L'évolution radioclinique à 3 semaines de la fracture est satisfaisante. Nous prolongeons l'immobilisation pour 3 semaines. Nous le reverrons à 6 semaines pour un contrôle radioclinique, plus ou moins confection d'une botte plâtrée pour 2 semaines supplémentaires. L'évolution radioclinique à 4 semaines du traumatisme est satisfaisante. Nous poursuivons le traitement conservateur avec confection d'une botte plâtrée de marche. Nous reverrons Mme. Y dans 2 semaines pour un contrôle radioclinique. L'évolution radio-clinique à 5 mois de l'intervention susmentionnée est tout à fait favorable. Le patient poursuivra les séances d'ergothérapie et je lui prolonge son arrêt de travail pour encore 2 mois. J'organise également une infiltration de la cicatrice au niveau ulnaire (06.03.2020) et on reverra le patient à notre consultation pour discuter du résultat le 27.03.2020. L'évolution radio-clinique à 6 mois de l'intervention est favorable. Mme. Y peut mobiliser librement son poignet. Prochain contrôle radio-clinique à 1 an postopératoire, le 05.08.2020. L'évolution radioclinique à 6 mois post-opératoires est satisfaisante. Mme. Y peut dès à présent débuter les exercices de musculation, renforcement musculaire et équilibre à la marche avec travail de l'abduction contre résistance. Nous reverrons Mme. Y pour un contrôle radioclinique à 9 mois de l'ostéosynthèse le 19.05.2020. L'évolution radio-clinique à 6 mois postopératoires est très favorable, sauf la gêne au niveau de la vis du verrouillage proximal, qui empêche Mme. Y de s'agenouiller. Pour cette raison, nous lui proposons l'ablation de toutes les vis en laissant uniquement le clou. Nous expliquons à Mme. Y le déroulement, les risques ainsi que les bénéfices de l'intervention et elle nous donne son accord en signant le formulaire de consentement éclairé. L'opération est agendée pour le 12.03.2020 en ambulatoire. L'évolution radioclinique à 6 semaines de la probable fracture est favorable. Nous expliquons que toutes les activités sportives sont autorisées. Nous ne prévoyons pas de prochain contrôle mais restons à disposition. L'évolution radio-clinique à 6 semaines de l'intervention susmentionnée est favorable. Augmentation progressive de la charge durant les prochaines semaines avec poursuite de physiothérapie, afin de tonifier notamment le quadriceps. Prochain contrôle radio-clinique, le 31.03.2020. L'évolution radio-clinique à 6 semaines de l'intervention susmentionnée est très favorable. Prescription des séances de physiothérapie pour mobilisation libre, drainage lymphatique et marche en charge progressive avec une charge complète dans 3 semaines. Poursuite de l'arrêt de travail jusqu'au prochain contrôle le 03.04.2020 (Mme. Y travaille dans un bureau, mais avec des changements de positions fréquents). L'évolution radio-clinique à 6 semaines de l'opération est favorable. Il existe une raideur articulaire importante liée à la luxation et à la fracture. A 6 semaines, celle-ci me semble dans la norme. Prescription des séances de physiothérapie pour augmentation d'amplitudes articulaires et renforcement progressif avec un traitement anti-inflammatoire au moins avant les séances. Poursuite de l'incapacité de travail. Prochain contrôle le 08.04.2020. L'évolution radio-clinique à 6 semaines du traumatisme est satisfaisante. Nous autorisons le patient à enlever l'attelle, à marcher en charge selon douleur et à poursuivre les séances de physiothérapie avec mobilisation en F/E libre selon douleur. Nous reverrons le patient dans 6 semaines à 3 mois du diagnostic susmentionné pour un contrôle radio-clinique. Le patient est autorisé à reprendre le travail à 100% dès le 17.02.2020. L'évolution radioclinique à 6 semaines est favorable. On autorise Mme. Y à réintégrer son bras dans la vie quotidienne sans charge. On enlève ce jour le gilet orthopédique, qui est remplacé par une bretelle. Prescription d'une aide familiale, 2 fois par semaine pour faire le ménage. Prochain contrôle radioclinique dans 2 mois. L'évolution radioclinique au niveau de la cheville G est satisfaisante mais Mme. Y est gênée par la plaque. Nous lui proposons donc une ablation du matériel d'ostéosynthèse. Les bénéfices et les risques de l'intervention lui sont expliqués, elle signe le consentement éclairé. Par ailleurs, Mme. Y présente probablement une fracture du scaphoïde peu déplacé. Le bilan sera donc complété par un scanner de la main (scanner non disponible le jour même de la consultation), nous la recontacterons pour discuter des résultats une fois l'examen effectué. L'évolution radioclinique concernant le coude G est très favorable à 6 semaines postopératoires. Poursuite de la physiothérapie pour mobilisation libre. Prolongation de l'arrêt de travail à 100% jusqu'au 5 mars. Concernant les douleurs de l'épaule G, on suspecte une bursite sous-acromiale pour laquelle on propose une infiltration sous-acromiale. Dans l'intervalle, il va bénéficier de séances de physiothérapie avec le schéma San Antonio. On organise une IRM pour bilanter l'état de la coiffe des rotateurs. Le jour du rendez-vous de l'infiltration, on jugera de la nécessité de la faire selon l'évolution sous traitement de physiothérapie. Concernant les vertiges, décrits par le patient, font suspecter une origine orthostatique, on lui conseille de s'adresser chez son médecin traitant pour faire des examens complémentaires. L'évolution radio-clinique de suivi est favorable. Prochain contrôle radio-clinique à 1 an de l'intervention susmentionnée, le 08.07.2020. L'évolution radioclinique est favorable. Elle a commencé la mobilisation douce en physiothérapie il y a 2 semaines et rapporte une bonne évolution. Néanmoins, la consolidation se fait doucement raison pour laquelle nous prévoyons une charge en touch down (max 5-15 kg) pour les prochaines 6 semaines et mettons en place une attelle articulée à la place de l'attelle Jeans. La mobilisation jusqu'à 60° est permise durant les 2 prochaines semaines puis jusqu'à 90° pour les 4 semaines suivantes. Nous la reverrons dans 6 semaines pour un contrôle radioclinique. Poursuite de la thromboprophylaxie. L'évolution radio-clinique est favorable. Le patient peut progressivement augmenter la charge. Il reçoit une nouvelle prescription de physiothérapie à but de rééducation à la marche en charge selon tolérance. Il reçoit aussi une nouvelle ordonnance pour poursuivre la rééducation sensitive en ergothérapie. L'arrêt de travail est prolongé d'1 mois. On verra le patient dans 1 mois pour un nouveau contrôle radioclinique. L'évolution radioclinique est favorable. L'indication opératoire à une AMO est posée. Les risques et les bénéfices de l'intervention lui sont expliqués à l'aide d'un formulaire de consentement qu'elle signe. L'évolution radioclinique est favorable malgré une fracture encore visible sur la radiographie et les légères douleurs. Nous continuons l'immobilisation par une botte plâtrée fermée pour encore 2 semaines. Elle pourra marcher en charge selon douleurs. Nous la reverrons dans 2 semaines pour l'ablation du plâtre et un dernier contrôle radioclinique. L'évolution radio-clinique est favorable, nous allons revoir le patient dans 2 semaines pour un contrôle clinique de la plaie dorsale, nous conseillons à l'infirmière du home de faire attention au point d'appui à ce niveau, notamment ce jour le patient porte des bretelles avec une partie métallique au niveau dorsal. Il continuera la Clexane 40 mg 1x/j jusqu'au prochain contrôle. Nous lui avons donné un bon de physiothérapie à domicile pour rééducation à la marche et renforcement musculaire. L'évolution radio-clinique est favorable, nous donnons à Mme. Y l'autorisation de recommencer à utiliser un tout petit peu la voiture pour des courts trajets. Nous la reverrons pour un contrôle radioclinique à 3 mois de l'intervention.L'évolution radioclinique est favorable. Nous lui expliquons que la lésion subie ne représente pas une indication chirurgicale absolue. Dans tous les cas, elle est plutôt réfractaire à une intervention. Nous convenons donc de poursuivre le traitement conservateur. Mme. Y est envoyée chez le plâtrier pour confectionner un plâtre circulaire. Nous la reverrons à 6 semaines post-traumatiques pour un contrôle radioclinique hors plâtre. L'arrêt de travail fait par les urgences court jusqu'au 23.03.2020. L'évolution radioclinique est favorable. Nous prévoyons ce jour la confection d'une nouvelle botte plâtrée sur laquelle il sera autorisé à charger pour encore 2 semaines. Nous le reverrons dans 2 semaines pour un contrôle radioclinique hors plâtre. L'évolution radioclinique est favorable. Quelques petites gênes peuvent être encore normales à 6 mois de l'accident. Nous expliquons à Mr. Y que jusqu'à une année de l'accident, il peut avoir une amélioration de la situation. Nous ne prévoyons pas de nouveau rendez-vous mais nous restons à disposition en cas de besoin. L'évolution radioclinique est favorable. Reprise du travail dès le 02.03.2020. Il va terminer les séances de physiothérapie mais continuera les exercices à domicile. Prochain contrôle clinique dans 3 mois puis à 1 année post-opératoire pour discuter d'une éventuelle AMO. Pour le moment, il n'est pas gêné par le matériel et ne souhaite pas d'AMO. L'évolution radioclinique est favorable. Toutefois, il persiste une minime raideur suite à l'immobilisation mais qui va se résoudre spontanément. Nous ne prévoyons pas de nouveau contrôle radioclinique, elle sera revue chez le pédiatre dans 2 semaines. Arrêt de sport pour 3 mois depuis l'accident. L'évolution radio-clinique est globalement bonne. Il n'y a pas de dégénérescence arthrosique, ni de lésion ligamentaire de l'articulation radio-carpienne ou médio-carpienne. Les douleurs persistantes chez Mr. Y lors des activités en charge du poignet droit peuvent être dues à une inflammation située au niveau de l'articulation radio-ulnaire distale. Afin de confirmer cette hypothèse et pour soulager Mr. Y de ses douleurs, nous allons effectuer une infiltration de l'articulation radio-ulnaire distale le 14.02.2020. Prochain contrôle le 01.04.2020. L'évolution radioclinique est satisfaisante. Nous conseillons à Mme. Y d'abandonner progressivement les cannes. Elle peut reprendre la conduite dès ce jour. Nous reverrons Mme. Y à 1 an pour un contrôle radioclinique. Mme. Y est informée que si les douleurs devenaient fortes et insupportables, elle devra prendre rendez-vous en consultation pour un contrôle radioclinique. L'évolution radioclinique est satisfaisante. Reprise du travail à 50% puis à 100% dans un mois. Poursuivre la physiothérapie. Prochain contrôle radioclinique à 6 mois post-opératoires. L'évolution radioclinique est superposable au dernier contrôle. Pour l'instant, nous ne prévoyons pas de prochain contrôle mais restons à disposition si besoin. L'évolution radioclinique est tout à fait stable. Nous reverrons Mr. Y dans une année pour un prochain contrôle radioclinique. L'évolution radioclinique met en évidence des signes débutants de consolidation. Arrêt de la Clexane à la fin de la semaine. Prolongation de l'arrêt de travail jusqu'au prochain contrôle radioclinique dans 1 mois. L'évolution reste favorable avec de légères améliorations au niveau des douleurs. Incapacité de travail à 100% jusqu'au 01.03.2020, 50% du 02.03.2020 jusqu'au 30.04.2020. On poursuit la physiothérapie et l'application des Flectoparin patchs ainsi que le port de l'attelle poignet. L'arrêt de travail est adapté. Nous prévoyons un prochain rendez-vous dans 8 semaines. L'évolution reste lentement favorable. On lui prescrit des séances de physiothérapie pour poursuivre le traitement et récupérer les amplitudes articulaires, des bas de contention pour améliorer son drainage lymphatique et lui permettre de travailler à son taux de 70% habituel mais plutôt sur une durée de 8h/jour au lieu de 12h/jour. Nous reverrons Mme. Y pour un nouveau contrôle clinique dans 6 semaines pour évaluer la reprise du travail et l'évolution ainsi qu'une éventuelle instabilité cliniquement significative. L'examen à la Fluorescéine ne montre pas d'atteinte cornéenne. Nous contactons l'ophtalmologue de garde qui propose de mettre du Floxal pommade avec un contrôle aux urgences ophtalmologiques de l'HFR Fribourg à 08h00 le 17.02. L'examen clinique à l'admission est rassurant. Durant le passage aux urgences, Mr. Y est resté hémodynamiquement stable. La tension artérielle est en amélioration, puis stabilisée à 143/65 à la sortie. Mr. Y peut regagner son domicile avec poursuite du traitement habituel. Il prendra rendez-vous avec son médecin traitant pour le suivi du profil tensionnel et l'adaptation du traitement antihypertenseur. L'examen clinique à l'admission est rassurant. La radiographie du thorax ne montre pas de foyer visible. L'examen biologique ne retrouve pas non plus de syndrome inflammatoire. Nous concluons à un syndrome grippal pour lequel nous introduisons un traitement symptomatique. Mme. Y sera suivie par son médecin traitant. L'examen clinique à l'admission est rassurant. Le laboratoire ne montre pas de syndrome inflammatoire. Nous réalisons un Asto test qui revient négatif et une radiographie du thorax décrite ci-dessus. Mr. Y rentre à domicile avec un traitement symptomatique et un suivi chez son médecin traitant. Il est avisé qu'en cas d'apparition de nouvelle hémoptisie, il reconsult aux urgences. L'examen clinique à l'admission est rassurant. Nous laissons Mr. Y regagner son domicile avec un traitement antalgique, spasmolytique, Pradif et un Kit pour filtrage de l'urine. La poursuite du suivi se fera chez son médecin traitant. L'examen clinique à l'admission, le bilan biologique et l'ECG sont rassurants. Durant le séjour aux urgences, Mr. Y n'a pas présenté de palpitations. Nous concluons donc à un épisode isolé de palpitations. Mr. Y retourne à domicile et nous laissons le soin à son médecin traitant de réévaluer l'indication à la réalisation d'un Holter. L'examen clinique à l'admission met en évidence des douleurs à la palpation paravertébrale en région lombaire bilatérale plus à droite qu'à gauche. La palpation de la colonne vertébrale est indolore. Examen neurologique normal. Nous concluons à des douleurs musculaires paravertébrales pour lesquelles nous introduisons un traitement antalgique