mmol/l hypoosmolaire (275mosm/kg) chez une patiente euvolémique : • Diagnostic différentiel : SIADH. Lombosciatalgie L4-L5 à droite, non-déficitaire, post-traumatique le 01.03.2018. Lombosciatalgie L4-L5 droite, non déficitaire le 18.03.2018. Lombo-sciatalgie L5 droite chronique non déficitaire sur canal lombaire étroit L4-L5 et protrusion discale L5-S1 avec une irritation de la racine L5 droite au niveau intra-foraminal. • Infiltration péri-radiculaire L5 droite et transforaminale péridurale L5-S1 le 27.11.2017 (4 cc de Naropin, 4 cc d'Ozone, et 80 mg de Kenacort). Lombosciatalgie L5-S1 droite non déficitaire, dans un contexte de grossesse. Lombosciatalgie non déficitaire. Lombosciatalgie non déficitaire à droite. Lombosciatalgie non déficitaire le 06.03.2018. Lombosciatalgie non déficitaire le 28.02.2018 sur • rétrécissements pluri-étagés du canal lombaire de L2 à L5 • arthrose interfacettaire et une hypertrophie du ligament jaune. • rétrécissements pluri-étagés des neural foramen prédominant en L4-L5. Lombosciatalgie non-déficitaire le 27.02.2018. Lombo-sciatalgies. Lombosciatalgies. Lombosciatalgies. Lombosciatalgies. Lombosciatalgies. Lombosciatalgies. Lombosciatalgies avec un syndrome radiculaire L4-L5. Lombosciatalgies bilatérales acutisées le 20.03.2018 : • déficitaires à droite niveau L5 • non-déficitaires à gauche • hernie discale lombaire diagnostiquée en 2017. Dernière infiltration sous guidage CT il y a 3 mois. Lombosciatalgies chroniques, prédominant à G sur : • sténose foraminale sur rétrolisthésis de L5 sur S1 • dessication discale L5-S1 avec bulging discal circonférentiel • anomalie de transition L5-S1. Lombosciatalgies chroniques, prédominant à G sur : • sténose foraminale sur rétrolisthésis de L5 sur S1 • dessication discale L5-S1 avec bulging discal circonférentiel • anomalie de transition L5-S1. Lombosciatalgies chroniques, prédominant à G sur : • sténose foraminale sur rétrolisthésis de L5 sur S1 • dessication discale L5-S1 avec bulging discal circonférentiel • anomalie de transition L5-S1. Lombosciatalgies D d'origine mixte sur scoliose lombaire, listhésis L3-L4, sténose canalaire L3-L4 et kyste ligamentaire L2-L3 (Dr. X). Syndrome d'apnées du sommeil. Obésité stade I. Hernie hiatale. Kystes rénaux parapyéliques bilatéraux. Lombosciatalgies droites. Lombosciatalgies droites. Lombosciatalgies droites déficitaires sur hernie discale L5-S1 le 20.02.2018 avec : • déficit sensitif face plantaire orteils 4 et 5 droits (S1). Lombo-sciatalgies droites non déficitaires. Lombo-sciatalgies droites non déficitaires. Lombosciatalgies droites non déficitaires. Lombosciatalgies droites non déficitaires. Lombo-sciatalgies droites, non-déficitaires. Hypercholestérolémie. Lombosciatalgies droites post-traumatiques non déficitaires. Lombosciatalgies gauches. Lombosciatalgies gauches non déficitaire. Lombosciatalgies gauches non déficitaires. Lombosciatalgies gauches non déficitaires le 27.01.2017 : pas de fracture. Status post cross foraminotomie L3-L4, L4-L5 par la gauche (OP le 05.08.2011) pour : • sténose foraminale L4-L5 gauche. • sténose du canal lombaire central L3-L4. Status post méniscectomie genou droit. Status post OS fracture malléolaire droit. Status post APP. Lombosciatalgies gauches non déficitaires le 27.01.2017 : pas de fracture. Status post cross foraminotomie L3-L4, L4-L5 par la gauche (OP le 05.08.2011) pour : • sténose foraminale L4-L5 gauche. • sténose du canal lombaire central L3-L4. Status post méniscectomie genou droit. Status post OS fracture malléolaire droit. Status post APP. Lombosciatalgies gauches non traumatiques. Lombo-sciatalgies gauches non-déficitaires et non-traumatiques. Lombo-sciatalgies gauches sans signe de gravité. Epigastralgies sur prise d'AINS. Gastrite à H. Pylori traitée. Lombosciatalgies gauches sur léger canal spinal étroit sur hypotrophie du ligament jaune et hernie discale L4-L5. Décompression par foraminotomie L4-L5 + cure de hernie discale L4-L5 (OP le 23.12.2014). Lombo-sciatalgies gauches sur spondylarthrose et discopathie L4-L5 L5-S1 avec probable radiculopathie L5 gauche. Conflit fémoro-acétabulaire hanche gauche avec probable lésion du labrum acetabuli dans la partie antéro-supérieure. Doigt à ressaut D3 main droite symptomatique. Lombo-sciatalgies non déficitaires. Lombo-sciatalgies non déficitaires. Lombosciatalgies non déficitaires le 16.03.2018. Lombo-sciatalgies non déficitaires. Contusion lombaire sur chute de sa hauteur sur lombosciatalgies chroniques non déficitaires. Lombosciatalgies non traumatiques non déficitaires. Lombosciatalgies non traumatiques non déficitaires gauches le 10.12.2017. Lombosciatalgies S1 G chroniques non déficitaires évoluant depuis juin 2016 avec hernie discale L5/S1 G traitée par infiltration péri-radiculaire L5 G le 26.08.2016. • Cure de hernie discale par microdiscectomie L5/S1 G pour le 23.11.2016. • Status post infiltration facettaire L5-S1 le 21.07.2017 et péri-radiculaire S1 G le 02.08.2017. • Troubles dégénératifs et de la statique du rachis lombaire de degré léger à modéré. Long QT le 22.03.2018. • DD médicamenteux (Haloperidol/Clarithromycin). Longs axes + schéma lyonnais : valgus de 9° ddc ainsi qu'une position de la rotule latérale ddc avec une TA-GT de 12 mm à droite et 10 mm à gauche et un tilt patellaire de 21° à droite et 20° à gauche. Longs axes : varus à 10°. Effondrement de l'interligne fémoro-tibial interne. Longs axes : varus à 9°. IRM : confirme l'effondrement de l'interligne fémoro-tibial interne. Aspect tout à fait adéquat du compartiment fémoro-tibial externe. L'opération se déroule sans complication. Dans les suites, l'effet de l'anesthésie générale laisse Mr. Y étourdi. Pour cette raison, nous décidons de l'hospitaliser pour surveillance sur la nuit. Après une nuit sans évènement particulier, nous transférons Mr. Y dans son institution. Nous le reverrons dans une semaine pour un changement de pansement. Par la suite, c'est le Dr. X qui reprendra le relais pour le suivi post-opératoire. L'opération se déroule sans complication particulière. Les suites sont simples et afébriles. Les douleurs post-interventionnelles sont gérées par une antalgie de pallier I. Nous gardons l'enfant en surveillance la nuit pour un éventuel œdème post-opératoire. Le Manovac n'ayant rendu qu'une très faible quantité de sang dans les quelques heures après l'opération, nous sommes en mesure de le retirer à J+1. Les cicatrices sont par ailleurs calmes. Nous laissons rentrer la patiente à domicile le 14.02.2018 avec une antalgie en réserve. Nous reverrons la petite Yara Sofia à 1 et 2 semaines post-opératoires à notre policlinique d'ORL. • Lorazépam en réserve • Lorazépam en réserve Dr. X est hospitalisé dans notre service pour une réhydration et surveillance clinique dans le contexte d'une gastro-entérite aigüe à Rotavirus avec déshydratation modérée estimée à 5-10%. Au vu de la chronicité des symptômes et de l'échec de réhydration à domicile, une sonde nasogastrique est mise en place dès l'entrée. Le 15.03, nous notons une péjoration clinique avec de la déshydratation estimée à 10% sur augmentation du nombre de diarrhées (en nombre et en quantité), après de multiples tentatives infructueuses de pose de voie veineuse périphérique par l'équipe infirmière et anesthésique, et vu l'absence de signe de choc (notamment pas de tachycardie ni hypotension, temps de recoloration < 3 sec). Nous optons pour une réhydratation par sonde nasogastrique avec un bolus de Normolytoral de 100 ml/kg sur 3h suivi d'une nouvelle tentative de pose de voie veineuse qui s'avère concluante. Une gazométrie est réalisée le 15.03 avant de débuter la réhydratation par Normolytoral, cette dernière met en évidence une acidémie ainsi qu'une hypochlorémie sans perturbation du reste des électrolytes ni hypoglycémie. Après pose de la voie veineuse périphérique, nous réalisons 2 bolus de 20 cc/kg de NaCl (1er sur 30 min et 2e sur 1h) suivi d'une perfusion de Glucosalin correspondant aux besoins d'entretien (700 ml/24h) et une compensation des pertes par NaCl aux 6h. Une gazométrie de contrôle est réalisée le 16.03 et revient dans la limite de la norme. Les apports par voie veineuse peuvent être stoppés le 20.03, date à laquelle il prend toutes ses quantités per os et ne présente plus de pertes. Sur le plan infectieux, l'analyse des selles revient positive pour un Rotavirus. Sur le plan ORL, nous diagnostiquons une otite moyenne aigüe bilatérale le 19.03 motivant l'introduction d'un traitement par Amoxicilline 50 mg/kg/j per os en 3 doses pour une durée totale de 10 jours. Au vu de l'amélioration clinique, nous laissons Dr. X rentrer à domicile le 20.03 avec du Pérentérol en réserve et poursuite de l'Amoxicilline jusqu'au 28.03.2018. Consigne de bien stimuler l'hydratation per os. Nous proposons de réaliser un contrôle à votre consultation d'ici 2-3 jours. L'origine de la symptomatologie peut être expliquée par la présence de la sténose cervicale. Cependant, elle reste très peu marquée, raison pour laquelle nous ne posons aucune indication chirurgicale. Nous expliquons à la patiente que si elle venait à présenter une péjoration de la symptomatologie et/ou une perte de force, de nous recontacter au plus vite. Sinon, prochain contrôle dans une année avec une nouvelle IRM cervicale. L'origine des douleurs est la sténose canalaire L2-L3, L3-L4 et L4-L5, prédominant au niveau L4-L5 D. Nous expliquons à la patiente qu'actuellement, nous pouvons répéter les infiltrations mais que celles-ci ne régleront pas le problème de manière définitive. Seule une intervention chirurgicale pourrait la soulager. Au vu de l'âge avancé de la patiente, nous proposons dans un premier temps une foraminotomie de L3 à L5 afin d'éviter une spondylodèse. Elle désire un temps de réflexion et nous recontactera pour une éventuelle prise en charge chirurgicale. Au vu du déficit musculaire à M4, nous lui contre-indiquons clairement la conduite d'un véhicule. Dr. X est hospitalisé dans notre service pour une réhydratation et surveillance clinique dans le contexte d'une gastro-entérite aigüe à Rotavirus avec déshydratation légère estimée à < 5%. Au vu de la chronicité des symptômes et de l'échec de réhydration à domicile, une sonde nasogastrique est mise en place dès l'entrée. Nous instaurons des apports d'entretien avec du Normolytoral (740 ml/24h) et compensation des pertes 1:1 que nous pouvons stopper le 17 mars, date à laquelle il prend toutes ses quantités per os. Sur le plan ORL, nous instaurons une antibiothérapie per os par Amoxicilline 50 mg/kg/j en 3 doses pour une durée de 10 j au vu d'une otite moyenne aigüe bilatérale diagnostiquée le 15.03.2018. Sur le plan respiratoire, nous poursuivons le traitement par Ventolin instauré par la pédiatre et au vu de l'amélioration clinique, nous pouvons le stopper le 17.03. Dr. X présente le jour même une péjoration nocturne des symptômes respiratoires avec désaturation sous air ambiant et nécessité d'oxygénothérapie, le Ventolin est réintroduit mais vu l'absence d'amélioration clinique, il n'est pas poursuivi. L'oxygène peut être sevré dès le 18 mars. Au vu de l'amélioration clinique, nous laissons Dr. X rentrer à domicile le 20.03 avec du Pérentérol en réserve et poursuite de l'Amoxicilline jusqu'au 24.03.2018. Consigne de bien stimuler l'hydratation per os. Nous proposons de réaliser un contrôle à votre consultation d'ici 2-3 jours. Lors de la dernière consultation, nous avons discuté avec nos collègues de l'anesthésie qui proposaient une évaluation de l'apparition des douleurs lombaires. Pour notre part, nous la reverrons pour un contrôle radioclinique des pieds à la fin de l'année. Lors du prochain contrôle, il faudra voir si le pied reste en position plus ou moins neutre ou s'il est encore nécessaire de poursuivre le traitement avec une nouvelle attelle postérieure. L'orthèse s'est abîmée au niveau du contact avec la chaussure. Nous lui prescrivons donc une nouvelle orthèse faite sur mesure. Nous ne prévoyons pas de prochain contrôle mais restons à disposition. Losartan en suspens transitoirement Adaptation posologie antibiothérapie Losartan 50 mg le matin Amlodipine 5 mg le soir Suivi clinique Lotion anti-dry dès le 02.03 Dr. X est hospitalisée dans notre service pour oxygénothérapie dans le contexte d'une bronchite obstructive péri-infectieuse. Sur le plan respiratoire, Dr. X nécessite une oxygénothérapie du 13.03 au 15.03.2018. Pendant son hospitalisation nous poursuivons le traitement par Betnesol et Ventolin introduit aux urgences et instaurons également des aérosols d'Atrovent. Durant son séjour, elle bénéficie également d'une physiothérapie respiratoire et d'un traitement par médecine anthroposophique. Sur le plan infectiologique, le frottis pour le RSV revient négatif. Pendant son séjour, elle ne présente pas de fièvre, ni difficulté alimentaire ou d'autre complication. Au vu de la bonne évolution clinique et d'un examen clinique dans la norme, nous la laissons rentrer à domicile avec poursuite des push de Ventolin aux 4-6h sur 2 jours au besoin et contrôle clinique chez sa pédiatre dans 2-3 jours. Dr. X est hospitalisé dans notre service suite à une éthylisation aigüe à 2.02°/°°. Dans ce contexte, il bénéficie d'une perfusion de NaCl 0.9% intra-veineuse. La surveillance neurologique se passe sans particularités. Le screening urinaire pour les autres toxiques revient négatif. Au vu de l'évolution favorable, Dr. X peut retourner à domicile le 24.03.2018 après avoir reçu les explications sur les effets néfastes de l'alcool. Il prendra un rendez-vous au Centre de Pédopsychiatrie (les parents sont informés de l'importance de ce rendez-vous). Luette sp, pas d'autre symptôme. Stopper l'Algifor.Pas de prescription d'AINS. Xyzal 5 mg 2x/jour le 07 et 08.03.2018, puis 1x/jour jusqu'au 11.03.2018. Contrôle chez le médecin traitant ou aux urgences si péjoration. L'ultrason abdominal est suspect pour une hernie fémorale droite. Au vu de la clinique ne correspondant pas aux images radiologiques, nous décidons de réaliser un CT-scan abdominal en Valsalva afin d'éclaircir la situation. Le CT-scan montre une hernie inguinale droite non compliquée. Le patient rentre à Marsens avec une antalgie simple. Il contactera le Dr. X, chirurgien, pour une consultation dans environ un mois pour prévoir une opération. L'ultrason Doppler ne montre pas de thrombose. Nous retenons un diagnostic de douleurs d'origine musculaire et nous prescrivons un traitement anti-inflammatoire. De plus, des séances de physiothérapie seront débutées à partir de la semaine prochaine. Le suivi est conseillé chez le médecin traitant. L'ultrason met en évidence une infiltration profonde au contact des fléchisseurs au niveau de la face palmaire de la 2ème phalange, pas de corps étranger, pas d'altération du signal au niveau des tendons, pas de collection. Nous prenons l'avis du Dr. X, orthopédiste, qui préconise une prise en charge chez un dermatologue, confirmée après discussion avec le Dr. X, de médecine interne. La patiente bénéficie d'une immobilisation antalgique avec attelle aluminium MC libre et Cofix. Elle prendra contact avec son médecin traitant pour une consultation dermatologique ultérieure. L'ultrason testiculaire revient dans la norme avec une bonne vascularisation. L'urotube revient négatif. Nous prenons l'avis du Dr. X, chirurgien qui voit le patient et l'examine. Nous suspectons plutôt des douleurs inguino-scrotales d'origine indéterminée. Diagnostic différentiel est une funiculite. Nous arrêtons l'antibiothérapie par Cipro. Nous complétons juste le bilan avec la recherche d'une infection à Chlamydia dont les résultats seront envoyés au médecin traitant. Lumbago depuis quelques années, un généraliste a prescrit les souliers il y a un mois pour des genoux valgus. Lumbago d'origine encore indéterminée. Lumbago le 22.02.2018. Lumbago non-déficitaire le 27.03.2018. Lumbago non-déficitaire, sans sciatalgie. Lumbalgie mit/bei: • aucune "red flags" Lumboischialgie • Röntgen 12.06.2016: Skoliose, Gelenkspaltverschmälerung L4/L5 Patientin verliess den Notfall vorzeitig, bevor une analgetische Therapie verschrieben werden konnte. Lupus cutané. Lupus érythémateux systémique avec néphrite lupique de stade V (suivi par Dr. X). Syndrome néphrotique pur le 08.08.17 • Lupus érythémateux systémique depuis 2001 • Créatinine à 43 • Protéinurie à 7 g/24h • Rapport k/l chaînes légères à 1.4; immunofixation négative • LDL à 5.2 mmol/L, Cholestérol total à 6 mmol/L, hypertriglycéridémie Lupus érythémateux systémique avec néphrite lupique de stade V (suivi par Dr. X). Syndrome néphrotique pur le 08.08.17. • Lupus érythémateux systémique depuis 2001. • Créatinine à 43. • Protéinurie à 7 g/24h. • Rapport k/l chaînes légères à 1.4; immunofixation négative. • LDL à 5.2 mmol/L, Cholestérol total à 6 mmol/L, hypertriglycéridémie. Lupus érythémateux systémique avec néphrite lupique de stade V (suivi par le Dr. X). Syndrome néphrotique pur le 08.08.17 • Lupus érythémateux systémique depuis 2001 • Créatinine à 43 • Protéinurie à 7 g/24h • Rapport k/l chaînes légères à 1.4; immunofixation négative • LDL à 5.2 mmol/L, Cholestérol total à 6 mmol/L, hypertriglycéridémie. Lupus Asthme L'uro-scanner met en évidence un calcul à la jonction urétérovésicale droite de 4,5 x 2,5 mm avec hydronéphrose à 8 mm au niveau du pyélon, pas de rupture du fornix. Il devra filtrer les urines, continuer les antalgiques et reconsulter si péjoration des douleurs ou signe infectieux (état fébrile, frissons) et consulter chez nous dans une semaine si le calcul n'est toujours pas excrété afin de réaliser un ultrason de contrôle. L'urotube prélevé le 02.03.2018 revient négatif. Nous nous fions tout de même à la clinique et décidons de maintenir l'antibiothérapie comme prévu. Le patient a un contrôle prévu chez le médecin qui le suit pour ses problèmes urologiques le 20.03.2018. L'urotube revient négatif. À noter qu'en rétrospectif, nous n'avons pas d'argument en faveur d'une pyélonéphrite et retenons plutôt une origine virale à la symptomatologie du 15.03.2018. Ce jour-là, la patiente ne signale aucune plainte hormis des douleurs plantaires apparues depuis ce matin qui sont sans notion de traumatisme qui évoque une aponévrosite plantaire pour laquelle on préconise un traitement symptomatique. Nous demandons à la patiente d'effectuer un contrôle à la consultation de son médecin traitant dans une semaine. L'US décrit une masse tissulaire alors non kystique. L'US objectivant une suspicion de corps étranger, nous passons à une inspection de la plaie sous anesthésie locale puisque le patient est symptomatique. Nous retrouvons plusieurs petits morceaux, mais pas un corps étranger pouvant être enlevé. Nous proposons un contrôle à 48 h en filière 34. Luxation acromio-claviculaire droite Rockwood 3-4 le 24.03.2018. Luxation acromio-claviculaire Rockwood III G le 13.08.12 Commotion cérébrale le 13.08.12 lors de TC avec excoriation pariétales, amnésie circonstancielle et possible PC. Fracture de côtes G 2006. Luxation acromio-claviculaire Tossy IV à droite. Luxation acromio-claviculaire type Tossy Rockwood IV épaule G datant du 08.02.2018 sur chute à ski. Luxation antérieure de l'épaule droite, premier épisode le 17.03.2018 avec: • Hill-Sachs et Bankart résiduels. Luxation antérieure épaule G le 07.05.2016. Luxation antérieure gléno-humérale de l'épaule D (1er épisode) le 16.01.2018. Luxation antéro-inférieure gléno-humérale droite avec arrachement du trochiter. Luxation antéro-inférieure atraumatique épaule droite, 2012. 2ème épisode de luxation antéro-inférieure traumatique épaule droite, 2012. Luxation antéro-inférieure de l'épaule droite avec lésion de Hill Sachs. Luxation antéro-inférieure de l'épaule gauche avec lésion de Hill-Sachs, le 05.03.2018 • premier épisode. Luxation antéro-inférieure gléno-humérale droite (1er épisode le 16.01.2018). Luxation articulation acromio-claviculaire D type Tossy III; accident de snowboard le 10.02.2018. Luxation articulation acromio-claviculaire stade IV épaule D; accident en jouant au squash le 24.02.2018. Luxation articulation acromio-claviculaire Tossy I-II. Luxation cheville droite. Luxation cheville gauche en supination extrême le 28.11.2017. Luxation chronique antérieure de l'épaule droite avec fracture sclérosée de la glène le 02.03.2018 • st.p. multiples luxations épaule droite. Luxation complexe de l'épaule accompagnée d'une paralysie du nerf. Luxation congénitale des 2 hanches HTA Status post-ablation du matériel d'ostéosynthèse L5-S1 en 1997 Status post-greffe iliaque, abord antérieur et vissage L5-S1 en 1994 (Hôpital de Pourtalès, Neuchâtel). Luxation coude et poignet cassé dans l'enfance côté gauche. Bouchon de cérumen le 17.03.2017. Luxation de la cheville droite en supination avec lésions cutanées le 24.03.2018. Luxation de la métacarpophalangienne du pouce droit avec élongation du ligament collatéral ulnaire.Luxation de la rotule. Luxation de la rotule droite, 1er épisode Luxation de la rotule G le 22.02.2018. Luxation de la rotule G le 22.02.2018. Luxation de la rotule gauche le 24.03.18. • avec résolution spontanée Luxation de la rotule genou gauche avec lésion cartilagineuse condyle interne du 05.03.2018. Lésion méniscale corne moyenne et postérieure en interne. Luxation de l'articulation acromio-claviculaire gauche Tossy 1 le 03.03.2018. Luxation de l'articulation métacarpo-phalangienne du pouce gauche avec: • arrachement osseux à l'insertion du ligament collatéral radial. Luxation de l'épaule droite. Luxation de l'épaule droite traumatique. Luxation de l'épaule G avec réduction spontanée le 31.01.2018 (2ème épisode) avec: • lésion de Hill Sachs et inflammation de l'insertion du tendon supra-épineux. Luxation de l'épaule gauche traumatique. Luxation de l'orteil deux à droite avec réduction spontanée. Luxation du coude D avec réduction spontanée et lésion du ligament collatéral ulnaire le 08.01.2018. Luxation du coude droit. Luxation du coude G le 29.12.2017 traitée conservativement. Luxation épaule droit le 02.03.2018 • chez patient connu pour multiple atcd luxation épaule Luxation épaule droite. Luxation gléno-huméral antério-inférieur gauche. Luxation gléno-huméral antério-inférieur gauche (5ème épisode) Luxation gléno-humérale antérieure droite le 08.03.2018 avec probable instabilité gléno-humérale. Luxation gléno-humérale antérieure traumatique à droite et contusion thoracique droite le 21.03.2018 • avec soins impossible à domicile Luxation gléno-humérale G dans le territoire inférieur avec fracture non déplacée du tubercule majeur le 07.12.2017. Irritation temporaire du nerf médian en regard du tunnel carpien de la main gauche. Luxation gléno-humérale G dans le territoire inférieur avec fracture non déplacée du tubercule majeur le 07.12.2017. Suspicion d'un syndrome du tunnel carpien de la main G. Luxation gléno-humérale gauche antérieure, 1er épisode. Luxation IPP Dig III main G; le 14.03.2018 Luxation IPP dorsale doigt V droit le 03.03.2018. Luxation IPP D5 main G avec plaque palmaire osseuse le 26.01.2018. Luxation latérale de la rotule à droite. Entorse collatérale interne genou droit. Insuffisance du ligament collatéral médial sur déchirure d'une substance distale du genou droit. Luxation latérale de la rotule à gauche, le 26.03.2018. Luxation latérale de la rotule à gauche (3ème épisode) avec le 11.03.2018: • instabilité du MSPL Luxation latérale de la rotule droite. Luxation latérale de la rotule gauche le 30.01.2018, premier épisode. Luxation métacarpophalangienne G et réduction ouverte le 15.09.2017. Luxation patellaire droite opérée. Crise d'hyperventilation le 28.10.2016 • perte de contact • mouvements atypiques • pas de morsure de langue ni perte d'urine, pas d'état post-critique. Luxation postérieure coude G. Réduction fermée coude G (OP le 28.06.2015). Luxation postérieure de l'interphalangienne proximale de l'auriculaire droit avec arrachement osseux au niveau de la plaque palmaire, associée à une entorse du ligament collatéral ulnaire de l'IPP. Luxation postérieure IPP D5 main droite le 20.03.2018. Luxation récidivante de la rotule droite. Luxation rotule gauche le 1.2.2018. Dysplasie trochléenne. Luxations de la rotule gauche à répétition. Tendinite du péronier antérieur gauche le 08.05.2013. Traumatisme crânien en 2015. Traumatisme crânien sans perte de connaissance ni amnésie circonstancielle le 11.11.2016. Luxations de la rotule gauche à répétition. Tendinite péronière antérieure gauche le 08.05.2013. Traumatisme crânien en 2015. Traumatisme crânien sans perte de connaissance ni amnésie circonstancielle le 11.11.2016. Luxations récidivantes de l'épaule gauche. Instabilité antérieure chronique de l'épaule gauche. Le 10.04.2017, Dr. X, orthopédiste : arthroscopie diagnostique, réinsertion du bourrelet glénoïdien. Cathéter interscalénique antalgique. Lymphadénopathie cou/paracervicale gauche post-traitement dentaire le 28.01.2012. Lymphangite bras droit en augmentation depuis janvier 2018. Mélanome malin de primaire inconnu, cTx cN3 (5/27) cMO, stade III, BRAF muté (V600E): • diagnostic par biopsie le 11.06.2013 • résection chirurgicale le 08.08.2013 avec curage ganglionnaire cervical para jugulaire et para trachéal droit, curage ganglionnaire axillaire droit et résection d'une masse ganglionnaire latéro-thoracique droite • 1ère ligne d'immunothérapie par Ipilimumab du 21.03.2014 au 22.05.2014 (4 cycles) • thérapie ciblée par double inhibition par Dabrafénib et Trametinib de juillet 2014 à août 2015 • 2ème ligne d'immunothérapie par Pembrolizumab du 01.09.2015 au 03.11.2015 (4 cycles) • radiothérapie externe d'un nodule latéro thoracique droit en novembre 2015 • 5 cycles de dacarbazine de décembre 2015 à février 2016 • 7 cycles de T-VEC en juin 2016 • immunothérapie par Ipilimumab et Nivolumab en combinaison du 21.06.2016 au 23.08.2016 • traitement par Cobimetinib et Vemurafenib du 01.10.2016 au 25.07.2017 • traitement par Tafinlar et Mekinist du 23.09.2017 au 03.10.2017 • reprise Tafinlar seul dès le 10.10.2017 • obstruction du hile hépatique et du canal hépatique gauche sur métastase de mélanome avec pose de drain biliaire percutanée (compliqué d'hémorragie digestive) en novembre 2017 puis à nouveau le 30.11.2017 • 15.11.2017 au 30.01.2018 : Tafinlar et Mekinist • 20.12.2018 : radiothérapie de métastase cérébrale antérieure droite • 16.01.2018 : mise en place de stent biliaire. Lymphangite chronique du membre supérieur droit avec lymphoedème. Lymphocèle surinfecté en fosse iliaque droite avec: • status post-prostatectomie radicale (Daler, Dr. X) le 29.01.2018 Lymphoedème chronique sur radiothérapie et status post-vidange ganglionnaire para-aortique sur séminome en 1977. • Choc septique sur érysipèle du membre inférieur droit le 31.12.2013. • Érysipèle du membre inférieur droit sur lymphoedème chronique en mars 2011. • Sepsis sur érysipèle du membre inférieur droit le 06.10.2016. Lymphoedème du bras droit. Lymphoedème jambe gauche. Insuffisance rénale chronique sur rein unique post-chirurgical le 01.11.2015 • avec Cl créatinine à 31.2 (Cockroft-Gault) et à 38 (MDRD). Lymphoedème membre inférieur gauche Lymphoedème post-mastectomie le 01.03.2018. • DD: obstruction sur récidive carcinome mammaire. Lymphome Lymphome Lymphome à cellules B matures, de type lymphome diffus à grandes cellules B (DLBCL, NOS d'après OMS2017) • date du diagnostic : le 22.02.2018 • formule sanguine au diagnostic : Blaste 26%, Lc 25G/l, Tc 109G/L, Hb 121gr/L, D-dimère 8900, Fibrinogène 2.3 • Cytométrie de flow du 23.02.2018: Analyse selon CD45/SSC avec présence de granulopoièse diminuée, absence de monocytes, ainsi que présence significative de cellules lymphocytaires. Les B-cellules (29.9% des cellules analysées) constituent 56.8% des éléments à noyau. Expansion des cellules B aux dépens des cellules T et NK. Les B-cellules (29.9% des cellules analysées) montrent le phénotype suivant: CD45(+) jusqu'à +, CD19+, CD20++, CD22+, CD23++, CD81+, FMC7+, CD79b+, cCD79a++, CD22+, cy-IgM+, s-IgM++, CD45++. Une restriction des chaînes légères de surface de type lambda avec une forte intensité de fluorescence. Négatifs sont CD5, CD10, CD103, TdT. Lymphomes à cellules du manteau, variante blastoïde (selon OMS 2017), stade IVA selon Ann Arbor, risque intermédiaire (score MIPI = 5): • date du diagnostic : 23.10.2017 • cytologie de la ponction de la parotide du 06.04.2017 (Promed C2179.17) : population lymphocytaire atypique CD20+, fortement suspecte de lymphome de grade bas ou intermédiaire, possiblement du manteau.• deuxième ponction de la parotide du 05.05.2017 (Promed C2634.17) : population lymphoïde monotone, en majorité de type B, fortement suspecte d'un lymphome non hodgkinien de type B, proposition d'une exérèse d'un ganglion • IRM de la parotide du 23.03.2017 (Affidea Fribourg) : multiples lésions d'allure tumorale au sein de la parotide droite avec multiples adénopathies au niveau des chaînes jugulaires spinales, prédominantes à droite • CT cervico-thoraco-abdominal du 04.05.2017 : double tumeur dans et autour de la parotide à droite, la parotide gauche contient également des éléments plus denses, correspondant probablement à une adénopathie intra-parotidienne. Multiples volumineuses adénopathies cervicales des 2 côtés, prédominance à droite • ultrasonographie cervicale du 05.05.2017 : masse parotidienne poly-globulée suspecte droite associée à une poly-adénopathie bilatérale suspecte, ponction à l'aiguille fine • CT cervico-thoraco-abdominal du 27.09.2017 : nette majoration en taille des deux masses cervicales droites avec confluence complète (130 x 70 x 90 mm). Pas d'hépatosplénomégalie ou d'adénopathie de taille significative thoracique ou abdominale • PET-CT du 04.10.2017 : multiples hypercaptations ganglionnaires supra- et infra-diaphragmatique bilatérale, compatible avec un lymphome. Absence de lésion hypermétabolique pulmonaire, hépatique, splénique ou osseuse • status post cervicotomie exploratrice avec exérèse partielle le 17.10.2017 • histologie de l'exérèse partielle du 17.10.2017 (Promed P2017.12798) : lymphome à cellules B matures, compatible avec un lymphome à cellules du manteau, variante blastoïde (selon OMS 2017), infiltration péri-neurale d'un nerf de taille moyenne • médullogramme du 05.10.2017 : infiltration lymphoïde importante allant jusqu'à 60% de la cellularité totale • sérologies : cicatrice sérologique d'une ancienne infection à hépatite B guérie, sérologie hépatite C négative, sérologie HIV négative • actuellement : organisation d'un scanner à la suite du 4ème cycle par Rituximab et Ribomustin (C1J1 le 01.06.2017, poursuite du traitement jusqu'à 6 cycles. Hypertension artérielle. Bloc de branche gauche complet. Insuffisance veineuse chronique des membres inférieurs. • Lymphome B diffus à grandes cellules compliqué d'une atteinte lymphomateuse méningée des racines de la queue de cheval: • Date du diagnostic : 11.10.2017 • Hydronéphrose droite • Troubles neuro-cognitifs liés à la néoplasie • Troubles génito-sphinctériens (incontinence fécale et urinaire) • CT thoraco-abdominal le 11.10.2017 : masse poly-lobulée d'un diamètre max de 4 cm au contact du pôle inférieur du rein droit • Cytologie LCR le 13.10.2017 (Promed C2017.5317) : absence de cellule suspecte de malignité • Hospitalisation / Avis CHUV du 31.10 au 22.11.2017 • Diagnostique/Histologie : biopsie masse rétropéritonéale le 03.11.2017 (hospitalisation au CHUV Lausanne) • IRM médullaire (09.11.2017, CHUV) : infiltration méningée de la queue de cheval • Pose de PICC line droite le 15.11.2017 (pas cuffé, simple lumière, diamètre 4-5Fm Bard powerpic solo2) • 1er cycle de R-CHOP le 16.11.2017 • 2 cycles de MTX-HD le 01.12.17 et 12.01.18 • Ablation accidentelle du PICC line droite le 24.12.2017, pose de PICC Line du 10.01.2018 • CT abdominal le 11.01.2018 • Suivi oncologique : Prof. X • Lymphome de Hodgkin, de type sclérose nodulaire classique, stade IB avec facteurs de risque (VS et Bulk) • date du diagnostic : 31.08.2017 • histologie (Promed P2017.10438) : biopsie ganglionnaire médiastinale compatible avec un lymphome de Hodgkin classique avec sclérose en partie dans l'aspect nodulaire, pas d'évidence d'une positivité EBV • CT thoracique du 11.08.2017 : masse hétérogène du médiastin supérieur antérieur et moyen. Effet de compression sur la veine cave supérieure avec léger épanchement péricardique, de faible abondance. Épanchement pleural bilatéral de faible abondance • PET-CT du 24.08.2017 : mise en évidence de multiples hypercaptations médiastinales bilatérales supra- et infra-carinaires, compatibles avec une infiltration lymphomateuse. Pas d'autre lésion hypermétabolique suspecte • bilan biologique du 22.08.2017 : leucocytes 10,9 G/l, hémoglobine 139 g/l, thrombocytes 296 G/l, LDH 543 U/l, bêta-2-microglobuline à 2,0 mg/l, VS 35 mm/h • sérologies HBV, HCV, HIV négatives. CMV négatif, EBV IgG positif, IgN négatif • status post 2 cures de chimiothérapie selon schéma ABVD du 20.09.2017 au 15.11.2017 avec rémission complète • actuellement : poursuite du traitement par 2 cures d'ABVD supplémentaires puis évaluation d'une radiothérapie • Lymphome de Hodgkin classique de type scléro-nodulaire, IIB, stade intermédiaire • date du diagnostic : 21.11.2017 • histologie (Unilabs Lausanne 17LH10152) : adénopathie sus-claviculaire droite avec lymphome de Hodgkin classique de type scléro-nodulaire, EBV négatif • status post-biopsie exérèse basse d'un ganglion cervical du côté droit le 20.11.2017 • PET-CT du 14.12.2017 : plusieurs hypercaptations ganglionnaires médiastinales et basi-cervicales bilatérales suspectes d'une atteinte du lymphome • PBM du 14.12.2017 : pas d'évidence d'une infiltration de la moelle osseuse par le lymphome de Hodgkin connu • facteurs de risque : 3 aires ganglionnaires atteintes (VS normale à 3mm/1h) • sérologies Hépatite B, C, HIV, EBV, CMV négatives • status post-2 cures de chimiothérapie à but curatif par BEACOPP escaladé du 08.01.2018 au 05.03.2018 • actuellement : rémission complète au PET-CT, chimiothérapie par 2 cures d'ABVD suivies par une radiothérapie • Lymphome de Hodgkin classique de type scléro-nodulaire, IIB, stade intermédiaire • date du diagnostic : 21.11.2017 • histologie (Unilabs Lausanne 17LH10152) : adénopathie sus-claviculaire droite avec lymphome de Hodgkin classique de type scléro-nodulaire, EBV négatif • status post-biopsie exérèse basse d'un ganglion cervical du côté droit le 20.11.2017 • PET-CT du 14.12.2017 : plusieurs hypercaptations ganglionnaires médiastinales et basi-cervicales bilatérales suspectes d'une atteinte du lymphome • PBM du 14.12.2017 : pas d'évidence d'une infiltration de la moelle osseuse par le lymphome de Hodgkin connu • facteurs de risque : 3 aires ganglionnaires atteintes (VS normale à 3mm/1h) • sérologies Hépatite B, C, HIV, EBV, CMV négatives • status post-2 cures de chimiothérapie à but curatif par BEACOPP escaladé du 08.01.2018 au 05.03.2018 • actuellement : rémission complète au PET-CT, chimiothérapie par 2 cures d'ABVD suivies par une radiothérapie • Lymphome de Hodgkin classique de type sclérose nodulaire, stade minimum IIIA • date du diagnostic : 30.10.2017 • histologie (Promed P2017.12716) : biopsie masse para-vertébrale gauche : lymphome avec sclérose en partie nodulaire compatible avec un lymphome de Hodgkin classique de type sclérose nodulaire. • CT thoraco-abdominal du 28.09.2017 : magma tissulaire s'étendant de D10 jusqu'à L1-L2 le long de l'angle costo-vertébral gauche puis le long des vertèbres lombaires à gauche du médiastin postéro-inférieur jusqu'au rétropéritoine, sur environ 12 cm. Ce magma infiltre le neuro-foramen T10-D11 et D12, L1 et envahit le canal spinal. Adénopathies axillaires gauches. Multiples lésions hypodenses mal délimitées au sein de la rate, aspécifiques. Épanchement pleural gauche. • PET CT du 19.10.2017 : multiples hypercaptations ganglionnaires et osseuses. • biopsie masse para-vertébrale le 24.10.2017. • bilan biologique du 24.10.2017 : leucocytes 8,0 G/l, hémoglobine 104 g/l, thrombocytes 503 G/l, LDH 407 U/l, VS 33 mm/h, albumine 30,8 g/l. • sérologies HBV, HCV et HIV : négatives. • Chimiothérapie selon le schéma AVD (pas de Bléomycine au vu de l'âge avancé) du 13.11.2017 au 06.02.2018, 4 cycles au total avec réponse partielle initiale puis stabilisation.PET CT du 19.02.2018: Par rapport à l'examen PET-CT 18F-FDG du 04.01.2018, apparition des hypercaptations ganglionnaires et osseuses ainsi qu'une augmentation de la captation dans certaines lésions connues traduisant une récidive de la maladie de Hodgkin connue. Absence de lésion hypermétabolique suspecte au niveau pulmonaire, hépatique ou splénique. • Suivi Dr. X • Actuellement au niveau oncologique: pause thérapeutique, éventuelle chimiothérapie palliative pour stabilisation si amélioration de l'état général • Problématique actuelle selon SENS/ESAS: fatigue, douleurs au niveau de la ceinture scapulaire, perte d'appétit, dénutrition, thymie basse Lymphome de Hodgkin 2006, suivi en oncologie, sous radio-chimiothérapie durant 1 an avec un dernier contrôle en mars-avril 2013 qui était sans particularité. Opération aux hanches bilatérales env. 2006-2007 avec reconstruction et forage à droite. Lymphome diffus à grandes cellules de la muqueuse jugale diagnostiqué en 2006 • traité par chimiothérapie (ACVBP-R, Cytarabine, Ifosfamide et Méthotrexate) et chimiothérapie intrathécale (Méthotrexate, Cytarabine et Hydrocortisone) • en rémission, suivi au CHUV Carcinome papillaire de la thyroïde de variante folliculaire • diagnostiqué de façon fortuite lors d'un FDG-PET pour le suivi d'un lymphome en 2007 • de stade initial pT3 Nx Mx • s/p thyroïdectomie totale en octobre 2007 • s/p 1ère radiothérapie métabolique à l'iode 131 en décembre 2007 (deux foyers iodophiles dans la loge de la thyroïdectomie, probable résidus thyroïdiens, thyroglobuline stimulée à 0.5 mcg/L) • échographie cervicale (décembre 2016): pas de résidu ni d'adénopathie suspecte • suivi au CHUV Troubles anxio-dépressifs légers Lymphome diffus à grandes cellules de la muqueuse jugale diagnostiqué en 2006 • traité par chimiothérapie (ACVBP-R, Cytarabine, Ifosfamide et Méthotrexate) et chimiothérapie intrathécale (Méthotrexate, Cytarabine et Hydrocortisone) • en rémission, suivi au CHUV Carcinome papillaire de la thyroïde de variante folliculaire • diagnostiqué de façon fortuite lors d'un FDG-PET pour le suivi d'un lymphome en 2007 • de stade initial pT3 Nx Mx • status post-thyroïdectomie totale en octobre 2007 • status post-1ère radiothérapie métabolique à l'iode 131 en décembre 2007 (deux foyers iodophiles dans la loge de la thyroïdectomie, probable résidus thyroïdiens, thyroglobuline stimulée à 0.5 mcg/L) • échographie cervicale (décembre 2016): pas de résidu ni d'adénopathie suspecte • suivi au CHUV Troubles anxio-dépressifs légers Fracture diaphysaire de l'humérus D AO 13-A1 le 04.03.2018 • Intervention: Ostéosynthèse ORIF avec plaque le 04.03.2018 (Dr. X) Anémie normochrome normocytaire d'origine mixte le 04.04.2018: • déficit en acide folique et vitamine B12, insuffisance rénale probablement chronique • avec composante spoliative per-trauma et per-opératoire surajoutées Crise d'angoisse le 05.03.2018 Lymphome du manteau stade IV B S diagnostiqué le 06.03.2018 • Ki67 20-50% • MIPI : 3pts (âge 59 ans, ECOG 1, LDH 473U/l, leuco 5.8G/l) - Low risk • b2-microglobuline le 23.02.2018 : 3.7mg/l Symptôme d'appel : CT le 21.02 : adénopathies multiples, splénomégalie Baisse d'état général depuis 3 mois Lymphome en 2006 • traité par chimiothérapie • en rémission, suivi au CHUV Carcinome thyroïdien (papillaire?) en 2006 • s/p thyroïdectomie • en rémission Troubles anxio-dépressifs légers Lymphome folliculaire stade IAE (cervical entre C7 et C8) avec: • date du diagnostic : 2003 • laminectomie C6-C7 à gauche et C5-D1 partiel à droite avec exérèse partielle de la lésion le 13.08.2003 par le Dr. X • radiothérapie cervicale de 40 Gy du 09.10 au 06.11.2003 • 6 cycles de chimiothérapie de type CHOP du 07.01 au 10.05.2004 (fecit Dr. X) • CT abdomino-pelvien du 02.06.2017 : volumineuse infiltration ganglionnaire pré-vertébrale en avant de L1 et L2, rétropéritonéale, associée à la présence de nombreux ganglions rétro-péritonéaux • PET-CT du 14.06.2017 : multiples hypercaptations ganglionnaires supra- et infra-diaphragmatiques évoquant premièrement une récidive du lymphome connu. Absence de lésion hypermétabolique suspecte d'éventuelle lésion pulmonaire, hépatique, splénique ou osseuse • ponction-biopsie le 14.07.2017, histologie (CHUV H1710.480 du 20.07.2017 : ganglion lymphatique rétropéritonéal infiltré par un lymphome folliculaire de grade 1 à 2, BCL2 positif, IgG+ Kappa, pattern diffus, les cellules tumorales expriment diffusément et fortement le CD20 • CT thoraco-abdominal du 27.08.2017 : épaississement des septas interstitiels pulmonaires avec début de foyer au niveau de lobe inférieur droit. Majoration en taille des adénopathies rétro-péritonéales • PET-CT du 31.08.2017 : multiples hypercaptations ganglionnaires au niveau médiastinal de SUVbwmax 6,3, hilaire pulmonaire gauche SUVbwmax 5,7, hilaire pulmonaire droit SUVbwmax 5,6. Abdominal rétropéritonéal avec un SUVbwmax 23,6. Pas d'hypercaptation pulmonaire, hépatique, splénique en regard du cadre osseux • laboratoire du 01.09.2017 : leucocytes 6,2 G/l, Hb 114 g/l, thrombocytes 268 G/l, bêta-2-micro-globulines 3,3 mg/l, LDH 322 U/l • score FLIPI1 du 01.09.2017 : score 3/5, FLIPI2 : score 4/5 • sérologie virale du 01.09.2017 : CMV IgG négatif, IgM négatif, EBV IgG+ IgM négatif, HAV IgG positif, IgM négatif ; HBVs négatif, anti-HBS <10 ; HBC IgG négatif, IgM négatif, HBE négatif, HIV négatif • 4 cures de chimiothérapie par Mabtera et Ribomustine du 21.09.2017 au 09.01.2018 avec rémission partielle après 3 cures • PET-CT du 18.01.2018 : tension rétropéritonéale à hauteur de D12 et L1 avec infiltration massive des vertèbres du côté droit et SUV MAX de 23 et 32 traduisant une progression de la maladie. Petit nodule captant pulmonaire gauche de 2,5 de SUV • histologie (Promed P2018.701) du 23.01.2018 : lymphome à cellules B matures avec prédominance à grandes cellules immuno-histologiques de type centro-germino-natif avec double expression BCL2 et c-myc à l'immunohistamine et haute fraction de prolifération entre 80 et 90 % compatible avec un lymphome de haut grade de type DLBCL, NOS selon OMS 2017 • FISH : BCL2 +, c-myc et BCL6 négatifs • actuellement : chimiothérapie de rattrapage par R-ESAP et chimiothérapie intrathécale (3 cycles de chimiothérapie R-ESAP aux 28 jours avec chimiothérapie intrathécale triple aux 2 semaines (6x au total)) • suivi oncologique : Dr. X (anciennement Dr. X) Lymphome lymphoplasmocytaire (maladie de Waldenström) avec: • Insuffisance rénale chronique stade G3b (Créatinine 96 mcmol/L et CKD EPI 62 ml/min 19.01.2018) • Anémie normocytaire normochrome (Hb 77 g/l) • IPSSMW 3 points: Haut risque • Traité par injections d'Aranesp Lymphome lymphoplasmocytaire selon la classification OMS 2008 (macroglobulinémie de Waldenström indolente), de score WM-IPSS à 1 (bas risque) diagnostiqué le 25.03.2013 avec: • 8 cycles de chimiothérapie de type R-CD du 19.05 au 13.10.2015 Actuellement: rémission oncologique partielle, contrôles aux 4 mois chez Dr. X Polyneuropathie des membres inférieurs Polyarthrose Lymphome non hodgkinien à grandes cellules B de type intravasculaire • Diagnostiqué le 28.10.2016 sur biopsie de moelle osseuse (P11325) • actuellement : stop chimiothérapie en mars 2017, rémission complète, prochain contrôle par CT-scanner dans 6 mois • CT-scanner du 13.02.2018 : examen superposable au précédent, sans manifestation tumorale. • Incontinence anale d'effort, probablement post-chimiothérapie intrathécale. • actuellement : nette amélioration de l'incontinence, suivi neurologique par Dr. XCT R-IVAC du 21.02.2017 au 27.02.2017, • pas de chimiothérapie intrathécale en raison de suspicion de neurotoxicité Neupogen 30 mioU 1x/j sc du 28.02.2017 au 09.03.2017. Soutien transfusionnel 1 CE le 05.03.2017, 1 CE le 09.03.2017. 1 CP le 04.03.2017, 1 CP le 05.03.2017, 1 CP le 09.03.2017. Lypothymie d'origine indéterminée. • avec céphalées de tension chroniques. • DD: sur état infectieux (sans syndrome inflammatoire ni foyer clair). Lypothymie d'origine vaso-vagale. DD : crise d'angoisse. Lypothymie orthostatique le 25.02.2018 • Hb 60 g/l Lyrica 75 mg 2x/j depuis 19.02.2018 jusqu'au 28.02.2017. Lyvia, âgée de 15 mois, est une enfant avec un bon développement psychomoteur, croissance satisfaisante avec un examen clinique dans la norme. Nous avons discuté avec les parents que le risque actuel pour Lyvia était plutôt celui d'une carence en fer fréquente à son âge vu qu'elle mange peu de viande rouge mais a toutefois une alimentation diversifiée. L'hémochromatose génétique est rare chez l'enfant bien que possible et, si existante, nécessiterait plutôt des mesures de prévention, avec parfois des saignées à discuter en fonction du taux de ferritine (entre 500 et 1000). En tout état de cause, cela dépend du statut de la maman, d'un point de vue génétique, qui n'est pas connu. Je pense donc qu'il n'y a pas d'urgence à faire un bilan sanguin. Toutefois, les parents sont au courant qu'on pourrait réaliser sans urgence et seulement si une prise de sang veineuse était indiquée pour une autre raison un bilan martial avec dosage du fer, capacité de liaison, ferritine et surtout dosage du coefficient de saturation de la transferrine qui, s'il était à plus de 50 %, pourrait faire évoquer une hémochromatose avec discussion ensuite d'une recherche génétique. Si l'occasion se présente, tu pourrais donc facilement demander ce bilan. J'ai quand même expliqué aux parents que si un doute sur une carence martiale chez Lyvia se posait, l'introduction d'une substitution par du fer serait indiquée après avoir documenté la carence par ce même bilan ferrique. L'autre option pourrait être de chercher la mutation génétique de l'hémochromatose chez la maman qui, si elle n'était pas hétérozygote, enlèverait tout risque à Lyvia d'être elle-même malade. Mais ceci a un certain coût et je ne pense pas que cela soit justifié pour le moment. Il me semble que la situation est suffisamment claire pour les parents. À noter que la maman n'a assisté qu'à une partie de la consultation car Lyvia était très irritante et ne tenait pas en place dans la salle de consultation, voulant la quitter, et a donc joué dans le couloir sous la surveillance de sa maman. Elle était là beaucoup plus tranquille ainsi. Mr. Aebischer, 73 ans, institutionnalisé pour une démence de Korsakoff et connu pour une BPCO avec syndrome restrictif oxygéno-dépendant, présente depuis 24 h une péjoration de sa dyspnée avec toux non productive. À l'admission aux urgences, une insuffisance respiratoire hypercapnique est mise sur le compte d'une pneumonie multilobaire, le CT thoracique permettant d'exclure une embolie pulmonaire. Le patient est admis aux soins intensifs pour une insuffisance respiratoire hypercapnique le 16.03.2018 et bénéficie de séances de ventilation non invasive et d'une antibiothérapie par ceftriaxone pour 5 jours ; le traitement de clarithromycine est rapidement arrêté après les résultats des antigènes urinaires négatifs. L'évolution respiratoire est progressivement favorable, mais on note la persistance d'une hypercapnie avec acidose respiratoire, malgré la poursuite des séances de VNI. Au vu de l'évolution clinique et de l'absence de carbonarcose, nous effectuons un sevrage progressif de la VNI. Il présente initialement une composante de décompensation cardiaque dans le contexte septique, compliquée d'un OAP le 18.03.2018. Le patient bénéficie d'un traitement diurétique intraveineux permettant une évolution favorable avec toutefois l'apparition d'une hypernatrémie. Le traitement diurétique est transitoirement mis en suspens avec une reprise par voie orale après normalisation de la natrémie. Une insuffisance rénale aiguë dans le contexte du sepsis répond bien à l'hydratation. Les antidiabétiques oraux sont mis en suspens et remplacés par un schéma de correction par insuline rapide en cas de besoin lors de l'hospitalisation. Le patient n'ayant nécessité aucune correction glycémique lors du séjour, nous décidons donc de stopper le traitement par Metformine. Le patient présente à plusieurs reprises une bradycardie périphérique mise sur le compte d'un bigéminisme persistant sans autre trouble hémodynamique ou de l'état de conscience. Un traitement par bêta-bloquant est introduit avec bon effet. Lors de l'hospitalisation, il est constaté que le patient fait fréquemment des fausses routes. Le bilan met en évidence un trouble de la déglutition modéré. Nous préconisons un régime haché fin ainsi qu'un épaississement des liquides. Mr. Aebischer présente parfois des états d'agitation, bien gérés avec ses traitements habituels et réserves. Selon les transmissions de l'EMS, il est très sensible à tout changement thérapeutique ; de plus, au vu de la situation respiratoire, tout traitement supplémentaire de benzodiazépines ou opiacés est à introduire avec prudence. Le 24.03.2018, le patient présente un trouble de l'état de conscience probablement sur broncho-aspiration accompagné d'une carbonarcose. Les médicaments psychotropes sont mis en suspens et une antibiothérapie par Tazobac est débutée pour une durée de 7 jours au total. Le patient améliore progressivement son état de conscience et nous pouvons réintroduire la Paroxétine d'office et le Nozinan en réserve. Le Xanax, l'Atarax et les opioïdes ne sont pas réintroduits au vu du risque élevé de carbonarcose. Au vu du contexte général, notamment la présence de troubles de déglutition importants, la présence de directives anticipées stipulant la volonté de ne pas bénéficier de nutrition artificielle et des risques élevés de broncho-aspiration, des limites thérapeutiques sont posées. Il est décidé de ne pas procéder à de nouvelles escalades thérapeutiques (élargissements du spectre antibiotique et VNI qui est par ailleurs refusée par le patient). L'office des curatelles est informé de cette prise de position. Dans ces circonstances et après discussion avec le home et le médecin traitant, il est décidé de transférer Mr. Aebischer dans son home le 29.03.2018 pour terminer son traitement antibiotique. Au vu des limitations établies, un retour en milieu hospitalier ne paraît pas indiqué et, en cas de nouvelle péjoration, des soins de confort sont préconisés. Mr. Alishum est admis aux soins intensifs le 13.03.2018 pour la surveillance après un trauma crânien. Ce patient de 21 ans avec l'antécédent d'un TC mineur en 2013, est amené aux urgences en ambulance après un TCC avec un GCS initial à 13. Le patient, comme piéton, est percuté par un bus dans un contexte d'éthylisation aiguë. Le CT total body effectué aux urgences met en évidence un hématome épidural droit ainsi qu'une fracture de l'os temporo-occipital droit avec atteinte de l'articulation temporo-mandibulaire et du conduit auditif externe droit. Un avis est pris auprès du Dr. X (neurochirurgien), qui propose une prise en charge conservatrice avec surveillance aux soins intensifs. À l'arrivée aux soins intensifs, le patient présente un GCS fluctuant, alternant agitation et période de somnolence. Un globe urinaire est levé après pose d'une sonde urinaire. La suite du séjour aux soins intensifs est sans particularités, le patient est toujours à GCS 15 et ne présente pas de déficit neurologique. Un CT cérébral de contrôle est prévu le 15.03.2018. Au vu de la présence d'air intra-axial, un traitement par Co-Amoxicilline est introduit le 13.03.2018 et sera à poursuivre pendant 5 jours.Au vu de la fracture temporo-occipitale droite avec implication du conduit auditif externe paroi et de l'ATM, un avis auprès des collègues ORL est demandé, un traitement par gouttes de ciproxine est mis en place à suivre pendant 5 jours. Un contrôle en ORL dans 2 semaines avec audiogramme sera à agender. Le patient admet de régulièrement consommer de l'alcool et derrière cet abus d'alcool, le patient mentionne des idées suicidaires récurrentes. Un consilium psychiatrique avec traducteur est prévu le 15.03.2018. Comme le patient ne présente pas d'idée suicidaire pendant l'hospitalisation, il peut être transféré à l'étage de chirurgie pour la suite des soins en accord avec les neurochirurgiens après 24 h de surveillance neurologique. Mr. Y est admis aux soins intensifs le 15.03.2018 en raison d'un hématome sous-dural droit d'origine traumatique en progression au CT cérébral de contrôle sans corrélation clinique. Il s'agit d'un patient de 21 ans, hospitalisé pour un hématome épidural sur TCC, après un choc contre un bus, dans un contexte d'éthylisation aiguë. Un CT de contrôle à 48 h chez un patient asymptomatique montre une augmentation de l'hématome épidural posant l'indication opératoire. Le patient redescend de la division de chirurgie pour une surveillance neurologique en attendant l'intervention. La craniotomie décompressive se déroule sans particularité le 16.03.2018. La surveillance neurologique se passe bien chez un patient orienté, calme mais clairement oppositionnel (cf. consultation psychiatrique). Le traitement par Co-Amoxicilline introduit le 13.03.2018 au vu de la présence d'air intra-axial est arrêté sur avis neurochirurgical le 16.03.2018. Les gouttes de Ciproxine topiques dans le conduit auditif externe droit fracturé sont à poursuivre jusqu'au 18.03.2018 sur avis ORL. Un contrôle en ORL dans 2 semaines avec audiogramme est à agender. Un consilium psychiatrique met en évidence un comportement hétéro-agressif sans risque suicidaire avec une mise en danger dans le contexte d'éthylisations aiguës. Un transfert à Marsens sous PAFA est à prévoir sitôt le patient sortant. Mr. Y est transféré en division de chirurgie le 17.03.2018. Mr. Y présente un syndrome grippal avec rhinorrhée, toux initialement sèche puis grasse avec expectoration claire évoluant depuis 3 jours. Depuis 24 h, il présente une dyspnée d'effort d'apparition progressive en augmentation, ce qui motive la consultation aux urgences. À l'auscultation, on retrouve des sibilances diffuses. À noter qu'une antibiothérapie empirique a été mise en place il y a deux jours par le médecin traitant. Nous diagnostiquons une bronchite asthmatiforme d'origine virale. L'évolution est favorable sous aérosols, physiothérapie respiratoire et corticothérapie systémique durant 5 jours permettant un sevrage progressif de l'oxygène. Le traitement de Symbicort est poursuivi à la sortie et sera à réévaluer par le médecin traitant à une semaine de la sortie de l'hôpital. Le Bilol est mis en suspens vu la bradycardie. Un retour à domicile est organisé le 14.03.2018. Mr. Y nous est adressé par son oncologue traitant en raison d'une péjoration de son état général avec asthénie importante, douleur diffuse des membres et anémie sévère. Le patient note également un ictère nouveau ainsi qu'une augmentation du périmètre abdominal. Au vu de la situation oncologique dépassée, nous dirigeons les soins vers une prise en charge palliative et symptomatique, ce qui est aussi souhaité par le patient et sa famille. Pour l'anémie, le patient bénéficie d'une transfusion de 4 culots érythrocytaires. Concernant l'ascite et l'ictère nouveau sur probable progression des métastases hépatiques, des ponctions évacuatrices sont réalisées à but de confort. Une péritonite bactérienne spontanée à E. coli est traitée par antibiothérapie pour 7 jours. Au vu de la situation oncologique dépassée, nous ne réalisons pas d'imagerie complémentaire vu l'absence de répercussion clinique pour le patient. Mr. Y est au bénéfice d'une corticothérapie depuis le mois de janvier 2018, au vu de l'absence d'effet de cette dernière sur l'asthénie, nous la sevrons progressivement. Nous vous laissons le soin de poursuivre le sevrage durant la suite de l'hospitalisation. Selon le souhait du patient et de son entourage, une suite de prise en charge est organisée à l'hôpital d'Estavayer. À noter que le patient présente une nette amélioration de son état général durant son séjour, un retour à domicile avec encadrement infirmier et prise en charge par Voltigo pourrait également être envisageable selon l'évolution globale. Nous vous laissons le soin de réévaluer la situation. Un transfert à Estavayer est organisé le 19.03.2018 pour une réhabilitation palliative. Mr. Y est un patient de 75 ans suivi à notre consultation pour un asthme bronchique bien contrôlé qui, lors de son dernier contrôle, présentait une hypoxémie à 7.4 kPa à la gazométrie artérielle. Une polygraphie ambulatoire nocturne met en évidence un syndrome d'apnées/hypopnées complexe (hypopnées et apnées centrales) du sommeil de degré sévère avec une hypoxémie importante. Dans ce contexte, nous proposons à Mr. Y de bénéficier d'un appareillage par thérapie ventilatoire non invasive, en prévention primaire des maladies cardiovasculaires chez un patient asymptomatique du point de vue somnologique. La polygraphie sous CPAP ne permet pas un bon contrôle des événements respiratoires avec un IAH résiduel à 33.01, avec une majorité d'apnées centrales et d'hypopnées. Sous VNI de type ASV, l'IAH résiduel est à 20.6cmH20 avec cette fois-ci une majorité d'hypopnées. L'appareillage ne corrige cependant pas l'hypoxémie comme le révèle la saturation moyenne en O2 qui est à 84.8%. La capnographie montre une PCO2 moyenne de 4.67kPa. Dans ce contexte d'hypoxémie nocturne et diurne (saturation à 88% à l'AA, éveillé et assis avec une PO2 à 7.4kPa), nous proposons à Mr. Y une oxygénothérapie au long cours. Mr. Y refuse catégoriquement une oxygénothérapie diurne mais accepte une thérapie nocturne. L'appareillage est bien toléré par le patient avec, après changement du masque lors de la 2ème nuit, une diminution des fuites. Une sécheresse de la gorge est corrigée par humidificateur. Nous proposons donc: • la poursuite de la VNI en mode ASV en majorant la PEEP de 1cmH2O en espérant avoir un effet bénéfique sur l'hypoxémie. • Un contrôle en milieu hospitalier avec nouvelle polygraphie sous VNI ASV afin de permettre d'une part une optimisation des réglages qui sont actuellement sub-optimaux et d'autre part une titration de l'oxygène nocturne et, si le patient le souhaite, une titration de l'oxygène diurne. Nous expliquons à Mr. Y, en présence de sa fille, l'importance de la correction de l'hypoxémie malgré l'absence de symptômes. Le patient souhaite bénéficier d'un suivi auprès du Dr. X, pneumologue à Tafers. Nous envoyons donc le dossier au Dr. X et le prions donc de bien vouloir convoquer le patient pour la suite de la prise en charge. Mr. Y est évalué par nos collègues psychiatres qui proposent une majoration du traitement de Quétiapine et l'introduction de Temesta en réserve. Ils proposent également un suivi rapproché par le médecin traitant, sans indication actuellement à introduire un suivi psychiatrique. Mr. Y est admis aux soins intensifs le 04.03.2018 en raison d'une insuffisance rénale sévère de découverte fortuite le 04.03.2018. Ce patient de 64 ans, connu pour deux antécédents oncologiques en 2006, a fait une chute accidentelle le 04.03.2018 avec réception sur le bras droit entraînant une impotence fonctionnelle. Une fracture diaphysaire de l'humérus droit est mise en évidence et le patient bénéficie d'une ostéosynthèse le 04.04.2018. Il est admis aux soins intensifs en post-opératoire en raison d'une insuffisance rénale de découverte fortuite au laboratoire d'entrée aux urgences.Aux urgences, un globe urinaire est mis en évidence et le sondage vésical permet d'évacuer 2L d'urine, chez ce patient ne rapportant pas de troubles urinaires. Il décrit cependant des nausées et vomissements en péjoration depuis quelques semaines à un mois, non investiguées. Une hydratation intra-veineuse est introduite et on note une amélioration progressive de la fonction rénale, avec des diurèses se normalisant progressivement. Un US des voies urinaires le 05.03.2018 révèle un épaississement diffus de la paroi vésicale et une dilatation pyélocalicielle bilatérale. Un avis est pris auprès de nos collègues urologues, qui proposent une cystoscopie et un CT abdominal une fois la créatinine corrigée. Sur le plan orthopédique, une radiographie de contrôle montre un bon résultat de la réduction. La physiothérapie est reprise dès le 05.03.2018, selon avis de nos collègues. Un contrôle clinique et radiologique est à prévoir à six semaines, à la consultation du Dr. X. Le patient présente à l'admission une anémie normochrome normocytaire d'origine mixte, dans le contexte d'une insuffisance rénale probablement subaiguë et de déficits vitaminiques, avec composante spoliative surajoutée dans le cadre du trauma et opératoire, pour laquelle il bénéficie d'un soutien transfusionnel unique. Une substitution en acide folique et vitamine B12 est débutée dès le 05.03.2018. À noter une anxiété importante quant aux résultats des examens récents avec un épisode de crise d'angoisse le 05.03.2018, avec bonne réponse à du Lorazépam. Mr. Y est transféré dans le service de médecine interne le 05.03.2018 pour la suite de la prise en charge. Mr. Y est admis aux soins intensifs pour surveillance hémodynamique, dans le contexte d'une hémorragie digestive haute le 26.03.2018. Patient de 47 ans, connu pour un éthylotabagisme chronique, sans domicile fixe, est amené en ambulance après plusieurs épisodes d'hématémèses sur les dernières 24h, ainsi qu'un épisode d'hématochézie. À l'arrivée des ambulanciers, il est hypotendu, avec bonne réponse au remplissage. Un traitement de pantoprazole et sandostatine est débuté et le patient est transféré aux soins intensifs. Une OGD met en évidence une érosion minime au niveau du duodénum, sans source de saignement clairement identifiée. Des injections d'adrénaline sont effectuées. Sur avis du Dr. X, le pantoprazole est poursuivi en iv pour 24h, puis un relais per os est effectué, pour un minimum d'un mois. Par la suite, le patient reste stable permettant son transfert en médecine interne. À noter un syndrome de sevrage alcoolique débutant à l'entrée aux soins intensifs, traité par benzodiazépines. Mr. Y est transféré en médecine interne le 27.03.2018, pour la poursuite du bilan hépatique et du sevrage alcoolique. Mr. Y se présente aux urgences en raison d'une acutisation de sa dyspnée habituelle avec toux en augmentation, expectorations jaunâtres et état fébrile. Nous diagnostiquons une décompensation de BPCO associée à une insuffisance respiratoire partielle hypoxémique dans un contexte d'infection virale pour laquelle un traitement par aérosol, corticothérapie systémique et physiothérapie respiratoire est mis en place. Malheureusement, Mr. Y est retrouvé décédé au petit matin dans son lit de manière inattendue. Aucun problème n'avait été signalé durant la nuit. Mr. Y est admis aux soins intensifs pour une hypercalcémie sévère symptomatique le 05.03.2018. Mr. Y, patient de 73 ans connu pour une insuffisance rénale chronique G4 A1, est adressé aux urgences par son néphrologue traitant pour une acutisation de son insuffisance rénale avec état confusionnel aigu. À noter que lors de l'attente aux urgences, il quitte la salle d'attente et est retrouvé au sol par les ambulanciers. Le bilan d'entrée met en évidence une hypercalcémie sévère et le patient est hospitalisé aux soins intensifs pour la suite de la prise en charge. Un traitement par chasse hydrique, calcitonine iv et acide zolédronique est débuté avec une normalisation progressive de la calcémie. Un bilan d'hypercalcémie permet d'exclure une hyperparathyroïdie. La situation est discutée avec nos collègues néphrologues et hématologues : il n'y a pas d'argument pour une maladie hématologique, notamment de type myélome multiple, ou une maladie infiltrative de type sarcoïdose (au CT thoracique) ; une recherche d'origine néoplasique ou immune est encore en cours. Un Pet-CT n'a pas encore été effectué. L'insuffisance rénale entre également dans un diagnostic différentiel large, nos collègues néphrologues évoquant une possible néphrite immuno-allergique au vu d'une éosinophilurie. La fonction rénale se corrige cependant de manière très lente. Une corticothérapie est proposée par nos collègues néphrologues mais n'a pas été introduite au vu d'un état confusionnel aigu (cf. plus bas) et d'un syndrome inflammatoire d'origine indéterminée, une maladie à IgG4 ayant également été exclue. Un bloc atrio-ventriculaire du 2ème degré est mis en évidence avec deux syncopes à domicile. L'échocardiographie montre une bonne fonction ventriculaire. L'indication étant claire, le patient bénéficie de la pose d'un pacemaker le 08.03.2018. L'évolution est marquée par un état confusionnel aigu persistant avec hétéro-agressivité malgré correction des troubles électrolytiques et de la fonction rénale. Un CT cérébral revient sans particularité ; une IRM ne pouvant pas être effectuée au vu de la pose récente du pacemaker. Une ponction lombaire met en évidence une discrète protéinorachie, sans autre élément pathologique. Une recherche d'encéphalite immune est en cours (LCR et sang), les sérologies pour une maladie de Lyme étant négatives. Un avis est pris auprès de nos collègues neurologues, qui ne retiennent pas d'indication à un EEG. L'évolution est cependant lentement favorable, avec persistance d'une désorientation spatio-temporelle mais amélioration de la compliance, chez ce patient connu pour un suivi médical limité en raison d'une mauvaise compliance. Au vu de lésions cutanées des plis inguinaux d'origine indéterminée, un consilium de dermatologie est demandé. Mr. Y est transféré à l'étage de médecine interne pour la suite de la prise en charge et la poursuite des investigations, notamment une éventuelle biopsie rénale à rediscuter avec nos collègues néphrologues. Mr. Y est admis aux soins intensifs pour une hypercalcémie sévère symptomatique le 05.03.2018. Mr. Y, patient de 73 ans connu pour une insuffisance rénale chronique G4 A1, est adressé aux urgences par son néphrologue traitant pour une acutisation de son insuffisance rénale avec état confusionnel aigu. À noter que lors de l'attente aux urgences, il quitte la salle d'attente et est retrouvé au sol par les ambulanciers. Le bilan d'entrée met en évidence une hypercalcémie sévère et le patient est hospitalisé aux soins intensifs pour la suite de la prise en charge. Un traitement par chasse hydrique, calcitonine iv et acide zolédronique est débuté avec une normalisation progressive de la calcémie. Un bilan d'hypercalcémie permet d'exclure une hyperparathyroïdie. La situation est discutée avec nos collègues néphrologues et hématologues : il n'y a pas d'argument pour une maladie hématologique, notamment de type myélome multiple, ou une maladie infiltrative de type sarcoïdose (au CT thoracique) ; une recherche d'origine néoplasique ou immune est encore en cours. Un dosage de la PTHrp est actuellement en cours.Au vu de la bonne évolution clinique, un projet de séjour en UATO est discuté et organisé après accord avec le patient et son entourage. L'insuffisance rénale rentre également dans un diagnostic différentiel large, nos collègues néphrologues évoquant une possible néphrite immuno-allergique au vu d'une éosinophilurie. La fonction rénale se corrige cependant de manière très lente. Une corticothérapie est proposée par nos collègues néphrologues mais n'a pas été introduite au vu d'un état confusionnel aigu (cf plus bas) et d'un syndrome inflammatoire d'origine indéterminée, une maladie à IgG4 ayant également été exclue. Un bloc atrio-ventriculaire du 2ème degré est mis en évidence avec deux syncopes à domicile. L'échocardiographie montre une bonne fonction ventriculaire. L'indication étant claire, le patient bénéficie de la pose d'un pacemaker le 08.03.2018. L'évolution est marquée par un état confusionnel aigu persistant avec hétéro-agressivité malgré correction des troubles électrolytiques et de la fonction rénale. Un CT cérébral revient sans particularité; une IRM ne pouvant pas être effectuée au vu de la pose récente du pacemaker. Une ponction lombaire met en évidence une discrète protéinorachie, sans autre élément pathologique. Une recherche d'encéphalite immune est en cours (LCR et sang), les sérologies pour une maladie de Lyme étant négatives. Un avis est pris auprès de nos collègues neurologues, qui ne retiennent pas d'indication à un EEG. L'évolution est cependant lentement favorable, avec persistance d'une désorientation spatio-temporelle mais amélioration de la compliance, chez ce patient connu pour un suivi médical limité en raison d'une mauvaise compliance. Au vu de lésions cutanées des plis inguinaux d'origine indéterminée, un consilium de dermatologie est demandé. Mr. Y, patient de 73 ans connu pour une insuffisance rénale chronique G4 A1, est adressé aux urgences par son néphrologue traitant pour une acutisation de son insuffisance rénale avec état confusionnel aigu. À noter que lors de l'attente aux urgences, il quitte la salle d'attente et est retrouvé au sol par les ambulanciers. Le bilan d'entrée met en évidence une hypercalcémie sévère et le patient est hospitalisé aux soins intensifs pour suite de la prise en charge. Un traitement par chasse hydrique, calcitonine iv et acide zolédronique est débuté avec une normalisation progressive de la calcémie. Un bilan d'hypercalcémie permet d'exclure une hyperparathyroïdie. La situation est discutée avec nos collègues néphrologues et hématologues : il n'y a pas d'argument pour une maladie hématologique, notamment de type myélome multiple, ou une maladie infiltrative de type sarcoïdose (au CT thoracique); une recherche d'origine néoplasique ou immune est encore en cours. Un dosage de la PTHrp est dans la norme. L'insuffisance rénale rentre également dans un diagnostic différentiel large, nos collègues néphrologues évoquant une possible néphrite immuno-allergique au vu d'une éosinophilurie. La fonction rénale se corrige cependant de manière très lente. Une corticothérapie est proposée par nos collègues néphrologues mais n'a pas été introduite au vu d'un état confusionnel aigu (cf plus bas) et d'un syndrome inflammatoire d'origine indéterminée, une maladie à IgG4 ayant également été exclue. Après un bilan extensif, l'étiologie reste orientée à une néphrotoxicité avec un lysoenzyme élevé. Selon avis néphrologique, le patient n'a pas d'indication pour une dialyse. Il aura un contrôle de sa fonction rénale chez son médecin traitant, et si le patient présente une péjoration spontanée de sa fonction rénale, il faudra recontacter le service de néphrologie. Un bloc atrio-ventriculaire du 2ème degré est mis en évidence avec deux syncopes à domicile. L'échocardiographie montre une bonne fonction ventriculaire. L'indication étant claire, le patient bénéficie de la pose d'un pacemaker le 08.03.2018, avec un contrôle postérieur dans la norme. L'évolution est marquée par un état confusionnel aigu persistant avec hétéro-agressivité malgré correction des troubles électrolytiques et de la fonction rénale. Un CT cérébral revient sans particularité; une IRM ne pouvant pas être effectuée au vu de la pose récente du pacemaker. Une ponction lombaire met en évidence une discrète protéinorachie, sans autre élément pathologique. Une recherche d'encéphalite immune est également négative comme les sérologies pour une maladie de Lyme. Un avis est pris auprès de nos collègues neurologues qui ne retiennent pas d'indication à un EEG. L'évolution est cependant lentement favorable, avec persistance d'une désorientation spatio-temporelle mais amélioration de la compliance chez ce patient connu pour un suivi médical limité en raison d'une mauvaise compliance. Nous débutons un traitement par Quétiapine avec une évolution favorable. La patiente rentre à domicile le 21.03.2018. Mr. Y est admis aux soins intensifs pour un choc septique sur une infection de port-à-cath. Il était hospitalisé en médecine interne en raison des douleurs thoraciques et lombaires sur des multiples lésions osseuses métastatiques d'un carcinome pulmonaire à petites cellules. Il bénéficie d'une première chimiothérapie palliative d'Etopophos et Platinol depuis le 05.03.2018, avec pose d'un PAC le 07.03.2018. Mr. Y est en agranulocytose depuis le 12.03.2018 et le 03.03.2018, il présente un état de choc accompagné des douleurs et de signes inflammatoires au niveau de son PAC. Une antibiothérapie de large spectre est débutée par Vancomycine et pipéracilline-tazobactam puis le patient est transféré aux soins intensifs où un soutien aminergique est rapidement nécessaire. Vu la sévérité, le traitement antibiotique est complété par une dose d'Amikine et un traitement de Solucortef chez ce patient sous dexaméthasone. Le PAC est retiré par nos collègues chirurgiens, au cours de l'intervention on note la présence de pus dans la cavité, sans extension en profondeur et par la suite, les amines peuvent progressivement être sevrées. Les prélèvements effectués révèlent un staphylocoque aureus multisensible, sur avis infectiologique, l'antibiothérapie est changée par Floxapen à poursuivre pendant 7-10 jours. Sous un traitement des facteurs de croissance, le patient sort de l'agranulocytose le 16.03.2018, le traitement pourra être arrêté quand les leucocytes remontent à > 10 G/l. Le patient est transféré à l'étage de médecine interne le 17.03.2018. Mr. Y présente une récidive de sa fibrillation auriculaire devenue symptomatique alors qu'il est sous traitement de Tambocor, stable, depuis des années. Une anticoagulation avait été stoppée, et récemment, une diminution de la posologie a été effectuée par son cardiologue traitant. Devant la récidive de cette fibrillation auriculaire symptomatique avec un CHADS VASC à 4 points, nous introduisons une anticoagulation en accord avec le patient et remplaçons le Tambocor par du Beloc Zok afin d'éviter une cardioversion sans exclusion d'un thrombus au préalable. Après discussion avec Mr. Y et son épouse, il prendra contact avec son médecin traitant afin de discuter de la suite de la prise en charge. Mr. Y est transféré aux soins intensifs de l'HFR Fribourg depuis les urgences de l'Hôpital de Tafers le 08.03.2018 en raison d'un état de mal épileptique. Il s'agit d'un patient de 51 ans, connu pour un éthylo-tabagisme chronique avec antécédents de mal épileptique sur sevrage alcoolique, qui est amené par son chef en raison d'une confusion nouvelle ce jour. Lors de la consultation, le patient présente deux crises tonico-cloniques sans reprise de l'état de conscience, malgré un traitement de benzodiazépines. Un CT cérébral revient sans particularité. Il est intubé sur place et transféré aux soins intensifs de Fribourg.A l'entrée aux soins intensifs, le patient est intubé, sédaté et curarisé. Il est extubé le lendemain avec bonne évolution sur le plan neurologique et respiratoire. Il persiste de légers signes de sevrage (tremor fin des extrémités, sudations), et le traitement de benzodiazépines est adapté en fonction. M. Djoric souhaite poursuivre son sevrage alcoolique, raison pour laquelle il est transféré pour suite de prise en charge dans le service de médecine interne de l'hôpital de Tafers le 10.03.2018. M. Duding est transféré aux soins intensifs de l'HFR Fribourg depuis les urgences de Riaz en raison d'une hyperglycémie normo-osmolaire le 15.03.2018. Il s'agit d'un patient de 54 ans, connu pour HTA et ancienne dépendance à l'alcool, qui est adressé par son médecin traitant pour une hyperglycémie à 33 mmol/l. M. Duding décrit une baisse de l'état général avec asthénie et manque de force depuis environ 4 semaines, avec polyurie, polydipsie et consommation importante de boissons sucrées. Il présente également une perte de poids de 15 kg depuis le début de l'année. Le bilan d'entrée à Riaz met en évidence une hyperglycémie à 52.1 mmol/l avec une osmolarité à la limite supérieure. Il est hydraté et reçoit de l'insuline iv, puis est transféré à Fribourg. La glycémie et l'osmolarité chutent rapidement après le traitement reçu à Riaz, raison pour laquelle une perfusion de G20% est introduite aux soins intensifs, puis relayée par du NaCl 0.9%. Un traitement de correction par insuline sous-cutanée est débuté le 16.03.2018. Devant cette présentation inhabituelle, un avis est pris auprès de nos collègues diabétologues, qui concluent à un diabète probablement pancréatoprive. Ceux-ci proposent d'introduire un traitement par Lantus 22 Ui 1x/j avec 4 Ui d'humalog le matin et le midi et 3 Ui le soir. Il sera suivi par l'infirmière de diabétologie pour les enseignements durant son séjour à l'hôpital de Riaz. Le patient est transféré le 16.03.2018 en division de médecine à l'hôpital de Riaz. M. Esseiva est admis aux soins intensifs le 06.03.2018 pour une cholangite sur cholélithiase avec pancréatite biologique. M. Esseiva est un patient de 77 ans, connu pour une cardiopathie ischémique et rythmique, anticoagulé par Sintrom pour un flutter auriculaire, qui consulte les urgences en raison de douleurs abdominales et de deux épisodes de vomissements depuis 24 h. Le CT abdominal met en évidence une cholécystite et une cholangite aiguë, avec présence de trois lithiases au niveau du cholédoque et œdème de la papille. Il n'y a pas de signes de choc. Un traitement de ceftriaxone et métronidazole est débuté. L'évolution sur le plan antalgique est rapidement favorable, sans traitement d'office. Après correction partielle de la crase par du Konakion, le patient bénéficie d'une ERCP le 07.03.2018 (Dr. X), qui permet d'évacuer 3 concréments cholédociens après papillotomie. La surveillance post-intervention est rassurante, raison pour laquelle le patient est transféré le 07.03.2018 en chirurgie pour suite de prise en charge. La reprise de l'anticoagulation est à réévaluer dès le 07.03.2018. Un contrôle de son défibrillateur est également demandé. M. Flückiger est transféré depuis les urgences de Payerne pour surveillance d'une lacération splénique après AVP. M. Flückiger est un patient de 19 ans, en bonne santé habituelle, qui est amené en ambulance aux urgences de Payerne après un AVP frontal à 70-80 km/h. Le patient voulait effectuer une manœuvre de dépassement lorsqu'il a heurté la voiture venant en sens inverse, puis les deux voitures ont fini dans un champ à côté. Il était ceinturé et les airbags se sont déployés. Il présente depuis l'accident une amnésie circonstancielle de l'événement uniquement, avec reprise depuis l'arrivée des ambulanciers. Selon les témoins, M. Flückiger a pu sortir seul de sa voiture et s'allonger dans le bas côté. Aux urgences de Payerne, un CT total-body met en évidence une lacération de la rate, une contusion pulmonaire, une fracture du bord postérieur du cotyle droit. Une plaie délabrante du genou droit est explorée (pas de lésion de structure noble), lavée et suturée aux urgences, et mis sous antibiothérapie. Le patient est ensuite transféré pour surveillance, en accord avec l'équipe de chirurgie du HFR Fribourg. Le CT de contrôle montre une majoration de l'hémopéritoine avec un pseudo-anévrisme au niveau de la rate pour lequel il bénéficie d'une embolisation le 14.03.2018. Le patient reste stable sur le plan hémodynamique durant l'ensemble du séjour. Sur le plan orthopédique, le patient bénéficie d'un bilan radiologique. Les orthopédistes prévoient de discuter des images lors du colloque du 15.03.2018 afin de décider de la suite de la prise en charge. Le patient est transféré à l'étage de chirurgie pour la suite de la surveillance le 15.03.2018. M. Fragnière est un patient de 71 ans connu pour une cardiopathie dilatée rythmique avec FEVG à 25% en janvier 2018 qui est hospitalisé en raison d'hématochézie avec déglobulisation jusqu'à 77 g/l. Il est transfusé d'un culot le 06.03.2018 et bénéficie d'une OGD et d'une colonoscopie. La colonoscopie retrouve un diverticule centimétrique dans le colon descendant avec du vieux sang, sans que l'on puisse visualiser le fond de ce diverticule. Un scanner abdominal permet de mettre en évidence un colon descendant avec de multiples diverticules sans signe de complication aiguë. Par la suite, l'hémoglobine se stabilise. L'anticoagulation par Eliquis est reprise dès le 09.03.2018 et le patient peut rejoindre son domicile (EMS Rose d'automne) le 12.03.2018. Nous avons demandé une colonoscopie en ambulatoire afin de compléter la rectosigmoidoscopie. Le patient sera convoqué directement. M. Galley est un patient de 61 ans connu pour un syndrome de dépendance à l'alcool qui est hospitalisé suite à une intoxication aiguë avec demande de sevrage volontaire. Il est amené aux urgences en ambulance sur la demande de son frère qui l'a retrouvé dans son bureau duquel il n'était pas ressorti depuis 3 jours. Le patient dit qu'il a bu 1 bouteille de whisky par jour depuis 3-4 jours avec la dernière prise le matin même. Le patient dit consommer 2-3 verres d'alcool par jour avec des périodes de "crise" où il s'isole et boit de grandes quantités. Il a d'ailleurs été plusieurs fois hospitalisé dans ce contexte, notamment il y a un mois lors d'une hospitalisation en milieu psychiatrique à Marsens, mais sans avoir par la suite entrepris les démarches pour un suivi ambulatoire. Au vu du risque de sevrage, nous instaurons un traitement de benzodiazépine à dose dégressive qu'il poursuivra en ambulatoire. Nous initions aussi une vitaminothérapie de Benerva et Becozyme. Un consilium de psychiatrie confirme un syndrome de dépendance à l'alcool sans autre pathologie psychiatrique mise en évidence. Nous transmettons au patient les coordonnées du centre cantonal d'addictologie auprès duquel il prend contact pour un rendez-vous. A noter que le patient se plaint à l'entrée d'une toux avec des expectorations jaunâtres en augmentation et des sibilances à l'auscultation pulmonaire. La radiographie du thorax ne montre pas de foyer. Nous concluons donc à une bronchite virale. Nous suspectons une BPCO chez un patient fumeur de longue date avec une auscultation compatible. Nous proposons de réaliser à distance des fonctions pulmonaires. Durant l'hospitalisation, on note l'apparition d'une dermohypodermite du membre inférieur gauche avec comme porte d'entrée une fissure au niveau de la plante du pied. Nous instaurons un traitement de Co-amoxicilline iv puis p.os pour un minimum de 10 jours, à prolonger selon la clinique.Le patient présente un diabète de type 2 mal contrôlé probablement en partie dû au contexte infectieux avec des hyperglycémies importantes malgré un traitement maximal de Janumet. Nous instaurons un traitement d'Insulatard qu'il poursuivra à la maison. Nous vous laissons le soin d'évaluer le passage à une insuline de longue durée d'action dès que possible. Le patient présente plusieurs troubles électrolytiques probablement dus au contexte de malnutrition dans le contexte OH. Nous substituons donc les électrolytes IV et p.o. Nous vous proposons de les contrôler à distance. Nous mettons en évidence une bicytopénie avec une thrombopénie qui se corrige spontanément et une anémie probablement toxique sur OH et carence en folate. Le reste du bilan d'anémie revient normal chez un patient sans anamnèse de spoliation digestive. Le patient rentre à domicile le 16.03.2018 avec un suivi ambulatoire au centre d'addictologie. Au vu des nombreuses hospitalisations pour intoxication OH aiguë et la compliance médiocre à un suivi ambulatoire jusque-là, nous vous laissons le soin d'évaluer selon l'évolution si une dénonciation à la Justice de Paix est justifiée. Mr. Y est hospitalisé aux soins intensifs le 06.03.2018 après un tentamen médicamenteux le 03.03.2018, compliqué d'une insuffisance rénale aiguë et d'une rhabdomyolyse. Mr. Y est un patient de 38 ans, connu pour un état dépressif avec tentamen médicamenteux en 2017, qui prend volontairement de multiples médicaments (Midocalm, Atarax, Escitalopram, Zolpidem, Latuda, Atorvastatine, Redormin, Mephadolor, Spidifen) à but suicidaire le 03.03.2018 puis s'endort dans son lit. Il se réveille le 05.03.2018 dans ses vomissements. Il consulte initialement à Riaz où l'on met en évidence une insuffisance rénale aiguë ainsi qu'une rhabdomyolyse. Une évaluation psychiatrique pose l'indication à un transfert à Marsens une fois les troubles somatiques réglés. Dans ce contexte, le patient est transféré aux soins intensifs de Fribourg. À son arrivée, le patient est hémodynamiquement stable. Une hydratation est débutée. L'évolution de la rhabdomyolyse et de l'insuffisance rénale est favorable sous hydratation et 1 dose de bicarbonate. Des lésions de décubitus au niveau du talon gauche et du pavillon de l'oreille droite sont suivies par nos collègues de la stomathérapie, avec mise en place d'un protocole que nous vous proposons de suivre. À l'entrée, Mr. Y se plaint de douleurs au niveau du biceps droit, mises sur le compte d'une immobilisation prolongée. Elles sont d'évolution favorable après mobilisation douce. Le patient est transféré à l'Hôpital psychiatrique de Marsens en mode volontaire le 07.03.2018. Mr. Y est admis aux soins intensifs le 26.03.2018 pour un STEMI. Il s'agit d'un patient de 70 ans, connu pour une cardiopathie ischémique (stents de la CD en 2004 et 2011), qui présente des douleurs thoraciques oppressives sans irradiation vers 10h, alors que le patient était en train de travailler au jardin, accompagnées d'une dyspnée. À l'arrivée des ambulanciers, le patient est tachypnéique et sévèrement hypoxémique. L'ECG est compatible avec un STEMI antérieur. À l'arrivée aux soins intensifs, la situation se stabilise rapidement sur le plan respiratoire; la coronarographie met en évidence une subocclusion sur l'IVA proximale, avec bon résultat du stenting. L'échocardiographie met en évidence une FEVG à 58% à 24h de la coronarographie, avec des troubles de la cinétique segmentaire modérés. Le brilique est à poursuivre pendant 12 mois, l'aspirine à vie. Le traitement habituel de bétabloquant et de sartan est progressivement réintroduit, avec bonne tolérance. La statine est poursuivie à la même dose, après bilan. Un rendez-vous de contrôle est prévu à un mois à la consultation du Dr. X. Nous vous laissons le soin d'organiser également une réhabilitation cardiovasculaire après stabilisation. À noter que le patient présente à l'entrée une réaction allergique cutanée, sur administration de morphine; le fentanyl étant bien toléré. Mr. Y est transféré dans le service de médecine interne de l'Hôpital de Tafers le 27.03.2018. Mr. Y souffre d'une coxarthrose gauche qui est toutefois encore relativement bien compensée avec un périmètre de marche convenable et ne nécessitant pas la prise d'anti-douleur. Pour les douleurs lombaires, on propose de poursuivre la physiothérapie en axant sur le balancing musculaire, travail de la posture et fango. Pour ce qui est de la coxarthrose, nous sommes d'accord avec Mr. Y qu'il n'y a pas encore à l'heure actuelle d'indication chirurgicale et nous restons bien entendu à disposition pour le jour où cela sera nécessaire. Mr. Y est admis aux soins intensifs en raison d'une instabilité hémodynamique sur BAV de 3ème degré. Il s'agit d'un patient de 87 ans, sous Xarelto pour une fibrillation auriculaire et traité depuis le 14.03.2018 pour une pneumonie. Il présente deux malaises à domicile, dont un épisode avec chute et traumatisme crânien occipital et cervical mais sans perte de connaissance. À l'arrivée des ambulanciers, il est bradycarde à 30 bpm, sans réponse à l'atropine. Aux urgences, on note une récidive de syncope, probablement sur bas débit, avec mouvements tonico-cloniques de quelques secondes, dans le contexte d'un BAV de 3ème degré à l'ECG d'entrée. Un pacing externe est débuté, puis le patient est transféré aux soins intensifs. Un pacemaker endoveineux est rapidement mis en place à l'arrivée aux soins intensifs, au vu d'une instabilité hémodynamique. Il reste par la suite pacemaker dépendant, mais stable sur le plan tensionnel. Il bénéficie de la pose d'un pacemaker définitif le 19.03.2018 par le Dr. X. L'échocardiographie effectuée lors du contrôle du pacemaker révèle une fonction conservée et une bonne fonction de la valve aortique; l'indication à une coronarographie n'est pas retenue dans ce contexte et au vu de l'insuffisance rénale chronique. Au vu de l'absence actuelle de fibrillation auriculaire, le traitement de Xarelto et d'amiodarone sont mis en suspens; ces deux traitements seront réévalués dans un mois, à la prochaine consultation chez le Dr. X. À l'entrée, on note une acutisation de son insuffisance rénale chronique, probablement dans le contexte du bas débit. L'évolution est favorable après mise en suspens des diurétiques, avec retour aux valeurs habituelles. Le traitement de Torasémide est progressivement repris, tandis que l'aldactone est laissé en suspens. Un CT cébreau-cervical effectué le 17.03.2018, dans le contexte de douleurs cervicales persistantes, revient sans particularité mis à part pour des hygromes, évoquant des lésions séquellaires. L'antalgie permet de rapidement soulager les douleurs. Le traitement antibiotique et corticoïdes est arrêté après 5 jours de traitement, avec cependant persistance d'une toux productive, mais sans état fébrile et au vu d'un syndrome inflammatoire discret à la baisse. Une physiothérapie respiratoire débutée aux soins intensifs sera à poursuivre à l'étage. Mr. Y est transféré à l'étage de médecine interne le 19.03.2018 pour adaptation de son traitement anti-hypertenseur et diurétique, au vu de la persistance de signes de décompensation cardiaque légère. Mr. Y, 63 ans, a été admis aux soins intensifs suite à un STEMI antérieur subaigu. Le patient, qui n'a pas d'antécédent ni suivi médical, a consulté les urgences de Tavel pour un STEMI au décours depuis 24 heures. Il a aussitôt été transféré à Fribourg pour une coronarographie qui a montré une maladie monotronculaire avec une occlusion de l'IVA proximale qui a été traitée par la mise en place d'un stent actif. La fonction cardiaque est diminuée avec une FEVG à 35%. Le pic de CK s'est élevé à 2454 U/l. L'échocardiographie a mis en évidence une akinésie apicale avec formation d'un anévrisme antéro-septo-apical sans présence de thrombus, posant l'indication à une anticoagulation thérapeutique selon le schéma suivant : Aspirine + Plavix + Sintrom pour 1 mois, puis Aspirine + Sintrom pour 12 mois, puis réévaluer l'indication à la poursuite du Sintrom seul selon le degré de récupération de la fonction ventriculaire gauche.La surveillance hémodynamique se déroule sans complication et le point de ponction est calme. Un traitement d'insuffisance cardiaque n'a pas encore été instauré en raison du profil tensionnel bas et sera encore à introduire. Un syndrome inflammatoire, sans état fébrile et en amélioration spontanée, a été attribué à l'infarctus myocardique, en l'absence d'autre foyer. La radiographie thoracique a montré un petit épanchement pleural à droite, non ponctionnable. Un suivi clinique et biologique sans antibiothérapie est proposé. Un diabète sucré inaugural a nécessité une insulinothérapie par voie intraveineuse puis sous-cutanée. Une néphropathie diabétique est suspectée en présence d'une protéinurie et microhématurie glomérulaire. Une consultation de diabétologie et de néphrologie est indiquée. Un globe urinaire avec insuffisance rénale aiguë modérée a nécessité la pose d'une sonde urinaire à deux reprises. Selon l'évolution, un consilium d'urologie devra être envisagé. Le patient a été transféré le 30.03.2018 en médecine pour suite de prise en charge. M. Meireles Fernandes est admis aux soins intensifs le 27.03.2018 pour une décompensation cardiaque globale. Le patient, connu pour une insuffisance cardiaque sévère et une cirrhose CHILD C, est adressé par son médecin traitant en raison d'un anasarque et d'une dyspnée d'apparition progressive depuis 3 semaines, actuellement au stade NYHA IV, avec prise de 5 kg en une semaine. Le traitement de bêtabloquants a récemment été augmenté, ainsi que les diurétiques. Le bilan d'entrée met en évidence des épanchements pleuraux importants, prédominant à droite, avec petite quantité d'ascite. Un traitement de furosémide est introduit, avec poursuite des antagonistes de l'aldostérone. Une ponction pleurale droite est effectuée le 28.03.2018, avec évacuation de >3 L. L'évolution sur le plan respiratoire est favorable avec un drainage de l'épanchement pleural et sous traitement diurétique intensifié, ainsi que diminution des bêta-bloquants. Nous retenons une décompensation cardiaque sur insuffisance chronotrope dans le cadre de l'augmentation récente des bêtabloquants. Selon nos collègues hépatologues à Berne, le projet de transplantation hépatique est toujours d'actualité, sans projet de transplantation cardiaque à ce stade. Un rendez-vous de contrôle est prévu à la consultation d'hépatologie de l'Inselspital le 05.04. À noter l'insuffisance hépatocellulaire sur la cirrhose CHILD C connue avec un facteur V dosé à 15 % et une crase perturbée avec fibrinogène <0.6 g/L. Il bénéficie dans ce contexte de substitution par vitamine K et fibrinogène et nous vous proposons de suivre la fonction hépatique et de poursuivre la substitution si nécessaire. Pendant la surveillance, il fait un épisode de tachycardie à complexes larges (rythme indéterminé, trouble de la conduction ?). Il reçoit dans ce contexte une charge en Cordarone iv, sans récidive de trouble du rythme. Le patient est transféré à l'étage de médecine pour la suite de la prise en charge le 29.03.2018. M. Mendes Dos Santos est admis aux soins intensifs après une lyse pour un AVC ischémique sur occlusion de M2 à droite le 21.03.2018. Il consulte initialement aux urgences en raison d'une hypoesthésie de l'hémicorps droit survenue vers 12h30, d'une durée de 15 minutes, persistante au niveau de la face externe de la cuisse droite. Son chef note une poste labiale à gauche et appelle le 144. Le patient est confus jusqu'à l'arrivée aux urgences, où un hémisyndrome moteur gauche est noté par nos collègues (NIHSS à 15 points), mais non ressenti par le patient (qui est alors décrit comme somnolent). Le CT-scan cérébral effectué en urgence montre une occlusion de M2 à droite, motivant une lyse iv par rTPA. Il nous est adressé post lyse iv pour suite de prise en charge. L'évolution post lyse est simple, avec un NIHSS à 2 tout au long du séjour en Stroke unit monitorée, avec ataxie du membre inférieur droit et persistance de l'hypoesthésie de la cuisse droite. Le test de déglutition est dans la norme. Une IRM cérébrale de contrôle post lyse est effectuée le 22.03.2018 (rapport écrit à suivre). Sur avis neurologique, nous débutons alors un traitement par aspirine et Clexane prophylactique (CAVE : doses à adapter au poids !). Le bilan étiologique reste à compléter, dans cette perspective, une ETT est demandée. Le patient est transféré en Stroke unit non monitorée le 22.03.2018 pour suite de prise en charge. M. Meystre est admis aux soins intensifs le 17.03.2018 pour une pancréatite alcoolique aiguë sévère. Il s'agit d'un patient de 51 ans, connu pour un éthylo-tabagisme et avec plusieurs antécédents de pancréatites, qui présente lors de ses derniers jours de vacances en Thaïlande des épigastralgies importantes irradiant dans le dos avec un état fébrile et des frissons. Le CT abdominal effectué à l'entrée met en évidence une pancréatite œdémateuse sévère, ainsi qu'une subocclusion de la veine splénique. Il est admis aux soins intensifs pour suite de prise en charge et gestion du delirium tremens. En raison d'un syndrome inflammatoire important, une antibiothérapie empirique par Imipenem est débutée le 17.03.2018, en accord avec nos collègues chirurgiens. L'évolution est marquée par un épisode de frissons solennels compatibles avec une décharge septique le 20.03.2018. Un nouveau CT thoraco-abdominal révèle des épanchements pleuraux bilatéraux avec atélectases de contact et possible foyer débutant, mais surtout une aggravation de la pancréatite avec apparition d'une coulée de nécrose au niveau de la gouttière pariéto-colique droite. Le traitement est complété par de la caspofungine dès le 20.03.2018 sur avis du Prof. X (infectiologie), au vu d'une suspicion de co-infection fongique. Dans l'intervalle, les hémocultures réalisées à l'entrée se positivisent pour un E. Coli. L'évolution est par la suite progressivement favorable. D'entente avec le Prof. X, un relais du Tienam par du pipéracilline-tazobactam est alors effectué le 22.03.2018. La caspofungine est à poursuivre pour 7 jours au total au vu de l'évolution clinique favorable mais lente et de la persistance d'un syndrome inflammatoire élevé. Dans l'intervalle, une alimentation per os est reprise de manière progressive. Les douleurs initialement importantes sous morphine iv puis relais par oxycodone per os, sont désormais bien contrôlées grâce à une PCA de morphine mise en place dès le 22.03.2018, en association avec un traitement de fond par oxycodone et novalgine. En raison d'un syndrome de sevrage éthylique, un traitement de diazépam puis oxazépam est initié