Le patient consulte son médecin traitant le matin le 16.05.2019 en raison d'une sensation de faiblesse des membres inférieurs et d'une instabilité à la marche. Aux urgences de Payerne, il a été mis en évidence une faiblesse des membres inférieurs et une instabilité à la marche nouvelle. L'IRM cérébral montre une lésion ischémique aiguë paraventriculaire droite ne remplissant pas les critères de lyse. Le patient est transféré aux SI de Fribourg pour une surveillance neurologique selon le protocole AVC. A son arrivée, le patient présente une ataxie au membre supérieur gauche ainsi qu'un hémisyndrome moteur gauche et une paralysie faciale (NIHSS 5). La surveillance montre une évolution stable de sa symptomatologie neurologique, avec la mise en évidence de déficits neurologiques séquellaires à son AVC de mars passé s'ajoutant à sa symptomatologie aiguë (NIHSS 5). Une ponction lombaire ainsi qu'un bilan immunologique sont effectués dans le contexte d'une suspicion de vasculite. Le patient est transféré en Stroke Unit à la suite de la surveillance de 24 heures selon le protocole AVC. Mr. Y, patient de 69 ans, hospitalisé aux soins intensifs pour un état confusionnel sur probable encéphalopathie hépatique et insuffisance rénale aiguë. Le patient est hospitalisé en division de médecine à l'hôpital de Riaz depuis le 12.05.2019 pour une baisse de l'état général, dans le contexte d'une cirrhose CHILD B d'origine éthylique décompensée. Il est transféré aux soins intensifs en raison d'un état confusionnel aigu mixte non gérable à l'étage en raison d'une encéphalopathie hépatique de stade 3 et une insuffisance rénale aiguë prérénale, dans le contexte d'un syndrome hépato-rénal. Le séjour est compliqué d'une insuffisance respiratoire aiguë sur bronchoaspiration. Devant l'évolution défavorable, suite à discussion avec la famille par rapport à la volonté présumée du patient, des soins de confort sont entrepris. Le patient est transféré à l'étage de médecine interne pour la suite de prise en charge. Mr. Y est un patient de 61 ans connu pour un lymphome folliculaire (rémission complète en 2015). Il est hospitalisé le 25.04.2019 en raison d'un état fébrile récidivant jusqu'à 39.5°C avec sueurs nocturnes et perte de poids de 3 kg. Le patient décrit par ailleurs une péjoration récente des adénopathies cervicales précédemment connues. Un traitement antibiotique empirique par Rocéphine et Lévofloxacine initié en ambulatoire n'a pas permis d'amélioration clinique. A l'admission aux urgences, le patient est hémodynamiquement stable. Des importantes adénopathies indolores sont retrouvées au niveau latéro-cervical gauche, sans foyer infectieux clinique. Un bilan biologique montre un syndrome inflammatoire et un scanner extensif confirme une nette progression des adénopathies cervicales sans toutefois reconnaître de foyer infectieux. Les sérologies virales ne montrent pas d'infection aiguë à CMV, EBV ou HIV et les différentes cultures se révèlent sans particularité. Devant la suspicion de récidive de lymphome, le patient bénéficie le 29.04.2019 d'une biopsie-exérèse d'un ganglion cervical. Un traitement de prednisone est également introduit par la suite. La biopsie-exérèse révèle une lymphadénite d'origine probablement infectieuse. Dans le contexte d'une amélioration clinique et biologique initiée déjà avant la corticothérapie mais renforcée par celle-ci, un contact est pris avec les infectiologues, lesquels proposent de compléter le bilan par une sérologie toxoplasmose et la recherche de Bartonella dans la biopsie-exérèse. Ils proposent par ailleurs d'arrêter la Prednisone malgré une bonne évolution clinique, afin d'observer l'évolution. Le patient présente en cours d'hospitalisation un rash maculo-papulaire non prurigineux au niveau des mains, des pieds et du dos. Son origine reste indéterminée mais l'évolution est favorable sous traitement d'épreuve de Prednisone. En cas de persistance de ces lésions, un avis dermatologique serait à prévoir afin d'exclure une maladie de système. Au vu de la bonne évolution clinique, le patient peut rentrer à domicile le 02.05.2019. Il sera revu en consultation par son médecin-traitant pour les résultats des examens encore en cours. Mr. Y, 57 ans, traité pour une hypertension, est hospitalisé aux soins intensifs pour un arrêt cardio-respiratoire sur STEMI avec maladie monotronculaire sur occlusion de l'IVA proximale. Le patient consulte son médecin en raison de douleurs thoraciques apparues à l'effort depuis environ 2 heures et présente un arrêt cardio-respiratoire durant la consultation. Le rythme cardiaque initial est une fibrillation ventriculaire et bénéficie d'une défibrillation et d'une réanimation cardiopulmonaire brève. La coronarographie montre une maladie monotronculaire avec occlusion de l'IVA proximale, avec pose de stent actif. L'Aspirine Cardio est à poursuivre à vie, l'Efient durant 12 mois. Du Métoprolol et de l'Atorvastatine sont également introduits. Des douleurs thoraciques d'origine pariétale suite à la réanimation sont gérées par une antalgie simple. Dans les autres complications, on note une rétention urinaire aiguë soulagée par un sondage vésical transitoire ainsi qu'un hématome du point de ponction fémoral droit qui nécessite une compression mécanique transitoire par Fémostop. L'évolution clinique et biologique est favorable et le patient est transféré en médecine le 18.05.2019 pour suite de prise en charge. Une échocardiographie transthoracique de contrôle et un ECG-Holter de 24 heures sont planifiés pour le 20.05.2019. Mr. Y, 81 ans, connu entre autres par une artériopathie oblitérante des membres inférieurs, est admis aux soins intensifs pour surveillance post-thrombectomie de la jambe droite par laparotomie et endartériectomie aorto-iliaque droite le 13.05.19. Il est hospitalisé en électif pour les interventions susmentionnées en raison d'une claudication intermittente du membre inférieur droit. L'intervention se déroule sans complication. Au status vasculaire, les pouls périphériques sont perçus au doppler. Un traitement par héparine IV est débuté. Le 14.05.2019, une baisse de l'hémoglobine motive la réalisation d'une angio-CT abdominale et des membres inférieurs, qui montre uniquement un petit hématome de 2.5 cm au niveau inguinal droit et exclut un saignement veino-artériel. Une anticoagulation prophylactique et anti-agrégation est poursuivie. Les suites anesthésiques sont compliquées d'un réveil difficile avec agitation, confusion, et des apnées dans le post-opératoire, le tout rapidement résolu. Un épisode de fibrillation auriculaire paroxystique avec réponse ventriculaire rapide est traité par Metoprolol, Cordarone (dose unique) et Labétalol, sans récidive. Étant donné la présence d'un trigger (chirurgie, agitation post-op), une anticoagulation thérapeutique n'est pas indiquée. Nous proposons de faire un Holter. Afin d'écarter une cardiopathie, une échocardiographie transthoracique est demandée. Le scanner du 14.05.2019 montre une lésion kystique de 6 mm de diamètre dans la queue du pancréas de découverte fortuite (déjà présente aussi au CT d'avril 2019). Le suivi par imagerie reste à discuter. Mr. Y est hospitalisé pour surveillance neurologique après un accident de la voie publique avec un traumatisme crânio-cérébral et hémorragies multifocales. Ce patient est connu pour un statut post-craniectomie droite de décompression pour AVC malin en 2013, dont il garde un hémi-syndrome sensitivo-moteur gauche. Percuté dans sa voiturette, il est éjecté. Après perte de connaissance initiale et amnésie circonstancielle, le patient présente un état somnolent (GCS 14), orienté mais avec une désorientation spatio-temporelle nouvelle persistante. Au scanner, on note un traumatisme crânien avec des hémorragies hémisphériques droites qui sont en progression sur le CT de contrôle à 6 heures. La surveillance neurologique aux soins intensifs se passe sans complications. Un scanner de contrôle à 24 heures montre une stabilité des hémorragies au sein de la lésion séquellaire de l'hémisphère droit et intra-ventriculaires.Une fracture sous-capitale de l'humérus gauche est immobilisée par gilet orthopédique. Une radiographie de contrôle est à programmer à une semaine. Pour les fractures des premières côtes gauches et des processus transverses L3-L4 à gauche, un traitement conservateur est préconisé. L'antalgie est assurée par Paracétamol, Novalgine et Morphine initialement. Mr. Y, connu pour les comorbidités susmentionnées ainsi qu'une angiodermite nécrosante, est hospitalisé dans notre service de chirurgie pour prise en charge d'un ulcère de Martorell au niveau du membre inférieur gauche. Il bénéficie le 05.04.2019 d'un débridement de plaie avec pose d'un pansement VAC. En raison de fortes douleurs non-gérables par antalgie orale, le patient bénéficie de la pose d'un cathéter poplité le 06.04.2019. L'évolution favorable de la plaie permet par la suite une greffe de Thiersch le 10.04.2019. Une prise partielle du greffon nécessite des débridements de plaies quotidiens. Sur le plan néphrologique, Mr. Y est dialysé trois fois par semaine. Il rentre à domicile le 30.04.2019. Les changements de pansement seront réalisés 3x par semaine en dialyse avec un suivi rapproché par nos soins. Le patient sera vu à la consultation du Dr. X le 12.06.2019 à 14h00. Mr. Y a présenté un accident ischémique transitoire le 04.05.2019 sur une sténose carotidienne interne gauche symptomatique. Le 10.05.2019, une thrombendartériectomie de l'artère carotide interne gauche est effectuée sans complications per-opératoires et le patient est admis en surveillance aux soins intensifs. D'un point de vue clinique, la surveillance neurologique est sans particularité. Au niveau hémodynamique, on note une stabilité de l'hémoglobine avec toutefois un patient qui présente des pics hypertensifs nécessitant l'administration transitoire de bêta-bloquants iv (Labétalol) afin de respecter les cibles tensionnelles préconisées par les collègues chirurgiens (TAs < 130 mmHg). La reprise du traitement antihypertenseur habituel permet une normalisation du profil tensionnel. Lors du séjour aux soins intensifs, on note un épisode de désaturation nocturne nécessitant un soutien ventilatoire transitoire par VNI (CPAP). Un avis pneumologique sera à envisager au vu de la suspicion d'un SAOS. Vu l'évolution clinique et biologique favorable, le patient est transféré à l'étage de chirurgie le 11.05.2019 pour suite de prise en charge. Mr. Y, connu pour un adénocarcinome de la prostate multimétastatique traité par radiothérapie avec une rectite post-radique comme complication, a initialement été hospitalisé pour une asthénie évoluant depuis plusieurs semaines associée à un manque d'appétit et des frissons. Hormis une déshydratation clinique, le status d'entrée est non-relevant. On retrouve une bactériémie à Enterococcus faecalis dont l'origine est le plus probablement digestive sur la rectite post-radique. Au vu de la persistance de la bactériémie malgré antibiothérapie et un souffle cardiaque nouveau, une échocardiographie transoesophagienne est demandée, montrant une endocardite avec une végétation de 4 mm sur la valve mitrale avec un prolapsus et une insuffisance mitrale de grade 2/3. Une antibiothérapie par Clamoxyl et gentamycine est initiée suite aux recommandations de nos collègues infectiologistes. Malheureusement, le patient présente suite à l'introduction de ces traitements une néphrite interstitielle sur traitement d'Amoxicilline et également une colite à C. difficile. Le traitement antibiotique est changé en faveur de la Daptomycine et du Flagyl. Le patient a également présenté des rectorragies récurrentes avec une baisse significative de l'hémoglobine nécessitant la transfusion de 5 culots érythrocytaires et un traitement au Laser d'Argon. Le 22.05.2019, le patient présente des douleurs abdominales insoutenables avec une défense en fosse iliaque gauche. Un scanner abdominal met en évidence un iléus paralytique. Une sonde nasogastrique de décharge est mise en place. Le patient présente le même jour une complication respiratoire avec soit un OAP réfractaire au Lasix, soit une broncho-aspiration et il perd connaissance. Le patient nous a fait part qu'il ne souhaitait pas d'opération, qu'il souhaitait le confort. Toute la famille (ses 2 enfants et sa femme) est également d'accord avec cette décision, ainsi le patient bénéficie de soins de confort et décède le 23.05.2019 à 16h15, entouré de sa femme et de ses enfants. Mr. Y, 77 ans, a été admis en unité stroke monitorée pour un AVC ischémique aigu temporal gauche qui a été traité par une thrombolyse intra-veineuse. Il est connu pour un antécédent d'AVC séquellaire (dysarthrie, ptose labiale droite) et nous est transféré des urgences de l'HFR Riaz où il a consulté en raison de l'apparition brutale de céphalées rétro-orbitaire gauche associées à des nausées, une dysarthrie en péjoration, une aphasie ainsi que des troubles de la marche nouveaux. À l'arrivée, il présente une importante aphasie avec dysarthrie légère, une ptose labiale droite et palpébrale gauche ainsi qu'une désorientation. Le CT cérébral a mis en évidence une pénombre temporale gauche. Une thrombolyse intraveineuse a été débutée 4h après le début des symptômes. L'évolution neurologique a été favorable avec toutefois la persistance d'un léger manque de mot et d'une discrète ptose labiale droite. Le CT cérébral de contrôle à 24h n'a pas montré de transformation hémorragique. Un traitement par Clopidogrel 75 mg est débuté le 05.05.2019 et l'anticoagulation prophylactique sera à débuter dès le 06.05.2019. Le bilan étiologique est en cours avec notamment une échocardiographie et un Holter de 72h, mais au vu des sténoses carotidiennes connues, une origine artério-artérielle est la plus probable. Le bilan lipidique est dans la norme et l'hémoglobine glyquée à 7.5%. Le traitement antidiabétique devra être adapté selon le profil glycémique. Le patient a été transféré le 05.05.2019 en division de l'unité stroke. Mr. Y, connu pour une fibrillation auriculaire sous Eliquis, pour une cardiopathie ischémique status post double pontage en 2003 suite à un infarctus myocardique et connu pour un diabète insulino-requérant. Pour rappel, ce patient avait été hospitalisé du 03.04 au 17.04 pour une décompensation cardiaque globale avec FeVG à 45% et présence d'un épanchement pleural à prédominance droite. La situation à son retour à domicile était trop instable, c'est pourquoi le patient est réhospitalisé dès le 20.04.2019 pour de plus amples investigations. Une nouvelle radiographie thoracique retrouve l'épanchement pleural à prédominance droite. À l'anamnèse plus approfondie, nous apprenons que Mr. Y a perdu plus de 10% de son poids depuis début 2019. Depuis 2 mois, il présente des épisodes d'hémoptysie (de faible quantité) mais quasi quotidienne, il a également une inappétence et une dysphonie nouvelle. Au vu de l'histoire suspecte de tuberculose ou de néoplasie nous demandons un CT thoracique qui met en évidence un épanchement pleural bilatéral, cloisonné abondant à droite et de faible importance à gauche, sans arguments francs en faveur d'un abcès ou d'épaississement pleural, avec un léger doute sur la base gauche. Des infiltrats en verre dépoli sont retrouvés dans les deux lobes supérieurs évoquant une origine infectieuse, non spécifique. Sur cet examen, il n'y avait pas d'argument en faveur d'une néoplasie. Afin de soulager le patient et également à but diagnostic, nous effectuons une ponction pleurale gauche le 07.05.2019 qui rapporte 900 ml de liquide trouble-orangé. Les critères de Light nous orientent vers un transsudat. 1000 éléments à 90% lymphocytaires sont retrouvés. Cette présentation est suspecte d'une origine cardiaque ou para-infectieuse. La tuberculose ne peut cependant pas être exclue. Un test de Quantiféron est en cours et reste à piste. Une PCR GeneXpert du liquide pleural se révèle négative. La bactériologie standard des expectorations et du liquide pleural est négative. La cytologie ne retrouve pas de cellules suspectes de malignité. La recherche de BAAR dans les expectorations et dans le liquide pleural reste à pister. Le traitement d'Amiodarone du patient est stoppé au vu de la toxicité pulmonaire de ce traitement. Le traitement d'Eliquis est mis en pause et remplacé transitoirement par de la clexane prophylactique. Nous proposons la reprise de ce traitement si le test au Quantiféron se révèle négatif. En cas de positivité, merci de revoir la situation avec nos collègues d'infectiologie.Un bilan ORL ne retrouve pas de néoplasie pouvant expliquer l'hypophonie et les hémoptysies. Un consilium pneumologique ne retient pas d'indication à une bronchoscopie chez ce patient trop faible pour supporter un tel examen. Ils proposent un bilan par PET-CT afin d'exclure formellement une néoplasie, examen refusé par le patient. A son entrée, le patient présentait des troubles de la marche dans le contexte de la baisse de l'état général. Un CT-cérébral natif a permis d'exclure une hémorragie sous-durale. Suite à la ponction pleurale, la situation générale s'améliore. Nous augmentons transitoirement les traitements diurétiques avec une bonne réponse. A sa sortie d'hospitalisation au HFR, site de Fribourg, Mr. Y est indépendant dans les AVQ et arrive à se lever seul, ce qui était difficilement faisable à son entrée. Mr. Y est transféré en gériatrie aiguë à l'hôpital de Tafers le 15.05.2019, une demande anticipée de réhabilitation musculo-squelettique est actuellement en cours. Mr. Y, 68 ans, est admis aux soins intensifs en raison d'un NSTEMI subaigu. Il présente une symptomatologie d'angor typique avec douleurs oppressives et irradiante dans le bras gauche, apparues le 07.05.2019 au repos, spontanément résolutive en quelques heures. Par la suite, il présente de manière paroxystique des récidives de douleur qui durent quelques secondes, sans lien avec l'effort. Au vu des modifications ECG et de la troponine élevée, il nous est adressé par son médecin traitant. Au bilan étiologique, on retrouve une hypertension artérielle non traitée, sans autre facteur de risque cardiovasculaire. Le bilan lipidique montre une hypercholestérolémie modérée et l'hémoglobine glyquée est dans la norme. A la coronarographie, on retrouve une maladie bi-tronculaire avec occlusion de la 1ère diagonale, avec recanalisation et pose d'un stent actif, une sténose significative de l'IVA proximale à moyenne avec angioplastie et pose d'un stent actif et une sténose serrée de la CX qui sera traitée dans 3 semaines. A l'échocardiographie, on retrouve une fonction globale préservée (FEVG 55%). La surveillance hémodynamique et rythmique ne révèle pas de troubles du rythme significatif mais un profil tensionnel relativement haut. Nous débutons un traitement par Aspirine à poursuivre à vie, Brilique pour 12 mois, Lisinopril, Metoprolol et Atorvastatine. Un pseudo-anévrisme du point de ponction est mis en évidence le 17.05.2019. Une compression sous échographie permet de le fermer. Un ultrason de contrôle sera effectué à Riaz par les angiologues le 20.05.2019. Mr. Y est admis aux soins intensifs le 15.05.2019 en raison d'un choc septique sur cholangite dans un contexte d'une tumeur de la tête du pancréas avec obstruction du cholédoque distal. Il bénéficie d'une réanimation liquidienne, ainsi que d'un traitement antibiotique par Ceftriaxone et Metronidazole dès le 15.05.2019, qui est changé pour du Méropenem. Un soutien aminergique de noradrénaline est également introduit. Une ERCP est réalisée le 15.05 avec mise en place d'un stent plastique au niveau du cholédoque distal. Le patient présente une ischémie aiguë de la jambe et du pied gauche sur une thrombose de l'artère fémorale superficielle. Une tentative de thrombectomie le 15.05 se solde par un échec. L'ischémie de la jambe s'aggrave par le traitement vasoconstricteur de noradrénaline. Une insuffisance rénale aiguë AKIN 2, dans un contexte d'insuffisance rénale chronique avec rein gauche atrophique sur glomérulonéphrite membranoproliférative, est mise en évidence à l'admission. L'évolution est défavorable avec développement d'une anurie, raison pour laquelle un cathéter de dialyse est mis en place en jugulaire droit. Une épuration extra-rénale est débutée le 16.05, mais l'évolution est défavorable avec péjoration de l'acidose malgré le traitement. Au vu de la défaillance multi-organique, l'attitude générale est rediscutée le 17.05, avec décision d'un retrait thérapeutique. Nous expliquons la situation à la fille et le beau-fils du patient, ainsi qu'à sa compagne. La dialyse est arrêtée, ainsi que le soutien aminergique et ventilatoire. Mr. Y décède le 17.05.2019 à 19h30. Mr. Y présente une épaule gelée, je l'informe dans ce sens. Les douleurs ayant spontanément cessé, on peut espérer une récupération progressive des amplitudes articulaires en travaillant en physiothérapie à sec et en piscine. Je poursuis l'incapacité de travail et je le revois en contrôle dans 2 mois. Mr. Y est un patient de 82 ans qui nous est adressé le 11.05.19 par le service d'Urgences de l'hôpital cantonal de Fribourg suite à un état confusionnel aigu avec un déconditionnement physique. A l'entrée dans notre service, le patient se présente vigilant avec une orientation fluctuante. L'anamnèse systématique est sans particularité. Le statut d'entrée met en évidence des oedèmes légers aux membres inférieurs avec un reflux hépato-jugulaire. L'examen neurologique montre un léger tremor d'intention bilatéral. Mr. Y habite seul dans son appartement au 3ème étage. Selon lui, il est autonome pour les AVQ et il se mobilise sans moyens auxiliaires. Le suivi biologique met en évidence une insuffisance rénale aiguë et hypokaliémie, probablement dans un contexte de déshydratation. Nous effectuons une substitution orale de potassium et nous arrêtons le traitement par Torasemid, que nous replaçons par Aldactone. Par la suite, les oedèmes et l'état confusionnel disparaissent. Le patient a profité d'une physiothérapie intensive. Un MMS et GDS effectués le 13.05.2019 mettent en évidence des troubles cognitifs modérés sans troubles dépressifs. On constate un syndrome démentiel, avec façade forte, à évaluer en ambulatoire. Nous proposons un consilium podologique au vu d'une plaie du IVème et Vème orteil du pied droit. En présence d'un HbA1c qui est dans la norme et un suivi glycémique normal, nous ne pouvons pas confirmer le diagnostic du diabète de type II selon la documentation des hospitalisations précédentes. En raison d'une hypovitaminose D à 31 nmol/l, nous commençons une substitution orale à réévaluer par le médecin traitant. En outre, nous trouvons une anémie microcytaire hypochrome (Hb 90) et une hypothyroïdie subclinique qui seront à suivre en ambulatoire. Grâce à une évolution favorable, le patient peut rentrer à domicile le 18.05.2019 dans un état clinique amélioré et avec les soins à domicile organisés. Mr. Y, 73 ans, hospitalisé aux soins intensifs pour surveillance post-opératoire d'une craniotomie élective avec résection d'un glioblastome de stade IV le 20.05.2019.Le patient présente une récidive de sa tumeur cérébrale mise en évidence à l'IRM du 06.05.2019. L'intervention se déroule sans complication immédiate. Le statut neurologique post-opératoire montre une hémianopsie homonyme latérale G. Sur avis neurochirurgical, un traitement de Dexaméthasone est introduit. L'aspirine cardio n'est pas réintroduite durant le séjour et est à réintroduire à J5 post-opératoire. L'insuffisance rénale chronique reste stable durant le séjour aux soins intensifs. Au vu de l'injection de produit de contraste lors du CT cérébral, la fonction rénale est à contrôle prochainement. L'évolution favorable permet le transfert en division de chirurgie le 21.05.2019. Mr. Y, patient de 62 ans connu pour un cancer des voies biliaires extrahépatiques avec dernière chimiothérapie le 11.05.2019, consulte aux urgences en raison d'une péjoration de toux avec état fébrile. L'examen clinique retrouve des crépitants en base droite tandis que le laboratoire montre un syndrome inflammatoire et la radiographie du thorax confirme un infiltrat dans le lobe inférieur droit. Nous concluons à une pneumonie et débutons un traitement de Rocéphine et Clarithromycine. La Clarithromycine est stoppée suite à la réception des antigènes urinaires à Légionelle qui sont négatifs. Au vu de la bonne évolution clinique, un relais per os par Co-amoxicilline est réalisé. Concernant la bicytopénie connue dans le contexte de la chimiothérapie, le suivi biologique est stable et nous ne réalisons pas d'autres investigations. Concernant le cancer des voies biliaires avec dernière chimiothérapie initialement prévue le 24.05.2019, il est décidé d'annuler la dernière chimiothérapie, en accord avec son oncologue traitant, le Dr. X, en raison de la toxicité hématologique. Le patient sera convoqué à sa consultation à un mois avec CT pulmonaire de contrôle. Au vu de la bonne évolution, le patient rentre à domicile le 24.05.2019 et ira voir son médecin traitant dans la semaine qui suit pour un contrôle clinique. Mr. Y est un patient de 78 ans, connu pour une cardiopathie ischémique et une fibrillation auriculaire anticoagulée par Sintrom. Il est hospitalisé le 26.03.19 en raison d'un syndrome de chevauchement entre une pustulose exanthémateuse aiguë généralisée (AGEP) et un Drug Reaction with Eosinophilia and System Symptoms (DRESS). À l'admission, le patient présente une éruption cutanée généralisée accompagnée d'une tuméfaction du visage et des extrémités, apparue le 25.03.2019 et rapidement progressive. Initialement, et avant l'hospitalisation, le patient reçoit du Solumédrol et du Tavegyl pour une suspicion d'anaphylaxie, sans réel bénéfice. La tryptase se révèle par ailleurs dans la norme. Après avis dermatologique, une AGEP est suspectée, bientôt confirmée par une biopsie cutanée. L'étiologie médicamenteuse étant la plus probable, la médication habituelle est mise en suspens. Une corticothérapie systémique et topique est débutée, avec une évolution clinique favorable. Selon avis dermatologique et pharmacologique, et après une anamnèse médicamenteuse précise, l'Allopurinol est le médicament incriminé. Après l'arrêt de la corticothérapie systémique, une perturbation des tests hépatiques ainsi qu'une éosinophilie jusqu'à 7.11 G/L sont mis en évidence. Le diagnostic de DRESS est retenu et la corticothérapie systémique est reprise le 02.04.2019, avec une évolution biologique favorable. Toutefois, après dégression de la Prednisone (de 100 mg à 50 mg par jour), le patient présente une nouvelle péjoration clinique et biologique, raison pour laquelle le dosage de Prednisone est à nouveau augmenté à 100 mg par jour, permettant une évolution cutanée et biologique favorable. Le sevrage de Prednisone est ensuite effectué par paliers de 10 mg/semaine jusqu'à 70 mg/jour le jour de son transfert. Une poursuite d'un sevrage prudent est recommandée par paliers de 10 mg jusqu'à 40 mg. Par ailleurs, une consultation dermatologique de suivi est agendée au 22.05.2019 à 11h. Le patient reçoit également une prophylaxie par Bactrim et contre l'ostéoporose. Le traitement corticoïde se complique de l'apparition d'un diabète cortico-induit qui bénéficie de l'introduction d'insuline. Les dosages d'insuline restent à réadapter régulièrement en fonction du sevrage de Prednisone. Le suivi biologique met en évidence une thrombopénie isolée sans déficit des autres lignées. Un déficit en acide folique est substitué mais l'étiologie la plus vraisemblable de la thrombopénie reste réactionnelle selon avis hématologique. L'hospitalisation se complique par un malaise d'origine peu claire le 14.04.2019. Le patient est retrouvé au sol avec une amnésie circonstancielle. Un ECG se révèle sans particularité et un CT cérébral permet d'exclure un saignement. L'étiologie retenue pour la chute est un probable orthostatisme. Des troubles cognitifs sous-jacents sont mis en évidence durant le séjour, prédominant au niveau de la mémoire à court terme et des troubles exécutifs. Nous vous laissons le soin de bilanter ces derniers à distance de l'hospitalisation aiguë. Au vu de l'évolution dermatologique favorable mais d'un déconditionnement global, le patient est transféré le 03.05.2019 en réadaptation musculo-squelettique à Billens. Mr. Y, connu pour une cardiopathie ischémique, dysrythmique et valvulaire, et pour des chutes à répétitions, est amené aux urgences suite à une chute à domicile. Il a été retrouvé au pied du lit par son épouse, conscient, sans plainte particulière. Les circonstances de la chute sont peu claires, l'épouse n'y ayant pas assisté et l'anamnèse étant peu contributive chez un patient confus depuis plusieurs semaines. Il présente une dyspnée en augmentation depuis quelques jours avant sa consultation aux urgences, avec une légère toux expectorante, sans état fébrile associé ni frissons. À noter qu'il a consulté la veille pour des insomnies et agitation nocturnes, pour lesquelles lui ont été prescrits du Xanax, Stilnox et Mirtazapine. Nous diagnostiquons une insuffisance respiratoire hypoxémique aiguë sur pneumonie lobaire inférieure droite communautaire. L'évolution est favorable du point de vue respiratoire sous antibiothérapie, permettant un sevrage rapide de l'oxygénothérapie et une résolution du syndrome inflammatoire. Il présente également depuis son arrivée un état confusionnel aigu hyperactif avec agitation importante et agressivité envers les soignants durant les soins nécessitant la mise en place d'une médication. Un traitement par Quétiapine, Distraneurin puis Haldol se révèle sans effet. Du Dipiperon et Trittico est par la suite mis en place, également sans effet. Finalement, nous introduisons un traitement de Depakine et de Leponex. Malheureusement, le patient présente un état confusionnel persistant de plus en plus handicapant. La marche et la mobilisation sont également difficiles à son entrée, au vu de l'état d'agitation et d'anxiété important, et deviennent par la suite impossibles. Le patient nécessite de l'aide pour tous les AVQ. Après discussion avec la femme du patient, une décision de placement à long terme est prise et le patient est inscrit dans le service de psycho-gériatrie aux Martinets. L'état confusionnel persistant n'est malheureusement pas sans explication claire, une démence sous-jacente ayant décompensé dans le contexte de la pneumonie nous paraît le plus probable. Au vu de l'extrême difficulté à effectuer une IRM chez ce patient très agité, avec un risque important de décompensation respiratoire en cas de sédation et porteur d'un pacemaker, nous renonçons à cet examen. Comme diagnostic différentiel persiste la possibilité d'une encéphalite limbique. Un traitement d'essai par Solu-Medrol 125 mg IV est effectué le 22.05.2019 et se révèle sans effet.A partir du début du mois de mai, le patient présente des cris persistants ne répondant à aucun traitement et mettant à l'épreuve les ressources de l'équipe soignante et ne permettant pas une vie saine pour les autres patients du service de médecine interne. Ainsi un transfert en psychogériatrie à l'hôpital de Marsens est décidé le 22.05.2019. Mr. Y, 24 ans connu pour une thrombocytopénie immune primaire chronique, est hospitalisé aux soins intensifs pour surveillance hémodynamique après embolisation splénique et splénectomie élective par laparoscopie le 13.05.19. L'intervention se déroule sans complication, un concentré plaquettaire est donné post-embolie. La surveillance hémodynamique aux soins intensifs se passe sans complication. Le suivi biologique montre une bonne remontée des plaquettes. Une antibioprophylaxie par Zinacef pour 48 h est débutée, avec un relais par Ospen. Une prophylaxie anti-thrombotique est débutée le 14.05.2019. Mr. Y, 24 ans, est hospitalisé aux soins intensifs pour surveillance d'une hémorragie sous-arachnoïdienne millimétrique survenue dans le contexte d'une thrombopénie immune primaire chronique réfractaire. La symptomatologie initiale est la présence de céphalées sans trauma crânien avec gingivorragies. Concernant l'hémorragie sous-arachnoïdienne, un avis neurochirurgical préconise une surveillance clinique avec CT cérébral de contrôle à 6 heures qui montre une stabilité de la lésion. Une imagerie de contrôle devra être effectuée dans 4 semaines avec consultation neurochirurgicale. Concernant la thrombopénie, le Dr. X propose une thérapie d'immunoglobuline intraveineuse, de corticoïdes et d'infusion plaquettaire permettant de remonter le compte thrombocytaire à 45G/l le 11.05.2019. Une ponction biopsie de moelle confirme la présence de mégacaryocytes prédisant une réponse favorable à une splénectomie. Cette dernière est acceptée par le patient et organisée pour le 13.05.2019 après avoir effectué une embolisation splénique par radiologie interventionnelle. Une dose de vaccination anti-pneumococcique (Prevenar-13) ainsi qu'une antibioprophylaxie par pénicilline sont prescrites. Nous administrons du fer à Mr. Y suite au résultat médullaire. Mr. Y, 74 ans, est admis aux soins intensifs pour surveillance hémodynamique dans un contexte de sepsis d'origine digestive. Il présente depuis une semaine des diarrhées liquides non sanglantes importantes associées à un ballonnement abdominal avec nausées, asthénie et faiblesse généralisée associée, sans état fébrile. Une hypotension initiale est améliorée par réanimation volémique. Une antibiothérapie par Rocéphine et Flagyl est débutée le 13.05.2019. Les hémocultures et coprocultures sont en cours. Les troubles électrolytiques, en lien avec les diarrhées, se corrigent après substitution intraveineuse et orale. Une insuffisance rénale aiguë d'origine pré-rénale évolue de manière favorable après remplissage. Sur le plan respiratoire, le patient présente une insuffisance respiratoire hypoxémique le 14.05.2019. La gazométrie et la radiographie de contrôle ne montrent pas de signes de sévérité. Nous proposons une réduction des apports hydriques, continuer la physiothérapie respiratoire et l'organisation d'une échocardiographie. Le patient est transféré le 14.05.2019 en division de médecine. Mr. Y, 74 ans, est admis une seconde fois aux soins intensifs pour surveillance hémodynamique dans un contexte de probable sepsis d'origine digestive. Il s'agit d'un patient actuellement en traitement néo-adjuvant de radio-chimiothérapie pour un adénocarcinome du haut rectum qui présente depuis une semaine des diarrhées liquides non sanglantes associées à un ballonnement abdominal avec baisse de l'état général. Un scanner met en évidence une image de proctite sans autre signe de complication. Le diagnostic retenu est celui de proctite d'origine probablement radique. Le patient est admis une première fois aux soins intensifs le 13.05.2019 pour surveillance hémodynamique. L'évolution est rapidement favorable sous réanimation volémique et le patient est transféré à l'étage de médecine interne après 24h. Il présente une nouvelle hypotension réfractaire au remplissage le 16.05.2019 nécessitant un retransfert aux soins intensifs pour surveillance hémodynamique. Un nouveau CT abdominal ne montre pas de complication, en dehors d'une distension gastrique importante. Suite à l'extension du spectre antibiotique par Meropenem, l'évolution est à nouveau rapidement favorable, permettant un sevrage du soutien aminergique. Les troubles électrolytiques, en lien avec les diarrhées, sont corrigés par substitution intraveineuse et orale. Une insuffisance rénale aiguë d'origine pré-rénale évolue de manière favorable après remplissage. Sur le plan respiratoire, le patient présente une insuffisance respiratoire globale à prédominance hypercapnique. La gazométrie et la radiographie de contrôle ne montrent pas de signes de sévérité. L'évolution est favorable sous VNI. Le 17.05.2019, le patient présente plusieurs épisodes de passages en FA principalement lors d'efforts de Valsalva, qui répondent bien au remplissage avec retour en rythme sinusal. Vu une évolution clinique et biologique favorable, le patient est retransféré à l'étage de médecine interne le 18.05.2019 pour suite de prise en charge. Mr. Y, 74 ans, est admis en unité stroke monitorée pour un AVC ischémique aigu sylvien gauche sur occlusion M3. Il est amené en ambulance aux urgences suite à un wake-up stroke avec aphasie et hémisyndrome moteur droit. A l'arrivée, il présente une aphasie globale, une héminégligence D et un hémisyndrome moteur droit. Le CT protocole Time is brain met en évidence un AVC constitué de la région du gyrus pré et post-centrale gauche sur occlusion par une plaque calcifiée à hauteur de M3. Au vu d'un délai dépassé, une thrombolyse intraveineuse n'est pas effectuée. Le bilan étiologique est en cours. Une échocardiographie montre une fonction contractile ventriculaire G normale avec une FEVG à 65%. Un holter sera encore réalisé. L'évolution neurologique n'a malheureusement pas montré de régression des symptômes avec un NIHSS restant élevé à 21. Après 24h de surveillance monitorée, le patient est transféré dans le service de neurologie pour la suite de sa prise en charge. Mr. Y, 73 ans, est admis aux soins intensifs en raison d'un NSTEMI. Il est connu pour une cardiopathie ischémique (stenté en 2017) et rythmique, anticoagulé, il présente une symptomatologie typique depuis 24h avec dyspnée stade III, palpitation inhabituelle et troponine élevée sans modification ECG. Il se présente initialement aux urgences de Morat le 29.05.2019 qui nous l'adresse pour suite de prise en charge.La coronarographie montre une maladie coronarienne bi-tronculaire avec un bon résultat intrastent actif des bifurcations IVA-1ère diagonale et CX-1ère marginale, avec cependant une progression de la maladie coronarienne en amont du stent IVA et au niveau de l'IVA ostio-proximale englobant la distalité du TC. Une angioplastie de la bifurcation TC-IVA-CX avec implantation d'un stent actif TC-IVA est effectuée. La surveillance hémodynamique et rythmique se déroule sans particularité. Le point de ponction radial droit est calme et ne présente pas de souffle. Une échocardiographie est à prévoir en ambulatoire. Un traitement par Aspirine à poursuivre à vie et Clopidogrel pour 3 mois est introduit. Le Sintrom est repris le 30.05.2019 avec contrôle de l'INR chez le médecin traitant le 03.06.2019. Mr. Y, 62 ans, est hospitalisé aux soins intensifs en raison d'un STEMI aigu postérieur. Il bénéficie d'une coronarographie, précédée d'une charge en Aspegic, Efient et Liquémine, permettant l'aspiration d'un thrombus et la pose de stent à l'ostium de l'artère bissectrice. Les traitements anti-aggrégants sont poursuivis, avec introduction de Lisinopril et de Metoprolol. L'évolution est favorable, sans mise en évidence de trouble du rythme durant sa surveillance aux soins intensifs. Le bilan biologique met en évidence une hémoglobine glyquée à 11, raison pour laquelle nous débutons un traitement par insuline et antidiabétiques oraux que nous vous laissons le soin d'adapter selon l'évolution. Nous vous proposons d'organiser une réadaptation cardio-vasculaire ambulatoire et de compléter le bilan par une échocardiographie thoracique. Une ergométrie sera à faire dans 2 mois chez Dr. X et une nouvelle coronarographie dans une année, avant d'interrompre le traitement par Efient. L'Aspirine est à poursuivre à vie. Mr. Y, 73 ans, est admis aux soins intensifs en raison d'un STEMI inférieur. Il présente une symptomatologie typique depuis 3 jours survenue initialement à l'effort puis au repos, associée à une dyspnée paroxystique. La coronarographie montre une sténose subtotale de l'ACD moyenne avec une maladie coronarienne tritronculaire sévère, très calcifiée, avec de longues lésions subtotales de l'IVA proximale/moyenne englobant la diagonale. La CX montre aussi une lésion significative englobant la première marginale. Une dilatation et implantation de trois stents actifs (IVA 2x) et CD (1x) est effectuée. Il reste une lésion significative de la CX qui sera traitée dans un second temps. La surveillance hémodynamique et rythmique se déroule sans complication. Le point de ponction est calme et ne présente pas de souffle. Au bilan étiologique, on retrouve une hypertension artérielle ainsi qu'une dyslipidémie. L'hémoglobine glyquée est dans la norme. Une échocardiographie reste à effectuer. Un traitement par Aspirine à poursuivre à vie, Efient pour 12 mois et Atorvastatine est introduit, ainsi qu'une petite dose de Metoprolol qui est à majorer selon tolérance. Une reprise pour coronarographie pour la circonflexe est prévue dans 3-4 semaines. Mr. Y, 77 ans, hospitalisé aux soins intensifs pour surveillance suite à une thrombendartériectomie de l'artère carotide interne droite le 20.05.2019, pour une sténose serrée asymptomatique. Le patient présente en post-opératoire une hypotension avec une pression artérielle moyenne <60 mmHg chez un patient hypertendu, d'où l'introduction transitoire de Noradrénaline pour maintenir une TAM à 65-70 mmHg. Secondairement, une hypertension artérielle nécessite initialement un traitement de nitroglycérine intraveineux, rapidement sevré, avec majoration du traitement antihypertenseur de Lisinopril et ajout d'Adalat retard. La surveillance neurologique est dans la norme, avec une parésie faciale droite mineure dans le contexte de l'anesthésie locale, dont la résolution prochaine doit être surveillée. Au vu de la bonne évolution, le patient est transféré en division de chirurgie le 20.05.2019. Mr. Y est un patient de 66 ans, connu pour un cancer colorectal avec traitement chirurgical et de chimiothérapie, avec récidive métastatique hépatique et ganglionnaire. Une biopsie et thermoablation hépatiques ont eu lieu le 26.04.19. Il consulte les urgences le 07.05.19 en raison d'un état fébrile associé à des maux de gorge et une toux sèche. L'examen clinique révèle une hypoventilation avec râles crépitants en base gauche et la radiographie de thorax une image d'atélectasie en regard. Au vu de la récente thermo-ablation hépatique effectuée dans le contexte oncologique, il bénéficie d'un CT abdominal qui exclut une complication post-opératoire. Le diagnostic de pneumonie est retenu et une antibiothérapie par Co-amoxicilline est débutée. L'évolution est favorable, permettant un relais per os le 09.05.19. Elle sera à poursuivre jusqu'au 13.05.19 pour une durée totale de 7 jours. Sur le plan cutané, le patient présente une plaie chronique du membre inférieur gauche avec écoulement séreux. Une radiographie ne retrouve pas de signe d'ostéomyélite vis-à-vis de la plaie, laquelle est suivie par les stomatothérapeutes durant l'hospitalisation. Une compression par des bas de contention est mise en place afin d'améliorer le retour veineux dans le contexte de légers œdèmes des membres inférieurs. Des soins de plaies restent nécessaires à domicile. En cas de non-guérison dans 2-3 semaines, un débridement de la plaie est recommandé. A noter qu'un frottis de plaie est effectué aux urgences, lequel retrouve 3 germes qui sont attribués à une probable contamination cutanée, après avis infectiologique ne retenant pas d'indication à une antibiothérapie. Sur le plan oncologique, le patient est suivi par Dr. X. Un nouveau cycle de chimiothérapie est agendé au 15.05.19, suite à la confirmation de métastase hépatique par la biopsie réalisée le 26.04.19. En raison de l'évolution favorable, le patient rentre à domicile le 10.05.19. Mr. Y, 31 ans, est hospitalisé aux soins intensifs dans le contexte d'une décompensation acido-cétosique d'un diabète inaugural dans le contexte d'une angine à Streptocoque. Le patient présente une polydipsie et polyurie depuis 3 semaines et une perte de poids involontaire de 15 kg en 1.5 mois. Le 29.04.2019, il débute un traitement par Zithromax par son médecin traitant pour une angine à Streptocoque. Lors de cette consultation, un bilan biologique retrouve une glycémie à 21 mmol/l. Aux urgences, une hyperglycémie est confirmée ainsi qu'une acidose métabolique. Le patient est mis sous hydratation et insuline en IV continu, puis admis aux soins intensifs pour la suite de la prise en charge. L'évolution est favorable après correction du profil glycémique et des électrolytes. Le patient est mis sous traitement par Insulatard dès le 01.05.2019. Un bilan auto-immun est lancé, ainsi qu'un suivi par les collègues diabétologues.Le 02.05.2019, le patient est transféré à l'étage de médecine interne. Mr. Y, 67 ans, est hospitalisé aux soins intensifs en raison de crises d'épilepsies tonico-cloniques généralisées récidivantes, probablement dans un contexte de sevrage alcoolique et lié aussi à de possibles problèmes de compliance thérapeutique. Le patient est retrouvé au sol chez lui par les soins à domicile confus, et présente deux épisodes de crises d'épilepsie aux urgences avec des mouvements tonico-cloniques. Sur avis neurologique, il bénéficie d'une charge en Keppra, Depakine et Rivotril et ses traitements sont repris aux doses habituelles. Les troubles électrolytiques (hypokaliémie, hypophosphatémie) sont substitués. Le patient rapporte une consommation d'alcool en augmentation depuis plusieurs semaines, mais l'alcoolémie à l'entrée est négative. Durant son séjour aux soins intensifs, le patient ne récidive pas de crises. Le taux de dépakine fait aux urgences le 24.05.2019 est thérapeutique, l'hypothèse est un sevrage alcoolique associé à une possible mauvaise observance thérapeutique. Un traitement de Thiamine et une prévention du syndrome de sevrage par benzodiazépines sont administrés selon les scores de Cushman. On constate un mauvais état d'hygiène à l'entrée, une désorientation dans l'espace et des troubles de la mémoire ainsi que des troubles exécutifs importants. Nous vous laissons le soin de poursuivre les investigations concernant une probable démence de type Korsakoff, avec un bilan neuropsychologique et un bilan des AVQ. Un retour à domicile nous semble précaire et le projet de sortie devra être discuté avec la famille et le médecin traitant. Le patient rapporte une péjoration de la dyspnée lors des derniers jours, sans douleurs thoraciques associées. Une composante de décompensation cardiaque peut expliquer la dyspnée, justifiant l'adaptation du traitement diurétique. Un scanner pulmonaire fait aux urgences montre deux nodules pulmonaires d'origine probable néoplasique au niveau du poumon droit et élimine une embolie pulmonaire. Les investigations et les projets de traitement n'ont pas encore été discutés avec le patient qui ne semble pas avoir sa capacité de discernement, ni avec sa représentante thérapeutique (fille). L'attitude générale n'a pas pu être rediscutée ni avec le patient ni avec ses proches. Il nous semble important d'y remédier rapidement au vu de l'état général du patient et de ses co-morbidités. L'évolution clinique permet son transfert en service de médecine pour suite de soins. Mr. Y est un patient suivi par Dr. X dans le cadre d'un carcinome vésical, qui présente actuellement une récidive locale traitée par résection trans-urétrale de la vessie le 08.03.2019. Le patient a récemment bénéficié d'une pose de TAVI à la clinique Cecil nécessitant une double anti-agrégation plaquettaire. Dans ce contexte, le patient présente l'apparition d'une hématurie macroscopique. Le bilan aux urgences met en évidence une hémoglobine abaissée nécessitant une transfusion d'un culot érythrocytaire ainsi qu'une acutisation de son insuffisance rénale chronique. La macrohématurie est traitée conservativement avec un rinçage vésical. Le patient présente une évolution favorable avec une disparition de l'hématurie ainsi qu'une amélioration des valeurs de créatinine. Mr. Y rentre à domicile le 30.04.2019. Un contrôle à la consultation d'oncologie est prévu en fin de semaine. Le patient prendra ensuite contact avec Dr. X pour un contrôle clinique si nécessaire. Mr. Y, 69 ans, est retransféré du CHUV suite à une recalibration d'un TIPS dans le contexte d'encéphalopathie hépatique. Le patient avait été hospitalisé une première fois du 13.04 au 16.04.2019 en raison d'un choc hémorragique sur rupture de varices oesophagiennes de stade III. Il avait été transféré au CHUV pour mise en place d'un TIPS en raison de varices non traitables et revenu au HFR le 18.04.2019. En raison d'un réveil pathologique mis sur le compte d'une encéphalopathie post-TIPS, une reprise avec réduction du TIPS avait été décidée de manière conjointe avec nos collègues gastro-entérologues du CHUV. À son arrivée, le patient présente un contact limité et fluctuant au cours de la journée avec une agitation nécessitant une sédation médicamenteuse intermittente. Un sepsis d'origine urinaire à E. Coli est mis en évidence le 25.05.2019 et traité en conséquence. Une nouvelle intubation a été nécessaire le 25.05.2019 en raison d'une aggravation respiratoire; il s'est auto-extubé le 28.05.2019. Par la suite, le patient est resté dépendant de la ventilation non invasive à cause d'atalectasies récidivantes dans un contexte de polynévropathie. En l'absence d'amélioration sur le plan neurologique, l'attitude globale a été rediscutée dans l'équipe médico-soignante, puis avec l'épouse et la famille du patient. Devant la futilité d'une nouvelle escalade thérapeutique, il a été décidé de procéder à des soins de confort. Mr. Y décède le 29.05.2019. Mr. Y est un patient de 26 ans en bonne santé habituelle. Il présente le 22.04.19 des palpitations alors qu'il nettoyait son aquarium, le motivant à consulter aux urgences. Le patient aurait présenté un épisode similaire de palpitations 3 mois auparavant alors qu'il faisait du snowboard, s'étant résolu spontanément en 5h sans qu'il n'ait consulté. Aux urgences, une tachycardie ventriculaire à 225/min est objectivée sans instabilité hémodynamique. Après administration d'adénosine, d'un choc synchrone de 100J et 5mg de diltiazem iv, le patient reprend un rythme sinusal normocarde. Il est alors hospitalisé pour investigations cardiologiques. À noter que l'anamnèse familiale cardiovasculaire est sans particularité. L'échocardiographie, l'ergométrie d'effort, l'IRM cardiaque et le test à l'ajmaline se révèlent dans la norme. Lors de son séjour, le patient reste asymptomatique et ne présente pas de récidive objectivable de troubles du rythme. Un traitement de fond de diltiazem retard est introduit. Le patient rentre à domicile le 26.04.19 et sera convoqué pour un rendez-vous à la consultation de Dr. X en ambulatoire pour suite de prise en charge. Mr. Y est hospitalisé pour une agitation avec trouble de l'état de conscience d'origine indéterminée. Il présente au réveil un état d'agitation, avec hétéro-agressivité importante, précédé par des mouvements rythmiques peu spécifiques de quelques minutes. Il avait par ailleurs présenté un état grippal avec fièvre dans le courant des jours précédents. En raison de cette agitation, le patient est sédaté puis intubé aux urgences. La ponction lombaire ne montre pas de signe d'infection et les cultures et PCR HSV 1 et 2 et VZV sont négatives. L'EEG le 21.05.2019 ne montre pas de signe d'état de mal épileptique et le bilan radiologique est non contributif. Après la levée de sédation et extubation le 22.05.2019, le patient est calme, orienté, mais n'a aucun souvenir de l'événement. Une évaluation psychiatrique ne permet pas d'avancer une origine psychotique non plus. Au vu de l'évolution favorable, il est transféré en médecine pour suite de soins. Mr. Y, patient de 81 ans, est adressé par son médecin traitant via la filière fast track STEMI aux soins intensifs. Le patient présente une perte de connaissance et une douleur atypique avec des modifications d'ECG compatibles avec un STEMI inférieur. Au moment de l'arrivée en salle de cathétérisme cardiaque, Mr. Y exprime ne pas souhaiter de geste. Nous réalisons alors que le patient présente des troubles cognitifs majeurs dans le cadre d'une démence avancée et que des directives anticipées établies avec sa curatrice déterminent clairement une attitude palliative, sans aucun geste invasif. C'est pourquoi la coronarographie n'est pas effectuée, après concertation entre les soins intensifs, la cardiologie et le médecin traitant.Un traitement conservateur est entrepris. Le patient est transféré à l'HFR Riaz pour des soins de confort, un retour dans un home est à envisager dès que possible. Le traitement habituel de Clopidogrel pourra être repris à distance selon l'évolution. Mr. Y est un patient de 69 ans connu pour un lymphome diffus à grandes cellules B récemment diagnostiqué, adressé par son oncologue traitant le Dr. X pour son premier cycle de R-CHOP. Le patient présente un état général conservé à son arrivée et des plaintes aspécifiques de diarrhées liquides et douleurs abdominales intermittentes. L'administration de sa chimiothérapie se déroule sans complications mis à part une légère prise de poids sans répercussion clinique pour laquelle il reçoit une dose unique de lasix 20 mg iv. De plus, les valeurs biologiques excluent un syndrome de lyse tumorale. En raison de l'évolution favorable, le patient rentre à domicile le 10.05.19. Mr. Y se présente aux urgences en ambulance suite à une chute de sa hauteur suite à une glissade dans la salle de bain le 21.04.19 avec impossibilité de se relever. Il reste 48h sur le sol de sa salle de bain avant d'être retrouvé par des membres de sa famille. Il n'y a pas de notion de malaise. On retrouve à son arrivée un syndrome inflammatoire important sans état fébrile associé, mis sur le compte d'une broncho-pneumonie communautaire. L'évolution biologique est rapidement favorable sous antibiothérapie IV puis per os par Co-Amoxicilline pour une durée de 7 jours. Des troubles électrolytiques modérés (hypocalcémie et hypophosphatémie) se corrigent après substitution per os. Un contrôle de la vitamine D révèle une carence sévère, c'est pourquoi une substitution quotidienne est initiée. Nous proposons un contrôle de la PTH lors du prochain contrôle biologique à votre consultation. Suite à la chute, Mr. Y présente une rhabdomyolyse légère qui se corrige rapidement après hydratation intraveineuse. En raison de lombalgie, des radiographies conventionnelles de la colonne sont réalisées et permettent d'exclure une fracture. L'évolution des douleurs est rapidement favorable après adaptation de l'antalgie et séances de physiothérapie. Un retour à domicile est organisé le 02.05.2019 avec mise en place de soins à domicile 2x/semaines pour une aide à la douche. Macrocéphalie sur élargissement des espaces sous-arachnoïdiens bénins : • US cérébral le 18.01 à Bern (si hospitalisée prévoir un US chez nous) • Suivi du PC 1x/mois chez pédiatre déjà en place Macrocytose d'origine indéterminée Macrocytose sur carence en acide folique le 04.03.2019 Macrohématurie Macrohématurie à J3 post-biopsie de la prostate trans-rectale (Dr. X) le 04.04.2019. Macrohématurie dans un contexte de double anti-aggrégation le 21.04.2019 • pose d'une sonde vésicale à 3 voies le 21.04.2019 • US des voies urinaires le 29.04.2019 : Reins d'aspect atrophique des deux côtés. Kyste simple de la partie moyenne du rein gauche mesurant 22 mm. Kyste du pôle inférieur du rein droit mesurant 28 x 20 mm, présentant un septa de 3 mm d'épaisseur, classé Bosniak IIF. Pas de dilatation du système excréteur. Vessie non interprétable, presque vide, avec sonde urinaire en place. Macro-hématurie d'étiologie indéterminée, diagnostic différentiel dans le contexte d'une double anti-agrégation Macrohématurie et anurie DD sur traumatisme sur sondage aller-retour quotidien depuis le conduit vésical de l'appendice Macrohématurie ex-vacuo le 07.05.2019, dans les suites d'une rétention urinaire aiguë, sur hypertrophie prostatique sondée le 06.05.2019 • US 06.05.19 : hypertrophie importante de la prostate avec saillie du lobe médian, urétéro-hydronéphrose gauche massive (4.8 cm) et droite modérée (1.6 cm). Macrohématurie le 13.05.2019 • dans un contexte de double anti-aggrégation par Aspirine et Brilique. Macrohématurie le 13.05.2019 • dans un contexte de double anti-aggrégation par Aspirine et Brilique • consultation le 14.05 chez l'urologue traitant avec prescription de Dicynone en réserve (Dr. X) Macro-hématurie le 13.05.2019 sous double antiagrégation • consultation Dr. X le 14.05.2019 Arrêt cardio-respiratoire le 14.03.2019 sur maladie monotronculaire avec occlusion de l'artère interventriculaire antérieure proximale et moyenne • avec ROSC après massage cardiaque de 2 minutes et défibrillation sur site (rythme initial : fibrillation ventriculaire) ARDS sur broncho-aspiration massive post- ACR le 14.03.2019 • Bronchoscopie le 14.03.2019 (Dr. X, Dr. X) • Intubation orotrachéale et ventilation mécanique du 14.03.2019 au 16.03.2019 • Co-Amoxicilline du 14.03 au 19.03.2019 inclus Epistaxis gauche sur angiectasie du locus de Kiesselbach, favorisé par une double anti-aggrégation plaquettaire, le 24.03 et 25.03.2019 Consilium ORL (Dr. X) du 25.03.2019 : Cautérisation à la bipolaire (18) locus Kiesselbach à gauche • Application du Bloxang dans narines ddc 2x/j 1-0-1 pendant 2 semaines Probable récidive d'infection de la voie respiratoire basse le 25.03.2019 Herpès zoster sous-mammaire gauche le 27.12.2018 Chirurgie pour canal lombaire étroit en 12.2016 (Inselspital) Macrohématurie le 15.05.2019 • chez un patient anticoagulé par Lixiana et porteur d'une sonde vésicale à demeure • actuellement sous Ciprofloxacine pour une infection urinaire • antécédent d'urosepsis et macrohématurie en mars 2019 Macrohématurie post-sondage vésical traumatique le 15.05.2019 avec infection urinaire associée • sous Ciprofloxacine depuis le 14.05.2019 • patient anticoagulé par Lixiana et porteur d'une sonde vésicale à demeure • antécédent d'urosepsis et macrohématurie en mars 2019 Macrohématurie sur DD : traumatisme sur sondage aller-retour quotidien, caillot vésical. Macro-hématurie sur néphrostomie gauche le 19.05.2019 • s/p changement de drain le 14.05.2019 Macrohématurie sur patient traité par prostatite aiguë. Macrohématurie sur probable traumatisme sur sondage aller-retour quotidien depuis le conduit vésical de l'appendice le 05.05.2019 Macrohématurie sur changement de néphrostomie avec pyélite associée le 15.05.2019 Macule érythémateuse prurigineuse dorsale de 5 x 5 cm • DD : lésion de psoriasis (connu et non traité) Mme. Y, patiente de 97 ans, connue pour une fibrillation auriculaire paroxystique et une insuffisance mitrale, anticoagulée par sintrom, a été hospitalisée le 29.04.2019 pour une décompensation cardiaque. À l'anamnèse, Mme. Y aurait chuté le 27.04.2019 de sa hauteur en se levant du lit, sans qu'il y ait de perte de connaissance. Elle relate un traumatisme crânien direct frontal droit et n'aurait pas consulté un médecin. Le 29.04.2019, sa fille a appelé le 144 le matin en raison d'une dyspnée au repos. À l'arrivée des ambulanciers, elle décrit des douleurs rétrosternales, cependant l'ECG ne révèle pas d'ischémie et la patiente reçoit 500 mg d'Aspegic qui permettent la disparition des symptômes. Aux urgences à l'HFR de Fribourg, un CT a été réalisé qui ne montre ni de saignement intracrânien ni de fracture. A l'anamnèse sociale, Mme. Y vit seule à domicile au rez-de-chaussée avec une rampe d'escaliers. Elle bénéficie d'une aide pour le ménage uniquement, sa fille vit à proximité et l'aide au quotidien dans les AVQ. Elle se déplaçait au moyen d'une canne à l'intérieur, et à l'aide d'un rollator à l'extérieur. A son entrée dans notre service, la patiente présente un état général diminué. Elle se plaint d'une dyspnée avec légère toux sans expectorations, ainsi que plusieurs épisodes de diarrhées sans présence de sang. A l'entrée, le status révèle rythme cardiaque régulier, à l'auscultation pulmonaire il existe des râles crépitants jusqu'à mi-plage des 2 côtés avec des légers sibilants en fin d'expirium. Une radiographie du thorax met en évidence des signes de décompensation cardiaque sans épanchement pleural. L'ECG ne montre pas d'anomalies nouvelles au dernier comparatif. Ad diagnostic principal: Nous avons débuté un traitement par Lasix i.v., ensuite avec un relais per os par Torem, avec amélioration clinique de la dyspnée. Ad diag. sup. 1 Concernant la cardiopathie rythmique et valvulaire, nous continuons le traitement par Sintrom avec ajustement de la posologie selon l'INR. Ad diagnostic sup. 2 Concernant le traumatisme crânien, nous instaurons une surveillance clinique, avec absence de signes de souffrance neurologique. Ad diag. sup. 3 Hémorragie conjonctive oeil droit d'origine traumatique dans le contexte du diagnostic 2, sans baisse de l'acuité visuelle. Nous organisons un contrôle ophtalmologique en ambulatoire. Ad diag. sup. 5 Le bilan biologique montre une insuffisance rénale stade III selon KDIGO, qui s'aggrave sous la thérapie sous diurétiques. Une augmentation de l'hydratation à l'aide d'une thérapie i.v. le 03.05 ainsi qu'une diminution des diurétiques permettent une amélioration de la clearance. Ad diag. sup. 6 Lors de son séjour, nous suspectons une malnutrition protéino-énergétique, en lien avec une anorexie légère, et nous réalisons une évaluation nutritionnelle qui confirme le diagnostic. Une évaluation logopédique permet aussi de dépister des troubles de la déglutition modérés à sévères aux solides et légers aux liquides. Nous mettons en place un régime haché fin. Ad diag. sup. 7 A l'entrée dans notre service, Mme. Y présente des diarrhées aiguës sans saignements, avec une CRP de 31 mcg/l sans leucocytose. Elles sont stoppées de façon spontanée deux jours après son entrée. Nous n'avons pas entamé d'investigation supplémentaire concernant ce sujet. Ad diag. sup. 11 Le 30.04.2019, nous mesurons le taux de vitamine D à titre de dépistage, qui montre une hypovitaminose D. Nous instaurons une substitution orale par vitamine D. Ad diag. sup. 12 Nous avons réalisé un MMS qui témoigne de troubles cognitifs légers ainsi qu'un GDS avec trouble dépressif. Au vu de l'évolution favorable de Mme. Y, elle rentre à domicile le 09.05.2019 avec aide ménagère, ainsi que physiothérapie ambulatoire. Mme. Y, connue pour un diabète et une BPCO stade IV, est amenée aux urgences en ambulance le 18.04.2019 en raison d'une dyspnée d'apparition progressive, en péjoration depuis la veille, sans douleur rétrosternale associée. La patiente rapporte une augmentation du volume des expectorations, un changement de couleur, avec des difficultés à les expulser depuis 2 à 3 jours. Pas d'état fébrile. A l'admission aux urgences, la patiente présente des signes de détresse respiratoire avec tirage costal et sternal. Au status cardiovasculaire, B1B2 sont bien frappés, les pouls radiaux sont perçus des deux côtés. Les mollets sont souples et indolores, Homans négatif. Au status respiratoire, le murmure vésiculaire est symétrique sans bruit surajouté. La radiographie du thorax met en évidence une distension pulmonaire bilatérale avec aplatissement des coupoles diaphragmatiques mais pas de foyer de condensation décelable. Mme. Y est mise sous oxygénothérapie. Nous débutons un traitement bronchodilatateur, une corticothérapie par Prednisone ainsi qu'une antibiothérapie par Co-Amoxi et la patiente est hospitalisée pour décompensation de BPCO. En début de séjour, elle présente plusieurs épisodes de dyspnée liés à une forte sensation d'angoisse. Les gazométries de contrôles effectuées sont rassurantes et, afin de soulager les angoisses, nous introduisons un traitement par Distraneurine d'office et en réserve. Au niveau respiratoire, l'évolution est favorable et l'antibiothérapie est arrêtée le 22.04.2019, le traitement bronchodilatateur est stoppé le 23.04.2019 et l'oxygénothérapie peut être sevrée dès le 24.04.2019 avec de bonnes valeurs de saturation à l'air ambiant. La patiente bénéficie de séances de physiothérapie respiratoire qui seront à poursuivre en ambulatoire. Nous recommandons un contrôle chez le Dr. X, pneumologue traitant. Sur le plan nutritionnel, nous retrouvons une malnutrition protéino-énergétique modérée avec un poids à 42 kg et un BMI calculé à 16,4 kg/m en lien avec un hypermétabolisme dans le contexte de sa BPCO. La patiente sera suivie en ambulatoire à l'HFR Fribourg en collaboration avec le service de diabétologie. En ce qui concerne le diabète, nous contactons le Dr. X, diabétologue traitant, qui propose de poursuivre le schéma de correction par Novorapid déjà en place afin de régler les hyperglycémies post-prandiales. La patiente prendra rendez-vous à sa consultation afin d'adapter l'insulinothérapie selon l'évolution du profil glycémique suite à la corticothérapie par Prednisone. Au bilan biologique, nous mettons en évidence une anémie normocytaire hypochrome ferriprive, connue. Pour rappel, la patiente a bénéficié de l'administration de 3 doses de Ferinject 500 mg, à votre consultation, de novembre à décembre 2018, avec une dernière valeur de ferritine à 74 ug/l en février 2019. En raison d'une ferritine à 9 ug/l le 24.04.2019, nous administrons 500 mg de Ferinject. Nous vous laissons le soin de suivre cette valeur à distance et ré-adapter le traitement substitutif. Mme. Y peut regagner son domicile le 26.04.2019. Mme. Y, 79 ans, connue pour multiples FRCV et une fibrillation auriculaire paroxystique non anticoagulée, et des troubles cognitifs de type Alzheimer, est hospitalisée pour une suspicion AVC pariéto-occipital droit. A noter que la patiente a récemment été hospitalisée pour un STEMI subaigu vs un syndrome Tako Tsubo. Une coronarographie a été effectuée sans lésion critique retrouvée, mais une akinésie antéro-apicale est retrouvée à l'ETT, parlant pour une ancienne ischémie. Un traitement conservateur médicamenteux est introduit. Pour rappel, Mme. Y est amenée en ambulance au service des urgences suite à un malaise avec un hémisyndrome sensitivo-moteur facio-brachio-crural gauche apparu à 16h le 24.05.2019. Le CT cérébral selon protocole Time is Brain évoque une ischémie aiguë dans la région pariéto-occipitale droite étant donné un déficit sévère à l'examen initial avec une hémianopsie homonyme latérale, une thrombolyse intraveineuse par rtPA est administrée. La patiente est donc hospitalisée en lit monitoré pour une surveillance neurologique. Pour la suite, l'IRM cérébral ne révèle pas de lésion ischémique ni hémorragique. Sur le plan étiologique, l'échocardiographie transthoracique montre une FEVG à 50-55% sans autres anomalies structurelles. Un examen neurosonologique montre de multiples remaniements athéromateux sans sténose au niveau carotidien. Nous retenons un diagnostic d'accident ischémique transitoire d'origine cardio-embolique sur FA non anticoagulée. Après discussion avec nos collègues de cardiologie et un score de CHADS-VASC à 7 points, nous introduisons une anticoagulation par Eliquis 2,5 mg 2x/j.Sur le plan métabolique, un traitement d'Atorvastatine 40 mg/j est introduit. Nous vous proposons d'effectuer un bilan lipidique ainsi que des transaminases à 1 mois avec adaptation du traitement en fonction (cible LDL < 1.8 mmol/l). Au bilan neuropsychologique, il est mis en évidence des troubles cognitifs majeurs et diffus qui dépassent l'épisode aigu. L'origine est probablement mixte, avec une prédominance de la composante neurodégénérative sur la composante vasculaire. L'évolution clinique est favorable avec un statut neurologique somatique de sortie dans la norme. Mme. Y est transférée en médecine afin de pouvoir rediscuter avec la famille un placement dans un EMS. Une consultation neurovasculaire de contrôle est prévue à 3 mois. Mme. Y, 79 ans, connue pour une démence ainsi qu'une FA paroxystique non anticoagulée, nous est transférée des soins intensifs pour la suite de la prise en charge d'un STEMI sub-aigu. Mme. Y est hospitalisée depuis le 08.05 dans les suites d'un malaise à domicile avec perte de connaissance et un STEMI objectivé à son arrivée aux urgences. Une coronarographie est effectuée le jour de son arrivée sans lésion critique retrouvée, mais une akinésie antéro-apicale parlant pour une ancienne ischémie. Un traitement conservateur médicamenteux est alors proposé par nos collègues cardiologues. Une ETT est effectuée à 48h de la coronarographie révélant une dyskinésie apicale étendue et une hypokinésie modérée de la paroi antérieure du VG avec une fonction cardiaque conservée à 40%. Cette image est compatible avec une cicatrice de STEMI, mais un diagnostic différentiel de Takotsubo est également ouvert. Au vu de l'hypokinésie importante, une anticoagulation serait à discuter, mais en raison de la situation générale de la patiente et après discussion avec son médecin traitant, la reprise d'une anticoagulation est renoncée. Pour rappel, un traitement par Xarelto avait été introduit en raison d'une FA paroxystique et stoppé pour les mêmes raisons en début d'année. Nous poursuivons le traitement avec Aspirine et IEC, et introduisons les B-bloquants. L'hospitalisation est marquée par un globe vésical sur infection urinaire simple pour lequel la patiente bénéficie d'un sondage du 08 au 10.05.2019 et d'une dose de Monuril le 08.05.2019 avec bonne évolution clinique. L'ablation de la sonde se déroule sans complication. Un retour à domicile est organisé le 13.05.2019 après réactivation des soins à domicile. Mme. Y, 79 ans, est admise en stroke unit monitorée pour un AVC pariéto-occipital droit lysé. Elle est connue pour une FA non anticoagulée et des troubles mnésiques de type Alzheimer. Elle a récemment été hospitalisée à l'HFR de Fribourg pour un STEMI subaigu (vs. Takotsubo). Une coronarographie est effectuée sans lésion critique retrouvée, mais une akinésie antéro-apicale est retrouvée à l'ETT, parlant pour une ancienne ischémie. Un traitement conservateur médicamenteux est introduit. Elle a présenté un malaise au foyer de jour ce jour à 16h avec un hémi-syndrome sensitivo-moteur gauche. Le NIHSS d'entrée est à 6. Un CT cérébral met en évidence une ischémie aiguë de la région pariéto-occipitale droite, probablement d'étiologie cardio-embolique, et la patiente est lysée. L'évolution clinique est favorable avec un NHISS Score à 1 (parésie faciale G). Le CT de contrôle ne montre pas de saignement. Un bilan avec ETT, Holter, Duplex des vaisseaux précérébraux (pour vérifier l'occlusion vertébrale gauche V2 V3) et un IRM cérébral est prévu (demande DPI faite). L'origine retenue de l'AVC est probablement dans le cadre d'une FA paroxystique non anticoagulée. À cet égard, l'anticoagulation doit être discutée. La patiente peut être transférée le 25.05.2019 en Stroke Unit non monitorée. Mme. Y, 79 ans, est admise aux soins intensifs pour la surveillance post-coronarographie. La patiente, connue pour une FA sous Cordarone, ainsi que pour une maladie d'Alzheimer, a présenté un malaise à domicile avec perte de connaissance le 08.05.2019. Le bilan montre un ECG avec des sus-décalages en V3-V4 et avec cinétique des enzymes. La coronarographie montre une occlusion de 60% de la IVA moyenne et de la diagonale 70-90% sans indication pour un stenting. La FEVG est de 50%. À noter une akinésie antéro-apicale. Un traitement avec Aspirine est débuté. La patiente est déjà sous IEC, ce qui est poursuivi. Les 24h de surveillance post-coronarographie se passent sans problème, permettant un transfert dans le service de médecine le 09.05.2019. À noter que durant le séjour, une cystite simple est traitée par une dose de Monuril. Mme. Y est une patiente de 74 ans, connue pour un statut post-hystérectomie à l'âge de 36 ans, qui consulte les urgences de Riaz le 27.04.2019 pour des douleurs abdominales. Le bilan initialement débuté à Riaz, puis poursuivi à Fribourg, confirme la présence d'un volvulus du caecum, motivant la réalisation d'une hémicolectomie droite par laparotomie. La patiente bénéficie d'une hémicolectomie par laparotomie médiane supra infra-ombilicale le 28.04.2019. La laparotomie exploratrice nous montre effectivement un volvulus caecal. Un peu de liquide libre est prélevé pour la bactériologie et pour la cytologie. Par ailleurs, la cavité abdominale est propre. Les suites opératoires sont sans complication et la patiente rentre à domicile le 06.05.2019. Mme. Y est une patiente de 25 ans, en bonne santé habituelle, qui se présente aux urgences en raison de douleurs en fosse iliaque droite. Le bilan met en évidence une appendicite aiguë, raison pour laquelle la patiente bénéficie d'une appendicectomie laparoscopique en urgence le 11.05.2019. L'intervention se déroule sans complication notable et les suites post-opératoires sont simples. En vue de l'évolution favorable, Mme. Y peut regagner son domicile en bon état général le 12.05.2019. Mme. Y, patiente de 65 ans, réfugiée irakienne, est hospitalisée en reclassement dans notre service en attente d'un placement judiciaire en raison d'hospitalisations répétées avec épuisement du réseau ambulatoire. Le 18.04.2019, la Justice de Paix décide d'une curatelle de représentation pour Mme. Y afin de la représenter dans le cadre de ses affaires administratives et de la représenter dans les démarches pour trouver un nouveau lieu de vie de type home. Mme. Y refuse toutefois à de multiples reprises un placement en EMS et sa curatrice, Mme. Y, affirme ne pas pouvoir l'y obliger. Dans ce contexte, l'ORS propose un ultime essai de retour à domicile, accepté par la Justice de Paix et par le corps médical, à condition que Mme. Y signe un contrat stipulant qu'elle retourne à domicile sous sa propre responsabilité, qu'elle accepte les soins à domicile et les aides aux ménages, et qu'il s'agit d'une ultime chance pour elle. En cas d'échec de retour à domicile, elle accepterait de collaborer avec les professionnels concernés pour un placement volontaire en EMS. Dans ce contexte, Mme. Y peut rentrer à domicile le 29.05.2019 avec les soins à domicile 3x/semaine et l'aide au ménage. Mme. Y, patiente de 64 ans, connue pour une fibrillation auriculaire, BPCO stade IV O2 dépendante, est hospitalisée en électif pour mise en place d'un pacemaker pour une insuffisance chronotrope péjorant sa dyspnée à l'effort. L'intervention se déroule sans complication, la radiographie de thorax post-geste ne montre pas de pneumothorax et un matériel bien en place. La patiente rapporte une sensibilité au niveau de la plaie, soulagée par du paracétamol. La cicatrice est calme.Mme. Amaral-Zaugg peut rentrer à domicile le 14.05.2019. Mme. Amiet souffre d'un pouce à ressaut de la main droite. L'indication pour une cure de pouce à ressaut est donnée. La patiente est informée du déroulement de l'intervention ainsi que des risques et des bénéfices liés à cela. Elle nous donne son accord, le consentement est signé. L'intervention est prévue en ambulatoire, sous anesthésie endoveneuse pour le 03.06.2019. Mme. Andrey, 78 ans, est hospitalisée pour la pose d'un pacemaker dans le cadre d'une maladie du sinus. La patiente a été hospitalisée récemment (en mars 2019) pour un œdème aigu pulmonaire sur une bradycardie sinusale avec échappement jonctionnel d'origine médicamenteuse (Cordarone, bêtabloquants). Un Holter avait été effectué en ambulatoire et l'indication à la mise en place a été posée par nos cardiologues. La patiente est actuellement en bonne santé générale, elle ne se plaint pas de dyspnée, pas de problème de transit, pas de dysurie, pas de fièvre. La seule plainte est un état grippal depuis plusieurs jours avec de la toux et des écoulements nasaux. Un pacemaker a été mis en place le 23.05.2019 sans problème, les contrôles radiologiques et cliniques sont satisfaisants. Nous pouvons laisser rentrer la patiente en bonne santé générale après une nuit d'observation en médecine interne. Un contrôle chez nos collègues de cardiologie est prévu dans 4-6 semaines. Nous constatons une légère acutisation de l'insuffisance rénale, probablement d'origine pré-rénale, ainsi qu'une hyperkaliémie légère. Nous mettons l'Aldactone et le Co-Irbesartan en suspens et conseillons un contrôle des électrolytes le lundi 27.05.2019 chez le médecin traitant. Mme. Andrey a pu rentrer en bon état général à domicile le 24.05.2019. Mme. Andrey, 80 ans, qui nous est adressée pour complément d'un bilan pré-TAVI par l'HIB Payerne où elle a séjourné depuis le 05.05.2019 en raison d'une décompensation cardiaque. La patiente, suivie par le Dr. X, cardiologue, a été diagnostiquée avec une sténose aortique symptomatique depuis le début de l'année. Dans ce contexte, un bilan pré-TAVI a été débuté le 03.05.2019 avec une coronarographie qui mettait en évidence une maladie coronarienne tri-tronculaire, sans lésion critique. 