simple. Mr. Y est bien avisé qu'en cas de péjoration clinique, déficit sensitivomoteur ou sphinctérien, il devra reconsulter les urgences. L'examen clinique à l'admission montre de discrets bruits en expiration de la plage pulmonaire gauche. Le reste semble normal. Mme. Y reçoit 4 puffs de Ventolin aux urgences et est adressée en Pédiatrie à Fribourg pour la suite de prise en charge. L'examen clinique à l'entrée est rassurant. Pas de foyer auscultatoire. La radiographie du thorax ne montre pas de foyer visible. Le laboratoire ne montre pas de syndrome inflammatoire, leucocytes 6.9, CRP à 7. Nous proposons à Mme. Y de rentrer à domicile avec traitement symptomatique et un suivi par son médecin traitant. L'examen clinique aux urgences est rassurant. Pas de foyer auscultable, et le statut ORL est normal. Nous concluons à un état grippal pour lequel nous introduisons un traitement symptomatique. Le suivi sera fait par le médecin traitant. Mr. Y est avisé qu'en cas de péjoration de l'état clinique, il reconsult aux urgences. L'examen clinique ciblé au niveau abdominal est rassurant, avec une palpation douloureuse en barre au niveau épigastrique mais sans défense ni contracture. Le bilan biologique est sans particularité.Nous contactons les collègues de la pédiatrie (Dr. X), qui évoque le diagnostic d'une probable gastrite virale et qui propose de laisser rentrer le patient à domicile. Il n'y a pas de traitement nécessaire. Nous invitons le patient à reconsulter aux urgences de Fribourg en cas de péjoration ou persistance de la symptomatologie. L'examen clinique effectué aux urgences est évocateur d'une sciatalgie gauche, pour laquelle nous prescrivons un traitement symptomatique par Dafalgan en réserve, Brufen 600 mg 3x/jour, Pregabaline 50 mg 3x/jour, Mydocalm 150 mg 3x/jour. Le patient est prévenu de l'interdiction de conduire. Pour ce qui concerne l'hypertension artérielle, nous administrons d'abord son traitement par Lisinopril 10 mg, et au vu d'une persistance de TA élevés, nous administrons une dose d'Amlodipine 5 mg et de Nifédipine 20 mg en OU. Nous rajoutons ainsi Lamotrigine à son traitement habituel. Nous conseillons au patient un contrôle chez son médecin traitant dans 3-4 jours pour une évaluation de l'évolution de la sciatalgie et pour l'adaptation du traitement anti-hypertension artérielle, ainsi que pour un contrôle des urines au vu de la microhématurie (probablement sur pic hypertensif). Nous conseillons également de reconsulter en cas de péjoration de la symptomatologie. L'examen clinique est compliqué en raison des douleurs. Nous prescrivons de la morphine 10 mg, du Sirdalud 4 mg et de la Prégabaline 50 mg, qui permettent de soulager les douleurs. Nous maintenons le rendez-vous du 28.02 à la policlinique d'orthopédie. Le patient rentre à domicile avec une prescription de Sirdalud 2 mg et Prégabaline 50 mg. L'examen clinique est dans la norme et ne retrouve notamment pas d'anomalie au statut neurologique. Les tensions artérielles pendant son séjour aux urgences sont dans la norme. Un bilan biologique est effectué, revenant sans particularité. L'évolution des symptômes est également favorable. Nous rassurons le patient et nous lui proposons de consulter en cas de réapparition des symptômes pour une éventuelle adaptation du traitement anti-hypertenseur. Le patient regagne son domicile le jour même. L'examen clinique est en faveur de zona. Nous effectuons un frottis, PCR VZV, et les résultats seront à récupérer chez son médecin traitant pendant le contrôle dans 3 jours. Le patient rentre à domicile avec une ordonnance de Valtrex 1 g 3x/jour pour 6 jours. Nous faisons un dépistage virologique HIV à la demande de la patiente, et les résultats seront à récupérer à l'HFR Riaz après le contact direct avec la patiente. L'examen clinique est en faveur d'un syndrome grippal DD DD Gastrite d'origine alimentaire. Le bilan biologique montre une légère leucocytose sans CRP. Le patient rentre à domicile avec traitement symptomatique. L'examen clinique est en faveur d'une angine avec un Streptotest qui revient positif. Le bilan biologique montre un syndrome inflammatoire avec une CRP à 184 mg/l et une leucocytose à 13.3 G/l avec neutrophilie. Nous retenons le diagnostic le plus probable d'angine et administrons de la Co-Amoxicilline en dose unique aux urgences. Le patient prendra rendez-vous chez son médecin traitant pour un contrôle clinico-biologique le 17.02 avec les résultats du frottis de gorge à pister. L'examen clinique est en faveur d'une infection virale des voies respiratoires. Bonne réponse au Dafalgan, Brufen et Demo Tussol. Le patient rentre à domicile avec ce traitement. L'examen clinique est en faveur d'une tendinite. Le patient rentre à domicile avec un traitement par AINS ainsi que de la physiothérapie. Il ira pour un contrôle chez son médecin traitant. L'examen clinique et le bilan biologique sont rassurants. Le patient rentre à domicile avec traitement par IPP et antalgique. Il se rendra en contrôle chez son médecin traitant dans 4 semaines avec la lettre de sortie de Neuchâtel. L'examen clinique est rassurant avec une coiffe des rotateurs qui est tout à fait fonctionnelle. Nous suspectons un conflit sous-acromial, raison pour laquelle le patient va effectuer une IRM de son épaule gauche pour un bilan de la coiffe. Prescription des séances de physiothérapie pour l'hygiène posturale, rebalancement musculaire et schéma St-Antonio. Prochain contrôle à notre consultation pour discuter du résultat de l'IRM, le 12.02.2020. L'examen clinique est rassurant avec une nette diminution de la rougeur et des douleurs ainsi que l'absence de phlyctène. Nous réalisons un changement du pansement avec Bétadine crème et compresse stérile. Le patient sera revu par son médecin traitant dans 2 jours pour un contrôle clinique. L'examen clinique est rassurant. Bonne évolution de la plaie, non inflammatoire, pas d'écoulement. La plaie est désinfectée. Le patient ira retirer les fils chez son médecin traitant le 26.02.20. L'examen clinique est rassurant. Comme le patient a déjà effectué les examens complémentaires chez son médecin traitant, on adapte le traitement par IPP et Sucralfate avec éducation diététique. Le patient rentre à domicile. L'examen clinique est rassurant et le patient peut retourner à domicile, avec une prescription d'antalgique, AINS et Toplexil sirop. Le patient prendra rendez-vous pour un contrôle en fin de semaine chez son médecin traitant. L'examen clinique est rassurant et la patiente peut retourner à domicile avec une prescription d'antalgique, AINS et Toplexil sirop. Elle sera revue à la consultation de son médecin traitant pour contrôle le 20.02.2020. L'examen clinique est rassurant et nous constatons une bonne évolution. Le patient poursuivra l'antibiothérapie pour une durée totale de 7 jours. Un contrôle chez son médecin traitant est à prévoir après l'antibiothérapie. L'examen clinique est rassurant, il n'y a pas de signe en faveur d'iléus, ni de pancréatite, ni d'ischémie mésentérique. Le patient présente des douleurs résiduelles à 2/10, crampiformes, focalisées au flanc droit. Les bruits intestinaux sont dans la norme. Nous administrons Nexium IV, le patient rentre à domicile avec Nexium et Buscopan en réserve. La suite sera chez son médecin traitant, le patient est invité à reconsulter en cas de péjoration. L'examen clinique est rassurant. Le patient rentre à domicile avec un traitement symptomatique. Il ira pour un contrôle chez son médecin traitant en cas de péjoration de la symptomatologie. L'examen clinique est rassurant. La radiographie du poignet droit ne montre pas de lésion osseuse. Nous mettons en place un traitement par bande élastique et Ecofenac crème. Antalgie simple. Contrôle chez son médecin traitant dans une semaine. L'examen clinique est rassurant. L'auscultation pulmonaire ne montre pas de foyer auscultable. Le laboratoire met en évidence un syndrome inflammatoire avec CRP à 142 sans leucocytose, probablement d'origine virale. Nous concluons que le patient a une bronchite aiguë. Nous lui introduisons un traitement symptomatique. La suite du traitement se fera chez son médecin traitant. L'examen clinique est rassurant. Le bilan biologique montre des signes d'hyperventilation sur gazométrie (alcalose respiratoire) et une bactériurie asymptomatique sur sédiment urinaire. Les résultats de l'urotube seront à pister chez le médecin traitant. Nous retenons comme diagnostic le plus probable une syncope sur hyperventilation. Nous effectuons une éducation du patient. Il rentre à domicile avec un arrêt de travail pour le 07.02.2020. En cas de récidive, le patient doit contacter les urgences ou son médecin traitant pour organiser un bilan cardiologique et neurologique. L'examen clinique est rassurant, le bilan biologique montre une anémie microcytaire hypochrome sans signe d'hémolyse. Un CT thoracique ne retrouve pas d'embolie pulmonaire mais, par contre, retrouve un estomac distendu.La douleur est soulagée par Dafalgan et Buscopan. Mme. Y rentre à domicile. Le bilan d'anémie, le suivi d'hypophosphatémie et une gastroscopie restent à organiser en ambulatoire par le médecin traitant. L'examen clinique est rassurant. Le bilan biologique ne montre pas de syndrome inflammatoire et une embolie pulmonaire peut être exclue par des D-dimères négatifs à 239, de même qu'un infarctus par des troponines à 7, sans cinétique. La radiographie du thorax met en évidence un épaississement bronchique bilatéral. Nous concluons donc à une bronchite aiguë et instaurons un traitement symptomatique. Mr. Y retourne à domicile et prendra rendez-vous chez son médecin traitant pour la suite de la prise en charge. L'examen clinique est rassurant. Le flou visuel du patient est spontanément résolu. Nous l'adressons en consultation ophtalmologique demain matin. L'examen clinique est rassurant. Le laboratoire ne montre pas de syndrome inflammatoire. Nous prescrivons à Mr. Y une antalgie simple, anti-pyrétique en réserve. Nous lui faisons un arrêt de travail jusqu'au 20.02.2020. Il ira pour un contrôle clinique à la filière des urgences ambulatoires le 20.02.20 à 11 h, nous prévenons le Dr. X. L'examen clinique est rassurant, Mr. Y est asymptomatique et n'a pas de signe de choc septique. Le laboratoire sanguin réalisé chez son médecin traitant le jour même : CRP 155, leucos 9.6. Nous réalisons un prélèvement de deux paires d'hémocultures sous pic fébrile (38.7°C aux urgences). Mr. Y retourne à domicile le soir même. Un rendez-vous est prévu chez son médecin traitant le 21.02 pour un nouveau contrôle sanguin et lecture des résultats de l'hémoculture +/- ABgramme. L'examen clinique est rassurant. Le sédiment urinaire revient positif pour une infection urinaire. Mme. Y rentre à domicile avec un traitement symptomatique pour une infection virale des voies aériennes supérieures et par Nitrofurantoïne 100 mg per os 2 fois par jour pendant 5 jours pour une infection urinaire basse. Elle ira pour un contrôle clinique chez son médecin traitant dans 3-4 jours. L'examen clinique est rassurant, l'ECG est sans particularité. Mr. Y reçoit un comprimé de Temesta 1 mg en réserve pour la nuit. Il reçoit le conseil de prendre rendez-vous auprès d'un psychiatre après les vacances pour la suite de la prise en charge. L'examen clinique est rassurant. L'ECG et la radiographie ne montrent pas d'anomalie. Le bilan biologique retrouve une thrombocytose à 429 G/l et une hypokaliémie légère (à corriger par une diète adaptée). Les douleurs sont soulagées par du Paracétamol 1 g. Mme. Y rentre à domicile et prendra rendez-vous chez son médecin traitant pour contrôle. L'examen clinique est rassurant, l'ECG ne retrouve pas d'anomalie. Le bilan biologique montre une hypophosphatémie et une hypomagnésémie, raison pour laquelle nous prescrivons une substitution orale. Le test de Schellong est négatif. Mme. Y exprime une volonté d'adresser son addiction à l'alcool. Nous lui partageons les informations nécessaires. Dans ce contexte, Mme. Y rentre à domicile. L'examen clinique est rassurant. Nous faisons un test à la Fluorescéine et ne visualisons pas de corps étranger. Nous rinçons l'œil gauche avec du NaCl 0.9 % 1000 ml, appliquons de la crème Vitamine A et une compresse. Mr. Y se présentera le matin du 06.02.2020 aux urgences ophtalmologiques de l'HFR Fribourg pour la suite de la prise en charge. L'examen clinique est rassurant. Nous prescrivons un traitement antalgique par AINS. Contrôle chez son médecin traitant en fin de semaine. L'examen clinique est rassurant. Nous prescrivons un traitement symptomatique par antalgie, AINS et Codéine Knoll et lui faisons un certificat médical. Un contrôle chez son médecin traitant est prévu en fin de semaine. L'examen clinique est rassurant. Nous prescrivons une antalgie, AINS, Toplexil, spray nasal. Un contrôle chez son médecin traitant est prévu en fin de semaine. L'examen clinique est rassurant. Nous prescrivons une antalgie et des AINS. Un rendez-vous chez son médecin traitant est prévu le lendemain 18.02. L'examen clinique est rassurant. Nous proposons à Mr. Y un traitement par AINS. Contrôle chez son médecin traitant à J3. L'examen clinique est rassurant. Pas de masse visible à l'inspection ni après effort (toux) ni en position debout. La palpation est sans particularité. Le Dr. X propose un retour à domicile. Mr. Y prendra rendez-vous auprès du Dr. X pour un contrôle. L'examen clinique est rassurant. Son vaccin du tétanos est à jour. Nous réalisons un pansement avec Ialugen en crème et une compresse stérile. Elle ira pour un contrôle clinique à la filière des urgences ambulatoires le 03.02.2020. L'examen clinique est rassurant. Surveillance et alimentation par biberon aux urgences. Retour à domicile avec feuille de surveillance neuro donnée à la maman. L'examen clinique est rassurant. Mr. Y aura une hydratation per os et motilium en réserve. Contrôle chez son médecin traitant en fin de semaine. L'examen clinique est sans gravité, il est décidé d'un contrôle clinique à 48 h. Mme. Y quitte le service avec les consignes de surveillance. L'examen clinique est sans particularité. Administration de Dompéridone 10 mg cpr. Vu l'absence de red flags et le statut neurologique dans la norme, nous proposons à Mme. Y et à son père de se