et progressivement adapté. M. Meystre reste cependant facilement irritable, également dans le contexte d'un sevrage tabagique et malgré substitution par patch. En accord avec nos collègues chirurgiens, nous débutons une anticoagulation initialement prophylactique le 17.03.2018 pour une subocclusion de la veine splénique. Une anticoagulation thérapeutique est à rediscuter avec nos collègues chirurgiens une fois la situation aiguë résolue. La prise en charge de l'anévrysme thrombosé de la bifurcation de l'artère hépatique est également à discuter à distance avec ces derniers.Durant la surveillance aux soins intensifs, on note une hypertension artérielle importante, nécessitant l'introduction d'une trithérapie anti-hypertensive, avec traitement transitoire par clonidine, chez ce patient chroniquement hypertendu mais ayant arrêté son traitement. Un bilan des atteintes d'organe (partiellement effectué dans le suivi du diabète) est à envisager à distance de la situation aiguë actuelle. M. Meystre présente une plaie de l'orteil I à gauche, évoquant un mal perforant plantaire. Une radiographie le 18.03.2018 ne met pas en évidence d'atteinte osseuse. Le suivi ambulatoire par les collègues de diabétologie est poursuivi durant l'hospitalisation. M. Meystre est transféré en médecine interne le 22.03.2018, avec suivi chirurgical conjoint. M. Monney nous est adressé par son neurologue traitant pour adaptation de sa médication anti-parkinsonienne difficilement réalisable en ambulatoire. Un test au Levodopa effectué le 28.02.2018 confirme une amélioration de 30 % de sa mobilité, selon le score UPDRS, suite à l'administration de Levodopa, ce qui est cliniquement significatif. Selon l'avis des neurologues, nous poursuivons le traitement habituel de Stalevo aux 4h00 sans modification de posologie et introduisons du Xadago 50 mg par jour dès le 01.03.2018. M. Monney tolère bien le nouveau traitement mais note tout de même de légers vertiges lors de la station debout prolongée et la présence de cauchemars qui ne sont pas péjorés par rapport au domicile. Un test Schellong est revenu négatif. Un rendez-vous de contrôle à la consultation de Dr. X est organisé dans 3 semaines. Concernant la mobilité, M. Monney se mobilise aisément à l'aide de deux cannes anglaises, sans risque de chute durant le séjour. Il est par ailleurs autonome pour la réalisation des activités de la vie quotidienne. Les gonalgies gauches chroniques sont soulagées par une antalgie simple et des séances de physiothérapie seront poursuivies à domicile. Cependant, il souhaite améliorer son état général lors d'une réhabilitation qui est demandée le 02.03.2018. Le patient reste hospitalisé au sein de l'HFR bien que la prise en charge spécifique par notre service soit maintenant terminée. Il en résulte un séjour de reclassement et vous recevrez à sa fin un simple courrier complémentaire vous informant que le patient a quitté le service. Le courrier contiendra uniquement les éventuelles notes de suite et une copie de l'ordonnance des médicaments à la sortie. M. Mooser nous est adressé par son médecin traitant en raison de l'apparition de paresthésies avec hyposensibilité apparue progressivement au membre supérieur droit puis aux membres inférieurs et évoluant depuis une dizaine de jours. Le patient présente également des troubles de la marche nouveaux avec perte d'équilibre. L'ENMG montre une neuronopathie sensitive des quatre membres sans atteinte motrice, nous diagnostiquons une neuronopathie sensitive subaiguë de Denny Brown sur probable syndrome paranéoplasique. Pour le moment, le bilan à la recherche d'une tumeur avec CT thoraco-abdominale, Pet-CT et électrophorèse des protéines est revenu négatif. Le bilan à la recherche d'une cause auto-immune ou infectieuse est également revenu négatif. Nous observons une amélioration clinique après corticothérapie iv puis per os durant 1 semaine et un traitement par immunoglobuline durant 5 jours. Étant donné que la neuronopathie peut précéder de 6 à 8 mois la survenue d'une tumeur, un CT thoraco-abdominal et/ou un Pet-CT devrait être réalisé tous les 6 mois. Un ENMG ainsi qu'une ponction lombaire de contrôle seront organisés en ambulatoire par le service de neurologie. Dans le cadre du traitement immunosuppresseur introduit, un bilan révèle une tuberculose latente que nous décidons de traiter par Rifampicine pour 6 mois. En raison de l'interaction entre la Rifampicine et la Félodipine, nous effectuons un relais par Lisinopril. À noter la découverte fortuite au CT abdominal d'une lésion vasculaire de D7 à D11 intra-canalaire et extra-médullaire de nature difficile à déterminer malgré le complément par IRM. Selon avis neurologique et neurochirurgical, la symptomatologie n'est en aucun cas en lien avec cette lésion. Pour le moment, nous ne proposons pas d'investigation supplémentaire mais, en cas d'apparition de troubles moteurs aux membres inférieurs, une artériographie médullaire pourra être organisée à Berne. Le séjour se complique d'une fracture Weber B de la fibula gauche survenue suite à une chute après glissade dans la douche. Un traitement conservateur est mis en place avec attelle Aircast pour 6 semaines à garder jour et nuit et charge selon douleur. Le patient sera revu en orthopédie à une semaine pour un contrôle radio-clinique. À la sortie, M. Mooser se déplace sans peine et sans risque de chute à l'aide de cannes anglaises avec charge sur le membre inférieur gauche de plus de 50 %. Le patient sera convoqué dans une semaine par le service d'orthopédie pour suite de la prise en charge. Un retour à domicile est organisé le 29.03.2018. M. Mueller, 75 ans, admis pour une pneumonie dans le cadre d'une infection à Influenza B chez un patient en agranulocytose sur un syndrome myélodysplasique. Le patient est amené aux urgences pour un état confusionnel et un état fébrile progressant en quelques heures. Il présente une hypoxémie nécessitant une oxygénothérapie de la VNI intermittente le 17.03.2018. La radiographie de thorax montre un foyer pulmonaire lobaire supérieur gauche. En raison d'une agranulocytose dans le contexte d'un syndrome myélodysplasique, un traitement antibiotique par Céfépime et Klacid est instauré. Un frottis positif pour la grippe Influenza B nous fait débuter un traitement par Tamiflu. La prophylaxie antifongique du patient est continuée. Une hydratation par cristalloïde est débutée dans le contexte d'une insuffisance rénale aiguë septique qui s'améliore rapidement. Un état confusionnel est attribué au sepsis et à la fièvre dans le contexte de troubles cognitifs en aggravation depuis quelques mois. Il s'améliore en même temps que l'amélioration clinique du patient. Des troubles électrolytiques sont substitués. Après une surveillance de plus de 24 heures aux soins intensifs, le patient est transféré en division de médecine en isolement le 18.03.2018. M. Parkinson (ES 2008; ED 2009) • Stadium Hoehn & Yahr: 3 en 2015 d'étiologie mixte (vasculaire, idiopathique) • sous Madopar DR • IRM crânien 2007: probable étiologie vasculaire versus idiopathique après infarctus ischémique dans les hémisphères cérébraux, principalement périventriculaire, lacunes dans les ganglions de la base, dans le thalamus bilatéral et dans le pont droit paramédian • MMS 18/30, test de l'heure 0/6, GDS 4/15 au 29.04.2016 Hypertension artérielle Légère anémie normochrome, normocytaire chronique Substitution d'un déficit en vitamine D Anamnèse de coronaropathie en 1995. Depuis, sous traitement avec Aspirin Cardio et Simvastatin. Insuffisance rénale chronique stade G2 selon KDIGO • avec eGFR selon CKD EPI 79 ml/min avec créatinine 82 umol/l au 16.10.2017 Presbyopie avec début de cataracte. M. Pinho présente un syndrome grippal d'origine virale, pour lequel nous prescrivons un traitement symptomatique avec contrôle chez le médecin traitant si persistance des symptômes. M. Python présente donc une irritation du tractus ilio-tibial dans le cadre d'un allongement du membre inférieur droit suite à la prothèse avec également une augmentation de l'offset. Je lui prescris de la physiothérapie pour stretching des fessiers avec ultrasons. Je le reverrai dans 3 mois pour un contrôle clinique, soit le 05.06.2018.M. Rahman (traducteur pour le dari) était inatteignable durant la nuit, veuillez essayer au matin. Avis triage RFSM : pas d'indication à une hospitalisation à Marsens. Discussion avec son psychiatre (Dr. X), qui parle la langue de la patiente et qui a parlé avec elle au téléphone : • Crise d'angoisse 2-3x/semaine, suivie 1x/semaine, traitée avec Temesta 1 mg en R ; • patiente agoraphobe, ce qui pose des problèmes dans le contexte de sa petite chambre qu'elle a au foyer. • Problème relationnel avec son mari, qui se trouve en Grèce. • La soupçonne qu'elle le trompe car elle est partie seule en Suisse. • Harcèlement / persécution et menaces de lui enlever ses enfants. • La patiente ne souhaite pas retourner au foyer parce qu'elle n'arrive pas à gérer ses angoisses. • D'accord avec une proposition d'hospitalisation à Marsens. Avis psychiatrique (Dr. X) : OK pour un transfert. M. Ratze consulte les urgences en raison d'une toux grasse avec expectoration depuis 2 semaines associée à une dyspnée rapidement progressive, douleur basithoracique droite et un état fébrile depuis 24h. Une pneumonie lobaire moyenne gauche à S. pneumoniae avec insuffisance respiratoire aiguë hypoxémique et un état sepsis sont diagnostiqués. Un séjour aux soins intensifs a lieu du 27.02.2018 au 01.03.2018 pour soutien respiratoire transitoire par VNI puis Oxyflow. Par la suite, l'évolution respiratoire est rapidement favorable sous antibiothérapie i.v. puis per os permettant un sevrage de l'oxygènothérapie en 5 jours. Des troubles électrolytiques multiples sont également mis en évidence. Ces derniers sont probablement attribuables à l'état septique ou dans un contexte de malnutrition en lien avec une consommation éthylique. Nous proposons au médecin traitant d'effectuer un suivi des électrolytes en ambulatoire et de compléter par un bilan vitaminique. Dans le contexte de consommation éthylique à risque, le patient bénéficie également d'une substitution en Thiamine et en Seresta. Nous laissons le soin au médecin traitant d'aborder cette problématique en ambulatoire. Un retour à domicile est organisé le 06.03.2018. M. Richon est un patient connu notamment pour un hémi-syndrome droit depuis 2016 suite à un AVC, qui est hospitalisé pour un maintien impossible à domicile en raison de gonalgies gauches. Ces dernières sont de type inflammatoire depuis 3 semaines en nette aggravation depuis trois jours, rendant les transferts impossibles chez ce patient se déplaçant déjà en chaise roulante. Il ne décrit pas de traumatisme ni de fièvre ou frissons. Cliniquement, on retrouve un genou légèrement tuméfié, avec un discret épanchement et une chaleur localisée. La radiographie montre des possibles signes de chondrocalcinose. Après discussion avec nos collègues orthopédistes, nous ne retenons pas d'indication à une ponction articulaire à la recherche d'une arthrite septique. L'évolution est par ailleurs rapidement favorable après la mise en place d'un traitement anti-inflammatoire, le patient parvenant à retrouver sa mobilité habituelle. Il rentre donc dans son appartement protégé le 07.03.2018. M. Rodrigues nous est adressé par le service d'oncologie ambulatoire en raison d'une asthénie nouvelle évoluant depuis 3-4 jours sans autres symptômes associés. Le statut d'entrée est sans grande particularité. Nous mettons en évidence une hyponatrémie hypoosmolaire euvolémique sévère sur SIADH probablement d'origine tumorale qui se corrige lentement après hydratation intraveineuse initiale puis restriction hydrique, permettant une disparition de l'asthénie. Au moment de la sortie, la valeur de natrémie est toujours inférieure à la norme mais au vu du caractère chronique de celle-ci, nous ne visons pas une normalisation totale. Le patient poursuivra la restriction hydrique, qui est bien tolérée, à domicile. Il est informé de reconsulter rapidement en cas de réapparition de symptômes. Un retour à domicile est organisé le 24.03.18. M. Rodrigues Ramada est transféré aux soins intensifs le 11.03.2018 depuis l'Hôpital de Payerne pour la prise en charge d'un NSTEMI. Il s'agit d'un patient de 50 ans, connu pour un ancien tabagisme, qui consulte les urgences de Payerne en raison de douleurs thoraciques gauches typiques. Au vu d'une différence tensionnelle supérieure à 20 mmHg, un angio-CT thoracique est effectué et revient dans la norme. Le bilan cardiaque met en évidence une élévation des enzymes cardiaques, avec un ECG mettant en évidence des troubles de la répolarisation, raison pour laquelle le patient est chargé en aspirine, prasugrel et héparine et mis sous TNT puis transféré au HFR Fribourg. La coronarographie met en évidence une occlusion de la bifurcation au niveau de l'artère circonflexe et de la marginale, traitée par angioplastie avec mise en place d'un stent. Pendant la surveillance aux soins intensifs, le patient est stable sur le plan hémodynamique et la TNT est rapidement sevrée. Un traitement de lisinopril, métoprolol et d'atorvastatine est débuté ; l'aspirine et le prasugrel (pour 6 mois) sont poursuivis. L'échocardiographie transthoracique montre une FEVG conservée avec une légère dysfonction diastolique. À noter que M. Rodrigues Ramada devait bénéficier d'une intervention orthopédique le 20.03.2018, que sa femme se chargerait de repousser. Le patient est transféré à l'hôpital de Payerne pour suite de prise en charge. M. Roulin, connu pour une maladie de Von Hippel-Lindau et carcinome rénal G à cellules claires, se présente aux urgences en raison de forte douleur de l'hypochondre droit apparue de manière rapidement progressive sans autre symptôme associé. À l'US abdominal, on retrouve des volumineuses lésions hépatiques des segments VIII et V pouvant expliquer les douleurs. Une antalgie est mise en place par Fentanyl patch, ce qui permet de soulager les douleurs. En raison d'une hyperkaliémie récidivante dans le contexte de l'insuffisance rénale chronique, un traitement par Resonium est mis en place pour le retour à domicile. Le patient sera revu en fin de semaine chez son médecin traitant pour contrôle de la kaliémie. Un retour à domicile est organisé le 13.03.2018. M. Salgado présente un cal vicieux du fémur proximal D avec une latéralisation du fémur et surtout un trouble de la version fémorale de l'ordre de 20°. Il y a également un cal vicieux du grand trochanter qui est médialisé, impliquant une importante perte du bras de levier des abducteurs de la hanche. Nous allons encore demander une reconstruction en 3D de la hanche, puis nous reverrons M. Salgado dans 3 mois pour discuter de l'ostéotomie. Étant à 6 mois postopératoires, il est encore beaucoup trop tôt pour planifier une telle opération. Prochain contrôle le 26.06.2018. M. Schuwey est hospitalisé dans le cadre d'une décompensation cardiaque gauche qui s'avère d'origine ischémique dans le cadre d'une maladie coronarienne bi à tritronculaires. La coronarographie du 27.02.2018 met en évidence une dysfonction ventriculaire gauche avec atteinte de l'IVA sur une longueur de 60 mm et une grande branche diagonale ainsi que des lésions circonscrites de la marginale et Cx distale. M. Schuwey bénéficie d'une mise en place de 4 stents actifs IVA proximale-moyenne-distale et branche diagonale. La fraction d'éjection du ventricule gauche est évaluée à VG 35%. La décompensation cardiaque gauche est traitée initialement par Lasix iv, relayé par Torem per os, avec une bonne évolution sur le plan clinique mais avec une insuffisance rénale aiguë prérénale de stade AKIN 1, nécessitant l'arrêt du Torem et une hydratation prudente. Nous complétons son traitement de base par un traitement d'insuffisance cardiaque, y compris l'aldactone. L'aspirine est à poursuivre à vie, l'Efient pour la durée de 12 mois. M. Schuwey sera revu par Dr. X dans 3-4 semaines pour traitement de la circonflexe. Notons que M. Schuwey présente une récidive des douleurs thoraciques motivant une nouvelle coronarographie montrant un bon résultat de la revascularisation, sans thrombose intra-stent.Nous mettons en évidence une composante anxieuse significative et instaurons un traitement de Temesta et majorons le Trittico avec bon effet. Au vu de l'évolution favorable, une réhabilitation cardiovasculaire à Billens est programmée. Le patient reste hospitalisé au sein de l'HFR bien que la prise en charge spécifique par notre service soit maintenant terminée. Il en résulte un séjour de reclassement et vous recevrez à sa fin un simple courrier complémentaire vous informant que le patient a quitté le service. Le courrier contiendra uniquement les éventuelles notes de suite et une copie de l'ordonnance des médicaments à la sortie. Mr. Telley est admis aux soins intensifs le 17.02.2018 pour un choc septique sur pneumonie bilatérale à Pneumocoques. Il s'agit d'un patient de 78 ans, connu pour une cardiopathie ischémique tritronculaire, qui est amené en ambulance en raison d'une baisse de l'état général, avec dyspnée et état fébrile depuis le 16.02.2018. Son état se dégrade rapidement à l'arrivée aux urgences nécessitant un soutien aminergique. Un traitement de pipéracilline-tazobactam est débuté et le patient est transféré aux soins intensifs. A l'admission le patient est rapidement intubé suite à l'échec de la VNI. Il nécessite une curarisation et décubitus ventral jusqu'au 19.02.2018. Le CT thoracique révèle des foyers bi-basaux avec possible présence de nécroses prédominant à droite. Au vu de la sévérité de l'atteinte, le traitement antibiotique est transitoirement remplacé par Méropénème et Clarithromycine, avec reprise d'une antibiothérapie par Tazobac seule dès le 19.02.2018 en l'absence de croissance aux cultures. En raison de sécrétions purulentes obstructives, il bénéficie de multiples bronchoscopies de toilettage. Un soutien par Noradrénaline est poursuivi, relayé avec introduction de Dobutamine le 19.02.2018 en raison d'un flutter auriculaire bradycarde. Celle-ci est rapidement sevrée au vu de l'absence d'accélération de la fréquence cardiaque chez un patient sous traitement beta-bloquant. L'évolution est favorable avec une extubation sans complication le 1.03.2018. Une insuffisance rénale aiguë AKIN 1 d'origine pré-rénale dans le contexte septique se corrige spontanément. Une thérapie par Bicarbonate de Sodium, Calcium Gluconate, et insuline-glucose a été nécessaire transitoirement pour traiter une hyperkaliémie secondaire à l'insuffisance rénale. Le 3.03.2018, Mr. Telley développe un urosepsis à Enterobacter aerogenes nécessitant un soutien aminergique transitoire. Le CT abdominal du 3.03.2018 montre un globe vésical avec des signes de pyélonéphrite. Un traitement empirique par Tienam est débuté avec un relais par Ciprofloxacine dès le 6.03.2018 suite aux résultats des cultures. Un traitement de Pradif est introduit avec un essai de retrait de sonde urinaire à prévoir le 7.03.2018. Un avis urologique a été demandé. Le 3.03.2018, le patient développe une récidive de bradycardie à 27/min motivant l'arrêt du traitement beta-bloquant permettant la résolution de la symptomatologie. Une anticoagulation thérapeutique par Clexane est introduite dans le contexte du flutter. En cas de flutter rapide un ralentissement est possible au vu d'une bonne fonction cardiaque systolique avec une FEVG à 70%. En cas de récidive de bradycardie nous vous laissons discuter avec les cardiologues d'une ETO avec cardioversion, ou éventuel pacemaker. Le patient est transféré à l'étage pour la suite de la prise en charge le 6.03.2018. Au vu d'un abdomen ballonné sans signes de péritonite, une radiographie abdominale est effectuée pendant le transfert. Mr. Temelso bénéficie d'un ECG et d'une prise de sang avec un premier train de troponines à 7 et un deuxième à 6, permettant d'exclure un syndrome coronarien aigu, ainsi que des D-Dimères à 260. La radiographie du thorax est sans particularité. Nous retenons un diagnostic de douleur musculo-squelettique et laissons le patient rentrer à domicile. Il sera vu par le médecin traitant le vendredi 16.03.2018. Mr. Tobler est un patient de 82 ans, connu pour une hypertension artérielle et anticoagulé par acénocoumarole pour une thrombose veineuse de l'œil droit, qui est hospitalisé pour un état confusionnel aigu le 02.03.18. Il présente à domicile un comportement bizarre avec désorientation spatio-temporelle. Des médicaments psychotropes de type zolpidem et oxazépam sont retrouvés ouverts à son domicile. Un CT cérébral ne révèle pas a priori d'AVC ischémique ou hémorragique constitué et retrouve une occlusion de l'artère cérébrale postérieure gauche. Mr. Tobler est hospitalisé en stroke unit non monitorée jusqu'à ce que l'IRM de contrôle le 05.03.2018 permette d'exclure formellement un AVC. Malgré une image radiologique potentiellement compatible, une hydrocéphalie à pression normale semble très improbable vu l'absence de symptomatologie typique (Triade de Hakim). Au vu d'antécédents d'abus médicamenteux et du rapport des ambulanciers, nous soupçonnons un surdosage en psychotropes, qui sont alors mis en suspens à l'admission. En raison de la découverte d'une leucocyturie chez un patient confus, nous décidons de le traiter pour une infection urinaire basse par de la ceftriaxone relayée par du TMP/SMX. Le toucher rectal n'évoque pas une prostatite et nous vous laissons le soin de suivre les symptômes de prostatisme en ambulatoire. Mr. Tobler s'améliore significativement sur le plan cognitif après 48h d'hospitalisation. Persistent pourtant certains troubles cognitifs que nous bilantons par un bilan neuropsychologique le 07.02.18. Ce bilan confirme la sortie de l'état confusionnel mais révèle des difficultés en mémoire antérograde verbale, dans les fonctions exécutives, aux praxies idéomotrices, dans les gnosies discriminatives, au niveau du graphisme et à l'écriture. Malgré la sévérité de ces troubles cognitifs, le patient est peu conscient de ses difficultés et est réticent face aux aides (canne, SAD pour lui). Leur étiologie reste indéterminée (neurodégénératif? hydrocéphalie malgré l'absence d'autres symptômes?). Nous vous remercions de suivre ces troubles de près, notamment d'envisager des soins à domicile, refusés jusque-là par le patient. Un INR supra thérapeutique à l'entrée nous force à mettre le traitement par AVK en suspens durant l'entièreté du séjour. Le suivi biologique de la crase montre un sang non coagulable. Après avis hématologique, nous lançons un bilan à la recherche d'un déficit en facteur de coagulation. L'histoire clinique et la baisse de l'activité du facteur VII parlent en faveur d'un déficit sévère en vitamine K d'origine carentielle. Nous introduisons du Konakion, avec bon effet. Le Marcoumar est à reprendre le jeudi matin 08.03.2018 avec un contrôle biologique de la crase le 09.03.2018. Mr. Tobler quitte l'HFR le 07.03.2018. Un contrôle clinique et biologique de l'INR devra être effectué par son médecin traitant en fin de semaine. Mr. Trachsel est admis aux soins intensifs le 19.03.2018 en raison d'un AVC ischémique. Il s'agit d'un patient de 75 ans, connu pour une maladie cérébrovasculaire avec de multiples AVC dans le passé, le dernier le 08.01.18 avec hémiparésie droite résiduelle sous Clopidogrel, qui présente le 19.03.2018 une aggravation de sa symptomatologie motrice à droite avec des troubles de l'élocution nouveaux. A noter que le traitement d'Apixaban a été arrêté il y a 10 jours, suite à des saignements sur hémorroïdes avec nécessité de transfusion d'un culot érythrocytaire.Aux urgences, Mr. Trachsel présente une légère dysarthrie avec aggravation de son hémisyndrome droit connu avec NIHSS à 10 points. Un CT cérébral ne montre pas de lésion récente. Une IRM cérébrale met en évidence deux lésions pontiques ischémiques nouvelles à gauche. Sur avis neurologique, le patient est admis en Stroke unit monitorée et le traitement de clopidogrel est poursuivi. Au vu de troubles de la déglutition, un traitement d'aspirine est introduit iv le 20.03.2018, puis une double anti-aggrégation est reprise dès le 21.03.2018 sur avis de nos collègues neurologues après pose d'une SNG. Un test de résistance au clopidogrel est effectué le 21.03.2018 mais sera à répéter dans quelques jours. L'évolution neurologique est légèrement favorable, avec légère amélioration de l'hémisyndrome moteur droit. Mr. Trachsel refuse actuellement tout traitement de statines au vu de nombreux effets indésirables qu'il décrit. Un traitement de Repatha a été discuté en janvier 2018, mais le patient ne remplit actuellement pas les critères, selon l'avis endocrinologique donné. De plus, le patient est actuellement très ambivalent quant à la prise de ce traitement. Le patient présente des hémorroïdes avec saignements récidivants depuis plusieurs mois. Une consultation en proctologie avec le Dr. X est à prévoir une fois que le patient est mobilisable. Mr. Trachsel est transféré en Stroke non-monitorisée le 22.03.2018 pour suite de prise en charge. Mr. Y est admis aux soins intensifs le 07.03.2018 en post-opératoire, en raison d'un hématome épidural traumatique, drainé en urgences. Il s'agit d'un patient de 43 ans, connu pour une schizophrénie paranoïde, hospitalisé à plusieurs reprises à l'Hôpital de Marsens, qui consulte les urgences par ses propres moyens pour un TCC suite à une défenestration du premier étage. Le patient se dégrade rapidement sur le plan neurologique, avec troubles de l'état de conscience et anisocorie en augmentation. Un CT total-body met en évidence un hématome épidural et une fracture de l'os temporal, ainsi que des contusions pulmonaires et une fracture du poignet gauche. Une trépanation est effectuée en urgence pour évacuation de l'hématome. Le saignement étant abondant ne peut pas immédiatement être stoppé, causant un choc hémorragique. Durant l'intervention, le patient est transfusé de 3 CE, 1 PFC et reçoit du fibrinogène et du Beriplex. A l'admission, le patient est intubé, sédaté par Propofol et Fentanyl, curarisé et sous soutien aminergique à haute dose. L'évolution est cependant rapidement favorable, permettant une extubation le 08.03.2018. Le CT cérébral de contrôle à 24h est rassurant et l'évolution neurologique est rapidement favorable, mis à part un épisode de somnolence le 10.03.2018 justifiant un nouveau CT cérébral: l'hématome épidural est stable mis à part une discrète augmentation de la composante frontale, avec un doute sur un saignement à bas bruit. Un avis est pris auprès de nos collègues neurochirurgiens, qui ne retiennent pas d'indication à une reprise au bloc opératoire ni à des investigations supplémentaires. En raison d'une anémie persistante malgré des transfusions itératives, une échocardiographie ciblée est effectuée aux soins intensifs le 10.03.2018 et ne relève pas de source potentielle, le patient étant par ailleurs asymptomatique sur le plan clinique et stable sur le plan hémodynamique. L'évolution est favorable avec stabilité de l'hémoglobine lors des contrôles. L'épanchement péricardique à l'entrée est décrit comme minime par les cardiologues le 10.03.2018. Sur le plan orthopédique, le bilan est complété par un CT du poignet, qui montre une fracture compliquée nécessitant une fixation, effectuée le 13.03.2018. Les suites post-opératoires sont sans complications. Le patient présentait à son arrivée une brûlure au niveau du MSG qui a été débridée au bloc opératoire le 13.03.2018 avec greffe de Thiersch et mise en place d'un VAC qui sera suivi à l'étage d'orthopédie. Nous demandons un suivi à nos collègues psychiatres, qui retiennent comme diagnostic une décompensation aiguë de schizophrénie paranoïde, avec nécessité d'une surveillance en milieu protégé durant le séjour en milieu somatique. Le traitement de Depakine est majoré et en accord avec le psychiatre traitant, un traitement d'Invega est introduit pour remplacer le traitement de Trevicta. Du Tranxilium est également introduit. Un séjour à Marsens est prévu pour adaptation du traitement, une fois la prise en charge somatique terminée. Au vu de la stabilité hémodynamique et neurologique, le patient est transféré à l'étage d'orthopédie le 15.03.2018 pour la suite de la prise en charge en accord avec les psychiatres. Mr. Y, patient de 74 ans, est admis depuis la salle de réveil de l'HFR Tafers pour un choc d'origine mixte (hypovolémique et septique) post laparotomie pour un iléus mécanique grêle. Le patient est hospitalisé à Tavel depuis le 27.02.2018 en raison de difficultés à s'alimenter et d'une perte de poids importante après une résection antérieure ultra-basse pour un adénocarcinome rectal en février 2018. On retrouve un iléus grêle mécanique et une re-laparotomie est faite le 20.03.2018 avec une adhésiolyse et résection segmentaire grêle. En post-opératoire, le patient reste hypotendu et tachycarde, raison du transfert à Fribourg. Il bénéficie d'un soutien aminergique et d'un remplissage volémique important (>10 litres sur les premières 24h), ainsi qu'une substitution par hydrocortisone. En raison d'un état subfébrile à 38°C, des hémocultures sont prélevées et une antibiothérapie empirique par Tazobac est débutée. Les cultures ne mettent pas de germe en évidence. L'évolution est favorable, permettant un sevrage du soutien aminergique le 22.03.2018. L'antalgie est assurée avec le cathéter péridural posé à Tavel. L'alimentation est reprise progressivement dès le 23.03.2018. À noter, dans ce contexte, un épisode d'hypoglycémie symptomatique (sous forme de vision double au regard vertical), résolu après correction des glycémies. Le patient est transféré à l'étage de chirurgie pour la suite de la prise en charge le 23.03.2018. Macro-adénome hypophysaire avec: • insuffisance gonadotrope. • insuffisance thyréotrope substituée. • insuffisance corticotrope substituée. • insuffisance somatotrope partielle. • hyperprolactinémie de désinhibition. • absence d'altération du champ visuel. Macroadénome non-sécrétant de l'hypophyse le 19.02.2018 • Absence de syndrome tumoral • Découverte fortuite à l'IRM Macroglossie, état fébrile, céphalées et cervicalgies. Macrohématurie Macrohématurie Macrohématurie Macrohématurie avec caillots Macro-hématurie avec caillots et globe vésical le 12.01.2014 Tuberculose osseuse multi-opérée (il y a 50 ans) Macro-hématurie avec caillots et globe vésical le 12.01.2014 (Sonde urinaire 3 lumières 20G avec rinçage vésical, Rocéphine 2g intraveineuse le 05.11.2014) Tuberculose osseuse multi-opérée (il y a 50 ans) Macrohématurie avec obstruction de la sonde urinaire à demeure • sonde urinaire à demeure pour vessie neurogène diabétique • anticoagulation par Xarelto pour une FA Macrohématurie d'origine multiple le 28.02.2018 DD: médicamenteux, infection urinaire, thrombopénie Macrohématurie le 09.03.18 Macrohématurie le 20.03.2018 • anticoagulation par Xarelto pour une fibrillation auriculaire Macrohématurie post-résection transurétrale d'un diverticule vésical le 13.09.2013 (Dr. X), avec récidive le 23.09.2013 Status post-sepsis sur endocardite à Entérocoque faecalis en avril 2012 Status post-endocardite subaiguë à Streptocoque mitis avec insuffisance aortique sévère, embolisation méningée; status post-remplacement de valve aortique par bio prothèse (Carpentier Edwards 25 mm) en janvier 2010Status post-laryngite herpétique en 2010 Status post-méningite à streptocoques impétis en novembre 2012 Récidive de macrohématurie post-résection transurétrale d'un diverticule vésical le 13.09.2013 (Dr. X) Cystoscopie avec résection transurétrale du col diverticulaire (opération le 21.10.2013) Macrohématurie récidivante le 27.08.2017: • hypertrophie prostatique et vessie de lutte, kystes rénaux bilatéraux • status post-résection transurétrale d'un diverticule vésical le 13.09.2013 (Dr. X), avec récidive le 23.09.2013 • suivi par le Dr. X État fébrile d'origine médicamenteuse probable (Rocéphine) Adénocarcinome de la prostate cT1a cN0 cM0 Gleason 6 (3 + 3), iPSA 6.5 ng/ml, bas risque date du diagnostic : 01.09.2017 histologie (Promed P2017.10400) : RTU-prostate : foyer de 0,2 cm d'un carcinome acinaire de la prostate, de groupe 1, score de Gleason : 3 + 3 = 6 CT abdominal du 07.08.2017 : pas de lésion suspecte. Multiples kystes corticaux d'aspect banal sur les deux reins, kyste de 45 x 30 mm sous-capsulaire TB du 05.10.2017 : proposition d'un watchful waiting actuellement : watchful waiting, suivi par Dr. X Macrohématurie probablement dans le contexte de Marcoumar supra thérapeutique le 16.03.2018 • avec Hb à 98 g/l puis 84 g/l • macrohématurie récidivantes (patient a refusé cystoscopie), suivi par Dr. X Macrohématurie probablement dans le contexte de Marcoumar suprathérapeutique le 16.03.18 • avec Hb à 98 g/l puis 84 g/l • TP < 10, INR > 5.5, PTT > 150 Macrohématurie probablement d'origine mécanique sur traction du cystofix le 28.02.2018 • Hypertrophie bénigne de la prostate • changement du cystofix (sonde urinaire à demeure) par Dr. X le 11.03.2018 Macrohématurie su rupture kyste rénal droit le 14.03.2018 : • CT abdominal (Cimed) le 14.03.2018 • Anémie normochrome normocytaire acutisée à 61 g/l Mme. Y consulte les urgences le 09.03.2018 en raison d'une dyspnée accompagnée d'une toux avec expectorations jaunâtres ainsi qu'une prise pondérale de 2 kg en quelques jours. Elle se plaint également d'épigastralgies connues. Au status pulmonaire, présence de sibilances diffuses au niveau des deux champs pulmonaires. Au niveau abdominal, sensibilité épigastrique. Le reste du status d'entrée est sans particularité. Le bilan biologique montre un syndrome inflammatoire avec une CRP à 18 mg/l et une leucocytose à 12,7 G/l ainsi qu'une créatinine 105 umol/l. La gazométrie met en évidence une hypoxémie à 8. La radiographie du thorax montre un important épaississement de la trame bronchovasculaire avec un probable foyer péri-hilaire gauche. Nous retenons le diagnostic de décompensation cardiaque dans le cadre de sa cardiomyopathie de type non-compaction. Nous administrons du Lasix iv aux urgences puis nous majorons également le traitement Torasémide à 40 mg/jour et de Spironolactone à 25 mg/jour. Nous suspectons également une exacerbation de BPCO sur une probable virose surinfectée, raison pour laquelle nous introduisons une antibiothérapie par Rocéphine 2 g avec relais par co-amoxicilline et la patiente bénéficie d'un traitement bronchodilatateur ainsi que de physiothérapie respiratoire. En raison d'une prise pondérale progressive malgré le traitement instauré avec une auscultation pulmonaire de surcharge hydrique, nous remettons du Lasix iv le 13.03.2018 avec relais dès le 19.03.2018 par Torem. Nous majorons également son traitement par Entresto. Durant le séjour, Mme. Y présente plusieurs épisodes hypoglycémiques symptomatiques, raison pour laquelle nous diminuons son traitement par Ryzodeg et nous vous laissons le soin d'adapter son traitement antidiabétique. Concernant ses épigastralgies chroniques, nous vous laissons le soin de discuter d'une OGD. Au vu d'une évolution favorable, Mme. Y rentre à domicile le 22.03.2018. Nous lui recommandons de prendre un rendez-vous à votre consultation. Elle a rendez-vous également chez Dr. X, cardiologue traitant, le 25.04.2018. Mme. Y est une patiente de 92 ans, connue pour une insuffisance rénale chronique terminale et status après cystite hémorragique en 2017 non bilan-tée, qui est amenée aux urgences par sa fille en raison de douleurs abdominales et d'une hématurie macroscopique avec des caillots de sang présents depuis le 13.03.2018. La patiente ne bénéficie pas de sonde urinaire à domicile. Elle ne relate pas d'état fébrile ni de frissons. À noter qu'elle aurait reçu une antibiothérapie X en ambulatoire pour une infection urinaire. Relevons encore une hospitalisation en 2017 pour le même motif où une cystoscopie avait été proposée mais non effectuée. À son arrivée, la patiente est désorientée dans le temps et dans l'espace, elle présente des hallucinations visuelles. Le status cardio-pulmonaire est sans particularité. L'abdomen est souple mais douloureux en sus-pubien, sans défense ni détente. Les bruits hydro-aériques sont normaux en fréquence et en tonalité. Les loges rénales sont souples et indolores. Le bilan biologique met en évidence une anémie normochrome normocytaire à 59 g/l d'hémoglobine, d'origine mixte, sur spoliation urinaire et rénale sur insuffisance rénale terminale. L'Aspirine Cardio est mise en suspens et la patiente reçoit un premier culot érythrocytaire le 14.03.2018. Compte tenu de l'hématurie macroscopique, une sonde trois voies est mise en place aux urgences en rinçage continu, sans effet, la patiente continuant à présenter une hématurie. Un traitement de Dicynone 2 x 500 mg/jour est instauré le 15.03.2018 et sera à poursuivre jusqu'au 19.03.2018. Dans un premier temps, Mme. Y est hospitalisée dans le service de chirurgie, puis elle est transférée dans celui de gériatrie aiguë le 16.03.2018. Mme. Y est une patiente de 85 ans hospitalisée le 05.03.2018 suite à une chute vers l'avant alors qu'elle se rendait à la Migros et a glissé sur la glace. Une perte de connaissance est niée par la patiente (pas de témoins). Selon le rapport des ambulanciers, la patiente aurait chuté plusieurs fois durant les derniers jours, et elle serait plus ralentie que d'habitude (hétéro-anamnèse avec des amis). La patiente se plaint d'un appétit diminué. Elle parle d'une perte de poids sans pouvoir expliquer combien de kilos exactement. Le reste de l'anamnèse est sans particularité. Le status montre une patiente à l'état général conservé, ralentie avec des troubles de la compréhension, désorientée dans le temps et l'espace. Au niveau cardiaque, un souffle systolique est ausculté au foyer aortique, des pouls périphériques non palpables ainsi que des varicosités nombreuses sur les 2 membres inférieurs. Mis à part une poursuite visuelle saccadée sans nystagmus, l'examen neurologique est dans la norme. Au cours de l'hospitalisation, l'état général de la patiente s'est rapidement amélioré avec une patiente orientée dans les 3 modes. Elle bénéficie d'un bilan d'état confusionnel ainsi que de démence complet mettant en évidence un léger déficit en vitamine B12 et en acide folique pour lesquels un schéma de supplémentation orale est prescrit. Au vu d'une amélioration de la symptomatologie et d'un bon état général, Mme. Y retourne à domicile le 08.03.2018. Mme. Y est transférée de l'Inselspital le 22.03.2018 après avoir été initialement prise en charge aux urgences de l'Inselspital pour une chute à domicile le 22.03.2018 dans un contexte d'éthylisation aiguë (alcoolémie à 2.2 pour mille aux urgences de l'Inselspital) chez une patiente connue pour une consommation d'alcool à risque. La patiente étant tombée avec un verre à la main gauche, elle s'est coupée et a été suturée au niveau du 5ème doigt (4 points) et au niveau de l'annulaire (2 points) aux urgences de l'Inselspital. La situation à domicile, selon le fils et le médecin traitant, serait devenue difficile avec notamment des chutes à répétition d'étiologie multifactorielle. À noter que la patiente vit seule avec son mari aveugle dans un appartement. Les soins à domicile passaient tous les jours pour s'occuper du mari. Durant l'hospitalisation, un syndrome de sevrage alcoolique est suspecté en raison d'apparition de tremblements, d'agitation et d'hypertonie motivant la majoration du traitement fixe de Seresta. Après stabilisation, le Seresta fixe est progressivement réduit. Un suivi en ambulatoire est recommandé avec entretiens motivationnels réguliers dans le but du maintien du sevrage alcoolique. Au vu des troubles de la marche et de l'équilibre importants avec chutes à répétition, un séjour en réhabilitation gériatrique est fortement conseillé à la patiente ainsi qu'à son mari. Malheureusement, le couple insiste pour rentrer à domicile sans faire de réhabilitation. Mme. Y et son mari rentrent donc à domicile le 27.03.2018. Mme. Y, 66 ans, a été admise aux soins intensifs pour un STEMI antérieur subaigu le 27.03.2018. La patiente a présenté une douleur abdominale épigastrique avec reflux pendant 3 jours. Depuis le soir du 26.03.2018, elle ressent une douleur oppressive rétrosternale avec irradiation dans la poitrine gauche et le cou, constante, accompagnée par une dyspnée NYHA IV et des sudations. La coronarographie a mis en évidence une occlusion aiguë de l'IVA moyenne, qui a été recanalisée puis traitée par un stent actif. Une sténose significative de la coronaire droite devra être traitée dans 10 jours. Le pic de CK s'est élevé à 516 U/l. L'échocardiographie a montré une dysfonction modérée à sévère avec une FEVG à 30% et un anévrysme apical sans thrombus visualisé et sans indication à une anticoagulation. L'aspirine cardio est à poursuivre à vie et l'Efient pour 12 mois. Une fibrillation auriculaire inaugurale le 28.03.2018 a été cardiovertie suite à une augmentation posologique du bêta-bloquant, l'administration d'amiodarone et de magnésium, sans récidive. Une insuffisance rénale aiguë à diurèse conservée d'origine prérénale s'est transitoirement aggravée suite à l'exposition au produit de contraste. Le suivi montre une amélioration progressive. Un syndrome inflammatoire et un état subfébrile étaient présents à l'admission. Un intertrigo sévère des deux plis inguinaux a été traité par fluconazole per os et application topique d'econazole. Une leucocyturie asymptomatique a été mise en évidence, mais la culture d'urine était contaminée. La radiographie de thorax n'a pas montré d'infiltrat pulmonaire et les hémocultures sont stériles. Enfin, l'infarctus myocardique a peut-être aussi contribué à ce syndrome inflammatoire, en amélioration depuis le 28.03.2018. Une décompensation hyperglycémique du diabète sucré a nécessité une insulinothérapie intraveineuse en continu, relayée par le traitement habituel dès le 28.03.2018, dont la posologie devra être adaptée selon le profil glycémique. La patiente a été transférée le 30.03.2018 dans le service de médecine interne. Mme. Y est une patiente de 36 ans, connue pour un phéochromocytome droit. Elle bénéficie d'une résection totale de la surrénale droite par laparotomie abord bi-sous-costale le 14.03.2018. En post-opératoire, elle présente une instabilité hémodynamique d'origine mixte (vasoplégique et cardiogène) suite à un manque de catécholamines, nécessitant un soutien par Adrénaline. L'évolution est favorable avec un sevrage de la noradrénaline puis adrénaline le 15.03.2018. La patiente peut être extubée le 15.03.2018. Elle est transférée à l'étage de chirurgie le 16.03.2018. Sur le plan chirurgical, l'évolution est favorable et la patiente est ré-alimentée progressivement avec une reprise de transit. Mme. Y rentre à domicile le 21.03.2018. Mme. Y nous est adressée par son médecin traitant pour un bilan pré-opératoire et endocrinologique en vue d'une opération d'une masse surrénalienne avec des symptômes de tachycardie et de tension artérielle labile. Le bilan endocrinologique met en évidence un phéochromocytome. Nous stoppons le traitement d'Atenolol et introduisons un traitement alpha-bloquant par Phénoxybenzamine puis de Métoprolol. Ces deux substances sont majorées progressivement jusqu'à dose maximale respective, le tout avec bonne tolérance. Les tensions artérielles se normalisent lentement et une tachycardie (entre 100-110') persiste. Un anticalcique pourra éventuellement être introduit si le profil tensionnel n'est pas satisfaisant par la suite. Nous vous prions de bien vouloir faire mesurer la tension artérielle trois fois par jour dans l'institution de la patiente et de transmettre les valeurs en consultation endocrinologique le 06.03.2018 à 16h00 en service de endocrinologie chez le Dr. X. Un bilan d'extension par scintigraphie à MIBG est prévu pour les 6, 7 et 8.03.2018 avec également une préparation par du iodure de potassium pour bloquer la thyroïde, traitement à mener à partir de dimanche le 04.03.2018, 3 fois par jour pour 5 jours. En vue d'une résection chirurgicale de la masse, une évaluation anesthésologique est faite et la patiente sera opérée le 14.03.2018 avec une hospitalisation en chirurgie le 12.03.2018. Lors de son séjour, la patiente fait une syncope avec une chute et trauma crânien. Un EEG ne décèle pas d'activité épileptique. Un CT cérébral nous permet d'écarter un saignement intra-crânien et montre une dilatation des ventricules comparée à l'examen de 2015. Après consultation des neurochirurgiens du CHUV et de l'Inselspital, la dilatation étant sans répercussion clinique, il est décidé de ne pas faire plus d'investigation. Mme. Y rentre au foyer de la Colline le 02.03.2018. Mme. Y, patiente de 36 ans, hospitalisée aux soins intensifs en post-opératoire d'une surrénalectomie droite dans le contexte d'un phéochromocytome le 14.03.2018. Lors d'une hospitalisation en médecine interne en février 2018, une masse surrénalienne droite s'est révélée être un phéochromocytome avec une indication à une excision. En per-opératoire de cette chirurgie élective, elle présente des pics hypertensifs importants traités par multiples anti-hypertenseurs puis une hypotension dès exérèse de la tumeur. À noter également une hyperglycémie traitée par insuline en continu. À l'admission aux soins intensifs, la patiente est intubée et sédatée, sous soutien aminergique. L'évolution est marquée par une instabilité hémodynamique d'origine mixte (vasoplégique et cardiogène) suite à un manque de catécholamines, nécessitant un soutien par Adrénaline qui peut rapidement être sevré et Noradrénaline. Un avis auprès des endocrinologues (Dr. X) est demandé et une substitution des corticoïdes n'est pas recommandée dans ce contexte, l'autre glande surrénale va reprendre la fonction. L'évolution est favorable avec sevrage des amines et extubation le 15.03.2018. Sur le plan chirurgical, l'évolution est favorable et la patiente est ré-alimentée progressivement. Elle est transférée à l'étage de chirurgie le 16.03.2018 pour suite de prise en charge. À noter que la patiente qui présente un retard mental et un autisme sur encéphalopathie périnatale, est très dépendante émotionnellement des éducateurs du foyer, qui sont présents selon leur disponibilités. Mme. Y nous est transférée de l'hôpital Tiefenau de Berne pour la suite de la prise en charge d'une patiente avec un état fébrile à répétition d'origine indéterminée depuis 12/2017. Elle présente également une altération progressive de son état général, spécialement une péjoration neurologique.L'examen clinique à l'entrée dans notre unité montre une patiente de 68 ans dans un état général diminué, somnolente, désorientée sur le temps. Au status neurologique, elle présente une baisse de la force généralisée avec un niveau M2-3 des membres inférieurs et M4 des membres supérieurs avec une ataxie des membres supérieurs, déjà décrite à l'Inselspital suite à des probables événements ischémiques cérébelleux. Le laboratoire permet d'exclure un syndrome inflammatoire, la formule sanguine montre une lymphopénie complète. La patiente, étant déjà multi-investiguée, souffre d'une péjoration de son état, surtout neurologique, dans le sens d'une encéphalopathie. Le 22.02.2018, la patiente souffre de plusieurs absences sans mouvements tonico-cloniques ni de pertes urinaires. Un CT-Scanner cérébral peut exclure un saignement et une ischémie aiguë. Un EEG confirme une encéphalopathie sans signes d'un foyer épileptique, un traitement antiépileptique n'est alors pas débuté selon l'avis neurologique. Dans un colloque multidisciplinaire avec les neurologues, rhumatologues, hémato-oncologues et infectiologues, on décide de chercher une possible infection avec le JC-Virus, lequel devient négatif. La recherche de l'antigène pour une cryptococcose reste aussi négative. Vu la probabilité très faible d'une récidive du lymphome, nous postulons une origine inflammatoire des états fébriles et de la péjoration neurologique. Selon l'avis des rhumatologues, nous installons un traitement corticoïde à haute dose plus Kineret dès le 27.02.2018, sans amélioration neurologique significative. Une ponction lombaire n'est pas effectuée à cause d'un état général pas suffisamment stable pour la geste et d'un manque de conséquence thérapeutique. Vu la péjoration clinique progressive, la famille constate le souhait d'arrêter tout traitement médicamenteux le 01.03.2018. Le pronostic létal est discuté avec la famille. La patiente reste ensuite somnolente, puis comateuse. Mme. Aeschlimann décède le 07.03.2018, une autopsie n'est pas désirée par la patiente (directives anticipées) et sa famille. Mme. Aiston Valloton, enceinte de 18 semaines d'aménorrhée d'une deuxième grossesse, est amenée aux urgences en ambulance le 27.02.2018 en raison de sensations vertigineuses continues, majorées lors de la rotation de la tête à droite, associées à des nausées, apparues dans la nuit du 25 au 26.02.2018. Elle a la sensation d'être sur un bateau. La patiente rapporte également une douleur abdominale dans la nuit du 26 au 27.02.2018, disparue spontanément ce matin. Pas de céphalées mais diplopie avec sensation visuelle de points noirs. Pas d'autre plainte et pas de symptôme gynécologique. L'examen clinique est sans particularité. La patiente est consciente et orientée, avec des pupilles isocores et isoréactives. Les nerfs crâniens et les épreuves cérébelleuses sont dans la norme. Pas de déficit sensitivo-moteur. Pas de surdité. Le Head Impulse Test est négatif, et nous ne retrouvons pas de nystagmus ni aux lunettes de Frenzel, ni à la manœuvre de Hallpike. Le Romberg et le Unterberger sont négatifs. Le laboratoire de base est sans anomalie, hormis une légère hypokaliémie à 3.5 mmol/l, que nous substituons par un comprimé de potassium effervescent. Devant une tension artérielle légèrement basse (110 mmHg de TAS), la patiente bénéficie d'un remplissage avec 3 culots de 500 ml de NaCl 0.9%. Nous donnons également 10 mg de primpéran per os pour ses nausées. Le status neurologique totalement dans la norme nous permet d'exclure une origine centrale. Les symptômes n'évoquent pas non plus une origine périphérique. Nous retenons donc des pseudo-vertiges avec un orthostatisme et une composante psychogène. Mme. Aiston Valloton est hospitalisée pour surveillance. Elle profite d'une perfusion de Glucosalin 2000 ml/24 h par voie intraveineuse. Un test de Shellong revient positif avec toutefois des tensions restant à une systole supérieure à 100 mmHg. Nous introduisons un traitement d'Itinérol B6 le 28.02, avec amélioration de la symptomatologie. L'évolution est favorable avec possibilité de se mobiliser de manière autonome et Mme. Aiston Valloton peut regagner son domicile le 02.03.2018. Mme. Allemann souffre d'un conflit du tractus ilio-tibial en regard du condyle fémoral externe que l'on appelle également Runner's Knee. Je propose un traitement conservateur. En cas d'apparition de symptômes, une poche à glace peut être appliquée et la patiente peut appliquer de la pommade anti-inflammatoire. Des exercices d'étirement ou stretching du tractus ilio-tibial peuvent être préventifs. Il est important d'avoir de bonnes chaussures de course et de bien s'échauffer avant d'aller courir. Un contrôle d'emblée à ma consultation n'est pas nécessaire. La patiente peut me recontacter en cas de réapparition pour persistance de problèmes. Un arrêt de travail n'est pas nécessaire. Mme. Almeida, enceinte à 24 semaines d'aménorrhée, consulte les urgences le 19.03.2018 en raison d'une dyspnée au repos depuis le 16.03.2018 d'allure paroxystique (5-6x/jour), associée à des palpitations et des douleurs thoraciques rétro-cardiaques respiro-dépendantes de type picotement sans irradiation à 7/10 au moment de la dyspnée avec un fond continu à 4/10. Notion d'une toux sèche sans hémoptysie. Elle présente également des rhinorrhées claires accompagnées de céphalées frontales. Pas d'autre plainte. Pas de notion de voyage ou d'immobilisation récente. Pas d'antécédent d'embolie pulmonaire ni de thrombose veineuse profonde. Au niveau gynécologique, la patiente a un contrôle 1x/mois avec ultrason. À l'admission aux urgences, la patiente est hémodynamiquement stable et afébrile. Les mollets sont souples et indolores. Le ballant est conservé et le signe de Homans est négatif. Le reste du status d'entrée est sans particularité. Le bilan biologique met en évidence une anémie normochrome normocytaire avec hémoglobine à 109 g/l, une hyponatrémie à 135 mmol/l et une hypokaliémie à 3.4 mmol/l. Les D-dimères sont élevés à 2078 ng/ml. La gazométrie montre une alcalose respiratoire totalement compensée par une acidose métabolique avec un pH à 7,45. Nous suspectons une embolie pulmonaire et nous mettons la patiente sous Clexane thérapeutique. Nous complétons le bilan par un ultrason doppler des deux membres inférieurs qui ne montre pas de thrombose veineuse et par un CT scan thoracique qui ne met pas en évidence d'embolie pulmonaire. Nous retenons le diagnostic de douleurs probablement d'origine musculo-squelettique et Mme. Almeida peut regagner son domicile le 21.03.2018. En raison de l'injection de 50 ml de contraste, nous vous proposons d'organiser un contrôle de la fonction thyroïdienne de l'enfant en post-partum. Mme. Alvarez consulte les urgences le 16.02.2018 en raison d'une toux sèche depuis 5 jours avec faiblesse et inappétence. Elle présente également un état fébrile avec frissons ainsi que des myalgies. Pas de dyspnée. Le reste de l'anamnèse est non contributif. Le laboratoire ne montre pas de syndrome inflammatoire et la radiographie du thorax est suspecte pour un foyer basal gauche débutant. La patiente est hospitalisée sous antibiotique IV pour suite de prise en charge et surveillance. La recherche d'antigènes urinaires revient négative et la PCR revient positive pour une grippe influenzae B. L'évolution est rapidement favorable et nous stoppons les antibiotiques. Mme. Alvarez peut regagner son domicile le 19.02.2018. Mme. Alves Correia consulte une première fois au service des urgences en raison d'un syndrome grippal avec toux et état fébrile. Elle se présente une seconde fois aux urgences en raison d'une péjoration clinique avec apparition d'une asthénie, avec inappétence et d'expectorations jaune-verdâtres.Nous diagnostiquons une broncho-pneumonie gauche associée à un épanchement pleural gauche. L'évolution est favorable sous antibiothérapie iv puis per os, physiothérapie respiratoire et oxygénothérapie. Au vu de l'abondance modérée et de l'absence de répercussion sur le plan respiratoire, nous ne ponctionnons pas l'épanchement durant l'hospitalisation. Nous laissons le soin au médecin traitant d'effectuer un contrôle radiologique à distance. À noter la découverte fortuite d'une protéinurie isolée possiblement associée à l'état fébrile qu'il faudrait recontrôler à distance de l'épisode infectieux. Mme. Y est une patiente de 41 ans hospitalisée en électif à l'HFR Fribourg pour une première radio-iodothérapie pour un carcinome papillaire de la thyroïde diagnostiqué en janvier 2018. Pour rappel, la patiente était connue pour une hypothyroïdie de type Hashimoto diagnostiquée et substituée depuis 2016. Lors d'un contrôle chez le Dr. X en décembre 2017, un nodule suspect avait été biopsié et avait montré un carcinome papillaire de la thyroïde. La patiente a subi une thyroïdectomie et un curage ganglionaire central bilatéral et pré-trachéal (niveau VI) le 17.01.2018, qui a confirmé le carcinome papillaire de la thyroïde pT2(m) pN1a (3/40). Le traitement par radio-iodothérapie se déroule bien et les suites de l'hospitalisation se passent sans complication. La patiente peut sortir le 07.03.2018 après accord des médecins nucléaires. La patiente prendra contact avec vous la semaine prochaine pour suite de la prise en charge. Mme. Y, 80 ans, nous est adressée par son oncologue traitant (Dr. X) pour une réhabilitation palliative en raison d'un déconditionnement global dans un contexte de lymphome de Hodgkin stade III ne répondant que partiellement après 4 cycles de chimiothérapie. Avant l'hospitalisation, la patiente vivait seule dans une maison et se déplaçait avec l'aide d'un rollator. Une infirmière passait une fois par semaine à domicile pour les médicaments et le contrôle de santé. La patiente est veuve depuis un an. Elle a 3 enfants. À l'entrée, Mme. Y se plaint principalement d'une asthénie importante avec perte d'appétit. Elle décrit également une tendance à la constipation. Durant l'hospitalisation, la patiente présente une thymie basse accompagnée d'idées noires (souhaite que son époux décédé vienne la chercher). Ces symptômes sont le plus probablement en lien avec un état dépressif réactionnel d'origine multifactorielle. En effet, Mme. Y est veuve depuis environ un an, de plus elle a appris en octobre 2017 qu'elle souffrait d'un lymphome qui ne répond malheureusement pas à la chimiothérapie. Dans ce contexte, nous évoquons avec Mme. Y la possibilité d'introduire un traitement antidépresseur, mais cette dernière le refuse pour l'instant. Elle serait cependant prête à en rediscuter à distance. L'anticoagulation thérapeutique par Clexane introduite le 20 février 2018 à la suite de la découverte fortuite d'une embolie pulmonaire sur un scanner de contrôle réalisé le 19 février 2018 est adaptée en relayant les injections de Clexane par du Xarelto dans le but d'améliorer le confort. À noter que les risques de récidives de maladie thrombo-embolique sous anticoagulation thérapeutique par Xarelto par rapport à la Clexane ont été communiqués à la patiente. De plus, le traitement anti-aggrégant par aspirine initié par le cardiologue traitant (Dr. X) en raison d'une sténose aortique a été stoppé vu l'anticoagulation thérapeutique. Au cours de l'hospitalisation, le projet global est rediscuté avec Mme. Y et son fils. La patiente confie ne pas pouvoir rentrer chez elle au vu de la baisse importante de son état général. La décision d'un placement en EMS semble être finalement la solution la plus adaptée et Mme. Y est accueillie à l'EMS Le Manoir à Givisiez le 6 mars 2018. À noter qu'un soutien par l'équipe mobile des soins palliatifs (Voltigo) sera également organisé. Un rendez-vous de contrôle en oncologie chez le Dr. X est agendé pour le 27 mars 2018 à 12 heures dans le but de discuter d'une chimiothérapie palliative pour stabilisation du lymphome. Mme. Y, 61 ans, connue pour une cardiopathie hypertensive, un diabète mellitus de type II non insulino-requérant et une hypothyroïdie substituée, que vous nous adressez pour investigation de multiples plaintes somatiques mal systématisées avec insomnie et suspicion de troubles anxio-dépressifs traités depuis 1 semaine par Escitalopram et Olanzapine. Sur le plan somatique, la patiente se plaint principalement de toux avec expectorations sans hémoptysies depuis le mois de novembre 2017, traitée comme une bronchite virale et actuellement résolue. Dans un contexte de symptômes B avec perte de poids anamnestique non retrouvée par le médecin traitant et sudations intermittentes, nous effectuons une radiographie thoracique qui nous permet d'exclure un processus infectieux ou une néoplasie. Le laboratoire élargi ne montre pas d'anomalie hormis une TSH légèrement abaissée raison pour laquelle nous diminuons l'Euthyrox à 6 prises par semaine (pas de prise le dimanche). Nous vous proposons de recontrôler la fonction thyroïdienne à 6 semaines. Un ultrason d'une tuméfaction anamnestique supraclaviculaire gauche montre quelques ganglions sans autre masse visualisée. Le reste de l'anamnèse et du statut est normal et nous n'effectuons pas plus d'investigations sur le plan somatique. À noter que la patiente rapporte un suivi régulier chez son gynécologue avec dernier contrôle normal. Toutefois nous vous proposons la réalisation d'une imagerie ciblée en ambulatoire en cas de nouvelles plaintes et si vous le jugez nécessaire. Finalement, la patiente ayant 61 ans, nous vous proposons également de réaliser une colonoscopie de dépistage. Sur le plan psychologique, la patiente présente depuis environ 2 ans suite au décès de sa sœur une baisse de la thymie avec perte de l'élan vital. Elle rapporte également des troubles du sommeil et un état anxieux. L'hétéroanamnèse avec la fille confirme ces plaintes et dans ce contexte, nous organisons un consilium psychiatrique avec la présence d'une traductrice. Lors de cet entretien, notre collègue psychiatre ne retrouve pas d'argument franc pour une dépression ou un autre trouble psychiatrique, mais propose toutefois un suivi psychiatrique dans la langue de la patiente (Dr. X ou Dr. X) avec réalisation d'un bilan démence et neuropsychologique. Elle ne propose pas de changements de la médication et laisse le soin au psychiatre qui assurera le suivi ambulatoire de la patiente d'adapter le traitement. Au vu du bon état général de la patiente, Mme. Y peut regagner son domicile le 28.02.2018 dans un bon état général. Mme. Y est une patiente de 35 ans qui se présente aux urgences pour des douleurs abdominales dans l'hypochondre droit depuis quelques heures. Les examens complémentaires comprenant une échographie abdominale confirment le diagnostic de cholécystite aiguë lithiasique. Mme. Y bénéficie d'une cholécystectomie par laparoscopie le 05.03.2018 qui se déroule sans complication. Pendant l'intubation, les anesthésistes ont vu une inflammation du cartilage arythénoïdien droit pour lequel la patiente bénéficiera d'un contrôle ORL en ambulatoire. Au vu de l'évolution favorable, la patiente rentre à domicile le 07.03.2018. Mme. Y est une patiente de 93 ans, adressée aux urgences par son médecin traitant en raison d'un tableau d'iléus avec douleur abdominale et arrêt du transit. Le bilan met en évidence un iléus mécanique sur un adénocarcinome du côlon descendant avec sténose infranchissable. La patiente bénéficie le 15.03.2018 de la réalisation d'une transversostomie de décharge. L'intervention se déroule sans complication. L'évolution est par la suite favorable avec reprise d'un transit par la stomie, permettant une réalimentation progressive.Concernant la pathologie oncologique, le cas de Mme. Angéloz est discuté au tumorboard le 21.03.2018. Au vu des comorbidités de la patiente et de son souhait de ne pas subir une nouvelle opération, il est décidé d'effectuer une surveillance par nos collègues oncologues. Mme. Ansermet consulte le service des urgences en raison d'une douleur du membre supérieur gauche, partant du coude et irradiant vers la nuque, présente depuis 1 semaine, associée à une tuméfaction nouvelle du membre supérieur gauche et un oedème des paupières présent depuis 1 mois. Après récolte d'urine de 24h00, nous diagnostiquons un syndrome néphrotique dans le contexte de néphropathie diabétique et hypertensive. L'évolution est favorable après introduction d'Aldactone, Torasemide, restriction hydrique et régime sans sel, permettant une disparition des oedèmes des paupières et du membre supérieur. Il persiste à la sortie des oedèmes des membres inférieurs jusqu'à mi-mollet. Afin de ralentir l'évolution de la néphropathie, un contrôle strict du diabète et de l'hypertension artérielle est préconisé avec des valeurs cibles <130/80 mmHg. Le traitement anti-hypertenseur est par ailleurs renforcé avec introduction d'Amlodipine en plus des diurétiques, permettant une amélioration du profil tensionnel. Sur avis des diabétologues, nous mettons momentanément en suspend le traitement habituel de Ryzodeg et le remplaçons par du Tresiba avec Humalog 8 UI le matin en fixe. Sous ce traitement, nous observons une amélioration du profil glycémique. Afin de simplifier le traitement chez cette patiente à la compliance médiocre, le Ryzodeg est repris à la sortie à un dosage adapté. Pour la suite, la patiente sera suivie conjointement par son médecin traitant et les diabétologues de l'HFR Fribourg. À noter à l'électrophorèse et l'immunofixation sanguine un résultat douteux avec discret renforcement dans la zone IgG kappa et un rapport kappa/lambda normal. Un contrôle est préconisé à 3 mois. Un retour à domicile est organisé le 03.03.2018 avec un renforcement des soins à domicile, avec un passage par jour et livraison du semainier. Mme. Ansermot, patiente de 51 ans, est hospitalisée aux soins intensifs dans le contexte d'un NSTEMI inférieur sur occlusion de la CD proximale le 07.03.2018. La patiente présentait un état grippal depuis 2 semaines avec des DRS. Elle présente une péjoration des DRS sur la nuit du 5 au 6.03.2018. Elle consulte son médecin traitant qui l'adresse aux urgences. On met en évidence un NSTEMI inférieur avec une FEVG à 50-55 % et une hypokinésie minime de la paroi inférieure moyenne et de la paroi postérieure moyenne. Elle bénéficie d'une coronarographie avec mise en évidence d'une double sténose de 70-90 % de l'artère coronaire droite proximale, traitée par PCI/1 long DES avec sténose de 50-70 % de l'IVA proximale-moyenne qui sera à traiter dans un deuxième temps. La patiente est hospitalisée aux soins intensifs pour une surveillance post-coronarographie qui se déroule sans particularité. Un bétabloquant et une statine sont débutés. L'aspirine est à poursuivre à vie et l'Efient pour 6 mois. Selon l'évolution, nous proposons l'introduction supplémentaire d'un IEC. Au vu de l'évolution favorable, la patiente rentre à domicile le 07.03.2018. Elle sera convoquée pour traiter l'IVA d'ici 1 mois. Mme. Arbach est hospitalisée le 16.02.2018 pour une fracture des deux fémurs. Pour rappel, la patiente, connue pour une ostéogenèse imparfaite, a été hospitalisée récemment pour une bronchite et des vomissements dans le contexte de sa malformation de Chiari type I, avec un retour à domicile le 12.02.2018. Le 16.02.2018, elle chute de son fauteuil roulant sur un effort de vomissement. Les radiographies mettent en évidence une fracture du condyle fémoral latéral gauche et du fémur distal droit. Un traitement conservateur est décidé par les orthopédistes de l'HFR et de la Klinik Schultess de Zürich (2ème avis souhaité par la patiente) et elle bénéficie d'orthèses adaptées. Dans le contexte de l'immobilisation post-fracture, la patiente refusant une anticoagulation préventive par Clexane, nous introduisons une thromboprophylaxie par Rivaroxaban. Initialement hospitalisée en orthopédie, la patiente se plaint de vomissements, nucalgies et diarrhées chroniques, raison pour laquelle elle est transférée dans le service de médecine interne le 23.02.2018 pour la suite des investigations. Un avis neurologique est demandé concernant la malformation de Chiari type I avec hydrocéphalie concomitante. Dans le contexte de l'augmentation de la symptomatologie évoquant une hypertension intracrânienne depuis un an, une IRM cérébrale est effectuée et ne montre pas de changement morphologique par rapport à la dernière IRM effectuée en 2016. La patiente étant réfractaire à une éventuelle intervention neurochirurgicale, nous ne proposons pas d'autres investigations par la suite. En cas de péjoration, un nouvel avis neurologique serait à prévoir. Les diarrhées chroniques ont déjà été investiguées par le passé. Nous lui proposons une diminution de l'Insidon et d'arrêter le Glaupax, avec une amélioration sur la symptomatologie, ces médicaments pouvant contribuer aux diarrhées. Une recherche de sang occulte dans les selles revient négative, de même que la recherche de Clostridium, Protozoaires et helminthes. La calprotectine revient dans la zone grise. La patiente refusant un bilan endoscopique, nous ne proposons pas d'autres investigations. Une bonne évolution est constatée et Mme. peut rejoindre l'UATO le 14.03.2018 en vue d'un retour à domicile dans un deuxième temps. Mme. Ayer, connue pour les comorbidités et antécédents susmentionnés, est amenée aux urgences en ambulance le 03.03.2018 en raison d'une dyspnée depuis 4 jours avec prise pondérale. Pour rappel, la patiente a été hospitalisée du 21 au 30.01.2018 dans notre service de médecine pour une décompensation cardiaque gauche. À l'anamnèse, Mme. Ayer signale que depuis son retour à domicile, malgré l'intensification de son traitement diurétique et la bonne compliance médicamenteuse, elle a pris 8 kg et a remarqué une péjoration des oedèmes des membres inférieurs. Depuis 4 jours, la patiente décrit également une dyspnée manifeste au repos, stade IV selon NYHA, sans état fébrile ni augmentation de la toux ou des expectorations. Pas d'autre plainte. À noter que la patiente est sous oxygénothérapie 2 l/min à domicile. À l'admission aux urgences, Mme. Ayer est hémodynamiquement stable, afébrile et sature à 91 % sous 2 l/min d'oxygène. Au status cardiaque, les bruits du coeur sont irréguliers avec un souffle systolique au foyer mitral II/VI, sans souffle vasculaire des grands axes audible. Notons des oedèmes des membres inférieurs, prenant le godet jusqu'aux genoux des deux côtés. Au niveau pulmonaire, elle présente une hypoventilation bilatérale avec sibilances diffuses et râles bibasaux, ainsi qu'un expirium prolongé. Le reste du status d'entrée est non contributif. Le laboratoire à l'admission ne montre pas de syndrome inflammatoire et montre une bonne fonction rénale, et la radiographie du thorax permet de visualiser des épanchements pleuraux bilatéraux. Nous débutons un traitement de Lasix iv 40 mg 4x/j ainsi qu'un traitement bronchodilatateur. Au vu d'un score d'Anthonisen à 0, nous n'instaurons pas d'antibiothérapie ni de corticothérapie. Mme. progresse très lentement et reste très dyspnéique. Le 05.03.2018, au vu d'une fluctuation tensionnelle et d'une perte de poids de 2 kg en 24 heures, nous diminuons le traitement diurétique iv progressivement avec un passage per os dès le 09.03.2018.Le 08.03.2018, en raison d'un pic fébrile unique à 38.3°C, nous prélevons des hémocultures qui restent stériles à 5 jours. Sur le plan urinaire, la patiente se plaint de brûlures mictionnelles, avec une pollakiurie et une dysurie, raison pour laquelle un sédiment et un urotube sont prélevés. La culture isole un Proteus mirabilis multisensible et conformément à l'antibiogramme une antibiothérapie par Bactrim est introduite pour une durée de 5 jours avec résolution de la symptomatologie. Au vu d'une situation extrêmement précaire à domicile, avec de nombreuses hospitalisations ces derniers mois sur probable mal-compliance médicamenteuse, nous profitons du séjour actuel et de la présence en Suisse de son fils pour rediscuter à nouveau d'une éventuelle institutionnalisation. Après de maintes discussions avec le corps médical, y compris avec vous-même ainsi qu'avec les intervenants des soins à domicile, le consensus est d'orienter la patiente vers un placement, proposition qu'elle accepte. Dans cette attente et dès le 20.03.2018, Mme. Ayer reste hospitalisée au sein de l'HFR bien que la prise en charge spécifique par notre service soit maintenant terminée. Il en résulte un séjour de reclassement et vous recevrez à sa fin un simple courrier complémentaire vous informant que la patiente a quitté le service. Le courrier contiendra uniquement les éventuelles notes de suite et une copie de l'ordonnance des médicaments à la sortie. Mme. Bach, 80 ans, est admise aux soins intensifs pour une cardiomyopathie de stress le 13.03.2018. Au vu de la bonne évolution, la patiente est transférée à l'étage de médecine pour la suite de la prise en charge le 16.03.2018. Le 12.03.2018, la patiente avait consulté son médecin traitant suite à une chute en sortant de sa voiture, raison pour laquelle celui-ci effectue un ECG en raison de douleurs rétro-sternales à l'effort avec dyspnée NYHA I-II depuis plusieurs mois qui montre des inversions des ondes T sur l'ensemble des dérivations. La patiente nous est adressée aux urgences pour une suspicion de NSTEMI. À son arrivée, la patiente est chargée en aspirine, Efient et Liquémine. La coronarographie du 14.03.2018 met en évidence une cardiomyopathie de stress. Suite à l'intervention, la patiente développe un choc hémorragique sur saignement au point de ponction. Nous procédons à une réanimation liquidienne agressive avec transfusion de concentrés érythrocytaires et plaquettaires. La crase est reversée par une perfusion de protamine ainsi que deux concentrés plaquettaires. Le CT abdomino-pelvien montre un petit pseudo-anévrisme d'environ 8 mm en regard du point de ponction lors de la coronarographie en regard de l'artère fémorale commune à droite avec hématome intéressant la gouttière pariéto-colique droite et la fosse iliaque droite qui fuse intérieurement vers le cul-de-sac de Douglas et l'espace de Retzius. On visualise également un hématome intéressant les fascias intermusculaires de la face antérieure de la cuisse droite. À noter l'absence de saignement actif. Un Femostop est mis en place avec une évolution favorable. Un bilan angiologique de l'artère fémorale droite ne met pas en évidence le pseudo-anévrisme visualisé au CT. Un contrôle angiologique le 16.03.2018 montre un petit hématome de la paroi de l'artère sans sténose et ne nécessitant pas d'intervention ni de surveillance angiologique. Suite à cette réanimation agressive, la patiente présente un début d'OAP traité par de la ventilation non-invasive et évoluant favorablement. Un traitement par bêta-bloquant et IEC est introduit pour le traitement de l'insuffisance cardiaque. Une échocardiographie de contrôle du 16.03.2018 montre la persistance d'un FEVG à 30% avec une akinésie de la paroi apicale, du septum moyen et de la paroi septale antérieure et postérieure moyenne. Un suivi ambulatoire en cardiologie est prévu avec réalisation d'une échocardiographie à distance. La ventriculographie du 14.03.2018 met en évidence un thrombus apical au niveau du ventricule gauche confirmé à l'échographie du 16.03.2018. Une anticoagulation par héparine est débutée le 15.03.2018 dans ce contexte avec relais par Sintrom dès le 19.03.2018. L'anticoagulation est à poursuivre au minimum pour 3 mois puis en fonction d'une éventuelle récupération de la fonction ventriculaire gauche et avis cardiologique. Concernant la chute du 12.03.2018, la patiente présente une fracture de cheville. Selon nos collègues orthopédistes, l'indication à une ostéosynthèse est discutable et au vu des comorbidités internistiques, une prise en charge conservatrice avec décharge complète pendant 3 semaines est décidée. Un contrôle radio-clinique à la consultation du Dr. Laurençon est prévue le 10.04.2018 à 09h15. Mme. Bach peut regagner son domicile le 22.03.2018 dans un bon état général. À noter un excellent soutien de l'entourage sans nécessité d'introduire une aide supplémentaire à domicile hormis des moyens d'aide auxiliaire à la marche. Un contrôle chez son médecin traitant le 23.03.2018 à 10h00 est prévu pour le réglage du Sintrom. Mme. Bandarra consulte afin d'obtenir un rendez-vous plutôt qu'en juillet pour l'exérèse de cette lésion cutanée. Nous lui expliquons qu'il nous est impossible d'organiser un rendez-vous plus précoce, et lui proposons de consulter son médecin traitant pour discuter de la situation. Mme. Bapst, 61 ans, consulte en raison d'un état fébrile depuis 10 jours. Elle rapporte également depuis 4 jours une dyspnée associée à des douleurs basi-thoraciques, des sudations nocturnes ainsi qu'une perte de poids de 20 kilos sur les 12 derniers mois. À son entrée, ses paramètres vitaux sont dans la norme et le statut est normal. Un bilan biologique met en évidence un syndrome inflammatoire. Un sédiment urinaire met en évidence une infection urinaire et une culture d'urine revient positive pour E. Coli ESBL. Une antibiothérapie empirique est initiée au service des urgences par Rocéphine puis nous adaptons le traitement selon les résistances avec l'introduction de Nitrofurantoïne. Durant son hospitalisation, Mme. Bapst présente de multiples plaintes mal systématisées ainsi qu'un état anxieux. Nous écartons une origine somatique à des douleurs thoraciques grâce à un scanner ainsi qu'un ECG et ne retrouvons pas d'étiologie tumorale au scanner thoraco-abdominal. Nous offrons à Mme. Bapst une thérapie de soutien et lui proposons de contacter un psychiatre en ambulatoire pour la suite de la prise en charge. Mme. Bapst peut rentrer à domicile le 29.03.2018. Mme. Barras est une patiente de 58 ans hospitalisée en raison de douleurs abdominales en fosse iliaque gauche. Le scanner abdominal met en évidence une diverticulite sigmoïdienne sans signe d'abcès ou de perforation ainsi qu'une sténose du côlon ascendant. Un traitement antibiotique intraveineux est instauré du 17.03.2018 au 22.03.2018 avec un relais per os pour un total de 2 semaines. La patiente sera convoquée pour une colonoscopie dans 10 jours afin de mieux évaluer la lésion au niveau du côlon ascendant. Mme. Barras sera revue à la consultation des chefs de clinique le 17.04.2018 à 9h30 afin de discuter des résultats. Mme. Barras est une patiente de 81 ans, adressée par les urgences de Riaz en raison d'une hématochézie massive avec la mise en évidence d'un saignement actif au niveau de l'angle colique gauche lors d'un angio-CT le 27.02.2018. En raison d'une chute de l'hémoglobine de 125 à 91 g/l avec une hypotension, la patiente bénéficie d'une transfusion sanguine (4 CE au total). L'évolution est par la suite favorable, avec une stabilisation de l'hémoglobine et un arrêt des saignements. Une colonoscopie effectuée le 01.03.2018 met en évidence une diverticulose sévère mais sans permettre de retrouver l'origine du saignement. En vue de l'évolution tout à fait favorable, Mme. Barras peut rejoindre son domicile le 07.03.2018.Le scanner abdominal révèle également un nodule de densité liquidienne centimétrique du corps pancréatique qui présente une atrophie lipomateuse. Un IPMN des canaux secondaires ne pouvant être formellement exclu, nous organisons un IRM abdominal le 14.03.2018 avec un rendez-vous à la consultation du Dr. X le 26.03.2018 à 11h00 pour discuter de la suite de la prise en charge. Mme. Barras, hospitalisée aux soins intensifs le 28.02.2018 dans le contexte d'une hémorragie digestive basse. La patiente a initialement consulté à Riaz le 27.02.2018 au soir pour des hématochézies. Un Angio-CT met en évidence un saignement actif au niveau de l'angle colique gauche. Au vu d'une chute de l'hémoglobine de 125 à 91 g/l et d'un malaise avec hypotension, la patiente est transférée à Fribourg pour la suite de la prise en charge après avoir reçu des concentrés érythrocytaires. À son arrivée, la patiente est hémodynamiquement stable avec absence d'extériorisation depuis son transfert de Riaz. L'hémoglobine reste stable. Une colonoscopie est effectuée et met en évidence une diverticulose colique sévère, calme sans saignement actif. Le suivi de l'hémoglobine montre des valeurs stables. En cas de récidive, il n'y a pas lieu de refaire de colonoscopie. Par contre, en cas d'instabilité hémodynamique, il faudra recourir à une embolisation sélective. Mme. Barraud est une patiente de 67 ans, chez qui une tumeur gastrique localisée dans la paroi postérieure est découverte à l'endoscopie. Une gastrite à H. pylori positif a été, dans un premier temps, traitée, avec une éradication selon le schéma classique. La patiente bénéficie d'une gastrectomie atypique cunéiforme par laparoscopie le 21.03.2018. L'intervention se déroule sans complication, les plaies sont calmes et la réalimentation est bien supportée avec une reprise du transit. Le résultat histologique met en évidence un léiomyome sous-muqueux sans autres lésions malignes. La patiente rentre à domicile le 25.03.2018. Mme. Barroso, 54 ans, connue pour un statut post-néphrectomie gauche et statut post-cystectomie avec urostomie droite, présentant des pyélonéphrites à répétition, consulte les urgences pour un état fébrile associé à des douleurs de la loge rénale droite et inflammation de la muqueuse de l'urostomie. Nous retenons le diagnostic de pyélonéphrite droite que nous traitons par Ceftriaxone pour une durée de 10 jours, la patiente étant allergique aux Quinolones. L'antibiothérapie intraveineuse sur le PAC sera poursuivie en ambulatoire à la clinique de jour de l'HFR-Tafers jusqu'au 23.03.2018. À noter que nous retrouvons une flore mixte dans les urines et que les hémocultures restent négatives à 5 jours. L'évolution est favorable et la patiente peut regagner son domicile le 19.03.2018 dans un bon état général. La suite de la prise en charge oncologique et la poursuite de l'immunothérapie seront discutées en ambulatoire avec le Dr. X. Une résection chirurgicale de la masse para-rectale gauche est également prévue le 09.04.2018 par le Dr. X et Dr. X. Mme. Beaud, patiente de 83 ans connue pour un syndrome de Ménière et des chutes à répétition, consulte les urgences de l'HFR Riaz le 16.02.2018 pour une perte de poids et une faiblesse généralisée depuis ces derniers mois. Elle souffre en outre de vertiges dans le contexte d'une maladie de Ménière et signale une chute il y a 2 semaines avec traumatisme crânien, mais sans perte de connaissance. À son arrivée, la patiente est en bon état général. À l'anamnèse, cette dernière décrit des nausées occasionnelles mais chroniques. Le transit est conservé. Mme. Beaud déclare avoir perdu l'appétit ces derniers mois ainsi que du poids. Mme. Beaud n'a aucune plainte sur le plan cardio-respiratoire, digestif (hormis la baisse de l'appétit et la nausée) ni urinaire. Elle présente cependant une incontinence mixte sur le plan urinaire, mais elle est continente sur le plan fécal. Le statut cardiovasculaire objective un rythme régulier avec plusieurs extrasystoles. Le statut respiratoire et abdominal est dans la norme. Le reste du statut n'est pas contributif. Sur le plan social, Mme. Beaud vit dans un appartement avec son compagnon. Le couple bénéficie de soins à domicile 1x/j. La patiente a deux fils et trois filles. À la maison, elle marche avec un rollator qu'elle utilise également pour faire ses courses. Sur le plan cognitif, les tests de dépistage effectués à l'admission montrent des performances altérées avec un MMS à 22/30 et un test de la montre à 1/7. Au niveau médicamenteux, nous initions un traitement par Losartan et Amlodipine en fonction de l'hypertension de la patiente, avec bonne réponse. Nous vous laissons le soin de suivre la tension artérielle de votre patiente à distance. Durant le séjour, Mme. Beaud effectue une physiothérapie de mobilisation. À sa sortie, le périmètre de marche à l'aide d'un rollator est de 120 mètres. Sa mesure d'indépendance fonctionnelle totale est évaluée à 71/126 par rapport à 64/126 à l'entrée. (MIF physio : transferts 4/7, marche 4/7, escaliers 1/7). La patiente bénéficie également d'un bilan nutritionnel qui montre des apports protéino-énergétiques insuffisants, en lien avec un appétit fluctuant, des difficultés à préparer son plateau et quelques difficultés de mastication, démontrés par une perte de poids, des ingesta à 50% de ses apports habituels depuis 8 mois et la nécessité d'adapter la texture du repas. Les repas sont adaptés. Au niveau ergothérapeutique, une évaluation de la mastication est effectuée et une alimentation hachée fin est conseillée en raison des difficultés observées de la mastication. De plus, les activités de la vie quotidienne sont entraînées. Le 28.02.2018, nous organisons un colloque de réseau pendant lequel la patiente et sa famille se décident pour un placement dans un home. Le 01.03.2018, Mme. Beaud reste hospitalisée au sein de l'HFR bien que sa prise en charge spécifique par notre service soit maintenant terminée. Il en résulte un séjour de reclassement et vous recevrez à sa fin un simple courrier complémentaire vous informant que la patiente a quitté le service. Le courrier contiendra uniquement les éventuelles notes de suite et une copie de l'ordonnance des médicaments à la sortie. Mme. Ben Tahar, connue pour un diabète gestationnel traité par insulinothérapie pendant sa grossesse, présente un syndrome polyuro-polydipsique depuis 2 à 3 mois, avec des paresthésies des lèvres. Elle se plaint d'une perte de poids depuis plusieurs semaines. Depuis 1 semaine, elle se sent asthénique, boit 4 à 5 l d'eau par jour devant une soif intense et urine beaucoup, présentant des vertiges, une vision trouble et des céphalées. La veille de la consultation, elle a réalisé une glycémie capillaire devant cette symptomatologie, qui était revenue à 29 mmol/l, raison pour laquelle elle se présente aux urgences. À l'admission, la glycémie capillaire est mesurée à 29.3 mmol/l. Le laboratoire montre une hyperglycémie à 32.3 mmol/l, une hyperosmolarité à 321 mosmol/kg et une HbA1C à 11.6. Le stix urinaire met en évidence une glycosurie et une cétonurie. La gazométrie à l'air ambiant indique une acidose métabolique avec un pH à 7.34 et des bicarbonates à 16 mmol/l. Le trou anionique est normal à 11 mEq/l.La patiente est hydratée par NaCl et nous administrons un traitement par Novorapid en sous-cutané permettant d'abaisser la glycémie. Mme. Ben Tahar est hospitalisée dans le service de médecine pour la suite de la prise en charge. A l'étage, le profil glycémique montre des valeurs élevées et de ce fait, nous mettons en place un schéma d'insuline basal-bolus avec une réponse favorable. Nous poursuivons la réhydratation avec administration de potassium par voie veineuse jusqu'au 16.03.2018. Le suivi biologique des électrolytes est rassurant. Un enseignement diabétique est fait le 16.03.2018. Une 2ème entrevue avec l'infirmière en diabétologie est effectuée le jour de la sortie et un rendez-vous dans le cadre d'un suivi diabétologique est prévu avec l'infirmière le 27.03.2018 à l'HFR Riaz avec un suivi médical le 03.04.2018 à l'HFR Fribourg. Dans le contexte de l'investigation de ce diabète, nous effectuons un dosage des anticorps qui reviennent nettement positifs pour les anticorps anti-tyrosine phosphatase membranaire et à la limite supérieure pour les anticorps anti-îlot, ce qui confirme le diagnostic du diabète de type 1. Durant le séjour, la patiente présente des épigastralgies qui évoluent favorablement sous inhibiteur de pompe à protons, traitement que nous recommandons de poursuivre pendant 2 semaines. L'évolution clinique est favorable et Mme. Ben Tahar peut regagner son domicile le 20.03.2018. Mme. Berhouche est une patiente de 36 ans connue pour une éventration de la ligne médiane suite aux antécédents cités qui bénéficie le 19.03.2018 d'une cure d'éventration par IPOM. Les suites opératoires sont simples et les douleurs contrôlées par l'antalgie. La patiente rentre à domicile le 25.03.2018. Elle sera revue à la consultation du Dr. X le 01.05.2018 à 10h40. Mme. Berisha est une patiente de 28 ans connue pour un diabète de type 2 insulino-requérant et une obésité de stade III, qui bénéficie le 28.02.2018 d'un bypass gastrique par laparoscopie. L'intervention se déroule sans complication. Les suites opératoires sont simples. Mme. Berisha peut regagner son domicile le 02.03.2018. Elle sera revue à la consultation du Dr. X dans 4 semaines. Nous laissons le soin au médecin traitant d'enlever les fils à J14. L'anticoagulation prophylactique par clexane est à continuer pendant 3 semaines et le traitement de Pantozol pour 2 mois. Mme. Berset est une patiente de 84 ans qui bénéficie le 09.03.2018 d'une cholécystectomie par laparoscopie pour une cholélithiase symptomatique. L'opération se déroule sans complication et les suites post-opératoires sont simples. Mme. Berset peut rejoindre son domicile le 11.03.2018. Mme. Berset procèdera à la réfection des pansements tous les trois jours et prendra rendez-vous à votre consultation pour contrôle et ablation des fils à 12 jours post-opératoires. Mme. Bersier-Devaud est une patiente de 47 ans qui présente une hernie épigastrique symptomatique associée à une hernie ombilicale. Une cure selon Rives est indiquée. L'intervention se déroule sans complication le 23.02.2018. Les suites opératoires sont simples et la patiente rentre à domicile le 28.02.2018. Elle sera revue à la consultation des Chefs de clinique de chirurgie le 10.04.2018. Mme. Bevegni est une patiente de 35 ans hospitalisée pour bilan de troubles sensitifs et visuels. L'anamnèse révèle, depuis environ 6 mois, une fatigue importante, des épisodes de fasciculations des membres inférieurs, des paresthésies des mains en gants, une hypoesthésie de l'hémicorps gauche et une diminution progressive d'acuité visuelle gauche avec des épisodes de diplopie horizontale monoculaire. Elle rapporte également quelques épisodes de douleurs oculaires bilatérales. Elle bénéficie ce jour d'un bilan ophtalmologique où l'on suspecte une névrite optique rétrobulbaire, raison pour laquelle la patiente est hospitalisée. La présentation clinique est atypique avec l'apparition sur plusieurs mois. L'évaluation clinique parle pour des troubles sensitifs d'allure fonctionnelle et incompatibles avec une localisation anatomique unique. La patiente bénéficie d'une IRM cérébrale qui se révèle normale, de même que la ponction lombaire. Ceci nous permet d'exclure raisonnablement une sclérose en plaque. Concernant la névrite optique rétro-orbitaire, le bilan initial reste douteux concernant l'atteinte. Un contrôle à distance sera organisé par le secrétariat de neurologie. Nous mettons également en évidence une hypovitaminose D que nous substituons pour 3 mois. Mme. Bifrare, sans aucun traitement médicamenteux en cours, consulte les urgences le 15.02.2018 en raison de rectorragies aiguës de faible abondance. La patiente explique avoir remarqué plusieurs épisodes de sang rouge dans les toilettes ce jour. Pas de nausée ni de vomissement, pas de douleur abdominale ni de plainte urogénitale. Le reste de l'anamnèse par système est sans particularité. A l'admission, Mme. Bifrare est hémodynamiquement stable, eupnéique à l'air ambiant et afébrile. L'examen clinique cardio-pulmonaire est normal. L'abdomen est souple et indolore sans défense ni détente. Les bruits abdominaux sont normaux en fréquence et en tonalité. Nous notons une percussion avec un tympanisme. Le toucher rectal ne met pas en évidence d'hémorroïdes, mais nous notons la présence de sang frais au doigtier. Le tonus sphinctérien est dans la norme et aucune masse n'est palpable. Le bilan sanguin montre une bonne fonction rénale, pas de trouble ionique et une hémoglobine à 136 g/l, sans trouble de la crase. Des hémofecatests reviennent positifs. La patiente est hydratée par NaCl 1500 ml/24h, nous administrons un bolus de Nexium de 80 mg puis un entretien de 8 mg/h. Mme. Bifrare est laissée à jeun et hospitalisée pour investigations. A l'étage, la patiente présente de nouvelles extériorisations de sang frais. La piste étant dès lors clairement digestive basse, nous arrêtons la pompe de Nexium avec reprise d'une alimentation per os le 16.02.2018. Une rectosigmoïdoscopie effectuée par le Dr. X le 16.02.2018 montre une diverticulose colique sévère avec saignement des diverticules, ainsi qu'une suspicion de polype à 50 cm sur lequel des biopsies ont été prélevées. A noter que l'examen étant effectué en urgence, la préparation n'était pas adéquate. Les résultats histologiques ne montrent pas d'anomalie. Une colonoscopie réalisée le 22.02.2018 par le Dr. X montre la présence de sang dans le sigmoïde probablement sur une diverticulose sévère mais pas de saignement actif après rinçage. Aucun polype n'est visualisé. Le Dr. X propose, si Mme. devait saigner à nouveau, d'envisager une nouvelle endoscopie ou un angio-CT et de discuter d'une sigmoïdectomie. Les biopsies sigmoïdiennes ne montrent pas d'anomalie. Le séjour se complique d'une infection urinaire basse le 23.02.2018, avec brûlures mictionnelles, pollakiurie, leucocyturie et bactériurie, que nous traitons par Uvamine 100 mg 2x/j durant 5 jours, avec un effet favorable sur la symptomatologie. Mme. Bifrare ne présente pas de nouvelle extériorisation de sang depuis la coloscopie du 22.02.2018 et l'hémoglobine reste durant le séjour. Elle peut regagner son domicile le 27.02.2018. Nous l'informons de reconsulter immédiatement en cas de récidive de la symptomatologie. Mme. Biner, résidant au home d'Humilimont, connue pour une ostéoporose, un lupus et une probable démence, est amenée aux urgences en ambulance le 25.02.2018 en raison d'un état confusionnel depuis plusieurs mois en péjoration depuis 2 semaines. La patiente vivait seule à domicile jusqu'en décembre 2017 où elle a présenté un état confusionnel aigu nécessitant son institutionnalisation. Vous décrivez une péjoration cognitive progressive au cours de l'année 2017. Après son institutionnalisation, le statut cognitif de la patiente est resté relativement stable et la patiente a été opérée de fracture des vertèbres en janvier 2018. Depuis deux semaines, les soignants ont constaté une confusion en augmentation. A noter également qu'en raison d'une toux, la patiente est sous antibiotiques par co-amoxicilline 625 mg 3x/j depuis le 22.02.2018. L'anamnèse avec la patiente est non contributive.L'examen clinique est sans particularité mise à part la présence de discrets crépitants bibasaux. Le laboratoire montre un syndrome inflammatoire, une hypokaliémie et une hypercalcémie. L'ECG est dans la norme. Le sédiment urinaire permet d'exclure une infection urinaire. La radiographie du thorax ne montre pas de foyer clair. Mme. Biner est hospitalisée pour la suite de la prise en charge et nous introduisons un traitement par Haldol. Concernant l'hypercalcémie, nous effectuons une hydratation et nous administrons une dose unique de biphosphonate (Zometa). Nous dosons également le PTH qui revient dans la norme. Une électrophorèse avec immunofixation revient également dans la norme. L'hypokaliémie est substituée. Par rapport à l'état confusionnel, l'évolution n'est pas favorable malgré une normalisation des électrolytes. Nous concluons donc à un état confusionnel dans le contexte de sa démence vasculaire. Un traitement par Rispéridone est également initié le 05.03.2018. En ce qui concerne l'ostéoporose, la patiente a bénéficié par le passé de plusieurs injections de Prolia. Comme discuté par téléphone, l'alternative serait de débuter un traitement par biphosphonate. Mme. Biner peut regagner le home d'Humilimont le 06.03.2018. Mme. Blanc présente donc cliniquement des douleurs le long du dermatome L3-L4, faisant suspecter un syndrome radiculaire. Je n'ai pas de piste clinique pour une affection de son genou D, malgré qu'elle ne mobilise que peu son genou. Je propose donc d'effectuer une IRM de la colonne lombaire afin d'exclure une compression radiculaire. Je la revois le 26.03.2018 à ma consultation afin de discuter de la suite du traitement. Un arrêt de travail est attesté à 100% dès ce jour, jusqu'au prochain rendez-vous. Mme. Bohnert est hospitalisée le 18.02.2018 suite à une chute mécanique. Le bilan met en évidence une fracture de la tête humérale gauche traitée conservativement, ainsi qu'une fracture pertrochantérienne gauche traitée par une ostéosynthèse le 20.02.2018. Sur le plan orthopédique, la situation est stable durant toute l'hospitalisation avec des douleurs bien maîtrisées par antalgie multiple, tandis qu'un contrôle radio-clinique à 10 jours montre une légère variation de l'épaule sans retentissement clinique ni sanction chirurgicale préconisée. Cependant, la patiente présente une décompensation cardiaque globale dès l'entrée, stabilisée transitoirement par un traitement diurétique, qui se péjore en post-opératoire. Parallèlement, elle présente une anémie symptomatique à 77 g/l en post-opératoire, dans un contexte de syndrome myélodysplasique connu, motivant 3 culots érythrocytaires qui font remonter l'hémoglobine mais péjorent la surcharge volémique de la patiente. Nous adaptons le traitement diurétique menant à une amélioration clinique partielle, mais qui se complique d'une insuffisance rénale aiguë AKIN 3 d'origine pré-rénale ainsi qu'une diminution de la tension artérielle motivant un remplissage prudent. De plus, la situation respiratoire se complique d'une pneumonie basale droite que nous traitons par une semaine d'antibiothérapie intraveineuse. Cependant, Mme. Bohnert se péjore cliniquement notamment sur le plan respiratoire et neurologique avec une patiente difficilement réveillable. Nous discutons avec la famille de la patiente et passons en soins de confort le 28.02. Mme. Bohnert décède paisiblement le 02.03.2018. Mme. Bolema-Sallin, âgée de 63 ans, connue pour les antécédents susmentionnés, nous est adressée par l'HFR Fribourg pour une réadaptation musculo-squelettique et rééducation à la marche suite à l'implantation d'une PTH D avec reconstruction du fond du cotyle par impaction grafting (prise de la tête du fémur), le 14.02.2018, pour coxarthrose protrusive. Depuis environ 6 années, elle présente une douleur à la hanche D évoluant de manière progressive se manifestant à la mobilisation et devenue très invalidante. Sur le plan social, la patiente est veuve mais vit avec sa fille dans un appartement situé au 2ème étage d'un immeuble avec ascenseur