2 jours plus tard, elle a été hospitalisée au HIB Payerne pour une décompensation cardiaque. Après stabilisation, nos collègues nous l'adressent pour compléter le bilan pré-TAVI. Au moment du transfert dans notre service, une insuffisance rénale pré-rénale est mise en évidence dans un contexte d'insuffisance cardiaque encore insuffisamment compensée, nécessitant des adaptations du traitement médicamenteux. Après la normalisation de la fonction rénale, le bilan pré-TAVI peut être complété avec un CT-scan TAVI qui montre un anévrisme thoracique connu, ayant augmenté de 5 mm par rapport au comparatif de 2016. Les résultats sont communiqués au Dr. X et la patiente sera convoquée après discussion du cas par la HEART TEAM, le 28.05.2019. Du point de vue infectiologique, Mme. Andrey a été mise sous traitement par Ceftriaxone lors de son séjour à l'HIB Payerne pour une suspicion d'infection urinaire. Celle-ci a été toutefois infirmée par l'uroculture prélevée sur place. En raison d'une sensibilité à la percussion frontale droite, sans autre symptôme, un CT-scan du massif facial a été effectué, mettant en évidence des signes de sinusite sphénoïdale droite. Vu que la patiente a déjà bénéficié de 7 jours de Ceftriaxone et qu'elle est demeurée asymptomatique, aucun autre traitement n'a été mis en place. La patiente restant limitée sur le plan fonctionnel, nous prévoyons un transfert à l'HIB, site d'Estavayer-le-Lac pour réadaptation. Mme. Andrey reste hospitalisée au sein de l'HFR bien que la prise en charge spécifique par notre service soit maintenant terminée. Il en résulte un séjour de reclassement et vous recevrez à sa fin un simple courrier complémentaire vous informant que la patiente a quitté le service. Le courrier contiendra uniquement les éventuelles notes de suite et une copie de l'ordonnance des médicaments à la sortie. Mme. Annen présente des gonalgies gauches que je vois dans le contexte d'une probable arthrose débutante avec dégénérescence de la corne postérieure des ménisques. Comme DD, je retiens un kyste poplité symptomatique qui n'est pas très volumineux à l'US. Afin de clarifier la situation, je demande une IRM. Je reverrai la patiente pour discuter des résultats de cet examen. Prochain rendez-vous le 31.05.2019. Mme. Ascanio, patiente de 72 ans, connue pour carcinome surrénalien en progression et actuellement sans traitement et porteuse d'un pacemaker depuis les années 80, pour une indication inconnue, est hospitalisée pour une suspicion d'accident ischémique aiguë. La patiente aurait présenté un malaise avec une sensation de vide et des difficultés à sortir des mots, suivies par un hémisyndrome moteur gauche ayant duré jusqu'à son arrivée au service des urgences (< 30 minutes). La symptomatologie a été spontanément résolutive. Un CT-scan cérébral "Time is Brain" n'a pas montré de lésion ischémique aiguë et une IRM cérébrale n'a pas pu être effectuée, la patiente étant porteuse d'un pacemaker non IRM compatible. Le traitement habituel par aspirine, pour lequel l'indication nous est d'ailleurs inconnue, a été mis en suspens et remplacé par le Clopidogrel. Dans le cadre du bilan étiologique de l'AVC, nous avons pu exclure une anomalie cardiaque structurelle. L'hémoglobine glyquée et le bilan lipidique sont dans la norme. Un traitement par Atorvastatine 20 mg/jour a été néanmoins ajouté. L'interrogation du pacemaker n'a pas mis en évidence d'épisode de fibrillation auriculaire. Cependant, des passages en fibrillation auriculaire avaient été objectivés par le passé à l'interrogation du pacemaker, la dernière fois en décembre 2018 et aucun depuis lors. Étant donné l'existence d'une fibrillation auriculaire paroxystique, il y aurait une indication théorique à l'anticoagulation. Néanmoins, vu qu'il n'y a pas eu de passage en FA depuis décembre 2018, l'événement actuel ne peut pas être mis en lien avec ce trouble du rythme. Vu que Mme. Ascanio souffre d'une anémie et qu'elle est témoin de Jehovah et refuse toute éventuelle transfusion et vu qu'il n'y a pas de lien de causalité actuel entre l'accident ischémique aigu et la fibrillation auriculaire, nous décidons en accord avec nos collègues neurologues et cardiologues, et surtout avec la patiente, de ne pas mettre en place une anticoagulation. Le 30.05.2019, Mme. Ascanio peut regagner son domicile dans un état général amélioré. Le seul symptôme neurologique qu'elle garde à la sortie est une parésie M4 du membre inférieur gauche qui est déjà connue et liée à une lésion du nerf fémoral gauche. Mme. Auderset, votre patiente de 61 ans, connue pour un carcinome pulmonaire non à petites cellules, et récemment hospitalisée pour une pneumonie à Pneumocystis Jiroveci, est à nouveau hospitalisée le 30.04.2019 pour un état fébrile d'origine indéterminée avec syndrome inflammatoire nouveau. Le status montrant un bon état général, sans piste clinique pour un foyer infectieux, avec des examens microbiologiques qui restent négatifs. Le bilan est complété par un CT thoraco-abdominal ne montrant pas de foyer profond mais permettant de mettre en évidence une embolie pulmonaire segmentaire pouvant être retenue comme source de l'EF et du syndrome inflammatoire. Un traitement par Clexane thérapeutique est introduit avec proposition de poursuivre l'anticoagulation par Xarelto ou Lixiana dans 1 semaine. Nous laissons le soin à nos collègues de l'oncologie d'effectuer ce changement lors de son prochain contrôle ambulatoire.La patiente se plaignant toutefois de douleur sacrée transitoire, nous complétons le CT-Scan par des images pelviennes qui montrent la croissance de la lésion située dans le troisième trou sacré droit, infiltrant le sacré adjacent, avec effraction de la corticale de la partie postérieure du sacrum. Ceci pourrait également expliquer le syndrome inflammatoire de la patiente et la fièvre. Sur le plan hématologique, la patiente présente une anémie macrocytaire, normochrome asymptomatique, sans signe d'extériorisation, et dans le contexte tumoral, inflammatoire et post-infectieux connu. Le bilan étiologique montre une carence en acide folique dont nous vous suggérons la substitution. La patiente bénéficie d'une transfusion d'un culot érythrocytaire avant sa sortie. Au vu de la bonne évolution clinique, la patiente rentre à domicile sans aide et entourée de sa famille, avec poursuite de la prise en charge oncologique telle que discutée. Mme. Y, âgée de 69 ans, connue pour un tabagisme actif et chronique et une consommation d'alcool à risque, nous est adressée par l'HFR Riaz pour une réadaptation musculo-squelettique et rééducation à la marche suite à une ostéosynthèse par clou Gamma, le 04.05.2019, d'une fracture per et sous-trochantérienne de la hanche droite sur chute de sa hauteur le 02.05.2019. Sur le plan social, la patiente vit avec son ami à domicile. Elle est à la retraite. À l'admission, la patiente n'a pas de plainte particulière. Elle est hémodynamiquement stable avec des paramètres vitaux dans la norme. Les douleurs sont bien contrôlées par l'antalgie en place. Au status, la patiente est orientée et collaborante, mais a des difficultés à s'exprimer et de compréhension qui nous font suspecter des troubles cognitifs. La cicatrice est calme. La patiente arrive à surélever la jambe D de 20°. La force du psoas et du quadriceps au MID est cotée à M3 et la sensibilité est conservée. Une évaluation neuropsychologique, réalisée chez cette patiente globalement collaborante à la passation des tests, bien qu'abandonnant rapidement lorsqu'elle est confrontée à ses difficultés et présentant une faible appétence au langage, met en évidence au premier plan un dysfonctionnement exécutif (incitation, programmation, inhibition, planification, abstraction, mémoire de travail, persévérations verbales). S'y ajoutent des difficultés orthographiques et praxiques idéomotrices, des troubles gnosiques visuels, des difficultés de mémoire antérograde verbale et visuelle – à relativiser toutefois au vu de la mémoire globalement préservée en situation – et des difficultés attentionnelles, associées à un ralentissement idéomoteur. Notons par ailleurs un discret flou articulatoire. L'orientation, le langage oral, le traitement des nombres, les praxies constructives et la mémoire à court terme sont globalement préservés. Par ailleurs, relevons l'absence de confabulation spontanée ou provoquée. Les troubles cognitifs ont vraisemblablement une étiologie multiple, à savoir toxique sur consommation d'alcool chronique, possiblement vasculaire et en lien avec d'éventuels troubles des apprentissages (comptage sur les doigts, ne connaît pas l'alphabet, difficultés orthographiques). De plus, une majoration des troubles cognitifs par le récent épisode aigu ne peut être exclue (à confronter avec une hétéroanamnèse). Finalement, au vu des difficultés exécutives notamment, une supervision pour la gestion administrative et médicamenteuse est indiquée. Sur le plan nutritionnel, Mme. Y ne rapporte pas de perte de poids sur les derniers mois, mais l'anamnèse hospitalière a mis au jour un apport insuffisant en protéines (75% des besoins). Des propositions d'adaptations de repas lui ont été faites, mais elle s'est montrée peu preneuse, et n'est pas apparue très concernée par son état nutritionnel, raison pour laquelle nous avons mis fin à la prise en charge. Durant son séjour, la patiente a bénéficié d'une prise en charge interdisciplinaire avec physiothérapie et ergothérapie. À la sortie, elle est indépendante pour les transferts et la marche avec 2 cannes anglaises en alterné sur un périmètre de 140 m. Elle peut monter et descendre les escaliers avec 1 canne et la rampe. Les amplitudes articulaires montrent une flexion de la hanche D de 90° et une abduction de 40°. Après 2 semaines d'hospitalisation, l'évolution est favorable et Mme. Y peut quitter notre service pour rejoindre son domicile, le 28.05.2019, en état général conservé. À la demande de la famille, nous avons remplacé la Clexane par du Xarelto; la patiente refusant le passage des soins à domicile et l'apprentissage du geste pour les injections. Mme. Y est une patiente de 69 ans qui, sans notion de malaise, chute sur le côté droit le 02.05.2019. Pas de notion de traumatisme crânien ou de perte de connaissance. Le bilan radio-clinique met en évidence la fracture suscitée pour laquelle l'indication opératoire est retenue. L'intervention se déroule le 04.05.2019 sans complication. Les suites opératoires sont simples, avec bonne gestion de l'antalgie. La plaie est propre et calme, sans signe d'inflammation, ni d'infection locale. La patiente bénéficie d'une physiothérapie de rééducation à la marche, en charge selon douleurs, sous protection de cannes anglaises. À la sortie, le périmètre de marche est d'environ 150 mètres. Une prophylaxie thromboembolique par Clexane 40 mg sc/jour est instaurée et sera à poursuivre durant 6 semaines. Sur le plan métabolique, une hyponatrémie à 132 mmol/l est mise en évidence à l'entrée, se corrigeant dans le post-opératoire. Une anémie à 104 g/l d'hémoglobine motive la transfusion d'un culot érythrocytaire le 04.05.2019, ainsi qu'un suivi biologique. Devant la bonne évolution, Mme. Y est transférée à l'HFR Billens le 15.05.2019 pour suite de la prise en charge. Mme. Y, connue pour un statut post-cancer du sein droit en 2011, consulte les urgences le 26.04.2019 en raison de vertiges d'apparition brutale, le matin de l'admission, en se levant des toilettes. Les vertiges sont rotatoires, péjorés par les mouvements, mais présents même au repos, accompagnés de nausées et vomissements. Pas de céphalée, pas d'état fébrile ni de frisson, pas de baisse de l'audition, pas de tinnitus. Pas de notion de traumatisme crânien récemment, pas de perte de connaissance. La patiente contacte MedHome qui, en présence d'un nystagmus persistant et de l'absence de réponse après la manœuvre libératrice, nous l'adresse pour suspicion de neuronite vestibulaire. Aux urgences, on retrouve une patiente orientée dans tous les modes, avec des pupilles isocores réactives. Les nerfs crâniens sont sans particularités. La sensibilité est symétrique et conservée aux 4 membres. La force est symétrique à M5 pour les biceps, triceps, mains et quadriceps, non testée pour les fléchisseurs et extenseurs des pieds en raison d'une entorse de la cheville gauche. L'épreuve bras tendus (Barré) est tenue, sans pronation. Les réflexes bicipital, rotulien et achilléen sont normovifs et symétriques. Pas de signe de Babinski. La coordination est sans particularité avec épreuve index-nez non pathologique. Le Romberg est chancelant mais sans latéralisation. Unterberger avec légère rotation à gauche. Head Impulse avec saccade correctrice à droite, test d'Halmagyi positif. Nystagmus horizonto-rotatoire avec phase rapide gauche. Le reste du status est sans particulière. Au bilan biologique, nous ne retrouvons pas de syndrome inflammatoire. Une légère hypokaliémie est substituée par potassium effervette 3x/j pendant 3 jours avec suivi biologique. Au vu de l'examen clinique qui évoque fortement une neuronite vestibulaire, nous débutons une corticothérapie par Prednisone 70 mg/24h avec une première dose donnée aux urgences.La patiente est hospitalisée pour suivi clinique. Au vu d'un examen neurologique normal, avec absence de déficit sensitivo-moteur, nerfs crâniens dans la norme et coordination non pathologique, nous ne demandons pas d'imagerie cérébrale d'emblée. A l'étage, l'évolution est favorable. Mme. Y se sent beaucoup mieux, mais elle a encore une sensation de marche instable, avec des vertiges lors des mouvements rapides de la tête sans céphalée. Le status neurologique est dans la norme, hormis une marche assez stable mais non sécuritaire. Le Romberg est dans la norme. En raison de l'inquiétude de la patiente et de la légère persistance des vertiges, une IRM neurocrâne est programmée pour le 06.05.2019. Mme. Y peut regagner son domicile le 30.04.2019. Le traitement par Prednisone 50 mg est à poursuivre jusqu'au 03.05.2019, avec schéma dégressif par la suite. Mme. Y est victime d'un accident de voiture à haute cinétique, provoqué par une dispute avec son passager et un coup de volant, engendrant la perte de contrôle du véhicule à environ 60 km/h avec 1 tonneau. Elle est admise aux soins intensifs pour un traumatisme crânien avec hématome sous-dural fronto-pariétal droit, hématome sous-galéal fronto-pariétal droit et suspicion de fracture temporo-pariétale. La surveillance neurologique se déroule sans particularités, l'imagerie cérébrale de contrôle montre l'hématome sous-dural en diminution. La patiente sera convoquée pour un examen neuropsychologique en ambulatoire, en raison de possibles lésions axonales diffuses liées à la haute cinétique du traumatisme. Les douleurs lombaires sont soulagées par une antalgie par Paracétamol. Dès l'admission, la patiente est réticente à rester à l'hôpital, mais accepte un bref séjour pour la surveillance. Lors de la sortie des soins intensifs, Mme. Y refuse un transfert en chirurgie. Malgré le fait qu'elle a bien compris nos explications données en présence de son mari sur les raisons d'une courte hospitalisation et sur les risques liés à un départ précoce, elle insiste pour rentrer à domicile. Elle signe alors une décharge médicale, jugée capable de discernement. Elle va prendre contact avec le service de neurochirurgie lundi le 13.05.2019 pour organiser la suite de la prise en charge ambulatoire. Mme. Y, connue pour un carcinome du sein droit, suivie par Dr. X et actuellement sous hormonothérapie par Létrozole chimiothérapie, consulte les urgences le 30.04.2019 en raison d'une toux grasse depuis 1 semaine accompagnée d'un état fébrile à 38,6°C. La symptomatologie a débuté par des douleurs au niveau de la gorge accompagnées d'un écoulement nasal clair. La patiente se plaint également de pollakiurie sans notion de brûlures mictionnelles ainsi que d'une fatigue. A l'admission aux urgences, à l'auscultation pulmonaire, présence de râles crépitants en base gauche, le reste du status d'entrée est non contributif. Le laboratoire met en évidence une hyponatriémie à 132 mmol/l et une CRP à 9 mg/l sans leucocytose. Pas de perturbation des tests hépatiques. La radiographie du thorax ne met pas en évidence de foyer pulmonaire clair. Des hémocultures, un urotube ainsi qu'une recherche d'antigènes urinaires de Légionelle sont prélevés. En raison de la baisse de l'état général, de l'état fébrile et de soins impossibles à domicile, Mme. Y est hospitalisée pour la suite de la prise en charge. Au vu de la présence de râles crépitants en base gauche à l'auscultation pulmonaire avec majoration importante du syndrome inflammatoire (CRP à 110 mg/l le 01.05.2019), nous retenons le diagnostic de bronchopneumonie basale gauche et la patiente est mise au bénéfice d'une antibiothérapie par Co-Amoxi 1,2 g iv 3x/j du 01 au 03.05.2019, avec relais per os du 04 au 07.05.2019. Sous antibiothérapie, l'évolution est favorable avec amélioration de la symptomatologie. Les hémocultures ainsi que la recherche d'antigènes urinaires reviennent négatives. La patiente rapportant une fatigue ces derniers temps, nous contrôlons la TSH qui revient dans la norme à 0,958 mU/l et dans ce contexte nous ne modifions pas le traitement substitutif. Mme. Y peut regagner son domicile le 08.05.2019 avec augmentation du passage des soins à domicile. Nous lui recommandons de prendre rendez-vous à votre consultation pour un contrôle dans deux semaines. Mme. Y, patiente connue pour une maladie de Parkinson et une insuffisance cardiaque d'origine mixte, nous est transférée des urgences de l'hôpital de Payerne pour une décompensation de sa maladie de Parkinson le 15.04.2019. À l'entrée, elle se plaint d'une dyspnée NYHA II, ainsi que des épigastalgies postprandiales de type brûlure. Cliniquement, elle est cachectique. L'examen neurologique objective une hypomimie et une spasticité musculaire. L'examen cardio-pulmonaire révèle un souffle aortique à 2/6 et des râles crépitants bibasaux légers. Mme. Y vit en appartement protégé, accessible via ascenseur sans devoir faire des marches. Elle est bien entourée par sa fille et sa sœur. A domicile, Mme. Y bénéficie d'aide pour le semainier ainsi que de Spitex deux fois par jour (matin et soir). Pour les AVQ, la patiente est indépendante hormis l'aide à la douche par les soins à domicile. Par rapport aux IAVQ, Mme. Y cuisine elle-même mais est aidée pour le ménage et les courses par sa fille. Elle présente une amélioration de la rigidité avec une meilleure autonomie pour la marche et les transferts suite à la majoration du Madopar par Dr. X le 12.04.2019. Par la suite, les doses habituelles sont reprises après discussion avec la patiente, en maintenant une bonne maîtrise des symptômes. Concernant la décompensation cardiaque, Mme. Y présente toujours une légère dyspnée et des râles crépitants. L'évolution est favorable sous un traitement par Torasemid 15 mg puis 10 mg par jour et son poids se stabilise autour de 56 kg. Sur le plan digestif, la patiente se plaint d'une péjoration des douleurs abdominales, de type brûlures gastriques, malgré un traitement par IPP majoré durant l'hospitalisation. La recherche de sang occulte dans les selles revient négative. Un laboratoire abdominal large est aligné, et une gastroscopie effectuée le 09.05.2019 s'avère normale. De plus, un ultrason abdominal montre uniquement un calcul ou un polype de petite taille dans la vésicule biliaire ne pouvant pas expliquer les douleurs de Mme. Y. Un traitement par Quetiapine et Prégabaline ayant bien soulagé la patiente dans le passé, ces médicaments sont repris permettant une diminution considérable de la symptomatologie. Quant à l'insuffisance rénale, la fonction s'améliore pendant le séjour. Parallèlement, Mme. Y bénéficie d'une réhabilitation précoce avec physiothérapie et ergothérapie. A l'entrée, elle effectue les transferts sous supervision et marche avec un rollateur sur une distance de 250 m sous supervision. Les escaliers ne sont pas possibles. Le Tinetti est mesuré à 13/28. A la sortie, la patiente réalise les transferts de manière autonome, se déplace seule avec un bâtonnet de Nordic walking sur une distance de 400 m et parvient à monter 54 marches de manière autonome. Le Tinetti est à 17/28. Après un entretien familial, un retour à la maison est décidé. Mme. Y peut donc regagner son domicile le 17.05.2019, en état général amélioré. Mme. Y est une artiste peintre de 87 ans, connue pour une pneumopathie sévère restrictive et obstructive avec lobectomie pour TBC en 1956, cypho-scoliose sévère, qui est hospitalisée le 07.05.2019 dans le service de médecine interne de l'HFR Fribourg.Pour rappel, elle est amenée aux urgences de Fribourg pour une dyspnée aiguë le 05.05 à 11h00 avec expectorations jaunâtres, ce pourquoi elle a appelé le 144. Fribourg l'hospitalise à Tavel en raison d'un manque de place, mais Tavel, en raison d'une dyspnée aiguë, l'adresse aux soins intensifs de Fribourg qui la garde du 06.05 au 07.05.2019 pour VNI et antibiothérapie. Elle est transférée à l'étage le 07.05.2019. Sur le plan pulmonaire, la radio du thorax montre un infiltrat, corrélé avec un syndrome inflammatoire à la hausse si bien que nous traitons une exacerbation de BPCO avec Prednisone, Rocéphine, puis Co-Amoxicilline. Sur le plan cardiaque, nous effectuons une échocardiographie afin d'écarter une cause cardiaque de la dyspnée. Celle-ci démontre des troubles de contractilité cardiaque (cf. rapport d'ETT ci-dessus), faisant penser à un syndrome de Takotsubo, et dont l'anamnèse de stress émotionnel correspond avec un gros choc émotionnel ayant récemment fortement ébranlé la patiente (dont elle ne souhaite pas parler). Nous répétons l'ETT à 72h qui revient inchangé du premier examen. C'est pourquoi une coronarographie est effectuée le 20.05 qui est tout à fait rassurante (FEVG 65% sans sténose significative) et signe le diagnostic de syndrome de type Takotsubo. Le 08.05, on note un épisode de fibrillation auriculaire paroxystique avec FC 150/min, possiblement causée par l'infection, traitée par Digoxine. Nous introduisons du Belok Zok ainsi que du Xarelto. Le lendemain, la patiente présente du méléna, ce pourquoi le Xarelto est interrompu. Après une OGD et colonoscopie de contrôle également rassurants, nous optons pour une anticoagulation par antagoniste de la vitamine K. En post-coronarographie, nous objectivons un souffle vasculaire fémoral, l'ultrason objective une sténose à 50%. Aucune intervention n'est indiquée pour l'instant, à réévaluer en fonction de la clinique et en cas d'apparition d'une claudication. Mme. Y rentre à domicile le 22.05.2019 avec les soins à domicile 2x/sem pour les soins, 1x/sem pour l'aide au ménage et le vendredi pour les commissions. Mme. Y est amenée aux urgences le 03.05.2019 en raison d'une baisse de l'état de conscience accompagnée de vomissements suite à l'ingestion de 3 cookies contenant du cannabis. Il s'agit de la première consommation de space cake. A l'admission aux urgences, Glasgow à 14/15, remontant à 15/15 après 1 heure de surveillance. Les pupilles sont isocores et isoréactives, la poursuite oculaire est lisse avec cependant une légère diplopie à la poursuite oculaire et à la fixation. Le reste des nerfs crâniens est dans la norme. La force et la sensibilité sont conservées. Les épreuves cérébelleuses sont dans la norme. Au status cardiovasculaire, B1B2 sont bien frappés. Notons un souffle systolique 2/6 au foyer aortique, pas d'oedème des membres inférieurs. A l'auscultation pulmonaire, le murmure respiratoire est symétrique, sans bruit surajouté. Le laboratoire met en évidence une anémie microcytaire hypochrome avec une hémoglobine à 106 g/l connue, la ferritine est à 8 ug/l. La patiente est gardée en surveillance en lit d'observation aux urgences pour la nuit. Durant la surveillance, elle décrit des cauchemars ainsi que des flashbacks de la soirée. Elle reste hémodynamiquement stable durant la nuit et la symptomatologie évolue favorablement. Le matin du 04.05.2019, l'évolution est favorable. Malgré nos explications quant à la nécessité d'être vue par un médecin l'autorisant à sortir, Mme. Y quitte notre service avant la visite. Mme. Y, connue pour une bronchite chronique sous Ventolin, consulte les urgences de l'HFR Fribourg le 20.04.2019 en raison d'une toux en péjoration progressive depuis 2 semaines avec expectorations verdâtres et dyspnée. Elle rapporte des sudations et sensation d'état fébrile. Pas de palpitation ni de douleur thoracique. Pas de nausée ni vomissement. Au niveau social, la patiente vit à domicile avec son fils depuis 1 année en raison d'une péjoration de l'autonomie dans le contexte d'une démence débutante. Elle est en attente de placement en EMS. A l'admission aux urgences, Mme. Y est fébrile à 38.4°C, tachycarde à 114/min, normotendue à 155/85 mmHg et sature à 92% à l'air ambiant. Au status pulmonaire, on note des râles crépitants bibasaux à droite plus qu'à gauche, des sibilances expiratoires diffuses et un expirium discrètement prolongé. Au niveau cardiaque, on ne trouve pas de signe de surcharge droite. Le laboratoire met en évidence un syndrome inflammatoire avec une CRP à 88 mg/l et une leucocytose à 12,2 G/l et la radiographie du thorax retrouve une image compatible avec une pneumonie bibasale. Des hémocultures et une culture d'expectorations sont prélevées et nous débutons une antibiothérapie par co-amoxicilline 1,2 g iv 4x/j. En raison d'une composante asthmatique, nous ajoutons un traitement bronchodilatateur par Atrovent et Ventolin. Mme. Y est transférée dans notre service de médecine pour la suite de la prise en charge. A l'étage, elle développe un état confusionnel aigu hyperactif dans le contexte infectieux, que nous traitons par des réserves d'Haldol avec évolution favorable. Concernant la pneumonie, l'évolution clinique et biologique est favorable. L'antibiothérapie est passée per os dès le 23.04.2019, à poursuivre jusqu'au 27.04.2019. Les hémocultures ainsi que la culture d'expectoration reviennent négatives. En accord avec son fils, Mme. Y peut regagner son domicile le 26.04.2019 avec augmentation des soins à domicile. Mme. Y consulte les urgences le 28.05.2019 en raison d'une éruption cutanée au niveau de l'articulation IPP face dorsale du 3ème doigt de la main droite, apparue le 25.05.2019 sous la forme d'un érythème circulaire et qui ce jour est plus important avec un trajet lymphatique érythémateux jusqu'au dessus du coude. La patiente rapporte un épisode de frisson ce jour. Pas d'écoulement, pas de notion de morsure ou de traumatisme. A noter que, suite à son retour de vacances aux Philippines fin avril, elle a présenté une éruption cutanée diffuse avec mise en place d'un traitement antibiotique par Co-Amoxi du 01 au 08.05.2019 avec une évolution favorable. A l'admission aux urgences, tension artérielle 136/63 mmHg, fréquence cardiaque 92/min et température à 38,5°C. Au status d'entrée, nous mettons en évidence des adénopathies infra-centimétrique en région axillaire droite et on observe une lésion érythémateuse circulaire avec contour noirâtre en regard de l'IPP du 3ème doigt de la main droite avec trajet lymphatique érythémateux jusqu'au dessus du coude. Le laboratoire met en évidence un léger syndrome inflammatoire avec une CRP à 12 mg/l et une leucocytose à 11,7 G/l. Deux paires d'hémocultures sont prélevées et nous débutons une antibiothérapie par Co-Amoxi 2,2 g iv 4x/jour. Mme. Y est hospitalisée pour la suite de la prise en charge. Le laboratoire de contrôle montre la disparition de la leucocytose mais, sur le plan clinique, nous notons une collection au niveau de la face dorsale de l'IPP du 3ème doigt de la main droite. Nous contactons le service d'orthopédie. Un ultrason est effectué et met en évidence une infiltration phlegmoneuse hypoéchogène, au contact de l'insertion de la bandelette centrale du tendon extenseur. L'indication à une intervention chirurgicale est posée et Mme. Y est transférée dans le service d'orthopédie le 27.05.2019. Mme. Y est hospitalisée le 29.04 pour une suspicion d'hémorragie digestive haute manifestée par des vomissements fréquents et de 2 épisodes d'hématémèse le 29.04. La patiente bénéficie d'une gastroscopie le 30.04 mettant en évidence une oesophagite de reflux sévère sans saignement actif ni ulcère gastrique. Un traitement IPP haute dose est donc à poursuivre pour une durée de 1 mois, au terme duquel une gastroscopie devra être répétée pour exclure un processus néoplasique sous-jacent. Le traitement par sintrom est repris le 30.04.2019.Durant son séjour en soins aigus, la patiente ne représentera pas d'épisode d'hématémèse. L'évolution est favorable et la patiente peut rentrer à domicile le 01.05 après sa séance de dialyse. Mme. Y est une patiente de 80 ans qui est initialement hospitalisée à l'HFR Fribourg en raison d'une cholangite aiguë lithiasique. Une ERCP lui était proposée mais, devant une disparition des douleurs, ce geste n'a pas eu lieu. Une antibiothérapie par Ciproxine 2 x 500 mg/jour et Flagyl 3 x 500 mg/jour est instaurée pour une durée de 15 jours puis la patiente est transférée à l'HFR Riaz pour la suite de la prise en charge. Il persiste une légère perturbation de la valeur de cholestase, une cholangio-IRM de contrôle est effectuée le 22.05.2019, montrant une disparition du calcul cholédocien distal qui était visualisé sur l'IRM du 16.05.2019 mais la persistance d'une dilatation du canal cholédoque à 13 mm. L'évolution clinique est favorable et Mme. Y peut retourner à domicile le 23.05.2019. Elle poursuivra l'antibiothérapie jusqu'au 29.05.2019 inclus. Mme. Y nous est adressée par l'Inselspital Berne où elle a bénéficié d'un traitement thrombolytique IV suite à une embolie pulmonaire massive diagnostiquée à l'HFR Riaz le 10.05.2019. Durant l'hospitalisation auprès de notre service, Mme. Y se maintient asymptomatique et hémodynamiquement stable. L'évolution clinique étant favorable, Mme. Y retourne à domicile le 14.05.2019 avec indication à poursuivre l'anticoagulation orale selon schéma indiqué. La durée de l'anticoagulation orale est indiquée pour 6 mois et sera à réévaluer par la suite avec le médecin traitant. Nous conseillons pour finir un contrôle échocardiographique dans un mois. Mme. Y est une patiente de 51 ans qui se présente aux urgences pour des douleurs épigastriques. Le laboratoire d'entrée ne retrouve ni syndrome inflammatoire ni perturbation des valeurs hépatiques et pancréatiques. Un ultrason abdominal retrouve une cholécystolithiase sans argument pour une cholécystite aiguë : nous retenons le diagnostic de cholécystolithiase symptomatique et procédons à une cholécysectomie laparoscopique le 28.04.2019. Les suites opératoires sont simples et Mme. Y rentre à domicile le 30.04.2019. Mme. Y, sous co-amoxicilline 1 g 2x/j depuis le 15.04.2019 pour une probable pharyngite, consulte les urgences le 20.04.2019 en raison de céphalées occipitales de forte intensité, continues, apparues progressivement le matin et migrant durant la journée au niveau frontal. La patiente rapporte également une légère photophobie sans phonophobie. Elle se plaint également de douleurs épigastriques et suspubiennes associées à un épisode de vomissements, sans sang. Selles normales ce jour et discrète algurie. Pas d'autre plainte ni douleur à l'anamnèse par système. Le laboratoire effectué à votre consultation était sans particularité. A l'admission aux urgences, Mme. Y est en bon état général. Elle est algique. Au status ORL, le fond de gorge est légèrement érythémateux sans exsudat ni tuméfaction, pas de ganglion palpé. Le canal auditif externe et les tympans sont symétriques sans signe inflammatoire. Le reste du status d'entrée est dans la norme. Le laboratoire met en évidence un syndrome inflammatoire avec une CRP à 136 mg/l et leucocytes à 13,2 G/l. Le sédiment urinaire et la radiographie du thorax sont sans particularité. En raison du syndrome inflammatoire sans piste clinique claire, l'antibiothérapie par co-amoxicilline est arrêtée et nous débutons une fenêtre thérapeutique. A noter qu'en raison d'un pic fébrile à 38,2°C aux urgences, des hémocultures sont prélevées. A l'étage de médecine, le status abdominal est dans la norme hormis une légère douleur au niveau épigastrique avec sensation de pyrosis. Le status neurologique est sans particularité et Mme. Y rapporte la persistance des céphalées qui augmentent à la lumière et à la mobilisation. Pendant le séjour, nous notons la résolution progressive du syndrome inflammatoire et les céphalées s'améliorent progressivement sous Voltaren 2x/j, qui sera à poursuivre jusqu'au 30.04.2019. Les hémocultures reviennent négatives. Une étiologie virale nous semble probable. A noter un profil tensionnel tendant à l'hypertension artérielle. Nous vous laissons le soin de réévaluer la patiente à distance de l'hospitalisation et d'introduire un traitement anti-hypertenseur si nécessaire. Mme. Y peut regagner son domicile le 24.04.2019. Mme. Y, âgée de 66 ans, connue pour une HTA, un diabète, un syndrome des jambes sans repos et une obésité, nous est adressée par l'HFR Fribourg pour une neuro-réadaptation suite à un traumatisme crânio-cérébral le 02.04.2019 avec hémorragie sous-arachnoïdienne frontale bilatérale sans déviation de la ligne médiane et hémorragie sous-arachnoïdienne pariéto-occipitale gauche et contusion du rachis cervical. Sur le plan social, la patiente vit avec son mari dans une ferme. Elle est à la retraite; a travaillé comme sommelière. A l'admission, la patiente se plaint de troubles de l'équilibre et de vertiges, qui sont déjà en amélioration. Elle est hémodynamiquement stable et les paramètres vitaux sont dans la norme. Au status, la patiente est orientée, collaborante, avec suspicion de légers troubles cognitifs. A l'examen neurologique, les pupilles sont isocores et isoréactives, la poursuite oculaire est normale, impression d'une amputation de l'hémichamp visuel latéral G, un strabisme alternant, pas de trouble de l'élocution, Weber centralisé et Rinne positif bilatéralement, pas d'autre trouble des nerfs crâniens, pas de déficit moteur des 4 membres, sensibilité tacto-algique intacte, pallesthésie diminuée aux MI, ROT hypovifs, Babinski absent ddc, pas de réflexe archaïque. A cause d'un vertige positionnel, il est difficile de rechercher une ataxie. Elle marche avec un rollator. La patiente présente un hématome étendu au niveau du côté G du coude et un deuxième sur la jambe D. Durant son séjour, elle a présenté plusieurs épisodes d'hypoglycémie, raison pour laquelle nous avons diminué la posologie de Metformine et arrêté l'insulinothérapie ainsi que le Diamicron. Mme. Y décrit une vie très sédentaire à domicile, alors qu'en milieu hospitalier elle a pratiqué régulièrement divers exercices d'endurance, ce qui explique, à nos yeux, la raison pour laquelle les traitements anti-diabétiques ont pu être diminués. Dans ces conditions, il faut s'attendre à une élévation progressive des glycémies après le retour à domicile. A l'arrivée, la patiente présente un vertige positionnel. Vu que sa TA est à la limite inférieure de la norme, nous réalisons un test de Schellong qui est négatif. Après introduction du Betaserc et avec des traitements en physiothérapie, les vertiges s'améliorent. Une évaluation neuropsychologique a mis en évidence des difficultés d'inhibition, des troubles praxiques constructifs, des difficultés d'accès lexical pour les concepts manufacturés et de basse fréquence. Par ailleurs, l'orientation, le langage écrit et les gnosies visuelles sont sp. Le MMSE est à 23/25 (refuse le calcul). Sur le plan nutritionnel, la patiente est déjà suivie par l'association fribourgeoise de diabète avec modification des habitudes alimentaires et perte de 15 kg, donc elle ne souhaite pas de prise en charge actuellement. Durant son séjour, la patiente a bénéficié d'une prise en charge interdisciplinaire avec physiothérapie et ergothérapie. A la sortie, elle est indépendante pour les transferts et la marche avec 2 cannes anglaises. Elle peut monter/descendre les escaliers sans moyen auxiliaire.Après 2 semaines d'hospitalisation, l'évolution est favorable et Mme. Y peut quitter notre service pour rejoindre son domicile, le 04.05.2019, en état général conservé. A la sortie, la patiente bénéficiera de séances de physiothérapie en ambulatoire. Les soins à domicile sont activés. Mme. Y, connue pour un status post-adénocarcinome pulmonaire lobaire supérieur droit classé cT2 cN2 cM0 traité par lobectomie supérieure droite, chimiothérapie et immunothérapie (stop en juillet 2018), suivie par le Dr. X, consulte les urgences le 14.04.2019 en raison d'une sensation de transpiration, sans état fébrile. Elle rapporte également une toux grasse avec expectorations jaunâtres. Pas de douleur thoracique. Pas d'autre plainte ni douleur à l'anamnèse par système. La patiente décrit une baisse de l'état général depuis fin février 2019, date à laquelle elle a présenté une pneumonie que vous avez traitée par 1 dose de Rocéphine iv puis relai par Co-Amoxi per os. Elle aurait ensuite eu une infection urinaire traitée par Nitrofurantoïne, avec un urotube montrant un E.Coli et un Enterococcus faecalis. Mme. Y vous consulte le 12.04.2019 en raison d'un état fébrile avec frissons et vomissements. Le laboratoire effectué met en évidence une CRP à 150 mg/l et des leucocytes à 22 G/l. Un urotube est prélevé. Vous administrez une dose unique de Rocéphine iv et prescrivez une antibiothérapie par Nitrofurantoïne et Ciproxine pour une durée de 10 jours afin de traiter une infection urinaire et une pneumonie résiduelle. A l'admission aux urgences, la patiente est très anxieuse de son état de santé. Elle est hémodynamiquement stable, normotendue, normocarde, afébrile et sature à 96% à l'air ambiant. Le status cardiovasculaire est dans la norme. L'auscultation pulmonaire met en évidence des râles bilatéraux, à prédominance droite. Les loges rénales sont souples et indolores. Le status digestif et ostéo-articulaire est dans la norme. Le laboratoire met en évidence un syndrome inflammatoire avec une CRP à 90 mg/l et des leucocytes à 10,5 G/l, le potassium est à 3,4 mmol/l. Le sédiment urinaire est dans la norme et la radiographie du thorax montre des troubles ventilatoires mais pas de foyer clair. Au vu de l'histoire clinique et de plusieurs antibiothérapies mises en place sans foyer clair, nous effectuons une fenêtre thérapeutique pour surveillance et recherche de foyer infectieux. Mme. Y est hospitalisée pour la suite de la prise en charge. Sur le plan infectieux, nous reprenons un traitement de Rocéphine 2g iv le 15.04.2019 en raison d'un urotube positif pour un E. coli et un E. faecalis effectué à votre consultation le 12.04.2019, les germes étant sensibles à la co-amoxicilline et résistants à la ciprofloxacine et au Bactrim; nous effectuons donc un relai per os par Co-Amoxi que la patiente doit poursuivre jusqu'au 29 avril. L'évolution étant favorable, Mme. Y peut regagner son domicile le 19.04.2019. Nous conseillons un contrôle à votre consultation à la fin de l'antibiothérapie. Concernant le suivi oncologique, un CT scan est agendé pour le 02.05.2019. Mme. Y est une patiente de 90 ans, qui est hospitalisée dans notre service de chirurgie après proposition par le service d'infectiologie (Dr. X) pour la prise en charge d'ulcères chroniques d'origine mixte des deux membres inférieurs avec un écoulement important et des soins à domicile devenus impossibles. Elle bénéficie de soins de plaies quotidiens (2x par jour) ainsi que d'une antalgie adéquate. Sur le plan infectieux, les frottis sont positifs pour un MRSA, nos collègues infectiologues ne retiennent pas l'indication à une antibiothérapie. Au vu de l'évolution favorable avec un traitement optimal, la patiente peut rejoindre son domicile le 01.05.2019 avec des changements de pansement 1 fois par jour. Elle sera également suivie à la consultation spécialisée des plaies (Dr. X) deux fois par semaine. Mme. Y, patiente de 68 ans, connue pour une HTA et un tabagisme actif, est hospitalisée dans la stroke unit monitorée en raison d'un AVC hémorragique thalamique à droite probablement d'origine hypertensive. La patiente se plaint depuis le 28.05.2019 d'une sensation de lourdeur au niveau de la jambe gauche. L'angio-CT cérébral et carotidien aux urgences le 29.05.2019 met en évidence une hyperdensité au niveau du thalamus droit pouvant correspondre à une hémorragie. Le status neurologique est normal avec un NIHSS à 0 points et la patiente est admise pour surveillance en stroke unit monitorée. La surveillance clinique est sans particularité avec un NIHSS qui reste à 0 points. En raison du profil tensionnel, le traitement anti-hypertenseur est majoré par adjonction d'un anticalcique au traitement habituel par IEC. Une imagerie de contrôle d'office par CT-scan cérébral n'est pas proposée par les collègues neurologues. Selon l'évolution clinique, une IRM cérébrale de contrôle sera à rediscuter ainsi que l'introduction ou non d'un traitement anti-thrombotique. A noter une découverte fortuite d'une lésion pulmonaire apicale chez une patiente avec tabagisme actif et sans plainte actuellement. Cette lésion sera à investiguer ou à contrôler durant le reste de l'hospitalisation. La patiente est transférée en stroke unit non monitorée le 30.05.2019. Mme. Y, patiente de 93 ans, connue pour des troubles de la marche d'origine multifactorielle sur épilepsie focale (sous Keppra, suivie par Dr. X), s/p AVC, polyneuropathie avec ulcère MID d'origine probablement mixte, diabétique et sur insuffisance veineuse. Elle est adressée par les soins à domicile en raison d'une baisse de l'état général avec toux sans expectoration et dyspnée en péjoration. L'examen clinique révèle des râles crépitants bilatéraux chez une patiente afébrile. Le diagnostic de décompensation cardiaque est retenu, probablement sur hypertension. Nous introduisons un traitement diurétique, ce qui permet une stabilisation pondérale et une amélioration des symptômes. Nous débutons également un traitement de Jardiance dans le but de stabiliser le diabète. La patiente présente durant son hospitalisation deux crises d'épilepsie partielle avec des mouvements involontaires de la mâchoire et des membres supérieurs. Après avis de nos confrères de la neurologie, son traitement par Vimpat est majoré à 100 mg 2x/j, ils préconisent de garder le Valium pendant encore une semaine jusqu'à pleine efficacité du Vimpat. A noter que Mme. Y chute durant l'hospitalisation, ce qui s'est déjà produit à domicile à plusieurs reprises. Les physiothérapeutes préconisent des déplacements avec le rollator. Après une nouvelle discussion avec la famille et la patiente, une réadaptation gériatrique à l'HFR Riaz est demandée. En effet, une baisse de la mobilité et de l'autonomie est remarquée durant l'hospitalisation. Mme. Y est transférée le 02.05.2019 à l'HFR Riaz. Mme. Y, connue par un SAOS suivie par le Dr. X, a séjourné dans notre centre du sommeil du 22.05. au 24.05.2019 pour une suspicion de syndrome obésité/hypoventilation au vu de dernières gazométries avec valeurs de capnie à la limite supérieure de la norme avec compensation métabolique. La capnographie et la gazométrie au réveil ne révèlent pas de franche hypoventilation nocturne et nous ne retenons pas d'indication à un traitement par Bipap. La saturation moyenne en oxygène sur la nuit est bonne. Nous observons à la polygraphie un IAH à 30/h avec persistance d'événements de type hypopnées. Nous adaptons les pressions à 9-14 cmH20 avec diminution des événements respiratoires nocturnes d'un facteur 2, passant à 16/h. Nous libérons Mme. Y le 24.05.2019 avec les paramètres de pressions susmentionnés et demandons au Dr. X qui nous lit en copie de bien vouloir convoquer la patiente pour un contrôle CPAP prochainement. De notre côté, nous reverrons la patiente en avril 2020 pour le suivi fonctionnel et clinique annuel de sa fibrose pulmonaire dans le contexte du syndrome des anti-synthétases, anti-PL12 positif.Mme. Y est une patiente de 88 ans connue pour une hypertension artérielle traitée et une bronchopneumopathie chronique obstructive de stade III sur tabagisme actif avec une récente nouvelle hospitalisation dans le contexte d'une péjoration respiratoire en mars-avril 2019. Elle est amenée aux urgences le 02.05.2019 en raison d'une dyspnée progressive depuis la veille sans autre symptôme avec désaturation à 70% à l'air ambiant. A son arrivée aux urgences, une nouvelle exacerbation infectieuse de la BPCO est suspectée et la patiente traitée en conséquence par antibiothérapie et VNI. Malgré cela, l'évolution est rapidement défavorable et il est convenu de soins de confort avec la famille. La patiente décède paisiblement le 02.05.19 en compagnie de ses proches. Mme. Y, 78 ans, nous est adressée le 30.04.2019 par le service d'orthopédie de l'HFR Fribourg pour prise en charge de troubles de la marche et de l'équilibre après une fracture du col fémoral droit traitée par prothèse totale de hanche le 19.04.2019. A l'entrée, la patiente n'a pas de plainte. Nous trouvons une patiente orientée et en état général conservé. La plaie opératoire est propre, sans signes d'inflammation. La patiente a une diminution de la force au membre opéré, qui est aussi légèrement oedématié. Le reste de l'examen est sans particularités. Mme. Y est mariée, a 2 enfants et habite avec son mari dans un appartement au 5ème étage d'un immeuble avec ascenseur. Avant l'hospitalisation, la patiente était complètement autonome au niveau des activités quotidiennes et se mobilisait sans moyens auxiliaires. Ad diagnostic principal A l'entrée, la mobilité de la patiente est légèrement réduite avec un risque de chute augmenté (Tinetti 18/28). La patiente a besoin de supervision (MIF 5) pour marcher avec un tintébin. Elle effectue les transferts de manière autonome. Mme. Y profite de physio- et ergothérapie intensives durant son séjour avec entraînement de l'équilibre, renforcement musculaire, entraînement de l'endurance, de la marche et des escaliers. L'évolution de la plaie est bonne, les agrafes sont retirées. A la sortie, la patiente effectue les transferts, marche avec 2 cannes et monte 27 marches d'escaliers avec une canne et la rampe de manière autonome. Le Tinetti est à 20/28. Le prochain rendez-vous de contrôle est prévu le 04.06.2019 chez Dr. X à l'HFR Fribourg. Ad diagnostic secondaire 1 Selon la discussion au téléphone avec vous, nous maintenons le traitement anticoagulant par Sintrom après avoir arrêté la Clexane. Le traitement par bas compressifs est initialement poursuivi. Cependant, nous observons en cours de séjour des orteils cyanosés, vraisemblablement en raison d'une trop forte compression veineuse. En effet, l'index de pression cheville/bras dans la norme ne suggère pas de pathologie artérielle. La cyanose disparaît après retrait des bas. La patiente rapporte avoir des bas moins serrés à la maison qu'elle veut essayer avant de recevoir une nouvelle ordonnance. Ad diagnostic secondaire 2 L'hémoglobine reste stable. Le bilan vitaminique et martial est sans particularité. Ad diagnostic secondaire 3 Une supplémentation nutritive orale de courte durée a lieu pour optimiser la cicatrisation. La patiente reçoit en outre des conseils nutritionnels. Ad diagnostic secondaire 4 Sous stimulation hydrique, la fonction rénale estimée (selon CKD-EPI) passe de 59 à 70 ml/min. Ad diagnostic secondaire 5 La vitamine D est substituée. Au vu de son excellente évolution clinique et fonctionnelle, Mme. Y peut rentrer à domicile en bon état général le 20.05.2019. Mme. Y, connue pour les comorbidités et antécédents susmentionnés, est amenée aux urgences en ambulance le 21.05.2019 à 20h30 en raison de douleurs épigastriques ayant débuté vers 17h00, alors qu'elle conduisait, d'une durée de 2 heures et spontanément résolutives. Les douleurs sont de type brûlures épigastriques et associées à une dyspnée d'effort et une grande fatigue après être rentrée chez elle. Pas de douleur thoracique, pas d'irradiation dans les bras ni dans la mâchoire, pas d'autre symptôme associé. A l'admission aux urgences, la patiente est normotendue à 122/78 mmHg, normocarde à 87/min, eupnéique à 22/min, afébrile à 37,1°C et sature à 94% à l'air ambiant. Au status cardiovasculaire, B1B2 sont bien frappés, réguliers, sans souffle surajouté. Pas de turgescence jugulaire, pas de reflux hépato-jugulaire, pas d'oedème des membres inférieurs. Signe de Homans négatif des deux côtés. Les mollets sont souples, le ballant est conservé. Les pouls périphériques sont tous palpés. Pas de souffle sur les grands axes vasculaires, pas d'autre souffle vasculaire. Au status respiratoire, le murmure vésiculaire est symétrique avec présence de minimes râles de stase inférieurs des deux côtés. Au niveau digestif, l'abdomen est souple, sans défense ni détente. Les bruits abdominaux sont normaux en fréquence et en tonalité. Percussion avec tympanisme. Murphy négatif, pas de masse pulsatile, pas d'organomégalie palpable. Au niveau urogénital, les loges rénales sont souples et indolores. L'ECG montre un rythme sinusal régulier à 80/min, avec des ondes T négatives en V4, V5 et V6, non présentes sur les comparatifs. Le laboratoire montre des troponines avec une cinétique positive (H0 49 ng/l, H1 80 ng/l et H3 119 ng/l) et une perturbation des tests hépatiques. Pas de trouble électrolytique, bonne fonction rénale. La radiographie du thorax est sans particularité. Au vu du 1er train de troponines positif à 49 ng/l, nous administrons 500 mg d'Aspégic iv. Le 2ème train monte à 80 ng/l et nous concluons à un probable syndrome coronaire aigu de type NSTEMI. Nous contactons Dr. X, soins intensifs et le Dr. X, cardiologue à l'HFR Fribourg. Ce dernier propose d'administrer une dose de charge d'Efient 60 mg puis, au vu de l'absence de symptôme (pas de douleur actuellement), de garder la patiente monitorée aux urgences de l'HFR Riaz puis d'appeler le matin du 22.05.2019 pour demander l'heure d'intervention de la coronarographie à l'HFR Fribourg. Nous effectuons un ECG à chaque troponine qui est superposable. Nous administrons du Beloc Zok 25 mg, de l'Arixtra 2.5 mg, de l'Efient 60 mg et 1 patch de Nitroderm 5 mg sur avis du cardiologue de garde. La patiente ne présente pas de douleur pendant l'observation aux urgences et reste stable. En cas d'apparition de douleurs pendant la nuit ou en cas de péjoration, la patiente doit être transférée sans tarder aux soins intensifs de l'HFR Fribourg. Dr. X des soins intensifs est mis au courant de l'attitude. Durant toute sa surveillance en lit d'observation aux urgences de l'HFR Riaz, la patiente ne présente plus aucune douleur. Le status et les paramètres vitaux du 22.05.2019 sont stables. Nous sommes contactés par Dr. X de l'HFR Fribourg qui propose un transfert aux soins intensifs dans l'attente de la coronarographie. Mme. Y est donc transférée à l'HFR Fribourg le 22.05.2019 au matin pour la suite de la prise en charge. Mme. Y, 78 ans, est admise aux soins intensifs pour surveillance post-coronarographie. Elle est connue pour une maladie coronarienne tritronculaire avec 4 pontages aorto-coronariens en 2010 et pose de 1 DES sur l'ACD proximale en 2017.Elle a initialement présenté des douleurs épigastriques en barre, associées à une dyspnée d'effort et une grande fatigue, motivant sa consultation aux urgences de Riaz. Un ECG met en évidence des ondes T négatives de V4-V6 avec des troponines positives. La patiente est transférée à l'HFR Fribourg pour une coronarographie. La coronarographie montre un réseau coronarien inchangé par rapport à 2017, avec une image d'hypokinésie apicale compatible avec un Tako-tsubo. La FEVG s'élève à 30%. Un traitement par IEC est introduit, le traitement par bétabloquant de la patiente est poursuivi. Le Dancor est interrompu au vu de l'absence d'indication claire. Une ETT de contrôle est à prévoir le 24.05.2019 pour évaluation de la fonction contractile. Une perturbation des tests hépatiques d'origine indéterminée est présente. Un US permet d'exclure une étiologie abdominale. Un suivi biologique est à prévoir pour la suite de la prise en charge. La surveillance hémodynamique et rythmique se déroule sans complications. La patiente peut être retransférée le 23.05.2019 à l'HFR Riaz. • Mme. Y est une patiente de 40 ans qui est hospitalisée pour prise en charge chirurgicale de cholécystolithiases récidivantes par cholécystectomie laparoscopique avec cholangiographie per-opératoire. La patiente avait consulté plusieurs fois pour la récidive de ses douleurs en hypochondre droit avec suspicion de plusieurs migrations lithiasiques. La cholangiographie per-opératoire est sans particularité. Les suites opératoires sont simples tant sur le plan clinique que paraclinique et la patiente rentre à domicile le 24.05.2019. • Mme. Y présente donc une tendinopathie du tendon du muscle sus-épineux sans lésion transfixiante ou rupture. Cette inflammation est due à un conflit sous-acromial dans le contexte d'une arthrose acromio-claviculaire. J'ai donc proposé à Mme. Y d'infiltrer l'espace sous-acromial ainsi que l'articulation acromio-claviculaire par cortisone. Par la suite, la patiente bénéficiera de physiothérapie pour continuer à tonifier la musculature de la coiffe des rotateurs. La patiente est d'accord, l'infiltration est prévue le 12.06.2019. • Mme. Y se sent gênée par la plaque en regard du radius distal, raison pour laquelle nous prévoyons une ablation précoce du matériel d'ostéosynthèse. L'intervention est prévue pour le 24.06.2019 en ambulatoire. La patiente est informée du déroulement de l'intervention ainsi que des risques et des bénéfices liés à celle-ci. Elle nous donne son accord, le consentement est signé. La patiente sera encore vue par mes collègues anesthésistes pour la consultation pré-anesthésique. • Mme. Y nous est transférée du service de médecine interne à Meyriez le 15.04.2019 en raison d'une exacerbation d'une lombo-sciatalgie importante avec une sciatalgie droite. Pour rappel, Mme. Y s'est présentée à la permanence de Meyriez en raison de l'aggravation des lombo-sciatalgies et a été hospitalisée au service de médecine interne pour prise en charge diagnostique et thérapeutique. Un CT-Scan du bassin a montré plusieurs fractures de compressions, dont deux d'allure récente, du plateau supérieur de L2 et du plateau inférieur de L4. À l'entrée, la patiente se plaint de douleurs au niveau lombaire avec extension à la jambe droite, qui sont présentes depuis le 04.06.2019. Il n'y a pas de notion de traumatisme. Mme. Y vit seule à son domicile. Elle bénéficie de Spitex une fois par semaine pour prendre la tension artérielle. Elle ne prenait pas de médicaments de façon régulière. À l'examen clinique d'entrée, elle présente une douleur importante à la mobilisation en flexion de la hanche droite. Il n'y a pas de douleurs à l'adduction et à l'abduction. La rotation interne et externe est impossible à effectuer à cause des douleurs. Il n'y a pas de troubles de la sensibilité. Les réflexes ostéotendineux sont symétriques mi-vifs. Le réflexe cutané plantaire est absent. On observe une désorientation temporelle. L'examen des nerfs crâniens est dans la norme. La force aux membres inférieurs est globalement à M3. Lors de son séjour, nous continuons le traitement du Lisinopril 5 mg commencé le 15.04.2019 avec une bonne tolérance au traitement, et un bon contrôle tensionnel. Nous continuons également le traitement conservateur instauré avec analgésie et mobilisation par physiothérapie. Concernant l'ostéoporose, nous continuons la supplémentation avec Calcimagon D3 1x par jour et Alendronate 70 mg 1x par semaine. Nous vous laissons le soin de compléter le bilan par un dosage de vitamine D et de programmer une densité osseuse. Nos collègues de la médecine interne ont réalisé un MMS avec un score à 14/30, ainsi qu'un Clock-Test à 0/7. Nous complétons leurs recherches par un bilan neuropsychologique qui met en évidence des troubles cognitifs sévères avec déficits mémoire antérograde et rétrograde, troubles des fonctions exécutives, des légers troubles visuo-constructifs, ainsi qu'une désorientation spatio-temporelle, ralentissement psychomoteur, confusion. L'indication de mise en place d'une curatelle officielle est posée. Une malnutrition protéino-énergétique est suspectée et détectée en début de séjour. Nous avons réalisé une évaluation nutritionnelle, qui ne met pas en évidence de trouble de l'alimentation au présent. Nous mettons la malnutrition en lien avec ses troubles cognitifs. Vu les troubles cognitifs et son état de santé, et en accord avec la patiente et la famille, nous effectuons une demande de placement dans un home. Au vu de la bonne évolution, Mme. Y quitte notre service le 14.05.2019 pour rejoindre l'EMS de Morat. • Mme. Y est une patiente de 76 ans, aux comorbidités sus-mentionnées, qui est hospitalisée dans notre service pour prise en charge chirurgicale d'une masse du lobe supérieur gauche. Elle bénéficie d'une résection extra-anatomique du lobe supérieur gauche par thoracoscopie uniportale le 25.04.2019, qui se déroule sans complication notable. Les suites post-opératoires sont simples, permettant l'ablation du drain thoracique le 30.04.2019. En vue de l'évolution clinico-biologique favorable, Mme. Y peut regagner son domicile en bon état général le 30.04.2019. Elle sera revue à la consultation de chirurgie thoracique pour contrôle en date du 03.05.2019. • Mme. Y, patiente de 75 ans, ancienne fumeuse, est hospitalisée pour suite d'investigations d'une lésion sacrale lytique (IRM du 20.03.2019) avec répercussions neurologiques (troubles vésico-sphinctériens, trouble de la marche). Le CT thoraco-abdomino-pelvien du 22.03.2019 montre une masse pulmonaire droite avec adénopathies médiastinales, un épanchement pleural droit, un épaississement du corps surrénalien gauche, une lésion lytique costale gauche au niveau du 4ème arc et une lésion lytique étendue du sacrum au niveau de S1 à S3. Le bilan est complété par un CT bassin et un PET CT qui montre une intense hypercaptation pulmonaire droite avec carcinose pleurale droite et de multiples métastases osseuses. La cytologie du liquide pleural droit (04.04.19) montre des cellules malignes compatibles avec un adénocarcinome. L'immuno-histochimie PDL1 et NGS revient négative. Une évaluation oncologique et radio-oncologique est organisée. Des séances de radiothérapie du sacrum sont débutées le 09.04.19 (12 séances au total) et une chimiothérapie par Carboplatine est débutée le 30.04.2019 à poursuivre aux 3 semaines si la situation globale de la patiente le permet (prochaine dose prévue le 20.05.2019). Mme. Y bénéficie d'une pose de PleurX le 02.05.2019. L'antalgie est adaptée avec introduction d'Oxycontin, Lyrica et dexaméthasone en complément de la radiothérapie permettant un contrôle satisfaisant des douleurs dans un premier temps. Cependant, il est noté une nette péjoration de l'état général dès le 06.05 avec des douleurs de plus en plus invalidantes pendant les transferts, la patiente reste de plus en plus alitée. Elle est également nouvellement confuse par moment, essentiellement de nuit. Malgré l'augmentation des doses d'oxycontin et d'Oxycodone, la prise en charge antalgique n'est pas optimale. Dès le 07.05, nous faisons intervenir l'équipe des soins palliatifs qui suggèrent une rotation des opiacés permettant une amélioration de la symptomatologie au repos, cependant pas lors des mouvements et transferts.Durant le séjour, la patiente développe une rétention hydro-sodée avec oedème majeur des membres inférieurs probablement dû à la corticothérapie introduite à but antalgique et également à la microalbuminémie. Une échocardiographie transthoracique permet d'exclure des OMI d'origine cardiaque. Au vu de la nette péjoration de la situation générale, en accord avec la patiente et sa famille, un transfert à la Villa St-François est décidé. Mme. Y nous est adressée afin d'effectuer une courte hospitalisation pour la pose d'un pacemaker. La patiente présente un bloc atrioventriculaire avec une diminution de la fonction ventriculaire à 55%, une dyspnée au moindre effort ainsi qu'une faiblesse généralisée et une hypotension orthostatique au lever le matin. La patiente est très active. Un pacemaker a été mis en place le 09.05.2019 sans problème, les contrôles radiologiques et cliniques sont satisfaisants. Nous pouvons laisser rentrer la patiente en bonne santé générale après une nuit d'observation en médecine interne. Un contrôle chez le cardiologue Dr. X est prévu dans un mois. Mme. Y, 25 ans, est admise aux soins intensifs pour une insuffisance respiratoire hypoxémique aiguë. Elle est connue pour une encéphalopathie post-natale, un asthme allergique ainsi que pour des pneumonies à répétitions sur broncho-aspiration (la dernière en avril 2019). Elle présente depuis le 27.05.2019 un encombrement bronchique inhabituel associé à une tachypnée et un pic fébrile unique mesuré à 38.7° en préhospitalier. Au vu de l'absence de foyer pulmonaire à la radiographie thoracique, de l'absence d'état fébrile objectivé et de syndrome inflammatoire, une antibiothérapie n'est pas introduite d'emblée. Nous concluons à une bronchite d'origine virale. L'évolution respiratoire est rapidement favorable sous VNI, oxygénothérapie et physiothérapie respiratoire. Mme. Y est une patiente de 56 ans, connue pour une maladie de Crohn et pour un statut post-fistule anale intersphinctérienne en 2010, suivie régulièrement. La patiente consulte le Dr. X le 17.05.2019 en raison de douleurs de la fesse gauche évoluant depuis 4 jours. Le statut clinique ne montre pas de communication entre la région anale et l'abcès. La région péri-anale est calme. La patiente est hospitalisée dans le service de chirurgie, mise sous antibiothérapie intraveineuse par Co-Amoxicilline 2,2 g et Métronidazole 3 x 500 mg/jour. L'intervention se déroule le 18.05.2019, sans complication, avec des douleurs bien gérées par l'antalgie. Dès lors, la patiente peut retourner à domicile le 18.05.2019 dans l'après-midi. Mme. Y est admise pour une angine à streptocoques aphagiante. Nous introduisons un traitement de Co-Amoxicilline et de Solumedrol. L'évolution clinique est favorable avec reprise de l'alimentation sans douleur. Elle retourne à domicile le 03.05.2019. Mme. Y, âgée de 81 ans, connue pour une diverticulose sigmoïdienne, un cancer colorectal en rémission depuis 2010 et une polymyalgia rheumatica sous Prednisone depuis mai 2010, nous est adressée par l'HFR Fribourg pour une neuro-réadaptation dans un contexte de faiblesse musculaire proximale des membres inférieurs progressive depuis 2-3 ans et en nette aggravation depuis 1 an. Cette symptomatologie n'est pas expliquée par une atteinte médullaire et il n'y a pas d'argument pour une myopathie inflammatoire (CK négatifs, DOT myosite négatif), la myosite à corps inclus ou une maladie neurodégénérative. La biopsie musculaire du 10.04.2019 est dans les limites de la norme à l'examen histologique. À l'admission, la patiente se plaint de faiblesse musculaire. Elle est hémodynamiquement stable et les paramètres vitaux sont dans la norme. Au statut, la patiente est orientée et collaborante. La cognition est sans particularité. La marche s'effectue avec aide et timbre car l'équilibre est précaire. Durant son séjour, elle a présenté une bonne évolution sans problématique aiguë et Mme. Y a pu avoir des congés pendant le séjour. Sur le plan nutritionnel, nous avons mis en évidence une dénutrition modérée (NRS 4/7) avec une perte de 3 kg en 1.5 mois et des ingestas à 75% des besoins. Au début de la prise en charge, elle se restreignait beaucoup de la prise alimentaire par peur de faire augmenter ses glycémies. Après explications et diminution des craintes, elle a pu s'alimenter de mieux en mieux. Afin de couvrir les besoins à 100% et favoriser une reprise pondérale, nous avons introduit 1 supplément nutritif (SNO) par jour, que Mme. Y ne souhaite toutefois pas poursuivre à domicile. Elle a pu augmenter son poids de presque 1 kg durant le séjour et nous lui avons donné des conseils pour enrichir et fractionner son alimentation à domicile. Durant son séjour, la patiente a bénéficié d'une prise en charge interdisciplinaire avec physiothérapie et ergothérapie. À la sortie, elle est indépendante pour les transferts et la marche sans moyen auxiliaire sur un périmètre de 120 m, sous surveillance, sinon avec sa canne personnelle; elle est limitée par la faiblesse globale et l'appréhension. Elle peut monter/descendre les escaliers avec la rampe et parfois une canne. Le score de Berg est à 49/56 à la sortie (42/56 le 12.04.2019). Après 4 semaines d'hospitalisation, l'évolution est favorable et Mme. Y peut quitter notre service pour rejoindre son domicile, le 08.05.2019, en bon état général. À la sortie, la patiente bénéficiera de séances de physiothérapie en ambulatoire. Mme. Y est une patiente de 33 ans, connue pour un statut post-bypass proximal avec cholécystectomie pour une obésité de grade II le 09.05.2019, qui se présente le 14.05.2019 aux urgences à Riaz pour des douleurs abdominales dans l'hypochondre droit. Le bilan effectué aux urgences met en évidence un épanchement abdominal au niveau du site opératoire, motivant une hospitalisation et un transfert dans notre service. La patiente bénéficie d'une laparoscopie exploratrice le 14.05.2019 avec un lavage de la cavité abdominale. Au vu d'un syndrome inflammatoire à la hausse en préopératoire, nous débutons un traitement antibiotique par Rocéphine et Métronidazole qui sera maintenu jusqu'au 21.05.2019. Les suites opératoires sont bonnes, avec l'absence de complication et des contrôles biologiques en voie de normalisation. La patiente reprendra une alimentation normale dès le 20.05.2019. Un des Jackson-Pratt est retiré le 20.05.2019, le second est laissé en place et son retrait sera réévalué lors du prochain contrôle clinique. Mme. Y rentre à domicile le 21.05.2019 avec un contrôle clinique prévu à la consultation du Dr. X le 23.05.2019 à 8h40. Mme. Y est hospitalisée pour prise en charge chirurgicale d'une obésité de grade II par Bypass gastrique par laparoscopie le 09.05.2019. Les suites post-opératoires sont simples et la patiente bénéficie d'une réalimentation selon le schéma prévu. Elle rentre à domicile le 11.05.2019 avec un contrôle en ambulatoire à la consultation du Dr. X.Mme. Y, 33 ans, a été admise aux soins intensifs pour une surveillance post-opératoire d'un bypass gastrique le 09.05.2019 en raison d'un syndrome d'apnées obstructives du sommeil non appareillé. Elle est connue pour une obésité sévère de grade II selon l'OMS avec un BMI initial à 39 kg/m² et bénéficie d'un bypass gastrique par voie laparoscopique avec cholécystectomie le 09.05.2019 par le Dr. X. L'intervention se déroule sans complication. Une titration en morphine est effectuée en post-opératoire avec bradypnée en salle de réveil. La surveillance nocturne aux soins intensifs ne montre aucune désaturation. Sur le plan antalgique, un relais per os peut être effectué dès le 10.05.2019 mais le maintien des opioïdes s'avère nécessaire malgré la présence du syndrome d'apnées du sommeil. La patiente est confortable par la suite et peut être mobilisée. Les plaies sont calmes et une réalimentation bypass I est effectuée le lendemain avec une bonne tolérance. À noter que lors de l'intubation (Cormack 1), une lésion d'origine inconnue en regard de l'aryténoïde droite a été visualisée par les anesthésistes. Une évaluation ORL est par conséquent à prévoir. Devant l'évolution favorable, la patiente est transférée le 10.05.2019 en chirurgie. Mme. Y, patiente de 89 ans, connue pour artériopathie périphérique de stade IIb et syndrome lombo-radiculaire de L5 à gauche et discopathie L4-S1, est hospitalisée dans notre service de gériatrie aiguë HFR Riaz après son arrivée aux urgences de l'HFR Fribourg - hôpital cantonal le jour même en raison d'une dyspnée en augmentation depuis 2 à 3 jours et œdèmes bilatéraux à prédominance gauche. À noter que la patiente avait séjourné à l'HFR Meyriez, service de gériatrie aiguë du 27.03.2019 au 18.04.2019 pour décompensation d'un syndrome douloureux chronique. Au statut d'entrée, Mme. Y est normotendue, normocarde et tachypnéique à 24 respirations par minute, saturant à 90% à l'air ambiant. À l'auscultation cardiaque, signalons des B1 et B2 bien frappés, sans souffle audible, et des œdèmes des membres inférieurs bilatéraux prenant le godet, à prédominance gauche. À l'auscultation pulmonaire, relevons un murmure vésiculaire symétrique avec wheezing expiratoire. Le reste du statut est non contributif. Le bilan biologique relève des leucocytes à 9.2 G/l et une CRP inférieure à 5 mg/l. Le NT-proBNP est dosé à 1063 ng/l. La gazométrie signale une hypoxie à 7.4 kPa, sans trouble acido-basique. La radiographie de thorax quant à elle ne montre pas de signe de décompensation cardiaque ou de foyer pulmonaire. Durant le séjour, le poids reste stable sous traitement diurétique par Torem 10 mg, avec un poids de sortie de 88.3 kg. Une ultrasonographie des membres inférieurs bilatéraux ne visualise pas de signe de thrombose. Néanmoins, au vu d'une hypoxémie persistante, il est convenu de réaliser un angio-CT thoracique. Cet examen met en évidence la présence d'une embolie pulmonaire, raison pour laquelle nous ajoutons une anticoagulation thérapeutique par Clexane 80 mg 2x/j, relayée à la sortie par de l'Eliquis 10 mg 2x/j pendant une semaine, puis à 5 mg 2x/j, avec proposition de reprendre l'intervention d'une angioplastie d'ici un mois, initialement prévue le 08.05.2019, en accord avec le Dr. X, angiologue qui reconvoquera la patiente. À noter qu'il s'agit d'une patiente tabagique active à 30 unités paquets par an, n'ayant pas eu de fonctions pulmonaires par le passé, justifiant l'organisation d'une consultation pneumologique auprès du Dr. X, pneumologue à Fribourg (consultation organisée par la fille de la patiente) et à qui nous laissons le soin d'instaurer un traitement de fond. En fin de séjour, nous réalisons un sevrage de l'oxygénothérapie, avec une patiente présentant une saturation à 96% à l'air ambiant à sa sortie. Notons encore une anémie (hémoglobine à 116 g/l) motivant un bilan montrant un déficit en acide folique et vitamine B12, que nous substituons. Durant son séjour, la patiente effectue une physiothérapie de mobilisation et respiratoire. À sa sortie, Mme. Y est capable de marcher sur une distance de plus de 140 m de manière sécuritaire et autonome et de gravir 18 marches d'escaliers en se tenant à la rampe. Sa mesure d'indépendance fonctionnelle est de 96/126 à la sortie, par rapport à 90/126 à l'entrée. La MIF physiothérapeutique est de 6/7 pour les transferts, 6/7 pour les déplacements et 6/7 pour les escaliers. Le TUG est de 21.52 sec. Sur le plan social, Mme. Y vit seule à domicile et a deux filles qui sont présentes et l'aident pour les courses et les repas qu'elle gère elle-même. Le 06.05.2019, cette dernière quitte notre service, avec passage des soins à domicile 1x/semaine pour un contrôle de santé et tous les 4 jours pour un changement de patch. Mme. Y présente un hématome temporal droit après sa tympanoplastie droite le 09.05.2019 qui nécessite un drainage et la pose d'un Penrose. Nous gardons la patiente en surveillance sur la nuit avec une bonne évolution de l'hématome et l'absence de douleur. Au vu de la bonne évolution clinique, la patiente rentre à domicile le 10.05.2019 en bon état général et sera revue en contrôle le 11.05.2019 pour évolution et planification de la reprise de l'Aspirine cardio. Mme. Y, 82 ans, est admise aux soins intensifs en stroke unit monitorée pour une suspicion initiale d'AVC ischémique sur crise épileptique avec phénomène de Todd dans le cadre d'une hémisyndrome gauche. Elle présente une récidive d'hémisyndrome moteur brachial G, dysarthrie, état confusionnel et héminégligence G le 15.05.2019 alors qu'elle est seule à domicile. La symptomatologie est similaire à celle présentée lors d'un AVC ischémique temporal et hippocampique D en novembre 2018. Le CT cérébral aux urgences révèle une hyperperfusion temporo-pariéto-occipitale D, ouvrant le diagnostic différentiel d'une origine comitiale aux troubles actuels. Un EEG le 16.05.2019 confirme l'origine épileptique, malgré un traitement préalable de Levetiracetam, du Lacosamide est alors introduit sur avis neurologique. L'IRM cérébrale ne montre pas de signe d'AVC ischémique aigu, avec une stabilité de la transformation hémorragique connue. L'anticoagulation par Edoxaban est initialement stoppée, puis reprise dès le 16.05.2019. L'évolution est favorable avec persistance d'un état confusionnel, sans signe neurologique focal, au transfert de la patiente des soins intensifs en division de médecine le 16.05.2019. Mme. Y, patiente de 80 ans en BSH, est admise aux soins intensifs pour une surveillance neurologique dans le cadre d'un AIT. Elle décrit le soir à 23h du 23.05.2019 avoir remarqué une oppression temporale D. Elle a pris un Dafalgan et est allée dormir. À 4h du matin, elle se rend au toilettes et remarque toujours cette pression temporale D avec cette fois un trouble de la parole transitoire objectivé par son mari avec persistance de la paresthésie de l'hémiface droite et une dysarthrie de production qui s'améliore spontanément après 45 minutes. Le bilan d'extension par CT scan ne montre pas de saignement ni d'occlusion vasculaire. Un traitement d'Aspirine est débuté avec une dose de charge de 250 mg IV le 24.05.2019 avec un relais de 100 mg/j PO à continuer dans la suite. Au laboratoire, on retrouve un LDL augmenté motivant l'introduction d'une statine le 24.05.2019. La surveillance neurologique est sans particularités et la patiente peut regagner son domicile le 25.05.2019. À l'avis du Dr. X, le bilan d'extension consistant d'un ETT et un IRM peut être effectué en ambulatoire. La patiente sera convoquée pour un contrôle neurologique trois semaines après l'hospitalisation.Mme. Y est une patiente de 84 ans, connue pour une HTA traitée et des troubles cognitifs légers, se présente aux urgences pour un état confusionnel aigu. Elle décrit une toux chronique avec expectorations jaunâtres nouvelles depuis plusieurs semaines sans dyspnée, ni état fébrile. Concernant l'état confusionnel aigu, à son arrivée, la patiente présente une désorientation aux trois modes, une légère dysarthrie ainsi qu'une aphasie avec des difficultés à exécuter les tâches. Un CT cérébral nous permet d'exclure un saignement. Les symptômes se résolvent au cours du séjour hospitalier de manière spontanée. Nous postulons une origine multifactorielle avec comme facteurs déclenchants une infection et la prise de sirdalud pour des douleurs lombaires. Au moyen d'une radiographie thoracique, nous diagnostiquons une pneumonie que nous traitons par antibiothérapie. L'évolution clinique et biologique est favorable et la patiente peut rentrer à domicile le 16.05.19. Mme. Y, nous est adressée par le médecin traitant pour une décompensation cardiaque. La patiente, résidente du home de Giffers, présente une dyspnée depuis une semaine avec des douleurs rétrosternales et sous-mandibulaires depuis 3 jours à l'effort. Nous traitons la décompensation cardiaque avec une introduction de diurétique iv. Le bilan d'entrée montre un flutter auriculaire nouvellement diagnostiqué. Nous introduisons une thérapie avec de l'Eliquis, avec un dosage adapté à la fonction rénale et à l'âge de la patiente, le traitement par bêta-bloquant est également majoré. L'état général de la patiente s'est amélioré durant l'hospitalisation, elle a aussi bénéficié d'une physiothérapie et oxygénothérapie. La patiente avait de l'oxygène en réserve dans le home, chez nous un sevrage total n'a pas pu être atteint. L'échocardiographie transthoracique montre une fonction systolique conservée. Nous ne retenons pas d'indication à effectuer une coronarographie. Nos cardiologues conseillent de bien contrôler le rythme et de poursuivre l anticoagulation pendant 3 semaines. Mme. Y sera revue en consultation cardiologique ambulatoire dans 3 semaines pour réévaluer l'indication à un test fonctionnel +/- coronarographie à distance de la décompensation cardiaque. Une double anticoagulation avec l'Aspirine cardio et l'Eliquis est laissée jusqu'au contrôle cardiologique. Dans le contexte de décompensation cardiaque, nous diagnostiquons une insuffisance rénale aiguë qui s'améliore spontanément. Nous pouvons laisser Mme. Y rentrer au home le 14.05.2019 en bon état général avec de l'oxygène en réserve. Mme. Y, 60 ans, connue pour une insuffisance cardiaque ischémique, est hospitalisée auprès de notre service de médecine interne pour pose élective d'un défibrillateur double chambre à gauche en prévention primaire. La procédure se déroule sans complications, une radiographie du thorax montre l'absence de pneumothorax et des électrodes normo positionnées. Le contrôle des paramètres de sensing, pacing et impédances des électrocathéters résulte dans la norme. Mme. Y rentre donc à domicile le 21.05.2019 avec contrôle du dispositif dans 4 semaines. Mme. Y est une patiente de 64 ans, en bonne santé habituelle, qui se présente aux urgences en raison de douleurs en fosse iliaque droite. Le bilan met en évidence une appendicite aiguë, raison pour laquelle elle bénéficie d'une appendicectomie laparoscopique en urgence le 23.05.2019. L'intervention se déroule sans complication notable et les suites post-opératoires sont simples. En vue de l'évolution clinico-biologique favorable, Mme. Y peut regagner son domicile en bon état général le 26.05.2019. Nous laissons le soin à la patiente de prendre rendez-vous chez son médecin traitant pour l'ablation des fils le 4 juin 2019. Mme. Y, connue pour un adénocarcinome du sigmoïde métastatique et une hypertension, est admise au service des urgences après avoir présenté un épisode bref de dysarthrie et asymétrie faciale en présence de son fils. Au service des urgences, un CT time is brain a été réalisé en présence d'un NIHSS à 3 (dysarthrie et parésie faciale G), ne montrant pas de saignement actif ou signe d'infarcissement, mais une masse d'allure métastatique d'environ 16 mm de diamètre associée à un œdème péri-lésionnel. Une crise d'épilepsie inaugurale associée à un phénomène de Todd ont donc été retenues sur cette base et un traitement de dexaméthasone (20 mg) et de Keppra (dose de charge 2g) ont été initiés. À son arrivée à l'étage, la patiente présente un statut neurologique complètement normalisé. Un EEG met en évidence un foyer frontal D correspondant à la lésion. Une IRM cérébrale ne permet pas de visualiser d'autre lésion d'allure métastatique. La poursuite de la dexaméthasone 8 mg/j et du Keppra (2x500 mg/j) est proposée avec un contrôle le 22.05.2019 à 1 semaine (dosage Keppra, formule sanguine simple et tests hépatiques) à la consultation du Dr. X. Un traitement radio-oncologique de la métastase sera proposé à la patiente le 20.05.2019. Au vu de l'absence de nouvelle crise d'épilepsie et de son excellent état général tout au long de son hospitalisation, la patiente rentre à domicile le 16.05.2019 pour la poursuite de son traitement en ambulatoire. À noter que Mme. Y restera inapte à la conduite au moins jusqu'à la consultation du 30.08.2019 auprès du Dr. X. Mme. Y est une patiente de 30 ans, qui présente des douleurs en hypochondre droit depuis environ un mois. Elle avait consulté les urgences suite à ces douleurs. Le bilan initial avait montré une lithiase vésiculaire sans perturbation des tests hépatiques ni syndrome inflammatoire. Elle bénéficie le 03.05 d'une cholécystectomie avec cholangiographie peropératoire qui montre une cholécystite aiguë sans lithiase des voies biliaires. L'évolution postopératoire est tout à fait favorable, permettant un retour à domicile le 05.05.2019. Mme. Y, 37 ans, connue pour un épisode de néphrolithiase traité par lithotripsie par le passé, est prise en charge dans notre service pour une pyélonéphrite droite. La patiente a consulté pour un état fébrile persistant depuis 48 heures, associé à des myalgies, nausées et vomissements. Un CT-scan abdominal met en évidence une pyélonéphrite droite et la patiente est mise sous Ceftriaxone. L'uroculture, effectuée après le début des antibiotiques, est stérile mais les hémocultures reviennent positives pour un Escherichia coli. En raison de la suspicion d'un abcès rénal chez une patiente qui présente un état fébrile persistant, plusieurs contrôles par CT et US abdominal sont effectués durant le séjour. La suspicion d'abcès est infirmée et une dilatation pyélo-calicielle légère se corrige sous traitement antibiotique. L'antibiothérapie par Ceftriaxone est relayée à la Ciprofloxacine per os pour une durée totale de 14 jours. Au cours de l'hospitalisation, la patiente a présenté des douleurs à l'oreille gauche dans un contexte d'otite externe, qui est traitée par Ciproxin avec bonne évolution. L'évolution est favorable et la patiente rentre à domicile dans un bon état général le 17.05.2019. Mme. Y est une patiente de 31 ans, en bonne santé habituelle, qui se présente aux urgences suite à l'ingestion involontaire d'une épingle. Elle raconte avoir eu des douleurs initialement au niveau de la gorge et ensuite en région épigastrique. Une radiographie met en évidence un corps étranger longiforme visualisé au niveau de l'estomac. Une OGD en urgence est effectuée le 25.05.2019, mais l'aiguille est non visualisable et déjà engagée dans l'intestin. La patiente est hospitalisée pour une surveillance clinique ainsi qu'un contrôle des selles. La patiente évacue l'aiguille par voie naturelle le 26.05.2019. L'évolution est par la suite favorable, permettant un retour à domicile le 26.05.2019.Mme. Chanez, connue pour un accident vasculaire cérébral en octobre 2018 sur fibrillation auriculaire intermittente et sténose aortique modérée, est amenée aux urgences en ambulance le 23.05.2019 suite à deux malaises successifs, ce jour, alors qu'elle était assise dans un restaurant. Elle ressent une sensation vertigineuse puis perd connaissance, elle est allongée à terre par son mari qui relate une perte de connaissance d'une minute environ avec reprise de conscience immédiate sans état post-critique ni perte d'urine. Mme. Chanez aurait présenté un malaise similaire il y a deux mois pour lequel elle n'aurait pas consulté. À noter que l'ambulance est appelée suite au premier malaise mais que la patiente refuse d'être transportée à l'hôpital. Suite au second malaise, elle accepte la prise en charge. Pour rappel, la patiente vous a consulté le 22.05.2019 pour un contrôle de routine qui s'est révélé sans particularité. Au status neurologique à l'admission, Glasgow à 15/15. La patiente est orientée et collaborante. Les pupilles sont isocores et isoréactives. Nous notons une aphasie type Broca connue, ainsi qu'un déficit isolé du membre supérieur droit connu. Sur le plan cardiovasculaire, B1B2 sont bien frappés. Pas de souffle audible mais la patiente est connue pour une sténose aortique modérée. Pas de turgescence jugulaire ni de reflux hépato-jugulaire, pas d'oedème des membres inférieurs. Les mollets sont souples, le ballant est conservé. Homans négatif. Les pouls périphériques sont palpables. Au status respiratoire, le murmure vésiculaire est symétrique, sans râle de stase ni sibilance. Le status digestif est non contributif. L'ECG ne montre pas de trouble du rythme ni de la conduction et le test de Schellong est négatif. Le bilan sanguin montre une bonne fonction rénale, pas de trouble ionique, pas de syndrome inflammatoire, pas d'anémie. Mme. Chanez est gardée en lit d'observation aux urgences pour la nuit. La surveillance se passe sans complication et devant l'examen clinico-biologique, nous retenons le diagnostic de syncope d'origine neurogène. Mme. Chanez peut regagner son domicile le 24.05.2019 et prendra rendez-vous chez le Dr. X, cardiologue traitant, pour un contrôle prochainement. Mme. Chaperon, patiente de 80 ans, hospitalisée pour une décompensation cardiaque globale sur non-compliance médicamenteuse et dans le contexte d'une pneumonie basale gauche. Une antibiothérapie IV par Ceftriaxone et un traitement diurétique par Aldactone et Torasemide permettent une évolution clinique et biologique rapidement favorable. La patiente nous avoue ne pas prendre ses traitements régulièrement, à cause de leurs supposés nombreux effets secondaires selon la patiente (douleurs abdominales, prurit p/ex). Un traitement d'Excipial et de Xyzal en réserve permet une amélioration de la symptomatologie prurigineuse. Suite à une longue discussion avec la patiente le 20.05.2019, elle nous dit se rendre compte de l'importance de la prise régulière de ses traitements et nous assure qu'elle prendra ses médicaments à son domicile afin d'éviter une nouvelle décompensation. N'ayant aucun recul sur la situation à domicile qui semble être difficile selon l'infirmière à domicile, nous décidons d'introduire les soins à domicile 2x/j et les traitements seront préparés et donnés par l'infirmière à domicile. Si ces mesures ne devaient pas suffire à une amélioration de la compliance, alors une annonce à la justice de Paix devra être effectuée. Mme. rentre à domicile le 21.05.2019. Mme. Chappalley-Villermaulaz est amenée en ambulance pour une chute mécanique en déambulateur avec réception sur son bras droit en hyperextension alors qu'elle se déplaçait en tintébin. Le bilan radiologique retrouve une fracture déplacée de l'humérus. Une réduction sous anesthésie générale se complique d'une lacération de l'artère axillaire et d'un choc hémorragique. Après l'échec d'une tentative d'une procédure endovasculaire, la patiente est traitée par un pontage axillo-radial en urgence. La fracture sous capitale de l'humérus est traitée par ostéosynthèse. Une réanimation volémique majeure, des produits sanguins labiles et des amines sont nécessaires. Elle est par la suite transférée aux soins intensifs pour surveillance. À noter un passage en FA rapide nécessitant une charge en Amiodarone pour retrouver un rythme sinusal. Dans un premier temps, les douleurs sont soulagées par de la Morphine iv continue. Un relais par patch de Fentanyl est effectué avec succès. En accord avec la patiente et sa famille, il est convenu de ne pas entreprendre de mesure invasive destinée à prolonger la vie. Si la situation venait à se dégrader, des soins de confort doivent être instaurés selon le souhait de la patiente et de la famille. Mme. Chappalley-Villermaulaz est transférée dans son EMS le 09.05.2019. Mme. Chassot consulte les urgences le 22.04.2019 en raison d'un épisode de vomissement en jet ce jour à midi, en post-prandial avec état fébrile et frissons. La patiente est connue pour des diarrhées intermittentes depuis plusieurs années d'origine indéterminée. À noter que selon son époux, elle présenterait une toux sèche depuis plusieurs jours. Pas de nausée, pas de douleur abdominale, pas de dysurie ou algiurie. Pas d'autre plainte. À noter également une chute dans les toilettes il y a quelques jours avec réception sur le siège. À l'admission aux urgences, Mme. Chassot est fébrile à 39,3°C. Au status cardiovasculaire, B1B2 sont bien frappés avec souffle systolique 2/6 maximum au foyer aortique. Présence d'oedèmes des membres inférieurs jusqu'aux genoux. Au niveau pulmonaire, le murmure vésiculaire est symétrique. Au status digestif, l'abdomen est globuleux, souple et dépressible, sans défense ni détente. Les bruits abdominaux sont normaux en fréquence et en tonalité. Les loges rénales sont souples et indolores. Le status neurologique est sans particularité, hormis le trouble de l'acuité visuelle connu. Au status cutané, érythème circulaire pré-tibial gauche connu selon l'époux. Le laboratoire met en évidence une CRP à 10 mg/l et des leucocytes à 13,2 G/l. Le sédiment urinaire montre une leucocyturie (11-20/champs), sans nitrite. La radiographie du thorax ne montre pas de foyer clair. Nous prélevons des hémocultures et un urotube. Nous introduisons une antibiothérapie par Rocéphine iv et Mme. Chassot est hospitalisée pour la suite de la prise en charge. À l'étage de médecine, la patiente est calme, collaborante et aplaintive. Elle présente des troubles cognitifs, déjà signalés lors de la dernière hospitalisation. Les hémocultures et l'urotube reviennent positifs pour un E. Coli multisensible. Sous Rocéphine iv, l'évolution est favorable, permettant un relais per os par Ciproxine dès le 26.04.2019, à poursuivre jusqu'au 30.04.2019. Durant le séjour, nous mettons en évidence une mycose au niveau des plis cutanés abdominaux, des deux seins et des orteils que nous traitons par Pevaryl poudre, à poursuivre jusqu'à résolution. Concernant les troubles de la marche connus chez cette patiente, nous demandons un suivi physiothérapeutique afin d'adapter les moyens auxiliaires. Nous conseillons une évaluation ergothérapeutique en ambulatoire. Mme. Chassot peut regagner son domicile le 29.04.2019. Mme. Chautems, une patiente de 85 ans dont les comorbidités sont citées ci-dessus, nous est adressée pour réadaptation musculo-squelettique du membre supérieur droit dans le contexte d'une luxation antérieure récidivante de la tête humérale droite le 30.01.2019 et le 12.02.2019 avec atteinte du nerf ulnaire et médian, traitée par immobilisation dans un gilet orthopédique pendant trois mois jusqu'au 01.05.2019. Mme. présente également un pied tombant à gauche suite à une résection tumorale du genou gauche il y a 30 ans.A l'entrée, la patiente ne présente pas de douleurs et se plaint uniquement de céphalées intermittentes à 6/10 depuis la veille au niveau de la partie inférieure de l'orbite, irradiant sur la partie supérieure sans red flags. Cliniquement, Mme Y présente un trouble de la sensibilité sur le trajet du nerf ulnaire associé à une dysfonction motrice. En effet, la force de la main droite est diminuée (M4), la patiente présente une amyotrophie de l'éminence hypothénar et le test d'opposition du pouce est pathologique. Mme Y habite actuellement chez sa fille qui s'occupe de gérer les courses, le ménage, la lessive, les finances et les médicaments. La préparation des repas est gérée par le beau-fils. Elle est autonome dans ses BADL. La patiente vit normalement dans une maison avec des étages mais n'y est plus retournée depuis la dernière hospitalisation. Ne conduit pas. Nous effectuons une réhabilitation musculo-squelettique du membre supérieur droit permettant à la patiente de travailler sur le développement de la force et de la sensibilité. La mobilité de la main s'améliore mais des séances d'ergothérapie à domicile sont nécessaires à la sortie pour continuer à renforcer ses capacités. A l'entrée, Mme Y fait les transferts avec une aide de type contact et marche à l'aide d'une canne sous supervision sur une distance de 70 m. Le Tinetti est mesuré à 17/28. La patiente bénéficie d'exercices de physio- et d'ergothérapie qui améliorent sa mobilité et son autonomie. A la sortie, elle réalise les transferts sans aide, se mobilise seule avec une canne sur une distance de 120 m et monte 18 marches d'escalier de manière autonome. Le Tinetti est à 18/28. Mme Y peut regagner son domicile le 26.05.2019. Mme Y, 66 ans, connue pour une maladie de Parkinson, est hospitalisée pour une baisse d'état général. Elle présente en effet depuis environ 4 semaines des douleurs épigastriques et de la cavité buccale à type de brûlure et des vomissements intermittents. Elle se plaint également d'une asthénie, d'une inappétence et d'une humeur dépressive avec angoisses et cauchemars en augmentation depuis une dizaine de jours. Le bilan biologique à l'admission est sans particularité. Le test de déglutition retrouve une altération de l'élévation du larynx. Nous majorons transitoirement le traitement d'IPP dans le cadre de la dyspepsie et une nutrition entérale est débutée via la sonde percutanée jéjunale déjà en place pour son traitement de Duodopa. Celle-ci est progressivement majorée sous supervision du service de nutrition en complément des apports per os de texture adaptée pour obtenir une couverture complète de ses besoins nutritifs. Le traitement anti-parkinsonien est poursuivi sans changement. Sur proposition de son psychiatre traitant et en accord avec le Dr X, nous arrêtons progressivement l'Escitalopram et stoppons le Leponex, que nous remplaçons par le Trittico et la Quétiapine. Elle bénéficie d'un soutien psychiatrique régulier pendant le séjour. L'évolution est globalement favorable, avec disparition des symptômes gastro-intestinaux, stabilisation thymique et reprise pondérale progressive. Nous évoquons la possibilité d'une réhabilitation en milieu spécialisé avec la patiente, son entourage et le Dr X, mais privilégions finalement le projet d'un retour à domicile au vu des nombreux séjours de réhabilitations dont la patiente a déjà bénéficié au cours de l'année écoulée. Ceci pourra être rediscuté à distance avec le Dr X. Au vu de l'évolution globalement favorable, Mme Y quitte notre service le 06.05.2019 pour un retour à domicile, avec poursuite du suivi par les soins à domicile 2 fois par jour et mise en place d'un suivi nutritionnel à domicile. La patiente sera convoquée pour une consultation de suivi dans le service de nutrition. Elle sera également convoquée pour un prochain contrôle à la consultation du Dr X. Mme Y est une patiente de 53 ans qui est hospitalisée pour prise en charge d'une hernie en fosse iliaque droite associée à des douleurs abdominales. Le bilan réalisé aux urgences retrouve une hernie incarcérée qui est réduite et traitée dans un deuxième temps le 14.05.2019 par cure de hernie laparoscopique avec mise en place de filet. L'évolution est par la suite favorable avec un retour à domicile de la patiente le 15.05.2019. Mme Y, 52 ans, est admise aux soins intensifs pour une surveillance neurologique dans le cadre d'une suspicion d'un AVC ischémique. La patiente, connue pour des douleurs chroniques axiales et périphériques multifactorielles, un syndrome dépressif et une personnalité borderline se présente aux urgences avec un hémisyndrome sensitivo-moteur droit ainsi qu'une dysarthrie depuis 3h accompagné de céphalées. Le NHISS initial est à 5 points. Un CT Time is Brain ne montre pas d'ischémie ni d'hémorragie intracrânienne. La patiente bénéficie d'une charge en Aspirine et d'une surveillance au SIC de 24h qui se révèle sans particularité (notamment pas de trouble rythmique). L'évolution clinique est favorable avec un NHISS Score à 2 points le 26.05.2019. La patiente peut être transférée le 26.05.2019 à l'étage Stroke Unit non monitorée. Un bilan d'extension par une IRM cérébral est prévu dans la suite. Mme Y, 52 ans, polymorbide, connue entre autres pour une obésité sévère et une arthrite psoriasique actuellement sous Prednisone et Méthotrexate, est hospitalisée dans un contexte de suspicion d'AIT vertébro-basilaire. Pour rappel, la patiente présente depuis le soir du 24.05 des céphalées inhabituelles sans aura et une faiblesse aux membres inférieurs. Devant la persistance des symptômes, le lendemain au réveil, elle appelle l'ambulance. À l'arrivée aux urgences, la patiente présente une dysarthrie discrète et une parésie au MIG. L'angio-CT cérébral revient normal et devant l'hypothèse d'un AVC ischémique mineur en résolution, une dose de charge d'Aspirine Cardio 250 mg iv est administrée. L'IRM cérébrale de contrôle revient aussi dans la norme, sans arguments pour une lésion parenchymateuse. Sur le plan étiologique, l'échocardiographie transthoracique montre une bonne fonction cardiaque, sans dilatation de l'oreillette gauche ni d'autres anomalies structurelles. Un Holter de 72h sera posé en ambulatoire. Au vu de la symptomatologie initiale présentée par la patiente, un AIT vertébro-basilaire reste possible, cependant l'origine reste indéterminée. Sur le plan métabolique, un traitement d'Atorvastatine 40 mg/j est introduit et nous vous proposons d'effectuer un bilan lipidique ainsi que des transaminases à 1 mois avec adaptation du traitement en fonction (cible LDL < 1.8 mmol/l). La conduite de véhicule automobile est contre-indiquée pendant 2 semaines. L'évolution clinique est favorable avec un statut neurologique de sortie sans signe neurologique focal mais une démarche avec l'aide d'un rollateur. Mme Y peut regagner son domicile. Une consultation neurovasculaire de contrôle est prévue à 3 mois. Mme Y, patiente de 93 ans, résidente du Foyer Ste-Marguerite de Vuisternens-devant-Romont, est connue pour une démence avancée, et nous est transférée ce jour depuis les urgences de l'HFR Fribourg, où elle a été amenée pour suspicion d'accident vasculaire cérébral. Selon l'hétéro-anamnèse, la patiente présente une aphasie depuis son réveil le jour même à 9h avec une héminégligence plus prononcée à droite, et dernière preuve de bonne santé la veille vers 20h. A noter que l'anamnèse avec la patiente est impossible, car celle-ci présente une aphasie complète. Mme Y était dépendante au quotidien et nécessitait de l'aide pour les déplacements.Au status aux urgences de l'HFR Fribourg était signalé un état général diminué. À l'auscultation cardiaque, les B1 et B2 étaient bien frappés, sans souffle audible ; nous notions l'absence d'oedème périphérique. À l'auscultation pulmonaire, une hypoventilation des deux plages pulmonaires était décelée. L'abdomen était souple et indolore à la palpation avec des bruits normaux, et des loges rénales indolores à la percussion. À l'examen neurologique, nous obtenions un NIHSS à 21, chez une patiente en position de chien de fusil, aux pupilles isochores et isoréactives des deux côtés, avec poursuite du mouvement oculaire droit/gauche ; Mme. Y était aphasique, son Barré et Mingazzini n'étaient pas tenus, et l'ataxie n'était pas testable. Un CT natif et injecté ainsi que des carotides effectué à l'HFR Fribourg ne montrait pas d'atteinte ischémique ou hémorragique, mais une perméabilité préservée des vaisseaux pré-cérébraux et intracrâniens, un élargissement du système ventriculaire avec angle callosal diminué à 50°, faisant suspecter une hydrocéphalie à pression normale. Selon avis neurologique demandé auprès du Dr. X, le diagnostic de méningo-encéphalite reste possible, raison pour laquelle une ponction lombaire serait à réaliser. La patiente présentant des directives anticipées et après discussion avec la famille qui ne souhaite pas d'acharnement thérapeutique, nous renonçons finalement à toute investigation complémentaire. Selon proposition du neurologique, une charge en aspirine 250 mg est administrée. Un bilan biologique effectué montre une leucocytose à 11,7 G/l et une CRP à 42 mg/l. Nous notons une insuffisance rénale aiguë AKIN III avec créatininémie à 189 µmol/l ; le spot urinaire parlant pour une origine prérénale, une hydratation intraveineuse est débutée, avec suivi biologique. Une radiographie de thorax le 18.04.2019 ne met pas en évidence de foyer pulmonaire ni d'épanchement pleural. Le stix et le sédiment urinaire objectivent une infection urinaire, justifiant la mise en place d'un traitement par Ceftriaxone 2 g intraveineux du 18.04.2019 au 21.04.2019, avec relais par Ciprofloxacine par voie orale pendant 7 jours au total. L'antibiogramme montrera par la suite un E. coli multisensible. Une ultrasonographie ciblée ne distingue pas de globe vésical ni de dilatation pyélo-calicielle. Par la suite, la patiente demeure apyrétique et son évolution biologique est favorable avec baisse du syndrome inflammatoire. En outre, la fonction rénale s'améliore progressivement, avec une créatininémie à 108 µmol/l à la sortie. Sur le plan cutané, Mme. Y présente des escarres de stade I et II au niveau de la face externe du pied droit, de la face intérieure du pied gauche, et au niveau sacral. Un protocole avec avis stomatothérapeutique est instauré, avec application de Betadine et Betadine tulle, compresse bandage et pâte de zinc au niveau de l'escarre du siège. Une mycose de la cavité orale est constatée et traitée par Mycostatine pour un total de 7 jours. Finalement, Mme. Y regagne le Foyer Ste-Marguerite de Vuisternens-devant-Romont le 24.04.2019. Mme. Y a bénéficié d'un traitement conservateur par attelle velcro pour 3 semaines puis plâtre pour 3 semaines. Après l'ablation du plâtre, on prescrit de l'ergothérapie. À la consultation à 12 semaines (08.05.2019), l'évolution clinique est bonne, Mme. Y présente de très légères douleurs lors de l'extension du poignet D. La radiographie ne montre pas de déplacement. Au vu de la bonne évolution, nous concluons à une fin de traitement. La patiente nous recontactera si péjoration de son état dans les semaines qui viennent. Mme. Y nous est transférée de Marsens le 29.04.2019 après un sevrage à l'alcool pour la suite de prise en charge d'un déconditionnement sur épisode dépressif depuis janvier 2019 et péjoration des douleurs neuropathiques post-syndrome des loges du membre inférieur droit en 2015 avec douleurs fantômes de l'hallux droit post-amputation de la première phalange suite à une ostéomyélite. La patiente est par ailleurs connue pour un syndrome de dépendance à l'alcool et aux benzodiazépines. Elle est également suivie pour un trouble de la personnalité émotionnellement labile de type borderline. À son entrée à Meyriez, la patiente reporte une faiblesse musculaire des membres inférieurs avec une rigidité de la cheville droite et des pertes d'équilibre sans vertige. Elle mentionne également des brûlures au niveau du 1er