rendre aux urgences pédiatriques de Fribourg pour suites de prise en charge. L'examen clinique est sans particularité hormis la présence d'une jambe gauche oedématiée avec quelques lésions de dermatite de stase. La palpation est douloureuse et la jambe n'est pas chaude. On ne note pas de signe clinique d'infection. Nous proposons à Mr. Y de majorer son traitement par LYMAN, initialement à 2x par jour, à 4x par jour pendant deux semaines et nous proposons un contrôle chez le médecin traitant à une semaine de la consultation. Mr. Y peut rejoindre son domicile le 20.02.2020 avec état général conservé. L'examen clinique est sans signe alarmant, un traitement par Dentohexine 0,2 % est instauré. L'examen clinique est superposable à l'examen précédent. Durant le passage aux urgences, Mr. Y (et son épouse qui l'accompagne) demande une antalgie et veut rentrer à domicile. Mr. Y reçoit du Voltaren 75 mg aux urgences. Nous conseillons à Mr. Y de poursuivre son traitement par Prégabaline et introduisons un traitement par Voltaren en réserve si douleurs. Nous avons avisé Mr. Y de reconsulter si les douleurs persistaient ou se péjoreraient. L'examen clinique et l'anamnèse parlent en faveur d'une rhinosinusite aiguë en cours d'amélioration, notamment avec une réduction de la toux, des expectorations et de maux de gorge. Nous ne retrouvons pas de signe de gravité, notamment pas de symptômes neurologiques, trouble visuel, fièvre élevée ou symptômes de méningisme. Nous laissons rentrer Mr. Y à domicile avec une prescription pour un traitement antalgique par Dafalgan et Brufen et pour de l'Otrivin nasal. Nous lui conseillons de poursuivre le traitement antibiotique prescrit et, en cas d'absence d'amélioration, de consulter. L'examen clinique et le bilan de base font suspecter une infection urinaire basse et le germe retrouvé à la culture urinaire est sensible à l'antibiotique en cours. Cependant, après discussion avec le Dr. X, urologue traitant de Mr. Y, nous considérons le diagnostic différentiel de récidive tumorale. En l'absence de signe de gravité, nous laissons Mr. Y retourner à son domicile le 03.02.2020 avec l'antibiothérapie actuelle jusqu'au 06.02.2020 et préconisons une cystoscopie de contrôle en ambulatoire chez le Dr. X.L'examen clinique et le laboratoire étant rassurants, la patiente est informée de prendre rendez-vous pour une consultation gynécologique avec ultrason dans les prochains jours. Contrôle chez le médecin traitant. L'examen clinique et les examens complémentaires reviennent négatifs pour le signe de syndrome coronarien aigu et d'embolie pulmonaire. Cependant, nous retrouvons une hypomagnésémie et une hypocalcémie. Nous lui administrons Mg et Ca iv. Le deuxième prélèvement pour compléter le bilan d'hypocalcémie (avant l'administration de calcium) donne des résultats contradictoires avec Ca dans la norme (malheureusement, le tube hépariné pour Ca ionisé n'a pas été prélevé avant que le patient reçoive le calcium iv). La douleur thoracique est résolue durant son observation aux urgences, hormis sa douleur dorsale résiduelle. Le patient revient pour contrôle à la filière des urgences ambulatoires pour un bilan électrolytique. L'examen clinique et les examens complémentaires sont rassurants. La patiente rentre à domicile avec supplémentation en magnésium. L'examen clinique et les examens complémentaires sont rassurants. On demande une gastroscopie en ambulatoire et une consultation ORL en ambulatoire, on conseille le traitement par IPP - Nexium 40 mg 2x/jour à introduire au RFSM. L'examen clinique et paraclinique nous oriente vers une probable pyélonéphrite gauche non compliquée. Nous traitons par des antibiotiques pendant 7 jours et traitons la douleur symptomatiquement. Nous demandons à la patiente de reconsulter aux urgences en cas de non-amélioration ou péjoration des symptômes. L'examen clinique et radiographique ne met pas en évidence de lésion osseuse traumatique. Dans ce contexte, mise en place d'un traitement conservateur avec une bande élastique, prescription d'anti-inflammatoires topiques, marche selon douleurs. Prise en charge au besoin chez le médecin traitant. L'examen clinique étant rassurant, nous administrons une antalgie qui permet d'améliorer les douleurs. La patiente rentre à domicile le 24.02.20 avec un traitement antalgique et un arrêt de travail. L'examen clinique évoque le diagnostic d'élongation du gastrocnémien médial. Le bilan radiologique ne rapporte pas de fracture. Nous laissons repartir le patient avec un traitement symptomatique et un contrôle à la policlinique avec le Dr X dans 7 à 10 jours. Devant l'impossibilité à charger du patient, nous instaurons des injections de Clexane et des cannes jusqu'à ce que la charge soit possible. L'examen clinique, le laboratoire et la radiographie du thorax sont rassurants. Nous retenons le diagnostic de douleurs musculo-squelettiques (myalgies) non déficitaires. Le patient rentre à domicile avec une antalgie et un arrêt de travail pour le 07.02.2020. L'examen clinique, l'ECG et le bilan biologique sont rassurants. Nous retenons le diagnostic de douleurs musculaires (nota bene syndrome de Sudeck du membre supérieur droit, la patiente utilise plutôt son membre supérieur gauche). Mme Y se plaint aussi de stress et d'angoisses, nous conseillons un suivi chez le médecin traitant. L'examen clinique, les explications de la patiente et l'examen neurologique ne sont pas congruents. Jusqu'à présent, pas de connaissance d'une variante d'innervation du nerf cubital prenant le majeur du point de vue sensitif. Il me semble que la patiente pourrait avoir une pathologie rare, alors un syndrome de pronateur avec compression du nerf médian au niveau du coude droit. Pour cette raison, je redemande un complément d'examen neurologique auprès du Neurocentre de Fribourg pour faire la part des choses pour un éventuel syndrome de pronateur. En ce qui concerne la situation locale, je n'ai pas palpé l'artère brachiale localement, par contre, une bonne perfusion en distal. Je me pose également la question d'une variante, voire d'un pseudo-anévrisme de l'artère brachiale au niveau du coude. Pour cette raison, j'ai demandé un ultrason Doppler. Je reverrai la patiente à la suite de ces 2 examens. La patiente me recontactera pour fixer un rendez-vous. L'examen clinique met en évidence de discrètes démangeaisons au dos. Le patient reçoit Xyzal aux urgences avec disparition de prurit. Durant le passage aux urgences, il ne présente pas de démangeaison ni prurit. Nous introduisons du Xyzal 5 mg pendant 5 jours. Un suivi ainsi qu'un contrôle seront entrepris avec le médecin traitant. L'examen clinique met en évidence deux bouchons de cérumen. Nous prescrivons une antalgie par AINS et Tramal en R. La patiente sera vue en consultation chez l'ORL de garde (Dr X) en fin de semaine si persistance des symptômes. L'examen clinique met en évidence la conjonctive de l'œil gauche rouge et irritée. Pas de trouble visuel ni de la mobilité de l'œil. Après Fluorescéine, pas de visualisation de corps étranger. Le patient bénéficie d'un rinçage avec 1000 mL et nous appliquons de la crème Vitamine A. Il se présentera en consultation ophtalmologique à l'HFR Fribourg. L'examen clinique met en évidence la présence d'un hématome fermé au niveau de la face antérieure tibiale gauche prenant légèrement le godet. Nous n'objectivons pas de trouble de la marche ni de l'équilibre. Nous proposons au patient d'appliquer de la glace au niveau du tibia gauche avec surélévation de la jambe en position assise/couchée. Il peut rentrer à domicile le jour même. L'examen clinique met en évidence un toucher rectal sans particularité ainsi qu'un Lasègue négatif. La rx du rachis lombaire montre une spondylarthrose, pas de tassement, pas de spondylolisthésis et pas de signes indirects de discopathie autre. Nous mettons alors en place un traitement antalgique par AINS et Tramal en réserve. Arrêt de travail. Contrôle chez son médecin traitant en fin de semaine. L'examen clinique met en évidence une baisse de l'état général avec des amygdalites bilatérales érythémateuses sans pétéchies au niveau du voile du palais. Elle présente un score ISAAC <2 et le streptotest revient négatif. Mme Y peut rejoindre son domicile et nous proposons à la patiente de consulter son médecin traitant si les symptômes persistent au-delà de 5 jours. L'examen clinique met en évidence une fistule anale et un fil de Seton en place, avec toutefois un petit écoulement jaune. Présence d'une petite marisque en regard de l'origine externe de la fistule, sans prolapsus hémorroïdaire ni fissure visualisées. Le TR est douloureux, avec un tonus sphinctérien légèrement augmenté, sans sang sur le doigtier. Après avis du Dr X, chirurgien de garde, qui suggère une probable irritation sur fil de Seton et propose un bain anal 3-4x/jour ainsi qu'une antalgie (toutefois pas d'AINS). La patiente rentre à domicile et prendra contact à la consultation du Dr X ces prochains jours pour un contrôle. L'examen clinique met en évidence une plaie superficielle de 20 cm de longueur située au niveau de la région interne de la cuisse gauche ne nécessitant pas de points de suture. Nous lui administrons aux urgences le vaccin contre le tétanos par Boostrix, nous désinfectons la plaie et refaisons le pansement. Il peut rejoindre son domicile le 25.02.2020 en bon état général. L'examen clinique mettait en évidence un patient avec un bon état général et sans particularité. On note la présence de douleurs à la palpation de la colonne cervicale C4-C5 et une contracture musculaire paracervicale gauche. L'examen neurologique montre un patient orienté aux 4 modes avec une attention conservée. Les pupilles sont iso/isocores et normo-réactives. La force musculaire est conservée au niveau des membres inférieurs et des membres supérieurs et la sensibilité cutanée est conservée. Les réflexes ostéo-tendineux sont présents et symétriques.L'échographie abdominale n'objecte pas d'épanchement liquidien au niveau de l'espace de Morisson ni au niveau de l'espace spléno-rénal et la vessie est normale. La radiographie de la colonne cervicale ne met pas en évidence de recul du mur postérieur, les processus épineux sont alignés et on ne note pas de fracture odontoïdienne. Les résultats de laboratoire sont normaux. En raison des douleurs cervicales d'intensité sévère à l'admission, nous administrons à la patiente de la Morphine en iv. La patiente peut rejoindre son domicile le 25.02.2020 en état général conservé avec un traitement antalgique de palier I (Paracetamol/Irfen) et un arrêt de travail du 25.02.2020 au 28.02.2020. Après réévaluation des images le 26.02.2020, nous reconvoquons la patiente à la filière des urgences ambulatoires aux urgences le 26.02.2020 pour un contrôle clinique et radiologique, ainsi qu'un avis chirurgical auprès du Dr. X, chirurgien. L'examen clinique montre que le test de Lasègue est indolore bilatéralement, et que le patient a des douleurs à la palpation para-vertébrale gauche L3-L5. La radiographie du rachis lombaire ne met pas en évidence de tassement ni de lésion osseuse. Nous prescrivons une antalgie, AINS et du Tramal en réserve. Un contrôle chez son médecin traitant est prévu dans une semaine. L'examen clinique montre un patient en bon état général, afébrile. On ne note pas de douleur abdominale à la palpation superficielle et profonde, pas de défense ni de détente. Le toucher rectal objectivait un tonus normal, pas de fécalome ni de trace de selle ni de sang. Pas de douleur au niveau de l'espace de Douglas. La radiographie de l'abdomen montre un niveau hydro-aérique au niveau du cadran colique. Dans ce contexte, nous effectuons un lavement avec 1 flacon de Proctamil qui ne rend pas de selles. Mr. Y peut rejoindre son domicile le 26.02.2020 avec modification et majoration de son traitement laxatif. L'examen clinique ne met pas en évidence de laxité ligamentaire. La radiographie de la main droite ne met pas de lésion osseuse en évidence. Nous mettons en place une attelle en aluminium à visée antalgique. Nous procédons à la syndactilie du 4ème et du 5ème doigt de la main droite. Un contrôle chez son médecin traitant est prévu dans une semaine. L'examen clinique neurologique effectué aux urgences est rassurant, et ne parle pas en faveur d'un AVC ni d'un AIT. Nous contactons le collègue de la neurologie (Dr. X), qui évoque un diagnostic de migraine avec aura ophtalmologique prolongée, et qui propose de conclure le bilan par une consultation ophtalmologique spécialisée ainsi que par une IRM cérébrale à organiser par son médecin traitant. Nous prenons alors contact avec le Dr. X, qui accepte de voir la patiente à son cabinet à 16.00 le 02.02.2020 afin d'écarter un décollement de corps vitré, un décollement de la rétine ou une uvéite. La patiente peut quitter notre hôpital avec un traitement symptomatique en réserve par Dafalgan (déjà présent dans ses médicaments habituels). Pas d'AINS prescrit au vu de la maladie de Crohn. L'examen clinique objective un abdomen souple et indolore à la palpation superficielle et profonde, sans défense ni détente, Murphy négatif. Les bruits hydro-aériques sont présents. Le reste de l'examen clinique est sans particularité. Le laboratoire et les sédiments urinaires sont normaux. Nous hydratons le patient aux urgences et nous lui administrons du Pantozol 40 mg en IV et Ondansetron IV pour les nausées. Le patient peut rejoindre son domicile le 26.02.2020 en état général conservé. L'examen clinique oriente plutôt vers une douleur musculaire paravertébrale droite, nous n'effectuons pas d'investigations supplémentaires et traitons le patient symptomatiquement par un AINS. Nous recommandons au patient de consulter en cas d'apparition de nouveaux symptômes comme des troubles sphinctériens, de la sensibilité ou de la motricité. L'examen clinique ORL est rassurant. La patiente reçoit des conseils d'éviter tout grattage de l'oreille. Elle retourne à domicile et prendra rendez-vous chez son médecin traitant en cas de récidive ou de saignement plus important. L'examen clinique parle en faveur d'un eczéma. Nous lui prescrivons de l'Elocom onguent 1x/jour. Elle prendra rendez-vous chez son médecin traitant pour un contrôle en cas de persistance de l'éruption en fin de semaine. L'examen