mais avec un passage de 10-12 marches d'escaliers. Elle est actuellement à l'AI mais exerçait en tant que secrétaire médicale à l'hôpital de Marsens. Actuellement, la patiente vit une situation difficile avec son mari qui est décédé d'une leucémie il y a 11 mois. Sa fille en est également très bouleversée. À l'admission, la patiente est hémodynamiquement stable et les paramètres vitaux sont dans la norme. Les douleurs, cotées à 3/10 sur l'EVA douleurs, sont bien contrôlées par l'antalgie en place. À l'anamnèse par systèmes, elle signale une tendance à développer des OMI actuellement augmentés à droite plus qu'à gauche à la suite de l'intervention, une orthopnée de longue date, une nycturie à raison de 1 épisode régulier augmenté à 2 dans le contexte du traitement diurétique introduit, ainsi qu'une constipation depuis plusieurs années. Au status, la patiente est orientée et collaborante. La cicatrice opératoire est calme. On note la persistance d'une sédation musculaire au niveau des muscles ischio-jambiers et quadriceps mais la sensibilité du membre inférieur reste conservée. À la suite d'une rupture de l'anévrisme, la patiente a un traitement antihypertenseur, arrêté dans le contexte de l'opération, mais qui reste à reprendre en cas de TAS > 145 mmHg. Comme la patiente est angoissée alors que sa tension artérielle est à 132 mmHg de pression systolique, nous reprenons le Co-Diovan le 02.03.2018. Durant son séjour, la patiente a bénéficié d'une prise en charge interdisciplinaire avec physiothérapie et ergothérapie. À la sortie, elle est indépendante pour les transferts et la marche avec 2 cannes anglaises en respectant la charge partielle de 15 kg. Elle peut monter et descendre les escaliers avec une canne et la rampe. Après 2 semaines d'hospitalisation, l'évolution est favorable et Mme. Bolema-Sallin peut quitter notre service pour rejoindre son domicile le 07.03.2018, en bon état général. À la sortie, la patiente bénéficiera de séances de physiothérapie à domicile pour rééducation à la marche. Les soins à domicile sont activés pour aide à la douche. Mme. Bongard est admise le 11.03.2018 aux soins intensifs pour un AVC ischémique sylvien droit. La patiente est connue pour un flutter auriculaire non anticoagulé à cause du risque hémorragique. L'histoire actuelle remonte au 10.03 où la patiente décrit une parésie de sa main gauche avec péjoration de la symptomatologie le 11.03.2018 avec apparition d'une dysarthrie au réveil ce qui a motivé sa consultation aux urgences. À l'admission, la patiente présente un NIHSS à 5 avec une parésie du membre supérieur et inférieur gauche associé à une hypoesthésie et une héminégligence gauche. Elle présente également une dysarthrie légère. Le CT cérébral ne montre pas de lésion ischémique ni hémorragique, et une maladie athéromateuse sténosante des axes carotido-cérébraux avec des sténoses calcifiées de l'artère carotide interne droite +/- 80% et 70% à gauche. Durant la surveillance, le statut neurologique évolue favorablement avec une résolution complète de la symptomatologie initiale le 14.03.2018. À noter que les troubles de la motricité fine et le ralentissement sans latéralisation sont déjà connus au domicile selon la patiente.L'origine de l'AVC est probablement cardio-embolique (DD: artério-artérielle) mais vu l'âge et les comorbidités avec le risque important de saignement majeur on a renoncé à une anticoagulation thérapeutique et à la réalisation de l'IRM cérébrale. De même, nous proposons de ne pas compléter par un examen neuro-sonologique pour confirmer la sténose calcifiée de l'artère carotide interne droite en l'absence de conséquences thérapeutiques sur le plan chirurgical. Le 11.03.2018, la patiente présente une insuffisance respiratoire mixte secondaire à une décompensation cardiaque sur pic hypertensif associé à un sepsis pulmonaire. L'évolution est rapidement favorable sous VNI, antibiothérapie, déplétion hydro-sodée et optimisation du profil tensionnel. À noter que l'échocardiographie du 13.03.2018 montre une surcharge ventriculaire droite avec une fonction VG conservée. Concernant l'attitude générale, il est décidé en entente avec la patiente de ne pas recourir à des manœuvres de réanimation en cas d'aggravation (pas d'intubation et pas de massage cardiaque externe). La patiente est transférée à l'étage de médecine le 14.03.2018 pour la suite de la prise en charge. Mme. Y nous est transférée des urgences à Riaz pour la suite de la prise en charge d'une agranulocytose fébrile diagnostiquée ce jour. Depuis 7 jours, la patiente décrit une baisse de son état général avec notion de frissons. La patiente, qui souffre d'une fibromyalgie, est traitée par Novalgine et Neurontin régulièrement depuis plus d'une année. Des douleurs abdominales depuis 4 mois étaient investiguées par un CT abdomino-pelvien en 12/2017 sans résultat pathologique. Une médication avec Pantozol existe depuis plusieurs années, en raison des infections d'herpès labiales à répétition, la patiente prend du Valaciclovir quotidiennement. L'examen clinique à l'entrée montre une patiente de 46 ans en état général conservé, normocarde, normotendue, sub-fébrile. On ne trouve pas de foyer infectieux. Au laboratoire, on trouve une agranulocytose associée à un syndrome inflammatoire. La radiographie du thorax ne montre pas d'infiltrat pulmonaire. La patiente est mise en isolement protecteur, la médication chronique est arrêtée. Nous continuons le traitement antibiotique par Cefepime pour un total de 7 jours. Nous débutons un traitement stimulant avec Neupogen dès le 15.03.2018 après la ponction de moelle, la patiente sort de l'agranulocytose le 20.03.2018. L'évolution clinique est favorable. La ponction de moelle confirme une suppression complète de la ligne myéloïde sans signes d'une maladie maligne. Les résultats de cytométrie de flux et de la biopsie permettent d'exclure un lymphome. Une recherche d'une infection de Parvovirus B19 reste négative. Nous interprétons l'agranulocytose en tant que réactive à la médication, le plus probable médicament est Novalgine, malgré une prise régulière de longue date. Selon l'avis pharmacologique, la médication avec Librax ne doit non plus être reprise. Bien que de rares cas d'agranulocytose sur Pantozol soient décrits, cette hypothèse nous paraît moins probable. Une augmentation des tests hépatiques incluant une cholestase nous motive à chercher une hépatite infectieuse, la sérologie pour une hépatite B et C reste négative. Un ultrason abdominal du 22.03.2018 montre une splénomégalie, probablement dans le contexte infectieux. Dans le contexte de la fibromyalgie, la patiente décrit des douleurs en localisation changeante. Une antalgie par Tramadol a un effet soulageant. Une médication d'office par Dafalgan et des AINS est introduite dès le 21.03.2018. Des diarrhées chroniques sont initialement décrites par la patiente. Durant l'hospitalisation, aucune diarrhée n'est objectivée et nous n'effectuons pas d'examens complémentaires. La patiente rentre à domicile le 22.03.2018. Mme. Y, 70 ans, est hospitalisée de façon élective pour une polygraphie avec capnographie à 6 mois appareillée depuis mars 2016 par AutoSet CS II pour le traitement de son syndrome d'apnées/hypopnées complexe du sommeil sur obésité. Une polygraphie respiratoire nocturne avec capnographie effectuée en septembre 2017 montrait une correction partielle des index d'apnée/hypopnées et un index de désaturation stable (IAH 17.9/h et IDO 22.7/h). La saturation en oxygène était à 88.8% avec une durée de saturation < 90% de 50.7%. La patiente est reconvoquée pour un nouveau contrôle afin de discuter de la nécessité d'une oxygénothérapie. Sur le plan respiratoire, la patiente se dit toujours gênée par sa dyspnée de stade NYHA II mais qui reste stable. Une toux sèche chronique est connue de longue date et est toujours présente sans expectorations. Elle n'a pas présenté de complications infectieuses et/ou hospitalisations depuis le dernier séjour hospitalier. La patiente relate une persistance d'une somnolence diurne persistante (Epworth à 8/24). La patiente n'a pas sevré sa consommation de tabac et se trouve toujours dans un stade de pré-contemplation. Le contrôle Rescan montre une utilisation excellente avec 100% de jours employés > 4h sur les 177 derniers jours et une utilisation médiane de 9h. La patiente relate parfois des douleurs cervicales occasionnelles liées à l'appareillage. En raison de crépitements en base droite à l'auscultation, une radiographie thoracique est effectuée et ne montre pas de foyer. La polygraphie et capnographie transcutanée sous VNI montre un meilleur contrôle des événements avec un IAH à 13.9 et un IDO à 13.9. La saturation moyenne est de 93%. Ces résultats nous permettent d'exclure raisonnablement l'indication à une oxygénothérapie nocturne. Ces résultats sont stables et nous n'avons pas d'indications à répéter ces examens avant une année. Mme. Y consulte les urgences le 03.03.2018 en raison d'un état fébrile avec rhume, toux et baisse de l'état général depuis plusieurs jours pour lesquels elle a pris du Neocitran. Depuis le 28.02.2018, elle présente des nausées avec sensation de vertiges rotatoires déclenchés aux changements de position. Pas de douleur abdominale, pas de trouble du transit, mais décrit deux épisodes de vomissement. La patiente signale également une hypoacousie gauche nouvelle, avec sensation de plénitude des oreilles bilatérale et congestion nasale. Pas de trouble visuel ni de dysarthrie, pas de perte de force. Épisode similaire il y a 15 ans, de résolution spontanée. À noter un tabagisme actif à 20 UPA. L'examen clinique neurologique ne met pas en évidence de signe franc de latéralisation. Les nerfs crâniens sont dans la norme, à l'exception d'une légère hypoacousie gauche. Pas de nystagmus. Nous observons une légère dysmétrie du membre supérieur gauche et un Romberg instable avec chute vers l'arrière. Le reste du statut neurologique est strictement dans la norme. Les conduits auditifs sont calmes des deux côtés, avec un tympan sans particularité. Le laboratoire montre une leucopénie d'origine inconnue sans syndrome inflammatoire, une bonne fonction rénale et une légère hypokaliémie et hyponatrémie. La manœuvre diagnostique de Dix-Hallpike n'est pas conclusive. Au vu du statut neurologique cité ci-dessus, nous réalisons un CT scan cérébral natif qui permet d'exclure un saignement ou des signes précoces d'accident vasculaire cérébral de la fosse postérieure. La manœuvre de Semont est effectuée sans amélioration franche. Durant le séjour, l'évolution est progressivement favorable et Mme. Y peut se mobiliser de manière autonome. L'examen clinique montre une légère amélioration de la stabilité au Romberg et de la dysmétrie du membre supérieur gauche. Au vu du statut neurologique non évocateur d'une origine centrale et de l'amendement progressif de la symptomatologie, nous n'effectuons pas d'IRM. Nous retenons le diagnostic d'une probable maladie de Ménière, chez cette patiente ayant présenté un premier épisode il y a une quinzaine d'années et développant actuellement une hypoacousie.Mme. Bosson rentre donc à domicile le 06.03.2018 avec un traitement symptomatique et un rendez-vous en ORL, à la consultation du Dr. X, le lundi 12.03.2018 à 16h00. Mme. Bourqui, connue pour une leucémie indolente sans traitement adjuvant et status post-hémicolectomie gauche pour polypose avec incontinence fécale séquellaire, consulte les urgences le 13.03.2018 en raison de nausées / vomissements depuis 10 jours avec prise alimentaire quasi impossible et inappétence. Elle ne relève pas de douleur abdominale mais signale un transit perturbé avec 3 à 4 selles liquides-molles/jour, prédominance molles, sans hématochézie. À noter la survenue de frissons et de céphalées en casque depuis environ 10 jours d'intensité à 8/10 sans irradiation, améliorées par la prise de Dafalgan à 2/10, sans photo- ni phonophobie ou de trouble neurologique associé. La patiente aurait débranché son pacemaker anal (incontinence anale) en pensant que c'était la cause des nausées. Au status cardiovasculaire, B1B2 sont bien frappés, réguliers avec un souffle surajouté 5/6 maximal systolique au foyer aortique, irradiation carotidienne. Au niveau digestif, l'abdomen est souple et indolore, sans défense ni détente. Les bruits abdominaux sont normaux en fréquence et en tonalité. Murphy négatif. Pas de masse pulsatile, pas d'organomégalie palpable. Le reste du status d'entrée est sans particularité. Le laboratoire met en évidence une hyponatrémie normo-osmolaire à 128 mmol/l et une leucocytose dans le contexte de sa leucémie. Le spot urinaire montre une natriurie à > 20 mmol/l. Nous suspectons une hyponatrémie d'origine médicamenteuse sur Citalopram introduit en décembre dernier. Nous débutons une hydratation intraveineuse de NaCl 0.9%, réalisons une restriction hydrique à 750 ml/j et la patiente est hospitalisée pour la suite de la prise en charge. Un traitement par Primpéran est également introduit. L'évolution est favorable avec diminution des nausées et Mme. Bourqui peut regagner son domicile le 20.03.2018. Si nécessaire, nous vous recommandons l'introduction du Remeron le soir à la place du Citalopram. Mme. Bovigny, 27 ans, connue pour un diabète mellitus de type I diagnostiqué en 2002 sans complication et suivie par le Dr. X en diabétologie à l'HFR Fribourg, est hospitalisée en électif le 27.02.2018 pour la mise en place d'une pompe à insuline. La patiente reste hospitalisée 2 nuits pour les réglages de la pompe à insuline avec suivi diététicien pour le calcul des schémas de corrections aux repas. Nous effectuons également un contrôle laboratoire et des urines qui montrent une hémoglobine glyquée à 6.5%, sans autres anomalies. La patiente est rapidement autonome vis-à-vis de la pompe à insuline et peut regagner son domicile le 01.03.2018. Elle sera revue prochainement en diabétologie et par nos collègues diététiciens pour la suite de la prise en charge. Mme. Brenner est une patiente de 90 ans, suivie par le Dr. X pour un prolapsus rectal avec deux épisodes d'extériorisation et une gêne peu marquée, raison pour laquelle une attitude attentiste a été décidée dans un premier temps. En décembre 2017 et au début de l'année 2018, la patiente présente de nouvelles extériorisations à raison de deux à trois fois par semaine qui, selon les infirmières s'occupant de Mme. Brenner, sont de plus en plus difficiles à réduire. Dans ce contexte, le Dr. X propose une rectopexie avec colostomie terminale en fosse iliaque gauche par incision de Pfanennstiel. La patiente est hospitalisée le 01.03.2018 en vue d'un lavage évacuateur pré-opératoire. L'intervention se déroule sans complication le 02.05.2018, puis Mme. Brenner est hospitalisée à l'unité de lits monitorés pour surveillance post-opératoire. Une anémie post-opératoire à 86 g/l d'hémoglobine le 04.03.2018 motive la transfusion d'un culot érythrocytaire avec bonne réponse. La situation étant stable, Mme. Brenner regagne l'étage de chirurgie le jour suivant. Les douleurs sont initialement gérées par un cathéter péridural puis par l'antalgie standard usuelle. La sonde vésicale est maintenue en raison de l'incontinence urinaire que présente la patiente. La reprise de l'alimentation orale se fait très progressivement et de manière difficile, la patiente reste très nauséeuse, raison pour laquelle nous instaurons un traitement par Primpéran et Zofran, moyennement efficace. Tout au long de son séjour dans le service, la patiente mange peu. Le 06.03.2018, la patiente développe un état fébrile à 38°, avec râles crépitants à la base gauche lors de l'auscultation pulmonaire. Une radiographie du thorax est effectuée et nous retenons une infection nosocomiale des voies respiratoires. La patiente bénéficie alors d'une antibiothérapie intraveineuse par Co-Amoxicilline 3 x 1,2 g/jour du 07 au 13.03.2018, relayée per-os à raison de 3 x 1 g/jour jusqu'au 17.03.2018 inclus. L'évolution est favorable, la cicatrice de stomie, ainsi que la cicatrice de Pfannenstiel sont calmes et les agrafes peuvent être retirées le 13.03.2018. Le transit se fait normalement par la colostomie. Le 13.03.2018, Mme. Brenner retourne au foyer de la Rose des Vents le 13.03.2018, accompagnée de sa fille. Mme. Bruelhart est une patiente de 84 ans hospitalisée pour un AVC hémorragique thalamique gauche le 28.02.2018. Pour rappel, elle est transférée depuis l'HFR Tavel pour la suite de la prise en charge d'un AVC hémorragique thalamique G mis en évidence au CT-scan. Un avis neurochirurgical demandé à Tavel ne retient pas d'indication chirurgicale. À l'admission à l'HFR Fribourg, le status retrouve une ptose labiale G et un hémisyndrome moteur G à M3-4, équivalent à un NIHSS à 6. Du Labétalol est transitoirement nécessaire afin de maintenir des tensions artérielles dans les cibles aux soins intensifs (<140/80 mmHg) relayé par un traitement d'Amlodipine et Lisinopril. Nous effectuons une mobilisation progressive avec initialement une bonne récupération de la force de l'hémicorps droit. Au cours de l'hospitalisation, la patiente présente des épisodes de malaises, vertiges et voile noir devant les yeux en position assise, s'améliorant dès qu'on la couche. Nous effectuons une prise tensionnelle en position assise et couchée qui ne retrouve pas de différence significative (un test de Schellong au sens strict n'étant pas réalisable). Le 12.03.2018, elle décrit à nouveau un voile noir devant les yeux et une oppression thoracique, spontanément résolutive au cours d'un pic hypertensif avec une TAS à 180 mmHg. Un ECG effectué revient dans la norme, sans signes d'ischémie myocardique et superposable au comparatif. La réalisation d'une ETT sera à réévaluer par la suite. Un bilan neuropsychologique effectué le 05.03.2018 retrouve une orientation, compréhension, gnosies et mémoire antérograde verbale globalement préservées. Mme. Bruelhart présente une cachexie (préexistante) avec des troubles de la déglutition post-AVC motivant une prise en charge diététique avec adaptation du régime alimentaire. Le 11.03, nous mettons en évidence une pneumonie sur broncho-aspiration motivant l'introduction de Co-amoxicilline. Au vu du risque important de broncho-aspiration, nous recommandons de rester prudent lors de l'adaptation du régime alimentaire. Le laboratoire met en évidence une anémie normocytaire normochrome chronique à 103 g/l avec une anamnèse de méléna et sang frais dans les selles. La situation est connue du médecin traitant et les investigations ont déjà été refusées par la patiente. L'attitude retenue est uniquement une substitution en fer en cas de péjoration de l'anémie.A sa sortie, Mme. Bruelhart présente un déconditionnement important, raison pour laquelle elle est transférée en gériatrie à Meyriez pour suite de prise en charge le 13.03.2018. L'examen neurologique de sortie révèle comme éléments pathologiques un hémisyndrome moteur droit, en amélioration par rapport à son statut d'entrée. Mme. Bruelhart est une patiente de 85 ans, connue pour une maladie d'Alzheimer avancée, sous PAFA à Marsens depuis le 26.02.2018 en raison d'une démence décompensée. La patiente nous est transférée des soins intensifs pour suite de prise en charge d'un probable AVC sylvien droit profond d'origine indéterminée. Pour rappel, le 28.02.2018, la patiente présente un hémisyndrome moteur gauche avec une dysarthrie, motivant son transfert aux urgences de l'HFR-Fribourg pour une suspicion d'AVC. Aux soins intensifs, elle bénéficie d'un CT cérébral qui ne met pas en évidence de lésion ischémique. Au vu du contexte global chez une patiente fortement démente et de l'absence de conséquences thérapeutiques, une IRM cérébrale n'est pas réalisée. Une anti-agrégation par Aspirine est débutée. La patiente restant hémodynamiquement stable durant sa surveillance aux soins intensifs, avec une évolution neurologique favorable, elle peut être transférée à l'étage de médecine dès le 01.03.2018 pour la suite de prise en charge. À l'étage de médecine, l'évolution est favorable, avec un statut neurologique qui reste dans la norme. L'origine de cet AVC reste pour le moment indéterminée. À noter qu'une ETT réalisée aux soins intensifs montre une dilatation de l'oreillette droite, pouvant évoquer une possible lésion cardio-embolique. Cependant, la surveillance aux soins intensifs n'a pas montré de trouble du rythme. Sur le plan de l'hypertension, le profil tensionnel reste dans la norme, raison pour laquelle le traitement antihypertenseur reste en suspens. Sur le plan de la démence, un bilan vitaminique est réalisé, avec une carence légère en acide folique. Une substitution per os est débutée dès le 06.03.2018. Un avis à nos collègues de psychiatrie est demandé. Ces derniers ne posent pas l'indication à une réhospitalisation à Marsens sous PAFA. Il est décidé de ce fait d'un placement en EMS pour la suite de prise en charge. La patiente reste hospitalisée au sein de l'HFR, bien que la prise en charge spécifique par notre service soit maintenant terminée. Il en résulte un séjour de reclassement et vous recevrez à sa fin un simple courrier complémentaire vous informant que la patiente a quitté le service. Le courrier contiendra uniquement les éventuelles notes de suite et une copie de l'ordonnance des médicaments à la sortie. Mme. Bruelhart, 86 ans, connue pour une cardiopathie mixte (hypertensive, ischémique et rythmique), nous est adressée pour l'implantation d'un pacemaker. Pour rappel, elle a bénéficié de l'implantation d'un Reveal à la recherche de passages en FA. Le système a détecté, en plus d'une FA, une bradycardie d'origine inconnue avec des passages à moins de 30 battements par minute ainsi que des pauses de plus de 2,5 secondes. L'indication à l'implantation d'un pacemaker est retenue et effective le 26.03.18. Une radiographie ainsi qu'un contrôle du pacemaker le jour même sont normaux et Mme. Bruelhart peut rentrer à domicile le 27.03.18. Mme. Buchs est hospitalisée pour une baisse d'état général dans un contexte oncologique le 12.02.2018. Elle a été diagnostiquée il y a 6 mois d'un cancer probablement pulmonaire multi-métastatique au niveau osseux, surrénalien droit et cérébral pour lequel elle n'a pas voulu d'investigations, notamment pas de biopsie par bronchoscopie. Elle nous est adressée depuis la radio-oncologie, en raison d'une fatigue généralisée et d'une parésie de la jambe gauche depuis 10 jours avec instabilité à la marche, ainsi qu'un flou visuel rendant le maintien à domicile impossible chez cette dame vivant seule à domicile et nécessitant depuis le début des symptômes la présence de ses filles 24h sur 24h. Ces symptômes sont attribués aux métastases cérébrales pour lesquels une radiothérapie ciblée sur l'encéphale est prévue ainsi que la poursuite de dexaméthasone par voie orale. Un traitement de physiothérapie est également instauré durant le séjour. Nous sollicitons l'avis de nos collègues oncologues qui proposent une consultation ambulatoire en onco-gériatrie chez le Dr. Dougoud afin d'expliquer les alternatives diagnostiques et thérapeutiques. Nous proposons à nos collègues de Tafers de communiquer le rendez-vous à Mme. Y et à sa famille. Une bonne évolution est constatée sous ce traitement avec toutefois la persistance d'une parésie du membre inférieur gauche et d'un déconditionnement ne permettant pas une mobilisation sûre malgré les moyens auxiliaires. Dans ce contexte, une réhabilitation gériatrique à Tafers est proposée. La patiente reste hospitalisée au sein de l'HFR, bien que la prise en charge spécifique par notre service soit maintenant terminée. Il en résulte un séjour de reclassement et vous recevrez à sa fin un simple courrier complémentaire vous informant que la patiente a quitté le service. Le courrier contiendra uniquement les éventuelles notes de suite et une copie de l'ordonnance des médicaments à la sortie. Mme. Buehler, 67 ans, connue pour un adénocarcinome séreux ovarien de haut grade avec carcinose péritonéale et lymphangite carcinomateuse sous chimiothérapie palliative, est adressée par son oncologue traitant, la Dr. Odermatt, depuis la consultation ambulatoire oncologique du HIB Payerne pour une réhabilitation palliative. Au niveau social, Mme. Buehler vit avec son mari dans un appartement au rez. Elle a 3 enfants (2 garçons et une fille) et 8 petits-enfants. Sa fille habite dans la même maison. Avant l'hospitalisation, la patiente ne recevait pas de soutien des soins à domicile ou de l'équipe mobile des soins palliatifs. Son mari l'aidait dans toutes les tâches de la vie quotidienne. À l'entrée, la patiente se plaint principalement de nausées et de vomissements quotidiens accompagnés d'une perte d'appétit importante (pèse 63 kg actuellement alors que son poids d'il y a un an était de 87 kg). Elle ressent parfois une sensation de lourdeur/pesanteur au niveau épigastrique en raison d'un ascite carcinomateux, avec dernière ponction pour ascite symptomatique réalisée à l'hôpital de Payerne le 02.03.2018 en ambulatoire (retrait de 4,5 litres). La patiente décrit également une asthénie importante et passe 20h/24h alitée à domicile selon son mari. Elle confie souffrir d'une thymie basse et d'anxiété. À l'entrée, le traitement médicamenteux habituel est simplifié en stoppant l'aspirine cardio prescrit à visée prophylactique et en stoppant la substitution en vitamine D, calcium et magnésium par manque de sanction thérapeutique. Pour les nausées, le Motilium est remplacé par de l'Haldol avec bon effet. En raison d'un trouble du transit avec alternance d'épisodes de constipation et de diarrhées importantes survenant dans le cadre de la carcinose péritonéale, le Metamucil, l'Optifibre ainsi que le Buscopan sont introduits afin de permettre une meilleure régulation du transit. Au cours de l'hospitalisation, Mme. Buehler exprime un état anxieux en lien avec sa situation oncologique, motivant la majoration du Temesta. Par la suite, la patiente participe activement aux séances de physio et d'ergothérapie, permettant un reconditionnement progressif. Des entretiens réguliers sont réalisés avec la patiente et son mari afin de leur expliquer le lien entre les symptômes gastro-intestinaux présentés par Mme. Buehler et la situation oncologique. Afin de permettre un retour à domicile dans les meilleures conditions possibles, un congé thérapeutique est réalisé du 15.03 au 16.03.2018, se déroulant avec succès. Mme. Buehler décide de définitivement rentrer à domicile le 16.03.2018. À noter que la patiente et son époux prendront contact avec l'équipe mobile des soins palliatifs du canton de Vaud. À noter que le couple refuse, pour l'instant, le soutien des soins à domicile. Un rendez-vous chez la Dr. Odermatt est agendé pour le 26.03.2018 à 13h30 afin de discuter de l'indication à poursuivre les chimiothérapies palliatifs en fonction de l'état général et du souhait de la patiente.Mme. Buetikofer est transférée le 03.03.2018 aux soins intensifs de Fribourg en raison d'un choc septique sur perforation gastrique avec péritonite. Pour rappel, Mme. Buetikofer est une patiente de 64 ans, connue pour un reflux gastrique réfractaire aux IPP, raison pour laquelle elle a bénéficié d'une cure de hernie hiatale par fundoplicature selon Nissen le 28.02.2018, en électif à l'Hôpital de Tafers. Elle développe le 02.03.2018 une douleur abdominale soudaine pour laquelle un CT abdominal est effectué montrant une perforation gastrique avec une péritonite. Une laparotomie en urgence est effectuée avec suture de la perforation, lavage abdominal avec 35 litres et une couverture par Flagyl, Fluconazole et Cefepime. Un VAC sous-cutané est mis en place. La patiente nous est transférée intubée, sous soutien aminergique pour la suite de la prise en charge. L'évolution cardio-respiratoire est initialement défavorable avec un choc septique en aggravation nécessitant de forts besoins en amines et une insuffisance respiratoire globale. Au vu de l'instabilité hémodynamique, le spectre antibiotique est élargi pour de l'Amikacine en ordre unique et du Meropenem. Dans ce contexte, un CT thoraco-abdominal est répété: l'insuffisance respiratoire avec hypoxémie sévère entre dans un contexte d'atéléctases et de possible foyer de broncho-aspiration des deux lobes inférieurs, ainsi que d'une progression des embolies pulmonaires sur un terrain emphysémateux préexistant. Dans ce contexte, un filtre cave est posé, une anticoagulation à dose thérapeutique n'étant initialement pas possible au vu de l'intervention chirurgicale récente. D'un point de vue abdominal, la situation est inchangée, sans argument pour la nécessité d'une reprise chirurgicale. Sur le plan respiratoire, Mme. Buetikofer bénéficie d'une mise en décubitus ventral le 03.03.2018 permettant d'améliorer les échanges gazeux. Une anticoagulation thérapeutique est progressivement reprise par héparine non fractionnée. Une anticoagulation par HBPM est introduite dès le 14.03.2018. À noter que le filtre cave sera à retirer d'ici 6 mois. L'évolution est marquée par un état fébrile récidivant et un syndrome inflammatoire à la hausse, attribué aux plages de nécrose pulmonaire. Une complication chirurgicale est écartée aux scanners du 07 et 09.03.2018. Il y a également une collection de liquide dans le petit bassin et le flanc gauche. Cette dernière est ponctionnée le 09.03.2018 sous CT et met en évidence un candida albicans. Plusieurs avis sont pris auprès de nos collègues infectiologues, qui proposent de remplacer le Fluconazole par de la Caspofungine au vu du Candida présent dans les prélèvements faisant suspecter une bactériémie à Candida; une couverture d'un éventuel Clostridium est également introduite dans l'attente des cultures de selles. La culture est négative pour un Clostridium, le Flagyl est arrêté le 12.03.2018. Des hémocultures sont également effectuées sur les différents cathéters et reviennent négatives. Un sevrage ventilatoire est difficile avec des épisodes de désaturation le 12 et 13.03.2018 probablement sur des bouchons muqueux. Une bronchoscopie de toilettage a été réalisée le 14.03.2018. Par la suite, l'évolution est favorable avec une amélioration des rapports PaO2/FiO2. Une extubation est possible le 15.03.2018 avec relais par VNI en intermittence le 15.03.2018. L'évolution étant favorable, le Meronem est stoppé le 18.03.2018. L'imagerie met également en évidence des thromboses artérielles et veineuses (EP, aorte, jugulaire interne droite) dans le contexte septique sans signes de CIVD. Un avis hématologique est demandé, qui ne propose pas d'autres investigations. Les suites opératoires sont simples avec une sonde naso-gastrique qui sera retirée le 27.03.2018. La patiente reste stable tant sur le plan clinique que para-clinique et est transférée le 28.03.2018 à Tafers. Mme. Bugnard est hospitalisée le 26.02.2018 pour une dilatation élective de la veine cave supérieure par les radiologues interventionnels. Pendant l'intervention, la patiente souffre d'une tamponnade péricardique résultant en un arrêt cardio-respiratoire, nécessitant une réanimation mécanique et médicamenteuse. Après drainage péricardique d'un total de 1200 ml de sang, la patiente reste stable, le drain est enlevé le 27.02.2018. Nous augmentons la dose de Dexaméthasone pour essayer de diminuer la masse tumorale. Une radiothérapie est débutée en urgence du 01.03.2018 au 06.03.2018 également. Malgré le traitement, l'évolution est malheureusement défavorable. Nous discutons avec la patiente et sa famille du pronostic létal de la maladie et ses complications. Depuis le 05.03.2018, la patiente profite d'une perfusion continue de Morphine, accompagnée par le Midazolam depuis le 06.03.2018. Le 07.03.2018, la patiente souffre d'un état d'agitation aigu avec une hyperalgie généralisée. L'examen clinique montre une patiente fébrile, hypotendue et tachycarde, le laboratoire confirme un syndrome inflammatoire en augmentation. Vu la péjoration rapide et le pronostic très sombre, nous décidons de ne pas commencer un traitement antibiotique. Nous augmentons la dose de Morphine et Midazolam, la patiente reste ensuite calme et endormie. Elle décède ce même jour du 07.03.2018 en présence de son ami. Nous regrettons de ne pas pouvoir vous donner d'autres nouvelles. Mme. Bugnon est une patiente de 92 ans, aux antécédents et comorbidités suscités, qui chute de sa hauteur et présente, au bilan radio-clinique, une fracture non déplacée de la branche ischio-pubienne droite. Un traitement conservateur est entrepris, une antalgie est instaurée et Mme. Bugnon est admise dans le service d'orthopédie. La mobilisation se fait initialement sous forme de transferts lit-fauteuil, puis un retour à la marche pourra être entrepris dès que possible, sous protection d'un moyen auxiliaire. Une prophylaxie thromboembolique par Clexane 40 mg sc/jour est instaurée. La patiente présente une insuffisance rénale chronique de stade III, raison pour laquelle une hydratation est instaurée avec mise en suspens de tout traitement néphrotoxique. En raison d'une hyperkaliémie légère à 5,5 mmol/l, le traitement d'Aldactone est également mis en suspens et un traitement de Resonium est instauré. Un contrôle biologique est prévu pour le 29.03.2018. Le 28.03.2018, Mme. Bugnon est transférée dans le service de gériatrie aiguë pour suite de la prise en charge. Mme. Bula est transférée le 06.02.2018 de gériatrie aiguë vers le service de réadaptation gériatrique pour suite de la prise en charge de sa fracture pertrochantérienne droite opérée le 13.01.2018. Pour rappel: la patiente nous a été transférée de l'Inselspital le 16.01.2018. Lors de son entrée en réhabilitation, la patiente ne se plaint pas de douleurs. Elle rapporte être dérangée par ses valeurs de tension artérielle, toujours très hautes durant son hospitalisation, mais toujours asymptomatiques. Le statut d'entrée montre une patiente de 85 ans en bon état général, le membre inférieur droit se mobilise sans douleur et aucun trouble sensitivo-moteur n'est mis en évidence. La cicatrice est calme.La patiente est veuve et vit seule dans une maison. Pour y accéder, il est nécessaire de pouvoir monter environ 10 marches et encore 10 marches afin d'accéder à la chambre à coucher. La patiente a 3 enfants vivant tous à Morat et étant bien présents pour elle. Avant l'hospitalisation, la patiente était complètement indépendante, elle faisait elle-même les courses, le ménage, la cuisine et les autres tâches ménagères. La patiente conduit encore. A l'entrée en réhabilitation, il existe encore une restriction de la mobilité avec un risque de chute élevé. La patiente peut faire ses transferts de manière autonome avec un moyen auxiliaire. À la station debout et en marchant, la patiente se mobilise avec un Tinetti sur une distance d'environ 100 mètres, sans douleur. La montée d'escaliers n'était pas possible. (Tinetti 19/28) Les cicatrices opératoires restent sans particularité. La patiente bénéficie d'une antalgie, de physio- et d'ergothérapie intensive avec entraînement de l'équilibre, renforcement des extrémités inférieures, exercices d'endurance, de marche et d'escaliers. En ergothérapie, les moyens auxiliaires sont évalués et les activités de tous les jours entraînées. Durant l'hospitalisation, la patiente présente des valeurs tensionnelles élevées avec une systolique entre 170 et 200 mmHg. Elle reste par ailleurs asymptomatique. Son traitement anti-hypertenseur est adapté et un traitement d'Atosil est introduit pour ses facultés anxiolytiques et hypotenseurs avec une réponse modérée. Au vu de la suspicion d'une composante "effet blouse blanche", un REMLER est réalisé montrant une pression moyenne sur 24 heures de 149/64, de 154/64 la journée, et de 141/66 la nuit avec un déclin nocturne en systole insuffisant (8.1%) chez une patiente expliquant n'avoir pas dormi à cause d'une anxiété importante. Suspectant une éventuelle apnée du sommeil, nous réalisons un score d'Epworth se révélant sans particularité (3/6). Mme. Y suit un traitement intensif à base de physio- et d'ergothérapie avec un entraînement de l'équilibre, de la force des membres inférieurs et de la marche. Au niveau ergothérapeutique, une évaluation du domicile et un entraînement des activités de la vie quotidienne sont réalisés. Grâce aux progrès réalisés, la patiente est indépendante dans tous les AVQ. Elle fait les transferts et se déplace de manière indépendante sur une distance de 100 mètres au rollator. Elle monte 18 marches d'escaliers avec une aide de supervision. Le Tinetti reste stable à 18/28, synonyme d'un risque de chute encore présent. Mme. Y peut rentrer à domicile le 27.02.2018. Mme. Y est une patiente de 76 ans, vivant seule à domicile avec SAD 3x/semaine, qui a fait une chute à 7h du matin quand elle faisait son lit. Selon la patiente, elle n'a pas présenté de prodrome avant la chute, pas de perte de connaissance ni de traumatisme crânien. Elle aurait glissé sur du parquet en raison de chaussons inadaptés. Deuxième chute depuis le début de l'année. Depuis, elle décrit une acutisation de lombalgies connues. A son admission, la patiente est hémodynamiquement compensée, afébrile. Le statut cardiaque montre un B1B2 bien frappé, sans souffle audible, normocarde et régulier, sans signe de surcharge. Le reste de l'examen revient sans particularité. L'ECG d'entrée retrouve un rythme sinusal régulier à 65 bpm, sans troubles ischémiques visualisés, un QTc à 460 msec. Le bilan clinique et paraclinique ne retrouve pas de source infectieuse. Une hypokaliémie légère à 3.3 mmol/l est retrouvée, qui se corrige à sa sortie avec une substitution transitoire per os. Quant à la vitamine D, la patiente ne présente pas d'hypovitaminose au contrôle biologique. Le bilan radiographique ne retrouve pas de fracture. La physiothérapie de mobilisation est débutée et permet une reprise de la marche avec un rollator, et le relever du sol est entraîné sur le séjour. Au niveau antalgique, les lombosciatalgies chroniques acutisées suite à sa chute sont actuellement résolues, actuellement sous un traitement en réserve par le Fastum gel. Sur le plan médicamenteux, suite à la discussion avec le médecin traitant, nous ne modifions pas son traitement habituel psychotrope (Depakin, Mogadon, Valium, Truxal), avec des troubles psychiatriques stables sous ces dosages non modifiés depuis des années. Au vu de l'évolution favorable, Mme. Y rentre à domicile avec majoration des soins à domicile. Une évaluation ergo est prévue avec les soins à domicile, avec prescription de physiothérapie ambulatoire à domicile. Mme. Y est une patiente de 69 ans connue pour une coxarthrose bilatérale, ayant bénéficié en 2017 d'une arthroplastie totale de la hanche droite. La patiente vient actuellement pour la mise en place d'une prothèse totale de la hanche gauche. L'intervention se déroule le 21.03.2018, les suites opératoires sont simples et le contrôle radiologique est en ordre. La cicatrice, contrôlée à travers un pansement Comfeel étanche, est calme et propre. Mme. Y bénéficie d'une physiothérapie de rééducation à la marche, en charge selon douleurs, sous protection de cannes anglaises pendant 6 semaines. Une prophylaxie thromboembolique par Xarelto 10 mg/jour a été instaurée et sera poursuivie durant 6 semaines post-opératoires. Vu la bonne évolution, Mme. Y peut retourner à domicile le 28.03.2018. Mme. Y, 75 ans, institutionnalisée, est amenée aux urgences suite à l'apparition de troubles neurologiques. À son entrée, elle présente un score de Glasgow fluctuant entre 8 et 12, une dysarthrie, une hémi-parésie gauche complète ainsi qu'une déviation du regard vers la droite. Un scanner cérébral met en évidence de multiples lésions vasculaires avec un début d'engagement. Un avis neurochirurgical préconise une prise en charge conservatrice en présence d'une volumineuse hémorragie et d'un pronostic défavorable. Nous discutons du diagnostic et du pronostic défavorable avec la famille et initions des soins de confort. Par la suite, la patiente présente un état de conscience minime. Devant une évolution stationnaire à 72h d'hospitalisation, il est décidé, de concert avec la famille, d'un transfert au home avec poursuite des soins de confort. Mme. Y est une patiente de 67 ans diagnostiquée pour un adénocarcinome gastrique en novembre 2017 chez qui l'indication à une prise en charge chirurgicale est retenue. La patiente avait bénéficié d'une chimiothérapie néo-adjuvante par FLOT jusqu'au 17.01.2018. Le 01.03.2018, elle bénéficie d'une gastrectomie totale avec reconstruction en Y-roux, curage ganglionnaire, cholécystectomie et pose d'une jéjunostomie d'alimentation. En raison d'un envahissement tumoral du mésocôlon transverse, nous réalisons également une résection segmentaire du côlon transverse avec anastomose latéro-latérale manuelle. L'intervention se déroule sans complication. L'évolution post-opératoire est prolongée par une pneumonie sur aspiration probable traitée par Tazobactam/Piperacillin du 08.03.2018 au 11.03.2018 avec un relais par Rocéphine et Flagyl jusqu'au 16.03.2018 puis Tazobac de nouveau jusqu'au 21.03.2018 lors d'un pic fébrile. Des hémocultures prélevées le 16.03.2018 révèlent une candidémie, raison pour laquelle une thérapie par Fluconazole est débutée le 18.03.2018 avec un relais par Cancidas du 22.03.2018 au 26.03.2018. En vue d'une forte probabilité d'infection du PAC et de la nécessité de compléter le traitement par une chimiothérapie adjuvante comme discuté au TB du 07.03.2018, le PAC est retiré le 23.03.2018. Il est convenu de traiter la candidémie par Fluconazole per os pendant 2 semaines avant de procéder à une nouvelle pose de PAC agendée pour le 17.04.2018.L'alimentation per os ainsi que par la jéjunostomie est très bien tolérée et le syndrome inflammatoire est à la baisse. Au vu d'une bonne évolution clinique, Mme Y peut rejoindre son domicile le 27.03.2018. Elle sera revue à la consultation du Dr X le mardi 10.04.2018 à 10h20. Mme Y est une patiente de 26 ans qui nous est adressée par la consultation de proctologie pour un nouvel abcès de la fesse droite à environ 10 cm de l'ancien abcès, sans trajet fistulaire. Elle a déjà été hospitalisée le 24.01.2018 pour un abcès de la fesse droite qui avait été incisé-drainé et dont l'évolution avait été favorable. Elle bénéficie le 27.02.2018 d'un drainage de son abcès au bloc opératoire. L'évolution clinique est favorable. Mme Y peut regagner son domicile le 28.02.2018. Elle sera revue à la consultation de proctologie dans 5 jours. Mme Y, connue pour une fibrillation auriculaire chronique ainsi qu'un diabète de type 2 insulino-dépendant, consulte les urgences le 07.02.2018 en raison d'une péjoration de dyspnée NYHA IV depuis 3 jours, associée à une orthopnée. Le reste de l'anamnèse est non contributif. Le status retrouve une patiente en mauvais état général, tachycarde à 174/min. On note une obésité morbide. Au niveau cardiaque, les B1 et B2 sont bien frappés, irréguliers. Nous retrouvons des œdèmes prenant le godet au niveau des 2 membres inférieurs. Au niveau pulmonaire, le murmure vésiculaire est symétrique avec de légers râles de stase, avec signe de tirage costal et de respiration paradoxale. Le reste du status est sans particularité. Le bilan biologique montre une CRP à 17 mg sans leucocytose. La gazométrie montre une acidose respiratoire à 7.29 sous 6 l/min d'oxygène. L'ECG confirme la présence d'une fibrillation auriculaire rapide et la radiographie thoracique montre une cardiomégalie globale avec redistribution vasculaire dans les apex. Nous adaptons le traitement cardiaque avec adaptation des diurétiques avec bonne évolution. À noter que la patiente présente des valeurs glycémiques plutôt basses, surtout matinales, raison pour laquelle nous diminuons son traitement par Lantus. Au vu d'une évolution favorable, Mme Y est transférée en réhabilitation gériatrique le 16.02.2018. Mme Y, âgée de 70 ans, connue pour les antécédents susmentionnés, nous est adressée pour une réhabilitation musculo-squelettique et rééducation à la marche dans un contexte de lombo-sciatalgie L5 droite chronique non déficitaire sur canal lombaire étroit L4-L5 et protrusion discale L5-S1 avec une irritation de la racine L5 droite au niveau intra-foraminal. Elle a bénéficié à cet effet d'une infiltration péri-radiculaire L5 droite et transforaminale péridurale L5-S1 le 27.11.2017 avec amélioration de la symptomatologie douloureuse. Elle présente également un déconditionnement musculaire global et une polyarthrite rhumatoïde séronégative. Sur le plan social, la patiente est veuve depuis janvier 2017. Elle vit seule à domicile. Elle est à la retraite (ancienne ouvrière chez Micarna). Elle a l'aide pour le ménage 1x/semaine. À l'admission, la patiente se plaint de douleurs à 8/10 sur l'EVA douleurs et d'un manque de force dans les membres inférieurs. Elle est hémodynamiquement stable et les paramètres vitaux sont dans la norme. Au status, la patiente est orientée et collaborante. Raideur importante du rachis. Importante contracture de la musculature paravertébrale cervicale et dorso-lombaire. Elle marche sans moyen auxiliaire avec une légère boiterie. La marche sur les talons et la pointe des pieds est impossible en raison des douleurs, avec manque d'équilibre. La DDS est à environ 40 cm. Les inclinaisons latérales droite et gauche sont très limitées à environ 10 cm par des douleurs. La flexion des hanches est de 90°. Le signe de Lasègue est négatif. Durant son séjour, la patiente a bénéficié d'une prise en charge interdisciplinaire avec physiothérapie et ergothérapie. À la sortie, elle est indépendante pour les transferts et la marche avec rollator sur un périmètre illimité. Les douleurs ont nettement diminué. Après 2 semaines d'hospitalisation, l'évolution est relativement favorable et Mme Y peut quitter notre service pour rejoindre son domicile le 20.03.2018, en état général conservé. À la sortie, la patiente bénéficiera de séances de physiothérapie à domicile. Les soins à domicile sont activés. Mme Y est une patiente de 72 ans, qui nous est adressée par son gynécologue en raison d'un abcès para-anal. La patiente est prise au bloc opératoire pour une incision et drainage de cet abcès. L'opération se déroule sans complication avec des suites opératoires simples. La patiente peut quitter notre service le 15.03.2018 pour un retour à domicile. Elle sera revue à notre consultation de proctologie dans 1 semaine. Mme Y, 76 ans, connue notamment pour un cancer du sein traité par tumorectomie et radiothérapie ainsi qu'une polymyalgie rhumatica traitée par cortisone jusqu'à décembre 2017, est adressée par MedHome pour une dyspnée progressive associée à une toux sèche ainsi qu'à des états fébriles à prédominance nocturne sur les 2 derniers jours. Pour rappel, elle présente une baisse d'état général sur les 3 derniers mois associée à une inappétence ainsi qu'à des épisodes d'alternance de constipation et diarrhées, investiguées par vous-même, notamment par une coloscopie, avec résolution récente des symptômes. À son arrivée aux urgences, elle est afébrile et nous auscultons des râles crépitants au lobe supérieur droit. Biologiquement, elle présente un syndrome inflammatoire important. Une radiographie du thorax met en évidence un infiltrat du lobe supérieur droit. Nous introduisons initialement un traitement de Rocéphine et Klacid. En raison de la clinique et de la radiologie atypiques pour une pneumonie simple, nous effectuons un scanner qui suspecte une pneumonie sur pneumopathie post-radique. Un avis pneumologique est demandé et une bronchoscopie est organisée. Les résultats de la biopsie ainsi que du lavage broncho-alvéolaire mettent en évidence une organisation inflammatoire avec prédominance de cellules lymphocytaires, parlant pour une pneumonie organisante, à mettre en lien avec la zone d'irradiation pour le cancer mammaire. Un traitement par Prednisone est initié avec une prophylaxie par Bactrim, Calcimagon et Pantozol. En cas de thérapie dépassant 3 mois, nous vous proposons d'effectuer également une sérologie HBV ainsi qu'un test Quantiféron. Nous mettons en évidence une anémie d'allure inflammatoire. Nous vous proposons de contrôler la valeur de l'hémoglobine à un mois. L'évolution est clairement favorable sous antibiothérapie et cortico-thérapie et Mme Y peut rentrer à domicile le 27.03.18 avec un rendez-vous de suivi en pneumologie le 02.05.18. Mme Y est une patiente de 49 ans connue pour une myopathie nécrosante qui est hospitalisée pour suspicion d'un AIT sylvien gauche sur la base de troubles langagiers transitoires. Pour rappel, elle présente brusquement des troubles langagiers avec l'expression de mots incompréhensibles moins d'1 min en présence de l'infirmière à domicile le 28.02.2018, sans autre symptôme neurologique associé. Au status des urgences, la patiente est asymptomatique mise à part sa tétraparésie connue dans le contexte de sa myopathie auto-immune. Un CT cérébral ne montre pas de signes d'AVC ni d'hémorragie intracrânienne ou anomalie significative des vaisseaux pré-cérébraux. Le bilan des facteurs de risque cardiovasculaire montre une hémoglobine glyquée et un bilan lipidique dans les limites de la norme. L'ETT est de qualité limitée chez une patiente peu échogène et un FOP n'est pas recherché vu la mauvaise qualité des images. En commun accord avec la patiente, nous décidons de ne pas effectuer d'ETO au cours de l'hospitalisation. La patiente est réticente à la réalisation d'une IRM cérébrale et au vu de la régression complète de la symptomatologie nous n'effectuons pas d'autre examen complémentaire. Un Holter est effectué durant 3 jours et le résultat sera à pister.A noter que la patiente décrit une progression de la myopathie ces derniers mois avec une augmentation de l'aide à domicile, suffisante pour le moment. La surveillance neurologique et hémodynamique se déroule sans complications, le patient reste asymptomatique au cours de son hospitalisation. Au vu d'une bonne évolution, il peut rentrer à domicile le 02.03.2018. Mme. Chenaux présente des gonalgies droites qui sont lentement en amélioration. L'IRM montre un genou usé avec des altérations cartilagineuses ainsi que des lésions dégénératives du ménisque interne qui sont probablement la source d'un kyste de Baker qui, à mon avis, a dû se rupturer lors de son passage chez la rebouteuse. Au vu de l'amélioration clinique spontanée, je propose un traitement conservateur. Je lui prescris de la physiothérapie à but antalgique. Je la reverrai dans 6 semaines pour une réévaluation clinique le 30.4.2018. Si les douleurs devaient persister, on pourrait éventuellement faire une infiltration par Cortisone. Dans ce cas-là, on stopperait le Sintrom avant l'infiltration afin d'éviter un hématome. Mme. Christen, connue pour les comorbidités ci-dessus, nous est transférée le 01.02.2018 de la clinique de chirurgie orthopédique pour une réhabilitation musculo-squelettique après une réduction fermée et ostéosynthèse par clou le 19.01.2018 pour une fracture pertrochantérienne Kyle III à gauche. Pour rappel, la patiente a chuté à domicile en descendant les escaliers. Elle a loupé la dernière marche et chuté avec réception sur la hanche gauche, sans traumatisme crânien ni perte de connaissance. Elle est retrouvée par sa fille, qui est également son médecin traitant. En outre, la patiente avait chuté déjà la veille suite à un malaise avec un traumatisme facial, et un bilan à l'hôpital de Payerne (pas d'imagerie), probablement dans le contexte de manque de sommeil. Lors de son entrée en réhabilitation, la patiente ne se plaint pas de douleurs au niveau de sa hanche, ni au niveau du visage. Elle est connue pour des troubles de l'audition avec appareillage. Au status d'entrée, patiente de 91 ans, en bon état général, orientée et collaborante. Le status abdominal montre des bruits hydro-aériques diminués avec un abdomen souple et indolore. Le status neurologique montre une force au quadriceps gauche à M4 d'origine douloureuse probable. Une pallesthésie à 8/8 au niveau des malléoles et du 1er métatarse, 0/8 au niveau des MTP. Mme. Christen a 1 fille et habite dans une maison sur 2 étages avec 6-7 marches d'escalier à gravir avant d'entrer. Avant l'hospitalisation, la patiente était autonome pour ses AVQ et au niveau des AIVQ, et se mobilisait sans moyen auxiliaire. La patiente conduit encore son auto. Le but global de la réhabilitation est un retour à domicile. A l'entrée, il existe une restriction de la mobilité avec un risque de chute élevé. La patiente peut faire ses transferts avec une aide de type contact. A la station debout et en marchant, la patiente se mobilise avec un déambulateur et grâce à une aide de supervision. Elle ne rapporte ni douleur ni dyspnée. (Tinetti 10/28 avec déambulateur). La distance de marche est de 20 m avec une fatigue s'installant rapidement. La montée d'escaliers n'est pas possible. Durant l'hospitalisation, les fils sont retirés le 02.02.2018 et les cicatrices opératoires évoluent favorablement. La patiente se plaint d'une péjoration de ses douleurs neuropathiques post-zostériennes, jusqu'alors bien contrôlées par l'antalgie mise en place. Une adaptation du traitement par prégabaline permet un contrôle acceptable des douleurs. Mme. Christen se plaint également de troubles du sommeil avec difficulté d'endormissement. Un traitement par Quétiapine est introduit, améliorant la symptomatologie, qui est par la suite progressivement diminué. Nous proposons à distance de stopper ce traitement à domicile. La patiente bénéficie d'un traitement intensif de physio et d'ergothérapie avec un entraînement de l'équilibre, renforcement des extrémités supérieures et inférieures et exercices d'endurance, de marche et d'escaliers. En ergothérapie, les moyens auxiliaires sont évalués et les activités de tous les jours entraînées. L'installation d'un monte-escaliers électrique est discutée avec la fille de la patiente lors du séjour. Au niveau médical, une adaptation de l'antalgie permet un bon contrôle des douleurs au niveau du membre opéré. Grâce aux progrès réalisés, la patiente fait les transferts de manière indépendante, marche avec le rollator sur une distance de > 250 m et peut gravir les escaliers seule en se tenant à la rampe. Il demeure encore un risque modéré de chute avec un Tinetti à 22/28. Mme. Christen peut bénéficier d'un lit de vacances au domicile de Sugiez et rentre le 14.03.2018. Sa fille s'occupe de préparer son semainier par la suite. Mme. Collaud, une patiente de 83 ans hospitalisée aux soins intensifs pour surveillance respiratoire dans le contexte d'une décompression L2-L4 par la gauche avec laminectomie L3 gauche le 05.03.2018 chez une patiente connue pour un SAOS non-appareillé. L'intervention se passe sans particularité. À son arrivée aux soins, la patiente est hémodynamiquement stable. La surveillance se passe sans particularité. A noter une possible péjoration au niveau du déficit du MIG en post-opératoire dans le contexte de laquelle de la Dexaméthasone est introduite. Au vu de l'évolution favorable, la patiente est transférée à l'étage d'orthopédie le 06.03.2018. Mme. Corboz, âgée de 82 ans, connue pour une hypothyroïdie substituée, nous est adressée par la Clinique générale pour une réhabilitation musculo-squelettique et rééducation à la marche suite à la mise en place d'une prothèse uni-compartimentale externe du genou G sur gonarthrose le 02.03.2018. L'évolution est favorable et nous ne signalons aucune complication ou événement au niveau médical. Les douleurs sont bien contrôlées avec l'antalgie en place. La mobilité du genou G est de 90-0-0° en actif. L'ablation des agrafes est effectuée le 14.03.2018. Durant son séjour, la patiente a bénéficié d'une prise en charge interdisciplinaire avec physiothérapie. À la sortie, elle est indépendante pour les transferts et la marche avec 2 cannes anglaises selon douleurs sur un périmètre illimité. Elle peut monter et descendre les escaliers avec 1 canne et la rampe. Les amplitudes articulaires montrent une flexion/extension du genou G à 100-0-0° en actif et en passif. Après 1 semaine d'hospitalisation, l'évolution est favorable et Mme. Corboz peut quitter notre service pour rejoindre son domicile le 15.03.2018, en bon état général. À la sortie, la patiente bénéficiera de séances de physiothérapie. Mme. Cornu nous est adressée par les oncologues pour une suspicion d'hémorragie digestive haute. Le patient décrit des selles noirâtres depuis environ une semaine et le bilan biologique montre une chute de l'hémoglobine de 140 à 95 g/l. L'examen clinique montre un état général conservé, normocarde, normotendue et afébrile avec un abdomen souple et indolore. Au niveau cutané, on trouve un purpura palpable au niveau des membres inférieurs, surtout du côté postérieur. Nous mettons en suspens le traitement par Tarceva et l'anticoagulation thérapeutique. La médication par Ranitidine est remplacée par Pantozol intraveineux en continu. La patiente ne présente pas d'extériorisation de sang frais ou de méléna. La patiente reste cliniquement stable avec toutefois une baisse progressive de l'hémoglobine. Une gastroscopie effectuée le 16.03.2018 permet d'exclure un saignement au niveau gastrique et duodénal. La rectosigmoïdoscopie effectuée dans la même séance montre du méléna, mais pas de source du saignement. Une origine au niveau des grêles semble probable.Le traitement par Pantozl est arrêté et le traitement par Ranitidine est repris (moins d'interaction avec le Tarceva). La patiente ne présentant pas d'extériorisation, le Tarceva et l'anticoagulation thérapeutique sont progressivement repris. En cas de nouvelle chute de l'hémoglobine, la réalisation d'une IRM abdominale pour identifier la source du saignement ou la mise en place d'un filtre de la veine cave pour permettre un arrêt de l'anticoagulation thérapeutique seraient à discuter. Le bilan ferrique n'ayant pas été effectué au cours de l'hospitalisation, nous proposons sa réalisation en ambulatoire. Concernant les lésions cutanées, un consilium dermatologique confirme le diagnostic de vasculite leucocytoclastique probablement secondaire au traitement de Tarceva. Un traitement par corticoïdes topiques est introduit. En raison de la bonne réponse oncologique au traitement par Tarceva et de la clinique modérée de la vasculite leucocytoclastique, le traitement par Tarceva est poursuivi. La patiente rentre à domicile le 20.03.2018. Elle sera convoquée en ambulatoire par les collègues du service d'oncologie et de dermatologie. Mme. Coumtsos est une patiente de 52 ans, qui nous est transférée de la clinique Hirslanden après discectomie ventrale C6/C7, avec pose de prothèse ESP M5 sur ostéochondrose inflammatoire progressive C6/C7 le 27.02.2018. L'opération était dans le but de soulager des douleurs cervicales irradiant dans les bras et des vertiges causant des troubles de l'équilibre. Une première opération au niveau des cervicales C4/5 et C5/6 en 01/2017 avait nécessité une longue réadaptation. À l'entrée, la patiente n'a pas de plaintes au niveau des membres supérieurs et remarque une grande amélioration depuis l'opération. Autrement, elle se plaint de douleurs lancinantes probablement musculaires à 4/10 au niveau des lombaires depuis la veille, irradiant dans les deux jambes (droite > gauche), sans lésions neurologiques focales. Au niveau cardiaque, elle aurait parfois des palpitations sans angor (un écho de stress avait été fait chez le Dr. X à Payerne montrant une légère arythmie). Au niveau abdominal, des ballonnements surviennent parfois dans le contexte d'une digestion difficile, avec selles régulières et de consistance normale. La patiente est intolérante au lactose. Au niveau urologique, on notifie une tendance aux infections urinaires. La patiente est fumeuse à raison de 30 PY. Mme. Y vit seule dans une maison, est séparée de son mari et a 2 enfants. La maison est sur 2 étages avec 15 escaliers. Avant l'hospitalisation, elle réalisait sans problème les marches d'escaliers et pouvait marcher sans aide et sans se fatiguer, toutefois avec des vertiges. Elle ne travaille plus depuis 3 ans et avait reçu un peu d'aide à domicile après la première opération. Elle conduit une voiture. L'examen clinique d'entrée montre une patiente en bon état général. Au niveau neurologique, la patiente présente une limitation de la mobilité au niveau des membres supérieurs et de la tête, due à l'opération (mobilisation progressive avec port de minerve). La cicatrice est sous pansement, calme et indolore. Aucun trouble neurologique focal n'est observé au niveau des extrémités. Un lasègue est suspecté positif à droite plus qu'à gauche. La palpation du mollet droit est légèrement douloureuse, avec signe de Hoffmann négatif et pas d'œdème du mollet. À l'entrée, la patiente est indépendante pour les transferts, ainsi que pour la marche et les escaliers. Au niveau des AVQ, la patiente est également indépendante d'une aide du personnel soignant. Le Tinetti est sans moyen auxiliaire à 26/28. Au niveau médical, de légers maux de tête d'origine probablement musculaire sont traités symptomatiquement. La patiente bénéficie de balnéothérapie, qui lui fait beaucoup de bien. Une hypotension asymptomatique est remarquée durant l'hospitalisation. Une bonne hydratation à raison de 2 l par jour est recommandée. À la sortie, la patiente est toujours indépendante dans les transferts, ainsi que pour la marche et les escaliers. Le Tinetti reste à 26/28. Nous conseillons une physiothérapie ambulatoire, ainsi que la continuation de la balnéothérapie selon possibilités. Une aide pour les courses, ainsi que pour le ménage sera organisée par la patiente, vu que la charge maximale est de 5 kg pour les 6 semaines post-opératoires. La patiente peut rentrer chez elle le 20.03.2018 en bon état clinique. Mme. Crausaz est une patiente de 36 ans qui bénéficie d'une exérèse de deux ganglions lymphatiques inguinales droites pour des adénopathies symptomatiques et dans le cadre des antécédents susmentionnés. L'intervention se déroule sans complication, les suites post-opératoires sont simples et la patiente peut retourner à domicile le 03.03.2018. Pas d'ablation des fils (matériel résorbable). Mme. Crausaz, 61 ans, a été admise pour un NSTEMI sur une maladie coronarienne monotronculaire. La patiente consulte aux urgences le 30.03.2018 en raison d'une douleur thoracique atypique intermittente depuis le 27.03.2018. L'ECG des urgences montre des sous-décalages en V3-4 avec une troponine T hs à 170 ug/l sans cinétique. Le CT thoracique permet d'exclure une embolie pulmonaire. La patiente est chargée en aspirine et est adressée aux soins intensifs pour une surveillance pour suspicion de NSTEMI. La coronarographie montre une sténose serrée de l'IVA proximale et moyenne traitées par la mise en place de 2 stents actifs. Elle reçoit encore une charge en Prasugrel. La fonction systolique à la ventriculographie est normale. Le pic de CK s'élève à 171 U/l. La surveillance se déroule sans complications, le point de ponction est calme. Le bilan lipidique et HbA1C montrent une dyslipidémie motivant l'introduction d'une statine, et une hémoglobine glyquée dans la norme. Le tabagisme actif devrait être stoppé. La patiente sera convoquée dans 1 mois à la consultation du Dr. X. Une ergométrie sera à effectuer dans 1 an. Un hémangiome hépatique géant a été découvert fortuitement au CT thoraco-abdominal. En raison de la double anti-agrégation plaquettaire, nous recommandons d'effectuer une échographie de contrôle dans 6 mois, un contrôle plaquettaire régulier pour exclure un syndrome de consommation plaquettaire, et de consulter les urgences en cas de douleurs de l'hypochondre droit soudaines ou atypiques. La patiente rentre à domicile le 30.03.2018. Mme. Crepon est hospitalisée dans le contexte d'une baisse de son état général incluant une inappétence et une perte pondérale de 10 kg depuis 2 mois. La patiente se présente ce jour chez son médecin de famille avec une toux sèche et une faiblesse depuis 2-3 jours sans notion de fièvre. L'examen clinique montre une patiente en état général stable, normotendue, tachycarde, afébrile. Aux urgences de l'HIB Payerne, on diagnostique une infection respiratoire sur RSV, un infiltrat pneumonique est exclu par une radiographie. Un flutter auriculaire se cardioverse passagèrement sur hydratation. La patiente est transférée à l'HFR Fribourg à cause d'un manque de place à l'HIB Payerne. La patiente est hospitalisée et profite d'une hydratation, des aérosols et une physiothérapie respiratoire. Une tachycardie malgré une hydratation est interprétée dans le probable contexte du flutter auriculaire stimulé par les aérosols. Nous débutons un traitement bêtabloquant, vu l'âge de la patiente nous n'installons pas une anticoagulation. La fréquence cardiaque se normalise suite au traitement.L'évolution clinique est favorable, la patiente est mobilisée par la physiothérapie, l'auscultation pulmonaire s'améliore lors des aérosols. À cause d'une légère obstruction persistante, nous débutons un traitement de Seretide pour une durée de 2 semaines le 08.03.2017. Vu le fait d'une perte pondérale importante ces deux derniers mois, la patiente profite d'une substitution vitaminique. Pendant le séjour à l'étage, la patiente s'alimente bien et prend 4 kg de poids sans signe de surcharge cardiaque. Une réhabilitation à Estavayer-le-Lac est actuellement prévue avant un possible retour à domicile. Un éventuel placement passager ou définitif dans un home reste à discuter selon l'évolution pendant la réhabilitation. La patiente reste hospitalisée au sein de l'HFR bien que la prise en charge spécifique par notre service soit maintenant terminée. Il en résulte un séjour de reclassement et vous recevrez à sa fin un simple courrier complémentaire vous informant que la patiente a quitté le service. Le courrier contiendra uniquement les éventuelles notes de suite et une copie de l'ordonnance des médicaments à la sortie. Mme. Y est adressée aux urgences le 27.02.2018 par l'infirmière des soins à domicile en raison d'une douleur bilatérale en regard de MTP, l'empêchant de marcher. La patiente explique avoir ces mêmes douleurs mais moins intenses depuis 3 semaines, traitées comme une crise de goutte. Pas de notion de traumatisme. Au status ostéoarticulaire, on note une légère tuméfaction en regard de MTP des gros orteils des deux côtés, avec douleurs à la palpation, sans rougeur ni chaleur. Le reste du status est sans particularité. Le bilan biologique montre une insuffisance rénale chronique déjà connue et un léger syndrome inflammatoire avec CRP à 28 mg/l et leucocytes à 10,7 G/l. L'acide urique est à 458 umol/l. Devant ce tableau, nous retenons une crise de goutte bilatérale et nous mettons en place un traitement par Colchicine. Durant l'hospitalisation, nous adaptons le traitement antalgique. Mme. Y bénéficie également d'une physiothérapie de mobilisation. Au vu d'une évolution favorable, Mme. Y rentre à domicile le 06.03.2018. Mme. Y est une patiente de 94 ans, connue pour une cardiopathie valvulaire et rythmique avec fibrillation auriculaire rapide sous Xarelto, et un statut post-cholécystite aiguë lithiasique avec passage de calcul le 23.09.2017, traitée conservativement. La patiente est adressée par son médecin traitant pour des tests hépatiques élevés et des selles diarrhéiques 6 à 8 fois par jour. Le laboratoire à l'entrée montre un syndrome inflammatoire avec une cholestase, une perturbation des tests hépatiques et une insuffisance rénale. L'ultrason abdominal montre de multiples lésions hépatiques et une vésicule biliaire mal visualisée. Au vu de la cholangite, nous débutons une antibiothérapie par Rocéphine et Flagyl en intraveineux avec un passage per os de Ciproxin et Flagyl pour 14 jours au total. Après une amélioration de la fonction rénale, nous réalisons un CT thoraco-abdominal qui montre de nombreuses métastases au niveau du foie et des poumons d'origine indéterminée. En accord avec la patiente, sa famille et le médecin traitant, nous décidons de ne pas investiguer plus loin au vu d'une maladie avancée (M1) et de privilégier la qualité de vie. Sous traitement antibiotique, l'évolution de l'inflammation est favorable. La patiente bénéficie d'une angioplastie le 14.03.2018 pour une artériopathie oblitérante des membres inférieurs stade IIb, qui se déroule sans complication et le Xarelto est réintroduit. En attente d'une place dans un EMS, la patiente reste hospitalisée au sein de l'HFR bien que la prise en charge spécifique par notre service soit maintenant terminée le 16.03.2018. Il en résulte un séjour de reclassement et vous recevrez à sa fin un simple courrier complémentaire vous informant que la patiente a quitté le service. Le courrier contiendra uniquement les éventuelles notes de suite et une copie de l'ordonnance des médicaments à la sortie. Mme. Y, 28 ans, nous est adressée par vous-même pour exploration et prise en charge d'une spondylodiscite avec abcès du psoas mis en évidence par IRM. Pour rappel, la patiente présente depuis environ 1 an des douleurs lombaires qui se sont aggravées depuis son accouchement au début du mois de janvier ainsi que des frissons sans fièvre. À son entrée, Mme. Y est afébrile et présente des douleurs à la palpation au niveau de L3-S1 ainsi qu'aux crêtes iliaques. Nous organisons une ponction de l'abcès du psoas et l'analyse microbiologique met en évidence une infection par mycobacterium tuberculosis. Une antibiothérapie par Isoniazide-Rifampicine-Ethambutol-Pyrazinamide est initiée pour une durée d'au moins 6 mois qui sera à réévaluer à la consultation du Dr. X le 05.04.18. Le traitement est bien toléré et les fonctions hépatiques sont normales. Nous vous laissons le soin d'effectuer des contrôles biologiques de la fonction hépatique une fois toutes les 2 semaines. En l'absence de déficit neurologique à l'entrée, et après avis neurochirurgical, nous ne retenons pas d'indication chirurgicale de la spondylodiscite. Cependant, durant son séjour, Mme. Y présente des paresthésies nouvelles associées à une diminution de la force à M4 de tous les groupes musculaires du membre inférieur droit hormis l'abduction et l'adduction, avec préservation des réflexes ostéotendineux. Une atteinte multi-radiculaire L4-L5-S1 est possible mais à remettre en question vu la présence des réflexes ostéotendineux. Nous évoquons également la possibilité d'une atteinte motrice du plexus antérieur. Un scanner permet d'écarter une lésion de compression nerveuse. Un avis neurologique est demandé et un examen ENMG est planifié pour le 22.03.18. Un traitement par Pregabaline est initié à de faibles doses avec un effet modeste sur les douleurs neuropathiques. Nous vous laissons le soin de majorer ce traitement selon l'évolution. Durant son séjour, Mme. Y se plaint de vertiges d'une durée de 5-10 minutes accompagnés d'un voile noire en prodrome ainsi que de céphalées et photophobie. Un IRM cérébral écarte une origine centrale et un avis ORL conclut à une névrite vestibulaire qui est traitée par physiothérapie. Nous substituons une carence en vitamine D par une dose de 100'000 UI et vous proposons de compléter cette substitution par 2 doses similaires. Mme. Y peut rentrer à domicile le 16.03.18. Mme. Y est une patiente de 71 ans connue pour de multiples FDRCV et une cardiopathie ischémique, qui est hospitalisée pour une suspicion d'AVC ischémique le 02.03.2018. Pour rappel, Mme. Y est adressée aux urgences par son médecin traitant en raison d'une suspicion d'AVC. La patiente rapporte des céphalées bitemporales, accompagnées de vertiges, d'une diplopie verticale et d'une faiblesse de l'hémicorps D à 12h le 02.03.2018. Aux urgences, le status d'entrée retrouve une ataxie de l'hémicorps droit et une parésie faciale droite minime, équivalent un NIHSS à 3 points. Un CT time-is-brain ne met pas en évidence d'AVC ischémique ou d'hémorragie intracrânienne ni de sténoses artérielles significatives. Le délai de thrombolyse étant dépassé, une thrombolyse intraveineuse n'est pas effectuée. À 24h post-admission, nous constatons une légère aggravation motrice avec une hémiparésie à prédominance crurale et ataxique droite (NIHSS à 6). À noter que la patiente présente un déficit de force au membre inférieur de longue date suite à de nombreuses interventions chirurgicales pour une gonarthrose tricompartimentale D.La patiente ayant fait un évènement cérébro-vasculaire sous Aspirine, nous effectuons un relai par Plavix. Une statine est également introduite. Une IRM cérébrale ne retrouve pas de lésion ischémique (env. 7% d'AVC vertébro-basilaire peut se présenter avec absence de lésion à l'IRM). Une ETT retrouve une FEVG à 55%, un ventricule gauche non dilaté avec une hypokinésie minime de la paroi inférieure et de la paroi postérieure moyenne. Un Holter est effectué durant 3 jours et le résultat sera à pister. Nous retenons un AVC ischémique pontique mineur gauche, non visible à l'imagerie au vu de sa probable petite taille mais avec une clinique évidente. La microangiopathie et l'origine cardio-embolique semblent les étiologies les plus probables. En présence d'une clinique évocatrice d'un syndrome de jambe sans repos avec des inappétences, un traitement par Sifrol à faible dose est introduit avec un bon effort et bonne tolérance clinique. La surveillance neurologique et hémodynamique se déroule sans complications. Au vu d'une persistance des troubles de la marche, la patiente est transférée en réhabilitation à Billens le 13.03.2018. Mme. Currat Lanthemann, patiente de 78 ans connue pour un statut après accident de la voie publique en 1980 avec multiples fractures, sous Xarelto pour une cardiopathie rythmique, se fait renverser par un fauteuil roulant électrique le 26.02.2018 à 10h avec choc direct sur le membre inférieur droit. La patiente dit être ensuite tombée sur les fesses et sur le coude droit, mais ne parvient pas à être plus précise concernant le mécanisme. Elle ne rapporte pas de traumatisme crânien ni amnésie circonstancielle. A son arrivée, la patiente est en bon état général. Elle ne décrit aucune plainte sur le plan cardiaque, digestif ou urinaire. Mme. Currat Lanthemann se plaint cependant d'une dyspnée stade NYHA II depuis des années, mais aggravée depuis quelques semaines. La patiente est continente sur le plan fécal, mais présente des fuites urinaires pour lesquelles elle utilise des protections. A l'examen clinique, le status cardiovasculaire relève des signes de décompensation cardiaque, avec des râles de stase et des oedèmes des membres inférieurs jusqu'aux chevilles. Sur le plan ostéoarticulaire, nous notons un oedème avec hématome en regard de l'olécrâne, et un hématome avec phlyctène et induration en regard du tibia distal partie interne, avec douleur à la palpation de la malléole externe et interne, des pouls pédieux palpés, mais pas de trouble de la sensibilité. Le bilan radiologique ne montre pas de fracture du coude droit, mais une fracture du pilon tibial droit. Sur avis orthopédique, un traitement conservateur est proposé et une attelle jambière postérieure adaptée et surélévation du membre inférieur droit. A la consultation orthopédique après une semaine, avec contrôle radiologique, nous enlevons l'attelle jambière et proposons un plâtre BDD fendu. Les contrôles radiologiques d'une et à deux semaines ne constatent pas de déplacement de la fracture. Une consultation orthopédique auprès du Dr. X est prévue pour le 13.04.2018 à 09h15 (contrôle à 6 semaines). Sous traitement antalgique, la patiente est soulagée au repos mais présente des douleurs lors de la mobilisation. Au niveau cardiaque, nous notons une décompensation cardiaque légère et nous mettons en place un traitement diurétique intraveineux que nous relayons par Torasemide 15mg avec une bonne évolution clinique et une perte pondérale de 1.5kg. Sur le plan social, Mme. Currat Lanthemann vit seule dans un appartement. Elle n'a pas de soins à domicile, mais une femme de ménage passe 1x/semaine. La patiente marche sans moyen auxiliaire. Dans le cadre gériatrique, l'appétit et le transit sont respectivement conservés et réguliers. Elle ne rapporte pas de chute dans l'année écoulée. Nous notons encore des troubles du sommeil traités par Distraneurin en réserve. Le bilan biologique met en évidence un déficit en vitamine D que nous substituons. Nous vous laissons le soin de contrôler ces valeurs à distance. Sur le plan cognitif, les tests de dépistage effectués à l'admission montrent des performances légèrement altérées avec un MMS 24/30 et un test de la montre à 5/7. Durant le séjour, la patiente bénéficie d'une physiothérapie de mobilisation en décharge et elle effectue des transferts lit-fauteuil. Sa mesure d'indépendance fonctionnelle totale est évaluée à 56/126 par rapport à 47/126 à l'entrée. (MIF physio : transferts 4/7, marche 1/7, escaliers 1/7). Malgré la physiothérapie de mobilisation et l'adaptation du traitement antalgique, Mme. Currat Lanthemann reste dépendante pour la mobilisation, les transferts dans la chambre et les activités de la vie quotidienne, raison pour laquelle nous proposons une réadaptation gériatrique dès le 15.03.2018. Mme. Curty est une patiente de 93 ans, hospitalisée depuis le 23.02.2018 à Riaz pour une pneumonie basale D, qui est retrouvée le matin du 02.03.2018 avec une aphasie et une tétraparésie. La patiente est transférée à Fribourg pour suspicion d'un AVC avec NIHSS initial à 23. Un CT-scan montre un AVC frontal gauche. Nos collègues de l'Inselspital de Berne ne retiennent pas d'indication à une thrombectomie ni à une lyse. Le bilan est complété par une IRM montrant des AVC multiples avec une sub-occlusion de la partie A2 de l'artère cérébrale antérieure gauche. La patiente est initialement traitée par aspirine avec une dose de charge. On retrouve sur plusieurs ECG une FA paroxystique. L'aspirine est donc stoppée et nous introduisons une anticoagulation thérapeutique par Xarelto le 09.03.2018. Un EEG à l'admission montre un foyer frontal à prédominance gauche pour lequel un traitement de valproate est introduit, sans récidive de crise par la suite. A noter que nous retrouvons une luxation antérieure de l'épaule droite, déjà présente sur la radiographie du thorax du 23.02.2018 chez une patiente connue pour de multiples luxations de cette épaule. Un CT montre une luxation chronique antérieure avec fracture sclérosée de la glène. Au vu du contexte, notamment une patiente quasi-asymptomatique à ce niveau, les orthopédistes ne proposent pas de réduction ni d'opération. Dans le contexte de l'AVC, la patiente présente une nouvelle pneumonie d'aspiration que nous traitons par co-amoxicilline pour 1 semaine avec une bonne évolution. Nous mettons en évidence durant l'hospitalisation un globe urinaire nécessitant la pose d'une sonde. La patiente développe aussi des troubles électrolytiques avec une hypokaliémie que nous substituons par voie orale et intraveineuse et une hypernatrémie nécessitant la mise en place d'une perfusion de G5%. L'évolution globale est médiocre, la patiente restant tétra-parétique et incapable de faire seule les transferts. La communication reste très limitée. Le potentiel de réadaptation étant très faible chez cette patiente, nous décidons d'un placement en EMS après discussion avec la famille. La patiente reste hospitalisée au sein de l'HFR bien que la prise en charge spécifique par notre service soit maintenant terminée. Il en résulte un séjour de reclassement et vous recevrez à sa fin un simple courrier complémentaire vous informant que la patiente a quitté le service. Le courrier contiendra uniquement les éventuelles notes de suite et une copie de l'ordonnance des médicaments à la sortie. Mme. Curty, patiente de 93 ans, connue pour une hypertension artérielle traitée, est adressée aux urgences de l'HFR Riaz le 23.02.2018 par son médecin traitant en raison d'une dyspnée avec toux sans crachat depuis 2 jours. La patiente évoque des frissons. Plus précisément, cette dernière a présenté une crise hypertensive à 180/105mmHg au cabinet de son médecin traitant, le Dr. X, mais pas de céphalée ni de douleur rétrosternale, et pas de symptôme urinaire.Au status aux urgences, nous remarquons un rythme irrégulier avec une tachycardie et une tachypnée. Au status pulmonaire, présence de crépitants en mi-base gauche. La patiente est orientée et collaborante avec un score de Glasgow à 15/15. Le reste du status n'est pas contributif. A l'entrée, Mme. Costea est fébrile à 38.8°C et des hémocultures ont été prélevées aux urgences. Le laboratoire constate un syndrome inflammatoire avec une CRP à 57 mg/l et des leucocytes à 13.8 G/l. La radiographie du thorax objective un foyer pulmonaire à gauche et le diagnostic de pneumonie est retenu. Un traitement par Rocéphine 2 g intraveineux est alors débuté et prévu jusqu'au 04.03.2018. Aux urgences, la tension artérielle s'est abaissée à 135/99 mmHg. Au niveau pulmonaire, nous remarquons une nette amélioration suite au traitement antibiotique et la thérapie par oxygène est stoppée par la suite. A la visite du 01.03.2018, nous constatons une patiente en bon état général et un retour à domicile est discuté. Cependant, le matin du 02.03.2018 vers 6 heures, les infirmiers remarquent une aphasie globale avec une faiblesse généralisée des quatre membres, plus marquée au niveau des membres inférieurs, et une désaturation à l'air ambiant. Mme. Curty est alors évaluée au niveau neurologique et nous remarquons une paralysie aux membres inférieurs et une faiblesse aux membres supérieurs, mais pas d'hémisyndrome net, pas de paralysie faciale et la patiente arrive à suivre du regard. Le Babinski est positif des deux côtés. De plus, nous remarquons un score de Glasgow à 9/15 et un score NIHSS à 21. Le reste du status neurologique est impossible à réaliser. En raison d'une aggravation du status pulmonaire le 02.02.2018, des aérosols d'Atrovent et de Ventolin sont mis en place et une gazométrie est réalisée. Nous prenons également contact avec la Cheffe de Clinique de garde en neurologie et selon son accord, nous transférons la patiente aux urgences de l'HFR Fribourg - Hôpital cantonal en Time is Brain. Le chef de garde aux urgences est informé du transfert. La patiente quitte notre service à 9h40. Mme. Dafflon, patiente de 84 ans connue pour des sciatalgies gauches chroniques sous prégabaline et opioïdes et une suspicion d'un syndrome de queue de cheval, nous est adressée pour une réadaptation gériatrique par le service de médecine HFR Fribourg - Hôpital cantonal où elle séjournait depuis le 05.02.2018 pour une gestion de l'analgesie. A l'arrivée en réadaptation gériatrique le 27.02.2018, Mme. Dafflon se plaint de sciatalgies gauches. La patiente rapporte des douleurs sous forme de lancées au membre inférieur gauche jusqu'au bout du pied, péjorées à la mobilisation. Les antalgies par Targin et Oxynorm diminuent les douleurs. De plus, la patiente signale des douleurs abdominales crampiformes depuis des années et une incontinence fécale depuis 1 mois. L'appétit est conservé et le poids est stable. Mme. Dafflon est incontinente sur le plan urinaire (elle porte une sonde urinaire à demeure depuis 5 ans pour des globes à répétition) et sur le plan fécal (dans le contexte d'une suspicion d'un syndrome de queue de cheval). Notons encore des troubles du sommeil sous Zolpidem. Sur le plan social, la patiente vit seule à domicile dans un appartement sans escalier. Elle bénéficie de soins à domicile 1x/jour et l'un de ses fils l'aide pour les repas. Elle a 3 enfants. Les repas sont livrés à domicile. La patiente marche avec un rollator. A l'étage, le bilan biologique met en évidence un déficit en vitamine D que nous substituons. Nous vous laissons le soin de contrôler ces valeurs à distance. Nous notons également une anémie ferriprive avec une hémoglobine à 88 g/l, raison pour laquelle nous procédons à deux injections de Ferinject 500 mg. Durant le séjour, la patiente bénéficie d'une physiothérapie de mobilisation. A sa sortie, le périmètre de marche à l'aide d'un rollator est de 60 mètres. La patiente monte et descend 9 marches avec l'aide d'une rampe et sous supervision. Sa mesure d'indépendance fonctionnelle totale est évaluée à 83/126 par rapport à 78/126 à l'entrée. (MIF physio : transferts 6/7, marche 6/7, escaliers 3/7). Le TUG est à 27.7 secondes avec un rollator. Par la suite, Mme. Dafflon présente une évolution clinique favorable sous antalgie et physiothérapie de mobilisation. Elle peut donc regagner son domicile le 14.03.2018 avec augmentation des soins à domicile à 2x/jour. Mme. Daghouch est une patiente de 43 ans, connue pour une insuffisance rénale terminale ainsi qu'un trouble de la personnalité de type borderline et une ancienne toxicomanie, qui nous est transférée depuis les soins palliatifs de Meyriez pour suite de prise en charge. Pour rappel, la patiente a refusé de continuer ses dialyses bi-hebdomadaires dès le 26.12.2017. Sa capacité de discernement a été attestée par le Dr. X le 05.01.2018, résultant à un arrêt des dialyses. Le 15.01.2018, elle s'est présentée aux urgences de Fribourg en état de dénutrition sévère et avec d'importantes douleurs à prédominance abdominale. Dans ce contexte, la patiente a été transférée aux soins palliatifs de Meyriez. Après quelques jours aux soins palliatifs, la patiente revient sur sa décision et souhaite reprendre les dialyses, raison de son transfert dans le service de médecine. Pour rappel, la patiente a été hospitalisée dans le service de médecine du 15.01.18 au 02.02.18. Durant ce séjour, la patiente a bénéficié de dialyses 3x/semaine dès le 19.01.18. Des douleurs abdominales chroniques ont été investiguées par IRM, montrant une progression d'une masse de la tête du pancréas. Une ERCP a été organisée en ambulatoire. En raison d'un retour à domicile impossible, la patiente est reclassée pour la suite de prise en charge. Durant son reclassement, un colloque interdisciplinaire est également organisé, avec pour projet, la recherche d'une institution comme lieu de vie. Durant son séjour de reclassement, l'évolution est marquée par une baisse de l'état général, avec apparition d'un état fébrile et d'une bactériémie à E. Faecalis, traitée par antibiothérapie IV lors des dialyses. Une ERCP montre une obstruction des voies biliaires par la masse pancréatique. Un stent est posé dans ce contexte. Les biopsies reviennent peu concluantes pour une pathologie oncologique ou infectieuse. L'étiologie de cette masse reste donc indéterminée. Au vu d'un état général très diminué, d'une patiente inopérable sur le plan général, il est décidé de ne pas poursuivre les investigations. En raison d'une situation précaire tant sur le plan social que psychique et somatique, après discussion avec Mme. Daghouch, il est décidé de ne plus réaliser d'examens invasifs. La patiente exprime l'envie d'aller aux soins palliatifs pour la suite de prise en charge et d'interrompre ses dialyses. Du point de vue de l'équipe médicale en charge de Mme. Daghouch, les décisions prises sont considérées comme définitives et les dialyses sont interrompues le 05.03.2018. Dans ce contexte, la patiente est transférée à la villa saint François le 12.03.2018. Mme. Daghouch est une patiente de 43 ans, connue pour une insuffisance rénale terminale ainsi qu'un trouble de la personnalité de type borderline et une toxicomanie, qui nous est transférée depuis les soins palliatifs de Meyriez pour suite de prise en charge. Pour rappel, la patiente a refusé de continuer ses dialyses bi-hebdomadaires dès le 26.12.2017. Sa capacité de discernement a été attestée par le Dr. X le 05.01.2018, résultant à un arrêt des dialyses. Le 15.01.2018, elle s'est présentée aux urgences de Fribourg en état de dénutrition sévère et avec d'importantes douleurs à prédominance abdominale. Dans ce contexte, la patiente a été transférée aux soins palliatifs de Meyriez. Après quelques jours aux soins palliatifs, la patiente revient sur sa décision et souhaite reprendre les dialyses, raison de son transfert dans le service de médecine.Pour rappel, la patiente a été hospitalisée dans le service de médecine du 15.01.18 au 02.02.18. Durant ce séjour, la patiente a bénéficié de dialyses 3x/semaine dès le 19.01.18. Des douleurs abdominales chroniques ont été investiguées par IRM, montrant une progression d'une masse de la tête du pancréas. Une ERCP a été organisée en ambulatoire. En raison d'un retour à domicile impossible, la patiente est reclassée pour la suite de la prise en charge. Durant son reclassement, un colloque interdisciplinaire est également organisé, avec pour projet, la recherche d'une institution comme lieu de vie. Durant son séjour de reclassement, l'évolution est marquée par une baisse de l'état général, avec apparition d'un état fébrile et d'une bactériémie à E. Faecalis, traitée par antibiothérapie IV lors des dialyses. Une ERCP montre une obstruction des voies biliaires par la masse pancréatique. Un stent est posé dans ce contexte. Les biopsies reviennent peu conclutives pour une pathologie oncologique ou infectieuse. L'étiologie de cette masse reste donc indéterminée. Au vu d'un état général très diminué, d'une patiente inopérable sur le plan général, il est décidé de ne pas poursuivre les investigations. En raison d'une situation précaire tant sur le plan social que psychique et somatique, après discussion avec Mme. Daghouch, il est décidé de ne plus réaliser d'examens invasifs. La patiente exprime l'envie d'aller aux soins palliatifs pour la suite de la prise en charge et d'interrompre ses dialyses. Du point de vue de l'équipe médicale en charge de Mme. Daghouch, les décisions prises sont considérées comme définitives et les dialyses sont interrompues le 05.03.2018. Dans ce contexte, la patiente est transférée à la villa Saint François le 12.03.2018. Mme. Dasylva, connue pour un cancer mammaire actuellement sous chimiothérapie néo-adjuvante, nous est adressée par le service d'oncologie en raison d'une baisse de son état général avec notion de douleurs de la gorge, un état fébrile avec des frissons il y a 3 jours et une asthénie importante en progression depuis la dernière chimiothérapie. L'examen clinique à l'entrée montre une patiente de 44 ans en état général diminué. On confirme une adénopathie cervicale importante et un œdème du visage. Au laboratoire, on trouve une leucocytose importante sans déviation à gauche. Un CT-Scanner montre un résultat superposable au PET-Scan du 01/2018. On ne trouve pas de foyer infectieux ni de péjoration de l'adénopathie déjà décrite en janvier. Un syndrome de la veine cave supérieure et une embolie pulmonaire peuvent être exclus. Un frottis de la gorge permet d'exclure une infection à streptocoques. La patiente est hospitalisée pour une surveillance clinique, nous commençons un traitement symptomatique. La tuméfaction du visage disparaît suite au suspens du traitement topique de l'acanthose épidermique psoriasiforme, diagnostiqué par un dermatologue en ambulatoire. La patiente confirme avoir remarqué une tuméfaction du visage suite à l'application de la crème prescrite. Nous l'interprétons comme une potentielle réaction allergique et remplaçons la médication par de l'Excipial. L'évolution clinique est favorable, le contrôle laboratoire montre une diminution de la leucocytose avec une CRP qui n'augmente pas tardivement. Nous diagnostiquons une angine virale. La patiente rentre à domicile le 22.03.2018. Mme. Dauth, âgée de 53 ans, connue pour les antécédents susmentionnés, nous est réadressée par le CHUV après avoir bénéficié en oncologie médicale d'une chimiothérapie d'intensification avec transplantation de cellules souches hématopoïétiques périphériques autologues le 17.01.2018. Elle poursuivra la réhabilitation musculo-squelettique et la rééducation à la marche suite à une tétraparésie à prédominance crurale avec déconditionnement général. Les symptômes sont attribués à une polyneuropathie sur traitement de Velcade et Revlimid dans le cadre d'un myélome multiple. La polyneuropathie a également entraîné des syncopes vagales et des troubles sphinctériens. Pour mémoire, il existe aussi une fracture pathologique de D12 traitée par cimentoplastie, mais sans compression médullaire. Sur le plan social, la patiente vit avec son époux à domicile. Une demande AI a été faite durant le séjour à l'HFR Billens. À l'admission, la patiente se plaint d'une faiblesse prédominant aux membres inférieurs depuis environ 2 mois. Elle est hémodynamiquement stable et les paramètres vitaux sont dans la norme, hormis une tachycardie sinusale à 102 bpm. Les douleurs sont bien contrôlées par l'antalgie en place. À l'anamnèse par systèmes, la patiente signale des épisodes d'incontinence fécale, mais chronique. Elle est continente sur le plan urinaire. Au statut, la patiente est orientée et collaborante. La force est conservée aux membres supérieurs et légèrement diminuée aux membres inférieurs, particulièrement en proximal à M4. Les ROT sont hypovifs et symétriques. Les épreuves cérébelleuses sont dans la norme ainsi que la pallesthésie. Sur le plan nutritionnel, la patiente est connue pour une malnutrition grave avec perte au total de 18 kg (poids de forme à 84 kg et poids actuel à 66.5 kg, juste stabilisé), NRS à 5/7. La perte de poids a été stoppée uniquement sur la dernière semaine d'hospitalisation, malgré que la patiente ait été suivie régulièrement et 2 poses de SNG durant la totalité du séjour. Les diarrhées, nausées et l'inappétence ont été les obstacles principaux. Actuellement, la patiente recevait 1 supplément nutritif de type Fresubin protein energy (SNO) par jour et des repas enrichis, fractionnés et personnalisés. Sur la dernière semaine, les apports per os étaient améliorés, les nausées stoppées et le transit presque normalisé sous Optifibre + Bioflorin. L'objectif est de reprendre des forces et de remonter à 70-73 kg puis de stabiliser. Elle part avec des SNO à domicile, de l'Optifibre (à diminuer lorsque le transit est stabilisé) et un suivi ambulatoire qu'elle doit organiser. Un enseignement a été réalisé en présence du mari. Durant son séjour, la patiente a bénéficié d'une prise en charge interdisciplinaire avec physiothérapie et ergothérapie. À la sortie, elle est indépendante pour les transferts. Elle marche sans moyen auxiliaire sur 10 m, sous surveillance rapprochée, et avec bâtons de marche en alterné, si elle est accompagnée sur un périmètre de 150 m, en 3 étapes. Après 3 semaines d'hospitalisation, l'évolution est relativement favorable et Mme. Dauth peut quitter notre service pour rejoindre son domicile le 28.02.2018, en état général conservé. À la sortie, la patiente poursuivra la physiothérapie ambulatoire. Les soins à domicile sont activés. Mme. De Almeida est une patiente de 50 ans, connue pour un épisode de pancréatite en 2014, qui se présente aux urgences en raison de douleurs épigastriques irradiant vers le flanc gauche depuis 1 semaine sans état fébrile ni nausée, ni vomissement. Au laboratoire, on note une lipase à 19 U/L sans cholestase, sans perturbation des tests hépatiques avec un léger syndrome inflammatoire (CRP 51, leuco 8.4 G/L). L'ultrason abdominal montre une vésicule alithiasique sans dilatation des voies biliaires ni signes de cholécystite. Le CT abdominal met en évidence une pancréatite Balthazar D, associée à une thrombose de la veine splénique et mésentérique inférieure et une transformation de la thrombose portale en cavernome portal.Après discussion avec nos collègues hématologues, nous lançons un bilan de thrombophilie et débutons un traitement anticoagulant par Xarelto. La patiente sera convoquée par le service d'hématologie dans un mois pour discuter des résultats. Au vu de la bonne évolution clinique et biologique, Mme De Almeida peut regagner son domicile le 07.03.2018. Un CT abdominal de contrôle est prévu dans 6 mois pour voir l'évolution de la thrombose, il sera suivi d'un rendez-vous à la consultation des chefs de clinique de chirurgie. Mme De Almeida est une patiente de 59 ans, connue pour un diabète, une hypothyroïdie et une hypertension, hospitalisée le 19.03.2018 afin de bénéficier le lendemain d'une recrossectomie ainsi qu'une ligature des veines perforantes au niveau du membre inférieur droit. Il y a 25 ans, elle avait déjà bénéficié d'un stripping et elle présente actuellement une récidive qui ne répond pas au traitement conservateur. L'opération du 20.03.2018 susmentionnée se déroule sans complications. La patiente peut regagner son domicile le 22.03.2018. Elle sera revue en ambulatoire le 27.03.2018 à 8h afin d'enlever le bandage et d'évaluer la jambe, puis le 21.06.2018 à 14.30 à nouveau. Mme Defferrard est une patiente de 58 ans, connue pour un status post-surrénalectomie gauche en juillet 2015 pour une tumeur corticale de la glande surrénale gauche de 4.5 cm, chez qui nous mettons en évidence la réapparition d'une masse dans la loge de résection surrénalienne gauche lors d'un scanner effectué pour un bilan de douleur