métatarse gauche, en amélioration après l'introduction de Gabapentin suite à sa dernière hospitalisation en Rhumatologie à l'HFR-Fribourg. Des douleurs plantaires à la marche sur une chaussure mal adaptée sont encore persistantes avec une semelle orthopédique depuis 2017. Elle mentionne une tendance à la constipation traitée avec une thérapie laxative d'office. Au statut d'entrée, nous retrouvons une patiente en bon état général avec un léger surpoids. La marche est ralentie et légèrement boîteuse avec perte de l'équilibre. La mobilité passive et active à l'extension de la cheville gauche est réduite à 30°. Les réflexes sont vifs et symétriques hormis une hyporéflexie du réflexe patellaire à droite. La patiente est célibataire et vit seule à Cousset dans un appartement pour personne à mobilité réduite. Elle est vue 2x par semaine par une infirmière à domicile pour vérifier la plaie et une infirmière psychiatrique 1x par semaine. Elle est indépendante pour les activités de la vie quotidienne (ADL) et les instrumental activities of daily living (IADL), avec curatrice pour les affaires financières et le courrier. Concernant le trouble de la marche d'origine multifactorielle, nous débutons un traitement gériatrique complexe avec physiothérapie et ergothérapie. Des chaussures adaptées seront livrées un jour après son entrée par Orthoconcept. À l'entrée, il subsiste une diminution de la mobilité avec un risque de chute présent (Tinetti 20/28). La patiente est indépendante pour la marche (FIM 6), les transferts (FIM 6) et pour monter les escaliers (FIM 6, 18 marches). À la sortie, grâce à des séances de physiothérapie et d'ergothérapie, la patiente réalise les transferts de manière autonome (FIM 7), et est restée stable pour la marche et les escaliers (FIM 6 / FIM 6). Le Tinetti s'est amélioré à 23/28 sans aide. Nous poursuivons le traitement par Gabapentine pour les douleurs du membre inférieur. En raison des symptomatologies et des constatations cliniques actuelles chez Mme. Y, nous ne retenons pas d'indication pour une prise en charge médicale aiguë. Il persiste cependant une indication à une réhabilitation stationnaire. En conséquence, nous avons ordonné la prise en charge en réhabilitation musculo-squelettique et transférons la patiente le 06.05.2019 en réhabilitation musculo-squelettique. Mme. Y nous est transférée au service de réhabilitation musculo-squelettique depuis le service de gériatrie aiguë au sein du même établissement. Pour rappel, la patiente avait été transférée de Marsens au service de gériatrie aiguë de l'HFR Meyriez le 29.04.2019 après un sevrage à l'alcool dans le cadre d'un déconditionnement sur épisode dépressif depuis janvier 2019. De plus, la patiente présentait une péjoration des douleurs neuropathiques post-syndrome des loges du membre inférieur droit en 2015 avec des douleurs fantômes de l'hallux droit post-amputation de la première phalange suite à une ostéomyélite.A son entrée au service de réhabilitation, la patiente rapporte encore une faiblesse musculaire des membres inférieurs, surtout au niveau de la cuisse droite, cependant en amélioration, comparé à l'entrée dans le service de gériatrie aiguë. Elle présente toujours des douleurs de type brûlure au niveau du premier métatarse à droite, qui répondent bien au traitement de Gabapentine. Elle mentionne une tendance à la constipation traitée avec une thérapie laxative d'office. La patiente est célibataire et vit seule à Cousset dans un appartement pour personne à mobilité réduite. Elle est vue 2x par semaine par une infirmière à domicile pour vérifier la plaie et par une infirmière psychiatrique 1x par semaine. Elle est indépendante pour les activités de la vie quotidienne et les activités instrumentales de la vie quotidienne avec un curateur, Mr. Y, pour les affaires financières et le courrier. Nous poursuivons le traitement par Gabapentine qui permet de maîtriser les douleurs du membre inférieur. Concernant la rhinite allergique saisonnière, nous introduisons un traitement d'antihistaminique qui soulage les symptômes de la patiente. Nous stoppons le traitement à la sortie de la clinique et vous prions de discuter avec la patiente une éventuelle réintroduction du traitement si besoin. Parallèlement à ces problèmes aigus, nous commençons un traitement complexe de réhabilitation gériatrique précoce avec physiothérapie et ergothérapie. La patiente a également pu profiter de s'exercer à la piscine et au fitness au sein de l'établissement. Mme. Y a été suivie par une nutritionniste pendant son séjour. Elle a bénéficié de conseils diététiques afin d'avoir des apports alimentaires suffisants et équilibrés lors de son retour à domicile. A l'entrée il subsiste une diminution de la mobilité avec un risque de chute présent (Tinetti 23/28). La patiente est indépendante pour la marche (FIM 6/7), les transferts (FIM 7/7) et pour monter les escaliers (FIM 6, 18 marches). A la sortie, la patiente réalise les transferts d'une manière autonome (FIM 7/7), et a amélioré sa marche (FIM 7/7) et les escaliers (FIM 7/7). Le Tinetti s'est amélioré à 24/28 sans aide. La patiente quitte notre service de réhabilitation musculo-squelettique pour son domicile dans un bon état général le 16.05.2019. Mme. Y présente en premier lieu une boursite trochantérienne à droite. Vu que la physiothérapie a été inefficace, je propose à Mme. Y une infiltration de la bursa pre trochanterica par cortisone. La patiente est d'accord. L'infiltration est prévue pour le 5.6.2019 en radiologie. Mme. Y, patiente de 83 ans connue pour un trouble de la personnalité type dépendant, est hospitalisée aux soins intensifs pour surveillance suite à une intoxication médicamenteuse volontaire dans un contexte anxieux. L'anamnèse révèle une intoxication médicamenteuse à but anxiolytique, sans objectif suicidaire, la patiente aurait vidé son semainier principalement composé d'opiacés et de neuroleptiques (l'équivalent de 48 heures de traitement). Le facteur déclenchant comme source d'anxiété se révèle être un repas entre amis. Devant des troubles de l'état de conscience, un traitement de naloxone est débuté. L'évolution est favorable avec reprise de l'état de conscience à 6 heures post début du traitement. L'évaluation psychiatrique ne retient pas de critère de dangerosité ni objectif suicidaire. Le traitement psychotrope est repris devant la normalisation de l'intervalle QTc. Devant l'évolution favorable, Mme. Y regagne son domicile le 19.05.2019 avec majoration de l'encadrement infirmier à 3x/semaines. Mme. Y, patiente de 85 ans, connue pour une cardiopathie ischémique avec infarctus en 1998, hypertension artérielle et hypercholestérolémie, est adressée aux urgences de l'HFR Riaz ce jour en ambulance suite à un malaise pendant les repas avec brève perte de connaissance (de quelques minutes), en étant en position assise. A l'hétéroanamnèse avec sa fille, celle-ci évoque des épisodes de diarrhées abondantes ces deux derniers jours, sans fièvre ni présence de sang. Mme. Y est également connue pour des troubles cognitifs, non-investigués à ce jour. Le malaise a été objectivé par sa fille, sans notion de chute ou traumatisme crânien, ni de mouvement tonico-clonique. Aux urgences de l'HFR Riaz, nous accueillons une patiente hémodynamiquement stable. Cette dernière ne signale pas de douleur thoracique et son auscultation cardiaque est sans particularité, sans souffle ausculté. Un ECG indique un rythme sinusal régulier, normocarde à 75 battements par minute, d'axe normal à 22°, aux QRS fins à 92ms, au segment ST iso-électrique, et au QTc à 463ms. Un bilan biologique relève un syndrome inflammatoire avec une CRP à 18mg/l sans leucocytose. Nous n'effectuons pas de radiographie du thorax chez cette patiente asymptomatique. Notons aussi une insuffisance rénale aiguë AKIN I avec créatininémie à 129µmol/l d'origine prérénale, motivant une hydratation par Ringer Lactate 1000ml/24h. Un stix et un sédiment urinaires objectivent une infection urinaire, raison pour laquelle un traitement par rocéphine intraveineux est débuté pour un total de 5 jours ; par la suite, une culture d'urines montrera un E. Coli multisensible. Nous effectuons un bilan d'anémie, indiquant un déficit en acide folique à 2.3ng/ml, que nous substituons et dont nous vous laissons le soin de contrôler les valeurs à distance. Nous débutons également une substitution de la vitamine D, dont nous mettons en évidence une carence sévère. Concernant l'origine du malaise, le test de Schellong s'avère négatif. Nous postulons une étiologie probable dans un contexte de déshydratation due aux pertes digestives, avec comme diagnostic différentiel une origine vaso-vagale. La famille de la patiente nous informe que le traitement par aspirine cardio et statine avait été mis en suspens avant son hospitalisation. Cependant, au vu des antécédents de la patiente, nous décidons de reprendre ce traitement, n'en ayant anamnestiquement pas de contre-indication. Les tests cognitifs effectués le 02.05.2019 sont sévèrement altérés avec un MMSE à 17/30, un test de la montre à 2/7, et une échelle gériatrique de dépression à 8/15. Un bilan neuropsychologique est recommandé en ambulatoire. Durant son hospitalisation, Mme. Y effectue une physiothérapie de mobilisation. A sa sortie, la patiente est capable de marcher plus de 100m sous surveillance et sans moyen auxiliaire et de manière autonome, et de gravir 18 marches d'escaliers en se tenant par la rampe. Sa mesure d'indépendance fonctionnelle totale à la sortie s'élève à 81/126, par rapport à 84/126 à l'entrée. La MIF physiothérapeutique s'évalue à 6/7 pour les transferts, 5/7 pour les déplacements et 5/7 pour les escaliers. Le test TUG s'effectue en 23.8 secondes. Sur le plan social, rappelons que Mme. Y vit seule à domicile, mais que sa fille habite à côté de chez elle et gère ses médicaments. Un retour à domicile est donc organisé pour le 04.05.2019, avec augmentation des soins à domicile qui effectueront un passage quotidien pour l'aide à la toilette. Mme. Y, patiente de 82 ans connue pour fibrillation auriculaire anticoagulée par Xarelto, asthme bronchique et insuffisance veineuse chronique, est hospitalisée en urgence à l'HFR Fribourg - Hôpital cantonal le 09.04.2019 pour une douleur du membre inférieur gauche. Après plusieurs investigations (avis orthopédique, scanner, avis infectiologue), le diagnostic de dermo-hypodermite est posé et la patiente est prise en charge jusqu'au 29.04.2019 en médecine HFR Fribourg. Le 29.04.2019, Mme. Y nous est transférée pour réadaptation gériatrique et suite de prise en charge.A l'admission dans notre service, la patiente est hémodynamiquement stable et aplaintive. Son statut est dans la norme mis à part des oedèmes aux membres inférieurs sans signe de surcharge cardiaque. L'ECG effectué le 08.05.2019 met en évidence une fibrillation auriculaire. Il conviendrait de réévaluer le rythme à distance (cardioversion électrique au besoin). Sur le plan social, Mme. Y est veuve et vit seule à domicile. Elle bénéficie de soins à domicile 2x/j et d'une aide familiale 1x/semaine. Sur le plan cognitif, des tests de dépistage effectués le 08.05.2019 mettent en évidence un MMS à 22/30 et un test de la montre à 3/7. L'échelle de dépression gériatrique est à 1/15. Durant son séjour, Mme. Y effectue une physiothérapie de mobilisation en charge complète. A sa sortie, le périmètre de marche à l'aide d'une canne est de 50 mètres. La patiente peut gravir 18 marches avec un accompagnement. Elle nécessite de l'aide pour certains soins, restant globalement assez autonome. Sa mesure d'indépendance fonctionnelle totale est évaluée à 90/126, par rapport à 86/126 à l'entrée. (MIF physio : transferts 6/7, marche 5/7, escaliers 5/7). Le TUG est à 15.7 secondes avec une canne simple. Le risque de chute est intermédiaire. Au niveau ergothérapeutique, l'évaluation n'indique pas d'objectif particulier pour la patiente qui reste autonome et bien soutenue dans les tâches quotidiennes. En tenant compte de la stabilité clinique de la patiente, nous lui accordons une sortie définitive le 08.05.2019. Un rendez-vous en angiologie HFR à Fribourg est organisé pour le 06.06.2019 auprès du Dr. X. Mme. Y, 24 ans, connue pour une épilepsie et un carcinome papillaire de la thyroïde traité par thyroïdectomie totale en septembre 2018 et radiothérapie à l'iode 131 le 19.11.2018, est hospitalisée électivement pour un second traitement à l'iode radioactif en raison de la persistance de zones hypercaptantes à la scintigraphie, compatibles avec la persistance de tissu iodophile. Elle bénéficie avant l'hospitalisation d'une stimulation pré-thérapeutique par Thyrogen du 04.05 au 05.05.2019. A l'admission, la patiente n'a aucune plainte systématique. Le bilan biologique pré-traitement montre un calcium ionisé dans la norme. La thérapie à l'iode 131 est débutée le 06.05.2019 et se déroule sans complication, sous supervision de l'équipe de médecine nucléaire. Une scintigraphie de contrôle est réalisée en fin de séjour, ainsi que le dosage de la thyroglobuline post-radiothérapie (Thyroglobuline 11.2 ug/l). Mme. Y quitte notre service le 08.05.2019 pour un retour à domicile. Le prochain contrôle à la consultation du Dr. X est prévu le 21.05.2019. Mme. Y est une patiente de 52 ans qui est hospitalisée pour la prise en charge d'un traumatisme crânien sévère avec fracture mandibulaire droite non déplacée traitée conservativement. L'évolution est marquée par la persistance transitoire d'une amnésie anté-rétrograde pendant 48 heures avec un examen neurologique et EEG normal. L'évolution permet à la patiente de rentrer à domicile le 01.05.2019. Il sera nécessaire par la suite de réaliser une IRM cérébrale en ambulatoire le 10.05.2019 à 12h15. L'ablation des fils sera réalisée dès le 02.05.2019 associée à une antibioprophylaxie pour une durée totale de 5 jours. Mme. Y nous est transférée le 01.04.2019 par le service de médecine interne de l'HFR Tavel dans un contexte de contusion de la hanche gauche après une chute mécanique à son domicile le 23.03.2019. A l'entrée, la patiente se plaint de légères douleurs au niveau de la hanche gauche ainsi que de lombalgies chroniques et d'une faiblesse généralisée en péjoration depuis plusieurs semaines. Elle décrit également des vertiges rotatoires chroniques. Nous trouvons une patiente de 86 ans, partiellement orientée et en état général diminué. Nous notons une progression des troubles cognitifs depuis novembre 2018. Mme. Y est veuve, a 2 filles et 4 petits-enfants. Avant son hospitalisation, elle habitait seule dans un appartement au troisième étage, sans ascenseur, avec 50 marches. Elle était partiellement autonome au niveau des AVQ et AiVQ. Les soins à domicile passaient 1 fois par semaine pour la douche, le ménage, le semainier et les signes vitaux. Elle se mobilisait sans moyens auxiliaires à l'intérieur de l'appartement, mais à l'extérieur, elle se mobilisait avec un rolateur. La patiente ne conduisait plus la voiture. Ad diagnostic principal et complication 1) Les douleurs de la hanche gauche s'améliorent progressivement après adaptation de l'antalgie et des séances de physiothérapie. Le 10.04.2019, Mme. Y chute de sa hauteur avec traumatisme crânien. Le CT cérébro-cervical permet d'écarter une conséquence hémorragique ainsi qu'une fracture cervicale. Cependant, nous diagnostiquons une fracture de la clavicule gauche que nous traitons conservativement après discussion avec nos collègues orthopédistes. Ad diagnostic secondaire 1) La patiente est compensée cardiaquement durant son séjour. Ad diagnostic secondaire 2) Nous adaptons l'antalgie selon les douleurs. Ad diagnostic secondaire 3) Nous constatons des troubles cognitifs en progression par rapport à novembre dernier. Nous vous laissons évaluer la nécessité d'un bilan élargi. Ad diagnostic secondaire 4) Une carence en vitamine D et en acide folique sont substituées. L'évaluation nutritionnelle ne met pas en évidence de malnutrition. Ad diagnostic secondaire 5) Le test Schellong est objectivement négatif avec les bandes de contention. Au vu d'un profil tensionnel bas, nous interrompons le traitement d'Esidrex. Ad diagnostic secondaire 6) Le traitement avec Diprosalic est poursuivi avec une amélioration de la symptomatologie. Ad diagnostic secondaire 7) Le CT cérébral effectué dans le contexte de chute met en évidence une séquelle d'AVC ancien. Un traitement préventif secondaire avec Aspirine Cardio est débuté. Parallèlement à sa prise en charge aiguë, Mme. Y bénéficie de thérapies intensives et individuellement adaptées. A l'entrée, on note une légère réduction de la mobilité avec un risque accru de chute. La patiente peut effectuer les transferts sous supervision. Elle marche 50 m avec le rolateur avec une aide de type contact. Les escaliers ne sont pas testés. A la fin du séjour, Mme. Y réalise les transferts avec une autonomie réduite et elle peut marcher sous supervision avec un rolateur sur une distance d'environ 100 m. Les escaliers (9 marches) sont possibles avec aide de type contact en plus de la rampe et d'une canne. Le Tinetti s'améliore de 16 à 17/28 avec le rolateur. Au vu du risque élevé de récidive de chute et du déconditionnement important de la patiente, celle-ci ainsi que sa famille expriment le souhait d'un placement en EMS. Mme. Y rejoint l'EMS Le Manoir à Givisiez en état général amélioré le 30.04.2019. Mme. Y est une patiente de 41 ans en bonne santé habituelle qui nous est transférée du CHUV pour prise en charge d'une contusion de rate stade 2 dans un contexte de polytraumatisme sur accident de la voie publique. Le 12.05.2019, elle fait une chute à moto, suivie d'une chute dans un ravin d'une hauteur de 8m. Un scanner met en évidence une contusion de la rate de stade 2 et une entorse de l'articulation acromio-claviculaire gauche. Elle est transférée dans notre service pour suite de prise en charge de la fracture de rate. Une imagerie par CT scanner abdominale à 48h retrouve une stabilité de la lésion splénique et l'entorse acromio-claviculaire gauche est traitée conservativement par nos collègues d'Orthopédie. La gestion de l'antalgie ainsi que les contrôles paracliniques permettent un retour à domicile de la patiente le 16.05.2019. Elle sera suivie à notre consultation de Chirurgie ainsi que par nos collègues d'Orthopédie en ambulatoire.Mme. Da Cruz nous est transférée du CHUV pour une contusion de rate stade 2 dans un contexte de polytraumatisme suite à un accident de la voie publique. Le 12.05.2019, la patiente fait une chute à moto, suivie d'une chute dans un ravin d'une hauteur de 8 m. L'anamnèse ne met pas en évidence d'arguments pour une origine épileptique ou de malaise à cette chute. Le total body scan montre une contusion de la rate de stade 2 et une entorse de l'articulation acromio-claviculaire gauche. La surveillance s'avère sans complications. Le scanner abdominal de contrôle à 48 heures est sans particularités hormis la découverte d'une fracture de la 7ème côte gauche. Une entorse acromio-claviculaire stade I Rockwook-Tossi a été mise en évidence par nos collègues lausannois avec un traitement antalgique. Au vu des douleurs importantes que rapporte la patiente, nous mettons un gilet orthopédique sur avis des orthopédistes et nous adaptons le traitement antalgique. Un contrôle à la consultation du membre supérieur est à organiser à distance. Mme. Da Silva Cardoso est une patiente de 46 ans qui est hospitalisée pour la prise en charge d'une obésité sévère de grade II par un bypass gastrique laparoscopique le 06.05.2019. Les suites opératoires sont simples tant sur le plan clinique que paraclinique et la patiente rentre à domicile le 08.05.2019. Mme. Davet, âgée de 76 ans, connue pour les comorbidités et antécédents susmentionnés, nous est adressée par l'HFR Fribourg pour une réadaptation musculo-squelettique et rééducation à la marche dans le contexte d'une dysesthésie séquellaire post-AVC thalamo-occipital gauche le 26.02.2019. Sur le plan social, la patiente, veuve, vit avec son ami dans une maison avec 15 marches d'escaliers à l'intérieur. Elle a été femme au foyer. La patiente marche avec deux bâtons depuis 2010 suite à une cure d'hernie discale L4/L5 G. Elle bénéficie du passage des SAD 2x/semaine pour contrôle des paramètres vitaux, glycémies et poids et 1x/semaine pour la préparation du semainier. À l'admission, la patiente se plaint d'une hypoesthésie de l'hémicorps D. Elle est hémodynamiquement stable et les paramètres vitaux sont dans la norme. Les douleurs sont partiellement contrôlées par l'antalgie en place. Au statut, la patiente est orientée et collaborante. À l'examen neurologique, on retrouve des pupilles isocores isoréactives, avec une oculomotricité lisse, pas d'amputation du champ visuel. On note une légère ptose palpébrale D et chute de l'angle labial D avec une légère asymétrie faciale. À l'épreuve de Barré, on note une légère pronation du MSD. La patiente accuse une hyposensibilité de l'hémicorps D. Les ROTs sont vifs et symétriques et le Babinski est présent du côté D. Le tonus et la force musculaire sont dans les normes aux 4 extrémités. Dysmétrie à l'épreuve doigt-nez-doigt à droite et crochetage à l'épreuve talon-tibia à droite. La patiente est autonome pour la marche. Suite à la prise en charge neuropsychologique, l'évolution est légèrement favorable. Au vu de cette faible progression, et en accord avec la patiente, nous ne poursuivons pas la prise en charge sur un mode ambulatoire dès le retour à domicile le 24.05.2019. Au vu de la persistance de difficultés attentionnelles, la reprise de la conduite automobile reste à ce jour contre-indiquée sur le plan neuropsychologique. Cette aptitude sera réévaluée lors de la consultation interdisciplinaire du 24.06.2019. Durant son séjour, la patiente a bénéficié d'une prise en charge interdisciplinaire avec physiothérapie et ergothérapie. À la sortie, elle est indépendante pour les transferts et la marche sans moyen auxiliaire. Elle peut monter et descendre les escaliers. Après 3 semaines d'hospitalisation, l'évolution est favorable et Mme. Davet peut quitter notre service pour rejoindre son domicile, le 24.05.2019, en bon état général. Les soins à domicile sont réactivés et la patiente poursuivra la physiothérapie. Mme. De Blasio-Nandzik, patiente de 50 ans, est admise aux soins intensifs en Stroke Unit pour une suspicion initiale d'un AVC ischémique lysé. Le diagnostic final retenu est un trouble fonctionnel (trouble dissociatif). La patiente est transférée depuis les urgences de Payerne en raison de la suspicion d'un AVC sur la base de vertiges avec hémisyndrome sensitivo-moteur gauche apparus subitement le 07.05.2019 vers 13h10. Le NIHSS initial est évalué à 7 points. Un CT-scan cérébral à Fribourg ne montre pas de lésion. Sur avis neurologique, une lyse intraveineuse selon protocole par Actilyse est débutée à 16h57. La rapide amélioration clinique avec un score de NIHSS à 0 points et l'apparition de signes positifs motivent l'arrêt de la lyse vers 17h30. La suite de la surveillance clinique est sans particularité. Au niveau biologique, un profil lipidique et une hémoglobine glyquée sont dans la norme. Sur avis neurologique, le bilan étiologique standard d'un AVC par échocardiographie transthoracique et ECG-Holter n'est pas effectué au vu de la forte suspicion d'un trouble fonctionnel. En raison de la lyse intraveineuse, nous effectuons toutefois une imagerie cérébrale de contrôle avec une IRM cérébrale. Cet examen ne montre pas de signes en faveur d'un AVC. Au vu de l'administration de la lyse intraveineuse, la patiente est transférée le 08.05.2019 en médecine interne pour surveillance clinique et biologique d'une éventuelle complication hémorragique. Une prise en charge globale avec physiothérapie et soutien psychologique reste à aborder avec la patiente. Mme. De Blasio-Nandzik est transférée en médecine interne depuis le service de soins intensifs pour une surveillance clinique suite à une lyse intraveineuse par Actilyse pour une suspicion initiale d'un AVC ischémique qui a pu être exclu par la suite. Le diagnostic final retenu est un trouble fonctionnel (trouble dissociatif). La surveillance clinique se déroule sans complication avec disparition complète de tous les symptômes neurologiques. La patiente peut regagner son domicile le 09.05.2019 en accord avec l'équipe de neurologie. Mme. De Jesus, connue pour une cirrhose d'origine alcoolique, sevrée depuis 40 ans, d'origine portugaise en vacances chez sa fille depuis 1 mois, consulte les urgences le 13.04.2019 en raison d'une baisse de l'état général avec augmentation du périmètre abdominal depuis environ 1 mois, avec accentuation d'une fatigue. La patiente décrit également des douleurs abdominales diffuses avec 2 épisodes de vomissements depuis 2 jours. Transit normal, pas d'autre plainte. À l'admission aux urgences, fréquence cardiaque à 122/min, tension artérielle à 86/56 mmHg et température à 37,7°C. Au statut cardiovasculaire, B1B2 sont bien frappés, sans souffle audible. Œdèmes des membres inférieurs jusqu'à mi-cuisse. Au statut digestif, l'abdomen est globuleux, indolore à la palpation avec matité à la percussion sur les zones déclives. Les bruits hydro-aériques sont normaux en fréquence et en tonalité. Les loges rénales sont souples et indolores. Le statut neurologique est sans particularité. Le laboratoire met en évidence une insuffisance rénale avec une créatinine à 133 umol/l, une hypokaliémie à 3 mmol/l, une Gamma GT à 67 U/l et un syndrome inflammatoire avec CRP à 11 mg/l, sans leucocytose. Aux urgences, une ponction d'ascite effectuée ramène environ 5 litres de liquide cireux, non hémorragique, avec une compensation en albumine montrant 8000 éléments avec 90% de polynucléaires. Dans ce contexte, une péritonite bactérienne spontanée est retenue et nous débutons une antibiothérapie par Rocéphine 2 g iv 1x/j. Mme. De Jesus est hospitalisée pour la suite de la prise en charge. A l'étage, la patiente est aplaintive, afébrile, légèrement hypotendue (tendance à l'hypotension connue) mais asymptomatique. La patiente nous informe être connue pour une cirrhose mais sans nous préciser de quelle étiologie. Nous contactons l'entourage familial de Mme. De Jesus qui ne peut pas obtenir la documentation de la patiente au Portugal. Nous calculons une valeur du CHILD-PUGH à 10 points, correspondant à une classe C. Pendant le séjour, nous constatons une nouvelle augmentation du périmètre abdominal avec prise pondérale, dans le contexte d'une nouvelle augmentation de l'ascite. Nous débutons un traitement diurétique par Lasix avec bonne réponse clinique. Nous complétons le bilan par un US abdominal qui met en évidence une splénomégalie modérée ainsi qu'un foie de configuration cirrhotique mais avec une veine porte qui reste perméable et sans lésion focale suspecte. Sur le plan infectieux, nous poursuivons le traitement par Rocéphine 2g iv 1x/j jusqu'au 17.04.2019 et, au-delà de la bonne évolution clinique et biologique, ainsi que du résultat négatif de la culture d'ascite, nous effectuons un relais par Ciproxine 500 mg per os 2x/j le 18.04.2019, à poursuivre jusqu'au 23.04.2019. Mme. De Jesus quitte notre service le 23.04.2019. Nous lui conseillons un contrôle à votre consultation ou chez son médecin traitant au Portugal. Mme. De Oliveira est une patiente de 49 ans, en rémission complète d'un carcinome invasif du quadrant supéro-externe du sein droit, qui consulte les urgences en raison de douleurs abdominales. La patiente relate des douleurs abdominales en épigastre et en hypochondre droit, ainsi qu'en fosse iliaque droite depuis environ une semaine péjorées durant la nuit, à EVA 10/10, intermittentes, accompagnées de nausées et de vomissements, de frissons, sans état fébrile. Pas de trouble digestif, dernière selles ce matin, pas de trouble urinaire. A l'admission, patiente hémodynamiquement stable. Auscultation cardio-respiratoire dans la norme. A l'examen digestif, l'abdomen est souple, douloureux en épigastre, en hypochondre et en fosse iliaque droits, sans défense, ni détente. Bruits abdominaux normaux en fréquence et en tonalité. Signe de Murphy négatif, pas de masse pulsatile, pas d'organomégalie palpable. Les loges rénales sont souples et indolores. Au toucher rectal, tonus sphinctérien dans la norme, pas de fécalome, pas de masse palpable, pas de sang sur le doigtier. Le bilan sanguin ne montre pas de syndrome inflammatoire, les tests hépato-pancréatiques sont dans la norme, hormis une amylase légèrement augmentée à 107 U/l, bonne fonction rénale, pas de trouble ionique. Le sédiment urinaire montre une leucocyturie et le test de grossesse urinaire est négatif. Nous demandons un US abdominal qui ne montre pas de lithiase vésiculaire ni de calcul rénal, l'appendice est non visualisé, l'ovaire droit est visible, sans torsion, ni kyste ovarien. Un CT abdominal met en évidence une sténose colique près de l'angle hépatique avec une image en trognon de pomme qui évoque en premier lieu une néoplasie, associée à une accumulation de selles en amont. Mme. De Oliveira est hospitalisée dans le service de chirurgie, mise à jeun et sous hydratation intra-veineuse. Contact est pris avec nos collègues gastroentérologues et une coloscopie en urgence est organisée pour le 09.05.2019. Celle-ci met en évidence une volumineuse lésion circonférentielle et sténosante à 80 cm de la marge anale d'allure néoplasique. Des biopsies sont effectuées et adressées pour examen anatomopathologique qui posent le diagnostic d'adénocarcinome colo-rectal moyennement différencié de la muqueuse du gros intestin. Pendant son hospitalisation, Mme. De Oliveira bénéficie d'une nutrition parentérale dès le 09.05.2019 et une évaluation nutritionnelle est demandée afin d'adapter cette nutrition à la patiente. Celle-ci reste stable, sans péjoration de la clinique. Après discussion avec la patiente, l'indication chirurgicale est retenue, bien acceptée par Mme. De Oliveira. Elle est transférée à l'HFR Fribourg le 14.05.2019 où elle sera opérée par Dr. X le 15.05.2019. Mme. Delabays est une patiente de 74 ans, hospitalisée dans notre service en mars 2019 pour une cholédocholithiase et cholécystolithiase, qui est amenée en ambulance aux urgences en raison de douleurs épigastriques en barre accompagnées de vomissements. L'examen clinique met en évidence une sensibilité à la palpation de l'hypochondre droit avec signe de Murphy positif. Au laboratoire, nous retrouvons des perturbations des paramètres hépatiques et de cholestase ainsi qu'un syndrome inflammatoire. Le bilan radiologique confirme le diagnostic de cholécystite aiguë lithiasique, raison pour laquelle la patiente est hospitalisée pour prise en charge chirurgicale. Nous instaurons une antibiothérapie par Rocéphine et Métronidazole en intraveineux et la patiente bénéficie le 01.05.2019 d'une ERCP, permettant l'extraction de petits débris biliaires cholédociens et mettant en évidence une vésicule biliaire exclue. Par la suite, nous notons une augmentation du syndrome inflammatoire, motivant un drainage biliaire transhépatique le 03.05.2019. L'évolution se complique par l'apparition d'une hépatite médicamenteuse, probablement due à l'antibiothérapie, raison pour laquelle nous relayons le traitement par Ciproxine et Clindamycine le 04.05.2019 avec bonne réponse clinique et biologique. Les suites sont simples et en vue de l'évolution clinico-biologique favorable, Mme. Delabays est reclassée le 10.05.2019 en attente d'une convalescence à la Villa St. Joseph à Sorens. Le drain biliaire transhépatique restera en place jusqu'à la cholécystectomie, prévue en date du 21.06.2019. Elle sera revue à la consultation des Chefs de clinique pour contrôle le 23.05.2019 ainsi que le 06.06.2019 avec cholangiographie par le drain biliaire au préalable. Mme. Dessarzin est une patiente connue pour une artériopathie oblitérante des membres inférieurs stade IV avec un statut post amputation supra-géniculaire du MID selon Gritti en janvier 2019 dans un contexte de fracture ouverte au niveau du moignon d'amputation infra-géniculaire selon Burgess effectuée début janvier 2019, qui se présente pour une péjoration des douleurs et la présence d'une déhiscence de plaie au niveau du moignon d'amputation. La patiente bénéficie d'un débridement de plaie les 29.03.2019 et 17.04.2019 ainsi que des soins locaux quotidiens. L'antalgie est assurée par l'équipe d'anesthésie (Dr. X) avec une PCA et Palladon per os du 09.04 au 27.04.2019. L'évolution de la plaie est par ailleurs stable, sans signe d'infection active, permettant un retour à domicile le 01.05.2019 et un suivi en ambulatoire au centre spécialisé des plaies (Dr. X). Mme. Dessibourg est une patiente de 37 ans, en bonne santé habituelle, qui se présente aux urgences en raison de douleur en fosse iliaque droite. Le bilan met en évidence une appendicite perforée couverte rétro-coecale aiguë, raison pour laquelle elle bénéficie d'une appendicectomie laparoscopique en urgence le 23.05.2019. L'intervention se déroule sans complication notable et les suites opératoires sont simples. En vue de l'évolution clinico-biologique favorable, Mme. Dessibourg peut regagner son domicile en bon état général le 27.05.2019. Nous laissons le soin à la patiente de prendre rendez-vous chez son médecin traitant pour l'ablation des fils le 06.06.2019. Mme. Dias, 57 ans, est hospitalisée en unité Stroke monitorisée pour une suspicion d'accident ischémique transitoire, non confirmé. Elle présente le 09.05.2019 des vertiges aigus avec une parésie et hypoesthésie du membre supérieur gauche. Lors de l'évaluation effectuée aux urgences, un score NIHSS de 2 points a été retenu. Un CT-scan cérébral avec cartes de perfusion ne montre aucune lésion ischémique aiguë ni hémorragique avec une perméabilité dans la norme des vaisseaux pré-cérébraux et intracrâniens. Au vu de la suspicion d'un AVC mineur, un traitement antiagrégant plaquettaire de Clopidogrel (sans dose de charge) a été débuté sur avis neurologique. Par la suite, une fluctuation des symptômes neurologiques (parésie fluctuante et transitoire des deux membres supérieurs) évoquent un possible trouble fonctionnel. L'IRM cérébrale est sans particularité. Un accident ischémique transitoire n'est donc pas confirmé et le clopidogrel a été stoppé, avec le maintien de l'aspirine (traitement que la patiente prend au long cours pour une mutation du Facteur V Leiden).Le bilan étiologique cardiologique complémentaire n'a pas été répété, car une échocardiographie transthoracique et un ECG-Holter pour investigation d'une dyspnée d'origine peu claire ont été effectués en février 2019, auprès du Dr. X. Ces examens se sont révélés dans la norme (fraction d'éjection du ventricule gauche à 65%, pas de valvulopathie ou de troubles de la cinétique, pas d'arythmie détectée). Aucun trouble du rythme n'a été observé durant la surveillance actuelle. Une déhiscence du canal semi-circulaire postérieur gauche est suspectée sur l'imagerie scannographique de l'admission. Une atteinte de l'oreille interne gauche pourrait expliquer les vertiges de type tangage, mais pas la parésie fluctuante des deux membres supérieurs. Vu l'amélioration clinique spontanée, nous n'effectuons pas d'investigations supplémentaires. En cas d'apparition de vertiges récidivants, un CT-scan centré sur l'os temporal (rocher) gauche serait indiqué ainsi qu'un bilan oto-neurologique. La mesure de l'hémoglobine glyquée et le dosage du profil lipidique sont dans la norme. La remobilisation sous supervision de l'équipe de physiothérapie s'est bien déroulée. Un nodule centimétrique du lobe thyroïdien droit a été découvert fortuitement au CT-scan. Un contrôle échographique et un dosage de la TSH pourraient être organisés en ambulatoire. Mme. Y rentre à domicile le 10.05.2019 avec instruction de reconsulter aux urgences en cas de récidives ou apparition de nouveaux symptômes. Une consultation de contrôle est prévue auprès de son médecin traitant avec reprise du traitement habituel dans l'intervalle. Mme. Y présente des gonalgies droites que je vois dans le contexte d'une chondropathie rétro-rotulienne et d'une lésion dégénérative de la corne postérieure du ménisque interne. Je propose un traitement anti-inflammatoire sous forme de Voltarène 75 mg R 2 cp/j en réserve et de la physiothérapie. Mme. Y présente également des lombo-sciatalgies chroniques sur probable arthrose facettaire avec potentielle irritation du nerf sciatique à droite. Je propose de faire de la physiothérapie, Ecole du dos, tonification de la musculature autochtone du dos et des muscles abdominaux, massages de décontraction. La patiente présente également une suspicion de névrome de Morton débutant sur configuration de pes transverso planus et plano valgus. Je propose à la patiente de porter des semelles orthopédiques aussi en dehors du travail. Une prescription pour une nouvelle paire de semelles orthopédiques sur mesure qui corrigent la voûte longitudinale et horizontale avec appui rétro-capital est donnée. Ces semelles vont également corriger les genu valgum qui amènent aussi à une surcharge du ligament collatéral interne. Je reverrai la patiente dans 2 mois pour une réévaluation clinique. Mme. Y consulte les urgences le 22.04.2019 en raison de douleurs au niveau de la loge rénale gauche depuis le 22.04.2019, accompagnées de brûlures mictionnelles. Elle rapporte également des douleurs au niveau de la vulve quand elle est assise avec notion de sang en s'essuyant, sans macrohématurie. La patiente signale de plus des frissons mais n'a pas mesuré sa température. Pas d'écoulement vaginal, pas de prurit, rapports sexuels non protégés avec son compagnon uniquement. La patiente est sous contraception orale. Notion de Papillomavirus traité par laser et suivi aux 9 mois chez le gynécologue traitant avec dernier contrôle normal. Pas d'autre symptôme. Mme. Y rapporte faire régulièrement des aphtes (4 x/an en moyenne), petits et légèrement douloureux. À l'admission aux urgences, la patiente est hémodynamiquement stable. Elle est fébrile à 37,9°C. Au statut uro-digestif, la loge rénale gauche est sensible à la percussion et la région suspubienne est sensible à la palpation. L'abdomen est souple, sans défense ni détente. Les bruits abdominaux sont normaux en fréquence et en intensité. Au statut gynécologique, on trouve une aphtose ulcérante importante de la vulve semblant s'étendre au vagin. D'un point de vue ORL, on note 2 aphtes. Le reste du statut d'entrée est sans particularité. Le bilan biologique montre un syndrome inflammatoire avec CRP à 194 mg/l et leucocyte à 14.8 G/l. La fonction rénale est dans la norme. Les analyses d'urines montrent une leucocyturie, une hématurie microscopique et des traces de protéines, sans nitrite. Nous prélevons 2 paires d'hémocultures à froid et un urotube qui reviennent négatifs et débutons un traitement par Rocéphine 2 g iv en suspectant une pyélonéphrite. Nous complétons le bilan par US abdominal qui ne met pas en évidence de dilatation pyélocalicielle, pas de calcul, pas de complication de pyélonéphrite. Mme. Y est hospitalisée pour la suite de la prise en charge. Le 23.04.2019 elle bénéficie d'une consultation gynécologique. Les analyses pour HIV, syphilis, HSV, chlamydia, bactéries courantes reviennent négatives et un ultrason vaginal ne montre pas de liquide libre dans le Douglas, un utérus et des ovaires sans particularité. Pas de signe pour une PID. Des hémocultures sont prélevées à chaud le 23.04.2019 et reviennent négatives. L'urotube revient négatif raison pour laquelle nous arrêtons la Rocéphine. À noter la persistance d'états fébriles à répétition durant le séjour. Le 24.04.2019, la patiente se plaint d'une légère toux grasse, sans expectoration ni dyspnée. Nous effectuons un CT scan thoracique qui montre un épanchement pleural gauche, d'évolution spontanément favorable. L'auscultation pulmonaire à la sortie est sans particularité et la patiente n'a plus de plainte. Durant le séjour, nous demandons un avis infectiologique. Dr. X ne suspecte pas de cause infectieuse aux symptômes présentés par la patiente. Nous dosons les facteurs antinucléaires (IF) qui reviennent négatifs, tout comme les ANCA et les anticorps à MPO, PB3 et MBG. La VS est dosée à 80 mm/h. Mme. Y quitte notre service le 30.04.2019 pour se rendre à la consultation de rhumatologie de l'HFR Fribourg afin d'investiguer un probable contexte de maladie systémique, comme la maladie de Behcet, à l'origine de la symptomatologie présentée. Mme. Y est une patiente de 32 ans, aux antécédents susmentionnés, qui nous est adressée par son médecin traitant pour une suspicion de cholécystite dans le cadre des douleurs en hypochondre droit depuis le 10.05.2019 accompagnées de deux épisodes de vomissements et persistance des douleurs. Un bilan biologique met en évidence une CRP à 42 mg/L et une leucocytose à 12.8 g/L. Un ultrason abdominal montre une vésicule biliaire lithiasique. Une antibiothérapie par Rocephin et Metronidazole est débutée. Au vu d'une apparition des douleurs depuis plus de 72 heures, nous préconisons un traitement conservateur avec une opération à distance. L'évolution est par la suite favorable, avec une amélioration du syndrome inflammatoire. Mme. Y rentre à domicile le 19.05.2019.Un contrôle à notre consultation des Chefs de clinique est organisé pour le 06.06.019 à 11h30 afin de discuter d'une éventuelle chirurgie. Mme. Y est une patiente de 38 ans connue pour une obésité grade III selon l'OMS, qui bénéficie le 30.04.2019 d'un bypass gastrique proximal laparoscopique. Les suites opératoires sont simples et les douleurs bien contrôlées par l'antalgie et la réalimentation bien tolérée. Le 02.05.2019, la patiente rentre à domicile. Mme. Y est une patiente d'origine portugaise de 82 ans qui nous est transférée le 03.09.2019 des soins intensifs pour une embolie pulmonaire proximale bilatérale submassive avec infarctus pulmonaire secondaire. L'embolie pulmonaire est survenue dans un contexte post-opératoire d'un adénocarcinome colique du caecum (intervention réalisée le 08.04.2019) et en présence d'une dysfibrinogénémie congénitale familiale. Une anticoagulation thérapeutique par héparine iv continue a été débutée, ainsi qu'une supplémentation en fibrinogène selon les cibles préconisées par l'hématologue traitant (Dr. X). Une thrombose veineuse profonde des membres inférieurs a été exclue le 03.05.2019. La surveillance hémodynamique s'est déroulée sans complication et l'oxygénothérapie a pu être progressivement diminuée. Un contrôle quotidien de l'hémoglobine ainsi que du fibrinogène sont assurés. La poursuite d'une substitution en fibrinogène est effectuée (par dose de 1-2g) en cas de cible non atteinte. Un syndrome inflammatoire spontanément à la baisse, sans état fébrile, a été attribué à l'embolie pulmonaire. Des infiltrats pulmonaires bilatéraux font suspecter des zones d'infarctus pulmonaire. Un processus infectieux semble moins probable. L'anticoagulation par héparine est régulée en fonction de l'activité anti Xa. Un switch à l'Eliquis est effectué le 06.05.2019. Un suivi ambulatoire auprès de l'hématologue (Dr. X) est planifié pour mardi 14.05.2019 avec contrôle sanguin. Sur le point oncologique, la patiente a bénéficié d'une hémicolectomie droite après discussion au Tumorboard le 03.04.2019. Après discussion avec la patiente et sa famille, le suivi se déroulera au Portugal. Suite à la bonne évolution de la clinique, Mme. Y peut rentrer au domicile le 09.05.2019. Mme. Y, 82 ans, a été admise aux soins intensifs suite à une embolie pulmonaire proximale bilatérale submassive avec infarctus pulmonaire secondaire. L'embolie pulmonaire est survenue dans un contexte post-opératoire d'un adénocarcinome colique du caecum (intervention réalisée le 08.04.2019) et en présence d'une dysfibrinogénémie congénitale familiale. Une anticoagulation thérapeutique par héparine iv continue a été débutée, ainsi qu'une supplémentation en fibrinogène selon les cibles préconisées par l'hématologue traitant (Dr. X). Une thrombose veineuse profonde des membres inférieurs a été exclue le 03.05.2019. La surveillance hémodynamique s'est déroulée sans complication et l'oxygénothérapie a pu être progressivement diminuée. Un contrôle quotidien de l'hémoglobine ainsi que du fibrinogène sont préconisés. La poursuite d'une substitution en fibrinogène sera indiquée (par dose de 1-2g) en cas de cible non atteinte. Un syndrome inflammatoire spontanément à la baisse, sans état fébrile, a été attribué à l'embolie pulmonaire. Des infiltrats pulmonaires bilatéraux font suspecter des zones d'infarctus pulmonaires. Un processus infectieux semble moins probable. Un suivi clinique et biologique rapproché est préconisé. La patiente est transférée le 03.05.2019 dans le service de médecine interne. Mme. Y présente donc des gonalgies diffuses bilatérales mais le statut clinique est très rassurant, ne parlant pas en faveur des lésions méniscales visualisées à l'IRM. La patiente présente également une déformation des pieds en plano valgus et transverso planus avec affaissement de la voûte longitudinale et horizontale. Ceci amène à des genu valgum pouvant expliquer une composante des douleurs. J'ai donc proposé à Mme. Y d'adapter des semelles orthopédiques sur mesure, corrigeant la voûte longitudinale et horizontale avec un appui rétro-capital des têtes métatarsiennes. Un nouveau contrôle clinique est programmé d'ici 3 mois, après l'adaptation de ses semelles orthopédiques, afin de juger de l'évolution. Pour l'instant, un geste invasif (infiltration, arthroscopie) n'est pas retenu. Un arrêt de travail n'est pas nécessaire. Mme. Y est une patiente de 73 ans, connue pour les antécédents susmentionnés et porteuse d'une sonde vésicale à demeure depuis octobre 2018 (incontinence), institutionnalisée au Manoir pour trouble cognitif, qui nous est adressée par le médecin du home en raison d'une pyélonéphrite obstructive avec mauvaise évolution depuis 1 mois. La patiente présente une baisse de l'état général depuis 1 mois avec des douleurs en loge rénale gauche accompagnées d'inappétence, nausées et vomissements. Elle a bénéficié d'une antibiothérapie par Rocéphine et Flagyl du 17.04.2019 au 23.04.2019 et était sous Lévofloxacine depuis le 03.05.2019. Un Uro-CT effectué le 14.05.2019 met en évidence une urolithiase de 8 x 6 x 10 mm enclavée au sein de l'uretère pelvien gauche associée à une dilatation pyélocalicielle mesurée à 24 mm. La patiente bénéficie d'une pose de sonde double J à gauche le 14.05.2019, que se déroule sans complication. L'évolution est par la suite favorable, permettant un retour au Manoir avec la sonde vésicale en place le 17.05.2019. Une antibiothérapie sera poursuivie jusqu'au 27.05.2019 et un contrôle chez le Dr. X est à prévoir dans 12-14 jours. Mme. Y, 28 ans, est hospitalisée électivement le 09.05.2019 par son infectiologue Dr. X auprès de notre service de médecine interne pour débuter un traitement par Amphotéricine B Lyposomale intraveineux suite à un diagnostic d'histoplasmose pulmonaire posé suite à la croissance d'Histoplasma capsulatum aux cultures de lavage broncho-alvéolaire effectuées en avril 2019. Pour rappel, Mme. Y est connue pour une maladie de Crohn traitée par anti-TNF alfa (adalimumab, Humira) depuis 2017 (suivi par Dr. X à Berne) et a voyagé de janvier à mars 2019 en Amérique centrale. En raison de l'apparition de symptômes B associés à une toux avec expectorations en fin de voyage, la patiente a été hospitalisée lors de son retour en avril 2019 et un CT thoracique a mis en évidence un infiltrat micronodulaire bilatéral faisant suspecter une tuberculose, DD sarcoïdose, histoplasmose, pneumopathie sur adalimumab. Après un lavage broncho-alvéolaire, un traitement anti-tuberculeux a été débuté, modifié par la suite en raison d'une hépatite, et poursuivi jusqu'au 08.05.2019, date de la positivisation des cultures pour Histoplasma capsulatum. Durant l'hospitalisation, la patiente a bien toléré le traitement antifongique, en particulier pas de réaction sur perfusion ni d'insuffisance rénale aiguë. Au vu de la clinique favorable, Mme. Y rentre à domicile le 13.05.2019 et poursuivra le traitement intraveineux à l'hôpital de jour. Mme. Y présente des gonalgies d'origine indéterminée. Comme diagnostic différentiel, je retiens une surcharge de la chaîne musculaire interne due à un léger affaissement de la voûte longitudinale avec un pied plano valgus bilatéral et surcharge des têtes métarsiennes II à IV ddc, et affaissement de la voûte horizontale. Sachant que ceci peut affecter la statique des MI, je propose à la patiente, comme première mesure thérapeutique, d'adapter des semelles orthopédiques sur mesure, corrigeant la déformation du pied, même si cette déformation est minime.Elle va également effectuer des séances de physiothérapie afin d'entraîner la gêne musculaire interne. Je la revois d'ici 2 mois pour une réévaluation clinique. Un arrêt de travail n'est pas nécessaire. Mme. Y est une patiente de 57 ans, qui est hospitalisée le 21.05.2019 en électif pour une cholécystectomie et une éventuelle dérivation bilio-digestive pour un polype de la vésicule biliaire. La cholécystectomie est effectuée le jour même et les résultats histologiques extemporanés ne montrent pas de pathologie maligne, raison pour laquelle la dérivation n'est pas effectuée. Les suites opératoires restent simples, permettant un retour à domicile le 22.05.2019. Mme. Y est une patiente de 53 ans qui est hospitalisée pour la prise en charge chirurgicale de cholécystolithiases symptomatiques et plus récemment d'une pancréatite aiguë lithiasique. Une cholécystectomie laparoscopique est effectuée le 30.04.2019 et les suites opératoires sont simples avec une antalgie contrôlée par paliers I. Après contrôle clinique et biologique, la patiente retourne à domicile le 01.05.2019. Mme. Y a été vue à notre consultation de neuropédiatrie le 13.05.2019, pour une suspicion d'épilepsie. Elle est venue avec son père, la maman n'était pas présente lors de la consultation. La patiente précitée a été revue en consultation de neuropédiatrie le 21.05.2019, pour une épilepsie absence de l'enfant, une microcéphalie légèrement 600 ml. Une radiographie de thorax ne montre pas de foyer, un sédiment urinaire montre des signes d'infection urinaire et la patiente bénéficie d'une antibiothérapie par Rocéphine. Les hémocultures prélevées, tout comme l'Urotube, reviennent positifs pour un Klebsiella pneumoniae et l'antibiothérapie est poursuivie pour une durée totale de 14 jours. Durant le séjour, la patiente est initialement confuse dans le cadre de l'infection, du globe et de l'état fébrile. Le traitement neuroleptique est adapté avec une bonne évolution de l'état confusionnel, la patiente restant toutefois désorientée dans le temps. Un traitement par Quétiapine et Haldol est introduit et pourra être adapté. La patiente est connue pour des troubles cognitifs à prédominance mnésique diagnostiqués en octobre 2018 lors d'un séjour en réhabilitation à l'HFR Riaz. Une discussion de famille a lieu le 30.04.2019. Au vu des troubles cognitifs préexistants et de la situation compliquée à domicile avec mise en danger, il est décidé d'un placement en EMS que la famille accepte. Concernant les plaies de ses membres inférieurs, un avis stomathérapeutique est demandé et des soins de plaie sont effectués durant l'hospitalisation. Sur le plan médicamenteux, le traitement par Xarelto 10 mg est stoppé le 24.04.2019, aucune indication n'étant retrouvée et au vu du risque de chute de la patiente. De même, le Pantozol et le Remeron sont également stoppés. Au vu de l'amélioration clinique, Mme. Y est reclassée le 02.05.2019 en attente de placement en EMS. La patiente reste hospitalisée au sein de l'HFR bien que la prise en charge spécifique par notre service soit maintenant terminée. Il en résulte un séjour de reclassement et vous recevrez à sa fin un simple courrier complémentaire vous informant que la patiente a quitté le service. Le courrier contiendra uniquement les éventuelles notes de suite et une copie de l'ordonnance des médicaments à la sortie.Mme. Gremaud, votre patiente de 98 ans, connue pour une hypertension artérielle traitée et des troubles de la marche d'étiologie multiple, est amenée aux urgences en ambulance le 26.04.2019 en raison d'une chute dans un contexte d'état confusionnel aigu objectivé par son voisin ce même jour. L'anamnèse est difficile à son arrivée mais la patiente rapporte une chute alors qu'elle se rendait à sa buanderie pour une lessive, précédée de brefs prodromes avant de se retrouver au sol. Elle appuie sur son télé-alarme dans les suites. Aux urgences, l'examen clinique initial est sans particularité, hormis une douleur latéro-costale gauche, reproductible à la palpation et la compression latéro-thoracique gauche, ainsi qu'une douleur à la palpation du sacrum. Le bilan initial révèle un léger syndrome inflammatoire post-chute. Le CT-Scan cérébral exclut toute lésion traumatique ou saignement intracrânien. Au niveau cervical, on note une subluxation postérieure entre la face articulaire inférieure droite de C1 et l'axis, probablement dégénératif. Aucune fracture n'est décelée à la radiographie du bassin et du grill costal. La patiente est mise au bénéfice d'une antalgie simple avec une bonne évolution clinique. La surveillance neurologique à l'étage de médecine est sans particularité. D'un point de vue pragmatique, vu l'âge et le manque d'implication thérapeutique invasive, nous ne poursuivons pas de bilan de chute en accord avec la patiente. Sur le plan social, la patiente ayant déjà anticipé les démarches pour une place dans un home, ne souhaite plus un retour à domicile par peur de chute et préfère un placement dans un home. La patiente reste hospitalisée au sein de l'HFR bien que la prise en charge spécifique par notre service soit maintenant terminée. Il en résulte un séjour de reclassement et vous recevrez à sa fin un simple courrier complémentaire vous informant que la patiente a quitté le service. Le courrier contiendra uniquement les éventuelles notes de suite et une copie de l'ordonnance des médicaments à la sortie. Mme. Grivel, 74 ans, est transférée de l'Hôpital Insel de Berne aux soins intensifs dans le cadre d'une surveillance d'épanchement péricardique drainé. La patiente est connue pour une cardiomyopathie hypertensive avec obstruction dynamique intra-VG non significative et une suspicion d'une myocardite résolue ainsi qu'une maladie de Sjögren et une polyarthrose. Une coronarographie et une biopsie du myocarde le 22.5.2019 se sont complicées par une perforation ventriculaire. En raison d'une tamponnade péricardique, un drainage en urgence a été mis en place et la patiente a été transférée à l'Hôpital Insel pour une surveillance hémodynamique. L'évolution à l'Hôpital Insel de Berne est favorable avec un épanchement péricardique stable sur l'ETO et aucune intervention n'est effectuée. Le drainage peut être retiré le 24.5.2019. La manipulation entraîne une fibrillation auriculaire qui se résout après une dose de bêta-bloquant. L'anticoagulation orale doit être évaluée à distance. La patiente est re-transférée le 25.05.2019 pour suite de surveillance rythmique qui se révèle sans particularité. L'ETT de contrôle le 26.05.2019 montre l'hypertrophie du ventricule gauche connue mais pas de valvulopathie, une FEVG à 65 % et pas d'épanchement péricardique. Vu l'évolution favorable, la patiente est transférée en médecine le 26.05.2019 pour suite de prise en charge. À noter qu'elle souhaite, suite à l'hospitalisation, une réadaptation en raison d'une baisse de l'état général. Mme. Gross, âgée de 84 ans, connue pour un asthme, nous est adressée par l'HFR Fribourg pour une réadaptation musculo-squelettique et rééducation à la marche suite à la mise en place d'une prothèse céphalique droite le 20.04.2019 pour une fracture du col du fémur droit type Garden III, le 19.04.2019. Sur le plan social, la patiente vit avec une consœur religieuse dans un petit appartement où il y a 12 marches d'escaliers, sans ascenseur. À l'admission, la patiente dit que la douleur est bien gérée par l'antalgie en place. Elle est hémodynamiquement stable et les paramètres vitaux sont dans la norme. À l'anamnèse par systèmes, la patiente signale une incontinence urinaire. Au status, la patiente est orientée et collaborante. La cicatrice est non inflammatoire, vue à travers le Comfeel, avec un hématome dans la partie déclive de la cuisse. Le mollet est souple et le releveur du pied est compétent. La force du quadriceps est à M2 et l'iliopsoas à M2 à droite. La flexion du genou droit en passif est à 60°. Elle marche avec un rollator. Le ventre est souple et indolore à la palpation. À l'auscultation cardiaque, un souffle proto-systolique râpeux, en décrescendo, est perçu au foyer aortique et à l'apex du cœur. Hypoesthésie symétrique des membres inférieurs, à cause d'une polyneuropathie déjà connue selon la patiente. Durant son séjour, elle a présenté plusieurs malaises probablement vagaux dont l'origine n'est pas claire. La patiente a bénéficié d'une prise en charge interdisciplinaire avec physiothérapie et ergothérapie. À la sortie, elle est indépendante pour les transferts et la marche avec un tintébin en respectant difficilement la décharge. Elle peut monter/descendre les escaliers (20 marches) avec 1 canne et la rampe. Les amplitudes articulaires montrent une flexion/extension de la hanche droite à 70° en passif et une force conservée à M3. Après 3 semaines d'hospitalisation, l'évolution est favorable et Mme. Gross peut quitter notre service pour rejoindre son domicile, le 15.05.2019, en état général conservé. À la sortie, la patiente bénéficiera de séances d'ergothérapie à domicile. Les soins à domicile sont activés. Mme. Gross nous est transférée depuis les urgences de l'HFR Fribourg le 05.04.2019 pour suite de prise en charge dans un contexte de fracture non déplacée du grand trochanter gauche suite à une chute de sa hauteur d'origine peu claire. À son entrée, la patiente se plaint d'une douleur de la hanche gauche à la mobilisation. L'anamnèse de la chute ne met pas en évidence de prodromes. La patiente était sur la cuvette des toilettes et en se relevant, elle a chuté sans perte de connaissance ni traumatisme crânien. Au status d'entrée, nous trouvons une patiente cachectique en état général diminué, avec un petit hématome en regard du trochanter gauche. Mme. Gross est mariée et vit dans un appartement au 3ème étage avec ascenseur. Elle a besoin de monter 46 marches pour rejoindre son appartement. Elle reçoit l'aide du Spitex 2x/semaine pour le semainier et les soins du corps. À diagnostic principal, diagnostics supplémentaires 1 et 2. Au 3ème jour d'hospitalisation, nous relevons une amélioration significative de l'hématome de la hanche. Un CT nous permet d'exclure un saignement actif et un déplacement de fracture. L'évolution est favorable après application de glace et de crème Hirudoid. L'antalgie est adaptée au cours du séjour en fonction de l'évolution des douleurs. À noter que nous profitons de l'hospitalisation pour sevrer progressivement le traitement préexistant de Palexia, sans symptômes de sevrage ni exacerbation des lombalgies et dorsalgies. Un test de Schellong ne met pas en évidence d'orthostatisme. Nous poursuivons le traitement de base pour son ostéoporose. À diagnostic supplémentaire 3. L'ECG met en évidence un rythme sinusal régulier. Aucun changement médicamenteux n'est effectué. À diagnostic supplémentaire 4. L'état de malnutrition sévère est évalué par nos diététiciennes. Nous adaptons le régime alimentaire et introduisons une nutrition supplémentaire orale, que nous proposons de continuer après l'hospitalisation. Ad diagnostic supplémentaire 5 La patiente présente des oscillations de la thymie pendant l'hospitalisation. Vu le suivi ambulatoire déjà instauré, nous ne changeons pas son traitement de base. Parallèlement à la prise en charge aiguë, nous effectuons une rééducation gériatrique précoce et la patiente bénéficie de thérapies intensives et individuellement adaptées. À son entrée, Mme. Y effectue les transferts avec une autonomie réduite et parvient à marcher 70 m sous supervision avec un rollator. La montée des marches n'est pas testée. À la fin du séjour, les transferts se font toujours avec une autonomie réduite. La patiente marche sur une distance de 250 m avec rollator sous supervision. Elle est capable de monter 45 marches d'escalier sous supervision. Le test de Tinetti s'améliore de 16 à 18/28 avec le rollator. Mme. Y peut rentrer à domicile en état général amélioré le 29.04.2019. Mme. Y, patiente de 81 ans, est admise aux soins intensifs pour un choc cardiogénique. La patiente est amenée aux urgences de Fribourg par la REGA. Elle a été retrouvée hypotherme et en OAP dans un champ alors qu'elle était au volant de sa voiture. La patiente décrit une oppression thoracique et l'ECG montre un bloc de branche gauche. En état de choc cardiogénique avec une insuffisance respiratoire sur OAP, la patiente est intubée aux urgences puis transférée en salle de cathéterisme pour une coronarographie. L'examen invasif démontre une maladie hypertensive avec uniquement une sténose de l'artère coronaire droite comme possible corrélat angiographique au syndrome coronarien aigu. La sténose est traitée par mise en place d'un stent actif. Une double antiagrégation plaquettaire par Aspirine à vie et Prasugrel pour 6 mois est débutée en post-coronarographie. En post-coronarographie, l'évolution est rapidement favorable. La patiente peut être extubée le 05.2019 avec sevrage du soutien aminergique. D'un point de vue médicamenteux, un traitement cardio-protecteur par bêta-bloquant et inhibiteur de l'enzyme de conversion est initié. Lors de la coronarographie, la fraction d'éjection ventriculaire gauche est estimée à 42% sans visualisation d'une insuffisance mitrale ou aortique. Sur avis cardiologique, une échocardiographie transthoracique de contrôle est effectuée le 05.2019 et montre.... Le suivi biologique montre un pic de CK à.... L'évolution clinique et biologique étant favorable, la patiente est transférée le 05.2019 en division de médecine interne pour suite de prise en charge. Status d'entrée. • Neuro: TOF 0/4, Propofol/Fentanyl i.v. continu • Hémodynamique: NOR 0,04, lactate résolu • Resp: INT, retiré le tube 1 cm après le radio, PEP 8, Fio 50%, Volume 400, Ventilation et Oxygenation corrects • Ventre: souple, bruits normaux, SG en place • Infect: Hypothermie 33, Lc 10, pas AB • Varia: La crase sp, Hb 128 Att • Réveil - extubation • Soutien hémodynamique: ETT en cours • ASS/Efient • IEC/BB en distance • Holter de 48 heures Mme. Y, 81 ans, est admise aux soins intensifs en raison d'un œdème pulmonaire sévère. La patiente est amenée aux urgences de Fribourg par la REGA. Elle a été retrouvée en état d'hypothermie dans un champ alors qu'elle cueillait des champignons. À l'admission, la patiente décrit une oppression thoracique et l'ECG montre un bloc de branche gauche supposé nouveau. En état de choc cardiogénique avec une insuffisance respiratoire dans le contexte d'un œdème aigu du poumon, la patiente est intubée aux urgences puis transférée en salle de cathéterisme pour une coronarographie. L'examen invasif démontre une maladie hypertensive avec une sténose de l'artère coronaire droite comme possible corrélat angiographique au syndrome coronarien aigu, avec pose de stent actif. Lors de la coronarographie, la fraction d'éjection ventriculaire gauche est estimée à 42%. Une double antiagrégation plaquettaire par Aspirine à poursuivre à vie et Prasugrel pour 6 mois est débutée en post-coronarographie, associée à un traitement d'inhibiteur de l'enzyme de conversion. L'évolution de l'œdème pulmonaire est favorable. La patiente peut être extubée le 12.05.2019 avec sevrage du soutien aminergique. Le suivi biologique montre un pic de CK à 946 U/L le 13.05.2019. L'échocardiographie transthoracique de contrôle effectuée le 13.05.2019 montre une insuffisance mitrale modérée avec sténose mitrale lâche, ainsi qu'une FEVG sévèrement diminuée. Nos cardiologues proposent de poursuivre les investigations avec une échocardiographie transoesophagienne, ainsi qu'une échocardiographie transthoracique de contrôle à distance. Le traitement par bêta-bloquant débuté durant l'hospitalisation doit être stoppé en raison d'une bradycardie, survenant également dans le contexte d'ischémie du territoire de la coronaire droite. Un avis cardiologique ne retient pas d'indication à la pose d'un pacemaker. Nous proposons d'organiser un Holter à distance. Un bilan angiologique est effectué le 13.05.2019 en raison de douleurs du mollet gauche, dans un contexte d'AOMI avec stenting des artères fémorales superficielles au CHUV en novembre 2018 et janvier 2019. Cet examen révèle une ischémie des 2 membres inférieurs due à une occlusion des stents des artères fémorales superficielles bilatérales nécessitant une revascularisation percutanée en semi-urgence. Un avis est pris auprès de la chirurgie vasculaire du CHUV qui récuse une option chirurgicale dans l'immédiat en raison du risque cardiovasculaire élevé. Un avis angiologique à l'HFR Fribourg retient l'indication à une intervention endovasculaire de revascularisation sous anesthésie locale devant cette occlusion d'allure récente dans un contexte aigu. La patiente est alors transférée en division de médecine le 14.05.2019 en prévision de cette intervention qui sera réalisée prochainement. Mme. Y, 81 ans, est admise en médecine interne après avoir réalisé un séjour aux soins intensifs en raison d'un choc cardiogénique. Pour rappel, patiente amenée au service des urgences de l'HFR Fribourg par la REGA le 11.05.2019 après avoir été retrouvée en hypothermie dans un champ. Elle décrivait initialement une oppression thoracique et l'ECG d'entrée montrait un bloc de branche gauche supposé nouveau. Devant un état de choc cardiogénique avec insuffisance respiratoire sur œdème aigu du poumon, la patiente est intubée au service des urgences puis transférée en salle de cathéterisme pour une coronarographie où l'on diagnostique une sténose de l'artère coronaire droite comme possible corrélat angiographique au syndrome coronarien aigu et une FEVG est mesurée à 42%. Une pose de stent actif est réalisée avec succès et un traitement antiplaquettaire par Aspirine (à vie) et Prasugrel (pour 6 mois) est débuté en association avec un traitement d'inhibiteur de l'enzyme de conversion. L'évolution est par la suite rapidement favorable. La patiente est extubée aux soins intensifs le 12.05.2019 avec sevrage du soutien aminergique. Elle monte à l'étage de médecine interne le 15.05.2019. L'échocardiographie transthoracique aux soins intensifs le 13.05.2019 montre une insuffisance mitrale modérée à sévère avec sténose mitrale lâche, ainsi qu'une FEVG sévèrement diminuée. Une échographie transoesophagienne effectuée 3 jours plus tard montre une FEVG toujours diminuée, ainsi qu'une restriction de mouvement du feuillet mitral postérieur et un rétrécissement mitral lâche mais une insuffisance mitrale qui est considérée comme légère. Un suivi échocardiographique à 3 mois est proposé. Le traitement par bêta-bloquant débuté durant l'hospitalisation doit être stoppé en raison d'une bradycardie sinusale asymptomatique, survenant dans le contexte d'ischémie du territoire de la coronaire droite. Nous proposons d'organiser un Holter prochainement et de poursuivre le traitement IEC, ainsi que la double anti-agrégation plaquettaire par Aspirine (à vie) et Prasugrel (pour 6 mois). Un bilan angiologique est effectué le 13.05.2019 en raison de douleurs du mollet gauche, dans un contexte d'AOMI connu et stenté. Cet examen révèle une ischémie stable des 2 membres inférieurs avec occlusion des stents des artères fémorales superficielles bilatérales des deux membres inférieurs. Mme. Y bénéficie d'une angiographie avec pose de stent au membre inférieur gauche le 15.05.2019 avec succès et angiographie avec thrombectomie et dilatation sans stent le 17.05.2019. Nous vous proposons d'organiser un suivi à 3 mois auprès du Dr. X,angiologue traitant, pour suite de prise en charge. Nous vous laissons également le soin de surveiller le point de ponction fémoral de l'examen du 17.05.2019. Au vu de la bonne réalisation de ses examens et traitements, ainsi qu'au vu d'une bonne évolution clinique, Mme. Y est transférée à l'HRC Site Vevey Samaritains le 17.05.2019. Mme. Y présente des récidives d'ongle incarné des 2 hallux pour lesquelles l'indication pour une reprise est donnée. La patiente est informée du déroulement de l'intervention ainsi que des risques et des bénéfices liés à celle-ci. Elle nous donne son accord oral. Le consentement a déjà été signé pour la première intervention qui inclut une éventuelle reprise opératoire. L'intervention est prévue en ambulatoire en AL et standby anesthésique le 24.6.2019. Mme. Y, 44 ans, suivie par le Dr. X pour un carcinome urothélial de stade IV en situation palliative, est hospitalisée en médecine depuis la consultation ambulatoire d'oncologie en raison d'une baisse de l'état général évoluant depuis 4 jours. La patiente présente des diarrhées profuses depuis plusieurs jours ainsi que des loges rénales douloureuses à la palpation. Un syndrome inflammatoire est mis en évidence avec une pancytopénie (J8 de la dernière chimiothérapie). Une antibiothérapie empirique par Ceftriaxone et Métronidazole est initiée pour une suspicion d'un mucite dans le contexte de la chimiothérapie. Un CT thoraco-abdominal permet d'observer un possible foyer infectieux pulmonaire au niveau du lobe inférieur gauche ainsi qu'une néphrite à droite. Les hémocultures et cultures d'urine reviennent positives pour une Klebsiella pneumoniae et un Enterococcus faecalis. Un sepsis urinaire sur néphrite à droite est retenu et l'antibiothérapie adaptée avec du Tazobactam dès le 26.04.2019. L'insuffisance rénale aiguë s'inscrit dans le cadre de l'urosepsis avec une possible composante obstructive, une hydronéphrose étant présente à droite. L'évolution est favorable après remplissage. L'indication à un changement de néphrostomie à droite est également retenue et a lieu le 02.05.2019 (Dr. X) avec une diurèse conservée. Les troubles du transit s'améliorent en cours d'hospitalisation. La pancytopénie se complique d'un épistaxis, qui évolue favorablement après transfusion de plaquettes. Un traitement de soutien par transfusion de culots érythrocytaires et plaquettaires est instauré, de même qu'une stimulation par Neupogen. Un traitement par Mycostatine pour un muguet buccal est mis en place et prend fin le 30.04.2019. Une hypokaliémie à 2,2 mmol/l sans signe de répercussion à l'ECG est substituée par voie orale et intraveineuse. Suite à une suspicion de déplacement du port-à-cath mis en évidence lors du bilan radiologique, une radiographie de contrôle à une semaine permet de confirmer la bonne position de ce dernier. Mme. Y présente une baisse de la thymie, réactionnelle face à sa situation oncologique dépassée. Elle bénéficie d'un suivi par une psychologue en ambulatoire et profite de la visite de l'aumônier au cours du séjour. Un traitement pharmacologique de soutien est évoqué pendant l'hospitalisation, qui ne sera finalement pas introduit. Mme. Y bénéficie d'un traitement complexe en médecine palliative faisant intervenir une équipe composée de médecins, infirmiers, aumôniers, conseillers et traitements diététiques, physiothérapie, ergothérapie ainsi qu'un travail social. En raison d'une évolution favorable, Mme. Y rentre à domicile le 03.05.2019 avec une augmentation de la structure déjà mise en place. Elle sera revue par l'oncologue Dr. X pour poursuivre la prise en charge oncologique mi-mai. Dans l'intervalle, nous vous laissons le soin de suivre les différentes valeurs biologiques pour une éventuelle poursuite du traitement de soutien transfusionnel, correction électrolytique et suivi de la fonction rénale. Mme. Y est une patiente de 85 ans qui est hospitalisée pour la prise en charge d'une fermeture de splitostomie par abord local. Les suites opératoires sont simples tant sur le plan clinique que para-clinique et la patiente est transférée le 27.05.2019 à la Providence dans l'unité d'accueil temporaire et d'orientation (UATO) pour la suite de la prise en charge. Mme. Y présente des gonalgies gauches plutôt aspécifiques sur une configuration de genu-valgum chez une patiente qui présente un pes plano valgus bilatéral. Pour bilanter son genou, on va faire une IRM native le 28.5.2019 et je reverrai la patiente le 11.6.2019 pour discuter des résultats. Pour le pied plat, j'ai prescrit à Mme. Y des semelles orthopédiques qui corrigent la voûte longitudinale des 2 pieds, ceci dans le but de corriger les longs axes des MI. Un arrêt de travail n'est pas nécessaire. Prochain rendez-vous le 11.6.2019. Mme. Y est admise aux soins intensifs pour surveillance rythmique post NSTEMI avec épisode de tachycardie ventriculaire le 15.05.2019. L'anamnèse révèle des douleurs retrosternales accompagnées de dyspnée, avec mise en évidence d'une tachycardie ventriculaire monomorphe aux urgences. En raison d'une instabilité hémodynamique, la patiente nécessite une cardioversion électrique en urgence avec deux chocs à 150 Joules, ainsi qu'une cardioversion médicamenteuse par Amiodarone. Une coronarographie en urgence met en évidence une maladie coronarienne non significative touchant l'artère circonflexe distale avec une plaque sur la coronaire droite. La ventriculographie montre une hypokinésie nette postéro-basale avec une fonction systolique globale du ventricule gauche conservée. Nous retenons un NSTEMI avec occlusion transitoire spontanément re-canalisée de l'artère circonflexe distale (pic de CK à 350 UI), une antiagrégation simple par Aspirine est introduite. Une échocardiographie transthoracique de contrôle est prévue. La surveillance hémodynamique ne révèle pas de récidive de trouble du rythme. L'évolution est rapidement favorable permettant le sevrage de l'Amiodarone et l'introduction d'un traitement par bêta-bloquant. Au niveau biologique, la patiente présente une insuffisance rénale aiguë motivant la mise en suspens transitoire du traitement habituel de Candésartan. La fonction rénale se normalise rapidement et le traitement anti-hypertenseur peut être repris. Un contrôle de la fonction rénale à distance de la coronarographie est à envisager. L'évolution clinique et biologique est favorable, sans complication au niveau des points de ponction, et la patiente est transférée en division de médecine interne pour suite de prise en charge le 17.05.2019. Mme. Y s'est présentée aux urgences le 15.5.19 avec des douleurs retrosternales accompagnées de dyspnée, où un NSTEMI et une tachycardie ventriculaire monomorphe ont été mis en évidence. En raison d'une instabilité hémodynamique, la patiente a nécessité une cardioversion électrique en urgence avec deux chocs à 150 Joules et retour en rythme sinusal. Un traitement par bêta-bloquant est ensuite introduit. À la coronarangiographie, on met en évidence une plaque non significative au niveau de la CX distale, siège vraisemblable d'une occlusion transitoire spontanément re-canalisée (pic de CK à 350 UI), une antiagrégation simple par Aspirine est donc introduite.L'évolution clinique et biologique était favorable et la surveillance hémodynamique n'a pas révélé de récidive de trouble du rythme. La patiente a pu retourner à domicile le 20.5.2019. Une demande pour une réadaptation cardiovasculaire en ambulatoire à Billens a été faite, pour laquelle la patiente sera convoquée. Un rendez-vous chez la médecin traitante dans la semaine qui suit est organisé par la patiente, nous conseillons un consilium cardiologique dans un mois. Mme. Y est une patiente de 67 ans, aux antécédents sus-mentionnés, qui est hospitalisée dans notre service pour la prise en charge chirurgicale d'un prolapsus recto-anal ainsi que d'une hernie cicatricielle. Elle bénéficie le 01.05.2019 d'une rectopexie avec promontofixation par laparotomie avec cure de hernie cicatricielle. L'intervention se déroule sans complication et les suites opératoires sont simples. En vue de l'évolution clinico-biologique favorable, la patiente peut regagner son domicile le 06.05.2019. Mme. Y nous est transférée le 30.04.2019 par le service de médecine interne de l'HFR Fribourg suite à des AVC ischémiques datant du 23.04.2019, d'origine probablement cardioembolique. L'anamnèse révèle une diminution des fonctions cognitives en évolution depuis 2 mois, de même que des troubles de la marche récemment péjorés et une récente incontinence urinaire. Une chute en Bosnie est également mentionnée. La patiente rapporte en outre une légère dyspnée chronique, stable. Nous trouvons une patiente de 78 ans, complètement désorientée et en état général diminué. Au status neurologique, on ne note pas de déficit neurologique focal mais on retrouve un tremor de repos et d'action à prédominance gauche, péjoré en situation de stress. La patiente est veuve depuis la guerre en Bosnie, elle a 4 enfants (1 fils en Bosnie, 1 fils à Fribourg et 2 filles également à Fribourg). Elle vit seule dans un studio à Fribourg au 6e étage avec ascenseur. Son fils habite dans le même immeuble. Avant l'hospitalisation, les enfants s'occupaient de leur mère. Mme. Y avait besoin de leur aide pour la douche, l'habillage et le ménage. Elle se mobilisait sans moyens auxiliaires et ne conduisait pas. Ad diagnostic principal et diagnostics supplémentaires 1 et 2) Le R-test, dont les résultats nous parviennent peu avant la sortie, ne met pas en évidence de fibrillation auriculaire. Comme proposé par les neurologues, nous vous proposons de répéter l'examen une nouvelle fois, puis de discuter la poursuite ou non de l'anticoagulation avec Dr. X. D'un point de vue neurologique, la patiente reste stable durant son séjour. Elle sera convoquée par le secrétariat du Dr. X pour un rendez-vous de suivi. Ad diagnostics supplémentaires 3 et 4) On constate des troubles cognitifs importants malgré le fait que les tests aient été effectués dans la langue de la patiente. En outre, la patiente est fréquemment angoissée lorsque sa famille est absente. On ne note toutefois pas de signes pour un état confusionnel aigu. Le traitement habituel est poursuivi et Mme. Y reverra son psychiatre traitant dans la semaine suivant la sortie. Ad diagnostic supplémentaire 5) Les valeurs tensionnelles restent stables durant l'hospitalisation. Au vu d'une hypotension orthostatique au test de Schellong, nous initions un traitement par bandages compressifs durant le séjour et des bas de contention sont prescrits à la sortie. Ad diagnostics supplémentaires 6 et 7) Le traitement de Calcimagon introduit en médecine interne est poursuivi. Au vu d'une carence sévère en vitamine D, nous introduisons une substitution orale supplémentaire. Nous vous proposons de contrôler le taux de vitamine D sanguin dans 3 mois et d'adapter la substitution en fonction. Parallèlement à sa prise en charge internistique, Mme. Y bénéficie durant son séjour en gériatrie de physio- et ergothérapie intensives. A l'entrée, on note une mobilité modérément diminuée avec un risque de chute considérablement augmenté. La patiente réalise les transferts sous supervision. Elle marche sur une distance de 30 m avec un rollateur et une aide de type contact. Les escaliers ne sont pas testés. A la sortie, elle marche 120 m avec un rollateur avec parfois une aide de type contact. Le risque de chute demeure élevé. A noter que la patiente ne parle que le bosniaque, ce qui a représenté un frein à ses progrès en physiothérapie au vu des difficultés de communication. En raison de la stabilisation de son état général, nous laissons Mme. Y regagner son domicile le 17.05.2019 avec une prescription de physiothérapie ambulatoire. Après discussion avec la famille, les enfants souhaitent continuer à s'occuper eux-mêmes de leur mère et ne souhaitent pour l'instant pas d'aide des soins à domicile. Mme. Y, patiente de 73 ans connue pour adénocarcinome pulmonaire en rémission, est hospitalisée aux soins intensifs en raison d'une acidose métabolique sévère sur insuffisance rénale aiguë dans le contexte d'une gastro-entérite depuis plusieurs jours. Le bilan initial montre une insuffisance rénale aiguë avec acidose métabolique et de multiples troubles électrolytiques. Un remplissage avec compensation des électrolytes permet une stabilisation de la patiente avec une amélioration des troubles acido-basiques. Les cultures de selles reviennent négatives pour les PCR salmonella, shigella, campylobacter et toxine clostridium. Nous concluons à une gastrite d'origine virale. Sur le plan rénal, la patiente présente initialement une insuffisance pré-rénale avec une créatininémie de 706 mmol/L qui se complique par une nécrose tubulaire aiguë ischémique avec une diurèse très importante, substituée par Ringer Lactate et par électrolytes. Un contrôle journalier des électrolytes est effectué et une substitution des pertes en conséquence est mise en place. Mme. Y évolue favorablement avec une diminution de la créatininémie de 706 à 185 µmol/L en 10 jours ainsi qu'une diminution et normalisation de la diurèse. Sur le séjour hospitalier, elle développe, après retrait de la sonde urinaire, une infection urinaire basse. L'urotube montre un E. Coli multisensible. Elle est traitée par Ciprofloxacine pendant 250 mg 2x/jour, avec évolution favorable. Sur le plan médicamenteux, en accord avec nos collègues de néphrologie, nous laissons la patiente sous anticalcique Zanidip uniquement avec un arrêt de l'Approvel. Nous proposons au médecin traitant un contrôle de créatininémie qui doit être normalisée avant la reprise complète du traitement antihypertenseur ainsi que de la Metformine. En raison des troubles électrolytiques, notamment l'hypomagnésémie durant l'hospitalisation, nous proposons de réduire le Pantozol à 40 mg 1x/jour si cela est cliniquement raisonnable. Mme. Y rentre à domicile sans aide le 30.05.2019. Mme. Y, âgée de 67 ans, connue pour les antécédents et comorbidités susmentionnés, nous est adressée par l'HFR Fribourg pour une neuro-réadaptation dans un contexte de polyneuropathie de la maladie critique, évoluant très favorablement, avec une persistance de troubles de la marche et de l'équilibre. A l'admission, la patiente se plaint de douleurs diffuses spécialement à la colonne cervicale. Elle est hémodynamiquement stable et les paramètres vitaux sont dans la norme. Mme. Y signale aussi une grande fatigue. La patiente rapporte aussi des douleurs thoraciques constantes, déjà présentes lors de son hospitalisation à Fribourg, probablement d'origine pariétale (ECG superposables et troponines négatives).Au status, la patiente est peu collaborante. La cognition est difficile à évaluer au vu de la barrière de la langue. La motricité est non testée (refusée par la patiente). La sensibilité et la coordination sont dans la norme. Durant son séjour, la patiente a bénéficié d'une prise en charge interdisciplinaire avec physiothérapie et ergothérapie. La patiente se déplace difficilement avec un rollator et nécessite au minimum 1 lt/min d'O2 afin de maintenir des saturations dans la norme. Mme. Y a présenté plusieurs épisodes de dyspnées nocturnes avec tachypnée, encombrement bronchique important, désaturation entre 78%-85% à l'air ambiant, rapidement corrigée sous O2 2 lt/min. La patiente présente des crépitants diffus et sibilances expiratoires à l'auscultation. La patiente évolue favorablement sous aérosols. Dans la nuit du 30.04 au 01.05.2019, la patiente désature à l'air ambiant à 76% et est encombrée, TAS 180 mmHg et douleur thoracique rétrosternale. L'auscultation pulmonaire révèle des crépitants diffus sur les deux champs pulmonaires, sibilances expiratoires, SatO2 à 86% sous O2 1 lt/min. La patiente est afébrile à 36.6°C. Au vu d'une suspicion d'OAP, nous instaurons un traitement par Lasix 40 mg IV. Le laboratoire du 01.05.2019 ne montre pas de syndrome inflammatoire (CRP à 9, leucocytose dans la norme), mais une péjoration récente de sa fonction rénale avec une créatinine à 98 umol/l. L'examen bactériologique des crachats du 29.04.2019 révèle la présence de Pseudomonas aeruginosa. Au vu de l'impossibilité d'une prise en charge aiguë dans notre centre de réhabilitation avec une persistance de ces épisodes de dyspnée matinale, une probable composante de décompensation cardiaque associée et la difficulté de sevrer le besoin en oxygène; nous prenons contact avec nos collègues de l'HFR Fribourg afin d'organiser un transfert pour investigations et prise en charge spécialisée le 01.05.2019. Mme. Y nous est transférée du service de réhabilitation de l'HFR Billens pour une décompensation cardiaque (OAP) d'origine multifactorielle : hypertensive et médicamenteuse (diminution du Torasémide). À l'entrée, un traitement diurétique en IV continu (Furosemide) permet une amélioration rapide des symptômes de la patiente. Sur le plan cardiaque, l'échocardiographie met en évidence une hypertrophie excentrique du ventricule gauche avec une FEVG conservée. L'hypertrophie cardiaque ne pouvant pas être exclusivement expliquée par l'hypertension artérielle, les cardiologues préconisent une IRM à la recherche d'une infiltration ou d'une ischémie. La patiente sera convoquée en ambulatoire pour cet examen. Une analyse Holter est en cours. L'électrophorèse des protéines est non interprétable dans le contexte d'insuffisance rénale aiguë et devra être répétée à distance. Sur le plan tensionnel, l'adaptation des médicaments permet un bon contrôle des valeurs durant le séjour. Sur le plan néphrologique, nous observons une protéinurie stable mais une créatinémie fluctuante avec légère élévation en fin de séjour, pour laquelle un contrôle rapidement après la sortie est prévu. Le taux de Ciclosporine est mesuré à 2 reprises avec diminution des doses à 2x150 mg (cible : 100-120 ug/l). Les doses de Prednisolone sont diminuées progressivement avec comme cible à long terme 2,5-5 mg/jour. À noter que l'attitude thérapeutique a été constamment discutée avec la néphrologue Dr. X de l'Inselspital Bern qui reverra la patiente à sa consultation le 04.06.2019 pour contrôle du taux de Ciclosporine et du CMV. Sur le plan infectieux, une réactivation du CMV nécessite l'introduction de Valganciclovir le 24.05.2019. La prophylaxie du PCP par Bactrim est maintenue. Concernant l'anémie normochrome normocytaire régénérative, les bilans d'hémolyse et vitaminique sont dans les normes, la recherche de sang dans les selles est négative. Sur avis de nos collègues néphrologues bernois, plusieurs perfusions de fer sont administrées avec comme cible une saturation de la transferrine >20 et une ferritine <700. Le bilan ferrique sera contrôlé à la consultation de Dr. X le 04.06.2019 qui définira la suite de prise en charge (substitution, gastro-/colonoscopie). L'évolution clinique est bonne du point de vue tensionnel et respiratoire avec toutefois persistance d'une oxygénodépendance à 1-2 L et présence d'oedèmes des membres inférieurs. À noter qu'en fin de séjour, la créatinine se péjore progressivement probablement sur contraction du volume intravasculaire, raison pour laquelle nous diminuons les doses de Torasémide et suspendons le Lisinopril, un contrôle à 5 jours (29.05.2019) est prévu chez vous pour suivi clinique et biologique avec adaptation du traitement. Mme. Y ayant refusé une reprise de la réhabilitation à l'HFR Billens, une suite de séjour est prévue chez sa nièce à Neuchâtel, avec passage des soins à domicile 1x/jour. Mme. Y, 67 ans, est admise aux soins intensifs en raison d'une insuffisance respiratoire globale aiguë sur pneumonie bilobaire d'origine nosocomiale. La patiente est connue pour les comorbidités susmentionnées. Elle est hospitalisée du 01.05 au 24.05.2019 au sein de l'HFR Fribourg suite à un oedème aigu pulmonaire dans le contexte d'une cardiomyopathie dilatée et hypertrophique d'origine hypertensive. Depuis son retour à domicile, elle présente une dyspnée en péjoration associée à une toux grasse et des frissons depuis 48h, avec des expectorations jaunâtres striées de sang. En raison d'une acutisation subite de la symptomatologie, elle se présente aux urgences de l'hôpital de Pourtales (Neuchâtel) où une pneumonie bilatérale ainsi qu'une décompensation cardiaque globale sont diagnostiquées. Une origine bactérienne est retenue pour la pneumonie. Un traitement par Tazobac est initié jusqu'au 29.05.2019, avec relais par Cefepime dès le 29.05.2019 pour éviter une surcharge hydrosodée. Un taux résiduel de Cefepime est à prévoir le 03.06.2019. La durée totale de l'antibiothérapie sera à réévaluer avec les infectiologues. La patiente bénéficie de VNI et physiothérapie respiratoire avec évolution favorable. Les antigènes urinaires reviennent négatifs. Les hémocultures (Pourtalès) et une PCR pour le CMV sont encore en cours et sont à pister. La décompensation cardiaque globale