clinique parle en faveur d'un syndrome grippal. La patiente rentre à domicile avec un traitement symptomatologique et un arrêt de travail pour le 20.02.2020. L'examen clinique parle en faveur d'une entorse de Chopard et Lisfranc gauche. La radiographie montre un arrachement osseux de l'os astragal gauche. Nous mettons en place une attelle jambière postérieure et faisons une radiographie de contrôle post-plâtre. Nous prescrivons à la patiente une prophylaxie par Clexane ainsi qu'une antalgie et lui donnons un arrêt de travail jusqu'au 21.02. Elle prendra rendez-vous dans la policlinique d'orthopédie pour un contrôle dans une semaine. L'examen clinique parle en faveur d'une situation chronique par rapport au déficit moteur que nous retrouvons. L'IRM ne montre pas de compression au niveau de la racine L5 G. Nous décidons de demander en urgence une ENMG et d'adresser la patiente au neurocentre pour une investigation supplémentaire car selon les dires de la patiente, ce déficit est présent depuis 2 semaines. La composante de hernie L3-L4 G pourrait bénéficier d'une intervention, raison pour laquelle nous pré-réservons déjà une date pour elle en salle d'opération pour herniectomie. Nous la reverrons avec les résultats de l'ENMG. L'examen clinique parle pour une tendinopathie du LCB avec des douleurs neuropathiques. On souhaite faire un bilan neurologique pour exclure une atteinte traumatique du plexus, notamment en raison d'une dénervation partielle de l'infra-épineux. Prescription de Lyrica à titre d'essai avec des petites doses, 25 mg 2X par jour, à augmenter après 3 semaines à 50 mg 3X par jour. La tendinopathie du LCB est confirmée à l'IRM, raison pour laquelle on propose au patient une arthroscopie avec ténotomie/ténodèse du LCB. L'intervention est agendée. Le patient est informé des risques et bénéfices et nous donne son accord en signant le consentement éclairé. L'examen clinique réalisé ce jour est superposable à celui de la veille. Le bilan biologique met en évidence un syndrome inflammatoire avec une leucocytose à 15,7 G/l et une CRP à 130 mg/l. Des hémocultures à froid sont en cours. Un CT scan de l'abdomen a exclu des collections comme d'ailleurs la présence d'un abcès; pas d'iléus et moignon rectal superposable au CT précédent. Le patient rentre à domicile avec un contrôle clinique et biologique à la filière des urgences ambulatoires le 15.02.2020. L'examen clinique révèle une suspicion de lésion du tendon du muscle supra-épineux. La radiographie permet d'exclure la présence d'une fracture de l'épaule droite. Une immobilisation par gilet orthopédique est mise en place pour 3 jours, ainsi qu'une antalgie. Un contrôle est prévu dans 10 jours à la consultation du Dr. X, policlinique d'orthopédie. Le patient rentre à domicile avec un arrêt de travail. L'examen clinique se trouve être sans particularité. Nous majorons l'antalgie et poursuivons l'ABthérapie prescrite en post-op jusqu'au 26.02.20. Contrôle chez son médecin traitant en fin de semaine. L'examen clinique vasculaire et neurologique est dans la norme. Au vu d'une charge impossible sur les jambes à cause des douleurs vu qu'une thrombose veineuse profonde n'est pas exclue (D-dimère > 500), la patiente est mise sous Clexane thérapeutique et reviendra en contrôle pour un bilan angiologique le 10.02.2020.Un traitement empirique de Magnésium est introduit afin de traiter des crampes musculaires. L'examen est en faveur d'une lombocruralgie, on ne retrouve pas de déficit. Bonne réponse à l'antalgie administrée aux urgences. La patiente souffrant d'un trouble chronique avec s/p plusieurs investigations (IRM bassin et colonoscopie en 2018, CT abdominale en novembre 2019, US abdominale 2019), nous retenons le diagnostic d'accentuation de lombocruralgie D chronique sous un choc mécanique ce jour-là. La patiente peut rentrer à domicile avec une antalgie. L'examen neurologique complet est dans la norme, et la seule anomalie objectivée est une hypoesthésie au niveau de la face antérieure, latérale et postéro-latérale de la cuisse gauche. Au vu de la présentation clinique, avec des épisodes intermittents et, au début de la symptomatologie, dépendant de la position, pouvant suggérer une origine mécanique compressive, nous évoquons un diagnostic de possible méralgie paresthésique (au vu de la localisation qui pourrait correspondre au territoire d'innervation du nerf cutané latéral de la cuisse). DD une compression au niveau radiculaire avec radiculalgie lombaire. Nous rassurons la patiente et nous lui conseillons de consulter son médecin traitant pour la suite de prise en charge. Pas d'antalgie prescrite au vu de l'absence de symptomatologie douloureuse. L'examen neurologique confirme un syndrome du tunnel carpien. L'examen neurologique est notable pour une dysarthrie modérée, pas de latéralisation au Mingazzini, mais léger tremblement intentionnel du MSD, pas d'hémianopsie ni de quadranopsie, mais présence de vision trouble dans tous les champs visuels. NIHSS : 1 point (dysarthrie modérée). Glycémie 5.6. ECG : RSR à 65 bpm, PR dans la norme, QRS fins normoaxés, pas d'anomalies du segment ST-T. Le patient est transféré aux urgences à l'HFR Fribourg avec protocole Time is Brain. L'examen neurologique, le laboratoire et le CT reviennent dans la norme. Selon l'avis neurologique, on demande une IRM cérébrale et une consultation neurologique en ambulatoire. On charge Aspirine 250 mg i.v. et commence le traitement par Aspirine 100 mg (durée de traitement à déterminer par neurologue). La patiente est informée qu'elle doit présenter les derniers résultats d'IRM cérébrale. L'examen physique ne fait pas suspecter de lésion nécessitant des examens complémentaires. Nous proposons à la patiente de réaliser un constat pour coups et blessures, mais Mme. Y ne souhaite pas porter plainte. La patiente refuse également la proposition d'un suivi psychiatrique au vu du contexte très difficile. Les douleurs sont bien contrôlées par l'antalgie et la patiente retourne à son domicile le 03.02.2020. L'examen radiologique standard révèle plutôt une asymétrie de longueur en défaveur de la D de 2 mm, ce qui est tout à fait physiologique. Afin de préciser la mesure, nous organisons un CT avec schéma lyonnais. Nous le reverrons suite à l'examen. Compte tenu de la suspicion clinique de scoliose à l'origine du problème, nous ferons, lors du prochain contrôle, une radiographie de la colonne sous forme d'orthoradiogramme debout. L'exploration de la plaie montre que la plaie reste sur le plan du tissu sous-cutané, sans exposition ni atteinte de tendons ni atteinte capsulaire. Nous fermons la plaie avec 2 points de suture à l'Ethilon 4-0. Nous effectuons un rappel antitétanique aux urgences. Il rentre à domicile avec une antalgie. Le patient prendra rendez-vous chez son médecin traitant pour l'ablation des fils dans 14 jours. L'histoire est malheureuse mais il s'agit là d'une complication opératoire. Je pense que l'anamnèse est claire, la patiente a déjà constaté les jours après l'opération le problème avec le nerf sciatique ce qui a toujours été contesté par le chirurgien en Turquie. Sur le plan de traitement, il faut effectuer un traitement conservateur avec des médicaments appropriés et effectuer un arrêt de travail prolongé étant donné que la patiente n'arrive presque plus à marcher à cause des douleurs. Libération du rétinaculum latéral, relâchement externe selon Keblish, plastie MPFL avec le tendon gracilis, genou D (OP le 22.01.2020). Lidocaïne spray 4x/j. Antalgie. LifeVest dès le 22.02.2020 pour une durée de 1-3 mois. Rendez-vous de contrôle avec ETT chez le Dr. X (Payerne) le 06.03.2020. IRM cardiaque jeudi 07.05.2020 à Affidea Fribourg. Ligature des trompes il y a 18 ans. Pneumonie de présentation atypique en 2010. Pneumonie basale bilatérale à germe indéterminé en 2013. Hématurie macroscopique sur infections urinaires à répétition en 2014. Pyélonéphrite droite. Limitation des substitutions vitaminiques. L'immobilisation a été stoppée et j'ai recommandé à la maman de surveiller comment l'évolution se déroule sans plâtre. Si elle a l'impression que sa fille ne bouge pas sa jambe comme d'habitude dans les prochains jours, elle doit reprendre contact avec moi. L'immobilisation dans l'Aircast est terminée. Pas de sport pendant encore 2 semaines hormis vélo et piscine. L'immobilisation dans l'attelle plâtrée Edimbourg de la main droite pour la fracture P1 Dig V est terminée. Pas de sport durant encore trois semaines. Je propose un contrôle clinique à une année post-traumatisme. L'immobilisation dans le plâtre BAB est terminée et Eva peut se mobiliser et jouer de façon normale. Un traitement de physiothérapie n'est pas nécessaire. Un prochain contrôle clinique devra avoir lieu à votre cabinet dans 4 semaines. Lina est hospitalisée pour surveillance clinique dans un contexte de faux croup viral modéré. Elle bénéficie de deux aérosols d'adrénaline et d'une dose de Betnesol 0.25 mg/kg avec bonne amélioration de la détresse respiratoire. Il n'y a pas d'effet rebond pendant la surveillance respiratoire post-aérosol d'adrénaline. Au vu de l'évolution favorable, Lina peut rentrer à domicile le 17.02.2020 avec les consignes usuelles en cas de faux-croup. L'indication opératoire est posée. Elle souhaite encore réfléchir sur l'intervention (soit Scarf et Akin ou en mini-invasif). Elle nous contactera pour reprendre un rendez-vous afin de planifier l'intervention et de remplir le formulaire de consentement. L'infiltration au niveau de la syndesmose s'avère avoir été non seulement une procédure diagnostique mais aussi thérapeutique. La patiente est informée par rapport au fait que l'on ne peut pas garantir la durée du bénéfice de l'infiltration qui pourrait persister plusieurs mois comme peu de temps. Elle est informée que l'on pourrait procéder à une 2ème infiltration, mais après 3 mois de la dernière. Nous n'organisons pas de contrôle d'office mais nous restons à disposition en cas de récidive afin de prévoir une 2ème infiltration. L'infiltration de l'articulation AC n'a pas amélioré la situation selon le patient, raison pour laquelle une composante cervicale doit être prise en considération. De plus, concernant les douleurs au niveau de la cuisse G, une composante lombaire doit être écartée, raison pour laquelle nous organisons une IRM cervicale et lombaire, qui est prévue pour le 10 mars, et il sera revu par la suite par le team Spine. Nous prions donc nos collègues du team Spine de bien vouloir convoquer le patient.De notre côté un contrôle clinique est prévu dans 3 mois. Prescription de physiothérapie pour les 2 épaules. L'infiltration de l'articulation calcanéo-cuboïdienne a eu un bénéfice très limité dans le temps. Avant de proposer une prise en charge chirurgicale, nous organisons une infiltration au niveau du sinus du tarse. Nous le reverrons 3 semaines après ce geste pour juger de l'efficacité et de la suite de la prise en charge. L'infiltration n'ayant pas apporté de bénéfices, nous prévoyons un complément de bilan par un nouvel examen échographique à la recherche d'une tendinopathie non visible sur l'IRM effectuée au mois de septembre 2019. Nous reverrons le patient ensuite pour discuter des résultats. - Lipome pariéto-occipital droite - Lipome au niveau de la cuisse droite qui s'est auto-résorbé. - Méniscopathie compartiment interne du genou droit. - DD traumatisme de la Plica médio-patellaire. - Lipome mammaire droite - Lipome para-lombaire gauche - Lipome sternal probable. - Démence progressive moyenne type Alzheimer, DD sur consommation d'alcool - MMS: 21.04.2017: 16/30, Clock test: 21.04.2017: 0/7 - MMS: 19.04.2018: 20/30 (mémoire et calcul), Clock-Test: 3/7 - GDS: 19.04.2018: 4/15. - Suspicion de consommation d'alcool chronique. - Malnutrition protéino-énergétique grave, NRS: 5/7. Liposuccision et résection sous-cutanée de gynécomastie par Dr. X le 25.02.2020 Lipothymie. Lipothymie d'allure orthostatique le 04.02.2020. Lipothymie d'allure vaso-vagale le 08.02.2020. Lipothymie. DD: psy, déshydratation. Lipothymie d'origine orthostatique. Crise hypertensive le 7 octobre 2013. Vertiges de type tangage. Opération cataracte œil D 06.2017 avec anisocorie réactive. Lipothymie le 16.02.2020. Lipothymie, le 17.02.2020. Lipothymie sur alcoolisation aiguë sur chronique le 4.02.2020 avec : - DD: malaise vaso-vagal sur douleurs. L'IRM a mis en évidence une lésion du sous-scapulaire avec une lésion de type Bankart et Hill-Sachs suite à une luxation gléno-humérale fin décembre 2019. Dès lors, nous posons l'indication opératoire pour une arthroscopie, refixation du sous-scapulaire, ténodèse du LCB et éventuellement une refixation du labrum. Le patient est informé du déroulement, des risques ainsi que des bénéfices et il nous donne son accord en signant le formulaire de consentement éclairé. L'arrêt de travail à 100% en postopératoires prévu est d'environ 4 à 6 mois (patient est maçon). L'intervention est agendée pour le 10.02.2020. L'IRM a montré une lésion du ménisque interne chez un patient qui ne présente pas de blocage ni limitation de la mobilité. Dans un premier temps, nous discutons avec lui d'un traitement fonctionnel avec des activités sportives selon douleurs. S'il remarque des blocages ou des douleurs persistantes ou une aggravation alors nous discuterons d'une AS avec résection méniscale partielle. Le patient reprendra contact si nécessaire. L'IRM a pu exclure une fracture occulte. La patiente va bien. De ma part, fin du traitement. L'IRM ainsi que le CT-scan confirment un status post luxation antérieure de l'épaule avec la présence d'une lésion de Hill-Sachs ainsi que de Bankart. Le labrum se trouvant en position anatomique avec des signes de guérison osseuse au niveau de celui-ci, nous optons pour un traitement conservateur avec renforcement de la coiffe des rotateurs. Nous reverrons le patient pour un contrôle clinique le 29.04.2020. Pas d'activité sportive à risque de luxation. L'IRM confirme l'épicondylite de l'humérus radial D. Je propose une infiltration par cortisone. L'infiltration est prévue pour le 18.03.2020. L'IRM conforte cette suspicion d'ostéomyélite chronique déjà évoquée. On évoque un traitement chirurgical par complément d'amputation au niveau sous-capital de P1 de O3 du côté D. Au préalable, nous