abdominale. Une résection de cette masse est planifiée. Mme Defferrard bénéficie le 14.03.2018 d'une nouvelle laparotomie avec résection de cette masse. L'intervention se déroule sans complications et les suites opératoires sont favorables, permettant un retour à domicile le 20.03.2018. Le cas de Mme Defferrard est discuté au tumorboard le 21.03.2018 où il est décidé d'effectuer une radiothérapie adjuvante. La patiente sera convoquée par le service de radiothérapie pour la suite de prise en charge. Mme Del Carmen, âgée de 72 ans, connue pour les antécédents susmentionnés, nous est adressée par l'HFR Fribourg pour une réadaptation musculo-squelettique et rééducation à la marche suite à la mise en place d'une PTG droite sur gonarthrose valgusante avec transposition de la TTA, le 24.01.2018. Sur le plan social, la patiente est divorcée et vit seule dans un appartement au 4ème étage d'une maison sans ascenseur. Elle est à la retraite (ancienne employée dans un couvent). A l'admission, la patiente est hémodynamiquement stable et les paramètres vitaux sont dans la norme. Les douleurs sont bien contrôlées par l'antalgie en place. Au status, la patiente est orientée et collaborante. La cicatrice est calme. La flexion/extension du genou D est de 50-10-0° en passif. Bonne mobilité de la cheville. La force du quadriceps D est cotée à M4 et la sensibilité est conservée. Pouls pédieux palpés ddc. Durant son séjour, elle a présenté des difficultés à respecter la décharge, raison pour laquelle nous avons restreint son périmètre de marche à 20 m. Elle se plaignait également d'une douleur importante à son genou, traitée symptomatiquement par l'application de glace avec bon effet. Durant son séjour, la patiente a bénéficié d'une prise en charge interdisciplinaire avec physiothérapie et ergothérapie. A la sortie, elle est indépendante pour les transferts et la marche avec 2 cannes mais en ne respectant pas la décharge. Nous lui avons proposé un fauteuil roulant pour les déplacements importants mais qu'elle a refusé. Elle peut monter/descendre les escaliers avec 1 canne et la rampe. Les amplitudes articulaires montrent une flexion/extension du genou D à 60-10-10° (60°-5°-5° après mobilisation). Après 3 semaines d'hospitalisation, l'évolution est relativement favorable et Mme Del Carmen peut quitter notre service pour rejoindre son domicile, le 22.02.2018, en état général conservé. A la sortie, la patiente bénéficiera de séances de physiothérapie en ambulatoire. Mme Delorme, âgée de 71 ans, connue pour les comorbidités susmentionnées, nous est adressée par la Clinique Générale pour une réadaptation musculo-squelettique et rééducation à la marche suite à la mise en place d'une prothèse totale du genou D le 22.02.2018 pour gonarthrose. Sur le plan social, la patiente vit avec son époux à domicile. Elle est à la retraite (ancienne vendeuse). Elle a 30 marches d'escaliers à son domicile. A l'admission, la patiente se plaint de douleurs à 6/10 à l'EVA, d'un important hématome de part et d'autre du creux poplité à droite et d'un œdème de la jambe opérée. Elle est hémodynamiquement stable et les paramètres vitaux sont dans la norme. Au status, la patiente est orientée et collaborante. La cicatrice est calme. La flexion/extension du genou D est de 70-0-0 en actif et 80-0-0 en passif. La force du quadriceps D et ilio-psoas est cotée à M3 et la sensibilité est conservée. Durant le séjour, la patiente présente régulièrement des crises d'angoisse, péjorant ainsi la symptomatologie douloureuse jusqu'à 10/10 à l'EVA douleurs. Un bilan radiologique du genou D, le 12.03.2018, montre une prothèse bien en place, sans déplacement secondaire ni descellement. Elle n'a pas souhaité voir notre psychiatre de liaison. Durant son séjour, la patiente a bénéficié d'une prise en charge interdisciplinaire avec physiothérapie et ergothérapie. A la sortie, elle est indépendante pour les transferts et la marche avec 2 cannes anglaises. Elle peut monter/descendre les escaliers avec 2 cannes ou 1 canne et la rampe. Les amplitudes articulaires montrent une flexion/extension du genou D à 85-10-0 en actif et 90-5-0 en passif. Après 2 semaines d'hospitalisation, l'évolution est favorable et Mme Delorme peut quitter notre service pour rejoindre son domicile le 12.03.2018, en bon état général. A la sortie, la patiente bénéficiera de séances de physiothérapie à domicile. Mme Dematraz a présenté une gastro-entérite en début de semaine passée avec une péjoration de l'état général. En voulant se relever des toilettes le 28.02.2018, elle présente des vertiges rotatoires, suivis d'une chute avec traumatisme facial au niveau de la lèvre et du nez. Elle chute une deuxième fois le lendemain avec un nouveau traumatisme crânien, une perte de connaissance et une amnésie circonstancielle. Depuis lors, elle présente de légères céphalées fluctuantes ainsi que des nausées sans vomissement. Pas de témoin de la chute. Elle se trouve également faible et plus somnolente. Le reste de l'anamnèse est sans particularité. A l'admission aux urgences, Mme Dematraz est hypertendue à 230/110 mmHg, normocarde, eupnéïque à l'air ambiant et afébrile. Elle est en état général diminué et déshydratée. L'auscultation cardio-pulmonaire est sans particularité. Le status neurologique met en évidence une anisocorie en raison d'une opération de la cataracte de l'œil gauche. Au status neurologique, la patiente présente un bon état de conscience, les nerfs crâniens sont dans la norme. Pas de déficit sensitivomoteur, les réflexes ostéotendineux sont symétriques, les épreuves cérébelleuses dans la norme et le Mingazzini et le Barré sont tenus. Nous notons un léger hématome en lunettes et une tuméfaction de la lèvre supérieure. Le reste de l'examen clinique est sans particularité. Le bilan biologique met en évidence une leucopénie qui se corrige spontanément par la suite. Un CT scan cérébral effectué en raison du traumatisme crânien avec perte de connaissance revient normal et ne montre pas d'hémorragie intracrânienne, ni de lésion osseuse traumatique.En raison du pic hypertensif, nous administrons 30 mg d'Adalat ainsi que de la nitroglycérine iv aux urgences. Le traitement de fond par Lisinopril est majoré et un traitement d'Amlodipine est introduit avec bonne réponse et un profil tensionnel stable durant le séjour. Au vu du bilan réalisé et cité ci-dessus, nous retenons le diagnostic de lipothymie orthostatique dans un contexte de gastroentérite avec une chute avec traumatisme crânien. L'évolution est rapidement favorable et Mme. Y peut regagner son domicile le 07.03.2018. Mme. Y est une patiente de 79 ans, aux co-morbidités et antécédents suscités, sous Sintrom pour une fibrillation auriculaire, qui est amenée aux urgences de l'HFR Riaz par ambulance le 18.03.2018 suite à une chute de sa hauteur l'après-midi même. La chute a eu lieu sans témoin. La patiente ne présente, par la suite, ni vomissements, ni céphalées. Elle se plaint par contre de douleurs au niveau du genou droit et de la hanche droite, avec impotence fonctionnelle. A l'admission, on note un hématome occipital gauche. Sur le plan neurologique, Glasgow 15/15, patiente désorientée (connue pour des troubles mnésiques). Pupilles isocores et isoréactives, pas d'asymétrie faciale, ni déficits sensitifs. Force M5 aux membres supérieurs, sans dysmétrie. Le reste de l'examen neurologique n'est pas réalisable. Au niveau orthopédique, impotence fonctionnelle totale du membre inférieur droit qui est en rotation externe et raccourci. Douleurs à la palpation interne du genou droit. Les pouls périphériques sont présents et symétriques. Présence d'une plaie superficielle de la face externe du coude droit. Douleurs lors de la palpation en regard de l'IPP de D4 de la main droite. Auscultation cardio-pulmonaire sans particularité, de même que le status abdominal. Le bilan radiologique met en évidence une fracture Garden IV du col fémoral droit, ainsi qu'une fracture non déplacée de la base de P2 D4 de la main droite. Un CT cérébral permet d'exclure toute lésion traumatique et/ou hémorragie. L'indication à la mise en place d'une prothèse céphalique de la hanche droite est retenue. Le Sintrom est mis en suspens (TP 29%) et une réversion de la crase par Konakion est entreprise. Celle-ci s'avère difficile et, sur avis de l'hématologue, un dosage fibrinogène et du facteur VII est effectué. Après discussion avec les anesthésistes de l'HFR Riaz, vu le risque important de décompensation cardiaque aiguë per-opératoire avec nécessité probable d'une intubation et de soins intensifs (désir du mari de la patiente d'une réanimation), Mme. Y est transférée à l'HFR Fribourg le 20.03.2018 pour suite de la prise en charge, en accord avec le Dr. X, chef de clinique d'orthopédie. Mme. Y, patiente de 79 ans, connue pour cardiopathie ischémique sévère, une FA sous Sintrom, des troubles mnésiques et de la marche, est admise le 18.03.2018 à l'HFR Riaz suite à une chute de sa hauteur avec réception sur les fesses puis avec trauma crânien occipital. Les examens radiologiques permettent de poser le diagnostic de fracture du col du fémur à droite de type Garden 4 ainsi qu'une fracture parcellaire non déplacée de la base de la 2ème phalange du 4ème doigt à droite. Concernant la fracture du col du fémur, une indication opératoire avec mise en place d'une prothèse est posée et au vu des risques importants de décompensation cardiaque et probable nécessité d'une hospitalisation aux soins en post-OP, la patiente est transférée dans le service d'orthopédie de l'HFR Fribourg pour suite de prise en charge. Toutefois après évaluation par nos collègues anesthésistes et des soins intensifs, une prise en charge chirurgicale est jugée trop dangereuse au vu des nombreuses co-morbidités. Durant l'hospitalisation, la patiente présente une péjoration de sa fonction rénale et une insuffisance hépatique d'origine peu claire est mise en évidence. La patiente présente par ailleurs une décompensation cardiaque majeure dans le contexte d'une cardiopathie dysrythmique, une cardiopathie valvulaire sévère et une FEVG effondrée. Elle présente le 24.03.2018 un trouble de l'état de conscience probablement secondaire à une fibrillation auriculaire rapide. En raison de l'apparition de dysfonctions d'organes multiples et de l'absence de projet thérapeutique permettant le retour à une bonne qualité de vie, il est décidé, en accord avec la famille, d'effectuer des soins de confort dès le 24.03.2018. La patiente décède paisiblement, en présence de sa fille, le 27.03.2018. Mme. Y, âgée de 85 ans, connue pour les antécédents susmentionnés, nous est adressée par la Clinique Générale pour une réadaptation musculo-squelettique et rééducation à la marche suite à un changement de PTG gauche le 06.02.2018 dans un contexte de douleurs handicapantes au genou G. Sur le plan social, la patiente est veuve. Elle vit à domicile avec son fils. Elle s'occupe des repas. Elle était autonome avant son intervention pour toutes les AVQ. Elle conduit une voiture automatique et a environ 10 marches d'escaliers à domicile. A l'admission, la patiente se plaint de douleurs à 7/10 à l'EVA douleurs et d'un important œdème de la jambe opérée. Elle est hémodynamiquement stable et les paramètres vitaux sont dans la norme. Au status, la patiente est orientée et collaborante. La cicatrice est calme. La flexion/extension active du genou G est de 50-5-0°, limitée par les douleurs, le flexum est réductible en passif. La force du quadriceps G et ilio-psoas est cotée à M3 et la sensibilité est conservée. Durant son séjour, elle a présenté des douleurs importantes, nécessitant des radiographies du genou G le 02.03.2018 qui montrent une prothèse bien en place sans déscellement. Sur le plan nutritionnel, Mme. Y a été prise en charge pour une malnutrition protéino-énergétique légère (NRS 3/7, apports à 70% des besoins, perte de 4,7% du poids de forme). Afin d'améliorer la couverture des besoins et stabiliser le poids, nous avons mis en place diverses adaptations de repas qui devaient permettre une couverture à >90%. Son appétit s'est péjoré durant le séjour et le poids a diminué de 1,2 kg. Nous avons donc introduit 1 SNO par jour que nous avons également organisé pour son retour à domicile. Durant son séjour, la patiente a bénéficié d'une prise en charge interdisciplinaire avec physiothérapie et ergothérapie. A la sortie, elle est indépendante pour les transferts et la marche avec 2 cannes sur un périmètre de 2 x 60 m. Elle peut monter/descendre les escaliers (10 marches) avec 2 cannes. Les amplitudes articulaires montrent une flexion/extension du genou G à 90-5-0 en actif. Le flexum est réductible en passif. La patiente est limitée par les douleurs, l'œdème du membre inférieur gauche et un déconditionnement physique. Après 3 semaines et demi d'hospitalisation, l'évolution est relativement favorable et Mme. Y peut quitter notre service pour rejoindre son domicile, le 07.03.2018, en état général conservé. A la sortie, la patiente bénéficiera de séances de physiothérapie à domicile. Mme. Y est une patiente de 58 ans, connue pour une maladie coronarienne bitronculaire stentée le 20.02.2018, qui nous est adressée par son médecin traitant en raison de trois épisodes de méléna depuis le mardi 13.03.18, avec des traces de sang frais associés à une asthénie. La patiente mentionne un stress important ces derniers temps. Elle mentionne également un pyrosis depuis le 12.03.18. Il n'y a pas de prise d'AINS récente, mais une double anti-agrégation a été introduite suite à la coronarographie. Sur le plan cardiaque, après avis cardiologique et de l'évaluation du risque-bénéfice à interrompre ou changer d'antiagrégation, il est décidé de poursuivre la double anti-agrégation par aspirine et Efient. La coronarographie prévue le 20.03.18 est repoussée au 03.04.28 au vu du contexte de l'hospitalisation.Sur le plan gastrique, la patiente est mise à jeun, avec introduction d'un traitement IV d'IPP et hydratation IV. Une OGD réalisée le 19.03.18 montre la présence d'érosions et de 3 angiodysplasies au niveau gastrique. La patiente restant stable hémodynamiquement, une alimentation progressive peut être reprise et passage per os de l'IPP. Le traitement d'IPP sera à poursuivre à double dose durant deux semaines, puis une fois par jour pour la suite de prise en charge. Un avis gastro-entérologique est également demandé au Dr. X. Ce dernier préconise un suivi régulier de l'hémoglobine aux deux semaines en ambulatoire (au moins durant la prise de double anti-agrégation) et d'administrer l'aspirine cardio sous forme de poudre. Durant son séjour, un suivi régulier de l'hémoglobine est effectué, avec des valeurs restant stables. En raison d'une anémie, un bilan est effectué et revient sans particularité. Une hypokaliémie légère est mise en évidence au laboratoire. Une substitution per os est effectuée et à poursuivre en ambulatoire. Un contrôle biologique est prévu chez son médecin traitant le 28.03.18. Durant son séjour en médecine, la patiente présente une légère surcharge hydrique, traitée par diurétique IV, puis per os. Ce dernier est à poursuivre en ambulatoire pour la suite de prise en charge. La patiente mentionne un effluvium nouveau. Le bilan sanguin (ferritine, acide folique et B12, TSH) revient sans particularité. Cet effluvium reste à l'heure actuelle d'origine indéterminée. Un avis dermatologique est à prévoir, avec poursuite des investigations, en cas de persistance de la symptomatologie. Au vu de l'évolution clinique et biologique favorable, avec absence de nouvelle extériorisation, la patiente peut rentrer à domicile le 23.03.18. Un contrôle clinique et biologique est prévu chez son médecin traitant le 28.03.18. A noter que la patiente a été informée de la nécessité de reconsulter les urgences en cas de nouvelle extériorisation de sang ou baisse de l'hémoglobine. Mme. Y consulte les urgences le 15.03.2018 en raison d'un état fébrile depuis 1 semaine avec toux, expectorations jaunâtres et asthénie. La patiente est connue pour un asthme sous Seretide Diskus en réserve qu'elle utilise 1x/nuit mais qu'elle a dû majorer depuis une semaine à 2-3x/nuit. Elle mentionne également une dysurie. Pas de dyspnée. Mme. Y est vaccinée contre la grippe. Au status respiratoire, présence de crépitants bibasaux plus intenses à droite. Le reste du status d'entrée est non contributif. Le laboratoire d'entrée met en évidence une CRP à 292 mg/l et une leucocytose à 12,7 G/l et la radiographie du thorax est suspecte pour un foyer pulmonaire à droite. Nous retenons le diagnostic de pneumonie basale droite. Nous prélevons des hémocultures, un urotube, une recherche d'antigènes urinaires et débutons une antibiothérapie par Rocéphine et Klacid. Mme. Y est mise sous oxygénothérapie et hospitalisée pour la suite de la prise en charge. L'évolution clinique et biologique est favorable permettant un sevrage de l'oxygénothérapie. La recherche d'antigènes urinaires Légionelle et pneumocoque revient négative et le Klacid est arrêté le 12.03.2018. Les hémocultures et l'urotube reviennent également négatifs. L'antibiothérapie est passée per os par co-amoxicilline dès le 14.03.2018, à poursuivre jusqu'au 20.03.2018 et Mme. Y peut regagner son domicile le 15.03.2018. Mme. Y, patiente de 92 ans connue pour un carcinome mammaire droit invasif suivi par le Dr. X et une fibrillation auriculaire paroxystique sous Xarelto, consulte les urgences suite à une chute accidentelle de sa hauteur vers 16h30 alors qu'elle sortait de l'ascenseur du home de la Vallée de la Jogne où elle réside, avec réception sur les fesses et traumatisme crânien, sans perte de connaissance ni arrêt cardiaque. Depuis, Mme. Y présente une impotence fonctionnelle au niveau du membre inférieur gauche. Dans le contexte de traumatisme crânien, nous effectuons un scanner cérébral qui permet d'exclure une hémorragie cérébrale. En raison de la douleur à la mobilisation de la hanche gauche, nous effectuons des clichés radiologiques qui écartent une fracture récente mais montrent les stigmates d'une ancienne fracture ischio et ilio-pubienne déjà consolidée selon le radiologue de garde de l'HFR Fribourg. Dans ce contexte d'impotence fonctionnelle, la patiente est hospitalisée en gériatrie aiguë pour suite de prise en charge. A son arrivée à l'étage, Mme. Y est en bon état général. L'appétit et le transit sont respectivement conservés et réguliers. La patiente ne décrit aucune plainte au niveau cardio-respiratoire, digestif ou urinaire. Elle est continente sur le plan urinaire (mais présence de fuites) et fécal. Du point de vue social, Mme. Y est résidente du Home Vallée de la Jogne à Charmey. A l'étage, le bilan biologique met en évidence une insuffisance rénale aiguë AKIN I de probable origine pré-rénale avec créatinine à 107µmol/l et clearance de la créatinine à 35ml/h selon Cockcroft & Gault. Les status cardiovasculaire et pulmonaire sont dans la norme. En ce qui concerne le membre inférieur gauche, la patiente se plaint d'une douleur au fémur gauche sans déformation. La mobilisation de la hanche n'est pas douloureuse et la charge complète sur la jambe gauche est possible et indolore. Mme. Y marche avec un rollator. Le reste du status n'est pas contributif. Nous mettons en place une antalgie par Tramal avec nette amélioration clinique. Durant le séjour, la patiente bénéficie d'une physiothérapie de mobilisation. A sa sortie, le périmètre de marche à l'aide d'un tintébin est de 60 mètres. Sa mesure d'indépendance fonctionnelle totale est évaluée à 67/126 par rapport à 55/126 à l'entrée. (MIF physio : transferts 4/7, marche 5/7, escaliers 1/7). Pendant son séjour, les douleurs s'amenuisent et Mme. Y peut à nouveau se mobiliser avec son tintébin. Finalement, vu sa bonne évolution clinique, Mme. Y peut retourner au Home de la Vallée de la Jogne le 27.02.2018. Mme. Y est amenée aux urgences en ambulance le 24.02.2018 pour une décompensation cardiaque globale. La patiente a tout d'abord présenté un épisode de diarrhée le 23.02.2018. Le 24.02.2018 au matin, elle est fébrile à 38.7°C et présente un encombrement bronchique. La situation se péjore rapidement en fin de matinée avec l'apparition d'une dyspnée NYHA 4. La patiente reçoit 40 mg de Lasix et 3 push de nitrés dans l'ambulance. A l'admission aux urgences, Mme. Y est en état de conscience diminué avec un Glasgow Coma Scale à 13/15. Elle est normotendue, tachycarde à 121/min, fébrile à 39,1°C, tachypnéique à 40/min et sature à 93% sous oxygénothérapie. L'auscultation cardiaque met en évidence un rythme irrégulier, sans souffle perçu, avec des oedèmes des membres inférieurs. Mme. Y présente des crépitants bilatéraux diffus à l'auscultation pulmonaire. L'examen neurologique est non interprétable en raison de la diminution de l'état de conscience. La radiographie du thorax retrouve des signes de décompensation cardiaque. Le laboratoire ne retrouve pas de syndrome inflammatoire malgré l'état fébrile. L'ECG met en évidence une tachycardie avec bigéminisme. Nous initions une antibiothérapie empirique par 2 g de Rocéphine par voie intraveineuse ainsi qu'une hydratation et Mme. Y est hospitalisée pour la suite de la prise en charge, sachant que la famille ainsi que la patiente ne désirent pas de mesures invasives.L'évolution du point de vue de l'état de conscience est rapidement favorable. En raison de nombreux épisodes de diarrhées aqueuses, nous effectuons une PCR multiplex et une recherche de C. Difficile dans les selles qui reviennent négatives. La patiente se plaignant également de douleurs abdominales prédominant en hypochondre droit, nous effectuons un ultrason de l'abdomen supérieur le 27.02.2018 qui met en évidence la présence d'un grand calcul dans la vésicule biliaire, un épaississement des parois de la vésicule biliaire, sans aspect feuilleté et sans argument pour une cholécystite aiguë mais plutôt chronique (présence préalable de l'épaississement sur un CT de 2016). Nous introduisons donc un traitement de Flagyl de 3 x 500 mg du 27.02 au 03.03.2018. Sur avis du Dr. X, chirurgien, nous effectuons un ASP qui met en évidence une coprostase à l'angle colique droit, pouvant expliquer les douleurs abdominales présentées par la patiente. L'évolution est par la suite favorable. L'antibiothérapie est arrêtée le 02.03.2018 et Mme. Y regagne le foyer le 05.03.2018. Mme. Y est une patiente de 93 ans connue pour une fibrillation auriculaire sous Xarelto ainsi qu'un emphysème suivi par son médecin traitant et traité par Montelukast et Symbicort. Mme. Y présente un épisode de perte de connaissance de <1 minute sans prodrome alors qu'elle est assise à table. De plus, elle décrit une baisse de l'état général avec dyspnée en augmentation. Du point de vue de la syncope, nous effectuons un Schellong qui revient positif. Étant donné le contexte dans lequel est survenue la syncope, nous réalisons également un Holter dont le résultat n'est encore pas disponible au moment de la sortie. Comme discuté avec le Dr. X, dans le cas où une cause cardiaque à la syncope était mise en évidence, une éventuelle intervention (pose pacemaker) serait à rediscuter avec la patiente. Du point de vue de la dyspnée, nous excluons une cause cardiaque et infectieuse. Le traitement broncho-dilatateur est majoré avec une bonne réponse clinique. Mme. Y avait également présenté la veille de son arrivée au service des urgences des douleurs thoraciques. Un infarctus est exclu par les examens complémentaires. Mme. Y est placée en séjour de reclassement dès le 23.01.2018 en attente d'une place en court-séjour en EMS. La patiente reste hospitalisée au sein de l'HFR bien que la prise en charge spécifique par notre service soit maintenant terminée. Il en résulte un séjour de reclassement et vous recevrez à sa fin un simple courrier complémentaire vous informant que la patiente a quitté le service. Le courrier contiendra uniquement les éventuelles notes de suite et une copie de l'ordonnance des médicaments à la sortie. Mme. Y, patiente de 51 ans, est ré-adressée à l'HFR le 14.03.2018 pour une adaptation de son traitement du diabète de type II insulino-requérant. Pour rappel, Mme. Y avait été hospitalisée du 10.02.2018 au 28.02.2018 aux soins intensifs pour un tentamen médicamenteux à l'insuline. Pendant son séjour aux soins intensifs, elle a présenté une encéphalopathie avec troubles phasiques et de la déglutition. Puis elle est transférée à Marsens le 28.02.2018 pour prise en charge psychiatrique. À son arrivée, Mme. Y est en bon état général avec un examen clinique dans la norme, hormis un ralentissement psycho-moteur marqué et une dysphonie. Son bilan biologique d'entrée est aligné hormis les glycémies. Du point de vue du diabète, nous prenons contact avec les diabétologues (Dr. X), qui proposent un remplacement du traitement d'Insulatard par de la Tresiba et du Victoza du 15.03 au 20.03., puis remplacés par le Xultophy à partir du 21.03.2018. Nous modifions également le schéma d'Insuline Novorapid. Néanmoins, le contrôle du diabète s'avère difficile. Un bilan urinaire ne montre pas d'atteinte rénale du diabète. Nous proposons également un rendez-vous avec une diététicienne afin de revoir les détails du régime diabétique, cela sera effectué à Marsens. Lors de son entrée, Mme. Y nous fait part de sa tentative de suicide et des difficultés dans son couple. La patiente nous dit ne plus avoir d'idées suicidaires. Au vu du ralentissement psycho-moteur important et de la thymie triste de la patiente, nous effectuons une évaluation psychiatrique le 15.03.2018 concluant à un épisode dépressif sévère sans symptôme psychotique. Nous effectuons un dosage de la fluoxétine le 21.03.2018 qui s'avère être dans la fenêtre thérapeutique à 418 ng/L. Un bilan neuropsychologique le 21.03.2018 retrouve une thymie triste, une parole caractérisée par un débit ralenti, un effort d'articulation, une hypophonie et une voix monocorde. Il met également en évidence des difficultés exécutives (fluences verbales faibles, ralentissement de la lecture et de la dénomination) ainsi que des difficultés attentionnelles (ralentissement psycho-moteur, empans faibles). Nous profitons de l'hospitalisation de Mme. Y pour effectuer un contrôle de la fracture du processus antérieur du calcanéum avec un changement de plâtre le 26.03.2018. Mme. Y peut actuellement charger selon douleurs sur sa jambe gauche. Un contrôle clinique et radiologique est prévu dans un mois en orthopédie le 26.04.2018 à 10h00. La patiente se plaint également de troubles de la déglutition et de dysphonie depuis son hospitalisation aux soins intensifs. Un test de déglutition est effectué le 15.03.2018 qui ne montre pas de fausses routes aux liquides ou aux solides. Un bilan ORL le 23.03.2018 met en évidence une légère diminution de la mobilité de la corde vocale à gauche et une légère diminution de la sensibilité du pharynx à gauche. Nous conseillons une physiothérapie pour déglutition et massage de la musculature cervicale ainsi qu'une logopédie pour amélioration de la voix avec un rendez-vous de contrôle dans 3 mois en ORL le 25.06.2018 à 9h00. En raison d'un profil tensionnel élevé, nous diminuons le Gutron à 2.5 mg le 27.03.2018. La patiente est transférée à Marsens pour la poursuite de la prise en charge psychiatrique le 27.03.2018. Mme. Y est une patiente de 47 ans en bonne santé habituelle, qui se présente aux urgences pour des douleurs lombaires gauche depuis ce matin. Devant la suspicion clinique d'urolithiase, un CT scan est effectué qui met en évidence un calcul de 6x4x4 mm au niveau L4. La patiente bénéficie d'une pose de sonde double J le 10.03.2018. L'évolution post-opératoire est tout à fait favorable et la patiente peut retourner à domicile le 11.03.2018. Mme. Y est une patiente de 76 ans, aux antécédents et co-morbidités suscités, notamment connue pour un status post-prothèse céphalique gauche en 2015, qui chute de sa hauteur et présente la fracture susmentionnée au niveau de la hanche droite. Il s'agit d'une patiente en état général diminué, avec des troubles mnésiques. Le Dr. X retient l'indication à la mise en place d'une prothèse céphalique. La patiente est prise au bloc opératoire pour la mise en place d'une prothèse céphalique droite. Durant son séjour, le 27.03.2017, Mme. Y fait une chute avec réception sur la tête, sans perte de connaissance. Elle présente une plaie du cuir chevelu qui est suturée sous anesthésie locale. Les fils seront retirés par l'infirmière des soins à domicile à J7. Le statut neurologique reste sans péjoration et, le 21.03.2018, Les suites opératoires sont simples, la radiographie de contrôle est en ordre. Mme. Y arrache souvent ses pansements mais la plaie opératoire est calme et sèche. Une prophylaxie thromboembolique par Clexane 40 mg sc/jour est instaurée pour une durée de 6 semaines post-opératoires. Une physiothérapie de rééducation à la marche, en charge selon douleurs, est entreprise, sous la protection de deux cannes anglaises. Une anémie à 72 g/l d'hémoglobine motive la transfusion de deux culots érythrocytaires le 26.03.2018. La valeur de sortie est à 104 g/l. Mme. Dickmann étant connue pour une démence avec troubles cognitifs, son traitement est adapté par la Dr. X, cheffe de clinique de gériatrie. Devant une évolution globalement favorable, Mme. Dickmann regagne son domicile le 29.03.2018. Mme. Ding est une patiente de 85 ans, connue pour une anémie, une hypertension et un status post TIA en 2014, qui est envoyée par le Dr. X le 01.03.2018 en raison d'une baisse de l'état général depuis le 26.02.2018, avec dyspnée, toux productive sans expectoration, asthénie et baisse de l'appétit depuis 4 jours. Au status, on retrouve une patiente en EG et EN diminués, quelques râles fins dans le lobe supérieur gauche et une palpation douloureuse au niveau de la vessie. La patiente est hospitalisée pour traitement de l'infection urinaire ainsi que pour prise en charge de l'état général. Mme. Ding est une patiente de 85 ans, connue pour une anémie, une hypertension et un status post TIA en 2014, qui est envoyée par le Dr. X le 01.03.2018 en raison d'une baisse de l'état général depuis le 26.02.2018, suite à une chute avec trauma crânien simple et état prolongé au sol. À l'entrée, la patiente présente une dyspnée avec toux grasse sans expectorations et baisse de l'appétit depuis 4 jours avec une dysurie. Au status, on retrouve une patiente en EG et EN diminués, quelques râles fins dans le lobe supérieur gauche et une palpation douloureuse au niveau de la vessie. Le status neurologique est normal. La chute s'est déroulée le soir lorsque la patiente était seule et dans la salle de bain. Elle n'a pas de souvenir de l'événement et n'a pas pensé à utiliser son téléalarme. La cause de cette chute est mixte. D'une part, au vu du Shellong positif, causée par une hypotension orthostatique, d'autre part sur un état confusionnel soit dans le cadre de l'infection urinaire ou de l'utilisation du Zolpidem. Une origine cardiaque n'est pas exclue. C'est pourquoi nous effectuons un Holter test dont les résultats vous parviendront par la suite. Mme. Ding présente un déconditionnement important avec troubles de la marche et de l'équilibre et dénutrition protéino-énergétique modérée. D'après ses dires et ceux de sa fille, elle passe ses journées couchées et ne se lève que pour manger et se rendre aux toilettes. Pour cette raison, nous proposons d'effectuer de la physiothérapie à domicile. Au niveau urinaire, nous poursuivons le traitement d'Uvamine avec bonne évolution des symptômes. La fonction rénale est bien conservée et il n'y a pas de rhabdomyolyse. Au niveau gynécologique, la patiente développe des rougeurs avec douleurs vulvaires probablement causées par une mycose due à l'antibiothérapie. Un traitement de Multilind est introduit et devra être poursuivi jusqu'à disparition des symptômes. Au niveau pulmonaire, en raison de la toux productive et du status, nous effectuons une radiographie des poumons qui ne montre pas de foyer ni d'autre anomalie. Les symptômes ne réapparaissent pas durant le séjour. La patiente présente aussi une anémie hypochrome microcytaire d'origine ferriprive soit par pertes digestives soit par manque d'apports. Après discussion avec la patiente et sa fille, nous renonçons à effectuer plus d'investigation sur le plan digestif en raison de l'âge. Mme. Donzallaz est hospitalisée le 28.02.2018 dans un contexte de dyspnée, toux productive et état fébrile. Nous concluons à une pneumonie du lobe inférieur gauche sur la base d'une radiographie du thorax, tandis que les investigations biologiques ne retrouvent pas de germe et mettons la patiente au bénéfice d'une antibiothérapie durant une semaine (Ceftriaxone puis Co-Amoxicilline). Comme autre facteur participant à la dyspnée, nous mettons en évidence une décompensation cardiaque à prédominance gauche mise dans le contexte infectieux, d'évolution spontanément favorable. Parallèlement, Mme. Donzallaz décrit une hémoptysie quotidienne depuis 5 jours dans un contexte d'anticoagulation par Sintrom pour une fibrillation auriculaire. Le laboratoire retrouve une anémie microcytaire jusqu'à 99 g/l asymptomatique ainsi qu'un INR supérieur à 5. Nous reversons la crase par Konakion et reprenons l'anticoagulation de manière prudente. Mme. Dousse est hospitalisée aux soins intensifs dans le contexte d'une insuffisance respiratoire globale sur grippe A surinfectée. Il s'agit d'une patiente de 75 ans, connue pour une BPCO stade II et une cardiopathie ischémique, qui présente depuis une semaine une toux avec une dyspnée en péjoration. Elle consulte son médecin traitant le 12.03.2018, qui la met sous co-amoxicilline et lui propose une hospitalisation, qu'elle refuse. L'évolution est défavorable à domicile et la patiente consulte aux urgences avec une insuffisance respiratoire globale. La radiographie met en évidence des infiltrats bronchiques bi-basaux et un traitement de ceftriaxone et clarithromycine est débuté. Des séances de VNI sont également initiées avec légère sédation au vu d'une tolérance limite. La patiente est intubée après échec de VNI. Le spectre antibiotique est élargi par pipéracilline-tazobactam, avec arrêt de la clarithromycine à la réception des résultats d'antigènes urinaires. Le frottis de grippe revient positif pour une grippe A et les cultures d'expectorations restent négatives. Une corticothérapie, ainsi que des bronchodilatateurs sont ajoutés. Malgré les traitements introduits et le soutien ventilatoire, l'évolution reste stagnante. De plus, la situation est compliquée d'une polyneuropathie des soins intensifs, ainsi que d'un état confusionnel aigu, initialement hyper puis hypoactif. La discussion de famille avait débouché sur une non escalade thérapeutique ni de trachéotomie et une intubation de courte durée. Au vu du réveil de la patiente et de l'amélioration des paramètres ventilatoires, une extubation terminale a lieu le 26.03.2018, avec échec de relais par VNI. On constate chez la patiente un effort de toux inefficace et l'expression d'un inconfort. Dans ce contexte, la situation est rediscutée avec la famille le 27.03.2018 et nous optons pour un retrait thérapeutique avec mise en place de soins de confort. En accord avec les proches, la patiente est transférée en médecine interne pour poursuite des soins de confort. Dr. X, Rue des Condamines 60, 1630 Bulle Madame et chère collègue, Comme convenu, je vous adresse un tout petit résumé de la consultation de ce jour 15.03.2018. Mme. Dubois présente deux problèmes. Elle souffre de lombosciatalgies chroniques bilatérales à prédominance gauche suite à son opération du dos en 2013. Il y a également une composante de douleurs qui proviennent certainement de la nécrose de la tête du fémur à gauche. L'indication opératoire est normalement donnée pour l'implantation d'une prothèse totale de la hanche gauche. Jusqu'à maintenant, la patiente n'a pas encore bénéficié d'un traitement antalgique ni de physiothérapie, raison pour laquelle je lui propose d'introduire d'abord un traitement de physiothérapie pour la mobilisation ainsi que l'école du dos et la tonification de la musculature autochtone et abdominale. Je la reverrai au mois de mai pour voir l'évolution clinique avec les mesures conservatrices introduites. En cas d'échec de traitement, on pourra discuter d'une éventuelle implantation de prothèse totale de hanche gauche. Prochain rendez-vous le 16.05.2018, ou plus tôt en cas d'exacerbation des douleurs. Mme. Dubrau, 78 ans, a été hospitalisée aux soins intensifs le 29.03.2018 pour une ischémie aiguë du membre inférieur droit nécessitant un traitement d'Ilomédine en iv continu.La patiente a bénéficié le 28.03.2018 d'une résection antérieure basse avec iléostomie de protection en électif pour un adénocarcinome du moyen rectum. L'intervention s'est déroulée sans complication. En post-opératoire, la patiente a présenté une ischémie aiguë du membre inférieur droit sur occlusion de l'artère poplitée dans un contexte d'artériopathie oblitérante bilatérale. Une tentative de revascularisation se solde par un échec. Une anticoagulation thérapeutique est initiée et la patiente est transférée aux soins intensifs pour débuter un traitement l'ilomédine par voie intraveineuse. Une diminution clinique de l'ischémie du membre inférieur droit a été constatée sous perfusion continue d'ilomédine, qui sera encore poursuivie pendant quelques jours. La durée totale du traitement sera réévaluée par le Dr. X. Une transfusion de 1 concentré érythrocytaire a été administrée dans le cadre d'une anémie péri-opératoire. L'anticoagulation par héparine est poursuivie. Une insuffisance rénale aiguë est plurifactorielle avec une composante prérénale, dans le contexte du produit de contraste et de la rhabdomyolyse secondaire à l'ischémie aiguë du membre inférieur droit. La fonction rénale s'améliore lentement après correction volémique et sous chasse hydrique et alcalinisation des urines. La fonction rénale devra être contrôlée et les traitements adaptés à la clairance de la créatinine. La patiente peut être transférée le 31.03.2018 dans le service de chirurgie. Mme. Y, âgée de 74 ans, connue pour les antécédents susmentionnés, nous est adressée par la Clinique Générale pour une réadaptation musculo-squelettique et rééducation à la marche suite à la mise en place d'une PTG G en raison d'une gonarthrose évoluant depuis environ 4 ans, le 31.01.2018. Sur le plan social, la patiente est veuve et vit seule dans sa maison, sa fille habitant à l'étage du dessus. A l'admission, la patiente est hémodynamiquement stable et les paramètres vitaux sont dans la norme. Les douleurs sont bien contrôlées par l'antalgie en place. A l'anamnèse par systèmes, la patiente signale une constipation apparue après l'opération, une nycturie à 2x/nuit ainsi qu'une baisse de l'appétit récente. Au statut, la patiente est orientée et collaborante. La cicatrice est calme. Les statuts cardio-pulmonaire, abdominal et neurologique sont sans particularité. La flexion/extension du genou G est de 45-20-0° en actif et 60-10-0° en passif. Présence d'un flexum à 10° qui n'est pas réductible. Le décollement du talon n'est pas possible la jambe tendue. La force du quadriceps G est cotée à M3 et la sensibilité est conservée. A noter un important hématome au genou G s'étendant jusqu'à mi-cuisse ainsi qu'en direction de la cheville. Durant son séjour, elle a présenté une tuméfaction importante du genou opéré que nous avons traité par application de glace. Un écoulement était perceptible au niveau de la cicatrice. Une mise en culture de ce liquide a été effectuée revenant stérile. La cicatrice s'est progressivement refermée ne laissant que quelques croûtes. Durant son séjour, la patiente a bénéficié d'une prise en charge interdisciplinaire avec physiothérapie et ergothérapie. A la sortie, elle est indépendante pour les transferts et la marche avec 2 cannes. Elle peut monter/descendre les escaliers avec 2 cannes. Les amplitudes articulaires montrent une flexion/extension du genou G à 90-20-0° en actif et en passif. Après 2 semaines d'hospitalisation, l'évolution est favorable et Mme. Y peut quitter notre service pour rejoindre son domicile, le 20.02.2018, en bon état général. A la sortie, la patiente bénéficiera de séances de physiothérapie en ambulatoire. Elle disposera d'une aide au ménage. Mme. Y, connue pour un syndrome de dépendance à l'alcool, nous est adressée par le Dr. X de Romont le 02.03.2018 en raison de douleurs abdominales épigastriques avec selles légèrement diarrhéiques et une inappétence. La patiente signale également un oedème et une écchymose au niveau de l'épaule gauche suite à une chute de sa hauteur. Pas de notion de traumatisme crânien. A l'admission aux urgences, la patiente est en état général conservé, bien hydratée, bien perfusée et collaborante. Au statut digestif, l'abdomen est souple. Notons une minime douleur au niveau épigastrique sans défense ni signe de péritonisme. Les bruits abdominaux sont dans la norme. Bord de foie à 2 doigts au-dessous de l'arc costal droit. Au statut ostéo-articulaire, douleurs au niveau de la clavicule gauche avec présence d'une écchymose de 6 cm de diamètre. La palpation du rachis est indolore. Le reste du statut d'entrée est sans particularité. Le laboratoire met en évidence une perturbation des tests hépatiques avec ASAT à 125 U/l, ALAT à 61 U/l, LDH à 528 U/l et Gamma GT à 537 U/l. Dans ce contexte, nous effectuons un ultrason abdominal qui est superposable aux précédents. Le bilan biologique met également en évidence une hyponatrémie, raison pour laquelle nous arrêtons l'Hydrochlorothiazide et la patiente reçoit des bouillons salés avec une bonne réponse. Concernant l'écchymose ainsi que les douleurs au niveau de l'épaule dans le contexte de la chute, nous effectuons une radiographie qui met en évidence une fracture de l'extrémité distale de la clavicule que nous traitons conservativement sur avis orthopédique du Dr. X. Un suivi est agendé à la policlinique d'orthopédie pour le 14.03.2018. L'évolution est par la suite favorable avec amélioration des tests hépatiques et Mme. Y peut regagner son domicile le 05.03.2018. Un rendez-vous à votre consultation est agendé pour le 14.03.2018. Mme. Y est hospitalisée le 14.01.2018 dans le cadre d'un ARDS primaire sur pneumonie communautaire s'étant manifesté par une toux et une dyspnée croissante. Après 18 jours aux soins intensifs avec un support hémodynamique et respiratoire prolongé, elle est transférée en médecine interne le 02.02.2018. Trois jours après, elle est réadmise pour une aggravation respiratoire dans le contexte d'une surinfection pulmonaire dans le cadre de l'ARDS fibrosant, nécessitant une nouvelle intubation de 3 jours. Le support respiratoire non-invasif peut être ensuite progressivement sevré avec une nette amélioration de l'état général. Mme. Y est finalement transférée en médecine interne le 19.02.2018. L'ARDS primaire est attribuable à une pneumonie communautaire, aggravée ensuite par une pneumonie nosocomiale (05.02.2018), sans aucun pathogène mis en évidence aux divers examens effectués, motivant des traitements antibiotiques empiriques. La biopsie pulmonaire transbronchique est compatible avec une pneumopathie fibrosante post-ARDS. Une corticothérapie est débutée le 07.02.2018, avec un schéma dégressif (durée totale prévue 4 semaines). A noter un pneumothorax gauche sur biopsie transbronchique nécessitant un drainage thoracique du 06.02 au 10.02.2018. Une déhiscence de la plaie post-ablation est à suivre. L'évolution respiratoire est favorable, avec sevrage complet de la VNI dès le 12.02.2018, et des besoins en oxygène en diminution. Le suivi par la physiothérapie est poursuivi. Mme. Y a présenté un état anxieux en lien avec l'atteinte critique. Sous traitement transitoire par benzodiazépine et séances quotidiennes d'hypnose, et après l'amélioration de son état général, l'évolution est ensuite favorable. Une polyneuromyopathie dans le cadre de la maladie critique est suivie de manière intensive par les équipes de physiothérapie et d'ergothérapie. L'évolution est progressivement favorable. Une éosinophilie supérieure à 1 G/L est mise en évidence dès le 21.01.2018 et disparaît sous la corticothérapie prescrite dans le contexte de l'atteinte pulmonaire. L'origine est probablement médicamenteuse, l'amiodarone reçue en phase aiguë a notamment été évoquée. En absence de répercussion organique, notamment pulmonaire (LBA, biopsie) ou rénale, d'autres investigations n'ont pas été entreprises. L'éosinophilie est spontanément résolutive avec une absence d'éosinophiles le 09.02.2018. Nous reprenons le Lisinopril dès le 20.02.2018 et proposons un contrôle de l'éosinophilie en ambulatoire.La patiente a présenté plusieurs passages en FA rapide sans instabilité hémodynamique, secondaires au sepsis et à la détresse respiratoire. Après stabilisation respiratoire et deux doses de digoxine, nous constatons un retour en rythme sinusal. Une anticoagulation thérapeutique par liquémine est initialement débutée, mais vu le caractère secondaire, sans récidive après résolution du problème respiratoire, l'anticoagulation thérapeutique n'est pour le moment pas poursuivie. Mme. Y est reclassée le 27.02.2018 en attente de neuroréadaptation à l'HFR Meyriez. La patiente reste hospitalisée au sein de l'HFR bien que la prise en charge spécifique par notre service soit maintenant terminée. Il en résulte un séjour de reclassement et vous recevrez à sa fin un simple courrier complémentaire vous informant que la patiente a quitté le service. Le courrier contiendra uniquement les éventuelles notes de suite et une copie de l'ordonnance des médicaments à la sortie. Mme. Y présente une entorse stade II de la cheville droite. Je propose un traitement par chevillère que la patiente portera pour une durée de 6 semaines et un traitement de physiothérapie à but antalgique et plus tard dans le but de stabiliser son genou. Je la reverrai dans 6 semaines pour une réévaluation clinique. Arrêt de travail attesté à 100 % du 26.03.2018 au 22.04.2018, puis essai de reprise à 50 % du 23.04.2018 au 05.05.2018. Reprise à 100 % prévue pour le 07.05.2018. La patiente continue la prophylaxie thrombo-embolique par Clexane 40 mg sous-cutané 1x1/j jusqu'à ce qu'elle arrive à charger complètement le membre inférieur droit. Prochain rendez-vous : 16.05.2018. Mme. Y, 89 ans, est hospitalisée pour des fractures ostéoporotiques de type tassement dorsal D6 et D12. En effet, la patiente a développé des dorsalgies 11 jours avant son hospitalisation, de manière brusque, au niveau de l'omoplate, sans traumatisme apparent. Cliniquement, elle présente des douleurs à la palpation et à la percussion de la colonne dorsale et des omoplates sans déficit neurologique. Une radio met en évidence une fracture D6 d'allure nouvelle ainsi qu'une fracture D12 d'allure ancienne, sans bascule du mur postérieur. Un avis orthopédique ne retient pas d'argument à une sanction chirurgicale immédiate. Une antalgie est introduite avec bonne évolution des douleurs. Une consultation orthopédique à 14 jours propose de poursuivre la prise en charge conservatrice avec un suivi à leur consultation prévu pour le 12.05.2018. Mme. Y a bénéficié d'un traitement par Biphosphonate entre 2012 et 2016. Nous retenons l'indication à un traitement étiologique et symptomatique avec l'Aclasta, mais la patiente refuse ce médicament. Durant son hospitalisation, elle présente une décompensation cardiaque de prédominance gauche sur fibrillation auriculaire. Nous majorons son traitement diurétique avec bonne évolution clinique. Au vu du déséquilibre risque-bénéfice du traitement de Digoxine, nous décidons d'arrêter ce traitement. Nous demandons une échocardiographie qui est globalement superposable à celle datant de mars 2017 avec une FEVG à 40 %. À la sortie de son hospitalisation, Mme. Y présente un important déconditionnement, remettant en question son retour et maintien à domicile. Après discussion interdisciplinaire, il est décidé du transfert de Mme. Y dans un centre de réhabilitation gériatrique. La patiente reste hospitalisée au sein de l'HFR bien que la prise en charge spécifique par notre service soit maintenant terminée. Il en résulte un séjour de reclassement et vous recevrez à sa fin un simple courrier complémentaire vous informant que la patiente a quitté le service. Le courrier contiendra uniquement les éventuelles notes de suite et une copie de l'ordonnance des médicaments à la sortie. Mme. Y présente un étirement musculaire du biceps fémoral D à son insertion dans le creux poplité. Je propose de continuer un traitement conservateur avec antalgiques et anti-inflammatoires. Je lui prescris des séances de physiothérapie à but antalgique et de la crème de Voltarène à appliquer 2x/jour. Arrêt de travail à 100 % jusqu'au 25.03.2018 en tant que femme de ménage. Fin de traitement. Mme. Y, J'ai vu en consultation Mr. Y accompagné de sa maman une semaine après sa transfusion pour anémie ferriprive sévère transfusée, principalement d'origine carentielle. Mme. Y, Merci de m'avoir adressé Mr. Y que j'ai vu accompagné de sa maman et de sa sœur pour avis spécialisé : vous souhaitez également un contrôle en même temps que sa sœur qui a une thalassémie légère avec douleurs chroniques (jambes, abdominales) : Mme. Y, Merci de m'avoir adressé Mr. Y que j'ai vu accompagné de sa maman et de son frère pour avis spécialisé. Vous aimeriez savoir si les douleurs (abdominales, jambes) peuvent être dues à la thalassémie et vous assurer qu'il n'y ait rien de spécial à faire actuellement pour la thalassémie. Mme. Y, Merci de m'avoir adressé Mr. Y que j'ai vu accompagné de sa maman en consultation pour bêta thalassémie hétérozygote (thalassémie légère). Mme. Y, J'ai revu Mr. Y le 1er décembre, il a fait un contrôle intermédiaire d'hémoglobine le 09.02.2018 et nous avons eu quelques téléphones également (consultation reportée à ma demande, retard, ou alors son papa ne pouvait pas l'accompagner à la date souhaitée). Mme. Y est hospitalisée le 17.02.2018 pour des douleurs en loges rénales à droite associées à un état fébrile à 39 °C et des vomissements. Pour rappel, la patiente est traitée pour une infection urinaire basse depuis le 22.01.2018 par multiples antibiotiques notamment Furadantine, Ciprofloxacine et Bactrim avec persistance des symptômes et des cultures d'urines stériles. Un Uro-CT permet d'exclure un calcul rénal et ne montre pas d'image correspondant à une pyélonéphrite, possiblement due à un retard radiologique. Le tableau clinique évoquant avant tout une pyélonéphrite droite, la patiente bénéficie d'un traitement antibiotique IV pendant 10 jours. Face à des cultures d'urines stériles et une allergie de type I à la Pénicilline, nous optons pour une double antibiothérapie par Vancomycine pour couvrir une possible infection à Entérocoque et par Gentamycine pour couvrir un ESBL. Craignant une néphrotoxicité, des taux de Vancomycine et Gentamycine sont réalisés deux fois par semaine et la Gentamycine est relayée ensuite par l'Azactam. Nous constatons une amélioration sur le plan clinique et biologique sous cette thérapie. À noter que la patiente, aux accès veineux difficiles, bénéficie d'une Picc-line pour la durée de son hospitalisation. En fin de séjour, le 26.02.2018, la patiente présente de nouveau des épisodes d'états fébriles accompagnés de frissons sans piste infectieuse franche. Un CT abdominal injecté ne montre pas de complication de la pyélonéphrite ni d'autre foyer. Au bout de 10 jours d'antibiothérapie pour le foyer urinaire, sur avis de nos collègues infectiologues, ce traitement est arrêté. Au vu d'une suspicion de réaction locale au picc-line, il est retiré et son extrémité est mise en culture. La patiente reçoit également une dose de Meronem et de Fluconazol, ce dernier pour une suspicion d'une candidémie. Les hémocultures reviennent négatives tout comme la culture de picc-line. Au vu de l'absence de germe sur tous les prélèvements et l'amendement de l'état fébrile suite à l'arrêt des antibiotiques, nous retenons comme diagnostic une fièvre d'origine médicamenteuse.Notons que le CT de l'abdomen met en évidence un utérus d'aspect myomateux et des multiples ganglions infracentimétriques mésentériques, rétropéritonéaux latéro-aortiques gauches, inter-aortico-caves et péri-aortiques aspécifiques. Dans ce cadre, nous proposons un contrôle gynécologique et si suspicion d'une néoplasie, nous proposons d'approfondir le bilan par une IRM. Nous constatons une neutropénie que nous imputons à un traitement par Novalgine qui s'améliore avec l'arrêt du traitement. Au vu de l'évolution clinique favorable, Mme. Y rentre à domicile le 02.03.2018 sans traitement. Mme. Y, connue pour une fibrillation auriculaire, consulte les urgences le 23.02.2018 en raison d'une dyspnée en péjoration progressive depuis 4 jours avec une toux grasse sans expectoration. Elle signale également un état fébrile sans frisson et une asthénie depuis 3 jours. Pas d'autre plainte. Au status pulmonaire, on note des ronchis et des sibilances diffuses au niveau des deux champs pulmonaires avec râles crépitants basaux gauches. Le reste du status est sans particularité. Le bilan biologique montre un syndrome inflammatoire avec CRP à 43 mg/l sans leucocytose. La radiographie du thorax ne montre pas de foyer constitué. Nous retenons le diagnostic de pneumonie basale gauche, prélevons 2 paires d'hémoculture et débutons une antibiothérapie par Rocéphine 2 g iv. Mme. Y est hospitalisée pour la suite de la prise en charge. Les hémocultures ainsi que la recherche d'antigènes urinaires Légionelle et pneumocoque reviennent négatives. L'antibiothérapie est poursuivie jusqu'au 05.03.2018. Sur le plan digestif, la patiente présente des diarrhées le 26.02.2018, raison pour laquelle nous effectuons une culture de selles qui revient négative. Nous mettons la patiente sous Perenterol avec résolution. A noter également qu'en raison d'une orthopnée, le traitement habituel de Torem est augmenté à 10 mg/jour. Mme. Y présentant des troubles de la marche et de l'équilibre d'origine multifactorielle, elle est transférée dans le service de réadaptation gériatrique le 05.03.2018. Mme. Y, 74 ans, a été admise aux soins intensifs pour une suspicion d'AVC ischémique de la fosse postérieure le 29.03.2018. La patiente présente le 29.03.2018 dans l'après-midi une diplopie soudaine avec vertiges et céphalées frontales légères. Elle décide de consulter aux urgences de Tafers. Le CT cérébral ne montre pas d'ischémie aiguë, ni d'hémorragie, mais au vu de la clinique et d'un NIHSS à 2 (ataxie MSD et MSG), un diagnostic de suspicion d'AVC de la fosse postérieure est retenu. Un traitement d'aspirine est débuté et la patiente transférée aux soins intensifs pour suite de la prise en charge. Lors de la surveillance neurologique, la patiente rapporte une résolution de la diplopie. Le NIHSS fluctue entre 2 et 3 avec une parésie du MSG et un hémisyndrome ataxique gauche. La surveillance rythmique et hémodynamique est sans particularité. Un IRM, un holter et une échocardiographie ont été demandés afin de compléter le bilan, mais n'ont pas encore été réalisés à la sortie des soins intensifs. La patiente peut être transférée en Stroke Unit non-monitorée le 31.03.2018 pour suite de la prise en charge. Mme. Y, patiente de 94 ans connue pour un accident vasculaire cérébral, se présente aux urgences après 6 épisodes de vomissements brunâtres depuis le 12.02.2018 22h jusqu'au 13.02.2018 9h30, accompagnés de brûlures épigastriques entre les vomissements. Les dernières selles ont eu lieu le 12.02.2018 au matin, d'aspect normal. La patiente se trouvait sous Bactrim depuis le 07.02.2018 en raison d'une infection urinaire. A son arrivée, Mme. Y est en bon état général. A l'anamnèse, cette dernière décrit une perte de force progressive des 4 membres avec une fatigue chronique depuis quelques mois, sans trouble de l'appétit ni du transit. Pour rappel, la patiente est malvoyante et mal entendante. Mme. Y n'a aucune plainte sur le plan cardiaque, digestif ni urinaire. Elle signale cependant une toux avec expectorations dans un contexte de bronchite chronique depuis longtemps. La patiente est continente sur le plan urinaire et fécal. Les status cardiovasculaire et abdominal sont sans particularité. Au niveau neurologique, Mme. Y est collaborante et orientée. Le reste du status n'est pas contributif. Sur le plan social, la patiente est originaire d'Italie et vit chez sa fille depuis 2014. Elle bénéficie de l'aide de ses proches ainsi que des soins à domicile quotidiennement, et marche avec un rollator. A l'étage, le bilan biologique met en évidence une insuffisance rénale modérée, améliorée après une bonne hydratation. L'hémoglobine reste stable pendant tout le séjour et Mme. Y ne présente pas d'autre épisode de vomissement. En raison d'un ralentissement psychomoteur et de troubles de l'élocution, aucun test cognitif n'a été effectué. Sur le plan médicamenteux, un traitement par Nexium est mis en place en raison d'une suspicion d'hémorragie digestive haute, qui est à poursuivre jusqu'au 16.03.2018. Le 15.02.2018, Mme. Y développe un globe vésical, raison pour laquelle une sonde est mise en place. Après un schéma de clampage, la sonde a été retirée le 20.02.2018, avec bonne reprise de la miction. Durant le séjour, la patiente effectue une physiothérapie de mobilisation. A sa sortie, le périmètre de marche à l'aide de son rollator est de 30 mètres. Sa mesure d'indépendance fonctionnelle totale est évaluée à 54/126 par rapport à 52/126 à l'entrée (MIF physio : transferts 5/7, marche 5/7, escaliers 1/7). Mme. Y peut regagner son domicile le 21.02.2018 avec réactivation des soins à domicile. Mme. Y présente une douleur diffuse du genou D d'origine peu claire. Le status clinique est rassurant, je n'ai pas d'instabilité du genou. Je propose à Mme. Y d'effectuer une IRM natif du genou D à la recherche d'autres pathologies. Je la revois après l'IRM pour discuter des résultats. Mme. Y est une patiente de 88 ans, anticoagulée par Xarelto pour une fibrillation auriculaire, qui se présente aux urgences pour une macrohématurie depuis la veille avec dysurie. Après pose d'une sonde urinaire à 3 voies avec rinçage en continu, les urines s'éclaircissent rapidement permettant une ablation de la sonde vésicale le 25.03.2018 après réintroduction du Xarelto. La patiente sera suivie à la consultation du Dr. X pour compléter le bilan de macrohématurie. Elle prendra contact avec le cabinet pour convenir un rendez-vous 2 semaines après la sortie. La patiente reste hospitalisée au sein de l'HFR bien que la prise en charge spécifique par notre service soit maintenant terminée. Il en résulte un séjour de reclassement en attente d'une place en EMS et vous recevrez à sa fin un simple courrier complémentaire vous informant que la patiente a quitté le service. Le courrier contiendra uniquement les éventuelles notes de suite et une copie de l'ordonnance des médicaments à la sortie. Mme. Y, 92 ans, est hospitalisée suite à une chute avec fracture du bassin le 11.02.2018. L'origine de cette chute à domicile est peu claire et aurait conduit à un traumatisme crânien et une perte de connaissance transitoire. Selon la famille, la patiente aurait eu des chutes à répétition ces derniers temps. Aux urgences, la patiente se plaint de lombalgies et de coxalgies droite et gauche sans signe d'atteinte neurologique suite au traumatisme crânien. Les images d'entrée montrent deux fractures de bassin sans indication opératoire selon nos collègues orthopédistes. Au vu de l'âge de la patiente et des comorbidités, il est décidé de ne pas pousser les investigations à la recherche de l'étiologie de la chute. Le lendemain de son hospitalisation, Mme. Y présente un état confusionnel que nous attribuons à une infection urinaire à Klebsiella que nous traitons par antibiothérapie et à une légère déstabilisation de la fracture remarquée aux radiographies de contrôle. Les orthopédistes ne posent pas d'indication chirurgicale. La patiente peut se mobiliser selon les douleurs. Durant l'hospitalisation, l'état confusionnel persiste dans le contexte des douleurs et de la décompensation cardiaque nécessitant la poursuite de Quétiapine et de Distraneurine. L'antalgie est poursuivie par du Fentanyl avec des réserves d'hydromorphone et Novalgine. Sur le plan rénal, la patiente présente dès l'entrée une insuffisance rénale aiguë se corrigeant sous hydratation et mise en pause transitoire des diurétiques. Une bonne évolution est constatée par la suite. Elle présente une décompensation cardiaque globale sur arrêt diurétique et pic hypertensif le 19.02.2018 pour laquelle nous majorons le Torasémide et introduisons une oxygénothérapie. Le projet initial était un transfert à l'UATO, la patiente étant auparavant indépendante à domicile avec passage des soins à domicile tous les jours. Au vu de l'état confusionnel, ce transfert n'est pas possible dans ces conditions et un transfert en EMS est actuellement plus approprié. Mme. Y reste hospitalisée au sein de l'HFR dans l'attente d'un placement en EMS. Il en résulte un séjour de reclassement et vous recevrez à sa fin un courrier vous informant que la patiente a quitté le service. Mme. Y est une patiente de 56 ans, connue pour un carcinome thyroïdien, actuellement traité par Lenvatinib, ainsi que pour une insuffisance cardiaque sur cardiopathie dilatée (FEVG 25 % en septembre 2017), anticoagulée par Xarelto. Elle nous est adressée par son médecin-traitant le 09.03.2018 en raison d'une insuffisance rénale aiguë AKIN 3 anurique sur déshydratation. La patiente mentionne des diarrhées aqueuses non sanglantes et afébriles depuis plus d'une semaine, accompagnées de vomissements alimentaires et d'une impossibilité à s'hydrater et à s'alimenter depuis 2 jours. A noter que la patiente a été hospitalisée en médecine interne du 23 au 28.02.2018 pour la même symptomatologie. Aux urgences, le bilan d'entrée met en évidence une insuffisance rénale sur déshydratation, avec bonne réponse au remplissage. Au vu d'une dysfonction cardiaque sévère, la patiente est admise aux soins intensifs pour surveillance pendant l'expansion volémique. La surveillance hémodynamique se déroule sans complication et la fonction rénale s'améliore progressivement. Les traitements néphrotoxiques et l'immunothérapie sont mis en suspens. Elle est transférée à l'étage de médecine le 10.03.2018 pour la suite de la prise en charge. A son entrée à l'étage de médecine, un suivi de la fonction rénale est effectué, avec une créatinine retournant aux valeurs habituelles (99 mmol/l le 19.03.2018). La patiente ne présente plus de diarrhée durant son hospitalisation. L'étiologie finalement retenue est un effet indésirable du Lenvatinib. Une calprotectine élevée s'inscrit probablement encore dans ce contexte. Nous vous proposons tout de même de répéter ce dosage à distance de l'événement aigu, et en cas de valeurs toujours augmentées, de réaliser une colonoscopie à visée diagnostique. Sur le plan oncologique, après discussion avec nos collègues, il est décidé de ne pas reprendre le Lenvatinib en phase aiguë et de réévaluer la situation en ambulatoire. La patiente a rendez-vous à cet effet le 28.03.2018 pour la suite de la prise en charge. A noter que Mme. Y présente également une plaie de la cicatrice du pacemaker (suivi par la stomatothérapie). La reprise du traitement de Lenvatinib se fera probablement à demi-dose, pour autant que la plaie du pacemaker soit guérie d'ici là. Sur le plan cutané, Mme. Y présente plusieurs abcès, traités par drainage chez son médecin-traitant. Un avis auprès de nos collègues de chirurgie est pris, ces derniers ne retiennent pas d'indication chirurgicale. Nos collègues d'infectiologie ne proposent également pas l'introduction d'une antibiothérapie. Durant son séjour à l'étage de médecine, la patiente est suivie par l'équipe de stomatothérapie, et sera également suivie en ambulatoire par la suite. Elle a rendez-vous en dermatologie le 23.05.2018, afin de discuter de l'étiologie de ces lésions et de réévaluer le traitement. A noter également qu'en raison d'une calprotectine élevée, des manifestations extra-cutanées de la maladie de Crohn ne sont pas exclues. Nous retenons cependant plutôt un effet secondaire du Lenvatinib. Concernant le diabète, le traitement antidiabétique est mis en suspens. Le profil glycémique s'avère être globalement dans la norme durant son séjour à l'étage de médecine. Après avis auprès du Dr. X, il est décidé de reprendre uniquement le traitement insulinique et d'effectuer des contrôles glycémiques réguliers à domicile. La patiente est attendue dans le service de diabétologie le 28.03.2018 pour la suite de la prise en charge. Au vu d'une évolution clinique et biologique favorable, Mme. Y peut rentrer à domicile le 21.03.2018. Des soins à domicile sont introduits pour les soins de plaies. Mme. Y prendra rendez-vous à votre consultation pour un contrôle. Mme. Y présente depuis début janvier, suite à une chute de sa hauteur avec fracture tassement L1, une baisse de son état général avec péjoration de trouble cognitif préexistant depuis 1 année et apparitions nouvelles d'une désorientation spatio-temporelle avec hallucinations visuelles. Nous diagnostiquons un état confusionnel aigu sur hypercalcémie d'origine pour le moment incertaine, mais possiblement sur une hyperthyroïdie primaire débutante. Le bilan à la recherche d'une maladie oncologique avec dosage des marqueurs tumoraux, scintigraphie osseuse et électrophorèse des protéines est revenu sans particularité. Le traitement habituel de thiazidique et Kalcipos est stoppé. Nous débutons une hyperhydratation intraveineuse puis per os et un traitement diurétique par Furosemide permettant une diminution de la calcémie avec résolution de l'état confusionnel sans toutefois un retour à la norme de la calcémie. Un traitement par Miacalcic est débuté le 13.03.2018. Le dosage de la PTHrp et l'avis endocrinologique sont toujours en attente au moment du reclassement de la patiente, ne pouvant se prononcer avant la réception de ce dosage bien que le tableau clinique évoque en premier lieu un hyperparathyroïdisme primaire. Un bilan neuropsychologique confirme la présence de troubles neurocognitifs. Au vu de l'IRM, ces derniers sont probablement d'origine mixte, vasculaires et neurodégénératifs. Durant le séjour, la patiente est autonome pour la réalisation des AVQ mais nécessite une guidance pour la plupart d'entre eux (notamment la toilette). Dans ce contexte, une réhabilitation gériatrique est demandée afin d'évaluer l'autonomie de la patiente et de mettre en place un encadrement adéquat pour le domicile. A noter que des pré-inscriptions dans des EMS ont déjà été réalisées par le fils de la patiente, mais dans la mesure du possible, un retour à domicile est souhaité par la patiente et son entourage.Un ulcère chronique du talon gauche sur IAMO stade 4 avec courte occlusion de l'artère fémorale superficielle est diagnostiqué. Une angioplastie est réalisée le 13.03.2018. Dans ce contexte, le port de bande de contention est à proscrire définitivement. Un protocole est mis en place par la stomatothérapeute pour le soin de l'ulcère. Au vu d'une hypertension artérielle mal contrôlée, nous majorons le traitement habituel de Dilzem et Métoprolol et introduisons du Torasemide, permettant une amélioration du profil tensionnel mais avec des valeurs toujours hautes. L'adaptation des traitements sera à poursuivre. Un reclassement est effectué le 14.03.2018 en attente d'une place en réadaptation gériatrique à l'HFR Tavel. La patiente reste hospitalisée au sein de l'HFR, bien que la prise en charge spécifique par notre service soit maintenant terminée. Il en résulte un séjour de reclassement et vous recevrez à sa fin un simple courrier complémentaire vous informant que la patiente a quitté le service. Le courrier contiendra uniquement les éventuelles notes de suite et une copie de l'ordonnance des médicaments à la sortie. Mme. Y est une patiente de 44 ans chez qui a été diagnostiqué un hyperparathyroïdisme primaire sur adénome dans le contexte d'une hypercalcémie. L'indication à une résection de l'adénome est posée. L'intervention se déroule sans problème le 15.03.2018. Les suites opératoires sont simples, permettant un retour à domicile le 18.03.2018. Mme. Y sera convoquée pour un rendez-vous à la consultation du Dr. X à 6 semaines post-opératoire. Mme. Y, une patiente connue pour un adénocarcinome du pancréas depuis 05/2017 en situation palliative depuis 11/2017, se présente lors de douleurs non gérables au niveau abdominal depuis ce jour. Malgré un traitement avec Targin et des réserves, elle décrit souffrir de fortes douleurs au niveau épigastrique avec irradiation vers les deux côtés. L'examen clinique montre une patiente de 75 ans en état général diminué sur de douleurs surtout à la palpation sous-costale à droite. Au laboratoire, on trouve un syndrome inflammatoire et une augmentation des tests hépatiques. Le CT-Scanner abdominal met en évidence une progression tumorale avec de nouvelles métastases hépatiques et surrénales à gauche. En tant qu'origine de l'exacerbation de la douleur, on confirme une cholécystite plus cholangite. Une obstruction complète par masse tumorale ne se trouve pas. Nous débutons un traitement antibiotique par Ceftriaxone et Metronidazole et augmentons le traitement antalgique, lequel est changé par Palladon dès le 12.03.2018. La patiente ne désire pas d'autre acharnement thérapeutique ; concrètement, elle refuse la mise en place d'un stent biliaire en cas de nécessité. L'évolution clinique ensuite est lentement favorable. La mise en place d'un drainage de la vésicule biliaire est discutée et acceptée par la patiente. Vu une amélioration clinique après l'adaptation de l'antalgie par Palladon plus Novalgine, l'intervention est annulée. La patiente souhaite s'orienter vers des soins de confort exclusifs et il est décidé d'arrêter tous les traitements visant à prolonger la vie et de se limiter à un traitement strict des symptômes. Par ailleurs, la patiente exprime également sa volonté de faire appel à Exit. La patiente dit avoir longuement réfléchi à cette éventualité avant de prendre sa décision. Cette décision est acceptée par les enfants de la patiente et la patiente nous semble être en pleine possession de ses facultés intellectuelles et tout à fait capable de discernement. La patiente prend contact avec Exit et rentre à domicile le 30.03.2018. Mme. Y, une patiente connue pour un adénocarcinome du pancréas depuis 05/2017 en situation palliative depuis 11/2017, se présente lors de douleurs non gérables au niveau abdominal depuis ce jour. Malgré un traitement avec Targin et des réserves, elle décrit souffrir de fortes douleurs au niveau épigastrique avec irradiation vers les deux côtés. L'examen clinique montre une patiente de 75 ans en état général diminué sur de douleurs surtout à la palpation sous-costale à droite. Au laboratoire, on trouve un syndrome inflammatoire et une augmentation des tests hépatiques. Le CT-Scanner abdominal met en évidence une progression tumorale avec de nouvelles métastases hépatiques et surrénales à gauche. En tant qu'origine de l'exacerbation de la douleur, on confirme une cholécystite plus cholangite. Une obstruction complète par masse tumorale ne se trouve pas. Nous débutons un traitement antibiotique par Ceftriaxone et Metronidazole et augmentons le traitement antalgique, lequel est changé par Palladon dès le 12.03.2018. La patiente ne désire pas d'autre acharnement thérapeutique ; concrètement, elle refuse la mise en place d'un stent biliaire en cas de nécessité. L'évolution clinique ensuite est lentement favorable. La mise en place d'un drainage de la vésicule biliaire est discutée et acceptée par la patiente. Vu une amélioration clinique après l'adaptation de l'antalgie par Palladon plus Novalgine, l'intervention est annulée. Une sortie à la maison avec Voltigo est envisagée et préparée, mais la patiente développant des nausées et vomissements, elle préfère un transfert à la Villa St. François direct. Nous débutons un traitement antiémétique d'office. Dans le contexte de cauchemars, probablement dus à la médication de Palladon, nous changeons la médication par Fentanyl intraveineux en continu, celle-ci est bien supportée par la patiente. Mme. Y se décide finalement à rentrer à la maison. Elle part le .... Mme. Y présente une chondropathie de stade III rétro-rotulienne symptomatique en regard de son genou gauche associée à une adipositas permagna qui amène en combinaison à la problématique actuelle. J'encourage la patiente à chercher une aide professionnelle pour perdre du poids ; éventuellement, une chirurgie bariatrique sera même nécessaire. Pour la soulager des douleurs actuelles qui proviennent de la chondropathie rétro-rotulienne, je lui propose une infiltration par cortisone. La patiente est d'accord. La patiente se fera le 29.03.2018. Mme. Y est une patiente de 57 ans, chez qui une lithiase pyélo-urétérale gauche de 5x7 mm a été diagnostiquée le 15.02.2018. En attente d'une lithotripsie, la patiente développe un état fébrile accompagné de frissons et se présente aux urgences le 27.02.2018. Devant le tableau clinique d'une pyélonéphrite obstructive, une antibiothérapie intraveineuse par Rocéphine est débutée et la patiente bénéficie de la mise en place d'une sonde double J gauche le 27.02.2018. L'intervention se déroule sans complication, les suites opératoires sont simples et la patiente peut retourner à domicile le 05.03.2018. L'antibiothérapie par Ciproxine est à poursuivre jusqu'au 13.03.2018. Mme. Y est une patiente de 30 ans en BSH, d'origine portugaise, qui est initialement hospitalisée pour une suspicion d'AVC sylvien droit. Pour rappel, elle présente le 11.03.2018 des DRS oppressives atypiques irradiant dans le bras gauche ainsi que des paresthésies et faiblesse du membre supérieur gauche. Au status d'entrée, on retrouve un hémisyndrome sensitivo-moteur gauche avec la présence de signes positifs en faveur d'un trouble neurologique fonctionnel (chute sans pronation à l'examen des bras tendus, discrépance de l'atteinte parétique en position couchée et lors de la marche). Nous ne retrouvons pas de syndrome pyramidal, signe de neuropathie périphérique ni syndrome médullaire. Toutefois, la patiente présente une contracture cervicale à gauche pouvant expliquer les douleurs. Mme. Y décrit également un contexte de stress familial. Nous suspectons une origine fonctionnelle et proposons une prise en charge par ergo- et physiothérapie. De plus, nous proposons une consultation psychiatrique qui retrouve des signes de psycho-traumatisme dans l'enfance. L'IRM cérébrale ne montre pas de lésion pouvant expliquer la symptomatologie.Nous effectuons un ECG qui montre des troubles de la repolarisation avec onde T négative en territoire inférieur, raison pour laquelle nous effectuons une ETT qui revient dans la norme. Le laboratoire montre un léger syndrome inflammatoire sans foyer ni corrélation clinique. Nous proposons un simple suivi clinique et laboratoire. Au vu d'une bonne évolution, la patiente peut rentrer à domicile le 14.03.2018. Mme. Gassmann, 92 ans, institutionnalisée et connue pour des troubles démentiels, une fibrillation auriculaire anticoagulée par Sintrom ainsi qu'un antécédent d'AVC cérébelleux, est amenée aux urgences suite à une chute sans témoin. À son arrivée, elle est désorientée, présente un syndrome ataxique ainsi qu'une tension artérielle de 202/127 mmHg. Un scanner met en évidence une hémorragie cérébelleuse gauche de 36 mm avec effet de masse, sans engagement. Après avis chirurgical et discussion avec la famille, nous ne retenons pas d'indication à une prise en charge chirurgicale. La crase est reversée avec Beriplex et Konakion et nous cessons l'anticoagulation par Sintrom. À noter qu'à son arrivée, la patiente se plaint de douleur aux hanches. Un volumineux hématome est mis en évidence et des radiographies des hanches ainsi que des cuisses ne montrent pas de fracture. Au vu de l'état stationnaire de Mme. Gassmann et de son projet global, elle est transférée dans son home le 20.03.2018. Mme. Gattoni, connue pour une cardiopathie valvulaire avec remplacement de la valve aortique par bioprothèse en 2011, une cardiopathie ischémique avec pontage aorto-coronarien en 2011 et un status post décompensation cardiaque en octobre 2017, consulte les urgences le 26.02.2018 en raison d'une dyspnée avec orthopnée apparue durant la nuit. Pas de douleur thoracique, pas de toux ni d'expectoration, pas d'état fébrile ni de frisson. Pas d'autre plainte à l'anamnèse par système. Au status cardiopulmonaire, notons un souffle aortique à 3/6 (connu), des râles bibasaux ainsi que des œdèmes des membres inférieurs. Le reste du status d'entrée est sans particularité. Le laboratoire met en évidence une insuffisance rénale aiguë sur chronique, avec une hyperkaliémie à 6.1 mmol/l, sans syndrome inflammatoire. Une radiographie de thorax montre de discrets épanchements pleuraux bilatéraux. Nous retenons le diagnostic de décompensation cardiaque et Mme. Gattoni est hospitalisée pour la suite de la prise en charge. Nous administrons 20 mg de Lasix iv puis nous reprenons le traitement diurétique habituel, avec un effet tout à fait favorable sur la dyspnée. La patiente reçoit également du ventolin en ordre unique, ainsi qu'un traitement de Résonium, ce qui améliore rapidement la kaliémie. Au vu de l'insuffisance rénale acutisée nous mettons en suspens le traitement de Perindopril, sans effet notable sur la tension. Nous vous proposons donc de réévaluer l'indication à ce médicament en ambulatoire, médicament que nous gardons en suspens à la sortie. La patiente bénéficie d'une évaluation physiothérapeutique qui montre que la marche est sécuritaire avec un tintébin et qu'elle peut effectuer des escaliers sans dyspnée ou désaturation. Mme. Gattoni désirant regagner rapidement son domicile et au vu de l'évolution favorable, elle quitte notre service le 28.02.2018. Mme. Geinoz, connue pour une hypertension artérielle et un diabète de type 2 non insulino-requérant, est amenée aux urgences en ambulance le 13.03.2018, sur appel des soins à domicile, en raison de l'apparition de troubles visuels ce jour et d'une baisse de l'état général. Selon les informations des soins à domicile, la patiente a été retrouvée par terre le soir du 12.03.2018 dans un contexte de chute le jour même selon elle (mécanisme peu clair). À l'admission aux urgences, Mme. Geinoz est hémodynamiquement stable et afébrile. Au status neurologique elle est orientée dans le temps et l'espace. Elle présente une difficulté à suivre les ordres oraux, mais ne présente pas de déviation du regard. On remarque une asymétrie faciale au niveau buccal (connue selon elle quand elle n'a pas sa prothèse dentaire), sans déviation du bras, sans trouble de l'élocution. La patiente présente des troubles de marche et d'équilibre importants. Elle relate des maux de tête le 13.03.2018, résolus spontanément. Les pupilles sont isocores et réactives. L'exécution des tâches est ralentie. Notons une parésie faciale mineure avec ptosis labial. Épreuves cérébelleuses talon-genou et doigt-nez effectuées et non-déficitaires. Oculomotricité déficitaire : regard en dehors à gauche déficitaire. Le reste des mouvements est sans particularité. Hémianopsie latérale gauche. Force : M4 au membre supérieur gauche, M5 au membre inférieur gauche, M4 au membre supérieur droit et M4 au membre inférieur droit. Le reste du status d'entrée est non contributif. Aux urgences, nous effectuons un CT scan cérébral natif (au vu de la péjoration de la fonction rénale) qui met en évidence un œdème cérébral dans le territoire temporo-occipital. Nous contactons le Dr. X, neurologue de garde, qui retient le diagnostic d'accident vasculaire cérébral ischémique du territoire de l'artère cérébrale postérieure, avec ramollissement temporo-occipital, avec un risque de transformation hémorragique, raison pour laquelle nous ne chargeons pas la patiente en Aspirine cardio et nous ne débutons pas de thromboprophylaxie. Mme. Geinoz est hospitalisée à l'ELM pour surveillance neurologique aux 2 heures. Nous effectuons un test de déglutition le 14.03.2018 qui est dans la norme et qui permet de débuter une alimentation per os. Le 15.03.2018 nous complétons le bilan par une IRM neurocrâne qui montre une lésion ischémique pariétale droite avec transformation hémorragique. Nous demandons l'avis du Dr. X, neurologue de garde, qui propose un US doppler duplex des vaisseaux pré-cérébraux, un contrôle strict de la tension artérielle (vu que la patiente n'a pas d'artère communicante postérieure) ainsi qu'un CT scan cérébral de contrôle. L'examen est effectué le 19.03.2018 et montre une progression de l'hémorragie. Mme. Geinoz se plaint également d'une douleur au niveau du membre inférieur droit avec impotence fonctionnelle. Suspectant une thrombose veineuse profonde, un US doppler des membres inférieurs est réalisé et met en évidence une thrombose veineuse profonde du membre inférieur gauche ainsi qu'une collection liquidienne sus-rotulienne au niveau du membre inférieur droit. Dans ce contexte nous demandons un avis orthopédique et complétons le bilan par une radiographie standard ainsi qu'un ultrason du genou. Selon avis orthopédique, il n'y a pas de signe de bursite ni d'arthrite septique au niveau du genou droit. Après discussion avec le Dr. X, Mme. Geinoz est transférée en Stroke Unit à l'HFR Fribourg le 20.03.2018 pour la suite de la prise en charge. Mme. Genoud, connue pour un diabète de type 2 insulino-requérant, une hypertension artérielle ainsi qu'une fibrillation auriculaire sous Xarelto, nous est adressée par les urgences de l'HFR Fribourg le 16.02.2018 pour suite de prise en charge d'une décompensation cardiaque globale sur hypertension mal contrôlée. En effet, la patiente décrit une péjoration de sa dyspnée et des œdèmes des membres inférieurs ainsi qu'une prise pondérale de 4 kg en une semaine. Elle rapporte également une hypertension artérielle mal contrôlée à domicile avec des systoliques allant jusqu'à 200 mmHg. Le reste de l'anamnèse est non contributif. Au status cardio-vasculaire, notons des œdèmes des membres inférieurs bilatéraux prenant le godet jusqu'aux genoux. Au niveau pulmonaire, présence de râles crépitants au niveau des deux bases. Le reste du status d'entrée est sans particularité.Le laboratoire met en évidence un BNP à 10807 ng/l et la radiographie montre une cardiomégalie avec flou péri-bronchovasculaire et des épanchements pleuraux bilatéraux compatibles avec une décompensation cardiaque. Pendant le séjour, nous adaptons le traitement diurétique avec bonne réponse sur la symptomatologie. Concernant l'hypertension artérielle, nous introduisons le Lisinopril 10 mg/jour. Au vu d'une évolution favorable, Mme. Y rentre à domicile le 23.02.2018 avec passage des soins à domicile et de la physiothérapie. Nous recommandons un contrôle à votre consultation dans une semaine et nous vous laissons le soin d'organiser une échocardiographie en ambulatoire. Mme. Y a rendez-vous en policlinique de chirurgie le 20.03.2018 pour contrôle et ablation des agrafes. Jusque-là, elle se présentera à votre consultation pour une réfection régulière des pansements. Mme. Y est une patiente de 81 ans, qui est adressée aux urgences de Riaz suite à la découverte d'une masse colique transverse fistulisante à la peau mise en évidence sur un CT effectué en raison de l'apparition d'un écoulement purulent au niveau ombilical depuis plusieurs mois, avec palpation d'une masse abdominale. La patiente nous est transférée pour prise en charge chirurgicale. À noter que le bilan d'extension par CT thoracique ne montre pas de lésion pulmonaire. Le CEA est légèrement augmenté. La patiente bénéficie le 28.02.2018 d'une laparotomie avec résection de la paroi abdominale et hémicolectomie droite élargie avec résection atypique de l'estomac vu l'infiltration tumorale. Deux lésions hépatiques sont également réséquées. La paroi est reconstruite à l'aide de trois filets (Vicryl, ProGrip, Ultrapro). L'évolution post-opératoire est marquée par une anémisation progressive, motivant la réalisation d'un CT abdominal ne mettant en évidence aucun saignement actif. Après la transfusion de 2 CE, l'hémoglobine remonte et se stabilise. D'un point de vue digestif, la réalimentation est progressivement bien supportée et le transit reprend. Mme. Y peut rentrer à domicile le 15.03.2018. Elle sera revue à la consultation du Prof. X le 16.04.2018. Le cas de Mme. Y est discuté à notre colloque oncologique multidisciplinaire du 07.03.2018 avec la décision d'une chimiothérapie adjuvante. La patiente sera convoquée par les oncologues. Mme. Y, âgée de 76 ans, connue pour un psoriasis ainsi qu'une HTA, nous est adressée par l'HFR Riaz pour une réadaptation musculo-squelettique à la suite de la mise en place d'une prothèse inversée d'épaule G par le Dr. X, pour une omarthrose excentrée sur rupture chronique du supra-spinatus en évolution depuis 1 an. Elle présente également une douleur à l'épaule D dans le contexte d'une omarthrose sur rupture chronique de la coiffe des rotateurs, mais comme la symptomatologie était prédominante à l'épaule gauche, la prothèse a été mise de ce côté. Sur le plan social, la patiente vit avec son époux dans une maison. Elle est à la retraite (travaillait dans l'entreprise de son mari ébéniste). À l'admission, la patiente est hémodynamiquement stable et les paramètres vitaux sont dans la norme. Les douleurs qu'elle estime à 3/10 sur l'EVA douleurs sont bien contrôlées par l'antalgie en place. À l'anamnèse par systèmes, la patiente signale des selles défaites qu'elle a eues à 3 reprises la nuit dernière, une toux sans expectoration depuis environ 2 semaines, des œdèmes aux membres inférieurs depuis l'opération ainsi qu'une nycturie à 1x/j depuis 1 an. Au status, la patiente est orientée et collaborante. La cicatrice est calme. Flexion passive de l'épaule gauche à 80°, abduction passive à 50°, persistance d'un flexum de 10° au coude G. Lors de l'auscultation, la patiente présentait un sifflement avec un contexte d'antécédent de tabagisme et d'asthme. La gazométrie a mis en évidence une hypoxémie et la spirométrie parle en faveur d'un trouble obstructif sévère. Nous retenons le diagnostic de syndrome de chevauchement asthme/BPCO et initions un traitement inhalateur par Spiriva et Seretide. Dans ce contexte, nous recommandons une vaccination annuelle contre la grippe et le pneumocoque. L'évolution est par la suite favorable. À mentionner encore une hypokaliémie à 3.0 mmol/l, le 06.03.2018, probablement d'origine iatrogène sur son traitement par un sartan, que nous avons substitué per os avec bonne évolution. Durant son séjour, la patiente a bénéficié d'une prise en charge interdisciplinaire avec physiothérapie et ergothérapie. À la sortie, elle est indépendante à la marche sans moyen auxiliaire et pour monter/descendre 20 marches d'escaliers. Au niveau des amplitudes articulaires de l'épaule G, on relève une abduction à 80°, une flexion à 80° et une rotation externe à 10°. Après 2 semaines d'hospitalisation, l'évolution est favorable et Mme. Y peut quitter notre service pour rejoindre son domicile, le 09.03.2018, en bon état général. À la sortie, la patiente bénéficiera des séances de physiothérapie à domicile. Les soins à domicile sont activés. Mme. Y est une patiente de 51 ans, adressée par Meyriez en raison d'un tableau d'iléus avec un arrêt du transit depuis 48 heures, associé à un syndrome inflammatoire avec une CRP à 177 mg/l et leuco à 17 G/l. Le bilan est complété par un CT abdominal qui montre un iléus grêle mécanique avec saut de calibre en fosse iliaque droite. Nous retenons donc l'indication à une laparotomie exploratrice lors de laquelle nous retrouvons une appendicite perforée avec une bride d'épiploon accolé au niveau de la perforation, qui est responsable de l'iléus. Il n'y a pas de contamination de la cavité abdominale. Nous réalisons une section de cette bride associée avec appendicectomie avec agrafage du bas-fond caecal. L'intervention se déroule sans complication. Le traitement antibiotique est poursuivi en postopératoire pendant 48 heures et la patiente rentre à domicile le 13.03.2018. Mme. Y, connue pour les antécédents et comorbidités susmentionnés, présente depuis sa dernière séance de radiothérapie il y a deux jours des douleurs lombaires irradiant dans la jambe droite jusque dans l'hallux le long du dermatome L5-S1. Les douleurs sont d'intensité à 0/10 au repos et à 9/10 lors de la mobilisation, avec un caractère de brûlure. La patiente n'a pas remarqué de mouvements spécifiques déclenchant les douleurs. Pas d'incontinence fécale ou urinaire associée. Mme. Y évite de se mobiliser car elle appréhende d'avoir à nouveau mal. À l'admission, la patiente est en état général conservé. Elle est bien hydratée et bien perfusée. Au status cardio-pulmonaire, les bruits cardiaques sont réguliers, sans souffle valvulaire ou vasculaire audible et un murmure vésiculaire présent sur les deux champs pulmonaires, sans râles surajoutés. Sur le plan neurologique, la patiente est orientée dans les trois modes, les paires des nerfs crâniens sont dans la norme. Pas de perte de force ou de sensibilité aux 4 membres. Les réflexes ostéo-tendineux sont normovifs et symétriques. Mentionnons une marche sur les pointes et les talons difficile. Au toucher rectal, le tonus sphinctérien est conservé. Au vu de l'anamnèse, du status et de l'antalgie inefficace, nous décidons d'hospitaliser la patiente en médecine afin d'ajuster le traitement antalgique et d'approfondir les investigations. Nous majorons progressivement le traitement de Pregabaline jusqu'à 50 mg 3x/j et remplaçons le Targin par de l'Oxycontin 10 mg 2x/j. Les suites cliniques sont favorables, avec un apaisement net de la douleur, même lors des mobilisations.Durant le séjour hospitalier, la patiente bénéficie de séances de physiothérapie. Comme l'étiologie des douleurs n'est pas clarifiée, nous décidons d'organiser une IRM lombaire à la recherche d'éventuelles déterminations secondaires du cholangiocarcinome. Nous prenons contact avec le Dr. X, oncologue traitant, afin de l'informer de la prise en charge et de l'IRM prévue, dont une copie du résultat lui parviendra. Au vu de l'amélioration clinique et de l'absence de critères de gravité nécessitant une prise en charge en milieu hospitalier, nous laissons Mme. Y regagner son domicile le 16.03.2018 avec une IRM agendée pour le 20.03.2018 à l'HFR Riaz. Mme. Y est une patiente de 76 ans victime d'un accident de la voie publique en voiture le 03.03.2018, avec choc de la jambe gauche. Il s'ensuit un hématome à la face externe de la jambe gauche que vous suivez à votre consultation. Après une tentative infructueuse de ponction de l'hématome le 06.03.2018, vous nous adressez la patiente pour la suite de la prise en charge. A l'examen, présence d'un hématome sous-cutané sous pression mesurant 20x10x3 cm à la face externe de la jambe gauche. La radiographie permet d'exclure toute lésion osseuse et, le 13.03.2018, le Dr. X procède à une évacuation chirurgicale de l'hématome. Les suites opératoires sont simples et les douleurs sont gérées par l'antalgie standard. La réfection du pansement montre une plaie calme et propre, sans écoulement, ni infection. Vu la bonne évolution, Mme. Y peut retourner à domicile le 15.03.2018. Mme. Y, connue pour un syndrome myéloprolifératif ainsi que pour des infections urinaires à répétition, est amenée aux urgences en ambulance le 09.03.2018 en raison d'une baisse de l'état général. Plus précisément, la patiente décrit une perte de force sans douleur, une toux et un état fébrile à 39,1°C ce jour, sans frisson. Elle signale également un épisode de vomissements. Au status respiratoire, présence de sibilances basales gauches. Pas de détresse respiratoire, ampliation symétrique, absence de matité à la percussion. Le reste du status d'entrée est non contributif. Le laboratoire met en évidence un syndrome inflammatoire avec une CRP à 43 mg/l et une leucocytose à 66 G/l ainsi que des thrombocytes à 73 G/l. La radiographie du thorax montre un épaississement bilatéral de la trame bronchovasculaire avec de multiples lignes de Kerley. Suspectant une pneumonie, nous prélevons des hémocultures, débutons une antibiothérapie par Rocéphine 2 g iv et Mme. Y est hospitalisée pour la suite de la prise en charge. Durant le séjour, la patiente bénéficie également de physiothérapie respiratoire ainsi que d'un traitement bronchodilatateur. Les hémocultures reviennent négatives permettant un relais de l'antibiothérapie par co-amoxicilline per os dès le 14.03.2018, à poursuivre pour un total de 10 jours. En raison de la persistance d'une toux et de la suspicion d'un épanchement surajouté, une nouvelle radiographie du thorax est effectuée le 16.03.2018 mais cette dernière revient dans la norme. Dans le cadre des douleurs de l'épaule droite, une thérapie par Celebrex est débutée le 16.03.2018 avec bon effet. En raison de la persistance de ces douleurs qui se manifestent à la mobilisation, nous effectuons une radiographie mettant en évidence une tendinopathie calcifiante et la patiente bénéficiera de physiothérapie à la sortie. L'évolution clinique et biologique est par la suite favorable et Mme. Y peut regagner son domicile le 18.03.2018. Mme. Y, résidant au Foyer de Gruyères, est amenée aux urgences le 10.03.2018 suite à l'administration par erreur de la médication d'un autre résident. Elle a reçu 25 mg de Xenalon, 5 mg de Glibesifar, 1000 mg de Metformine, 5 mg de Lisitril, 5 mg de Bilol et 5 mg de Torem. Au home, les glycémies sont surveillées et Mme. Y reçoit sa médication personnelle. Pas d'administration d'insuline. A l'anamnèse, la patiente présente des nausées, sans vomissements, se plaint de douleurs, sans endroit spécifique. L'infirmière signale en outre une perte d'appétit et une somnolence depuis 2 à 3 semaines, sans plainte spontanée. Au status neurologique, Glasgow à 15/15. La patiente est collaborante, somnolente, pâle, déshydratée, acyanotique et anictérique. Le reste du status d'entrée est sans particularité. Le laboratoire met en évidence une glycémie à 2,6 mmol/l, une créatinine à 117 umol/l, une perturbation de la fonction hépatique avec ASAT à 77 U/l, ALAT à 46 U/l et Gamma GT à U/l ainsi qu'un syndrome inflammatoire avec CRP à 10 mg/l et leucocytose à 11,9 G/l. La gazométrie à l'air ambiant met en évidence une légère hypoxémie, compensée. L'ECG revient superposable à celui du 25.03.2017. A l'admission aux urgences, la patiente reçoit 3 x 8 g de glucose avec une glycémie qui remonte à 5,7 mmol/l. Mme. Y est hospitalisée et nous poursuivons l'administration de glucose à 5% 1500 ml/24h avec surveillance de la glycémie toutes les 3 heures. L'évolution est favorable avec des glycémies stables et Mme. Y peut regagner le foyer le 13.03.2018. Nous vous proposons de contrôler la fonction rénale à distance de l'événement aigu. La patiente a une bonne évolution avec des glycémies stables et elle peut rentrer à l'home le 13.03.2018 avec son traitement habituel. Nous proposons un contrôle de la fonction rénale à distance de l'événement aigu. Mme. Y est une patiente de 55 ans qui se présente aux urgences de l'HFR Riaz en raison de douleurs abdominales d'apparition brutale une heure auparavant, sous forme de serrement, douleurs évaluées à 10/10, sises en fosse iliaque droite, sans nausée, ni vomissement. Le transit est régulier, dernières selles le matin de l'admission mais en petite quantité depuis une semaine. Par ailleurs, la patiente évoque des douleurs lombaires depuis une semaine, sinon le reste de l'anamnèse est sans particularité. A l'admission, patiente très algique, sans position antalgique, pâle et tachypnéique. A l'examen abdominal, douleurs en fosse iliaque droite, sans défense, ni détente. Les bruits hydro-aériques sont normaux. Loges rénales souples et indolores. Auscultation cardio-pulmonaire sans particularité. Aux urgences, la patiente présente un épisode de vomissements. Le bilan biologique ne met pas de syndrome inflammatoire en évidence, les tests hépato-pancréatiques sont dans la norme. Un CT abdominal révèle une dilatation des anses intestinales, avec saut de calibre et une anse plate en fosse iliaque droite. Une sonde nasogastrique en aspiration douce est mise en place et la patiente est hospitalisée dans le service de chirurgie pour surveillance et antalgie. L'évolution est favorable, les douleurs s'amendent progressivement et la sonde peut être retirée le 11.03.2018. La reprise d'une alimentation légère est bien tolérée. Le transit reprend le 12.03.2018. Au scanner, visualisation d'une lésion au niveau du col de l'utérus avec un endomètre mesuré à 10 mm, motivant une consultation gynécologique. Le Dr. X, gynécologue, propose la réalisation d'une hystéroscopie