est attribuée au contexte infectieux. La patiente bénéficie de traitement diurétique IV et de ventilation non invasive. L'évolution est marquée par un pré-OAP nécessitant la majoration du traitement diurétique et introduction d'un patch de nitré. L'évolution est par la suite favorable avec reprise d'un traitement diurétique per os. La patiente peut être transférée le 31.05.2019 en médecine interne. Mme. Y présente un syndrome du tunnel carpien bilatéral plutôt avancé déjà confirmé par EMG il y a 3 ans et demi. L'indication pour une neurolyse du nerf médian est donnée. La patiente veut d'abord se faire opérer du côté droit. Elle est informée du déroulement de l'intervention ainsi que des risques et bénéfices liés à celle-ci et elle nous donne son accord. Le consentement est signé. L'intervention est prévue en ambulatoire pour le 27.05.2019. Mme. Y est une patiente de 88 ans, connue notamment pour une cardiopathie ischémique, une fibrillation auriculaire et une artériopathie des membres inférieurs. Une ultrasonographie doppler des membres inférieurs réalisée par Dr. X avait posé le diagnostic d'artériopathie oblitérante des membres inférieurs dans un contexte de claudication à la marche (douleurs de repos, douleurs intenses au bout de quelques mètres de marche).Rappelons une angioplastie au membre inférieur droit le 25.04.2019, sans complication immédiate avec poursuite de l'Eliquis jusqu'au 26.04.2019 et ajout d'Aspirine Cardio en raison de la pose d'un stent actif pendant 3 mois. Une angioplastie au membre inférieur gauche a eu lieu le 09.05.2019 avec un résultat totalement satisfaisant, avec une bonne réouverture de l'occlusion et de la sténose de l'artère fémorale superficielle, sans sténose résiduelle visible. L'angiographie réalisée au niveau du membre inférieur montre une nette amélioration de la vascularisation par les voies collatérales des deux artères jambières. Le pied montre une nette amélioration de sa vascularisation. Après un séjour en gériatrie aiguë HFR Riaz du 22.04.2019 au 10.05.2019 (lettre n°1), Mme. Y est donc prise en charge en réadaptation gériatrique HFR Riaz. Durant ce séjour et au vu de la persistance d'une symptomatologie algique aux jambes et aux talons le 16.05.2019, nous augmentons la posologie d'Oxycontin, permettant la diminution des douleurs aux membres inférieurs. La patiente présente un risque de chute dans le cadre de troubles de la marche et de l'équilibre d'origine multifactorielle. Durant son séjour, Mme. Y profite d'une physiothérapie de mobilisation en charge complète. Sa mesure d'indépendance fonctionnelle totale est évaluée à 88/105 par rapport à 89/105 à l'entrée. (MIF physio : transferts à 6/7, marche à 5/7, escaliers à 1/7). La patiente se mobilise avec une canne simple (150 mètres). Le TUG s'effectue en 13.45 secondes. Le risque de chute est intermédiaire. Au niveau nutritionnel, une évaluation a été demandée mettant en évidence une NRS à 2/7, sans risque nutritionnel. La patiente couvre 99% de ses besoins énergétiques et 95% de ses besoins protéiques. L'évaluation ergothérapeutique a comme objectif la reprise d'une marche sans douleur, de manière sûre avec sa canne. Le bilan modulaire d'ergothérapie révèle de très bonnes fonctions intellectuelles de base à 4/4, de légères difficultés dans les fonctions instrumentales (compréhension et expression), mais sinon de bonnes fonctions cognitives, avec capacité d'apprentissage. En tenant compte de l'absence de critères aigus justifiant une prolongation d'hospitalisation, nous convenons d'une sortie définitive le 21.05.2019, avec organisation du passage des soins à domicile 1x/jour pour donner la barquette de médicaments, tous les 2 jours pour la réfection des pansements et 1x/semaine pour contrôle santé et semainier. Mme. Y, patiente de 61 ans, connue pour un asthme bronchique intrinsèque avec nombreuses hospitalisations pour décompensations asthmatiques, présente à l'entrée alors qu'elle était en consultation chez l'ophtalmologue une dyspnée d'apparition aiguë accompagnée d'une sensation d'oppression thoracique, similaires à ses crises d'asthme habituelles. Elle est adressée aux urgences dans ce contexte. Elle relate depuis 3 jours des symptômes d'IVRS avec rhinorrhée, otalgie gauche et odynophagie. La toux avec expectoration est en légère augmentation. Pas d'état fébrile objectivé mais sensation de chaud-froids. Pas d'allergie connue. Pas de plainte abdominale ni urinaire. Se plaint de gonalgie droite suite à une chute il y a 1 semaine, pour lesquelles un bilan radiologique a été fait par le médecin traitant mais dont elle ne connaît pas le résultat. Elle vit au home du Vieux-Chêne depuis décembre 2018. Nous traitons l'exacerbation de l'asthme avec de la Prednisone à 50 mg pour 5 jours, des bronchodilatateurs ainsi que de la physiothérapie respiratoire. La valeur du Peakflow de même que la clinique de la patiente montrent une nette amélioration. Le dosage de la pravastatine est diminué, car on remarque une élévation des CK et car l'indication à une dose maximale n'est pas donnée. La patiente exprime le souhait d'arrêter de fumer, c'est pourquoi nous lui proposons des cartouches de nicorette à inhaler. La patiente n'aime pas du tout le goût. Nos spécialistes en addictologie lui ont proposé un suivi ambulatoire au centre cantonal d'addictologie (CCA), la patiente s'y présentera après le retour à domicile. Mme. Y a pu rentrer à domicile au home du Chênes en meilleur état général le 20.05.2019. Mme. Y est admise aux soins intensifs pour un choc cardiogénique le 18.05.2019 d'origine ischémique et médicamenteuse dans un contexte de traitement par inotropes négatifs (B-bloquant et diltiazem). La patiente, connue pour une cardiopathie ischémique tritronculaire et rythmique avec fibrillo-flutter, est hospitalisée depuis le 10.05.2019 à l'hôpital de Riaz pour une décompensation cardiaque sur FA lente avec mise en place d'un pacemaker de type AAI-DDD le 16.05.2019 (Dr. X) et majoration de son traitement inotrope négatif habituel de bêtabloquant et diltiazem. Elle est transférée depuis Riaz le 18.05.2019 aux soins intensifs de Fribourg pour un état de choc avec comme suspicion initiale une origine septique sur pneumonie nosocomiale. A l'admission aux soins intensifs, la patiente est intubée et sédatée avec un soutien aminergique par Noradrénaline. Une échocardiographie montre une hypokinésie globale avec un tableau clinique et biologique faisant suspecter un état de choc cardiogénique en lien possiblement avec la récente majoration du traitement inotrope négatif. L'antibiothérapie est stoppée et le soutien aminergique est adapté avec ajout de Dobutamine. L'évolution clinico-biologique est rapidement favorable permettant une extubation et sevrage du soutien aminergique 24h après l'admission aux soins intensifs. Nous introduisons un traitement de digoxine et de bêtabloquant à petites doses, à augmenter prudemment selon tolérance clinique. A noter que le diltiazem est strictement contre-indiqué chez cette patiente. Le bilan étiologique du choc cardiogénique est poursuivi avec une coronarographie le 19.05.2019 qui montre une progression de la maladie coronarienne tritronculaire avec une longue sténose de novo de l'IVA proximale traitée par angioplastie et mise en place d'un stent actif ainsi qu'une resténose intrastent actif de la 1ère diagonale traitée par angioplastie au ballon seul. Concernant le traitement anti-thrombotique, sur avis cardiologique, nous poursuivons l'anticoagulation par Xarelto et introduisons une double antiagrégation par Aspirine et Clopidogrel. Ce dernier est à poursuivre pour une durée de 3 mois. Une échocardiographie transthoracique montre une hypokinésie globale avec FEVG à 30%. On retrouve également un épanchement péricardique de moyenne abondance, localisé en regard du ventricule droit, d'aspect liquidien en partie organisé ainsi qu'une suspicion de petit thrombus apical adhérant. Une échographie de contrôle à 48h ne retrouve plus d'épanchement péricardique et infirme la présence d'un thrombus après injection de PC endocavitaire. Le 22.05.2019, nous mettons en évidence une anémie nouvelle avec une Hb s'abaissant à 108 g/l, chez une patiente sous ASA, Plavix et Xarelto. Nous proposons de réaliser un bilan d'anémie (dosage réticulocytes et bilan ferrique), nous mettons en suspens le Xarelto et introduisons un traitement de Pantozol 40 mg 2x/j. Des investigations digestives sont à organiser selon évolution. Au vu de l'évolution clinique favorable, un transfert dans le service de médecine est possible le 22.05.2019. Mme. Y présente deux problèmes. D'un côté elle a une verrue plantaire qui apparemment est résistante au traitement par cryothérapie et laser. L'indication pour une excision est donnée, par contre la patiente est actuellement asymptomatique. Elle présente des douleurs diffuses en regard du pied qui sont à corréler avec le pes transversoplanus avec surcharge des têtes métatarsiennes II à IV des deux pieds. Je propose dans un premier temps d'adapter des semelles orthopédiques avec appui rétro-capital pour corriger l'affaissement de la voûte horizontale et la surcharge en regard du 2ème, 3ème et 4ème métatarsiens. Lorsque la patiente se sera habituée à porter les semelles orthopédiques, on pourrait discuter l'indication chirurgicale pour la mise à plat de la verrue plantaire. Je reverrai la patiente dans trois mois pour un contrôle clinique. Une ordonnance pour des semelles orthopédiques est donnée à Mme. Y. Un arrêt de travail n'est pas nécessaire.Mme. Y se présente au service des urgences le 09.05.2019 pour une dyspnée avec douleur thoracique. Après exclusion d'une cause cardiaque et embolique, la patiente est hospitalisée pour investigations. Pour rappel, Mme. Y est connue pour une maladie pulmonaire avec BPCO stadée II C, associée à une atélectase sur antécédent de pneumonie nécrosante à Pseudomonas en 2017. A l'entrée, la patiente est eupnéique avec une saturation à 88% sous 2L d'oxygène, stable hémodynamiquement, afébrile. L'auscultation montre une hypoventilation du poumon gauche associée à des franc-sibilances expiratoires sur l'ensemble des plages pulmonaires. Le bilan biologique ne montre pas de syndrome inflammatoire. Le scanner thoracique rapporte des signes de bronchite, sans foyer pulmonaire. Des cultures d'expectorations ainsi que des hémocultures reviennent négatives. Dans le contexte d'une ancienne infection à Pseudomonas, un traitement antibiotique empirique par Céfépime est instauré du 10.05 au 14.05.2019, associé à un traitement corticoïde premièrement pendant 5 jours per os puis du 16.05 au 18.05.2019, associé à de la physiothérapie respiratoire et aide à expectoration. L'évolution n'est que modérément favorable. Une bronchoscopie est effectuée le 21.05.2019, montrant des importantes impactions mucoïdes bronchiques extrêmement visqueuses. Une colonisation à Stenotrophomonas est traitée après avis des infectiologues. Après désobstruction, un suivi pneumologique avec gazométrie et contrôle des fonctions pulmonaires est nécessaire afin de déterminer le type de pathologie pulmonaire présente (restrictif et obstructif). Une consultation spécialisée en mucoviscidose afin d'évaluer une atteinte pouvant expliquer les résultats de la bronchoscopie est conseillée, avec test à la sueur et recherche de pathologie telle que Mucoviscidose like disease et mutation CFTR gène, un déficit en IgG. Mme. Y présente également une sténose dynamique au niveau de la trachée suite à la trachéotomie en 2017, pouvant également expliquer la difficulté à expectorer. Afin d'écarter une cause cardiaque, une échocardiographie et bilan biologique sont effectués. Ceux-ci montrent une absence de signe de dysfonction ventriculaire gauche ou HTAP. Une thérapie par Coversum pour une hypertension modérée mesurée à l'hôpital se révèle peu concluante avec apparition d'hypotension symptomatique, raison pour laquelle nous stoppons ce traitement. La double antiagrégation avec symptômes de dyspepsie pose l'indication à une prophylaxie par IPP. La patiente bénéficierait d'une réadaptation respiratoire intensive, raison pour laquelle nous organisons un transfert à l'HFR Billens afin de réduire au maximum les chances de récidive. Mme. Y reste hospitalisée au sein de l'HFR bien que la prise en charge spécifique par notre service soit maintenant terminée. Il en résulte un séjour de reclassement et vous recevrez à sa fin un simple courrier complémentaire vous informant que la patiente a quitté le service. Le courrier contiendra uniquement les éventuelles notes de suite et une copie de l'ordonnance des médicaments à la sortie. Mme. Y, patiente de 77 ans, connue pour hypertension artérielle et un tabagisme actif à 80 UPA, est amenée en ambulance pour une baisse d'état général avec dyspnée en péjoration. La patiente rapporte une toux chronique avec expectorations verdâtres, avec fièvre sans frisson. Pour rappel, la patiente connue pour une tuberculose pulmonaire probable en 1998 traitée par antibiothérapie, a consulté son médecin traitant le 28.03.2019 pour les mêmes symptômes et a bénéficié d'une antibiothérapie par Céfuroxime pour 7 jours avec bonne évolution. Le bilan d'entrée retrouve un syndrome inflammatoire important, la radiographie du thorax montre des signes compatibles avec un foyer pulmonaire en base droite et des hémocultures ainsi que les antigènes urinaires reviennent négatifs. La patiente bénéficie d'une antibiothérapie par Rocéphine et Klacid, ainsi qu'une corticothérapie par Prednisone pour une probable composante de décompensation BPCO. Un relais per os par Co-Amoxicilline est effectué le 07.05.2019 pour une durée totale de 10 j. Sur le plan pulmonaire, la radiographie montre des signes indirects de BPCO et nous proposons des fonctions pulmonaires à distance. Avec les collègues de pneumologie, un traitement par Ultibro est introduit. Mme. Y est soulagée par des aérosols administrés durant son séjour. Sur le plan psychiatrique, Mme. Y décrit des épisodes de dyspnée plusieurs fois par jour lors de contrariétés ou apparaissant spontanément. Le contexte hospitalier représente un grand facteur de stress. Pour son trouble anxieux et en accord avec les psychiatres, un traitement de Paroxétine 10 mg est introduit après un arrêt progressif sur 3 jours de son traitement de Mirtazapine. Dans ce contexte, la patiente refuse un séjour de réadaptation pulmonaire. De la physiothérapie et de la psychothérapie en ambulatoire sont prescrites. Dans le cadre des crises d'angoisses, une machine aérosol ayant un effet anxiolytique important est prescrite à la place des push habituels. Au vu de l'amélioration clinique, Mme. Y peut rentrer à domicile le 13.05.2019 avec introduction d'aide à domicile. Mme. Y, 87 ans, connue pour une maladie de cardiopathie hypertensive et dysrythmique sévère, porteuse d'un défibrillateur avec sonde de resynchronisation, est hospitalisée en médecine interne électivement pour le remplacement de la sonde de resynchronisation. Pour rappel, la patiente a présenté une péjoration de la dyspnée 3 semaines après la pose de son défibrillateur et malgré un traitement médicamenteux adéquat. Dans ce contexte, un déplacement de la sonde de resynchronisation a été objectivé. L'intervention se complique avec un hémopneumothorax qui nécessite un drainage thoracique en urgence par nos collègues chirurgiens. L'évolution clinique est ensuite rapidement favorable et le drain est retiré le 26.05.2019, sans autre complication. La patiente aura une consultation chez Dr. X dans un mois pour le contrôle de son défibrillateur. Mme. Y peut regagner son domicile le 31.05.2019 dans un bon état général et avec un traitement antalgique en réserve pour des douleurs de la paroi thoracique persistantes après l'ablation du drain mais en nette amélioration. Le Marcoumar a été repris et n'était pas encore thérapeutique à la sortie. Nous vous laissons le soin de faire un contrôle de la crase la semaine du 03.06.2019. Mme. Y est admise aux soins intensifs pour un polytraumatisme dans le contexte d'une chute d'un arbre sur le capot de sa voiture. Elle présente des fractures des condyles occipitaux et des apophyses transverses de C1, fractures plateau supérieur C7, fractures-tassements des plateaux supérieurs de D1 et D2, sans recul du mur postérieur. Sur avis du TEAM SPINE, une minerve rigide est mise en place et sera à poursuivre à priori durant 3 mois (traitement conservateur). Au status neurologique, absence des signes focaux.Le CT montre aussi une dissection V4 de l'artère vertébrale droite avec une indication à une anticoagulation et antiagrégation plaquettaire. En raison d'un hématome prévertébral de C2 jusqu'à C5 d'environ 14 mm, une anticoagulation prophylactique prudente est débutée avec de l'héparine le 14.05. La plaie du scalp pariétal à droite est suturée aux urgences avec ablation des fils de suture le 20.05.2019. Pour la prise en charge de l'instabilité dentaire 11, 21 et 22, une évaluation par le médecin dentiste est prévue le 15.05. La reprise d'un régime normal sera à envisager uniquement après prise en charge des lésions dentaires. Le jour de son entrée, la patiente a présenté 2 épisodes de tachycardie supraventriculaire, sans instabilité hémodynamique, et qui se sont cardioversés spontanément. Devant l'événement traumatique et la perte de sa belle-sœur dans l'accident, nous proposons un soutien psychologique que, pour l'heure actuelle, la patiente ne souhaite pas. Mme. Y, connue pour des hypoglycémies à répétition, est amenée aux urgences en ambulance le 14.05.2019 à 17h00, suite à des malaises à répétition dans la rue. Selon les témoins, la patiente titubait puis serait tombée en avant, sans traumatisme crânien, mais avec plusieurs épisodes d'absence, raison de l'appel au 144 par les témoins. Pas de mouvement tonico-clonique ni de perte de selle ou d'urine. À l'arrivée des ambulanciers, la patiente est assise sur une chaise. Elle est consciente mais confuse, très ralentie et présente des troubles de l'équilibre. La glycémie est mesurée à 2,7 mmol/l, raison pour laquelle elle reçoit une perfusion de 100 ml de G20%. Mme. Y rapporte n'avoir rien mangé depuis 07h00 ce matin et avoir bu un verre de Champagne à midi. L'anamnèse est difficile en raison d'une patiente ralentie et peu collaborante. Au niveau social, la patiente vit seule, a une médication (selon anciens dossiers de l'HFR), mais il y a probablement une non-compliance médicamenteuse. À l'admission aux urgences, la patiente est normotendue à 116/59 mmHg, normocarde à 68/min et sature à 94% à l'air ambiant. Au statut neurologique, Glasgow à 15/15. Mme. Y est orientée mais confuse et ralentie. Les pupilles sont isocores et isoréactives. Pas de déficit des nerfs crâniens. La force et la sensibilité sont conservées aux 4 membres. Hyperréflexie symétrique aux 4 membres, Mingazzini tenu, épreuves cérébelleuses doit-nez et talon-genou sans particularités. Le statut cardio-pulmonaire et digestif est sans particularité. Le laboratoire ne met pas en évidence de syndrome inflammatoire mais une leucopénie à 2,8 G/l et une hémoglobine à 93 g/l. La glycémie est mesurée à 2,6 mmol/l malgré la perfusion de glucose reçue dans l'ambulance, raison pour laquelle nous poursuivons l'administration de glucose IV. Pendant la surveillance, sous l'infusion de glucose, les glycémies s'améliorent avec des valeurs de 5,7 mmol/l puis se stabilisent. Au vu d'un état clinique rassurant après une nuit de surveillance aux urgences et une glycémie à 5,6 mmol/l, Mme. Y rentre à domicile. La patiente refusant une hospitalisation, nous préconisons une prise en charge ambulatoire. En raison d'une non-compliance et d'un manque de suivi médical, un rendez-vous à la consultation du Dr. X est pris depuis les urgences pour le 21.05.2019. Nous conseillons d'essayer de reprendre un suivi neurologique et psychiatrique. En raison des nombreuses consultations aux urgences (environ 15 sur les 6 derniers mois), nous décidons de dénoncer la situation à la Justice de Paix afin de mettre en place un curateur de portée générale. Mme. Y présente une coxarthrose bilatérale symptomatique à D. L'indication pour une implantation de prothèse totale hanche D est donnée. La patiente est clairement informée du déroulement de l'intervention ainsi que des risques et des bénéfices liés à celle-ci. Elle nous donne son accord, le consentement est signé. Il est prévu une implantation d'une prothèse totale hanche D par voie antérieure mini-invasive. La patiente sera encore vue par mes collègues du service d'anesthésie pour la consultation pré-anesthésique. L'intervention est prévue pour le 23.05.2019 avec l'entrée de la patiente la veille. Mme. Y, 81 ans, a été hospitalisée aux soins intensifs dans les suites d'un choc hémorragique en postopératoire d'un changement de PTH droite. Elle est connue pour une HTA et bénéficie le 09.05.2019 d'un changement électif de PTH droite en raison de luxations récidivantes. Le déroulement périopératoire se complique d'un choc hémorragique avec une acidose métabolique et une hyperlactatémie à 4,8 mmol/L. Un soutien aminergique par noradrénaline est initialement nécessaire. La patiente est transfusée de 2 CE, 3 PFC, ainsi qu'une autotransfusion via le Cell-saver au bloc opératoire. À son arrivée aux soins intensifs, la patiente est stable hémodynamiquement et la noradrénaline peut être rapidement sevrée. Le remplissage vasculaire est poursuivi le lendemain, l'hémoglobine reste stable à 87 g/L et la lactatémie se corrige à 2,0 mmol/L avec une diurèse conservée. Les douleurs postopératoires de la hanche droite sont contrôlées initialement par une titration de morphine IV. Un relais par oxycontin et oxynorm per os peut être effectué à partir du 10.05.2019. La patiente présente quelques douleurs à la mobilisation mais reste confortable. Une radiographie de contrôle de la hanche droite est effectuée avant la sortie. La thrombocytopénie et l'hypofibrinogénémie constatées lors de l'hémorragie nécessiteront un contrôle le 11.05.2019 afin de s'assurer de leur correction. Un avis hématologique devra être demandé en cas de persistance de l'hypofibrinogénémie. La patiente est transférée le 10.05.2019 dans le service d'orthopédie. Mme. Y, 47 ans, connue pour un carcinome papillaire de la thyroïde traité par thyroïdectomie totale en janvier 2019, est hospitalisée électivement pour un traitement à l'iode radioactif dans le contexte de la multifocalité de la mutation BRAF positive. Elle bénéficie d'un sevrage de l'Euthyrox dès le 08.04.2019 pour atteindre une hypothyroïdie confirmée avec un dosage de la TSH chez le médecin traitant en ambulatoire. À l'admission, la patiente présente des plaintes concordantes avec l'hypothyroïdie induite, une fatigue, une intolérance au froid, une constipation et une prise de poids. La thérapie à l'iode 131 est débutée le 13.05.2019 et se déroule sans complication sous supervision de l'équipe de médecine nucléaire. Une scintigraphie de contrôle est réalisée en fin de séjour, ainsi que le dosage de la thyroglobuline post-radiothérapie (<0,1 ug /l). Mme. Y quitte notre service le 15.05.2019 pour un retour à domicile. Mme. Y est une patiente de 58 ans connue pour une ancienne toxicomanie. Elle est amenée aux urgences en ambulance en raison d'une désorientation et d'un important ralentissement psychomoteur. L'anamnèse auprès de la patiente est peu contributive, la patiente étant mutique et somnolente, mais les ambulanciers décrivent l'objectivation de selles méléniques à leur arrivée. L'examen clinique ne met pas en évidence de déficit neurologique focal mais des troubles de l'état de conscience importants, motivant l'organisation d'un CT scan cérébral, qui permet d'écarter un saignement intracranien. Un EEG met en évidence une encéphalopathie toxique diffuse imputable à la prise de benzodiazépines. L'évolution dans le service de médecine montre une amélioration progressive de l'état de conscience. La patiente se montre toutefois oppositionnelle et refuse dans un premier temps toute médication avant d'évoquer des idées suicidaires justifiant son transfert à Marsens le 30.04.19.Dans le cadre d'une suspicion d'hémorragie digestive (méléna selon anamnèse ambulancière, taux d'urée élevé), la patiente est mise au bénéfice d'un traitement de Pantoprazol mais refuse fermement de plus amples investigations (OGD). Dans le cadre d'un taux d'hémoglobine qui ne diminue que faiblement avec une composante certaine d'hémodilution, l'indication à une OGD en urgence n'est pas retenue. Toutefois, celle-ci est recommandée une fois la pathologie psychiatrique stabilisée. Mme. Y, hospitalisée initialement pour une fracture diaphysaire du fémur ainsi que pour une pneumonie avec décompensation cardiaque, séjournait dans notre service en séjour de reclassement depuis le 27.05.2019 en attente d'une réadaptation musculo-squelettique. En raison de l'amélioration rapide de la patiente et de ses progrès au niveau moteur, Mme. Y rentre directement à domicile, accompagnée de son mari. Mme. Y, patiente de 86 ans, connue pour une HTA et une ancienne tuberculose il y a 50 ans, nous est transférée par les orthopédistes du rachis du HFR Fribourg pour investigation concernant 2 masses ostéolytiques L3 et D11. Pour rappel, la patiente a consulté à l'HIB Payerne le 11.04.2019 en raison de douleurs lombaires depuis plusieurs semaines, associées à une asthénie, une perte pondérale de 10 kg en 4 mois, ainsi que de sudations nocturnes. Le scanner du rachis avait mis en évidence des lésions ostéolytiques des crêtes iliaques et de la colonne lombaire. Le bilan est complété par un CT injecté thoraco-abdomino-pelvien le 11.04.2019 ne montrant pas de masse suspecte. Au vu de la lésion au niveau D11 comprimant le canal épineux, la patiente est référée aux neurochirurgiens de l'HFR Fribourg. Nos collègues neurochirurgiens ne retiennent pas d'indication à une opération en urgence et proposent de compléter le bilan à la recherche d'une tumeur primaire. À noter que Mme. Y n'a jamais bénéficié d'une mammographie. Nous instaurons une antalgie et organisons une biopsie osseuse sous CT le 25.04.2019 dont l'analyse anatomopathologique montre un myélome plasmocytaire. Après discussion avec nos confrères de l'oncologie, la suite de la prise en charge et le bilan complémentaire se fera en ambulatoire, la patiente sera convoquée. Nous discutons avec la patiente et son fils d'organiser une réadaptation et une alimentation entérale par sonde nasogastrique, mais décidons finalement d'un retour à domicile selon leur souhait. Mme. Y peut donc rentrer à domicile le 01.05.2019, avec une majoration des soins à domicile 1x/jour. Mme. Y, patiente de 73 ans, connue pour un lymphoedème du MSD post-curage ganglionnaire en 1997 pour un cancer du sein, est envoyée par le Dr. X pour un érysipèle nécessitant une antibiothérapie IV. La patiente présente une majoration progressive de son lymphoedème depuis 5 jours avec un érythème au niveau du pli du coude et de la face dorsale de la main, ainsi que des douleurs. À l'arrivée au service des urgences, elle est afébrile avec une absence de syndrome inflammatoire au laboratoire. Un bilan angiologique effectué le 13.05.2019 montre une séquelle de TVS au niveau de la veine basilique, n'expliquant pas les symptômes. Un contrôle est prévu le 20.05.2019 et une prophylaxie anti-thrombotique est introduite dans l'intervalle, sans nécessité de la poursuivre après son hospitalisation. La décompensation de son lymphoedème est probablement d'origine mixte : un érysipèle sur une dermite de stase dans un contexte de tendinopathie et d'une arthrose de l'épaule limitant la mobilité et donc le drainage du MSD depuis 2 mois. Au bilan angiologique, on retrouve un épanchement au niveau de l'épaule droite entraînant une compression sur les vaisseaux axillaires pouvant favoriser une stase veineuse. Nous poursuivons l'antibiothérapie avec de la Clindamycine 600 mg 3x/j per os du 10.05 au 16.05.2019. Nous prescrivons de la Clindamycine en réserve en cas de récidive des symptômes infectieux. Concernant son épaule, un avis orthopédique est demandé. En raison de la suspicion d'infection, l'infiltration ne peut être réalisée pendant l'hospitalisation. Celle-ci sera organisée en ambulatoire par la patiente. Mme. Y rentre à domicile le 20.05.2019 avec soins à domicile 2x/j pour aide à la mise du manchon. Mme. Y est une patiente de 52 ans qui est hospitalisée pour prise en charge d'un nouvel épisode de diverticulite de grade IIA selon Hansen Stock. Le traitement conservateur est efficace et nous discutons avec la patiente d'une éventuelle sigmoïdectomie par laparoscopie à distance. Au vu de l'évolution clinico-biologique favorable, Mme. Y peut rejoindre son domicile le 04.05.2019. La patiente sera vue à la consultation des Chefs de clinique pour discuter d'une éventuelle prise en charge chirurgicale le 06 juin à 10h00. Mme. Y est une patiente de 73 ans, connue pour une FA, chez qui l'indication à un pacemaker est retenue suite à un Holter montrant des pauses de plus de 4 sec. L'intervention se déroule sans complication. La radiographie du thorax montre des sondes correctement placées, sans pneumothorax. La plaie est calme, sans hématome. Au vu de l'évolution favorable, Mme. Y rentre à domicile le 03.05.2019 avec reprise de l'anticoagulant le même jour. Mme. Y, patiente de 75 ans, est admise aux soins intensifs pour une fibrillation auriculaire inaugural à réponse ventriculaire rapide et un NSTEMI secondaire. La patiente est connue pour un asthme saisonnier allergique, elle se présente aux urgences pour une dyspnée aigüe apparue en cuisinant sans symptomatologie associée. Elle présente également une rhinite allergique au décours depuis 48h sans dyspnée ou expectoration, mais uniquement une toux légère d'aspect irritatif. En absence de lésion coronarienne significative, nous retenons comme diagnostic le plus probable un syndrome de Tako Tsubo avec une dysfonction ventriculaire initialement sévère (FEVG 25 % à l'écho puis 40 % à la ventriculographie). Une cardiopathie rythmique dans le cadre d'une fibrillation auriculaire inaugural à réponse ventriculaire rapide est aussi évoquée. Nous proposons une échographie de suivi à environ 3 jours. L'évolution clinique sous Metoprolol permettant un contrôle de la fréquence cardiaque et IEC est favorable, avec amélioration de la dyspnée paroxystique. Le traitement de l'insuffisance cardiaque reste à adapter. Au vu d'une suspicion initial d'exacerbation de BPCO, une corticothérapie systémique, des aérosols, ainsi qu'une antibiothérapie par Co-amoxicilline est débutée aux urgences. Après complément d'anamnèse, nous ne retenons pas ce diagnostic et stoppons les traitements débutés. Elle n'a jamais fumé ni jamais eu de bilan/suivi pneumologique. Elle n'a pas non plus présenté d'hypoxémie ou d'hypercapnie. Mme. Y, une patiente connue pour plusieurs kystes épidermoïdes cérébraux (2008) et porteuse d'un stent ventriculo-péritonéal pour HITC et d'une PEG pour des troubles de la déglutition et dénutrition, consulte pour des vertiges d'apparition subite, ayant duré 5-10 minutes, accompagnés de vomissements. Le mari signale un épisode fébrile à 40 °C le soir précédent. Un CT cérébral se révèle sans particularité, ainsi que l'examen biologique. Après hydratation et traitement antiémétique, les symptômes ont rapidement disparu. Nous retenons une infection gastro-intestinale d'origine virale. Sur le plan nutritionnel, la patiente est déjà suivie par le service de nutrition à l'HIB Payerne et l'alimentation parentérale est déjà adaptée. Le 14.05.2019, Mme. Y peut regagner son domicile dans un bon état général.Mme. Klaus, 78 ans, hospitalisée aux soins intensifs pour une carbonarcose dans le cadre d'une insuffisance respiratoire globale sur décompensation cardiaque. La patiente était hospitalisée à Tavel depuis le 26.04.19 en raison d'une décompensation cardiaque, traitée par des diurétiques et optimisation du profil tensionnel. L'évolution est défavorable avec développement d'un oedème pulmonaire aigu sur hypertension artérielle et d'une insuffisance respiratoire globale avec des troubles de l'état de conscience sur carbonarcose le 29.04.19, motivant son transfert aux soins intensifs. L'évolution est favorable sous ventilation non-invasive et traitement diurétique. La tension artérielle est contrôlée par des IEC. L'échocardiographie transthoracique montre une hypertrophie ventriculaire gauche avec phénomène d'obstruction dynamique, sans trouble de la cinétique segmentaire. Une sténose mitrale modérée est également mise en évidence. En raison d'une composante chronique de l'insuffisance respiratoire globale chez cette patiente qui souffre également d'un syndrome obésité-hypoventilation, nous lui proposons un appareillage nocturne par BiPAP qu'elle accepte et qui sera mis en place par nos collègues pneumologues. Le suivi ultérieur sera assuré par le Dr. X, pneumologue traitant. Le 01.05.2019 elle est transférée à l'étage de médecine interne pour la suite de la prise en charge. Mme. Kolly, patiente de 68 ans en bonne santé habituelle, nous est adressée depuis le CHUV suite à une craniotomie pariéto-occipitale G le 14.04.2019 pour un hématome épidural, après une chute accidentelle d'une échelle avec traumatisme crânien. À l'entrée, la patiente se plaint d'une légère perte d'équilibre à la marche. Le reste de l'anamnèse est non contributif. Mme. vit dans son propre appartement de 5.5 pièces au quatrième étage d'un immeuble accessible à plain-pied à Bulle. Elle est veuve depuis plus de vingt ans et a un fils et une fille qui sont très présents. Elle dit également bénéficier d'un cercle d'amis proche et soutenant. Concernant ses séquelles suite aux hématomes épiduraux causés par la chute, nous débutons un traitement gériatrique complexe avec physiothérapie et ergothérapie. Initialement, la patiente présente une légère insécurité à la marche (FIM 6/7) et des vertiges positionnels aux transferts (FIM 6/7). Elle présente une légère instabilité en faisant les escaliers (FIM 6/7). Le Tinetti est abaissé à 26/28. Mme. est autonome dans les activités de la vie quotidienne (AVQ) et les activités instrumentales de la vie quotidienne (IAVQ). Grâce à des séances de physiothérapie et ergothérapie individualisées, la patiente améliore sa marche (FIM 7/7) et les transferts (FIM 7/7). Il persiste une instabilité pour faire les escaliers (FIM 6). Le Tinetti est amélioré à 28/28. La patiente continuera des séances de physiothérapie et d'ergothérapie en ambulatoire. Mme. bénéficie également de séances neuropsychologiques, qui vont être poursuivies en ambulatoire. Au vu de l'évaluation, la conduite automobile n'est pas autorisée pour une durée de 3 mois. La patiente va être convoquée pour un rendez-vous de contrôle par la suite. Un CT cérébral natif de contrôle est prévu le 28.05.2019, suivi par une consultation de contrôle au CHUV par le Dr. X le 14.06.2019. Quant à l'hypertension artérielle diagnostiquée dans le cadre de l'accident, la patiente continue le traitement par Amlodipine, dont l'indication sur le long terme sera à revoir avec son médecin traitant. Mme. Kolly quitte notre service de neuro-réhabilitation de l'HFR-Meyriez à destination de son domicile le 08.05.2019. Mme. Korhan-Mikail est une patiente de 79 ans, connue pour un status post-cholécystectomie en 1994 et plusieurs épisodes de pancréatites biliaires, qui se présente aux Urgences en raison de douleurs épigastriques accompagnées de vomissements biliaires. À l'examen clinique nous objectivons une sensibilité à la palpation épigastrique. Le bilan biologique montre une lipase augmentée et le CT-abdominal met en évidence une pancréatite aiguë classée Balthazar D sur sténose cholédocienne sévère post-papillotomie. Par la suite, Mme. Korhan-Mikail développe un choc septique mis sur le compte d'une cholangite bactérienne associée à la pancréatite, raison pour laquelle la patiente est admise aux soins intensifs. Une ERCP avec dilatation de la sténose est effectuée en urgence le 14.04.2019 et une antibiothérapie large spectre est instaurée, puis adaptée par Co-Amoxicilline suite aux résultats des hémocultures. En vue d'une stabilité hémodynamique ainsi qu'un syndrome inflammatoire en diminution, la patiente peut être transférée à l'étage le 26.04.2019. L'évolution est par la suite favorable, permettant un transfert en réhabilitation gériatrique à Tavel le 02.05.2019. Mme. Korhan-Mikail nous est transférée le 02.05.2019 par le service de chirurgie viscérale de l'HFR Fribourg dans un contexte de déconditionnement suite à un choc septique sur cholangite obstructive et pancréatite aiguë sur cicatrice ancienne de sphinctérotomie le 14.04.2019. À l'entrée, réalisée en présence d'une collaboratrice turcophone, la patiente n'a pas de plaintes hormis des gonalgies bilatérales chroniques. Nous trouvons une patiente de 79 ans, complètement désorientée mais calme. L'état général est conservé et la patiente hémodynamiquement stable. L'abdomen est souple et indolore à la palpation. Mme. Korhan-Mikail est veuve, a 3 enfants, habite avec son fils dans un appartement au 2ème étage d'un immeuble avec ascenseur. Il est toutefois nécessaire de gravir 8 marches d'escalier pour accéder à l'appartement. Avant l'hospitalisation, elle recevait de l'aide de sa famille pour les activités quotidiennes. Elle se mobilisait sans moyens auxiliaires. Ad diagnostic principal) L'évolution clinique et biologique est favorable. Le traitement de De-Ursil est repris conformément aux recommandations post-ERCP. Ad diagnostic supplémentaire 1) L'hémoglobine reste stable durant le séjour. Le bilan vitaminique ne révèle pas de carence. Ad diagnostic supplémentaire 2) La patiente ne présente pas d'épisodes d'agitation. Nous suspectons des troubles cognitifs préexistants au vu des résultats du MMS, réalisé en langue turque. Ad diagnostic supplémentaires 3 et 4) Nos diététiciennes posent le diagnostic de malnutrition sévère, traitée avec des conseils diététiques ainsi que l'adaptation de l'alimentation. Une carence en vitamine D est substituée. Ad diagnostic supplémentaire 5) Le traitement de fluconazole initié à Fribourg est poursuivi pour une durée totale d'une semaine sans récidive de la symptomatologie. Mme. Korhan-Mikail bénéficie de physiothérapie et d'ergothérapie intensives durant son séjour chez nous. À l'entrée, nous notons une légère réduction de la mobilité avec un risque de chute accru. La patiente effectue les transferts sous supervision et elle se déplace sur une distance de 200 m à l'aide d'une canne sous supervision. Les escaliers ne sont pas testés. À la sortie, elle effectue les transferts et marche 200 m avec une canne de façon autonome. Elle monte 2x 9 marches avec une canne et la rampe ainsi que, parfois, une légère aide de type contact. Le risque de chute à la sortie n'est que légèrement augmenté. Au vu de son bon état général et de ses bons progrès fonctionnels, Mme. Korhan-Mikail peut retourner à son domicile le 09.05.2019. Mme. Krattinger, 60 ans, est admise aux soins intensifs pour surveillance post-opératoire après laparotomie exploratrice avec hystérectomie, omentectomie, debulking et cytologie péritonéale dans le contexte d'un cancer ovarien métastatique. L'intervention a été effectuée de manière élective après discussion multidisciplinaire, en raison d'une extension de la maladie mise en évidence par les imageries de contrôle.L'intervention s'est déroulée sans complication immédiate hormis une insuffisance respiratoire globale post-extubation qui s'est corrigée après une séance de ventilation non-invasive, chez une patiente connue pour un SAOS appareillé. L'antalgie est bien contrôlée avec une anesthésie péridurale. Concernant le diabète, au moment du transfert, la patiente reçoit uniquement 35 UI de Tresiba au lieu de ses 70 habituelles. Nous vous laissons le soin d'augmenter les doses avec la réalimentation. Au vu de l'évolution favorable après 24h de surveillance, un transfert dans le service de gynécologie est possible le 09.05.2019. Mme. Y, 90 ans, est admise aux soins intensifs pour une décompensation cardiaque globale. La patiente consulte aux urgences en raison d'une dyspnée d'effort de stade NYHA III-IV, en péjoration progressive depuis plusieurs semaines. Une cyanose des extrémités et labiale est notée à l'admission mais décrite comme habituelle par la patiente depuis plusieurs mois, faisant suspecter une décompensation d'apparition subaiguë. La radiographie de thorax révèle un épanchement pleural droit, de faible quantité. L'échocardiographie transthoracique du 30.04.2019 montre une FEVG diminuée à 40%, avec des signes de surcharge volémique. L'évolution est rapidement favorable sous VNI et majoration du traitement diurétique. Une insuffisance rénale aiguë d'allure prérénale est stable durant l'hospitalisation aux soins intensifs. Le traitement par IEC est mis en suspens et sera à reprendre le plus rapidement possible. Un érysipèle du membre inférieur D est suspecté à l'admission ; néanmoins, en raison de l'absence de syndrome inflammatoire ou d'état fébrile et le caractère pauci-symptomatique de la patiente, le traitement de Co-Amoxicilline introduit aux urgences n'est pas reconduit. Au vu de la bonne évolution clinique, la patiente est transférée en division de médecine interne pour suite de prise en charge. Mme. Y, 90 ans, est admise le 30.04.2019 dans le service de médecine interne de l'HFR Fribourg, pour suite de prise en charge d'une décompensation cardiaque globale. Pour rappel, la patiente consulte le service des urgences le 29.04.2019 en raison d'une dyspnée d'effort de stade NYHA III-IV, en péjoration progressive depuis plusieurs semaines. Une cyanose des extrémités et labiale est notée à l'admission mais décrite comme habituelle par la patiente depuis plusieurs mois, faisant suspecter une décompensation d'apparition subaiguë. La radiographie du thorax révèle un épanchement pleural droit, de faible quantité. L'échocardiographie transthoracique du 30.04.2019 montre une FEVG diminuée à 40%, avec des signes de surcharge volémique. L'évolution est rapidement favorable sous VNI et majoration du traitement diurétique, si bien qu'elle est transférée à l'étage le 30.04.2019. Une insuffisance rénale aiguë d'allure prérénale est stable durant l'hospitalisation aux soins intensifs. Le traitement par IEC est mis en suspens. Un érysipèle du membre inférieur D est suspecté à l'admission ; néanmoins, en raison de l'absence de syndrome inflammatoire ou d'état fébrile et le caractère pauci-symptomatique de la patiente, le traitement de Co-Amoxicilline introduit au service des urgences n'est pas reconduit. Concernant la réhabilitation, sur avis des physiothérapeutes, le potentiel de réhabilitation de Mme. Y est réduit mais une amélioration reste possible, si bien qu'elle est transférée à l'HFR Meyriez pour réhabilitation le 10.05.2019. Mme. Y, 90 ans, nous a été transférée le 10.05.2019 du service de gériatrie aigu de Meyriez dans notre service de médecine interne du même hôpital, pour suite de prise en charge et monitorage d'une FA devenue soudainement tachycarde le même jour avec aggravation de sa dyspnée. Pour rappel, Mme. Y avait été transférée du service de médecine interne du HFR Fribourg à Meyriez pour réhabilitation ce même vendredi. Nous retrouvons une patiente dyspnéique NYHA 4 avec lèvres cyanosées et acrocyanose, sans râles pulmonaires mais avec une importante turgescence jugulaire et des importants OMI. Paramètres vitaux : 147/58 PA, 152 bpm, Sa02 86% à l'air ambiant et 94% sous 2 litres d'oxygène. Avec un contrôle de la fréquence en majorant le bêta-bloquant et en introduisant la Digoxine, nous obtenons une nette amélioration des symptômes dyspnéiques. Une rétention urinaire avec un globe urinaire palpable pouvant contribuer à la tachycardie est soulagée par sonde vésicale, ce qui contribue à l'amélioration clinique. Une introduction de Eltroxin 25 ug est faite au vu d'une hypothyroïdie subclinique dans le but d'améliorer l'inotropie du cœur. Au vu de l'âge avancé de la patiente, l'indication peu claire et dans le but de réduire sa polypharmacie, nous stoppons l'Atorvastatin. Au vu d'une suspicion d'érysipèle le 15.05.2019 avec œdèmes, hyperémie du pied droit et petite lésion cutanée comme possible porte d'entrée ainsi que des paramètres infectieux élevés sans fièvre, nous instaurons une antibiothérapie intraveineuse avec Co-Amoxicilline puis un relais per os pour une antibiothérapie totale de 10 jours. Un statut urinaire et une culture urinaire sont pris en amont afin d'exclure une éventuelle infection urinaire. Dans l'attente d'une place en EMS, nous pouvons transférer Mme. Y en gériatrie aigue le 17.05.2019 en état général amélioré. Mme. Y est une patiente de 33 ans, aux antécédents susmentionnés, qui bénéficie d'un bypass gastrique proximal par laparoscopie le 20.05.2019. L'intervention se déroule sans complication notable et les suites opératoires sont simples avec une évolution favorable. Mme. Y rentre à domicile le 22.05.2019. Un rendez-vous de suivi chez le Dr. X est prévu le 18.06.2019. Nous laissons à la patiente le soin de prendre rendez-vous chez son médecin traitant pour l'ablation des fils. Mme. Y est une patiente de 78 ans, connue pour un adénocarcinome du cholédoque distal, qui est hospitalisée en électif pour bénéficier d'une thoracoscopie droite avec résection extra-anatomique du lobe supérieur droit à but diagnostique dans le cadre des lésions pulmonaires suspectes de métastases. La patiente bénéficie de l'intervention susmentionnée le 26.04.2019. En intra-opératoire, la patiente présente un trouble de la perfusion coronarienne d'origine indéterminée avec un sous-décalage au monitoring et résolution spontanée. Un bilan biologique est effectué avec des troponines qui reviennent dans la norme. Une ETT est réalisée le 29.04.2019 sans trouble de la cinétique segmentaire et avec bonne fonction ventriculaire. Devant ces perturbations, il sera nécessaire d'organiser par la suite une ergométrie quand l'état clinique de la patiente le permettra. Les suites opératoires sont simples, permettant l'ablation du drain thoracique le 27.04.2019. Mme. Y rentre à domicile le 01.05.2019. Mme. Y, 31 ans, est admise aux soins intensifs pour une exacerbation aiguë de douleurs lombaires chroniques le 30.04.2019. Elle est connue pour des douleurs chroniques suite à un accident de la voie publique en 2004 entraînant une fracture de L5, avec une parésie et paresthésie des membres inférieurs, des troubles sphinctériens urinaires traités par l'implantation de deux neuromodulateurs. Elle se présente pour une péjoration des douleurs lombaires depuis plusieurs jours avec une irradiation de la douleur aux membres inférieurs, accompagnée de spasmes musculaires. La patiente est admise aux soins intensifs afin de bénéficier d'une antalgie multimodale.Après avis anesthésiologique auprès du Dr. X, la titration d'une solution contenant un mélange de morphine, Kétamine et Catapressan est réalisée. Elle permet de contrôler l'exacerbation aiguë des douleurs chroniques. Un relais par PCA de morphine et Kétamine est débuté par la suite le 01.05.2019 avec un bon résultat. La patiente bénéficie également de l'effet d'un traitement myorelaxant. Un avis est pris auprès du neurochirurgien Dr. X. Une radiographie du rachis lombaire est à réaliser dès que la patiente pourra être mobilisée. Néanmoins, il n'y a pas d'indication sur le plan neurochirurgical au vu de l'opération et des dernières imageries. La patiente présente un globe vésical le 01.05.2019 dans un contexte de vessie hyperactive et hypersensitive. Par conséquent, une sonde vésicale est posée. Elle a bénéficié la veille d'une infiltration intravésicale de lidocaïne adrénalinée et de dexaméthasone le 30.04.2019 à Notwil par le Dr. X (bien tolérée malgré l'allergie documentée à la lidocaïne). La patiente est transférée en médecine interne le 01.05.2019 pour la suite de la prise en charge. Mme. Y, 31 ans, est hospitalisée aux soins intensifs pour une exacerbation aiguë de douleurs lombaires chroniques le 01.05.2019. Elle est connue pour des douleurs chroniques suite à un accident de la voie publique en 2004 entraînant une fracture de L5, avec une parésie et paresthésie des membres inférieurs, des troubles sphinctériens urinaires traités, par l'implantation de deux neuromodulateurs. La patiente est hospitalisée depuis plusieurs jours pour une péjoration des douleurs lombaires avec une irradiation de la douleur aux membres inférieurs, accompagnée de spasmes musculaires. La patiente est réadmise aux soins intensifs le 01.05.2019 afin d'équilibrer son traitement antalgique. La patiente a bénéficié d'une PCA de morphine et de Kétamine en médecine interne, sans grande efficacité. Une réunion multidisciplinaire est effectuée le 06.05.2019 en présence du Dr. X (anesthésiste), Dr. X (neurorééducation) et Dr. X (neurochirurgien). Le traitement de tapentadol habituel est changé pour de la morphine retard. Le traitement par clonazépam est arrêté. Les douleurs neuropathiques sont traitées par prégabaline. La duloxétine est proposée mais ce traitement est refusé par la patiente. Les douleurs s'améliorent légèrement par la suite, permettant une reprise progressive de la mobilisation. Elle bénéficie également de plusieurs séances d'hypnoses et d'un entretien avec le psychiatre afin de prendre en charge la composante psychogène de la douleur. Une radiographie lombaire ne montre pas de déplacement majeur des neuromodulateurs ni des sondes. Les neuromodulateurs en place, désactivés à l'entrée de ce séjour hospitalier, ne sont pas IRM compatibles. Le CT du 07.05.2019 montre un aspect inchangé des deux neuromodulateurs et de la position des sondes sans fracture d'allure récente. On observe un discret défaut de rehaussement pluri-focal du cortex rénal des deux côtés, compatible avec des foyers de néphrite. L'analyse urinaire retrouvant un E. coli sensible, une antibiothérapie de courte durée par rocéphine est effectuée au vu de l'absence de symptomatologie urinaire. La patiente développe un globe vésical le 02.05.2019, suite à l'ablation de la sonde vésicale, motivant la pose d'une nouvelle sonde. La patiente est transférée en médecine interne le 08.05.2019 pour la suite de la prise en charge antalgique. Mme. Y, 31 ans, est transférée dans notre service de médecine depuis les soins intensifs pour une exacerbation aiguë de douleurs lombaires chroniques le 01.05.2019. Elle est connue pour des douleurs chroniques suite à un accident de la voie publique en 2004 entraînant une fracture du mur postérieur de L5 avec des troubles sphinctériens urinaires traités par l'implantation de deux neuromodulateurs. À savoir que Mme. Y présente également des douleurs neuropathiques dans les jambes accompagnées de spasmes musculaires essentiellement du côté G > D. Au niveau urologique, la patiente présente une incontinence/rétention urinaire depuis 2004 avec auto-sondage au domicile pendant quelques années. L'implantation de 2 neuromodulateurs a permis un sevrage de l'auto-sondage. Dans ce contexte, Mme. Y est sujette à des infections urinaires à répétition. Durant l'hospitalisation aux SI, la patiente développe un globe vésical le 02.05.2019 suite à l'ablation de la sonde vésicale, motivant la pose d'une nouvelle sonde. Une infection urinaire est traitée par Rocéphine pendant 10 jours avec bonne évolution. Un essai avec une bithérapie par Xatral et Ubretid est mis en route le jour de sa sortie avec ablation de la sonde urinaire, afin d'augmenter la contractilité du détrusor et de dilater le sphincter urinaire de manière concomitante. Au niveau antalgique, la patiente a bénéficié d'une PCA de morphine et Kétamine le 01.05.2019. Cependant ce traitement n'a pas été efficace. Aux soins intensifs, le traitement de Tapentadol (Palexia) habituel est changé pour de la morphine retard, sans modification des douleurs incidentes et des spasmes. Un traitement de clonazépam 3x/j n'amène pas d'amélioration. Un traitement des douleurs neuropathiques est débuté par prégabaline. Au vu des douleurs insupportables que présente Mme. Y, son traitement habituel par Palexia est repris. Malheureusement, les doses doivent être augmentées jour après jour sans succès. Ainsi nous décidons finalement d'effectuer un sevrage de ce traitement et de débuter une thérapie par Kétalgine, n'ayant pas non plus de résultat concluant. Les douleurs semblent donc résistantes aux morphiniques. L'hypnothérapie permet une très légère diminution des douleurs, cependant uniquement pendant les séances. À savoir qu'elle refuse la prise en charge physiothérapeutique à plusieurs reprises. Nous suspectons une composante psychosomatique à ses douleurs et lui proposons une réhabilitation psychosomatique qu'elle refuse. Après avoir confronté la patiente avec cette hypothèse, du moment que nous avons émis cette idée, la patiente présente une reprise d'initiative et décide de partir de l'hôpital, ainsi elle rentre à domicile le 29.05.2019 avec la recommandation de ne pas accepter de geste invasif à but antidouleurs, lesquels pourraient avoir un effet délétère sur la situation actuelle. Nous insistons pour que Mme. Y soit présentée à la Prof. X, neurologue spécialiste également en maladie psychosomatique, travaillant à l'Inselspital. Mme. Y, patiente de 89 ans, hospitalisée en orthopédie du 11.05 au 17.05.2019 pour une dermohypodermite du membre supérieur droit sur morsure de chat nécessitant un débridement chirurgical et une antibiothérapie. L'évolution clinique et biologique est favorable, cependant Mme. Y doit garder une attelle jusqu'à la fin du traitement antibiotique, l'empêchant d'utiliser son bras droit et empêchant la patiente de marcher de manière sécuritaire (car utilise un rollator). Ainsi, Mme. Y se représente aux urgences le jour de sa sortie d'hospitalisation d'orthopédie avec une demande de court séjour. Celui-ci peut être organisé au Home de Sâles avec un transfert prévu le 30.05.2019. La patiente reste hospitalisée au sein de l'HFR bien que la prise en charge spécifique par notre service soit maintenant terminée. Il en résulte un séjour de reclassement et vous recevrez à sa fin un simple courrier complémentaire vous informant que la patiente a quitté le service. Le courrier contiendra uniquement les éventuelles notes de suite et une copie de l'ordonnance des médicaments à la sortie.Mme. Lopes Borges est une patiente de 42 ans qui est hospitalisée pour la prise en charge d'un pneumothorax droit secondaire par thoracoscopie avec talcage et pleurodèse. Les suites opératoires sont simples tant sur le plan clinique que biologique. Le contrôle radiologique du 27.05.2019 après ablation des drains thoraciques est favorable. La patiente rentre à domicile le 27.05.2019 avec un contrôle en ambulatoire prévu à la consultation de chirurgie thoracique. Mme. Lopes présente une arthrite du genou gauche. J'ai proposé à la patiente une ponction articulaire +/- infiltration par cortisone à but diagnostic et thérapeutique. La ponction est organisée pour la semaine prochaine. Mme. Mabboux, 46 ans, connue pour des lombalgies chroniques sous opiacés, est transférée à l'étage de médecine le 15.05.2019 pour suite de prise en charge d'un trouble fonctionnel avec hémi-syndrome sensitivo-moteur facio-brachio-crural gauche avec aphasie de production le 14.05.2019, pour lequel une surveillance neurologique aux soins intensifs avait été indiquée au vu de la suspicion initiale d'AVC. Pour rappel, la patiente se présente aux urgences le 14.05.2019 suite à l'apparition d'un hémi-syndrome sensitivo-moteur facio-brachio-crural gauche lors du réveil de sa sieste. À noter que la patiente avait déjà présenté en 2016 une symptomatologie semblable, soit un hémisyndrome temporaire droit accompagné de migraines avec aura, qui avait été investigué et considéré comme une étiologie fonctionnelle. Le CT Time is Brain effectué le 14.05.2019 ainsi que l'IRM cérébrale du 15.05.2019 ne montrent pas d'argument en faveur d'un AVC ischémique ou hémorragique. Nous retenons donc une origine fonctionnelle à la symptomatologie. Mme. Mabboux bénéficie de physiothérapie et ergothérapie durant le séjour. L'évolution des symptômes est très lentement favorable. Une neuro-réhabilitation intensive est organisée. De plus, en accord avec la patiente, une consultation spécialisée de neuro-psychosomatique est organisée à l'Inselspital à Berne chez le Dr. X le 24.06.2019 à 9h00. La patiente recevra une convocation. La patiente reste hospitalisée au sein de l'HFR bien que la prise en charge spécifique par notre service soit maintenant terminée. Il en résulte un séjour de reclassement à partir du 24.05.2019 et vous recevrez à sa fin un simple courrier complémentaire vous informant que la patiente a quitté le service. Le courrier contiendra uniquement les éventuelles notes de suite et une copie de l'ordonnance des médicaments à la sortie. À noter que le 07.06.2019, une réduction des doses administrées d'opiacés est incitée avec 80 mg d'Oxycontin. La patiente a présenté un syndrome de sevrage avec : tremblements, diaphorèse, anxiété, agitation, nausées et douleurs. Au vu de la symptomatologie, le traitement d'opiacés usuel est repris. Une réévaluation avec la patiente à distance est recommandée par le médecin traitant. Mme. Mabboux, 46 ans, est admise aux soins intensifs pour surveillance neurologique d'un hémi-syndrome sensitivo-moteur facio-brachio-crural gauche avec aphasie non fluctuante. La patiente, connue pour une migraine avec aura avec un hémisyndrome temporaire droit le 17.03.2016, se présente aux urgences suite à l'apparition d'un hémi-syndrome sensitivo-moteur facio-brachio-crural gauche à 17h30 au réveil et non associée à des céphalées. À son arrivée, elle présente un score NHISS à 13. Le CT Time is Brain montre une bonne perfusion sans asymétrie en faveur d'un événement ischémique. L'évolution est spontanément favorable avec une régression spontanée de la symptomatologie jusqu'à un NIHSS à 5 au moment du transfert (persistance d'une hyposensibilité facio-brachio-crural gauche, petite asymétrie faciale gauche, force M4 bras et jambe gauche). À l'IRM, on ne retrouve pas de lésion pouvant expliquer la symptomatologie présentée. Après avis neurologique, l'origine de la symptomatologie est probablement fonctionnelle avec présence de signes positifs à l'examen (test de Hoover positif, chute sans pronation à l'épreuve des bras tendus). La patiente signale un stress professionnel ainsi que personnel. Un suivi ambulatoire est proposé à la patiente à l'Inselspital en psychosomatique. L'hypercholestérolémie n'est pas traitée de manière médicamenteuse en raison de l'absence de lésion ischémique et d'un risque d'événement cardiovasculaire à 10 ans faible (1%). Nous proposons une prise en charge par conseils diététiques et suivi ambulatoire. La patiente est transférée en médecine le 15.05.2019 pour suite de prise en charge. Mme. Mabboux, 64 ans, est une patiente connue pour une lésion pulmonaire du lobe inférieur gauche mise en évidence dans le contexte d'investigations pour des thromboses veineuses profondes des membres inférieurs en mars 2019. Mme. Mabboux est hospitalisée le 14.05.2019 pour des troubles neurologiques (asymétrie faciale) avec mise en évidence d'un AVC sylvien droit aigu alors qu'elle se présentait en pneumologie dans le but d'effectuer une bronchoscopie avec biopsie, pour laquelle l'anticoagulation par Eliquis avait été suspendue deux jours avant. Sur avis neurologique, une anticoagulation par Héparine IV est initiée. Une anesthésie générale ne pouvant être envisagée avant 6 semaines au vu de l'AVC, une biopsie percutanée sous guidage CT en anesthésie locale est effectuée tout en suspendant temporairement l'anticoagulation IV. Durant la fenêtre sans anticoagulation, Mme. Mabboux présente une parésie et des paresthésies de la main gauche motivant la réalisation d'un nouveau CT cérébral qui exclut la présence de thrombus ou d'hémorragie. Sous anticoagulation thérapeutique et traitement de physiothérapie/ergothérapie, la patiente évolue de manière favorable avec persistance de légers troubles de la motricité fine au niveau de la main gauche. Un bilan cardiologique permet d'exclure une origine cardiaque ou rythmique à l'AVC. Nous suspectons une cause néoplasique avec état hypercoagulant en lien avec la lésion pulmonaire de nature encore indéterminée (biopsies en cours). Mme. Mabboux rentre à domicile le 21.05.2019 avec indication de débuter une anticoagulation orale par Lixiana et poursuivre l'ergothérapie en ambulatoire. Un rendez-vous est prévu chez le Dr. X (oncologue) le 23.05.2019 pour discuter des résultats de la biopsie et la suite de prise en charge. Mme. Macherel, connue pour un status post-spondylodèse L4-S1 le 18.07.2018 par le Dr. X, consulte les urgences le 15.05.2019 en raison de l'acutisation, depuis 3 semaines, de lombalgies chroniques présentes depuis l'intervention chirurgicale. Les douleurs sont constantes, irradiant au niveau de la face latérale de la cuisse jusqu'au genou droit. Elles se péjorent à la mobilisation et s'améliorent au repos. À noter ce jour, deux chutes sans traumatisme crânien, ni perte de connaissance ni amnésie circonstancielle dans un contexte de chutes à répétition. Concernant les lombalgies, au status ostéoarticulaire à l'admission, nous notons une abolition du réflexe rotulien droit et un trouble de la sensibilité dans le territoire L4-L5 sans diminution de la force des membres inférieurs. Le laboratoire ne met pas en évidence de syndrome inflammatoire. La radiographie de la colonne lombaire montre le matériel de spondylodèse et un tassement L3 déjà décrit dans un rapport d'imagerie demandée par le Dr. X en mars 2019 et la radiographie du bassin ne met pas en évidence de fracture. L'ECG d'entrée montre un QT long, raison pour laquelle nous mettons en suspens le traitement habituel de Citalopram. Le laboratoire d'entrée met également en évidence des troubles hydro-électrolytiques. L'hypokaliémie est substituée par KCL IV et l'hypomagnésiémie est substituée par Magnésium IV 2g. En présence d'une légère hypoalbuminémie, nous concluons à un trouble de la nutrition responsable des troubles hydro-électrolytiques.Mme. Macherel est hospitalisée pour antalgie et physiothérapie de mobilisation. Devant la persistance des douleurs pour lesquelles nous devons augmenter les doses d'antalgiques de pallier 3, nous contactons le Dr. X qui conseille un CT scan de la colonne lombaire pour comparaison avec l'examen du 24.10.2018. L'examen effectué le 16.05.2019 révèle la présence d'une spondylodiscite L3/L4, malgré l'absence d'un syndrome inflammatoire important (CRP 15 mg/l, leucocytes à 8.4 G/l). Dans ce contexte et après discussion avec le Dr. X, Mme. Macherel est transférée à l'HFR Fribourg le 16.05.2019. Une IRM sera réalisée afin de discuter de la suite de la prise en charge chirurgicale. Mme. Y, patiente de 29 ans, est admise aux soins intensifs pour un polytraumatisme avec hémo-pneumothorax droit, contusions pulmonaires et fractures costales. La patiente s'est accidentellement fait écraser par un sabot de cheval. Le bilan scannographique révèle des contusions pulmonaires, des fractures des côtes droite 3 à 8 avec un volet costal des côtes 4 à 6 pour lesquels un traitement conservatoire est préconisé par les chirurgiens thoraciques (Dr. X), ainsi qu'un hémo-pneumothorax droit pour lequel elle bénéficie de la mise en place d'un drain thoracique. L'antalgie est contrôlée de manière efficace avec une péridurale. L'évolution est rapidement favorable et la patiente est transférée dans le service de chirurgie le 22.05.2019. Mme. Z, connue pour une maladie de Crohn, suivie par le Dr. X, consulte les urgences le 19.04.2019 en raison de douleurs abdominales diffuses, prédominant en hypochondre gauche, d'apparition progressive, de forte intensité et continues depuis 4 à 5 jours. Depuis 2 à 3 jours, apparition de diarrhées, 3 à 4 épisodes par jour, en grande quantité, liquides et jaunes. Pas de sang visible. Un épisode de vomissement ce jour, sans présence de sang. La patiente rapporte également une inappétence, une fatigue, des céphalées frontales, des vertiges rotatoires ainsi qu'une toux sèche depuis 3 à 4 jours. Notion également de pollakiurie sans algiurie ni dysurie. Pas d'autre plainte ni douleur à l'anamnèse par système. Selon la patiente, la symptomatologie est similaire à une poussée de maladie de Crohn, mais d'intensité plus importante. Dernière crise il y a 1,5 ans. À noter qu'une IRM a été effectuée en ambulatoire la veille de l'admission, à la demande du collègue remplaçant du Dr. X. Mme. Z s'est auto-médiquée par de la Prednisone 10 mg 1x/j depuis une semaine avec augmentation à 20 mg 1x/j depuis 2 jours par le collègue du Dr. X. Au status digestif, les bruits abdominaux sont normaux en fréquence et en tonalité. L'abdomen est souple mais sensible dans les 4 quadrants, prédominant au niveau de l'hypochondre gauche, sans défense ni détente. Le Murphy est négatif, le toucher rectal est indolore. Selles molles palpables, pas de sang. Le status cardio-pulmonaire et neurologique est sans particularités. Pas d'aphtes buccaux. Le laboratoire met en évidence une leucocytose à 12.3 G/L sans CRP. Le reste est sans particularité. Le sédiment urinaire est sans particularité. Mme. Z est hospitalisée avec maintien du traitement par Prednisone 20 mg 1x/j. Nos collègues radiologues analysent l'IRM effectuée en ambulatoire. L'examen ne met pas en évidence d'abcès ni de complication, mais à noter un examen de mauvaise qualité. En raison d'une légère hypokaliémie nous débutons une substitution par potassium effervette pour 2 jours avec conseil de contrôler la kaliémie d'ici une semaine. Le 20.04.2019 au matin, Mme. Z nous fait part de son désir de rentrer à domicile. Au vu de l'amélioration des diarrhées et des douleurs abdominales, ainsi que d'un status digestif rassurant, la patiente quitte notre service avec l'indication de prendre un rendez-vous avec son gastro-entérologue en début de semaine prochaine afin de discuter de la thérapie et de la nécessité du traitement par Prednisone. Nous lui recommandons également de reconsulter les urgences en cas de récidive de symptomatologie avant le rendez-vous gastro-entérologique. Mme. Z est une patiente de 31 ans, en bonne santé habituelle, qui consulte aux urgences en raison des douleurs abdominales péri-ombilicales et en fosse iliaque droite depuis 48 heures, accompagnées de 4 épisodes de vomissements, sans état fébrile associé. Le laboratoire montre une CRP à 146 mg/L. Un CT abdominal effectué le 13.05.2019 met en évidence une appendicite aiguë non perforée. La patiente bénéficie d'une appendicectomie laparoscopique le 13.05.2019. L'intervention se déroule sans complication et l'évolution est par la suite favorable. Mme. Z rentre à domicile le 14.05.2019. Mme. Z, patiente de 36 ans, connue pour maladie de Crohn depuis 2 ans, adressée par le Dr. X gastro-entérologue traitant, pour une poussée de maladie de Crohn. À noter que la patiente a bénéficié d'une gastroscopie le 02.05.2019 qui montre une gastrite pour laquelle un traitement par IPP a récemment été majoré. L'examen ne retrouve pas de sténose ou ulcère. La maladie est stable à la colonoscopie effectuée le 02.05.2019. La patiente présente des douleurs abdominales en péjoration depuis 3 semaines sous forme de crampes avec des VAS entre 5-10/10, péjorées lors de l'alimentation. Elle présente également des diarrhées (10 épisodes par jour) 20 épisodes par jour depuis 1 semaine, également nocturnes. La patiente a eu 2 épisodes de selles avec du sang frais, pas les derniers jours, pas de méléna. Elle n'arrive plus à s'alimenter depuis 48h. Une origine infectieuse est initialement suspectée avec introduction empirique de Ciproxine et Flagyl. Devant une culture de selles négative, le traitement antibiotique est stoppé après 2 jours. Nous retenons une poussée de la maladie de Crohn dans le cadre d'iléite terminale, raison pour laquelle un traitement par Prednisone est débuté le 06.05.2019 per os et remplacé le lendemain par Solumedrol, en raison des douleurs abdominales fortes et brûlures gastriques post-prandiales. Sous ce traitement, l'évolution est favorable. Le traitement par Solumedrol sera poursuivi par le Dr. X en ambulatoire. Mme. Z rentre à domicile le 08.05.2019 en bon état général. Mme. Z, patiente de 86 ans connue pour une cardiopathie hypertensive et valvulaire, ostéoporose fracturaire et lombalgies chroniques sur troubles statiques et dégénératifs ainsi que status après fracture sacrale droite, consulte les urgences de l'HFR Riaz pour des douleurs lombaires et sur territoire du sciatique à gauche, en péjoration depuis 3 jours avec soins impossibles à domicile. À noter qu'en juin 2018, une lésion vertébrale L4 d'origine indéterminée a été mise en évidence à la Clinique Cecil de Lausanne, suspecte pour une fracture pathologique (s/p cyphoplastie L4), avec pathologie du site de fracture envoyée au CHUV où avait été démontré la présence de rares cellules carcinomateuses de profil immunohistochimique évoquant en premier lieu une métastase de carcinome mammaire (immuno-phénotype ER, PR et HER2 négatifs). La patiente avait été hospitalisée et multi-investiguée avec plusieurs examens, dont mammographie et examen gynécologique, OGD/colonoscopie, PET-scan par la suite, à la recherche d'une tumeur primitive qui n'a finalement jamais été mise en évidence. Une IRM lombaire réalisée à l'Inselspital à Berne en mars 2019 indiquait une sténose du canal lombaire et compression des racines L3-L4 à droite, et une scintigraphie qui se rajoute au bilan lors de la dernière hospitalisation mettait en évidence des hypercaptations costales bilatérales et des sacro-iliaques évoquant premièrement des fractures, sans image en faveur de métastases.Le jour même de son arrivée aux urgences de l'HFR Riaz, la patiente est donc hospitalisée dans notre service de gériatrie aiguë pour suite de prise en charge. A son entrée, cette dernière ne rapporte pas de traumatisme. Néanmoins, elle se plaint de douleurs lombaires localisées en L3-L5, présentes à la mobilisation et soulagées par le repos, en caractère de lancées lombaires gauches irradiantes vers la fesse et occasionnellement postérieurement jusqu'au genou, avec une clinique de sciatalgie/pseudo sciatalgie gauche. La force est symétrique aux deux membres inférieurs, sans trouble de la sensibilité objectivé. Le reste du status n'est pas contributif. Pendant son hospitalisation, Mme. Y présente des pics fébriles, maximum à 38.3°C, ainsi qu'un syndrome inflammatoire d'origine indéterminée. Deux paires d'hémocultures reviennent négatives par la suite. Le stix et le sédiment urinaires signalent une leucocyturie et de la flore bactérienne, chez cette patiente par ailleurs asymptomatique, raison pour laquelle aucun traitement antibiotique n'est introduit. Au vu de la persistance des douleurs, nous décidons de compléter les investigations par une IRM lombaire et axé sacro iliaques qui montre une accentuation de la fracture du sacrum en H par insuffisance ainsi que des lésions dégénératives de la colonne lombaire avec rétrécissement neuro foraminal L3-L4 à droite, sans lésion suspecte mise en évidence. Sur le plan de l'antalgie, celle-ci est assurée par Oxycontin et Oxynorm en réserve. Un traitement de colchicine est introduit pendant 7 jours, avec bon effet sur les douleurs. Durant son hospitalisation, Mme. Y effectue de la physiothérapie de mobilisation et à but antalgique. A sa sortie, celle-ci est capable de marcher sur une distance de plus de 150 m de manière sécuritaire et autonome sans moyen axillaire et de gravir 9 marches d'escaliers en se tenant à la rampe. Sa mesure d'indépendance fonctionnelle à la sortie est de 92/105, par rapport à 73/126 à l'entrée. La MIF physiothérapeutique s'élève à 6/7 pour transferts, 5/7 pour les déplacements et 4/7 pour les escaliers. Le TUG s'effectue en 22.10 secondes. Sur le plan nutritionnel, la patiente bénéficie d'une évaluation diététique qui ne met pas en évidence de malnutrition protéino-énergétique, et qui est démontrée par un NRS à 1/7. Aucun trouble de la déglutition n'est constaté. Le 02.05.2019, Mme. Y est prise en charge en réadaptation gériatrique. Mme. Y, 54 ans, est hospitalisée aux soins intensifs pour surveillance rythmique et hémodynamique en raison de la suspicion d'un angor instable. La patiente, en bonne santé habituelle, sans facteur de risque cardiovasculaire hormis un surpoids, présente depuis quelques mois une douleur d'apparition subite au repos et de forte intensité (10/10) au niveau thoracique gauche, irradiant dans l'omoplate sans relation avec l'effort, la mobilisation ou la respiration. La douleur cède spontanément après une vingtaine de minutes. Un électrocardiogramme effectué chez le médecin traitant met en évidence des troubles de la repolarisation dans les territoires inférieur et latéral. Les troponines sont négatives aux urgences. La coronarographie montre des artères coronaires saines avec des fonctions systoliques globale et régionale du ventricule gauche conservées (FE : 65%). Au niveau biologique, une mesure de l'hémoglobine glyquée est à 6.4%. Le profil lipidique est perturbé avec une hypertriglycéridémie et hypercholestérolémie motivant l'introduction d'une statine. Un contrôle du bilan lipidique sera à prévoir dans 1 mois. On retient un diagnostic de troubles de la repolarisation sur hypertrophie du ventricule gauche dans un contexte d'hypertension artérielle non traitée. La patiente rentre à domicile après la coronarographie avec proposition de consulter son médecin traitant pour initier un traitement anti-hypertenseur. Une échocardiographie transthoracique sera aussi à prévoir en ambulatoire. Mme. Y est admise au service des urgences de l'HFR Fribourg en ambulance suite à une chute de sa hauteur avec traumatisme crânien. L'angio-CT cérébral met en évidence une hémorragie intraparenchymateuse pariétale droite aiguë, non active, et des signes d'hémorragie subaiguë probablement suite à une chute il y a 10 jours. Les neurochirurgiens posent l'indication à une prise en charge chirurgicale à Berne, refusée par la patiente. La patiente est hospitalisée en médecine pour des soins de confort. Lors du séjour, Mme. Y chute au sol avec une plaie de l'arcade sourcilière gauche que nous suturons et des douleurs au niveau de l'épaule gauche avec une douleur à la palpation acromio-claviculaire. Au vu du contexte, nous ne réalisons pas de radiographie d'emblée et vous laissons le soin d'en rediscuter selon l'évolution. Mme. Y évoque une tristesse importante, se plaint de douleurs suite aux chutes et d'une péjoration d'une constipation connue. Dans ce contexte, elle est transférée en soins palliatifs pour adaptation de la thérapie et prévision de la suite. Mme. Y est une patiente de 30 ans, qui est hospitalisée dans notre service suite à des douleurs abdominales en fosse iliaque droite. Un ultrason aux urgences met en évidence une appendicite aiguë simple. La patiente bénéficie d'une appendicectomie laparoscopique qui se déroule sans complication le 25.05.2019. Les suites opératoires sont simples et afébriles. Nous laissons rentrer à domicile Mme. Y le 26.05.2019. Lors de l'ultrason abdominal, une discrète hépatomégalie est également mise en évidence. Nous proposons une attitude conservatrice avec un contrôle des valeurs hépatiques chez le médecin traitant. Mme. Y, 47 ans, est admise aux soins continus pour surveillance post-opératoire après surrénalectomie gauche dans le contexte d'un probable adénome avec syndrome de Cushing. La patiente, connue pour un diabète de type 2, une arthrite rhumatoïde et un probable trouble psychotique, bénéficie d'une surrénalectomie gauche par laparoscopie pour une probable adénome avec syndrome de Cushing. L'intervention se complique d'une lésion diaphragmatique gauche sans répercussion respiratoire ni pneumothorax à la radiographie pulmonaire. Les suites opératoires sont simples avec une antalgie contrôlée par PCA (Morphine). Une dose unique de Solu-Cortef 50 mg IV est donnée le 24.05.2019. La patiente peut être transférée en chirurgie le 25.05.2019 pour suite de prise en charge. Un RDV en consultation endocrinologique est prévu le 13.06.2019. Mme. Y, patiente de 90 ans sous traitement d'aspirine pour suspicion d'antécédent d'accident ischémique transitoire, est transférée depuis le service de chirurgie HFR Fribourg - Hôpital cantonal pour réhabilitation gériatrique et suite de prise en charge. Pour rappel, la patiente avait chuté de sa hauteur le 06.04.2019 avec traumatisme crânio-cérébral compliqué par un hématome sous dural de l'hémi-convexité gauche avec discret début d'engagement sous factoriel droit. Un traitement conservateur avait été préconisé avec surveillance neurologique, et les scanners cérébraux des 11.04.2019 et 17.04.2019 montraient une discrète augmentation de taille de l'hématome sous dural de 11 mm d'épaisseur maximale contre 8 mm au comparatif. Au vu de l'absence de symptôme neurologique, il n'y avait pas d'indication à une trépanation. Un nouveau contrôle radiologique est prévu le 16.05.2019 avec un rendez-vous en neurochirurgie le 21.05.2019 à 9h15. L'aspirine avait été introduite dans la suspicion d'un accident ischémique transitoire par le passé. Toutefois, près contact pris avec le médecin traitant de la patiente, ce dernier n'en retient plus son indication. Nous lui laissons cependant le soin de réévaluer sa réintroduction à distance selon les résultats de l'examen radiologique qui sera fait le 16.05.2019.Concernant la fracture de l'acromion et de l'articulation acromio-claviculaire dans sa partie postérieure, nous poursuivons le traitement conservateur préconisé avec écharpe la journée et gilet pour la nuit. Cependant, au vu d'une mauvaise compliance de la patiente, le gilet orthopédique est également mis en place durant la journée, avec meilleure tolérance. La gestion des douleurs est assurée par Dafalgan 3x/j et Tramal mis en réserve. Un contrôle orthopédique auprès du Team membre supérieur HFR Fribourg - Hôpital cantonal est prévu le 15.05.2019 à 8h00. Le contrôle biologique indique une anémie ferriprive normocytaire normochrome avec hémoglobine à 95g/l et ferritine à 63µg/l. Le bilan vitaminique constate une carence en acide folique que nous substituons et une vitamine B12 dans la norme. Pendant ce séjour, Mme. Y bénéficie d'une physiothérapie de mobilisation. A sa sortie, elle est capable de marcher sur une distance de 140m avec une canne et de gravir 9 marches d'escaliers avec la canne et se tenant à la rampe. Sa mesure d'indépendance fonctionnelle totale s'élève à 88/126 à la sortie, par rapport à 79/126 à l'entrée. La MIF physiothérapeutique est de 6/7 pour les transferts, 6/7 pour les déplacements et 5/7 pour les escaliers. Le TUG se fait en 15 secondes. La patiente profite aussi d'une évaluation nutritionnelle objectivant une malnutrition protéino-énergétique légère en lien avec une inappétence chronique et démontrée par un NRS à 3/7, une perte de 10% de son poids de forme sur une durée indéterminée, et des ingesta à 75% des habitudes. L'intervention diététique consiste en la mise en place de potages enrichis et de collations. Des conseils de sortie pour une alimentation enrichie sont donnés avec organisation des repas à domicile. Rappelons un poids d'entrée de 47.3kg et de sortie de 46.1kg. Sur le plan social, Mme. Y vit avec son mari. La fille de la patiente est très présente. Le 09.05.2018, la patiente quitte notre service, avec passage des soins à domicile 2x/semaine pour un contrôle de santé. Mme. Y est une patiente de 39 ans, qui se présente le 09.05.2019 aux urgences en raison de douleurs abdominales depuis le jour même en fosse iliaque droite d'une intensité importante. Le bilan effectué aux urgences ne retrouve pas l'origine des douleurs mais ne permet pas non plus d'exclure une appendicite débutante. Au vu du syndrome inflammatoire, nous posons l'indication à une laparoscopie exploratrice. L'intervention se déroule sans particularité et lors de l'intervention nous effectuons une appendicectomie. Les suites post-opératoires sont simples. La mobilisation est bien tolérée et l'alimentation ne pose pas de problème permettant à la patiente un retour à domicile le 12.05.2019. Mme. Y souffre de gonalgies G qui sont en partie dues à la gonarthrose du compartiment fémoro-tibial interne mais aussi dues à une lésion dégénérative de la corne postérieure du ménisque interne. Comme on a eu de très bons résultats avec l'infiltration de l'année passée, je propose dans un premier temps de refaire une infiltration par cortisone de ce genou G. La patiente est d'accord, l'infiltration est prévue pour la semaine prochaine. En ce qui concerne l'épaule D, je suspecte une tendinite de la coiffe des rotateurs particulièrement du sus-épineux et de l'infra-épineux. Je propose dans un premier temps un traitement par physiothérapie schéma San Antonio pour tonifier la coiffe des rotateurs. Je revois la patiente à trois semaines de l'infiltration du genou pour un contrôle clinique. Un arrêt de travail n'est pas nécessaire. Mme. Y est une patiente de 41 ans qui se présente pour des douleurs abdominales en sus-pubien et en fosse iliaque droite. Un ultrason abdominal retrouve des signes parlants pour une hernie soit inguinale soit crurale incarcérée. La patiente est prise en urgence au bloc opératoire pour une cure de hernie crurale selon McVay et un Lichtenstein à droite. Les suites opératoires sont simples et la patiente rentre à domicile le 06.05.2019. Mme. Y présente une gonarthrose tri-compartimentale à prédominance fémoro-tibiale interne associée à une lésion dégénérative de la corne postérieure du ménisque interne. Vu l'âge de la patiente, je propose dans un premier temps une infiltration par cortisone afin de calmer la douleur. Etant donné qu'elle est toujours très active et arrive néanmoins à faire de longs trajets à pieds, l'indication pour un geste invasif n'est pas donnée actuellement. Cette infiltration est également à but diagnostique. Ce geste est prévu pour le 29.05.2019. Mme. Y est une patiente de 84 ans, qui est hospitalisée pour prise en charge d'ulcères chroniques au niveau du membre inférieur gauche dans le contexte d'une insuffisance veineuse chronique. Elle bénéficie de débridements de plaies avec pose de pansements à pression négative qui sont changés de façon itérative du 26.03 au 26.04.2019. En raison de la bonne évolution, une greffe de Thiersch est réalisée le 05.04.2019 au niveau de la plaie distale et le 26.04.2019 au niveau de la plaie médiane. Sur le plan infectiologique, un syndrome inflammatoire élevé d'origine indéterminée motive un traitement empirique par Co-amoxicilline du 07.04.2019 au 17.04.2019. Le 18.04.2019 la patiente présente une nouvelle élévation du syndrome inflammatoire avec mise en évidence de Morganella Morganii dans les frottis de plaie, ce qui motive une antibiothérapie par Ciproxine jusqu'au 23.04.2019. Sur le plan néphrologique, la patiente présente une insuffisance rénale aiguë sans critère AKIN d'origine pré-rénale pour laquelle une hydratation intraveineuse est mise en place le 22.04.2019. L'évolution clinique et biologique permet un retour à domicile le 07.05.2019. La patiente sera suivie à notre consultation spécialisée des plaies en date du 14.05.2019. Mme. Y, patiente de 74 ans, résidente du Foyer de la Rose des Vents à Broc et connue pour des antécédents d'opération en juin 2018 consistant en la ligature de l'artère hémorroïdaire supérieure et hémorroïdopexie en raison d'hématochésies liées au statut hémorroïdaire, qui nous est transférée depuis les urgences de l'HFR Fribourg - Hôpital cantonal pour suite de prise en charge d'une nouvelle hématochésie. Rappelons une hospitalisation en médecine HFR Fribourg du 17.04.2019 au 27.04.2019 pour une baisse d'état général avec transfert par la suite à l'hôpital de Marsens. A Marsens, des selles avec du sang frais quantifié à 200ml avaient été mises en évidence, avec environ 4-5 épisodes d'hématochésie, raison pour laquelle elle est adressée ce jour aux urgences de l'HFR Fribourg - Hôpital cantonal. Le bilan biologique effectué indique un syndrome inflammatoire d'origine indéterminée, avec des leucocytes à 10.4G/l, une CRP à 50mg/l, une hémoglobine à 111g/l et des lactates augmentés à 6.4mmol/l. Un stix et un sédiment urinaires mettaient en évidence une leucocyturie et de la flore bactérienne chez une patiente par ailleurs asymptomatique. Le bilan hépatique était aligné. Un scanner abdominal ne montre pas de signe d'ischémie mésentérique ni de saignement intra-intestinal. Une anuscopie réalisée par nos collègues de Fribourg permet d'objectiver une hémorroïde interne à 6h PG. Pendant l'hospitalisation, nous notons 3 épisodes de selles diarrhéiques avec présence de sang frais, de résolution spontanée, avec hémoglobine stable 106g/l.Sur le plan cutané, Mme. Y est connue pour une pemphigoïde bulleuse, suivie par le Dr. X, sous traitement par Doxycycline et Becozyme. Un avis stomatothérapeutique propose l'instauration d'un protocole concernant la plaie tibiale droite sur phlyctène percée. Un nouveau contrôle dermatologique est prévu le 16.05.2019 à 14h15. Le jour même de son entrée aux urgences de l'HFR Fribourg - Hôpital cantonal, Mme. Y est adressée dans notre service de gériatrie aiguë HFR Riaz pour suite de prise en charge. Sur le plan thymique, la patiente présente des troubles dépressifs récurrents et une dépendance aux benzodiazépines et aux opiacés avec une tentative de sevrage réalisée le mois passé. Cette dépendance avait été évaluée lors de la dernière hospitalisation par le Dr. X avec instauration d'un traitement par Brintellix et introduction de Quétiapine 12.5mg 2x/j. Durant son séjour, la patiente présente un état d'agitation aiguë, avec symptômes de sevrage (des tremblements des quatre membres). Nous prenons avis du psychiatre de garde de Marsens qui préconise de majorer le traitement de Quétiapine en rapide durant la phase d'agitation aiguë. Néanmoins, la patiente présentant des douleurs diffuses peu spécifiques, éventuellement dans le contexte de troubles dépressifs avec manifestations somatiques, les opiacés sont réintroduits, s'agissant d'un traitement de plus de 10 ans. La patiente est suivie par le psychiatre consultant du Foyer où elle réside, qui la reverra par la suite en ambulatoire. Mme. Y effectue une physiothérapie de mobilisation. A sa sortie, cette dernière est capable de se mobiliser sur un périmètre de 5 mètres à l'aide d'un rollator et sous surveillance. Sa mesure d'indépendance fonctionnelle est de 73/126, par rapport à 41/126 à l'entrée. La MIF physiothérapeutique s'élève à 5/7 pour les transferts, 3/7 pour les déplacements, et 1/7 pour les escaliers. Le 08.05.2019, Mme. Y rentre au Foyer La Rose des Vents à Broc. Mme. Y, connue pour un status post-cure d'hernie discale en 2011 par le Dr. X, consulte les urgences le 03.05.2019 en raison de lombosciatalgies gauches apparues le 01.05.2019, en péjoration le jour de l'admission, d'intensité 10/10 et empêchant la mobilisation. Ces douleurs irradient sur la face antéro-postérieure de la cuisse et la face postérieure de la jambe jusqu'au mollet. Pas de trouble sphinctérien, pas d'état fébrile ni de frisson. A l'examen physique, au niveau de la colonne lombaire, pas d'hématome ni de tuméfaction. Au status neurologique, baisse de force du quadriceps gauche et du releveur du pied gauche avec des mouvements limités par la douleur. Présente d'une hypoesthésie du membre inférieur gauche entier au toucher grossier. Le Lasègue est positif à gauche à 20°. Nous notons une aréflexie rotulienne gauche. Présence de douleurs à la palpation de L4-L5-S1 gauches, irradiant dans le fessier gauche. Le toucher rectal est indolore et le tonus sphinctérien est conservé. Pas d'anesthésie en selle. Le reste du status d'entrée est non contributif. Le laboratoire est aligné. Devant l'examen clinique et afin d'exclure une spondylodiscite, une fracture ou une discopathie, nous effectuons un CT scan de la colonne lombaire qui revient sans particularité. Mme. Y est hospitalisée pour gestion de l'antalgie. Nous débutons également un traitement de Prednisone 20 mg/jour en raison des déficits neurologiques. A l'étage, la patiente se plaint de douleurs irradiant au niveau de la face postérieure de la cuisse et du mollet gauche, jusqu'au bout du pied, ainsi qu'une sensation de fourmillements au niveau du membre inférieur gauche et des douleurs au niveau de l'épaule gauche, liées à l'utilisation de cannes anglaises. Au status neurologique, nous notons une hypoesthésie de la face antérieure du mollet gauche. La force est à M4 au quadriceps et psoas gauches, M2 à la dorsiflexion du pied gauche, M4 au membre inférieur droit et M5 aux membres supérieurs. Présence d'une hypoesthésie de la face antérieure du mollet gauche, d'une hyporéflexie rotulienne gauche et d'un lâchement du membre inférieur droit à la marche. Les