prions nos collègues du service d'angiologie de convoquer le patient pour un nouveau bilan en vue de cette intervention. Le patient a bénéficié de la réfection du pansement. Prochain pansement chez les stomatothérapeutes dans 1 semaine. L'IRM de la cheville ne montre pas de lésion mais les coupes axiales sont un peu distales par rapport aux douleurs. Nous complétons donc le bilan par une nouvelle IRM. Nous la reverrons suite à l'examen. En cas d'IRM normale avec persistance des douleurs, une consultation antalgique sera à envisager. L'IRM de la colonne lombaire de ce jour montre une discopathie L3-L4 avec une petite hernie para-médiane gauche qui pourrait entrer en conflit avec la racine L4 gauche, une discopathie avec spondylolisthésis antérieur L5 sur S1 grade I sur lyse isthmique L5-S1. L'IRM de l'épaule D fait le 28.12.18 est complètement dans la norme. L'IRM de l'épaule G de ce jour montre les diagnostics susmentionnés.L'IRM du genou ainsi que l'examen clinique sont dans la norme. Mr. Y poursuivra les séances de physiothérapie prescrites pour le genou droit. Il est rassuré par rapport aux douleurs qu'il ressent au niveau du genou gauche que nous mettons plutôt en relation avec la problématique de la hanche du même côté qui sera discutée avec le Dr. X lors du prochain rendez-vous, agendé pour le mois de mars. L'IRM effectué à l'hôpital du Valais le 19.12.2019 montre un tendon du sous-scapulaire en continuité mais avec une grosse adhérence cicatricielle entre celui-ci et la coracoïde. Les ancres sont en place et la ténodèse du biceps n'a pas lâché. L'IRM et l'ultrason retrouvent un statut post-opératoire normal du tendon d'Achille. Étant donné la persistance des douleurs à 9 mois post-opératoires malgré un traitement physiothérapeutique adapté et 2 infiltrations, nous adressons Mr. Y à la consultation de la douleur. Nous le reverrons pour un prochain contrôle clinique dans 3 mois. L'IRM étant normale, nous pensons à une pathologie au niveau sacro-iliaque à gauche. Nous prescrivons des séances de physiothérapie et d'ostéopathie pour une rééducation au niveau sacro-iliaque à gauche. Renouvellement de l'ordonnance pour les médicaments antalgiques. Arrêt de travail à 50% jusqu'à la fin du mois de février puis reprise à 100% dès le début mars. Mr. Y est informé qu'en cas de persistance des douleurs, il doit reprendre contact avec notre secrétariat. L'IRM exclut une lésion ostéochondrale et une plica médio-patellaire. On discute avec Mme. Y et sa mère qu'elle doit poursuivre régulièrement des exercices de stretching car les douleurs sont probablement liées à des douleurs fonctionnelles pendant la croissance ou des surcharges lors des activités sportives. Pour l'instant, nous ne prévoyons pas de nouveau contrôle mais en cas de persistance des douleurs, la maman nous recontactera. L'IRM exclut une pathologie sévère au niveau du genou droit. Pour l'inflammation au niveau de l'insertion des Hamstrings, nous lui proposons de faire régulièrement des exercices de stretching pour la chaîne postérieure ainsi qu'un renforcement musculaire général. Sur le souhait du papa, nous ne prévoyons pas de nouveau contrôle. Ils prendront contact en cas de persistance. L'IRM exclut une blessure importante au niveau de la coiffe des rotateurs, par contre, il y a une tendinopathie de la contusion. Étant donné que les séances de physiothérapie sont bénéfiques, Mme. Y peut poursuivre ces séances. Prochain contrôle dans 2 mois que Mme. Y pourra annuler si tout va bien. L'IRM met en évidence un œdème osseux dans la partie postérieure de la clavicule médiale du côté G avec des contours articulaires symétriques. L'IRM met en évidence une bursite sous-acromiale. Légère prise de contraste au niveau AC. Coiffe des rotateurs intacte. L'IRM met en évidence une rupture complète du sus-épineux d'allure traumatique avec une musculature sans trouble de trophicité. Une luxation du LCB et une lésion totale du sous-scapulaire. L'IRM montre un petit kyste provenant de l'articulation STT. L'IRM montre une lésion partielle non transfixiante du sus-épineux. L'IRM montre une rupture chronique du sus-épineux avec une rétraction du 2ème degré et une légère atrophie musculaire du sous-épineux. Il s'agit clairement d'une rupture chronique sur un tendon affaibli. L'IRM native du genou G confirme la fracture isolée de la tête du péroné qui est fraîche. Je propose à Mme. Y de continuer le traitement conservateur. Elle marchera en charge selon douleurs sous protection de deux cannes anglaises pour une durée totale de six semaines. Je la reverrai à six semaines pour un contrôle radioclinique à ma consultation. La thromboprophylaxie a déjà été stoppée étant donné que Mme. Y arrive à marcher en charge complète. Arrêt de travail attesté à 100% jusqu'au 15.03.2020. L'IRM ne montre pas de lésion tendineuse et le CT est compatible avec l'âge et les antécédents de Mme. Y. Afin de corriger le varus que nous estimons responsable des douleurs, nous lui proposons une chirurgie d'allongement du tendon d'Achille selon Baker ou Strayer. Les risques et les bénéfices de l'intervention lui sont expliqués à l'aide d'un formulaire de consentement qu'elle signe. L'IRM ne montre pas de lésion qui pourrait expliquer la douleur décrite par Mr. Y. En l'absence de pathologie sur l'IRM effectuée le 05.02.2020, je n'ai pas d'explication pour les douleurs de Mr. Y et je ne peux donc pas lui proposer une thérapie. Si Mr. Y le souhaite, on pourrait éventuellement lui proposer une consultation auprès du Dr. X à l'HFR Billens spécialiste pour la rééducation de l'appareil locomoteur. Mr. Y en discutera avec son médecin traitant la Dr. Y. Je n'ai pas prévu de prochain contrôle, je reste bien sûr à disposition pour tout renseignement complémentaire. L'IRM permet d'exclure une rupture de cette plastie et nous attribuons cette sensation d'instabilité postérieure à une insuffisance du verrouillage du quadriceps. Dans ce contexte, nous mettons en place un traitement par rééducation sensitivomotrice par SensoPro et reverrons Mme. Y dans 3 mois pour une évaluation clinique. L'IRM qui a été effectué nous rassure. On a pu exclure la présence d'une fracture ou le déplacement de l'ancre. Nous sommes à une année de l'opération et l'évolution est favorable. Dans ce contexte, pas de nouveau contrôle à notre consultation, mais nous restons à disposition en cas de besoin. L'IRM met en évidence une rupture subtotale du sus-épineux. L'IRM révèle un effondrement du cartilage du côté fémoro-tibial interne en zone de charge. Le compartiment extérieur est encore bon. Ménisque interne encore acceptable. L'IRM révèle une contusion osseuse des rotules ddc. L'IRM a pu exclure une atteinte ligamentaire ou des ménisques. Je ne propose pas de traitement spécifique. Mme. Y peut continuer à prendre les AINS en fonction de la douleur. Un contrôle d'emblée à ma consultation n'est pas prévu. Un arrêt de travail n'est pas nécessaire. De ma part, fin du traitement. Mme. Y me recontacte en cas de besoin. Lisinopril Lisinopril dès le 22.02.2020 Metoprolol dès le 22.02.2020 Échocardiographie transthoracique le 24.01.2020 Attitude: • Adaptation du traitement cardio-protecteur en fonction de la tolérance Lisinopril dès le 22.02.2020 Metoprolol dès le 22.02.2020 Échographie transthoracique demandée Contrôle cardiologique dans 1 mois chez le Dr. X. Lisinopril dès le 26.02.2020 Metoprolol dès le 28.02.2020 Lisinopril dès le 16.02.2020 Coronarographie le 15.02.2020: FEVG 45-50%, coronaires saines PCR Influenza A/B et RSV négatives (HIB, Payerne le 17.02.2020) Bilan étiologique à Payerne (CMV IgG, IgM/ EBV VCA IgG, IgM et EBNA-1 IgG/ Toxoplasmose IgG et IgM/ ANCA/ VHC IgG et Ag/ Parvovirus B19 IgG et IgM): négatif Lisinopril, Metoprolol, Atorvastatine. Aspirine à vie, Efient pour 6 mois. ETT le 19.02.2020 Nouvelle coronarographie pour contrôle Circonflexe et IVA (+/- FFR dans la circonflexe ostio-proximale et angioplastie de l'IVA) dans un mois. Lisinopril mis en suspens Lisinopril mis en suspens puis repris le 05.02.2020 Lisinopril stoppé en 2019. Attitude: • Reprise de Lisinopril 5 mg, contrôle chez le médecin traitant. Lisinopril stoppé en 2019. Attitudes: Reprise de Lisinopril 5 mg, contrôle via médecin traitant. Lisinopril stoppé en 2019. Reprise de Lisinopril 5 mg, contrôle via médecin traitant. Lisinopril 5 -> 10 mg Torasemide 5 -> 10 mg Mis en place Spironolactone 12.5 mg Mis en place Amlodipine 10 mg Contrôle biologique Suivi profil tensionnel Liste de médicaments pas claire. TTT gastro-protecteur?• Liste de médicaments pas claire. TTT gastro-protecteur? • Liste des médicaments peu claire • Liste médicaments pas claire • Lit strict 24h. Surveillance signes fuite LCR. • Lit strict Indication à CRIF par PFNA A jeun pour OP event. le 8.2 (selon dispo bloc) Consentement chirurgical et anesthésique à faire signer par la famille le 8.02 Annoncé au bloc op Zinacef 750 mg 3x/J pendant 24 h premier changement de pansement J2 Contrôle radiologique le 10.02.2020 Liquémine 5000 UI sc 2x/J pendant 6 semaines selon fonction rénale contrôle radioclinique dans 6 semaines chez Dr. X ablation fills J14 Mobilisation: charge totale selon douleurs, pas des mouvements extrêmes • Lithiase biliaire symptomatique. • Lithiase biliaire vésiculaire découverte fortuitement à l'US abdominal • Lithiase radio-opaque de 4 mm calicielle inférieure du rein gauche le 05.01.2020 • Lithiase rénale droite le 24.04.2016 avec calcul de 5 x 3 mm en pré-vésical au niveau du méat et plusieurs autres calculs en amont. Obstruction nasale sur déviation septale complexe (septoplastie le 03.05.18, Dr. X). • Lithiase rénale droite le 25.08.2017. • avec rupture du fornix (collection de 8x5x1 cm). • Lithiase rénale gauche. Opération épaule des deux côtés pour luxation et coiffe des rotateurs. Opération genou gauche. Appendicectomie, lithiase urinaire gauche en 2012. Cholélithiase symptomatique avec ballonnement et constipation opiniâtre. Programmation de cholecystectomie en électif par le Dr. X le 9.01.2018. DAP : cholécystite chronique modérée, lithiasique. • Lithiase rénale gauche Opération épaule des deux côtés pour luxation et coiffe des rotateurs Opération genou gauche Appendicectomie Cholélithiase symptomatique • Lithiase urétérale à la jonction urétéro-vésicale gauche le 01.01.2017 et 30.06.2017 avec traitement conservateur. Insuffisance rénale aiguë post-rénale le 01.01.2017. Réaction allergique localisée au niveau avant-bras droit sur piqûre de frelon le 24.04.2018. Myalgie brachio-cervicale après faux mouvement. • Lithiase urinaire de 3 mm à la jonction urétéro-vésicale, le 29.02.2020. • Lithiase urinaire droite 4 x 3 mm jonction urétéro-vésicale le 20.02.2020. • Lithiase urinaire gauche de 5x7x8 mm • Lithiase urinaire gauche le 09.02.2020, avec : • Passage spontané. • Lithiase urinaire gauche simple 4x4x3 mm au niveau de l'uretère distal. • Lithiase urinaire 3 mm jonction urétro-vésicale droite, le 27.02.2020 • Analyse: Cystine • Dilatation pyélocalicielle de 2.9 cm • Pas de signe de complication • Lithiase vésiculaire asymptomatique de découverte fortuite le 16.02.2020 • Lithiase vésiculaire le 09.02.2020. DD : cholécystite débutante. • Lithiase vésiculaire symptomatique. Le 06.06.2019, Dr. X : cholécystectomie par laparoscopie, convertie en laparotomie sous-costale droite. Maladie d'Addison. Maladie d'Hashimoto sous Euthyrox. • Lithiases biliaires asymptomatiques découvertes fortuitement en ambulatoire en 2019 Examens complémentaires : • Sang: ALAT 137 U/L, ASAT 42 U/L, PA 152 U/L, gammaGT 424 U/L, lipase 68 U/L • US abdominal du 31.01.2020: Foie de morphologie normale et d'échostructure stéatosique, de contours réguliers. Vésicule biliaire à parois fines, avec présence de calculs connus. Pas de dilatation des voies biliaires intra- et extra-hépatiques. Attitude : • Contrôle des tests hépatiques en ambulatoire. • Lithiases calicielles du rein gauche : • status post-pyélonéphrite gauche traitée par Ciprofloxacine du 05.02 au 11.02.20 • Lithiases rénales Status post cure hernie discale lombaire en 2000 • Lithiases urinaires. Pose de sonde JJ en 2009 à Sierre bilatérale pour lithiase obstructive (anamnestique). Lombalgie non déficitaire bilatérale le 21.11.2014. Contracture du trapèze à gauche. • Livedo réticulaire probablement primaire. • prédominant aux membres inférieurs. • fluctuant. • disparaissant au réchauffement. DD : idiopathique, secondaire. • Lixiana en suspens Relais par Clexane thérapeutique dès le 15.02. (stop le 16.02.2020) • Il s'agit d'une patiente de 47 ans, 7G-3P, qui présente un utérus polymyomateux symptomatique associé à des douleurs et à une hyperménorrhée anémiante. Dans ce contexte, nous lui proposons une hystérectomie totale et salpingectomie bilatérale par laparoscopie. La patiente accepte et signe le consentement éclairé. L'opération se déroule le 13.02.2020 sans complication. Les suites opératoires sont simples et la patiente reste afébrile durant son séjour. Le risque thrombo-embolique est couvert par Clexane durant son séjour. Au vu de la bonne évolution clinique, elle rentre à domicile le 14.02.2020 en bon état général. • Insuffisance rénale aiguë sur obstruction de l'uretère droit • Status post mise en place de sonde JJ en juin 2019 Insuffisance rénale aiguë sur obstruction de l'uretère gauche sur probable urothélium • Status post mise en place de sonde JJ le 14.03.2019 Status après appendicectomie Status après sténose de l'oesophage sur oesophagite érosive d'origine toxique par ingestion de soude caustique dans l'enfance • Status après dilatation de l'oesophage à 17 ans • Status après nutrition entérale avec mise en place d'une PEG en 1959 • OGD du 03.05.2018 : léger rétrécissement de l'oesophage distal mais aucune évidence pour un obstacle significatif • Insuffisance rénale aiguë sur obstruction de l'urètre droit • status post mise en place de sonde JJ en juin 2019 Insuffisance rénale aiguë sur obstruction de l'urètre gauche sur probable urothélium • status post mise en place de sonde JJ le 14.03.2019 Status après appendicectomie Status après sténose de l'oesophage sur oesophagite érosive d'origine toxique par ingestion de soude caustique dans l'enfance • Status après dilatation de l'oesophage à 17 ans • Status après nutrition entérale avec mise en place d'une