avec polypectomie, raison pour laquelle Mme. Y prendra contact avec son gynécologue traitant à Lausanne. Le 13.03.2018, Mme. Y peut retourner à domicile. Mme. Y, âgée de 89 ans, nous a été transférée pour la suite de sa neuro-réadaptation le 07.02.2018. Pour rappel, elle est connue pour un AVC ischémique gauche survenu dans le contexte d'un TAVI en janvier 2018. Elle a présenté le 05.02.2018 une soudaine péjoration de sa parésie habituelle avec l'apparition concomitante de troubles visuels et d'une dysarthrie nouvelle. Un CT scanner cérébral et une IRM cérébrale permettent d'exclure une nouvelle lésion ischémique. En présence d'une plaque athéromateuse de la bifurcation carotidienne, un traitement par Atorvastatine est initié. Concernant les troubles visuels, un EEG permet d'écarter une épilepsie partielle occipitale.Sur le plan social, Mme. Gugelmann vit seule à domicile. Depuis le décès de son mari, ses enfants ont mis en place une structure complexe pour le maintien à domicile. A l'admission, la patiente est hémodynamiquement stable et les paramètres vitaux sont dans la norme. Au status, la patiente est consciente, coopérante, orientée dans le temps, l'espace et la personne, avec un trouble de la parole de type dysarthrie. Le champ visuel est altéré avec quadranopsie gauche inférieure, sans troubles de motricité du globe oculaire, sans diplopie. Nous retrouvons une hémiparésie D séquellaire avec des performances similaires à la situation avant la péjoration clinique récente. Durant son séjour, elle a présenté une crise d'angoisse avec idéation suicidaire le 13.02.2018 qui se calme après la prise de Lexotanil 1.5 mg per os. Par la suite, elle manifeste une nette amélioration sur le plan moral, sans plus exprimer d'idées noires. La plainte principale concernait surtout la progression de la DMLA à l'œil D, raison pour laquelle elle est vue en consultation ophtalmologique par Dr. X qui retrouve une DMLA atrophique à l'œil D et une situation de DMLA dépassée à l'œil G avec atrophie et œdème maculaire. Les hallucinations visuelles sont à mettre en lien avec un probable syndrome de Charles Bonnet secondaire à la DMLA bilatérale. Pas d'atteinte oculaire liée à l'AVC. Le 28.02.2018, la patiente a présenté des vertiges rotatoires orthostatiques sur HTA à 180/92 mmHg suite à une séance de physiothérapie. La symptomatologie se calme avec la prise de Adalat 20 mg ret qui montre une bonne efficacité mais provoque une réaction allergique cutanée (à noter que la patiente tolère bien l'Amlodipine). Une évaluation neuropsychologique a mis en évidence de discrètes séquelles langagières (ralentissement articulatoire et de l'accès lexical pour les noms propres), un discret fléchissement exécutif et un ralentissement modéré en modalité visuelle (latéralisé dans l'hémichamp D à confronter avec examen ophtalmologique à venir). Notons aussi des difficultés gnosiques visuelles à interpréter en partie avec la DMLA. Durant son séjour, la patiente a bénéficié d'une prise en charge interdisciplinaire avec physiothérapie, ergothérapie et neuropsychologie, avec une évolution favorable. A la sortie, elle est indépendante pour les transferts et la marche sans moyen auxiliaire (mais la patiente se dit plus sécuritaire avec 1 bâton). Elle peut monter/descendre les escaliers avec 1 canne et la rampe. Après 4 semaines d'hospitalisation, l'évolution est favorable et Mme. Gugelmann peut quitter notre service pour rejoindre son domicile le 08.03.2018, en bon état général. A la sortie, la patiente bénéficiera de séances de physiothérapie et d'ergothérapie à domicile. Les soins à domicile sont activés. Mme. Guggiari est une patiente de 77 ans connue pour un flutter anticoagulé par Xarelto et une hypothyroïdie substituée, qui présente le 15.03.2018 vers 7h30 un épisode de palpitations suivi d'une sensation d'angoisse avec malaise généralisé aigu, vertiges, flou visuel, des troubles langagiers avec un manque de mots. Aux urgences, la patiente présente une désorientation et trouble du langage, équivalent à un NIHSS à 6 points. A noter que les symptômes sont spontanément résolutifs. Un CT cérébral ne montrant pas de saignement ni d'anomalie de perfusion ou vasculaire est complété par une IRM qui exclut une lésion ischémique. L'échocardiographie du 16.03.2018 montre une insuffisance aortique modérée, sans argument pour une origine cardio-embolique. Dans la nuit du 15 au 16.03, Mme. Guggiari présente deux nouveaux épisodes de confusion aigus avec troubles du langage et angoisse ressemblant au premier épisode, qui s'estompent rapidement. Le bilan est complété d'un EEG le 16.03.2018 qui ne montre pas de foyer irritatif. Une attaque de panique entraînant des troubles phasiques est l'étiologie la plus probable. Nous proposons d'effectuer une consultation psychiatrique en ambulatoire pour mieux comprendre le contexte d'actualisation de crises de paniques et pour un éventuel ajustement des traitements. Au vu d'une bonne évolution, la patiente peut rentrer à domicile le 17.03.2018. Mme. Gugler nous est transférée des urgences de l'hôpital cantonal HFR-Fribourg suite à une chute d'origine indéterminée le 21.02.2018. La patiente présente à l'entrée une perte d'appétit mais le reste d'anamnèse est sans particularité. Cliniquement, elle se présente comme une patiente de 83 ans dans un état général diminué. Orientée dans l'endroit mais désorientée dans le temps, hypotendue mais afébrile. • DP + DS 1) Au début de l'hospitalisation, Mme. Gugler présente un syndrome inflammatoire avec une leucocytose en péjoration d'origine peu claire. Le scanner thoraco-abdominal effectué aux urgences HFR Fribourg ne montre pas de foyer infectieux ni d'ascite, par contre une lésion suspecte d'un carcinome hépatocellulaire. L'hétéroanamnèse révèle une notion de toux avec des expectorations jaunâtres les derniers jours. Pour une suspicion d'un foyer pulmonaire en premier lieu, une antibiothérapie par Rocephin intraveineuse est débutée le 21.02.2018. Vu la mauvaise réponse clinique et biologique, une péritonite bactérienne spontanée est évoquée et la Rocéphine est par la suite relayée par de la Meropenem pour une durée totale de 10 jours. Les hémocultures sont négatives. L'évolution clinique et biologique se complique par la suite par une insuffisance rénale aiguë, une dysélectrolytémie, une insuffisance hépatique ainsi qu'une dégradation de l'état de conscience finissant par un coma (Glasgow à 3) le 07.03.2018. L'attitude thérapeutique est discutée avec la famille qui souhaite des soins de confort. • DS 2 + Complication 1) A l'entrée, la patiente présente dans le contexte de son insuffisance hépatique, une encéphalopathie hépatique manifestée par un état délirant, des flapping tremors et un ictère traité par Duphalac. Un traitement par risperidone est mis en place. • DS 3 + 5) L'insuffisance rénale aiguë, probablement sur un syndrome hépato-rénal (SHR), persiste malgré l'hydratation intraveineuse et se complique par une dysélectrolytémie. • ND 4) Au vu du déconditionnement et de l'état confusionnel en péjoration, la patiente n'a pas pu bénéficier de la physiothérapie ni de l'ergothérapie. • DS 6) Le bilan biologique met en évidence une hypoalbuminémie sévère liée à une malnutrition protéinée-énergétique sévère. Ceci nécessite une alimentation entérale par une sonde nasogastrique vu les troubles de l'état de conscience, qui est refusée par sa famille. Mme. Gugler est décédée le 09.03.2018. Mme. Guiauchain, âgée de 73 ans, connue pour les antécédents susmentionnés, nous est adressée par l'HFR Fribourg pour une réhabilitation musculo-squelettique et rééducation à la marche suite à une fracture du col du fémur G Garden III sur chute mécanique le 23.02.2018, traitée par PTH G le 28.02.2018. Sur le plan social, la patiente vit avec son époux à domicile. Elle est architecte d'intérieur à la retraite. Elle est autonome pour toutes les AVQ. Elle ne conduit plus. A l'admission, la patiente se plaint de douleurs à 5/10 sur l'EVA douleurs et de spasmes musculaires pour lesquels elle prend du Seresta depuis une vingtaine d'années. Elle est hémodynamiquement stable et les paramètres vitaux sont dans la norme. Les douleurs sont bien contrôlées par l'antalgie en place.Au status, la patiente est orientée et collaborante. La cicatrice est calme. La flexion/extension de la hanche gauche est de 45°-0-0 en actif et en passif. La force du quadriceps est cotée à M3 et la sensibilité est conservée. Sur le plan nutritionnel, Mme. Guiauchain a été prise en charge pour une dénutrition modérée (NRS 4/7, apports à 50-75 % des habitudes, BMI à 18.7, perte de poids de 8 % par rapport au poids de forme). Afin d'améliorer la couverture des besoins nous avons adapté et enrichi les repas. Nous avons aussi proposé d'introduire un supplément nutritif oral/j (SNO), que la patiente a volontiers pris en version compact. Elle ne souhaite toutefois pas les organiser pour le retour à domicile pour le moment. L'appétit s'est péjoré en même temps que le ressenti de son état général (refroidissement, fatigue, ..). Elle pense qu'à domicile la situation devrait s'améliorer. Nous lui avons donné des conseils pour enrichir son alimentation et encouragée à nous contacter si la situation ne s'améliore pas, afin d'organiser des SNO. Durant son séjour, la patiente a bénéficié d'une prise en charge interdisciplinaire avec physiothérapie et ergothérapie. À la sortie, elle est indépendante pour les transferts et la marche avec tintébin sur un périmètre de 2 x 10 m en respectant la décharge. Les escaliers n'ont pas été testés, car possibilité d'aménager une chambre au rez-de-chaussée par le mari. Mme. Guiauchain utilisera un fauteuil roulant pour les longues distances. Elle se plaint toujours de douleurs du rachis cervical à 7-8/10 à l'EVA douleurs et contracture du chef supérieur du trapèze gauche sur scapula alata. Après 2 semaines d'hospitalisation, l'évolution est relativement favorable et Mme. Guiauchain peut, à sa demande, quitter notre service pour rejoindre son domicile, le 21.03.2018, en état général conservé. À la sortie, la patiente bénéficiera de séances de physiothérapie et d'ergothérapie à domicile. Une infirmière privée, voisine du couple, passera à domicile. Mme. Guillaume est une patiente de 81 ans, aux antécédents et comorbidités suscités, qui présente, depuis le 18.03.2018, des douleurs abdominales en fosse iliaque gauche, sans irradiation, de type crampiforme, continues, accompagnées de nausées, sans vomissement mais inappétence, puis augmentation progressive du diamètre abdominal. Perturbation du transit qui est diminué et en qualité. Dernières selles l'après-midi de l'admission, sans hématochézie. En fait, depuis son intervention de 1984, la patiente a toujours présenté un transit perturbé sous forme d'alternance de diarrhées et de constipation. Le reste de l'anamnèse est sans particularité. À l'admission, patiente en bon état général, bien hydratée et perfusée. TA 154/61 mmHg, fréquence cardiaque 72/minute, saturation 98 % et température 37 °. Auscultation cardio-pulmonaire dans les limites normales. L'abdomen est très globuleux, douloureux en fosse iliaque gauche, en para-ombilical gauche et en sus-pubien, sans défense, avec une légère détente. Les bruits abdominaux sont normaux en fréquence et en tonalité. Signes de Murphy et de McBurney négatifs. Pas de masse pulsatile, pas d'organomégalie palpable. Cicatrice abdominale médiane calme. Le bilan biologique met en évidence un syndrome inflammatoire avec une CRP à 11 mg/l, sans leucocytose, l'hémoglobine est à 114 g/l. Le sédiment urinaire est positif avec présence de leucocytes, sans nitrites. Au vu de l'absence de symptomatologie urinaire, nous n'introduisons pas d'antibiothérapie et réalisons un urotube, qui est en cours. Mme. Guillaume est hospitalisée dans le service de chirurgie pour surveillance et antalgie. Sous Paracétamol et Ecofenac, les douleurs s'améliorent quelque peu. Toutefois, les douleurs diffuses aux niveaux para-ombilical et en fosse iliaque gauches, ainsi qu'en sus-pubien persistent, avec une légère détente. La patiente se sent ballonnée. Un lavement de 500 ml amène un léger soulagement. Au vu des antécédents et de l'absence de suivi gynécologique depuis 1984, un CT abdomino-pelvien est réalisé le 22.03.2018, ne montrant pas de lésion particulière pouvant expliquer les douleurs. Au laboratoire, on assiste à une légère augmentation de la CRP à 12 mg/l, sans leucocytose. Le 23.03.2018, Mme. Guillaume regagne son domicile et elle prendra rendez-vous pour un contrôle gynécologique à distance. En cas de réapparition des douleurs, la patiente se représentera aux urgences pour d'autres investigations. Mme. Guimaraes est connue pour une leucémie myéloïde actuellement en rémission complète, diagnostiquée en 2016, avec greffe de moelle osseuse en juin 2016, suivie actuellement par Dr. X (dernier contrôle le 09.02.2016 et dernière chimiothérapie en février 2016). Elle est également connue pour une incapacité fonctionnelle du membre supérieur droit suite à une nécrose de la tête humérale droite avec rupture transfixiante de la coiffe des rotateurs en janvier 2018, suivie par Dr. X (prochain contrôle le 21.03.2018), pour un statut post-thrombose veineuse du sinus transverse sous Eliquis (mai 2017), sous corticothérapie et Jakavi ainsi que pour une récidive de GVHD buccale. Mme. Guimaraes a été hospitalisée dans notre service de médecine du 14 au 28.02.2018 pour une récidive de CMV, une infection urinaire à Proteus et une Grippe Influenza B. À noter qu'elle était très demandeuse d'un retour à domicile depuis quelques jours. Le 28.02.2018, jour de sa sortie, elle reconsulte les urgences à 17h30 en raison d'une asthénie, une perte de force des membres inférieurs et des soins impossibles à domicile. L'examen clinique aux urgences met en évidence un faciès lunaire dans le cadre d'un syndrome de Cushing. Elle présente également une immobilisation de la cheville gauche par Aircast. Mme. Guimaraes est donc réhospitalisée pour soins impossibles à domicile. Le laboratoire effectué le 29.03.2018 met en évidence une pancytopénie dans le cadre de sa maladie hématologique. Pas de syndrome inflammatoire. Dans le contexte d'une infection urinaire le 03.03.2018, une thérapie par Uvamin est débutée. L'antibiothérapie est poursuivie pour un total de 5 jours au vu d'un urotube positif pour un E coli ESBL sensible à la nitrofurantoïne, avec une évolution favorable. Sur le plan hématologique, nous notons la persistance de la thrombopénie. Après discussion avec Dr. X, au vu de l'absence de lésion GVHD buccale, une diminution de la Prednisone est initiée. Lors de l'hospitalisation, la patiente présente également des douleurs de la hanche droite à la suite de chutes à répétition sans signe de déformation. La radiographie effectuée ne montre pas de fracture. Un bilan neuropsychologique effectué lors de l'hospitalisation montre un ralentissement et un manque d'incitation, des troubles visuo-constructifs, une négligence gauche et une hémianopsie gauche. Dans le cadre de ses troubles cognitifs, une IRM neurocrâne effectuée le 15.03.2018 ne montre pas de lésion récente et un CT scan cérébral du 16.03.2018 ne met pas en évidence d'hémorragie cérébrale. Durant le séjour, la patiente présente une diminution progressive de son état général avec fatigue importante et asthénie. Dans ce contexte, un colloque est organisé entre la patiente, les soins à domicile et sa curatrice et un retour à domicile n'est pour l'instant pas possible. Une demande de placement en home est effectuée. Dans l'attente d'une place et dès le 16.03.2018, Mme. Guimaraes reste hospitalisée au sein de l'HFR bien que la prise en charge spécifique par notre service soit maintenant terminée. Il en résulte un séjour de reclassement et vous recevrez, à sa fin, un simple courrier complémentaire vous informant que la patiente a quitté le service. Le courrier contiendra uniquement les éventuelles notes de suite et une copie de l'ordonnance des médicaments à la sortie.Pendant le séjour de reclassement, nous notons un glissement persistant et une fatigue importante. Le 17.03.2018, la patiente devient somnolente et nous notons des marbrures au niveau des membres inférieurs. Le 19.03.2018, la patiente est non réveillable. Elle est fébrile, tachycarde et tachypnéique. Avec l'accord de sa famille et selon les souhaits de la patiente, nous débutons des soins de confort. Mme. Guimaraes décède le 19.03.2018. Mme. Guimaraes est connue pour une leucémie myéloïde actuellement en rémission complète, diagnostiquée en 2016, avec greffe de moelle osseuse en juin 2016, suivie par Dr. X (dernier contrôle le 09.02.2016 et dernière chimiothérapie en février 2016). Elle est également connue pour une incapacité fonctionnelle du membre supérieur droit suite à une nécrose de la tête humérale droite avec rupture transfixiante de la coiffe des rotateurs en janvier 2018, suivie par Dr. X (prochain contrôle le 21.03.2018), pour un statut post-thrombose veineuse du sinus transverse sous Eliquis (mai 2017), sous corticothérapie et Jakavi. Mme. Guimaraes a été hospitalisée dans notre service de médecine du 14 au 28.02.2018 pour une récidive de CMV, une infection urinaire à Proteus et une grippe Influenza B. À noter qu'elle était très demandeuse d'un retour à domicile depuis quelques jours. Le 28.02.2018, jour de sa sortie, elle reconsulte les urgences à 17h30 en raison d'une asthénie, une perte de force des membres inférieurs et des soins impossibles à domicile. L'examen clinique aux urgences met en évidence un faciès lunaire dans le cadre d'un syndrome de Cushing. Elle présente également une immobilisation de la cheville gauche par Aircast. Mme. Guimaraes est donc réhospitalisée pour soins impossibles à domicile. Le laboratoire effectué le 29.03.2018 met en évidence une pancytopénie dans le cadre de sa maladie hématologique. Pas de syndrome inflammatoire. Dans le contexte d'une infection urinaire le 03.03.2018, une thérapie par Uvamin est débutée. L'antibiothérapie est poursuivie pour un total de 5 jours au vu d'un urotube positif pour un E. coli ESBL sensible à la nitrofurantoïne, avec une évolution favorable. Sur le plan hématologique, nous notons la persistance de la thrombopénie. Après discussion avec Dr. X et au vu de l'absence de lésion GvHD buccale, une diminution de la prednisone est initiée. Lors de l'hospitalisation, la patiente présente également des douleurs de la hanche droite à la suite de chutes à répétition sans signe de déformation. La radiographie effectuée ne montre pas de fracture. Un bilan neuropsychologique effectué lors de l'hospitalisation montre un ralentissement et un manque d'incitation, des troubles visuo-constructifs, une négligence gauche et une hémianopsie gauche. Dans le cadre de ses troubles cognitifs, une IRM neurocrâne effectuée le 15.03.2018 ne montre pas de lésion récente et un CT scan cérébral du 16.03.2018 ne met pas en évidence d'hémorragie cérébrale. Durant le séjour, la patiente présente une diminution progressive de son état général avec fatigue importante et asthénie. Dans ce contexte, un colloque est organisé entre la patiente, les soins à domicile et sa curatrice et un retour à domicile n'est pour l'instant pas possible. Une demande de placement en home est effectuée. Dans l'attente d'une place et dès le 16.03.2018, Mme. Guimaraes reste hospitalisée au sein de l'HFR bien que la prise en charge spécifique par notre service soit maintenant terminée. Il en résulte un séjour de reclassement et vous recevrez à sa fin un simple courrier complémentaire vous informant que la patiente a quitté le service. Le courrier contiendra uniquement les éventuelles notes de suite et une copie de l'ordonnance des médicaments à la sortie. Pendant le séjour de reclassement, nous notons un glissement persistant et une fatigue importante. Le 17.03.2018, la patiente devient somnolente et nous notons des marbrures au niveau des membres inférieurs. Le 18.03.2018, la patiente est non réveillable. Elle est fébrile, tachycarde et tachypnéique. Avec l'accord de sa famille et selon les souhaits de la patiente, nous débutons des soins de confort. Mme. Guimaraes décède le 19.03.2018. Mme. Y est une patiente de 46 ans, qui nous est adressée par l'hôpital d'Estavayer-le-Lac pour une pancréatite subaiguë. Elle présente des douleurs abdominales épigastriques depuis janvier, accompagnées de diarrhée sans état fébrile. Les douleurs sont aggravées après les repas. Le CT abdominal réalisé au HIB montre un petit infiltrat péri-pancréatique au niveau du corps et de la queue sans nécrose visible, pas de lithiase vésiculaire ni de dilatation des voies biliaires. À l'entrée, le laboratoire montre une CRP à 32 mg/L, des leucocytes à 5.9 G/L et une lipase à 589. Le dosage de la TSH et de la PTH s'avère normal. En ce qui concerne le sang occulte dans les selles, la patiente bénéficiera d'une coloscopie ainsi qu'une gastroscopie en ambulatoire. Nous organisons une IRM en ambulatoire afin d'exclure un pancréas divisum. La patiente sera revue à la consultation des chefs de clinique de chirurgie pour discuter des résultats. Mme. Y est une patiente de 22 ans connue pour une obésité morbide qui bénéficie le 12.03.2018 d'un bypass gastrique proximal par laparoscopie. L'évolution post-opératoire est tout à fait favorable. La patiente peut rejoindre son domicile dès le 15.03.2018. Mme. Y sera revue à la consultation de Dr. X le mardi 17.04.2018 à 10h40. Mme. Y est hospitalisée le 24.03.2018 pour une suspicion de STEMI. En effet, la patiente a présenté des douleurs rétrosternales oppressantes associées à une hypertension à plus de 200 mmHg de systolique. Aux urgences à Tavel, les douleurs cèdent suite à l'administration de morphine et de nitroglycérine. En présence d'un bloc de branche gauche non connu lors de la dernière hospitalisation début février 2018, la patiente est transférée aux soins intensifs au HFR pour une coronarographie. Pour rappel, la patiente a bénéficié d'une TAVI le 28.02.2018. Au vu d'un ECG réalisé en post-opératoire de TAVI qui montre déjà la présence de bloc de branche gauche, et les enzymes cardiaques ne montrant pas de cinétique, nous décidons avec l'aval des cardiologues de ne pas entreprendre de coronarographie. L'échographie transthoracique réalisée pour compléter le bilan reste rassurante avec une FEVG à 55 %, sans trouble de la cinétique segmentaire. À l'admission aux soins intensifs, la patiente est compensée et ne présente plus de douleurs. Les tensions artérielles sont dans la cible. Le dosage de périndopril est augmenté et un traitement par torasemide est introduit à petite dose. À noter une hyponatrémie hypoosmotique et hypervolémique à 121 mmol/l. Le spot urinaire met en évidence une excrétion accrue de sodium correspondant à une hyponatrémie dans le contexte d'une insuffisance cardiaque. Avec l'introduction du torasémide, la majoration et l'adaptation des traitements antihypertenseurs, nous constatons une amélioration de la natrémie. La patiente se plaignant de vertiges, nous faisons un test de Schellong qui met en évidence une chute de 30 mmHg de pression systolique. La patiente bénéficie de bandes de contention. Mme. Y rentre à l'EMS le 28.03.2018. Mme. Y est une patiente de 55 ans, en bonne santé habituelle, hospitalisée en électif pour prise en charge chirurgicale d'une cholecystolithiase symptomatique. Elle bénéficie le 28.02.2018 d'une cholecystectomie laparoscopique. L'intervention se déroule sans complication et les suites post-opératoires sont favorables permettant un retour à domicile le 02.03.2018.Mme. Imfeld se sent fortement gênée par le matériel d'ostéosynthèse. L'indication pour l'ablation du matériel d'ostéosynthèse est posée à cause d'une menace à la peau. La patiente est informée du déroulement de l'intervention ainsi que des risques et des bénéfices liés à celle-ci. Elle nous donne son accord oral et signé. L'intervention aura lieu en ambulatoire fin mars. La patiente sera vue en consultation d'anesthésie pré-opératoire. Mme. Jacomelli, 92 ans, est admise le 03.03.2018 aux soins intensifs pour un NSTEMI. La patiente avait consulté les urgences le 03.03.2018 en raison d'une sensation de vertiges avec un épisode de vomissement. Elle rapporte de plus une aggravation de sa dyspnée habituelle. Un CT thoracique est effectué, qui exclut une embolie pulmonaire et montre des coronaires très calcifiées. Le dosage des troponines revient positifs, sans modification ECG dynamique. Un diagnostic de NSTEMI est retenu. Une coronarographie est effectuée le 04.03.2018, qui montre une maladie coronarienne tri-tronculaire, motivant la pose de 2 stents actifs sur l'IVA et d'un stent sur la CD sans complication. L'évolution est simple, sans trouble du rythme objectivé. Le point de ponction fémoral droit est calme. Nous ne relevons pas de récidive de dyspnée paroxystique ni d'équivalent angineux. Au vu de l'évolution favorable, Mme. Jacomelli est transférée en division de médecine le 04.03.2018 pour la suite de la prise en charge. À l'étage de médecine, l'évolution est favorable. L'aspirine est à poursuivre à vie et la Plavix pour une année. Un traitement par Bbloquant et statines est introduit. Mme. Jacomelli peut regagner son domicile le 06.03.2018 dans un bon état général. Nous proposons un suivi rapproché chez le médecin traitant avec contrôle des facteurs de risques cardiovasculaires, de la créatinine et de l'hémoglobine. Nous suggérons également un contrôle à distance chez le Dr. X. Mme. Jacques est hospitalisée le 08.03.2018 dans le contexte d'une baisse de l'état général. Pour rappel, la patiente a fait depuis 2017 4 épisodes de pneumonie, dont un dernier pour lequel elle a été hospitalisée à l'hôpital de Riaz du 21.02.2018 au 01.03.2018. À l'entrée, la patiente parle d'une dyspnée d'allure paroxystique, NYHA IV, associée à une orthopnée nouvelle et une toux en diminution. Au niveau abdominal, la patiente parle d'une perte de poids lors des précédentes hospitalisations. Elle a depuis réussi à regagner son poids presque normal. Elle se plaint aussi d'une constipation chronique pour laquelle il lui arrive de prendre de nombreux laxatifs différents, résultant par la suite en diarrhées. Au status d'entrée, patiente de 75 ans en état général diminué, dyspnéique. Des crépitants en bases pulmonaires plus forts à droite qu'à gauche ainsi qu'en mi-plage pulmonaire gauche sont auscultés. L'abdomen est gonflé avec des bruits augmentés en intensité et en fréquence. Il est légèrement douloureux à la pression en fosse iliaque droite. Au niveau neurologique, une hyposensibilité de l'avant-bras gauche connue est notée. Au vu d'une BNP élevée et du clinique et de l'anamnèse compatible avec une décompensation cardiaque, la patiente reçoit un traitement de diurétiques permettant une amélioration de la symptomatologie. Dans le contexte d'une hypotension associée à une composante orthostatique avec un Schellong clairement positif, les médicaments antihypertenseurs sont stoppés ne permettant pas une réelle amélioration de la symptomatologie. Au vu d'une cortisolémie basale à des valeurs limites et d'un test au Synacthen revenant négatif, nous n'avons pas d'argument pour une insuffisance surrénalienne. La patiente ne présente d'ailleurs pas d'argument pour une sepsie ou un saignement important. Une fois la problématique de décompensation cardiaque prise en charge, le traitement diurétique est arrêté permettant d'obtenir des valeurs tensionnelles dans les normes inférieures. Nous vous laissons les soins de reprendre le traitement antihypertenseur et cardioprotecteur dès que possible. Concernant la problématique d'une anémie hypochrome microcytaire pour laquelle la patiente a déjà bénéficié de plusieurs traitements de supplémentation de fer intraveineux. La patiente ayant plusieurs plaintes au niveau abdominal, un saignement digestif est suspecté pour lequel un examen de selles occultes revient premièrement négatif puis positif mais probablement dans le contexte d'hémorroïdes. La patiente ayant déjà subi au cours de l'année un bilan gastro-entérologique complet avec colonoscopie et gastroscopie normales, les investigations ne sont pas poursuivies. Au vu des nombreuses pneumonies faites par la patiente au cours de l'année écoulée, un test de déglutition et un test HIV revenant négatifs sont réalisés. Enfin, dans le contexte de la perte de poids, de l'anémie, des pneumonies à répétition, la question d'une néoplasie est posée. Cependant, un scanner thoraco-abdominal ayant été réalisé en septembre 2017, nous ne répéterons pas ces examens lors de l'hospitalisation. Finalement, le traitement de Plavix est réintroduit selon les recommandations du dernier rapport de cardiologie. Ce traitement doit être poursuivi pendant 6 mois, il devra être stoppé en avril 2018. Certains des précédents rapports de cardiologie recommandaient le Brilique. Au vu des risques de saignement augmentés sous Brilique en comparaison au Plavix, ce dernier est préféré. Mme. Jacques est transférée en réhabilitation à Estavayer le 23.03.2018. Mme. Jakob est transférée de l'hôpital de l'Ile le 13.03.2018 pour la suite d'un bilan de syncope dans le contexte de chutes multiples (3 cette année) avec la dernière le 09.03.2018 avec mécanique peu claire. La patiente serait tombée vers l'avant alors qu'elle essayait de prendre un verre d'eau. Elle n'aurait pas pu se rattraper avec ses mains. Selon elle, pas de vertiges, de voile noir ou de sensation de se sentir partir. Elle nie également une perte de connaissance. Lors de l'hospitalisation à Berne, un bilan de syncope a été débuté avec un ECG, un CT-cérébral revenant normaux. Une échocarde a également été faite montrant une hypertrophie concentrique modérée du ventricule gauche avec fonction cardiaque conservée ainsi qu'une dilatation légère de l'oreillette gauche. Le holter est en cours. Chez nous, un test de Shellong revient négatif. À l'entrée, la patiente décrit une nervosité dans le contexte du changement de lieu. Sinon, elle décrit une douleur au niveau des membres supérieurs. À 5/10 au niveau d'une fracture du radius droit distal irradiant jusque dans l'épaule, de type plutôt compressif. À 2/10 au niveau d'une fracture métacarpienne distale du 2ème doigt. Les douleurs diminuent brièvement après la prise de médicaments. L'anamnèse médicamenteuse met en évidence une poly-pharmacothérapie sans benzodiazépine dans le contexte d'un trouble anxieux. Au status, nous avons une patiente de 79 ans en état général légèrement diminué et hématomes périoculaires droits. Orientée aux 3 modes. Au niveau des membres supérieurs, les pouls sont palpés, le remplissage capillaire est normal et la sensibilité est conservée. Dans le contexte de douleurs importantes au niveau du membre droit, une radio de contrôle montre aucun changement au niveau de la fracture du radius distal. Au vu de l'absence de signe de syndrome des loges, l'antalgie est adaptée et le plâtre est desserré. Ceci permet un bon contrôle des douleurs. Au vu de la poly-pharmacothérapie à base de benzodiazépines, pouvant être la cause de ces troubles de l'équilibre, un début de sevrage lent du Lexotanil est commencé. Ce sevrage sera à continuer au cours de l'hospitalisation en réhabilitation musculo-squelettique. À noter que lors du dernier jour d'hospitalisation, la patiente a fait part de son envie d'arrêter de fumer.Mme. Jakob est transférée le 20.03.2018 dans notre service de réhabilitation musculo-squelettique. Mme. Jan est une patiente de 95 ans, connue pour une cardiopathie hypertensive et valvulaire qui a bénéficié de la pose d'un pacemaker en juin 2017 en raison d'une bradycardie symptomatique sur un bloc Mobitz de type 2. Elle présente en outre un diabète de type II non insulino-requérant, une dyslipidémie et une insuffisance rénale chronique stade 3. La patiente nous est envoyée du HIB Payerne en raison d'une FA inaugurale à 170/min avec cliniquement une dyspnée progressive et des palpitations depuis le 24.02.18 sans douleurs rétrosternales ni orthopnée. Le status d'entrée montre un rythme entre 110-130/min irrégulier, le reste du status cardio-pulmonaire est normal. On remarque une insuffisance veineuse stade C2. Un diagnostic différentiel d'embolie pulmonaire avait été retenu à Payerne en raison de D-dimères augmentés. Vu l'amélioration rapide de la symptomatologie suite au contrôle rythmique, nous ne retenons pas ce diagnostic. D'autre part, nous renonçons à effectuer un scanner thoracique en raison de la mauvaise fonction rénale et de l'absence de conséquences sur la prise en charge médicamenteuse. En raison d'un CHA2DS2-VAC de 6, Mme. Jan bénéficie d'une anticoagulation thérapeutique continue par Héparine avec adaptation posologique. Un relais par Marcoumar est introduit le 28.02.2018 et l'héparine peut être stoppée le 05.02.2018. Un traitement de Beloc Zoc et de Dilzem est introduit et adapté afin de ralentir le rythme de la FA. Un ECG effectué avant la sortie met en évidence un rythme sinusal à 64/min avec quelques rares QRS électro-entraînés. Nous proposons une adaptation du Dilzem en ambulatoire selon la fréquence cardiaque. À l'entrée, les traitements habituels de Torasemide et de Losartan sont stoppés en raison de l'IRA. Le poids de la patiente augmente de 4 kg sur le séjour avec l'apparition d'oedèmes légers des membres inférieurs sans autre symptômes. Vu l'amélioration, le traitement de Torasemide peut être réintroduit à la sortie. Le 03.03.18, Mme. Jan développe un état confusionnel avec somnolence en lien avec l'administration de Temesta. Nous remplaçons ce traitement de réserve par de la Quetiapine. La nuit précédent la sortie, Mme. Jan a développé un état fébrile à 38° sur probable infection virale des voies aériennes supérieures accompagnée de rinorhée sans autres symptômes. L'auscultation pulmonaire est sans particularité. Nous prescrivons du Dafalgan en réserve. Au vu de l'amélioration clinique de la patiente, nous la laissons regagner son domicile le 06.03.2018. Elle bénéficiera de soins à domicile ainsi que d'aide au ménage. Mme. Jaquet, connue pour les comorbidités susmentionnées, consulte les urgences le 14.02.2018 en raison d'une dyspnée d'apparition progressive depuis quelques jours avec péjoration soudaine la nuit du 13.02.2018, avec une orthopnée et une dyspnée paroxystique nocturne. La patiente décrit avoir ressenti une sensation de chaleur, sans fièvre objectivée, avec des palpitations. Elle se plaint également de douleurs basithoraciques droites, frontales, respiro-dépendantes, reproductibles à la palpation, sans irradiation, de type coup de poignard ainsi qu'une toux productive depuis plusieurs mois, avec notion d'expectorations parfois sanguinolentes, actuellement jaunes, parfois rosées. À l'admission, Mme. Jaquet est en état général diminué. Elle est hémodynamiquement stable, afébrile et cachectique. Le status cardiopulmonaire met en évidence des bruits B1B2 lointains sans souffle, des oedèmes des membres inférieurs prenant le godet jusqu'aux chevilles et une turgescence jugulaire à 45° avec un reflux hépato-jugulaire, une hypoventilation bibasale et des râles de stase prédominant à droite. Notons également des douleurs à la palpation de l'arc postérieur des côtes 10 à 12. Le status abdominal montre des bruits présents et normaux en fréquence et tonalité, un abdomen dépressible, douloureux en hypochondre droit, un Murphy négatif, sans péritonisme. Le reste du status est sans particularité. Le bilan biologique est dans la norme, y compris les tests hépatiques. Le suivi des troponines effectué en raison de la douleur basithoracique est normal, le sédiment urinaire est propre. La radiographie de thorax met en évidence une opacité nouvelle en base gauche ainsi que des épanchements pleuraux bilatéraux de petite abondance. Nous introduisons un traitement diurétique par Lasix iv 3x/jour, puis per os dès le 15.02.2018 pour traiter une insuffisance cardiaque, avec bon effet clinique. Une évaluation nutritionnelle effectuée chez cette patiente cachectique met en évidence une malnutrition protéino-énergétique grave et chronique, en lien avec une augmentation des besoins et une inappétence, démontrée par une perte de 2 kg sur les deux derniers mois, un BMI à 17.1 kg/m2, des ingestas actuels couvrant 77% de ses besoins énergétiques et un NRS à 5/7. Mme. Jaquet reçoit des suppléments nutritifs oraux et un enseignement afin d'enrichir son alimentation. Elle bénéficiera également d'un suivi diététique en ambulatoire. En raison de douleurs abdominales chroniques mal systématisées, de son inappétence et de sa perte de poids, nous effectuons un CT scan abdomino-pelvien qui ne montre pas de liquide libre ni de masse. Un épaississement aspécifique de la paroi gastrique est toutefois mis en évidence, raison pour laquelle nous organisons une OGD en ambulatoire pour le 05.04.2018. Le séjour se complique d'une gastroentérite d'origine virale le 20.02.2018, que nous traitons symptomatiquement avec bonne réponse et amendement des diarrhées. Une hypokaliémie sur pertes digestives est substituée par voie orale. L'évolution clinique et biologique est par la suite favorable et Mme. Jaquet peut regagner son domicile le 27.02.2018, sans passage des soins à domicile selon son désir. Mme. Jaquier, connue pour un anévrisme de l'aorte thoracique et un anévrisme de l'aorte abdominale, avec status post-remplacement de l'arc aortique, nous est transférée des urgences de l'HFR Fribourg le 05.02.2018 pour suite de prise en charge d'une pneumonie basale gauche. La patiente consulte les urgences en raison d'un état fébrile et de frissons depuis 4 jours associé à une toux avec des expectorations jaunâtres. Elle présente également une asthénie importante. À noter que la patiente relate également des épisodes diarrhéiques depuis 4 mois, bilané par un CT scan abdominal où une masse d'aspect tumoral venant au contact de la valvule de Bauhin avec quelques ganglions du méso-côlon droit est mise en évidence et une coloscopie est proposée à la patiente qui la refuse. À l'admission aux urgences, Mme. Jaquier est hémodynamiquement stable et afébrile. Le status clinique met en évidence des râles crépitants bibasaux à gauche plus qu'à droite avec des sibilances diffuses. L'abdomen est souple et indolore, pas de défense ni détente. Les loges rénales sont indolores à la percussion. Le bilan biologique montre un syndrome inflammatoire avec une CRP à 23 mg/l sans leucocytose. La radiographie du thorax met en évidence un foyer basal gauche. Nous prélevons deux paires d'hémocultures et des antigènes urinaires et débutons une antibiothérapie par co-amoxicilline 2.2 g iv 3x/jour du 05.02 au 06.02, que nous relayons par co-amoxicilline 1 g 2x/jour per os jusqu'au 15.02.2018. Nous notons également une anémie hypochrome microcytaire avec une hémoglobine à 87 g/l d'origine spoliative. Des hémofecatests reviennent positifs.Pendant le séjour, Mme. Jaquier se plaint de douleurs abdominales de manière diffuse avec des selles diarrhéiques. Nous mettons en place un traitement par Oxycontin et la patiente est soulagée. Elle présente également des vomissements brunâtres le 08.02.2018 et suspectant un subiléus, nous effectuons un ASP qui ne montre pas de distension pathologique décelable. Concernant la masse d'aspect tumoral venant au contact de la valvule de Bauhin, une coloscopie effectuée retrouve la grande tumeur occlusive au pôle caecal ainsi qu'un polype de 10 mm de diamètre. Le résultat des biopsies confirme un adénocarcinome moyennement différencié de type colorectal, ainsi qu'un adénome tubuleux du gros intestin avec dysplasie épithéliale. Nous effectuons un bilan d'extension par CT scan thoraco-abdominal qui exclut des métastases distales. Toutefois, la patiente refuse une intervention chirurgicale et suite à une discussion avec la famille, en présence de la patiente, nous poursuivons avec des soins de confort et nous organisons un court séjour au Home du Manoir à Givisiez. Si une complication devait se présenter dans le contexte de la maladie actuelle, la suite de la prise en charge est à rediscuter avec la patiente. Mme. Jaquier est admise au Home du Manoir le 22.02.2018. Mme. Jonin est une patiente de 70 ans connue pour un kyste hépatique de 12 x 11 x 10 cm en progression depuis plusieurs années. Ce kyste devient symptomatique avec notamment un sentiment de pression sur l'estomac et des nausées matinales. Une mise à plat est dans ce contexte indiquée. L'intervention se déroule le 06.03.2018 sans problème. Les suites opératoires sont simples, permettant un retour à domicile le 08.03.2018. Mme. Jonin sera revue à la consultation du Dr. X le 16.04.2018 pour un contrôle post-opératoire. Mme. Joye est une patiente de 89 ans, connue pour des infections urinaires récidivantes et une diverticulose, qui nous a été adressée par le service de médecine HFR Fribourg - Hôpital cantonal pour une réadaptation après pyélonéphrite gauche. A son arrivée dans notre service, la patiente est en bon état général. Sur le plan général, Mme. Joye décrit une perte de force progressive aux 4 membres accompagnée d'une fatigue chronique depuis quelques semaines et de troubles de l'appétit. Il n'y a pas de perte de poids selon la patiente. Le transit est conservé. La patiente est porteuse d'un appareil auditif. Mme. Joye ne décrit aucune plainte sur le plan cardio-respiratoire, digestif (hormis des douleurs abdominales crampiformes qui arrivent parfois après les repas) ni urinaire. La patiente porte une sonde urinaire depuis son hospitalisation à Fribourg. A l'anamnèse gériatrique, mentionnons que la patiente utilise des protections en raison des fuites urinaires à domicile, mais qu'elle est continente sur le plan fécal. Signalons également une nycturie d'un épisode, mais pas de trouble du sommeil. Avant l'hospitalisation, Mme. Joye marchait avec un rollator à l'intérieur comme à l'extérieur. Elle ne fume pas mais boit du vin rouge occasionnellement. La patiente rapporte une chute durant l'année écoulée en ayant trébuché sur un tapis. Les statuts cardiovasculaire et pulmonaire sont dans la norme. L'abdomen est souple et indolore, sans défense ni détente. Mme. Joye est collaborante, orientée dans le temps et dans l'espace. Sa force est réduite aux 4 membres. Le reste du statut n'est pas contributif. Sur le plan social, Mme. Joye vit avec son fils, n'a pas de soins à domicile mais bénéficie du passage d'une femme de ménage. A l'étage, le bilan biologique met en évidence une hypovitaminose D que nous substituons. Nous vous laissons le soin de contrôler ces valeurs à distance. Sur le plan médicamenteux, nous stoppons le Zanidip, avec des tensions qui restent dans la norme. De plus, un traitement par Belok ZOK est débuté. Dans le contexte des douleurs abdominales, la fonction pancréatique a été étudiée : la lipase revient dans la norme et l'élastase dans les selles est au-dessous de la norme. Nous introduisons donc un traitement par Buscopan et Creon avec amélioration des symptômes et vous laissons réévaluer ce traitement à distance. A l'étage, la sonde est enlevée avec bonne reprise de la miction. Pour rappel, pendant son hospitalisation à Fribourg, la patiente avait fait un malaise pendant qu'elle effectuait un examen Holter. L'étude de l'ECG Holter révèle un rythme jonctionnel avec bradycardie et une pause de 3 secondes au moment du malaise. Le Dr. X (cardiologue à l'HFR Fribourg) pose alors l'indication à la mise en place d'un pacemaker. Un rendez-vous en anesthésie à l'HFR Fribourg est organisé pour le 02.03.2018 et la pose du pacemaker le 05.03.2018. Durant le séjour, Mme. Joye effectue une physiothérapie de mobilisation. A sa sortie, le périmètre de marche sous supervision est de 120 mètres. La patiente monte et descend 9 marches sous supervision. Sa mesure d'indépendance fonctionnelle totale est évaluée à 79/126 par rapport à 55/126 à l'entrée. (MIF physio : transferts 5/7, marche 6/7, escaliers 4/7). Le TUG est à 24 secondes. Mme. Joye bénéficie également d'un bilan nutritionnel qui met en évidence des apports protéino-énergétiques insuffisants, en lien avec une inappétence, et démontré par des ingestas couvrant 84 % de ses besoins énergétiques et 63 % de ses besoins protéiques. Nous proposons des adaptations des repas dans le but d'augmenter les apports protéiques, ce que la patiente refuse. Au niveau ergothérapeutique, des mesures sont mises en place pour une meilleure gestion des douleurs. Mme. Joye peut regagner son domicile le 03.02.2018. Mme. Jutzet est une patiente de 92 ans, anticoagulée par sintrom pour une FA, qui nous est adressée par le Dr. X, pour surveillance intra-hospitalière suite à une angioplastie bilatérale. Pour rappel, la patiente présente une artériopathie de stade 3, se manifestant par des douleurs au pied durant la nuit, au repos. La patiente bénéficie d'une artériographie sélective du membre inférieur gauche, avec recanalisation de réocclusions tibiale postérieure et tibiale antérieure. Une artériographie sélective du membre inférieur droit est également effectuée, avec recanalisation de lésions tibiales postérieures et recanalisation incomplète de la tibiale antérieure par angioplasties multiples. Durant son séjour à l'étage de médecine, la surveillance se déroule sans complications. Les points de ponction sont calmes, sans induration ni souffle. Le sintrom peut être repris dès le 13.03.18. La valeur d'INR s'élève à 1.6 au laboratoire du 15.03.18. Un prochain contrôle est prévu chez son médecin traitant le 19.03.18. Un suivi biologique de la créatinine est réalisé, avec une valeur stable de la créatinine (122 micromol/l le 15.03.18, clairance de la créatinine à 38 selon MDRD). Un contrôle biologique est à prévoir à distance de l'événement aigu. Au vu de l'évolution clinique favorable, la patiente peut rentrer à domicile le 15.03.18. Mme. Kilchoer, 82 ans, a été admise aux soins intensifs pour une insuffisance respiratoire hypoxémique hypercapnique aiguë plurifactorielle, précipitée par une pneumonie basale droite à germe indéterminée avec choc septique, fibrillation auriculaire rapide, insuffisance rénale aiguë, dans un contexte de syndrome d'apnées obstructives et d'obésité-hypoventilation. La patiente a consulté le 23.03.2018 les urgences de l'HFR Tavel suite à une baisse d'état général, avec une dyspnée progressive et un état fébrile. Le bilan a mis en évidence la pneumonie basale droite et une décompensation cardiaque gauche secondaire à la fibrillation auriculaire inaugurale. La patiente a été transférée aux soins intensifs pour une ventilation non invasive.L'insuffisance respiratoire hypoxémique hypercapnique aiguë survient dans un contexte de syndrome d'apnées du sommeil et d'obésité-hypoventilation appareillée par CPAP et oxygénothérapie à domicile. Une ventilation non invasive itérative a été initialement nécessaire en alternance avec une oxygénothérapie à haut débit et l'inhalation de bronchodilatateurs. La persistance d'une acidose respiratoire a posé l'indication à une ventilation nocturne en continu débutée le 26.03.2018 et dont les réglages seront encore adaptés par les consultants de pneumologie, selon la tolérance. La pneumonie à germe indéterminé s'est compliquée d'un choc septique qui a nécessité un soutien vasopresseur par noradrénaline pendant 3 jours. Une antibiothérapie empirique de co-amoxicilline a été administrée pendant 7 jours. La clarithromycine a été stoppée en l'absence d'antigénurie pour la légionelle. Les hémocultures sont stériles. La fibrillation auriculaire rapide inaugurale, mais non datée, a été ralentie par digoxine, puis métoprolol. Une anticoagulation thérapeutique par héparine puis enoxaparine a été instaurée. La fonction ventriculaire gauche était conservée (FE 75%) avec une minime dysfonction diastolique en 2015. Nous proposons donc de remplacer le bétabloqueur et l'amlodipine habituelle par du diltiazem afin de simplifier le traitement médicamenteux dès le 30.03.2018. La patiente a été transférée le 29.03.2018 dans le service de médecine interne pour l'adaptation de la ventilation nocturne. Une réadmission aux soins intensifs est envisageable si l'intensification de la ventilation non invasive devait être nécessaire, mais l'attitude générale est limitée pour des mesures plus invasives. La patiente a accepté d'être contactée dans 3 mois par notre service en vue d'une consultation ambulatoire de suivi après son séjour aux soins intensifs, et dont nous vous tiendrons informée. Mme. Klaus, 81 ans, a été admise aux soins intensifs le 29.03.2018 pour une surveillance et gestion de l'antalgie en post-opératoire d'une réduction ouverte avec fixation interne d'une fracture péri-prothétique de la hanche gauche. La surveillance post-opératoire est sans particularité avec une patiente stable sur le plan hémodynamique. L'antalgie est assurée par Targin en fixe et Oxynorm à la mobilisation avec un bon effet. Une insuffisance rénale aiguë sur chronique est mise en évidence. Le bilan biologique devra être complété. La patiente rapporte une dyspnée chronique NYHA stade III. Une échocardiographie transthoracique a été effectuée le 27.03.2018 et a montré une maladie valvulaire mitrale avec sténose modérée et insuffisance minime (grade 1/4). Une échocardiographie transoesophagienne aurait été planifiée à Berne afin de préciser l'atteinte valvulaire mitrale et les répercussions ventriculaires. Nous vous laissons le soin de préciser ce point. Un bloc bifasciculaire a été découvert à l'ECG. Un ECG comparatif n'est pas disponible. Ce point devrait également être abordé lors de la prochaine consultation cardiologique à Bern. La patiente peut être transférée le 30.03.2018 dans le service d'orthopédie. Mme. Klausler, 20 ans, a été admise le 28.03.2018 dans le contexte d'une intoxication aiguë volontaire avec un dérivé d'atropine. La patiente est connue pour un trouble de la personnalité borderline et déficit de l'attention avec hyperactivité sous Ritaline, Concerta et Escitalopram. Elle a été amenée aux urgences le 28.03.2018 par un ami après avoir consommé hétéro-anamnestiquement de la Datura et du Pavot vers 16h. La patiente présente un syndrome anticholinergique avec tachycardie, mydriase et désorientation. L'ECG ne montre pas de QT long et le tox screening urinaire reste négatif. La patiente est initialement surveillée sur la nuit aux urgences puis transférée aux soins intensifs pour suite de prise en charge au vu de l'absence d'amélioration. À son arrivée, la patiente présente un syndrome anticholinergique avec mydriase, tachycardie, et désorientation. Elle est mise au bénéfice de Lorazépam. L'évolution est lentement favorable avec résolution des symptômes ci-dessus. L'évaluation psychiatrique montre une patiente avec une probable décompensation maniaque dans le cadre de son trouble de la personnalité borderline. La patiente mentionne lors de l'examen la consommation d'un dérivé d'atropine indéterminé (Datura/Belladone) acheté sur internet. Au vu d'un risque important d'auto-agressivité chez une patiente décompensée sur le plan psychiatrique et refusant toute prise en charge volontaire, une décision de placement à des fins d'assistance est prise en accord avec nos collègues psychiatres. La patiente est informée de la décision et des possibilités de recours. Mme. Klausler étant domiciliée dans le canton de Zurich, un transfert pour l'hôpital psychiatrique d'Embrach est organisé. À noter que la patiente refuse que nous contactions sa famille. Une anémie hypochrome normocytaire hyporégénérative est mise en évidence pendant le séjour. Un bilan biologique est en cours. Une substitution vitaminique est débutée. Mme. Kleisi est hospitalisée aux soins intensifs le 09.03.2018 pour une anémie sévère dans le cadre d'une anticoagulation thérapeutique pour des embolies pulmonaires. La patiente est transférée de Thaïlande le 23.02.2018 avec une fracture du cotyle gauche. Elle bénéficie d'une ostéosynthèse par voie Stoppa modifiée le 02.03.2018. L'intervention se déroule sans complication. L'anticoagulation thérapeutique par Clexane déjà débutée en Thaïlande pour une embolie pulmonaire est interrompue moins de 24 heures en peropératoire. Dans la nuit du 08.03.2018, la patiente présente des douleurs abdominales importantes avec une déglobulisation. Le CT scan met en évidence de multiples hématomes au niveau de la musculature glutéale, péri-trochantérienne, du muscle ischio-jambier et le long du fascia lata gauche et au niveau de la paroi antérieure du pelvis et dans le muscle droit. Dans ce contexte, la patiente est transfusée par 4 concentrés érythrocytaires. La surveillance aux soins s'avère sans complications. L'hémoglobine reste stable sachant que la dernière transfusion date du 10.03.2018. Le CT thoraco-abdomino-pelvien de contrôle effectué le 11.03.2018 montre une stabilité des hématomes sans saignement actif, par ailleurs, il y a une embolie pulmonaire. Dans ce contexte et après discussion avec Dr. X (angiologue), l'anticoagulation par Héparine est réintroduite à 5000 Ui/24h dès le 12.03.2018. Nous conseillons d'augmenter progressivement les posologies en l'absence de récidive de saignement et de viser un antiXa à 0.3. Selon Dr. X (angiologie), il n'y a pas d'indication à poser un filtre cave d'une part parce qu'on ne retrouve pas de thrombus des membres inférieurs (US du 12.03.2018) et d'autre part, vu la reprise de l'anticoagulation. Une insuffisance rénale aiguë dans le contexte de l'hypovolémie contribue probablement à une accumulation de Clexane. Celle-ci est corrigée par une hydratation par NaCl. Concernant l'attitude générale, il a déjà été discuté à l'étage de ne pas recourir à des manœuvres de réanimation invasives en cas d'aggravation et de ne pas retourner aux soins intensifs. Mme. Kleisli est transférée en division d'orthopédie le 13.03.2018. Mme. Koch a bénéficié d'un suivi irrégulier depuis son adolescence pour ses douleurs de type spondylarthropathie. Le bilan préalable a révélé un HLA B27 négatif, avec cependant une IRM datant du mois de novembre 2017 qui dévoile la présence d'une sacro-iliite. Elle demande une hospitalisation suite à ses douleurs, majoritairement au niveau des sacro-iliaques, devenues ingérables à domicile.Devant la forte probabilité d'une spondylarthropathie, nous arrêtons le traitement de méthotrexate présent à l'entrée et initions à nouveau un traitement de fond par anti-inflammatoire. Les AINS (Arcoxia et Celebrex) s'avèrent peu efficaces pour diminuer les douleurs. Parallèlement, nous diminuons progressivement le traitement d'opiacés qui semble toutefois encore nécessaire. Au vu de la réponse insatisfaisante aux AINS, nous effectuons une demande auprès de l'assurance pour une prise en charge des traitements anti-TNF et anti-IL-17, dont l'efficacité a été prouvée pour ce type d'atteinte inflammatoire. La patiente a déjà reçu deux anti-TNF il y a plusieurs années mais l'efficacité n'a pas eu le temps d'être évaluée, les traitements ayant été arrêtés prématurément en raison d'effets secondaires. Elle décrit aussi des insomnies, avec une peine à l'endormissement ainsi que des réveils nocturnes. Durant l'hospitalisation, la durée du sommeil s'améliore avec une meilleure gestion de l'antalgie et un traitement adapté. Du Saroten à faible dose et de la Mélatonine sont introduits avec du Zopiclone en réserve. Ces traitements devront être réévalués une fois les douleurs contrôlées. Sur le plan digestif, Mme. Y signale des douleurs abdominales épigastriques ainsi que des nausées et vomissements itératifs depuis le mois de janvier. Suite à l'instauration de Pantoprazole, les douleurs cèdent rapidement. Avec la diminution des morphiniques et un traitement d'Ondansétron, les nausées s'estompent. Au vu de la prise chronique d'AINS et des plaintes persistantes, nous planifions une gastroscopie qui aura lieu le 18.04.2018. Après une amélioration de l'état général, Mme. Y rentre à domicile le 29.03.2018. La prise en charge sera poursuivie en ambulatoire. Mme. Y est une patiente de 38 ans, hospitalisée depuis la consultation de proctologie en raison de la suspicion d'un abcès para-anal postérieur. La patiente décrit des douleurs anales évoluant depuis plusieurs jours. Un scanner du pelvis retrouve un phlegmon péri-anal postérieur sans véritable collection. La patiente bénéficie d'une antibiothérapie par Tazobac. Le bilan est complété par une IRM du pelvis le 02.03.2018 qui confirme la présence d'un abcès, posant l'indication à un drainage chirurgical de cet abcès. En raison de la surcharge du bloc opératoire, avec l'impossibilité d'effectuer cette opération, nous décidons d'autoriser un retour à domicile sous antibiothérapie orale. La patiente sera revue en filière 34 avec un contrôle biologique le 04.03.2018 à 10h, en fonction de l'évolution clinique, nous prendrons la décision d'une intervention chirurgicale. Mme. Y est une patiente de 76 ans, connue pour de multiples antécédents chirurgicaux abdominaux, qui se présente aux urgences avec des douleurs abdominales associées à un arrêt des matières. Les examens complémentaires, comprenant un CT-scan abdominal, mettent en évidence un iléus sur bride. La patiente est traitée de manière conservatrice. L'évolution est favorable avec la reprise d'un transit, permettant une réalimentation progressive. Mme. Y peut regagner son domicile le 23.03.2018. Mme. Y nous est transférée de l'hôpital d'Arlesheim à Bâle. Depuis 2015, la patiente souffre d'un carcinome mammaire à droite, initialement traité par chimiothérapie et mastectomie, avec une première récidive locale en janvier 2016. L'évolution est défavorable avec une progression tumorale locale et des multiples métastases. Actuellement, elle présente des épanchements pleuraux à répétition malgré des ponctions ainsi qu'un épanchement péricardique malin nécessitant un drainage et une injection de Bléomycine à deux reprises. À son entrée dans notre service, elle présente un état général diminué, une dyspnée à la parole sans état fébrile. Une diminution des murmures vésiculaires des deux côtés est constatée avec une prédominance à gauche, des œdèmes des membres inférieurs importants et une plaie de 10x6 cm au niveau mammaire droit, douloureuse à la palpation. Le laboratoire permet d'exclure un syndrome inflammatoire. La radiographie du thorax permet de confirmer la présence d'épanchements pleuraux bilatéraux. Un épanchement péricardique peut être exclu par échocardiographie mais qui met en évidence une probable péricardite constrictive probablement consécutive à l'injection de Bléomycine. Le scanner thoraco-abdominal met en évidence une progression tumorale, surtout au niveau des métastases cutanées. Pour les épanchements pleuraux, la patiente profite de la mise en place d'un PleurX à gauche le 17.03.2018. Elle bénéficie actuellement de drainage 2x/semaine. L'épanchement pleural à droite est également ponctionné avec drainage de 2000 ml. La dyspnée de la patiente s'améliore significativement, l'oxygène peut être sevré dès le 22.03.2018. Par la suite, la patiente conserve de l'oxygène à la demande pour son confort. En cas de récidive de l'épanchement pleural à droite, nous devrons envisager la possibilité de poser également un PleurX. Concernant la péricardite constrictive, après discussion avec nos collègues cardiologues, une fenestration péricardique ne semble pas indiquée en raison du contexte global et du risque lié à l'intervention. Sur avis des oncologues, une chimiothérapie palliative par Adriblastine est débutée le 21.03.2018. La prochaine chimiothérapie est prévue à une distance de 3 semaines. Concernant la plaie au niveau mammaire droit sur métastases topiques, un avis des stomathérapeutes est demandé et évolue favorablement sous le protocole proposé, accompagnée également d'une diminution des douleurs. Une antalgie systémique par Hydromorphone est débutée et bien supportée par la patiente. En raison de la nette diminution des douleurs locales sur métastases avec le traitement antalgique actuel, la patiente ne souhaite pas d'emblée faire de la radiothérapie. Le Dr. X reste cependant à disposition si nécessaire dans le futur. Une thrombose de la veine jugulaire à droite est également visualisée fortuitement au CT-Scanner. Nous introduisons un traitement anticoagulant par Clexane à dose thérapeutique que nous proposons de laisser au long cours. Une éosinophilie en majoration est mise en évidence le 26.03.2018. Nous proposerions un suivi à distance. Selon la discussion avec la patiente, un retour à domicile est désiré et au vu de sa bonne évolution, elle peut regagner son domicile le 28.03.2018. Une infirmière indépendante suivra régulièrement la patiente afin d'effectuer les drains par PleurX et l'équipe de Voltigo accompagnera également la patiente. Elle sera suivie à la consultation du Dr. X puis à celle du Dr. X pour la suite de la prise en charge oncologique. Mme. Y est une patiente hospitalisée le 04.03.2018 dans le contexte d'une baisse de l'état général associée à un état confusionnel, une toux, des céphalées légères et de la fièvre. À noter que la patiente est tombée et a fait un choc au niveau occipital le 10.12.2017 sans perte de connaissance. À l'entrée, nous trouvons une patiente à l'état général conservé, désorientée dans le temps. Au niveau cardiaque, on note un souffle systolique à 2/6 et un rythme irrégulier dans le contexte d'une fibrillation auriculaire. Au niveau pulmonaire, un crépitant est ausculté en base pulmonaire droite. Au niveau neurologique, la patiente montre un manque du mot ainsi que des hallucinations visuelles. Dans le contexte de cet état confusionnel, un CT met en évidence une légère atrophie cérébrale frontale et permet d'exclure un hématome sous-dural. Un bilan laboratoire est sans particularité. Le MMS et le clock-test réalisés le 07.03.2018 mettent en évidence des résultats légèrement pathologiques. La répétition de ces examens à distance de l'état confusionnel est recommandée.Concernant la problématique infectieuse, la patiente est en premier lieu mise sous antibiotique. Au vu de paramètres inflammatoires restant abaissés ainsi qu'une radio ne mettant pas en évidence d'infiltrat pulmonaire, le traitement d'antibiotique est stoppé et l'évolution sera favorable. La patiente développe également une diarrhée profuse dans le contexte de son traitement antibiotique. Au vu des selles se normalisant rapidement sous Bioflorin et à l'arrêt de l'antibiothérapie, la recherche de C. difficile est avortée. Au vu d'une nette amélioration de la clinique et d'un bon état général, Mme. Kramer retourne à domicile le 08.03.2018. Mme. Lambert, patiente de 77 ans, hospitalisée aux soins intensifs le 08.03.2018 dans le contexte d'une bradycardie sinusale sur béta-bloquant. La patiente présente depuis 1 semaine une diminution de l'état général avec faiblesse et dyspnée. Le 8.03.2018 au matin, elle présente une syncope avec traumatisme crânien, précédée de sensations de chaleur. Elle se réveille au sol puis contacte sa sœur qui l'amène à la permanence d'Estavayer-le-Lac. On met en évidence une bradycardie sinusale à 37/min avec rythme d'échappement. Elle est transférée dans notre service pour la suite de la prise en charge. L'évolution est favorable avec la reprise spontanée d'un rythme sinusal normocarde à 70/min qui persiste durant la surveillance. Le traitement de bilol est stoppé. L'échocardiographie du 8.03.2018 montre une FEVG conservée sans trouble de la cinétique, à noter l'absence de troponines au bilan initial. L'hyperkaliémie est traitée par schéma d'insuline-glucose, compliquée par un épisode d'hypoglycémie corrigée sans récidive. La patiente reflète un profil glycémique bas aux alentours des 4-5 mmol/l à domicile, motivant la mise en suspens de son traitement de Glyméril à réévaluer à distance. Dans le contexte de la chute, la patiente bénéficie également d'un CT cérébral permettant d'exclure un saignement avec la stabilité d'une séquelle ischémique frontale gauche. La patiente présente une anémie normocytaire hypochrome à 114 g/l sous Vit B12 en ambulatoire. La TSH est dans la norme. Nous vous laissons le soin de compléter le bilan selon les investigations effectuées en ambulatoire. La surveillance se déroule sans complications, notamment sans récidive de trouble du rythme. Un holter est à effectuer la semaine prochaine pour documenter la pertinence d'une indication à la pose d'un pacemaker en cas de récidive. La patiente rentre à domicile le 9.03.2018. Mme. Lembe Matete est une patiente de 48 ans, en bonne santé habituelle, qui consulte en raison de douleurs abdominales. Le bilan met en évidence une cholécystite aiguë débutante, raison pour laquelle nous effectuons une cholécystectomie laparoscopique le 23.03.2018. L'intervention se déroule sans complication et les suites opératoires sont favorables, permettant un retour à domicile le 25.03.2017. Mme. Lopes présente très probablement une entorse bénigne du genou gauche. Je n'ai pas d'argument fort pour demander une IRM. Je propose dans un premier temps un traitement par physiothérapie à but antalgique et je la reverrai dans un mois pour une réévaluation clinique. En cas de persistance de douleurs, une IRM pourrait être effectuée. Prochain contrôle le 9.04.2018. Un arrêt de travail n'est pas attesté. Mme. Lopes présente un ongle incarné de l'hallux droit face externe nécessitant une cure chirurgicale selon Kocher. La patiente est informée du déroulement de l'intervention ainsi que des risques et des bénéfices liés à celle-ci et elle nous donne son accord oral et signé pour cette intervention qui aura lieu en ambulatoire le 22.03.2018 sous anesthésie locale. La patiente va rester en arrêt de travail jusqu'au 8.04.2018 à 100%. Mme. Lorenz nous est adressée du CHUV le 06.02.2018 pour la suite de la prise en charge d'une colite à Clostridium difficile avec une recherche de toxine B positive dans les selles. Plus précisément, la patiente présente des douleurs abdominales, avec prise de plusieurs antibiothérapies successives. Son médecin traitant, le Dr. X, lui a prescrit sept jours de Flagyl dès le 22.12.2017 pour une suspicion de giardiose, le 04.01.2018 son gynécologue lui a prescrit de la Nitrofurantoïne pour une suspicion d'infection urinaire basse, le 08.01.2018 elle consulte à nouveau son médecin traitant pour des diarrhées et reçoit une dose de Fluconazole avec une culture de selles qui revient négative pour les multiples germes testés, y compris le C. difficile, et une calprotectine fécale élevée à 2114 mcg/l. Le 19 janvier 2018, la patiente est vue pour les mêmes symptômes par un gastroentérologue, le Dr. X, qui effectue une nouvelle analyse des selles qui montre un Clostridium difficile, et la patiente est traitée par Métronidazole pendant 10 jours. Un contrôle par le médecin traitant le 29.01.2018 montre que les antigènes et toxines du C. difficile sont négatifs. Le 31.01.2018, le Dr. X réalise une OGD et une colonoscopie sans préparation, qui sont macroscopiquement normales sans signes de MCIU, avec prélèvements de biopsies. Le 05.02.2018, elle consulte à nouveau son médecin traitant pour les mêmes plaintes de diarrhées et de douleurs abdominales, avec également un état fébrile jusqu'à 38°C et un syndrome inflammatoire biologique avec une leucocytose à 12.9 G/l et une CRP à 103 mg/l, des IgE à 206 kU/ et une hypokaliémie à 3.3 mmol/l. Elle est adressée aux urgences du HFR Fribourg, mais après 5 heures d'attente, la patiente part de son propre chef aux urgences du CHUV, où elle bénéficie d'un avis gastroentérologique et d'une IRM abdominale qui met en évidence une colite du colon descendant, du sigmoïde et du rectum, avec un peu de liquide libre. Les antigènes et toxine B à C. difficile sont à nouveau positifs, un traitement par Vancomycine per os est débuté et la patiente est transférée à l'HFR Riaz pour la suite de la prise en charge. À l'arrivée dans notre service, la patiente présente toujours des douleurs abdominales et signale des diarrhées jusqu'à 6 fois par jour. La palpation abdominale est diffusément douloureuse, plus intense au niveau des quadrants inférieurs, avec détente sans défense et sans signe de péritonisme. Le laboratoire met en évidence un syndrome inflammatoire avec une CRP à 46 mg/l sans leucocytose et une hypokaliémie à 2.9 mmol/l. Nous poursuivons l'antibiothérapie par Vancomycine per os jusqu'au 20.02.2018, nous substituons l'hypokaliémie en IV et nous traitons les douleurs abdominales persistantes, qui sont crampiformes et parfois localisées au niveau de l'hémi-abdomen inférieur, parfois sous la forme d'épigastralgies, avec du Pantozol, Spasmo-canulase et Buscopan en réserve. Durant le séjour, la patiente présente une bonne évolution clinique avec diminution progressive des douleurs et biologique avec une résolution complète du syndrome inflammatoire. Le 14.02.2018, la patiente rencontre le Dr. X pour les résultats des biopsies prélevées le 31.01.2018. Ces dernières montrent une légère inflammation chronique gastrique sans érosion ni ulcération et sans Helicobacter pylori à la coloration de Giemsa modifiée et au niveau du duodénum et du côlon, une absence d'inflammation aiguë, érosion, ulcération ni fissure, qui permet d'exclure une colite lymphocytaire, à collagène, une maladie de Crohn ou une RCUH. Nous effectuons un contrôle d'éradication du Clostridium difficile, ainsi qu'une recherche de Yersinia Enterolytica dans les selles le 16.02.2018, qui reviennent tous deux négatifs. La patiente rentre à domicile le 22.02.2018, avec un contrôle prévu à votre consultation le 28.02.2018, avec un arrêt de travail jusqu'à cette date.Mme. Luy est une patiente de 65 ans qui bénéficie le 23.03.2018 d'une cholécystectomie par laparoscopie en raison d'une cholécystolithiase symptomatique. Les suites opératoires sont tout à fait favorables et la patiente peut rejoindre son domicile le 25.03.2018. Mme. Magne est hospitalisée aux soins intensifs le 06.03.2018 pour une thrombolyse intraveineuse dans le contexte d'une thrombose veineuse du membre inférieur gauche aiguë mettant sous tension le retour veineux. L'Actilyse est effectuée du 06.03 au 07.03.2018 sans complication. Une anticoagulation thérapeutique est assurée par héparine. L'angiographie de contrôle met en évidence une thrombose en nette diminution mais persistante. L'anticoagulation est poursuivie par du Sintrom avec un relais de Clexane. L'évolution étant favorable, la patiente est transférée à l'étage de médecine le 07.03.2018. La patiente passe une nuit en médecine sans complication et rentre à son domicile en bon état général. Mme. Magne, patiente de 62 ans, est hospitalisée aux soins intensifs le 06.03.2018 pour une thrombolyse intraveineuse dans le contexte d'une thrombose veineuse du membre inférieur gauche aiguë mettant sous tension le retour veineux. L'Actilyse est effectuée du 06.03.2018 au 07.03.2018 sans complication. Une anticoagulation thérapeutique est assurée par héparine. L'angiographie de contrôle met en évidence une thrombose en nette diminution mais persistante. L'anticoagulation est poursuivie par du Sintrom avec un relais de Clexane. L'évolution étant favorable, la patiente est transférée à l'étage de médecine le 07.03.2018. Mme. Magnin présente deux problèmes. Du côté lombaire, elle a un canal lombaire étroit sur arthrose facettaire avec potentiel conflit radiculaire L5 à gauche. Je propose une infiltration sous CT-Scan du neuroforamen L4-L5 gauche. La patiente est d'accord. En ce qui concerne le doigt à ressaut D3, nous prévoyons une cure de doigt à ressaut D3 le 19.04.2018 en ambulatoire. La patiente est clairement informée du déroulement de l'intervention ainsi que des risques et des bénéfices liés à celle-ci et elle nous donne son accord oral et signé. Mme. Majeux est une patiente de 66 ans qui nous est adressée par son médecin traitant avec un CT scan effectué auparavant, qui met en évidence un calcul de 8 mm au niveau de l'uretère gauche. La patiente bénéficie d'une pose de sonde double J le 10.03.2018. L'évolution post-opératoire est tout à fait favorable et la patiente peut rejoindre son domicile le 12.03.2018. Mme. Makangilu, âgée de 57 ans, connue pour les antécédents susmentionnés, nous est adressée par l'HFR Fribourg pour une réadaptation musculo-squelettique et rééducation à la marche suite à une ostéotomie fémorale de varisation et à une ostéotomie de la TTA et mise en place d'une PTG D le 20.02.2018 pour gonarthrose valgisante, non réductible. Sur le plan social, la patiente est divorcée. Elle vit avec ses enfants dans un appartement au rez-de-chaussée. Elle travaille à 70 %, comme aide soignante dans un home. À l'admission, la patiente se plaint de douleurs à 6/10 à l'EVA douleurs. Elle est hémodynamiquement stable et les paramètres vitaux sont dans la norme. Les douleurs sont bien contrôlées par l'antalgie en place. Au status, la patiente est orientée et collaborante. La cicatrice est calme. La flexion/extension du genou D est de 40°-5°-0 en actif et en passif. La force du quadriceps D est cotée à M3 (limitée par les douleurs) et la sensibilité est conservée. Elle porte une attelle articulée au genou D. Durant son séjour, la patiente a bénéficié d'une prise en charge interdisciplinaire avec physiothérapie et ergothérapie. À la sortie, elle est autonome pour les transferts couché-assis et assis-debout-assis, a besoin d'aide minime pour le transfert assis-couché. Elle marche avec un tintébin et ne respecte pas la décharge. Elle charge environ 25 kg au lieu des 15 kg autorisés. Les amplitudes articulaires montrent une flexion/extension du genou droit à 40°-5°-0 en actif et en passif. Après deux semaines d'hospitalisation, l'évolution est relativement favorable et Mme. Makangilu peut quitter notre service pour rejoindre son domicile le 14.03.2018, en état général conservé. À la sortie, la patiente bénéficiera de séances de physiothérapie à domicile. Les soins à domicile sont activés. Mme. Maradan est une patiente de 90 ans connue pour une insuffisance cardiaque et un asthme qui se présente aux urgences dans un contexte de dyspnée rapidement progressive au cours de la journée du 04.03.18. Elle relate l'apparition d'OMI et d'une dyspnée en augmentation à l'effort puis au repos depuis quelques jours. Nous excluons une cause cardiaque ischémique à la dyspnée. Le bilan met en évidence une pro BNP à 2276 et une FEVG à 40 % avec dysfonction diastolique, mise en évidence à l'ETT. Mme. Maradan reçoit un traitement diurétique intraveineux avec bonne réponse et perte de 6 kg. De plus, un traitement par bêta-bloquant est débuté à petite dose. Nous vous proposons de majorer ce traitement en cas de bonne tolérance clinique. La patiente présente de nombreux épisodes d'extrasystoles supraventriculaires et un Holter a été demandé à la recherche d'une FA sous-jacente. Le rapport vous sera parvenu par la suite. Comme proposé par nos collègues cardiologues, nous poursuivons le traitement antihypertenseur par les sartans. Une volémie optimale est également attendue et nous vous proposons de contrôler le poids et d'adapter les diurétiques selon la fonction rénale chez cette patiente très fragile. Mme. Maradan est connue pour un asthme traité par théophylline, Motélukast, Salbutamol et Ipratropium. Nous majorons le traitement par aérosols lors de son séjour et notons une mauvaise compliance de la part de la patiente. Au vu de l'âge et des troubles cognitifs, nous décidons de ne pas changer le traitement mais vous proposons d'encourager la patiente à le poursuivre pour son confort et la prévention des décompensations respiratoires. De plus, une insuffisance rénale aiguë est mise en évidence, motivant la mise en suspens temporaire des traitements néphrotoxiques avant le retour des valeurs de créatinine à la norme chez cette patiente connue pour une insuffisance rénale chronique. Une ultérieure insuffisance rénale prérénale très probablement iatrogène sous traitement diurétique s'améliore partiellement. Nous vous prions de recontrôler la fonction rénale la semaine prochaine. Au vu d'une hypoalbuminémie, nous demandons une évaluation par la nutritionniste qui ne recommande pas de prise en charge spécifique étant donné les apports nutritionnels suffisants de la patiente. Au vu d'une bonne évolution clinique, Mme. Maradan peut rentrer dans son home le 16.03.2018. Mme. Masel nous est transférée depuis la permanence de notre hôpital le 25.02.2018 dans notre service de gériatrie aiguë pour des vomissements d'origine peu claire et un pic hyperglycémique hyperosmolaire. Pour rappel, la patiente est connue pour un diabète mellitus depuis 2012 qui avait été traité par anti-diabétiques oraux pendant trois ans, avec arrêt par la suite en raison de la normalisation des valeurs de glycémie. Lors de son entrée, la patiente se plaint de nausées et perte d'appétit avec plusieurs épisodes de vomissements la veille. Elle rapporte des douleurs de ventre dans la région de l'épigastre bien calmées par l'antalgie, pas de diarrhée ni de trouble du transit ou de fièvre. La patiente est très anxieuse lors de son arrivée. Le status d'entrée montre une patiente en bon état général avec un status cardio-pulmonaire dans la norme. Le status abdominal montre une diminution des bruits hydro-aériques avec une palpation diffusément douloureuse sans signe de défense ni détente.Le laboratoire d'entrée montre une glycémie à 22.8 mmol/l sans acidocétose diabétique lors de la gazométrie. Mme. Masel est mariée, a 3 enfants et habite avec son mari dans un appartement au 2ème étage avec ascenseur avec 3 marches d'escalier à gravir avant d'arriver à l'ascenseur. Avant l'hospitalisation, la patiente était autonome pour ses AVQ et AIVQ. Elle se mobilisait sans moyen auxiliaire. Le but global de la réhabilitation était un retour à domicile. Lors de l'hospitalisation, la patiente ne présente plus de nausée ni de vomissement. Un traitement par IPP est mis en place pour suspicion de gastrite virale et progressivement adapté durant le séjour. La lipase étant légèrement élevée, et la patiente ne consommant pas d'alcool, un ultrason est effectué montrant une vésicule lithiasique sans signe de cholécystite ni dilatation des voies biliaires. Sur le plan diabétologique, un avis est demandé auprès des diabétologues de l'HFR Fribourg qui conseillent une surveillance des glycémies 4x/jour avec schéma correcteur d'insuline. Une insulinothérapie est adaptée en cours d'hospitalisation. Un traitement par Trajenta est mis en place au vu de l'insuffisance rénale de la patiente, ainsi que le remplacement du stylo à insuline par du Ryzodeg, à raison de 20 unités le matin. Durant le séjour, les glycémies se stabilisent et la patiente apprend à gérer ses glycémies à l'aide des infirmières diabétologues. Sur le plan rénal, la patiente présente à son arrivée une acutisation de son insuffisance rénale chronique. Les valeurs s'améliorent légèrement en cours d'hospitalisation. La patiente reste très anxieuse durant l'hospitalisation au sujet de ses valeurs de glycémie et du Temesta en réserve résout partiellement le problème. Les tests gériatriques montrent des valeurs à la limite de la norme et une demande d'évaluation neuropsychologique est envisageable à distance. Parallèlement à sa pathologie aiguë, nous commençons une réhabilitation gériatrique précoce individuelle. Lors de l'admission, il subsiste un léger risque de chute avec un Tinetti mesuré à 22/28. À la sortie, la patiente peut faire les transferts de manière indépendante, marche seule sur environ 120 m et peut gravir 27 marches d'escalier en se tenant à la rampe. Il demeure encore une restriction de la mobilité légère avec un risque de chute discrètement élevé, le Tinetti étant stable à la sortie. Le traitement de son diabète étant bien réglé et au vu de l'amélioration clinique, Mme. Masel peut rentrer à domicile le 13.03.2018 avec aide du Spitex pour gérer les glycémies et les injections d'insuline, avec contrôle chez son médecin traitant le 18.03.2018. Mme. Mauron, âgée de 68 ans, connue pour les antécédents susmentionnés, nous est adressée par l'HFR Fribourg pour une réadaptation musculo-squelettique suite à une ostéosynthèse de l'humérus proximal D avec ténotomie LCB le 16.02.2018 avec ablation du matériel d'ostéosynthèse et implantation d'une prothèse totale de l'épaule D le 23.02.2018 suite à une fracture en 3 parts de l'humérus proximal D le 14.02.2018 avec déplacement secondaire post ostéosynthèse de l'humérus proximal D. L'hospitalisation se complique par une anémie postopératoire, pour laquelle la patiente reçoit 1 CE le 27.02.2018. Sur le plan social, la patiente est veuve depuis 12 ans. Elle vit seule à domicile. Elle est à la retraite. À l'admission, la patiente se plaint de douleurs à l'épaule D. Elle est hémodynamiquement stable et les paramètres vitaux sont dans la norme, hormis une légère hypertension. Au statut, la patiente est orientée et collaborante. La cicatrice est calme. La patiente présente un flexum du coude à 35°. Les amplitudes articulaires ne sont pas évaluables en raison des douleurs à la mobilisation. La force du MSD est cotée à M3 et la sensibilité est conservée. Durant son séjour, elle a présenté une chute le 15.03.2018, sans conséquence sur les genoux, d'origine accidentelle. Un test de Schellong revient négatif. À la suite de la fracture, nous introduisons un traitement ostéoprotecteur avec Calcimagon. Un traitement par biphosphonate est également indiqué et nous vous laissons le soin d'en discuter avec la patiente. Durant son séjour, la patiente a bénéficié d'une prise en charge interdisciplinaire avec physiothérapie et ergothérapie. À la sortie, elle est indépendante pour les transferts et la marche sans moyen auxiliaire. Elle peut monter/descendre les escaliers sans limitations. Les amplitudes articulaires montrent un flexum du coude à 10°, une flexion à 70°, une abduction à 60°, rotation externe à 5°. Après 3 semaines d'hospitalisation, l'évolution est favorable et Mme. Mauron peut quitter notre service pour rejoindre son domicile le 21.03.2018, en bon état général. À la sortie, la patiente bénéficiera de séances de physiothérapie à domicile. Mme. Mauron, âgée de 87 ans, connue pour une insuffisance respiratoire sur BPCO stade III D selon Gold, nous est adressée par l'HFR Fribourg pour une réadaptation respiratoire. Pour rappel, la patiente a été hospitalisée le 26.01.2018 et a bénéficié d'une antibiothérapie par Tazobactam et corticothérapie, stoppées après 72 heures vu qu'aucun critère d'Anthonisen de décompensation d'origine bactérienne n'a été retrouvé. Sur le plan social, la patiente, veuve, vit seule à domicile. Elle est à la retraite. À l'admission, la patiente se plaint d'une dyspnée manifeste aux efforts de faible intensité, stade NYHA III, avec notion de toux et peu d'expectorations. Le statut général est sans particularité hormis une diminution du murmure respiratoire aux 2 champs pulmonaires avec un expirium prolongé. La spirométrie d'entrée montre des valeurs compatibles avec un syndrome obstructif de degré sévère et confirme le diagnostic de BPCO stade III selon Gold. Le score de CAT atteste d'un stade D. La gazométrie d'entrée sous O2 0.5 lt/min montre une saturation à 94% avec une hypoxémie légère, avec hypercapnie à 6.0 kPa, raison pour laquelle nous poursuivons une oxygénothérapie au débit de 1 lt/min. L'oxymétrie nocturne sous 0.5 lt/min d'O2 montre une SpO2 moyenne à 94.4% avec un index de désaturation à 1.7/heure. Une ordonnance d'oxygénothérapie avec un concentrateur est effectuée à 1 lt/min, sans système de déplacement, car la patiente ne sort pas de son domicile. Durant son séjour, la patiente a présenté une problématique avec la gestion de l'Ultibro ou de l'Anoro en raison d'un inspirium réduit, raison pour laquelle la patiente a été mise sous Dospir 3x/j avec bon effet clinique. La patiente présente un fécalome le 19.02.2018 dans le contexte d'une tendance à la constipation chronique, raison pour laquelle nous adaptons le traitement laxatif. Sur le plan nutritionnel, la patiente montre un bon appétit et poursuit le SNO. Durant son séjour, la patiente a bénéficié d'une prise en charge multidisciplinaire avec physiothérapie respiratoire, réentraînement à l'effort et de l'endurance, avec une évolution favorable. La distance parcourue au test des 6 minutes passe de 30 m à 120 m. Après 3 semaines d'hospitalisation, l'évolution est favorable et Mme. Mauron peut quitter notre service pour rejoindre son domicile, le 22.02.2018, en état général conservé, en prévision d'un futur transfert dans un home. Mme. Mauron, patiente de 82 ans, hospitalisée aux soins intensifs en post-opératoire d'une cholécystectomie. La patiente est hospitalisée en chirurgie depuis le 23.02.2018 pour une cholécystite avec cholédocholithiase qui est traitée initialement conservativement. Au vu de la mauvaise évolution, elle bénéficie d'un drainage percutané et d'une ERCP. Une antibiothérapie par Tygacil et Metronidazole est mise en route en raison d'un E. Coli MR et d'un E. faecium dans les cultures du liquide biliaire. L'indication à une cholécystectomie est retenue. L'intervention se déroule sans complication le 28.03.2018.La surveillance aux soins est sans particularités. On vous laisse le soin de débuter dès que possible une anticoagulation thérapeutique (thrombus intra-cardiaque). La durée de l'antibiothérapie est aussi à discuter avec le Dr. X. La patiente est transférée en chirurgie pour suite de prise en charge. Madame Y, patiente de 85 ans, consulte les urgences pour une chute mécanique le 23.02.2018 en soirée. La patiente raconte avoir glissé en se levant des toilettes et n'avoir pas eu la force de se relever, sans traumatisme crânien, perte de connaissance ou arrêt cardiaque. L'époux a été témoin de la chute. En outre, Madame Y présente une dyspnée avec toux sèche et état fébrile à 38.6°C à son arrivée. Elle se plaint également de dysurie et pollakiurie depuis quelques jours ainsi que d'une douleur au niveau du pied droit suite à la chute. Pour rappel, Madame Y avait été hospitalisée dans notre service jusqu'au 20.02.2018 pour une gastroentérite de probable origine virale. Aux urgences le lendemain, nous effectuons un laboratoire qui montre un syndrome inflammatoire avec une CRP à 126 mg/l sans leucocytose. Nous réalisons également une gazométrie sous 2 l d'oxygène montrant une pO2 à 9.4 kPa et une pCO2 à 3.8 kPa. Une radiographie thoracique laisse suspecter un foyer pulmonaire à droite. Dans ce cadre, nous débutons un traitement par Rocéphine et la patiente est hospitalisée en gériatrie aiguë pour suite de prise en charge. À son arrivée dans notre service, Madame Y est en bon état général, n'a pas de symptôme urinaire ni de douleur abdominale ou troubles du transit. La patiente présente de la dyspnée en amélioration depuis l'entrée et n'a pas besoin d'oxygène. Reste une toux sèche toujours présente. Sur le plan général, la patiente rapporte que son appétit et sa force sont conservés. Madame Y ne décrit aucune plainte sur le plan cardio-respiratoire, ni urinaire. Elle est continente au niveau urinaire et fécal, mais elle porte des protections par sécurité. À l'entrée dans notre service, le statut cardiaque est dans la norme. Il n'y a pas d'œdème des membres inférieurs, mais le pied droit est gonflé et rouge. Au niveau pulmonaire, présence de petits râles en base droite. Le reste du statut n'est pas contributif. Sur le plan social, Madame Y vit avec son mari dans un appartement. Cette dernière marche avec un rollator et bénéficie du passage des soins à domicile 2x/semaine. De plus, son mari l'aide au quotidien. À l'anamnèse avec le fils de la patiente et les soins à domicile, nous constatons une situation difficile à la maison avec perte d'autonomie et difficulté à la marche, aggravées ces derniers mois. À l'étage, en fonction d'une douleur et d'une rougeur persistantes au pied droit, avec une radiographie qui ne montre pas de lésion osseuse, nous dosons l'acide urique qui revient augmenté. Un traitement par Prednisone, Colchicine, glace et Ecofenac crème est mis en place, avec bonne évolution. Sur le plan cognitif, les tests de dépistage effectués à l'admission montrent des performances altérées avec un MMS à 23/30 et un test de la montre à 1/7. Durant le séjour, Madame Y effectue une physiothérapie de mobilisation. À sa sortie, le périmètre de marche est de plus de 120 mètres. Sa mesure d'indépendance fonctionnelle totale est évaluée à 88/126 par rapport à 85/126 à l'entrée (MIF physio : transferts 6/7, marche 6/7, escaliers 1/7). Le TUG est à 31.9. Madame Y peut regagner son domicile le 08.02.2018 avec augmentation des soins à domicile 3x/semaine et physiothérapie en ambulatoire. Madame Y, connue pour une Myasthenia Gravis depuis janvier, est hospitalisée depuis les ambulatoires suite à l'injection d'Intratec qui est mal tolérée. La patiente, suivie par le Dr. X, est actuellement sous traitement de Mestinon. Vu l'évolution lentement favorable, une dose d'Intratect est proposée le 06.03.2018 avec par la suite une hypotension et désaturation transitoire nécessitant son hospitalisation et une surveillance rapprochée. Sur avis du Dr. X, le traitement de Mestinon est majoré avec introduction de 20 mg de Prednisone par jour. La patiente présente par la suite une évolution spectaculaire avec reprise d'une parole fluente et régression complète de la dysphagie. Vu les troubles de la déglutition depuis 2 mois, une dénutrition protéino-énergétique est constatée (NRS >3) et une sonde naso-gastrique mise en place. Cette dernière, au vu de l'évolution favorable, est retirée le 13.03.2018 en absence de troubles de la déglutition au bilan spécialisé. Nous vous proposons de revoir la patiente à distance afin de valider la bonne évolution et de suivre l'état nutritif et biologique. La patiente rentre à domicile le 14.03.2018, elle prendra contact avec le Dr. X pour organiser la suite de la prise en charge. Madame Y est une patiente connue pour une cardiopathie hypertensive et une FA paroxystique. Elle a présenté le soir du 07.03.2018 des palpitations avec sensation de malaise vers 21 h. Le reste de l'anamnèse est sans particularité. Un ECG effectué aux urgences montre une FA rapide. Une cardioversion médicamenteuse est effectuée avec l'administration de Cordarone 200 mg puis 100 mg iv. Madame Y retrouve un rythme sinusal et peut rentrer à domicile le lendemain matin. Il est décidé, selon le désir de la patiente, de ne pas changer la médication. Une thermo-ablation pourrait être proposée en ambulatoire selon l'évolution. Madame Y, 82 ans, transférée du home Jeuss pour des nausées et vomissements récidivants avec un transit conservé d'origine indéterminée ainsi que pour des douleurs au niveau malléolaire interne du pied droit depuis 3 jours en péjoration, limitant la mobilisation. À l'entrée, la colchicine introduite comme traitement d'épreuve pour une suspicion d'arthrite goutteuse au niveau de la cheville droite est stoppée. La rougeur est par la suite observée avec résolution clinique spontanée. Le diagnostic reste pour l'heure indéterminé, mais une péri-arthrite semble le plus probable. Après adaptation du traitement antalgique en réduisant les doses de paracétamol fixe et en introduisant de la Novalgin et du Palexia en fixe, les douleurs péri-malléolaires diminuent. La charge sur le membre inférieur droit étant encore difficile, un traitement d'épreuve de Prednisone de 20 mg/jour est introduit, permettant une nette régression des douleurs et rendant la marche à nouveau possible. Après discussion avec le médecin traitant, le traitement antalgique de Palexia est arrêté à la sortie. En ce qui concerne les nausées, le bilan biologique permet d'exclure une perturbation des tests hépatiques, la fonction rénale est conservée et la calcémie est dans la norme. Après majoration du traitement anti-nauséeux avec introduction de Motilium et d'Haldol fixe, les nausées s'amendent permettant le sevrage progressif du traitement anti-nauséeux et Madame Y reprend une alimentation normale. Après discussion avec la patiente, ces épisodes de nausées semblent être en lien avec un état anxieux. En effet, Madame Y confie être angoissée car elle doit rendre son appartement à la fin avril 2018 et définitivement emménager au home de Jeuss où elle est actuellement en court séjour. Madame Y dit développer depuis toujours facilement la nausée dans une situation stressante ou angoissante, un traitement antianxieux de base n'est pas souhaité par la patiente. En raison d'une ostéoporose fractuaire, une substitution en Calcimagon est initiée lors de son séjour hospitalier. Un traitement de l'ostéoporose par des biphosphonates semble indiqué si la patiente n'en a pas encore reçu ou à poursuivre.En raison d'extrasystoles auriculaires et ventriculaires récidivantes, un Holter est réalisé durant 48 heures. Les résultats sont encore en cours à la sortie de la patiente. Après amélioration de son état général, Mme. Y peut être re-transférée à l'EMS de Jeuss le 30.03.2018. Mme. Y est une patiente de 90 ans, connue pour un antécédent de NSTEMI en juin 2017 et une FA anticoagulée par Sintrom, qui consulte les urgences le matin du 04.03.2018 pour l'apparition brutale durant la nuit d'une douleur thoracique oppressive irradiant dans le cou et le visage. Celle-ci aurait duré 30 minutes avant de céder après la prise d'un comprimé de Nitroglycérine que la patiente avait en réserve. Suite à cela, Mme. Y présente des céphalées frontales gauches durant plusieurs heures motivant sa consultation aux urgences. Aux urgences, le bilan d'entrée montre un trend de troponines négatifs, ainsi qu'un ECG superposable au comparatif de juin 2017. Le diagnostic d'angor instable est retenu. En raison d'un profil tensionnel élevé, une adaptation du traitement antihypertenseur est réalisée à l'étage de médecine avec normalisation du profil tensionnel par la suite. Après discussion avec la patiente, celle-ci refuse la poursuite des investigations et la réalisation d'une coronarographie. Concernant les céphalées, un angio-CT cérébral est effectué, permettant d'exclure une origine centrale. Les céphalées disparaissent spontanément aux urgences. Le diagnostic différentiel de ces céphalées reste ouvert entre un pic hypertensif ou un effet secondaire de la capsule de nitroglycérine. Durant son séjour à l'étage de médecine, la patiente ne représente par la suite plus de céphalées. La patiente bénéficie d'une substitution per os de magnésium en raison d'une hypomagnésiémie à 0.66 mmol/l au laboratoire d'entrée. La substitution est interrompue suite à la présentation de diarrhées. Le laboratoire met en évidence une acutisation d'une insuffisance rénale chronique, probablement en lien avec les diarrhées. Un suivi biologique est réalisé durant son séjour, avec stimulation de l'hydratation per os. Nous laissons le soin à nos collègues de Meyriez, de suivre biologiquement la fonction rénale et de suspendre les traitements néphrotoxiques si nécessaire. Un contrôle biologique est également à prévoir en ambulatoire. Aux urgences, un traitement par Nitrofurantoïne a été introduit en raison d'une pollakiurie. Après re-discussion avec la patiente, celle-ci ne mentionne pas de symptômes urinaires. Le sédiment étant propre, il est décidé d'interrompre le traitement par Nitrofurantoïne et de réaliser un suivi biologique. Le patient ne développe pas de symptômes urinaires durant son séjour. Au vu de l'évolution clinique favorable, mais d'une patiente asthénique, il est décidé conjointement avec sa fille d'une réadaptation gériatrique à Meyriez. La patiente est transférée à Meyriez le 12.03.2018 pour la suite de la prise en charge. Un suivi du profil tensionnel est à prévoir en réadaptation, avec adaptation du traitement antihypertenseur si nécessaire. Mme. Y, âgée de 72 ans, connue pour une BPCO stade III selon Gold, nous est adressée par son médecin traitant pour une réadaptation respiratoire en raison d'une dyspnée progressive. Les vaccins sont à jour. Sur le plan social, la patiente, divorcée, vit seule. Elle est à la retraite. À l'admission, la patiente se plaint d'une asthénie. En général, elle rapporte une dyspnée stade 3 NYHA avec toux et expectorations. Le statut général est sans particularité hormis une diminution du murmure respiratoire jusqu'aux hémiplages ddc. La spirométrie d'entrée montre des valeurs compatibles avec un syndrome obstructif de degré sévère et confirme le diagnostic de BPCO stade IV selon Gold. Le score de CAT atteste d'un stade B. La gazométrie d'entrée à l'air ambiant montre une saturation à 88.8% avec une hypoxémie sévère, sans hypercapnie. La radiographie du thorax met en évidence une accentuation du volume thoracique avec aplatissement des coupoles diaphragmatiques, horizontalisation des arcs costaux, raréfaction de la trame vasculaire en périphérie des deux poumons, témoignant d'un syndrome obstructif, avec un épaississement bronchique diffus bilatéral à prédominance lobaire inférieure ddc. Suite à une polygraphie réalisée en raison d'une somnolence diurne, effectuée le 01.03.2018, nous retrouvons