nerfs crâniens sont sans particularité, l'épreuve doigt-nez est dans la norme. Nous complétons le bilan d'imagerie avec une IRM de la colonne lombaire qui ne met pas en évidence de conflit radiculaire au niveau L4-L5 ni L5-S1. Les dimensions du canal rachidien sont conservées, le cul-de-sac dural est également de dimension conservée. La trophicité de la musculature psoas et paravertébrale postérieure est conservée. L'imagerie ne mettant en évidence aucune cause aux douleurs présentées par la patiente, nous demandons une évaluation psychiatrique. Le Dr. X conclut à une dysthymie secondaire au syndrome algique et suspecte une modification durable de la personnalité. Mme. Y refuse un suivi psychiatrique en ambulatoire ainsi que l'introduction d'un traitement antidépresseur. Pour rappel, elle est déjà suivie par un infirmier en psychiatrie à domicile. Le traitement par Prednisone est arrêté le 08.05.2019 et l'antalgie est adaptée selon la symptomatologie et nous vous laissons le soin de la modifier selon l'évolution. Mme. Y peut regagner son domicile le 08.05.2019. Mme. Y, âgée de 64 ans, connue pour HTA, diabète et trouble anxio-dépressif, nous est adressée par l'HFR Fribourg pour une neuro-réadaptation suite à la cure d'un pseudo-méningocèle sur fuite LCR sur brèche durale périopératoire le 19.04.2019. Sur le plan social, la patiente est mariée. Elle vit avec son fils et sa belle-fille en Suisse et son mari vit en Algérie. Elle est à la retraite et dit avoir été femme au foyer. A l'admission, la patiente se plaint de douleurs dorsales. Elle est hémodynamiquement stable et les paramètres vitaux sont dans la norme. A l'anamnèse par systèmes, la patiente signale des diarrhées, suite à plusieurs jours de lavements. Au status, la patiente est orientée et collaborante. La cicatrice est calme, sans tuméfaction en regard. Il n'y a pas de déficit moteur ni sensitif des 4 membres et elle se déplace avec un rollator. L'abdomen est souple, dépressible, indolore à la palpation et les bruits hydroaériques sont normaux. Pendant le séjour, nous notons à nouveau une tuméfaction au niveau de la cicatrice, qui correspond probablement à un hématome. L'évolution est favorable avec une disparition de la tuméfaction à la sortie. Durant son séjour, la patiente a bénéficié d'une prise en charge interdisciplinaire avec physiothérapie et ergothérapie. A la sortie, elle est indépendante pour les transferts et la marche avec 2 cannes sur > 150m. Elle peut monter/descendre les escaliers avec 1 canne et la rampe. Après 2 semaines d'hospitalisation, l'évolution est favorable et Mme. Y peut quitter notre service pour rejoindre son domicile, le 08.05.2019, en bon état général avec des douleurs améliorées par rapport à l'hospitalisation précédente. A la sortie, la patiente bénéficiera de séances de physiothérapie à domicile 2x/semaine. Les soins à domicile sont activés 3x/semaine. Mme. Y nous est transférée le 23.04.2019 du service de médecine interne de l'HFR Tavel en raison de douleurs suite à une chute à son domicile le 13.04.2019. A l'entrée, la patiente se plaint de douleurs au niveau des genoux, surtout à gauche, de lombalgies et d'une faiblesse généralisée en péjoration depuis plusieurs semaines. Le reste de l'anamnèse est sans particularités. Nous trouvons une patiente de 88 ans, complètement désorientée mais calme et en état général diminué. La patiente est veuve, a 2 fils et une fille, habite seule dans une maison où les escaliers peuvent être évités en sortant par le jardin. Son fils habite à côté de chez elle. Avant l'hospitalisation, les soins à domicile passaient 2 fois par semaine pour la douche, le ménage, le semainier et les signes vitaux. La patiente ne conduisait plus la voiture.Ad diagnostic principal et diagnostics supplémentaires 2 et 3) Nous adaptons l'antalgie selon les douleurs. Le traitement de Miacalcic est poursuivi pour une durée de 4 semaines au total. En outre, nous majorons la substitution de vitamine D durant le séjour et initions un traitement d'alendronate. Nous vous proposons de réaliser une ostéodensitométrie en ambulatoire. Au vu de gonalgies récurrentes, nous réalisons une radiographie du genou gauche qui confirme une gonarthrose avancée. Nous initions un traitement topique par Ecofenac Gel avec bon effet. Ad diagnostic supplémentaire 1 et complication 2) Au vu d'une hypokaliémie récidivante, nous interrompons le traitement d'Esidrex et majorons l'Aprovel. Les tensions sont un peu élevées (tension systolique 130-150 mmHg après traitement) mais stables sous ce traitement. Ad diagnostic supplémentaire 4) On constate une démence avec des troubles de la mémoire en progression par rapport à 2014. Nous conseillons la réalisation d'une IRM cérébrale en ambulatoire afin de compléter le bilan. Ad diagnostic supplémentaire 5 et complication 1) Mme. Y présente des vomissements récurrents dès son entrée chez nous. Ceux-ci s'amendent dès l'arrêt du Brintellix, que nous ne poursuivons donc pas. La thymie de la patiente reste stable durant la suite du séjour. Nous vous proposons de discuter l'introduction d'un autre traitement antidépresseur après la sortie avec la patiente. Ad diagnostic supplémentaire 6) Une malnutrition légère est traitée avec des conseils diététiques, l'adaptation des repas et des suppléments nutritifs oraux durant l'hospitalisation. Ceux-ci n'ont pas besoin d'être poursuivis à la sortie. Parallèlement à sa prise en charge médicale, Mme. Y bénéficie durant son séjour en gériatrie de physio- et ergothérapie intensives. À l'entrée, nous notons une réduction modérée de la mobilité avec un risque de chute considérablement augmenté. La patiente réalise les transferts avec une aide de contact et se déplace sur une distance de 6 m avec un rollator avec une aide de type contact. Les escaliers ne sont pas testés. À la sortie, elle effectue les transferts de façon autonome sous supervision et elle marche plus de 200 m avec un rollator sous supervision. Elle monte 9 marches avec la rampe ainsi que, parfois, une légère aide de type contact. Le risque de chute à la sortie n'est que légèrement augmenté. En raison de la stabilisation de son état général et de ses bons progrès fonctionnels, nous laissons Mme. Y regagner son domicile le 21.05.2019 avec une prescription de physiothérapie ambulatoire. Après discussion avec sa fille, les soins à domicile sont renforcés à 1x/jour. Mme. Y, âgée de 88 ans, nous est adressée par l'HFR Fribourg, pour une réadaptation musculo-squelettique et rééducation à la marche suite à la mise en place d'une PTH D avec anneau de Ganz. Pour mémoire, il y a eu auparavant 3 épisodes récents de luxation d'une prothèse céphalique implantée en décembre 2018. Sur le plan social, Mme. Y, veuve, vit seule à domicile. Elle n'a pas de soins à domicile ni de moyen auxiliaire. À l'admission, la patiente est hémodynamiquement stable et désorientée sur le plan temporel. Au status, elle présente une limitation de mobilité à l'épaule droite à 60°. La cicatrice de la hanche D est calme, non inflammatoire. Mme. Y chute la nuit du 09.04.2019 dans des circonstances peu claires, sans perte de connaissance, mais avec possible traumatisme crânien. La patiente est anticoagulée par Eliquis. Nous réalisons la surveillance neurologique sur 24 heures, la patiente ne présente pas de trouble neurologique nouveau. Le 12.04.2019, Mme. Y présente des selles noires, asymptomatique, avec un status abdominal rassurant. Nous mettons en place du Nexium, remplaçons l'Eliquis par de la Clexane prophylactique. Par la suite, les prélèvements des selles reviennent négatifs pour du sang occulte. Nous réalisons un ECG qui montre un rythme sinusal. Au vu du risque élevé de chutes, ainsi que de la suspicion de méléna, nous arrêtons l'Eliquis. L'anticoagulation a été instaurée récemment à la suite d'une FA transitoire survenue dans la phase postopératoire. Pour rappel, la patiente aura un Holter dans 3 mois à l'HFR Fribourg. La patiente présente une hyponatrémie légère normo-osmolaire, sur un possible SIADH, nous mettons en place une restriction hydrique à 1000 ml/24h. L'hyponatrémie reste stable autour de 133 mmol/l. Durant son séjour, nous remarquons une thymie basse. La patiente est vue par le Dr. X, psychiatre de liaison, qui retient une réaction émotionnelle (par moment sous forme de révolte, à d'autre moment sous forme de découragement) à sa situation de mobilité réduite et de dépendance, sans être en dépression majeure. Une évaluation neuropsychologique a mis en évidence des troubles exécutifs et attentionnels avec atteinte du raisonnement, des difficultés d'accès lexical, des troubles importants du traitement des nombres, des difficultés praxiques constructives et idéomotrices, des difficultés mnésiques plus importantes en modalité verbale que visuelle. MMSE 21/30. La patiente est anosognosique de ses difficultés cognitives. D'un point de vue neuropsychologique, sa capacité de discernement pour le choix du lieu de vie est altérée. Si un retour à domicile devait être envisagé, une aide pour la gestion médicamenteuse et administrative semble indispensable. Sur le plan nutritionnel, la patiente présente une dénutrition légère (NRS 3/7), poids insuffisant (perte de poids de 5,5 kg depuis janvier, BMI 20,5.), malheureusement, la patiente refuse net toutes les propositions d'adaptations (potages enrichis, collations, SNO). Durant son séjour, la patiente a bénéficié d'une prise en charge interdisciplinaire avec physiothérapie et ergothérapie. La patiente est autonome pour des transferts lit-fauteuil roulant avec son tintébin. La patiente peut marcher sur un périmètre de 10 m avec son tintébin, elle nécessite toutefois le rappel des consignes de décharge du MID. La patiente a tendance à se précipiter. Vu les limitations fonctionnelles en raison de la décharge du MID, Mme. Y est transférée en court séjour au home de Billens, le 26.04.2019. La patiente pourra rejoindre notre service pour la rééducation à la marche une fois l'autorisation de charge donnée. Mme. Y, connue pour une hypertension artérielle, consulte les urgences le 22.04.2019 en raison de céphalées frontales gauches constantes, type pression, non mouvement-dépendantes et sans photo- ni phonophobie. Pas de trouble auditif. La patiente rapporte un épisode de vomissement la veille au soir en raison des douleurs. Pas de fièvre, de perte de force ou de trouble sensitif. La patiente met ces douleurs dans le contexte d'une surcharge émotionnelle ainsi que professionnelle. Plus précisément, elle est seule proche aidant de ses parents (son frère n'aide pas dans la situation). Son père a été malade en début d'année. Il est actuellement de retour à domicile avec soins à domicile mais la patiente s'inquiète beaucoup pour lui et est toujours très présente. Sa mère est en EMS. Elle a de plus eu une surcharge au travail en raison d'un congé maladie d'une de ses collègues pour accident. Concernant les céphalées, une IRM et une consultation neurologiques réalisées il y a deux mois ont exclu une cause neurologique. À l'admission aux urgences, la patiente est à fleur de peau et très algique. Elle est hémodynamiquement stable et afébrile. Le laboratoire met en évidence un syndrome inflammatoire avec CRP à 8 mg/l et leucocytose à 13,7 G/l. Au status neurologique, patiente orientée dans les trois modes, pupilles isocores et isoréactives, réaction convergente. Poursuite oculaire dans la norme. Nerfs crâniens dans la norme. Force et sensibilité conservées aux quatre membres, bras et jambes tendus tenus. Réflexes présents et vifs dans les quatre membres. Notons une contracture para-vertébrale cervicale gauche douloureuse à la palpation. Douleurs à la palpation du muscle sternocleidomastoïdien. Pas de douleur à la palpation de la ligne nucale au niveau de l'insertion des trapèzes. Pas de limitation de la mobilité de la tête. Flexion ventrale et extension dans la norme et indolore, rotation et inclinaison de la tête dans la norme et indolore. Pas de douleur à la palpation des épines cervicales. Mme. Y est hospitalisée pour gestion de l'antalgie. Les douleurs sont bien contrôlées par du Brufen et Dafalgan. En raison de la surcharge émotionnelle rapportée par la patiente, elle bénéficie d'une évaluation psychiatrique. Le Dr. X, psychiatre de liaison, propose un suivi à votre consultation sans autre investigation ou mesure à prendre pour le moment en ambulatoire. Nous lui conseillons un suivi au CMS, à la consultation du proche aidant. Mme. Y peut regagner son domicile le 24.04.2019 avec un traitement anti-douleurs. Nous prescrivons également de la physiothérapie en ambulatoire. La patiente sera revue à votre consultation le 24.04.2019. Pour rappel, ce rendez-vous a été agendé pour l'ablation de fils de suture au niveau du pouce droit suite à un accident de travail. Mme. Y, connue pour les comorbidités et antécédents susmentionnés, hospitalisée dans le service d'orthopédie de l'HFR Riaz du 24.04 au 03.05.2019 en raison de lombalgies aiguës sur tassement ancien de L5 sur chute de sa hauteur sans traumatisme crânien ni perte de connaissance, est amenée aux urgences en ambulance le 05.05.2019 en raison de soins impossibles à domicile et de douleurs en augmentation au niveau du dos. Ses enfants souhaitent une hospitalisation. Pour rappel, durant le séjour en orthopédie, la patiente refusait les soins et la prise des médicaments. À l'admission aux urgences, Mme. Y est afébrile, normocarde et normotendue. Elle est très contrariée et aimerait rejoindre son époux au home d'Attalens. À l'anamnèse, elle se plaint de douleurs lombaires, pour lesquelles elle a reçu 200 mg de Fentanyl, de Voltaren et de paracétamol. Le status cardiovasculaire et digestif est sans particularité. À l'auscultation pulmonaire, présence de sibilances diffuses à l'expirium. Au status ostéo-articulaire, douleurs à la percussion de L5-S1 avec un status neurologique sans particularité. Le laboratoire met en évidence un syndrome inflammatoire avec une CRP à 16 mg/l, sans autre altération. Après une longue discussion téléphonique avec son fils, Mme. Y accepte l'hospitalisation pour gestion de l'antalgie. Nous poursuivons le traitement de Fentanyl Patch que vous avez introduit le 03.05.2019 et nous introduisons également le Tramal 50 mg 4x/j. À la visite du 06.05.2019, la patiente se plaint de douleurs à la palpation de L1-L2 et L4-L5 et au niveau dorsal, sans déficit neurologique. Au status digestif, l'abdomen est douloureux avec défense, sans détente. Douleurs surtout à la palpation épigastrique, en hypochondre droit et en fosse iliaque droite. Les bruits abdominaux sont conservés. Le laboratoire est aligné. Nous effectuons un ultrason abdominal qui met en évidence une lithiase vésiculaire, mais sans obstruction et un foie cirrhotique connu sans ascite. Pas de dilatation pyélocalicielle. Nous complétons le bilan par une radiographie de la colonne dorsale qui est suspecte pour la possible augmentation d'un tassement de D12. Sur avis du Team Spine, nous introduisons un traitement par Sirdalud, Irfen ainsi que du calcium pour l'ostéoporose. À noter qu'un traitement d'Alendronate est en place. En raison de la persistance des douleurs, nous effectuons une IRM de la colonne dorso-lombaire qui met en évidence un nouveau tassement au niveau D12 et la stabilité des tassements au niveau L1 et L5. Nous recontactons le Dr. X, Team Spine, qui propose une cimentoplastie en L5 et la pose d'une vis d'ostéosynthèse en T12 afin de stabiliser la colonne et de soulager la patiente. La patiente et sa famille acceptent l'intervention. L'évaluation pré-anesthésique confirme la faisabilité d'une anesthésie. À noter qu'au niveau social, une demande de placement au home d'Attalens où réside son époux a été effectuée. L'Amlodipine a été mis en suspens en raison d'un profil tensionnel bas. Mme. Y est transférée à l'HFR Fribourg le 14.05.2019 pour la suite de la prise en charge orthopédique. L'intervention est programmée pour le 15.05.2019. Mme. Y, 62 ans, en bonne santé habituelle, est hospitalisée aux soins intensifs pour accident ischémique transitoire sylvien gauche le 04.05.2019. La patiente consulte le service des urgences en raison d'un épisode de trouble de la parole avec manque du mot et dysarthrie d'apparition brutale le 04.05.2019 à 16h alors qu'elle s'occupait de ses petits-enfants, suivie d'une résolution spontanée et complète des symptômes en moins d'une heure. À son arrivée au service des urgences, le status neurologique est parfaitement dans la norme. L'angio-CT cérébral et des vaisseaux précérébraux ne montre pas de lésion ischémique ou hémorragique ni d'anomalies vasculaires notables. Un traitement par Aspirine 100 mg 1 x/j est débuté. Une IRM cérébrale de contrôle confirme l'absence de lésion ischémique ou hémorragique. Sur le plan étiologique, l'échocardiographie transthoracique montre une fonction cardiaque dans la norme avec une oreillette gauche non dilatée. Dans ce contexte, l'étiologie reste indéterminée. Afin de pouvoir compléter le bilan, nous organiserons une pose d'Holter de 72h en ambulatoire. Si l'Holter est normal, nous vous proposons de poursuivre les investigations avec un R-test sur 7 jours à la recherche active d'une FA. Sur le plan métabolique, un traitement d'Atorvastatine 40 mg/j est introduit en raison d'une hypercholestérolémie en prévention secondaire. Nous vous proposons d'effectuer un bilan lipidique ainsi que des transaminases à 1 mois avec adaptation du traitement en fonction (cible LDL < 1.8 mmol/l). L'évolution clinique est favorable avec un status neurologique de sortie dans la norme. Mme. Y peut regagner son domicile le 08.05.2019. Une consultation neurovasculaire de contrôle est prévue à 3 mois. La conduite d'automobile est contre-indiquée pour une durée de 2 semaines. Mme. Y, patiente de 72 ans, connue pour une BPCO et une cardiopathie ischémique bitronculaire avec stenting de l'artère circonflexe en 2017 et occlusion chronique de l'artère coronaire droite, est admise aux soins intensifs pour une insuffisance respiratoire globale aiguë. Elle se présente au service des urgences en raison d'une dyspnée évoluant depuis une semaine. Elle avait auparavant consulté à la permanence de l'HFR Meyriez le 12.05.2019 pour le même motif, avec acutisation subite sur 24h le 21.05.2019 associée à des douleurs épigastriques oppressives. Nous diagnostiquons une insuffisance respiratoire globale aiguë sur décompensation BPCO dans un contexte de bronchite infectieuse. Un CT thoracique exclut une embolie pulmonaire. L'évolution respiratoire est favorable sous soutien ventilatoire par VNI, corticoïdes systémiques puis par voie orale, bronchodilatateurs, antibiothérapie et physiothérapie respiratoire. Mme. Y nécessite aussi une oxygénothérapie. Nous évaluons que la patiente pourrait profiter d'une réadaptation respiratoire à l'HFR Billens, où elle est déjà connue.Au vu d'un mouvement des enzymes cardiaques, un NSTEMI secondaire est initialement suspecté malgré un électrocardiogramme normal. Une charge en antiagrégant plaquettaire par Aspirine et Prasugrel est administrée en ordre unique à son arrivée. A l'échocardiographie transthoracique, on retrouve une FEVG à 70% avec une fonction contractile segmentaire et globale normale. Vu que la patiente reste asymptomatique et qu'elle n'a pas de trouble de la cinétique segmentaire, nous ne confirmons pas le diagnostic du NSTEMI secondaire et proposons, en accord avec nos cardiologues, une réévaluation ultérieure par son cardiologue traitant avec éventuellement un test d'effort. Mme. Y a pu être reclassée en attendant la réadaptation respiratoire à l'HFR Billens le 28.05.2019. Mme. Y, 72 ans, est admise aux soins intensifs pour une insuffisance respiratoire globale aiguë. La patiente est connue pour une BPCO et une cardiopathie ischémique bitronculaire avec stenting de l'artère circonflexe en 2017 et occlusion chronique de l'artère coronaire droite. Elle se présente aux urgences en raison d'une dyspnée évoluant depuis une semaine (consultation à la permanence de Meyriez le 12.05.2019 pour le même motif), avec acutisation subite sur 24h le 21.05.2019, associée à des douleurs épigastriques oppressives. Nous diagnostiquons une insuffisance respiratoire globale aiguë sur décompensation BPCO dans un contexte de bronchite infectieuse. Un Ct-scan thoracique exclut une embolie pulmonaire. L'évolution respiratoire est favorable sous soutien ventilatoire par VNI, corticoïdes systémiques puis oraux, aérosols, antibiothérapie et physiothérapie respiratoire. Au moment du transfert, une oxygénothérapie est toujours nécessaire avec des besoins augmentés lors de l'effort. Au vu d'un mouvement des enzymes cardiaques, un NSTEMI secondaire est suspecté malgré qu'un électrocardiogramme soit sans particularité. Une charge en antiagrégant plaquettaire par Aspirine et Prasugrel est administrée en ordre unique à son arrivée. A l'échocardiographie transthoracique, on retrouve une FEVG à 70% avec une fonction contractile segmentaire et globale normale. D'autres examens sont à discuter à distance de l'épisode aigu, selon l'évolution clinique ultérieure. Mme. Y est une patiente de 38 ans, qui bénéficie le 20.05.2019 d'un bypass gastrique proximal. L'intervention se déroule sans particularité. Les suites opératoires sont simples avec des douleurs bien supportées par l'antalgie simple et un transit repris à J-2 de l'intervention, permettant à la patiente un retour à domicile le 22.05.2019. Mme. Y, patiente de 78 ans, connue pour un lymphome MALT sous Mabthera dans un contexte de Syndrome de Sjögren, est hospitalisée à Meyriez depuis le 23.04.2019 pour une fracture de l'humérus droit sur chute accidentelle à domicile. Elle est transférée en orthopédie à Fribourg le 09.05.2019 pour prise en charge chirurgicale avec implantation d'une hémiprothèse de l'épaule avec autogreffe de la tête humérale. L'évolution post-opératoire est compliquée par des douleurs invalidantes de l'humérus droit, motivant une majoration de l'antalgie chez une patiente sous traitement opiacé à long cours pour des douleurs chroniques (lombosciatalgies non déficitaires). Devant une bradypnée en post-opératoire immédiat, d'origine probablement médicamenteuse, la patiente est transférée aux soins intensifs pour suite de prise en charge. L'antalgie est gérée par une pompe de Morphine (PCA) mise en place en salle de réveil et poursuivie aux soins intensifs. Les collègues anesthésistes effectuent une rotation d'opiacés en post-opératoire avec arrêt des patchs de Fentanyl, qui sont remplacés par un traitement per os d'Oxycontin. Ce traitement permet une gestion adéquate de l'antalgie, mais sera à adapter à l'étage d'orthopédie en collaboration avec l'équipe d'anesthésiologie/antalgie. Malgré la bradypnée en post-opératoire immédiat mise sur le compte d'une possible origine médicamenteuse, nous n'objectivons pas de complications respiratoires lors de la surveillance aux soins intensifs. Vu l'administration de hautes doses de dérivés morphiniques, nous proposons de poursuivre une physiothérapie respiratoire à l'étage d'orthopédie avec Inspirex 6x/j et CPAP 2x/j. Les collègues de physiothérapie sont avertis de la situation de la patiente et effectueront le suivi à l'étage de physiothérapie. La suite de la prise en charge orthopédique sera à confirmer avec l'opérateur (Dr. X). Dans l'intervalle, nous suivons les propositions du protocole post-opératoire, à savoir pose d'un gilet orthopédique la nuit et écharpe le jour pendant 6 semaines. La mobilisation de l'épaule peut se faire selon le schéma suivant : mobilisation active assistée rotation interne jusqu'au ventre, rotation externe à 30° et abduction/élévation à 100°. A noter aussi une radiographie de contrôle post-opératoire qu'il s'agira de pister ainsi qu'un contrôle radio-clinique à 6 semaines à la consultation du Dr. X qu'il s'agira d'organiser. Vu la stabilité clinique et biologique, la patiente est transférée à l'étage d'orthopédie le 10.05.2019 pour suite de prise en charge. Mme. Y, patiente de 53 ans, présente un STEMI inférieur avec des douleurs angineuses ayant débuté environ trois heures avant son admission. La lésion responsable est une subocclusion de l'artère circonflexe distale, traitée d'emblée avec pose d'un stent actif. Il n'y a pas d'autre lésion coronarienne significative. La surveillance aux soins intensifs se déroule sans complication. Alors que la fraction d'éjection du ventricule gauche est abaissée à 48%, on ne note pas de décompensation cardiaque. Le traitement par B-bloqueur et IECA est bien toléré et reste à adapter en cours d'hospitalisation. Une échocardiographie transthoracique est à prévoir ainsi qu'une consultation cardiologique à 1 mois chez le Dr. X. Avec la cible LDL habituelle de <1.8 mmol/l, un traitement d'atorvastatine est débuté. L'arrêt du tabac a déjà été abordé avec la patiente. Mme. Y est une patiente de 76 ans, hospitalisée dans le service de chirurgie pour prise en charge chirurgicale d'une intussusception recto-anale basse récidivante. Le 03.05.2019, le Dr. X réalise une rectopexie postérieure avec promonto-fixation par laparotomie sur cicatrice de Pfannenstiel existante. Les suites post-opératoires sont simples, avec bon contrôle de l'antalgie. L'évolution biologique et clinique est favorable, avec une reprise de l'alimentation, bien tolérée, ainsi que du transit dès le 07.05.2019. Le drain de Redon est retiré le 06.05.2019 et, vu la bonne évolution, Mme. Y peut retourner à domicile le 07.05.2019. Mme. Y est hospitalisée par le Dr. X en vue d'une cure d'hallux valgus et de deuxième orteil en marteau du pied gauche, intervention qui se déroule sans complication le 27.05.2019. Les suites opératoires sont simples, les douleurs sont bien calmées par une antalgie adaptée. Le contrôle radiologique post-opératoire est en ordre et Mme. Y se mobilise en charge selon douleurs, sous la protection d'une chaussure Barouk dont le port est prévu pour une durée de 6 semaines. Une prophylaxie thromboembolique par Clexane 40 mg sc/jour est instaurée pour une durée de 15 jours. Face à la bonne évolution, la patiente peut retourner à domicile le 28.05.2019. Mme. Y, âgée de 76 ans, connue pour les comorbidités et les antécédents susmentionnés, nous est adressée par l'HFR Riaz pour une réadaptation musculo-squelettique et rééducation à la marche suite à arthroplastie totale de la hanche droite par voie antéro-latérale le 03.05.2019. Sur le plan social, la patiente, veuve, vit seule à domicile. Elle est à la retraite.A l'admission, la patiente n'a pas de plaintes. Elle est hémodynamiquement stable et les paramètres vitaux sont dans la norme. Les douleurs sont bien contrôlées par l'antalgie en place. Au status, la patiente est orientée et collaborante. La cicatrice est calme. Nous mettons en évidence des OMI importants à droite et de fins râles crépitants bibasaux. La flexion de la hanche D est de 40° en actif et 70° en passif. La patiente arrive à surélever la jambe D tendue; la force du quadriceps D est cotée à M3, iliopsoas à M2 et la sensibilité est conservée. Durant son séjour, la patiente a bénéficié d'une prise en charge interdisciplinaire avec physiothérapie et ergothérapie. A la sortie, elle est indépendante pour les transferts et la marche avec un tintébin à roulettes 2 x 30 m ou avec 2 cannes anglaises sur 30 m. Les amplitudes articulaires montrent une flexion de la hanche D à 60° en passif limitée par la douleur. La force du quadriceps D est cotée à M3 et le psoas à M3. Après 2 semaines d'hospitalisation, l'évolution est relativement favorable et Mme. Y peut quitter notre service pour rejoindre son domicile, le 26.05.2016, en bon état général. A la sortie, la patiente bénéficiera de séances de physiothérapie en ambulatoire. Mme. Y est une patiente de 60 ans, aux antécédents susmentionnés, qui se présente aux Urgences en raison de douleurs épigastriques sans état fébrile. A l'examen clinique, nous objectivons un signe de Murphy positif avec présence d'un syndrome inflammatoire ainsi qu'une perturbation des paramètres hépatiques et de choléstase au laboratoire. Le bilan radiologique met en évidence une cholécystite débutante sur probable passage de calculs. Nous débutons un traitement conservateur avec une antibiothérapie intraveineuse. La patiente montre une évolution clinique et laboratoire favorable. Une cholangio-IRM ne montre aucun calcul sur les voies biliaires le 15.05.2019. Vu la bonne évolution clinique, nous laissons la patiente rentrer à domicile le 16.05.2019. La suite de la prise en charge chirurgicale avec une cholécystectomie à froid dans 6 semaines sera organisée par la patiente dans son pays de domicile (Espagne). Mme. Y, connue pour un adénocarcinome pulmonaire du lobe supérieur droit cT2a cN1 M0 stade IIA, est adressée aux urgences le 02.05.2019 par le Dr. X, oncologue traitante, pour investigations d'un état fébrile d'origine indéterminée. Pour rappel, la patiente consulte les urgences le 01.05.2019 en raison d'un état subfébrile à 38 °C à domicile. Aux urgences, la patiente étant afébrile et le laboratoire stable par rapport à la dernière hospitalisation, Mme. Y a pu regagner son domicile. Le matin d'admission, elle consulte le Dr. X qui l'adresse aux urgences en raison de la persistance de l'état fébrile. A l'anamnèse, Mme. Y rapporte l'apparition de l'état fébrile le 27.05.2019 au matin et depuis tous les matins vers 05h00, elle présente un pic fébrile qui disparaît suite à la prise de Dafalgan, sans récidive durant la journée mais persistance d'une faiblesse généralisée. La patiente rapporte également des frissons, une légère dyspnée depuis quelques semaines sans toux ni expectoration, ainsi qu'une perte pondérale de 3 kg depuis cet hiver. A noter la dernière séance de chimiothérapie le 25.04.2019. A l'auscultation cardiaque, B1B2 sont bien frappés, sans souffle surajouté, pas d'oedème des membres inférieurs, les mollets sont souples et indolores. A l'auscultation pulmonaire, nous notons une hypoventilation au niveau apical droit, sans crépitant ni sibilance. Au status digestif, l'abdomen est souple et indolore. Les bruits digestifs sont dans la norme. Les loges rénales sont souples et indolores. Le laboratoire met en évidence une CRP en augmentation à 110 mg/l, sans leucocytose, ainsi qu'une pseudo-hyponatrémie pour laquelle une perfusion par NaCl iv a été mise en place, et poursuivie jusqu'à sa résolution le 07.05.2019. Le sédiment urinaire montre une légère leucocyturie sans nitrites. La radiographie du thorax ne montre pas de foyer mais un épanchement pleural en base droite. Un urotube est prélevé. Mme. Y est hospitalisée pour la suite de la prise en charge. Les images du CT scan du 25.04.2019 sont relues et nos collègues radiologues suspectent deux métastases au niveau pulmonaire droit. Le Dr. X est informée et communique ces résultats à la patiente. Dans ce contexte, un PET scan est agendé à l'HFR Fribourg pour le 13.05.2019 et une consultation chez le Dr. X est prévue le 16.05.2019. L'urotube revient positif pour Klebsiella Pneumoniae multisensible. Au vu d'un syndrome inflammatoire avec une CRP en augmentation ainsi que de pics fébriles quotidiennement, nous débutons une antibiothérapie par Rocéphine 2 g iv le 04.05.2019, avec relais dès le 08.05.2019 par Ciproxine 500 mg per os 2x/j à poursuivre jusqu'au 10.05.2019. L'oxygénothérapie mise en place à l'admission peut être sevrée le 08.05.2019. Le laboratoire du 07.05.2019 met en évidence une hypokaliémie à 3 mmol/l, à la baisse à 2,6 mmol/l le 09.05.2019, le plus probablement par dilution dans la suite de la correction de l'hyponatriémie par perfusion de NaCl. Nous substituons le potassium iv et per os, avec bonne réponse et une kaliémie à 3,4 mmol/l le 10.05.2019. Le KCL retard per os est à poursuivre jusqu'au 14.05.2019. Durant le séjour, nous mettons en évidence une protéino-énergétique sur baisse de l'appétit. Sur avis nutritionnel, les potages sont enrichis et un supplément nutritif oral par jour est ajouté. Mme. Y quitte notre service le 10.05.2019 pour un court séjour au foyer de Sâles. Mme. Y est une patiente de 87 ans qui nous est adressée le 17.04.2019 par le service de médecine interne de l'HFR Fribourg pour prise en charge de troubles de la marche et de l'équilibre d'origine multifactorielle dans un contexte de déconditionnement suite à une pneumonie. A l'entrée, la patiente se plaint de faiblesse générale, de troubles de l'équilibre et d'insécurité à la marche ainsi que d'une dyspnée à l'effort. La patiente est veuve, elle a 4 enfants et habite seule dans une maison sur 2 étages avec 10 marches d'escaliers. Avant l'hospitalisation, Mme. Y était partiellement autonome au niveau des activités quotidiennes et avait besoin de l'aide des soins à domicile 3x/semaine ainsi que de la famille. Elle se mobilisait avec un rolateur. A l'entrée se présente une patiente en état général légèrement diminué, bien orientée dans les trois dimensions, afébrile et stable sur le plan hémodynamique. Sur le plan clinique, nous retrouvons un rythme cardiaque irrégulier avec une cyanose centrale et des oedèmes des membres inférieurs bilatéraux péri-malléolaires. Les pouls périphériques sont palpables. Au niveau pulmonaire, nous entendons de légers râles crépitants bibasaux. Les réflexes rotuliens et achilléens sont hypovifs avec une hypoesthésie au toucher-piquer des deux côtés. Le reste de l'examen est dans les limites de la norme. Ad diagnostic principal Nous effectuons une réhabilitation gériatrique avec physio- et ergothérapie. La saturation reste stable sous oxygénothérapie à 3-4 L/min. A l'entrée, Mme. Y fait les transferts de manière autonome et marche 30 m avec un rolateur sous supervision. Elle n'est pas capable de monter les escaliers. Grâce aux thérapies intensives et individuellement adaptées, des progrès au niveau de la mobilisation, de la stabilisation de la marche et de l'équilibre sont objectivés. Au moment du changement de cas, la patiente peut faire les transferts de manière autonome, marcher sous supervision 100 m avec le rolateur et monter 3 marches d'escalier avec de l'aide. Le Tinetti est à 18/28 avec un rolateur. Ad diagnostics supplémentaires 1, 2 et 5) Concernant la prise en charge cardiaque et pulmonaire, nous n'effectuons pas d'investigations supplémentaires selon le souhait de la patiente. Un traitement conservateur est privilégié. L'anticoagulation par Xarelto est adaptée à la fonction rénale, qui reste stable avec une hydratation orale adéquate. Tout au long de l'hospitalisation, Mme. Y désature rapidement au moindre effort et reste oxygéno-dépendante. Un contrôle pneumologique est prévu le 09.03.2020 à l'HFR Fribourg. Nous vous laissons le soin de suivre l'évolution de la patiente et d'adapter le traitement en cas de besoin. Ad diagnostics supplémentaires 3-4) Des vertiges dans le cadre d'une hypotension orthostatique évoluent favorablement sous traitement compressif des jambes. Des bas de contention sont conseillés à long terme. Durant le séjour, Mme. Y ne présente pas de nouvelle chute ou syncope. Ad diagnostic supplémentaire 6) L'évaluation multidisciplinaire ne révèle pas de dysphagie. Nous adaptons le régime en fonction. Ad diagnostics supplémentaires 7-9) En raison d'une malnutrition, la patiente bénéficie d'un suivi diététique durant le séjour hospitalier. Une carence en vitamine D et en électrolytes est substituée. Ad diagnostic supplémentaire 10) La fonction thyroïdienne est limite durant le séjour. Nous vous laissons le soin de la recontrôler à 6 semaines. Ad complication 1) Pendant le séjour, la patiente présente des rectorragies importantes conduisant à une chute de l'hémoglobine et nécessitant des investigations supplémentaires. Pour cette raison, nous effectuons un changement de cas administratif en gériatrie aiguë le 07.05.2019 pour une prise en charge adéquate. La patiente reste toutefois hospitalisée dans la même chambre. Mme. Y, 79 ans, est admise aux soins intensifs pour une insuffisance respiratoire aigüe globale sur œdème aigu du poumon. La patiente est amenée aux urgences en raison d'une dyspnée aigüe dans un contexte de majoration des oedèmes des membres inférieurs et d'une chute à domicile sans traumatisme crânien associé. On note un état fébrile à 38° C et une désaturation à 60% à l'air ambiant lors du premier contact médical en pré-hospitalier (médecin de Medhome). La patiente présente un tableau de décompensation cardiaque globale avec insuffisance respiratoire aigüe sur œdème aigu du poumon motivant son admission aux soins intensifs pour un soutien ventilatoire. Un traitement par diurèse forcée, dérivés nitrés et pression positive ne permet pas d'évolution favorable et nécessite une intubation en raison d'une hypercapnie réfractaire avec carbonarcose. L'évolution est ensuite favorable et l'extubation est possible le 27.05.2019. Comme facteurs étiologiques, on retient une décompensation cardiaque sur cardiopathie hypertensive, un syndrome obésité-hypoventilation et un possible syndrome d'apnée du sommeil avec des apnées nocturnes constatées durant la surveillance. Pour ce motif, une prise en charge pneumologique est à prévoir à distance. Durant la surveillance aux soins intensifs, la capnie artérielle reste légèrement élevée toutefois sans acidose. Une ventilation non invasive n'est pas nécessaire. Un CT-scan thoracique exclut une embolie pulmonaire et ne retrouve pas de foyer infectieux. En raison d'un état fébrile, une antibiothérapie empirique par Co-amoxicilline est toutefois débutée aux urgences et maintenue pour une durée de 5 jours. Un bilan cardiaque est effectué avec une échocardiographie transthoracique qui montre un épanchement péricardique de moyenne abondance sans répercussion hémodynamique avec une FEVG conservée et absence d'insuffisance systolique ou diastolique. Les contrôles faits par la suite montrent une diminution de l'épanchement. L'échographie du 28.05.2019 montre également une dyskinésie du ventricule gauche évoquant une composante ischémique possible, pour laquelle une coronarographie sera à discuter à distance. Mme. Y est transférée en médecine le 28.05.2019 pour suite de prise en charge. Mme. Y nous est transférée de l'hôpital Daler pour une décompensation cardio-respiratoire avec état d'agitation pour lequel elle avait reçu un traitement de benzodiazépine. À l'arrivée, la patiente présente une aphasie et un hémi-syndrome moteur gauche qui persiste malgré l'Anexate. Le CT protocole time is brain met en évidence un AVC constitué de la région pariéto-occipitale et frontale droite. Au vu de la chirurgie récente, du délai dépassé et du caractère constitué de la lésion, une thrombolyse intraveineuse n'est pas envisageable. La fibrillation auriculaire mise en évidence nous fait suspecter une origine cardio-embolique à cet AVC. L'échocardiographie révèle l'aspect d'une cardiopathie hypertensive avec une FEVG à 65 %. L'évolution neurologique est marquée par une fluctuation des états de vigilance, Mme. Y reste hémiplégique à gauche avec un NHISS >20. L'examen neurologique précis est difficile du fait de la barrière de la langue, la patiente parle uniquement vietnamien. Le 24.05.2019, la patiente est comateuse (GSC 6/15), raison pour laquelle nous réalisons un EEG qui exclut un état de mal épileptique. Mais après discussion avec le Dr. X au vu de l'état de conscience diminué, nous instaurons un traitement de Depakine empirique le 24.05.2019. La poursuite sera à réévaluer avec les neurologues. L'IRM cérébral de contrôle du 24.05.2019 retrouve les lésions ischémiques initiales avec un œdème cytotoxique pouvant lui aussi expliquer la baisse de l'état de vigilance. Le 25.05.2019, nous observons une amélioration neurologique avec un GSC à 11 qui reste fluctuant, la patiente se serait exprimée en vietnamien à ses proches. Devant cet état comateux, en post-opératoire d'une thyroïdectomie, nous redemandons un dosage de la TSH, T3, T4 et vitamine B12. Les résultats sont à pister et les traitements à adapter en fonction des résultats. Un contrôle endocrinologique post-thyroïdectomie est à prévoir environ 4 semaines postopératoire. Mme. Y présente aussi des troubles de la déglutition importants, pour lesquels nous avons initié un suivi par les physiothérapeutes et une nutrition entérale sur une sonde naso-gastrique. Le 25.05.2019, la patiente présente un syndrome de renutrition nécessitant la diminution du débit de la nutrition et la substitution électrolytique. Nous vous laissons le soin de suivre la dysélectrolytémie et d'adapter le débit de la nutrition entérale. L'insuffisance respiratoire hypoxémique initiale pour laquelle la patiente a été transférée est probablement d'origine multifactorielle, avec une composante de décompensation cardiaque (pic hypertensif dans le cadre de l'AVC) et une broncho-aspiration secondaire aux troubles de la déglutition. L'évolution est rapidement favorable. Nous traitons la broncho-aspiration par Co-Amoxicilline pour une durée totale de 5 jours. La patiente est transférée en médecine le 25.05.2019 pour suite de prise en charge. Mme. Y est une patiente de 79 ans, connue pour une maladie coronarienne bitronculaire et une fibrillation auriculaire intermittente non anticoagulée, qui nous est transférée de la médecine de l'HFR Meyriez-Murten pour suite de traitement dans un contexte de lombalgies non déficitaires d'origine dégénérative et suspicion de syndrome démentiel. À son entrée dans notre service, Mme. Y se plaint de douleurs lombaires au moindre mouvement avec irradiation dans la cuisse droite, sans trouble sphinctérien. À l'examen clinique, elle présente une douleur à la palpation des muscles para-vertébraux au niveau lombaire sans déficit sensitivo-moteur périphérique, et le Lasègue est négatif des deux côtés.La patiente vit seule dans un appartement avec accès par ascenseur. Malgré la nécessité de soutien dans les AVQ, Mme. Y n'accepte que l'aide de ses filles dans le quotidien, elles-mêmes très occupées et épuisées par la situation devant l'anosognosie de leur maman par rapport à ses difficultés cognitives. Elle se déplace avec des cannes anglaises. Sur le plan neurologique, elle est confuse et désorientée dans le temps et l'espace, avec un comportement suspicieux et parfois désinhibé, tutoyant notamment d'office le personnel soignant. Psychiquement, la patiente atteint très vite ses limites lors de nos communications et devient en conséquence énervée et refusante. Nous apprenons à l'hétéro-anamnèse par ses filles que depuis deux à trois ans, Mme. Y présente des troubles de la mémoire jusqu'à ne plus se rappeler du visage de ses filles au Noël passé, cela avec un trouble du comportement apparu en amont. Un MMS de 19/30 indique une atteinte cognitive moyenne, et une évaluation neuropsychologique n'est pas réalisable en raison d'une malcompliance de la patiente qui est totalement anosognosique par rapport à ses troubles cognitifs et ne souhaite pas d'investigations de ces derniers. Le bilan biologique est aligné hormis des hypovitaminoses B9 et B12 qui sont substituées. Une IRM montre une atteinte cérébrale mixte et massive, avec d'un côté des stigmates d'un processus neurodégénératif, à cheval entre une dégénérescence fronto-temporale et des signes d'une maladie d'Alzheimer, et de l'autre côté des signes d'une maladie de Binswanger étendue. Une médication avec Exelon patch 5 est instaurée ainsi qu'une thérapie par Quétiapine permettant une amélioration de l'adhésion thérapeutique et de l'agitation. D'ailleurs, un traitement antidépresseur par Escitalopram est initié. Une adaptation de la thérapie antihypertensive avec introduction de Lisinopril est également effectuée avec un bon contrôle des paramètres tensionnels de suite. Une carence en vitamine D est substituée. Le Pantozol introduit montre un bon effet thérapeutique, diminuant les épisodes de nausées rapportées par la patiente. Parallèlement, Mme. Y bénéficie d'une réadaptation précoce avec physio- et ergothérapie. Après un bon contrôle antalgique, nous remarquons des progrès dans la mobilité de la patiente qui restait alitée les premiers jours de son hospitalisation, mis à part pour ses transferts aux toilettes, étant entièrement dépendante dans toute mobilisation. À la sortie, elle est autonome dans les transferts et peut marcher de manière autonome avec un rollateur sur une distance de 300 m. Le Tinetti est alors à 14/28. Un entretien avec les enfants confirme l'avis de l'équipe interdisciplinaire de la nécessité d'un placement dans le cadre de sa démence avancée. La Justice de Paix est également mise au courant de la situation. Mme. Y peut être transférée à l'EMS Le Manoir à Givisiez le 30.04.2019. Mme. Y, âgée de 73 ans, connue pour une BPCO stade III selon Gold, nous est adressée par l'HFR Fribourg pour une réadaptation respiratoire suite à une exacerbation de BPCO traitée par Rocéphine du 25.03 au 30.03.2019 et Prednisone p.o. du 25.03 au 29.03.2019. Les vaccins sont à jour. Sur le plan social, la patiente vit seule à domicile dans un appartement au 6ème étage dans un bâtiment avec ascenseur. Elle est peintre. À l'admission, la patiente se plaint d'une dyspnée NYHA IV ainsi que d'une toux persistante avec des expectorations. La patiente est cachectique. À l'examen clinique, nous notons une diminution du murmure respiratoire bilatéral, sans signe de décompensation cardiaque. Mme. Y refuse la gazométrie et la capnographie. Les saturations à l'air ambiant sont à 93%. La spirométrie d'entrée confirme une BPCO stade IV. À l'anamnèse, la patiente rapporte un profil exacerbateur, nous maintenons les CSI. La radiographie du thorax montre une distension pulmonaire bilatérale sans foyer de condensation. La spirométrie de sortie montre une amélioration des paramètres fonctionnels. Mme. Y a été prise en charge pour une dénutrition sévère et chronique (NRS 5/7, BMI 14.6). Au début de la prise en charge, son poids était à 38 kg et elle couvrait ses besoins à max. 60%. Nous avons enrichi les potages, introduit des collations et augmenté les suppléments nutritifs à 2x/j afin de favoriser une reprise pondérale. Le poids est légèrement remonté à 38.5 kg mais l'appétit envers les repas hospitaliers ne s'est pas amélioré. La situation financière précaire à domicile est une barrière importante à l'apport suffisant en énergie et en protéines. Nous avons convenu qu'elle poursuivrait la prise de 2 SNO/j et avons revu les conseils pour favoriser des aliments riches en énergie et en protéines ainsi qu'enrichir les préparations. Nous avons aussi discuté d'une option de repas livrés, qu'elle pourrait fractionner en 2x. Elle sait qu'en cas de péjoration/perte de poids, elle devrait reprendre contact au plus vite mais comme le maximum est fait per os, nous n'avons pas prévu de consultation en ambulatoire d'office. Durant son séjour, l'évolution clinique est favorable avec une réduction de la dyspnée de stade IV à III selon NYHA et de la toux. La patiente refuse la gazométrie artérielle, mais la SpO2 mesurée à 93% permet raisonnablement d'exclure une hypoxémie sévère et donc l'indication à une oxygénothérapie continue. Par ailleurs, la patiente ne désature pas significativement à l'effort. La patiente a bénéficié d'une prise en charge multidisciplinaire avec physiothérapie respiratoire, réentraînement à l'effort et de l'endurance, avec une évolution favorable. La distance parcourue au test des 6 minutes passe de 120 m avec 1 lt/min d'O2 à 315 m sans oxygène et la patiente augmente la distance parcourue sur le tapis roulant pendant 20 minutes de 320 m à 820 m. À la sortie, elle bénéficiera de séances de physiothérapie respiratoire en ambulatoire sous oxygénothérapie à l'HFR Fribourg afin de maintenir les acquis. Après 4 semaines d'hospitalisation, l'évolution est favorable et Mme. Y peut quitter notre service pour rejoindre son domicile, le 03.05.2019, en état général conservé. Mme. Y, âgée de 80 ans, nous est réadressée pour suite de neuro-réadaptation au décours d'une hémorragie intraparenchymateuse temporo-pariétale gauche le 04.03.2019. Pour rappel, Mme. Y a été transférée à l'HFR Fribourg du 24 au 26.04.2019 en raison d'une péjoration du statut neurologique. Le CT cérébral effectué à l'HFR Fribourg n'a pas révélé de saignement nouveau. Un EEG exclut une origine épileptique et l'IRM cérébrale, de mauvaise qualité en raison des mouvements de la patiente, montre une lésion punctiforme d'origine possiblement ischémique. Celle-ci ne permet toutefois pas d'expliquer la symptomatologie et l'évolution est favorable avec un retour au statut neurologique habituel. Sur le plan biologique, la patiente a présenté, à l'admission, un syndrome inflammatoire nouveau, sans état fébrile associé et sans piste infectieuse retrouvée. Elle présente également des troubles électrolytiques multiples qui ont été substitués. À l'admission, la patiente se plaint de douleurs au pied gauche (crise de goutte). Elle est hémodynamiquement stable et les paramètres vitaux sont dans la norme. Au statut, la patiente est désorientée aux 4 modes et collaborante. Elle présente une apraxie, une héminégligence droite ainsi qu'une persévération verbale, déjà connues. Pas de déficit sensitivomoteur. Durant son séjour, elle a présenté une amélioration relativement favorable avec la persistance des problèmes cognitifs. Une évaluation neuropsychologique a mis en évidence une désorientation temporo-spatiale, des difficultés langagières (déficit d'accès lexical, troubles de compréhension orale et écrite dès le niveau du mot, agraphie et alexie mixtes sévères), des troubles exécutifs, des signes d'héminégligence D, des troubles praxiques constructifs et idéomoteurs, des troubles gnosiques visuels, des difficultés de traitement des nombres. Les troubles objectivés semblent dépasser le cadre de l'AVC parenchymateux pariétal G et sont compatibles avec un état confusionnel au décours.Une prise en charge logopédique et neuropsychologique visant à la sortie de l'état confusionnel, la réduction des signes d'héminégligence D et l'amélioration des capacités langagières a été entreprise durant l'hospitalisation. L'évolution a été peu favorable et l'état confusionnel persiste en fin d'hospitalisation (placement en EMS). En cas d'amélioration cognitive observée par l'entourage, un nouvel examen neuropsychologique et une prise en charge seront envisagés. Durant son séjour, la patiente a bénéficié d'une prise en charge interdisciplinaire avec physiothérapie et ergothérapie avec une évolution relativement favorable. A la sortie, elle est indépendante pour les transferts et la marche avec un rollator sur l'étage et sans moyen auxiliaire en chambre. La force est globalement cotée à M5. En ergothérapie, la patiente est essentiellement suivie pour la toilette/habillage, de façon à prendre le temps de faire ses tâches habituelles seule mais avec, si nécessaire, guidance verbale ou physique. Il y a toujours des confusions, des hésitations et un besoin de guidance, mais par contre Mme. Y initie plus, enchaîne correctement. Après 2 semaines d'hospitalisation, l'évolution est peu favorable et Mme. Y peut quitter notre service pour rejoindre le foyer Ste-Marguerite, le 09.05.2019, en état général conservé. La patiente sera revue à la consultation du Dr. X le 13.06.2019. Si une amélioration cognitive est observée, un nouvel examen neuropsychologique +/- prise en charge seront à envisager. Mme. Y, 61 ans, est hospitalisée aux soins intensifs pour un vasospasme coronarien. Elle est connue pour une épilepsie traitée sans crise récente. La patiente présente le 08.05.2019 à 13h30 des douleurs rétrosternales typiques avec irradiation dans le bras et dans la mâchoire dans un contexte de stress professionnel intense. L'ECG montre un sus-décalage en D1 et aVL. Une dose de charge d'aspirine et prasugrel est administrée. La patiente bénéficie d'une coronarographie en urgence dès son arrivée. Cet examen révèle un vasospasme de l'IVA proximale levé après injection de nitroglycérine intracoronarien. Il n'y a pas de maladie coronarienne sous-jacente et les fonctions systoliques globales et régionales du ventricule gauche sont conservées (FE : 75%). On peut logiquement interpréter cela comme un équivalent de Tako-Tsubo dans le contexte d'un stress intense professionnel. La double antiagrégation plaquettaire est arrêtée. Un traitement anxiolytique, un arrêt de travail et un soutien psychologique sont proposés. Un traitement par inhibiteur calcique et statine est débuté afin de traiter le vasospasme. La surveillance rythmique est sans particularité, la patiente ne présentant pas de récidive de douleur thoracique durant la nuit. En cas de récidive des douleurs, un traitement par nitroglycérine per os est prescrit en réserve. En raison d'un saignement superficiel sous-cutané persistant au point de ponction, deux points simples par Prolène 3.0 sont effectués et une compression externe est mise en place. Il n'y a pas d'hématome ou de saignement artériel sous-jacent. La patiente est transférée en médecine interne le 09.05.2019 pour une surveillance clinique du point de ponction. Mme. Y, 61 ans, nous est adressée depuis les soins intensifs pour suite de prise en charge d'un vasospasme coronarien avec équivalent de Takotsubo. La patiente présente le 08.05.2019 des douleurs rétrosternales typiques avec irradiation dans le bras et dans la mâchoire dans un contexte de stress professionnel intense. L'ECG montre un sus-décalage en D1 et aVL. Une dose de charge d'aspirine et prasugrel est administrée. La patiente bénéficie d'une coronarographie en urgence dès son arrivée. Cet examen révèle un vasospasme de l'IVA proximale levé après injection de nitroglycérine intracoronarien. Il n'y a pas de maladie coronarienne sous-jacente et les fonctions systoliques globales et régionales du ventricule gauche sont conservées (FE : 75%). Le traitement cardiaque est alors adapté avec l'arrêt des antiagrégants et l'introduction d'un inhibiteur calcique afin de traiter le vasospasme. Un traitement anxiolytique, un arrêt de travail et un soutien psychologique sont proposés. Le point de ponction de la coronarographie montre un saignement persistant sans signe de complication dans les suites du geste, nécessitant la pose d'un point à visée hémostatique. Le point sera à retirer à votre consultation à 7-10j. La patiente peut regagner son domicile le 10.05.2019 en bon état général et sans aide. Un arrêt de travail est prescrit jusqu'à 16.05.2019 avec reprise qui sera réévaluée par vos soins. Mme. Y, patiente de 44 ans, est admise aux soins intensifs pour NSTEMI. Pour rappel, la patiente est initialement hospitalisée mi-avril 2019 pour un état de choc septique sur gangrène de Fournier dans un contexte de lymphome cutané (Mycosis Fungoïdes). Un débridement chirurgical majeur a été nécessaire avec par la suite une évolution lentement favorable permettant une greffe de Tiersch avec lambeau glutéal bilatéral. A noter aussi une anticoagulation thérapeutique pour un antécédent d'embolies pulmonaires centrales bilatérales massives sur probable syndrome de Trousseau dans le contexte du lymphome ainsi qu'un antécédent de dialyse transitoire d'août 2018 à mars 2019 pour une insuffisance rénale anurique mise sur le compte d'une toxicité de la chimiothérapie (microangiopathie thrombotique médicamenteuse sur Gemcitabine). Actuellement, la patiente présente une diurèse conservée sous diurétique de l'anse en per os sans indication à une dialyse. La patiente présente ce jour des douleurs thoraciques sans modification ECG. Un CT-scan thoracique injecté permet d'exclure une dissection aortique ainsi qu'une embolie pulmonaire chez une patiente adéquatement anticoagulée. Une échocardiographie transthoracique retrouve un petit épanchement péricardique d'allure ancienne sans répercussion hémodynamique avec absence de trouble de la cinétique segmentaire. Toutefois, face à la persistance des douleurs thoraciques, un nouvel ECG est réalisé et montre un sous-décalage nouveau en inféro-latéral. Une coronarographie est effectuée en urgence et retrouve une maladie coronarienne monotronculaire d'une branche bissectrice avec sténose serrée de 99% qui est traitée par angioplastie au ballonnet seul sans pose de stent. Un traitement antiagrégant par Aspirine en sus de l'anticoagulation thérapeutique est préconisé par les cardiologues. La surveillance rythmique et hémodynamique post-coronarographie est sans particularité. La patiente est transférée en chirurgie le 31.05.2019. Mme. Y, âgée de 70 ans, connue pour les comorbidités et antécédents susmentionnés, nous est adressée par la Clinique Générale pour une réhabilitation musculo-squelettique et rééducation à la marche suite à la mise en place d'une prothèse partielle du genou G le 07.05.2019 pour gonarthrose varisante fémoro-tibiale interne. Sur le plan social, la patiente vit avec son ami à domicile. Elle est à la retraite. A l'admission, la patiente n'a pas de plainte. Elle est hémodynamiquement stable et les paramètres vitaux sont dans la norme. Les douleurs sont bien contrôlées par l'antalgie en place.Au status, la patiente est orientée et collaborante. La cicatrice est calme. La flexion du genou G est de 80° en actif, 95° en passif. La force du quadriceps et psoas à gauche est cotée à M3 et la sensibilité est conservée. Sur le plan nutritionnel, Mme. Y a été inscrite aux cours sur l'alimentation cardio-protectrice dont l'objectif premier est de s'engager dans un processus de perte de poids qui lui serait favorable. Actuellement, la patiente n'est pas preneuse de nos recommandations. Nous vous laissons le soin d'en rediscuter avec elle et nous lui avons tout de même remis les adresses des consultations diététiques du canton. Durant son séjour, la patiente a bénéficié d'une prise en charge interdisciplinaire avec physiothérapie et ergothérapie. A la sortie, elle est indépendante pour les transferts et la marche avec un tintébin ou avec 2 cannes anglaises, sous surveillance, en respectant la décharge (max 30-40 kg). Elle peut monter et descendre les escaliers avec 1 canne et la rampe. Les amplitudes articulaires du genou G montrent une flexion active de 95° et une force à M3+ pour le quadriceps G. Après 2 semaines d'hospitalisation, l'évolution est favorable et Mme. Y peut quitter notre service pour rejoindre son domicile, le 28.05.2019, en bon état général. A la sortie, la patiente bénéficiera de séances de physiothérapie en ambulatoire. Mme. Y, actuellement sous chimiothérapie palliative par Folfoxiri pour un adénocarcinome du caecum pT4apN2bM1cR0 avec métastases pelviennes droite, pulmonaire et splénique, avec réponse partielle péritonéale, hépatique et splénique selon le CT scan thoraco-abdomino-pelvien du 11.03.2019. Elle a bénéficié d'une cure de chimiothérapie le 30.04.2019, avec arrêt de l'Eloxatine, sans complication post-cure. Depuis le 03.05.2019, Mme. Y décrit des douleurs abdominales crampiformes accompagnées de diarrhées profuses aqueuses sans autre symptôme associé, notamment pas d'état fébrile. Devant la persistance de la symptomatologie, elle consulte les urgences le 07.05.2019. Le status cardio-respiratoire est non contributif. Au status digestif, l'abdomen est sensible au niveau du cadre colique. Les bruits hydroaériens sont augmentés. En raison des diarrhées, une coproculture est prélevée. Le laboratoire met en évidence une pancytopénie connue, avec aggravation d'une thrombopénie à 41000 PL/mm3. La CRP est à 11 mg/l. On retrouve une légère hypokaliémie à 3.3 mmol pour laquelle une substitution per os par KCL 30 mmol est effectuée aux urgences. Sur le plan hépatique, on retrouve une augmentation de la bilirubine totale à 21 umol (VS 8.4 mcmol le 30.04.2019), le reste du bilan hépatique est superposable. La fonction rénale reste conservée avec 54 umol de créatinémie. Un sédiment urinaire est également réalisé révélant la présence d'une bactériurie asymptomatique avec microhématurie et pyurie. Devant l'absence de symptôme, nous décidons de ne pas traiter la patiente. En contactant le Dr. X, oncologue traitant, elle nous transmet que la prochaine cure de chimiothérapie prévue le 14.05.2019 est reportée vers la fin mai, avec également un CT scan de contrôle à ce moment-là. Par rapport à la formule sanguine et devant l'absence de signe hémorragique, une surveillance biologique est réalisée durant l'hospitalisation afin d'évaluer l'évolution. On note un retour à la normale du nombre de thrombocytes et des leucocytes mais une persistance de l'anémie macrocytaire à 82 g/l d'hémoglobine pour laquelle un bilan de contrôle sera réalisé la semaine du 20.05.2019 en ambulatoire. Le 08.05.2019, la culture des selles revient positive pour Campylobacter spp, raison pour laquelle nous introduisons une antibiothérapie par Azithromicine 500 mg per os du 08 au 12.05.2019 avec une évolution clinique favorable. De plus, en raison d'un urotube positif pour E. coli avec traces de Candida, chez une patiente immunosupprimée, nous introduisons une antibiothérapie par Rocéphine 2 g iv du 09 au 12.05.2019 avec relais per os par Ciprofloxacine 500 mg 2x/j per os du 13 au 15.05.2019. Devant la bonne évolution clinico-biologique, Mme. Y peut regagner son domicile le 14.05.2019. Elle sera revue à la consultation du Dr. X pour contrôle biologique et suite de prise en charge. A noter que durant le séjour, nous discutons avec la patiente de la possibilité de mettre en place à domicile l'équipe de Voltigo, ce que Mme. Y refuse pour l'instant. Mme. Y, 84 ans, est admise aux soins intensifs pour la surveillance post mise en place d'un MitraClip. La patiente, connue pour une hypothyroïdie, une fibrillation auriculaire anticoagulée ainsi qu'une insuffisance mitrale dégénérative sévère avec prolapsus du feuillet mitral postérieur P2/3 ainsi qu'une calcification de l'anneau, est hospitalisée en électif pour une pose de MitraClip. L'intervention et l'anesthésie générale se déroulent sans complication (C/L1, soutien avec Noradrénaline bas dosage). Il persiste une insuffisance résiduelle de grade II avec un gradient transvalvulaire de 4 mmHg. L'échocardiographie transthoracique de contrôle montre une FEVG à 60% avec un clip mitral fuyant (fuite intra-prothétique) et une insuffisance mitrale modérée (grade 2/3), ainsi qu'un rétrécissement aortique lâche avec une insuffisance aortique modérée (grade 2/3). Une antibioprophylaxie est mise en place pour 24h. L'anticoagulation est reprise dès le 28.05.2019. Le point de ponction est calme et sans souffle. La patiente est sortante à domicile sur décision du cardiologue Dr. X. Mme. Y, patiente de 62 ans, d'origine portugaise en vacances chez sa fille, connue pour une HTA, un diabète insulino-requérant en déséquilibre, un cancer du sein en rémission et trois antécédents d'AVC probablement lacunaires, est hospitalisée dans un contexte d'AVC ischémique aigu pontique paramédian droit. Pour rappel, la patiente présente un hémisyndrome sensitivo-moteur nouveau ressenti depuis le 01.05.2019 à 1h30 du matin, objectivé par sa fille. Au service des urgences, elle présente une légère dysarthrie et un hémisyndrome sensitif-moteur gauche ataxique prédominant au MIG. Le CT cérébral ne révèle pas de nouvelle lésion parenchymateuse et une perméabilité des vaisseaux précérébraux et intracrâniens. L'IRM cérébral montre une lésion ischémique aiguë au niveau pontique droit, des séquelles lacunaires (thalamique droit) et des signes de microangiopathie cérébrale hypertensive. Une double anti-agrégation par Plavix 75 mg et Aspirine 100 mg est introduite pendant 1 mois avec poursuite du Plavix à long terme. Sur le plan étiologique, l'échocardiographie transthoracique montre une bonne fonction cardiaque, une oreillette gauche non dilatée et l'absence de FOP et de thrombus. Un Holter de 72h est posé durant l'hospitalisation, nous laissons les collègues de la neuroréhabilitation pister les résultats avant la sortie. Nous suspectons une étiologie microangiopathique chez une patiente connue pour une HTA et un diabète insulino-requérant actuellement mal traités. Sur le plan métabolique, un traitement d'Atorvastatine 40 mg/j est introduit et nous proposons un bilan lipidique ainsi que des transaminases à 1 mois chez le médecin traitant au Portugal, avec adaptation du traitement en fonction (cible LDL < 1.8 mmol/l). A noter que pendant l'hospitalisation, nous adaptons le traitement diabétique et de l'hypertension artérielle avec une amélioration des profils glycémiques et tensionnels. Un traitement par Lyrica est également introduit en raison d'une suspicion de neuropathie diabétique sous-jacente. L'évolution clinique est discrète avec un status neurologique de sortie montrant une persistance de la parésie faciale gauche, une amélioration modérée de l'hémiparésie et de l'ataxie de l'hémicorps gauche. Mme. Y est donc transférée à l'HFR Meyriez où elle bénéficiera d'une neuroréhabilitation intensive. Une consultation neurovasculaire de contrôle sera à prévoir dans 3 mois au Portugal.Mme. Pajaziti est une patiente de 77 ans, originaire du Kosovo et ne parlant uniquement kosovar, qui est hospitalisée le 02.05.2019 dans le service de médecine interne de l'HFR Fribourg en raison d'une dyspnée aiguë, toux grasse avec expectorations jaunâtres, sudations et frissons. La dyspnée serait présente au repos depuis son retour d'un voyage en Allemagne (600 km env. en voiture) le dimanche 28.04.2019, et actuellement en péjoration avec notion de contage en Allemagne avec plusieurs personnes présentant un état grippal. Au niveau infectieux, nous retrouvons un petit foyer à la radio du thorax, les urines sont propres. Un traitement par Co-Amoxicilline IV est instauré du 02.05 au 06.05.2019 avec évolution favorable. Nous excluons une embolie pulmonaire avec un angio-CT thoracique qui confirme le foyer infectieux et exclut une embolie pulmonaire. Mme. Pajaziti bénéficie d'un traitement antitussif par Codéine. L'évolution clinique est favorable et Mme. Pajaziti sort de l'hôpital le 06.05.2019. Elle sera revue au Kosovo chez le médecin traitant dans 1 semaine. Mme. Pambianchi, connue pour une masse pancréatique en cours d'investigation par son médecin traitant en ambulatoire, se présente pour des douleurs abdominales en ceinture en péjoration associées à une nausée. Nous réalisons un PET scanner ainsi qu'une ponction d'ascite qui posent le diagnostic d'adénocarcinome du pancréas dans un stade avancé. Un traitement palliatif par Gemzar et Abraxane à but antalgique est d'emblée débuté le 23.04.2019, et sera poursuivi de manière hebdomadaire. Le suivi oncologique est assuré par Dr. X. Concernant l'antalgie, nous passons successivement de la Morphine per os à la Morphine intraveineuse puis à un patch de Fentanyl en raison de nausées en lien avec la Morphine. Les exacerbations de douleurs sont bien gérées avec le Voltaren iv. en réserve. En cours d'hospitalisation, Mme. Pambianchi présente un iléus sur obstruction du duodénum par la tumeur pancréatique. Une sonde nasogastrique de décharge est mise en place, et de la Sandostatine est débutée le 26.04.2019 jusqu'au 15.05. De l'Haldol et Ondansetron sont également introduits. Un suivi par nos collègues de la nutrition clinique est mis en place. La patiente présente une anorexie totale. Elle refuse une alimentation entérale via SNG. Cependant une alimentation parentérale est débutée dès le 22.04.2019, au vu de l'iléus. Une sonde de décharge doit néanmoins être mise en place. Les nausées étant toujours très présentes, la nutrition parentérale est arrêtée le 10.05.2019 en espérant une réduction des sécrétions gastriques. Mme. Pambianchi rapportant une amélioration des symptômes, la nutrition parentérale n'est pas réintroduite. La patiente est suivie par les diabétologues. Elle présente des hypoglycémies asymptomatiques le 06.05 et 07.05.2019 nécessitant resucrage iv. et une modification de l'insulinothérapie. Après arrêt de la nutrition et sur corticothérapie périodique dans le cadre de la chimiothérapie, nous procédons à de multiples adaptations du schéma de corrections. La patiente ne montrant aucun bénéfice de la chimiothérapie et montrant une motivation à la poursuite de la prise en charge oncologique, la patiente est transférée à la villa St-François pour un séjour en soins palliatifs avant un éventuel retour à domicile. Mme. Pambianchi quitte notre service de médecine interne le 20.05.2019 bien compensée au niveau de l'antalgie et des symptômes gastro-intestinaux. Mme. Pascali est une patiente de 49 ans aux antécédents susmentionnés, qui bénéficie d'un rétablissement de continuité avec iléostomie de protection le 17.05.2019. L'intervention se déroule sans complication notable et les suites opératoires sont simples avec une évolution favorable. La patiente bénéficie d'un cathéter péridural à visée antalgique du 21.05.2019 au 22.05.2019. Mme. Pascali rentre à domicile le 24.05.2019. Un rendez-vous de suivi chez Dr. X est prévu le 26.05.2019 à 9h40. Nous laissons à la patiente le soin de prendre rendez-vous chez son médecin traitant pour l'ablation des agrafes le 31.05.2019. Mme. Pasquier est une patiente de 80 ans, aux co-morbidités et antécédents suscités, sous hormonothérapie pour un cancer du sein droit et notamment connue pour une maladie d'Alzheimer. Le matin du 16.05.2019, la patiente chute accidentellement dans la rue, en présence de son mari qui, lui aussi, chute. Pas de traumatisme crânien, ni perte de connaissance. Mme. Pasquier se plaint de douleurs à l'épaule gauche, raison pour laquelle elle consulte Dr. X à Bulle Santé. Ce dernier réalise un bilan radiologique mettant en évidence la fracture susmentionnée, raison pour laquelle il nous adresse la patiente. L'examen local d'entrée ne montre pas d'hématome, ni de déformation mais la palpation du moignon de l'épaule et de la racine du membre supérieur est douloureuse. Afin de compléter le bilan, un CT est effectué, confirmant une fracture pluri-fragmentaire de l'humérus proximal gauche touchant le col anatomique, le col chirurgical, les tubercules majeur et mineur, avec impaction de la diaphyse dans la partie antérieure de la tête. Présence également d'un épanchement intra-articulaire avec fragments osseux libres au sein du récessus inférieur et d'une infiltration des parties molles au pourtour de la fracture. Mme. Pasquier est hospitalisée dans le service d'orthopédie pour surveillance, gestion de l'antalgie. Au vu des co-morbidités présentées par la patiente, nous optons pour un traitement conservateur avec immobilisation par gilet orthopédique pour une durée de 6 semaines. Le contrôle radiologique à une semaine d'immobilisation ne montre pas de déplacement secondaire. L'évolution est favorable, avec bonne gestion de l'antalgie. Sur le plan social, Mme. Pasquier vit à domicile avec son mari âgé de 82 ans. Suite à une discussion familiale, nous organisons pour la patiente un court séjour post-hospitalisation. A sa sortie de l'hôpital, Mme. Pasquier se rendra au foyer St-Joseph à Sâles. La patiente reste hospitalisée au sein de l'HFR bien que la prise en charge spécifique par notre service soit maintenant terminée. Il en résulte un séjour de reclassement dès le 23.05.2019 et vous recevrez à sa fin un simple courrier complémentaire vous informant que Mme. Pasquier a quitté le service. Mme. Pauchard, patiente de 56 ans, connue pour une cirrhose Child C sur NASH avec varices œsophagiennes stade 2 est hospitalisée en raison d'une baisse d'état général, avec dyspnée NYHA III depuis 2 semaines, asthénie importante, ainsi qu'une chute à domicile il y a deux semaines, sans perte de connaissance, ni traumatisme crânien. Le bilan initial retrouve une thrombocytopénie, une insuffisance rénale pré-rénale, une hypoalbuminémie, une ammoniémie à 46 mcmol/l ainsi que des déficits des facteurs de la coagulation. L'ultrason met en évidence un foie d'allure cirrhotique avec un liquide d'ascite minime sans thrombose porte. La patiente ayant présenté une hémorragie des noyaux gris centraux à droite en janvier 2019, un CT cérébral est réalisé, excluant une nouvelle hémorragie. Au vu d'une péjoration des valeurs de laboratoire et de sa fonction hépatique, avec un score MELD calculé à 27, le traitement est adapté avec introduction d'Albumine et Konakion intraveineux, et mise en pause de l'Aldactone. Un contact est pris avec le médecin traitant afin de connaître le bilan pré-greffe réalisé en 2016.Mme. Pauchard présente à deux reprises un état fébrile sans symptôme nouveau. Des hémocultures sont prélevées et la patiente bénéficie d'une antibiothérapie par Rocéphine pour suspicion de péritonite bactérienne spontanée. Les hémocultures reviennent positives pour un E. Coli. Une ponction d'ascite est agendée et dans ce cadre, la patiente reçoit un concentré plaquettaire au vu de sa thrombocytopénie et de ses valeurs de crase perturbées. La ponction d'ascite ne peut être réalisée par nos collègues radiologues interventionnels étant donné la quantité trop minime de liquide et le risque péri-geste. Sur le plan hématologique, la patiente présente également une anémie à son arrivée. Durant le séjour, elle reçoit au total 3 concentrés érythrocytaires. Elle présente des selles foncées durant le séjour et une première recherche de sang dans les selles revient positive. Le Pantozol est majoré à 3x/j en intra-veineux. Concernant la dyspnée de la patiente, au vu de ses antécédents d'embolie pulmonaire en 2016, un CT thoracique est réalisé le 03.05.2019 ne montrant pas de changement de l'embolie pulmonaire chronique, pas de signe de surcharge ni de signe infectieux. Nous retenons le diagnostic d'un probable syndrome hépato-pulmonaire. Mme. Pauchard ne nécessite pas d'oxygénothérapie. Sur le plan rénal, la patiente présente une insuffisance rénale aiguë à l'entrée. Une hydratation intraveineuse prudente est effectuée avec stabilité des valeurs. Un contact est pris avec le Professeur X de l'unité de transplantation des HUG, et Mme. Pauchard est transférée le 06.05.2019 en vue d'un nouveau bilan pré-greffe hépatique. Mme. Permanne, votre patiente de 74 ans, récemment hospitalisée pour une prise en charge d'un STEMI sur occlusion de la circonflexe le 06.04.2019 avec mise en place d'un stent actif, dans le contexte de cardiopathie coronarienne tritronculaire, consulte à nouveau le service des urgences ce 28.04.2019 en raison de douleurs thoraciques oppressives avec irradiation dans le membre supérieur droit. L'examen clinique initial est sans particularité. Le bilan met en évidence une négativation des ondes T dans le territoire inféro-latéral corrélée à une élévation des troponines. La coronarographie révèle une sténose à 70-90% de l'interventriculaire antérieure moyenne, nécessitant une mise en place d'un stent actif. La double antiagrégation pour six mois par Aspirine cardio et Efient est reconduite, suivie d'une antiagrégation au long cours par Aspirine cardio seule. L'évaluation du profil tensionnel indique des valeurs à la limite inférieure de la norme, ce qui motive la mise en suspens d'inhibiteur de l'enzyme de conversion, dont nous vous laissons l'évaluation et l'adaptation à distance. Le traitement par bêta-bloquant est par contre modestement majoré du fait d'une légère tendance à la tachycardie. Il est préconisé un contrôle clinique dans un mois et une ergométrie dans une année. D'un point de vue social, la patiente vit seule avec une aide quotidienne pour les activités de la vie quotidienne et un contrôle hebdomadaire des paramètres vitaux. Du fait de l'insécurité secondaire aux deux événements cardio-vasculaires à moins d'un mois d'intervalle, nous retenons l'indication pour une prise en charge en réadaptation cardiaque stationnaire à l'HFR Billens avant un retour à domicile avec son aide habituelle. Mme. Permanne reste hospitalisée au sein de l'HFR bien que la prise en charge spécifique par notre service soit maintenant terminée. Il en résulte un séjour de reclassement et vous recevrez à sa fin un simple courrier complémentaire vous informant que la patiente a quitté le service. Le courrier contiendra uniquement les éventuelles notes de suite et une copie de l'ordonnance des médicaments à la sortie. Mme. Perriard, patiente de 92 ans connue pour fibrillation auriculaire anticoagulée par Xarelto, est adressée aux urgences de l'HFR Riaz par son médecin traitant pour une anémie nouvelle avec asthénie associée et oedèmes des membres inférieurs en augmentation. Au status aux urgences, nous trouvons une patiente normotendue et normocarde, apyrétique et saturant à 97% à l'air ambiant. Au status clinique, les B1 et B2 sont bien frappés, sans souffle audible, avec des oedèmes aux membres inférieurs jusqu'aux genoux des deux côtés. À l'auscultation pulmonaire, nous obtenons un murmure vésiculaire symétrique avec une hypoventilation basale bilatérale. Le reste de l'examen clinique est non contributif. Un bilan biologique met en évidence une anémie avec hémoglobine à 59g/l, et la patiente bénéficie ainsi d'une transfusion par 2 culots érythrocytaires. Une insuffisance rénale aiguë AKIN I d'origine mixte est également constatée, avec créatininémie à 108 µmol/l et fraction d'excrétion de l'urée à 39.3%, justifiant la mise en pause des traitements néphrotoxiques. La radiographie de thorax ne met pas en évidence de foyer pulmonaire ni d'épanchement pleural. La patiente est ainsi hospitalisée en gériatrie aiguë HFR Riaz le jour même de son arrivée aux urgences, pour suite de prise en charge. En raison d'une insuffisance rénale aiguë, les diurétiques de l'anse sont transitoirement mis en suspens avec reprise par la suite. Nous effectuons un bilan d'anémie montrant un déficit en acide folique à 2.3ng/ml, mais une vitamine B12 dans la norme à 201pg/ml. Notons également une composante d'anémie ferriprive avec ferritine basse à 21µg/l : nous vous laissons le soin d'effectuer une substitution en fer en ambulatoire. Malheureusement, les prélèvements à la recherche du sang occulte chez une patiente connue pour une démence sévère avec symptômes frontaux n'ont pas pu être réalisés (par ailleurs par d'extériorisation objectivée). Un traitement d'IPP est instauré. L'anticoagulation par Xarelto est mise en suspens ainsi que le traitement d'AINS. L'hémoglobine à la sortie est à 96g/l. Un rendez-vous sera pris à votre consultation à la sortie pour un nouveau contrôle d'hémoglobine. Le 11.07.2019, la patiente sera convoquée pour une OGD/colonoscopie. Signalons encore une hypovitaminose D à 20nmol/l que nous substituons. Mme. Perriard bénéficie d'un traitement complexe de réadaptation gériatrique précoce du 06.05.2019 au 14.05.2019. Durant son séjour, la patiente effectue des séances de physiothérapie de mobilisation. À la sortie, elle est capable de marcher sur une distance de plus de 200m à l'aide d'une canne et de manière sécuritaire et autonome, et de gravir 18 marches d'escaliers. Sa mesure d'indépendance fonctionnelle est de 96/105 à la sortie, par rapport à 74/126 à l'entrée. La MIF physio est de 7/7 pour les transferts, 7/7 pour les déplacements, 6/7 pour les escaliers. Le TUG est de 15.16 secondes. Le bilan modulaire d'ergothérapie confirme les troubles cognitifs sévères ainsi qu'une limitation fonctionnelle des membres supérieurs. Nous mettons en place une stratégie d'adaptation pour réaliser les activités de la vie quotidienne. Sur le plan nutritionnel, une évaluation diététique ne met pas en évidence de malnutrition protéino-énergétique. Un dépistage réalisé le 13.05.2019 signale des troubles cognitifs sévères avec un MMSE à 10/30 et un test de la montre à 0/7. L'échelle gériatrique de dépression s'élève à 8/15. Sur le plan social, la patiente a deux enfants et vit avec sa fille. À sa sortie, le passage des soins à domicile est prévu 2x/semaine pour le semainier et contrôle de santé, et 1x/semaine pour aide à la douche. La patiente regagne ainsi son domicile le 14.05.2019. Mme. Perroud, connue pour une sarcoïdose de stade 3, vous consulte il y a 15 jours en raison d'une péjoration respiratoire. La patiente signale également la présence d'une toux depuis septembre 2018. Vous débutez un traitement par Céfuroxime et Prednisone 20 mg pour une semaine. Au vu de l'amélioration de la symptomatologie, l'antibiothérapie est arrêtée et la Prednisone est diminuée à 10 mg. Il y a 3 jours, en raison d'une nouvelle péjoration respiratoire, la patiente vous reconsulte et vous réintroduisez l'antibiothérapie et réaugmentez la Prednisone à 20 mg.Mme. Perroud consulte les urgences le 17.04.2019 en raison d'une détresse respiratoire aiguë. A l'admission, la patiente est tachycarde à 120/min et apyrétique. Au status respiratoire, le murmure vésiculaire est bilatéral avec présence de ronchis bibasaux et de sibilances expiratoires diffuses. La patiente est polypnéique sous 3 litres d'oxygène avec utilisation de la musculature accessoire. Au status cardiovasculaire, B1B2 sont bien frappés. Pas de souffle audible, pas de signe d'insuffisance cardiaque ni de thrombose. Le reste du status d'entrée est sans particularité. Le laboratoire met en évidence un syndrome inflammatoire avec une CRP à 23 mg/l et une leucocytose à 13 G/l. La radiographie du thorax retrouve des images de sarcoïdose avec un probable foyer de condensation sur le cliché de profil, très probablement en projection lingulaire. Aux urgences, l'état respiratoire de la patiente s'améliore sous 3 litres d'oxygène aux lunettes et traitement bronchodilatateur par Atrovent et Ventolin. Le traitement par Prednisone est majoré à 40 mg et une fenêtre antibiotique est débutée. Mme. Perroud est hospitalisée pour la suite de la prise en charge. L'oxygénothérapie est sevrée dès le 18.04.2019 et la gazométrie de contrôle du 18.04.2019 à l'air ambiant met en évidence une hypoxémie avec un pO2 à 7.8 kPa et une rétention de CO2 avec pCO2 à 6.4 kPa, compensée par des bicarbonates à 29 mmol/l avec un pH dans la norme à 7.4. La patiente bénéficie de physiothérapie respiratoire ainsi que de traitement bronchodilatateur. La patiente restant dyspnéique et encombrée, nous effectuons un CT scan thoracique qui montre de multiples lésions séquellaires en bande, bilatérales d'aspect superposable avec l'apparition d'une atélectasie partielle en bande au niveau de la lingula, pouvant être potentiellement surinfectée, mais pas d'image typique de foyer pulmonaire surajouté. Dans le bilan de la sarcoïdose, nous constatons une hypercalcémie à 2.59 mmol/l et demandons un bilan hépatique qui revient dans les limites de la norme. L'évolution clinique et biologique est par la suite favorable et selon son désir, Mme. Perroud regagne son domicile le 23.04.2019. Nous lui recommandons de contacter le Dr. X, pneumologue traitant, afin de rediscuter de la thérapie de la sarcoïdose. Nous conseillons également un contrôle biologique (glycémie, calcémie) à votre consultation. Mme. Y est une patiente de 56 ans, aux antécédents susmentionnés, qui est hospitalisée dans notre service pour la prise en charge chirurgicale d'une métastase pulmonaire dans le cadre d'un adénocarcinome colo-rectal. Elle bénéficie le 02.05.2019 d'une résection segmentaire de la base du lobe inférieur gauche avec curage médiastinal par thoracoscopie, qui se déroule sans complication notable. Les suites post-opératoires sont favorables, permettant un retour à domicile le 05.05.2019. Elle sera revue à la consultation de chirurgie thoracique pour contrôle le 14.06.2019. Mme. Y, 72 ans, est hospitalisée pour une hépatite aiguë d'origine médicamenteuse, sur immunothérapie débutée le 29.04.2019 pour un adénocarcinome pulmonaire. La patiente nous est adressée par son pneumologue traitant suite à une consultation de suivi durant laquelle la patiente se plaint d'une baisse de l'état général, d'une asthénie importante et de nausées, le tout s'accompagnant d'un état fébrile objectivé à 38.3°C. L'examen clinique est contributif et le bilan biologique met en évidence une hépatite aiguë, sans insuffisance hépato-cellulaire. Le CT-scan thoraco-abdominal ne met pas en évidence des métastases hépatiques visibles. Nous suspectons une hépatotoxicité de grade III induite par l'immunothérapie dans le cadre de l'adénocarcinome pulmonaire. Une corticothérapie intraveineuse à haute dose est mise en place avec une nette amélioration des paramètres hépatiques. Un schéma dégressif de Prednisone sur 1 à 2 mois a été initié et la patiente sera suivie en ambulatoire par son oncologue traitant, Dr. X. Mme. Y a pu rentrer à la maison en bon état général le 21.05.2019. Mme. Y, patiente de 72 ans, connue pour un syndrome obstructif modéré, se présente pour une dyspnée en majoration depuis le 17.05.2019, associée à des douleurs thoraciques atypiques et intermittentes. La patiente présente aussi une toux avec des expectorations verdâtres. Absence de fièvre, mais épisode de frissons et importante asthénie. Le reste de l'anamnèse est non-contributif. Nous diagnostiquons une pneumonie basale gauche qui évolue favorablement sous traitement bronchodilatation et physiothérapie ambulatoire. Mme. Y a pu rentrer à domicile en bon état général le 23.05.2019. Mme. Y est une patiente de 57 ans, connue pour une sclérose en plaques secondairement progressive avec troubles cognitifs associés suivie au CHUV. Mme. Y est également sous Lezetrol suite à un carcinome canalaire invasif du sein D réséqué en novembre 2016. Mme. Y est initialement hospitalisée à l'hôpital de Payerne le 01.05.2019 pour une baisse de l'état général dans le contexte d'une infection urinaire haute avec troubles de la marche, perte d'équilibre, ralentissement psychomoteur et difficultés à effectuer les tâches de la vie quotidienne. Un traitement par Ceftriaxone 2 gr IV est initié. Le 04.05, elle développe un état confusionnel aigu hyperactif avec hallucinations visuelles et sentiment de persécution par le personnel soignant de Payerne. Elle fugue de l'hôpital et est amenée par son fils à sa demande aux urgences du HFR à Fribourg. A l'anamnèse, la patiente décrit une crainte d'avoir été empoisonnée à Payerne, aurait vu 2 personnes qu'elle n'arrive pas à décrire dans sa chambre, puis elle se serait réveillée avec un site de ponction au niveau MSD (visible) sans savoir ce qu'on lui aurait administré. Devant ce tableau, un CT cérébral est effectué qui ne montre pas d'hémorragie ni de suspicion d'AVC. A noter une occlusion quasi-complète de l'artère vertébrale gauche (V1 et V2) a priori asymptomatique. Une prophylaxie par Aspirine cardio 100 mg 1x/j est débutée. Nous recommandons un traitement par Statine également lorsque la fonction hépatique le permettra, laquelle est actuellement perturbée, probablement d'origine médicamenteuse sur traitement de Sirdalud. A savoir que l'évolution biologique des tests hépatiques est favorable suite à l'arrêt de ce traitement. La patiente a été vue en dernier contrôle neurologique par Dr. X et Dr. X au CHUV le 07.03.2019 avec un suivi prévu en août 2019. Le status du CHUV ne décrivait pas de franc troubles phasiques et un EDSS à 4. A savoir que lors de la dernière consultation au CHUV, il a été décidé d'effectuer un sevrage progressif du traitement habituel de Rebif en raison d'absence d'efficacité de ce dernier. A savoir que suite à l'avis de son psychiatre, Mme. Y poursuit encore son traitement de Rebif à raison de 2x/semaine. Le status neurologique à l'entrée au HFR retrouve un ralentissement de la fluence verbale et une discrète dysarthrie. L'état confusionnel est spontanément résolutif le lendemain de son hospitalisation à Fribourg. La patiente dit que la communication est de plus en plus difficile depuis environ 3 mois, sans franche péjoration avant son hospitalisation. La patiente n'a jamais présenté de troubles visuels. La force est décrite comme diminuée au MIG selon la patiente de longue date.Au niveau infectiologique, un E-coli résistant à la Gentamycine et à la ciprofloxacine est retrouvé. L'évolution est favorable sous Ceftriaxone 2 gr IV pendant 14 jours. Nous proposons une consultation urologique pour un bilan urodynamique complet en ambulatoire que nous vous laissons le soin d'organiser. Au vu de la péjoration neurologique des troubles phasiques et de l'état confusionnel aigu du 04.05, un avis neurologique auprès du Dr. X est demandé, qui ne retient pas une poussée de sclérose en plaques mais une réactivation d'anciennes lésions dans le contexte infectieux. Un IRM est effectué, qui ne montre pas de lésion actuellement active. Il propose d'avancer la consultation prévue au CHUV afin de discuter la suite du traitement par Rebif et également réévaluer l'indication d'un autre traitement. Une évaluation et un suivi neuropsychologique sont organisés en ambulatoire. Une demande de l'avancement du rendez-vous à la consultation du Dr. X est en cours. Mme. Y rentre à domicile le 14.05.2019. Mme. Y, âgée de 82 ans, connue pour les antécédents susmentionnés, nous est adressée par l'HFR Riaz pour une réadaptation musculo-squelettique et rééducation à la marche suite à une arthroplastie totale de la hanche G pour coxarthrose, le 01.05.2019. Sur le plan social, la patiente vit avec son époux à domicile. Elle est à la retraite. À l'admission, la patiente