PEG en 1959 • OGD du 03.05.2018 : léger rétrécissement de l'oesophage distal mais aucune évidence pour un obstacle significatif • Mr. Y est un jeune patient de 14 ans, qui se présente le 01.02.2020 aux urgences en raison de douleur abdominale. Le bilan effectué met en évidence une appendicite aiguë, raison pour laquelle une appendicectomie laparoscopique est effectuée. L'intervention se déroule sans complication et les suites sont simples, permettant un retour à domicile le 03.02.2020. • Lobectomie de totalisation lobe inférieur droit par thoracotomie, adhésiolyse 45', curage ganglionnaire le 16.01.2020 Anesthésie péridurale 16.01 - 17.01 Histologie Promed: Carcinome épidermoide moyennement différencié PCA du 17.01.2020 au 21.01.2020 • Lobectomie de totalisation lobe inférieur droit par thoracotomie, adhésiolyse 45', curage ganglionnaire le 16.01.2020 Anesthésie péridurale 16.01.2020 - 17.01.2020 PCA du 17.01.2020 au 21.01.2020 • Lobectomie thyroïdienne Cancer du sein opéré en 1998 Hystérectomie Cure d'hernie discale L4-5 droite Spondylodèse L2-L5 • Loboisthmectomie gauche totale pour goître multi-nodulaire le 11.03.19. Candidose oesophagienne 03/2019, traitée par Diflucan (dose unique) et Mycostatine. Spondylodiscite à E. Faecalis suite à une infection urinaire en 11/2014. Hystérectomie à 35 ans. Pneumonie bibasale le 11.05.2019. Etat confusionnel aigu. Diarrhée aigue probablement d'origine médicamenteuse sur prise d'antibiotiques. Contusion costale le 28.12.2019. • Lombal • Lombalgie Lombalgie. Lombalgie. Lombalgie. Lombalgie. Lombalgie. Lombalgie. Lombalgie. Lombalgie. Lombalgie. Lombalgie. Lombalgie. Lombalgie. Lombalgie. Lombalgie. Lombalgie. Lombalgie. Lombalgie. Lombalgie. Lombalgie. Lombalgie. Lombalgie. Lombalgie. Lombalgie. Lombalgie. Lombalgie. Lombalgie. Lombalgie. Lombalgie. Lombalgie. Lombalgie. Lombalgie. Lombalgie. Lombalgie. Lombalgie. Lombalgie chronique. Lombalgie / glutalgie. Lombalgie aigue. Lombalgie aiguë. Lombalgie aiguë apyrétique et non déficitaire le 26.02.2020. Lombalgie aigue atraumatique non déficitaire le 21.02.20. Lombalgie aigue bilatérale non déficitaire. Lombalgie aiguë le 07.02.2020: • dans un contexte de spondylodèse en 2018. Lombalgie aigue non déficitaire. Lombalgie aiguë non déficitaire. Lombalgie aiguë non déficitaire. Lombalgie aiguë non déficitaire dans le contexte d'une hernie discale au niveau L4-L5 médiane et paramédiane D en mai 2013. Lombalgie aigue non déficitaire depuis le 10.02.2020. Lombalgie aigue non déficitaire, le 06.05.2018. Fausse couche, le 13.01.2020. Lombalgie aiguë non déficitaire le 09.07.2017. Lombalgie aigue non déficitaire sans traumatisme. Lombalgie aiguë non déficitaire sur contracture musculaire paravertébrale bilatérale. Lombalgie aigue non déficitaire • Instabilité à la marche. Lombalgie aigue simple non déficitaire. Lombalgie chronique. Lombalgie chronique acutisée le 07.02.2020. Lombalgie chronique non déficitaire • IRM effectuée au centre d'imagerie de Fribourg. Lombalgie chronique paravertébrale bilatérale. Etat dépressif léger DD Somatisation. Lombalgie chronique sous Lyrica 50 mg 1x/jour. Asthme traité par Seretide. Inappétence d'origine indéterminée. Lombalgie commune. Lombalgie commune. Lombalgie commune non déficitaire. Lombalgie commune non déficitaire. Lombalgie commune non déficitaire. Lombalgie commune non déficitaire. Lombalgie droite aiguë non spécifique vs dysfonction sacro-iliaque droite en avril 2012 (hospitalisation en rhumatologie). Lombalgie droite en mars 2014 et avril 2015. Conjonctivite bactérienne gauche le 31.08.2016. Lombalgie droite non déficitaire sur faux mouvement. Lombalgie et état fébrile. Lombalgie gauche non déficitaire, le 18.03.2016. Chute avec traumatisme crânien et perte de connaissance. Suspicion d'accident vasculaire cérébral ischémique vs syndrome fonctionnel. Lombalgie gauche non déficitaire sur faux mouvement. Lombalgie gauche positionnelle sur alitement prolongé. Lombalgie le 17.02.2020 : • sans red flags • Lombalgie connue. Lombalgie le 17.02.2020 • sans red flags. • Lombalgie connue. Lombalgie non déficitaire. Lombalgie non déficitaire. Lombalgie non déficitaire. Lombalgie non déficitaire. Lombalgie non déficitaire. Lombalgie non déficitaire. Lombalgie non déficitaire aspécifique • avec contracture musculaire para-lombaire droite. Lombalgie non déficitaire avec contracture de la musculature paravertébrale. Lombalgie non déficitaire gauche avec hernie discale L5-S1 le 27.02.2020. Lombalgie non déficitaire le 07.02.2020. Lombalgie non déficitaire le 09.08.2018. Lombalgie non déficitaire le 12.02.2020. Lombalgie non déficitaire le 13.02.2020 : • Consultation du 27.01.20. Lombalgie non déficitaire le 16.02.2020. Lombalgie non déficitaire le 27.02.2020. Lombalgie non déficitaire le 27.02.2020. Lombalgie non déficitaire simple le 24.02.2020. Lombalgie non-déficitaire. Lombalgie non-déficitaire chronique, acutisée le 26.08.2019. Accident de la voie publique à haute cinétique le 10.10.2016 avec contusion thoracique antérieure gauche et traumatisme crânien simple. S/p curetage de l' endocol pour un LSIL au PAP-test (HPV HR positif, HPV16-18 négatif) 01.10.2012 • dernier PAP-test en octobre 2018: normal. Interruption volontaire de grossesse chirurgicale à 8 2/7 semaines d'aménorrhée le 06.03.2013. Interruption volontaire de grossesse chirurgicale à 14 1/7 semaines d'aménorrhée le 18.09.2015. Accouchement par césarienne en urgence pour CTG suspect après déclenchement par Syntocinon pour rupture prématurée prolongée des membranes le 12.04.2019. Abcès pubien gauche de 1.5 cm sur poil incarné le 23.11.2018. Lombalgie non-déficitaire le 19.01.2019. Lombalgie non-déficitaire persistante. Lombalgie paravertébrale gauche suite à traumatisme le 20.02.2020. Lombalgie paravertébrale L5 non déficitaire. Lombalgie post-traumatique à basse cinétique, non-déficitaire, le 21.02.2020. Lombalgie simple le 02.02.2020. Lombalgie simple, le 12.02.2020. Lombalgie simple le 13.02.20. Lombalgie subaiguë avec déficit du releveur de l' hallux gauche. Lombalgie suite à trauma 08/2019. Reconstruction tendons épaule droite suite AVP 2014. Dépression 2007. 1 épisode épileptique grand mal 2006. Splénectomie suite à trauma 2004. Lombalgies. Lombalgies. Lombalgies. Lombalgies. Lombalgies. Lombalgies. Lombalgies. Lombalgies. Lombalgies. Lombalgies. Lombalgies. Lombalgies. Lombalgies. Lombalgies. Lombalgies. Lombalgies. Lombalgies. Lombalgies. Lombalgies. Lombalgies. Lombalgies. Lombalgies. Lombalgies. Lombalgies. Lombalgies. Lombalgies. Lombalgies acutisées. Lombalgies aiguës avec hypoesthésie du membre inférieur droit, territoire L5 - S1 à S5. • Pas de troubles sphynctériens. Lombalgies aiguës gauches non-déficitaires le 01.11.2019. Lombalgies aiguës non déficitaires. Lombalgies aiguës non déficitaires. Lombalgies aigües non déficitaires avec hernie de Schmorl au travers du plateau supérieur de L4 le 11.02.2020. Lombalgies aigües non déficitaires le 20.02.2020. Lombalgies aiguës non déficitaires le 23.02.2020. Lombalgies aiguës non déficitaires sur contractures paravertébrales droites. Lombalgies aigües non déficitaires. Traitement antalgique (Dafalgan, Novalgine). Nous recommandons quelques séances de physiothérapie. Prévoir un contrôle chez le médecin traitant. La patiente ne souhaite pas un arrêt maladie. Lombalgies atraumatiques, non déficitaires. Lombalgies atraumatiques non déficitaires. Lombalgies atraumatiques non-déficitaires le 26.02.2020. Lombalgies chroniques. Lombalgies chroniques. Lombalgies chroniques. Lombalgies chroniques. Lombalgies chroniques. Lombalgies chroniques :cure d'hernie discale L4-L5 en 1992 au CHUV et 2012 à Fribourg dernière infiltration corticoïdes en juillet 2016. Etat dépressif traité par Cipralex. Lombalgies chroniques acutisées dans un contexte de status post : • reprise plaie lombaire et ablation moyen de synthèse en L4-L5 (vis L3-L4-L5-S1 et iliaque bilatérale (vis 6 x 50 au niveau L2-L3, L4-L5 et vis 8 x 80 au niveau iliaque) • TLIF par abord gauche au niveau L3-L4 et L5-S1 avec cages à expansion Nuvasive 10x31 mm avec expansion à 20° pour chaque cage • connexion par système offset de la spondylodèse dorsale avec la fixation et spondylodèse lombo-sacro-iliaque par 2 systèmes offset au niveau de L2 et 2 tiges de 300 mm fixées par boulons dynamométriques sous neuromonitoring le 23.10.2018 sur : • Syndrome du segment adjacent au niveau L3-L4 dans un contexte de fixation D6 L1 sur Scheuermann et L4-L5 sur ancienne discopathie, avec douleurs chroniques sur : • Décompression foraminale L4-L5 G par arthrectomie G, mise en place d'une cage TLIF Juliet (Spineart) 4°/10 + BGel et spondylodèse L4-L5 par système Romeo (Spineart) 6.0/50 le 01.06.2015. • Spondylodèse D6-L2 en 2003 (Dr. X - Inselspital) pour une cyphose. • Status post dernière reprise chirurgicale avec TLIF L3-L4 et L5-S1 le 23.10.2019 et changement des tiges. Lombalgies chroniques avec : • syndrome facettaire L3-L5 • canal lombaire L2-L3 pluri-étiologique avec épaississement du ligament jaune • discopathie protrusive L3-S1 sans conflit radiculaire Lombalgies chroniques avec : • troubles dégénératifs sur canal lombaire étroit L4-L5 • arthrose inter-apophysaire L4-L5 et L5-S1 • status post fracture ostéoporotique de D12 et D10 datant de 2017. Lombalgies chroniques avec dysesthésies de la cuisse et du pied gauche (DD : dysautonomie, maladie de Sudeck, psy). Lombalgies chroniques avec irradiations dans le membre inférieur G de type sciatalgie. • status post changement de PTH G sur destruction osseuse par des débris polyéthylène avec reconstruction par une plaque de reconstruction et un anneau Burch (22.06.2017) sur PTH primaire en 1997 en France. • status post PTH D (1994-1995) après ostéonécrose de la tête fémorale sur dysplasie congénitale des 2 hanches. Lombalgies chroniques connues Polytraumatisme il y a plusieurs années FRCV : • Hypertension artérielle traitée • tabagisme 60UPA Lombalgies chroniques de caractère mixte avec : • Syndrome sacro-iliaque ddc et possible syndrome facettaire L4-L5-S1 ddc • Troubles de la statique, troubles dégénératifs • Possible atteinte inflammatoire (spondylarthropathie) • Traitements antérieurs : multiples AINS, Humira (anti-TNF-alpha), Cosentyx (anti-IL-17) : inefficaces Lombalgies chroniques d'origine indéterminée : • Rx colonne lombaire (15.07.2019) : altérations dégénératives pluri-étagées avec multiples ostéophytes antérieurs et latéraux. Arthrose zygo-apophysaire étagée. • Poursuite patch Fentanyl 12 mcg/h (depuis le 17.07.2019) • Switch Fentanyl pour Oxycontin (03.10.2019) Lombalgies chroniques mixtes, mécaniques et neuropathiques et douleur du MID DD : syndrome facettaire et CLE, syndrome sacro-iliaque Lipomatose péridurale Suspicion de Meralgia paresthetica droite Tendinite des moyens fessiers droits HTA Syndrome des jambes sans repos Lombalgies chroniques non déficitaires acutisée le 07.02.2020. Lombalgies chroniques non déficitaires acutisée le 07.02.2020. • radiographies et IRM colonne effectuées en janvier 2020 sans particularités. Lombalgies chroniques non déficitaires. • probable irritation radiculaire L4-5. Dépression. Lombalgies chroniques. pas d'OH, pas de tabac. traitement habituel : Celebrex, Dafalgan, Saroten, Imovane, Ponstan. Lombalgies chroniques sur : • status post-cure de hernie discale L4-L5 droite avec plusieurs récidives et dernière spondylodèse par OLIF et PAD le 30.04.2012 • pied tombant sur résidu d'hernie déficitaire • épanchement facettaire L3-L4 Dysbalance posturale. Lombalgies chroniques sur discopathies multi-étagées prédominantes en L2-L3 et L3-L4 dans une moindre mesure, en L4-L5 avec arthrose facétaire sans sténose canalaire sur status post décompression par hémi-laminectomie partielle L3 G, Herniectomie L2-L3 G et libération radiculaire le 13.04.2018 pour une volumineuse hernie discale L2-L3 G luxée vers le bas et perte de lordose lombaire avec dos plat. Lombalgies chroniques sur scoliose dextro-convexe sévère et composante rotatoire majeure centrée sur L2-L3, sous antalgie par Fentanyl patch et Tramal. Kyste non bilané 0.5cm x 0.5 cm du sein droit. Tabagisme ancien stoppé il y a 60 ans. Lombalgies chroniques Chondrocalcinose Hypothyroïdie Hyperplasie bénigne de la prostate Hypercholestérolémie Lombalgies chroniques Hernie discale Céphalées occipitales d'origine cervicale en 2018 Lombalgies gauches non déficitaire le 16.02.2020. Lombalgies gauches, non déficitaires, le 03.02.2020. Lombalgies gauches non déficitaires le 19.02.2020 après avoir tiré une charge de 70 kg en décembre 2019. Lombalgies gauches, non déficitaires le 28.02.2020. • absence de red flags. Lombalgies L2 non déficitaires le 15.02.2020 suite à une chute dans les escaliers. Lombalgies non déficitaire le 28.10.2019. Lombalgies non déficitaire (2018). Acutisation de lombalgie chronique non déficitaire. Lombalgies non déficitaires. Lombalgies non déficitaires. Lombalgies non déficitaires. Lombalgies non déficitaires. Lombalgies non déficitaires d'origine musculaire au niveau L5-S1 en 2012. Arthrotomie post-traumatique face dorso-radiale IPD D5 main gauche, avec entorse moyenne de la plaque palmaire IPD D5 main gauche. Exploration de la plaie, lavage de l'articulation. Céphalées brutales à l'effort d'origine indéterminée : • exclusion d'un saignement intra-crânien. Anamnèse et examen physique. Laboratoire. CT cérébral, le 13.12.2018 : pas de signe d'HSA. Ponction lombaire : pression d'ouverture à 10.5 mmHg, liquide eau de roche, spectrophotométrie avec xantochromie négative. Retour au domicile avec réassurance. Lombalgies non déficitaires et non traumatiques le 25.02.2020. Lombalgies non déficitaires le 04.02.2020 • dans un contexte de tassement de L4 connu. Lombalgies non déficitaires le 10.02.2013. Fracture pseudo-Jones de la base du 5ème métatarse, pied droit. Lombalgie gauche mécanique sur élongation de la musculature para-lombaire gauche. Néphrolithiase gauche le 02.08.2016 avec : • calcul de 7,3 x 6,6 mm de l'uretère distal gauche • dilatation pyélo-calicielle à 23 mm. • pose de sonde double J gauche le 12.08.2016, Dr. X. Insuffisance rénale aiguë AKIN 1 le 11.08.2016, d'origine rénale et médicamenteuse (calcul + AINS) avec : • créatinine à 129 µmol/l. Fuites sur sonde urinaire mise en place le 25.01.2020 pour rétention aiguë