un syndrome d'apnées du sommeil modéré, raison pour laquelle nous introduisons une CPAP, qui est bien tolérée. Nous vous laissons le soin de réévaluer la clinique à 3 mois. La patiente nous dit avoir ressenti une légère amélioration. Depuis le premier jour, suite à un entretien, Mme. Y décide d'arrêter le tabagisme. Nous préférons attendre 3 mois d'arrêt avant de débuter une oxygénothérapie vu le risque de rechute et vous laissons le soin de suivre les paramètres d'oxygénation. Durant son séjour, elle s'est cogné le 2ème orteil du pied D contre le lit, avec une suspicion de fissure au niveau de P2 à la radiographie. Nous appliquons une syndactylie et adaptons les chaussures. Avec une adaptation de l'antalgie de base, les symptômes régressent. Sur le plan nutritionnel, Mme. Y a été prise en charge pour une perte de poids non intentionnelle (7% en 2 ans) et un manque de connaissance sur l'alimentation dans un contexte de maladie respiratoire. Durant son hospitalisation, nous avons adapté les repas afin d'améliorer la couverture des besoins. Elle a testé des suppléments nutritifs oraux qu'elle n'a pas appréciés. Elle a aussi assisté à la conférence nutritionnelle pour les patients respiratoires et nous lui avons donné des conseils en individuel afin d'améliorer les apports en énergie et en protéines à domicile. L'objectif serait une reprise pondérale de 2-3 kg. Mme. Y sait qu'en cas de nouvelle péjoration, elle doit réagir au plus vite et ne pas attendre une perte pondérale trop importante. Durant son séjour, la patiente a bénéficié d'une prise en charge multidisciplinaire avec physiothérapie respiratoire, réentraînement à l'effort et de l'endurance, avec une évolution favorable. La distance parcourue au test des 6 minutes à l'entrée est de 300 m (pas réalisable à la sortie en raison de la douleur au pied D). La patiente augmente la distance parcourue sur le tapis roulant pendant 20 minutes de 0.55 km à 0.82 km (5.52 km sur vélo à la sortie). À la sortie, elle bénéficiera de séances de physiothérapie respiratoire en ambulatoire afin de maintenir les acquis. Après 3 semaines d'hospitalisation, l'évolution est favorable et Mme. Y peut quitter notre service pour rejoindre son domicile, le 16.03.2018, en bon état général. Mme. Y est une patiente de 31 ans, qui est amenée aux urgences en raison d'un traumatisme crânien après une hétéroagression avec une bouteille de verre. Les examens complémentaires comprenant un CT cérébral mettent en évidence une fracture pariéto-occipitale droite associée à un hématome épidural. La patiente est prise au bloc opératoire pour une évacuation de cet hématome épidural par craniotomie. L'évolution est favorable et la patiente quitte notre service le 14.03.2018. Elle sera revue à 6 semaines post-opératoires à la consultation de neurochirurgie avec un CT cérébral de contrôle au préalable. Mme. Y est une patiente de 72 ans, connue pour un syndrome d'obésité-hypoventilation et un SAOS, qui est hospitalisée le 03.03.2018 en raison initialement d'un état confusionnel aigu, avec perte de contact le 03.03.2018, associé à une symptomatologie urinaire. L'état confusionnel aigu est mis sur le compte d'une infection urinaire. Après un CT cérébral et bilan d'entrée normal, la patiente est admise dans le service de médecine interne. L'infection urinaire est traitée par une antibiothérapie par Ceftriaxone pendant 7 jours. La culture d'urine met en évidence un E. coli. Durant son séjour, en raison d'une dyspnée persistante, une échocardiographie est réalisée et met en évidence une hypertension artérielle pulmonaire élevée à 82 mmHg. Un CT thoracique confirme la présence de multiples embolies pulmonaires segmentaires bilatérales, d'allure subaiguë et aiguë le 05.03.2018.L'évolution est compliquée le 06.03.2018 par une détresse respiratoire aiguë multifactorielle, dans le cadre d'un oedème aigu du poumon sur tachycardie supraventriculaire, des embolies pulmonaires bilatérales et du syndrome d'obésité-hypoventilation, nécessitant une intubation à l'étage de médecine interne par les anesthésistes. La TSV est résolue pendant l'induction et la patiente est transférée aux soins intensifs intubée pour la suite de la prise en charge. Un soutien aminergique est nécessaire transitoirement. Une extubation est possible le 08.03.2018. Après l'extubation, une récidive de TSV est traitée par adénosine puis par bêta-bloquant iv puis per os, avec cardioversion le 08.03.2018. Une charge en Amiodarone est débutée le 09.03.2018 pour 2 semaines. La cordarone devra être continuée pour une durée de 3 mois au moins sur avis cardiologique. Un Holter sera à prévoir à ce moment. L'anticoagulation initialement par HBPM est changée pour de l'héparine lors du séjour aux soins intensifs, puis relayée par du Xarelto le 09.03.2018, dont la dose est à réduire le 30.03.2018. L'évolution respiratoire est initialement favorable puis Mme. Michaud se péjore à nouveau, avec nécessité de séances de VNI dès le 10.03.2018, ainsi que des aérosols. Un nouveau foyer infectieux semblant peu probable, une antibiothérapie n'est pas réintroduite. La patiente ayant tendance à retenir du CO2 la nuit, un appareillage de BiPAP nocturne est débuté et adapté par les pneumologues. Devant une hypoxémie importante, déjà mise en évidence par le pneumologue traitant (Dr. X) de Mme. Michaud en janvier 2018, nous proposons l'introduction d'une oxygénothérapie à domicile ce que la patiente accepte. La ligue pulmonaire est déjà avertie mais l'ordonnance devra leur être transmise avant la sortie. Au vu d'une situation respiratoire compliquée nécessitant un appareillage, la patiente bénéficiera d'une réadaptation pulmonaire à Billens où elle est transférée le 29.03.2018. Mme. Minnig consulte les urgences le 26.02.2018 en raison d'une toux grasse avec expectorations jaunâtres et état fébrile à 39°C. La patiente rapporte également des douleurs abdominales de type crampiforme. Pas d'autre plainte à l'anamnèse par système. A l'admission aux urgences la patiente est normotendue, normocarde, fébrile à 38,2°C et désature à 88% à l'air ambiant. Au status pulmonaire, présence de crépitants bibasaux à prédominance gauche. Le laboratoire met en évidence un léger syndrome inflammatoire avec une CRP à 20 mg/l sans leucocytose et la radiographie du thorax ne montre pas de foyer pulmonaire franc. Le diagnostic de virose est retenu et une fenêtre thérapeutique est débutée. Nous hospitalisons la patiente en médecine avec un traitement symptomatique et un laboratoire de contrôle le 27.02.2018. En raison d'un sédiment urinaire positif un urotube est également effectué. Le 27.02.2018, la patiente présente un nouvel état fébrile à 39,2°C. La recherche d'antigènes urinaires revient positives pour pneumocoque et nous débutons une antibiothérapie par Rocéphine 2 g iv. La patiente bénéficie également de physiothérapie respiratoire. L'évolution est favorable, l'oxygénothérapie est progressivement sevrée et Mme. Minnig est transférée dans le service de réadaptation gériatrique le 01.03.2018 pour la suite de la prise en charge. Mme. Monney consulte les urgences le 12.03.2018 en raison de douleurs au niveau de l'abdomen supérieur depuis 3 à 4 jours avec irradiation dans le dos. La patiente signale également une toux avec expectorations jaunâtres. Pas d'autre plainte à l'anamnèse par système. A l'admission, tension artérielle 157/95 mmHg, fréquence cardiaque 65/min, fréquence respiratoire 23/min, température 37.4°C et saturation à 90% à l'air ambiant. Au status cardiopulmonaire, B1B2 sont bien frappés, sans souffle surajouté. Le murmure vésiculaire est symétrique. Présence de crépitants bibasaux. Au niveau digestif, les bruits abdominaux sont dans la norme. Notons une défense à la palpation de l'hypochondre et de l'épigastre, dans détente. Pas d'organomégalie. Le reste du status d'entrée est non contributif. Le laboratoire met en évidence un syndrome inflammatoire avec une CRP à 322 mg/l et une leucocytose à 22,9 G/l. La fonction rénale et hépatique est dans la norme. La radiographie du thorax étant suspecte pour une anse terminale au niveau thoracique inférieur, avec un foyer infectieux thoracique gauche. Sur avis chirurgical, nous effectuons un CT scan thoraco-abdominal qui ne montre pas d'altération au niveau abdominal et nous posons alors le diagnostic de pneumonie basale gauche. Nous prélevons des hémocultures, une recherche d'antigènes urinaires, débutons une antibiothérapie par Rocéphine 2 g iv et Mme. Monney est hospitalisée pour la suite de la prise en charge. Elle bénéficie de physiothérapie respiratoire et de mobilisation. L'évolution clinique et biologique est favorable. Les hémocultures ainsi que la recherche d'antigènes urinaires reviennent négatives permettant de relayer l'antibiothérapie par co-amoxicilline per os à poursuivre pendant 7 jours au total. Mme. Monney peut regagner son domicile le 17.03.2018. Mme. Monney est une patiente de 73 ans qui se présente aux urgences en raison de l'apparition d'une voussure inguinale gauche accompagnée de douleurs. Le bilan radiologique confirme la présence d'une hernie inguinale gauche incarcérée. Mme. Monney bénéficie alors en urgence d'une cure selon Lichtenstein. La laparoscopie ne montre pas de souffrance du grêle et aucune résection n'est nécessaire. Les suites opératoires sont simples. Au vu de la bonne évolution clinique, Mme. Monney peut regagner son domicile le 07.03.2018. Elle sera revue à la consultation du Dr. X à 6 semaines. Mme. Mooser est une patiente de 60 ans, aux antécédents et co-morbidités suscités, qui consulte en raison d'un état fébrile associé à une inappétence, à des nausées, des vomissements et des diarrhées aqueuses. Le 08.03.2018, Mme. Mooser avait bénéficié de la pose d'une sonde double J à l'hôpital Daler par le Dr. X avec, comme complication, un sepsis se développant dès le 09.03.2018 et motivant une antibiothérapie par Rocéphine 2 g/jour durant 2 semaines. Sous ce traitement, la patiente a développé un état fébrile depuis le 22.03.2018 environ, accompagné de nausées, de vomissements non biliaires et de diarrhées aqueuses. Par ailleurs, depuis le matin de l'admission, elle décrit une dyspnée d'apparition rapide, présente même au repos, sans modification de sa toux sèche qu'elle présente depuis l'intubation. Suite à la prise d'un comprimé d'Imodium la veille de l'admission au soir, elle n'est plus allée à selle. Le reste de l'anamnèse est sans particularité, hormis une irritation péri-anale suite aux diarrhées. A l'entrée, patiente hémodynamiquement stable, tachycarde, fébrile à 39°. Auscultation cardio-pulmonaire sans particularité. Abdomen souple, diffusément douloureux à la palpation profonde, sans défense, ni détente. Bruits diminués en fréquence mais de tonalité normale. Le toucher rectal est indolore, pas de selles sur le doigtier. Loges rénales souples et indolores. Le reste de l'examen clinique est dans la norme.Le bilan biologique montre un syndrome inflammatoire avec une CRP à 73 mg/l et une leucocytose à 18,9 G/l, sans modifications des tests hépato-pancréatiques. Le sédiment urinaire met en évidence une hématurie et une leucocyturie. La radiographie du thorax permet d'exclure tout foyer pulmonaire. Le CT abdominal révèle une pyélonéphrite, ainsi qu'une urétrite gauche associée à une dilatation pyélocalicielle sur un calcul intra-urétéral de 4x3 mm à la hauteur de la vessie. Mme. Y reçoit une antibiothérapie de Ciproxine iv, ainsi que de Fluconazole, puis elle est prise au bloc opératoire où le Dr. X pose une sonde double J à gauche. Les suites opératoires sont favorables, la patiente reste afébrile et les douleurs sont gérées par une antalgie simple. L'ablation de la sonde vésicale a lieu le 27.03.2018, avec bonne reprise des mictions. L'évolution favorable au niveau biologique et clinique (CRP 102 mg, sans leucocytose le 27.03.2018) permet à Mme. Y de regagner son domicile le 27.03.2018. L'antibiothérapie sera poursuivie sous forme de Ciproxine 2 x 500 mg/jour jusqu'au 16.04.2018 inclus. De même, le traitement de Fluconazole 200 mg/jour sera poursuivi jusqu'au 01.04.2018 inclus. Mme. Y est une patiente de 85 ans, anticoagulée en raison d'une fibrillation auriculaire rapide, qui chute de sa hauteur, avec réception sur l'épaule droite et choc crânio-occipital gauche le 06.03.2018. Pas de perte de connaissance, ni amnésie circonstancielle. La patiente est amenée aux urgences par ambulance et présente un épisode de vomissements à son arrivée. Sinon, pas de nausée, ni de vomissement. Le bilan radio-clinique permet de poser le diagnostic et, vu l'âge de Mme. Y et le type de fracture, le Dr. X retient l'indication à la mise en place d'une prothèse inversée de l'épaule droite. Un CT cérébral natif est réalisé à l'entrée, permettant d'exclure une hémorragie intra-crânienne. Le status neurologique étant et restant dans la norme, l'intervention peut avoir lieu le 07.03.2018. Une hyponatrémie à 129 mmol/l motive l'instauration d'une substitution orale par NaCl capsule 1 g/jour. Nous vous laissons le soin de recontrôler cette valeur à distance. Par ailleurs, le traitement de Lixiana a été mis en suspens et la patiente est sous thromboprophylaxie par Clexane 0,4 ml sc/jour. Nous vous remercions de réintroduire le Lixiana lors d'un prochain contrôle. L'intervention se déroule sans complication et les suites post-opératoires sont simples. La réfection du pansement révèle une cicatrice propre et calme, en voie de guérison. Le contrôle radiologique post-opératoire est en ordre et la patiente bénéficie d'une physiothérapie de mobilisation passive en abduction-élévation 90°, rotations libres. L'épaule est immobilisée dans un gilet orthopédique pour une durée de 6 semaines. Vu la bonne évolution clinique, Mme. Y peut retourner au home de la Vallée de la Jogne le 13.03.2018. Mme. Y, âgée de 72 ans, connue pour les antécédents susmentionnés, nous est adressée par la Clinique Générale pour une réadaptation musculo-squelettique et rééducation à la marche suite à des douleurs rotuliennes post-PTG nécessitant un resurfaçage de la rotule de la PTG gauche, le 29.01.2018. Sur le plan social, la patiente vit en colocation. Elle est à la retraite. À l'admission, la patiente se plaint de légère douleur au mollet droit. Elle est hémodynamiquement stable et les paramètres vitaux sont dans la norme. Les douleurs sont bien contrôlées par l'antalgie en place. Au status, la patiente est orientée et collaborante. La cicatrice est calme. La flexion/extension du genou G est de 110-0-0° en passif. La force du quadriceps G est cotée à M4 et la sensibilité est conservée. Durant son séjour, elle a présenté une insuffisance rénale qui a été corrigée par l'arrêt des AINS et par une stimulation à l'hydratation. Elle a également signalé une douleur au niveau du mollet droit qui est soulagée par la mise en place de bas de contention, nous orientant plutôt vers une origine veineuse. Concernant l'anticoagulation, nous avons introduit le Xarelto le 08.02.2018, que la patiente a bien supporté. Le 14.02.2018, une rougeur avec chaleur est apparue à la cicatrice augmentant de surface le jour suivant mais sans écoulement visible ou état fébrile. Nous repoussons la sortie et réintroduisons la Clexane. Comme convenu lors de notre contact téléphonique avec le Dr. X, remplaçant du Dr. X, nous avons effectué une surveillance de la cicatrice avec en plus une surveillance des paramètres inflammatoires et de la température. Nous avons contacté le Dr. X à son retour de vacances et avons agendé un rendez-vous pour contrôle de la cicatrice à son cabinet, lors duquel le passage au Xarelto devrait être discuté. Durant son séjour, la patiente a bénéficié d'une prise en charge interdisciplinaire avec physiothérapie et ergothérapie. À la sortie, elle est indépendante pour les transferts et la marche avec 2 cannes en raison de lombalgies, avec un périmètre de marche de 50 m. Elle peut monter/descendre les escaliers avec 1 canne et la rampe. La mobilité du genou G en actif est de 95-5-0°. Après 3 semaines d'hospitalisation, l'évolution est relativement favorable et Mme. Y peut quitter notre service pour rejoindre son domicile, le 20.02.2018, en bon état général. À la sortie, la patiente poursuivra la physiothérapie en ambulatoire. Mme. Y, âgée de 70 ans, connue pour les antécédents susmentionnés, nous est adressée par l'HFR Fribourg pour une réadaptation musculo-squelettique et rééducation à la marche suite à la pose d'une PTH D en électif pour coxarthrose le 07.02.2018. Les suites opératoires sont compliquées par une anémie, raison pour laquelle la patiente reçoit 1 CE le 09.02.2018 et 1 CE le 10.02.2018 et par un globe vésical sur échec d'ablation de la sonde vésicale le 09.02.2018. À noter que la patiente a décrit des douleurs au niveau du mollet D, déjà connues en pré-opératoire, et une TVP est exclue par Duplexsonographie. Sur le plan social, la patiente est veuve et vit seule à domicile. Elle est à la retraite. À l'admission, la patiente mentionne une légère douleur localisée au site opératoire. Elle est hémodynamiquement stable et les paramètres vitaux sont dans la norme. Au status, la patiente est orientée et collaborante. La cicatrice est calme. La flexion de la hanche D est de 45° et l'abduction est de 15° en actif. La force du quadriceps D est cotée à M4 et la sensibilité est conservée. Durant son séjour, elle a présenté des troubles de l'humeur avec une crise d'angoisse le 19.02.2018, raison pour laquelle elle a bénéficié de Distraneurine. Le 24.02.2018, la patiente a présenté des épisodes d'incontinence urinaire avec douleurs au bas ventre que nous avons mis en lien avec une infection urinaire basse à E. Coli, traitée pendant 7 jours avec Nitrofuradantin avec évolution favorable. Nous mettons en évidence des troubles de la mémoire (respect des consignes fluctuant), qui seront à réévaluer à distance de la date d'arrêt des opiacés le 03.03.2018. En cas de persistance des symptômes, une évaluation à la consultation mémoire de l'HFR est indiquée. Durant son séjour, la patiente a bénéficié d'une prise en charge interdisciplinaire avec physiothérapie et ergothérapie. À la sortie, elle est indépendante pour les transferts et la marche avec un tintébin, avec respect fluctuant de la décharge. Elle peut monter/descendre les escaliers avec 1 canne et la rampe, sous guidance. À la sortie, les amplitudes articulaires montrent une flexion de la hanche D à 70° et une abduction à 30°. La force du quadriceps D est cotée à M4.Après 3 semaines d'hospitalisation, l'évolution est favorable et Mme. Morel peut quitter notre service pour rejoindre son domicile le 07.03.2018, en bon état général. Mme. Morel, 23 ans, connue pour une néphropathie à IgA depuis 2016 diagnostiquée dans le cadre d'un flou visuel avec mise en évidence d'une hypertension sévère et suivie par le Dr. X en néphrologie, est hospitalisée en électif pour une cure de corticothérapie IV en raison d'une péjoration rapidement progressive de sa fonction rénale. Une corticothérapie orale en ambulatoire avait été introduite avec réponse biologique non satisfaisante. Depuis quelques semaines, la patiente note une prise de 4 kg avec apparition d'œdèmes des membres inférieurs jusqu'aux genoux et œdème des mains. L'introduction de Torasémide a permis par la suite une stabilisation de la volémie. À noter de légers maux de tête bitemporaux liés à une tension artérielle légèrement haute la veille de son hospitalisation et des symptômes d'infection des voies aériennes supérieures il y a environ 1 mois qui pourraient expliquer la poussée de la maladie. La patiente bénéficie de 3 injections de Solumedrol 500 mg avec reprise de la Prednisone 50 mg dès le 08.03.2018. Nous poursuivons une protection gastrique, une prévention de l'ostéoporose et un contrôle des glycémies. En raison d'une réponse biologique insatisfaisante, une injection de Cyclophosphamide 500 mg est administrée le 08.03.2018. La récolte urinaire sur 24 h montre un syndrome néphritique avec une clairance de la créatinine à 24 ml/min. Si la patiente devait recevoir des doses répétées d'Endoxan, nous vous proposons de l'adresser à la consultation du Dr. X afin de préserver sa fertilité. À noter une anémie probablement dans le contexte de l'insuffisance rénale avec composante ferriprive motivant une substitution en fer intraveineuse. Une hypercholestérolémie est également objectivée et l'instauration d'un traitement par statine sera rediscutée avec nos collègues néphrologues en ambulatoire. Mme. Morel peut regagner son domicile le 08.03.2018. Elle sera revue en néphrologie le 15.03.2018 à 09h15. Mme. Moser est une patiente de 87 ans hospitalisée pour un AVC ischémique aigu dans le territoire de l'artère cérébrale postérieure gauche le 21.02.2018. Pour rappel, Mme. Moser présente brusquement une ataxie de l'hémicorps droit, dysarthrie et quadranopsie homonyme droite le 21.02.2018. Elle consulte aux urgences de Tavel où l'on retient le diagnostic d'un AVC aigu et la patiente est transférée pour une lyse intraveineuse. La lyse est administrée et la patiente est hospitalisée pour suite de prise en charge. L'IRM du 22.02.2018 confirme l'AVC ischémique de l'artère cérébrale postérieure gauche avec atteinte occipitale, limbique et punctiforme thalamique gauche avec transformation hémorragique au niveau occipital et persistance d'une subocclusion segmentaire P2 gauche, sur environ 2 mm. Une hypertension artérielle est initialement gérée par Labétalol IV en continu avec reprise du traitement de Lisinopril de la patiente. Au vu de la minime transformation hémorragique post-lyse, la patiente porte initialement des bottes anti-thrombotiques avec passage à la Clexane prophylactique à partir du 26.02.2018 et Clexane thérapeutique à partir du 01.02.2018 (relais au Sintrom à prévoir pour la suite après stabilité clinique de 48 h, selon avis cardiologique). Le bilan des facteurs de risque cardiovasculaire montre une hémoglobine glyquée et bilan lipidique dans la norme. Au vu de la présence d'athéromes calcifiés, des bulbes carotidiens plus marqués à gauche (sans sténose significative), nous introduisons un traitement d'Atorvastatine dès le 23.02.2018. Au cours de l'hospitalisation, un ECG met en évidence une fibrillation auriculaire et nous retenons une origine cardio-embolique de l'AVC. Une échocardiographie le 22.02.2018 pose l'indication à une anticoagulation par anti-vitamine K en raison d'une sténose mitrale sur valve calcifiée. Le bilan ophtalmologique le 26.02.2018 montre une quadranopsie nouvelle homonyme supérieure droite consécutive à l'AVC avec un contrôle de routine à continuer chez son ophtalmologue traitant Dr. X. Nous notons sur le CT Time is Brain de grosses adénopathies médiastinales, raison pour laquelle nous effectuons un CT thoracique qui ne retrouve pas de cause explicative au niveau pulmonaire. Au vu de l'absence de corrélation à la clinique, nous n'effectuons pas d'autres investigations. Le bilan neuropsychologique du 23.02.2018 montre des troubles mnésiques antérogrades, visuels discriminatifs et de lecture, compatibles avec la localisation lésionnelle postérieure gauche (occipital, thalamique et limbique gauche). Cependant, il n'est pas exclu qu'il y ait une composante neurodégénérative. Un bilan d'évolution est indiqué dans 4-6 semaines. La surveillance neurologique et hémodynamique se déroule sans complications. À sa sortie, Mme. Moser présente toujours une ataxie de l'hémicorps droit et des troubles de la mémoire antérograde. Elle est transférée en gériatrie à Tafers le 02.03.2018 pour suite de prise en charge. Mme. Mota est hospitalisée en électif à la demande du Dr. X pour mise en place d'une pompe à insuline et éducation thérapeutique. La demande est venue de la patiente qui souhaite un meilleur contrôle de son diabète afin d'envisager une grossesse future. La mise en place et l'enseignement se passent sans complications auprès de nos collègues infirmières en diabétologie et diététiciennes. Une majoration des doses d'Euthyrox est proposée en raison d'une hypothyroïdie insuffisamment substituée. Mme. Mota rentre à domicile le 09.03.2018 avec un suivi organisé dans le service de diabétologie. Mme. Moulin est une patiente de 26 ans, connue pour un syndrome de Currarino et un reflux vésico-urétéral bilatéral de haut grade déjà multi-opérée, qui se présente aux urgences pour des douleurs de la loge rénale droite avec état fébrile et frissons. Vu le tableau clinique d'infection urinaire compliquée et les antécédents, un CT abdominal est effectué. Le diagnostic de pyélonéphrite bilatérale sans complication est retenu. Une antibiothérapie à large spectre est débutée le 18.03.2018 puis adaptée aux germes identifiés, permettant une évolution favorable sur les plans clinique et biologique. Le traitement antibiotique sera poursuivi pour un total de 14 jours. Un rendez-vous chez le néphrologue traitant, Dr. X (Neuchâtel), est prévu le 29.03.2018. Mme. Moulin peut rentrer à domicile le 28.03.2018. Mme. Mpiaka, 49 ans, connue pour un adénocarcinome du pancréas ainsi qu'un diabète de type 2 insulino-requérant, consulte en raison d'un état fébrile associé à des frissons. À son entrée, elle est fébrile à 38,2 °C et le reste des paramètres vitaux ainsi que le statut sont dans la norme. Un laboratoire met en évidence un syndrome inflammatoire. Une radiographie du thorax ne met pas en évidence de foyer infectieux. Au vu des comorbidités de la patiente, une antibiothérapie empirique est initiée par Co-Amoxicilline intraveineux. Un frottis naso-pharyngé revient positif pour Influenza B. En présence d'une excellente évolution clinique et biologique, nous stoppons l'antibiothérapie et initiions un traitement de Tamiflu. Une anémie est mise en évidence lors de son entrée, probablement d'origine inflammatoire dans le contexte infectieux et tumoral ou liée à la chimiothérapie. Au vu de l'évolution favorable, Mme. Mpiaka peut rentrer à domicile le 30.03.2018. Mme. Munger nous est transférée du CHUV le 04.03.2018 en raison d'une évolution clinique et paraclinique favorable. Pour rappel, la patiente a été transférée au CHUV en raison d'un risque d'insuffisance hépato-cellulaire aigu dans le cadre d'une prise non suicidaire mais élevée de paracétamol durant la semaine. En l'absence de la nécessité d'une surveillance somatique, un transfert direct à Marsens a été proposé par les médecins du CHUV mais refusé par le personnel de Marsens d'où le transfert dans notre service pour quelques heures.Dès son arrivée, Mme. Munger s'est montrée difficile à cadrer, souhaitant rentrer à domicile et se promenant dans les couloirs à moitié dévêtue pour aller fumer. Elle a même fait mine de se défenestrer. Elle est donc retransférée dans l'unité Callisto en accord avec le Dr. X. Elle y sera vue par un psychiatre pour la suite de la prise en charge. Mme. Nagy est une patiente de 57 ans en bonne santé habituelle, qui se présente aux urgences suite à l'apparition brusque de douleurs en hypochondre droit après avoir mangé une raclette la veille au soir. Les douleurs sont constantes, sans irradiation. Mme. Nagy relate plusieurs événements similaires depuis une année et déjà trois épisodes cette semaine. Pas de nausées, ni de vomissements, un épisode de selles liquides le matin de l'admission. À l'examen clinique, la patiente est en bon état général, bien hydratée, hémodynamiquement stable, afébrile. L'abdomen est souple, sensible en hypochondre droit, sans défense ni détente. Signe de Murphy négatif, pas de masse pulsatile, pas d'organomégalie palpable. Bruits abdominaux normaux en fréquence et en tonalité. Loges rénales souples et indolores. Le reste du statut est sans particularité. L'ultrason montre une vésicule biliaire avec de multiples calculs et le bilan biologique met en évidence une perturbation des tests hépato-pancréatiques, ceux-ci se normalisant en cours de séjour, évoquant un passage de calcul. L'indication à une cholécystectomie laparoscopique est retenue et a lieu le 08.03.2018. Les suites opératoires sont simples, l'antalgie est efficace et Mme. Nagy peut regagner son domicile le 09.03.2018. L'anamnèse révèle une perte pondérale ces derniers mois, raison pour laquelle nous vous laissons le soin de doser les hormones thyroïdiennes lors du prochain passage de Mme. Nagy à votre cabinet. Mme. Nanga est hospitalisée aux soins intensifs pour surveillance respiratoire et hémodynamique avec antibiothérapie par Augmentin. Nous posons une sonde nasogastrique pour nutrition entérale exclusive. D'un point de vue respiratoire, la patiente reste oxygéno-dépendante en raison d'une atélectasie lobaire inférieure droite avec un probable foyer pulmonaire. Nous mettons en suspens le traitement par CPAP pour quelques jours, la patiente recevant donc l'oxygène aux lunettes. Le 11.03.2018, la patiente présente une majoration de son syndrome inflammatoire motivant la réalisation d'un nouveau CT-scan cervico-thoracique. Celui-ci est toutefois rassurant et permet d'infirmer une médiastinite avec disparition du pneumomédiastin et de la fuite de PC, avec toutefois une augmentation des atélectasies bibasales. Mme. Nanga est retransférée dans notre service ORL le 12.03.2018. Par la suite, la patiente reste afébrile et n'est plus oxygénodépendante. Nous retirons la SNG le 15.03.2018 et la patiente reprend une nutrition per os sans problème. Elle ne présente plus de syndrome inflammatoire au laboratoire du 13.03.2018. Au vu de la bonne évolution, elle peut rentrer à domicile le 16.03.2018. Mme. Nguyen est une patiente de 45 ans qui se présente aux urgences le 09.03.2018 pour des douleurs abdominales depuis 2 heures avec vomissements. Le laboratoire montre un syndrome inflammatoire. Un CT abdominal met en évidence une appendicite aiguë, à noter la présence d'une vésicule lithiasique sans signe d'inflammation. La patiente bénéficie d'une appendicectomie par laparoscopie le 09.03.2018. Le déroulement post-opératoire est favorable. La patiente peut retourner à son domicile le 10.03.2018. Mme. Nicolet présente des gonalgies droites punctiformes en regard de la rotule que je vois dans le contexte d'une usure du cartilage rotulien. Comme DD, je retiens une bursite pré-patellaire, actuellement peu symptomatique. Je n'ai pas de traitement autre à proposer à Mme. Nicolet que de prendre des anti-inflammatoires au besoin. Elle reprendra contact avec moi en cas de symptômes plus importants. Mme. Nicolet présente des varices en regard de la grande veine saphène. Je désire l'adresser à la consultation spécialisée du Dr. X du service de chirurgie, pour un bilan vasculaire. Pas d'arrêt de travail. Mme. Nuoffer, âgée de 75 ans, connue pour les antécédents susmentionnés, nous est adressée par la Clinique Générale pour une réhabilitation musculo-squelettique et rééducation à la marche suite à une PTG D, le 30.01.2018. Sur le plan social, la patiente, divorcée, vit seule à domicile. Elle bénéficie du passage du CMS. À l'admission, la patiente se plaint de douleurs à 8/10 sur l'EVA douleurs et présente un hématome important de la jambe opérée. Elle est hémodynamiquement stable et les paramètres vitaux sont dans la norme. Les douleurs sont bien contrôlées par l'antalgie en place. Au statut, la patiente présente une désorientation spatio-temporelle fluctuante et est collaborante. La cicatrice est calme. La flexion/extension du genou droit est de 40-0-0 en actif et 45-0-0 en passif. La force du quadriceps et iliopsoas est cotée à M3 à droite et la sensibilité est conservée. Une évaluation neuropsychologique, réalisée chez cette patiente à la collaboration fragile, met en évidence un dysfonctionnement exécutif cognitif (incitation, programmation, inhibition, récupération en mémoire à long terme) et comportemental (discours logorrhéique, digressif, perte du fil, propos répétitifs); des difficultés attentionnelles et des difficultés en mémoire à court terme verbale et visuo-spatiale. Le score au MMSE est de 21/30 (soustraction continue refusée). Comparativement au bilan de juillet 2015, on observe une légère péjoration du fonctionnement exécutif. Le tableau est globalement superposable. Une supervision concernant les tâches administratives serait indiquée. Durant son séjour, la patiente a bénéficié d'une prise en charge interdisciplinaire avec physiothérapie et ergothérapie. À la sortie, elle est indépendante pour les transferts et la marche avec 2 cannes sous surveillance sur un périmètre de 100 m. Elle peut monter/descendre les escaliers (20 marches) avec 1 canne et la rampe en étant accompagnée + consignes. Les amplitudes articulaires montrent une flexion/extension du genou D à 90°-0-0 en actif et en passif. Après 3 semaines d'hospitalisation, l'évolution est relativement favorable et Mme. Nuoffer peut quitter notre service pour rejoindre son domicile le 24.02.2018, en état général conservé. À la sortie, la patiente poursuit la physiothérapie à domicile. Les soins à domicile sont réactivés. Mme. Oberson présente des gonalgies gauches sur gonarthrose tri-compartimentale associée à une lésion de la corne postérieure du ménisque interne. Je propose dans un premier temps un traitement conservateur. Je propose de continuer la physiothérapie à but antalgique et pour mobiliser son genou. Je la reverrai dans 2 mois pour une réévaluation clinique le 23.05.2018. En cas de persistance de douleurs, on pourrait éventuellement faire une infiltration par cortisone. Mme. Olivier, âgée de 70 ans, connue pour une BPCO stade IV D selon Gold, nous est adressée par l'HFR Tafers pour une réhabilitation respiratoire suite à une décompensation BPCO, le 30.01.2018. Les vaccins sont à jour. Sur le plan social, la patiente est veuve. Elle vit seule à domicile. Ancienne opératrice de saisie au journal à la retraite. À l'admission, la patiente se plaint d'une dyspnée, d'une toux sans expectoration. En général, elle rapporte une dyspnée stade III selon NYHA avec toux et expectorations difficiles.Le status général est sans particularité. La spirométrie d'entrée montre des valeurs compatibles avec un syndrome obstructif de degré très sévère et confirme le diagnostic de BPCO stade IV selon Gold. Le score de CAT atteste d'un stade D. La gazométrie d'entrée à l'air ambiant montre une saturation à 77.6% avec une hypoxémie sévère et hypercapnie, raison pour laquelle nous poursuivons une oxygénothérapie au débit de 1 lt/min. L'adhérence et la tolérance à la VNI sont bonnes. En raison d'une élévation de PtCO2, malgré la VNI (20/13), nous majorons progressivement l'IPAP. Malheureusement, la patiente présente des difficultés à tolérer cette pression et nous maintenons une IPAP à 21 et EPAP doit être maintenue à 13 cmH2O pour corriger les troubles obstructifs. L'oxymétrie nocturne du 13.02.2018 avec VNI + O2 1lt/min montre une SpO2 moyenne de 96.4% avec un index de désaturations à 0.5/heure. Une polygraphie nocturne est également réalisée le 19.02.2018, sous O2 1lt/min, et met en évidence un IAH à 0/h et une bonne coordination respiratoire avec la machine quand la patiente est endormie. Les paramètres d'oxygénation s'améliorent et nous pouvons sevrer l'O2 la nuit sous VNI et au repos. L'oxygénothérapie est poursuivie à l'effort. Sur le plan nutritionnel, Mme. Olivier a été prise en charge pour une dénutrition sévère (NRS 5/7, perte de 2 kg en 1 semaine, BMI 17.2). Afin d'améliorer la couverture des besoins et favoriser la reprise pondérale, nous avons adapté les repas et introduit un supplément nutritif (SNO) par jour. Durant son séjour, Mme. Olivier a pu reprendre un peu de poids (800 g). Elle a assisté à la conférence sur l'alimentation et les maladies respiratoires et a reçu des conseils en individuel. Nous avons fait les démarches pour des SNO et proposé un suivi ambulatoire afin de favoriser la mise en pratique sur le long terme. Durant son séjour, la patiente a bénéficié d'une prise en charge multidisciplinaire avec physiothérapie respiratoire, réentraînement à l'effort et de l'endurance, avec une évolution favorable. La distance parcourue au test des 6 minutes passe de 170 m à 395 m et la patiente augmente la distance parcourue sur le tapis roulant pendant 20 minutes sous O2 2lt/min de 0.450 km à 1.510 km. À la sortie, elle bénéficiera de séances de physiothérapie respiratoire en ambulatoire afin de maintenir les acquis. Après 3 semaines d'hospitalisation, l'évolution est favorable et Mme. Olivier peut quitter notre service pour rejoindre son domicile, le 24.02.2018, en bon état général. Mme. Omanovic, 53 ans, connue pour un carcinome pancératique métastatique, est hospitalisée pour une baisse de l'état général avec douleurs abdominales diffuses dans un contexte de progression tumorale. À noter que la patiente est actuellement sous chimiothérapie palliative par Gemzare/Abraxane. À l'examen clinique, l'abdomen est souple et nous ne retrouvons pas de syndrome inflammatoire au laboratoire. Nous majorons l'antalgie par opiacés et débutons un traitement par spasmolytique. L'évolution est favorable et la patiente peut recevoir sa cure de chimiothérapie le 16.03.2018 qui se révèle être très toxique avec asthénie et inappétence marquées associées à une pancytopénie. Mme. Omanovic présente également une hématochésie nouvelle de faible quantité avec stabilité de l'hémoglobine que nous décidons de traiter conservativement avec surveillances rapprochées. Nous notons également un syndrome inflammatoire biologique sans foyer clinique à la baisse spontanément que nous attribuons à la maladie oncologique. Au vu d'un important déconditionnement et d'une prise en charge complexe d'un point de vue somatique et social, nous décidons de mettre en pause la chimiothérapie en accord avec le Dr. X, oncologue traitant, et organisons une réhabilitation palliative à la villa St-François. La suite de la prise en charge sera décidée en fonction de l'évolution lors d'un prochain rendez-vous en oncologie le 05.04.2018 à 15h. La patiente reste hospitalisée au sein de l'HFR bien que la prise en charge spécifique par notre service soit maintenant terminée. Il en résulte un séjour de reclassement et vous recevrez à sa fin un simple courrier complémentaire vous informant que la patiente a quitté le service. Le courrier contiendra uniquement les éventuelles notes de suite et une copie de l'ordonnance des médicaments à la sortie. Mme. Osombe est une patiente de 21 ans, en bonne santé habituelle, enceinte de 15 SA, qui se présente aux urgences avec un syndrome grippal. Cela s'est manifesté tout d'abord la veille par une odynodysphagie, puis ce jour par de la fièvre à 39°C associée à des frissons, des myalgies, des vertiges et des céphalées. Le laboratoire met en évidence un syndrome inflammatoire avec une CRP à 46 et une leucocytose à 17.5. Nous retenons un diagnostic de syndrome grippal et la patiente bénéficie d'une perfusion de 1000cc NaCl et de paracétamol iv. Mme. Ott est hospitalisée via la filière fast-track pour un STEMI inférieur qui s'est manifesté par un malaise avec oppression thoracique. À la coronarographie, on retrouve une occlusion de l'ACD ainsi qu'une atteinte coronarienne tritronculaire. La patiente bénéficie d'une angioplastie des deux lésions de l'ACD et des deux lésions de la RCX/MA avec 4 stents actifs. Une brady-asystolie lors de la revascularisation de la coronaire droite est résolue sous Atropine, le reste de la surveillance rythmique aux soins intensifs puis à l'étage de médecine se déroule sans particularité. La double anti-agrégation par Aspirine et Efient est à poursuivre pour 6 mois. En cas de risque élevé de chute, une réduction à 3 mois pourrait être envisagée. Un traitement par Lisinopril, Metoprolol et Atorvastatine est également introduit. La sténose au niveau de l'IVA sera traitée début avril, la patiente recevra une convocation à domicile. À noter l'apparition d'un rash cutané palpable, prurigineux, 48 heures après l'hospitalisation. Au vu de l'introduction récente de nouveau traitement, une origine médicamenteuse est retenue. Le Lisinopril est suspecté et est mis en suspend. Nous laissons le soin au Dr. X de suivre l'évolution clinique. Un transfert à Tavel en réhabilitation gériatrique est organisé le 08.03.2018. Mme. Page est une patiente de 87 ans, admise en chirurgie pour une ischémie mésentérique sur une occlusion de l'artère mésentérique supérieure. Il s'agit d'une patiente cardiopathe avec un status post-quadruple pontage en 1998 qui se présente aux urgences pour des douleurs épigastriques en barre continue constante à 8/10 d'apparition brutale associée à 3 épisodes de diarrhées, sans hématochésie. Un CT abdominal aux urgences révèle une aéroportie et aéro-mésentère témoignant d'une ischémie mésentérique avec absence d'opacification de l'artère mésentérique supérieure à son départ sur environ 1 cm, ainsi que l'absence de franc signe de souffrance. Elle bénéficie le 23.02.2018 d'une laparotomie en urgence avec une thrombectomie de l'artère mésentérique supérieure et mise en place d'un VAC le 23.02.2018. L'opération se déroule sans complication avec mise en évidence d'un intestin grêle viable. Une antibiothérapie prophylactique est maintenue pour 5 jours au total. Le post-opératoire immédiat est marqué par un pic hypertensif conduisant à un OAP. La patiente séjourne 24 heures aux soins intensifs pour surveillance. La surveillance hémodynamique est par la suite sans particularités et la patiente retourne à l'étage de chirurgie le 24.02.2018. Un ETT le 26.02.2018 pour compléter le bilan met en évidence une fibrillation auriculaire rapide, qui pourrait être à l'origine de l'occlusion de l'artère mésentérique. Une médication de charge par cordarone est débutée du 26.02 au 04.03.2018, suivie d'un relais par une dose d'entretien de 200 mg par jour. Une médication par beta-bloquant est également instaurée et pourra être augmentée au besoin. Une anticoagulation par clexane thérapeutique est initiée dès le 26.02.2018 et le Sintrom est débuté conjointement le 01.03.2018. Un rendez-vous chez le médecin traitant est prévu le 05.03.2018 à 09:40 pour contrôle INR. Un taux de TSH est prélevé avant l'introduction de cordarone et se révèle normal, un nouveau contrôle est à prévoir chez le médecin traitant à un mois. Concernant l'anticoagulation, en fonction de la nature de la fibrillation auriculaire, elle devra être poursuivie à vie en fonction du score CHADVASC qui sera réévalué par nos collègues cardiologues et le médecin traitant. Un rendez-vous de contrôle en cardiologie à l'HFR est prévu le 12.04.2018 à 09:45.Compte tenu de l'introduction du Beloc Zok et de la cordarone, la patiente est plutôt sur le versant hypotendu. Nous modifions sa médication anti-hypertensive en mettant en suspens la Felodipine pour le moment qui devra être réintroduite progressivement par la suite. Les changements de VAC sont effectués en chambre jusqu'au 01.03.2018, date de la fermeture de la plaie à l'aide de Stéristrip. Un protocole pansement simple par compresse sèche et Mefix est élaboré. Des soins à domicile sont demandés à raison de 3x/semaine pour changer les pansements. Un rendez-vous de contrôle à la consultation du Dr. X pour un contrôle de la plaie est prévu le 14.03.2018 à 09:30. L'évolution étant favorable, Mme. Y retourne à domicile le 02.03.2018. Mme. Y est une patiente de 33 ans connue pour une HTA nouvellement diagnostiquée qui nous est retransférée de l'Inselspital pour suite de prise en charge d'un AVC ischémique du pédoncule cérébelleux gauche et pontique gauche sur dissection sténosante de l'artère basilaire, traitée par stenting le 19.03.2018 à l'Inselspital. Pour rappel, Mme. Y décrit des céphalées, une diplopie horizontale et des paresthésies de l'hémicorps droit le 18.03 au réveil. Elle consulte initialement le service des urgences de l'HFR Fribourg où l'on met en évidence une ophtalmoplégie inter-nucléaire gauche. Un angio-CT cérébral est réalisé avec mise en évidence d'une probable dissection de l'artère basilaire et la patiente est transférée à Berne pour évaluation d'un traitement endovasculaire en urgence. Le status neurologique effectué à l'Inselspital Berne retrouve un hémisyndrome sensitivo-moteur droit, une dysarthrie et des troubles oculomoteurs (NIHSS à 8 points). L'IRM effectuée le 18.03.2018 à l'Inselspital confirme une dissection aiguë sténosante de l'artère basilaire ainsi qu'un AVC ischémique du pédoncule cérébelleux gauche et pontique gauche. L'indication à une angiographie est retenue avec pose de stent le 19.03.2018. Un angio-CT de suivi montre une démarcation de la lésion ischémique sans signe d'hémorragie et un examen neurosonologique de suivi le 20.03 montre une bonne reprise du flux sanguin sans signe de sténose résiduelle. Lors de son arrivée à l'HFR Fribourg, Mme. Y présente encore une ophtalmoplégie inter-nucléaire gauche, un syndrome pyramidal discret à droite, un déficit sensitif et cérébelleux prédominant à gauche avec une marche ataxique. Une ETT revient dans la norme. Un bilan laboratoire revient négatif pour une origine inflammatoire ou métabolique. À noter l'absence de traumatisme ou de manipulation de la nuque à l'anamnèse. Nous sommes par ailleurs frappés par le phénotype de la patiente avec un aspect marfanoïde et un faciès myopathique (dystrophie musculaire ?), nous vous laissons alors compléter l'anamnèse familiale et l'examen ophtalmique. À noter que l'ETT est normale sans dilatation de la racine aortique. À la demande des neuroradiologues et neurologues de Berne, la patiente est retransférée à l'Inselspital le 21.03.2018 pour une angiographie de contrôle avec vérification de la mise en place du stent. Mme. Y est une patiente de 33 ans connue pour une HTA nouvellement diagnostiquée qui nous est retransférée de l'Inselspital suite à une angiographie pour contrôle de la mise en place d'un stent de l'artère basilaire posé suite à une dissection sténosante de l'artère basilaire le 18.03.2018. Pour rappel, Mme. Y consulte initialement les urgences de Fribourg pour des céphalées, une diplopie et des paresthésies de l'hémicorps droit le 18.03.2018 au réveil. Suite à un premier bilan clinique et radiologique, la patiente est envoyée à l'Inselspital où le status neurologique retrouve une dysarthrie, des troubles oculomoteurs et un hémisyndrome sensitivo-moteur droit (NIHSS à 8 points). L'IRM effectuée le 18.03.2018 à l'Inselspital retrouve une dissection sténosante de l'artère basilaire ainsi qu'un AVC ischémique cérébelleux et pontique gauche. L'indication à une angiographie est retenue avec pose de stent le 19.03.2018. Un angio-CT de suivi montre une démarcation de la lésion ischémique sans signe d'hémorragie et un écho-doppler de suivi le 20.03.2018 montre une bonne reprise du flux sanguin. La patiente est reconvoquée à l'Inselspital le 21.03.2018 pour une angiographie de contrôle avec mise en évidence d'un bon positionnement du stent. Concernant le bilan étiologique, un bilan biologique, une ponction lombaire (effectuées à l'Inselspital à Berne) et un bilan angiologique ne retrouvent pas d'argument pour une vasculite. Une ETT revient dans la norme, notamment sans dilatation de l'aorte. À noter l'absence de traumatisme ou de manipulation de la nuque à l'anamnèse. Une dissection spontanée peut être évoquée chez une jeune femme avec peu de facteurs de risque cardiovasculaire. Nous n'excluons pas une possible maladie génétique avec atteinte du tissu conjonctif (DD : Marfan, Ehler Danlos). À noter qu'elle se plaint de céphalées et de nucalgies droites avec un épisode de malaise sans perte de connaissance le 24.03.2018. Un angio-CT revient dans la norme. Au vu d'un possible aspect positionnel, nous suspectons un possible syndrome post-ponction lombaire. Nous maintenons une antalgie simple par Dafalgan et proposons un suivi clinique. Nous effectuons également un suivi diététique pour une dysphagie avec adaptation du régime. À sa sortie, Mme. Y présente toujours une ataxie du membre inférieur gauche et une instabilité à la marche, raison pour laquelle elle est transférée en neuroréhabilitation à l'HFR Meyriez le 27.03.2018. Mme. Y note une amélioration clinique globale. Je n'ai donc pas d'autre proposition de traitement. Pour le pied plano valgus, je l'encourage à retourner chez son orthopédiste pour trouver une solution de semelles orthopédiques adaptées et confortables. À long terme, il est bien de corriger le pied plano valgus. Je n'ai pas prévu de prochain contrôle à ma consultation. La patiente me recontactera si nécessaire. Pas d'arrêt de travail. Mme. Y est amenée aux urgences le 06.03.2018 après avoir été retrouvée à terre par sa fille vers 18 heures qui rapporte l'avoir laissée la veille au soir en bon état général et asymptomatique. Le lendemain, lorsqu'elle n'arrive pas à la joindre, elle se rend au domicile de sa mère et la retrouve sur le plancher dans la cuisine. La patiente dit avoir chuté en fermant avec beaucoup d'élan la porte de la chambre, mais n'arrive pas à décrire le mécanisme de la chute. Elle est toutefois très claire sur le fait qu'elle n'a pas perdu connaissance. La patiente ne se plaint pas de douleur, de symptômes respiratoires ou urinaires. Pas de notion de fièvre. Pas de céphalée. Pas de douleur rétrosternale.A l'admission aux urgences, la patiente est normocarde, normotendue et apyrétique. Elle est déshydratée et somnolente. Au status cardio-vasculaire, les bruits cardiaques sont réguliers, sans souffle valvulaire ou vasculaire. Au niveau pulmonaire, nous notons un murmure vésiculaire symétrique avec de discrètes crépitations bibasales. Au status digestif, l'abdomen est douloureux à la palpation au niveau de l'hypochondre droit et dans la fosse iliaque gauche. Sur le plan neurologique, soulignons une dysmétrie à l'épreuve doigt-nez. Au niveau ostéo-articulaire, la percussion du rachis est légèrement douloureuse au niveau sacral. Le reste de l'examen clinique est non contributif. L'ECG d'entrée est dans la norme. Nous effectuons un CT scan cérébral qui exclut une hémorragie cérébrale ou une fracture du crâne. Une échographie abdominale FAST exclut la présence de liquide libre et de dilatation intra- ou extra-hépatique. Au bilan biologique, notons une rhabdomyolyse avec des CK à 10.000 U/l; des tests hépatiques altérés avec une ASAT à 208 U/l, ALAT à 82 U/l et LDH à 3.023 U/l ainsi qu'une bilirubine totale à 51 umol/l et une bilirubine directe à 19.2 umol que nous attribuons à un foie de choc. Le laboratoire met également en évidence un syndrome inflammatoire avec CRP à 136 mg/l et leucocytose à 17 g/l, que nous attribuons aux nombreux hématomes de la patiente. Les lactates sont à 2.7 mmol/l. Une hydratation parentérale est initiée. En raison d'une dermabrasion au coude droit de 3.5 x 4 cm et recouverte de fibrine, nous demandons un avis stomatothérapeutique pour un suivi de plaie. Durant l'hospitalisation, Mme. Y est vue par nos physiothérapeutes qui mettent au premier plan une mobilisation extrêmement précaire, raison pour laquelle nous proposons à Mme. Y une réadaptation gériatrique. L'évolution clinique et biologique est favorable avec des CK qui diminuent progressivement et se normalisent jusqu'à la sortie. La cinétique de la CRP et des autres paramètres inflammatoires est rassurante, avec des valeurs qui s'approchent de la norme sur les derniers contrôles. Mme. Y est transférée dans le service de réadaptation gériatrique le 15.03.2018. Mme. Y, 91 ans, connue pour une hypertension artérielle ainsi qu'une démence sous Reminyl, est adressée aux urgences par MedHome pour des douleurs basi-thoraciques augmentant aux mouvements et à la respiration profonde. A son entrée, elle est hémodynamiquement stable et l'examen clinique est normal. Un scanner thoracique est demandé et met en évidence une embolie pulmonaire segmentaire droite. Elle reçoit une dose thérapeutique de Clexane puis le Xarelto est introduit pour le long court. En présence d'un score prédictif de PESI de III, il est décidé de l'hospitalisation de Mme. Y. L'évolution est favorable avec une reprise de la mobilisation habituelle. Le projet de retour à domicile est discuté avec Mme. Y et sa soeur et il est décidé d'un transfert direct au Home des Ursulines. La patiente reste hospitalisée au sein de l'HFR, bien que la prise en charge spécifique par notre service soit maintenant terminée. Il en résulte un séjour de reclassement et vous recevrez à sa fin un simple courrier complémentaire vous informant que la patiente a quitté le service. Le courrier contiendra uniquement les éventuelles notes de suite et une copie de l'ordonnance des médicaments à la sortie. Mme. Y nous est transférée des HUG le 08.02.2018 pour suite de prise en charge d'une greffe hépatique réalisée le 30.01.2018 par Dr. X et Dr. X, dans le contexte d'une cirrhose d'origine éthylique. La patiente, qui était sur la liste d'attente depuis 3 ans, a bénéficié de la greffe d'un foie de 1140 g avec 2 artères hépatiques (droite et moyenne). Sur le plan hépatique, la patiente a présenté une évolution lentement favorable des tests hépatiques. L'immunosuppression est initialement assurée par un traitement par CellCept et Prograf. Le traitement de CellCept est relayé par du Myfortic en cours de séjour aux HUG en raison de diarrhées. Un CT scan de contrôle est agendé aux HUG le 21.02.2018. A l'admission dans notre service, Mme. Y est hémodynamiquement stable, afébrile et oxygéno-dépendante à 2 l/min. A noter à l'auscultation pulmonaire une hypoventilation bibasale, avec des crépitants jusqu'à mi-plage à gauche. L'abdomen est ballonné, la cicatrice est sans signe inflammatoire, les bruits abdominaux sont dans la norme, la palpation est indolore. Les tests hépatiques restent stables durant tout le séjour. Le Tacrolimus est dosé à 10.5 mcmol/l le 13.02.2018. En raison d'une cible fixée par les HUG entre 8 et 12 mcmol/l et de l'interprétation du pharmacologue du CHUV, qui décrit un taux dans la limite haute de la cible (mais la prise a eu lieu 2h avant le moment du résiduel), la valeur réelle est probablement un peu plus basse. Le 21.02.2018, la patiente se présente à son rendez-vous de contrôle clinico-radiologique aux HUG. Nos collègues nous proposent une diminution du dosage de Tacrolimus à 1.5 mg 2x/jour en raison d'un taux à 12.7 mcmol/l le 19.02.2018. Le taux devra être contrôlé le 28.02.2018. Les hépatologues souhaitent être contactés à ce moment-là afin d'adapter le dosage. A noter qu'à son retour des HUG le 21.02.2018 au soir, nous n'avons pas de capsule de 0.5 mg disponible, nous donnons donc une capsule de 1 mg, et une capsule de 2 mg au matin du 22.02.2018. La posologie demandée par les HUG sera à donner dès le 22.02.2018 au soir. Un nouveau contrôle clinique et radiologique aux HUG est agendé pour le 14.03.2018 : ultrason à 11h15 et consultation à 13h30. Un bilan biologique complet sera à faire deux jours auparavant, avec un taux de Tacrolimus, et les résultats seront à faxer au 022/372.12.08. A noter également, une hyperkaliémie le 19.02.2018, qui serait attribuée au surdosage de Tacrolimus. Les hépatologues nous conseillent de donner du Résonium 15 g 3x/jour pendant trois jours, puis de recontrôler la kaliémie. Sur le plan respiratoire, l'évolution est progressivement favorable. La patiente bénéficie de séances de physiothérapie respiratoire et de mobilisation. L'oxygène est sevrée le 19.02.2018. Sur le plan hématologique, en raison d'une amélioration certaine de l'hémoglobine, qui est dosée à 98 g/l le 19.02.2018, le traitement d'EPO est arrêté. Sur le plan nutritionnel, nous poursuivons la nutrition entérale à raison de 750 ml sur 12h. La patiente bénéficie d'un suivi nutritionnel qui sera à poursuivre durant sa réadaptation. Elle continue à présenter de manière occasionnelle des diarrhées, multi-investiguées aux HUG, que nous attribuons à sa nutrition entérale. Le 15.02.2018, Mme. Y bénéficie d'une évaluation psychiatrique qui met en évidence un trouble de l'adaptation et une réaction dépressive et de révolte à une longue hospitalisation. Dr. X, psychiatre de liaison, propose l'introduction du Remeron avec bon effet sur l'humeur et sur l'appétit de la patiente. Dr. X est à disposition pour le suivi à l'HFR Billens. Mme. Y est transférée pour réadaptation respiratoire à l'HFR Billens le 22.02.2018. Mme. Y, âgée de 56 ans, connue pour les antécédents susmentionnés, nous est adressée par l'HFR Fribourg pour une réadaptation musculo-squelettique et rééducation à la marche suite à la pose d'une PTG D sur gonarthrose le 20.02.2018. L'hospitalisation se complique par une décompensation cardiaque globale qui justifie la mise en place du Torasemide depuis le 26.02.2018 et par une anémie postopératoire à 84 g/l le 26.02.2018 ainsi qu'une insuffisance rénale aiguë d'origine non spécifiée le 22.02.2018. Sur le plan social, la patiente est célibataire. Elle vit seule à domicile.A l'admission, la patiente se plaint d'une douleur au genou D, surtout à la flexion. Elle est hémodynamiquement stable et les paramètres vitaux sont dans la norme. A l'anamnèse par systèmes, la patiente signale l'apparition d'une toux depuis la veille. Mme. Perrey présente une gestion des évacuations fécales avec rituel d'extraction manuelle, compatible avec un TOC. Au status, la patiente est orientée et collaborante. La cicatrice est calme. La flexion/extension du genou D est de 60-10-0 en actif et 70-10-0 en passif. La force proximale du MID est à M2 et la sensibilité est conservée. La patiente présente des OMI au niveau du MID, ne prenant pas le godet. Elle présente également des râles crépitants aux 2 bases pulmonaires, sans turgescence jugulaire ni reflux hépato-jugulaire. La patiente est obèse, poids actuel 112 kg, poids habituel 105-106 kg selon elle. Durant son séjour, elle a présenté une constipation d'origine médicamenteuse avec refus catégorique de prise de laxatifs. Nous essayons un relais de l'Oxycontin par du Targin qui est mal toléré par la patiente au niveau digestif. Nous vous laissons le soin de sevrer progressivement le traitement d'Oxycontin. Les plaintes douloureuses sont soit au niveau du site opératoire (genou D) soit au niveau du talon du pied D, celles-ci probablement d'origine posturale. Une radiographie du calcanéum D montre une minime épine calcanéenne, sans signe de périostite. L'anémie postopératoire se corrige partiellement avec une Hb à 97 g/l à la sortie, en amélioration progressive. La patiente ne manifeste plus d'idées noires lors de son séjour. Durant son séjour, la patiente a bénéficié d'une prise en charge interdisciplinaire avec physiothérapie et ergothérapie. A la sortie, elle est indépendante pour les transferts et la marche avec tintébin ou 2 cannes sous guidance en respectant la décharge. Les escaliers ne sont pas testés. Les amplitudes articulaires montrent une flexion/extension du genou D à 95-5-0 en actif et 100-0-0 en passif. Après 3 semaines d'hospitalisation, l'évolution est favorable et Mme. Perrey peut quitter notre service pour rejoindre son domicile, le 19.03.2018, en bon état général. A la sortie, la patiente bénéficiera de séances de physiothérapie à domicile. Les soins à domicile sont activés. Mme. Perroud présente en premier lieu une contusion du condyle fémoral interne du genou gauche et du tibia proximal en regard du genou droit, expliquant l'apparition d'un hématome au niveau de la patte d'oie du genou droit et la douleur en regard du condyle fémoral interne gauche. Je n'ai pas de piste clinique pour une atteinte de structure noble (ligament ou ménisque). Je propose donc un traitement conservateur. La patiente continuera les anti-inflammatoires au besoin. Un arrêt de travail est attesté jusqu'au 18.03.2018. La patiente me recontactera en cas de besoin. Pas de contrôle prévu chez moi d'emblée. Mme. Petitat bénéficie à ce jour de l'implantation d'un Port-à-Cath. L'opération se déroule sans complication. La patiente sera revue le 16.03.2018 en contrôle en oncologie. Mme. Pfeuti est une patiente de 54 ans qui se fait piquer par une écharde sur la face palmaire de sa main droite, proximalement à la deuxième commissure. L'évolution est initialement sans particularité puis, depuis la veille de la présente intervention, présence d'une tuméfaction de la main droite en augmentation avec douleurs dans l'aisselle. La patiente est vue aux urgences le 07.03.2018 où l'on relève un syndrome inflammatoire avec une leucocytose à 18 G/l mais pas encore d'élévation de la CRP. L'ultrason confirme une collection principalement à la paume de la main, fusant sur le dos de la main au niveau du deuxième rayon. Le Dr. X retient l'indication opératoire. Mme. Pfeuti est prise au bloc opératoire une première fois le 07.03.2018, puis pour un second look le 09.03.2018. Une antibiothérapie intraveineuse par Co-Amoxicilline 4 x 2,2 g iv/jour. Les prélèvements bactériologiques reviennent positifs pour un streptococcus dysgalactiae. Après consilium infectiologique, l'antibiothérapie se poursuit par Rocéphine 2 g iv/jour jusqu'au 12.03.2018. L'évolution, tant clinique que biologique, est favorable, l'antibiothérapie est relayée per os par Co-Amoxicilline 2 x 1 g/jour à poursuivre jusqu'au 23.03.2018 inclus. Mme. Pfeuti regagne son domicile le 14.03.2018 avec une plaie calme et propre. L'attelle Edimbourg est retirée le 13.03.2018. Mme. Philippe consulte les urgences le 19.02.2018 en raison de la persistance d'une douleur thoracique droite postérieure en regard de la pointe de l'omoplate depuis 3 semaines, d'intensité 10/10, non respiro-dépendante, sans irradiation et reproductible à la palpation. Pour rappel, la patiente a reçu un traitement par Avalox pendant 1 semaine pour une pneumonie en janvier 2018 et également de la Prednisone pendant plusieurs jours à partir du 26.01.2018 en raison de la persistance d'une toux, avec bonne réponse. Elle a consulté les urgences le 03 et le 10.02.2018 pour la même symptomatologie. Le bilan effectué, dont un CT scan thoracique, est revenu dans la norme. Un traitement par Palexia a été initié le 16.02.2018 associé à une polymédication au cours des semaines passées (Irfen, Paracétamol, Tramal). Le reste de l'anamnèse est non contributif. A l'admission, la douleur thoracique est reproductible à la palpation. Au status abdominal, on note une sensibilité au niveau épigastrique. Le reste du status est sans particularité. Le laboratoire met en évidence une perturbation des tests hépatiques avec ALAT à 106 U/l, LDH à 627 U/l et Gamma GT à 264 U/l. Aux urgences, la patiente reçoit 8 mg de Morphine, de l'Oxycontin avec bon effet antalgique mais présente une intolérance avec nausées, vomissements et douleurs abdominales. Nous retenons des douleurs plus probablement d'origine musculo-squelettique et la patiente est hospitalisée pour adaptation de l'antalgie. Au vu d'une évolution favorable, Mme. Philippe rentre à domicile le 22.02.2018. Mme. Piccand est une patiente de 88 ans, aux co-morbidités et antécédents suscités, qui est amenée aux urgences suite à une chute de sa hauteur avec réception sur le côté droit après avoir glissé sur les marches d'escaliers devant son domicile. Le bilan radio-clinique permet de mettre en évidence le diagnostic suscité pour lequel l'indication opératoire est retenue. L'intervention a lieu le 02.03.2018 et les suites opératoires sont simples. Le contrôle radiologique post-opératoire est en ordre et les cicatrices, contrôlées à travers des pansements Comfeel étanches, sont propres et calmes. Une prophylaxie thrombo-embolique par Clexane 40 mg sc/jour a été instaurée et sera à poursuivre durant 6 semaines post-opératoires. Mme. Piccand bénéficie d'une physiothérapie de rééducation à la marche en charge selon douleurs, sous la protection d'un moyen auxiliaire. Vu la bonne évolution clinique, Mme. Piccand est transférée à l'HFR Billens le 09.03.2018 pour suite de la prise en charge. Mme. Pidoux, suivie par le Dr. X pour des lombalgies, ayant subi une décompression L5/S1 et discectomie L5/S1 par la gauche et spondylodèse L5/S1 le 19.06.2017, consulte les urgences le 04.03.2018 en raison de lombosciatalgies apparues ce jour, surtout à gauche, accentuées lors de la marche et irradiant de type décharge dans le membre inférieur gauche. Pas de notion de traumatisme ni de faux mouvement. Pas de déficit neurologique ni de trouble sphinctérien. A l'admission, la patiente est hémodynamiquement stable et afébrile. Au status neurologique, force diminuée au membre inférieur gauche en raison des douleurs. Les réflexes ostéotendineux sont hypovifs au genou gauche (prothèse du genou). Notons une hypoesthésie L5-S1 nouvelle selon la patiente. Lasègue positif à 30° à gauche. Pas de déficit sphinctérien au toucher rectal. Au niveau ostéo-articulaire, le rachis est douloureux à la percussion de L4 à S1.Le bilan biologique ne montre pas de syndrome inflammatoire. La radiographie de la colonne lombaire montre que le matériel de spondylodèse est en place. Alignement conservé des murs vertébraux. Pas d'image d'anté- ou de rétrolisthésis significatif. Arthrose interfacettaire postérieure L4-L5 et L5-S1 avancée. Au vu de l'examen clinique, nous suspectons une sciatalgie gauche non déficitaire. Nous hospitalisons la patiente pour adaptation de l'antalgie et physiothérapie de mobilisation. Nous prenons contact avec le Dr. X qui propose un schéma dégressif de Dexaméthasone que nous instaurons dès le 07.03.2018. Vu la corticothérapie et le traitement par Méthotrexate, nous instaurons un traitement par Calcimagon. Si l'évolution n'est pas favorable, une consultation en ambulatoire chez le Dr. X est à prévoir. Sous traitement antalgique, associé à la corticothérapie et à la physiothérapie de mobilisation, Mme. Y présente une évolution clinique et biologique favorable et peut regagner son domicile le 09.03.2018. Mme. Y, âgée de 84 ans, connue pour les antécédents susmentionnés, nous est adressée à la base par l'HFR Fribourg pour une réadaptation musculo-squelettique et rééducation à la marche suite à une fracture déplacée du radius distal D et de la styloïde ulnaire sur chute mécanique le 25.02.2018 et traitée par ostéosynthèse radius distal droit (28.02.2018). Depuis le 11.03.2018, l'état confusionnel devient plutôt hypoactif avec une somnolence, qui justifie la mise en suspens de l'Haldol, et avec une hypertension artérielle jusqu'au 185/110 qui ne répond pas à l'Adalat 20 mg retard avec symptômes de vertiges, nausée et céphalée bilatérale et nucale. Nous lui administrons deux push d'Isoket avec une réponse partielle mais persistance de la symptomatologie. La patiente désature jusqu'à 88% à l'air ambiant, raison pour laquelle elle est mise sous 1 L d'O2 avec stabilisation de la saturation autour de 91-92%. La patiente est transférée aux urgences de l'HFR-Riaz le 11.03.2018. Elle est renvoyée à nouveau à Billens ce 12.03.2018 à 15 heures, non stabilisée, avec les tensions artérielles à 230/100 mmHg et des vomissements bilieux incohérents. Elle présente toujours un état confusionnel important avec un Glasgow à 11. Elle est aussi très algique à la mobilisation au niveau de sa hanche gauche, contuse lors de sa chute initiale. Elle reçoit 1 g de Dafalgan iv, une ampoule de Primpéran iv et 20 mg de Lasix iv. Une proposition de transfert aux urgences de l'HFR-Riaz à nouveau est refusée par la famille. Devant cette situation, en accord avec le Chef de clinique des urgences à Fribourg, la patiente est transférée aux urgences de l'HFR-Fribourg pour une meilleure prise en charge. Aux urgences, la patiente est somnolente avec un GSC 10. Elle présente des pics hypertensifs jusqu'à 240/100 mmHg pour lesquels elle reçoit 10 mg de Trandate iv et un patch de nitré. La tension se stabilise à 160/90. Nous mettons également en évidence un globe vésical raison pour laquelle une sonde vésicale est posée. Un Angio CT cérébral permet d'exclure une dissection et une hémorragie cérébrale. Elle est hospitalisée en médecine interne pour suite de prise en charge. Mme. Y, âgée de 84 ans, connue pour les antécédents susmentionnés, nous est adressée à la base par l'HFR Fribourg pour une réadaptation musculo-squelettique et rééducation à la marche suite à une fracture déplacée du radius distal D et de la styloïde ulnaire sur chute mécanique le 25.02.2018 et traitée par ostéosynthèse radius distal droit (28.02.2018). Depuis le 11.03.2018, l'état confusionnel devient plutôt hypoactif avec une somnolence, qui justifie la mise en suspens de l'Haldol, et une HTA jusqu'à 185/110 mmHg qui ne répond pas à l'Adalat 20 mg retard avec symptômes de vertiges, nausées et céphalées bilatérales et nucale. Nous lui administrons deux pushs d'Isoket avec une réponse partielle mais persistance de la symptomatologie. La patiente est transférée aux urgences de l'HFR-Riaz le 11.03.2018. Elle nous est réadressée le 12.03.2018 à 15h00, non stabilisée, avec des TA à 230/100 mmHg et des vomissements bilieux incoercibles. Elle présente toujours un état confusionnel important avec un Glasgow à 11/15. Elle est aussi très algique à la mobilisation au niveau de sa hanche droite. Elle reçoit 1 g de Dafalgan iv, une ampoule de Primpéran 10 mg iv et 20 mg de Lasix iv. Une perfusion de NaCl est donnée en raison de la péjoration de la fonction rénale. Il est proposé un nouveau transfert aux urgences de l'HFR-Riaz, mais ce dernier est refusé par la famille. Devant cette situation, Mme. Y est transférée aux urgences de l'HFR Fribourg pour suite de prise en charge. Mme. Y, âgée de 84 ans, connue pour les antécédents susmentionnés, nous est adressée par l'HFR Fribourg pour une réadaptation musculo-squelettique et rééducation à la marche suite à une fracture déplacée du radius distal D et de la styloïde ulnaire sur chute mécanique le 25.02.2018 et traitée par ostéosynthèse radius distal droit (28.02.2018). Sur le plan social, la patiente, veuve, vit seule à domicile. Elle a de l'aide à domicile du CMS pour la douche et les médicaments. À l'admission, la patiente se plaint de douleurs à 5/10 à l'EVA douleurs surtout au niveau de la hanche droite. Elle est hémodynamiquement stable et les paramètres vitaux sont dans la norme.Depuis l'admission, la patiente est confuse, désorientée dans le temps et l'espace. Un traitement d'Haldol 0.5 mg 3x/j ne montre pas un effet satisfaisant. L'état confusionnel est initialement mis en lien avec une infection urinaire basse symptomatique (brûlures mictionnelles), confirmée par un sédiment urinaire le 09.03.2018. Un traitement par la Nitrofurantoïne 100 mg 2x/j est alors débuté. L'uricult montre une infection à Serratia Marcescens résistante à l'Augmentin et sensible à la Ciprofloxacine et au Ceftriaxone. Depuis le 11.03.2018, l'état confusionnel devient plutôt hypoactif avec une somnolence, qui justifie la mise en suspens de l'Haldol, et une HTA jusqu'à 185/110 mmHg qui ne répond pas à l'Adalat 20 mg retard avec symptômes de vertiges, nausées et céphalées bilatérales et nucales. Nous lui administrons 2 pushs d'Isoket avec une réponse partielle mais persistance de la symptomatologie. Mme. Piller a eu 2 épisodes de vomissements suite à la prise des médicaments. En raison de la nausée, la patiente reçoit 10 mg de Primperan en intraveineux. La patiente désature jusqu'à 88% à l'air ambiant motivant une oxygénothérapie à 1 lt/min d'O2 avec stabilisation de la saturation autour de 91%-92%. La patiente n'est pas anticoagulée. L'auscultation pulmonaire montre des râles crépitants bi-basaux. Pas de notion de trouble du transit. L'abdomen est souple et indolore, avec des bruits dans la norme. Les loges rénales sont indolores. Après avis du Dr. X, nous transférons Mme. Piller aux urgences de l'HFR Riaz pour investigations et prise en charge spécialisée le 11.03.2018. Mme. Piller est une patiente connue pour lombalgies chroniques traitées par opiacés et un état dépressif, hospitalisée en gériatrie aiguë, puis transférée en réadaptation musculo-squelettique en raison de douleurs incontrôlables au niveau du dos et du genou droit, ainsi que pour un trouble de l'équilibre important avec des chutes à répétition. À l'entrée, la patiente se plaint principalement de douleurs dans le dos, sourdes, 7-8/10, augmentées par les mouvements, réveillant la patiente la nuit, associées à un fourmillement et une dysesthésie du membre inférieur droit au niveau des orteils et de la partie extérieure de la jambe, montant jusqu'au genou. Ces douleurs sont chroniques depuis de nombreuses années (avant 2006), en péjoration ces derniers temps suite à une chute le 11.02.2018. Suite à cette chute, elle se plaint également de douleur au genou droit irradiant dans la hanche. La radio réalisée par le médecin traitant ne montre pas de fracture mais une coxarthrose et une probable nécessité d'opération au ménisque. À l'hétéro-anamnèse réalisée aux urgences avec le fils, maintien à domicile de plus en plus difficile depuis la dernière hospitalisation en décembre 2018, malgré des aides 2x/semaine pour contrôle tensionnel et soins d'hygiène et la participation des enfants. Le fils envisage un possible placement et un séjour de 3 mois est prévu en EMS à partir du 27.02.2018. Il parle aussi de troubles cognitifs débutants (oublis des médicaments), associés à un sentiment de solitude et des crises de pleurs. Mme. rapporte avoir des idées de mort passives, sans idées suicidaires. Pas de suivi psychiatrique en cours. La patiente vit seule dans un appartement accessible après avoir descendu 3 marches. Elle a 5 enfants, dont une fille vivant au-dessus de chez elle. Avant l'hospitalisation, elle se décrit comme indépendante dans les AVQ et les AIVQ. La patiente conduit encore. À l'examen physique d'entrée, nous trouvons une patiente de 79 ans en état général relativement conservé. Au niveau cardiaque, un souffle systolique (2/6), connu, est ausculté. Au niveau neurologique, une hypoesthésie de la jambe droite au niveau L4, ainsi qu'une diminution de la force quadricipitale (M4) et une absence du réflexe patellaire droit. La sensibilité des fesses, ainsi que le tonus sphinctérien au toucher rectal, sont conservés. Sur le plan de l'activité à l'entrée, la patiente est indépendante dans les transferts ainsi que d'une aide modérée pour les déplacements. Le Tinetti à 18/28 au rollator montre un risque de chute accru. Au niveau des AVQ, la patiente dépend d'une aide de contact pour les soins du corps, ainsi que de supervision pour l'habillage de la partie inférieure du corps. Pour la partie supérieure du corps et l'hygiène intime, la patiente est indépendante. Mme. Piller suit un traitement intensif à base de physio- et d'ergothérapie avec un entraînement de l'équilibre, de la force des membres inférieurs et de la marche. Au niveau ergothérapeutique, une évaluation du domicile et un entraînement des activités de la vie quotidienne sont réalisés. Au niveau médical, une adaptation de l'antalgie est mise en place, ne permettant qu'une faible amélioration des douleurs. Au niveau médical, des douleurs persistantes du genou droit malgré la thérapie interdisciplinaire nous amènent à demander l'avis du Dr. X, qui propose de refaire de nouvelles images radiologiques ainsi qu'un IRM, qui n'est finalement pas réalisé vu une incompatibilité avec le pacemaker. Le Dr. X reverra la patiente à sa consultation le 03.04.2018 à 15h15 pour discuter de la suite de la prise en charge pour ce genou, ainsi que la possibilité d'une arthroscopie ou d'une opération. Grâce aux progrès réalisés par la patiente, nous pouvons la transférer le 07.03.2018 en réadaptation musculo-squelettique. Mme. Piller, hospitalisée à l'HFR Billens pour réadaptation musculo-squelettique et rééducation à la marche suite à une fracture déplacée du radius distal droit et de la styloïde ulnaire sur chute mécanique le 25.02.2018, connue pour une hypertension artérielle et une insuffisance rénale chronique, est amenée aux urgences en ambulance le 11.03.2018 en raison d'une altération de son état cognitif avec épisodes d'agitation depuis le 09.03.2018, mise dans le contexte d'une infection urinaire basse traitée par Furadantin. Depuis le 11.03.2018, la patiente présente une somnolence et une hypertension artérielle à 185/110 mmHg, non améliorée malgré la prise d'Adalat. La patiente reçoit 2 pushs d'Isoket avec persistance de la symptomatologie. La patiente présente également des épisodes de désaturation. À l'admission aux urgences, Mme. Piller est somnolente. Elle est hypertendue à 210/100 mmHg et sature à 95% sous 1 litre d'oxygène. Au statut neurologique, Glasgow à 11/15. La patiente n'ouvre pas les yeux spontanément et s'endort facilement. Les pupilles sont en myosis, non réactives. Les réflexes ostéotendineux sont présents et symétriques. Elle ne localise pas la douleur et n'obéit pas aux ordres verbaux. Le reste du statut d'entrée est sans particularité. Le laboratoire met en évidence une insuffisance rénale modérée avec créatinine à 92 umol/l et clearance selon Cockroft à 52,9. Pas de syndrome inflammatoire. Nous effectuons un CT scan cérébral qui ne montre pas de saignement actif et la radiographie du thorax ne met pas en évidence de foyer infectieux ni d'épanchement pleural. L'ECG est en rythme sinusal sans signe d'ischémie active. Au vu du pic hypertensif, nous administrons 3 x 10 mg de Trandate aux urgences avec bonne réponse et baisse de la tension artérielle à 170/95 mmHg. Nous poursuivons avec Trandate 10 mg/h et Physiotens 0,2 mg, et Mme. Piller est hospitalisée à l'ELM. Le 12.03.2018, Mme. Piller est réveillée, cohérente et orientée, et elle est retransférée à l'HFR Billens afin de poursuivre sa réadaptation musculo-squelettique. Mme. Pillonel présente un status post fracture de fatigue du 3ème métatarsien du pied D en rémission complète. Ce jour, elle est asymptomatique. Je n'ai donc aucun traitement à proposer, mais reste volontiers à disposition en cas d'évolution défavorable. Une radiographie de contrôle devrait être effectuée à ce moment-là.Elle peut reprendre ses activités sportives progressivement. A distance, une densitométrie osseuse pourrait être effectuée à la recherche d'une éventuelle ostéoporose nécessitant un traitement adapté. Mme. Pilloud présente une dermite de la jambe droite. Elle présente également des troubles de l'équilibre et elle me semble être absente, la communication est plutôt difficile, raison pour laquelle j'adresse la patiente aux urgences directement pour faire des investigations à la recherche d'une TVP, dd dermo-hypodermite. Prochain contrôle à ma consultation d'ici 2 mois. Mme. Pittet consulte les urgences le 02.03.2018 en raison d'une dyspnée depuis le 01.03.2018. Elle décrit une toux sèche, des courbatures, une faiblesse généralisée ainsi qu'une sensation de chaleur depuis le 26.02.2018. Elle signale également des diarrhées, 2 épisodes/jour de selles liquides. Dans ce contexte, elle vous consulte le 27.02.2018 et vous prescrivez du Bexin, du Pantozol et du Bioflorin. Depuis le 01.03.2018, elle se plaint d'une dyspnée à l'effort et de douleurs au niveau de l'hypochondre droit lors des efforts de toux qui devient expectorante. A l'admission aux urgences, la patiente est normocarde, hypertendue à 150/113 mmHg, fébrile à 38,3°C, tachypnéique avec désaturation à l'air ambiant, nécessitant une oxygénothérapie à 3 l/min. L'auscultation pulmonaire met en évidence une hypoventilation bibasale. Le reste de l'examen clinique est sans particularité. Le bilan biologique met en évidence un syndrome inflammatoire important avec une CRP à 235 mg/l et une leucocytose à 18.6 G/l. La radiographie du thorax met en évidence un possible et discret foyer basal droit. Des hémocultures sont prélevées et reviennent négatives à 5 jours. Les antigènes urinaires sont négatifs pour la légionelle. En raison des diarrhées, une recherche de C. Difficile et une PCR des selles sont effectuées et reviennent également négatives. Au vu de la constellation clinico-biologico-radiologique, nous introduisons un traitement de Rocéphine le 02.03.2018 et nous hospitalisons la patiente pour la suite de la prise en charge. Durant son séjour, Mme. présente régulièrement des états fébriles le soir, la dernière fois le 05.03.2018, tout en conservant un bon état général. La dyspnée ainsi que la toux s'amendent progressivement. Le syndrome inflammatoire diminue. Nous passons à une antibiothérapie per os le 07.03.2018, que nous poursuivons pour un total de 10 jours. Au niveau digestif, la patiente ne présente pas de nouvel épisode de diarrhée durant le séjour. L'oxygénothérapie est sevrée dès le 08.03.2018 et Mme. Pittet peut regagner son domicile le 09.03.2018. Mme. Pittet est amenée aux urgences en ambulance le 16.03.2018, à la demande du Dr. X, médecin de garde, dans le contexte d'un conflit conjugal. Plus précisément, le mari de la patiente appelle le médecin de garde et décrit une hétéro-agressivité verbale de la part de son épouse depuis environ 1 an. La situation devient ingérable à domicile et l'époux rapporte un ras-le-bol. A l'arrivée des ambulanciers, la patiente désature à 60% à l'air ambiant. Pour rappel, Mme. Pittet est connue pour une BPCO de stade III mais ne prend pas régulièrement ses traitements. Elle ne sort presque plus de chez elle et reste une grande partie de la journée au lit. Malgré une dyspnée importante visible, la patiente n'a pas de plainte nouvelle et ne décrit aucun changement par rapport à d'habitude. A l'admission aux urgences, la patiente est tachypnéique avec tirage et auto-PEEP mais est hémodynamiquement stable, afébrile et sature à 97% sous 2 litres d'oxygène. Au status cardiovasculaire, B1B2 sont lointains, réguliers, sans souffle surajouté. Pas d'œdème des membres inférieurs. Les mollets sont souples, le ballant est conservé. Les pouls périphériques sont tous palpés. Au niveau pulmonaire, hypoventilation bilatérale importante avec sibilances diffuses et très légers râles crépitants bibasaux. Au status digestif, l'abdomen est souple et indolore, sans défense ni détente. Le Murphy est négatif, pas de masse pulsatile, pas d'organomégalie palpable. Les bruits abdominaux sont normaux en fréquence et en tonalité. Au status neurologique, la patiente est collaborante et orientée dans les 3 modes. Notons une rougeur de la conjonctive et de la paupière gauche (depuis 1 mois selon la patiente). Aux urgences, la patiente bénéficie d'un traitement bronchodilatateur avec bonne réponse et amélioration des sibilances. Toutefois, l'hypoventilation reste importante. Nous effectuons une radiographie du thorax qui montre une opacité nodulaire pulmonaire gauche mais pas de signe de décompensation cardiaque. Le bilan biologique montre une leucocytose à 11.8 G/l, sans CRP et une hyperkaliémie à 5.3 mmol/l. La patiente reste stable sous 2 litres d'oxygène. Au vu de la désaturation importante à l'air ambiant, Mme. Pittet est hospitalisée à l'ELM. Elle est transférée à l'étage de médecine le 18.03.2018 où nous sevrons progressivement l'oxygénothérapie. Mme. Pittet a tendance à être dyspnéique sur de longues distances et à désaturer probablement dans le contexte d'un déconditionnement. Cependant, au repos, elle est asymptomatique. En cas de persistance de la symptomatologie à l'effort, nous recommanderions un séjour en réhabilitation pulmonaire et en cas de péjoration de la symptomatologie, une consultation auprès du pneumologue traitant serait indiquée. Par rapport au conflit conjugal, nous organisons un colloque avec la patiente et son mari. D'un commun accord, le couple accepte le retour à domicile ainsi qu'un suivi psychiatrique pour la patiente que nous vous laissons le soin d'organiser. Concernant l'opacité nodulaire pulmonaire gauche mise en évidence sur la radiographie du thorax, nous proposons la réalisation d'une radiographie de contrôle à distance et en cas de persistance, d'organiser un CT scan thoracique afin d'approfondir les investigations. Mme. Pittet peut regagner son domicile le 21.03.2018. Mme. Plavci est admise le 18.03.2018 aux soins intensifs pour un œdème aigu des poumons d'origine cardiogénique. L'évolution étant favorable sous VNI, déplétion hydro-sodée, le traitement de l'insuffisance cardiaque et le drainage des épanchements pleuraux. Dans le cadre du bilan étiologique, une échocardiographie est effectuée le 19.03.2018 et montre une dysfonction systolo-diastolique nouvelle avec une fraction d'éjection à 32%. Dans ce contexte, une coronarographie est prévue le 21.03.2018 à la recherche d'une cause ischémique. Un pace-maker de resynchronisation dans le cadre du bloc de branche gauche est à discuter. A noter que le traitement par Aldactone est mis en suspens à cause de l'insuffisance rénale. On vous laisse le soin de le reprendre dès que possible. Le traitement par Lantus est aussi à reprendre après la réalisation de la coronarographie (patiente à jeûn pour l'examen). Mme. Plavci est transférée en division de médecine le 20.03.2018. Mme. Poffet, 62 ans, connue pour une cardiopathie ischémique avec NSTEMI en 2012 et hypertensive, ancien état post-ARDS en janvier 2017, une cure d'anévrysme de l'artère cérébrale médiale gauche en 2013 et de multiples antécédents chirurgicaux au niveau abdominal, consulte les urgences en raison d'une dyspnée NYHA IV avec douleurs thoraciques, associées à une toux en aggravation. Un ECG et la cinétique des troponines permettent raisonnablement d'exclure un syndrome coronarien aigu. L'auscultation étant pathologique, nous retenons le diagnostic de bronchite aiguë virale dans un contexte de tabagisme sévère. A noter une fragilité pulmonaire connue avec un ARDS nécessitant un séjour aux soins intensifs l'année passée. Au vu d'un tableau clinique non septique et de l'absence de syndrome inflammatoire, nous ne retenons pas une infection bactérienne. Sous corticothérapie durant 5 jours avec aérosols et physiothérapie respiratoire, l'évolution est favorable.La patiente se plaint également de douleurs aspécifiques au niveau de l'hémiface gauche, en regard de la zone opérée (anévrisme de l'artère cérébrale moyenne), irradiant dans le thorax et le bras gauche. Nous ne retrouvons pas de déficit ni signe pour une pathologie organique provoquant ces douleurs, qui sont présentes depuis plusieurs années. Nous poursuivons le traitement antalgique habituel. A noter que la patiente est sous traitement de Praxilène au long cours, apparemment mis pour les douleurs neuropathiques de l'hémicorps supérieur gauche. Nous n'avons pas de notion d'AOMI et les pouls périphériques distaux sont bien palpables. Nous ne modifions pas le traitement durant le séjour. Le syndrome douloureux est associé à un fort contexte d'anxiété et nous proposons de majorer pendant une semaine, et poursuivre le suivi avec la psychiatre traitant. Au vu de la bonne évolution clinique, Mme. Poffet peut regagner son domicile le 14.03.2018 dans un meilleur état général. Mme. Possato présente un status post gonalgies D qui est en rémission complète actuellement. Elle présente également des lombosciatalgies mais localisées dans la région fessière avec une irritation du nerf sciatique. Elle a un probable conflit fémoro-acétabulaire de la hanche G mais uniquement à la flexion au-delà de 100°. Je propose à la patiente de reprendre des activités sportives comme par le passé au Brésil. Je n'ai pas de proposition thérapeutique à donner à Mme. Possato. En ce qui concerne le conflit fémoro-acétabulaire G, la patiente présente une mobilité de la hanche très bonne et je lui conseille d'éviter des mouvements hauts où la hanche entre en conflit mécanique. Un contrôle d'emblée à ma consultation n'est pas prévu. La patiente me recontactera en cas de besoin. Un arrêt de travail n'est pas nécessaire. Mme. Prencipe, connue notamment pour une hypertension artérielle traitée et sous Aspirine cardio en prévention primaire, consulte les urgences le 28.02.2018 suite à l'apparition, ce jour, d'une hypoesthésie avec des fourmillements au niveau du pied gauche, avec une dysmétrie marquée du pied et des difficultés à la marche d'une durée d'environ 20 minutes avant récupération complète. Elle décrit également des symptômes d'hypoesthésie de la main gauche apparus après les symptômes du pied gauche, qui ont duré moins de 5 minutes. Pas d'autre symptôme neurologique, notamment pas de dysarthrie, pas de céphalée, pas d'aphasie ni de trouble visuel. Pas de palpitation ni de douleur thoracique. A l'admission aux urgences, Mme. Prencipe est hémodynamiquement stable avec un score de Glasgow à 15/15. Au status neurologique, la patiente est orientée dans les 3 modes. Les nerfs crâniens sont dans la norme, les pupilles sont isocores et isoréactives, la force est à M5 aux quatre membres, les réflexes ostéotendineux sont normovifs et symétriques, la sensibilité est symétrique et les tests cérébelleux sont dans la norme. Le score NIHSS est à 0. Le reste du status est sans particularité. Le bilan biologique met en évidence une CRP à 40 mg/l sans leucocytose et une hyponatrémie modérée à 127 mmol/l. L'ECG est dans la norme. Nous effectuons un angio-CT scan cérébral et des vaisseaux pré-cérébraux, qui ne mettent pas en évidence de saignement ni de signe d'ischémie. Nous constatons cependant une dilatation de l'aorte thoracique ascendante de 45 mm. Nous mettons en suspens le traitement anti-hypertenseur et initiions un traitement d'Atorvastatine. Nous hospitalisons la patiente aux lits monitorés pour surveillance neurologique et suivi de la tension artérielle. Aux lits monitorés, la patiente présente une hypertension à 220/138 mmHg qui se normalise rapidement. La surveillance rapprochée se passe sans complication et le traitement anti-hypertenseur par Olmetec ainsi que l'Aspirine cardio sont repris dès le 01.03.2018. L'IRM neurocrâne réalisée le 01.03.2018 ne met pas en évidence de signes d'ischémie, d'hémorragie ou d'effet de masse. Un avis neurologique est pris auprès du Dr. X, qui considère un probable AIT et nous conseille de passer de l'Aspirine au Plavix, de poursuivre la statine introduite et d'effectuer une échocardiographie afin d'exclure une anomalie cardiaque pouvant être à l'origine d'un événement cardio-embolique. Dans ce contexte, une échocardiographie transthoracique est prévue chez le Dr. X le 14.03.2018 à 14h30. Mme. Prencipe peut regagner son domicile le 02.03.2018. Nous vous laissons le soin de contrôler les valeurs de LDH après un mois de traitement par statine et d'organiser une surveillance ambulatoire de l'ectasie de l'aorte ascendante. Mme. Privet chute de sa hauteur le 30.12.2017. Elle consulte les urgences et une radiographie du bassin ne montre pas de fracture. Au vu des douleurs persistantes, elle vous consulte au début janvier et vous complétez le bilan par un CT scan du bassin qui montre une fracture de la symphyse pubienne et de la branche ischio-pubienne à gauche relativement stable sans fragment libre dans le pelvis pour lequel un traitement conservateur est décidé. La patiente n'a pas représenté de nouveau traumatisme depuis le 30.12.2018. Malgré la majoration de l'antalgie, elle se plaint de douleurs fessières gauches depuis 3 semaines, avec irradiation jusqu'au-dessous des genoux, d'intensité 8/10 et s'amendant au repos, avec une impotence à la marche pratiquement complète. Pas de paresthésies ni de tuméfaction nouvelle. A l'anamnèse systématique, la patiente signale une constipation chronique et une incontinence urinaire depuis 2 à 3 mois (avant la fracture). Le reste de l'anamnèse est sans particularité. Mme. Privet est veuve et vit seule à domicile. A l'admission aux urgences, la patiente est normocarde, normotendue, afébrile et eupnéique à l'air ambiant. Au status cardiopulmonaire, souffle systolique à 4/6 au niveau aortique avec irradiation carotidienne bilatérale. Oedème du membre inférieur gauche connu suite à 3 épisodes de thrombose veineuse profonde. Au niveau ostéoarticulaire, notons d'importantes douleurs au niveau fessier droit et de l'aile iliaque gauche. Les épines iliaques, la symphyse pubienne et le coccyx sont indolores. L'antéflexion du membre inférieur gauche reproduit une forte douleur au niveau de l'aile iliaque. La rotation interne et externe de la hanche gauche n'est pas possible au vu des douleurs. La patiente ne présente pas de trouble neurovasculaire. Le reste du status est dans la norme. Le bilan biologique est sans particularités, hormis une CRP à 14 mg/l. Mme. Privet est hospitalisée et nous mettons en place une antalgie par Oxycodone et de la physiothérapie de mobilisation avec une évolution lentement favorable sur les douleurs. La patiente peut progressivement se mobiliser. Durant le séjour, nous notons des fluctuations du profil glycémique avec des pics hyperglycémiques, raison pour laquelle nous adaptons le traitement d'insuline à raison de 18 unités de Tresiba, le matin. Les glycémies se corrigent progressivement, tout en restant toutefois hautes à midi. Nous vous laissons le soin de réévaluer la nécessité de proposer une nouvelle intensification du traitement. Au vu d'une patiente vivant seule à domicile, avec une mobilisation compliquée en raison des douleurs, Mme. Privet est transférée dans le service de réadaptation gériatrique le 19.02.2018. Mme. Privet, patiente de 83 ans, nous est adressée pour réadaptation gériatrique par le service de médecine interne HFR Riaz où elle avait séjourné en raison d'une fracture de la symphyse pubienne et de la branche ischio-pubienne à gauche relativement stable et sans fragment libre dans le pelvis le 30.12.2017.A son arrivée, Mme. Privet est en bon état général. A l'anamnèse, cette dernière décrit des douleurs fessières gauches à la mobilisation. • La patiente ne rapporte aucune plainte sur le plan cardio-respiratoire ni digestif. • Elle est continente sur le plan urinaire, mais signale des fuites durant la nuit. • Pour rappel, Mme. Privet est malentendante et souffre d'une constipation chronique. • Elle dort bien, mais rapporte deux épisodes de nycturie. • La patiente n'a pas de notion de chute à domicile, mais une chute en allant aux toilettes pendant l'hospitalisation en médecine. Le status cardiovasculaire objective un souffle systolique à 4/6 au niveau aortique avec irradiation carotidienne bilatérale. De plus, présence d'un oedème au membre inférieur gauche connu selon la patiente (status après 3 épisodes de thromboses veineuses profondes). Les status pulmonaire et abdominal sont dans la norme. Au niveau ostéo-articulaire, présence de douleurs au niveau fessier droit et au niveau de l'aile de l'ilion gauche. L'antéflexion du membre inférieur gauche reproduit une forte douleur au niveau de l'aile de l'ilion. Il n'y a pas de douleur dans la sphère du rachis vertébral. La patiente marche en rolateur avec augmentation des douleurs. Le reste du status est sans particularité. Sur le plan social, Mme. Privet vit seule dans un appartement. Elle a deux fils qui s'occupent d'elle et sa soeur habite dans le même immeuble. La patiente n'a pas de soins à domicile. A la maison, elle déambule avec un rolateur. L'appétit de la patiente est conservé et cette dernière reçoit les repas livrés 4x/semaine. A l'étage, le bilan biologique met en évidence une carence en acide folique et en vitamine D que nous substituons. Nous vous laissons le soin de contrôler ces valeurs à distance. Pendant l'hospitalisation, les valeurs de glycémie ont été souvent perturbées avec plusieurs hypoglycémies non ressenties par la patiente, raison pour laquelle l'avis de la diabétologie de l'HFR Fribourg a été demandé et une adaptation de la thérapie a été tentée. Finalement, le fils de la patiente nous apprend en fin de séjour que sa mère suit un schéma d'humalog trois fois par jour avant les repas en plus du traitement de Tresiba et du traitement antidiabétique oraux. Mme. Privet est suivie par le Dr. X à Fribourg et nous lui laissons le soin de suivre les glycémies de sa patiente. Durant le séjour, Mme. Privet bénéficie d'une physiothérapie de mobilisation. A sa sortie, le périmètre de marche à l'aide d'un rollator est de 120 mètres. Les escaliers ne sont pas testés. La mesure d'indépendance fonctionnelle totale est évaluée à 90/126 par rapport à 68/126 à l'entrée. (MIF physio : transferts 5/7, marche 5/7, escaliers 1/7). Le TUG est à 16,13 secondes avec le rollator. Grâce à la physiothérapie et à l'adaptation de l'antalgie, les douleurs sont bien réglées et la patiente parvient à se mobiliser de manière sécuritaire. Mme. Privet peut regagner son domicile le 06.03.2018. Les soins à domicile sont refusés par la patiente et son fils. Mme. Pugin, connue pour un status post-cures d'hernies discales à 4 reprises (dernière en 2013) suivie par le Dr. X, présente une sciatalgie droite progressive depuis janvier sans notion de traumatisme. A noter qu'une IRM effectuée le 26.01.2018 ne montre pas de changement par rapport au comparatif de 2012. Elle consulte les urgences le 20.02.2018 en raison d'une péjoration des douleurs, devenues insupportables suite à une consultation chez un chiropraticien, malgré le traitement de Targin que vous avez introduit. La douleur part au niveau de la fesse droite avec irradiation sur la face latérale de la jambe, sur le genou et sur la face externe du pied. La patiente présente également des sensations d'engourdissement