n'a pas de plaintes mais signale des douleurs à la mobilisation de la hanche G. Elle est hémodynamiquement stable et les paramètres vitaux sont dans la norme. Au statut, la patiente est orientée et collaborante. Elle présente des OMI bilatéraux (mi-cuisse MIG, au genou MID). Mme. Y n'arrive pas à décoller le talon G en actif, la flexion de la hanche G est de 70° en actif. La force du quadriceps G est cotée à M3 et l'iliopsoas à M2+ et la sensibilité est conservée. Durant son séjour, la patiente a bénéficié d'une prise en charge interdisciplinaire avec physiothérapie et ergothérapie. À la sortie, elle est indépendante pour les transferts et la marche avec 2 cannes anglaises en alterné sur un périmètre d'environ 200 m. Elle peut monter et descendre les escaliers avec 1 canne et la rampe. Les amplitudes articulaires montrent une flexion de la hanche G de 70° en actif. La force du quadriceps G est cotée à M4 et le psoas à M3-. L'œdème au MIG est en diminution. Après 3 semaines d'hospitalisation, l'évolution est favorable et Mme. Y peut quitter notre service pour rejoindre son domicile, le 28.05.2019, en bon état général. Mme. Y, âgée de 88 ans, connue pour un lymphome non hodgkinien diagnostiqué en 1999, un AVC en 2014 sans séquelles et un BAV 1er degré, nous est adressée par la Clinique Générale pour une réadaptation musculo-squelettique et rééducation à la marche suite à la pose d'une prothèse uni-compartimentale du genou D le 09.04.2019 en raison d'une gonarthrose varisante fémoro-tibiale interne. Sur le plan social, Mme. Y vit seule et a 4 marches d'escaliers pour accéder à l'ascenseur de l'immeuble. À l'état d'entrée, patiente non algique, orientée et hémodynamiquement stable. La plaie est calme, non inflammatoire. La mobilité du genou D est de 80°-0°-0° en passif. Durant son séjour, la patiente a bénéficié d'une prise en charge interdisciplinaire avec physiothérapie et ergothérapie. À la sortie, elle est indépendante pour les transferts et la marche avec 2 cannes anglaises en alterné sur plus de 100 m. Elle peut monter/descendre 20 marches d'escaliers avec 1 canne et la rampe. Les amplitudes articulaires montrent une flexion/extension du genou D à 85-0-0 en actif et 100-0-0 en passif. Après 3 semaines d'hospitalisation, l'évolution est favorable et Mme. Y peut quitter notre service pour rejoindre son domicile le 03.05.2019 en bon état général. À la sortie, la patiente bénéficiera de séances de physiothérapie en ambulatoire. Elle aura l'aide de sa famille. Mme. Y, patiente de 71 ans, se présente aux urgences de Riaz car, depuis 7 h 00 le 06.05.2019, la patiente présente une douleur thoracique oppressive rétrosternale irradiant progressivement dans la mâchoire et le bras gauche sans notion de dyspnée associée. L'ECG met en évidence un STEMI dans les dérivations V1 et V2 et la Troponine est élevée à 278 ng/l. La patiente est transférée à Fribourg pour la suite de la prise en charge qui consistera en une coronarographie aux soins intensifs en surveillance pré- et post-coronarographie en raison d'un STEMI sub-aigu antéro-septal symptomatique depuis le 06.05.2019 à 7 heures. Après discussion avec le coronarographiste de garde, une charge par Héparine 5000 UI et 500 mg d'Aspirine est réalisée aux urgences. Elle est connue pour une thrombocytose sous Litalir, une maladie de von Willebrand acquise et une BPCO sur ancien tabagisme. Mme. Y, patiente de 71 ans, connue pour une thrombocytémie essentielle avec maladie de von Willebrand acquise et BPCO stade 1, est admise aux soins intensifs en surveillance pré- et post-coronarographie en raison d'un STEMI sub-aigu antéro-septal symptomatique depuis le 06.05.2019. Elle bénéficie de la pose de 3 stents, 2 au niveau de l'IVA, 1 au niveau de l'ostium de la diagonale. La patiente présente à nouveau des douleurs typiques le 07.05.2019 sans modification significative à l'ECG, sans cinétique des enzymes et est transférée à l'étage. Un avis hématologique confirme que le traitement par double anti-agrégation par Aspirine et Efient n'est pas une contre-indication au vu de son diagnostic de maladie de von Willebrand. Une échocardiographie post-coronarographie réalisée le 08.05.2019 montre une FEVG à 60 % ainsi qu'une oreillette gauche dilatée. Sur le plan cardiovasculaire, la patiente a bien évolué en augmentant son activité physique, sans représenter de symptômes. Une coronarographie est prévue le 03.06.2019 afin de traiter la sténose résiduelle de l'artère coronaire droite. Un séjour en réadaptation cardiovasculaire à l'HFR Billens sera effectué par la suite. Concernant ses lombalgies chroniques et son trouble anxieux, un traitement par Efexor ainsi que du Rivotril est introduit après discussion téléphonique avec nos collègues psychiatres. Si les doses d'Efexor ou de Tramal en réserve venaient à être augmentées, il serait convenable de changer le Tramal pour une autre antalgie afin de réduire les risques de syndrome sérotoninergique. Après bonne évolution, Mme. Y rentre à domicile le 12.05.2019. Mme. Y, votre patiente de 38 ans, habituellement en bonne santé et sans antécédent ni facteurs de risques cardiovasculaires particuliers, se présente aux urgences le 06.05.2019 en raison de la survenue soudaine d'un flou visuel de l'œil gauche associé à une anisocorie avec une importante mydriase gauche. À l'anamnèse, la patiente rapporte un épisode de vertige sous forme d'instabilité posturale spontanément résolutif avant l'apparition de la mydriase. Elle signale également un contexte post-opératoire ambulatoire de reconstruction vaginale sous anesthésie générale, sans complication majeure, hormis un épisode d'hypotension. À l'examen clinique, on retrouve une anisocorie peu réactive, avec une acuité maintenue. Le reste de l'examen clinique est sans particularité. Le bilan initial met en évidence au CT-Scan, une asymétrie de prise de contraste des artères ophtalmiques en défaveur de l'artère ophtalmique gauche, sans signe direct de thrombus, posant le diagnostic différentiel d'un accident vasculaire cérébral ischémique dans le territoire de l'artère ophtalmique, versus une pupille d'Adie.Nous complétons le bilan par une Angio-IRM qui est strictement normale. Après évaluation par nos collègues de l'ophtalmologie, un diagnostic de pupille d'Adie est retenu. La patiente reçoit un traitement de Pilocarpine afin de diminuer la sensation d'éblouissement et un suivi en ophtalmologie est organisé en ambulatoire à 1 mois. La patiente rentre à domicile en bon état général et sera revue en ophtalmologie tel que discuté. Mme. Y est une patiente de 41 ans, qui est hospitalisée dans notre service de chirurgie pour prise en charge d'une obésité sévère de grade II selon l'OMS. Elle bénéficie le 13.05.2019 d'un bypass gastrique proximal laparoscopique qui se déroule sans complication. L'évolution post-opératoire est favorable permettant un retour à domicile le 15.05.2019. Un rendez-vous de suivi chez le Dr. X est prévu le 13.06.2019 à 10:00. Nous laissons à la patiente le soin de prendre rendez-vous chez son médecin traitant pour l'ablation des fils. Mme. Y est une patiente de 44 ans qui est hospitalisée pour prise en charge d'une diverticulite sigmoïdienne, premier épisode, avec un traitement conservateur par antibiothérapie avec une bonne évolution clinique et biologique. À noter la présence d'un adénome surrénalien droit sans aspect de malignité pour lequel nous avons demandé un avis endocrinologique dont le suivi se fera par la suite en ambulatoire. Elle rejoint son domicile le 17.05.2019. Mme. Y sera convoquée en ambulatoire pour réalisation à distance d'une colonoscopie et sera revue par son médecin de famille. Mme. Y, patiente de 87 ans connue pour fibrillation auriculaire anticoagulée sous Marcoumar, qui est amenée en ambulance aux urgences de l'HFR Riaz le 13.04.2019 pour un épistaxis actif de la narine gauche, d'apparition spontanée une heure auparavant. La patiente évoque par ailleurs un changement récent de son traitement antihypertenseur de la part de son médecin traitant au vu d'un profil tensionnel élevé. À son arrivée aux urgences, Mme. Y est légèrement hypertendue à 155/78 mmHg et normocarde à 77 battements par minute, apyrétique et saturant à 97% à l'air ambiant. À l'examen clinique, les B1 et B2 sont bien frappés sans souffle audible, et nous notons l'absence d'œdème périphérique. À l'auscultation pulmonaire, mentionnons un murmure vésiculaire symétrique sans bruit surajouté. Au status ORL, signalons un épistaxis nasal gauche avec écoulement postérieur pour lequel un méchage est initialement tenté, avec résolution de l'hémorragie uniquement sous compression par la suite et ablation de la mèche. Le bilan biologique indique une hémoglobine à 132 g/l, pas de trouble de la crase avec un INR thérapeutique à 2.7. Au vu de l'âge de la patiente et de troubles de la marche, Mme. Y est hospitalisée dans notre service de gériatrie aiguë HFR Riaz le jour-même de son arrivée aux urgences, pour surveillance et suite de prise en charge. Le bilan biologique n'objective pas de déficit vitaminique en B12 et B9, avec dosage respectivement à 256 pg/ml et 6.6 ng/ml ; il met en évidence une TSH également dans la norme à 0.398 mU/l. Signalons une hypovitaminose D à 29 nmol/l que nous substituons. Nous vous prions de réaliser un contrôle à 3 mois. Durant le séjour, l'hémoglobine reste stable aux contrôles, avec une valeur à 123 g/l à la sortie. Mme. Y effectue une physiothérapie de mobilisation. À sa sortie, elle est capable de marcher sur un périmètre supérieur à 140 m de manière sécuritaire et autonome à l'aide d'une canne et peut gravir 18 marches d'escaliers en se tenant à la rampe. Sa mesure d'indépendance fonctionnelle totale est de 101/126 à la sortie, par rapport à 98/126 à l'entrée. Le MIF physio est de 6/7 pour les transferts, 6/7 pour les déplacements et 5/7 pour les escaliers. Le TUG n'est pas testé. Sur le plan nutritionnel, nous ne relevons pas de malnutrition protéino-énergétique. Le poids de sortie est de 73.5 kg pour un poids cible à 76 kg. Des adaptations des repas en hospitalier et enrichissement pour atteindre la couverture habituelle ont été mises en place. Il n'y a pas de suivi ambulatoire prévu. Sur le plan social, Mme. Y est veuve et habite dans une maison avec son fils qui s'occupe de la lessive et des courses. La patiente a déjà les repas livrés à domicile les lundis et jeudis. Dès sa sortie le 17.04.2019, les soins à domicile passeront 2x/j (1x/semaine pour contrôle des signes vitaux et faire le semainier ainsi qu'une aide pour la douche). Mme. Y présente un œdème diffus du pied et de la jambe G d'origine indéterminée. Comme diagnostic différentiel, je retiens une insuffisance veineuse pour laquelle je propose à la patiente de porter des bas à varices classe II. Comme autre diagnostic, la patiente peut présenter un début de CRPS 1. J'ai donc proposé à Mme. Y qu'elle soit vue par le service de rhumatologie de l'HFR Fribourg par le Dr. X pour un avis spécialisé afin d'exclure un CRPS 1. Du point de vue orthopédique, la patiente ne présente pas d'atteinte du système locomoteur. Je n'ai donc pas d'autre proposition thérapeutique que de porter des bas à varices. Un contrôle d'emblée à ma consultation n'est pas prévu. Je prie le service de rhumatologie de bien vouloir convoquer directement la patiente pour une consultation auprès du Dr. X. Mme. Y, 83 ans, institutionnalisée, est amenée au service des urgences par le personnel du home pour un état fébrile depuis le 18.05.2019 avec quelques épisodes de crachats hémoptoïques. La patiente même se plaint surtout d'épigastralgies en barre. Le bilan biologique montre un syndrome inflammatoire important. Devant la suspicion d'un foyer abdominal, un CT-scan abdominal est effectué au service des urgences, qui est sans particularité, hormis un appendice agrandi et non pneumatisé. L'image étant aspécifique et la clinique n'étant pas suggestive pour une appendicite, ce diagnostic n'est pas retenu. Les coupes thoraciques mettent en évidence un foyer pulmonaire gauche qui est associé à une insuffisance respiratoire hypoxémique. En raison d'un sepsis sévère et de l'insuffisance respiratoire, l'indication à une prise en charge initiale par les soins intensifs est évoquée et finalement pas retenue après discussion avec la patiente et sa famille qui se positionnent pour une attitude globale limitée avec prise en charge maximale à l'étage. Mme. Y est mise sous traitement antibiotique par Lévofloxacine avec une évolution lentement favorable sur le plan infectieux. D'un point de vue cardiologique, la patiente présente une fibrillation auriculaire nouvelle dans le contexte du sepsis avec conduction ventriculaire rapide. Un traitement bêta-bloquant et anticalcique (Diltiazem) est mis en place et les doses sont titrées dans le but de contrôler la fréquence. Une anticoagulation thérapeutique est également débutée et une cardioversion électrique ou médicamenteuse pourrait éventuellement être tentée en cas de persistance de la fibrillation auriculaire rapide et/ou des difficultés à contrôler la fréquence. L'échocardiographie cardiaque montre une fraction d'éjection du ventricule gauche qui reste conservée mais une hypertension artérielle pulmonaire. L'origine de celle-ci n'est pas claire. Un US Doppler des membres inférieurs n'a pas montré de signes de thrombose veineuse profonde. Toutefois, une maladie thromboembolique ne peut pas être exclue. Vu l'attitude limitée chez cette patiente et vu l'absence de conséquence thérapeutique autre que l'anticoagulation déjà en place pour la fibrillation auriculaire, nous n'avons pas fait d'investigations supplémentaires dans ce sens. Nous avons réduit le Lisinopril et mis en suspens le Lercanidipine. Si un contrôle supplémentaire de la tension est nécessaire, nous conseillons d'augmenter le dosage du Lisinopril à 10 mg.Les épigastralgies diminuent progressivement et restent d'origine indéterminée. Une gastrite n'est pas exclue, raison pour laquelle nous avons continué le traitement par IPP. Mme. Y a pu rentrer au home en bon état général le 29.05.2019. Mme. Y nous est adressée par nos confrères cardiologues, en raison d'une insuffisance cardiaque congestive en évolution depuis plusieurs semaines, avec une dyspnée NYHA IV. Une échocardiographie transthoracique effectuée en ambulatoire auprès de son cardiologue traitant a mis en exergue une sténose importante de la valve TAVI implantée en 2015. Une coronarographie ne met pas en évidence de progression de la pathologie coronarienne. Il est décidé de procéder à un bilan radiologique de la valve TAVI par CT-scan, et de discuter de l'implantation d'une nouvelle valve TAVI (valve in valve). Après discussion collégiale, il est décidé de procéder à une ETO pour exclure une thrombose de la valve, et le cas échéant, de procéder à l'implantation d'une nouvelle valve aortique biologique (Dr. X) par abord transfémoral (procédure de valve in valve), le tout à la clinique Beau-Site à Berne. Entre-temps, Mme. Y bénéficie d'une majoration de son traitement diurétique (Lasix IV) avec amélioration sur le plan respiratoire mais avec faible réduction du poids corporel ainsi que persistance des oedèmes des membres inférieurs, surajoutés à un lymphoedème sévère familial, connu. Mme. Y est transférée le 14.05.2019 en ambulance auprès de la Clinique Beau-Site pour la suite de la prise en charge. Mme. Y est hospitalisée en urgences pour un état fébrile persistant sous Rocéphine 2 g iv introduit par le médecin traitant pour une suspicion d'urosepsis (sédiment pathologique), compliqué depuis deux jours par des vomissements et des diarrhées accompagnés d'un état confusionnel aigu. À l'entrée, la patiente est hypertendue et tachycarde, tachypnéique avec une désaturation à 88 % à l'AA et fébrile à 38.7 °C. Le statut cardio-pulmonaire est normal. La palpation abdominale est diffusément sensible et les loges rénales sont indolores. Sur le plan infectieux, nous continuons le traitement par Rocéphine pour 14 jours au total pour un urosepsis. Étant donné que la patiente était déjà sous antibiotique à son entrée, les cultures d'urine n'ont pas été demandées. Dans le contexte de symptômes gastro-intestinaux, nous diagnostiquons une gastro-entérite à Rotavirus avec mise en évidence de sang occulte dans les selles. L'évolution clinique de la patiente est rapidement favorable après réhydratation. Sur le plan cardiaque, l'ECG d'entrée montre des modifications de l'ECG avec présence de surélévation du segment dans le territoire antérieur et une fibrillation auriculaire rapide nouvelle. Dans le contexte de modifications de l'ECG non persistantes dans le temps et une augmentation significative des troponines, nous retenons le diagnostic de NSTEMI. Selon les directives anticipées de la patiente et sur avis cardiologique, aucune investigation invasive n'est effectuée. Nous initions donc un traitement symptomatique avec une double anti-agrégation et une anticoagulation après la résolution des diarrhées sanglantes. Le Clopidogrel est par la suite arrêté en raison des risques élevés d'hémorragie. Lors de l'hospitalisation, Mme. Y présente une dyspnée soudaine NYHA IV avec des râles crépitants au niveau des deux bases pulmonaires. Nous retenons le diagnostic d'une décompensation cardiaque gauche aiguë, probablement dans le contexte d'une fonction cardiaque péjorée par le NSTEMI et la fibrillation auriculaire rapide. Un traitement avec diurétiques est initié avec une bonne évolution clinique. Dans la phase aiguë, la patiente a reçu une dose de Morphine qu'elle a très bien tolérée. À l'entrée et durant le séjour, la patiente présente des signes de confusion aiguë avec une désorientation temporelle et spatiale, un état d'hyperactivité transitoire et des épisodes de somnolence. Après résolution des symptômes gastro-intestinaux et cardiaques, l'état neurologique de la patiente s'est amélioré. L'attitude à adopter a été régulièrement discutée avec la représentante thérapeutique de la patiente (sa petite-fille) ainsi qu'avec son époux et son médecin traitant, le Dr. X. L'évolution de la patiente étant favorable, Mme. Y a pu rentrer dans son home à Courtepin le 17.05.2019. Mme. Y est une patiente de 75 ans, qui est admise aux soins intensifs le 11.05.2019 pour une insuffisance respiratoire aiguë globale sur un épanchement pleural (D > G). La patiente est connue pour une cardiopathie hypertensive, valvulaire, ischémique et rythmique anticoagulée par Sintrom et une BPCO de stade IV. Elle présente depuis le 08.05.2019 une péjoration au niveau de la respiration sans toux, frissons ou fièvre associés. Le matin du 11.05.2019, elle a une dyspnée importante, raison pour laquelle elle avise l'ambulance qui l'amène aux urgences. Le bilan radiologique met en évidence des épanchements pleuraux bilatéraux importants et une composante de décompensation cardiaque gauche. Elle reçoit Furosemide 40 mg IV, Solumédrol 125 mg IV, aérosols Salbutamol et Ipratropium ainsi qu'une dose de Tazobactam 4 mg IV. Elle nous est adressée pour VNI et la suite de la prise en charge. L'évolution respiratoire est rapidement favorable sous VNI et après évacuation de l'épanchement pleural à droite. Des prélèvements sont envoyés pour analyses en cytologie et chimie qui confirment un transsudat. Mme. Y présente une anémie hypochrome microcytaire depuis janvier, avec une baisse d'hémoglobine à 74 g/l le 12.05.2019, sans signe de saignement. La patiente bénéficie d'une transfusion de 1 CE. Nous proposons de compléter le bilan d'anémie avec un OGD/Colonoscope dans la suite. À noter que l'anticoagulation a été reversée par 1000 UI de Beriplex pour la ponction pleurale, et gardée en suspens. Mme. Y a présenté un passage en fibrillation auriculaire rapide au matin du 12.05.2019, cardioversée après métoprolol iv et charge en magnésium. Comme facteurs précipitants, on note l'arrêt transitoire de son bêta-bloquant le 11.05. et l'anémie, ce qui a motivé la transfusion. Mme. Y est une patiente de 75 ans, qui est hospitalisée dans le service de médecine interne de l'HFR Fribourg le 12.05.2019 après un séjour aux soins intensifs en raison d'une insuffisance respiratoire aiguë globale sur épanchement pleural. Pour rappel, la patiente est connue pour une cardiopathie hypertensive, valvulaire, ischémique et rythmique (FA) anticoagulée par Sintrom et une BPCO de stade IV. Elle se présente au service des urgences en raison d'une dyspnée en aggravation depuis 5 jours. Au service des urgences, le bilan radiologique met en évidence des épanchements pleuraux bilatéraux importants et une composante de décompensation cardiaque gauche. Elle reçoit Furosemide 40 mg IV, Solumédrol 125 mg IV, aérosols Salbutamol et Ipratropium ainsi qu'une dose de Tazobactam 4 mg IV. Sur le plan cardiaque, on retrouve à l'ECG du 12.05.2019 des sous-décalages en II, III, aVF et V1-V2 avec des troponines élevées posant le diagnostic de NSTEMI, une ETT a lieu le 15.05.2019 qui démontre des troubles nouveaux de la cinétique segmentaire. Une coronarographie est discutée avec la patiente qui refuse l'examen en raison du stade avancé de sa maladie pulmonaire et des bénéfices moindres qu'elle pourrait en tirer. Sur le plan pulmonaire, on note une dyspnée NYHA IV qui s'exacerbe au moindre effort avec nécessité d'oxygène 24h/24h. Elle présente le 21.05.2019 une nouvelle acidose respiratoire sur nouvelle décompensation cardiaque avec possible pneumonie basale droite, que nous traitons respectivement avec diurétique et antibiothérapie. En cours d'hospitalisation le besoin en oxygène s'améliore à 0.5-1L comparé à 1.5-2L à domicile.Concernant l'anémie, nous retrouvons au bilan laboratoire une carence en fer. Bien qu'on ne puisse exclure une spoliation, Mme. Y reçoit une infusion de fer ainsi que 2 culots érythrocytaires. Concernant la cause de la spoliation, Mme. Y refuse l'OGD; il est décidé de ne pas pousser plus loin les investigations sans grandes conséquences sur la qualité de vie globale de la patiente. Mme. Y rentre à domicile le 28.05.2019 où elle vit avec son fils. Mme. Y présente des coxalgies gauches d'origine indéterminée. On peut les voir dans le contexte d'une coxarthrose débutante mais le statut clinique est très rassurant donc comme diagnostic différentiel, on pourrait éventuellement retenir des lombo-sciatalgies sur dégénérescence et spondylarthrose de la colonne lombaire. Aujourd'hui, Mme. Y est quasiment asymptomatique c'est pour cette raison, du point de vue des hanches, il n'y a pas de proposition thérapeutique. Je propose qu'elle continue à s'auto-mobiliser, de faire du fitness médical régulièrement. En cas de réapparition de douleurs irradiant le long de la cuisse face latérale et fesse jusqu'au mollet à gauche, un bilan radiologique plus étendu sur la colonne lombaire ou même une IRM de la colonne lombaire pourrait être envisagé afin de clarifier la situation de la colonne lombaire. Un contrôle d'emblée à ma consultation n'est pas prévu. Mme. Y me recontactera en cas de besoin. En ce qui concerne son doigt à ressaut, l'indication opératoire est donnée. La patiente est informée du déroulement de l'intervention ainsi que des risques et des bénéfices liés à celle-ci. Elle nous donne son accord. Le consentement est signé. L'intervention est prévue en ambulatoire pour le 3.6.2019. La patiente sera encore vue à la consultation de mes collègues du service d'anesthésie pour la consultation pré-anesthésique. Mme. Y, 64 ans, connue pour des cervicalgies associées à des vertiges depuis le début de l'année, est transférée depuis l'Inselspital Bern pour la suite de la prise en charge d'un AVC ischémique sur occlusion aiguë de l'artère basilaire dans un contexte de dissection de l'artère vertébrale gauche. Pour rappel, la patiente avait consulté au service des urgences de l'HFR Tafers en raison d'exacerbation des vertiges associés à des nausées. Au service des urgences à l'HFR Fribourg, elle présente des troubles de la vigilance, une dysarthrie modérée, une parésie faciale mineure gauche, une légère chute du membre inférieur droit ainsi qu'une tétrataxie. Le CT cérébral initial du 02.05.2019 avait révélé une occlusion aiguë de la pointe de l'artère basilaire ainsi qu'une dissection de l'artère vertébrale dès le départ. Une thrombolyse par Alteplase à dose standard est administrée à 12h50, le 02.05.2019 et la patiente est transférée pour une thrombectomie mécanique à Bern qui n'est finalement pas effectuée vu une recanalisation spontanée du tronc basilaire. Lors de son retransfert, Mme. Y présente une ataxie du membre supérieur gauche et une instabilité de la marche discrète. Sur le plan étiologique, l'échocardiographie transthoracique montre une fonction cardiaque dans la norme et une aorte de taille normale. Un Holter de 72h sera posé après l'hospitalisation, nous vous laisserons pister les résultats. Un examen neurosonologique retrouve une occlusion dès le départ de l'artère vertébrale gauche et une sténose de bas degré de la partie proximale du tronc basilaire. Les investigations sont complétées par un bilan angiologique qui exclut la présence d'autres anomalies vasculaires, notamment de dysplasie ou d'autres dissections artérielles. Un traitement par Aspirine 100 mg 1x/j est introduit. Sur le plan métabolique, un traitement d'Atorvastatine 40 mg/j est introduit en raison d'une hypercholestérolémie. Nous vous proposons d'effectuer un bilan lipidique ainsi que des transaminases à 1 mois avec adaptation du traitement en fonction (cible LDL < 1.8 mmol/l). À noter que pendant l'hospitalisation, la patiente présente une baisse de la thymie. La cause est une probable réaction aiguë à un facteur de stress. Un suivi spécialiste en ambulatoire est proposé à la patiente et bien accepté. Le suivi sera organisé par les fils de Mme. Y. L'évolution clinique est favorable avec un statut neurologique de sortie avec une persistance de l'ataxie discrète du membre supérieur gauche. Mme. Y peut regagner son domicile le 10.05.2019. Une consultation neurovasculaire de contrôle est prévue à 3 mois. Mme. Y est une patiente de 78 ans qui nous est transférée depuis Tavel le 27.04.2019, où la patiente s'est présentée pour des douleurs abdominales crampiformes accompagnées de vomissements avec la mise en évidence d'un iléus mécanique sur volvulus du mésentère au CT scanner. La patiente bénéficie d'une laparotomie exploratrice qui retrouve un grêle nécrotique nécessitant une résection de 170 cm à 260 cm de l'angle de Treitz avec réalisation d'une anastomose directe latéro-latérale. Les suites opératoires sont simples avec une réalimentation bien tolérée et une reprise du transit dès J3 post-opératoire. La patiente rentre à domicile le 03.05.2019. Mme. Y est une patiente de 69 ans traitée par Dacogen et Venetoclax pour une LMA réfractaire avec agranulocytose qui lors de sa consultation oncologique pour administration de sa dose quotidienne de Dacogen présente un état fébrile accompagné d'asthénie. Elle aurait également présenté quelques diarrhées isolées. L'examen clinique et l'anamnèse ne retrouvent pas de foyer infectieux. Après prélèvement biologique à la recherche d'une bactérie, la patiente est traitée par Méropénème, hospitalisée et isolée en médecine pour agranulocytose fébrile. Sur le plan infectieux, les hémocultures retrouvent un entérocoque faecium avec cultures premièrement positives sur le PICC line indiquant une infection du cathéter central qui est retiré dès le 18.05.2019. En parallèle au Méropénème, nous diminuons l'immunosuppression de Ciclosporine et Prednisone afin d'obtenir un effet graft versus leukemia, à contrebalancer toutefois contre un effet GvH. L'antibiothérapie est adaptée en faveur de la Vancomycine puis de la Cubicine. L'évolution est favorable avec disparition de la fièvre et diminution de l'asthénie. Nous relayons l'antibiothérapie à la sortie par du Linezolide per os. Sur le plan électrolytique, le bilan biologique révèle de sévères carences en calcium, magnésium, potassium et phosphate nécessitant une substitution intraveineuse. Une fois les valeurs corrigées, nous relayons le traitement par une substitution orale et vous laissons le soin de suivre les taux électrolytiques. Sur le plan oncologique, nous reposons le PICC line le 24.05.2019. Elle sera revue à la consultation du Dr. X pour un contrôle biologique et clinique le 27.05.2019. En raison de l'amélioration clinique et sur demande de Mme. Y, celle-ci rentre à domicile le 25.05.2019. Le traitement antibiotique sera relayé par du Linezolide 600 mg 2x/j du 26.05 au 28.05.2019. Mme. Y, connue pour des dorsalgies et lombalgies chroniques ainsi que pour une spondylarthrite ankylosante, suivie en rhumatologie à l'HFR Fribourg, consulte les urgences le 27.04.2019 en raison de l'acutisation des douleurs depuis 3 jours, en particulier au niveau du coccyx. À l'admission aux urgences, nous débutons une antalgie par Voltaren et titrons jusqu'à 7 mg de morphine iv. En raison d'une gestion de l'antalgie difficile à domicile, Mme. Y est hospitalisée pour la suite de la prise en charge. Nous adaptons le traitement en ajoutant du Sirdalud 2 mg 3x/j. Nous laissons la dose d'opiacés actuelle en place et ajoutons 75 mg de Voltaren retard le matin.Les douleurs sont bien contrôlées par l'antalgie mise en place et Mme. Y peut regagner son domicile le 30.04.2019. Pour rappel, un rendez-vous est déjà prévu en rhumatologie à l'HFR Fribourg le 30.04.2019 dans l'après-midi. A noter que la patiente rapporte que durant la nuit du 29 au 30.04.2019, sa voisine en chambre a arraché son venflon et qu'elle a commencé à saigner. Mme. Y a essayé d'aider sa voisine sans gants et le sang a contaminé une petite plaie présente sur son doigt. Nous avons donc effectué un dépistage pour HIV, HBV et HCV. Les résultats des sérologies sont négatifs et la patiente en est informée quelques jours après l'hospitalisation. Mme. Y, une patiente de 87 ans connue pour une démence de type Alzheimer, nous est transférée par le service d'orthopédie de l'HFR Fribourg pour suite de prise en charge d'une fracture spiroïde diaphysaire du fémur gauche traitée par ostéosynthèse le 04.05.2019. Pour rappel, Mme. Y fait une chute de sa hauteur avec réception sur le côté gauche le 04.05.2019 à son domicile. A l'anamnèse sociale, la patiente vit seule en appartement protégé. A l'entrée, l'anamnèse est difficile à cause de sa maladie d'Alzheimer. Cliniquement, Mme. Y est désorientée et confuse. Elle a un discours cohérent mais qu'elle répète sans cesse, elle n'est pas consciente de son état de santé. A l'auscultation pulmonaire, il existe des râles crépitants bibasaux. Sur le plan cardiaque, on note des légers oedèmes des membres inférieurs des deux côtés prenant le godet. La plaie postopératoire est calme sans signes inflammatoires, et le reste de l'examen clinique est dans la norme. Nous adaptons le traitement antalgique avec un bon contrôle de la douleur de suite. La prophylaxie antithrombotique est poursuivie. En raison d'un risque de chute élevé et dans le cadre de la démence d'Alzheimer connue, les différents médicaments du type benzodiazépine(-like) sont remplacés progressivement par la Mirtazapine, avec un effet favorable sur le sommeil et l'anxiété. En raison d'une malnutrition, Mme. Y bénéficie d'un suivi diététique et d'une mise en place d'un supplément nutritif oral. Parallèlement, la patiente bénéficie d'une réhabilitation précoce avec physio- et ergothérapie. A l'entrée, elle effectue les transferts avec une aide de contact et peut se mobiliser avec une aide moyenne et un rollateur sur une distance de 15 m. Le Tinetti est à 8/28. A la sortie, Mme. Y peut faire les transferts seule et se déplace avec une aide de type contact et son rollateur sur une distance de 50 m. Le Tinetti est alors à 9/28. Après discussion avec le représentant thérapeutique et la patiente, un retour dans l'appartement protégé n'est plus réalisable, raison pour laquelle un placement dans un home est organisé. Mme. Y peut être transférée le 03.06.2019 à l'EMS Les Mouettes à Estavayer-le-Lac. Mme. Y montre une bonne évolution clinique, pour cette raison le traitement à la policlinique est terminé. Nous avons donné un bon d'ergothérapie pour améliorer la fonction au niveau du pouce et nous avons conseillé un contrôle clinique chez le médecin traitant pour évaluer la durée de l'ergothérapie. Mme. Y est enseignante, elle n'a jamais bénéficié d'arrêt de travail. Mme. Y est une patiente de 62 ans, connue notamment pour des iléus à répétition en 2016 et 2017 ainsi que pour une thrombocytémie essentielle, qui consulte pour des douleurs abdominales diffuses mais d'intensité plus importante en fosse iliaque gauche, apparues le 03.05.2019. Au CT abdominal organisé le 06.05.2019, nous découvrons un iléus mécanique distal de l'iléon, la patiente est alors hospitalisée en chirurgie le 06.05.2019. Durant son hospitalisation, le transit évolue favorablement avec diminution des douleurs abdominales et un transit repris le 08.05.2019. Mme. Y ne souhaite pas bénéficier des soins à domicile. La patiente rejoint son domicile le 10.05.2019. Mme. Y est une patiente de 25 ans, enceinte de 15 SA qui est adressée aux urgences par son gynécologue traitant pour des douleurs en fosse iliaque droite depuis le jour même. Un ultrason abdominal effectué le 26.04.2019 ne permet pas de visualiser l'appendice mais ne montre pas de signes indirects d'appendicite. La patiente est hospitalisée pour une surveillance clinique et biologique. L'évolution clinique et biologique est favorable, nous répétons un ultrason abdominal le lendemain qui ne montre toujours pas de signes d'appendicite. La patiente peut alors regagner son domicile le 27.04.2019. Mme. Y, 53 ans, connue pour un carcinome papillaire de la thyroïde traité par thyroïdectomie totale, est hospitalisée électivement pour un traitement à l'iode radioactif. Elle bénéficie avant l'hospitalisation d'une stimulation pré-thérapeutique par Thyrogen. A l'admission, la patiente n'a aucune plainte systématique. Le bilan biologique pré-traitement montre un calcium ionisé dans la norme. La thérapie à l'iode 131 est débutée le 20.05.2019 et se déroule sans complication, sous supervision de l'équipe de médecine nucléaire. Une scintigraphie de contrôle est réalisée en fin de séjour, ainsi que le dosage de la thyroglobuline post-radiothérapie. La patiente quitte notre service le 22.05.2019 pour un retour à domicile. Mme. Y, connue pour un HIV depuis 2012 sous traitement, consulte les urgences le 25.05.2019 en raison de céphalées en casque, fronto-pariéto-temporales bilatérales apparues brusquement ce jour, vers 03h00 du matin, avec frissons, sans vomissement ni nausée. Pas de photo- ni phonophobie, pas de perte de force, de déficit sensitif ou visuel. La patiente n'est pas connue pour des migraines. Sur la journée, la patiente décrit s'être sentie plus faible avec de légères nausées mais elle aurait pu s'alimenter et s'hydrater normalement. Pas d'animaux de compagnie, se promène souvent en forêt mais reste attentive aux tiques. A l'arrivée aux urgences, Mme. Y est fébrile à 38,2°C, normotendue à 140/85 mmHg, tachycarde à 101/min, tachypnéique à 22/min avec une saturation en oxygène à l'air ambiant à 100%. Mme. Y est éveillée et normo-vigilante avec un GCS à 15, les pupilles sont isocores isoréactives, on constate un nystagmus horizontal épuisable à droite (non retrouvé lors d'un deuxième contrôle), pas de déficit sensitif ou de force, Romberg tenu, Mingazzini et barré tenus, Kernig et Brunzinski négatifs, légère douleur à la mobilisation de la nuque sans raideur, sans méningisme. A la mobilisation latérale de la nuque, on constate toutefois une discrète augmentation du tonus musculaire qui reste douteuse. La palpation de la colonne dorsale est indolore. Le statut cardiovasculaire montre des B1B2 bien frappés sans souffle surajouté, pas d'oedème des membres inférieurs, les mollets sont indolores. L'auscultation pulmonaire retrouve un murmure vésiculaire symétrique, l'abdomen est souple et dépressible sans défense ni détente, les loges rénales et la vessie sont indolores. L'otoscopie est dans la norme sans présence de vésicules herpétiques ou d'autres signes inflammatoires, la sphère buccale est calme. Nous réalisons un bilan biologique qui revient aligné sans syndrome inflammatoire ni leucocytose. En raison de l'absence de piste clinique avec des douleurs à la mobilisation de la nuque associées à des céphalées et un état fébrile, et devant la suspicion d'une éventuelle méningite débutante, nous gardons la patiente hospitalisée en lit monitoré aux urgences avec isolement gouttelettes et surveillance neurologique aux trois heures avec mise en place d'une antibiothérapie prophylactique par Ceftriaxone iv et de Dexaméthasone associée à un traitement antiviral par Acyclovir iv.Lors du contrôle clinico-biologique du lendemain, la patiente est afébrile. Le laboratoire reste aligné, il n'y a ni état inflammatoire, ni leucocytose. Les céphalées sont entièrement régressives, la nuque est souple, sans nucalgie, sans augmentation du tonus musculaire quelconque, la patiente ne se plaint plus d'aucun symptôme et demande sa sortie. Vu la bonne évolution, nous invalidons la suspicion de méningite débutante et ne retenons pas l'indication à une ponction lombaire ou un bilan radiologique avec CT scan. Le traitement antibiotique et antiviral, la corticothérapie et l'hydratation parentérale sont tous arrêtés. Nous concluons à un état fébrile transitoire sur virose pour lequel nous prescrivons une antalgie en réserve en cas de récidive des symptômes. Mme. Y peut regagner son domicile le 26.05.2019. Mme. Y, patiente de 27 ans, tabagique active et connue pour un asthme depuis 2012 sans traitement actuellement, est prise en charge pour une décompensation asthmatique modérée dans le cadre d'une virose respiratoire. La patiente décrit une toux grasse, des myalgies et des frissons depuis le 10.05.2019 avec une amélioration spontanée et une nouvelle dégradation actuelle avec toux et dyspnée nouvelle. A son arrivée, la patiente est dyspnéique, tachypnéique et présente des sibilances diffuses, ainsi qu'un wheezing. Après traitement bronchodilatateur et corticoïde, elle s'améliore avec toutefois un Peak-flow qui reste à seulement 54 %, raison pour laquelle elle est hospitalisée. Concernant son asthme, la patiente a eu une seule crise en 2012 avec mise en place d'un traitement de Symbicort par le Dr. X. Mme. Y a elle-même arrêté sa thérapie une année après, car elle se portait très bien. L'évolution est favorable avec absence de récidive et amélioration clinique. Le Peak-flow s'améliore mais reste aux alentours de 60%. Nous proposons à la patiente de poursuivre un traitement par Symbicort avec du Ventolin en réserve et de retourner chez son pneumologue, Dr. X, pour l'adaptation de la thérapie. Des instructions pour l'utilisation adéquate du traitement inhalateur sont données. Dans l'intervalle, elle est informée qu'elle doit retourner au service des urgences en cas d'aggravation de son état respiratoire. Mme. Y a pu rentrer chez elle en bon état général le 18.05.2019. Mme. Y, 77 ans, est admise aux soins continus pour surveillance rythmique suite à une syncope avec mise en évidence d'un bloc tri-fasciculaire et bradycardie sinusale. La patiente est connue pour une bicytopénie suivie par le Dr. X et un anévrysme de l'aorte sans autre précision. La patiente présente ce jour chez des amis une syncope non convulsivante avec comme prodrome des sudations, sans DRS ni voile noire. La patiente perd ensuite connaissance. Pas de perte d'urine ni de selles, pas de convulsions objectivées. 2e épisode. Elle a présenté il y a 2 ans un événement similaire avec voile noire pour lequel elle n'a pas consulté. Une ETT montre... Social : veuve, 1 fille et deux petits-enfants. Ancienne serveuse FRCV : tabagisme actif 5-6 cig/jour, OH 2 verres/sem Examen clinique : • CV : B1B2 régulier, bradycarde, sans bruits surajoutés, pp aux 4 membres avec différentiel de pouls Msup D200 m avec 2 béquilles ou le rollateur sous supervision. La montée d'escaliers n'est pas entraînée car non nécessaire. Le risque de chute à la sortie n'est que légèrement augmenté. En raison d'un manque de personnel chez Spitex, des soins à domicile privés sont organisés. Au vu de son bon état général et de ses excellents progrès fonctionnels, Mme. Y peut retourner à son domicile le 02.05.2019 avec une prescription de physiothérapie ambulatoire. Mme. Y est une patiente de 73 ans, aux comorbidités susmentionnées, qui nous est transférée depuis l'HFR Riaz en raison d'un iléus colique sur une masse pancréatique infiltrant l'angle colique gauche ainsi que l'hile splénique. La patiente bénéficie le 01.05.2019 d'une confection de transversostomie de décharge par abord local, qui se déroule sans complication notable. Les suites post-opératoires se compliquent par une déhiscence de la stomie, gérée par des soins locaux. En vue de l'évolution clinico-biologique favorable, Mme. Y peut regagner son domicile en bon état général le 09.05.2019 avec soins à domicile pour soins et gestion de la transversostomie. Le cas de Mme. Y est discuté lors de notre colloque interdisciplinaire d'onco-chirurgie. En vue des résultats du bilan d'extension par CT-thoracique ainsi que le PET-CT, nous préconisons une prise en charge chirurgicale. La patiente sera revue à la consultation de Dr. X le 13.05.2019 afin d'organiser la suite de la prise en charge. Mme. Y, 72 ans, présente le 18.05.2019 des douleurs lombaires invalidantes atraumatiques. Elle se présente au service des urgences le 19.05.2019, où des radiographies font suspecter une nouvelle fracture de L3. Les orthopédistes de garde pensent à une possible fracture pathologique mais aucune métastase osseuse n'était présente au bilan oncologique des mois précédents. Mme. Y est hospitalisée pour antalgie. L'antalgie est assurée par Oxycontin. Un bilan ambulatoire comprenant une IRM du rachis lombaire, une densitométrie osseuse et une consultation avec Dr. X est organisée. En parallèle, la patiente connue pour un cancer épidermoïde non à petites cellules récemment diagnostiqué peut débuter sa radiothérapie comme prévu, avec une bonne tolérance. Elle bénéficie également du début du deuxième cycle de sa chimiothérapie en hospitalier. Cependant, le séjour se complique par une insuffisance respiratoire globale dans un contexte fébrile, que nous attribuons à une pneumonie basale droite et la traitons par Ceftriaxone puis Augmentin pour une durée totale de 5 jours. Malgré une amélioration du point de vue infectieux, Mme. Y reste hypoxémique. Il s'agit probablement d'une insuffisance respiratoire hypoxémique chronique dans le contexte de l'emphysème important et de sa pathologie néoplasique. Nous mettons en place une oxygénothérapie à domicile, qui sera réévaluée par Dr. X dans environ 2 mois.Le jour précédant sa sortie, Mme. Y présente un malaise d'allure orthostatique après avoir eu des diarrhées d'origine iatrogène sur administration des laxatifs. Dans ce contexte, elle fait une chute avec traumatisme crânien et perte de connaissance brève de quelques secondes. La surveillance neurologique est sans particularité les 24 heures suivantes. Le test de Schellong est positif et le profil tensionnel plutôt bas, raison pour laquelle nous mettons en suspens le Lisinopril et proposons à la patiente d'utiliser des bas de contention. 3 pointes de suture sont nécessaires au niveau de l'épine nasale qui seront à retirer à 5 jours. Elle ne présente plus d'orthostatisme à la sortie, cependant nous laissons son Lisinopril en suspens et vous proposons d'évaluer la reprise et éventuellement refaire un Schellong. Mme. Y peut sortir le 31.05.2019. Elle prendra rendez-vous chez vous pour le retrait des points et chez son pneumologue pour l'oxygénothérapie. Elle poursuit son traitement oncologique en ambulatoire comme prévu. Mme. Y, patiente de 76 ans connue pour des antécédents d'embolies pulmonaires et thrombose veineuse profonde en 2015, ainsi que de crise d'épilepsie en 2011, nous est envoyée le 23.04.2019 par son médecin traitant en raison d'une syncope le même jour avec traumatisme crânien, perte de connaissance et amnésie circonstancielle. Au niveau anamnestique, la patiente rapporte des prodromes sous forme de dyspnée et vertiges avant de perdre connaissance. Mme. Y est amenée par la police chez son médecin traitant, où la patiente est désorientée et désature à l'air ambiant. Un ECG met en évidence un long segment QT. A l'entrée au service des urgences, la patiente est orientée et le bilan biologique ne retrouve pas de cinétiques de troponines. Cependant, une échocardiographie réalisée par nos collègues cardiologues retrouve une surcharge droite avec une dilatation des cavités droites et une hypertension pulmonaire, motivant un Angio-CT thoracique, qui nous permet de poser le diagnostic d'embolies pulmonaires bilatérales. Une anticoagulation thérapeutique par Héparine intraveineuse est donc débutée le 23.04.2019, puis relayée par de l'Héparine sous-cutanée et finalement par du Rivaroxaban dès le 26.04.2019 (dose augmentée à 2x 15 mg pour 3 semaines, puis à poursuivre à 20 mg par jour). De plus, en raison d'un traumatisme crânien avec perte de connaissance et amnésie circonstancielle lors de l'épisode de syncope, nous réalisons un CT cérébral natif nous permettant d'exclure une fracture ou une hémorragie intra-crânienne. Lors du bilan étiologique de la syncope, un test de Schellong permet d'exclure un orthostatisme, un CT coronarien montre une coronaropathie tri-tronculaire sans sténose significative excluant ainsi une cause cardiaque claire. De plus, la patiente étant connue pour des antécédents de crise d'épilepsie en 2011 sans médication anti-épileptique en cours, nous demandons l'avis de nos collègues neurologues et réalisons un EEG qui ne montre pas de foyers épileptiques clairs. Nous retenons donc les embolies pulmonaires comme cause principale à l'épisode de syncope. L'évolution clinique est lentement favorable avec un sevrage progressif de l'oxygène. Il persiste néanmoins d'importants troubles de la marche chez cette patiente, nous posons l'indication à une réadaptation gériatrique. La demande de prise en charge est initialement refusée par l'assurance. Après réévaluation de la situation, nous reconduisons notre demande et reclassons la patiente dans l'attente d'une décision. La patiente reste hospitalisée au sein de l'HFR bien que la prise en charge spécifique par notre service soit maintenant terminée. Il en résulte un séjour de reclassement et vous recevrez à sa fin un simple courrier complémentaire vous informant que la patiente a quitté le service. Le courrier contiendra uniquement les éventuelles notes de suite et une copie de l'ordonnance des médicaments à la sortie. Mme. Y est une patiente de 34 ans, hospitalisée pour une crâniotomie occipitale et laminectomie de C1 électives le 08.03.2019 dans le contexte d'un syndrome d'Arnold-Chiari. L'intervention se passe sans complication. La plaie opératoire est calme. La surveillance neurologique est sans particularité. La patiente est aussi connue pour une mastocytose systémique et cutanée. Les médicaments histamino-libérateurs sont à éviter. De ce fait, l'antalgie est assurée initialement par des bolus répétés de Fentanyl intraveineux, puis une association de Paracétamol, Célécoxib et Fentanyl patch en réserve. Les suites opératoires sont simples avec encore une légère instabilité à la marche nécessitant de la physiothérapie. La patiente rentre à domicile le 13.03.2019. Mme. Y, âgée de 79 ans, connue pour les comorbidités susmentionnées, nous est adressée par l'HFR Riaz pour une réadaptation musculo-squelettique et rééducation à la marche suite à une fracture avec tassement du plateau supérieur de D12 sur chute de sa hauteur le 23.04.2019. Sur le plan social, la patiente, veuve, vit seule à domicile. Elle est à la retraite. A l'admission, la patiente se plaint de douleurs au rachis très variables selon la position et le moment, mais qui sont contrôlées avec l'antalgie en réserve. Elle est hémodynamiquement stable et les paramètres vitaux sont dans la norme. Au status, la patiente est orientée et collaborante. La force et la sensibilité sont conservées. A l'examen clinique, un goitre d'origine indéterminée est mis en évidence, avec un bilan thyroïdien sans particularités et une US de la thyroïde met en évidence quelques nodules thyroïdiens d'aspect bénin, mais avec une glande thyroïde qui n'est pas agrandie. Au laboratoire précédent, une hypovitaminose D et un déficit en acide folique ont été mis en évidence que nous substituons par voie orale. Durant son séjour, Mme. Y a présenté une amélioration des douleurs et une autonomie en progression. Sur le plan nutritionnel, la patiente montre un apport calorique et hydrique qui ne couvre pas ses besoins. Un suivi diététique et des adaptations ont été refusés par la patiente. Durant son séjour, la patiente a bénéficié d'une prise en charge interdisciplinaire avec physiothérapie et ergothérapie. A la sortie, elle est indépendante pour les transferts et la marche avec sa canne personnelle sur un périmètre illimité. Elle peut monter/descendre les escaliers avec la canne et la rampe. Après 2 semaines d'hospitalisation, l'évolution est favorable et Mme. Y peut quitter notre service pour rejoindre son domicile, le 16.05.2019, en état général conservé. A la sortie, la patiente bénéficiera de séances de physiothérapie en ambulatoire. Les soins à domicile sont réactivés. Mme. Y, patiente de 76 ans, nous est adressée pour réadaptation gériatrique depuis le service de médecine HFR Fribourg - Hôpital cantonal, avec passage aux soins intensifs, suite à une insuffisance respiratoire hypoxémique avec broncho-aspiration après une chute dans un contexte indéterminé et station prolongée au sol. Pour rappel, la patiente, par le passé autonome, montre une dysphagie nouvelle, investiguée par nos collègues de Fribourg. Selon avis neurologique ainsi qu'au vu de la symptomatologie avec des signes extrapyramidaux, un traitement par Madopar a été débuté avec amélioration des symptômes et de bradykinésie, déglutition et rigidité. Le traitement de Madopar est diminué progressivement et la dose à la sortie était de 62,5 mg 3 fois par jour. Dans le contexte de la chute, un test de Schellong est réalisé, revenant positif et des bandes de contention ont été mises en place. Sur le plan infectieux, l'évolution clinique et biologique est favorable.Sur le plan nutritionnel, des tests de déglutition ont été réalisés régulièrement permettant la diminution progressive de l'alimentation entérale et l'ablation de la sonde nasogastrique le 24.04.2019. Mme. Y a bénéficié d'un bilan nutritionnel mettant en évidence une malnutrition protéino-énergétique grave démontrée par un NRS à 5/7. Dans ce contexte, nous mettons en place des suppléments nutritifs oraux 1x/jour. Sur le plan cutané, suite à la chute, la patiente présente une escarre au niveau sacral. Elle bénéficie, le 01.05.2019, d'un débridement par le Dr. X et pose de MiniVAC en aspiration, l'évolution de cette plaie était longue et l'avis du chirurgien était de garder le VAC encore pour quelques semaines. Sur le plan cognitif, les tests de dépistage montrent un MMSE à 24/30, un test de la montre à 4/7, ce qui met en évidence la présence de troubles cognitifs débutants. L'échelle de dépression gériatrique est à 5/10. Sur le plan hématologique, nous objectivons une anémie normocytaire chronique, raison pour laquelle nous effectuons un bilan vitaminique qui revient dans la norme, hormis une carence en vitamine D que nous avons substituée, la TSH était également dans la norme. Durant son séjour, Mme. Y effectue une physiothérapie de mobilisation (en charge complète). A la sortie, son périmètre de marche à l'aide d'un rollator est de plus de 200 mètres et elle peut gravir 18 marches d'escaliers. Sa mesure d'indépendance fonctionnelle est de 80/105, par rapport à 55/126 à l'entrée. La MIF physio est de 5/7 pour les transferts, 6/7 pour les déplacements et 4/7 pour les escaliers. Le TUG est de 27.80 sec. Sur le plan social, Mme. Y est veuve, vit seule, sans soins à domicile et était indépendante jusqu'à présent. Après plusieurs discussions, la patiente refuse définitivement le retour à domicile et demande un court séjour dans un EMS pour l'instant. Le 14.05.2019, au vu de la stabilité du cas, la patiente reste hospitalisée au sein de l'HFR bien que sa prise en charge spécifique par notre service soit maintenant terminée. Il en résulte un séjour de reclassement et vous recevrez à sa fin un simple courrier complémentaire vous informant que la patiente a quitté le service. Le courrier contiendra uniquement les éventuelles notes de suite et une copie de l'ordonnance des médicaments à la sortie. Mme. Y, 92 ans, connue pour hypertension artérielle et hyperlipidémie, est hospitalisée dans un contexte de AIT sylvien gauche. Pour rappel, la patiente a été amenée au service des urgences par sa famille en raison d'un trouble du comportement d'apparition subite associé à des troubles de la parole. A l'admission, elle présentait une aphasie globale, une héminégligence droite et une hémianopsie homonyme latérale droite. Le CT cérébral ne montre pas de lésion ischémique aiguë ni d'anomalie de perfusion ni occlusion vasculaire. En raison d'une présentation tardive, hors délai pour une lyse, un traitement par Aspirine a été débuté avec dose de charge le 04.05.2019 et hospitalisation en Stoke Unit en lit monitoré. Pour la suite, l’IRM cérébral de contrôle confirme les résultats du scanner. Sur le plan étiologique, l'échocardiographie transthoracique montre une fonction cardiaque conservée et une oreillette gauche non dilatée. Un Holter de 72h est posé également durant l’hospitalisation, les résultats sont toujours en cours lors de la rédaction de cette lettre. Dans ce contexte, nous retenons comme diagnostic un probable accident ischémique transitoire du territoire sylvien superficiel gauche. Sur le plan métabolique, un traitement d'Atorvastatine 40 mg/j est introduit en raison d'une hypercholestérolémie en prévention secondaire. Nous vous proposons d'effectuer un bilan lipidique ainsi que des transaminases à 1 mois avec adaptation du traitement en fonction (cible LDL < 1.8 mmol/l). L'évolution clinique est favorable avec la persistance au statut neurologique de sortie d'un déficit du champ visuel latéral droit de l'oeil droit pour lequel il est recommandé un contrôle ophtalmologique (suspicion d'atteinte oculaire ou pré-chiasmatique). Le bilan neuropsychologique montre des fonctions cognitives conservées. Mme. Y peut regagner son domicile le 08.05.2019. Un contrôle en ambulatoire d'ophtalmologie sera prévu pour la suite. Une consultation neurovasculaire de contrôle est prévue à 3 mois. Mme. Y, 78 ans, hospitalisée dans le contexte d'une décompensation cardiaque sur fibrillation auriculaire à conduction ventriculaire rapide nouvelle. Pour rappel, la patiente présentait depuis 1 semaine une dyspnée à l'effort sans douleurs thoraciques associées. Le statut, tout comme le bilan biologique et radiologique, montrent des signes de décompensation cardiaque gauche qui est précipitée par une fibrillation auriculaire rapide nouvelle. Au service des urgences, la patiente reçoit des bêtabloquants et de la digoxine iv, permettant de stabiliser la fréquence cardiaque. Elle bénéficie d'une échocardiographie le 17.05.2019 montrant une fraction d'éjection ventriculaire conservée et une absence de valvulopathie. Nous introduisons un traitement anticoagulant et majorons le traitement bêtabloquant. Un traitement diurétique est également mis en place. Afin d'exclure une cause ischémique, la patiente bénéficie le 22.05.2019 d'une coronarographie qui ne montre pas de lésion coronarienne nouvelle. Malgré le traitement de la décompensation cardiaque, Mme. Y reste hypoxémique. Nous effectuons un ultrason des membres inférieurs ne montrant pas de thrombose. Une embolie pulmonaire ne pouvant être exclue, nous effectuons un scanner thoracique qui permet de l'exclure définitivement. La pO2 reste basse surtout au lit avec amélioration en position assise. L'avis des pneumologues est qu'elle est en adéquation avec son âge et son hypertension pulmonaire connue. Nous n'instaurons pas de thérapie mais stimulons la position assise. Mme. Y présente des souffles vasculaires importants, notamment fémoraux. Nous demandons un ultrason artériel des membres inférieurs pour exclure une dissection au point de ponction et bilanter les souffles. Il en ressort un diagnostic d'AOMI de stade I asymptomatique. Nous maintenons l'utilisation des bas de classe II pour les varices mais ils devront être retirés en cas d'apparition de symptômes. A l'entrée, Mme. Y a présenté un syndrome inflammatoire léger et des gonalgies gauches avec signes inflammatoires, pour lesquels elle bénéficie d'une ponction articulaire par nos rhumatologues et injection intra-articulaire de corticostéroïdes. Le liquide contient des cristaux de pyrophosphate, parlant pour une chondrocalcinose. L'évolution est bonne. Cependant, elle développe des douleurs du pied gauche quelques jours après, avec une rougeur et une hyperthermie locale. Nous concluons à une probable nouvelle crise de chondrocalcinose que nous traitons par des corticoïdes. Au vu de l'évolution clinique favorable, mais de l'incapacité de Mme. Y de marcher correctement en raison des complications rhumatologiques, nous inscrivons Mme. Y en réhabilitation. En attente de place, elle reste hospitalisée au sein de l'HFR bien que la prise en charge spécifique par notre service soit maintenant terminée. Il en résulte un séjour de reclassement et vous recevrez à sa fin un simple courrier complémentaire vous informant que la patiente a quitté le service. Le courrier contiendra uniquement les éventuelles notes de suite et une copie de l'ordonnance des médicaments à la sortie. Mme. Y, patiente de 73 ans, connue pour un carcinome ovarien stade FIGO IV avec atteinte pleurale et péritonéale, diagnostiqué en janvier 2018 pour lequel elle a reçu une chimiothérapie adjuvante puis annexectomie bilatérale en décembre 2018. Elle présente le 24.04.2019, un état fébrile avec douleurs du flanc droit qui l'ont poussée à consulter en oncologie. Le bilan biologique met en évidence une insuffisance rénale nouvelle avec pyélonéphrite droite. Une antibiothérapie par Ciproxine est initiée pour 10 jours. Le contrôle biologique montre une péjoration de la fonction rénale et la patiente nous est adressée pour suite de prise en charge.La pyélonéphrite est traitée par Ceftriaxone avec un relais par Ciproxine après réception des cultures d'urines. Une nouvelle culture d'urine est effectuée à sa sortie permettant de s'assurer de l'éradication de l'infection. Le bilan met en évidence des signes d'atteinte post-rénale avec dilatation pyélocalicielle bilatérale. Il est décidé en accord avec les urologues de mettre en place une sonde double J le 05.05.2019. Suite à cette intervention, nous remarquons une nette amélioration de l'état général de la patiente ainsi que de la fonction rénale. Étant donné que la patiente présente toujours une acidose métabolique, nous laissons la patiente rentrer avec du Néphrotrans. Nous conseillons de faire lors de la prochaine consultation une gazométrie veineuse et d'adapter ou stopper le Néphrotrans. Après discussion avec le Dr. X et Dr. X de la médecine nucléaire, un CT injecté à distance serait plus bénéfique qu'un PET lors de cette hospitalisation. Un CT abdomino-pelvien sera organisé par suite par le Dr. X. Mme. Y rentre à domicile le 08.05.2019 en meilleur état général. Mme. Y, 69 ans, est hospitalisée en raison d'une syncope sur embolie pulmonaire. La patiente, connue pour un carcinome ovarien bilatéral sous chimiothérapie, aurait présenté une syncope objectivée par sa fille avec, comme prodrome, une sensation vertigineuse et des bouffées de chaleur. Les symptômes sont survenus au repos et ont duré quelques minutes. La patiente évoque également une péjoration d'une dyspnée à l'effort depuis le début du mois de mai 2019. Le bilan radiologique initial met en évidence une embolie pulmonaire bilatérale, centrale à droite et segmentaire à gauche, sans répercussion sur le tronc pulmonaire et les cavités cardiaques, ni d'argument radiologique pour un infarctus pulmonaire. Une échographie transthoracique ne met pas en évidence de répercussion sur le cœur droit. Pour cette raison et au vu d'une fréquence cardiaque à 52 bpm à son arrivée, nous complétons le bilan par un Holter afin d'exclure une cause rythmique ou une amolie de la conduction atrio-ventriculaire qui expliquerait la syncope. Les résultats de l'enregistrement Holter sont à pister. L'évolution clinique est favorable sous traitement anticoagulant que nous vous proposons de poursuivre à vie au vu des antécédents d'embolie pulmonaire (2008) et surtout du contexte oncologique. En raison d'un profil tensionnel plutôt bas durant le séjour hospitalier, nous avons mis en suspens le traitement antihypertenseur par Losartan. Du point de vue oncologique, Mme. Y est à son sixième cycle de chimiothérapie par Carboplatine et Taxol (sans Avastin depuis la 5ème cure) le 02.05.2019. Un CT-scan abdomino-pelvien est réalisé le 14.05.2019 dans l'optique d'un bilan pré-opératoire de deuxième look selon la proposition du dernier tumorboard gynécologique du 30.04.2019. Une suite de prise en charge oncologique est prévue le 23.05.2019. Au vu d'une bonne évolution durant son séjour, Mme. Y rentre à domicile le 16.05.2019. Mme. Y est une patiente de 80 ans qui nous est transférée de l'orthopédie de l'HFR Tafers pour suite de prise en charge d'une fracture de col fémoral gauche type Garden II/Pauwels I le 28.02.2019 avec un traitement conservateur. L'anamnèse n'étant pas fiable chez cette patiente, l'origine de la fracture reste incertaine. À son entrée, Mme. Y se plaint de douleurs dans la cuisse gauche, surtout à la mobilisation, ne se rappelant plus de sa fracture. Le reste de l'anamnèse par système est sans particularité. Aucun signe pathologique n'est mis en évidence à l'examen physique sinon des troubles cognitifs évidents. Elle vit seule dans une maison au premier étage, était indépendante dans ses AVQ et se déplaçait sans moyens auxiliaires. Elle n'a pas d'aide à domicile. La patiente a un fils et trois filles. Concernant la fracture du col fémoral, le traitement conservateur avec une charge partielle de 10 kg du membre inférieur gauche est poursuivi mais souvent non respecté par Mme. Y en raison de troubles mnésiques importants. Nous effectuons plusieurs radiographies de contrôle qui écartent un déplacement secondaire. Un consilium orthopédique par Dr. X le 11.04.2019 confirme une évolution satisfaisante, permettant une augmentation de la charge partielle à 20 kg jusqu'au prochain contrôle radioclinique le 09.05.2019. Une déficience en vitamine D est substituée. Devant la suspicion de troubles cognitifs, nous effectuons un bilan de démence. Le bilan biologique est aligné. L'IRM cérébrale ainsi qu'une évaluation neuropsychologique permettent de poser le diagnostic de démence modérée à sévère d'origine mixte neurodégénérative du type Alzheimer et vasculaire. Un bilan psychiatrique effectué durant le séjour en orthopédie retrouve un trouble de la personnalité paranoïaque avec des délires de persécution. Un traitement par Quetiapin est initié avec une évolution favorable. Un recours à la Justice de Paix est en cours depuis plusieurs mois suite à des plaintes de la patiente à la police d'épisodes de vols ainsi qu'à la demande de la famille qui suspecte une mise en danger et une incapacité de Mme. Y à gérer ses affaires administratives et financières. Une demande de curatelle est effectuée. Au vu de la démence avancée de la patiente et du besoin de surveillance continu, le projet est discuté avec la famille et la Justice de Paix. Il est décidé d'organiser une entrée dans un home. Après adaptation du traitement antihypertenseur, le profil tensionnel est dans la norme. Parallèlement, Mme. Y bénéficie d'une réadaptation précoce individuellement adaptée avec physio- et ergothérapie. À l'entrée, elle effectue les transferts sous supervision et se mobilise avec l'arjo sur une distance de maximal 50 m. Le Tinetti est à 13/28. À la fin de l'hospitalisation, la patiente est autonome dans les transferts et se déplace avec des cannes anglaises de manière autonome sur une distance de 200 m. Le Tinetti est à 16/28. Mme. Y peut être transférée à l'EMS de Morat le 02.05.2019. Mme. Y sera revue en policlinique de chirurgie pour suite de la prise en charge. Mme. Y, 79 ans, est hospitalisée en raison d'une exacerbation de douleurs neurogènes chroniques, dans un contexte d'infection urinaire. La patiente est connue pour des douleurs neurogènes chroniques dans un contexte de paraplégie posttraumatique sur accident par balle avec fusil de chasse en 2009. Elle décrit actuellement des douleurs des membres inférieurs crampiformes, en lancées, évaluées à 9/10 avec irradiation de proximal à distal. Les douleurs sont normalement contrôlées par sa médication habituelle, ce qui n'est plus le cas actuellement. Une infection urinaire est mise en évidence chez une patiente porteuse de sonde urinaire à demeure. Un traitement antibiotique ciblé est mis en place, sachant qu'il s'agit d'une infection à ESBL. L'évolution des douleurs neurogènes est favorable suite au traitement de l'infection urinaire. Après discussion avec le Dr. X, un essai d'hypnose avait été proposé chez la patiente, étant donné que les ressources médicamenteuses sont pratiquement épuisées. Une séance ambulatoire avait eu lieu chez la Dr. X à Fribourg. Nous poursuivons des séances d'hypnose durant l'hospitalisation, ainsi que de la physiothérapie avec un bon effet. Pour ce qui concerne la thérapie médicamenteuse, nous avons stoppé l'Effentora car la patiente ne supportait pas les effets secondaires et à cause du risque de dépendance élevé, et réduit la dose du Dafalgan pour raison hépatoprotective. Seules 1-2 réserves d'Oxynorm sont encore nécessaires à la fin de l'hospitalisation, ce qui correspond à la thérapie habituelle à domicile.La patiente nous décrit qu'elle avait été hospitalisée pendant 6 mois à Nottwil en 2015, étant donné les récidives des douleurs nécessitant des hospitalisations répétées, nous lui conseillons une hospitalisation à Nottwil pour un soutien et une prise en charge multidisciplinaire. Après discussion avec le Dr. X, spécialiste en antalgie à Nottwil, une prise en charge pour début août serait envisageable et la patiente sera convoquée. En raison d'une prise de poids avec majoration des oedèmes des membres inférieurs et une légère dyspnée d'effort, nous augmentons le traitement diurétique avec un bon effet. Nous retenons une décompensation cardiaque qui est probablement précipitée par le contexte infectieux. Une anémie hypochrome et macrocytaire est mise en évidence. Nous vous laissons le soin de la bilanter en ambulatoire. Mme. Y a pu rentrer chez elle en meilleur état général le 16.05.2019. Un séjour à Nottwil est en cours d'organisation, nous remercions nos collègues du centre paraplégique pour leur rapide réponse et la prise en charge de la patiente. Mme. Y est une patiente de 69 ans qui est hospitalisée pour prise en charge conservatrice d'une appendicite aiguë simple. En effet, la patiente étant suivie et traitée par le service d'oncologie, nous décidons de réaliser un traitement conservateur. L'évolution est par la suite rapidement favorable tant sur le plan clinique que paraclinique. Le patient rentre à domicile le 07.05.2019 avec un traitement antibiotiques par voie orale à poursuivre avec une consultation prévue en oncologie afin de discuter les possibilités opératoires par la suite ainsi qu'un suivi à la consultation du Dr. X. Mme. Y, patiente de 60 ans, connue pour une cardiopathie ischémique tritronculaire et une maladie du sinus avec implantation d'un pacemaker/défibrillateur en mars 2019, est hospitalisée en raison de plusieurs épisodes de tachycardie ventriculaire, traités par le défibrillateur interne qui a administré 7 chocs au total. Elle est amenée en ambulance au service des urgences où un traitement anti-arythmique par Amiodarone en continu est introduit et la patiente est admise aux soins intensifs pour surveillance rythmique, sans particularité. En raison d'une hyperthyroïdie infraclinique nouvelle, la Cordarone est stoppée et un relais par Sotalol est effectué. Le traitement par béta-bloquant est également adapté. Après discussion avec le Dr. X, une thermo-ablation est planifiée le 07.05.2019 au CHUV (admission le 06.05.2019). Un ECG de contrôle met en évidence un QT allongé suite à l'introduction du Sotalol, motivant son arrêt et un traitement par Sotalol est réintroduit. Une interrogation de pacemaker le 26.04.2019 ne montre pas d'anomalie durant l'hospitalisation. Après avis endocrinologique, la Cordarone est réintroduite mais sans dose de charge et un traitement par Neo-Mercazole est introduit. Le 27.04.2019, Mme. Y présente à nouveau une décharge de son pacemaker-défibrillateur et le traitement cardiaque est à nouveau adapté après discussion avec les cardiologues, avec au final un traitement par Nadolol 40 mg 2x/j dès le 29.04.2019. Sur le plan endocrinologique, un ultrason de la thyroïde montre de multiples petits nodules, ce qui parle plutôt en faveur d'autonomisation. Dans ce contexte, le bilan thyroïdien est complété avec les anticorps revenant tous négatifs et la TSH redevient dans la norme. Un contrôle des tests thyroïdiens est à réaliser à 2 semaines et un contrôle à 9 mois est organisé avec nos collègues endocrinologues. La patiente signale l'apparition de vertiges intermittents de type tangage coïncidant avec l'introduction du traitement d'Ezetrol. Celui-ci est suspendu le 26.04.2019. La réintroduction du traitement ou l'introduction d'un autre hypolipémiant sera à réévaluer. Au vu de l'amélioration clinique, Mme. Y peut rentrer à domicile le 01.05.2019 avec contrôle chez le Dr. X le 03.05.2019. Mme. Y est hospitalisée dans notre service le 22.04.2019 par l'intermédiaire du service des urgences de l'HFR Fribourg en raison d'une décompensation de BPCO avec probable surinfection bactérienne. À l'entrée, la patiente se plaint de toux et de dyspnée en progression. Elle rapporte des épisodes fébriles à domicile. Nous trouvons une patiente de 71 ans, bien orientée, en état général diminué, hémodynamiquement stable mais ayant besoin d'oxygène. Mme. Y est veuve, a 2 enfants et habite seule dans un appartement au 3e étage avec ascenseur. Avant l'hospitalisation, elle était complètement autonome au niveau des AVQ et AIVQ. Elle se mobilisait sans moyens auxiliaires. Ad diagnostic principal et diagnostic supplémentaire 1) Le laboratoire met en évidence un syndrome inflammatoire important. Dans ce contexte, malgré l'absence d'infiltrat à la radiographie du thorax, une antibiothérapie et corticothérapie de courte durée sont administrées à la patiente. Le Klacid peut être interrompu après 2 jours au vu d'antigène urinaire négatifs pour les légionnelles. En outre, la patiente bénéficie de physiothérapie respiratoire et d'un traitement par aérosols. L'oxygénothérapie peut être sevrée après 1 semaine. L'évolution clinique est favorable. Après discussion avec la patiente, le traitement de Symbicort est remplacé à la sortie par les traitements d'Incruse et Relvar Ellipta qu'elle avait déjà jusqu'en novembre 2018. Ad diagnostic supplémentaire 2) Le CT thoraco-abdominal de suivi oncologique, déjà programmé avant l'hospitalisation, du 25.04.2019 ne montre pas de métastase ou de récidive locale de l'adénocarcinome sigmoïdien. Ad diagnostic supplémentaire 3) Les suppléments nutritifs oraux sont poursuivis durant le séjour sous la supervision de nos collègues diététiciennes. Ad diagnostic supplémentaire 4) La fonction rénale reste stable durant le séjour. Ad diagnostic supplémentaire 5) Le contrôle de laboratoire montre un taux de vitamine D légèrement abaissé à 69 nmol/L. Dans ce contexte, nous introduisons une substitution orale. Parallèlement à la prise en charge aiguë, la patiente bénéficie de physiothérapie et d'ergothérapie intensives durant son séjour. À l'entrée, on note une légère réduction de la mobilité avec un risque de chute légèrement augmenté. Mme. Y effectue les transferts sans aide et elle se déplace sur une distance de 50 m sans moyen auxiliaire sous supervision. À la sortie, elle effectue les transferts de façon autonome et marche >300 m sans moyen auxiliaire. La montée d'escaliers n'est pas entraînée, car non nécessaire selon la patiente. Le Tinetti reste identique entre l'entrée et la sortie, à 21/28. Au vu de son bon état général et de ses bons progrès fonctionnels, Mme. Y peut retourner à son domicile le 03.05.2019 avec une prescription de physiothérapie ambulatoire. Mme. Y consulte les urgences le 20.04.2019 en raison d'une toux grasse en péjoration depuis une semaine, accompagnée d'un état fébrile à 39,1°C malgré la prise de 2 g de Dafalgan en l'espace de 3 heures. Pas de symptôme urinaire ni gastro-intestinal. La patiente rapporte des douleurs basithoraciques gauches respiro-dépendantes, non oppressives et non reproductibles à la palpation.A l'admission aux urgences, la patiente est hémodynamiquement stable. Elle est normocarde, normotendue, fébrile à 39,1°C, tachypnéique et sature à 94% à l'air ambiant. A l'auscultation pulmonaire, nous notons une hypoventilation bibasale. Le reste du status est sans particularité. Le laboratoire met en évidence une CRP à 33 mg/l, une leucocytose à 17,1 G/l avec neutrophiles à 15,48 G/l ainsi qu'une légère hypokaliémie à 3,1 mmol/l. Des hémocultures et une recherche d'antigènes urinaires sont prélevés. L'ECG ne met pas en évidence de signe d'ischémie aiguë. La radiographie du thorax montre un foyer en base gauche. Aux urgences, en raison des douleurs, Mme. Y reçoit 75 mg d'Ecofenac et 50 mg de Tramal et au vu de la persistance de l'état fébrile malgré les fébrifuges, la patiente reçoit 2 mg de Novalgine. Nous débutons une antibiothérapie par Rocéphine 2 g iv et la patiente est hospitalisée pour la suite de la prise en charge. Sur le plan infectieux, les hémocultures, 2/4 bouteilles, reviennent positives pour Streptococcus Pneumoniae (sensible à la Rocéphine et à la pénicilline). La radiographie de thorax de contrôle du 26.04.2019 est rassurante. L'antibiothérapie par Rocéphine est poursuivie jusqu'au 27.04.2019. Au vu de l'évolution clinique et biologique favorable, nous effectuons un relais per os par co-amoxicilline 1 g 2x/j, à poursuivre jusqu'au 05.05.2019. Mme. Y peut regagner son domicile le 29.04.2019. Nous recommandons un contrôle à votre consultation à la fin de l'antibiothérapie. Mme. Y est une patiente de 75 ans qui nous est adressée par le service d'orthopédie de l'HFR Tafers pour prise en charge de troubles de la marche et de l'équilibre suite à une fracture plurifragmentaire du péroné distal avec fracture bimalléolaire gauche après un accident de voiture le 01.04.2019, traitée conservativement par botte plâtrée. A l'entrée, la patiente se plaint de fatigue, de perte d'énergie, de troubles d'équilibre et d'une insécurité à la marche ainsi que de douleurs à la jambe gauche. Avant son hospitalisation, elle habitait seule dans un appartement au 3e étage avec ascenseur et deux marches d'escaliers. Elle était complètement autonome dans les activités quotidiennes, recevait de l'aide de ses enfants et se mobilisait sans moyens auxiliaires. A l'entrée, se présente une patiente en bon état général, bien orientée dans les trois dimensions, afébrile et stable sur le plan hémodynamique. Sur le plan clinique, nous retrouvons des bruits cardiaques lointains et un rythme régulier, ainsi que de légers œdèmes du membre inférieur droit avec pouls périphérique bien palpable. Le status neurologique montre une légère diminution de la mémoire à court terme. Le reste de l'examen est dans les limites de la norme. Au cours de son séjour, nous effectuons une réhabilitation musculo-squelettique avec physio- et ergothérapie en respectant une charge partielle de 10 kg. Les douleurs sont lentement régressives après ajustement de l'antalgie. Le contrôle radiologique montre une fracture stable. Selon l'avis orthopédique (Dr. X, HFR Tafers), une charge partielle de 30 kg est autorisée pour l'entraînement des escaliers. Nous poursuivons l'anticoagulation prophylactique postopératoire par Clexane 40 mg 1x/j et la prescrivons jusqu'à la charge complète de la jambe gauche. Le prochain contrôle radio-clinique est prévu chez Dr. X le 17.05.2019. Une carence en vitamine D est substituée. A l'entrée, Mme. Y effectue les transferts d'une manière autonome et marche 30 m avec l'Arjo sous supervision. La patiente n'est pas capable de faire des escaliers. Grâce aux thérapies intensives et individuellement adaptées, des progrès significatifs au niveau de la mobilisation, de la stabilisation de la marche et de l'équilibre sont objectivés. A la sortie, elle peut faire les transferts d'une manière autonome, marcher 200 m avec 2 cannes sans supervision et monter 2x 2 marches d'escalier en respectant la charge partielle avec une canne et la rampe, sans aide. Le Tinetti s'améliore de 11 à 16/28 entre l'entrée et la sortie. La TSH est dans la norme lors de notre contrôle. Nous continuons le traitement habituel par Euthyrox. Les valeurs tensionnelles restent stables pendant l'hospitalisation. Nous poursuivons le traitement habituel par Co-Aprovel 150/12,5 mg. L'anémie se montre stable avec des paramètres d'anémie normaux. Nous adaptons le traitement laxatif avec un bon effet. En raison de la stabilité de son état général et de l'amélioration de l'autonomie et de la mobilisation durant l'hospitalisation, Mme. Y peut regagner son domicile le 11.05.2019. Des soins à domicile sont organisés tous les jours pour la Clexane, ainsi que pour les contrôles de santé, les soins corporels et le semainier. Mme. Y, patiente de 83 ans, est admise aux soins intensifs en Stroke Unit monitorée pour suspicion d'un AVC ischémique mineur. La patiente, en bonne santé habituelle et connue uniquement pour une migraine avec aura ophtalmique, a présenté le 10.05.2019 un flou visuel bilatéral suivi d'une aphasie de production. Le NIHSS initial aux urgences de Riaz est évalué à 2 points. Sur avis neurologique, la patiente est transférée à Fribourg en filière Stroke pour un CT-scan Time is Brain. L'examen, sous réserve d'artéfacts de mouvements, ne montre pas de franc argument en faveur d'une lésion ischémique ou hémorragique, ni mise en évidence d'occlusion ou de sténose significative sur le cours des vaisseaux pré-cérébraux et intracrâniens. Une charge en antiagrégant plaquettaire avec Aspirine est administrée et la patiente est admise aux soins intensifs pour surveillance neurologique. Au niveau clinique, la surveillance neurologique aux soins intensifs est rapidement favorable avec un score de NIHSS passant de 3 points lors de l'entrée à 0 point en 2 heures de surveillance. A la sortie de la Stroke Unit monitorée, le score de NIHSS est à 0 point. Concernant le bilan étiologique, au niveau biologique, la mesure de l'hémoglobine glyquée est à 5,1% et le bilan lipidique est sans particularité. Le bilan cardiologique avec ECG-Holter est en cours et sera à pister. Une IRM cérébrale est aussi prévue. Dans le diagnostic différentiel, on évoque une possible crise d'épilepsie partielle. Un EEG ne montre toutefois pas d'activité épileptique. Vu la rapide amélioration clinique et l'absence de nouveaux symptômes en faveur d'une épilepsie, les collègues neurologues proposent de ne pas introduire de traitement anti-épileptique. A noter qu'une possible aura migraineuse acéphalgique est aussi avancée comme hypothèse dans le diagnostic différentiel chez une patiente connue pour une migraine avec aura ophtalmique. Durant la surveillance aux soins intensifs, on n'objective pas de survenue de céphalées. Un état confusionnel aigu avec agitation est objectivé lors de la réalisation du CT-scan. Celui-ci nécessite l'administration de Dormicum en ordre unique. L'étiologie de la confusion est mise sur le compte d'un globe urinaire. Un sondage vésical permet une rapide amélioration des symptômes. Lors de l'épisode de confusion avec agitation, des modifications ECG avec sous-décalages sont mises en évidence dans le territoire inférieur. Un équivalent angineux semble peu probable, vu l'absence de cinétiques des enzymes cardiaques, de troubles cinétiques à l'échographie, et l'absence d'angor malgré une activité physique importante. L'indication à d'autres examens, notamment une coronarographie, est donc à mettre en question. A noter également que la patiente est plutôt contre une prise de médicaments à long terme.L'échographie cardiaque montre une insuffisance aortique minime chez une patiente anamnestiquement connue pour un souffle cardiaque. Un suivi annuel est indiqué. Vu la stabilité clinique et biologique, la patiente est transférée le 11.05.2019 en division de médecine interne pour suite de prise en charge. Mr. Y, 83 ans, connu pour une migraine avec aura ophtalmique, a présenté le 10.05.2019 un flou visuel bilatéral, suivi d'une aphasie de production et d'un état confusionnel aigu avec agitation psychomotrice. Le NIHSS initial aux urgences de Riaz est évalué à 2 points. La patiente se dégradant, elle est transférée à Fribourg en filière Stroke. À son arrivée à Fribourg, la patiente présente une aphasie complète avec un NIHSS à 6. Le CT time is brain, sous réserve d'artéfacts de mouvements, ne montre pas de franc argument en faveur d'une lésion ischémique ou hémorragique, ni mise en évidence d'occlusion ou de sténose significative sur le cours des vaisseaux pré-cérébraux et intracrâniens. Une charge en antiagrégant plaquettaire avec Aspirine est administrée et la patiente est admise aux soins intensifs pour surveillance neurologique. La patiente retrouve un NIHSS à 0 en quelques heures sans développer de céphalées. L'IRM cérébrale réalisée plus tard ne montrait pas non plus de lésion ischémique ou de saignement. Dans le diagnostic différentiel, on évoque une possible crise d'épilepsie partielle ou un AIT. Un EEG ne montre toutefois pas d'activité épileptique. Vu la rapide amélioration clinique et l'absence de nouveaux symptômes en faveur d'une épilepsie, les collègues neurologues proposent de ne pas introduire de traitement antiépileptique. Nous retenons comme plus probable une aura migraineuse acéphalgique chez une patiente connue pour une migraine avec aura ophtalmique avec un état confusionnel aigu sur un globe urinaire. Aucune thérapie en particulier n'a été conseillée par nos neurologues. Le globe urinaire est mis sur le compte d'une infection urinaire qui est traitée par de la Nitrofurantoïne. Lors du CT-scan initial, un ECG motivé par un état d'agitation psychomotrice aigu retrouve des sous-décalages transitoires dans le territoire inférieur. Les troponines s'élèvent à 25 ng/l, sans cinétique. Une échocardiographie transthoracique montre une fonction systolique du ventricule gauche qui est conservée sans troubles de la cinétique segmentaire. Dans ce contexte, les collègues cardiologues proposent d'effectuer une coronarographie. Vu l'événement neurologique récent et le fait qu'un accident ischémique transitoire ne peut pas être formellement exclu et étant donné la normalisation de l'électrocardiogramme chez une patiente qui reste totalement asymptomatique du point de vue cardiaque et qui n'a pas de trouble de la cinétique segmentaire, nous estimons que les risques d'une coronarographie dépassent le potentiel bénéfice. Par ailleurs, les troubles de la repolarisation peuvent être liés au contexte neurologique aigu. Nous renonçons donc à une coronarographie et proposons un test d'effort à distance, décision que nous partageons avec nos collègues cardiologues. Une thérapie par bêtabloquant, statine, IEC et antiagrégation plaquettaire est introduite. Un contrôle des tests hépatiques et des CK dans 3-4 mois est proposé en raison de l'introduction de la statine. Mr. Y a pu rentrer en bon état général à la maison le 16.05.2019. Mme. Y, patiente de 58 ans, tabagique, consulte chez son médecin traitant le 13.05.2019 en raison de palpitations intermittentes nouvelles apparues depuis 2 semaines. Elle est admise aux soins intensifs de l'HFR en ambulance en raison d'un STEMI subaigu avec thrombus dans le ventricule gauche. À l'échocardiographie, on retrouve une FEVG abaissée à 30%. La patiente bénéficie d'une coronarographie le 14.05.2019 avec recanalisation et mise en place de 2 stents actifs dans l'IVA. Mme. Y a été transférée à l'étage le 15.05.2019 pour adaptation du traitement. Sur le plan cardio-vasculaire, la patiente a bien évolué sans représenter de symptôme. Au vu de son thrombus apical, une anticoagulation thérapeutique par héparine IV est introduite puis stoppée le 16.05.2019, avec un relai par Clexane et Sintrom. Un contrôle de l'INR est prévu chez le Dr. X le 20.05.2019. L'Aspirine est à poursuivre à vie et le Plavix pour 12 mois. Le traitement est complété par un IEC, un bêtabloquant et de l'Aldactone qui seront à adapter selon la tolérance de la patiente. Le Sintrom est à poursuivre jusqu'au prochain US cardiaque prévu le 14.06.2019. Le traitement antiagrégant et anticoagulant sera également réévalué à ce moment. Sur le plan pulmonaire, des signes parlant pour une BPCO sont retrouvés à la radiographie thoracique. Au vu du tabagisme de la patiente, nous organisons une consultation en pneumologie en ambulatoire pour évaluation des fonctions pulmonaires. Mme. Y rentre à domicile sans aide le 17.05.2019 avec une réhabilitation cardio-vasculaire prévue en ambulatoire à l'HFR Billens. Mme. Y, âgée de 54 ans, connue pour les antécédents susmentionnés, nous est adressée par l'HFR Fribourg pour une réadaptation musculo-squelettique et rééducation à la marche suite à une correction de la scoliose dorso-lombaire par fixation D11-L4 par système Viper sous neuromonitoring le 22.03.2019. Sur le plan social, la patiente, divorcée, vit dans une ferme avec son ami et est bien entourée par sa famille. Elle est à l'AI à 50% depuis 2018, elle a travaillé comme aide-soignante dans un EMS. Elle n'a pas de soins à domicile. À l'admission, la patiente se plaint de douleurs lombaires intenses. Elle dit que depuis l'intervention chirurgicale, la douleur s'est beaucoup améliorée mais elle ne peut pas rester longtemps en position debout. La patiente est hémodynamiquement stable et les paramètres vitaux sont dans la norme. À l'anamnèse par systèmes, la patiente signale une constipation chronique depuis qu'elle a commencé à prendre des opioïdes. Au status, la patiente est orientée et collaborante. La cicatrice est calme mais il y a encore quelques croûtes. Vu la baisse de moral liée aux douleurs durant son séjour, la patiente a été évaluée par notre psychiatre, le Dr. X, qui a instauré un traitement par Remeron que la patiente tolère bien et dont l'effet est positif. Durant son séjour, la patiente a bénéficié d'une prise en charge interdisciplinaire avec physiothérapie et ergothérapie. À la sortie, elle est indépendante pour les transferts avec appui et la marche avec 2 cannes anglaises. Elle peut monter/descendre les escaliers (20 marches) avec 1 canne et la main courante de façon autonome. Après 5 semaines et demi d'hospitalisation, l'évolution est favorable et Mme. Y peut quitter notre service pour rejoindre son domicile le 15.05.2019, en bon état général. À la sortie, la patiente bénéficiera de séances de physiothérapie en ambulatoire. Elle aura également un fauteuil roulant en location pour 2 mois afin de pouvoir effectuer les longs déplacements. Mme. Y, 81 ans, est hospitalisée en raison d'une décompensation cardiaque. Elle est adressée par le Dr. X après une échocardiographie transthoracique qui met en évidence une hypertension artérielle pulmonaire nouvelle et une insuffisance tricuspidienne sévère nouvelle. La patiente se plaint d'une dyspnée en augmentation depuis 2 semaines avec des œdèmes des membres inférieurs et une orthopnée. Absence de toux, fièvre, palpitations ou douleurs rétrosternales. Nous retenons une décompensation cardiaque possiblement sur une fibrillation auriculaire à conduction ventriculaire rapide que nous contrôlons en augmentant son traitement bêtabloquant. Une valvulopathie nouvelle ou le développement d'une hypertension artérielle pulmonaire nouvelle sont finalement infirmées par l'échocardiographie transthoracique de contrôle. Cette dernière montre toutefois des troubles minimes de la cinétique segmentaire pour lesquels nous laissons le cardiologue traitant évaluer l'indication à une coronarographie élective. Étant donné l'insuffisance rénale aiguë et surtout l'absence de symptômes typiques d'ischémie cardiaque, nous ne l'avons pas organisée durant le séjour. Comme autre facteur déclencheur possible de la décompensation cardiaque actuelle, nous évoquons également