d'urine sur HBP (posée à l'hôpital de Rennaz) • Bladder Scan : 60 ml • changement de sonde, mise en place d'une 14 Charrière latex. Lombalgies non déficitaires le 16.02.2020. Lombalgies non déficitaires, le 28.02.2020. Lombalgies non déficitaires sur arthrose facettaire L4-L5, L5-S1 HTA Hyperuricémie Tabagisme Lombalgies non déficitaires sur multiples tassements dans un contexte d'ostéoporose fracturaire non traitée (refus du traitement) Lombalgies non déficitaires. Lombalgie avec cruralgie dans le territoire L5 non déficitaire. Lombalgies non traumatiques. Lombalgies non-déficitaires. Lombalgies non-déficitaires sur contracture musculaire. DD : élongation musculaire le 20.02.2020. Lombalgies non-déficitaires Anémie normochrome, normocytaire Status post luxation gléno-humérale inférieure épaule droite en 2017 avec possible instabilité minime résiduelle Lombalgies non déficitaires. Anémie normochrome, normocytaire. Status post luxation gléno-humérale inférieure épaule droite en 2017 avec possible instabilité minime résiduelle. Lombalgies persistantes depuis 1 mois. Lombalgies post traumatisme lombaire le 30.08.2013 sur troubles dégénératifs avec • discopathie L5-S1, arthrose facettaire postérieure L4-L5 et L5-S1 Status post luxation acromio-claviculaire épaule gauche, type Tossy I en 2009 Status post contusion avec hématome péri-orbitaire G en juin 2013 Douleurs abdominales d'origine indéterminée le 21.04.2016 Gastro-entérite le 15.11.2014 Lombo-sciatalgies non déficitaires le 03.04.2017 Malaise d'origine probablement vagal le 2.04.2017 • dans le contexte d'une douleur vive • avec traumatisme crânien sans perte de connaissance. Lombalgies sur canal lombaire étroit le 17.02.2020 avec : • Engourdissement des MI avec pallesthésie compatible avec neuropathie périphérique sur canal lombaire étroit sans autre déficit neurologique. Lombalgies sur rameur au fitness. Lombalgies sur status post cure de hernie discale L4-L5 et spondylodèse L4-L5 en 2001, ablation du matériel de spondylodèse L4-L5 en 2013, spondylodèse L3-L4 avec ciment bol en 2015 par le Dr. X à Bern. Lombalgies. DD : hernie non incarcérée, infection urinaire, calcul rénal. Lombalgies Obésité Lombalgies. Rhinites à répétition depuis l'enfance. Lombocruralgie aiguë non déficitaire. Lombocruralgie D non-déficitaire le 24.02.2020 • symptomatologie chronique depuis 4 ans, déclenchée ce jour suite à un AVP (coup d'arrière avec la vitesse 5 km/h). Lombo-cruralgie gauche non-déficitaire (DD : Syndrome de l'articulation sacro-iliaque gauche). Lombocruralgies bilatérales. Lombocruralgies droites non déficitaires secondaires à une métastase lombaire d'un adénocarcinome mammaire. Lombocruralgies droites non déficitaires. Infection urinaire Trouble anxiodépressif Hémangiome hépatique. Lombocruralgies L4 D sur dégénérescence discale L4-L5 et L5-S1 avec hernie récessale L4-L5 droite, actuellement asymptomatique (2 crises par an depuis 2016). Lombo-cruralgies non déficitaires le 07.01.20 dans un contexte de métastases osseuses lombaires d'un adénocarcinome prostatique. Lombocruralgies récidivantes sur : • status post-cure de récidive de hernie discale L5-S1 G avec microdiscectomie, suture fuite LCR au Tachosyl le 22.08.2016 pour récidive de hernie discale para-médiane G L5-S1 avec conflit radiculaire S1 G tardif. • status post microdiscectomie L5-S1 G le 14.07.2008 pour une hernie discale L5-S1 G déficitaire. Lombo-cruro-sciatalgies bilatérales accompagnées de contractures musculaires lombo-sacrales, évolution défavorable, pas de trouble de sensibilité, ni de trouble moteur. Lomboischialgie sur : • status post cure hernie discale L4-L5 en 2015 (clinique générale) Cardiopathie ischémique : • Maladie coronarienne de 3 vaisseaux (PCI / 1 DES artère circonflexe moyenne). occlusion totale de la CD proximale • Fonctions systoliques globale et régionale du ventricule G conservées (FE : 69% en 2013) • Status post décompensation cardiaque dans le contexte infectieux sur pneumonie le 11.11.2019 Carcinome endométrial pT1b pNx en rémission avec : • status post hystérectomie totale et annexectomie bilatérale le 11.12.2018 Eventration digestive, découverte le 13.11.2019 • DD : postopératoire sur hystérectomie et annexectomie Maladie thrombo-embolique veineuse avec thrombose carotidienne G asymptomatique, découverte fortuite le 13.11.2019. Lombo-radiculalgie gauche avec : • dénervation chronique L2-L5 gauche • maladie du segment adjacent L3-L4, avec sténose canalaire et foraminale bilatérale • antélisthésis L4 sur L5 avec sténose foraminale • maladie du segment adjacent L1-L2 • Status post infiltration sous-acromiale dans le cadre d'une lésion partielle sus-épineux, sous-scapulaire avec boursite sous-acromiale et arthropathie AC à D • Cervicobrachialgies C6-C7 D sur sténose cervicale pluri-étagée plus marquée en C5-C6 pluri-factorielle avec compression médullaire à ce niveau et dans une moindre mesure C4-C5 et C6-C7 • Status post décompression centrale intra-laminaire L2-L3 ainsi que décompression L4-L5 par cross-foraminotomie par le Dr. X, discectomie L2-L3 et TLIF cage RSF à ce niveau, cure de hernie discale L2-L3 et spondylodèse L2-L3 avec système Viper le 23.03.2016 pour une sténose dégénérative L2-L3 avec hernie discale centrale compressive et sténose récessale ddc ainsi que sténose récessale L4-L5 ddc avec hypertrophie du ligament jaune. Lombo-radiculalgie L4 G avec : • sténose canalaire et récessale L3-L4 bilatérale prédominante à gauche • sténose canalaire et foraminale L4-L5 à gauche avec hernie extra-foraminale. Lomboradiculalgie L4-L5 dans un contexte de sténose canalaire au niveau L4-L5 avec sténose foraminale et kyste probablement du ligament jaune à droite. Douleurs persistantes MID d'allure multifactorielle dans le contexte de : • radiculopathie L4 et L5 documentée par dénervation sur l'ENMG, associée à un cadre sténotique pluri-étagé sur composante lipomateuse et arthrosique • coxarthrose bilatérale, prédominante à droite • échec d'une infiltration au niveau de la hanche en automne 2019 et d'une infiltration péri-radiculaire L4 droite en janvier 2020. Lombo-radiculalgie sur un territoire plutôt L5 prépondérant à gauche, bilatérale de manière intermittente avec : • listhésis L5-S1 grade I selon Meyerding avec lyse isthmique et sténose foraminale bilatérale • probable syndrome sacro-iliaque gauche associé ayant répondu à une infiltration le 04.02.2020. Lombo-radiculalgies bilatérales. Lombosacralgies. Lombosacralgies aiguës des 2 côtés, sur chroniques, le 06.02.2019 • status post-épisode Coccygodynie il y a 10 ans. Lomboscialgie déficitaire dans le contexte d'hernie discale L4-L5 avec : • déficit neuromusculaire territoire L5 distal gauche le 11.02.2020 • IRM lombaire 29.01.2020 : protrusion discale circonférentielle à prédominance gauche au niveau L4-L5 et extra-foraminale gauche en L3-L4, lame de liquide interfacettaire bilatérale L4-L5 • infiltration lombaire sous CT L4-L5 gauche le 04.02.2020. Lombosciatalgie. Lombosciatalgie. Lombosciatalgie à gauche. Cure d'hernie inguinale bilatérale le 25 novembre 2019 (Dr. X). Lombosciatalgie aiguë non déficitaire. Lombosciatalgie aiguë • pas de red-flags. Lombosciatalgie chronique. Lombosciatalgie droite avec trouble de la marche et hypoesthésie des membres inférieurs connues le 17.02.2020 sur : Status post opération-hernies lombaires, neuropathie périphérique. Lombosciatalgie droite L4-L5. Lombo-sciatalgie droite non déficitaire chronique. Lombosciatalgie droite non déficitaire hyperalgique le 01.02.2020. Lombosciatalgie droite non déficitaire, le 13.01.2020. Lombosciatalgie droite non déficitaire le 17.02.2020 à 24 SA. Lombosciatalgie droite non déficitaire le 21.02.2020. Lombosciatalgie droite non déficitaire. Examen clinique TR refusé par la patiente Traitement avec Voltaren, Tramal et Sirdalud.Lombosciatalgie droite non déficitaire. Maladie thromboembolique veineuse dans un contexte néoplasique • multiples thromboses veineuses profondes bilatérales des membres inférieurs. • Embolie pulmonaire segmentaire et sous-segmentaire des bases pulmonaires en mai 2017. • Embolie pulmonaire segmentaire postérieure du lobe inférieur droit en juin 2017. Polyarthrite rhumatoïde séropositive touchant principalement les mains. Douleurs lombaires chroniques irradiant sur l'hémi-abdomen inférieur d'origine multifactorielle (hernie discale ?, s/p multiples opérations abdominales) EVA 4/10. Infection urinaire à E. Coli multisensible le 10.09.2018 • traitée empiriquement par Nitrofurantoïne il y a 2 semaines, uricult (effectué le 29.08 pendant la prise AB) négatif. • épisodes récurrents d'infections urinaires : • 2013, 2014, 2015, 2016 : au moins 1 épisode/an. • 19.05.2017 : 10e4 E Coli et E faecalis multiS / ttt ? • 08.08.2017 : Germe ? / Norfloxacine. • 06.12.2017 : 0 germe mais analyse sous ttt AB (dès 1.12 par MT) / Fosfomycine. • 25.05.2018 : 10e6 EColi multi S / Nitrofurantoïne. • 11.06.2018 : pas d'analyse U, germe ? / Monuril. • 26.08.2018 : <10e3 germes le 29.08 mais analyse sous ttt AB / Nitrofurantoïne. Sédiment et urocult le 10.09.2018. Avis infectiologique (Dr. X / Dr. X) : Actuellement pas d'indication à une prophylaxie antibiotique au long cours (nb d'épisodes actuellement < ou = 3/an) qui pourrait être réévaluée en fonction du nombre de récidives. La patiente pourra être adressée en consultation ambulatoire d'infectiologie si ce nombre se voyait augmenter, avec le maximum de documentations des infections, pour discuter de l'indication et des modalités d'une éventuelle prophylaxie antibiotique. Bactrim forte 2x/j pendant 3 jours du 12.09 au 14.09. Lombosciatalgie gauche. Lombosciatalgie gauche aiguë sans signes de gravité le 11.09.2019 Status post-appendicectomie. Status post-hernie discale opérée L4-L5 (Dr. X), 2007, reprise par la suite en raison d'une infection Status post-fracture cheville gauche. Status post-amygdalectomie et ablation des végétations. 18.07.2008 : AVB d'un garçon (Hugo) pesant 4020 g à l'HFR-Riaz à T+6. Lésion génitale : EMLD. Allaitement durant 2 mois. Particularités : Pas de DG. 2010 : FC + curetage. 2012 : FC. Accouchement par voie basse chez une patiente 4G 2P à 38 1/7 SA en février 2012. Diabète gestationnel insulino-requérant Douleur thoracique de probable origine musculo-squelettique Contusion D2-D3-D4 main droite Lombo-sciatalgie gauche, non-déficitaire. Lombo-sciatalgie gauche non-déficitaire. Lombo-sciatalgie gauche non-déficitaire, le 23.02.2020. Lombo-sciatalgie non déficitaire à gauche le 17.11.2019 Lombosciatalgie non déficitaire D. Irritation du tractus ilio-tibial sur : • status post-réduction fermée et ostéosynthèse par clou PFNA fémur proximal D pour une fracture pertrochantérienne Kyle III le 27.12.2018. Radiculopathie non déficitaire à droite S1 en traitement par Pregabaline. Status post-infiltration facettaire 02.2019 et du muscle piriforme 03.2019. Lombosciatalgie non déficitaire non traumatique résistante à l'antalgie simple sur probable hernie discale L4-L5 et L5-S1 Lombosciatalgie non déficitaire post-traumatique sur faux mouvement, DD : hernie discale L4-L5 récidivante. Lombosciatalgie S1 G. Lombosciatalgie S2 non déficitaire Lombosciatalgies. Lombosciatalgies. lombosciatalgies lombosciatalgies Lombosciatalgies au premier plan avec : • sciatalgie D • scoliose lombaire dextro-convexe avec un angle de 13° • syndrome sacro-iliaque sur asymétrie des MI en défaveur de 1 cm du côté D avec bonne réponse à l'infiltration sacro-iliaque du 04.02.2020. • Sténose foraminale L4-L5 D sur protrusion discale et arthrose et kyste facettaire • Protrusions discales L2-L3 et L3-L4 Lombosciatalgies bilatérales sévères à prédominance gauche avec syndrome radiculaire L5-S1 non déficitaire • status post-décompression L3-L4, L4-L5 le 30.04.2019 pour une sténose canalaire lombaire à la clinique Lindenhof à Berne avec douleurs neuropathiques L5 droites résiduelles sous traitement de Tegretol 100 mg 1x/j • canal lombaire étroit multi-factoriel (IRM le 15.01.2020) Lombosciatalgies chroniques avec discopathie L4-L5 (Pfirmann IV) confirmée à la discographie. Lombosciatalgies D chroniques non déficitaires d'origine dégénérative : • Protrusion discale L5L5 et L5S1 (IRM de 12.2015) Lombosciatalgies D dans le contexte d'une hernie discale L4-L5 luxée vers le bas. Lombo-sciatalgies D, non déficitaires. Fracture de la partie distale de la phalange proximale du 5ème orteil le 26.11.2018. Traumatisme crânio-cérébral simple le 24.09.2019 • éthylisation aiguë à 3.38 ‰. Luxation postérieure du coude gauche avec sur chute mécanique le 24.09 • avec fracture du processus coronoïde. Lombosciatalgies D non-déficitaires le 15.06.2014 Lombosciatalgies D sur : • Scoliose lombaire dextro-convexe avec un angle de 13° • Syndrome sacro-iliaque sur asymétrie des MI en défaveur de 1 cm du côté D • Sténose foraminale L4-L5 D sur protrusion discale et arthrose et kyste facettaire • Protrusions discales L2-L3 et L3-L4 Lombosciatalgies droite > gauche non-déficitaires. Lombo-sciatalgies droites > gauches non-déficitaires. Lombo-sciatalgies droites non déficitaires Lombosciatalgies G sur : • Status post-discectomie L5-S1 par abord rétropéritonéal G, AMO Barricaid L5-S1 G, décompression intra-canalaire et spondylodèse L5-S1 par cage Synfix evolution 12/14°, pré-remplie au Ceracell et fixée par 4 vis (2 x 20 mm, 2 x 25 mm) le 17.08.2018 pour une discopathie L5-S1 évolutive avec protrusion cicatricielle et hernie discale récidivante à G • Granulome de fil à l'extrémité G de la plaie chirurgicale • Status post cure de hernie discale L5-S1 G déficitaire luxée vers le haut, mise en place d'un Barricaid 10mm et suture d'une brèche durale le 18.05.2011. Instabilité rotatoire sur laxité musculo-ligamentaire G. Suspicion de syndrome de la sacro-iliaque G. • Lombosciatalgies G sur radiculopathie algique et déficitaire L4 G sur hernie discale récessale et intra-foraminale L4-L5 G. • Lombosciatalgies gauches chroniques sur : • antélisthésis grade II selon Meyerding de L5-S1 sur lyse isthmique bilatérale • Lombosciatalgies gauches intermittentes sur : • arthrose facettaire L4-L5 bilatérale avec sténose canalaire subtotale et sténose foraminale avec kyste péri-articulaire • hyperlordose lombaire • ancienne fracture-tassement de D12 • Lombosciatalgies gauches non déficitaires. • Lombosciatalgies