des 4ème et 5ème orteils avec des difficultés progressives à la marche cette dernière semaine en raison des douleurs. Pas de trouble sphinctérien, toutefois la contraction du sphincter anal provoque les douleurs irradiées. Pas d'incontinence urinaire, ni fécale. Pour rappel, Mme. Pugin a bénéficié d'une évaluation de l'Assurance Invalidité en 2015 qui a conclu à une incapacité de travail à 80%. Elle travaille comme infirmière coordinatrice à 20%. A l'admission aux urgences, la patiente se plaint de douleurs lombaires basses à la mobilisation active et passive du membre inférieur droit, sans douleur à la percussion de la colonne vertébrale lombaire. Le test de Lasègue est positif à 40° à droite. La force est à M4 au membre inférieur droit à l'exception du quadriceps à M3. La force du membre inférieur gauche est à M4. La marche sur les talons et les pointes de pied est conservée. Les réflexes ostéo-tendineux rotuliens et achilléens sont présents, avec une hyporéflexie à gauche connue. Le réflexe cutanéo-plantaire est indifférent des deux côtés. Notons également une hypoesthésie de la face plantaire des orteils 4 et 5. Le toucher rectal montre un tonus diminué, à noter que la contraction anale provoque les douleurs. Le reste du status est sans particularité. Nous introduisons une antalgie par Fentanyl, puis par opiacés et Mme. Pugin est hospitalisée pour la suite de la prise en charge. Sur l'avis du Dr. X, nous introduisons un traitement de Dexaméthasone le 20.02.2018 au soir et une IRM de la colonne lombaire est effectuée le 21.02.2018. Celle-ci met en évidence une hernie L5-S1 basculée vers le bas, comprimant la racine S1 et pouvant expliquer la symptomatologie présentée par la patiente. Le Dr. X ne retient pas d'indication chirurgicale. Il envisage tout d'abord une infiltration foraminale L5-S1, puis après discussion avec le Dr. X et notre radiologue le Dr. X, il opte pour la proposition d'une infiltration péridurale L4-L5-S1. Sous antalgie, les douleurs s'améliorent progressivement, de même que la capacité de mobilisation. L'examen clinique montre en effet une force à M4+ aux deux membres inférieurs. La patiente garde cependant une hypoesthésie des deux derniers orteils du pied droit. Mme. Pugin désirant rentrer à domicile, nous organisons l'infiltration péridurale en ambulatoire pour le lundi 26.02.2018 par le Dr. X, à l'HFR Riaz. Nous proposons également un schéma dégressif de Dexaméthasone jusqu'au 26.02.2018. La patiente sera revue en contrôle chez le Dr. X, 15 jours après son infiltration. L'équipe spécialisée pour le rachis à Fribourg se tient également à disposition si cela devait s'avérer nécessaire. A noter durant son séjour, la mise en évidence fortuite d'une thrombocytose à 517 G/l. Nous vous proposons de contrôler cette valeur à distance en ambulatoire. Mme. Pugin rentre à domicile le 24.02.2018 avec une antalgie à base d'Oxycontin. Mme. Pugin est amenée aux urgences en ambulance le 26.02.2018 en raison d'une baisse de l'état général depuis le 24.02.2018 avec état fébrile à 39°C objectivé par les ambulanciers. Pas de toux mais une inappétence et deux épisodes de vomissements blanchâtres (glaires). A l'anamnèse, la patiente rapporte également des douleurs au niveau des deux hanches suite à une séance de physiothérapie. Pas de dysurie, pas de pollakiurie. A l'admission, la patiente est hémodynamiquement stable, fébrile et désature à 88% à l'air ambiant. Au status cardiopulmonaire, présence de râles crépitants à droite avec un souffle tubulaire. Au niveau digestif, l'abdomen est globuleux sans défense ni détente. Les loges rénales sont souples et indolores. Le laboratoire met en évidence un syndrome inflammatoire avec CRP à 369 mg/l et leucocytose à 24,2 G/l et la gazométrie montre un pH à 7,45 et une pCO2 à 3,7 kPa. Nous effectuons une radiographie du thorax qui montre une opacité alvéolaire confluente apicale évoquant des foyers de bronchopneumonie. La radiographie du bassin et des hanches ne montre pas de fracture récente mais une coxarthrose droite.Nous retenons le diagnostic de pneumonie basale gauche et nous débutons une antibiothérapie par Rocéphine 2 g iv. Nous hospitalisons la patiente en médecine pour la suite de la prise en charge. A l'étage, le laboratoire montre une légère amélioration des paramètres inflammatoires. Dans le cadre de l'insuffisance rénale aiguë de type pré-rénal, une hydratation est également initiée avec bonne réponse. La patiente bénéficie de physiothérapie respiratoire. Le 01.03.2018, la patiente présente un nouvel état fébrile à 39,3°C et nous prélevons des hémocultures qui restent à pister. Mme. Y est transférée dans le service de gériatrie aiguë le 01.03.2018. Mme. Y, connue pour une maladie coronarienne tri-tronculaire avec stenting de la CD, de l'IVA et de l'IVP, est adressée aux urgences le 05.03.2018 par Dr. X, dermatologue, pour une suspicion de dermatomyosite avec un rash héliotrope, des papules de Gottron, un déficit musculaire proximal symétrique, une dyspnée, afin de compléter le bilan, rechercher une néoplasie associée et débuter un traitement. Plus précisément, la patiente présente depuis le mois de novembre 2017 un érythème débutant sur le front et s'étendant progressivement sur le visage et le décolleté, accompagné d'une tuméfaction. Elle décrit également une perte de force progressive débutant au niveau des épaules et des cuisses depuis 3 mois, avec péjoration notable ces derniers jours. Mme. Y se plaint également d'une dyspnée au moindre effort, sans orthopnée, stade NYHA III. A l'anamnèse par système, elle décrit une alternance diarrhées-constipation depuis quelques mois, sans douleur abdominale. Pas de perte pondérale, pas d'état fébrile. Pas d'autre plainte. A l'admission aux urgences, la patiente est discrètement hypertendue, bradycarde, apyrétique et sature à 97% à l'air ambiant. L'auscultation cardio-pulmonaire retrouve des battements réguliers, sans souffle valvulaire ou vasculaire audible, un murmure vésiculaire présent au niveau des deux champs pulmonaires. Notons des oedèmes des membres inférieurs prenant le godet jusqu'aux chevilles. Au status cutané, nous mettons en évidence un rash héliotrope sur le faciès, épargnant les marges péri-oculaires, avec tuméfaction, s'étendant sur le cou et sur le décolleté. Présence également d'un érythème péri-unguéal au niveau des mains des deux côtés, avec papules érythémateuses sur la face d'extension de tous les doigts des mains. Le reste de la peau est sans particularité. Au niveau neurologique, on retrouve une force M2 pour la flexion des épaules et des hanches des deux côtés. Le reste du status d'entrée est sans particularité. Le laboratoire met en évidence des CK à 2'681 U/l, une hyperkaliémie à 5.7 mmol/l et une insuffisance rénale chronique connue. Le bilan immunologique montre des facteurs antinucléaires positifs avec des anticorps Mi-2a et un DOT Myosites positif. A la recherche d'une néoplasie sous-jacente, nous effectuons un CT scan thoraco-abdominal qui ne montre pas de lésion d'allure tumorale. Mme. Y est hospitalisée et nous débutons un traitement de Prednisone 75 mg/j dès le 10.03.2018 avec une évolution clinico-biologique positive, qui se traduit par une régression des manifestations cutanées et une diminution des CK qui sont à 695 U/l au dernier contrôle. Le profil glycémique se maintient à des valeurs acceptables au vu de la corticothérapie au décours. Concernant le risque ostéoporotique accru, un bilan phospho-calcique avait été effectué récemment, et une substitution vitaminique avait été entreprise. A noter également, pendant le séjour de Mme. Y, une hyperkaliémie jusqu'à 5.9 mmol/l, raison pour laquelle nous mettons en suspens le traitement d'Inspra et effectuons une cure de Sorbisterit. La kaliémie se normalise à 4.3 mmol/l. Durant le séjour, Mme. Y bénéficie d'une prise en charge pluridisciplinaire avec physiothérapie et d'un suivi diététique individualisé. Lors des évaluations, il ressort qu'elle a encore des objectifs à atteindre concernant la mobilisation et l'amélioration de l'équilibre, raison pour laquelle nous organisons un séjour en réadaptation gériatrique. Au vu de l'évolution favorable, Mme. Y est transférée en réadaptation gériatrique le 13.03.2018. Mme. Y, patiente de 87 ans, admise aux soins intensifs dans le cadre d'une surveillance péri-opératoire pour un sepsis sur une arthrite septique du MTP 1 pied droit. Elle se présente aux urgences en raison d'un état confusionnel depuis 3 jours en péjoration ainsi que de la fièvre. Suite à une cloque au niveau du gros orteil à droite, elle présente des écoulements purulents ainsi qu'une douleur et une rougeur. Le diagnostic d'une arthrite septique au niveau de MTP I à droite est retenu et l'indication à un débridement au bloc opératoire est posée. Une antibiothérapie avec du Co-amoxicilline est débutée. A son arrivée, la patiente présente des tensions au limite inférieur de la norme avec bonne réponse au remplissage. Elle est prise au bloc opératoire le 13.03.2018 pour un débridement avec évacuation principalement de tophus goutteux, lavage et fixation de l'articulation. L'antibiothérapie sera à poursuivre selon antibiogramme au vu d'une bactériémie à Staphylococcus aureus. Une insuffisance rénale d'origine pré-rénale est en amélioration sur hydratation. Son traitement habituel anti-hypertenseur (Vascord : Sartan/Amlodipine/hydrochlorothiazide) est à reprendre selon l'évolution et après normalisation de la fonction rénale. Pour l'instant, de l'Amlodipine est introduit. Au vu de l'évolution favorable, la patiente est transférée à l'étage d'orthopédie le 13.03.2018. Mme. Y, 69 ans, est connue pour un carcinome épidermoïde pulmonaire du lobe inférieur droit diagnostiqué en 2015, un carcinome épidermoïde de l'épiglotte diagnostiqué en 2013 et pris en charge actuellement de manière palliative, une BPCO non stadée et qui bénéficie d'une nutrition entérale par un gastrotube depuis 2014. Elle est hospitalisée par le service de nutrition pour des fuites au niveau du gastrotube avec une plaie croissante et des douleurs abdominales. A noter qu'en raison de troubles de la déglutition, la patiente présente des pneumonies d'aspiration à répétition et est actuellement sous co-amoxicilline pour un nouvel épisode. A l'entrée, nous notons une plaie fibrineuse en regard du point d'entrée du gastrotube avec douleurs diffuses de l'abdomen, nous motivant à réaliser un scanner abdominal à la recherche d'une complication locale. Celui-ci montre un relâchement du ballonet avec infiltration de la paroi abdominale. Nous passons donc en intra-veineux la Co-amoxicilline durant l'hospitalisation et proposons de poursuivre par la PEG jusqu'au 15.03.2018. Nous mettons également en place un protocole de soins de plaie. Sur le plan infectieux, la patiente rapporte une toux avec crachats et péjoration d'une dyspnée connue depuis quelques jours. Son médecin traitant avait déjà débuté une antibiothérapie per os par Co-amoxicilline. La patiente bénéficie d'une couverture par l'antibiothérapie administrée pour l'infection de la paroi. A noter qu'aucun foyer n'est retrouvé à la radiographie thoracique. Le 09.03.2018, Mme. Y présente une insuffisance respiratoire hypoxémique aiguë. Un scanner thoracique permet d'exclure une embolie pulmonaire, mais on note une progression tumorale avec apparition de foyers aux bases, compatibles avec une broncho-aspiration. Nous poursuivons l'antibiothérapie intra-veineuse initiée et l'évolution est favorable. Le traitement est à poursuivre jusqu'au 15.03.2018.Au vu d'une évolution clinique globalement favorable, nous adressons à la patiente aux soins palliatifs d'Estavayer en vue de lui donner le maximum de chance de maintien potentiel à domicile. Mme. Renggli est une patiente de 85 ans connue pour une cardiopathie rythmique (FA), hypertensive et valvulaire, ainsi qu'une leucémie lymphocytaire chronique qui a été transférée de Berne le 15.03.2018 pour la suite de la prise en charge d'un AVC ischémique sylvien gauche avec occlusion M1. Pour rappel, elle était hospitalisée en réadaptation musculo-squelettique à Meyriez pour une baisse de l'état général dans le contexte d'une chute avec fracture lombaire D12 et L2. Le traitement de Sintrom est mis en pause du 08.03 au 13.03 pour une hémorragie digestive haute sur gastrite. Le 15.03.2018 à 1h00, la patiente présente une aphasie sévère et une dysarthrie nouvelle et elle est transférée à Berne pour une thrombectomie qui est effectuée le jour même avec mise en évidence d'une transformation hémorragique à l'IRM de contrôle le lendemain. Une ETT ne montre pas de sténose aortique et FEVG à 65%, pas de thrombus intra-cardiaque. La patiente présente un trouble de la déglutition sans pose de SNG sur refus de la famille. Le traitement est initialement donné par voie IV puis par voie pos dès l'amélioration des troubles de la déglutition. Le 18.03.2018, la patiente se plaint de DRS avec irradiation dans le bras gauche. L'ECG met en évidence une aggravation de l'inversion des ondes T en territoire latéral déjà présente. Après avoir reçu de la morphine et mis en place d'un patch de nitroglycérine, la symptomatologie s'amende. La patiente est admise au SIC pour une surveillance hémodynamique sur la nuit. Une échocardiographie effectuée le 21.03.2018 ne montre pas de troubles de la cinétique. Nos collègues cardiologues proposent d'introduire progressivement un bétabloquant, de reprendre à distance une statine et l'anticoagulation thérapeutique selon l'évolution de la transformation hémorragique. Du côté neurologique, une reprise de l'anticoagulation peut se faire dès le 29.03.2018 et après un CT scan de contrôle. Ensuite, une coronarographie de contrôle est à prévoir. Un bilan neuropsychologique du 16.03 retrouve une aphasie légère associée à des troubles neurocognitifs d'intensité modérée. Malgré les difficultés relevées, la communication de base est fonctionnelle. La patiente présente une péjoration de son aphasie et un hémisyndrome moteur droit le 21.03.2018. Nous décidons de maintenir un lit strict, faire un contrôle tensionnel et répéter un CT de contrôle pour montrer une stabilité de l'hémorragie connue le 22.03.2018. Mme. Renggli est une patiente de 85 ans connue pour une cardiopathie rythmique (FA), hypertensive et valvulaire, et une leucémie lymphocytaire chronique. Elle est transférée de l'hôpital de Fribourg le 04.03.2018 dans le contexte d'une chute le 26.02.2018 survenue lors de la descente des escaliers et le manquement de la dernière marche. Cette chute se solde par une fracture fraîche de L2 ainsi qu'une baisse de l'état général. À noter la présence d'une ancienne fracture au niveau D12. Enfin, la situation à domicile devient difficile selon les proches. Le statut d'entrée met en évidence une patiente à l'état général et nutritionnel diminué, subfébrile, partiellement désorientée, associé à un possible déficit cognitif modéré. Au niveau cardiaque, l'auscultation montre un rythme irrégulier. Le reste du statut est dans les normes. Au cours de l'hospitalisation, la patiente, refusant un rendez-vous en chirurgie du rachis, a été traitée de manière conservatrice avec de la physiothérapie selon les douleurs. L'analgésie a été adaptée, permettant un contrôle acceptable des douleurs. À noter que la patiente réagit fortement aux traitements à base d'opioïdes avec des nausées, une constipation ainsi qu'un ralentissement psychomoteur. Dans ce contexte, nous recommandons un arrêt progressif du traitement de Palexia selon les douleurs de la patiente. Au vu de selles méléniques, de la présence d'une anémie normochrome normocytaire hyper-régénérative et d'une recherche de sang occulte dans les selles positive, le traitement anticoagulant est stoppé et le traitement de Pantozol est majoré. La gastroscopie réalisée le 13.03.2018 permet d'objectiver une gastrite légère de l'antre de l'estomac sans saignement actif. Dans ce contexte, le traitement de Sintrom est réintroduit et le traitement de Pantozol est réduit aux dosages d'entrée. La patiente présentant un ralentissement psychomoteur, une humeur dépressive ainsi qu'une anhédonie depuis plusieurs mois, un traitement antidépresseur est introduit le 12.03.2018. La patiente présente le 12.03.2018 une oppression thoracique ainsi qu'une légère dyspnée, un ECG est réalisé et ne montre pas de trouble de la repolarisation nouveau. Les troponines reviennent légèrement positives. Au vu de l'absence de sanctions thérapeutiques, l'épisode est traité symptomatiquement avec des patchs de Nitro et les troponines ne sont pas répétées. Au vu d'une patiente préférant une prise en charge conservatrice, Mme. Renggli est transférée dans notre service de réhabilitation musculosquelettique le 14.03.2018. Mme. Renggli, une patiente de 85 ans, connue pour des troubles cognitifs, pour une fibrillation auriculaire sous Sintrom, ainsi qu'une leucémie lymphatique chronique stable, nous est transférée du service de médecine interne en réhabilitation musculo-squelettique pour la prise en charge d'une fracture lombaire L2 suite à une chute à domicile le 26.02.2018. Pour rappel, au service de médecine, une suspicion de syndrome coronarien aigu avait été retenue le 05.03.2018 avec augmentation des troponines, pour lequel la patiente ne désirait pas d'investigations supplémentaires. Elle a été traitée symptomatiquement par des dérivés nitrés et diurétiques. À l'entrée, l'anamnèse est parfois difficile dû à un état confusionnel fluctuant. La patiente se plaint surtout de douleurs locales au niveau de la colonne thoracique, d'intensité 5/10, améliorées par les médicaments et la chaleur et empirées par une position assise prolongée. Elle se dit gênée d'être dépendante du personnel soignant pour les soins et la mobilisation et ressent une fatigue importante, sinon aucune autre symptomatique B. Au niveau cardio-pulmonaire, pas de plaintes particulières à part une légère orthopnée, mais sans dyspnée au repos. Au niveau abdominal, elle a une tendance à la constipation. En médecine, un méléna ainsi qu'un hémofec positif ont été constatés, toutefois aucun saignement n'avait pu être constaté à la gastroscopie. Pas de plaintes au niveau urogénital. La patiente dit avoir un moral bas ces temps. Une introduction d'Escitalopram a été effectuée récemment. Au statut, on retrouve une patiente désorientée au niveau spatio-temporel, en état général conservé, ralentie au niveau de la réflexion. Au niveau cardiaque, un rythme de fibrillation auriculaire, sans souffle surajouté, absence d'œdèmes des membres inférieurs avec pouls périphériques palpables. Pas de douleurs abdominales à la palpation, ventre souple. Au niveau neurologique, petite faiblesse de l'extension du pied droit M4, pas de troubles de la sensibilité, réflexes symétriques aux 4 extrémités. Hématomes sur le dos des mains. Mme. Renggli habite seule à Granges-Paccot dans une maison de 3 étages avec une dizaine de marches d'escaliers. Avant sa chute, elle se déplaçait sans rollator et avait le Spitex 2x/jour. Elle a 2 fils, dont un est chirurgien. Elle ne se souvient pas avoir chuté auparavant. Elle ne conduit plus.Le 15.03.2018 à 01:00 h, la patiente est retrouvée consciente au pied du lit. Elle ne présente pas de douleurs à la palpation du crâne et des vertèbres, mais présente une aphasie et une dysarthrie nouvelles. En accord avec les neurologues de l'Inselspital, nous transférons la patiente pour prise en charge ultérieure. Mme. Repond est amenée aux urgences le 15.03.2018 en raison d'une amnésie antérograde survenue brutalement vers 17 h 30. La patiente répète plusieurs fois à ses proches: je ne sais pas ce que je fais là. Pas de notion de traumatisme crânien, pas de nausée/vomissement, de vertige, de céphalée, de trouble visuel ou de déficit sensitivo-moteur. Elle n'a jamais présenté ce genre d'épisode par le passé. Selon le conjoint, la patiente présente une amnésie d'une durée d'environ 1 h 30. La patiente arrive à relater tout ce qui s'est passé ultérieurement. Notons qu'elle a gardé son état de vigilance durant toute cette période. A l'admission aux urgences, Mme. Repond est discrètement hypertendue, normocarde, eupnéique, apyrétique, avec une saturation à 97 % à l'air ambiant, NIHSS à 0. A l'auscultation cardio-pulmonaire, les bruits cardiaques sont réguliers, sans souffle valvulaire ou vasculaire audible, et un murmure vésiculaire symétrique sur les deux champs pulmonaires, sans râle surajouté. Sur le plan neurologique, la patiente est orientée dans les trois modes, avec des pupilles isocores isoréactives. Pas de déficit sensitivo-moteur. Les réflexes ostéotendineux sont symétriques, le Babinski est négatif, les épreuves cérébelleuses sont dans la norme. Romberg sans particularité, Unterberger dans la norme. Capacité cognitive conservée lors de l'examen en dehors de l'amnésie. Pas d'aphasie. Capacité de lecture conservée. Pas d'atteinte de la mémoire de travail. Le bilan biologique à l'admission est aligné. Nous prenons contact avec le Dr. X, neurologue de garde, qui conclut à une probable amnésie globale transitoire. Dans ce contexte, nous hospitalisons la patiente pour surveillance neurologique aux 4 heures et agendons une IRM neurocrâne le lendemain afin d'exclure un possible événement ischémique. L'examen effectué le 16.03.2018 ne montre pas de lésion ischémique aiguë décelable. Signalons la mise en évidence fortuitement d'une protrusion de tonsilles cérébelleuses sur environ 14 mm à travers le foramen Magnum faisant évoquer une malformation de type Arnold-Chiari 1, qui pourrait expliquer les vertiges paroxystiques présentés par la patiente dans le passé. La surveillance neurologique rapprochée se déroule sans particularité et l'examen neurologique reste inchangé. Au vu de l'absence de critères de gravité et de l'évolution clinique favorable, Mme. Repond peut regagner son domicile le 17.03.2018. Mme. Richard, âgée de 66 ans, connue pour les antécédents susmentionnés, nous est adressée par l'HFR Riaz pour une réhabilitation musculo-squelettique et rééducation à la marche suite à une fracture pertrochantérienne droite Kyle III, traitée par réduction ouverte et ostéosynthèse par enclouage centromédullaire le 19.02.2018 suite à une chute de sa hauteur. L'hospitalisation se complique par une anémie postopératoire motivant la transfusion de 2 CE le 21.02.2018 et par une thrombopénie transitoire qui se corrige partiellement par la suite. Sur le plan social, la patiente est veuve depuis 5 ans. Elle vit avec une co-locataire dans un chalet. A l'admission, la patiente se plaint d'une angoisse par rapport aux problèmes familiaux. Elle est hémodynamiquement stable et les paramètres vitaux sont dans la norme. Les douleurs sont bien contrôlées par l'antalgie en place. Au statut, la patiente est orientée et collaborante. La cicatrice est calme. La flexion/extension du genou D est de 60-10-0 en actif, avec flexum réductible en passif. Durant son séjour, elle a présenté une anémie postopératoire qui régresse progressivement et également une thrombopénie transitoire qui se corrige au laboratoire d'entrée. Au vu d'une légère hypokaliémie dans le contexte d'une ostéoporose fracturaire, nous introduisons du Calcimagon. La patiente présente à plusieurs reprises une anxiété importante, raison pour laquelle nous demandons un avis auprès du Dr. X qui ne désire pas modifier le traitement habituel. Nous demandons également un avis concernant le risque d'éthylisation de la patiente, décrit plusieurs fois par le CMS. Malgré le contexte précaire et l'isolement social de la patiente, nous ne retrouvons pas un risque de danger immédiat et, clairement, l'Antabus ne peut pas être recommandé au vu de la mauvaise compliance. La patiente montre un déni par rapport à sa consommation, mais ne montre pas de signe de sevrage lors de son séjour. La patiente présente une forte diarrhée qui perdure 3 jours et qui s'arrête dès l'interruption du Magnesiocard. Une brève évaluation neuropsychologique montre une capacité de discernement conservée par rapport à son projet. Nous ne retrouvons pas d'indication à la prise du Gutron, mais n'arrivons pas à tester le Schellong en raison de la décharge, qui reste partielle à 15 kg et que la patiente ne respecte que partiellement. La patiente présente des troubles de l'endormissement et un traitement par Zolpidem 1/2 cpr est bien toléré. Durant son séjour, la patiente a bénéficié d'une prise en charge interdisciplinaire avec physiothérapie et ergothérapie. A la sortie, elle est indépendante pour les transferts et la marche avec tintébin ou fauteuil roulant avec respect partiel de la décharge. Les escaliers sont impossibles à faire, raison pour laquelle un scalamobile est monté dans son appartement pour pouvoir effectuer le passage des escaliers. Les amplitudes articulaires montrent une flexion/extension de la hanche G à 90-0-0 en actif et 110-0-0 en passif. Après 3 semaines d'hospitalisation, l'évolution est favorable et Mme. Richard peut quitter notre service pour rejoindre son domicile le 22.03.2018. A la sortie, la patiente bénéficiera de séances de physiothérapie à domicile. Les soins à domicile sont activés. Mme. Riedo, patiente de 89 ans, connue pour un myélome multiple, est transférée du service de neurologie (Hôpital de l'île, Bern) en réhabilitation musculo-squelettique à Meyriez suite à une spondylodèse Cx3-Thx2 avec système neon (massa lateralis et vis pédiculaire) le 23.02.2018 (Prof. X, Dr. X). Pour rappel, la patiente a dû être opérée suite à un nouvel affaissement progressif de C4. Ceci, afin d'éviter une progression de la cyphose et d'éviter une possible parésie. Initialement, elle avait présenté une tétraparésie sur infiltration de C4, C5 par un myélome multiple de type Lk Lambda diagnostiqué en septembre 2017, qui avait nécessité une corporectomie ventrale de la vertèbre C5, tumor debulking et pose de plaque ventrale le 03.10.2017. Par la suite, du 19.10.2017 au 07.11.2017 réhabilitation gériatrique à Meyriez avec résolution presque complète des symptômes. A l'anamnèse par système, Mme. Riedo déplore une raideur à la nuque, une diminution de la mobilisation en rotation de la nuque avec douleur 1/10 jusqu'aux épaules. Elle remarque que la force dans les mains n'est pas complète mais, selon elle, suffisante pour le quotidien. Elle remarque aussi un équilibre précaire lors de la marche. Elle se plaint de troubles de sommeil majorés lors du séjour à l'Inselspital. Pas d'autres plaintes, notamment pas de perte de sensibilité, pas de troubles sphinctériens. Au statut relevant, la patiente est orientée dans les 3 modes, Glasgow 15/15, sans trouble sensorimoteur. Cicatrice calme et indolente. Diminution modérée de la force globalement au niveau des mains des deux côtés. Romberg non tenu yeux fermés. Pas de chute des bras. La marche se fait sans moyen auxiliaire avec base de sustentation légèrement augmentée et légère instabilité.Au niveau de la nuque, on relève une mobilité en rotation d'environ 15° maximum, inclinaison max 5-10°, flexion complète et extension limitée. Tension musculaire trapèze superior. Avant son hospitalisation, Mme. Riedo, qui est veuve avec deux enfants, vivait dans la même maison que son fils qui s'occupe de ses affaires administratives, de ses repas et du nettoyage. Elle doit monter une dizaine de marches d'escaliers pour atteindre son appartement. Elle se déplaçait sans moyen auxiliaire et ne conduisait plus depuis plusieurs années. Elle aime faire du jardinage. Le but de son séjour est un retour à domicile. À l'entrée, la patiente est indépendante pour les transferts, elle marche 150 m avec supervision sans rollator. Les escaliers sont possibles pour 18 marches sous supervision. Le Tinetti est à 17/28 sans moyen auxiliaire. Durant l'hospitalisation, l'évolution initiale est favorable jusqu'au 17.03.2018. Le 17.03.2018, la patiente présente spontanément une perte de 200 à 300 cc de liquide jaunâtre par une ouverture de 2 mm au niveau de la cicatrice. Rougeur au niveau de la cicatrice. Les paramètres vitaux sont dans la norme, le laboratoire ne montre pas de paramètres inflammatoires (CRP <5, L < 10), pas de plaintes cliniques ni de fièvre. Le 18.03.2018, à nouveau perte de liquide et ouverture de la cicatrice sur plus de 10 cm. Les paramètres vitaux sont encore dans la norme. La patiente est transférée en neurochirurgie (l'hôpital de l'île) pour suite de prise en charge. Mme. Rime est adressée aux urgences le 03.03.2018 par le Home de la Vallée de la Jogne, en raison d'un épisode d'hématochézie objectivé ce matin à 08h30 par le personnel soignant. Pour rappel, la patiente a présenté le 02.03.2018 un épisode de selles avec quelques tâches de sang accompagné par une douleur à la défécation pour laquelle elle consulte le Dr. X qui retient un probable saignement hémorroïdaire chez une patiente présentant une constipation chronique. Le reste de l'anamnèse par système n'est pas contributif. À l'admission aux urgences, la patiente est fébrile à 38°C. Au status digestif, l'abdomen est globuleux et les bruits abdominaux sont augmentés en fréquence. On note une sensibilité au niveau de la fosse iliaque gauche sans défense ni détente. Nous mettons en évidence des traces de sang dans la protection mais le toucher rectal est sans particularité. Au status pulmonaire, on note une diminution du murmure vésiculaire avec des ronchis bilatéraux. Le reste du status est sans particularité. Le laboratoire met en évidence un syndrome inflammatoire avec une CRP à 128 mg/l et des leucocytes à 12,3 G/l. Le laboratoire met également en évidence une anémie macrocytaire normochrome avec hémoglobine à 115 g/l ainsi qu'une insuffisance rénale aiguë avec urée à 7,8 mmol/l et créatinine à 113 umol/l. Nous complétons les investigations par un CT scan abdominal injecté qui est compatible avec une colite touchant la partie distale du colon transverse, descendant, le sigmoïde ainsi que le rectum, sans toutefois d'argument formel pour une ischémie mésentérique. On note également un probable kyste ovarien droit d'environ 9 cm de grand axe. Nous retenons le diagnostic de colite infectieuse. La patiente est hospitalisée pour hydratation et antibiothérapie iv par Rocéphine 2 g du 03 au 05.03.2018 avec relais par Ciproxine per os du 06 au 07.03.2018. Sous le traitement introduit, l'évolution clinique et biologique est favorable et Mme. Rime peut regagner le home de Charmey le 07.03.2018. Mme. Risse, âgée de 83 ans, connue pour les antécédents susmentionnés, nous est adressée par la Clinique Générale pour une réadaptation musculo-squelettique et rééducation à la marche suite à la mise en place d'une prothèse totale du genou G le 26.02.2018. Sur le plan social, la patiente, veuve, vit dans un appartement rénové (ferme familiale). Elle est à la retraite. À l'admission, la patiente est hémodynamiquement stable et les paramètres vitaux sont dans la norme. Les douleurs sont bien contrôlées par l'antalgie en place. Au status, la patiente est orientée et collaborante. La cicatrice est calme mais nous notons un hématome médial de 3 x 4 cm en résorption. La flexion du genou G est 40° en actif et 80° en passif. Un flexum de 10° réductible à 0° est aussi mis en évidence. La force du psoas et du quadriceps est à M3 à gauche et la sensibilité est conservée. Durant son séjour, la patiente a bénéficié d'une prise en charge interdisciplinaire avec physiothérapie et ergothérapie. À la sortie, elle est indépendante pour les transferts et la marche avec 2 cannes. Elle peut monter/descendre les escaliers avec 2 cannes /1 canne et la rampe. Les amplitudes articulaires montrent une flexion/extension du genou G à 90-0-0 en passif et 95-5-0 en actif. La force du quadriceps et du psoas à gauche est à M3. Après 10 jours d'hospitalisation, l'évolution est favorable et Mme. Risse peut quitter notre service pour rejoindre son domicile le 15.03.2018, en bon état général. À la sortie, la patiente bénéficiera de séances de physiothérapie à domicile pour renforcement musculaire et consolidation des acquis. Les soins à domicile sont activés. Mme. Risse est une patiente de 58 ans connue pour une dissection aortique, polyarthrite rhumatoïde ainsi qu'une fibromyalgie qui présente depuis plusieurs jours de la fièvre et des myalgies ainsi qu'une toux grasse. Dimanche, elle se lève durant la journée pour prendre son traitement antalgique (Tramal) suite à quoi elle tombe sur le côté gauche avec TC avec amnésie circonstancielle sans souvenir d'un prodrome. Le bilan met en évidence une CRP et une leucocytose ainsi que des foyers pulmonaires para-hilaires aux 2 bases. Les antigènes urinaires pour le pneumocoque et la légionelle sont négatifs. Un traitement par Co-Amoxicilline i.v. avec relais per os est instauré avec bonne réponse. Dans le cadre de la chute avec TC, un CT cérébro-cervical permet d'exclure une fracture et une hémorragie. La surveillance neurologique aux 4h les 24 premières heures ne met pas en évidence de déficit neurologique. Étant donné les antécédents vasculaires de la patiente, un scanner thoracique est réalisé et ne met pas en évidence de progression de la dissection aortique. Les tensions sont également normales en cours d'hospitalisation et un test de Schellong revient négatif. La chute est mise sur le compte d'un orthostatisme sur hypovolémie sur déshydratation liée à la pneumonie. La suite du bilan met en évidence une infection urinaire au stix avec cultures d'urine négatives (effectuées après mise en place de l'antibiothérapie par Co-Amoxicilline). Mme. Risse rentre à domicile avec un traitement antibiotique per os jusqu'au dimanche 11.04.2018 pour un traitement d'une durée de 7 jours. Elle sera revue par son médecin traitant dans le courant de la semaine du 12 au 16.04.2018. Mme. Ritter, patiente de 63 ans, connue pour un status post-résection d'hamartome du lobe pulmonaire inférieur droit en février 2017 et post-embolie pulmonaire en décembre 2016, anticoagulée par Marcoumar pendant 6 mois, est adressée aux urgences par son médecin traitant pour une suspicion de pneumonie. Un CT-scan effectué le 22.03.2018 met en évidence des embolies pulmonaires segmentaires du segment postéro-basal du lobe inférieur gauche et du segment médial du lobe moyen. Nous commençons un traitement par Clexane à dosage thérapeutique avec passage au Marcoumar dès le 24.03.2018. Au vu de la récidive d'embolie pulmonaire, nous proposons une anticoagulation thérapeutique à vie. Un rendez-vous est prévu chez le médecin traitant le 03.04.2018 à 9h45 pour un contrôle de l'INR. À noter qu'aux urgences, un traitement antibiotique i.v. est débuté, puis rapidement arrêté en absence de signe d'infection clinique et biologique.Sur le plan cardiaque, nous objectivons une prise de poids durant l'hospitalisation que nous attribuons à l'arrêt transitoire du traitement diurétique habituel. Dans ce contexte, nous ajoutons du Torasémide à petite dose à la sortie que nous vous laissons le soin d'adapter lors du prochain contrôle à votre cabinet. Finalement, une anémie macrocytaire régénérative est mise en évidence. Le bilan montre des vitamines élevées, probablement après substitution ambulatoire. Nous proposons la réalisation d'un bilan endoscopique avec OGD et colonoscopie en ambulatoire. L'évolution est favorable, et Mme. Y peut regagner son domicile le 28.03.2018. Elle sera revue le 03.04.2018 à 9h45 par son médecin traitant pour contrôle de l'INR et adaptation des diurétiques. Mme. Y présente une probable surcharge du muscle tibial postérieur qui peut être inflammé. À la base du problème, c'est une configuration de pied plano valgus qu'elle a depuis longtemps mais qui est devenue symptomatique maintenant suite à son entorse de cheville gauche. Les douleurs en regard du court extenseur des orteils ont disparu, mais une nouvelle douleur est apparue en regard de l'insertion du tibial postérieur. Je propose donc comme première mesure de soutenir la voûte longitudinale par des semelles orthopédiques avec soutien médial pour corriger le pes plano valgus. En même temps, la patiente fera de la physiothérapie pour tonifier le tibial postérieur, le fléchisseur long de l'hallux et les fléchisseurs longs des orteils. Je la reverrai dans 2 mois pour une réévaluation clinique le 27.04.2018. Un arrêt de travail est attesté à 100% jusqu'au 25.03.2018. Mme. Y est une patiente de 22 ans, en bonne santé habituelle, qui consulte les urgences le 26.03.2018 en raison de douleur abdominale. Le bilan met en évidence une appendicite aiguë, justifiant la réalisation d'une appendicectomie par laparoscopie le 26.03.2018. L'intervention se déroule sans complication et les suites opératoires sont favorables, permettant un retour à domicile le 27.03.2018. Mme. Y prendra rendez-vous à votre consultation pour contrôle clinique et biologique le 26.03.2018. Mme. Y, 84 ans, connue pour des troubles cognitifs non investigués, est adressée aux urgences par son médecin traitant en raison d'une chute à domicile sans témoin avec traumatisme crânien. Au cabinet, le médecin traitant mesure une tension basse. À noter qu'en raison des troubles cognitifs, l'anamnèse est peu fiable et il se pourrait que la patiente commette des erreurs dans la prise de ses médicaments, notamment hypotensifs. À l'entrée, la patiente n'a pas de plainte particulière. Nous objectivons un hématome frontal et effectuons un scanner cérébral qui ne montre pas de signe pour une fracture ou un saignement. Nous notons une infection urinaire basse que nous traitons par antibiothérapie pendant 3 jours et notons une insuffisance rénale aiguë probablement dans un contexte de déshydratation. L'évolution est très rapidement favorable. Au vu d'une situation complexe à domicile avec un risque de chute important et des troubles cognitifs marqués, nous prenons contact avec la famille afin d'assurer le maximum de sécurité pour le retour à domicile. L'évolution est favorable et la patiente rentre à domicile avec majoration des passages des soins à domicile. Mme. Y est hospitalisée dans le contexte d'une pneumonie sévère. Le bilan laboratoire et radiologique donne le diagnostic d'une pneumonie pan-lobaire bilatérale et une progression tumorale au niveau pulmonaire. On confirme également des embolies pulmonaires sous-segmentaires bilatérales, probablement d'ancienne date. Selon l'oncologue traitant, la situation de la maladie oncologique est terminale. Nous débutons un traitement antibiotique par Rocéphine et Clarithromycine. La patiente reste dans un état général très diminué avec une dépendance à l'oxygène par masque et réservoir. Vu un tableau obstructif, nous donnons des corticoïdes pendant 5 jours, la patiente reçoit des aérosols réguliers et une physiothérapie respiratoire. Dans le contexte des embolies pulmonaires et une patiente qui est incapable de se mobiliser, nous installons un traitement avec Clexane en dose thérapeutique. Selon l'avis de l'oncologue traitant et vu la situation respiratoire précaire, nous décidons avec la patiente et son mari d'accompagner la patiente de manière palliative dès le 05.03.2018. Elle bénéficie d'un traitement avec Morphine et ensuite aussi Midazolam intraveineux en continu. Mme. Y décède le 06.03.2018, entourée de ses proches. Mme. Y est hospitalisée du 12.02 au 02.03.2018 aux soins intensifs pour une pneumonie communautaire compliquée d'une insuffisance respiratoire sévère, d'un choc septique avec dysfonction multi-organique, et d'un épanchement pleural compliqué. L'état de choc est attribuable à une bactériémie à S. pyogènes, motivant une antibiothérapie ciblée. Après contrôle de l'infection par antibiothérapie et drainages pleuraux, l'évolution infectieuse est lentement favorable avec résolution de l'ensemble des défaillances organiques, permettant un transfert en médecine interne le 02.03.2018. Pour plus d'informations concernant le séjour aux soins intensifs, veuillez vous référer à la lettre de transfert des soins. Le foyer principal est une pneumonie trilobaire touchant tout le poumon gauche et le lobe inférieur droit, compliquée par une abcédation lobaire supérieure gauche, un empyème gauche cloisonné et une atélectase intermittente complète du poumon gauche. Après plusieurs drainages thoraciques entre le 18.02 et le 24.02.2018, des bronchoscopies, une antibiothérapie ciblée et de la physiothérapie intensive, l'évolution pulmonaire est initialement lentement favorable. Au vu d'un état fébrile isolé le 06.03.2018, un CT thoracique est réalisé et montre une majoration d'un épanchement pleural droit pour lequel un drain thoracique est posé le 08.03.2018. Malheureusement, l'évolution est défavorable avec progression du syndrome inflammatoire et mise en évidence d'un empyème droit en voie d'organisation. Dans ce contexte, après évaluation par le chirurgien thoracique (Dr. X), il est décidé d'un transfert à l'Inselspital pour prise en charge chirurgicale. Vu cette situation complexe, la durée totale de l'antibiothérapie est prévue pour 2 à 3 mois avec possibilité d'un passage per os dès amélioration clinique. Une thrombose jugulaire interne droite autour du cathéter central jugulaire interne est mise en évidence de manière fortuite lors d'un CT thoracique réalisé aux soins intensifs. Une anticoagulation thérapeutique est débutée le 17.02.2018. Le contrôle angiologique du 08.03.2018 montre une persistance de la thrombose, dans ce contexte, l'anticoagulation par Énoxaparine 60 mg/j (pour un poids de 42 kg) est à poursuivre. Le prochain contrôle angiologique sera à organiser durant la semaine du 26.03 au 29.03.2018 et le dosage de l'Enoxaparine devra être augmenté en cas de prise de poids. Un transfert à l'Inselspital Berne est organisé le 14.03.2018 pour prise en charge chirurgicale. Au moment du transfert, la patiente est toujours oxygéno-dépendante à 1.5-2 l/min et nécessite des séances de physiothérapie respiratoire 2 à 3 fois par jour. Mme. Y est une patiente de 76 ans, récemment hospitalisée dans le contexte d'un abcès pelvien après hystérectomie totale et annexectomie bilatérale traité par drainage. Elle nous est retransférée de la réadaptation de l'hôpital de Château-D'Oex pour l'apparition de douleurs abdominales avec état fébrile et diarrhées.Le CT montre la persistance d'un épaississement pariétal plurifocal des anses iléales et du côlon ascendant. Il s'agit le plus probablement d'une inflammation de contact suite à l'abcès qui avait été drainé. Aucune complication n'est mise en évidence. Le Clostridium revient négatif. L'antibiothérapie par Tazobac introduite à Château-D'Oex est poursuivie vu le contexte de la récente hospitalisation en raison de l'abcès. L'évolution est favorable, avec amendement de la symptomatologie et diminution du syndrome inflammatoire. Nous proposons de poursuivre une antibiothérapie comme indiqué ci-dessus pour un total de 14 jours. Vu l'évolution favorable, un transfert en réadaptation à Château-D'Oex est possible. En attendant une place, la patiente reste hospitalisée au sein de l'HFR bien que la prise en charge spécifique par notre service soit maintenant terminée. Il en résulte un séjour de reclassement et vous recevrez à sa fin un simple courrier complémentaire vous informant que la patiente a quitté le service. Le courrier contiendra uniquement les éventuelles notes de suite et une copie de l'ordonnance des médicaments à la sortie. Mme. Y, connue pour des lombalgies chroniques depuis 2 ans avec status post-2 infiltrations lombaires de corticoïdes, présente le 16.03.2018 en se baissant en avant, des lombalgies bilatérales aiguës d'intensité 10/10 au niveau L3-L5, invalidantes avec irradiation au niveau fessier jusqu'aux genoux puis latéralement au niveau du tibia jusqu'aux chevilles bilatéralement. Pas de notion de traumatisme, pas entendu de craquement. Durant l'examen clinique aux urgences, elle décrit des paresthésies transitoires au niveau des orteils et des mains. A l'admission aux urgences, la patiente est en état général diminué. Au status neurologique, les réflexes ostéotendineux et cutanés plantaires sont conservés. Au niveau des membres inférieurs : flexion hanche (L1-L3) à M3 au niveau des deux membres inférieurs. Extension hanche (L5-S1,2) à M4/M5 au niveau des deux membres inférieurs. Adduction hanche à (L2-L3) à M4/M5 au niveau des deux membres inférieurs. Abduction hanche à M4/M5 au niveau des deux membres inférieurs. Ischio-jambiers à M3. Pied : Flexion hallux (S1) à M4/M5. Extension hallux (L5-S1) à M4/M5. Flexion pied à M4/M5. Extension pied (L4-L5) à M3/M5. Au niveau du rachis, la percussion L3-L4-L5 est douloureuse, et la palpation para-lombaire L3-L4-L5 est douloureuse bilatéralement. Pas de trouble de la sensibilité au niveau des dermatomes de T11 à S1. Au toucher rectal, le tonus est diminué mais présent. Pas d'anesthésie, pas de sang, pas de présence de selles sur le doigtier. La force, la sensibilité et les réflexes ostéotendineux sont conservés au niveau des membres supérieurs. Le reste du status d'entrée est dans la norme. Nous réalisons un test de grossesse urinaire qui revient négatif. Nous débutons une antalgie par Morphine sous-cutanée que nous relayons par Oxycontin et Oxynorm et la patiente est hospitalisée pour surveillance et adaptation de l'antalgie. Durant l'hospitalisation, les douleurs s'amendent progressivement et l'examen neurologique ne montre plus de déficit moteur, ni d'apparition d'autre déficit. La patiente peut à nouveau se mobiliser de manière autonome. Devant cette bonne évolution, Mme. Y peut regagner son domicile le 18.03.2018, avec le traitement antalgique cité ci-dessous. Nous lui recommandons de ne pas conduire après la prise de Sirdalud ou de Tramal. Nous lui recommandons également de vous consulter d'ici 7 à 10 jours afin d'évaluer les douleurs et de prévoir une IRM selon l'évolution. Mme. Y est une patiente de 55 ans, connue pour un status post-bypass gastrique en 2005, qui a bénéficié d'un lifting des 2 bras et d'une abdominoplastie le 19.02.2018 en Tunisie. Elle consulte en raison d'une déhiscence des plaies des bras. En raison d'une probable surinfection des plaies, une antibiothérapie par Co-Amoxicilline est débutée. Les orthopédistes procèdent à une révision des plaies des bras. La suite de la prise en charge consistera en des soins locaux avec rinçages et pansement Aquacel argent avec pour but une guérison par intention secondaire. Du point de vue de l'abdominoplastie, des collections probablement surinfectées sont mises en évidence au CT. Un débridement avec pose d'un pansement à pression négative est effectué et répété de manière itérative avec bonne évolution. Mme. Y peut rentrer à domicile le 16.03.2018. Elle sera suivie en stomatothérapie 1x/semaine pour réfection du VAC, ainsi que par les soins à domicile 3x/semaine pour les pansements des bras et le VAC 1x. Mme. Y est une patiente de 68 ans, connue pour une maladie thrombo-embolique anticoagulée par Xarelto, qui se présente aux urgences le 21.03.2018 en raison de douleur abdominale. Le bilan met en évidence une cholécystite aiguë lithiasique. Mme. Y bénéficie d'un traitement antibiotique par Rocéphine et Flagyl, puis d'une cholécystectomie laparoscopique le 22.03.2018 (soit 48h après l'arrêt du Xarelto). L'intervention se déroule sans complication et les suites sont favorables, permettant un retour à domicile le 24.03.2018. Mme. Y, patiente de 82 ans, connue pour une myélofibrose diagnostiquée en 2009 et pour un status après laminectomie L3 et L4 avec syndrome de la queue de cheval incomplet, se présente à deux reprises aux urgences pour une baisse de l'état général et chutes à répétition avec lombalgies chroniques. Plus précisément, Mme. Y a chuté à deux reprises la semaine avant son hospitalisation, expliquant être tombée sur les fesses suite à un manque de force dans les membres inférieurs alors qu'elle se déplaçait avec son tintébin, sans traumatisme crânien, de perte de connaissance ou d'arrêt cardiaque. Cette dernière explique avoir déjà chuté à de nombreuses reprises depuis son opération. A l'anamnèse, nous ne constatons pas d'infection récente, pas de symptôme urinaire ni d'incontinence des selles. A son arrivée en gériatrie aiguë, Mme. Y est en bon état général. Sur le plan général, la patiente décrit une perte de force progressive des 4 membres avec une fatigue chronique depuis environ une année, accompagnée de troubles de l'appétit et perte de poids. Le transit est conservé et régulier. La patiente ne décrit aucune plainte sur le plan cardio-respiratoire, digestif (hormis la baisse de l'appétit) ni urinaire. Mme. Y est incontinente sur le plan urinaire et continente sur le plan fécal. Notons encore des troubles de l'endormissement traités par Zolpidem en réserve. En outre, la patiente présente une nycturie de 3 épisodes. Les status cardiovasculaire et pulmonaire sont sans particularité. Nous remarquons une asymétrie de la commissure labiale (déjà connue depuis 2016). De plus, nous observons une parésie avec force des releveurs des pieds cotée à M1 (connue depuis 2016), une hypoesthésie de la face externe des membres inférieurs ainsi qu'au niveau plantaire des deux côtés (superposable à 2016). Les Babinski et Hoffmann sont absents. Le reste du status n'est pas contributif. Sur le plan social, Mme. Y vit dans une maison avec son mari. Le couple bénéficie d'une infirmière à domicile 3x/semaine. La patiente marche avec un tintébin et aimerait pouvoir rentrer chez elle après l'hospitalisation, avec augmentation du passage de soins à domicile. A l'étage, le bilan biologique met en évidence une hyponatrémie hypoosmotique en amélioration par rapport à la veille. Pas de déficits vitaminiques. En raison des deux chutes en début de semaine, nous effectuons une radiographie lombaire qui n'objective ni fracture ni tassement. La radiographie du thorax ne montre pas de foyer. Durant son séjour, Mme. Y bénéficie d'un traitement complexe de réadaptation gériatrique précoce du 16.02.2018 au 26.02.2018.Sur le plan cognitif, les tests de dépistage effectués à l'admission mettent en évidence des performances dans la norme avec un MMSE à 29/30, mais un test de la montre pathologique à 1/7. Durant le séjour, la patiente effectue une physiothérapie de mobilisation en chambre. À sa sortie, le périmètre de marche à l'aide d'un rollator est de 80 mètres. Sa mesure d'indépendance fonctionnelle totale est évaluée à 89/126 par rapport à 72/126 à l'entrée. (MIF physio : transferts 6/7, marche 4/7, escaliers 1/7). Mme. Ruffieux bénéficie également d'un bilan nutritionnel qui montre des apports oraux insuffisants en lien avec une inappétence et démontrés par des apports de 75-100 % des habitudes. Un supplément nutritif oral est donc mis en place. Au niveau ergothérapeutique, le bilan effectué pendant le séjour montre des difficultés dans les fonctions instrumentales ainsi que de légers troubles de la mémoire travail et de l'attention provoquée. De plus, Mme. Ruffieux a tendance à confondre les personnes et les situations durant son hospitalisation. Finalement, Mme. Ruffieux peut regagner son domicile le 27.02.2018 avec augmentation des soins à domicile. Mme. Rumo est surveillée aux soins intensifs suite à une intoxication médicamenteuse volontaire, avec alcool. La patiente, connue pour des troubles anxieux, est amenée aux urgences de Tavel par sa sœur après avoir consommé plusieurs médicaments et de l'alcool. Elle nie un but suicidaire mais voulait une pause et n'arrivait plus à contrôler son comportement. Après l'administration de charbon actif, la patiente est transférée aux soins intensifs de Fribourg pour une surveillance. Elle reste bien éveillée avec un GCS toujours à 15, sans problèmes respiratoires ou hémodynamiques. Le jour suivant, elle est vue par les psychiatres qui confirment que la patiente ne présente pas de risque suicidaire actuellement et proposent une sortie à domicile avec un suivi psychiatrique rapproché à l'HFR. Mme. Saciri est hospitalisée en mode électif le 21.02.2018 pour une double préparation colique pour une colonoscopie et une gastroscopie. Pour rappel, en mars 2017, la patiente a bénéficié de ces deux examens en raison d'une recherche de sang occulte dans les selles revenue positive. La préparation colique n'étant pas suffisante, les examens n'ont pas été contributifs. À l'admission, la patiente est hémodynamiquement stable. Le statut d'entrée est dans la norme. Mme. Saciri n'a pas de plainte gastro-intestinale. Elle rapporte des douleurs musculo-squelettiques connues, ainsi qu'une toux sèche depuis quelque temps. À noter que Mme. Saciri n'étant pas francophone, l'anamnèse se fait à l'aide de sa belle-fille. La double préparation colique et la préparation gastrique se déroulent adéquatement. L'OGD met en évidence une gastrite antrale sur probable infection à H. Pylori. Nous renforçons donc le traitement de Pantozol à 40 mg 2x/jour, lequel traitement sera à diminuer dans un deuxième temps. Les biopsies excluent un H. Pylori. La colonoscopie, difficilement réalisable en raison de l'obésité de la patiente, met en évidence un polype de 5 mm dans le côlon ascendant, qui est réséqué. Une lésion polypoïde d'environ 3 à 4 cm à 80 cm de la marge anale dans le côlon transverse proximal est également mise en évidence. Des biopsies sont prélevées. Les résultats parlent pour un adénome de dysplasie de bas grade, le Dr. X préconise donc une planification d'une mucosectomie locale à l'HFR Fribourg. Les suites post-interventionnelles se passent sans complication et Mme. Saciri peut regagner son domicile le 23.01.2018. Mme. Sallin, âgée de 74 ans, connue pour les antécédents susmentionnés, nous est transférée du service de réhabilitation cardiovasculaire pour une neuro-réadaptation suite à une décompensation de sa maladie de Parkinson mi-février 2018. Elle présente une péjoration des symptômes de la maladie de Parkinson sous forme de tremblements et de bradykinésie. Sur le plan social, la patiente vit avec son époux à domicile. Elle est à la retraite (mère au foyer, secrétaire). Elle marche sans moyen auxiliaire. Elle a 12 marches d'escaliers pour accéder à son appartement. À l'admission, la patiente se plaint de sécheresse buccale, manque de salive. Elle est hémodynamiquement stable et les paramètres vitaux sont dans la norme. Au statut, la patiente est orientée et collaborante, avec une voix saccadée. Au niveau neurologique, il est observé un tremblement de repos périphérique et axial, une légère rigidité des membres supérieurs et de la nuque avec une bradykinésie à la marche. Romberg instable. La force est globalement à M4 aux 4 membres. Les réflexes sont normovifs. Le RCP est en flexion ddc. À l'examen cardiaque, pas de signe de décompensation cardiaque. Une évaluation neuropsychologique réalisée chez cette patiente présentant des dyskinésies du MSG, met en évidence au premier plan une atteinte sous-cortico-frontale avec des troubles exécutifs sur le versant cognitif (incitation, inhibition, planification) et comportemental (précipitation) associée à une baisse d'amplitude des praxies BLF, un léger flou articulatoire et une atteinte gnosique visuelle discriminative. L'orientation, le langage oral, le traitement des nombres, et la mémoire antérograde semblent globalement préservés. Le tableau neuropsychologique actuel est globalement superposable à l'examen de septembre 2017 et compatible avec la maladie de Parkinson connue. Sur le plan nutritionnel, Mme. Sallin a été prise en charge pour une malnutrition protéino-énergétique modérée, en lien avec une inappétence (NRS à 4/7 avec un BMI à 19.1 + BEG, une perte pondérale de 4 kg par rapport au poids de forme et des apports à <75 % des besoins). Afin d'améliorer la couverture des besoins, nous avons mis en place 1 puis 2 suppléments nutritifs par jour, ainsi que des enrichissements. Durant le séjour, Mme. Sallin a pu stabiliser son poids. Les suppléments nutritifs pour le domicile avaient déjà été organisés par le médecin traitant. Nous recommandons qu'elle en prenne au moins 1/j (Resource 2.0), et si cela ne suffit pas, elle peut compléter avec un Resource compact. Nous lui avons donné des conseils afin d'enrichir son alimentation pour favoriser une reprise pondérale. Durant son séjour, la patiente a bénéficié d'une prise en charge interdisciplinaire avec physiothérapie, ergothérapie et neuropsychologie, avec une évolution favorable. À la sortie, elle est indépendante pour les transferts et la marche avec un rollator sur un périmètre de 150 m. Elle peut monter/descendre les escaliers (5-10 marches) avec une rampe. Elle est limitée par la fatigue générale et l'équilibre fragile. Elle présente un déficit musculaire prédominant à gauche (M4). Berg à 45/56. Bonne progression de la force aux MS avec + 2 kg au Jamar et + 0.5 kg au Key Grip. Moins de compensation de l'épaule G bien qu'encore présente et elle augmente proportionnellement à la fatigue. La dextérité est également améliorée avec une meilleure précision du geste et moins de lâchages. L'adaptation de la médication anti-parkinsonienne a permis un meilleur contrôle de la symptomatologie et la patiente est satisfaite. Après 2 semaines d'hospitalisation, l'évolution est favorable et Mme. Sallin peut quitter notre service pour rejoindre son domicile, le 07.03.2018, en bon état général. À la sortie, la patiente bénéficiera de séances de physiothérapie à domicile. Les soins à domicile sont réactivés. Mme. Sallin, connue pour une hypertension artérielle, une dyslipidémie, une BPCO sévère stade III à IV selon Gold et un déficit partiel en alpha 1-antitrypsine, est amenée aux urgences en ambulance le 09.03.2018 en raison d'une détresse respiratoire. La patiente signale depuis une semaine environ une aggravation de sa dyspnée, associée à une augmentation du volume des expectorations, sans toux, sans état fébrile ni frissons. La patiente précise que cette nuit vers 20 h elle a eu énormément de peine à respirer, avec une dyspnée au moindre effort, stade NYHA III-IV et a remarqué une discrète cyanose et marbrure cutanées. Signalons également que Mme. Sallin vous a consulté le 05.03.2018 et vous avez introduit une antibiothérapie pour suspicion de foyer pulmonaire. À noter que le traitement antibiotique n'a pas été correctement administré en raison d'une transmission déficitaire avec les soins à domicile.A l'admission aux urgences, la patiente est en état général diminué. Elle est fébrile à 38,7°C, normotendue, tachycarde à 130/min et sature à 95% sous 3 litres d'oxygène. Au status cardio-pulmonaire, les bruits cardiaques sont réguliers sans souffle vasculaire ou valvulaire audible. Présence de râles crépitants à la base pulmonaire droite et de sibilances bilatérales avec wheezing. Notons un tirage costal et sus-claviculaire. Les mollets sont souples, avec un signe de Homans négatif des deux côtés. Le reste du status d'entrée est sans particularités. Le bilan biologique montre un syndrome inflammatoire avec une CRP à 13 mg/l et une leucocytose à 14.7 g/l ainsi qu'une hypokaliémie à 3.1 mmol/l que nous substituons. La gazométrie est dans la norme, hormis des lactates à 2.0 mmol/l. La radiographie du thorax ne montre pas de foyer pulmonaire franc et met en évidence une distension pulmonaire et une hypertransparence bilatérale, compatible avec la BPCO. Deux paires d'hémocultures sont prélevées. Nous débutons une antibiothérapie empirique par Rocéphine 2 g iv ainsi qu'un traitement d'agonistes B2 de courte durée par Atrovent et Ventolin et Mme. Sallin est hospitalisée pour la suite de la prise en charge. Les suites cliniques sont surtout marquées par la persistance de la spasticité à l'auscultation pulmonaire, raison pour laquelle nous rajoutons une corticothérapie par Prednisone 40 mg pendant 5 jours. Les examens bactériologiques reviennent négatifs, mais devant la présence de deux critères majeurs d'Anthonisen, nous poursuivons l'antibiothérapie pour une durée totale de 7J, avec un relais per os par co-amoxicilline 1 g 2x/ dès le 13.03.2018. Le traitement inhalateur de fond par agonistes B2 de longue durée est poursuivi pendant l'hospitalisation. Concernant l'indication à l'oxygénothérapie continue, la patiente ne remplit pas les critères d'inclusion, étant normoxémique avec une saturation à 98% à l'air ambiant. Mentionnons que Mme. Sallin a déjà bénéficié d'une oxygénothérapie de 15 h/j à 1 l/min, introduite par le Dr. X, mais arrêtée en raison de la présence de troubles cognitifs aggravés et de la poursuite du tabagisme. Durant le séjour, la patiente refuse une consultation avec notre médecin spécialiste en désaccoutumance au tabac. L'aspirine Cardio, faisant partie du traitement habituel de la patiente et dont l'indication en prophylaxie primaire n'est pas recommandée chez une patiente sans évidence de maladie cardiovasculaire ou cérébro-vasculaire, est mise en suspens. Durant le séjour hospitalier, Mme. Sallin bénéficie de séances de physiothérapie respiratoire et de ré-entraînement à l'effort. Une réadaptation pulmonaire périodique est fortement conseillée. Au vu de l'évolution clinico-biologique lentement favorable, Mme. Sallin peut regagner son domicile le 19.03.2018 avec réactivation des prestations des soins à domicile. Mme. Sallin est hospitalisée le 06.03.2018 dans le contexte de soins impossibles à domicile avec des douleurs intenses de la jambe gauche et une asthénie générale depuis environ une semaine. Depuis 3 mois, la patiente souffre de lésions ulcéreuses de la jambe et du pied gauche dans le contexte d'une artériopathie oblitérante des membres inférieurs et une insuffisance veineuse connue. Pour rappel, la patiente a profité d'une angioplastie de l'artère fémorale superficielle le 28.02.2018. Des épisodes de diarrhée à répétition sont également décrits par la patiente. A l'entrée, nous notons une patiente de 83 ans en état général diminué avec des lésions ulcéreuses au niveau du talon, sur la face dorsale proximale du pied et des lésions superficielles des orteils II et IV. On trouve une rougeur importante sans chaleur jusqu'à inférieur du genou. Ensuite, on trouve un exanthème probablement allergique au niveau du tronc et des membres supérieurs. Selon le consilium angiologique ce jour, une ischémie sur occlusion artérielle peut être exclue. L'examen laboratoire met en évidence une hyponatriémie hypoosmolaire surtout hypovolémique, probablement à cause de perte intestinale sur diarrhée. Nous commençons un traitement antalgique par Dafalgan et Oxycontin. La patiente profite d'un consilium des stomatothérapeutes qui mettent en place un protocole de soins des plaies. Le syndrome inflammatoire en augmentation et un CT-Scanner de la jambe nous confirment une inflammation dans le sens d'une hypodermite, nous motivant à débuter un traitement antibiotique par Clindamycine à partir du 08.03.2017. Le syndrome inflammatoire se diminue ensuite partiellement. Pour l'exanthème allergique, que nous interprétons dans le contexte d'une probable intolérance à la prise de Tramadol la semaine passée, la patiente reçoit Xyzal et Atarax avec une bonne évolution clinique. La patiente présente à répétition une hypotonie artérielle incluant un malaise en position assise le 08.03.2018. Nous arrêtons le traitement antihypertenseur. Le bilan d'une anémie donne un léger manque d'acide folique, lequel est substitué. Un contrôle biologique après guérison de l'infection cutanée est à prévoir. En recherche d'une explication pour l'asthénie importante de la patiente, nous trouvons une carence sévère de Vitamine D ; une substitution orale est introduite dès le 09.03.2018. La patiente peut commencer une réhabilitation gériatrique avec le but d'une adaptation du traitement antalgique et d'une mobilisation à Riaz dès le 13.03.2018. Mme. Sallin présente très probablement un status post distorsion du MPFL du genou droit qui est en rémission complète aujourd'hui. Je propose donc l'arrêt du port de l'attelle et on stoppe la thrombo-prophylaxie par Clexane. La patiente peut reprendre son travail dès demain à 100%. Un contrôle chez moi n'est pas prévu. Mme. Sallin me recontactera en cas de besoin. Mme. Sanchez, connue pour une ataxie spino-cérébelleuse, se présente au service des urgences amenée en ambulance en raison d'une péjoration de sa symptomatologie habituelle avec vertiges en augmentation, surtout lors de la station debout, associées à une asthénie depuis 3 jours. Nous mettons en évidence une aggravation d'une ataxie spino-cérébelleuse dans un contexte d'infection urinaire basse et déshydratation. L'évolution est rapidement favorable sous traitement antibiotique et hydratation intra-veineuse puis per os. Au vu de la maladie neurologique dégénérative que présente la patiente, un soutien lui est proposé avec mise en place d'aide pour le domicile, ce qui est refusé par celle-ci et par son entourage (mari). La patiente dit bénéficier d'un réseau familial important et ne pas avoir besoin d'aide extérieure. Durant son séjour, Mme. Sanchez est autonome pour la réalisation des activités de la vie quotidienne mais nécessite une aide pour les déplacements au vu de l'environnement non adapté. Un retour à domicile est organisé le 14.03.2018. Mme. Santos Marques, connue pour une cirrhose Child C d'origine mixte, nous est transférée du CHUV le 15.03.2018 pour suite de prise en charge suite à un shunt intra-hépatique VSH droite par voie transjugulaire le 08.03.2018, indiqué dans le contexte d'une ascite récidivante.Pour rappel, la patiente s'est présentée aux urgences de l'HFR Riaz le 07.03.2018 pour une dyspnée manifeste au repos, stade NYHA IV, des douleurs costales pariétales gauches, ainsi qu'une augmentation du périmètre abdominal. Lors de cette hospitalisation, nous avons mis en évidence un hydrothorax important, nécessitant une ponction pleurale évacuatrice et l'introduction d'un traitement diurétique qui a permis une perte pondérale de 18 kg. Mme. Y est alors adressée au CHUV pour pose de TIPS. L'intervention se déroule sans complications, avec une diminution du gradient porto-systémique de 16 à 7 mmHg. L'échographie de contrôle montre un bon flux dans la veine porte et sous-hépatique. Les suites post-interventionnelles ont été surtout marquées par une perturbation des tests hépatiques avec une bilirubine en augmentation et un facteur V à 36%, motivant la recherche d'un foyer infectieux, qui revient négatif. Au vu d'une évolution relativement favorable, Mme. Y nous est réadressée pour la suite de la prise en charge. À noter qu'un rendez-vous aux HUG est prévu pour le 28.03.2018 pour un bilan d'un possible transplant hépatique. Au status à l'admission, nous retrouvons une patiente en un état général conservé, afébrile, normotendue, normocarde, eupnéique avec une saturation à 98 % à l'air ambiant. À l'auscultation cardio-pulmonaire, nous décelons des bruits cardiaques réguliers, avec un souffle systolique II/VI au foyer tricuspidien surajouté, sans souffle vasculaire audible et un murmure vésiculaire aboli sur trois espaces intercostaux à droite, sans râles de stase ni sibilances. L'abdomen est mobile avec la respiration, souple, sans détente ni défense à la palpation. Foie au rebord costal, Murphy négatif et bruits hydro-aériques normaux en fréquence et tonalité. Notons au niveau cutané des plaques érythémato-squameuses des coudes et sur la face postérieure des cuisses dans le contexte de son psoriasis connu, des hyperpigmentations des membres inférieurs distales et une cicatrice en V frontale atteignant le tissu sous-cutané. Le reste du status est non-contributif. Le bilan biologique d'entrée montre des tests hépatiques perturbés, avec des transaminases élevées et une hyperbilirubinémie, une thrombopénie à 66 g/L et un INR spontanément élevé à 1.4. Durant le séjour hospitalier, Mme. Y bénéficie d'une échographie abdominale native et doppler qui confirme la perméabilité du TIPS et ne montre pas d'ascite. Les contrôles biologiques subséquents sont rassurants, avec une amélioration progressive du bilan hépatique, et une thrombocytopénie qui est stable. Le profil tensionnel montre des valeurs avec une TAM qui est souvent en dessous de 80 mmHg, raison pour laquelle nous vous proposons de prendre en considération l'arrêt de l'Indéral, compte tenu des conséquences hémodynamiques, dont le risque de précipiter un syndrome hépato-rénal et de la corrélation directe avec une survie raccourcie. Au vu de l'évolution clinico-biologique favorable, Mme. Y rentre à domicile le 21.03.2018, avec un suivi organisé aux HUG. Les soins à domicile sont activés pour un contrôle de santé hebdomadaire et l'organisation du semainier. Mme. Y, patiente de 75 ans connue pour un diabète et une maladie de Basedow, nous est adressée du service d'orthopédie HFR Riaz pour réadaptation à la suite d'une fracture Garden IV du col fémoral droit avec hémi-arthroplastie de la hanche droite par voie postérieure le 11.02.2018. Pour rappel, Mme. Y est résidente au Foyer St-Joseph de Sorens depuis deux ans. À son arrivée, la patiente est en bon état général. Mme. Y rapporte de légères douleurs au fémur droit quand elle marche, mais pas de douleur au repos. La patiente ne décrit aucune plainte sur le plan cardio-respiratoire. Par contre, elle se plaint d'une réduction de l'appétit avec perte de 5 kg ces deux dernières années. Mme. Y signale aussi des douleurs dorsales chroniques liées à sa scoliose. De plus, dès le moment où la sonde a été enlevée (en orthopédie), la patiente rapporte une pollakiurie sans dysurie. Un sédiment urinaire revient positif et un traitement par Uvamin est mis en place jusqu'au 22.02.2018. Mme. Y est continente sur le plan urinaire et fécal. Elle signale néanmoins une nycturie de 3 à 4 épisodes. Notons également des troubles de l'endormissement sous Temesta. Il n'y a pas de notion de chute durant l'année écoulée, mise à part celle responsable de la fracture. Mme. Y marche toujours avec un tintébin. Elle est fumeuse mais ne boit pas d'alcool. Les status cardiovasculaire et pulmonaire sont sans particularité. La patiente est orientée dans l'espace, mais pas dans le temps. La percussion du rachis est indolore. Le reste du status n'est pas contributif. À l'étage, le bilan biologique met en évidence un déficit en acide folique et en vitamine B12 que nous substituons. Nous vous laissons le soin de réévaluer ces valeurs à distance. Sur le plan médicamenteux, nous augmentons l'antalgie avec une bonne réponse clinique. De plus, un traitement par 50 mg de Beloc ZOK est débuté en raison d'une tachycardie, et le traitement d'Aprovel est stoppé vu les hypotensions de la patiente. Nous vous laissons le soin de suivre la tension artérielle de la patiente à la sortie de l'hôpital. Sur le plan cognitif, les tests de dépistage effectués à l'admission montrent des performances altérées avec un MMS à 22/30 et un test de la montre à 2/7. Durant le séjour, la patiente effectue une physiothérapie de mobilisation. À sa sortie, le périmètre de marche à l'aide d'un rollator est de 120 mètres. Sa mesure d'indépendance fonctionnelle totale est évaluée à 85/126 par rapport à 88/126 à l'entrée. (MIF physio : transferts 6/7, marche 5/7, escaliers 1/7). Le TUG est à 38.09 secondes. Mme. Y bénéficie également d'un bilan nutritionnel qui met en évidence un apport oral insuffisant en lien avec une diminution du plaisir de manger et une inappétence, démontré par des ingesta à 50 % des apports souhaités. La patiente refuse de goûter les suppléments nutritionnels et compléments proposés. Le 02.03.2018, la prise en charge de la patiente est terminée et Mme. Y peut rejoindre le Foyer St-Joseph de Sorens où elle réside. Le traitement par Clexane est à poursuivre jusqu'au 25.03.2018. Mme. Y, âgée de 71 ans, connue pour les antécédents susmentionnés, nous est adressée par l'HFR Fribourg pour une réadaptation musculo-squelettique et rééducation à la marche suite à une décompression L3-L4 + mise en place d'un PAD pour un canal lombaire étroit L3-L5 avec spondylolisthésis L3-L4 grade 1 le 08.01.2018. En postopératoire, il est noté une paraparésie prédominant à droite. À l'admission, la patiente dit qu'elle aurait chuté le jour même à l'HFR Fribourg mais sans gravité selon elle. Elle est hémodynamiquement stable et les paramètres vitaux sont dans la norme. Les douleurs sont bien contrôlées par l'antalgie en place. Au status, la patiente est orientée et collaborante. La cicatrice est calme. La force du quadriceps D est cotée à M2, l'iliopsoas D à M3. L'extension de la hanche à M3+ à D. La flexion du genou D à M3+. L'extension et la flexion du genou G est à M4. Durant le séjour, le 31.01.2018, la patiente chute de sa hauteur avec trauma au niveau du poignet G. Elle présente une tuméfaction avec une douleur à la palpation du radius G. Pas de déficit sensitivo-moteur. Pas de trouble vasculaire. Nous effectuons une radiographie du poignet qui met en évidence une fracture du radius distal G métaphysaire engrainé sans bascule visible. Nous demandons un avis au Dr. X qui propose un transfert à l'HFR Riaz pour la pose d'un plâtre. Les radiographies de contrôle montrent une bonne évolution sous plâtre. La décharge du poignet G est totale jusqu'au contrôle du 21.03.2018 (pas d'appui sur rollator ou cannes).Durant son séjour, la patiente a bénéficié d'une prise en charge interdisciplinaire avec physiothérapie et ergothérapie. À la sortie, elle est indépendante pour les transferts. Elle marche avec un taurus sur un périmètre de 120 m. Elle peut monter/descendre les escaliers avec la main courante et le bras d'une personne. La force du quadriceps droit est à M3 et celle du moyen fessier gauche à M3. Pour les autres groupes musculaires du MIG, la force est globalement à M5. Après 8 semaines d'hospitalisation, l'évolution est favorable et Mme. Savary peut quitter notre service pour rejoindre son domicile le 13.03.2018, en bon état général. À la sortie, la patiente bénéficiera de séances de physiothérapie et d'ergothérapie à domicile. Les soins à domicile sont activés. Mme. Savary est hospitalisée pour un NSTEMI le 06.03.2018. Elle présente depuis 2 semaines une baisse de l'état général avec inappétence. Il y a une semaine, elle rapporte un épisode de douleurs rétrosternales typiques avec irradiation dans l'épaule gauche d'une durée de 10 minutes spontanément résolutif, récidivant ce jour et la motivant à consulter le médecin de garde qui l'adresse au service des urgences où un NSTEMI est mis en évidence. La patiente est admise aux soins intensifs pour surveillance hémodynamique en attendant une coronarographie. Une subocclusion de l'IVA proximale-moyenne avec une dysfonction ventriculaire gauche importante est traitée par deux stents actifs. Une double antiagrégation plaquettaire par aspirine et Plavix est à poursuivre pendant 6 mois puis par aspirine seule. Un rendez-vous en cardiologie est prévu le 03.04.2018 chez le Dr. X. Nous proposons d'arrêter la substitution hormonale suite à l'événement cardiovasculaire. Une discussion avec son gynécologue est proposée. Les suites de l'intervention sont sans complications avec absence de symptômes résiduels. Nous proposons un suivi régulier du poids et de la tension artérielle avec mise en place d'un traitement diurétique en cas de prise de poids de plus d'un kilo. Mme. Savary rentre à domicile le 12.03.2018. Mme. Savary nous est adressée du CHUV pour suite de prise en charge d'un AVC ischémique dans le territoire de l'artère cérébrale postérieure droite sur occlusion au niveau P1 avec hémisyndrome ataxique gauche, dysarthrie et troubles oculomoteurs de l'œil droit le 25.02.2018 sur embolie paradoxale dans un contexte de foramen ovale perméable et état prothrombotique dans le contexte oncologique avancé chez une patiente déjà au bénéfice d'un traitement anticoagulant par Xarelto. Un traitement endovasculaire a permis une résolution quasi complète du tableau neurologique d'entrée. À son arrivée, nous mettons en évidence une insuffisance respiratoire hypoxémique d'origine multifactorielle : atélectasie du lobe supérieur droit connue d'origine carcinomateuse, épanchement pleural gauche nouveau mis en évidence sur un CT thoracique réalisé au CHUV et embolies pulmonaires segmentaires et sous-segmentaires droites. Une composante infectieuse ne peut être formellement exclue raison pour laquelle une antibiothérapie empirique est mise en place pour une durée de 7 jours. Le traitement anticoagulant par Xarelto est changé par la Clexane à dose thérapeutique. Concernant l'épanchement pleural, un PleurX est mis en place le 08.03.2018, après évacuation de l'épanchement, nous notons une diminution de la dyspnée mais Mme. Savary reste tout de même oxygéno-dépendante à 2-3 l/min. Concernant la situation oncologique, des métastases cérébelleuses nouvelles sont mises en évidence sur l'IRM cérébrale réalisée au CHUV. Au vu de l'absence de symptomatologie neurologique, une radiothérapie cérébrale n'est pas réalisée. Une chimiothérapie de 4ème ligne pourrait éventuellement être mise en place en cas d'amélioration clinique et possibilité d'un retour à domicile. Pour le moment, au vu d'une asthénie importante et d'un état général très diminué, cela n'est pas envisageable. Concernant les douleurs, essentiellement osseuses de la colonne dorsale et des épaules, celles-ci sont bien contrôlées avec une antalgie par Morphine et une séance de radiothérapie. Du point de vue social, Mme. Savary est mère de trois enfants, dont une fille mineure, habitant avec elle. Des démarches ont été faites auprès de la SPJ afin de prévoir un placement dans un foyer après le décès de la patiente. À noter que pour le moment, les filles de la patiente ne sont toujours pas informées de la situation palliative de Mme. Savary et qu'une nette amélioration de son état général semble peu probable. La patiente n'a pas souhaité informer ses filles sur son état actuel. Un transfert à la Villa St-François est organisé le 15.03.2018. Mme. X souffre en 1er lieu d'une fasciite plantaire qui à la base est probablement due à un pes planus. Les douleurs sont présentes depuis qu'elle a fait un faux mouvement dans les escaliers, avec dorsiflexion forcée du pied. Je propose un traitement conservateur du fascia plantaire. Je prescris un programme de physiothérapie à but antalgique : exercices d'étirement, traitement par ultrasons, éventuellement ondes de choc, en fonction des douleurs. Prescription également de semelles orthopédiques qui corrigent la voûte longitudinale, avec un appui médial. Elle continuera les anti-inflammatoires sous forme d'Ecofenac 75 mg R, 2 cp/j. Poursuite de l'arrêt de travail qui est déjà attesté par son médecin traitant jusqu'au 12.03.2018. La patiente va tenter une reprise de travail à cette date-là. S'il n'y a pas d'amélioration clinique, il faudrait éventuellement immobiliser le pied dans un plâtre pour un certain temps, afin de calmer la situation. Afin d'être encore plus efficace dans les étirements, une attelle de nuit pourrait être discutée. Un contrôle clinique est prévu à ma consultation dans 3 mois : le 04.06.2018. Mme. X est une patiente de 81 ans hospitalisée pour un AIT cérébelleux le 26.03.2018. Pour rappel, la patiente présente initialement des vertiges et nausées importantes avec une perte d'équilibre et impossibilité de marcher. Au status d'entrée, l'on retrouve une ataxie du MSG, équivalent à un NIHSS à 1 point. L'angio CT cérébrale et cervicale met en évidence une sténose de l'artère vertébrale droite à 70 % et un anévrisme de l'artère communicante antérieure. L'IRM ne montre pas de lésion ischémique. Une ETT montre une cardiopathie hypertensive raison pour laquelle nous proposons de réévaluer un MAPA en ambulatoire avec ajustement du traitement antihypertenseur. Un Holter est effectué durant 3 jours et le résultat sera à pister. Un Doppler de vaisseaux pré-cérébraux retrouve une sténose significative de l'artère vertébrale droite. La patiente reçoit une dose de charge d'Aspirine avec suite de l'antiagrégation par Plavix. Nous proposons également de renforcer le traitement hypolémiant et de réintroduire une Statine en ambulatoire pour réévaluer sa tolérance. Un bilan neuropsychologique effectué le 28.03.2018 est dans la norme. À noter que Mme. ne conduit plus. La surveillance neurologique et hémodynamique se déroule sans complications. À sa sortie, la patiente est asymptomatique (NIHSS à 0 points) et peut rentrer à domicile le 29.03.2018. Mme. X, patiente de 81 ans, hospitalisée en unité stroke monitorisée au vu d'un AIT cérébelleux le 26.03.2018. La patiente présente depuis 8 h du matin des vertiges et nausées importants avec une perte d'équilibre et l'impossibilité de marcher. Elle consulte aux urgences. L'angio CT cérébrale et cervicale met en évidence une sténose de l'artère vertébrale droite et un anévrisme de l'artère communicante antérieure. Au vu d'un AVC/AIT cérébelleux, la patiente reçoit une dose de charge d'Aspirine et est hospitalisée en stroke unit monitorisée.A l'admission, la patiente présente un NIHSS à 1 (ataxie MIG). La surveillance neurologique se passe sans particularité avec un NIHSS à 0 le 27.03.2018. L'IRM ne montre pas de lésion ischémique et le diagnostic d'AIT est retenu. L'Aspirine est switchée pour du Plavix. Au vu de l'évolution favorable, la patiente est transférée en unit stroke non monitorisé le 27.03.2018. Mme. Y, 73 ans, est connue pour une HTA traitée, qui est transférée de l'Inselspital pour la suite de prise en charge d'un AVC ischémique au niveau de l'artère cérébrale moyenne droite le 19.02.2018. La patiente était hospitalisée à Riaz depuis le 17.02.2018 pour un état grippal probablement surinfecté avec un foyer pulmonaire rétrocardiaque. Elle présente le 19.02.2018 un syndrome moteur brachio-facio-crural avec désorientation et aphasie croisée (NIHSS 5) avec mise en évidence au CT d'une occlusion de l'artère cérébrale moyenne M2 droite. La patiente est transférée à l'Inselspital pour une thrombectomie en urgence qui se solde par un échec et l'IRM de suivi montre une persistance de l'occlusion. Dans les suites, la patiente présente des troubles phasiques et de la vigilance avec un EEG mettant en évidence un foyer fronto-temporal D. Dans ce contexte, du Keppra, Vimpat et Urbanyl sont introduits avec un EEG de contrôle à prévoir. Un ETT revient dans la norme. Les résultats d'un R-Test posé à Bern sont en cours. A son retour à Fribourg, la patiente présente un état neurologique fluctuant avec initialement une somnolence, désorientation, héminégligence G et aphasie croisée en péjoration comparé à celui de Bern, une composante épileptogène est suspectée. Le Rivotril est repris en iv continu et l'Urbanyl est stoppé. Un EEG de contrôle montre une bradydysrythmie diffuse avec une focalisation lente, sans signe irritatif, en fronto-central droit. L'antibiothérapie par Ceftriaxone initiée pour la suspicion de surinfection pulmonaire est poursuivie pendant 10 jours au total. Mme. Y présente un trouble de la déglutition dans un contexte d'AVC mise à jeun et le maintien d'une SNG. Un bilan diététique met en évidence une malnutrition protéino-énergétique. Des apports oraux sont introduits graduellement dès le 02.03.2018. Au vu de la présence de plaques d'athéromes mixtes au niveau du départ de la carotide interne ddc D>G, une origine artério-artérielle n'est pas écartée. La surveillance neurologique et hémodynamique se déroule sans complications. A sa sortie, Mme. Y présente toujours une aphasie et un hémisyndrome moteur facio-crural droit avec toutefois une amélioration par rapport au statut d'entrée. Au vu d'une bonne évolution, la patiente peut être transférée en rééducation intensive à Meyriez le 07.03.2018. Mme. Y est une patiente de 83 ans qui, après avoir consommé une demi-bouteille de vin rouge avec son fils, chute de sa hauteur en se prenant les pieds dans un tapis, avec traumatisme crânien, sans perte de connaissance, ni amnésie circonstancielle. Elle se présente aux urgences avec une plaie fronto-temporale de 5 cm, avec saignement actif. Sinon, pas de nausées, ni de vomissements ou autre plainte. A l'admission, la patiente se présente avec une labilité émotionnelle augmentée, elle est orientée dans les trois modes. Pupilles isocores et isoréactives, pas d'asymétrie faciale. Champs visuels conservés. Force et sensibilité conservées, pas de dysmétrie. Les réflexes sont normaux. Présence d'une plaie de 5 cm au niveau fronto-pariétal gauche, sans corps étranger, pas de lésion osseuse palpable. Le reste de l'examen clinique est sans particularité. La plaie est désinfectée et suturée par 4 points d'Ethilon sous anesthésie locale. Le laboratoire est aligné mais l'alcoolémie est mesurée à 1,71 pour mille. Mme. Y est hospitalisée dans le service de chirurgie pour surveillance neurologique. Celle-ci se déroule sans complication, le statut reste dans la norme et la reprise de l'alimentation orale est bien tolérée. La patiente se déplace sans problème et peut regagner son domicile le 12.03.2018. Après le retour à domicile de Mme. Y, son fils est contacté car le rappel antitétanique n'a pas été effectué. Ce dernier prendra les mesures nécessaires afin d'effectuer ce rappel dans les 72 heures post-traumatisme. Mme. Y, 22 ans, en bonne santé habituelle, qui est adressée au service des urgences par son médecin traitant en raison d'une thrombocytopénie sévère à 1G/l découverte dans le cadre d'un bilan de diathèse hémorragique. La patiente avait présenté depuis plusieurs semaines des hématomes spontanés au niveau des membres inférieurs avec apparition de pétéchies. Elle note également des méno-métrorragies avec épistaxis et saignements gingivaux. Un avis hématologique est rapidement pris et nous retenons dans un premier temps une purpura thrombocytopénique immun. Une corticothérapie intraveineuse puis orale, avec transfusion d'un concentré plaquettaire et administration d'immunoglobulines permet une correction progressive des thrombocytes. La Prednisone est à poursuivre à un dosage de 1 mg/kg pour une durée de 2 semaines, puis un sevrage lent sur 6 mois sera effectué lors de contrôles réguliers en hématologie. En raison de méno-métrorragies persistantes malgré la remontée des thrombocytes, nous organisons un consilium gynécologique le 07.03.2018. Lors de l'examen gynécologique, il est retrouvé un caillot sanguin utérin compatible avec un hématomètre qui nécessiterait un curetage. Après discussion avec les hématologues, le geste n'est pas possible au vu des valeurs des thrombocytes. Un nouveau contrôle gynécologique montre une évacuation complète de l'hématome, sans nécessité de curetage supplémentaire. Parallèlement, nous notons une anémie d'origine multifactorielle (carentielle et sur saignements). Les différentes carences sont substituées et une surveillance rapprochée est effectuée. Concernant la consommation de cannabis chronique pour soulager ses tensions internes, la patiente demande de l'aide. Nous proposons de discuter de cette pratique avec son médecin traitant afin de trouver la meilleure prise en charge au vu de la problématique. Au vu de la bonne évolution clinique et biologique, Mme. Y peut regagner son domicile le 12.03.2018. Elle sera revue en hématologie le 19.03.2018 pour la suite de la prise en charge. Mme. Y, patiente de 69 ans, connue pour un adénocarcinome pulmonaire oligométastatique au niveau vertébrale L5 et du tibia G, hospitalisée pour des diarrhées d'origine indéterminée le 12.03.2018. Pour rappel, la patiente a bénéficié de 3 sessions de radiothérapie au niveau lombaire, dans un contexte de gestion antalgique. Concernant les diarrhées, les prélèvements microbiologiques reviennent négatifs. Nous complétons le bilan avec un CT abdominal qui montre des signes de jejunite isolée sans complication. Nous retenons le diagnostic de diarrhées aiguës sur probable jejunite post-radique spontanément résolutive. La clinique présente une amélioration spontanée par la suite. Au niveau oncologique, le CT thoraco-abdominal du 14.03.2018 montre une évolution défavorable de la maladie, avec un épanchement pleural gauche suspect. La patiente étant complètement asymptomatique, il est décidé de ne pas le ponctionner. Au vu d'une progression oncologique au niveau osseux (cf paragraphe 4) et sur avis du Dr. X, une immunothérapie est rapidement discutée avec la patiente qui accepte la prise en charge proposée. Une première séance débute le 16.03.2018 avec une surveillance rapprochée. La patiente ne montre pas d'effets indésirables. La prochaine séance est prévue pour le 06.04.2018.Pendant l'hospitalisation, nous remarquons un volumineux phlyctène hémorragique au niveau du tibia gauche en regard de la plaie chirurgicale post biopsie. Un bilan d'imagerie permet de conclure à une évolution de la maladie oncologique, avec notamment des nouvelles métastases au niveau de l'os cuboïde et du calcaneum. Un avis orthopédique (Dr. X) est demandé avec un prélèvement/drainage du phlyctène qui ne montre pas de cellules malignes. Suite à l'annonce de la progression tumorale, la patiente présente un état anxieux. Durant le séjour, elle a été suivie par la psy-oncologue. À noter que la patiente ne souhaite pas un suivi psychiatrique. La patiente rentre à domicile avec Voltigo le 29.03.2018. Mme. Y est amenée aux urgences en ambulance le 11.02.2018 suite à une syncope avec chute ce jour, dans sa douche, avec traumatisme crânien occipital. À l'anamnèse, la patiente rapporte une baisse de l'état général depuis 3 jours, associée à une toux sèche, des arthro-myalgies, des céphalées en casque légères accompagnées de nausées et vomissements. Notion de prise d'Aspirine 500 mg 2x/j depuis le 10.02.2018. Elle relate également des vertiges de type tangage accompagnés d'hypoacousie et bourdonnements à l'oreille gauche ainsi que des paresthésies au niveau du membre supérieur droit. À l'admission, la patiente est asthénique. On note une plaie occipitale superficielle de 2.5 cm. Au statut ostéo-articulaire, on constate une douleur à la palpation cervicale. Le statut neurologique est dans la norme. Le signe de Hallpike est négatif des deux côtés. Le reste du statut est sans particularité. Le laboratoire montre une CRP à 11 mg/l sans leucocytose et une kaliémie à 3,4 mmol/l. Nous réalisons une radiographie du thorax le 11.02.2018 qui est dans la norme. La radiographie de colonne cervicale montre des lésions dégénératives étagées de la colonne cervicale avec C6 et C7 difficilement analysables, raison pour laquelle nous complétons le bilan par un CT scan colonne cervicale qui ne montre pas de lésion d'allure traumatique décelable. En raison de la syncope et de la désaturation à l'entrée avec une hypoxémie à la gazométrie (pO2 à 8.5 à l'air ambiant), nous dosons les D-dimères qui reviennent augmentés à 1490 ng/ml avec un score de Genève intermédiaire. Nous effectuons donc un angio-CT scan thoracique qui nous permet d'exclure une embolie pulmonaire. Un test de Schellong revient négatif. Nous concluons à une syncope d'origine indéterminée tout en évoquant comme origine l'état grippal, la labyrinthite vu l'association vertiges/troubles auditifs ou peu probablement des troubles du rythme cardiaque, raison pour laquelle nous vous laissons le soin d'organiser un Holter en ambulatoire. Devant le traumatisme crânien chez une patiente qui a pris une antiagrégation comme traitement symptomatique, nous effectuons un CT scan cérébral natif qui met en évidence une discrète hyperdensité de la faux de cerveau au niveau postérieur probablement d'origine physiologique, mais une composante hématique de faible abondance ne pouvant être exclue. Nous effectuons un suivi neurologique et réalisons un CT scan cérébral de contrôle qui montre une nette diminution de l'hyperdensité au niveau des vaisseaux, probablement à mettre en relation avec une déshydratation, mais pas d'hémorragie intracrânienne. La plaie occipitale est désinfectée et suturée. Nous vous laissons le soin d'effectuer l'ablation des fils le 19.02.2018. Pendant le séjour, Mme. Y présente des états fébriles, avec pic maximum à 38.8°C sans amélioration de la symptomatologie respiratoire sous traitement symptomatique. Devant la fragilité de la patiente, nous retenons une bronchite probablement bactérienne, prélevons des hémocultures et débutons un traitement antibiotique par co-amoxicilline le 13.02.2018, à poursuivre jusqu'au 19.02.2018. Les hémocultures reviennent négatives. Mme. Y peut regagner son domicile le 16.02.2018. Nous prescrivons de la physiothérapie en ambulatoire. Mme. Y est hospitalisée le 19.02.2018 pour une insuffisance respiratoire hypoxémique avec comme tableau clinique un état fébrile à 39.6°C, une toux accompagnée d'une dyspnée importante et une baisse de l'état général. Pour rappel, la patiente a été récemment hospitalisée en janvier 2018 pour une pneumonie basale droite traitée par pipéracilline-tazobactam (08-15.02) avec une bonne amélioration clinique et une diminution des expectorations. La patiente nécessite une hospitalisation aux soins intensifs le 19.02.2018 au vu de l'importance de l'insuffisance respiratoire hypoxémique. Le CT thoracique met en évidence une nette progression des infiltrats interstitiels, touchant les deux poumons. Une pneumopathie interstitielle desquamative (DIP) progressive est évoquée par le pneumologue. Le diagnostic différentiel pourrait être une sarcoïdose ou une pneumopathie d'hypersensibilité. La composante aiguë pourrait être une pneumonie bactérienne surajoutée, bien qu'aucun germe ne soit documenté. Une aggravation aiguë par la radio-chimiothérapie au décours est évoquée, ainsi qu'une progression du carcinome pulmonaire (résection R1 et nouvel épanchement pleural gauche). À noter que le CT ne montre pas de récidive tumorale franche et qu'un minime épanchement pleural gauche n'a jamais pu être ponctionné au vu d'une trop faible quantité. L'évolution infectieuse a été initialement défavorable avec persistance de l'état fébrile. L'antibiothérapie initiale par pipéracilline-tazobactam a été remplacée empiriquement par du méropénem et clarithromycine pendant 10 jours, en raison d'une impossibilité d'effectuer des prélèvements profonds au vu de la précarité respiratoire. Les hémocultures sont négatives et le béta-D Glucan/galactomannanes reviennent négatifs. La patiente hospitalisée a accepté d'être convoquée à la consultation ambulatoire de suivi post-soins intensifs au cours des prochains mois. Sur avis pneumologique, une corticothérapie par Prednisone a été débutée dans le cadre de la pneumopathie interstitielle. L'évolution est progressivement favorable avec des séances intermittentes de ventilation non invasive et oxygénothérapie à haut débit. Des fonctions pulmonaires sous corticothérapie ne pouvant pas être faites lors de l'hospitalisation, elles seront organisées à Billens avant de débuter un sevrage des corticoïdes. Mme. Y présente une hypercalcémie compatible avec un hyperparathyroïdisme primaire. Il existe formellement une indication, dans le cas d'un adénome, à une opération. Au vu du contexte global actuellement, il est décidé d'une prise en charge conservatrice et de réévaluer la situation en ambulatoire. Dans le contexte de douleurs dentaires, nous adressons la patiente à nos collègues dentistes qui proposent des traitements dentaires avec extractions. Un devis sera envoyé à la patiente. La patiente devant faire de la radiothérapie cérébrale de prévention avant une réhabilitation respiratoire, elle reste hospitalisée au sein de l'HFR bien que la prise en charge spécifique par notre service soit maintenant terminée. Il en résulte un séjour de reclassement.A son arrivée aux urgences, la patiente est hémodynamiquement stable et afébrile. Elle est fatiguée et déshydratée. Le status clinique est rassurant. La glycémie revient à 18.8 mmol/l et descend à 14.2 mmol/l après 1h d'hydratation par NaCl 1000 ml iv. L'HbA1C est à 8.8%. Nous retenons un diabète inaugural et débutons un traitement par Metformine 500 mg 2x/jour et une hydratation par NaCl 1000 ml iv. Les suivis biologiques montrent une glycémie matinale à 8 mmol/l et une hyperglycémie pré-prandiale à 13 mmol/l. Nous vous proposons une surveillance glycémique 4x/jour et une adaptation du traitement antidiabétique. (Metformine à majorer jusqu'à 1 g 2x/jour selon glycémies). Nous notons également une hyponatrémie à 129 mmol/l. Nous hydratons par NaCl 1000 ml iv et la natrémie se corrige à 135 mmol/l le 05.03.2018. Mme. Y est suivie par l'équipe Voltigo en ambulatoire qui demande, au vu du contexte familial, un transfert aux soins palliatifs que nous organisons pour le 06.03.2018. Mme. Y est une patiente de 38 ans connue pour une polypose familiale atténuée avec de nombreux polypes au niveau du côlon ascendant et du caecum qui ont été excisés lors de la coloscopie de mai 2017. Elle bénéficie le 07.03.2018 d'une colectomie subtotale prophylactique avec anastomose manuelle par laparotomie. L'intervention se déroule sans complication. Les suites opératoires sont simples avec une reprise rapide de l'alimentation orale. Devant la bonne évolution clinique et paraclinique, la patiente retourne à domicile le 14.03.2018 avec un contrôle à la consultation du Professeur X à 6 semaines