une crise de goutte, diagnostiquée le 09.05.2019 à Tavel et traitée par des anti-inflammatoires. Une suspicion de pneumonie chez le médecin traitant avait motivé l'introduction d'un traitement antibiotique par Amoxicilline, depuis le 22.05.2019. Nous avons interrompu ce traitement car nous n'avions pas d'argument clinique ou radiologique pour une pneumonie.Une anémie normochrome normocytaire avait été mise en évidence en janvier 2019. Or une hémorragie digestive haute avait été suspectée, une gastro- et coloscopie en ambulatoire avaient été planifiées mais n'avaient pas eu lieu. Nous conseillons de réorganiser ces gastro- et coloscopie ambulatoires et de refaire un bilan anémique avec la ferritine, celle-ci pourrait être faussement dans la norme dans le cadre de la décompensation et du syndrome inflammatoire. Le 31.05.2019, nous constatons un syndrome inflammatoire légèrement à la hausse, toutefois sans aucune piste clinique. Nous conseillons un contrôle clinique et biologique la semaine prochaine chez le médecin traitant. Mme. Y a pu rentrer à domicile en bon état général le 31.05.2019. Mme. Y est une patiente de 41 ans, en bonne santé habituelle, connue pour des antécédents proctologiques (notamment polypectomie trans-anale en 2016, cure d'abcès anal plus récemment), qui se présente aux urgences de l'Hôpital cantonal de Fribourg en raison d'un abcès péri-anal. En effet, Mme. Y présente une douleur anale depuis 1 semaine, permanente, péjorée à la défécation et à la position assise où elle sent un déplacement d'une boule vers le bas (en région péri-anale droite, sans extériorisation anale). La patiente présente également des douleurs lombaires et suspubiennes avec urgences mictionnelles sans dysurie ni hématurie. La patiente est hospitalisée en chirurgie du 05.05.2019 au 07.05.2019. Le 05.05.2019, la patiente bénéficie d'une cure d'abcès au bloc opératoire. L'intervention se déroule sans complication et les suites opératoires sont simples. Mme. Y retourne à domicile le 07.05.2019 avec un rendez-vous de prévu en proctologie le 13.05.2019. Mme. Y, patiente de 48 ans, connue pour une thrombopathie (voie de signalisation thromboxane A2), nous est adressée par le Dr. X, afin de finaliser le bilan de son lymphome primitif du médiastin à grandes cellules B récemment diagnostiqué et débuter une chimiothérapie de type R-DA-EPOCH. La patiente arrive dans notre service de médecine interne en bon état général et rapporte une très légère dyspnée à l'effort, une toux sèche ainsi qu'une sensation d'oppression thoracique. La ponction biopsie de moelle ne révèle pas d'infiltration néoplasique. Le PET-scan indique la présence d'un ganglion para-trachéal droit de 7 mm d'origine probablement lymphomateuse. La pose de Port-à-cath se déroule sans complication notable et les suites opératoires sont simples. Concernant la chimiothérapie, une bonne tolérance est constatée sans effet adverse notable sur le plan biologique (lyse) ou clinique, hormis une gêne au niveau thoracique (également présente à l'entrée mais avec une péjoration temporaire au cours de son séjour), sans DRS et sans franche dyspnée associée, raison pour laquelle nous effectuons des ECGs et un scanner thoracique excluant une embolie pulmonaire ou une progression de l'épanchement. Mme. Y rentre à domicile le 23.05.2019. Un contrôle est prévu en oncologie à l'HFR le 27.05.2019 et avec le Dr. X le 31.05.2019. Une hospitalisation élective a été prévue le 05.06.2019 pour le second cycle de chimiothérapie. Mme. Y est une patiente de 17 ans, qui consulte aux urgences le 12.05.2019 dans les suites d'un accident de la voie publique le 10.05.2019. La patiente a eu un accident de scooter le 10.05.2019 à 7h30 le matin, alors qu'elle roulait à environ 30 km/h dans un rond-point. Une voiture est rentrée sur le rond-point et l'a percutée sur le côté droit. Elle est ensuite tombée sur son hémicorps droit avec traumatisme crânien. Pas de perte de connaissance, pas d'amnésie circonstancielle. La patiente était casquée et le casque est griffé. Pas d'habits de moto. Elle est ensuite restée assise sur le bas-côté, puis s'est relevée à l'arrivée de ses parents et de la police (environ 45 min après l'accident). Elle a ensuite pu marcher, sans trouble de l'équilibre ni vertige. Depuis l'accident, la patiente a progressivement développé des céphalées en aggravation progressive, oppressives, temporales bilatérales (prédominant à droite) associées nouvellement d'une phono-photophobie. Pas de nausée ni de vomissement. Sa maman la décrit comme étant très fatiguée et dormant beaucoup sans changement du comportement ou trouble de l'état de conscience. La patiente se plaint également d'une douleur au poignet gauche, ulnaire distal, notamment à l'extension et pronation-supination. Le CT-scanner cérébral et du rachis cervical du 12.05.2019 est dans les limites de la norme, sans lésion traumatique décelée. La radio du poignet et de la main gauche met en évidence des structures osseuses et les articulations de morphologie normale, correspondant à l'âge normal de la patiente. La patiente est hospitalisée pour une surveillance du 12.05.2019 au 14.05.2019. Durant l'hospitalisation, une évolution favorable des céphalées est notée et la patiente ne présente pas de trouble neurologique. En vue de l'évolution clinique favorable, Mme. Y peut regagner son domicile le 14.05.2019. À noter que la patiente est dispensée de toute activité sportive jusqu'au 28.05.2019. Dispense à réévaluer par le médecin traitant le 28.05.2019. Mme. Y prendra rendez-vous à votre consultation à 1 mois post-opératoire pour contrôle des deux plaies. La patiente prendra également rendez-vous à la consultation du Dr. X pour contrôle à 3 mois post-opératoires. Mme. Y, patiente de 69 ans, connue pour des douleurs épigastriques chroniques, consulte en raison d'une sensation de brûlure des bras et des jambes depuis quelques jours, suivies par l'apparition d'une lourdeur épigastrique et de céphalées bifrontales. Ces épisodes sont connus de la patiente mais en raison d'une augmentation d'intensité, elle consulte le service d'urgence. L'examen clinique est sans particularité. Le laboratoire retrouve uniquement une hyponatrémie hypo-osmolaire. L'ECG montre des ondes T pointues avec une image en bloc de branche droit. Les troponines sont négatives. L'hyponatrémie est mise sur le compte d'un SIADH idiopathique (DD médicamenteux). Après investigations, nous mettons en évidence la prise de Pramipexol il y a quelques jours, ceci pouvant réaliser des troubles électrolytiques. À savoir que la patiente ne présente ni insuffisance rénale ni hypothyroïdie et que nous n'avons pas d'argument clinique en faveur d'une insuffisance glucocorticoïde. Ce pourquoi nous ne réalisons pas de test au Synacthen. La cause de l'hyponatrémie n'est pas clairement élucidée (anamnèse médicamenteuse floue) mais au vu de l'absence d'autres symptômes ou de symptômes B, nous ne réalisons pas d'autres investigations. L'évolution biologique est favorable sous restriction hydrique. Nous vous proposons de revoir la patiente d'ici 1 semaine pour contrôle biologique et pour rediscuter de plus amples investigations.La symptomatologie de la patiente évolue favorablement sur le séjour et Mme. Y peut rentrer à domicile le 30.05.2019 accompagnée de son mari. Mme. Y, connue pour des troubles dépressifs majeurs et un trouble de la personnalité type borderline, est amenée aux urgences en ambulance le 22.05.2019 par son compagnon suite à une intoxication médicamenteuse volontaire et de multiples scarifications aux deux avant-bras et au pied gauche. La patiente explique que ce jour vers 12h20, elle aurait ingéré 150 mg d'Oxynorm et 750 mg de Voltarène (10 cpr de 75 mg) et se serait scarifiée avec des ciseaux. Par la suite, elle aurait appelé son compagnon qui aurait averti la police. Elle explique avoir voulu mettre fin à ses jours en raison d'une rupture sentimentale avec son ami, de la perte de son permis de conduire il y a 2 mois et de nombreux problèmes de santé. À l'anamnèse, la patiente n'a pas de plainte. À l'admission aux urgences, elle est hypotendue à 99/69 mmHg, normocarde à 90/min, afébrile à 36,1°C et sature à 93% à l'air ambiant. Au status neurologique, Glasgow à 15/15. La patiente est désorientée dans le temps et somnolente. Le status d'entrée, y compris neurologique, est dans la norme. L'ECG ne montre pas de trouble du rythme, de signe d'ischémie ni de QTc long. Le laboratoire et la gazométrie sont dans la norme. Mme. Y est évaluée par le Dr. X, psychiatre de piquet, qui recommande une hospitalisation au RFSM CSH Marsens. La patiente étant toujours somnolente et en raison d'une saturation à 86% à l'air ambiant, elle est gardée en lit d'observation aux urgences pour la nuit. À la visite le 23.05.2019 au matin, le status neurologique est dans la norme, la patiente n'a pas de plainte et les paramètres vitaux sont dans la norme. Mme. Y est transférée en mode volontaire au RFSM CSH Marsens le 23.05.2019. Mme. Y, patiente de 34 ans, connue pour un asthme bronchique traité par Ventolin et Symbicort en réserve, est hospitalisée aux soins intensifs puis en médecine pour une pneumonie bi-basale avec décompensation asthmatique. Elle consulte initialement à l'HFR Tavel au service des urgences en raison d'une dyspnée avec état fébrile et frissons. Un scanner thoracique est réalisé et montre une image compatible avec une pneumonie bilatérale. De plus, un élargissement du tronc pulmonaire avec une cardiomégalie est visualisé. Une antibiothérapie par voie intraveineuse est alors débutée par Rocéphine et Klacid puis par Co-Amoxicilline. En raison d'une crise d'asthme sévère, la patiente est transférée aux soins intensifs de Fribourg. Elle bénéficie d'un traitement par bronchodilatateur et de ventilation non invasive. Un traitement de stéroïdes inhalés est également introduit. L'évolution est rapidement favorable sous ce traitement et la patiente peut être transférée à l'étage. Après un sevrage progressif de l'oxygène et une amélioration clinique et biologique, Mme. Y peut quitter notre service le 02.05.2019. Mme. Y, 76 ans, connue pour une leucémie myéloïde chronique sous traitement par Glivec, se présente le 20.05.2019 aux urgences, adressée par son médecin traitant pour des douleurs péri-anales depuis 5 jours et une toux sèche persistante sans expectoration. Le bilan effectué par le médecin traitant par IRM le 17.05.2019 met en évidence un abcès péri-anal à 3 heures en position gynécologique et le bilan effectué aux urgences met en évidence un épanchement parapneumonique gauche qui nécessite une ponction pleurale évacuatrice le 21.05.2019 (chez une patiente ayant présenté une pneumonie communautaire du lobe supérieur gauche le 03.05.2019 traitée par Co-Amoxicilline pendant 7 jours). Au vu de la taille de l'abcès péri-anal en augmentation depuis l'IRM, nous retenons l'indication à l'incision au bloc opératoire. L'intervention se déroule sans particularité. Les suites post-opératoires sont simples permettant à la patiente un retour à domicile le 23.05.2019. Elle sera revue en consultation de Proctologie le 27.05.2019 à 10h00 à l'Hôpital cantonal de Fribourg. Mme. Y, 76 ans, connue pour une leucémie myéloïde chronique sous traitement par Glivec, se présente le 20.05.2019 aux urgences adressée par son médecin traitant pour des douleurs périanales depuis 5 jours. Le bilan effectué par le médecin traitant par IRM le 17.05.2019 met en évidence un abcès périnanale à 3 heures en position gynécologique. Au vu de la taille de l'abcès en augmentation depuis l'IRM, nous retenons l'indication à l'incision au bloc opératoire. L'intervention se déroule sans particularité. Les suites post-opératoires sont simples permettant à la patiente un retour à domicile le 22.05.2019. Elle sera revue en consultation proctologie le 27.05.2019 à 10h00. Mme. Y est une patiente de 69 ans connue pour un carcinome urothélial métastatique, opérée avec urostomie, sous chimiothérapie palliative actuellement, dernière cure le 26.04.2019 (Platinol et Gemzar), qui est amenée à l'HFR Fribourg en ambulance le 01.05.2019 pour un état fébrile à 39.2° avec frissons solennels et baisse de l'état général (asthénie, diminution de l'appétit, somnolence). Au niveau oncologique, le cycle de chimiothérapie a été repoussé le 01.05.2019 en raison de fortes douleurs inguinales, connues depuis quelques mois mais en péjoration depuis 10 jours ainsi qu'une péjoration de la fonction urinaire (CRP à 239, Créat à 116). Nous objectivons une bactériurie à E.coli dont la source n'est pas claire. Une origine urinaire n'est pas exclue chez une patiente porteuse d'une néo-vessie, le CT et l'IRM pelvienne ne montrent pas clairement de foyer infectieux au niveau du petit bassin mais un début d'invasion tumorale du muscle obturateur droit. Deux petites bulles d'air sans infiltrations sont attribuées au status post-opératoire. Une origine intestinale est également possible au vu du germe et de la situation tumorale. Mme. Y étant désireuse de rentrer, nous effectuons un relais par Co-Amoxicilline. Nous vous prions de suivre l'évolution infectiologique et de répéter les imageries ou de demander un nouvel examen gynécologique en cas de récidive d'état infectieux. À noter que, au vu de la clinique, de l'évolution et des suivis de l'imagerie, nous excluons une fasciite. Au niveau de l'insuffisance rénale, Mme. Y est hydratée et un suivi laboratoire est organisé. L'évolution est favorable. Les douleurs inguinales droites sont attribuées à une fracture de la branche ischio-pubienne. Nous instaurons une antalgie avec Oxycontin et Oxynorm. En raison d'une anémie normocytaire normochrome attribuée à la chimiothérapie à Hb 91 g/l et dans le contexte oncologique palliatif, Mme. Y reçoit un culot érythrocytaire le 06.05.2019. Le projet est un retour à domicile. Mme. Y ne souhaite actuellement pas d'aide à domicile mais est mise au courant des différents soutiens possibles. Mme. Y rentre à domicile le 07.06.2019. Mme. Y est une patiente de 54 ans connue pour une obésité sévère qui bénéficie le 06.05.2019 d'un bypass gastrique laparoscopique. Les suites opératoires sont simples et la patiente rentre à domicile le 07.05.2019. Mme. Y est hospitalisée dans notre service de médecine interne après un passage au service des urgences pour des douleurs depuis 4 jours à l'épaule gauche, irradiant jusqu'à la mâchoire de type brûlure, ainsi que des douleurs thoraciques à gauche ne disparaissant pas avec l'antalgie habituelle. Elle est suivie par un spécialiste au domicile, qui a conseillé à la patiente de consulter. Pour rappel, elle est connue pour un léiomyosarcome utérin métastatique sous chimiothérapie palliative, suivie par le Dr. X. La dernière cure de chimiothérapie a eu lieu le 30.04.2019. Lors de la dernière hospitalisation, la tumeur au niveau abdominal avait également réagi de façon spectaculaire au traitement, causant un centre nécrotique devant être drainé en février 2019.A l'entrée au service des urgences, un CT thoracique montre une lésion néoplasique pulmonaire à centre nécrotique secondairement hémorragique, compatible avec une bonne réponse au traitement par Gemzar. Il n'y a pas d'indication à ponctionner. Une anticoagulation par héparine est mise en place, avec surveillance de l'hémoglobine. Un changement avec clexane thérapeutique est réintroduit avant la sortie de la patiente. Une majoration de l'antalgie avec de l'Oxycontin et Oxynorm en réserve est bien tolérée par la patiente. Mme. Y peut rentrer à domicile le 25.05.2019 (monastère de la Visitation). Mme. Y est une patiente de 83 ans, connue pour un cholangio-carcinome avec carcinose péritonéale sous prise en charge palliative et antécédent d'embolie pulmonaire en 2017, qui est transférée dans notre service de médecine interne pour une décompensation ascitique associée à un œdème du membre inférieur gauche. L'anamnèse à l'étage est sommaire chez une patiente très affaiblie et diminuée. Mme. Y se plaint d'une gêne abdominale, d'une toux occasionnelle et de douleurs du membre inférieur gauche avec rougeur et chaleur d'apparition aiguë. Les examens biologique et radiologique permettent d'écarter une embolie pulmonaire. Une ultrasonographie permet le diagnostic de plusieurs thromboses veineuses profondes et superficielles du membre inférieur gauche, chez une patiente présentant un score de risque élevé. Sur insuffisance rénale chronique, un traitement avec anticoagulation thérapeutique intraveineuse par héparine et une antalgie avec Fentanyl permettent une disparition des douleurs. Sur le plan oncologique, un suivi en soins palliatifs complexes est rapidement mis en place avec suivi et colloque régulier par le personnel de soins spécialisé. Pour permettre un retour à domicile rapide, un relais avec anticoagulation orale est débuté le 09.05.2019 avec Sintrom 2 mg 2x puis 1 mg 2x. Une double anticoagulation avec héparine et Sintrom dès le 09.05.2019 est mise en place. Le 13.05.2019, Mme. Y présente une anticoagulation suprathérapeutique obligeant l'arrêt temporaire puis la diminution de la double anticoagulation. Le 14.05.2019, la patiente rapporte son désir de retrait thérapeutique et souhaite un retour à domicile le plus rapidement possible. Nous réduisons les traitements de base au minimum avec maintien d'une anticoagulation uniquement par Sintrom afin de réduire la symptomatologie importante de la thrombose. Mme. Y rentre à domicile le 16.05.2019. Elle sera suivie par un infirmier de Voltigo en cas d'urgence majeure, avec mise en place d'une thérapie spécifique en cas de fin de vie. Le médecin agréé (Dr. X) pourra également être contacté en cas d'absence du médecin en responsabilité de la résidence. Mme. Y a bénéficié de l'ostéosynthèse d'une fracture sous-capitale de l'humérus droit le 10.02.2019, puis elle est suivie à la consultation du Dr. X. Mise en évidence d'un tassement de la tête de l'humérus entre les vis qui dépassent la corticale en regard de l'articulation gléno-humérale, raison pour laquelle un arthro-CT est réalisé. Après cet examen, le Dr. X retient l'indication opératoire, intervention qui se déroule sans complication le 28.04.2019. Les suites opératoires sont simples, avec bon contrôle de l'antalgie. Le bilan biologique post-opératoire met en évidence une anémie à 81 g/l d'hémoglobine, motivant la transfusion d'un culot érythrocytaire le 30.04.2019. La valeur se situe à 94 g/l le 01.05.2019, chez une patiente asymptomatique. Vu la bonne évolution clinique, Mme. Y peut retourner à domicile le 01.05.2019. Mme. Y présente un fort épanchement articulaire suite à une entorse importante de son genou gauche avec à l'époque une déchirure partielle du ligament collatéral interne, une distorsion du ligament collatéral externe et des lésions des cornes postérieures des 2 ménisques associées à une éventuelle lésion du LCP. Le traitement initial pour l'atteinte du LCP n'était pas adéquat mais aujourd'hui cliniquement il n'y a pas de déficience du LCP. Pour cette raison, je propose à Mme. Y une ponction articulaire pour retirer le liquide articulaire pour améliorer la mobilité du genou et en même temps d'infiltrer de la cortisone pour diminuer l'inflammation le rendant accessible pour une physiothérapie adéquate à but antalgique et ensuite pour stabiliser le genou. L'infiltration est prévue pour le 12.06.2019. La patiente sera réévaluée cliniquement 3 semaines après l'infiltration le 03.07.2019. L'indication pour une arthroscopie du genou chez une dame de 70 ans n'est pour l'instant pas donnée. Mme. Y est accompagnée aux urgences le 05.05.2019 par la police après avoir formulé des propos auto-agressifs suite à une alcoolisation aiguë. Aux urgences, une éthylisation aiguë à 2.25 %o est objectivée. Au vu du motif d'admission, un avis psychiatrique est demandé le 05.05.2019 et conclut à l'absence de risque suicidaire, mais risque de sevrage important. Un traitement de Benerva et de Seresta est instauré et Mme. Y est admise à l'étage de médecine pour suite de prise en charge. A l'étage, nous poursuivons le traitement de Seresta introduit aux urgences dans l'optique d'une prévention de symptômes de sevrages. Mme. Y bénéficie d'un deuxième entretien avec un psychiatre qui conclut à la possibilité d'un retour à domicile avec suite de prise en charge psychiatrique ambulatoire privée. L'évolution clinique est rapidement favorable, sans syndrome de sevrage. La patiente rentre à domicile le 08.05.2019. Nous vous laissons le soin d'ajuster le traitement de benzodiazépines et de discuter de la suite de prise en charge psychiatrique et addictologique avec la patiente. Mme. Y est une patiente de 44 ans, connue pour une polyarthrite rhumatoïde séropositive érosive ainsi que deux épisodes de pancréatite probablement d'origine médicamenteuse, qui se présente aux urgences en raison de douleurs épigastriques en barre accompagnées de nausées. A l'examen clinique, nous objectivons une sensibilité à la palpation de l'hémi-abdomen supérieur et le laboratoire montre la présence d'un syndrome inflammatoire sans troubles des paramètres hépatiques. Le CT abdominal met en évidence une pancréatite aiguë classée Balthazar C, probablement d'origine médicamenteuse. En accord avec nos collègues du service de psychiatrie, nous arrêtons le traitement par Sertraline et hospitalisons la patiente pour antalgie et hydratation. L'évolution clinico-biologique est par la suite tout à fait favorable, permettant un retour à domicile le 11.05.2019. Mme. Y, âgée de 88 ans, connue pour une cardiopathie rythmique, EP et polymyalgia rheumatica, nous est adressée par l'HFR Fribourg pour une réadaptation musculo-squelettique suite à une réduction ouverte et ostéosynthèse par plaque Aptus radius 2.5 d'une fracture extra-articulaire du radius distal gauche déplacée le 26.04.2019 sur chute mécanique le 25.04.2019. Sur le plan social, la patiente, veuve, vit seule dans un appartement au premier étage dans un bâtiment sans ascenseur. Sa fille qui travaille à 90 % habite dans le même bâtiment. Elle est à la retraite ( ancienne femme au foyer). A l'admission, la patiente est hémodynamiquement stable et les paramètres vitaux sont dans la norme. Les douleurs sont bien contrôlées par l'antalgie en place. A l'anamnèse par systèmes, la patiente signale une diarrhée chronique depuis des années et une inconstance anale intermittente.Au status, la patiente est orientée et collaborante. La cicatrice, vue à travers le Comfeel, est calme. La patiente présente plusieurs hématomes, notamment au niveau des deux joues, épaule D et genou G. La force du psoas est à M4 bilatérale et le quadriceps à M5 bilatéral. Durant son séjour, la patiente a bénéficié d'une prise en charge interdisciplinaire avec physiothérapie et ergothérapie. À la sortie, elle est indépendante pour les transferts et la marche avec une canne. Elle peut monter/descendre les escaliers avec la rampe. Le relevé du sol a également été travaillé. Les amplitudes articulaires du poignet G démontrent une flexion palmaire/dorsale à 50-0-60 et pro-/supination à 90°. Après 2 semaines d'hospitalisation, l'évolution est favorable et Mme. Y peut quitter notre service pour rejoindre son domicile, le 17.05.2019, en état général conservé. À la sortie, la patiente bénéficiera de séances de physiothérapie en ambulatoire. Les soins à domicile sont réactivés. Mme. Y présente un conflit mécanique fémoro-acétabulaire suite à une ostéosynthèse du col du fémur du 08.03.2019. En accord avec Dr. X, médecin-chef de l'orthopédie de l'HFR et spécialiste de la chirurgie du bassin et hanche, la patiente sera convoquée à sa consultation pour discuter d'une éventuelle arthroscopie de la hanche gauche pour régulariser la jonction tête/col afin de prévenir une pseudarthrose et un impingement fémoro-acétabulaire secondaire. La patiente va continuer la physiothérapie, tout en évitant de forcer la flexion et la rotation interne de la hanche gauche. L'arrêt de travail est de 100%. Il est attesté jusqu'au 30.04.2019. Une reprise à 50% est prévue pour le 01.05.2019 jusqu'au 19.05.2019. Une reprise à 100% est prévue pour le 20.05.2019. Mme. Y est une patiente de 68 ans connue pour une maladie coronarienne tritronculaire avec STEMI antéro-latéral en 2018 qui consulte ce jour en raison de douleurs thoraciques apparues au repos irradiant dans la mâchoire, similaires aux épisodes précédents d'infarctus. Les examens complémentaires mettent en évidence des troponines avec une cinétique positive et un ECG dynamique avec sous-décalage dans le territoire latéral. Une coronarographie est effectuée le 25.04.2019 qui retrouve une resténose intra-stent de la circonflexe moyenne et distale avec angioplastie et mise en place de deux stents actifs avec un bon résultat final. La surveillance rythmique aux SI est sans particularités et la patiente peut rentrer à domicile le 26.04.2019. Mme. Y est une patiente de 81 ans, aux antécédents et co-morbidités suscités, amenée aux urgences par ambulance le 26.04.2019 suite à une chute mécanique de sa hauteur le jour même à domicile. Réception sur le côté gauche, pas de traumatisme crânien, ni perte de connaissance. Le bilan radio-clinique permet de poser le diagnostic et l'indication opératoire. L'intervention et ses suites se déroulent sans complication, avec bonne gestion de l'antalgie. Le contrôle radiologique post-opératoire est en ordre et Mme. Y bénéficie d'une physiothérapie de rééducation à la marche, en charge selon douleurs, sous protection de cannes anglaises. L'hémoglobine est stable, avec une valeur à 102 g/l. La cicatrice, contrôlée à travers un pansement Comfeel étanche, est propre et calme. Mme. Y bénéficie d'une anticoagulation prophylactique par Clexane 40 mg sc/jour pour une durée de 6 semaines. Le 06.05.2019, la patiente est transférée à l'HFR Billens pour suite de la réhabilitation. Mme. Y, patiente de 86 ans, est admise aux soins intensifs en Stroke Unit monitorée pour surveillance neurologique suite à un AIT sylvien gauche. L'anamnèse révèle une aphasie décrite comme manque de mots avec parésie du membre supérieur droit, d'apparition brutale à 8h lorsque la patiente déjeune. La symptomatologie est spontanément régressive, le NIHSS initial effectué aux urgences est à 2 points en raison d'une parésie faciale gauche mineure séquellaire. Nous retenons un probable AIT sylvien gauche. Une double anti-agrégation plaquettaire (Plavix - Aspirine) est introduite, à poursuivre pendant 3 mois. Un traitement hypolipémiant est également introduit, à noter une athéromatose précérébrale diffuse importante prédominante à gauche. Sur le plan du bilan étiologique, nous ne répétons pas d'échocardiographie transthoracique en raison du dernier examen récent. Un Holter sur 72h est demandé. L'étiologie reste à l'heure actuelle indéterminée. La surveillance neurologique aux soins intensifs est sans particularité, le NIHSS est à 1 point en raison d'une parésie faciale gauche séquellaire mineure lors du transfert en Stroke Unit non monitoré. Mme. Y, 86 ans, connue pour hypertension artérielle, est hospitalisée dans un contexte d'AIT sylvien gauche. Pour rappel, la patiente présente un manque de mots avec parésie du membre supérieur droit, d'apparition brutale à 8h lorsque la patiente déjeune. Au service des urgences, Mme. Y présente une aphasie non fluente et une parésie brachiale droite. Le CT cérébral ne montre pas de lésions ischémiques ou hémorragiques, une athéromatose précérébrale et intracrânienne diffuse et une lésion ischémique ancienne de la corona radiata droite. L'IRM cérébrale confirme l'absence d'une lésion ischémique aiguë. Un traitement par Clopidogrel 75 mg 1/j est ajouté au traitement d'Aspirine 100 mg 1x/j et pendant 1 mois avec ensuite poursuite du Clopidogrel seule. Sur le plan étiologique, l'échocardiographie transthoracique de mars 2019 montrait une bonne fonction cardiaque sans dilatation de l'oreillette gauche. Un Holter de 72h sera posé en ambulatoire après l'hospitalisation, nous vous laisserons pister les résultats pour la suite. Nous suspectons une étiologie probablement artério-artérielle. Un traitement hypolipémiant par d'Atorvastatine 40 mg/j est également introduit. Nous vous proposons d'effectuer un bilan lipidique ainsi que des transaminases à 1 mois avec adaptation du traitement en fonction (cible LDL < 1.8 mmol/l). À noter que pendant l'hospitalisation, Mme. Y présente des valeurs tensionnelles augmentées. Nous reprenons progressivement son traitement habituel et un suivi sera organisé par Mme. Y à votre consultation à partir de la semaine après la sortie de l'HFR pour un suivi du profil tensionnel et adaptation du traitement. L'évolution clinique est favorable avec une asymétrie faciale en défaveur de la gauche au status neurologique de sortie. Mme. Y peut regagner son domicile le 11.05.2019. Une consultation neurovasculaire de contrôle est prévue à 3 mois. Mme. Y, patiente de 79 ans, nous est adressée le 15.04.2019 de la Clinique Beau-Site Hirslanden dans le cadre d'un déconditionnement d'origine multiple. Pour rappel, le 21.03.2019, la patiente a été hospitalisée pour une décompensation cardiaque dans le cadre d'une fibrillation auriculaire tachycardie. Un traitement par Cordarone a été instauré en plus du bétabloquant déjà en place permettant une cardioversion à un rythme sinusal bradycarde et une hypotension symptomatiques. À l'entrée, la patiente se plaint de vertiges pendant le transfert, associés à une faiblesse. À l'examen clinique, la patiente présente un état général réduit. Elle a un rythme cardiaque régulier sans bruits surajoutés, pas d'œdème des membres inférieurs. Des douleurs légères épigastriques gauches à la palpation abdominale sont notées. Le status neurologique révèle un trouble de l'équilibre ainsi qu'un léger tremor d'intention. Mme. Y est mariée, mais vit actuellement chez une de ses filles à Berne qui l'aide dans les AVQ. Son mari est également hospitalisé après une chute et attend une place en home.La patiente bénéficie d'une prise en charge multidisciplinaire avec une physiothérapie et une ergothérapie intensive. A son arrivée, elle fait ses transferts avec une aide physique légère (FIM 4), est capable de marcher sous supervision avec un rollator (FIM 5) et le Tinetti est à 13/27, ce qui représente un risque de chute nettement augmenté. A sa sortie, Mme. Y effectue les transferts de manière autonome (FIM 6) et se déplace avec le rollator sous supervision sur une distance de 200 m (FIM 5). Le score de Tinetti passe à 15/27. Mme. Y est connue pour des troubles cognitifs d'origine mixte, déjà investigués lors d'une hospitalisation précédente, raison pour laquelle elle bénéficie de nouveau d'une séance de neuropsychologie durant son séjour de réadaptation. Une évaluation logopédique permet d'exclure une dysphagie. En raison d'une malnutrition modérée, un suivi diététique est mis en place. La perte d'appétit avec des épigastralgies observées en mars 2019 n'est plus objectivée. La patiente décrit des tremblements d'intention, non présents au repos, d'apparition récente lors de la dernière hospitalisation. Après un consilium neurologique par Dr. X, une origine précise ne peut pas être déterminée. Le dosage de l'Euthyrox est diminué légèrement. Nous vous laissons le soin de suivre cliniquement cette évolution, des investigations supplémentaires sont recommandées en cas de persistance des symptômes. Au vu de l'évolution globalement favorable, Mme. Y peut regagner le domicile de sa fille à Berne le 28.04.2019. Mme. Y est amenée au service des urgences le 15.05.2019 pour une baisse d'état général mal systématisé. Elle est connue pour une maladie de Parkinson et d'Alzheimer toutes deux traitées. L'anamnèse auprès de la patiente est impossible. Son accompagnatrice nous rapporte des pertes d'urines, des pertes d'équilibre, un état fébrile depuis le 15.05.2019 au matin ainsi qu'une certaine confusion. A l'examen clinique, nous retrouvons uniquement une douleur à la percussion de la loge rénale droite. Le reste de l'examen est non contributif. La culture urinaire met en évidence une infection à Escherichia Coli. Une radio thoracique est réalisée et ne montre pas de foyer infectieux. Nous retenons comme diagnostic une infection urinaire haute que nous traitons par une antibiothérapie de Rocéphine. L'épisode infectieux se résout sans complication, avec rapide résolution de l'état confusionnel aigu. L'attitude de réanimation est rediscutée avec l'époux de la patiente durant le séjour. Il est convenu d'une attitude limitée (pas de massage cardiaque, pas d'intubation; soins intensifs uniquement pour une cause réversible ne nécessitant pas d'intubation ni de ventilation mécanique). Suite à la bonne évolution de Mme. Y, elle peut rentrer à domicile le 21.05.2019. Mme. Y nous est transférée le 29.04.2019 de l'hôpital de Fribourg pour la suite de prise en charge d'une suspicion de pneumonie lobaire gauche accompagnée d'une adénopathie probablement réactionnelle. Pour rappel, la patiente est connue pour une dyspnée d'origine indéterminée, une HTA traitée, une mutation hétérozygote du facteur V et une hypercholestérolémie traitée. A l'entrée, la patiente ne présente pas de plainte particulière, pas de dyspnée ni céphalée. Le statut retrouve de fins crépitants inspiratoires basaux droits et une adénopathie d'environ 2 cm au niveau latéro thoracique droit, indolore à la palpation, mobile. La patiente présente un état fébrile fluctuant depuis quelques mois. A son arrivée, la patiente présente un pic fébril à 39,6°C. Une antibiothérapie initiale avec Co-amox et Klacid avait été mise en place aux urgences de l'hôpital cantonal de Fribourg. Les 3 paires d'hémocultures faites à l'hôpital cantonal de Fribourg ressortent positives pour un streptocoque pyogène. Nous diagnostiquons donc une septicémie à streptocoque pyogène d'origine indéterminée accompagnée d'une adénite d'origine probablement infectieuse. Les antigènes urinaires de la légionnelle et pneumocoque ainsi que les sérologies VIH, syphilis, toxoplasmose, EBV, CMV ressortent négatives. Nous remplaçons donc l'antibiothérapie initiale le 01.05.2019 par de l'amoxicilline IV pendant 3 jours, ensuite remplacée le 04.05.2019 par de l'amoxicilline per os 3x500 mg pendant 10 jours. De plus, la patiente présente une hyponatrémie légère chronique probablement secondaire à une SIADH secondaire à l'infection. Le 03.05.2019, nous suspectons une thrombophlébite du membre supérieur droit probablement secondaire à la voie veineuse que nous traitons par Hirudoid et changeons le site de la voie veineuse. Par la suite, la patiente n'a pas présenté de nouveaux états fébriles, elle peut ainsi rentrer à domicile en bon état général le 06.05.2019 avec comme traitement de l'amoxicilline per os 500 mg 3x/j pendant 10 jours. Mme. Y prendra rendez-vous à votre consultation pour contrôle clinique. Mme. Y, 43 ans, connue pour une hernie cervicale C5-C6, est transférée de la Clinique Générale en raison d'une perforation pharyngée peropératoire compliquée d'une collection cervicale et œdème cervical important dans les suites d'une chirurgie de spondylodèse C5-C6. Le 24.05.2019, au vu d'une dysphagie, d'une tuméfaction cervicale et de paramètres inflammatoires augmentés, la patiente est reprise au bloc pour exploration qui met en évidence une collection en contact avec les vertèbres et le matériel de spondylodèse ainsi qu'une suspicion de brèche oesophagienne. La plaque est retirée, la cage intersomatique est laissée en place, un lavage et un drainage sont effectués. Une antibiothérapie empirique par Ceftriaxone et Metronidazole est instaurée. L'évolution n'est pas favorable avec persistance d'une tuméfaction cervicale et une dysphagie importantes. Le CT cervico-thoracique confirme une collection postopératoire en pré-cervical et para-oesophagien droit à hauteur de C5 et au contact de la cage intersomatique C5-C6. La patiente est transférée au HFR pour suite de prise en charge. Une nouvelle exploration et un drainage chirurgical sont effectués le 26.05.2019 et montrent une déchirure de la paroi postérieure du pharynx avec nécrose cervicale diffuse et contact avec les vertèbres cervicales. Sur avis infectiologique, une antibiothérapie par Co-Amoxicilline et Fluconazole est instaurée à doses méningées. Les prélèvements profonds du 26.05.2019 montrent des Candida en faible quantité et la bactériologie est négative. L'extubation a lieu le 28.05.2019 sans complication. Les troubles de la déglutition s'améliorent lentement déjà sur les 24 premières heures. Dans l'attente, une nutrition entérale est débutée. Mme. Y est transférée en ORL pour suite de prise en charge. La VVC est laissée en place pour la suite de l'antibiothérapie et est à enlever dès que possible. Mme. Y, patiente de 81 ans, connue pour hypertension artérielle et épilepsie traitée, est initialement hospitalisée dans le service de gériatrie aiguë HFR Riaz du 29.03.2019 au 18.04.2019 en raison d'une chute avec traumatisme crânien et perte de connaissance, avec amnésie circonstancielle dans un contexte indéterminé (voir lettre n°1). Durant sa réadaptation, Mme. Y poursuit sa physiothérapie de mobilisation. A la sortie, la patiente réalise ses transferts seule et marche 200 m sans aide ni moyen auxiliaire. Elle gravit 18 marches d'escaliers en se tenant à la rampe. Sa mesure d'indépendance fonctionnelle s'élève à 102/126, par rapport à 86/126 à l'entrée. Le test TUG s'évalue à 18.10 secondes. La patiente n'est pas revue en ergothérapie durant ce séjour de réadaptation, cette dernière ayant atteint son objectif durant le séjour précédent.Le 29.04.2019, Mme. Y regagne son domicile avec la mise en place du passage des soins à domicile 2x/j pour contrôle et surveillance de la prise des médicaments et la prise des repères à domicile, 2x/semaine pour contrôle santé, TAP, poids ; et 1x/j pour appliquer le Bépanthène sur la croûte au niveau du crâne. Une aide familiale pour la lessive est organisée. L'installation d'un bracelet alarme est en cours et les repas chauds lui seront livrés tous les jours par le Foyer de Bouleyres (1/2 portion). La patiente gère sa médication, son fils l'aide pour les courses et une femme de ménage privée (sa belle-fille) s'occupera du ménage. Mme. Y, patiente de 94 ans, connue pour une hypertension artérielle et des troubles de la marche et de l'équilibre avec chutes à répétition, bénéficie ce jour d'un passage en réadaptation gériatrique pour réhabilitation après une pneumonie communautaire basale droite traitée par Co-Amoxicilline du 04.05.2019 au 10.05.2019 avec évolution biologique et clinique favorable. Durant ce séjour, Mme. Y bénéficie d'une physiothérapie de mobilisation ainsi que d'une physiothérapie respiratoire. La patiente nécessite toujours de l'aide de deux personnes pour se relever d'une chaise et pour les transferts, et est incapable de suivre des consignes. Sa mobilisation n'est pas réalisable. En fin de ce séjour, sa mesure d'indépendance fonctionnelle est à 32/105, par rapport à 29/126 à l'entrée. La MIF physiothérapeutique est à 2/7 pour les transferts, 1/7 pour les déplacements, et à 1/7 pour les escaliers. Le test TUG n'est pas faisable. Sur le plan nutritionnel, une évaluation diététique ne met pas en évidence de malnutrition protéino-énergétique. La patiente bénéficie également de séances d'ergothérapie pour adaptation aux activités de la vie quotidienne. Sur le plan cognitif, le MMSE est à 11/30 et test de la montre à 0/7, montrant des troubles cognitifs sévères. L'échelle de dépression gériatrique s'élève à 6/15. Sur le plan social, après discussion avec le fils et la belle-fille de la patiente, au vu des troubles cognitifs sévères et de la mise en danger avec des soins impossibles et une situation jugée précaire à domicile, un placement est décidé pour le Foyer Ste-Marguerite de Vuisternens-devant-Romont. L'hospitalisation se complique néanmoins le matin-même de la sortie prévue : la patiente se trouve en état fébrile nouveau et somnolente, et se plaint de douleurs en région hypogastrique. Sur une analyse d'urines positive, une infection urinaire est retenue, avec début d'un traitement par Rocéphine 2g intraveineux et remplissage hydrique. Dans ce contexte, Mme. Y est donc reprise en charge en gériatrie aiguë HFR Riaz (lettre n°3) le 24.05.2019. Mme. Y, patiente de 94 ans, connue pour une hypertension artérielle et des troubles de la marche et de l'équilibre avec chutes à répétition, nous est adressée pour baisse d'état général et toux grasse depuis une semaine. A l'admission aux urgences de l'HFR Riaz le même jour, nous trouvons une patiente hypertendue à 175/83 mmHg, normocarde et apyrétique, saturant à 96% à l'air ambiant, désorientée dans le temps et l'espace. Le bilan biologique montre un syndrome inflammatoire avec leucocytose à 11.2 G/l, CRP à 200 mg/l, et une anémie normochrome normocytaire avec hémoglobine à 90 g/l. La radiographie du thorax du 04.05.2019 visualise des épaississements bronchiques sans foyer clair mis en évidence. Sous suspicion clinique, nous retenons un foyer pulmonaire basal droit motivant l'introduction d'une antibiothérapie par Co-Amoxicilline pour un total d'une semaine. Les antigènes urinaires n'ont malheureusement pas pu être prélevés. Deux paires d'hémocultures sont effectuées sur pic fébrile, revenant négatives par la suite. L'évolution clinique et biologique est favorable. Nous réalisons aussi un bilan d'anémie qui objective un déficit en acide folique à 3.6 ng/ml et une hypovitaminose D, les deux substitués durant ce séjour. Un dosage de la TSH revient dans la norme à 0.519 mU/l. La patiente bénéficie d'un traitement complexe de réadaptation gériatrique précoce du 06.05.2019 au 13.05.2019. Durant son hospitalisation, Mme. Y effectue une physiothérapie de mobilisation et respiratoire. Elle nécessite de l'aide de deux personnes pour se relever de sa chaise et pour les transferts, se montre incapable de suivre des consignes et sa mobilisation n'est pas réalisable. À la sortie, sa mesure d'indépendance fonctionnelle est à 29/105, par rapport à 27/126 à l'entrée. La MIF physio est à 2/7 pour les transferts, 1/7 pour les déplacements, 1/7 pour les escaliers. Le TUG n'est pas testable. Sur le plan nutritionnel, une évaluation diététique ne met pas en évidence de malnutrition protéino-énergétique. La patiente bénéficie également de séances d'ergothérapie pour adaptation aux activités de la vie quotidienne. Sur le plan cognitif à la sortie de la phase infectieuse, le MMSE s'élève à 11/30 et le test de la montre à 0/7, montrant des troubles cognitifs sévères. L'échelle de dépression gériatrique est à 6/15. Sur le plan social, Mme. Y vit dans un studio au rez-de-chaussée de la maison de son fils. Le 15.05.2019, la patiente est prise en charge en réadaptation gériatrique (lettre n°2). Mme. Y est admise pour une tuméfaction cervicale post-panendoscopie d'étiologie indéterminée. Le CT-scan du cou ne montre pas d'emphysème, mais une prise de contraste au niveau du canal de Wharton droit pouvant correspondre à une sialadénite, ainsi qu'un discret œdème du cou. Au vu de la clinique peu claire, nous l'hospitalisons pour surveillance et instaurons un traitement par Co-Amoxicilline 1 g, Xyzal 5 mg et Prednisone 50 mg. L'évolution clinique est favorable suite au traitement instauré. Nous effectuons un OPG le 13.05 pour un bilan dentaire préradiothérapie qui est sans particularité. Mme. Y rentre à domicile le 13.05.2019. Mme. Y, patiente de 85 ans, connue pour une sténose carotidienne gauche, se rend au service des urgences de Monthey le 23.05.2019 en raison d'une douleur parasternale gauche de type serrement qu'elle présente depuis plusieurs jours, irradiant parfois dans le bras droit, durant jusqu'à 4 h, surtout la nuit, non respiro-dépendante, non transfixiante et spontanément résolutive. À l'ECG, nous retrouvons des extrasystoles supraventriculaires et des ondes T aplaties dans les précordiales sans autres modifications cinétiques. Au laboratoire, les troponines sont à 12 puis 9 puis 10 à l'arrivée à l'étage, les CK sont négatives et les D-dimères à 356. La patiente bénéficie d'une coronarographie le 24.05.2019 qui met en évidence une sténose critique de l'artère coronaire droite proximale traitée par angioplastie et positionnement de stent. En accord avec les cardiologues, nous proposons un traitement par Aspirine 100 mg 1x/j à vie et Efient 10 1x/j pour 6 mois. Le reste du traitement est inchangé. Suite à l'intervention, Mme. Y récupère rapidement et rentre à domicile sans aide le 26.05.2019. Mme. Y présente une lésion de la corne postérieure du ménisque interne avec un fragment luxé dans l'articulation. L'indication pour une arthroscopie et résection partielle de la corne postérieure du ménisque interne est donnée. La patiente est informée du déroulement de l'intervention ainsi que des risques et des bénéfices liés à celle-ci. Elle nous donne son accord, le consentement est signé. L'intervention est prévue en ambulatoire pour le 6.6.2019. La patiente sera encore vue à la consultation pré-anesthésique par mes collègues du service d'anesthésie.Mme. Verdon a rendez-vous à la consultation du Dr. X pour contrôle et suite de la prise en charge orthopédique le 06.06.2019. Mme. Verdon nous est transférée le 18.04.2019 depuis le service de médecine de l'HFR Fribourg pour suite de prise en charge après une chute syncopale avec traumatisme crânien et perte de connaissance le 05.04.2019 probablement sur sténose aortique sévère, traitée de manière conservatrice sur souhait de la patiente. A l'entrée, la patiente n'a pas de plainte hormis une fatigue, des vertiges après les repas et une dyspnée à l'effort NYHA III. L'examen clinique montre un souffle systolique maximal sur le foyer aortique et une mydriase de l'œil gauche connue. Avant l'hospitalisation, Mme. Verdon vivait seule à domicile, se déplaçait à l'aide d'une canne à la maison et avec un rollator à l'extérieur. Il y a cinq marches d'escalier à l'entrée de son appartement. Ses deux fils s'occupent des courses et de l'administratif. Elle bénéficie également d'une infirmière indépendante trois fois par semaine pour la douche et les soins des plaies abdominales. De plus, elle a le soutien d'une aide au ménage et pour la lessive. Les valeurs tensionnelles restent dans la cible durant l'hospitalisation, et la fréquence cardiaque entre 60-70/min après majoration du Beloc Zok. Une hypovitaminose D légère pouvant contribuer au risque de chute est déjà substituée. Le test de Schellong ne montre pas d'hypotension orthostatique. Nous diminuons de moitié la dose de Temesta à 0.5 mg par jour, ce qui est bien toléré par la patiente. Nous proposons d'arrêter complètement cette benzodiazépine dans quelques semaines. Une anémie ferriprive est traitée par substitution intraveineuse. Malgré la détection répétée de sang occulte dans les selles, Mme. Verdon ne désire pas d'investigations supplémentaires. En raison d'une malnutrition légère, elle bénéficie d'un suivi diététique durant l'hospitalisation. D'ailleurs, une plaque hyperkératique de 1x1 cm est observée en regard du manubrium sterno qui serait apparue ces derniers mois selon la patiente. Un avis dermatologique n'est pas souhaité par Mme. Verdon. En parallèle, la patiente bénéficie d'une réhabilitation précoce avec physio- et ergothérapie. A l'entrée, elle est autonome dans les transferts et peut marcher avec un rollator sous supervision sur une distance de 50 m. A la sortie, elle peut se déplacer seule avec une canne simple sur une distance de plus de 100 m, et monter cinq marches d'escalier. Le Tinetti est à 18/28. Mme. Verdon peut regagner son domicile le 02.05.2019 avec une physiothérapie ambulatoire et le passage d'une infirmière indépendante trois fois par semaine pour la douche et les soins des plaies abdominales. Mme. Villard, patiente de 85 ans, connue pour une hyponatrémie chronique hypo-osmolaire et des troubles neurocognitifs majeurs, est amenée en ambulance en raison d'une baisse de l'état général avec chutes à répétition à domicile. La patiente est transférée aux soins intensifs pour une péjoration de son hyponatrémie avec confusion et agitation. La patiente présente également un globe vésical au service des urgences avec une hétéro-anamnèse d'urines fécaloïdes de la part des soins à domicile. Un CT abdominal, non injecté au vu de sa fonction rénale, est effectué à la recherche d'une fistule entéro-vésicale. Celle-ci n'est pas retrouvée lors de l'examen, suboptimal. La patiente bénéficie d'une antibiothérapie par Rocéphine et Flagyl au vu de cette suspicion de fistule. Par la suite, un nouveau CT injecté est réalisé infirmant cette hypothèse et montrant des signes de cystite hémorragique, motivant l'arrêt du Flagyl. La culture urinaire montre un E.coli multisensible et un relais antibiotique par Co-Amoxicilline est effectué pour une durée totale de 7 j. L'état confusionnel est mis sur le compte de la péjoration de son hyponatrémie, de l'état infectieux et du globe vésical. Ces différents facteurs sont corrigés et l'état cognitif de la patiente s'améliore gentiment. Un MMS réalisé le 03.05.2019 est calculé à 21/30. Sur le plan rénal, l'insuffisance rénale post-rénale sur le globe urinaire s'améliore durant le séjour et la sonde vésicale est retirée le 02.05.2019. Concernant son hyponatrémie chronique, nous instaurons un traitement par NaCl Caps 500 mg 2x/jour ainsi qu'une restriction hydrique. Les valeurs s'améliorent et atteignent les seuils habituels de la patiente. Sur le plan hématologique, une anémie normochrome normocytaire hyporégénérative est retrouvée. Un bilan vitaminique effectué lors de sa précédente hospitalisation était dans la norme. Les valeurs restent stables durant le séjour et Mme. Villard ne présente aucun signe d'extériorisation. En accord avec son fils, au vu de ses hospitalisations répétées et d'une situation à domicile de plus en plus précaire avec chutes récidivantes, un transfert à l'UATO en vue d'un placement en EMS est décidé. La patiente est reclassée le 07.05.2019 en attente de son transfert. Mme. Villard reste hospitalisée au sein de l'HFR bien que la prise en charge spécifique par notre service soit maintenant terminée. Il en résulte un séjour de reclassement et vous recevrez à sa fin un simple courrier complémentaire vous informant que la patiente a quitté le service. Le courrier contiendra uniquement les éventuelles notes de suite et une copie de l'ordonnance des médicaments à la sortie. Mme. Vogliqi présente un orteil en marteau, 2ème orteil du pied D avec un oignon à la face dorsale qui gêne la patiente. J'ai donc proposé à Mme. Vogliqi de faire une correction de l'orteil en marteau (résection articulaire et embrochage temporaire). La patiente est informée du déroulement de l'intervention ainsi que des risques et bénéfices liés à celle-ci. Elle nous donne son accord oral et signé pour cette intervention. L'opération est prévue le 06.06.2019 en ambulatoire. La patiente va ce jour faire un bilan radiologique pré-opératoire de son avant-pied D. En raison d'un frère malade, la patiente a annulé son opération, elle est retournée au Kosovo. Elle me recontactera. Mme. Vonlanthen est une patiente de 38 ans, en bonne santé habituelle, qui nous est transférée depuis l'HFR Tavel pour la prise en charge chirurgicale d'une appendicite aiguë perforée. Nous instaurons une antibiothérapie empirique par Rocéphine et Métronidazole en intraveineux et la patiente bénéficie d'une appendicectomie laparoscopique en urgence le 05.05.2019. L'intervention se déroule sans complication notable et les suites post-opératoires sont simples. En vue de l'évolution clinico-biologique favorable, nous relayons l'antibiothérapie par Ciproxine et Flagyl par voie orale le 10.05.2019 permettant un retour à domicile le jour même. Mme. Vonlanthen, patiente de 80 ans, nous est adressée pour réhabilitation suite à un séjour en orthopédie HFR Riaz du 01.05.2019 au 09.05.2019 où elle séjournait en raison d'une forte majoration de ses lombalgies depuis 3 jours, dans le cadre d'une récente opération d'une récidive de sténose du récessus latéral gauche compliquée d'un syndrome partiel de la queue de cheval iatrogène d'où elle était sortie le 18.04.2019 de l'HFR Billens. Dans notre service, concernant le tassement vertébral L1, Mme. Vonlanthen se plaint toujours de douleurs à la mobilisation (10/10), raison pour laquelle nous ajoutons des gouttes de Tramal en réserve à son traitement antalgique. Au sujet de l'incontinence urinaire de type urgence connue, la patiente signale être complètement incontinente urinaire depuis son opération pour récidive de sténose du récessus latéral gauche compliquée d'un syndrome partiel de la queue de cheval iatrogène en mars dernier. Etant donné une mobilisation limitée par les douleurs et l'incontinence urinaire, il est décidé de reposer une sonde vésicale.Mme. Vonlanthen souffre de troubles anxieux et dépressifs depuis le décès de son mari en 2016, traités par de la Sertraline, prescrite par son médecin traitant. La patiente est également connue pour des troubles du sommeil, pour lesquels elle prend du Zolpidem. A cela s'ajoute une symptomatologie anxieuse à mettre en lien avec l'opération prévue. Dans ce contexte, nous prenons avis auprès du gérontopsychiatre, le Dr. X, qui propose un traitement par Temesta 1/2 cp 3x/j en fin de séjour, avec sevrage progressif après l'opération et augmentation de la Sertraline. Quant à l'anémie macrocytaire normochrome, le bilan vitaminique s'avère dans la norme, hormis une carence en vitamine D et en acide folique que nous substituons. Nous substituons également la TSH. Pour la suite, nous proposons un suivi biologique. Rappelons encore au niveau social une patiente vivant seule dans une maison avec 3 marches d'accès, se mobilisant avec un tintébin et parfois des cannes, disant ne jamais avoir chuté ni eu de fracture. Mme. Vonlanthen bénéficie du passage des soins à domicile 2x/semaine. Le 17.05.2019, comme prévu, nous transférons la patiente en orthopédie HFR Fribourg - Hôpital cantonal, service de la Spine Team, où elle bénéficiera le 20.05.2019 d'une cyphoplastie. Mme. Waeber, âgée de 75 ans, connue pour une insuffisance cardiaque hypertensive, BPCO non stadée, hypercholestérolémie, syndrome dépressif, goutte et colon irritable, nous est adressée par la Clinique Générale pour une réadaptation musculo-squelettique et rééducation à la marche suite à la mise en place d'une PTH G par voie antérieure le 01.04.2019 pour une coxarthrose invalidante. Sur le plan social, la patiente, veuve, vit seule dans un appartement, dans le même immeuble que son fils. A l'admission, la patiente est hémodynamiquement stable et les paramètres vitaux sont dans la norme. Les douleurs sont bien contrôlées par l'antalgie en place. A l'anamnèse par systèmes, la patiente signale une constipation postopératoire; un lavement effectué le 05.04.2019 a bien soulagé la patiente. Au status, la patiente est orientée et collaborante. La cicatrice est calme. Une sensibilité épigastrique est décelée à la palpation abdominale, les bruits hydroaériques sont normaux. La force du iliopsoas est cotée à M3 et le quadriceps G à M4. La flexion passive de la hanche G est de 70°. La sensibilité est conservée. Le bilan biologique fait à l'entrée met en évidence une insuffisance rénale aiguë d'origine prérénale et une anémie postopératoire spoliative, qui s'améliorent progressivement. Nous notons l'apparition d'un hématome en regard de la cicatrice, qui selon l'US est d'environ 60 cc et n'a pas de signe échographique d'infection. Nous surveillons le syndrome inflammatoire, qui diminue progressivement. Nous conseillons à la patiente de poursuivre l'application locale de glace. Durant son séjour, la patiente a bénéficié d'une prise en charge interdisciplinaire avec physiothérapie et ergothérapie. A la sortie, elle est indépendante pour les transferts et la marche avec 2 cannes anglaises. Elle peut monter/descendre 20 marches avec 1 canne. Les amplitudes articulaires montrent une flexion de la hanche G à 90° en actif. Après 3 semaines d'hospitalisation, l'évolution est favorable et Mme. Waeber peut quitter notre service pour rejoindre son domicile, le 26.04.2019, en bon état général. Mme. Waeber, âgée de 80 ans, connue pour les antécédents susmentionnés, nous est adressée par l'HFR Fribourg pour une réadaptation musculo-squelettique et rééducation à la marche suite à une réduction fermée et ostéosynthèse par DHS d'une fracture pertrochantérienne droite de type Kyle I, le 04.05.2019. Sur le plan social, la patiente vit seule à domicile et reçoit l'aide de ses filles pour les courses et une aide ménagère 1x/2 semaine. Elle est à la retraite (ancienne femme de ménage/travail à l'usine). A l'admission, la patiente se plaint de douleurs au niveau du genou droit. Elle est hémodynamiquement stable et les paramètres vitaux sont dans la norme. Les douleurs sont bien contrôlées par l'antalgie en place. Au status, la patiente est orientée et collaborante. La cicatrice est calme. La flexion/extension de la hanche droite est impossible selon la patiente, la force du quadriceps droit est cotée à M2 et la sensibilité est conservée. Durant son séjour, Mme. Waeber a présenté des gonalgies droites en progressive majoration et non améliorées par un traitement anti-inflammatoires. Des radiographies de contrôle ont été réalisées et mettent en évidence un déplacement secondaire de la fracture pertrochantérienne droite. Nous transférons alors la patiente en orthopédie à l'HFR Fribourg le 24.05.19 pour avis et prise en charge spécialisée. Mme. Waeber, 85 ans, a été admise aux soins intensifs pour un choc hémorragique suite à une perforation gastrique sous-cardiale. La patiente était connue pour un adénocarcinome de la tête du pancréas en progression. Elle s'est présentée aux urgences avec une obstruction duodénale par envahissement tumoral. Après pose d'une sonde naso-gastrique, elle a développé un choc hémorragique secondaire à une perforation gastrique constatée à la gastroscopie. L'hémorragie s'est spontanément résolue. Compte tenu du régime palliatif, d'une volonté claire de la patiente et en accord avec la famille, nous décidons de passer aux soins de confort exclusifs. Mme. Waeber est décédée le 03.05.2019 en présence de sa famille. Nous n'avons pas demandé d'autopsie. Mme. Walther, 58 ans, connue entre autres pour une fibrillation auriculaire anticoagulée, est hospitalisée en orthopédie pour une angiodermite nécrosante du membre inférieur gauche pour laquelle un débridement a eu lieu le 15.05.2019. En prévision de l'intervention, l'anticoagulation a été transitoirement suspendue. Elle présente en postopératoire une dysarthrie importante avec un hémisyndrome sensitivomoteur droit et une ataxie proprioceptive du MSD et des signes d'héminégligence droite. Le CT Time is brain montre déjà une lésion ischémique constituée du gyrus pré et post centrale à gauche, raison pour laquelle une lyse intraveineuse n'est pas effectuée. L'IRM cérébral confirme un AVC ischémique fronto-pariétal gauche sans transformation hémorragique. Sur le plan étiologique, l'échocardiographie transthoracique du 15.04.2019 montrait une fonction contractile globale préservée avec une oreillette gauche très dilatée. Un examen neurosonologique retrouve un athérome hétérogène au niveau de la carotide interne gauche, sans argument pour une sténose hémodynamiquement significative. L'angio CT par contre montre des sténoses serrées et significatives des siphons carotidiens, sources de potentielles embolisations. Cependant dans le contexte de la suspension transitoire de l'anticoagulation thérapeutique, une origine cardio-embolique est la plus probable. Nous reprendrons donc l'anticoagulation thérapeutique dès le 16.05.2019. Sur le plan métabolique, nous adaptons le traitement d'Atorvastatine à 80 mg/j. Nous vous proposons d'effectuer un bilan lipidique ainsi que des transaminases à 1 mois avec adaptation du traitement en fonction (cible LDL < 1.8 mmol/l). Un bilan neuropsychologique sera organisé dans les prochains jours pour déceler des signes d'atteinte hémisphérique G, notamment pariétale. L'évolution clinique neurologique est rapidement favorable avec au status neurologique de sortie une parésie du MSD en amélioration. Mme. Walther est transférée en chirurgie vasculaire le 22.05.2019 pour la suite de prise en charge. Une consultation neurovasculaire de contrôle est prévue à 3 mois.Mme. Wolhauser nous est transférée le 05.04.2019 depuis la gériatrie aiguë de l'HFR Riaz pour suite de traitement d'un AVC ischémique aigu de l'artère choroïdienne antérieure gauche le 29.03.2019 avec une aphasie modérée à sévère, des troubles cognitifs avec une désorientation dans les trois modes ainsi que des troubles de la marche et de l'équilibre. A son entrée, la patiente n'a pas de plaintes. Elle est confuse, désorientée dans les trois modes et présente des troubles mnéstiques ainsi qu'une aphasie modérée. L'auscultation cardiaque met en évidence un souffle systolique 4/6 avec punctum maximum sur le foyer aortique irradiant dans les carotides. De plus, nous notons des signes de déshydratation muco-cutanée. Mme. Wolhauser vivait seule dans un appartement avec 10 marches d'escalier. Elle était indépendante dans les BADL et bénéficiait d'un soutien de son fils et sa belle-fille dans les IADL. Elle se déplaçait avec un rollateur. Une évaluation de la déglutition met en évidence une dysphagie légère, raison pour laquelle le régime est adapté et un suivi diététique débuté. Des paraphasies sémantiques et phonétiques avec des néologismes sont objectivés par la logopédiste. Malgré les exercices effectués, nous ne constatons que de minimes progrès au niveau de la production du langage et le potentiel de récupération reste incertain. Parallèlement, la patiente bénéficie de séances de physio- et d'ergothérapie intensives. A l'entrée, elle effectue les transferts avec une aide moyenne, et se déplace avec un rollateur et une aide de contact sur une distance de 100 m. Le Tinetti est à 7/28. A la fin de l'hospitalisation, Mme. Wolhauser est autonome dans les transferts, peut marcher avec une canne et sous supervision sur une distance de 300 m et peut monter 18 marches d'escalier. Le Tinetti s'améliore à 18/28. Des troubles cognitifs importants sont objectivés durant l'hospitalisation, non présents avant les évènements aigus selon la famille. Le MMS est à 13/30, le test de la montre à 0/7. Une évaluation neuropsychologique est irréalisable en raison des troubles aphasiques. Les potentiels facteurs réversibles comme une déshydratation sont traités, sans amélioration de l'état clinique. Une possible composante de pseudo-démence est traitée par Escitalopram chez une patiente avec GDS à 14/15 à deux reprises. Une récupération des troubles cognitifs tout autant que du langage est incertaine vu notamment l'âge avancé de Mme. Wolhauser. Nous expliquons donc à la famille l'importance des interactions sociales et des occupations régulières pour l'entraînement et l'intégration du langage dans le quotidien. Un retour à domicile n'étant plus réalisable, une entrée en home médicalisé est alors décidée avec le fils et la patiente. Mme. Wolhauser peut être transférée à l'EMS La Providence à Fribourg le 30.04.2019. Mme. Yuillemin est une patiente de 46 ans, en bonne santé habituelle, qui est suivie depuis le 20.05.2019 en gynécologie pour des douleurs en fosse iliaque gauche, initialement mises sur le compte d'une rupture de corps jaune. Au vu d'une persistance des douleurs le 23.05.2019, la patiente est adressée aux services des urgences de l'HFR-Fribourg, où elle bénéficie d'une surveillance. Au vu d'une majoration du syndrome inflammatoire avec une CRP à 33 le 24.05.2019, un CT-scan est réalisé qui montre un iléus sur épaississement jéjunal, sans signe de souffrance. Une sonde naso-gastrique de décharge est posée et la patiente est hospitalisée au service de chirurgie. Les suites hospitalières sont favorables, avec une reprise du transit dès le 25.05.2019 et une amélioration clinique permettant le sevrage de la sonde naso-gastrique le 26.05.2019. La patiente rentre à domicile le 28.05.2019 suite à une reprise du transit et une réalimentation normale. Au cours de l'hospitalisation, des selles ont été mises en cultures bactériologiques et nous avons également effectué un dosage de la calprotectine fécale dont nous vous laissons le soin de pister les résultats. Mme. Wuilloud, patiente de 87 ans, connue pour un diabète de type 2, une artériopathie oblitérante des membres inférieurs avec amputation du pied gauche, cardiopathie ischémique, cholécystectomie et néphrectomie gauche dans un contexte de pyélonéphrose, est hospitalisée en raison de frissons avec douleurs du flanc droit depuis 3 jours environ. La patiente rapporte des douleurs du flanc droit intermittentes, irradiant vers le pli inguinal droit et la loge rénale droite. Elle rapporte aussi des nausées avec vomissements le 25.04.2019, ainsi qu'une pollakiurie et une asthénie importante. Le laboratoire d'entrée montre un syndrome inflammatoire important avec élévation des tests de cholestase (sans élévation de la bilirubine) et une insuffisance rénale aiguë. Le CT abdominal natif montre une suspicion de lithiases cholédociennes avec aérobilie compatible avec une papillotomie connue en 2011. La patiente bénéficie d'une antibiothérapie intraveineuse par Ceftriaxone et Metronidazole. Une tentative d'ERCP a lieu le 26.04.2019, sans succès en raison de la localisation de la papille duodénale dans un diverticule. On retrouve toutefois lors de cet examen une gastro-duodénite érosive que nous traitons par IPP. Sur avis des gastroentérologues, nous complétons le bilan par une cholangio-IRM qui montre une dilatation des voies biliaires intra et extra hépatiques, connue depuis 2011, avec plusieurs lithiases cholédociennes. Une nouvelle ERCP avec PTC selon technique rendez-vous a lieu le 10.05.2019 qui permet de retirer les concréments et de mettre en place un stent. Après une légère augmentation des douleurs en post-interventionnel que nous interprétons par une fuite biliaire, l'évolution clinique et biologique est par la suite favorable avec une amélioration considérable des douleurs. Une suspicion initiale de pyélonéphrite avec bactériurie et symptomatologie compatible est finalement infirmée par l'IRM du 29.04.2019. Sur le plan rénal, l'insuffisance rénale d'origine mixte pré-rénale et sur nécrose tubulaire aiguë est traitée par hydratation et le suivi biologique montre une amélioration progressive avec retour à la fonction rénale de base. A noter que le profil tensionnel met en évidence une hypertension artérielle pour laquelle nous débutons du Lisinopril. Au vu de l'évolution favorable, Mme. Wuilloud quitte notre service le 17.05.2019 pour une suite de prise en charge en gériatrie aiguë à l'HFR Meyriez. Mme. Yerly prendra rendez-vous à votre consultation pour contrôle et ablation des fils à 12 jours post-opératoires. Mme. Yerly, 64 ans, en bonne santé habituelle, est hospitalisée dans un contexte d'AVC hémorragique de la capsule interne droite. Pour rappel, la patiente présente des paresthésies de la main gauche d'apparition brutale, suivies d'une progression rapide vers l'épaule et l'hémiface gauche, puis troubles de la marche avec tendance à la déviation à gauche la nuit entre le 05.05 et 06.05.2019. Au service des urgences, Mme. Yerly présente une hypertension à 199/139 mmHg, associée à une parésie faciale gauche et une hypoesthésie brachiale ipsi-latérale. Le CT cérébral révèle une hémorragie du bras postérieur de la capsule interne droite. L'IRM cérébral révèle un foyer d'hémorragie thalamo-capsulaire à droite et des signes radiologiques d'une microangiopathie cérébrale hypertensive (Fazekas I-II). Sur le plan étiologique, l'échocardiographie transthoracique montre une fonction cardiaque conservée. Un épaississement de l'anneau tricuspide est également mis en évidence. Un Holter de 72h est posé durant l'hospitalisation, les résultats sont toujours en cours lors de la rédaction de cette lettre. Nous retenons une hémorragie sur une microangiopathie hypertensive et débutons un traitement par IECA et anti-calciques avec une amélioration progressive du profil tensionnel.A noter que l'IRM cérébrale montre une irrégularité d'environ 2 mm à la bifurcation du segment M1 de l'artère cérébrale moyenne à droite. Nos collègues neurochirurgiens retiennent un probable diagnostic d'infundibulum. Un contrôle avec Angio-CT cérébral et un rendez-vous en ambulatoire de neurochirurgie sont organisés pour la suite à 6 mois. L'évolution clinique est favorable, avec un status neurologique de sortie dans la norme. Mme. Y peut regagner son domicile le 08.05.2019. Nous rappelons à la patiente que la conduite de véhicule automobile est contre-indiquée pendant 2 semaines. Une consultation neurovasculaire de contrôle est prévue à 3 mois. La patiente sera également convoquée pour un contrôle en ambulatoire d'ophtalmologie à la recherche d'une rétinopathie hypertensive. Mme. Y est une patiente de 46 ans, qui est hospitalisée dans notre service suite à des douleurs abdominales en fosse iliaque droite. Un CT-abdominal aux urgences met en évidence une appendicite aiguë simple. La patiente bénéficie d'une appendicectomie laparoscopique qui se déroule sans complication le 25.05.2019. Les suites post-opératoires sont simples et afébriles. Nous laissons rentrer à domicile Mme. Y le 26.05.2019. Mme. Y est une patiente de 46 ans, qui présente des coliques néphrétiques droites depuis le 25.05.2019. Une urétéro-lithiase de 3x2x3 mm a été mise en évidence aux urgences par un CT-abdominal le 25.05.2019 et un traitement conservateur ambulatoire lui a été préconisé. La patiente se représente le 26.05.2019 suite à l'apparition d'un état fébrile à 38,5° et une majoration des douleurs au niveau du flanc droit. Un traitement antibiotique par Ceftriaxone est débuté et la patiente est hospitalisée pour surveiller l'évolution clinique. Un ultrason de contrôle le 27.05.2019 montre une disparition de la dilatation du système excréteur droit et ne décèle aucun calcul. La patiente montre une évolution clinique favorable compatible avec un passage de calcul. Nous laissons Mme. Y rentrer à domicile le 28.05.2019. Mme. Y, connue pour hypertension artérielle traitée, est hospitalisée dans un contexte d'AVC ischémique subaigu. Pour rappel, la patiente présente une hémianopsie homonyme latérale gauche avec troubles de l'équilibre progressif sur 24 heures le 18.04.2019. Le CT cérébral et l'IRM cérébrale révèlent une lésion ischémique au niveau thalamo-temporo-occipital droit et une calcification athéromateuse de l'artère cérébrale postérieure droite. Sur le plan du bilan étiologique, l'échocardiographie transthoracique ne met pas en évidence d'anomalie cardiaque majeure, alors qu'un Holter de 72 heures est posé, dont l'interprétation est encore en cours et les résultats restent à pister. Le duplex couleur transcrânien ne permettant pas d'investigation des artères intracrâniennes en raison d'une fenêtre trans-temporale trans-osseuse absente, ne permettant pas d'investigation des artères intracrâniennes. Cependant, nous suspectons une étiologie artério-artérielle et une double anti-agrégation par Aspirine et Plavix est débutée. Le Plavix est à poursuivre à long terme tandis que l'Aspirine pourra être arrêtée le 02.05.2019. Un traitement hypolipémiant par Atorvastatine est introduit et nous vous proposons un bilan lipidique ainsi que des transaminases à 1 mois avec adaptation du traitement en fonction (cible LDL < 1,8 mmol/l). Mme. Y présente également une fracture de la tubérosité majeure de l'humérus de l'épaule gauche suite à une chute sur maladresse. Nos collègues d'orthopédie préconisent une prise en charge conservatrice avec immobilisation par gilet orthopédique pendant 6 semaines. Un suivi radioclinique sera aussi à organiser à 3 semaines et après à 6 semaines en coordination avec les collègues de l'orthopédie. L'évolution du point de vue neurologique est rapidement favorable. Mme. Y est transférée en médecine interne à l'HFR Meyriez dans l'attente de la réhabilitation gériatrique. Au moment comme séquelle, nous notons une discrète hémianopsie homonyme persistante, bien composée dans les AVQ. Mlle. Y est une patiente de 14 ans qui est hospitalisée pour la prise en charge chirurgicale d'une appendicite aiguë par laparoscopie. Les suites opératoires sont simples tant sur le plan clinique que paraclinique et la patiente peut retourner à domicile le 06.05.2019. Mlle. Y présente donc une clinique évocatrice d'une tendinopathie inflammatoire du LCB de l'épaule D et qui risquerait, sans une prise en charge adéquate, de se chroniciser (évolue depuis environ 6 mois). A cet effet, j'explique à Mlle. Y l'importance d'arrêter toutes activités sportives et d'entreprendre une physiothérapie sous l'égide d'un physiothérapeute du sport qui va aussi la coacher dans la reprise de son activité sportive. Je reverrai Mlle. Y le 01.07.2019 pour un nouveau contrôle. Elle peut me contacter au cas où elle ne trouve pas de disponibilités chez les physiothérapeutes du sport que je lui ai recommandés. En cas d'évolution non favorable, je procéderai à un US de l'épaule D. Mlle. Y est une patiente de 16 ans qui est hospitalisée dans les suites de prise en charge chirurgicale par laparoscopie d'une hernie inguinale droite le 08.05.2019. Initialement prévue en ambulatoire, la patiente a bénéficié de 24 heures d'hospitalisation pour la gestion des douleurs en post-opératoire. La patiente rentre à domicile le 09.05.2019. Madopar 62,5 du 29.04 au 29.04 Sifrol 0,5 mg du 03.05 pendant 2 jours puis 1 mg Suivi clinique et adaptation traitement selon évolution. Mme. Y, patiente de 6 mois, est hospitalisée dans le contexte d'une anémie hémolytique d'origine auto-immune. Sur le plan hémodynamique, Mme. Y présente une anémie hémolytique avec une hémoglobine à 29 G/l à son arrivée, avec des LDH à 1'619 U/l, une bilirubine totale à 58,1 umol/l, des réticulocytes à 247 G/l, un Coombs positif à 32 (cf. annexes) avec auto-anticorps chauds anti-IgG. Durant l'hospitalisation, Mme. Y présente une tachycardie entre 160-180/min. Les tensions artérielles sont restées stables. Après discussion avec les hématologues pédiatres de l'Inselspital (Dr. X) et de l'HFR (Dr. X), et l'hématologue de garde (Dr. X), Mme. Y reçoit deux doses de Solumedrol à 1 mg/kg (dernière dose le 23.05.2019 à 10h30). Il est également indiqué de transfuser Mme. Y avant le transfert vers l'Inselspital, nous trouvons pour cela une poche compatible après concertation avec les hématologues de Berne (un concentré érythrocytaire de 10 cc/kg sur 3h). La transfusion se passe sans complication. Sur le plan infectieux, le stix urinaire au bilan d'entrée met en évidence des leucocytes. Mme. Y est mise sous antibiotiques Podomexef per os 8 mg/kg/j en attendant les résultats de la culture. Un urotube revient finalement négatif à 5 jours. Sur le plan digestif, Mme. Y présente des difficultés alimentaires qui nécessitent la pose d'une sonde-nasogastrique avec des apports de lait artificiel à 6 x 160 ml. Mme. Y est transférée le 23.05.2019 à l'Inselspital pour suite de prise en charge. L'urotube reviendra finalement négatif le 27.05.2019, les médecins de l'Inselspital en sont informés le jour même. Magnesiocard Magnesiocard p.o. Poursuite de la substitution et contrôle biologique chez le médecin traitant. Magnesiocard 10 mmol. Suivi biologique. Magnesium Magnesium et Cordarone 300 mg en dose unique. Magnésium per os. Réassurance du patient. Suite de prise en charge chez le médecin traitant. Magnesium sulfate Magnésium 2 g iv.Magnésium 2g iv aux urgences. Proposition de contrôle biologique par médecin traitant à 7 jours. Magnésium 2g iv le 04.05.2019. Magnésium 2g iv, Mg 10mmol 3x/j. Magnésium 4 mmol IV en 12 heures le 15.05.2019. Magnésium 5 g IV. Magnesium 8mmol sur 24h. Suivi en hospitalisation. Magnésium. Amiodarone 300 mg iv dose unique. Mai 2012 Hôpital Daler : status post cure de hernie ombilicale. Mr. Y, âgé de bientôt 10 ans, présente un tableau de déficience intellectuelle, avec signes de la série autistique, et microcéphalie acquise d'étiologie inexpliquée. Un séquençage d'exome est en cours. Concernant le transit, je demande à la famille de me recontacter après 1 mois, si jamais les mesures diététiques ne sont pas suffisantes. Pour les troubles du sommeil, la Mélatonine et le Risperidone peuvent être associés sur de courtes périodes. Je reverrai Mr. Y en consultation de suivi annuel. Avec mes meilleures salutations. Main D : status post doigt à ressaut dig III IPP type II selon Green, infiltré en février 2019. Status post-infiltration du doigt à ressaut dig III à D en mars 2018. Status post-cure de doigt à ressaut dig IV à Bern en 2018. Status post-ostéosynthèse d'une fracture intra-articulaire radius distal à droite le 03.11.2017. Status post-fracture radius distal D il y a 20 ans avec traitement conservateur. Main D : Entorse plaque palmaire D3. Entorse plaque palmaire avec fracture non déplacée face palmaire base P2 de D4. Main D : Entorse plaque palmaire D3, le 10.05.2019. Main D : os radial externe (os surnuméraire du carpe) traumatisé le 14.03.2018. Main D : status post cure doigt à ressaut Dig 1 le 23.10.2018. Main G : status post cure doigt à ressaut Dig 1 et 3, poulie A1 le 21.08.2018. Syndrome de délétion 17q12 avec mutation gêne HNFB1 avec calcification tendineuse peu claire suivie par les rhumatologues. Main droite : Allodynie et douleurs neuropathiques : Dig I : amputation pulpe trans-IP et fracture P1. • status post-ablation fragment osseux, refixation EPL et FPL, lambeaux cutanés et ostéosynthèse (24.07.2017). • status post-ablation 2 vis (12.12.2017). Dig II : défect cutané bord dorso radial et lésion partielle du tendon extenseur zone 3. • status post-révision de plaie avec suture bandelette centrale zone 3 et greffe de peau (24.07.2017). Excision d'un neurome des nerfs digital radial et digital ulnaire du pouce droit en juin 2018. Main droite (dominante) : inflammation péri-tendineuse suite à un traumatisme mineur le 07.11.2019. Main droite : lésion 100% du tendon extenseur Dig III avec lésion de la jonction tendineuse Dig II-III avec arthrotomie traumatique MCP 3. Exploration, rinçage, suture capsule MCP III avec suture tendon extenseur Dig III avec 2x Kessler Prolène 3.0 et surjet 6.0 et suture jonction tendineuse Dig II-III. (OP le 23.11.2018). Main droite : plaie interdigitale Dig II-III avec : • Lésion du nerf digital ulnaire Dig II. • Lésion partielle du lombricale radial Dig III. • Arthrotomie IPD Dig III avec thrombose traumatique artère digitale radiale Dig III suturée le 22.01.2019. Main droite Dig II : ablation d'un corps étranger et granulome à la face dorsale de la MCP sous anesthésie locale le 18.03.2019. Main droite doigt II : fracture P1 métaphysaire et intra-articulaire non déplacée le 09.03.2018. Main G : suspicion d'un syndrome de tunnel carpien et de polyarthrose. Main D : status post cure pouce à ressaut. Main G (dominant) : maladie de Dupuytren stade N selon Tubiana. Main gauche : • status post-réduction ouverte et ostéosynthèse par plaque Aptus 2.0 main pour une fracture de la base du 1er métacarpe (type Rolando) le 27.02.19. Main gauche : Dig III à ressaut. Main gauche : • Lésion du TFCC sur pseudarthrose de la styloïde ulnaire. • Persistante des douleurs statut post tendinite de Quervain. Main gauche et droite : • Suspicion d'arthrite des phalanges distales des Dig II à IV à gauche et à droite. Main gauche : 3ème récidive de maladie de Dupuytren stade II selon Tubiana 5ème rayon avec : • status post-cure de Dupuytren bilatérale en 1999 Dig V et cure de récidive à gauche en 2006 combinée avec transposition du nerf cubital par Dr. X. Main droite : status post-fasciectomie complète et plastie de Malingue et en V-Y le 10.09.2019 (Dr. X) avec status post-cure maladie de Dupuytren en 1999. Main gauche Dig I (ad dominant) : status post lésion type pouce du skieur le 24.10.2018 avec status post distorsion du pouce il y a 10 ans. Main gauche pouce : Suture EPL zone T2 le 19.03.2019 sur plaie face dorsale zone T2 avec section de 95% du EPL. Maintien à domicile précaire avec multiples hospitalisations. Maintien de la physiothérapie, en charge selon douleurs avec renforcement et exercices à domicile. Nous la reverrons dans 6 mois pour un contrôle radio-clinique. Maintien des séances de physiothérapie avec proprioception et étirement progressif. Prochain contrôle clinique dans 2 mois soit à 6 mois de la lésion. Maintien du traitement conservateur avec Rucksack à porter 24/24. Prochain contrôle radioclinique à 6 semaines du traumatisme. D'ici là, dispense complète de sport, reprise du travail dès ce jour à 50% jusqu'au 22 juin 2019. Maintien du traitement conservateur et majoration de celui-ci avec un traitement anti-inflammatoire d'Indométacine retard 75 mg 2x par jour durant 6 semaines. Les ondes de choc en physiothérapie sont continuées pour 9 séances, elle effectuera également des étirements réguliers ainsi qu'un renforcement léger sous forme proprioceptive. Nous lui recommandons également de porter des semelles plutôt molles. Nous la reverrons une fois ceci effectué, c'est-à-dire le 22.07.2019. Maintien impossible à domicile dans un contexte de mobilité réduite. • Fracture pertrochantérienne du fémur proximal gauche Kyle III sur traumatisme du 16.05.2019. Réduction fermée et ostéosynthèse par clou PFNA (130°, 200 mm), fémur gauche le 17.05.2019. Maintien protocole de pansement avec Bétadine onguent, Adaptic. Maintenir pansement minimum 48h, puis guérison à l'air. Reconsulter si état fébrile, douleur au repos, signes inflammatoires. Maintien schéma de mobilisation postopératoire avec 2 semaines de Schlupfgips, 4 semaines de botte plâtrée et 2 semaines de Schlupfgips. Comme nous sommes maintenant à 3 semaines, nous mettons en place une botte circularisée pour une durée de 3 semaines. Nous le reverrons dans 3 semaines pour le changement de plâtre. D'ici là, il se mobilise toujours en charge, 15 kg pour une durée de 6 semaines postopératoires. Majoration antalgie par Hydromorphon (Palladon). Majoration d'antalgie par : • Irfen 600mg 3x/jour. • Oxynorm en réserve. Majoration de la mirtazapine à 15 mg 1 cp 1x/j dès le 06.05.2019. Consilium psychiatrique le 08.05.2019 (Dr. X) : essai thérapeutique avec Madopar. Majoration de la substitution de vitamine D durant le séjour. Alendronate 70 mg 1x/semaine dès le 30.04.2019. Ostéodensitométrie à réaliser en ambulatoire. Majoration de l'antihypertenseur. Majoration de l'Oxycontin à 4x 10mg/j du 05.05 au 07.05.2019, réduction suite à la forte somnolence. Avis Dr. X : traiter le foyer qui cause la crise, essayer l'hypnose.Physiothérapie Hypnothérapie du 07.05.2019 Demande d'hospitalisation au centre de paraplégie à Nottwil • Majoration d'encadrement infirmier à 3 x/semaine • Majoration des douleurs. • Majoration d'Exelon patch 5 à 10 1x/j si bonne tolérance après 1 mois • Majoration du Carvédilol. • Contrôle chez médecin traitant à 2 semaines avec contrôle fonction rénale suivant introduction digoxine. Une cardioversion électrique est prévue à 4 semaines du début de l'anticoagulation (Dr. X) : Mr. Y sera convoqué par le secrétariat de cardiologie. Suivi de poids, si prise de poids > 2kg : contrôle chez médecin traitant. Au niveau coronarien (Prof. X), pas de modification du statut coronaire par rapport à l'examen de 2018. Si angor (en dehors des épisodes de FA), envisager PTCA CX moyenne, sinon pas d'indication à une intervention. • Majoration du lactulose depuis le 15.04.2019 Test anexate le 16.04.2019 : pas d'effet Suivi clinique et biologique • Majoration du lactulose le 15.04.2019 Test à la Naloxone le 16.04.2019 : pas d'effet • Majoration du torem de 10 à 20 mg le 14.05.2019 • Majoration du Aldactone de 200 à 250 mg le 21.05.2019 Suivi du poids 2x/semaine Laboratoire pour suivi de la fonction rénale Pose de PleurX le 23.05.19 par le Dr. X (radiologie interventionnelle) Accompagnement interdisciplinaire • Majoration du traitement anti-hypertenseur • Majoration du traitement diurétique Mise en pause du Lisinopril • Majoration Pantozol à 40 mg/J Alucol • Majoration progressive IEC et BB selon tolérance pour ttt. ETT de contrôle dans 1 mois (Mme. Y sera convoquée) • Majoration temporaire du Torasemide Lasix en bolus Bandage compressif des jambes lorsque nécessaire (AOMI supplémentaire) • Majoration traitement habituel par Lisinopril 20mg et Adalat retard 20mg • Mal à la gorge depuis 5 jours • Mal de gorge. • Mal de gorge. • Mal de gorge. • Mal de gorge. • Mal de gorge, EF • Mal-être général • Mal perforant plantaire avec ostéomyélite chronique du 4ème métatarsien pied G • Germe en cause (07.05.2019) : Staphylocoques pettenkoferi • Mal perforant surinfecté à germes multiples à la face plantaire MTP I-II sur pied diabétique à D avec status post • Cure hallux valgus et 2ème orteil en griffe pied D en 2014 • Mal tracking fémoro-patellaire bilatéral. DD : tendinopathie patellaire (Jumper's Knee). • Mal tracking fémoro-patellaire bilatérale. • Maladie anévrismale avec cure d'un anévrisme de l'aorte abdominale infra-rénale de 9 cm, par une endoprothèse bifurquée posée le 14.03.2011 et antécédents de maladie thromboembolique en 2012 sans précision avec : • sous Eliquis 2.5 mg 2x/24h • cure d'une endofuite de type 1 de l'anévrisme de l'aorte abdominale par pose d'une rallonge proximale Excluder 26 mm de diamètre et 30 mm de longueur, montée par voie fémorale droite le 17.02.2014. • cure d'un anévrisme poplité droit de 2,4 cm avec thrombus pariétal, par pose de Graft-stent Viabahn le 13.12.2011 • prolongation par un Graft-stent Viabahn le 29.05.2012 pour une endofuite de type I à la sortie (progression de l'anévrisme) • Maladie anévrismale de l'aorte abdominale : • EVAR (Réparation endovasculaire de l'anévrisme) de l'aorte abdominal infrarénale (CHUV) 02/2017 avec angio-CT abdominal et membres inférieurs prévu le 08.08.17 Status post AE Status post TE Status post 2x laparoscopie (1° : suspicion d'endométriose non confirmée, 2° : stérilisation) Status post 1x laparotomie (retroversie uteri) Status post 2x curetage Status post accident de la voie publique avec fractures nasale et malaire traitées en conservateur 1967 2 accouchements (1 fils et 1 fille) Choc anaphylactique le 29.07.2017 • Kit d'urgence avec Epipen, Xyzal, Prednisone • Proposition de l'adresser à un allergologue dans 6 semaines en ambulatoire Intervention rénale bilat pour néoplasie Epistaxis antérieur le 20.01.2019 laboratoire Attitude : • tête en avant, compression des narines, mouchage, re-compression avec serviette humide. Persistance du saignement • mise en place de Rapid-rhino. Arrêt du saignement. Pas d'écoulement antérieur constaté • contrôle en ORL à 48 heures • Critère de reconsultation expliqués à Mr. Y thrombopénie à 83 G/l le 20.01.19 Contrôle clinique et biologique chez le Dr. X le 23.01.19 • Maladie anévrismale de l'aorte thoraco-abdominale de découverte fortuite le 17.05.2019 • Maladie aortique avec insuffisance aortique modérée et sténose aortique valvulaire congénitale modérée : • Opération de Ross le 16.07.2018 (Prof. X au CHUV) avec mise en place d'une homogreffe entre le ventricule droit et la bifurcation pulmonaire. • Syndrome de Dressler post-péricardotomie traité par stéroïdes fin juillet 2018 et septembre 2018 (ce dernier avec légère atteinte myocardique). • Maladie articulaire inflammatoire microcristalline de type goutte • sous Zyloric 300 mg/j • Maladie bi-tronculaire, avec : • occlusion Cx distale et sténose de la 2e marginale à 70-90% • sténoses non-significatives de la coronaire droite • Coronarographie du 20.12.2010 : dilatation de la Cx sans stent, avec une lésion résiduelle < à 30% • FEVG 65 % (ETT en 08.2018) • Maladie bitronculaire (CD, CX) • FEVG 50% (03.05.19) • FRCV : Tabagisme actif à 45 UPA et dyslipidémie • Maladie bitronculaire avec malaise le 08.05.2019 • Sténose significative de l'artère interventriculaire antérieure moyenne. Sténose significative de la première diagonale. Lésion intermédiaire de l'ostium de l'artère coronaire droite proximale. • EF 55%. • Maladie cérébro-vasculaire avec : • Status après accident vasculaire cérébral ischémique punctiforme du noyau caudé gauche (2017) • Status après accident ischémique transitoire sylvien droit avec hémisyndrome sensitivo-moteur gauche transitoire (2017) • Status après accident vasculaire cérébral ischémique avec occlusion de M1 gauche avec thrombectomie et communicante antérieure avec lyse (2015) • Hémisyndrome facio-brachio-crural droit, aphasie et troubles de la vigilance • Epilepsie sur probable foyer avec crises tonico-cloniques de l'hémicorps gauche, sous Keppra Foramen ovale perméable et ostium secundum avec shunt droit/gauche Bloc atrioventriculaire du 1er degré Suspicion d'apnées centrales du sommeil • Maladie cérébrovasculaire avec : • accident vasculaire cérébral ischémique temporo-occipital gauche sous traitement de Sintrom thérapeutique • AVC ischémique frontal bilatéral et pariétal droit dans le territoire de l'ACA bilatérale le 08.03.2018 d'origine indéterminée (DD : cardio-embolique sur FA malgré une anticoagulation par Eliquis, dans un contexte oncologique) Ischémie artérielle aiguë de membre inférieur droit le 18.01.2017 Polyneuropathie périphérique des membres inférieurs d'origine toxico-métabolique DD : sur Revlimid Cure de hernie inguinale droite selon Lichtenstein en 2013 Appendicectomie dans l'enfance • Maladie cérébrovasculaire avec 2 épisodes d'AIT Extrasystoles de haute incidence (9.8% des complexes) avec salves non soutenues de tachycardie auriculaire et sans fibrillation auriculaire, bloc de branche gauche sur le Holter du 27.08.2018 Rupture transfixiante du sus-épineux et du bord antérieur du sous-épineux de l'épaule gauche avec rupture spontanée du long chef du biceps et impingement du moignon, arthrose acromio-claviculaire, conflit sous-claviculaire, calcification de la bourse sous-acromiale massive (suivi Dr. X) : • arthroscopie de l'épaule gauche, débridement intra-articulaire, résection moignon LCB, et révision épaule gauche à ciel ouvert minimal invasif avec résection AC, résection conflit sous-claviculaire, résection bourse, débridement sous-épineux et suture sus-épineux et sous-épineux par Dr. X le 20.08.2016 Cure pouce à ressort à gauche par Dr. X le 19.04.2018 Cure d'éventration sus-ombilicale et épigastrique en paletot en 2011 Diverticulite colique en septembre 2010 Prothèse totale de la hanche bilatérale Cholécystectomie Appendicectomie Deux césariennes Cure d'hernie hiatale Hystérectomie Cystopexie Maladie coeliaque. Maladie coronarienne avec: • Sténose 80% de l'artère interventriculaire antérieure proximale : OCT/PCI (2DES) : Bon • Fraction d'éjection VG 65% • Hypertension artérielle pulmonaire légère (PAs/m 38/28 mm Hg) • Cœur hyperdynamique avec tachycardie sinusale Maladie coronarienne avec : • Sténose significative de l'artère interventriculaire antérieure proximale au niveau de la bifurcation : PTCA/DES avec fénestration de la branche diagonale avec mise en place d'un stent (Tstenting) ostium diagonale • Sténose subtotale de l'artère bissectrice. • Bon résultat à long terme après stenting de l'artère circonflexe proximale Avril 2014 pour infarctus postérieur compliqué par rupture de pilier s/p remplacement de valve mitrale avec ATS 31mm Maladie coronarienne avec angor instable Maladie coronarienne avec bi-tronculaire sur réseau gauche dominant : • Bon résultat intrastent actif d'angioplastie des bifurcations IVA-1ère diagonale et CX -1ère marginale. • Progression de la maladie coronarienne en amont du stent IVA au niveau de l'IVA ostio-proximale englobant la distalisé du TC • Succès d'angioplastie du TC-IVA avec mise en place d'un stent actif Synergy Maladie coronarienne avec: • Excellent résultat à long terme après stenting de l'artère interventriculaire antérieure proximale (biomatrix) • Sténose significative de l'artère circonflexe proximale : PTCA/DES • Fraction d'éjection VG 45%. Maladie coronarienne avec: • Excellent résultat après PCI IVA moyenne en 2018 • Occlusion chronique de l'artère interventriculaire antérieure distale : PCI (1DES) : Bon • Subocclusion RCx proximale : PCI (1DES) : Bon • Sténose 75% RCx distale : PCI (1DES) : Bon • Fraction d'éjection VG 65% Maladie coronarienne avec lésion monotronculaire: • Absence de resténose aiguë de l'artère interventriculaire antérieure proximale au niveau du site d'implantation du stent actif, englobant l'origine de la première diagonale (lésion de bifurcation). Absence de resténose de l'artère interventriculaire antérieure moyenne au niveau du site d'implantation du stent actif. Lésion non significative de l'ostium de la première diagonale. Lésion non significative de l'artère circonflexe proximale, englobant l'origine de la seconde marginale (lésion de bifurcation). Sténose significative de l'artère coronaire droite proximale. • Succès d'angioplastie de l'artère coronaire droite proximale. Implantation de 1 stent actif. • Fraction d'éjection VG indéterminée. Maladie coronarienne avec: • Sténose <30% du tronc commun (MLA 7.6 cm2 à l'OCT) • Sténose 70-90% de l'artère coronaire droite proximale à moyenne: PTCA/1xDES (bon résultat) • Fraction d'éjection VG 65%. Maladie coronarienne bitronculaire (IVA et CX) avec : 12.01.2019 : NSTEMI sur occlusion fonctionnelle de la marginale distale (lésion coupable) traitée par 2 stents actifs, sténose serrée de l'IVA I et de la 1ère diagonale traitée par 2 stents actifs 12.01.2019 : échocardiographie : FEVG normale sans trouble de la cinétique segmentaire, pas d'HVG ou de valvulopathie. Lombosciatalgie chronique : • demande AI en cours (2019) • IRM lombaire du 02.09.2009 : discopathies pluri-étagées, protrusion discale L4-L5 médiane sans évidence de compression, extrusion discale récidivante latérale G L5-S1, canal vertébral modéré étroit d'origine congénitale Diabète de type II non insulino-requérant (HbA1c du 12.01.2019 : 7.6%) : Thrombocytose chronique depuis 2008 État anxieux Maladie coronarienne bitronculaire (IVA et CX) avec : 12.01.2019 : NSTEMI sur occlusion fonctionnelle de la marginale distale (lésion coupable) traitée par 2 stents actifs, sténose serrée de l'IVA I et de la 1ère diagonale traitée par 2 stents actifs 12.01.2019 : échocardiographie : FEVG normale sans trouble de la cinétique segmentaire, pas d'HVG ou de valvulopathie. Réadaptation cardiovasculaire avec physiothérapie et ergothérapie Ajustement du traitement Suivi nutritionnel Lombosciatalgie chronique : • demande AI en cours (2019) • IRM lombaire du 02.09.2009 : discopathies pluri-étagées, protrusion discale L4-L5 médiane sans évidence de compression, extrusion discale récidivante latérale G L5-S1, canal vertébral modéré étroit d'origine congénitale Diabète de type II (HbA1c du 12.01.2019 : 7.6%) : • antécédent de diabète traité par perte pondérale Thrombocytose chronique depuis 2008 État anxieux Maladie coronarienne bitronculaire avec: • occlusion fonctionnelle bissectrice • Atteinte coronarienne diffuse intermédiaire • Aorte porcelaine et sclérose valvulaire aortique • Fraction d'éjection VG 48%. Maladie coronarienne bitronculaire avec: • Occlusion subaiguë de l'artère interventriculaire antérieure ostiale : PCI (1DES) : Bon • Lésions 50% IVA moyenne et DA • Sténose 70% MA de gros calibre • Fraction d'éjection VG 40%. Maladie coronarienne bitronculaire avec: • Subocclusion chronique et calcifiée de l'IVA moyenne et occlusion distale: PTCA 3xDES : Bon (atteinte diffuse distale) • Sténose 70% de l'ostium de l'artère circonflexe proximale • Fraction d'éjection VG 65% Maladie coronarienne bitronculaire avec: • Excellent résultat intrastent après angioplastie IVA proximale pour STEMI 14.11 • Sténose 70-90% IVA moyenne : PCI (1DES) : Bon • Lésion 40-50% ACD proximale • Fonction VG systolique 48% Maladie coronarienne bitronculaire avec: • occlusion de l'IVA proximale : angioplastie avec 2 stents actifs de l'IVA proximale le 14.11.2018 • Sténose 70-90% IVA moyenne : angioplastie avec 1 stent actif • Lésion 40-50% CD proximale • Fraction d'éjection ventriculaire gauche systolique 48% Fibrillation auriculaire paroxystique (CHADsVASc 3) BPCO stade II-III avec composante asthmatique (ACOS) Hypertension artérielle État dépressif récurrent depuis 2005 Syndrome douloureux somatoforme depuis 2005 avec douleurs cervico-céphaliques et lombaires chroniques Dyslipidémie Diabète type 2 non insulino-requérant Tabac 25 UPA, sevré en avril 2019 Maladie coronarienne bitronculaire avec: • occlusion de l'IVA proximale : angioplastie avec 2 stents actifs de l'IVA proximale le 14.11.2018 • Sténose 70-90% IVA moyenne : angioplastie avec 1 stent actif • Lésion 40-50% CD proximale • Fraction d'éjection ventriculaire gauche systolique 48% Fibrillation auriculaire paroxystique (CHADsVASc 3) BPCO stade II-III avec composante asthmatique (ACOS) Hypertension artérielle État dépressif récurrent depuis 2005 Syndrome douloureux somatoforme depuis 2005 avec douleurs cervico-céphaliques et lombaires chroniques Dyslipidémie Diabète type 2 non insulino-requérant Tabac 25 UPA, sevré en avril 2019 Maladie coronarienne bitronculaire : coronarographie le 02.02.2018 • Sténose 70% ACD proximale et moyenne : PCI + 2xDES • Sténose 70% RCx moyenne : PCI + 1xDES • Lésion < 50% de l'IVA moyenne (contrôle OCT plaque excentrique) • FEVG normale 65%. Hypertension artérielle. Prostatisme. Polymyalgia rheumatica. Maladie coronarienne bitronculaire : • STEMI antéro-septal sur sténose subocclusive de l'IVA moyenne le 14.07.2018 avec PTCA/DES x2 Myélofibrose chronique idiopathique • Mutation de calréticuline positive • Recherche de mutation ASXL -+, EZH 2 , TET 2 négatives • Traité par Litalir depuis 2013 • Suivi par Dr. X à Lausanne • Sténose de 70-80% du tronc commun distal • Fonctions systoliques globale et régionale du ventricule gauche conservées (FE : 70%) • Maladie coronarienne bitronculaire • Sténose significative de l'artère circonflexe proximale, englobant l'origine de la première marginale (lésion de bifurcation). • Sténose significative de l'artère coronaire droite proximale : PCI : 1 DES • Absence de resténose de l'artère coronaire droite moyenne au niveau du site d'implantation du stent actif. • La fraction d'éjection du ventricule gauche est normale (75%). • Maladie coronarienne bitronculaire : • Sténose subtotale de la bifurcation IVA/DA : PTCA/2x stent actif • ACD 50% • FE du VG normale • Allergie à l’aspirine • Maladie coronarienne bitronculaire • Angioplastie et implantation de 2 stents actifs au niveau de l'ACD proximale le 08.04.2019 • Lésion non significative de l'artère interventriculaire antérieure proximale • Lésion non significative de l'artère interventriculaire antérieure moyenne • FEVG normale • Tabagisme actif (50 UPA) • HTA traitée • Hypercholestérolémie traitée • Obésité morbide grade I selon l'OMS (BMI 32.65 kg/m2) • Maladie coronarienne bi-tronculaire avec : • STEMI le 27.05.2019 sur occlusion de l'IVA : PTCA + 2 stents actifs • Lésion de 50% de la coronaire droite • LDL 3.35 mmol/L • HBa1c 5.4% • Maladie coronarienne bitronculaire avec : • Lésion intermédiaire sur l'artère circonflexe moyenne, stenting de l'ACD moyenne le 21.08.2014 (indication angor typique) • FEVG normale le 18.08.2014 • Sclérose aortique. • Hypertension artérielle. • Obésité. • Dyslipidémie. • Diabète de type 2 insulino-requérant. • Hypothyroïdisme. • Syndrome des apnées du sommeil appareillé. • Diverticulose sigmoïdienne. • Angiodysplasie colique avec anémie spoliative en 2015. • Dyspnée stade III probablement d'origine mixte. • Maladie coronarienne bitronculaire avec : • Absence de resténose de la partie distale du tronc commun au niveau du site d'implantation du stent actif • Absence de resténose de l'artère interventriculaire antérieure proximale au niveau du site d'implantation du stent actif • Sténose significative de l'artère interventriculaire antérieure moyenne. • Absence de resténose de l'ostium de l'artère circonflexe proximale au niveau du site d'implantation du stent nu. • Sténose significative de l'artère coronaire droite proximale et moyenne. • Sténose significative de l'artère marginale du bord droit. • Occlusion chronique de pontage saphène Marginale 1. • Perméabilité de pontage mammaire gauche libre IVA III. • Succès d'angioplastie de l'artère coronaire droite proximale. Implantation de 2 stents actifs. • Succès d'angioplastie de l'artère coronaire droite moyenne. Implantation de 1 stent actif. • FEVG 80% • Maladie coronarienne bitronculaire avec : • PTCA et pose de stent sur l'IVA et la Cx moyenne il y a environ 10 ans avec absence de resténose significative en juin 2008 • PTCA et pose de stent sur la Cx distale en juin 2008 • FEVG à 89% en juin 2008 • Diabète insulino-requérant depuis 1989 • Hypercholestérolémie • Syndrome restrictif de degré léger à modéré le 20.03.2012 avec : • Hypoxie modérée persistante • Maladie coronarienne bitronculaire avec : • Resténose (ISR) 70-90% IVA proximale-moyenne sur la bifurcation DA : PCI (DEB) : Bon • Sténose 70% RCx distale/MA • Bon résultat après PCI de l'ACD en mars 2015 avec lésion 50% focale intrastent, sténose 70% de la PLA • Dysfonction VG systolique modérément-sévère • Maladie coronarienne bitronculaire avec : • Status post-PTCA/4xDES de l'ACD 14.06.2018 : bon résultat • Status post-PTCA/1xDES tronc commun/IVA ostiale : bon résultat • 11.03.2019 : Resténose significative de l'artère coronaire droite ostiale : PTCA/DEB/1xDES • ETT du 10.04.2019 : FEVG à 56%. Ventricule gauche non dilaté, non hypertrophié avec une hypokinésie sévère du septum apical, du septum moyen et de la paroi septale antérieure moyenne Lymphoedème chronique sur radiothérapie et status post-vidange ganglionnaire para-aortique sur séminome en 1977 • Choc septique sur érysipèle du membre inférieur droit le 31.12.2013 • Erysipèle du membre inférieur droit en mars 2011 • Sepsis sur érysipèle du membre inférieur droit le 06.10.2016 • Décompensation de lymphoedème le 23.03.2018 • Erysipèle du membre inférieur droit le 13.07.2018 • Actuellement : Suivi infectiologique à l'HFR Fribourg avec antibioprophylaxie par Clindamycine intermittente • Maladie coronarienne bitronculaire avec : • Sténose subtotale de l'IVA moyenne, englobant l'origine de la 1ère diagonale (lésion de bifurcation) • Sténose significative de l'artère coronaire droite distale • Fraction d'éjection VG 60% • Maladie coronarienne bitronculaire avec atteinte du tronc commun : • 11.03.2019 : NSTEMI sur cardiopathie ischémique LDL à 3.58 mmol/L (04/19) • 13.03.2019 : Coronarographie : sténose de 70-80% du tronc commun distal. Pas de sténose de l'IVA ou de la Cx • 03.04.2019 : ETT : fonction systolique globale et régionale du VG conservée, FEVG à 65%; absence de valvulopathie. Procédure : 04.04.2019 : Double pontage coronarien (MIDP-IVA et MIG-Marginale) sous CEC • Maladie coronarienne bitronculaire avec : • Lésion critique à 90-99% de l'artère circonflexe proximale englobant l'origine de la première marginale : traitée le 01.05.2019 • Lésion intermédiaire à 50% de l'artère interventriculaire antérieure moyenne. • Normocinésie postéro-basale, diaphragmatique, apicale, antéro-latérale et antéro-basale. Les autres segments du ventricule gauche se contractent normalement. La fraction d'éjection du ventricule gauche a été calculée à 68% (en OAD). • Maladie coronarienne bitronculaire avec occlusion chronique de l'ACD et la Cx proximale • Maladie coronarienne bitronculaire avec : • Sténose significative de l'artère circonflexe proximale (90-99%), englobant l'origine de la première marginale - angioplastie et pose de stent • Sténose significative de l'artère coronaire droite moyenne (50-70%) - angioplastie et pose de stent • Maladie coronarienne bi-tronculaire avec : • Sténose significative de l'artère interventriculaire antérieure proximale à moyenne englobant la bifurcation avec la 1ère diagonale évaluée par FFR = 0,80 (1,00 au repos) à succès d'angioplastie de la bifurcation IVA-1ère diagonale avec mise en place d'un stent actif selon la technique du provisionnal T-Stenting et kissing final. • Lésion intermédiaire de l'ostium de la première marginale. • Fraction d'éjection VG estimée à 70% sans trouble de la cinétique segmentaire. • Maladie coronarienne bitronculaire avec : • Sténose significative de l'artère interventriculaire antérieure proximale/moyenne : PTCA/2x stent actif • NSTEMI postérieur 1.4.2019 avec succès d'angioplastie de l'artère circonflexe moyenne : bon résultat à court terme • Fraction d'éjection VG normale • Maladie coronarienne bi-tronculaire avec : • Sténose significative de l'IVA ostio-proximale englobant l'origine du tronc commun et sténose significative de l'IVA moyenne, sténoses fonctionnellement hautement significatives avec FFR = 0,70 (0,89 au repos) • Succès d'angioplastie de l'artère interventriculaire antérieure moyenne avec implantation d'un stent actif Resolut Onyx 2.5 x 30 mm. Succès d'angioplastie du TC-IVA proximale avec stent actif Resolute Onyx 3.0 x22, postdilaté au ballon de 3.5. Maladie coronarienne bitronculaire avec: • Sténose subtotale de l'IVA moyenne, englobant l'origine de la 1ère diagonale (lésion de bifurcation) • Sténose significative de l'artère coronaire droite distale. • Fraction d'éjection VG 50%. Maladie coronarienne bitronculaire avec: • Sténose 70% de l'ACD proximale: direct stenting (1xDES) : Bon résultat • Sténose 50-70% de l'artère circonflexe proximale (petite artère) • Fraction d'éjection VG 65%. Maladie coronarienne bitronculaire avec: • Sténose 70% de l'IVA moyenne : PTCA/2xDES (Bon résultat) • Sténose 80% de l'ACD distale /PLA (lésion bifurcation): PTCA/1xDES/POT/fenestration IVP (bon résultat) Maladie coronarienne bitronculaire avec St.p. 3PAC 10.1996, dominance gauche: • Occlusion fonctionnelle IVA distale sur longue sténose IVA proximale à distale avec bonne fonction du PAC AMIG-IVA • Bon résultat à long terme après PCI RCX (BVS et DES pour resténose 2011/2015) • Bon résultat après PCI MA 1 en 2018 • Resténose 80% RCx moyenne : PCI (1DES) : Bon • Occlusion chronique intrastent après PCI RCx/Marginale 2 • Fraction d'éjection VG 55%. Maladie coronarienne bitronculaire (CX, CD) • Fraction d'éjection VG 60%. Maladie coronarienne bitronculaire (CX, CD) • Sténose significative de l'artère coronaire droite proximale • CX proximale stenté • Fraction d'éjection VG 60%. Maladie coronarienne bi-tronculaire: • FEVG à 63% • Sténose de 50-70 % de la Cx prox, 50% de l'IVA, 30-50% du 2ème tronc marginal de la CX • PTCA de la RIVPO de la Cx (01/2014) • Hyperlipidémie • HTA • SAOS appareillé • Sclérose aortique • Maladie de Parkinson sous Azilect. Maladie coronarienne bitronculaire (interventriculaire et circonflexe) avec: • Pontage coronarien à l'Inselspital en juin 2012 • NSTEMI secondaire à pic hypertensif le 17.01.2019 • ETT le 18.01.2019: FEVG à 65 % (évaluation visuelle). Hypertrophie excentrique. Oreillette gauche discrètement dilatée. • Atorvastatine dès le 25.01.2019 Dépendance à l'alcool Hypertension artérielle mal contrôlée Troubles dépressifs Maladie diverticulaire jéjunale et sigmoidienne avec plusieurs épisodes de diverticulite perforée avec: • s/p résection segmentaire en 2002 et 2006 • dernier épisode en juillet 2015 traité conservativement Maladie de reflux gastro-oesophagien avec: • Oesophagite par reflux grade A/B selon Los Angeles • Hernie hiatale de 3 cm, OGD le 16.03.2019 et le 20.03.2019. Maladie coronarienne bitronculaire (IVA et CX) • IVA moyenne sténosée à 70-90 %, IVA proximale sténosée à 50 % induite par stent de la 1ère diagonale • Première marginale avec lésion sévère à 70-90 % • Echocardiographie de stress le 21.08.2017 : FEVG à 63 %. Thrombocytose chronique (observée depuis 2002). Artériopathie de stade IIB bilatérale, à prédominance droite avec: • bilan angiologique du 05.05.2017 : occlusion de l'artère fémorale commune droite, occlusion longue de l'artère fémorale superficielle gauche avec atteinte jambière diffuse • thrombendartériectomie de l'artère fémorale commune droite avec plastie d'élargissement en prévision. Maladie coronarienne bitronculaire (IVA et CX) • IVA moyenne sténosée à 70-90 %, IVA proximale sténosée à 50 % induite par stent de la 1ère diagonale • Première marginale avec lésion sévère à 70-90 % • Echocardiographie de stress le 21.08.2017 : FEVG à 63 %. Maladie coronarienne bitronculaire (IVA et 1ère marginale) avec: • Infarctus latéral 15.08.2000 avec angor résiduel instable post-infarctus. • Double revascularisation le 30.08.2000. Fibrillation auriculaire connue depuis 2012. Hypertension artérielle traitée. Obésité. Dyslipidémie. Insuffisance rénale chronique légère. Consommation d'alcool à risque. Maladie coronarienne bitronculaire le 29.06.2012 avec: • NSTEMI sur occlusion de l'artère coronaire D moyenne et lésion à 50% irrégulière de l'IVA moyenne. Lombalgies sur status post spondylodèse inter-somatique par voie antérieure en L5-S1 avec cage vissée le 11.03.2009. Grossesse extra-utérine ayant nécessité une laparoscopie en 1991. Conisation du col utérin pour cancer. Embolie pulmonaire en 1991, pendant la grossesse. Amygdalectomie. Appendicectomie. Laparotomie, exérèse kyste rétro-péritonéal G en septembre 2014. • absence de lésion suspecte de malignité. Cure hernie ombilicale asymptomatique par fermeture directe en septembre 2014. Maladie coronarienne bitronculaire: • Lésion non significative de l'artère interventriculaire antérieure proximale. • Lésion non significative de l'artère interventriculaire antérieure moyenne. • Sténose significative (70-90%) de l'artère coronaire droite proximale: • Succès d'angioplastie et implantation de 2 stents actifs. • Fraction d'éjection VG normale. • Coronarographie le 08.04.2019. Maladie coronarienne bitronculaire: • Occlusion fonctionnelle bissectrice le 24.05.2019. • Atteinte coronarienne diffuse intermédiaire. • Aorte porcelaine et sclérose valvulaire aortique. • Fraction d'éjection VG 48%. Maladie coronarienne bitronculaire: • Status post-STEMI antérieur sur occlusion de l'IVA le 22.08.2016, avec implantation de 2 stents actifs et thrombectomie. • Tabagisme actif à 20 cigarettes/jour. • Coronarographie le 22.08.2016 : FEVG à 60%, akinésie apicale, lésion non significative de l'IVA proximale, occlusion aiguë de l'IVA d'aspect thrombotique englobant l'origine de la seconde diagonale, lésion intermédiaire de l'IVA moyenne au niveau de la portion distale, lésion intermédiaire de la CD moyenne, sténose significative de l'IVP. • Echocardiographie du 24.08.2016 : VG non dilaté, non hypertrophié, hypokinésie sévère de la paroi apicale, hypokinésie modérée de la paroi septale antérieure moyenne, hypokinésie minime de la paroi antérieure moyenne et de la paroi septale antéro-basale, pas de valvulopathie significative, FEVG à 40-50%. • ETT le 20.11.2018 : VG non dilaté, non hypertrophié avec hypokinésie modérée de la paroi apicale et de la paroi septale antérieure moyenne. FEVG à 50% (évaluation visuelle). Géométrie normale du ventricule gauche. Amélioration de la fraction d'éjection. Aorte normale. Aspect de sclérose aortique sans rétrécissement significatif. Pas d'insuffisance aortique. Valve mitrale normale. Insuffisance mitrale minime (grade 1/4). Dysfonction diastolique minime (grade I). OG non dilatée. OD normale. VD normal. Absence de dilatation des cavités droites. Absence d'HTAP (PAPs à 26 mmHg). VCI se collabe en inspiration en faveur d'une hypovolémie. Valve tricuspide normale. Insuffisance tricuspide minime (grade 1/4). Valve pulmonaire normale. Absence d'épanchement péricardique. Emphysème pulmonaire avec quelques bulles sous-pleurales bi-apicales. Diverticulose sigmoïdienne étendue. Maladie coronarienne bi-tronculaire: • Sténose non significative de l'artère interventriculaire antérieure proximale à moyenne. • Occlusion aiguë de l'artère circonflexe proximale à moyenne. • Sténose significative de l'artère coronaire droite moyenne. • Fraction d'éjection VG 65%. Maladie coronarienne bi-tronculaire, 16.05.2019 avec: • Plaque de 30% du tronc commun et athéromatose de la CX. • Sténose significative de l'artère interventriculaire antérieure moyenne à distale à succès d'angioplastie avec mise en place d'un stent actif. • Occlusion subaiguë (plus de 3 semaines) de l'artère coronaire droite distale. • Fraction d'éjection VG 45% avec anévrisme postéro-latéral et diaphragmatique. Maladie coronarienne de deux vaisseaux (CX et CD) avec: • Sténose 70-90% de la coronaire droite proximale: PCI/1DES. Bon résultat. • Absence de resténose à long terme du stent implanté sur la CX proximale en 2012.• Absence de lésion hémodynamiquement significative sur l'IVA. • Fonction systolique du VG normale (FEVG 72% en OAD). • Stents en 2016. Coxarthrose gauche. Tabagisme. Troubles dépressifs récurrents et troubles bipolaires depuis 2002 (traités par Tranxilium en février 2016 - compliance au traitement difficile). Maladie coronarienne de deux vaisseaux (CX et CD) avec: • Sténose 70-90% de la coronaire droite proximale: PCI/1DES. Bon résultat. • Absence de resténose à long terme du stent implanté sur la CX proximale en 2012. • Absence de lésion hémodynamiquement significative sur l'IVA. • Fonction systolique du VG normale (FEVG 72% en OAD). • Stents en 2016. Coxarthrose gauche. Tabagisme. Troubles dépressifs récurrents et troubles bipolaires depuis 2002 (traités par Tranxilium en février 2016 - compliance au traitement difficile). Maladie coronarienne de 1 vaisseau (IVA). • Bon résultat à long terme PCI/1DES IVA proximale. • 2 sténoses de novo de 90-99% de l'IVA proximale juste avant et juste après le segment stenté en 2006. PCI/2DES: bon résultat. • Fonctions systoliques globale et régionale du ventricule gauche conservées (FE: 70%). Maladie coronarienne de 1 vaisseau (IVA). PCI/2DES IVA moyenne: bon résultat immédiat. Fonctions systoliques globale et régionale du ventricule gauche conservées (FE: 79%). Maladie coronarienne de 1 vaisseau • Sténose de 50-70% de l'artère coronaire droite proximale: PCI/1DES: bon résultat. • Fonctions systoliques globale et régionale du ventricule gauche conservées (FE: 70%). Maladie coronarienne de 2 vaisseaux (CX et IVA) NSTEMI en 05.2018. Resténose subtotale intrastent CX moyenne-distale: PCI/1DES: bon. PCI/1DES d'une sténose de 90% de la 1ère branche marginale: bon. Hypokinésie inférieure. Fonction systolique globale du ventricule gauche conservée (FE: 57%). Diabète de type 2. Tabagisme actif. Maladie coronarienne de 3 vaisseaux: • PCI/1DES artère circonflexe moyenne et stenting direct (1DES) IVA moyenne et coronaire D en 2013. • Pose stent artère circonflexe distale en avril 2019. • FEVG 68% en avril 2019. Bloc de branche gauche complet. HTA traitée. Névralgie du trijumeau. Hyperplasie bénigne de la prostate. Constipation chronique. Maladie coronarienne de 3 vaisseaux, avec: • Sténose de 90-95% 1ère diagonale: PCI/1DES. • Sténose 50-70% IVA proximale: stenting direct (1DES): bon résultat immédiat. • Bon résultat à long terme PCI/1 stent nu CX moyenne et PCI/1DES CX proximale. • Resténose focale intrastent 70-90% coronaire droite moyenne. • Fonctions systoliques globale et régionale du ventricule gauche conservées (FE: 70%). Maladie coronarienne débutante (plaque sur l'IVA visualisée lors de coronarographie réalisée en 2015). Maladie coronarienne d'un vaisseau • 11.11.2007: infarctus myocardique inférieur. • 11.11.2007: aspiration d'un thrombus frais et stenting d'une dissection de l'IVA proximale/1er rameau diagonal. • 29.12.2007: récidive d'infarctus myocardique antérieur. • 31.12.2007: PTCA infructueuse d'une sténose nouvelle de 95% du 1er rameau diagonal. • Fonction systolique du VG légèrement altérée (FEVG à 55% à la coronarographie). Insuffisance artérielle des membres inférieurs bilatérales • 17.12.2007: PTA d'une occlusion de l'artère iliaque commune droite à la sortie et d'une sténose de haut degré de l'artère iliaque commune gauche. FDRCV: Hypercholestérolémie, HTA, Tabagisme actif. Epaule douloureuse chronique, avec tendinose des sus- et sous-épineux. Luxation douloureuse du nerf cubital gauche. Chondrocalcinose anamnestique des genoux et des épaules. Parésie cérébrale infantile. Syndrome des jambes sans repos. Traitement actuel: Sifrol 0.5 mg 0-0-0-1, Pregabalin 50 mg 0-0-1, Quetiapine 25 0-0-0-1, Aspirin cardio 100 mg 1-0-0, Lisitril 5 mg 1-0-0, Meto Zerok 50 1-0-0, Dafalgan 1 g in Reserve. Maladie coronarienne ectasiante des 3 vaisseaux avec/sur: • Sténose significative de l'IVA proximale et moyenne; athéromatose diffuse de l'IVA distale. • Sténose subocclusive de la circonflexe proximale avec long anévrisme de la circonflexe moyenne. • Sténose significative de la coronaire D proximale. • Fonction systolique du VG normale. • 26.09.2018: double pontage aorto-coronarien (veine/circonflexe distale, artère mammaire interne G/IVA). Fibrillation ventriculaire d'une durée de 30 secondes le 24.09.2018: Sur injection per-coronarographie (Défibrillation électrique par 150J). Maladie coronarienne • IVA distale 70%: PTCA/2x stent actif. • Lésion non significative de l'IVA proximale. • Absence de resténose de l'IVA moyenne au niveau du site d'implantation du stent actif, englobant l'origine de la seconde diagonale. • Absence de resténose de l'artère circonflexe moyenne au niveau du site d'implantation du stent actif. • Lésion non significative de l'ostium de la première marginale. • Fraction d'éjection VG 75%. Maladie coronarienne mono-tronculaire avec s/p angioplastie a. coronaire D en 2008. HTA traitée. Hypercholestérolémie traitée. Maladie coronarienne monotronculaire. • Lésion de bifurcation significative de l'IVA proximale englobant la première diagonale: Succès angioplastie/1DES. • Lésion non significative de l'artère interventriculaire antérieure moyenne, de la première diagonale, lésion de bifurcation non significative de l'artère circonflexe proximale, englobant l'origine de la première marginale. • Lésion non significative de l'artère coronaire droite moyenne. • FEVG 75%. Maladie coronarienne monotronculaire • Sténose de 70-80% de l'IVA proximale: Stenting direct 1DES: bon résultat. • Fonctions systoliques globale et régionale du ventricule gauche conservées (FE: 72%). Maladie coronarienne monotronculaire • Sténose significative de la partie proximale de l'artère interventriculaire antérieure moyenne: PCI: 1DES. • Sténose significative de l'ostium de la première diagonale. • Lésion non significative de l'artère coronaire droite proximale et moyenne. • La fraction d'éjection du ventricule gauche est normale (70%). Maladie coronarienne monotronculaire • subocclusion IVA proximale : PCI/ 2 DES : bon résultat. • Fonctions systoliques globale et régionale du ventricule gauche conservées (FE : 67%). Maladie coronarienne monotronculaire • subocclusion IVA proximale : PCI/ 2 DES : bon résultat. • Fonctions systoliques globale et régionale du ventricule gauche conservées (FE : 67%). Maladie coronarienne monotronculaire • subocclusion IVA proximale : PCI/ 2 DES : bon résultat. • NSTEMI le 15.05.2019 : Coronarographie (Dr. X), Surveillance aux SIC du 15.05.2019 au 16.05.2019 • Fonctions systoliques globale et régionale du ventricule gauche conservées (FE : 67%). Hypercholestérolémie familiale Rosuvastatine 10 mg PCKS9 inhib à introduire en cas de mauvaise intolérance ou efficacité insuffisante. Maladie coronarienne monotronculaire avec : • NSTEMI inférieur le 24.12.2014, avec pose de 2 stents nus sur la coronaire droite le 26.12.2014 par Prof. X. • FEVG à 65 % le 04.04.2019. Emphysème et fibrose pulmonaire combinée avec dernières fonctions pulmonaires en mars 2019 : • exacerbations respiratoires en décembre 2016 et en septembre 2017 avec hospitalisations • fonctions pulmonaires 03/2019 : volumes dynamiques et statiques dans la norme, hyperinflation, trouble de la diffusion sévère (CVF 3.0 L, 106 %, VEMS 2,1 L, 97 %, CPT 5.9 L, 120 %, VR 3.0 L, 140 %, DLCOc 27 %). • exacerbation respiratoire 12/2016 et 09/2017 avec hospitalisation. Artériopathie des membres inférieurs avec claudication de stade IIB du membre inférieur droit (2 stents en 2010 et un stent artère iliaque commune droite en 2011). Troubles anxieux. Maladie coronarienne monotronculaire avec : • NSTEMI inférieur le 24.12.2014, avec pose de 2 stents nus sur la coronaire droite le 26.12.2014 par Prof. X. • FEVG à 65 % le 04.04.2019 Artériopathie des membres inférieurs avec claudication de stade IIB du membre inférieur droit (2 stents en 2010 et un stent artère iliaque commune droite en 2011). Troubles anxieux. Maladie coronarienne monotronculaire avec : • NSTEMI inférieur le 24.12.2014, avec pose de 2 stents nus sur la coronaire droite le 26.12.2014 par Prof. X. • FEVG à 65 % le 16.02.2016. Emphysème et fibrose pulmonaire combinée avec dernières fonctions pulmonaires en mars 2019 : • exacerbations respiratoires en décembre 2016 et en septembre 2017 avec hospitalisations • fonctions pulmonaires 03/2019 : volumes dynamiques et statiques dans la norme, hyperinflation, trouble de la diffusion sévère (CVF 3.0 L, 106 %, VEMS 2,1 L, 97 %, CPT 5.9 L, 120 %, VR 3.0 L, 140 %, DLCOc 27 %). • exacerbation respiratoire 12/2016 et 09/2017 avec hospitalisation. Artériopathie des membres inférieurs avec claudication de stade IIB du membre inférieur droit (stent artère iliaque commune droite en 2011). Troubles anxieux. Lombalgies non déficitaires. Maladie coronarienne monotronculaire avec : • sténose significative A. coronaire D distale avec PTCA le 6.9.2016 (HFR, FEVG 09/2016 : 45 %. • sténose significative de l'artère coronaire droite moyenne avec PTCA (05/2018). • angiographie coronaire du 1.2019 révélant un excellent résultat après PTCA de l'ACD moyenne (2018) et distale (2016), fraction d'éjection VG 40 %. • Angor d'effort stable. Maladie thrombo-embolique avec : • status post-thrombose veineuse profonde des veines péronières du membre inférieur gauche (02.08.2016), sans facteur déclenchant. • status post-thrombose veineuse superficielle de la grande veine saphène jambière et de tributaires jambières diagnostiquée le 02.08.2016. • Maladie veineuse chronique de stade C2S des 2 côtés. Hypertension artérielle. Maladie coronarienne monotronculaire avec : • sténose significative A. coronaire D distale avec PTCA le 6.9.2016 (HFR, FEVG 09/2016 : 45 %. • sténose significative de l'artère coronaire droite moyenne avec PTCA (05/2018). • angiographie coronaire du 1.2019 révélant un excellent résultat après PTCA de l'ACD moyenne (2018) et distale (2016), fraction d'éjection VG 40 %. • Angor d'effort stable. Maladie thrombo-embolique avec : • status post-thrombose veineuse profonde des veines péronières du membre inférieur gauche (02.08.2016), sans facteur déclenchant. • status post-thrombose veineuse superficielle de la grande veine saphène jambière et de tributaires jambières diagnostiquée le 02.08.2016. • Maladie veineuse chronique de stade C2S des 2 côtés. Hypertension artérielle. Maladie coronarienne monotronculaire avec : • sténose significative de l'artère interventriculaire antérieure proximale et moyenne • PTCA et mise en place de deux stents actifs le 19.06.2012 • FEVG à 55 % • Test d'effort du 22 avril 2013 : cliniquement et électriquement négatif pour une ischémie myocardique Bloc de branche droite complet Facteurs de risques cardiovasculaires : hypertension artérielle, hypercholestérolémie, ancien tabagisme, anamnèse familiale positive (père décédé d'infarctus à l'âge de 56 ans). Hyperuricémie Notion d'adénome surrénalien droit BAV 2ème degré de type Mobitz II, 2 : 1 intermittent symptomatique Surveillance rythmique aux soins intensifs du 18.03.2016 au 21.03.2016 Pose de pace-maker à gauche le 21.03.2016, Dr. X. Maladie coronarienne monotronculaire avec : • sténose significative de l'ostium de l'artère coronaire droite : PTCA/1xDES • LVEDP 20 mmHg • EF 35-40 % • Coronarographie le 22.01.2019 (Prof. X) Sténose aortique sévère : • Gradient ventricule gauche - AO moyen 38 mmHg • Surface aortique 0.86 cm2 • TAVI à la clinique Cecil Hypertension artérielle traitée. Insuffisance mitrale moyenne. Hypertrophie ventriculaire gauche. Dyslipidémie. Maladie coronarienne monotronculaire avec : • sténose 50-70 % de l'artère circonflexe proximale : direct stenting (1xDES) : Bon • Fraction d'éjection VG 65 %. Maladie coronarienne monotronculaire avec : • sténose 80 % ACD moyenne : PCI (1DES) : Bon • sténose 70 % ACD distale : PCI (1DES) : Bon • Fraction d'éjection VG 65 %. Maladie coronarienne monotronculaire avec : • sténose 80 % de l'IVA moyenne au niveau de la seconde diagonale (lésion de bifurcation) : PTCA/1xDES : bon • pont musculaire juste après le stent de l'IVA moyenne • sténose 70 % de la première diagonale : direct stenting (1xDES) : bon. Maladie coronarienne monotronculaire avec : • subocclusion IVA proximale : PCI (1DES) : Bon • Fraction d'éjection VG 55 %. contrôle dans 1 mois chez Mr. Y Ergométrie dans 1 année Artériopathie de stade IIa des membres inférieurs, avec occlusion courte de l'artère fémorale superficielle droite au Hunter ainsi qu'une occlusion de l'artère fémorale superficielle gauche et atteinte de l'artère tibiale antérieure des deux côtés avec bonne perfusion toute distale. Maladie de Buerger débutante au niveau plantaire non exclue. Tabagisme à > 40 UPA. Hypertension artérielle. Maladie coronarienne monotronculaire (CD) le 12.12.2018 • Hypokinésie inféro postéro basale. • Fonction systolique globale du ventricule gauche conservée (FE 55 %). • Désoblitération de l'artère coronaire droite avec mise en place de 4 stents actifs. Céphalées en grappe, suivi par Dr. X. Maladie coronarienne monotronculaire, co-dominance avec : • sténose 75 %, calcifiée RCx proximale à moyenne (bifurcation avec MA) : PCI (1DES) : Bon • sténose 50 % RCx distale • Fraction d'éjection VG 65 %. Maladie coronarienne monotronculaire de l'IVA avec une sténose moyenne et distale de 50-99 %, FEVG à 40 % avec dyskinésie antéro-apicale. Maladie coronarienne monotronculaire : • de novo Sténose IVA ostiale : stenting primaire DES • excellent résultat après stenting de l'IVA proximale 2013 pour NSTEMI • fonction systolique du VG préservée Sténose aortique sévère AVA 0.37 cm2 FA permanente. Maladie coronarienne monotronculaire (IVA) avec FEVG 48 %. Maladie coronarienne monotronculaire (IVA) avec FEVG 48 % le 17.05.2019. Maladie coronarienne monotronculaire le 31.07.2014 avec : • sténose significative de l'artère interventriculaire antérieure moyenne avec implantation d'un stent actif • FEVG à 45% avec une importante hypokinésie apicale. Diabète de type 2 insulino-dépendant : • douleurs neurogènes du membre inférieur gauche traitées par lyrica en 2016. Dyslipidémie et triglycéridémie. Hypertension artérielle traitée. Syndrome d'apnée du sommeil appareillé depuis 2002. Obésité. Insuffisance rénale chronique de stade III. Polymyalgia rhumatica sous corticoïdes. Carcinome urothélial papillaire de bas grade de malignité, non invasif avec : • status post-résection transurétrale de la vessie le 25.02.2015. Maladie coronarienne monotronculaire non significative d'un vaisseau sous forme d'une sténose de 30% de la partie moyenne de l'artère circonflexe (coronarographie en 2009) Dyslipidémie traitée Sténose de 50% de l'artère cérébrale moyenne droite avec AIT en 2017 Probable BPCO chez ancienne tabagique à 30 UPA Maladie coronarienne monotronculaire : • Occlusion aigüe de l'artère interventriculaire antérieure moyenne traitée le 06.05.2019 • Lésion intermédiaire de l'artère coronaire droite à 50% • Hypokinésie antéro-apicale avec FEVG à 45%, Maladie coronarienne monotronculaire : • sténose serrée de la bifurcation IVA/1ère diagonale : PTCA/2xDES : bon • LV-EF 50% Maladie coronarienne monotronculaire : • sténose subocclusive de l'artère interventriculaire antérieure moyenne : PTCA/DES • fonction systolique du VG normale Maladie coronarienne monotronculaire : • Subocclusion thrombotique Cx distale : PCI (1DES) le 11.05.2019 • Fraction d'éjection VG 47% • Bilan lipidique (LDL à 4.73) et HbA1c à 5.3 Maladie coronarienne significative avec sténose sub-occlusive ostiale de l'IVA : • mono-pontage par implantation de l'artère mammaire interne gauche sur l'IVA le 19.02.2016 • angor de stade II • bonne fonction ventriculaire gauche Diabète non-insulino-dépendant Dyslipidémie. Hypertension artérielle traitée Goutte traitée Cirrhose macroscopique objectivée en peropératoire Agitation et hallucinations visuelles, DD : delirium tremens, démence débutante (vasculaire, Alzheimer, médicamenteuse). ad Seresta Échec de sondage urinaire DD hyperplasie de la prostate, pose de cystofix le 20.02.2019 Maladie coronarienne, s/p STEMI antérieur et SCD survivor 14.07.2018 : • Re-sténose intrastent de l'ostium de la Cx, bon résultat après PCI du TC/ostium de l'IVA : kissing-balloon avec ballons éluants (bon résultat à l'OCT) • Excellent résultat après stenting (DESx1) de l'IVA proximale le 14.07.2017 (STEMI) • Re-sténose intrastent significative de l'IVA moyenne le 14.07.2017 (STEMI) : direct stenting (1xDES) avec bon résultat • EF 65% Maladie coronarienne tri-troculaire avec occlusion chronique de la circonflexe proximale, sténoses multiples de l'IVA moyenne et distale, de la seconde diagonale, sténose à 70% de la coronaire droite moyenne avec triple pontage aorto-coronarien le 25.06.2018. Hypertension artérielle sous bithérapie. Arthrite rhumatoïde sous Orencia. Fibrillation auriculaire rapide CHA2DS2-VASC score 4 points, anticoagulée par Eliquis. Maladie coronarienne tritronculaire • fraction d'éjection VG 25% Maladie coronarienne tritronculaire avec : • Excellent résultat après PCI IVA/DA le 4.4.2008 • Subocclusion de la RCx ostiale au niveau de la bifurcation avec bissectrice : PCI (1DES) : Bon • Kinking ACD proximale au niveau d'un départ en crosse de berger • Fraction d'éjection VG 48%. Maladie coronarienne tritronculaire avec : • Sténose significative de l'artère interventriculaire antérieure proximale, englobant l'origine de la première diagonale (lésion de bifurcation) : PTCA/1xDES • Lésion non significative de l'artère interventriculaire antérieure moyenne • Sténose significative de l'ostium de la première diagonale : PTCA/2xDES • Sténose significative de l'artère circonflexe proximale : PTCA/1xDES • Lésion intermédiaire de l'artère coronaire droite moyenne et de l'artère interventriculaire postérieure. • Fraction d'éjection VG normale Maladie coronarienne tritronculaire avec : • Sténose significative de l'artère interventriculaire antérieure proximale, englobant l'origine de la première diagonale (lésion de bifurcation) : PTCA/1xDES • Lésion non significative de l'artère interventriculaire antérieure moyenne • Sténose significative de l'ostium de la première diagonale : PTCA/2xDES • Sténose significative de l'artère circonflexe proximale : PTCA/1xDES • Lésion intermédiaire de l'artère coronaire droite moyenne et de l'artère interventriculaire postérieure. • Fraction d'éjection VG normale Maladie coronarienne tritronculaire avec St.p. 4PAC 2010 : • Longue sténose serrée de l'artère interventriculaire antérieure moyenne avec excellent résultat après AMIG-IVA • Sténoses significatives de la première diagonale et de l'artère circonflexe avec excellent résultat après PAC-saphène-DA-MA1 et MA2 • Sténose subtotale de l'artère coronaire droite moyenne avec occlusion PAC-ACD : PCI (1DES) : Bon • Fonction VG systolique normale, EF 60% Forte suspicion de syndrome de Lynch (patiente refuse étude, mais syndrome de Lynch familial avéré) : suivi annuel par CT thoraco-abdominale, mammographie et US des seins. Carcinome invasif bi-centrique du sein G, cT1c cN0 cM0 • Foyer péri-aréolaire : 6mm, carcinome invasif NST grade histo-pronostique 2, associé à DCIS de haut grade. • Foyer inféro-interne : 17mm, carcinome invasif de type NST grade histo-pronostique 3. • Sein G : ganglion sentinelle axillaire gauche + ablation d'un ganglion intra-mammaire latéral du sein gauche sous harpon + double tumorectomie (dont l'une sous harpon). Diabète mellitus type 2, non-insulino-requérant, sous metformine Hypertension artérielle Dyslipidémie Tremblement des mains bilatéral de type essentiel Maladie coronarienne tritronculaire : • coronarographie du 17.05.2018 : subocclusion de l'IVA distale traitée par PCI/1xDES et sténose sévère de l'IVA moyenne avec lésion de bifurcation de la seconde diagonale traitée par PCI/3xDES • coronarographie du 21.06.2018 : subocclusion de la Cx proximale traitée par PCI/DES et lésion significative à 70% de l'artère coronaire droite traitée par stenting direct (1xDES). Fibrillation auriculaire : • status post-2 cardioversions électriques pour FA paroxystique les 14.05 et 10.07.2018 • CHA2DS2VASc score à 7 le 30.07.2018. Bradycardie asymptomatique à 45/mn avec bloc sino-atrial de 2ème degré post-cardioversion électrique le 10.07.2018. Hypertension artérielle pulmonaire à 55 mmHg d'origine indéterminée, DD : post-capillaire le plus probable, mixte ou pathologie pré-capillaire. Hypertension artérielle. Hypercholestérolémie. Maladie coronarienne tritronculaire, • FEVG 45 % (2013) • Sténose sous-totale de la IVA distale, plusieurs lésions proximales et intermédiaires • Occlusion marginale • Sténose sous-totale du ramus interventricularis postérieur • Bloc de branche gauche Fibrillation auriculaire, documentée pour la première fois le 08.05.2019 • CHADVASC 4, HASBLED 0-1 • Cardioversion spontanée le 09.05.2019 Diabète de type 2, non insulino-dépendant Insuffisance rénale chronique G3b Artériopathie du membre inférieur • angioplastie de l'artère fémorale superficielle droite (2010) Difficultés de marche et d'équilibre avec étourdissements avec pallesthésie 6/8 malléolaire (08/2018) Suspicion de BPCO Suspicion d'abus d'alcool Hypothyroïdie (02/2019) BBG Diabète de type 2, non insulino-dépendant Insuffisance rénale chronique G3b Artériopathie du membre inférieur • angioplastie de l'artère fémorale superficielle droite (2010) Difficultés de marche et d'équilibre avec étourdissements avec pallesthésie 6/8 malléolaire (08/2018) Suspicion de BPCO Suspicion d'abus d'alcool Hypothyroïdie (02/2019) Maladie coronarienne tritronculaire : • hypokinésie diffuse et dysfonction systolique ventriculaire gauche sévère (FE : 20-25%) Hypertension artérielle Broncho-pneumopathie chronique obstructive non stadée Troubles de la marche et de l'équilibre d'origine multifactorielle Maladie coronarienne tri-tronculaire : • Longue sténose significative de l'artère interventriculaire antérieure proximale : 1 DES : bon • Longue sténose significative de la première diagonale : 1 DES : bon • Absence de resténose de l'artère circonflexe proximale au niveau du site d'implantation du stent actif. • Absence de resténose de l'artère coronaire droite distale au niveau du site d'implantation du stent actif • Fonctions systoliques globale et régionale du ventricule gauche conservées (FEVG à 68%) Maladie coronarienne tritronculaire • Occlusion de l'artère interventriculaire antérieure proximale. • Occlusion récente de l'ostium de la seconde diagonale. • Occlusion de l'artère circonflexe moyenne. • Absence de resténose longue de la première marginale au niveau du site d'implantation du stent actif. • Absence de resténose de la première marginale au niveau du site d'implantation du stent actif. • Absence de resténose significative de la seconde marginale au niveau du site d'angioplastie. • Occlusion de l'artère coronaire droite proximale. • Absence de resténose de l'anastomose proximale pontage saphène Marginale 2 au niveau du site d'implantation du stent actif. • Absence de resténose de l'anastomose distale pontage saphène Marginale 2 au niveau du site d'implantation du stent actif. • Perméabilité de pontage mammaire droite pédiculée CD II. Perméabilité de pontage mammaire gauche pédiculée IVA II. Maladie coronarienne tritronculaire • PAC en 1999 • Stenting multiple 1999, 2000, Bypass 1999 Tabagisme actif Hypertension artérielle Dyslipidémie Oesophage de Barrett (diag en 2011) Distinction érectile sous sinédafil Maladie coronarienne tritronculaire • sténose significative de l'artère interventriculaire antérieure moyenne : PCI 2 DES • Resténose intermédiaire de l'artère circonflexe moyenne au niveau du site d'implantation du stent actif, englobant l'origine de la seconde marginale (lésion de bifurcation) - Sténose fonctionnellement non significative. FFR = 0,82 • Occlusion chronique de l'artère coronaire droite proximale. • pontage mammaire droite pédiculée CD III perméable (12.06.2015) • fraction d'éjection du ventricule gauche est normale (70%). Maladie coronarienne tritronculaire • arrêt cardio-respiratoire sur STEMI inféro-latéral (fibrillation ventriculaire, ROSC après 35 min) le 05.09.2013 • coronarographie : occlusion aiguë de l'ostium de la 1ère marginale, traitée par PTCA avec mise en place de 2 stents actifs. Sténose subtotale de la CD moyenne : PTCA avec 1 stent actif le 24.09.2013 • TV monomorphe avec NSTEMI secondaire le 25.03.2019 • cardioversion sous sédation avec bradycardie sinusale post-cardioversion • coronarographie : lésion intermédiaire de l'IVA proximale, absence de resténose de l'ostium de la première marginale au niveau du site d'implantation du stent actif, resténose intermédiaire de la CD droite moyenne au niveau du site d'implantation du stent actif • ETT le 26.03.2019 : fraction d'éjection VG 55% • pose d'un boîtier de pacemaker-défibrillateur AAI-DDD (compatible IRM 1.5T) le 28.03.2019 (Dr. X) Facteurs de risque cardiovasculaire : hypertension artérielle, dyslipidémie, tabagisme chronique Polyarthrose (épaule, genou) Consommation d'alcool à risque sur probable état dépressif réactionnel Notion d'asthme allergique professionnel Maladie coronarienne tri-tronculaire avec : • NSTEMI avec bloc AV du 3ème degré transitoire le 30.05.2019 • FEVG 25-30% Maladie coronarienne tri-tronculaire avec : • occlusion aiguë de l'artère interventriculaire antérieure moyenne sur probable dissection spiralée • sténose significative de l'artère circonflexe moyenne, englobant l'origine de la seconde marginale (lésion de bifurcation). • sténose significative de l'artère coronaire droite proximale. • sténose significative de l'artère interventriculaire postérieure. • akinésie apicale, Fraction d'éjection VG 30%. Maladie coronarienne tritronculaire avec : • occlusion aiguë de l'ostium de l'artère interventriculaire antérieure proximale • sténose significative de la première diagonale • sténose significative de l'ostium de la première marginale. Sténose significative de l'ostium de la troisième marginale • lésion non significative du tronc commun (< 30%) • FEVG 55% • Lisinopril, Metoprolol, Atorvastatine dès le 03.05.2019 Maladie coronarienne tritronculaire avec : • coronarographie du 05.05.2015 (Dr. X) : primary stenting de l'artère mammaire interne droite (AMID) sur la coronaire droite avec un excellent résultat • coronarographie du 03.11.14 : stent actif sur la coronaire droite distale • coronarographie du 29.04.2014 : absence de nouvelle lésion, pontages perméables, stent de l'artère circonflexe (CX) perméable, persistance d'une sténose de la coronaire droite distale à 70-90 % • resténose intrastent du rameau circonflexe à 70 % traitée par dilatation par ballonnets et stenting (PTCA) en septembre 2013, • status post-2 PAC (AMIG/IVA, AMID/CD) en 2006. Troubles dépressifs avec syndrome de dépendance à l'alcool et aux benzodiazépines. Diabète type 2 NIR. Maladie coronarienne tritronculaire avec : • Occlusion aiguë de l'ostium de l'artère interventriculaire antérieure proximale • Sténose significative de la première diagonale, • Sténose significative de l'ostium de la première marginale. Sténose significative de l'ostium de la troisième marginale • Lésion non significative du tronc commun (< 30%) • FEVG 55% Maladie coronarienne tritronculaire avec : • sténose de 80% de l'artère interventriculaire antérieure moyenne • occlusion thrombotique de la circonflexe ostiale • sténose de la CD non dominante et aberrante (cusp gauche) • fraction d'éjection ventriculaire gauche 40% Maladie coronarienne tritronculaire avec coronarographie le 16.10.2018 (Dr. X) : • bon résultat à moyen terme après stenting de l'IVA moyenne le 25.09.2018 • subocclusion CX moyenne : PTCA/DES • sténoses 70% IVP et RVP • dysfonction systolique VG modérée (FEVG 45%) • suivi par Dr. X Hypertension artérielle Syndrome des apnées obstructives du sommeil sévère non appareillé Probable hyperaldostéronisme primaire ED le 30.12.2015 Maladie coronarienne tritronculaire avec : • Excellent résultat après PCI IVA/DA le 3.5.19 • Excellent résultat après PCI RCX/MA le 3.5.19 • Sténose 80% ACD proximale : PCI (1DES) : Bon • Sténose 70% ACD moyenne : PCI (1DES) : Bon • Fraction d'éjection VG 55-60% Maladie coronarienne tritronculaire avec : • NSTEMI le 22.09.2017. • Excellent résultat après PCI de l'artère interventriculaire antérieure proximale et moyenne le 15.09.2017. • Sténose 70% RCx ostiale : PCI (1DES) : Bon. • Excellent résultat intrastent MA après PCI primaire le 01.08.2017. • Excellent résultat après PCI de l'artère coronaire droite moyenne le 15.09.2017. • s/p STEMI postérieur sur occlusion (thrombose de stent) de la première marginale le 01.08.2017. • FEVG 45%. Coronarographie le 22.09.2017 (Dr. X) : angioplastie et implantation d'un DES dans la circonflexe. Maladie coronarienne tritronculaire avec : • Occlusion chronique de l'IVA distale : Pas de passage de fil-guide possible• Subocclusion calcifiée IVA proximale à distale : PCI (2DES) : Bon • Occlusion chronique de la RCx distale • Occlusions chroniques de l'ACD moyenne et distale • AMIG et AMID sp • Fraction d'éjection VG 25% Maladie coronarienne tri-tronculaire avec réseau coronarien gauche dominant : Réseau natif : • Occlusion chronique de l'artère interventriculaire antérieure proximale. • Sténose de novo de moins de 50% de la 1ère marginale ostiale. • Absence de resténose au niveau du site d'implantation des stents actifs de la 1ère marginale. Absence de resténose de l'artère circonflexe moyenne à distale au niveau du site d'angioplastie. • Sténose de 50% au niveau de l'ostium de l'IVP (gauche) • Occlusion de l'artère coronaire droite moyenne reprise par des collatérales (homolatérales), artère de petit calibre. Réseau ponté : • Pontage AMIG-IVA : absence de sténose sur l'ensemble de son trajet. Maladie coronarienne tritronculaire avec s/p PAC 1997 : • Occlusion chronique IVA proximale avec AMIG-IVA perméable • Bon résultat à long terme après PCI de la Cx proximale 05/2017 • Récidive de resténose intrastent de la RCx moyenne : PTCA/DES • Bon résultat après stenting de la RCX distale (PCI 2016, DEB 06/18 et 12/18) : PTCA/2x DES (bon résultat) • Occlusion de la RCX distale en périphérie : Recanalisation / PTCA • Sténose intermédiaire de l'ACD proximale • Bon résultat à long terme après PCI ACD proximale et moyenne (05/2017) • Bon résultat à long terme après PCI de l'ACD distale Maladie coronarienne tritronculaire avec status post-PAC 2010 : • Longue sténose serrée de l'artère interventriculaire antérieure moyenne avec excellent résultat après AMIG-IVA • Sténoses significatives de la première diagonale et de l'artère circonflexe avec excellent résultat après PAC-saphène-DA-MA1 et MA2 • Sténose subtotale de l'artère coronaire droite moyenne avec occlusion PAC-ACD : PCI (1DES) : Bon • Fonction VG systolique normale, EF 60%. Forte suspicion de syndrome de Lynch (Mme. Y refuse étude, mais syndrome de Lynch familial avéré) : suivi annuel par CT thoraco-abdominal, mammographie et US des seins. Cardiopathie ischémique avec 5 pontages coronariens, FEV 45% en 2013. Diabète mellitus type 2, non-insulino-requérant, sous metformine. Hypertension artérielle. Dyslipidémie. Tremblement des mains bilatéral de type essentiel. Maladie coronarienne tritronculaire : • Sténose significative de l'ostium de l'artère interventriculaire antérieure proximale. Lésion intermédiaire de l'artère interventriculaire antérieure moyenne, englobant l'origine de la seconde diagonale (lésion de bifurcation). • Sténose significative de la première marginale. • Sténose significative de l'artère coronaire droite proximale : 2 DES : bon • Fraction d'éjection VG Indéterminée. Maladie coronarienne tritronculaire : • Sténose 80% de l'artère interventriculaire antérieure proximale, englobant l'origine de la première diagonale (lésion de bifurcation) : PCI (1DES) : Bon • Longue sténose IA de petit calibre • Sténose 70% IVA/DA2 : PCI (1DES) : Bon • Subocclusion RCx proximale : PCI (1DES) : Bon • Subocclusion MA2 : PCI (1DES) : Bon • Sténose 80% ACD proximale • AMIG et AMID sp • Fraction d'éjection VG 60% Maladie coronarienne tritronculaire : • Subocclusion IVA/DA (MEDINA 1-1-1) : PCI (T-stenting, 2DES) : Bon • Sténose 80% IVA moyenne à distale : PCI (1DES) : Bon • Sténose 80% RCx distale • Sténose 75% PLA de la RCx • Atteinte diffuse ACD non dominante • Fraction d'éjection VG 30% ; AMIG et AMID sp Maladie coronarienne tritronculaire avec 4 PAC en 2010 : • Longue sténose serrée de l'artère interventriculaire antérieure moyenne avec excellent résultat après AMIG-IVA • Sténoses significatives de la première diagonale et de l'artère circonflexe avec excellent résultat après PAC-saphène-DA-MA1 et MA2 • Excellent résultat après PCI de l'artère coronaire droite moyenne avec occlusion PAC-ACD • Dysfonction VG, FEVG 35% Maladie coronarienne tritronculaire : • Coronarographie du 17.05.2018 : subocclusion de l'IVA distale traitée par PCI/1xDES et sténose sévère de l'IVA moyenne avec lésion de bifurcation de la seconde diagonale traitée par PCI/3xDES • Coronarographie du 21.06.2018 : subocclusion de la Cx proximale traitée par PCI/DES et lésion significative à 70% de l'artère coronaire droite traitée par stenting direct (1x DES) Fibrillation auriculaire • Status post-2 cardioversions électriques pour FA paroxystique • CHA2DS2VASc score à 7 Bradycardie asymptomatique à 45/mn avec bloc sino-atrial de 2ème post-cardioversion électrique Hypertension artérielle pulmonaire à 55 mmHg d'origine indéterminée • DD : post-capillaire le plus probable, mixte ou pathologie pré-capillaire Hypertension artérielle Diabète type 2 insulino-requérant • Début d'une insulinothérapie prévue par le médecin traitant (encore pas administrée en ambulatoire) • HbA1c à 7.3% Hypercholestérolémie Maladie coronarienne tritronculaire sévère le 06.05.2019 • Sténose du tronc commun (95%), sténose significative (90%) de l'IVA moyenne, 1ère diagonale, 1ère marginale et CD distale • Fonction VG systolique conservée Maladie coronarienne tritronculaire s/p multiples PTCA et stenting : • FEVG 55% • Hypokinésie inféro-basale • Coronarographie : NSTEMI sur subocclusion de la circonflexe moyenne avec PTCA et implantation d'un stent actif de la circonflexe moyenne • Coronarographie : NSTEMI sur resténose précoce de la circonflexe proximale avec PTCA et ballon à élution • Coronarographie : NSTEMI sur resténose intrastent de la circonflexe proximale avec dilatation et mise en place de 2 stents actifs • Coronarographie : STEMI antéro-latéral sur resténose thrombotique de la Cx avec : restenose subtotale, thrombotique du segment stenté et une progression de la maladie coronarienne dans la partie distale de la CX. PTCA et stenting niveau du la CX. Sténose de la diagonale et interventriculaire antérieure distale. Occlusion chronique de l'artère coronaire droite proximale. Maladie coronarienne tritronculaire, s/p NSTEMI 2008 : • Sténose 70% de l'IVA moyenne : PTCA/2xDES (bon) • Bon résultat à court terme après PCI de la RCX moyenne et distale • Bon résultat à court terme après PCI de l'ACD proximale • Bon résultat à long terme après PCI de l'ACD moyenne 2008 Maladie coronarienne tri-tronculaire : • Sténose de novo significative de l'artère interventriculaire antérieure, PTCA • Resténose significative intrastent actif de l'ostium de la première diagonale (artère étendue), PTCA • Absence de resténose intrastent actif de l'artère coronaire droite proximale à moyenne. • Absence de resténose intrastent actif de la CX. Maladie coronarienne tritronculaire : • Sténose significative (70-90%) IVA proximale : dilatation/1x stent actif • Sténose significative CX (1ère marginale) • Occlusion de l'artère rétroventriculaire postérieure (petite artère) • Sténose 50-70% de l'artère coronaire droite moyenne. • Fraction d'éjection VG : 45% Maladie coronarienne tritronculaire : • Sténose subocclusive de la branche diagonale • Sténose significative de l'artère circonflexe moyenne • Sténoses significatives de la coronaire droite moyenne : PTCA/DES • Fonction systolique du VG normale, Fraction d'éjection VG 60%. Maladie coronarienne tritronculaire • Sténose subtotale de l'artère interventriculaire antérieure proximale, englobant l'origine de la première diagonale (lésion de bifurcation) : PTCA/1x stent actif • Sténose significative de l'artère circonflexe proximale, englobant l'origine de la première marginale (lésion de bifurcation). • Sténose subtotale de l'artère coronaire droite moyenne : PTCA/2x stent actif • Fraction d'éjection VG indéterminée. • Maladie coronarienne tritronculaire • Sténose subtotale de l'artère interventriculaire antérieure proximale, englobant l'origine de la première diagonale (lésion de bifurcation) : PTCA/1x stent actif • Sténose significative de l'artère circonflexe proximale, englobant l'origine de la première marginale (lésion de bifurcation). • Sténose subtotale de l'artère coronaire droite moyenne : PTCA/2x stent actif • Fraction d'éjection VG indéterminée. • Maladie coronarienne tritronculaire : • Triple pontage en 2000 (Dr. X) • LIMA RIVA : ouverte ; Veine Marginale : ouverte, Veine RIVPO CD : ouverte • Occlusion chronique du pont veineux sur l'a. circonflexe distale • Status post PCI RCX 10/2018 avec 3 DES : bon résultat • Hypokinésie diffuse FEVG 40% le 01.10.2018 • PTCA/2x DES CD ostial et distal • Stop Plavix le 15.03.2019 • Hypertension artérielle • Dyslipidémie • Diabète type 2 insulino-dépendant • Bradycardie sinusale depuis 2015 • Atrophie cérébrale diffuse marquée et leucoencéphalopathie vasculaire, aphakie de l'œil gauche (IRM 19.12.2017) • Hyperplasie de la prostate avec SV à demeure depuis octobre 2017 (suivi Dr. X) • Sténose du canal rachidien (DD s.p. post recalibrage) avec : • Atteinte sensitivomotrice et douleurs dans les jambes (droite > gauche) • Décompression d'un canal lombaire étroit L3-L4, L4-L5, ablation de kyste ligamenteux à droite au niveau L4-L5, herniectomie L3-L4 à droite, insertion d'un système inter-spinal PAD L4-L5 en 2016 • Actuellement sous Pregabaline et MST • Maladie coronarienne tritronculaire : • 07.03.2019 : STEMI inférieur • Pic CK 116 UI/l • LDL à 3.4 mmol/l (07.03.2019) • 07.03.2019 : Coronarographie (Dr. X) : angioplastie de l'artère coronaire D proximale avec thrombectomie. Implantation de 1 stent actif. Lésion intermédiaire de l'IVA moyenne. Sténose significative de l'ostium de la première marginale • FEVG à 68% • 04.04.2019 : Coronarographie de contrôle (Dr. X) : lésion intermédiaire de l'IVA proximale, englobant l'origine de la première diagonale et de l'IVA moyenne. Lésion non significative de l'artère circonflexe proximale, englobant l'origine de la première marginale (lésion de bifurcation). Absence de resténose de l'artère coronaire D proximale au niveau du site d'implantation du stent actif. • Maladie coronarienne tri-tronculaire • Occlusion thrombotique de l'ostium de l'artère bissectrice : recanalisation / aspiration et DES-implantation tronc commun-bissectrice, le 30.04.2019 • OCT du tronc commun et IVA exclut une sténose ou dissection au niveau IVA ostiale/TC • Sténose intermédiaire de l'IVA moyenne • Sténose intermédiaire de l'ostium de la circonflexe • Sténoses intermédiaires de la coronaire droite proximale et distale • Hypokinésie apico-latérale, fraction d'éjection VG 45%. • Maladie coronarienne tritronculaires avec : • AMIG-IVA et Vx-CD distal : fonctionnel et sans sténose sur l'ensemble de leur trajet • Bon résultat post angioplastie TC-CX et KB avec image hétérogène du TC distal avec OCT montrant une mauvaise expansion du stent (recoil) à PTCA et KB TC-CX-IVA au ballon seul (4.5 x 12 et 3.0 x 15mm) avec bon résultat final. • Sténose stable de 50% de la CX moyenne, sténoses serrées de l'IVP distalement au pontage. • Maladie coronarienne tritronculaires avec : • Bon résultat après stenting de l'artère interventriculaire antérieure distale 19.06.2018 • Sténose subocclusive dans la périphérie de l'IVA distale • Bon résultat après stenting de la bifurcation de la circonflexe proximale avec sa grande marginale 19.06.2018 • Sténoses significatives de la coronaire droite proximale, distale et de la branche rétroventriculaire : PTCA/DES x3 • Fraction d'éjection VG 50%. • Hypertension artérielle traitée • Lombo-pygialgies D dans un contexte de : • Canal lombaire étroit L4-L5 central et latéral D d'origine mixte avec protrusion discale et arthrose facettaire • Polyarthrite rhumatoïde connue depuis 2004 avec atteinte de l'épaule D, du poignet D, de l'articulation métacarpo-phalangienne, interphalangienne proximale à D, sous traitement de Méthotrexate. • Syndrome des jambes sans repos traité par Sifrol. • Hyperplasie prostatique. • Reflux gastro-œsophagien. • Maladie coronarienne tritronculaires, St.p. PAC 1998 avec : • Occlusion chronique IVA proximale avec bon résultat après AMIG-IVA • Resténose subtotale du TC distal au niveau de la bifurcation bissectrice/Cx : PTCA/1xDES/Kissing-balloon : Bon • Occlusion chronique de la première marginale • Occlusion chronique de l'ACD après St.p. PCI (BMS, CHUV) • Fraction d'éjection VG 25%. • Maladie coronarienne. • État dépressif traité. • Maladie d'Alzheimer • HTA • Maladie de Alzheimer sévère • Hypercholestérolémie • Insuffisance veineuse chronique • Diabète type 2 non insulino-requérant • Maladie de Basedow. • Hypercholestérolémie. • Maladie de Bechterew. • Hypertension artérielle traitée. • Maladie de Behçet en 2008. • Maladie de Cacchi-Ricci (maladie congénitale rénale qui se traduit par de nombreux calculs néphrétiques, pas d'épisode de calcul depuis 10 ans). • Anémie normocytaire hyporégénérative le 02.04.2018 (diagnostic différentiel : inflammatoire, carentielle à l'acide folique pour 2 semaines). • Carcinome invasif mammaire du quadrant supéro-externe gauche de grade III, pT2 pN0 M0 R0 triple négatif, Ki-67 à 85% : • Date du diagnostic : 03.08.2017 sur micro-biopsie. • PET CT du 11.08.2017 : mise en évidence d'une intense hypercaptation mammaire gauche, sans métastase à distance. • Status post-tumorectomie et exérèse du ganglion sentinelle le 24.08.2017. • Histologie (ARGOT Lab P12687.17) : carcinome invasif de grade histo-pronostique III de 2,9 cm de grand axe, sans invasion vasculaire, sans invasion péri-nerveuse. Aucun ganglion envahi sur les 3 prélevés. pT2 pN0 pV0 pL0 R0. ER 0%, PR 0%, HER2 : absence d'amplification, Ki-67 85%. • Status post-4 cures de chimiothérapie par 4 cures par Adriamycine, cyclophosphamide du 06.10 au 04.12.2017 puis début d'une chimiothérapie adjuvante par Taxol hebdomadaire dès le 27.12.2017 pour totaliser 12 cures. • Actuellement : fin de la chimiothérapie le 21.03.2018. • Maladie de Crohn. • Maladie de Crohn • s/p multiple opérations dont résection intestinales à la clinique Ste-Anne • Maladie de Crohn avec atteinte iléale, caecale et appendiculaire. • Date du diagnostic : décembre 2018 • Corticothérapie per os depuis le 28.12.2018 • Entéro-IRM le 4.1.2019 • Traitement par Infliximab (Rémicade) : 1ère dose le 18.1.2019, 2ème dose le 5.2.2019. • Épisode de probable sub-iléus le 4.2.2019 avec bonne évolution sous Solumédrol iv pendant 3 jours • Dernière dose de Rémicade début mai 2019 • Toux chronique (en cours d'investigation) • Gastrite chronique sur RGO probable, le 13.12.2018 • Maladie de Crohn avec atteinte péri-anale. • Maladie de Crohn avec fistule anale ouverte (depuis 2004) et stomie abdominale postopératoire (Hôpital Tiffeneau, 2012) • Maladie de Crohn avec fistule anale ouverte (depuis 2004), stomie abdominale post-opératoire • Maladie de Crohn avec : • Status post-multiples opérations par laparotomie (résection intestinales) à la clinique Ste-Anne • Suivi par Dr. X / Dr. X (suivi tous les 6 mois, dernier suivi fin 2018) • Dernière poussée de Crohn il y a environ 10 ans • Actuellement pas de traitement selon le patient • Maladie de Crohn connue depuis 12 ans : • Fistulisation para-anale en 2008,• sous Pentasa 2 g/jour, • suivi au Portugal 1 x/année (Dr. X). Maladie de Crohn diagnostiquée en octobre 2010, sp poussée (après arrêt de l'Azarek le 05.03.2011) Status post hydronéphrose par compression de l'uretère droit par une ADP mésentérique avec surinfection urinaire et mise en place d'une sonde double J le 14.02.2011 Probable poussée de maladie de Crohn CT scan abdominal le 28.03.2011 Majoration transitoire du traitement immuno-suppresseur: Prednisone 60 mg 1x/j, Azarek 50 mg 2cp le matin Eruption cutanée du visage et du tronc DD: • traitement chronique par corticoïdes Suivi dermatologique Maladie de Crohn sous Humira 40 mg aux 2 semaines, pas de suivi. Dépression diagnostiquée en 2018, actuellement traité par Duloxetine, pas de suivi. Psoriasis cutané 2 coudes. Maladie de Crohn sous Humira 40 mg aux 2 semaines, pas de suivi. Dépression diagnostiquée en 2018, actuellement traitée par Duloxetine, pas de suivi. Maladie de Crohn Cervicalgies chroniques sous Morphine 20 mg 2x/j Arthralgies multiples Maladie de Crohn. Troubles bipolaires traités. Hernie hiatale traitée. Maladie de Dupuytren bilatérale avec une nouvelle poussée à G, D5, D4, D3 et à D, D4 et D5. Status post infection après plaie dorsale sur l'IPP D4 main G avec arthrose post-traumatique. Dégénérescence du nerf optique avec demande AI en cours. Maladie de Dupuytren dig. IV, main G, stade I selon la classification de Tubiana. Status post refixation de la plaque palmaire par ancre Mitek le 10.09.2018 sur luxation de l'IP D1 main G. Status post arthrite septique de l'IPP D4 main G avec phlegmon fléchisseur et lésion traumatique de la bandelette centrale sur accident du 06.09.2016. • Arthrotomie de l'IPP D4 main G par voie d'abord dorsal para-tendineux radial, prélèvement de biopsie pour microbiologie, révision gaine des fléchisseurs et dissection poulie A1 le 10.09.2016. • 2nd look, réinsertion bandelette centrale le 12.09.2016. Maladie de Dupuytren Dig IV main gauche Status post traitement d'un Dupuytren par le Dr. X Maladie de Dupuytren Dig V stade II selon Tubiana. Maladie de Forestier-Rotés-Gerol Hypertension artérielle traitée Dyslipidémie Dégénérescence maculaire liée à l'âge Insuffisance rénale chronique de stade G4bA1 selon KDIGO sur néphro-angiosclérose probable avec: • anémie rénale • hyperparathyroïdisme secondaire Diabète de type II insulino-requérant Maladie de Forestier Spondylarthrite ankylosante et DISH concomitants • Déconditionnement secondaire à l'alitement complet depuis 4 ans • VS légèrement augmentée à 22 mm/h Embolie pulmonaire sous sintrom depuis 8 ans. Trouble anxieux et dépressif mixte le 26.08.2015 Coxarthrose sévère bilatérale secondaire Maladie de Huntington avec: • début des symptômes à l'âge de 40 ans • hallucinations olfactives et délire de persécution avec hospitalisation à Marsens en avril 2015 • syndrome dyskinétique avec mouvements de type choréique de la face et de la partie distale des extrémités • perturbation de la motilité fine des doigts • signe cérébelleux, prédominant du côté gauche • signes pyramidaux avec réflexes tendineux vifs membres supérieurs et membre inférieur gauche, Babinski droite en extension • discrets signes extrapyramidaux aux membres supérieurs • augmentation de l'agitation psychomotrice et anxiété depuis octobre 2017. Actuellement : domicile au foyer Saint-Camille Maladie de Kawasaki diagnostiquée le 01.04.2016 - infarctus ? coronarographie. Maladie de Kohler du pied G. Maladie de Lyme à 12 ans, traitée (gonarthrite, symptômes neurologiques). Maladie de Ménière Maladie de Ménière. Maladie de Ménière en péjoration. Maladie de Ménière exacerbée le 18.05.2019 • 2 crises en 2 semaines : le 9 et le 17.05.2019 Maladie de Ménière. Migraine. Dépression. Algoneurodystrophie du poignet droit. Maladie de Ménières il y a 12 ans (avec séquelle d'hypoacousie bilatérale). Maladie de Morton du pied gauche avec le 04.09.2017, Dr. X : neurolyse du rameau inter-digital du 3ème rayon, névrectomie du rameau inter-digital du 4ème rayon, pied gauche. Prothèse uni-compartimentale du genou gauche le 19.08.2013 pour gonarthrose. Infiltrations des deux genoux le 17.10.2012. Pygalgie gauche infiltrée le 29.04.2009. Possible fracture de la dernière vertèbre sacrée en 2008. Cure de varices par sclérothérapie en 1971. Fracture-impaction sous-capitale de l'humérus proximal gauche, traitée conservativement. Pseudo-hyponatrémie sur hyperglycémie. Infection urinaire compliquée à E.coli multisensible, chez un patient diabétique. Décompensation d'un diabète de type 2 le 25.01.2019. Maladie de Parkinson avec: • baisse de l'état général • inappétence, dysphagie aux liquides, vomissements intermittents • angoisse, cauchemar nocturne et symptômes dépressifs • perte d'autonomie et dépendance pour la totalité des AVQ Maladie de Parkinson depuis 2015, sous Madopar Démence mixte (maladie à corps de Lewy, vasculaire) Déconditionnement physique avec troubles de l'équilibre et de la marche multifactorielles: • Immobilité prolongée dans le cadre de la fracture sous-capitale pluri-fragmentaire déplacée humérale gauche le 03.12.2017 • Pneumonie nosocomiale basale droite probablement post broncho-aspiration le 11.12.2017 • Maladie de Parkinson depuis 2015 avec atrophie et spasticité musculaire importante bilatérale des membres inférieurs (G>D) avec le syndrome de douleur aiguë • Suspicion de l'arthrite microcristalline genou gauche le 29.12.2017 • Contusion du genou droit sur la chute mécanique le 11.12.2017 • Crise de goutte des deux pieds le 28.12.2017 • Carence en vitamine D modérée: 30 nmol/l (le 04.01.2018) • Malnutrition protéino-énergétique sévère • Démence mixte: maladie à corps de Lewy, vasculaire Démence mixte: maladie à corps de Lewy, vasculaire • MMS 10,5/30 et Clock test 0/9 (le 04.01.2018) • GDS 2/15 (le 04.01.2018) Suivi clinique et biologique Exelon patch 10 (9.5 mg) dès le 18.01.2018 (stop Reminyl retard) Dysphagie • Boire/manger en position assise sous surveillance • Régime 2C avec de l'eau épaissie Malnutrition protéino-énergétique • NRS-2002 (National Risk Screening) score 5 points • Hypoprotéinémie et hypoalbuminémie • Perte pondérale non volontaire rapide: ICM=20,1 Carence en vitamine D modérée: 30 mg/l (le 04.01.2018) • Suivi biologique • Substitution avec 15000 UI par semaine pendant l'hospitalisation, après avec 5600 UI par semaine Maladie de Parkinson depuis 2015, sous Madopar Démence mixte (maladie à corps de Lewy, vasculaire) Déconditionnement physique avec troubles de l'équilibre et de la marche multifactorielles: • Immobilité prolongée dans le cadre de la fracture sous-capitale pluri-fragmentaire déplacée humérale gauche le 03.12.2017 • Pneumonie nosocomiale basale droite probablement post broncho-aspiration le 11.12.2017 • Maladie de Parkinson depuis 2015 avec atrophie et spasticité musculaire importante bilatérale des membres inférieurs (G>D) avec le syndrome de douleur aiguë • Suspicion de l'arthrite microcristalline genou gauche le 29.12.2017 • Contusion du genou droit sur la chute mécanique le 11.12.2017 • Crise de goutte des deux pieds le 28.12.2017 • Carence en vitamine D modérée: 30 nmol/l (le 04.01.2018) • Malnutrition protéino-énergétique sévère • Démence mixte: maladie à corps de Lewy, vasculaire Démence mixte: maladie à corps de Lewy, vasculaire • MMS 10,5/30 et Clock test 0/9 (le 04.01.2018) • GDS 2/15 (le 04.01.2018) Suivi clinique et biologique Exelon patch 10 (9.5 mg) dès le 18.01.2018 (stop Reminyl retard) Dysphagie • Boire/manger en position assise sous surveillance Régime 2C avec de l'eau épaissie Malnutrition protéino-énergétique • NRS-2002 (National Risk Screening) score 5 points • Hypoprotéinémie et hypoalbuminémie • Perte pondérale non volontaire rapide: ICM=20,1 Carence en vitamine D modérée: 30 mg/l (le 04.01.2018) • Suivi biologique • Substitution avec 15000 UI par semaine pendant l'hospitalisation, après avec 5600 UI par semaine Maladie de Parkinson (diagnostic 2008) • clinique : syndrome akinéto-rigide, à prédominance droite; péjoration clinique le 30.04.2019 (freezing) • avec trouble cognitif : MMS 14/30; Test d'horloge 0/6; DDS 6/15 • suivi par Dr. X (Neurocentre Fribourg) Maladie de Parkinson diagnostiquée en 2012 avec implantation de 2 neuro-stimulateurs thalamiques en juin 2016 Hypercholestérolémie non traitée Maladie de Parkinson stade III selon Hoehn et Yahr diagnostiquée en 2004 et traitée par stimulation cérébrale profonde au niveau des noyaux sous-thalamiques ddc à Bern en 2017 avec : • Troubles de la marche et de l'équilibre • Dysarthrie sévère • Troubles mictionnels irritatifs • Troubles du sommeil • Constipation chronique • Troubles neuro-cognitifs Consilium neurologique du 25.04.2019 : rapport en attente Maladie de Parkinson traitée. Maladie de Parkinson AVC en 2007, sous Aspirine cardio Maladie de Parkinson Cardiopathie ischémique avec: • S/p NSTEMI en 1991 • Pontage aortocoronarien quadruple pour angine instable en 1994 • S/p STEMI en 2007 • Anévrisme (4 cm) au niveau du pontage de l'artère circonflexe 09/2009 • Anévrisme au niveau de dérivation V. saphena à A. marginal 10/2012 • STEMI inférolatérale 10/2012, iatrogène au pontage veineux d'occlusion M1, avec FV/TV Hypertension artérielle Insuffisance rénale chronique stade 3 BPCO Stade II selon GOLD Probable fibrose pulmonaire Syndrome de dépendance à l'alcool (abstinent 2007 - 2009); actuellement pas de consommation Goutte Hypothyroïdie substituée Hypoacousie Lombalgies chroniques sur spondylarthrose Coxarthrose bilatérale Ostéoporose Maladie de Parkinson Diabète de type 2 Coxarthrose bilatérale (droite plus que gauche) Maladie de Parkinson Diabète de type 2 Coxarthrose bilatérale (droite plus que gauche) Incontinence fécale et urinaire Maladie de Raynaud. Ischémie aiguë du membre inférieur droit stade III le 27.01.2012 : • Sur occlusion courte de l'artère fémorale droite. • Pose de stent par voie endovasculaire le 29.01.2015 (Dr. X), Plavix 300mg dose unique puis 75mg 1x/jour, durant 6 semaines et Aspirine Cardio à vie. Hypertension artérielle. Maladie de reflux gastro-oesophagien, le 24.04.2019 avec : • oesophagite de stade C selon Los-Angeles • hernie hiatale axiale avec béance du cardia en rétroversion • gastrite antrale et duodénite • OGD, 18.07.2018 : oesophagite distale érosive type I selon Savary avec petite hernie hiatale axiale sous-jacente sur 2 cm Maladie de reflux sous IPP. Gastrite chronique. Diverticulose sigmoïdienne légère (coloscopie 2016). Ostéoporose diffuse marquée avec perte de -1-2% en 2016 par rapport à 2011 au niveau vertébral. Infections urinaires basses répétitives. Remaniements dégénératifs intersomatiques postérieurs C6-C7 (selon le médecin traitant). Légère inclinaison scoliotique vertébrale sans plus de précision (selon le médecin traitant). Maladie de Scheuermann Maladie de Stargardt (dégénérescence prématurée de la rétine). Hypercholestérolémie traitée par Sortis 40 mg une fois par jour. Maladie de Still de l'adulte probable. Maladie de Südeck poignet droit sur status post ré-ostéosynthèse du radius distal droit par voie d'abord dorsale et fixation scapho-lunaire du poignet droit le 30.8.2018 sur status post ostéosynthèse primaire du radius distal droit le 11.8.2018. Status post AMO vis scapho-lunaire le 14.1.2019. Status post infiltration radio-carpienne droite le 29.3.2019. Maladie de Vaquez (polyglobulie) Maladie de Vaquez (polyglobulie) HTA, anciennement traitée par Lisinopril, stoppé depuis 2012 avec profil tensionnel satisfaisant depuis Maladie de Verneuil. Maladie de Verneuil. Maladie de Verneuil, avec: • s/p multiples incisions d'abcès, notamment dans les zones génitales et sous-axillaires • s/p Abcès sous-axillaire droite de 2 cm de diamètre en 06/15 • s/p Abcès de la grande lèvre gauche le 25.07.2015 • s/p Petit abcès partiellement drainé sur la fesse droite le 25.07.2015 • Abcès pli inguinal gauche le 15.12.2015 • Furoncle fesse droite le 15.12.2015. Maladie de von Willebrand et thrombocytémie sous Litalir 500 mg. BPCO stade I B selon Gold Tabagisme à 25 UPA sevré depuis janvier 2018 RGO anamnestique sous Pantozol Maladie de Waldenström de type IgM avec • date du diagnostic : le 02.11.2011 • b2-microglobuline 4,3mg/l, IgM à 35,5 g/l, anémie macrocytaire, thrombopénie et hyperferritinémie • PROMED P8001.11 : Lymphome à cellules B matures avec différentiation lymphoplasmocytique ainsi qu'infiltration diffuse (environ 75-85%) du tissu hématopoiëtique. • CHUV LCH 3509541685 : syndrome lymphoprolifératif B Kappa. • 1er cycle de chimiothérapie par Vincristine et Endoxan débuté le 18.11, 1ère dose de Mabthera 200mg le 28.11.2011 • Agranulocytose fébrile post-chimiothérapie en 2011. Hypertension artérielle traitée. Hémochromatose dans le contexte d'hémotransfusions répétées. Maladie de Wegener Maladie de Widal. Asthme. Maladie de Widal. Asthme. Maladie des segments adjacents L4-L5, L5-S1 et sacro-iliaques avec surcharge facettaire et discopathie avancée sur : • status post-spondylodèse D2-L4 effectué dans l'enfance dans le cadre d'une scoliose (Dr. X) à l'âge de 14 ans Maladie d'Iselin Maladie d'Osgood Schlatter genou D (suivi par Dr. X) Hyperactivité (traitement stoppé en 2015) Maladie du reflux gastroesophagien Maladie du sinus carotidien / sténose carotidienne droite (70%) avec : 3 épisodes de syncope dont le dernier épileptique, avec pacemaker posé il y a 11 ans. Dorsalgies chroniques. Gonarthrose gauche. Hypercholestérolémie. Lipome pré-pectoral à droite. Cholécystite. Maladie du sinus carotidien / sténose carotidienne droite (70%) avec : • 3 épisodes de syncope dont le dernier épileptique • avec pacemaker posé il y a 11 ans. Dorsalgies chroniques. Gonarthrose gauche. Hypercholestérolémie. Lipome pré-pectoral à droite. Cholécystite le 18.04.2019. Maladie du sinus • Pose d'un pacemaker le 23.05.2019 : modèle EDORA 8 DR-T, type DDD, anti-bradycardie à 60/min, compatibilité IRM à 3 T corps entier Maladie épileptique suivie par Dr. X, traitée par Lamotrigine. Maladie hémorroïdaire de stade IV. Maladie hypertensive et coronarienne bitronculaire avec : • excellent résultat après PCI IVA proximale et RCx distale en avril 2012 • excellent résultat après PCI (1 DES) de l'artère interventriculaire antérieure distale le 21 avril 2017 • FEVG à 65 % (2017) Apnées obstructives du sommeil sous CPAP Hypercholestérolémie Arteria lusoria Obésité Kyste de Baker à droite Chondrocalcinose du genou droit Canal lombaire étroit Lombarthrose Hernies postéro-latérale et médiane T11-12, médiane et para-médiane droite T10-11 Suspicion de Restless-legs Maladie hypertensive et coronarienne monotronculaire: • Sténose significative de l'artère interventriculaire antérieure moyenne : PTCA/DES x2 Maladie hypertensive et coronarienne tritronculaire, • St.p. 3PAC 2000 (Inselspital) avec: • Sténose 90% du tronc commun avec bon résultat après AMIG-IVA • PAC saphène - Marginale 1 : Resténose 70% 2x focale : PCI (DEB) : Bon • ACD ostiale et PAC saphène-ACD : Chroniquement occlus Maladie hypertensive, valvulaire et coronarienne avec: • Lésion intermédiaire du tronc commun.Subocclusion de l'IVA moyenne sur edge ISR : PCI (1DES) : Bon • Sténose aortique modérée • Fraction d'éjection VG 45%. Maladie inflammatoire pelvienne. Hémorroïdes de stade I douloureux. Maladie ischémique coronarienne tritronculaire avec : • dernière coronarographie (08.2018) : • sténose significative de l'IVA proximale, stenté en 07.2018 • sténose significative de la circonflexe, stenté en 08.2018 • FEVG à 30%. Maladie neurodégénérative sur probable démence de la maladie d'Alzheimer, forme atypique ou mixte, avec symptômes comportementaux et psychologiques décompensés avec troubles anxio-dépressifs récurrents et pharmaco-résistants • hospitalisation à Marsens en décembre 2017 • multiples essais de traitements médicamenteux sans effet (Escitalopram, Sertraline, Mirtazapine, Seroquel, Temesta) • Sous Venlafaxine ER 112.5 mg 1x/j, Madopar 125 mg 3x/j et Temesta 1 mg 2x/j d'office. Anévrisme de l'aorte abdominale infra-rénale de 55 mm en mars 2017, (44 mm en 2013) • prothèse endo-aortique OP en juin 2017 (Dr. X). Trouble de la marche aspécifique probablement d'origine fonctionnelle • investigué en ambulatoire avec IRM et évaluation neurologique (Dr. X) 2017 DD : sd extrapyramidal léger sur prise de neuroleptique dans le passé. Méningiome ponto-cérébelleux gauche. Hypertension artérielle traitée. Hypercholestérolémie. Troubles dégénératifs de la colonne. Maladie pied-main-bouche (coxsackie). Maladie thrombo-embolique : sous Marcoumar : • thrombose veineuse profonde du membre inférieur droit post-opératoire en février 2015. • embolie pulmonaire droite en juin 2016 (CT du 22.06.2015). • occlusions thrombotiques (15.02.2016). • sous Marcoumar et Plavix. Cardiomyopathie de type non-compaction touchant principalement l'apex et le septum interventriculaire antérieur : • diagnostiquée en 11.2014 avec CMR le 21.11.2014 (CHUV) : VG de taille normale, dysfonction systolique bi-ventriculaire modérée (FEVG à 43 %, FEVD à 37 %), épaississement localisé de la paroi antéro-septale d'aspect trabéculé suggérant une morphologie de type non-compaction sans fibrose interstitielle significative. • structure filamenteuse au niveau de la valve aortique d'une longueur de 1.2 cm probablement attachée à la cuspe coronaire droite : DD : fibro-élastome, strand (structure fibrineuse sans implication pathologique), endocardite (exclue à Fribourg). Absence de FOP à l'ETO du 19.02.2016. • pas d'argument en faveur d'une lésion ischémique au niveau du cerveau à l'IRM cérébrale le 15.03.2016. • hypokinésie sévère apicale et septale antérieure moyenne. • FEVG 50 % à l'ETO du 19.02.2016. • FEVG 62 % à la ventriculographie du 06.04.2016. Dépression traitée. Thermo-ablation d'une tachycardie nodale au CHUV le 08.07.2013. • Palpitations et malaise d'origine indéterminée le 14.04.2016. • Pose de Reveal par le Dr. X. STEMI inféro-latéral le 15.02.2016 : • occlusions thrombotiques aiguës de l'IVA proximale, IVA moyenne et première diagonale, traitées par thrombectomies avec implantation d'un stent actif (Prof. X, HFR Fribourg - Hôpital cantonal). • Poursuite du Plavix 75 mg, anticoagulation et l'Atorvastatine. • coronarographie de contrôle pour douleurs atypiques en juin 2016. • suivi chez Dr. X. Douleur thoracique atypique février 2017, septembre et octobre 2017, Douleur thoracique le 22.02.2018, Douleurs thoraciques d'origine pariétale le 01.03.2018 (suivi Prof. X). Migraine sans aura le 14/10/18. Maladie thrombo-embolique anticoagulée par Sintrom. Thrombose veineuse profonde du membre inférieur gauche à plusieurs reprises. Embolie pulmonaire en 1995. Tachycardie supraventriculaire connue. Hémorragie abdominale il y a 24 ans. Hernie hiatale. Maladie thrombo-embolique anticoagulée par Xarelto 20 mg 1x/j sur • TVP MIG le 31.12.2018 • TVP veine basilique MSG en 2014 traitée par Arixtra et Nitres pendant quelques semaines • TVP MSD en 2000 et 2012 • TVP MSD avant 2000. Maladie thrombo-embolique avec : • thrombose veineuse profonde du membre inférieur droit, au niveau de la veine fémorale commune, avec extension au niveau de la veine iliaque externe dans sa partie distale • thrombose veineuse profonde du membre inférieur droit en 2014 non provoquée, subaiguë, distale, non anticoagulée • Normalement sous Eliquis 2.5 mg 1-0-1-0, arrêté depuis le 27.02.2019. Maladie thromboembolique avec embolies pulmonaires récidivantes (2-3 épisodes). Panhypopituitarisme avec sp. résection à 3 reprises (au CHUV) d'un adénome hypophysaire sécrétant de l'ACTH avec syndrome de Cushing et psychose associés. Syndrome d'apnée du sommeil modéré de type obstructif traité par CPAP nasal en juin 2013. Abcès chronique du sein gauche. Maladie thrombo-embolique chronique. Maladie thrombo-embolique chronique • embolies pulmonaires supérieures droite et segmentaires inférieures gauche (sous anticoagulation par Fraxiforte) en juillet 2014 • embolies pulmonaires proximal lobaire inférieur droit avec infarcissement pulmonaire et développement d'un empyème droit en mai 2014. S/p fibrillation auriculaire paroxystique, cardioversée par Cordarone (date inconnue). S/p hystérectomie, appendicectomie et cholécystectomie. S/p hyperthyroïdie. Possible oesophagite radique. Malnutrition protéino-énergétique grave, sans précision - NRS > ou = 5 ET. Bicytopénie avec anémie normochrome normocytaire et leucopénie, DD : chimiothérapie (le 23.09.2014), carence en Vit. B12, tumoral (cf. anémie). Possible trouble dépressif réactionnel. Possible intestin irritable. Maladie thrombo-embolique chronique sous Sintrom • Embolies pulmonaires récidivantes. Maladie thrombo-embolique chronique • sous Xarelto thérapeutique. Maladie thrombo-embolique sous Marcoumar : • thrombose veineuse profonde du membre inférieur droit post-opératoire en février 2015, • embolie pulmonaire droite en juin 2016 (CT du 22.06.2015), • occlusions thrombotiques (15.02.2016), • sous Marcoumar et Plavix. Cardiomyopathie de type non-compaction touchant principalement l'apex et le septum interventriculaire antérieur : • diagnostiquée en 11.2014 avec CMR le 21.11.2014 (CHUV) : VG de taille normale, dysfonction systolique bi-ventriculaire modérée (FEVG à 43 %, FEVD à 37 %), épaississement localisé de la paroi antéro-septale d'aspect trabéculé suggérant une morphologie de type non-compaction sans fibrose interstitielle significative. • structure filamenteuse au niveau de la valve aortique d'une longueur de 1.2 cm probablement attachée à la cuspe coronaire droite : DD : fibro-élastome, strand (structure fibrineuse sans implication pathologique), endocardite (exclue à Fribourg). Absence de FOP à l'ETO du 19.02.2016.