post-opératoires, soit le 16.04.2018 à 14h30. Mme. Y est une patiente de 59 ans hospitalisée en raison d'un pneumopéritoine d'origine indéterminée, probablement sur diverticulite sigmoïdienne perforée. Au vu de l'excellent état clinique de la patiente, il est décidé d'un traitement conservateur par Tazobac dès le 28.02.2018. L'évolution est tout à fait favorable avec un syndrome inflammatoire à la baisse, raison pour laquelle un passage à un traitement antibiotique per os est effectué dès le 04.03.2018. La patiente rentre à domicile le 06.03.2018. Mme. Y aura un scanner de contrôle le 27.03.2018 à 10h30 puis sera revue à la consultation des chefs de clinique le 03.04.2018. Nous avons également organisé une colonoscopie de contrôle à 6 semaines avec un rendez-vous à la consultation des chefs de clinique le 01.05.2018. Mme. Y consulte les urgences le 21.02.2018 après-midi en raison de la persistance de fortes douleurs en loge rénale droite avec nausées et vomissements. Pour rappel, la patiente a été traitée empiriquement pour une infection urinaire simple dès le 08.01.2018 par du Bactrim, avec un uricult réalisé le 22 janvier qui est revenu positif pour un E.Coli résistant au Bactrim et sensible à la Nitrofurantoïne. Entre temps, la patiente est allée voir son gynécologue, le Dr. X, le 26 janvier en raison de douleurs suspubiennes persistantes. Ce dernier l'a traitée par de la Nitrofurantoïne pendant une semaine avec résolution des symptômes. Durant la nuit du 20 au 21.02.2018, la patiente présente une récidive des douleurs sus-pubiennes et de la loge rénale droite accompagnées de nausées et d'un état fébrile à 38.8°C avec frissons. Elle consulte les urgences une première fois, reçoit une dose de Ciprofloxacine et rentre à domicile. A l'admission, la patiente est hémodynamiquement stable et toujours fébrile à 38.8°C. L'examen clinique met en évidence une douleur à la palpation sus-pubienne sans défense ni détente, ainsi qu'une douleur à la percussion de la loge rénale droite. Le reste du status est sans particularité. Le bilan biologique met en évidence un syndrome inflammatoire avec une CRP à 19 mg/l et une leucocytose à 10.4 G/l. Le sédiment urinaire montre trois croix de leucocytes et deux croix de sang. Nous complétons le bilan par un ultrason abdominal qui montre une pyélonéphrite droite non compliquée, avec hyperéchogénicité du pôle supérieur du rein droit. Nous débutons une antibiothérapie par Rocéphine 2g iv et Mme. Y est hospitalisée pour la suite de la prise en charge. Au vu de douleurs persistantes en loge rénale droite, mais aussi en hypochondre droit avec un Murphy positif et en fosse iliaque droite avec un signe du psoas positif, nous réalisons un CT scan abdominal le 22.02.2018 qui exclut une pathologie des voies biliaires ou une appendicite. Le 22.02.2018, la patiente présente une récidive d'état fébrile avec vomissements. Au vu d'un syndrome inflammatoire biologique en péjoration avec une CRP augmentée à 68 mg/l, chez une patiente ayant bénéficié de deux antibiothérapies depuis début janvier 2018 sans amélioration clinique, nous remplaçons le traitement de Ceftriaxone par de l'Invanz en suspectant un ESBL. Sous ce traitement, l'évolution clinique et biologique est favorable. La culture urinaire du 21.02.2018 revient positive pour un E.Coli sensible à l'Ertapenem et résistant au Bactrim, et un Enterococcus faecalis. Nous prenons un avis infectiologique auprès de la Dr. X après 5 jours de traitement par Invanz, qui conseille de poursuivre avec sept jours de traitement per os avec Ciprofloxacine 2x500 mg et Clamoxyl 2x1 g. Les 4 paires d'hémocultures reviennent négatives. Mme. Y peut regagner son domicile le 27.02.2018. Nous lui conseillons de reconsulter en cas de péjoration de la clinique ou si apparition de nouveaux symptômes. Mme. Y est une patiente de 76 ans connue pour une coronaropathie tri-tronculaire, une artériopathie dilatative, une hypertension traitée, une BPCO et un diabète de type 2 qui nous est envoyée par sa médecin traitant en raison d'une dyspnée progressive depuis 2 semaines avec tachycardie et palpitations au moindre effort ainsi qu'une aggravation des œdèmes des membres inférieurs. Elle présente aussi des tensions basses pour lesquelles ses traitements de Lisinopril et d'Amlodipine ont été progressivement stoppés. A l'entrée à la permanence, la patiente présente une tachycardie supraventriculaire à 133/min. Après administration de 6 mg d'Adénosine, la fréquence ventriculaire diminue à 65/min et un flutter auriculaire à 300/min est visible. Le traitement rythmique est optimisé avec introduction de Digoxine et augmentation du Beloc Zok. Un relais entre digoxine et Cordarone pourrait être envisagé en ambulatoire après 3 semaines d'AC efficace. La patiente présente une hyperkaliémie à l'entrée qui se corrige d'elle-même durant le séjour. Au niveau respiratoire, la dyspnée s'améliore progressivement. Au status, Mme. Y présente des sibilances expiratoires et une prolongation de l'expirium. Pour cette raison et au vu du diagnostic de BPCO, nous introduisons un traitement de Spiriva. Une consultation de contrôle en pneumologie est organisée. Les œdèmes s'améliorent progressivement sur le séjour grâce à une augmentation du traitement de Torasémide et le poids diminue de 80.5 kg à l'entrée à 74.7 kg à la sortie. Les bas de contention peuvent être mis en place. Au vu de l'amélioration clinique, la patiente peut regagner son domicile le 23.03.2018. Elle bénéficiera de soins à domicile 1x/jour notamment pour mettre les bas de contention. Mme. Y est amenée aux urgences en ambulance le 16.03.2018 en raison d'une désorientation avec troubles du comportement depuis 6 mois, en péjoration depuis une semaine. L'anamnèse avec son époux est difficile, mais il décrit des hallucinations auditives et visuelles chez la patiente durant la nuit depuis une semaine. Les soins sont très difficiles à domicile en raison des errances. Pas de notion de chute durant les derniers 3 mois.A l'admission aux urgences, Mme. Y est désorientée dans le temps et l'espace. Le statut neurologique ainsi que le reste du statut sont sans particularité. Le laboratoire est dans la norme. Un sédiment urinaire revient avec leucocytes, nitrites et bactériurie. Nous retenons initialement une infection urinaire et nous introduisons un traitement de Rocéphine 2 g iv que nous arrêtons le 17.03.2018. L'urotube revient négatif. Au vu d'une agitation psychomotrice avec agressivité et des troubles de comportement associés à ses troubles cognitifs, nous retenons un état confusionnel sur probable démence, raison pour laquelle Mme. Y est transférée en psychogériatrie au RFSM Marsens le 19.03.2018, sous PAFA, après avoir bénéficié d'une évaluation psychiatrique par Dr. X. Mme. Y, patiente de 76 ans hospitalisée dans le contexte d'une tétraparésie depuis 5 mois avec des troubles sensitifs importants au niveau des extrémités sur myélopathie cervicale progressive avec sténose dégénérative sévère C3-C4 et C4-C5. Un traitement par corticoïdes est instauré mais nous ne constatons pas d'évolution après 10 jours de traitement. Après avis des neurologues et sur la base de la dégradation clinique du statut neurologique, une indication chirurgicale est posée. La patiente bénéficie d'une spondylodèse C3-C4-C5 avec décompression C3-C4 par voie gauche le 19.02.2018. Durant l'intervention, une brèche de la dure-mère est faite, la patiente présente ensuite une hypotension, nécessitant un remplissage vasculaire agressif, raison pour laquelle elle est transférée aux soins intensifs en post-opératoire. Au vu de l'évolution favorable, la patiente est transférée à l'étage d'orthopédie le 20.02.2018. Le statut neurologique montre une amélioration progressive des symptômes notamment au niveau du MSG et des MI. Au vu de l'évolution favorable, un transfert en neuro-réhabilitation est effectué le 08.03.2018. Mme. Y est une patiente de 64 ans, qui nous est transférée des soins intensifs pour suite de prise en charge d'un malaise avec tremblements généralisés et trouble de l'état de conscience. Pour rappel, la patiente présente une syncope avec prodrome de type vertige et sensation de malaise le 03.03.2018. Selon son mari, la patiente aurait présenté trois épisodes de tremblements généralisés suivis d'une perte de connaissance d'environ 10 minutes. Une phase post-critique de désorientation spacio-temporelle aurait duré 50 minutes. A noter l'absence de morsure de langue, de perte de selle ou d'urine. Aux soins intensifs, un AVC peut être exclu grâce au bilan d'imagerie. Le NIHSS reste à 0 et la patiente est stable hémodynamiquement. Elle est transférée à l'étage de médecine le 05.03.2018 pour suite de prise en charge. Concernant ce malaise, le bilan est complété par une ETT qui revient sans particularité. Une EEG ne montre pas de signe parlant en faveur d'une épilepsie. Après avis neurologique, en raison d'une hétéro-anamnèse pouvant évoquer une crise d'épilepsie et d'une hospitalisation de 2010 à l'Inselspital pour une probable crise d'épilepsie, le diagnostic finalement retenu est celui d'une nouvelle crise d'épilepsie. Un traitement par Keppra de 250 mg 2x/jour est introduit dès le 07.03.2018, à majorer à 500 mg 2x/jour dès le 11.03.2018. La patiente a été informée de la contre-indication à la conduite avant réévaluation neurologique (la patiente nous a transmis ne pas conduire). La patiente sera revue à 3 mois à la consultation du Dr. X, avec réalisation d'un EEG, pour la suite de prise en charge. Au vu de l'évolution clinique favorable, la patiente peut rentrer à domicile le 08.03.2018. Mme. Y, patiente de 64 ans admise aux soins intensifs pour une suspicion d'AVC vertébro-basilaire le 04.03.2018. Mme. Y présente une syncope avec prodrome de type vertiges et sensation de malaise le 03.03.2018. Selon son mari, la patiente aurait présenté trois épisodes de tremblements généralisés suivis d'une perte de connaissance d'environ 10 minutes, suivie d'une phase post-critique de désorientation spacio-temporelle de 50 minutes. A noter l'absence de morsure de langue, de perte de selles ou d'urines. A l'arrivée aux urgences, un nystagmus multidirectionnel ancien est mis en évidence chez une patiente sinon asymptomatique avec un NIHSS à 0. Un angio-CT cérébral ne montre pas de pathologie intra-crânienne. Au vu de la symptomatologie et la suspicion d'AVC ischémique, la patiente est admise aux soins intensifs en unité stroke monitorisée pour surveillances neurologique et hémodynamique. À l'admission au SIC, la patiente présente un NIHSS 0. La surveillance se déroule sans particularité avec un bilan lipidique et une Hb glyquée dans la norme. De l'aspirine est introduite. Un IRM cérébral ne met pas en évidence de lésion ischémique. Une ETT et un EEG sont effectués ce jour avec les résultats définitifs à pister. Au vu de l'évolution favorable, la patiente est transférée en médecine le 05.03.2018. Mme. Y est une patiente de 48 ans hospitalisée pour une chimiothérapie élective de Yondelis pour un léiomyosarcome utérin (8e cycle). À l'entrée à l'étage, la patiente se présente dans un bon état général, afébrile. Dans le contexte d'une bronchite, la patiente est actuellement encore sous traitement antibiotique de Co-Amoxicilline et des inhalations de Seretide. Elle se plaint de douleurs au niveau paravertébrale lombaire à droite depuis quelques jours, dépendant aux mouvements. Au niveau hématologique on ne trouve pas de contre-indication pour l'administration de la chimiothérapie. Le cycle se déroule sans complications. Un bilan sanguin post cure est à prévoir au J8 (20.03.2018) et J15 (27.03.2018). Dans le contexte d'un diabète devenu insulino-requérant sur cortico-thérapie, nous augmentons la dose d'insuline pendant la chimiothérapie qui contient de Dexaméthasone jusqu'au 15.03.2018 comme prévu par les collègues de diabétologie. Une contracture musculaire au niveau paravertébrale lombaire à droite est traitée par une antalgie simple de Dafalgan, nous introduisons en plus un traitement musculo-relaxant pendant trois jours. La patiente rentre à la maison le 14.03.2018 et sera vue par Dr. X à l'HFR le 20.03.2018 incluant un CT-Scan. Mme. Y est une patiente de 71 ans, tabagique active, hospitalisée pour un AVC ischémique temporo-occipital G le 01.03.2018. Pour rappel, la patiente présente des céphalées frontales gauches et des troubles visuels de l'hémichamps droit qui durent entre 30 minutes à 1 heure, spontanément résolutifs. Aux urgences, le statut neurologique retrouve une hémianopsie latérale homonyme et dysarthrie, équivalent à un NIHSS à 3 points. Le CT cérébral retrouve un AVC ischémique occipito-temporal G constitué, alors qu'un traitement de revascularisation par thrombolyse intraveineuse ou thrombectomie mécanique n'est pas entrepris. Le bilan des facteurs de risque cardiovasculaire montre une hémoglobine glyquée et un bilan lipidique satisfaisant. Le bilan cardiaque montre une dysfonction diastolique légère ainsi qu'une dilatation modérée de l'OG. L'IRM cérébrale du 02.03 confirme la lésion ischémique aiguë temporo-occipitale gauche sur occlusion en P2 à gauche. Une antiagrégation par Aspirine est commencée. Un Holter est effectué durant 3 jours à la recherche de FA et le résultat sera à pister. La surveillance neurologique et hémodynamique se déroule sans complications. Le déficit reste stable, avec une quadranopsie homonyme supérieure D résiduelle.Le bilan neuropsychologique retrouve un trouble neurocognitif modéré avec notamment une désorientation dans le temps, un manque du mot et du nom propre, une apraxie constructive et des troubles mnésiques antérogrades. Selon la patiente et sa famille, certains troubles cognitifs seraient déjà préexistants. La conduite automobile est actuellement compromise. La patiente ne souhaite pas de réhabilitation et nous effectuons un colloque familial pour évaluer un retour à domicile. Le 08.03.2018, nous convenons d'un retour à domicile, accompagné et aidé par son mari et enfants dans un premier temps, notamment pour les déplacements extérieurs et autres activités. Une visite à domicile est prévue par nos ergothérapeutes. Mme. Sudan présente une gonarthrose du compartiment fémoro-tibial interne et une lésion dégénérative de la corne postérieure du ménisque interne sur statut post-arthroscopie du genou droit il y a 28 ans. La patiente est asymptomatique aujourd'hui. Je n'ai donc rien à proposer sur le plan thérapeutique. La gonarthrose du compartiment fémoro-tibial interne n'est pas suffisamment avancée pour que je propose une prise en charge chirurgicale. La patiente me recontactera en cas de réapparition de problème et je la reverrai rapidement. Mme. Sulmoni est une patiente de 90 ans, connue pour un carcinome mammaire en 2014, hospitalisée pour un hématothorax iatrogène suite à une ponction d'épanchement pleural à Riaz le 14.03.2018. Elle bénéficie d'une pose de drain thoracique le même jour. Le scanner post-ponction met en évidence un épanchement péricardique, raison pour laquelle la patiente bénéficie d'une échographie par les cardiologues le 14.03.2018. Celle-ci ne met pas en évidence d'épanchement. Par la suite, l'évolution est tout à fait favorable. La patiente est hémodynamiquement stable, le drain thoracique est retiré le 20.03.2018. Le résultat de la ponction pleurale à Riaz devra être demandé car non disponible au moment du retour à domicile de la patiente. Mme. Sulmoni peut rejoindre son domicile le 22.03.2018. Elle sera convoquée directement par les oncologues pour la suite de la prise en charge. Mme. Tâche est une patiente de 52 ans qui présente, depuis la veille de l'admission, des diarrhées et des vomissements verdâtres, accompagnés d'épigastralgies et de douleurs de l'hypochondre droit irradiant dans la région lombaire. Elle consulte et, au bilan sanguin, vous mettez en évidence une CRP à 20 mg/l et des leucocytes à 16,7 G/l, sans perturbation des tests hépato-pancréatiques. Vous nous adressez Mme. Tâche pour suite de la prise en charge. À l'admission, patiente en état général conservé, bien hydratée. Auscultation cardio-pulmonaire dans la norme. Abdomen souple, douloureux lors de la palpation de l'épigastre et de l'hypochondre droit, avec détente et minime défense. Pas d'organomégalie palpable, pas de masse. Bruits intestinaux normaux. Signe de Murphy positif. L'ultrason réalisé aux urgences met en évidence des calculs vésiculaires avec un épaississement de la paroi et une infiltration péri-vésiculaire. L'indication à une cholécystectomie est retenue par le Dr. X et l'intervention a lieu le même jour, sous protection antibiotique de Rocéphine 2 g iv que la patiente a reçue aux urgences. En per-opératoire, découverte d'une vésicule inflammatoire, avec un œdème de la paroi vésiculaire sous un foie stéatosique. Les suites opératoires sont simples, la patiente reste apyrétique et les douleurs sont gérées par l'antalgie standard habituelle. La reprise de l'alimentation est bien tolérée et, le 18.03.2018, Mme. Tâche peut retourner à domicile. Une prophylaxie thromboembolique par Clexane 40 mg sc/jour est instaurée dès 6 heures post-opératoires, à poursuivre jusqu'au 26.03.2018 inclus. Mme. Tanguihan, originaire des Philippines, connue pour une notion de tuberculose dans l'enfance, consulte les urgences le 15.02.2018 en raison de douleurs thoraciques transfixiantes, respiro-dépendantes, d'intensité 5/10 depuis 5 jours, associées à un état fébrile entre 39 et 40°C et une toux sèche. Elle se plaint également de céphalées légères et de nausées sans vomissement. À noter un voyage aux Philippines du 23 décembre au 13 janvier (voyage de 22 h), sans alitement prolongé. La patiente nous signale également qu'un contrôle chez le Dr. X, pneumologue, en 2007, n'a pas mis en évidence de maladie active. La patiente est tabagique active à 3 UPA. À l'admission aux urgences, Mme. Tanguihan est normotendue à 105/70 mmHg, tachycarde à 116/min, eupnéique à l'air ambiant et fébrile à 39.1°C. Fréquence respiratoire 16/min. L'auscultation pulmonaire met en évidence un souffle tubaire à la mi-plage pulmonaire droite. Le reste du statut, y compris ORL, est dans la norme. Le laboratoire met en évidence un syndrome inflammatoire important avec une leucocytose à 29 G/l et une CRP à 339 mg/l. Une hypokaliémie à 2.9 mmol/l est substituée par voie intraveineuse puis par voie orale. Les tests hépatiques sont discrètement perturbés. La radiographie du thorax met en évidence des foyers bilatéraux. Au vu de l'antécédent de tuberculose, nous complétons le bilan par un CT scan thoracique qui met en évidence de multiples foyers de pneumonie. Devant l'importance des foyers pulmonaires et le syndrome inflammatoire, nous décidons d'hospitaliser la patiente et instaurons une antibiothérapie par Rocéphine 2 g iv et Klacid 500 mg 2x/jour. Sur avis de la Dr. X, infectiologue, l'antibiothérapie est relayée par co-amoxicilline 2,2 g 4x/j dès le 16.02.2018. Un premier prélèvement d'antigènes urinaires nous revient négatif. Par précaution, un deuxième prélèvement est effectué qui revient également négatif. Nous arrêtons donc le traitement de Klacid. Les hémocultures restent stériles à 4 jours. Il est à noter également qu'un test HIV effectué en raison de cette importante pneumonie bilatérale est revenu négatif. Sous antibiothérapie, l'évolution est favorable. La patiente reste afébrile dès le 16.02.2018 et les douleurs thoraciques ainsi que le syndrome inflammatoire diminuent. Mme. Tanguihan, désirant rentrer à domicile en raison d'un rendez-vous professionnel important, nous relayons son antibiothérapie en date du 19.02.2018 par de la co-amoxicilline 1 g 3x/j pour une durée totale de 14 jours et la patiente quitte notre service. À noter qu'en l'absence de médecin traitant à la sortie, un rendez-vous de contrôle est agendé à la FUA le 21.02.2018 où l'on constate une évolution favorable avec diminution du syndrome inflammatoire et de la symptomatologie. Mme. Terrasse est hospitalisée dans le contexte d'une baisse d'état général depuis 2 semaines, avec une asthénie importante, inappétence avec perte pondérale de 4 kg et une toux incluant des expectorations jaunâtres sans état fébrile ni de frissons. Il y a deux semaines, la patiente est rentrée d'un voyage en Thaïlande et au Vietnam, sans notion d'une maladie sur place ni de consommation d'aliments à risque ou de contact à risque. La patiente d'origine française a déjà consulté à un service hospitalier à Paris avec un diagnostic d'une hypokaliémie et d'une bronchite aiguë. Actuellement, elle visite sa sœur en Suisse et consulte de nouveau en raison de son asthénie. L'examen clinique montre une patiente de 76 ans en état général stable, normocarde, normotendue, afébrile. On trouve une toux importante sans râles ni d'obstruction pulmonaire. Le laboratoire montre un léger syndrome inflammatoire, la radiographie des poumons confirme un léger épaississement des bronches sans infiltrat. Le bilan biologique met également en évidence une légère augmentation des transaminases. Une recherche d'une hépatite A et E permet d'exclure une infection aiguë. Un ultrason abdominal ne montre pas de cholécystite ni de dilatation de voies biliaires.La patiente bénéficie d'un traitement avec Fluimucil et une physiothérapie respiratoire. L'évolution clinique est rapidement favorable. Mme. Terrasse rentre à domicile le 14.03.2018. Mme. Tevon est une patiente de 56 ans qui consulte les Urgences en raison de douleurs du flanc droit d'apparition brutale. Le CT montre plusieurs lithiases urétérales droites dont l'une mesurant 6.5 mm à hauteur de L4 avec dilatation pyélo-calicielle. La patiente bénéficie d'une lithotripsie avec ablation de multiples concréments et pose de sonde double J le 24.03.2018 qui se déroule sans problème. L'évolution post-opératoire est favorable avec disparition des douleurs. Mme. Tevon rentre à domicile le 26.03.2018 et sera revue en ambulatoire par le Dr. X. Mme. Théraulaz, connue pour un carcinome mammaire droit sous chimiothérapie, consulte les urgences le 09.12.2017 en raison d'épigastralgies, nausées et inappétence depuis la dernière séance de chimiothérapie il y a 4 jours. Elle mentionne également une pollakiurie. Pas de vomissements, diarrhée ou état fébrile. Elle signale la même symptomatologie à la fin du premier cycle de chimiothérapie. A l'admission, la patiente est en bon état général, bien hydratée et bien perfusée. L'auscultation cardio-pulmonaire est dans la norme hormis un souffle systolique sur le foyer mitral. L'abdomen est souple et indolore, les bruits sont dans la norme, le Murphy est négatif et il n'y a pas d'organomégalie. Les loges rénales sont sans particularité. L'examen neurologique est dans la norme. Le bilan biologique met en évidence une leucocytose à 65 G/l, probablement consécutive au traitement par Neupogen, et une CRP à 6 mg/l. L'ECG et la radiographie du thorax sont dans la norme. Le sédiment urinaire est propre. Nous supposons que les symptômes gastro-intestinaux sont liés à la chimiothérapie et Mme. Théraulaz est hospitalisée pour surveillance et suite de prise en charge. Nous débutons également une antibiothérapie par Nitrofurantoïne 2x/jour per os vu la clinique d'une infection urinaire basse. L'évolution est favorable avec résolution progressive des épigastralgies, nausées et inappétence ainsi que de la pollakiurie. Le bilan biologique de contrôle montre une diminution de la leucocytose à 25 G/l et une CRP qui reste à 5 mg/l. Mme. Théraulaz peut regagner son domicile le 13.12.2017. Mme. Thuillard est une patiente de 36 ans qui se présente aux urgences en raison d'un état grippal avec toux et baisse importante de l'état général. Le bilan met en évidence une pneumonie bibasale dans un contexte de grippe Influenza A. Un traitement par Rocéphine et Klacid ainsi que Tamiflu sont introduits. L'évolution est défavorable, motivant la réalisation d'un CT thoracique qui montre l'apparition d'un empyème à droite. L'indication à une décortication est posée. L'intervention se déroule sans complication le 22.02.2018. L'antibiothérapie est modifiée pour de la Co-Amoxicilline après avis infectiologique. La radio de contrôle après ablation du drain thoracique droit le 28.02.2018 met en évidence un pneumothorax apical droit de 1.6 cm que nous traitons conservativement. La patiente est asymptomatique et la radio de contrôle le lendemain montre une régression progressive du pneumothorax. Au vu de l'évolution favorable clinique et biologique, la patiente peut rentrer à domicile le 02.03.2018. L'antibiothérapie sera à poursuivre pour encore une semaine sur avis des chirurgiens thoraciques. Un contrôle est prévu en chirurgie thoracique le 23.03.2018. Concernant l'ancienne polytoxicomanie, la patiente rapporte prendre du Sevre-Long (dosage 120 mg ou 200 mg plusieurs fois par jour) qu'elle achète dans la rue. Après contact avec son psychiatre référent du CCA Dr. X, nous lui proposons une substitution par Méthadone ou Subutex qu'elle refuse catégoriquement. Nous introduisons donc une substitution par MST dès le 17.02.2018. La suite de prise en charge se fera au CCA (Dr. X) où elle a un rendez-vous le 5 mars pour une première rencontre. Sur le plan hépatique, des sérologies reviennent positives pour une hépatite C, dont la virémie est en cours. Après avis infectiologique (Dr. X), nous proposons à la patiente de rappeler Dr. X dans une semaine après le résultat de la virémie pour discuter de la suite de la prise en charge. Mme. Tinguely, à 3 mois post-partum, actuellement sous contraceptif oral, consulte les urgences le 16.02.2018 en raison d'un état fébrile à 39°C, d'une baisse de l'état général et d'une obstruction nasale sans écoulement. Pas d'autre plainte. A noter que vous avez introduit un traitement antibiotique par co-amoxicilline le 12.02.2018 pour une sinusite maxillaire droite, mais en raison de céphalées, nausées et diarrhées, la patiente a arrêté ce traitement d'elle-même. A l'admission aux urgences, la patiente est fébrile à 39.7°C. Au status ORL, douleurs à la palpation du sinus maxillaire droit. Le tympan est légèrement érythémateux à droite. On note également une douleur au niveau cervical antérieur droit mais sans méningisme. Au status abdominal, douleurs au niveau de l'hypochondre droit et à la percussion de la loge rénale droite. Le reste du status est sans particularité. Le laboratoire d'entrée met en évidence un léger syndrome inflammatoire avec une CRP à 19 mg/l sans leucocytose ainsi qu'une hypokaliémie à 3.5 mmol/l que nous substituons per os. Le reste du laboratoire ainsi qu'un sédiment urinaire sont dans la norme. L'urotube et les hémocultures reviennent négatifs. Nous effectuons un CT scan cérébral qui permet d'exclure une thrombose du sinus veineux ainsi qu'une sinusite et un ultrason du cou qui ne montre pas de thrombose de la jugulaire ni de parotidite. Nous complétons le bilan par un CT scan cervico-thoracique afin d'exclure formellement une thrombose jugulaire ou un abcès cervical. Nous hospitalisons la patiente et nous majorons son traitement antibiotique par co-amoxicilline 2.2 g iv 4x/jour que nous arrêtons par la suite vu l'absence d'une piste infectieuse claire et l'intolérance de la patiente (céphalées). Nous retenons le diagnostic d'état fébrile d'origine indéterminée, sur probable virose. Mme. Tinguely peut regagner son domicile le 19.02.2018 avec un traitement symptomatique. Mme. Tschachtli est une patiente de 82 ans connue pour une pneumopathie interstitielle avec dyspnée NYHA IV sous oxygénothérapie à domicile et un diabète de type 2, qui est hospitalisée en raison d'une toux productive avec état fébrile. Une pneumonie basale gauche est mise en évidence et traitée par Rocéphine et Klacid puis relais par Co-Amoxicilline jusqu'au 27.03.2018. La patiente bénéficie d'aérosols de Ventolin et Atrovent ainsi que de physiothérapie respiratoire et d'oxygénothérapie. Une insuffisance rénale aigüe est mise en évidence et s'améliore avec une hydratation. Une hyponatrémie légère avec perte sodique rénale peut être rapidement corrigée grâce à une perfusion de NaCl 0.9%. Une anémie d'origine mixte, inflammatoire, sur déficit vitaminiques et probablement ferriprive est mise en évidence. Pour cette raison, nous introduisons une substitution en acide folique et vitamine B12. Ce déficit étant probablement lié à un défaut d'absorption, une substitution intramusculaire pourrait être proposée régulièrement à la patiente. Lors du séjour, la patiente développe des douleurs des deux pieds avec rougeur, chaleur et tuméfaction qui l'empêchent de charger. La patiente a déjà présenté ce type d'épisode par le passé. Sur le plan neurologique, la sensibilité subjective est diminuée à partir des chevilles avec sens de discrimination piqué-touché partiellement diminué. La palesthésie est réduite à 5-6/10 au niveau des chevilles, 8/10 aux poignets et aux genoux. Une radiographie est effectuée et montre une destruction osseuse marquée principalement au niveau du Lisfranc avec subluxation métatarso-phalangienne qui parle en premier lieu pour une arthropathie neuropathique ou pied de Charcot. Une CPPD est également évoquée. Une antalgie par Dafalgan, Novalgine, Palexia et finalement de Prednisone est introduite ainsi qu'une décharge. La symptomatologie s'améliore progressivement.La patiente peut regagner son domicile le 27.03.2018. Elle bénéficiera de soins à domicile 3x par semaine. Mme. Urfer présente une douleur en regard du genou gauche d'origine indéterminée. Je ne trouve pas de piste clinique pour un problème du système loco-moteur. Étant donné que la douleur se déclenche lorsqu'on palpe le long du trajet de la grande saphène avec une histoire familiale de grands problèmes d'insuffisance veineuse, je propose à la patiente de faire un bilan veineux pour exclure un problème à ce niveau-là. Du point de vue de l'appareil loco-moteur, je n'ai pas de traitement à proposer. Je laisse le médecin-traitant organiser un éventuel contrôle chez un angiologue. Je reste à disposition en cas de changement d'évolution. Un contrôle d'emblée chez moi n'est pas prévu. Mme. Vilarino est une patiente de 47 ans en bonne santé habituelle qui est transférée de Meyriez avec une suspicion d'appendicite. Le CT abdominal effectué le 24.03.2018 confirme ce diagnostic. Elle bénéficie d'une appendicectomie laparoscopique le même jour. L'intervention se déroule sans complication. La patiente rentre à domicile le 26.03.2018. Mme. Villard se présente aux urgences en raison d'une douleur thoracique oppressive, survenue subitement alors qu'elle faisait ses courses et qui persiste au repos malgré la prise de nitroglycérine. À son arrivée aux urgences, elle présente une hypertension artérielle à 190 mmHg de systolique. Nous diagnostiquons un angor instable dans un contexte de pic hypertensif. À la coronarographie, on retrouve des lésions non significatives de l'artère interventriculaire antérieure moyenne, de la première diagonale, de l'artère coronaire droite distale et de l'artère coronaire droite moyenne. Nous adaptons son traitement antihypertenseur habituel avec majoration de l'Amlodipine et introduction d'un Deponit patch permettant une amélioration du profil tensionnel et un amendement des douleurs. L'adaptation du traitement devra être poursuivie en ambulatoire. Un retour à domicile est organisé le 22.03.2018. Mme. Villermaulaz présente les lésions susmentionnées. Dans un premier temps, le genou sera immobilisé dans une genouillère articulée que la patiente portera pour une durée de six semaines. On introduit un traitement de physiothérapie à but antalgique et plus tard pour stabiliser le genou. Une réévaluation clinique se fera à six semaines du traumatisme et nous déciderons en fonction de l'évolution si la patiente doit être opérée ou si un traitement conservateur peut être poursuivi. L'arrêt de travail est de 100% du 02.03.2018 jusqu'au 13.04.2018, jour de prochaine consultation. Mme. Vizoso est admise aux soins intensifs suite à une probable crise d'épilepsie inaugurale avec phénomène de Todd le 12.03.2018. Elle présente le 12.03 une faiblesse du membre supérieur gauche suivie de mouvements tonico-clonique des quatre membres pendant environ deux minutes avec perte de connaissance. S'ensuit une phase post-critique avec un hémisyndrome gauche s'améliorant rapidement. À l'admission, il persiste une légère parésie du membre supérieur gauche qui disparaît pendant les 24 premières heures. À noter une parésie faciale gauche déjà présente depuis l'intervention carotidienne de 1988. D'entente avec nos collègues de neurochirurgie, un traitement antiépileptique par Keppra est débuté. L'EEG ne montre pas de foyer épileptique. Un AVC ischémique n'étant pas totalement exclu, le protocole AVC est poursuivi. Dans ce cadre, une échocardiographie est demandée. Celle-ci montre un épanchement péricardique non-hémodynamiquement relevant. Les cardiologues ne proposent pas de traitement particulier en l'absence de conséquence hémodynamique. En raison de multiples anévrismes cérébraux découverts fortuitement, une vasculite est suspectée. L'IRM ne permet pas d'étayer cette hypothèse. La vitesse de sédimentation est dans la norme. Des anticorps anti-DNA, ANA et ANCA sont en cours. Le bilan sera complété par une ponction lombaire après transfert en division. Une récidive de tumeur du glomus carotidien est suspectée devant la présence d'une masse carotidienne D. Les images ont été montrées aux chirurgiens vasculaires qui proposent un consilium ORL, afin de bilanter cette masse. Concernant l'anopsie de l'œil D déjà présente depuis quelque temps, un bilan ophtalmologique avec examen des champs visuels a été demandé. Mme. Vizoso est transférée en division de médecine, unité stroke pour la suite de la prise en charge. Mme. Vizoso, patiente de 75 ans connue pour une gammapathie monoclonale à IgG Kappa, un statut après embolisation et extirpation chirurgicale pour une tumeur du glomus carotidien gauche en 1988, est hospitalisée pour un AVC ischémique aigu dans la corona radiata à droite. Pour rappel, elle présente le 12.03 une faiblesse du membre supérieur gauche suivie de convulsions tonico-cloniques des quatre membres pendant environ deux minutes avec perte de connaissance selon témoin. S'ensuit une phase post-critique avec un hémisyndrome gauche s'améliorant rapidement. À l'admission, il persiste une légère parésie du membre supérieur gauche qui disparaît pendant les 24 premières heures. À noter une parésie faciale gauche déjà présente depuis l'intervention carotidienne de 1988. Le CT cérébral time is brain du 12.03.2018 retrouve de multiples anévrismes et occlusions focales de l'artère péricalleuse droite. La patiente est hospitalisée pour la suite des investigations. Une IRM cérébrale effectuée le 13.03.2018 retrouve une lésion ischémique aiguë dans la corona radiata à droite. Concernant le bilan étiologique, une ETT retrouve un épanchement péricardique non-hémodynamiquement relevant. Les résultats du Holter sont en cours. Un ECG d'entrée retrouve un rythme sinusal régulier normocarde, sans dysrythmie. De l'Aspirine cardio et de l'Atorvastatine est introduit et à poursuivre au long cours. L'évolution clinique est favorable, la patiente bénéficiant d'une physiothérapie et de l'ergothérapie lors de son séjour avec récupération quasi totale de sa parésie du membre supérieur gauche. Un bilan neuropsychologique se retrouve dans les limites de la norme. Concernant la crise épileptique généralisée inaugurale le 12.03.2018, un traitement par Keppra est débuté avec réalisation d'un EEG le 13.03.2018 ne permettant pas de retrouver un foyer épileptique. De ce fait, le traitement par Keppra est stoppé. Par la suite, la patiente reste stable, sans récidive de crise. En raison de multiples anévrismes cérébraux découverts fortuitement, une vasculite est suspectée. Nous demandons un avis pluridisciplinaire à la recherche d'une vasculite secondaire avec un bilan laboratoire, ponction lombaire, fond d'œil et capillaroscopie suite auxquels l'on retrouve des signes as spécifiques et l'absence de signes de connectivite. En raison d'un FAN MPO faiblement positif sans signe de vasculite à l'imagerie, nous vous proposons de recontrôler les FAN MPO dans six mois. Dans le cas où ces paramètres persistent ou se péjorent, nous vous proposons de contacter Dr. X pour la suite de la prise en charge. Un complément d'IRM est effectué le 16.03.2016 qui, suite à un avis neurologique (Dr. X), ne retient pas d'élément pour une vasculite. Suite à un colloque pluridisciplinaire au CHUV, une simple surveillance par imagerie IRM dans un an sans proposition de traitement de ces anévrismes dans cette présentation actuelle est donnée. Les raisons sont un très faible risque spontanée de rupture de ces deux anévrismes, sans bénéfice estimé d'un traitement chirurgical ou endovasculaire.La patiente sera convoquée en consultation avec le Dr. X au CHUV le 20.04.2018 à 11h, pour lui expliquer l'histoire naturelle des anévrismes cérébraux et lui présenter cette proposition de prise en charge. Devant une masse carotidienne D, une récidive de tumeur du glomus carotidien est suspectée. Suite à un avis ORL et endocrinologique, ils ne retiennent pas d'indication opératoire et proposent une surveillance scannographique à 6 mois pour un possible paragangliome droit. Concernant la gammapathie monoclonale à IgG Kappa (MGUS), le Dr. X revoit la patiente durant son séjour pour la suite de la prise en charge, avec une proposition de suivi aux 3 mois. Au vu de l'évolution favorable de la patiente, Mme. Visozo rentre à domicile le 28.03.2018. Mme. Von Allmen-Jaggi est une patiente de 48 ans qui avait bénéficié d'une cholécystectomie avec cure de hernie sous-ombilicale selon Rives le 21.02.2018, qui est hospitalisée en raison d'un sérome surinfecté le 12.03.2018. Elle bénéficie d'une mise à plat de ce sérome avec mise en place d'un pansement VAC le 13.03.2018 ainsi que d'une antibiothérapie par co-Amoxicilline dès le 12.03.2018. L'évolution de la plaie est favorable. La patiente peut rejoindre son domicile le 17.03.2018 avec soins à domicile pour changement du VAC 2x par semaine. Mme. Vuichard est une patiente de 25 ans, connue pour un autisme avec communication difficile, amenée par sa maman pour des douleurs abdominales apparues il y a environ 24 heures, accompagnées d'un épisode de vomissement. L'examen biologique aux urgences met en évidence un léger syndrome inflammatoire avec une CRP à 13 mg/L sans leucocytose. Étant donné l'examen difficile au vu de l'état de la patiente, un CT-scanner est organisé et met en évidence une importante quantité de liquide libre intra-abdominal, compatible avec une ascite sans pneumopéritoine. Dans ce contexte, nous proposons à nos confrères urgentistes d'effectuer une ponction percutanée diagnostique. Cependant, un avis gynécologique est demandé, qui pose l'indication opératoire à une laparoscopie exploratrice. Nous sommes invités par nos confrères gynécologues pour un avis chirurgical au bloc opératoire car un important hémopéritoine a été visualisé lors de la laparoscopie exploratrice. Dans ce contexte, une conversion en laparotomie est effectuée qui montre une ascite hémorragique sans source de saignement actif. Une gastroscopie est également effectuée en per-opératoire, qui ne montre pas de pathologie. Les suites opératoires sont favorables avec un syndrome inflammatoire qui se normalise et une réalimentation bien supportée. La patiente rentre à domicile le 23.03.2018. Mme. Vuichard, une patiente de 25 ans, hospitalisée aux soins intensifs en post-opératoire d'une laparotomie exploratrice pour des douleurs abdominales avec liquide libre d'origine indéterminée. La patiente, connue pour un trouble autistique avec épilepsie, est amenée aux urgences le 12.03.2018 pour des douleurs abdominales. Un CT abdominal met en évidence du liquide libre intra-abdominal avec un kyste de 23 mm sur l'ovaire droit chez une patiente hypotendue, tachycarde avec un abdomen distendu. Une origine gynécologique étant suspectée, la patiente bénéficie d'une laparoscopie exploratrice par les gynécologues qui met en évidence un liquide libre séreux-sanguin sans pathologie gynécologique. Les chirurgiens effectuent alors une laparotomie exploratrice qui revient sans particularité, mis à part un œdème diffus de la racine du mésentère. Un concentré érythrocytaire est transfusé durant l'intervention. À l'admission aux soins intensifs en post-opératoire immédiat, la patiente est intubée et nécessite un soutien aminergique. Elle répond favorablement aux remplissages et la noradrénaline est sevrée rapidement. La patiente est par la suite extubée et reste hémodynamiquement stable. L'origine de ce liquide n'est pas expliquée. Un trauma abdominal est peu probable (pas de lésion externe, ni d'anamnèse de trauma). Une pancréatite est également peu probable devant une image radiologique pancréatique normale ainsi que des enzymes pancréatiques normales au bilan biologique. Des cultures bactériennes et une cytologie du liquide péritonéal sont actuellement en cours. Une antibiothérapie empirique par Rocéphine et Flagyl est instaurée. Une prophylaxie antithrombotique sera à débuter le 15.03.2018 selon l'évolution clinique et les contrôles biologiques. La patiente est transférée en division de chirurgie le 14.03.2018. Mme. Waeber, âgée de 84 ans, connue pour les antécédents susmentionnés, nous est adressée par l'HFR Fribourg pour une réadaptation musculo-squelettique et rééducation à la marche suite à une fracture du col fémur G Garden IV le 18.02.2018 traitée par implantation d'une prothèse bipolaire hanche G le 19.02.2018. Sur le plan social, la patiente, veuve, vit seule à domicile. Elle était jusqu'alors autonome pour toutes ses AVQ et sans aide du CMS à domicile. À l'admission, la patiente se plaint de douleurs à la mobilisation. Elle présente des œdèmes bilatéraux des membres inférieurs. Elle est hémodynamiquement stable et les paramètres vitaux sont dans la norme. Les douleurs sont bien contrôlées par l'antalgie en place. Au statuts, la patiente est orientée et collaborante. La cicatrice est calme. La flexion/extension de la hanche G est de 30-0-0 en actif et 45-0-0 en passif. La force du quadriceps G est à M3 et celle de l'iliopsoas et des ischio-jambiers G à M2. La sensibilité est conservée. Durant son séjour, la patiente a bénéficié d'une prise en charge interdisciplinaire avec physiothérapie et ergothérapie. À la sortie, elle est indépendante pour les transferts. Elle marche avec 2 cannes mais ne respecte pas la décharge, raison pour laquelle nous limitons le périmètre de marche lors du séjour. Les amplitudes articulaires montrent une flexion/extension de la hanche G à 85°-0-0 en passif. La force du quadriceps G est de M4, psoas à M2 et les ischio-jambiers à M3. Après 2 semaines d'hospitalisation, l'évolution est relativement favorable et Mme. Waeber peut quitter notre service pour rejoindre son domicile, le 13.03.2018, en bon état général. À la sortie, la patiente bénéficiera de séances de physiothérapie à domicile. Les soins à domicile sont activés. Mme. Wenger est une patiente de 91 ans qui a chuté le 16.03.2018 à domicile en revenant des courses en raison d'un emboutement. Elle est restée 2 heures au sol sans parvenir à se relever. Il n'y a pas eu de traumatisme crânien ni de perte de connaissance ou de notion de malaise. La patiente est amenée en ambulance à la Permanence de Meyriez en raison de douleurs à la cheville gauche avec charge impossible. Elle n'a pas d'autre plainte. Mme. Wenger vit seule à domicile et n'a pas de famille proche, uniquement une voisine qui vient la voir régulièrement. Elle doit effectuer deux étages d'escaliers pour atteindre son domicile. Elle bénéficie de l'aide des soins à domicile 3x par semaine. À l'entrée, la patiente est en bon état général, les constantes sont normales. L'examen cardio-vasculaire montre un souffle losangique 3/6, maximal au foyer aortique avec irradiation au niveau des carotides. Le statut respiratoire montre un murmure respiratoire diminué sans râles. Les pouls poplités et pédieux sont palpables et symétriques, les pouls tibiaux postérieurs sont absents. Les extrémités sont bien perfusées et il n'y a pas d'œdème. Il y a des douleurs à la palpation malléolaire surtout externe ainsi que sur le trajet des ligaments fibulo-calcanéens sans tuméfaction ni hématome. Le piston de la cheville est légèrement douloureux. Sur le plan cutané, la patiente présente un hématome important prétibial droit qui commence à se résorber progressivement durant le séjour. Sur le plan neurologique, il y a une hypoesthésie en chaussette bilatérale avec une anesthésie de la plante du pied à gauche qui est déjà connue mais aggravée selon la patiente. Incontinence urinaire connue et inchangée.Mme. Wenger a été hospitalisée pour une antalgie ainsi que des troubles de la marche et de l'équilibre sévères, rendant le retour à domicile pour le moment impossible. L'antalgie est adaptée et elle bénéficie de séances de physiothérapie. Elle parvient à marcher en charge à l'aide de deux cannes anglaises de façon encore très insécuritaire. La suspicion radiologique de décompensation cardiaque n'a pas pu être confirmée cliniquement et nous n'avons donc pas modifié le traitement. Concernant le souffle systolique aortique, une échocardiographie pourrait être proposée à distance en ambulatoire. Au vu de cette évolution, un séjour de réhabilitation est organisé dans notre établissement et la patiente est transférée le 23.03.2018. Mme. Wenger présente un déconditionnement majeur de la musculature paravertébrale lombaire sur spondylarthrose multiétagée avec comme conséquences des lombosciatalgies G. Je propose à la patiente de faire de la physiothérapie pour le conditionnement musculaire ainsi que de la musculature autochtone et abdominale. J'aimerais l'adresser chez le Dr. X, le médecin-chef de la radiologie, pour faire une infiltration de l'articulation facettaire L1-L2 G et éventuellement une deuxième infiltration L3-L4 à G. Je demande au secrétariat de radiologie de bien vouloir convoquer Mme. Wenger pour faire ces infiltrations sous guidage par CT. Mme. Werro est une patiente de 91 ans, adressée aux urgences en raison de douleurs abdominales associées à une fièvre à 39° depuis 24 heures. Les examens de laboratoire montrent une leucocytose à 11.6 et une CRP à 163. Le CT met en évidence une diverticulite sigmoïdienne perforée couverte avec une infiltration caecale pour laquelle nous introduisons une antibiothérapie par Tazobac intraveineux avec une évolution favorable. Au vu de l'évolution favorable, tant du point de vue biologique que clinique, la patiente quitte notre service le 13.03.2018. Mme. Werro nous est transférée le 28.02.2018 de la clinique de médecine de l'HFR Fribourg pour une réhabilitation gériatrique suite à une bronchite virale surinfectée. Pour rappel : patiente de 80 ans connue pour néoplasie myéloproliférative, asthme et autres comorbidités, consulte les urgences de l'HFR pour un état fébrile avec toux, dyspnée et diminution de l'état général le 18.02.2018. Après investigations, un traitement par antibiotiques de 5 jours est introduit pour une bronchite virale surinfectée. Lors de son entrée en réhabilitation, la patiente se plaint d'une légère fatigue et de toux diurne encore productive avec expectorations blanchâtres en diminution. Elle ne rapporte pas de dyspnée ni d'autre plainte. Le transit est conservé avec dernières selles ce matin, (transit normal 1-2x/j), pas de symptôme urinaire. L'appétit et le sommeil sont conservés. Au status d'entrée, patiente de 80 ans, en bon état général, orientée et collaborante. Les status cardiaques et abdominal sont dans la norme. Le status pulmonaire montre un expirium prolongé avec de légers ronchis épars. Le status neurologique montre des nerfs crâniens dans la norme, pas de trouble sensitivo-moteur des 4 membres, épreuves cérébelleuses dans la norme avec Romberg tenu mais instable. ROT des membres supérieurs et inférieurs hypovifs mais symétriques, RCP négatif ddc. Lipome d'environ 2 cm de diamètre en regard de l'omoplate droite, mobile par rapport au plan profond, non douloureux à la palpation, stable selon la patiente. Hématome en résorption sur la patella droite. Patiente connue pour arthrose du genou gauche, mobilité sp, palpation de la corne antérieure du ménisque interne sensible. Mme. Werro a 3 fils et 1 fille et 8 petits-enfants et habite seule dans une vieille maison avec 5-6 marches d'escalier devant l'entrée sans main-courante. Il y a ensuite environ 10 marches d'escalier pour monter au 1er étage mais la patiente ne reste quasiment plus qu'au rez-de-chaussée. Avant l'hospitalisation, la patiente était autonome pour ses AVQ et au niveau des AIVQ partiellement autonome avec aide de sa fille pour les courses ainsi que la lessive parfois. Elle se mobilisait avec 2 cannes à l'extérieur en raison de gonalgies gauches dues à l'arthrose. Le but global de la réhabilitation était un retour à domicile. À l'entrée, il existe une restriction modérée de la mobilité avec un risque de chute. La patiente peut faire ses transferts de manière autonome avec moyen auxiliaire. À la station debout et en marchant, la patiente se mobilise avec ses cannes anglaises, avec des douleurs au genou gauche après de longs efforts, ainsi qu'une dyspnée d'effort NYHA II. La distance de marche était de 120 m. Avec supervision, la patiente pouvait gravir quelques marches d'escalier. Le Tinetti à l'entrée est mesuré à 20/28. La patiente bénéficie d'une antalgie, de physio- et d'ergothérapie intensive avec entraînement de l'équilibre, renforcement des extrémités supérieures et inférieures, exercices d'endurance, de marche et d'escaliers. En ergothérapie, les moyens auxiliaires sont évalués et les activités de tous les jours entraînées. Durant l'hospitalisation, l'anémie de la patiente reste stable, son traitement personnel de Jakavi est poursuivi. Un contact est pris avec les hématologues qui conseillent un suivi de l'hémoglobine et des plaquettes, ainsi qu'un RDV de contrôle le 19.03.2018. Un déficit en vitamine D est substitué. À la sortie, la patiente peut faire les transferts avec une autonomie diminuée, marche de manière autonome avec 1 canne sur 120 m et peut gravir sous supervision 9 marches d'escalier. Il demeure encore une restriction de la mobilité légère avec un risque de chute discrètement élevé. Au vu de l'amélioration clinique, Mme. Werro peut rentrer à domicile le 10.03.2018. Mme. Wetli présente une gonarthrose tri-compartimentale à prédominance fémoro-tibiale interne du genou gauche. Le status clinique est rassurant. Je propose dans un premier temps un traitement conservateur. Je lui prescris encore une fois 9 séances de physiothérapie à but antalgique et pour la stabilisation du genou. Je la reverrai dans 3 mois le 27.6.2018 pour une réévaluation clinique. Si cette physiothérapie devait être un échec, on pourrait, comme prochaine étape, effectuer une infiltration par Cortisone. Pour le moment, l'indication de l'implantation d'une prothèse totale du genou n'est pas donnée vu l'âge de la patiente et l'état clinique encore rassurant. Un arrêt de travail n'est pas nécessaire. Mme. Wicht, connue pour une schizophrénie et un asthme, est amenée aux urgences en ambulance le 14.02.2018 en raison d'une dyspnée à l'effort et au repos, ayant débuté suite à un effort important et associée à une toux grasse sans expectoration. Pas de notion d'état fébrile. La patiente rapporte également des douleurs abdominales crampiformes diffuses, sans nausée ni vomissement. À noter 4 épisodes de diarrhées il y a 3 jours, spontanément résolus. Le reste de l'anamnèse est sans particularité. À l'admission aux urgences, Mme. Wicht est normotendue, normocarde, afébrile et tachypnéique à 32/min avec une saturation à 91% à l'air ambiant. L'auscultation pulmonaire met en évidence des sibilances expiratoires bilatérales, ainsi qu'un stridor. Pas de cyanose. Le status cardiovasculaire est normal. Au status digestif, douleurs à la palpation de l'épigastre et de l'hypochondre droit, avec un abdomen souple, sans défense ni détente et avec un signe de Murphy négatif. Le reste du status est dans la norme.Le laboratoire est aligné, notamment pas de syndrome inflammatoire. La gazométrie ne met pas en évidence d'hypoxémie sous oxygénothérapie, pas d'hypercapnie et la radiographie du thorax ne met pas en évidence de foyer infectieux. La patiente est hospitalisée et nous introduisons un traitement bronchodilatateur par Ventolin, Atrovent et Pulmicort avec bon effet. Mme. Wicht bénéficie également d'une oxygénothérapie et de physiothérapie respiratoire. Sous le traitement introduit, l'évolution est favorable et ce dernier peut progressivement être sevré. Le traitement de Pulmicort est arrêté en date du 16.02.2018 et l'oxygénothérapie est sevrée le 18.02.2018. À noter que durant le séjour, la patiente ne présente pas de symptôme gastro-intestinal. Mme. Wicht peut regagner son domicile le 19.02.2018 avec son traitement de Seretide habituel d'office et un traitement de Ventolin en réserve. Mme. Wicky est une patiente de 82 ans, connue pour syndrome métabolique, qui est amenée aux urgences après avoir présenté le 25.02.2018 une syncope à l'emporte-pièce sans prodrome avec une chute 1 heure après la prise d'Isoket pour un pic hypertensif. En raison d'une suspicion d'arrêt cardio-respiratoire, l'infirmière à domicile débute une réanimation cardiovasculaire avec une reprise de conscience après 1 minute. C'est le premier épisode de ce type rapporté par la patiente. À l'entrée, nous notons un bloc de branche gauche sans comparatif à disposition avec des troponines négatives, permettant de raisonnablement exclure un phénomène ischémique. Un scanner thoracique permet également d'exclure une embolie pulmonaire. En raison d'une bradycardie sinusale, nous mettons en suspens les bêta-bloquants. Une échocoeur montre une fonction ventriculaire gauche conservée sans valvulopathie significative. Nous retenons une syncope d'origine vasoplégique sur prise de nitrés et mettons en garde la patiente face à l'utilisation des nitrés. Un Holter devra être encore effectué en ambulatoire. En raison du massage cardiaque, Mme. Wicky présente d'importantes douleurs thoraciques reproductibles à la palpation en lien avec des fractures sternales et des côtes non déplacées. À noter que le scanner ne montre pas de complication en lien avec ces fractures, notamment d'hématothorax. Une antalgie par opiacé ainsi que de la physio-mobilisation et respiratoire sont initiées afin de maintenir une bonne ventilation pulmonaire. La patiente a présenté par la suite une hernie cicatricielle incarcérée avec une souffrance du côlon transverse pour laquelle elle a bénéficié d'une laparotomie exploratrice avec hémicolectomie droite, anastomose iléo-transverse et cure d'hernie selon Rives le 28.03.2018. Les suites post-opératoires sont favorables avec une bonne reprise du transit et une alimentation progressive bien tolérée. Au vu de l'évolution favorable, la patiente peut être transférée le 14.03.2018 en réhabilitation gériatrique à Tavel. Mme. Wicky, une patiente de 82 ans, admise en post-opératoire d'une laparotomie en urgence pour une hernie incarcérée le 01.03.2018. La patiente est hospitalisée en médecine interne depuis le 25.02.2018 dans le cadre du bilan d'une syncope à l'emporte-pièce. Elle développe le 28.02.2018 des douleurs abdominales avec péritonisme. Le CT scan abdominal met en évidence une incarcération du côlon transverse au sein d'une éventration après cholécystectomie par tomie, avec iléus colique et grêle en amont associé à des signes de souffrance avec début de pneumatose pariétale et infiltration de la graisse péri-colique. Une laparotomie exploratrice en urgences est effectuée le 01.03.2018 avec hémicolectomie droite élargie au vu d'un caecum pré-perforé. Une anastomose iléo-transverse est effectuée avec un Rives. La patiente nécessite un soutien aminergique pendant l'intervention et nous est transférée pour la suite des soins. L'évolution post-opératoire est favorable avec un sevrage du soutien aminergique après remplissage. La patiente est extubée sans complications le 01.03.2018. Un traitement antibiotique par Ceftriaxone et Metronidazole est introduit à poursuivre tant que les drains sont en place. L'alimentation n'a pas encore été reprise. Sur le plan antalgique, un traitement de Temgesic est instauré au vu de l'insuffisance rénale de la patiente avec un bon effet. À l'admission, la patiente présente une insuffisance rénale aiguë AKIN II prérénale, pour laquelle elle bénéficie d'une hydratation. Nous vous laissons le soin de suivre l'évolution de la fonction rénale de la patiente. Concernant le bilan de syncope, la patiente a bénéficié d'une échocardiographie transthoracique le 26.02.2018, dans la norme avec une FEVG à 55%. Le CT thoracique initial a permis d'exclure une embolie pulmonaire. Le traitement bêta-bloquant a été mis en suspens en raison d'une bradycardie sinusale et un Holter est à effectuer pour compléter le bilan de syncope. Une probable syncope d'origine vasoplégique sur prise de nitrés est retenue. La patiente est transférée à l'étage de chirurgie pour la suite de la prise en charge le 01.03.2018. Mme. Wolhauser est une patiente de 93 ans, connue pour une sclérose en plaques avec hémisyndrome gauche sensitivo-moteur et une parésie des membres inférieurs, une cardiopathie ischémique et hypertensive et une FA sous Sintrom. La patiente a fait une chute à domicile en s'encoiblant le 12.03.2018 avec traumatisme crânien sans perte de connaissance et contusion du genou droit. Elle vient aux urgences en raison principalement d'une forte douleur au genou droit l'empêchant de se mobiliser. Une radiographie du genou permet d'exclure une fracture et met en évidence une probable arthrose traumatisée. Un scanner cérébral met en évidence deux lésions hémorragiques de quelques millimètres et on décide donc d'un traitement conservateur. Sur le plan cognitif, la patiente présente des troubles cognitifs modérés à sévères, possiblement dans le cadre d'un état confusionnel. Un MMS pourrait être effectué en ambulatoire. Sur le plan cardiaque, Mme. Wolhauser présente une crise hypertensive à l'entrée dans le cadre probablement des douleurs. Elle bénéficie d'un traitement d'urgence par Isoket avec bonne amélioration. Au niveau de l'anticoagulation, la patiente présente une labilité importante de son INR, probablement en lien avec une prise alimentaire très irrégulière. Nous parvenons à stabiliser sa thérapie et un contrôle de l'INR devra impérativement être effectué le 03.04.18. Sur le plan alimentaire, la patiente présente une dénutrition protéino-calorique sévère pour laquelle elle bénéficie d'un suivi diététique ainsi que de suppléments nutritifs oraux. Une insuffisance rénale aiguë sur chronique est mise en évidence durant le séjour et probablement liée à un manque d'apports hydriques. Suite à une bonne hydratation orale, la fonction rénale s'améliore légèrement. Sur le plan de la mobilité, des séances de physiothérapie sont effectuées et à la fin de l'hospitalisation, la patiente parvient à marcher sur 25 mètres à l'aide d'un cadre de marche de façon encore insécuritaire. Des séances de physiothérapie seront poursuivies en ambulatoire. Le 20.03.2018, Mme. Wolhauser présente une crise d'épilepsie inaugurale tonico-clonique d'emblée généralisée suite à une remobilisation au lit. La crise se résout d'elle-même. Un scanner cérébral est effectué et montre une évolution physiologique des lésions hémorragiques sans aggravation ni saignement nouveau. Ces lésions sont probablement à l'origine de la crise épileptique. Sur avis neurologique de la Dr. X, du Rivotril est mis en réserve. Une thérapie fixe par Keppra avec relais par Lamotrigine pourrait être proposée en cas de récidive. Il n'y a pas de répétition d'un tel événement durant l'hospitalisation. Pour cette raison, nous laissons la patiente sortir avec un traitement de réserve sous-lingual de Temesta à administrer en cas de survenue d'une nouvelle crise.Une bactériurie asymptomatique avec état confusionnel secondaire est mise en évidence et traité par Bactrim. Sur le plan fonctionnel, avant l'hospitalisation, la patiente était fortement limitée dans ses déplacements et bénéficiait d'une aide importante de la part de son mari ainsi que de soins à domicile. Suite à la chute, un retour à domicile n'est pas envisageable et en accord avec la famille, un placement en EMS est organisé. La patiente peut être transférée au home de Courtepin le 29.03.18. Mme. Yerly est une patiente de 81 ans qui est hospitalisée suite à une chute avec plaquage d'une porte lourde sur le dos et réception sur le thorax et la face. L'imagerie met en évidence de multiples fractures touchant l'os propre du nez, le sternum, la clavicule gauche, les côtes des deux côtés avec volet costal à droite, et la patella ainsi qu'un pneumothorax gauche de moyenne importance qui est drainé. La patiente bénéficie d'une attelle en jeans pour la fracture de la rotule ainsi que d'un orthogilet à la mobilisation pour la fracture de la clavicule. Elle est hospitalisée pour une antalgie et une physiothérapie respiratoire. Au vu de la bonne évolution, la patiente peut rejoindre son domicile le 20.03.2018. Elle sera revue par le Dr. X en orthopédie le mardi 20.03.2018 à 09h45 puis en ORL à 11h30 avant son retour à domicile. Mme. Zbinden est transférée le 19.03.2018 depuis l'HFR Tavel, où elle est hospitalisée en raison de syncope récidivante, pour une coronarographie et une alcoolisation du septum interventriculaire dans le cadre d'une cardiomyopathie obstructive et ischémique. Pour plus d'informations concernant le séjour à l'HFR Tavel (du 28.02 au 19.03.2018) veuillez vous référer à la lettre de transfert. L'alcoolisation septale de la première branche septale se déroule sans complication. La surveillance hémodynamique et rythmique aux soins intensifs puis à l'étage de médecine se déroule sans particularité. Le pic de CK est à 794 U/L et est à la baisse 48h après l'intervention. À l'échographie transthoracique de contrôle, on retrouve une cardiomyopathie hypertrophique asymétrique avec un ventricule gauche non dilaté et une hypokinésie minime du septum moyen et du septum basal. La FEVG est à 75 % (évaluation visuelle). Un contrôle échographique est prévu dans trois mois chez le Dr. X. À la coronarographie, on retrouve une cardiopathie ischémique tri-tronculaire, la patiente bénéficie d'une angioplastie de l'artère interventriculaire antérieure proximale et de l'implantation de 2 stents actifs avec bon résultat final. Une sténose à 50-70 % de l'artère circonflexe proximale pourra être traitée secondairement en cas d'apparition de symptômes. L'Aspirine est à poursuivre à vie et le Clopidogrel pour 6 mois. Un retour à domicile avec passage des soins infirmiers 3x/semaine est organisé le 23.03.2018. Mme. Zenhausern présente des gonalgies G d'origine indéterminée. Elle a déjà eu un bilan par IRM le 08.03.2018 qui est rassurant. En combinaison avec le statut clinique d'aujourd'hui, je ne peux pas poser de diagnostic clair. Je propose de continuer la physiothérapie à but antalgique déjà instaurée par son médecin traitant pour lutter contre la kinésiophobie. En l'absence de signe pathologique sur l'IRM et un statut clinique rassurant, il n'y a à aucun moment une indication opératoire. Je n'ai pas prévu de recontrôler la patiente. Je reste bien sûr à disposition en cas d'évolution défavorable. Pas d'incapacité de travail. Mme. Zia prendra rendez-vous à votre consultation pour contrôle et ablation des fils à 12 jours post-opératoires. Mme. Zini présente une omarthrose avancée post-ostéosynthèse par plaque Philos d'une fracture sous-capitale il y a 15 ans. La patiente est fortement gênée en raison d'une restriction de mobilité. Après discussion avec mon collègue le Dr. X, spécialiste du membre supérieur, celui-ci préconise l'ablation du matériel d'ostéosynthèse, avant toute autre proposition (prothèse ou autre). Je revois la patiente le 19.03.2018 afin de discuter de la suite de la prise en charge. Mme. Zoellner consulte les urgences le 18.02.2018 en raison de lombosciatalgies gauches non déficitaires. Plus précisément, la patiente signale des douleurs lombaires depuis 10 jours suite à un faux mouvement, qu'elle a traitées par AINS, avec une évolution défavorable. Pas de trouble sphinctérien ou de déficit sensitivomoteur. Pas d'autre plainte à l'anamnèse par systèmes. À l'admission, on retrouve une douleur para-lombaire gauche avec contracture des muscles para-vertébraux. Le statut neurologique est dans la norme. Les loges rénales sont souples et indolores. Le reste du statut est sans particularité. Le sédiment urinaire ainsi que le bilan biologique sont sans particularité et la radiographie de la colonne lombaire montre une rectitude du rachis sans autre particularité. La patiente est hospitalisée pour adaptation de l'antalgie. Durant le séjour, elle bénéficie également de séances de physiothérapie. L'évolution est favorable et Mme. Zoellner peut regagner son domicile le 24.02.2018, avec prescription de physiothérapie en ambulatoire. Mme. Zosso est une patiente de 71 ans connue pour un syndrome de Tako-Tsubo qui est hospitalisée en raison d'une probable AIT le 02.03.2018. Pour rappel, elle présente brusquement des troubles langagiers et visuels intéressant le champ visuel droit le 01.03.2018 à 17h, spontanément régressifs en une heure. Elle consulte les urgences le lendemain, asymptomatique. Le statut neurologique d'entrée est sans particularité. Un angio-CT cérébral et une IRM cérébrale ne montrent pas de lésion ischémique ancienne ou aiguë avec une bonne perméabilité des vaisseaux cérébraux et pré-cérébraux. Un traitement d'Aspirine 100 mg/j et Atorvastatine 40 mg/j sont introduits. Un ETT effectué le 05.03.2018 ne montre pas d'argument pour une étiologie cardio-embolique structurelle. Un Holter est effectué durant 3 jours et le résultat sera à pister. En l'absence de SAOS franc objectivé lors du monitoring mais au vu d'une anamnèse suggestive (ronflement avec pause respiratoire la nuit), une recherche de SAOS en ambulatoire est à prévoir. La surveillance neurologique et hémodynamique se déroule sans complications. Au vu d'une bonne évolution, elle peut rentrer à domicile le 06.03.2018. Mme. Zuniga est une patiente de 65 ans qui se présente aux urgences avec des douleurs abdominales associées à un épisode de vomissement. Le bilan par CT abdominal effectué aux urgences met en évidence un iléus grêle sur probable bride en fosse iliaque gauche sans signe de souffrance. La patiente bénéficie d'un traitement conservateur. L'évolution est favorable avec la reprise d'un transit permettant une réalimentation progressive. Au vu de la bonne évolution, Mme. Zuniga peut rentrer à domicile le 28.02.2018. Mme. Zurkinden est hospitalisée pour une fracture de type tassement vertébral au niveau D12 ainsi qu'une bronchite aiguë spastique le 07.03.2018. Elle présente des douleurs lombaires bilatérales irradiant en sus-pubien associées à une dysurie et hématurie macroscopique ainsi qu'une toux avec expectorations associée à une dyspnée de repos d'apparition progressive.A l'entrée un état fébrile est mis en évidence associé à des râles crépitants bi-basaux et sibilances diffuses. Les loges rénales ainsi que le processus épineux L1-L2 sont fortement algiques à la percussion. Une radiographie thoracique révèle un épaississement péri-bronchique avec une hyperclarté des parenchymes pulmonaires surajoutés à une augmentation du diamètre antéro-postérieur. Des fonctions pulmonaires mettent en évidence un syndrome obstructif qui est réversible au bêta-mimétique parlant pour un asthme. Nous introduisons un traitement par Ventolin avec bonne évolution. Une échocardiographie transthoracique ne montre pas de signes d'insuffisance cardiaque. L'analyse des urines montre un sédiment pathologique avec leucocyturie, nitrites ainsi qu'une hématurie extra-glomérulaire. Un ultrason rénal permet d'exclure une dilatation pyélocalicielle. Sous la base d'une suspicion clinique de pyélonéphrite nous décidons d'introduire 2g IV de ceftriaxone 1x/jour en pensant à un éventuel retard biologique de la CRP. La culture des urines revient positive pour de l'E. complexe cloacae multisensible. Dans l'absence d'élément pour une pyélonéphrite nous arrêtons la ceftriaxone en faveur du Bactrim, qui est stoppé au vu d'une leucopénie d'origine médicamenteuse. Cette dernière s'améliore après arrêt de l'antibiothérapie. Suspectant un abcès rénal nous effectuons un CT injecté qui révèle une fracture de type tassement stable de la vertèbre D12. Nous introduisons une thérapie par vitamine D et calcium. Dans le contexte d'une INR supra-thérapeutique, nous mettons en suspens l'anticoagulation par Marcoumar avec une reprise par la suite. Dans le contexte de syndrome de Diogène avec un épuisement du réseau familial avec une patiente qui refusait jusqu'alors de l'aide à domicile, il est décidé après discussions avec la famille d'entreprendre un retour à domicile avec de l'aide au ménage et des soins à domicile. Tout cela sous réserve que si la patiente n'accepte pas ces conditions nous serons dans l'obligation de faire intervenir la justice de paix, chez cette patiente qui a des troubles cognitifs modérés et un trouble psychiatrique. Mme. Y reste hospitalisée au sein de l'HFR bien que la prise en charge spécifique par notre service soit maintenant terminée. Il en résulte un séjour de reclassement et vous recevrez à sa fin un simple courrier complémentaire vous informant que la patiente a quitté le service. Le courrier contiendra uniquement les éventuelles notes de suite et une copie de l'ordonnance des médicaments à la sortie. Mme. Y est une patiente de 66 ans, connue pour un adénocarcinome pulmonaire gauche et un carcinome épithélial de la glande sous-mandibulaire gauche en rémission, chez qui l'on découvre en janvier 2018 une lésion pariéto-occipitale droite dans le contexte d'une crise tonico-clonique. L'indication à une exérèse chirurgicale est retenue et la patiente bénéficie d'une crâniotomie le 23.02.2018, qui se déroule sans particularité. Les suites opératoires sont simples et la patiente peut quitter notre service le 01.03.2018. L'IRM de contrôle s'est avérée normale. L'ablation des agrafes est à effectuer à J10 chez le médecin traitant. Mme. Y est une patiente de 35 ans qui est hospitalisée pour prise en charge chirurgicale d'une cholécystite aiguë lithiasique. Les suites opératoires sont simples tant sur le plan clinique que biologique. La patiente retourne à domicile le 26.03.2018. Mme. Y présente une irritation du tractus ilio-tibial à cause du matériel d'ostéosynthèse qui a lâché en regard de son encrage proximal de la plaque LCP qui devient proéminente. Je propose à Mme. Y une ablation du matériel d'ostéosynthèse. Elle aimerait d'abord réfléchir et me recontactera pour me dire quelle décision elle aura prise. Mademoiselle Y présente une nouvelle lésion du ménisque interne, en regard de sa corne postérieure. Il s'agit d'une lésion oblique, horizontale n'atteignant pas la surface articulaire. Je propose donc un traitement conservateur par physiothérapie antalgique. Une réévaluation clinique est prévue d'ici 3 mois. L'indication opératoire n'est pas donnée actuellement. Un arrêt de travail n'est pas nécessaire. Mr. Y est vu en consultation 6h après la chute. Il présente un comportement habituel et un status neurologique dans la norme. Il peut manger sans récidive des vomissements. A noter que sa mère décide de rentrer sans attendre la fin de la consultation au vu de l'absence de vomissements. Nous la contactons par téléphone et lui donnons les conseils de surveillance à domicile. Magnésium, Cordarone le 15.03.2019. Bétabloquant dès le 15.03.2019. Magnésium IV, Albumine le 17.02.2018 et le 25.02.2018. Cordarone IV du 17.02.2018 au 18.02.2018 et le 25.02.2018. Magnésium 1 g du 18.03.2018. Magnésium 1g. Magnésium 2g IV le 27.02.2018. Calcium acétate 500mg IV le 27.02.2018. KCl IV 40mmol/24h du 27.02.2018 au 28.02.2018. Contrôle ECG. Magnésium 2g IV one shot aux urgences le 17.02.2018. Magnésium 5g le 22.03.2018. NaCl 500ml. K IV + per os. Magnésium. Traitement antalgique. Main D : cure tunnel carpien et doigt à ressaut D3 le 08.10.2015. Status post-mise en place d'une prothèse DIP dig III en 2004. Main G : syndrome tunnel carpien (op. le 12.02.2018). Main D : Fracture multifragmentaire avec bascule palmaire de 35° de MC5 et fracture transverse de la base de MC4 le 29.01.2018. Main droite : nœud de Dupuytren à hauteur poulie A1 dig V. Main droite : status post cure doigt à ressaut Dig III, cure canal carpien. Main droite : status post révision CMC IV et V avec interposition du ligament palmaire sur traumatisme le 17.12.2014, opération du 23.05.2016. Main droite : status post-mallet finger Dig V il y a 3 mois. Main droite Dig IV : status post infiltration avec Xiapex d'une maladie de Dupuytren stade I selon Tubiana. Main droite doigt II : fracture P1 métaphysaire et intra-articulaire non déplacée le 09.03.2018. Main droite (dominante) : Status post-cure canal carpien 25.09.2017 (Dr. X). Actuellement suspicion récidive canal carpien main gauche. Status post-lésion EPL avec transfert EI 2001. Status post-transfert EDC II sur EDC III 2004. Main droite (dominante) : Maladie de Dupuytren stade I selon Tubiana Dig III-IV. Suspicion syndrome canal carpien. Main gauche : Dig III : infection intradermique DIP. Main G : maladie de Dupuytren stade I selon Tubiana, Dig IV. Main G : status post-distorsion poignet et main du 06.12.2017 avec tuméfaction et tumeur d'origine X dans la gaine des extenseurs. Main G : suspicion de fracture d'impression tête MC3 du côté radial du 17.12.2016. DD : lésion partielle ligament collatéral, contusion, lésion bandelette sagittale. Main G métacarpe IV : tumeur d'allure kystique en forme de sablier, essentiellement entre les tendons fléchisseurs profonds et superficiels. Main gauche : - Plaie profonde P3 Dig II avec arthrotomie traumatique et section du tendon fléchisseur profond en zone I. - Plaie P3 Dig III, simple (accident du 23.02.2018). Main gauche : arthrose STT suite à une fracture du triquetrum le 22.10.2016. Main gauche : dig II kyste au niveau P1, dig III kyste au niveau P2, dig IV kyste au niveau P1.Main gauche : • Exploration plaie Dig II, refixation du tendon fléchisseur profond en zone I • Exploration, débridement plaie Dig III (OP le 23.02.2018) Main gauche : fracture de Bennett le 30.03.2018 • Suspicion : luxation trapèze Main gauche : pas de rougeur ni de tuméfaction, F/E complète des doigts, Kapandji 10. Pas de douleur à la palpation au niveau de EDC II ni du EI. Main droite : cicatrice calme au niveau du canal carpien, discrimination à 2 dans la norme à 4-5 mm. Phalen positif, Durkan positif. Main gauche : status post-fasciectomie Dig IV le 08.02.2018 sur maladie de Dupuytren stade 2 selon Tubiana. Main gauche Dig I : fracture ouverte P2 avec une plaie de 1 cm pulpe le 13.03.2018. Main gauche Dig I : fracture ouverte P2 avec une plaie de 1 cm pulpe. Main gauche Dig II à IV : • Doigts à ressaut. Main droite Dig II : • Doigt à ressaut. Main gauche Dig II et III : contracture intrinsèque suite à : • morsure de chat le 31.03.2017 • révision gaine des fléchisseurs dig II le 31.03.2017 : second look avec rinçage des gaines des fléchisseurs dig II-III et IV, arthrotomie et rinçage IPP le 02.04.2017 • status post-révision des plaies dig II et paume main gauche le 25.04.2017 Main gauche Dig III : luxation IPP le 14.03.2018 Main gauche Dig III : plaie avec perte de substance sur P3 face ulnaire de 1 cm². Main gauche (dominante) : • récidive de Dupuytren stade III selon Tubiana des dig IV et V (op. 01.02.2018) • status post-cure de Dupuytren dig IV et V en 2012 (Dr. X) Main gauche D1 : fracture ouverte P2 avec une plaie de 1 cm pulpe. Main gauche : • Morbus Dupuytren 4ème rayon • Suspicion de récidive de canal carpien • Status post-cure de canal carpien en 2013 Maintien à domicile impossible en raison des douleurs dans un contexte de maladie oncologique et TVP/embolie pulmonaire Maintien du traitement conservateur, contrôle en orthopédie (membre supérieur) dans 2 semaines, physio de flexion et extension douce du poignet. Maintien du traitement conservateur. Contrôle en orthopédie (membre supérieur) dans 2 semaines, physiothérapie de flexion et extension douce du poignet. Maintien du traitement conservateur. Contrôle en orthopédie (membre supérieur) dans 2 semaines, physiothérapie de flexion et extension douce du poignet. Maintien du traitement. Réassurance. Instructions à la patiente de reconsulter si péjoration des douleurs, apparition de symptômes urinaires, fièvre ou frissons, impossibilité de s'hydrater ou de se sustenter. Maintien garanti par épouse malvoyante CMS 1x/j Maintien du traitement conservateur avec gilet orthopédique, autorisation de mobilisation par des mouvements pendulaires et physiothérapie de mobilisation. Il sera revu à 6 semaines pour un contrôle radio-clinique. Arrêt de travail à 100 % jusqu'à la fin avril. Maintien impossible à domicile Majoration antalgie. Discussion avec médecin traitant de contrôle chez neurologue pour adaptation du traitement de fond. Reconsultation si apparition de Red-Flags. Majoration de douleurs abdominales chroniques • DD : intolérance au lactose, syndrome de côlon irritable. Majoration de la Lantus le 07.03.2018, remplacé par de l'Insulatard le 09.03.2018 Reprise de la Lantus habituelle le 13.03.2018 Schéma de correction Avis diabétologie Suivi ambulatoire chez les infirmières en diabétologie Majoration de la posologie d'Euthyrox Contrôle biologique dans 6 semaines Majoration de l'Amlodipine Introduction de Deponit patch Poursuite de l'adaptation des traitements en ambulatoire Majoration de l'antalgie. Appel à la centrale de garde : délai dépassé pour adresser le patient en consultation d'urgence. Numéro du centre donné au patient qui appellera dès demain 07:00 pour un RDV. Majoration de l'antalgie. Primpéran 10 mg. RAD après amélioration des symptômes. Majoration de l'Atorvastatin à 40 mg Majoration de l'Euthyrox de 50 mg à 75 mg/jour Recontrôler la TSH à 3 mois Majoration de son traitement antidiurétique de Torem à 10 mg. Contrôle chez le médecin traitant pendant la semaine. Majoration Dilzem 120 mg 2x/j Majoration Metoprolol Introduction Torem 5 mg dès le 09.03.2018 Majoration du Dilzem Anticoagulation mise en pause suite à l'hémorragie intraparenchymateuse Majoration du Lisinopril Adalat en R si systole >170 mmHg Majoration du Pantoprazol habituel à 40 mg/jour au lieu de 20 mg. Alucol gel en R. Primpéran en R si nausée. Contrôle chez le médecin traitant en cas de mauvaise évolution des symptômes. Majoration du Pantozol. Introduction d'Ulcogant 3x/j. Antalgie. Consultation chez ORL traitant (Dr. X) le 11.04.2018. Majoration du traitement Majoration du traitement anti-peptique. Reconsultation en cas d'aggravation des symptômes. Majoration du traitement de Janumet au vu de Prednisone. Suivi glycémique, si augmentation des glycémies, consultation chez médecin traitant. Majoration du traitement de Losartan à 150 mg/j Majoration du traitement laxatif. Majoration Euthyrox de 50 mg à 75 mg/jour Recontrôler la TSH à 3 mois Majoration Insuline Novomix à 34 UI 3x/j Éducation thérapeutique par infirmière spécialisée Poursuite adaptation des traitements par le médecin traitant Majoration Pantozol 40 mg cp 2x/j dès le 24.03.2018. Suivi chez médecin traitant. Majoration Prégabaline à 50 mg 3x/j. Remplacement du Targin par Oxycontin 10 mg 2x/j. Physiothérapie de mobilisation. IRM lombaire organisée pour le 20.03.2018 en ambulatoire à l'HFR Riaz. Majoration Torasémide Lasix iv 40 mg 1x le 21.02.2018 Oxygénothérapie Mal à la gorge. Mal à la gorge. Mal de gorge. Mal de gorge. Mal de gorge. Mal de gorge. Mal perforant au niveau du talon D avec une déformation en varus et en équin neurologique sur status post-syndrome de la queue de cheval résiduel avec spondylodèse L5-S1. Status post-transfert tendineux et ostéotomie calcanéenne à droite en 2014 au HUG. Mal perforant au niveau du talon D avec une déformation en varus et en équin neurologique sur status post-syndrome de la queue de cheval résiduel avec spondylodèse L5-S1. Status post-transfert tendineux et ostéotomie calcanéenne à droite en 2014 au HUG. Mal perforant latéral en regard de la 5ème tête métatarsienne D. Ulcération talon G de 4 x 4 cm. Plaie ulcérée de 1 cm de diamètre partie distale du tibia. Plaie sur status post-escarre de 5 mm de diamètre de la hanche D. Mal perforant plantaire orteil I MIG le 17.03.2018 Mal plantaire perforant face plantaire pied droit (base du 3ème orteil) Mal voyant de l'oeil droit, aveugle de l'oeil gauche. Mal voyant de l'oeil droit, aveugle de l'oeil gauche. Maladie artérielle périphérique de stade I (primodiagnostic 16.03.2018, Dr. X) : • sclérose de la média des artères de la jambe sans sténose importante au niveau de la circulation artérielle Maladie bipolaire depuis 15 ans. Floxyfral et Lithiofor. Maladie cardiaque rythmique, 01.03.2018 Herzrhythmusstörung • Radiologisch keine Frakturen (Röntgen Knie rechts und links, Röntgen Ellbogen links, Röntgen Hüft links, Röntgen BWS) • Röntgen Thorax vom 01.04.2016 : Kein Infiltrat, keine Kardiomegalie sowie keine kardiale Dekompensationszeichen • CT-Schädel nativ vom 01.04.2016 : Keine Fraktur, keine Blutung • Schellong-Test vom 04.04.2016 : Negativ Maladie cérébrovasculaire sténo-occlusive avec multiples AVC : • AVC ischémique aigu cérébelleux droit (territoire de la PICA) sur occlusion de l'artère vertébrale droite d'origine athéromateuse le 06.12.2011, avec syndrome de Wallenberg partiellement régressif AVC ischémique subaigu du pont gauche en 02.2012 • AVC ischémique sylvien bilatéral à prédominance droite le 22.08.2015 avec sténose supérieure à 50% dans la partie moyenne du tronc basilaire avec occlusion de l'artère vertébrale droite sur toute sa longueur, hémisyndrome sensitivo-moteur et ataxique facio-brachial gauche, NIHSS à t 0h : 5 points; NIHSS à t 24h : 1 point • AVC ischémique cérébelleux droit sans transformation hémorragique 05.06.17 • AVC ischémique aigu multiples de la circulation postérieure (bi-occipitales, pontique gauche) d'origine probablement athéromateuse (DD : cardio-embolique) en janvier 2018; hémisyndrome moteur facio-brachio-crural droit, ataxie MID et dysarthrie; sténose > 80% du tronc basilaire, occlusion chronique de l'artère vertébrale droite et sténose >50% de l'artère vertébrale en V4 à gauche; NIHSS à 3 à l'entrée et 2 points/42 à la sortie Cardiopathie ischémique et rythmique, (suivi par Dr. X) avec : • coronarographie 20.11.2017 : pose de 2 stents actifs au niveau de la coronaire droite; FEVG 70%, hypokinésie modérée apicale • hypokinésie inférieure moyenne et basale, sans altération de la fonction systolique (ETT CHUV 09.12.2011) • status post pose de 4 stents en 2006 à Berne • FA intermittente avec tentative de fermeture de l'appendice auriculaire (renoncée en raison de la petitesse de l'appendice et de l'impossibilité de stabiliser un système à cet endroit) Foramen ovale perméable connu depuis 2012 avec score de RoPE à 4 pts (fraction attribuable au FOP estimée à 38%) • fermeture percutanée avec Amplatzer Occluder 25mm le 20.11.2017 Hypercholestérolémie stade IIa selon la classification de Frederickson non traitée en raison d'intolérance digestive et myalgies sous statines (Simvastatine, Atorvastatine, Pravastatine, Rosuvastatine) Syndrome d'apnées obstructives du sommeil non appareillé : • selon l'anamnèse, le diagnostic est posé en 2011 lors d'une réadaptation à Montana • arrêt de l'appareillage par le patient en ambulatoire, désaturation nocturne objectivée le 22.08.2015 aux soins continus • Epworth à 4-5 pts le 25.08.2015 (considéré comme absence de dette de sommeil) • pas de prise en charge supplémentaire proposée d'emblée et à re-proposer à distance selon évolution clinique, compliance thérapeutique Hypertension pulmonaire d'origine indéterminée Hémorroïdes avec rectorragies récidivantes Maladie cérébrovasculaire sténo-occlusive avec 4 ATCD d'AVC d'origine cardio-embolique • AVC ischémique cérébelleux droit sans transformation hémorragique 05.06.17 • AVC ischémique sylvien bilatéral à prédominance droite le 22.08.2015 avec sténose supérieure à 50% dans la partie moyenne du tronc basilaire avec occlusion de l'artère vertébrale droite sur toute sa longueur • hémisyndrome sensitivo-moteur et ataxique facio-brachial gauche • NIHSS à t 0h : 5 points; NIHSS à t 24h : 1 point • AVC ischémique subaigu du pont gauche en 02.2012 • AVC ischémique aigu cérébelleux droit (territoire de la PICA) sur occlusion de l'artère vertébrale droite d'origine athéromateuse le 06.12.2011, avec : • syndrome de Wallenberg partiellement régressif • AVC ischémique aigu multiples de la circulation postérieure (bi-occipitales, pontique gauche) d'origine probablement athéromateuse (DD : cardio-embolique) en janvier 2018 • hémisyndrome moteur facio-brachio-crural droit, ataxie MID et dysarthrie • sténose >80% du tronc basilaire, occlusion chronique de l'artère vertébrale droite et sténose >50% de l'artère vertébrale en V4 à gauche • NIHSS à 3 à l'entrée et 2 points/42 à la sortie Cardiopathie ischémique et rythmique, (suivi par Dr. X) avec : • coronarographie 20.11.2017 : pose de 2 stents actifs au niveau de la coronaire droite; FEVG 70%, hypokinésie modérée apicale • hypokinésie inférieure moyenne et basale, sans altération de la fonction systolique (ETT CHUV 09.12.2011) • status post pose de 4 stents en 2006 à Berne • FA intermittente avec tentative de fermeture de l'appendice auriculaire (renoncée en raison de la petitesse de l'appendice et de l'impossibilité de stabiliser un système à cet endroit) Foramen ovale perméable connu depuis 2012 avec score de RoPE à 4 pts (fraction attribuable au FOP estimée à 38%) • fermeture percutanée avec Amplatzer Occluder 25mm le 20.11.2017 Hypercholestérolémie stade IIa selon la classification de Frederickson non traitée en raison d'intolérance digestive et myalgies sous statines (Simvastatine, Atorvastatine, Pravastatine, Rosuvastatine) Syndrome d'apnées obstructives du sommeil non appareillé : • selon l'anamnèse, le diagnostic est posé en 2011 lors d'une réadaptation à Montana • arrêt de l'appareillage par le patient en ambulatoire, désaturation nocturne objectivée le 22.08.2015 aux soins continus • Epworth à 4-5 pts le 25.08.2015 (considéré comme absence de dette de sommeil) • pas de prise en charge supplémentaire proposée d'emblée et à re-proposer à distance selon évolution clinique, compliance thérapeutique Hypertension pulmonaire d'origine indéterminée Hémorroïdes avec rectorragies récidivantes Maladie Charcot-Marie. Maladie coronarienne tritronculaire sévère avec : • NSTEMI sur maladie coronarienne chronique sévère le 27.03.2016 • NSTEMI secondaire le 21.02.2017 • pontage aorto-coronarien en 1974, 1984, 1994 (anamnestique) • PTCA de la coronaire D en juillet 2008 • FRCV : ancien tabagisme, hypertension artérielle traitée, antécédent familial : mère décédée à l'âge de 88 ans • Coronarographie le 27.03.2016 (Dr. X) : • occlusion chronique de l'artère coronaire D proximale • bon résultat au long terme PCI/3 DES tronc commun, artères circonflexes proximale-moyenne et PCI/1 DES IVP • pont mammaire G-IVA perméable • sténose focale 90 % du corps du pont veineux sur l'artère coronaire droite : PCI/2 DES • fonctions systoliques globale et régionale du ventricule G conservées (FE : 74 %) Fibrillation auriculaire péri-coronarographique le 27.03.2016 • Cordarone bolus 300 mg, ensuite 400 mg p.o. et PSE du 27.03 au 28.03.2016 Hernie hiatale (sans indication opératoire) Goutte Apnées du sommeil d'allure obstructive de constatation fortuite Maladie coronarienne tritronculaire sévère avec : • échocardiographie en juin 2015 : bonne FEVG, dernière coronarographie en septembre 2011 montrant un bon résultat au niveau des deux pontages IMA/IVA et veine/coronaire droite distale • status post-pontage aorto-coronarien en 1974, 1984, 1994 (anamnestique) • status post-PTCA de la coronaire droite en juillet 2008 • FRCV : ancien tabagisme, hypertension artérielle traitée, antécédent familial : mère décédée à l'âge de 88 ans • Coronarographie le 27.03.2016 (Dr. X) : • occlusion chronique de l'artère coronaire droite proximale • bon résultat au long terme PCI/3 DES tronc commun, artère circonflexe proximale-moyenne et PCI/1 DES IVP • pont mammaire gauche-IVA perméable • sténose focale 90 % du corps du pont veineux sur l'artère coronaire droite : PCI/2 DES • fonctions systoliques globale et régionale du ventricule gauche conservées (FE : 74 %) Fibrillation auriculaire péri-coronarographique le 27.03.2016 • Cordarone bolus 300 mg, ensuite 400 mg p.o. et PSE du 27.03 au 28.03.2016 Hernie hiatale (sans indication opératoire) Goutte Apnées du sommeil d'allure obstructive de constatation fortuite Maladie coronarienne anamnestiquement tri-tronculaire : • Bypass aorto-coronarien en 1984 • Coronarographie et pose de 3 stents environ en 2000 (clinique Cecil Lausanne) • NSTEMI subaigu de type II le 19.10.2017 : dans le contexte d'une anémie sévère • Coronarographie le 20.10.2017 (Prof. X) : lésions résiduelles de 50-70% des 3 troncs, fraction.d'éjection ventriculaire gauche 55 %, pontage perméable Carcinome de la prostate traité par radiothérapie et hormonothérapie Sténose aortique modérée à sévère à l'échocardiographie transthoracique du 27.12.2017 Décision de ne pas effectuer de cathétérisme en raison de la situation globale, de l'âge et de l'absence de symptomatologie Troubles neuropsychologiques avec évaluation le 27.12.2017 à l'HFR Fribourg - Hôpital cantonal Maladie coronarienne anamnestiquement tri-tronculaire: • Bypass aorto-coronarien en 1984 • Coronarographie et pose de 3 stents environ en 2000 (Clinique Cecil Lausanne) • NSTEMI subaigu de type II le 19.10.2017: dans le contexte d'une anémie sévère • Coronarographie (2017) : lésions résiduelles de 50-70% des 3 troncs, FEVG 55 %, pontage perméable Sténose aortique modérée à sévère (ETT décembre 2017) Carcinome de la prostate traité par radiothérapie et hormonothérapie Maladie coronarienne avec le 10.06.2014 : • sténose significative de l'artère circonflexe proximale : primary stenting DES • sténose subtotale de l'artère circonflexe moyenne : PTCA/Stent actif • sténose de l'artère circonflexe distale : primary stenting DES • légère dysfonction ventriculaire gauche avec hypokinésie apicale Fraction d'éjection VG 60 %. Maladie coronarienne avec : • STEMI inféro-postérieur sur occlusion aiguë de l'artère coronaire droite proximale le 09.05.2013 • Coronarographie du 10.07.2015 (Dr. X) : • Sténose de 50-70% significative de l'artère interventriculaire antérieure moyenne; succès d'angioplastie avec implantation d'un stent actif • Absence de resténose de l'artère coronaire droite proximale et moyenne au niveau du site d'implantation du stent actif • Succès d'angioplastie de l'artère interventriculaire antérieure moyenne avec implantation d'un stent actif • FEVG normale (65%), hypokinésie modérée diaphragmatique Trouble anxio-dépressif sévère récurrent avec idéations suicidaires avec : • dépression post-partum 1995 • status post-5 hospitalisations au RFSM pour troubles dépressifs récurrents • status post-tentamen médicamenteux en avril 2012 • status post-tentamen médicamenteux en 02.2014 Rhinite chronique obstructive. Syndrome des apnées du sommeil appareillé. Tabagisme chronique. Hypercholestérolémie traitée. Hypertension artérielle traitée. Maladie coronarienne avec : • STEMI inféro-postérieur sur occlusion aiguë de l'artère coronaire droite proximale le 09.05.2013 • Coronarographie du 10.07.2015 (Dr. X) : • Sténose de 50-70% significative de l'artère interventriculaire antérieure moyenne; succès d'angioplastie avec implantation d'un stent actif • Absence de resténose de l'artère coronaire droite proximale et moyenne au niveau du site d'implantation du stent actif • Succès d'angioplastie de l'artère interventriculaire antérieure moyenne avec implantation d'un stent actif • FEVG normale (65%), hypokinésie modérée diaphragmatique Trouble anxio-dépressif sévère récurrent avec idéations suicidaires avec : • dépression post-partum 1995 • status post-5 hospitalisations au RFSM pour troubles dépressifs récurrents • status post-tentamen médicamenteux en avril 2012 • status post-tentamen médicamenteux en 02.2014 Rhinite chronique obstructive Syndrome des apnées du sommeil appareillé Tabagisme chronique Hypercholestérolémie traitée Hypertension artérielle traitée Maladie coronarienne avec : • sténoses significatives de l'artère interventriculaire antérieure proximale, moyenne, et distale : PCAT/DES x3 • sténoses significatives de l'artère coronaire droite proximale et distale • fraction d'éjection VG indéterminée Maladie coronarienne avec lésion monotronculaire avec : • Occlusion de l'artère interventriculaire antérieure proximale. • Succès primaire d'angioplastie de l'artère interventriculaire antérieure proximale avec implantation d'un stent actif le 8.11.2009. • Fraction d'éjection VG 35%. Maladie coronarienne avec lésions bitronculaires : • S/p STEMI inférieur avec stent sur la coronaire droite en 2010. • S/p STEMI antérieur le 05.10.2015. Hypertension artérielle sous traitement. Nodule pulmonaire sous surveillance. Psoriasis. Maladie coronarienne avec PTCA et pose de deux stents actifs à l'IVA proximale et moyenne, le 02.05.2014, FEVG à 65%. Syndrome métabolique avec : obésité BMI 31.2 kg/m2, diabète de type II non insulino-requérant depuis 2005, hypertension artérielle traitée, bien contrôlée (Remler du 16.09.2009). Insuffisance rénale chronique de stade 3 MDRD 50 ml/min d'étiologie sur néphro-angiosclérose et néphropathie diabétique. Syndrome d'apnée du sommeil non appareillée Oesophagite distale. Diverticulose. Douleurs chroniques thoraco-basales droites de type neuropathique, versus trouble somatoforme. Tunnel carpien gauche depuis 2009 Etat anxio-dépressif. Syndrome lombo-vertébral depuis 1980. Anémie normochrome macrocytaire avec déficit en acide folique et hypervitaminose B12. Dyspnée stade II intermittente d'étiologie indéterminée. Hypersialorrhée. Oedèmes des membres inférieurs bilatéraux sur insuffisance veineuse chronique. Maladie coronarienne avec PTCA et pose de deux stents actifs à l'IVA proximale et moyenne, le 02.05.2014, avec fraction d'éjection ventriculaire gauche à 65% Syndrome métabolique avec : • Obésité avec indice de masse corporelle à 31.2 kg/m2 • Diabète de type 2 non insulino-requérant depuis 2005 • Hypertension artérielle traitée, bien contrôlée (Remler du 16.09.2009) Insuffisance rénale chronique de stade 3 selon MDRD à 50 ml/minute, d'étiologie sur néphro-angiosclérose et néphropathie diabétique Syndrome des apnées du sommeil avec : • Mise en place d'une CPAP nocturne Oesophagite distale Diverticulose Douleurs chroniques thoraco-basales droites de type neuropathique, versus trouble somatoforme Tunnel carpien gauche depuis 2009 (attente opératoire, indication posée) Etat anxio-dépressif Syndrome lombo-vertébral depuis 1980 Anémie normochrome macrocytaire avec déficit en acide folique et hypervitaminose B12 Dyspnée stade II intermittente d'étiologie indéterminée Hypersialorrhée Oedèmes des membres inférieurs bilatéraux sur insuffisance veineuse chronique Maladie coronarienne avec PTCA et pose de deux stents actifs à l'IVA proximale et moyenne, le 02.05.2014, fraction d'éjection ventriculaire gauche à 65% Syndrome métabolique avec : • Obésité avec indice de masse corporelle à 31.2 kg/m2 • Diabète de type 2 non insulino-requérant depuis 2005 • Hypertension artérielle traitée, bien contrôlée (Remler du 16.09.2009) Insuffisance rénale chronique de stade 3 selon MDRD à 50 ml/minute d'étiologie sur néphro-angiosclérose et néphropathie diabétique Syndrome des apnées du sommeil non appareillé Oesophagite distale Diverticulose Douleurs chroniques thoraco-basales droites de type neuropathique, versus trouble somatoforme Tunnel carpien gauche depuis 2009 Etat anxio-dépressif Syndrome lombo-vertébral depuis 1980 Anémie normochrome macrocytaire avec déficit en acide folique et hypervitaminose B12 Dyspnée stade II intermittente d'étiologie indéterminée Hypersialorrhée Oedèmes des membres inférieurs bilatéraux sur insuffisance veineuse chronique Maladie coronarienne avec s/p STEMI inférieur subaigu le 15.02.2018 : • bon résultat à long terme après recanalisation stenting de l'artère coronaire droite moyenne et PTCA/Stent x2 de la coronaire droite proximale • sténoses significatives de l'artère interventriculaire antérieure moyenne : PTCA/DES et distale : PTCA/DES avec résultat intermédiaire • sténose intermédiaire de la circonflexe proximale-moyenne • dysfonction ventriculaire gauche avec akinésie postéro-basale, EF 50% Maladie coronarienne avec status post-STEMI en 1993