gauches non déficitaires, le 14.02.2020. DD : avec composante musculaire - coxarthrose. • Lombosciatalgies gauches sur radiculopathie L5 dans un cadre de discopathie et rotoscoliose lombaire dégénérative avec sténose foraminale majeure en L5-S1 à gauche • Lombosciatalgies L5 G sur status post décompression L3-L4, L4-L5 le 30.04.2019 pour une sténose canalaire lombaire à Bern à la clinique Lindenhof. • Lombosciatalgies L5 non déficitaires le 03.02.2020 • après avoir porté une charge de 25 kg le 31.01.2020 • Lombosciatalgies L5-S1 droites non déficitaires chroniques sur discopathies sur : • hémilaminectomie L5-S1 en 2000 • fragment de disque résiduel en conflit avec la racine L5 droite + sténose foraminale L5-S1 droite • traitement chirurgical en mars 2018 • ALIF L5-S1 en 2018 • Score DN4 3/10 • Multiples échecs thérapeutiques : Fentanyl, Palexia, Morphine, Tramadol, Prégabaline (50mg 2x/jour) • ENMG le 9.10.19. • Lombosciatalgies non déficitaires. • Lombosciatalgies non déficitaires bilatérales • Lombosciatalgies non traumatiques L4-L5 à gauche avec déficit moteur. • Lombosciatalgies non déficitaires. Douleur parétale le 19.12.2016. Contusion de la main droite et gauche. • Lombosciatalgies sur discopathie L3-L4, L4-L5 avec lâchage parfois du membre inférieur gauche. Asthme avec traitement par Ventolin en réserve. • Lombo-sciatique aiguë droite le 23.02.2020 (L5/S1). • connu pour une lombo-sciatique droite dans un contexte de discopathie L4-L5 avec protrusion discale globale. • status post infiltration sous CT 11/2018. • Lombo-sciatique bilatérale sévère chez cette patiente hautement handicapée actuellement. Dans le contexte, nous lui expliquons les possibilités de prises en charge chirurgicale, c'est-à-dire une fixation/fusion au niveau L4-L5 s'étendant jusqu'en L5-S1 au vu de l'arthrose facettaire postérieure. Les disques sont encore préservés, au vu des douleurs chroniques, les résultats ne sont pas totalement assurés. Elle souhaite tout de même opter pour le traitement chirurgical, raison pour laquelle nous proposons d'effectuer un double TLIF L4-L5, L5-S1 par abord droit avec matériel Romeo, cages TLIX. Nous effectuerons également une hémilaminectomie L5 droite et undercutting gauche afin de libérer les structures nerveuses. Entre-temps, nous organisons un CT scanner et la consultation anesthésologique. Le consentement éclairé est remis à la patiente pour réflexion et signature après qu'elle ait été informée des risques et bénéfices liés à l'intervention. • Lombosciatique L5 D nouvelle sur : • récidive de hernie discale L4-L5 D luxée vers le bas • Lombocruralgies bilatérales sur neuropathie • Canal lombaire étroit sans compression mécanique des racines • Status post cure de hernie discale L4-L5 en 2003 par le Dr. X • Lombalgies chroniques multi-infiltrées notamment en épidural et en facettaire • Lombosciatique L5 D résolutive sur : • discopathie L4-L5 et sténose récessale avec conflit radiculaire L5 • status post infiltration péri-radiculaire le 14.11.2019 avec très bonne réponse antalgique. • Lombosciatique L5 G déficitaire avec : • hernie discale L4-L5 G • discopathie L5-S1 avec sténose récessale droite • Lombo-sciatique L5 gauche résolutive avec : • hernie discale L4-L5 gauche luxée vers le bas • Lombosciatique S1 D sur hernie discale L5-S1 D avec : • status post-fenestration inter-laminaire L5-S1 D, flavectomie et cure d'hernie discale L5-S1 D avec décompression récessale le 02.12.2019 sans complications • Lombosciatique S1 G sur : • canal lombaire étroit constitutionnel avec pédicule court • discopathie L4-L5 avec protrusion large • discopathie L5-S1 débutante • Lombosciatiques L5 D en exacerbation. • Lombo-sciatiques persistantes sur : • status post-révision L4-L5 G, ablation de la cage TLIF Juliet et mise en place d'une cage OLIF TM Ardis (Zimmer) 34/11/13 le 26.11.2018 pour un déplacement secondaire de la cage TLIF vers postérieur le 08.11.2018 • déplacement secondaire de la cage TLIF en postérieur le 08.11.2018 • status post-spondylodèse L4-L5 par système Romeo (vis 6.0/50, tiges 40mm) + connecteur transverse Matrix, décompression canalaire L4-L5 et discectomie L4-L5 + mise en place d'une cage TLIF Juliet 12/4° le 26.09.2018 pour une sténose canalaire L4-L5 sur un listhésis L4-L5 • Suspicion de syndrome sacro-iliaque droit sur différence de longueur des MI : pas de réponse à l'infiltration • L'origine des douleurs est probablement d'origine sacro-iliaque. Nous conseillons à la patiente la réalisation d'une infiltration sacro-iliaque gauche à but antalgique. Nous reverrons la patiente après ce geste pour un contrôle clinique. L'origine rachidienne n'est probablement pas la base des douleurs. • Lors de l'examen clinique, présence d'urines dans la couche. Après les soins (Instillagel et Kamillosan), miction de 70ml, puis Mr. Y s'est endormi. Retour à domicile avec consignes de surveillance et traitement symptomatique en réserve par Dafalgan sirop 30mg/ml à 15mg/kg/dose soit 6ml max. 4x/j et Algifor sirop 20mg/ml à 10mg/kg/dose soit 6ml max. 3x/j si fièvre/douleurs. Application de compresses de Kamillosan à changer q2-3h sur la journée. Bepanthen lors des changes. Bains du siège également recommandés. Suivi de la diurèse. Si absence de miction >8h et récidive de crises douloureuses, reconsulte. • Lors du contrôle clinique à la filière des urgences ambulatoires le 13.02.2020, le bilan biologique est en amélioration et le patient décrit une amélioration des symptômes. Nous le laissons donc rentrer à domicile avec poursuite de l'antibiothérapie orale pour une durée totale d'une semaine et contrôle en oncologie par le Dr. X le 19.02.2020. • Lors du contrôle, la plaie est calme sans saignement actif mais les compresses sont tachées de sang frais. Au vu de l'hémorragie importante de la veille et malgré une origine infectieuse (abcès), nous décidons, selon avis du Dr. X, de laisser les points de suture en place (si par la suite présence de signes infectieux, ad lâchage d'un point et rinçage). Le patient fera des douches 1x/jour avec désinfection à l'Octenisept et pansement simple. Il pourra recommencer à prendre le Xarelto dès le 26.02.2020. Il a déjà un rendez-vous prévu chez le Dr. X le 02.03.2020. En cas de saignement de la plaie, nous lui donnons comme indication d'effectuer une compression avec deux doigts pendant 5-10 minutes pour tarir le saignement. Nous lui prescrivons de l'Antidry calm sensitive lotion pour les démangeaisons. Nous proposons également au patient de prendre rendez-vous chez son médecin traitant pour investigation des démangeaisons avec +/- suites chez un dermatologue à prévoir. • Lorsqu'elle est afébrile, la patiente ne présente aucun signe de méningite ou d'encéphalite et reste en excellent état général. Dans ce contexte, nous proposons un retour à domicile. Comme prévu, Mme. Y sera convoquée en neuropédiatrie. • Losartan repris le 14.02.2020 • Amlodipine dès le 19.02.2020 • Physiotens et Trandate en suspens Mr. Y est hospitalisé pour prise en charge d'une insuffisance respiratoire et surveillance alimentaire dans le cadre d'une bronchiolite. En raison de désaturations, il est hospitalisé pour oxygénothérapie du 15.02 au 22.02. Le prélèvement des sécrétions nasales revient positif pour le RSV. La symptomatologie respiratoire s'améliore durant l'hospitalisation. Sur le plan alimentaire, il prend ses apports per os sans nécessité de sonde nasogastrique. Dans le cadre de notre approche thérapeutique intégrative, le patient a également bénéficié de thérapies complémentaires de médecine anthroposophique, dont des applications externes, les inhalations et les médicaments oraux. Ceci a contribué à la stabilisation des symptômes. Au vu de l'évolution favorable, Mr. Y peut rentrer à domicile le 22.02.2020. LSIL au PAP du 20.05.2019. Mme. Y est hospitalisée pour surveillance dans un contexte de vomissements alimentaires post-prandiaux. Aux urgences, des épisodes de vomissements en jet post-allaitement ont pu être observés. La gazométrie ne montre pas de troubles électrolytiques ni d'alcalose métabolique. Mme. Y bénéficie d'une réhydratation par Normolytoral 50 ml/kg sur 4 heures par sonde naso-gastrique avec reprise de l'allaitement par la suite. Durant l'hospitalisation, Mme. Y ne présente plus de vomissements. L'ultrason abdominal du 12.02 est dans la norme et permet d'exclure une sténose du pylore. Au vu de l'évolution favorable, Mme. Y peut rentrer à domicile le 12.02.2020 dans l'après-midi sans traitement particulier. Mr. Y est un jeune patient de 15 ans, connu pour une maladie de Von Willebrand, qui est hospitalisé le 13.02.2020 afin de bénéficier d'une extraction dentaire et d'une circoncision. Les interventions se déroulent sans particularité permettant un retour à domicile le 14.02.2020. Il sera par la suite revu à la consultation du Dr. X pour un contrôle clinique. Mr. Y est hospitalisé pour une prise en charge de détresse respiratoire dans le cadre d'une bronchite obstructive péri-infectieuse. Il bénéficie d'un traitement par Ventolin et Atrovent en pushs, progressivement espacés. Le Betnesol est poursuivi durant 3 jours. La symptomatologie respiratoire s'améliore vite durant l'hospitalisation. Il prend tous ses apports per os sans nécessité de sonde nasogastrique. Au vu de l'évolution favorable, Mr. Y peut rentrer à domicile le 10.02.2020 avec un contrôle clinique chez vous dans 48 heures. Mme. Y est hospitalisée pour surveillance dans un contexte de mouvements anormaux et d'une gastroentérite. Durant l'hospitalisation, les parents ont filmé deux autres épisodes de mouvements anormaux avec hypertonie des membres supérieurs sans perte de contact au réveil qui pour nous sont physiologiques. Notre neuropédiatre, Dr. X, a été d'accord avec nous et ne trouve pas une indication pour des examens complémentaires. L'examen clinique est rassurant, notamment au niveau neurologique. Mme. Y peut rentrer à domicile le 17.02.2020. L'ultrason abdominal met en évidence le diagnostic susmentionné. Nous prescrivons une antalgie simple et la patiente se rendra chez son gynécologue le 19.02 pour la suite de la prise en charge. L'ultrason de la main droite de ce jour met en évidence une lésion proximale du ligament collatéral ulnaire avec rétraction ligamentaire et hématome, doute sur effet Stener non visualisable en raison de l'hématome. Nous effectuons une réfection du plâtre gantelet avec contrôle radiologique. Une IRM de la main droite est également agendée pour le 06.02.2020 suivi d'un contrôle à la policlinique d'orthopédie le lendemain. Le patient peut rentrer à domicile avec une antalgie. L'ultrason doppler du membre inférieur gauche confirme le diagnostic de thrombose veineuse profonde de tout l'axe fémoro-poplitée. L'examen clinique et le status sont superposables avec l'examen précédent. Le patient a été vu par l'angiologue Dr. X. Nous introduisons du Xarelto 2x15 mg par jour pendant 3 semaines puis 1x20 mg. Nous mettons en place des bandes élastiques jusqu'à la mi-cuisse. Le patient sera convoqué pour un bilan angiologique à Riaz la semaine prochaine. Le patient est bien avisé qu'en cas de péjoration de l'état clinique qu'il reconsulte aux urgences. L'ultrason effectué ce jour ne met pas en évidence de pathologie rénale mais une stéatose hépatique chez cette jeune patiente. Nous lui proposons de modifier son style de vie (alimentation plus saine, diminution de l'alcool (boit les weekends quand elle sort) et activité physique) et d'effectuer le suivi de cette stéatose chez son médecin traitant. L'ultrason effectué n'a pas mis en évidence une lésion de la matrice unguéale du pouce gauche. En ce qui concerne la suspicion d'un tunnel carpien à gauche, nous adressons la patiente à nos collègues du neurocentre et l'a reverrons par la suite à notre consultation pour discuter du résultat et du procédé ultérieur. Prochain contrôle le 01.04.2020. Lumbago. Lumbago aigu hyperalgique non déficitaire le 18.02.2020. Lumbago aigu post-traumatique non déficitaire. Lumbago aigu non déficitaire le 11.02.2020. Lumbago avec irradiation aspécifique membre inférieur D sur traumatisme du 23.08.2019. Lumbago chronique aiguisé suite à une chute le 09.02.20. Lumbago dans un contexte de : • listhésis L5-S1 grade I avec sténose foraminale bilatérale connue • status post-sciatique avec déficit de l'éversion pour l'extenseur de l'hallux gauche Lumbago Hypothyroïdie Hyperplasie de la prostate Hypercholestérolémie Chondrocalcinose Lumboischialgie • IRM lombaire 2015 : sténose de haut grade du canal au niveau L4-L5 par une hernie discale • S/p intervention chirurgicale à la Clinique Générale Décompensation cardiaque chez une patiente connue pour une cardiopathie ischémique le 11.11.2019 : • Maladie coronarienne de 3 vaisseaux (PCI/1 DES artère circonflexe moyenne) occlusion totale de la CD proximale • Fonctions systoliques globale et régionale du ventricule gauche conservées (FE : 69 % en 2013) • Étiologie : infectieux sur pneumonie Eventration digestive, découverte le 13.11.2019. • DD : post opératoire sur hystérectomie et annexectomie Thrombose carotidienne gauche asymptomatique de découverte fortuite le 13.11.2019. Anticoagulation pour la fibrillation auriculaire. Lupus érythémateux disséminé depuis 1965, actuellement contrôlé. IRC pré terminale de stade V sur néphropathie lupique avec : hyperparathyroïdisme secondaire, acidose métabolique, hypertension artérielle avec status post greffe rénale gauche en mars 2010. Parésie du membre supérieur droit post-traumatique (arrachement du plexus brachial). Atopie avec rhino-conjonctivite printanière (traitement par Nasacort). Infections urinaires à répétition. Syndrome métabolique (BMI 32, dyslipidémie, HTA). Diabète possiblement cortico-induit. Artériopathie de stade II du MID sur atteinte aorto-iliaque et occlusion chronique de l'artère iliaque primitive droite (sp pontage aorto-bi-iliaque par laparotomie et kystectomie de l'ovaire gauche le 9.11.2009). Palpitations sur tachycardie sinusale dans le cadre d'un état anxieux. Hypertension artérielle mal contrôlée. Insuffisance rénale aiguë AKIN I d'origine prérénale le 08.07.2019. Lupus érythémateux disséminé depuis 1965, actuellement contrôlé. Parésie du membre supérieur droit post-traumatique (arrachement du plexus brachial). Atopie avec rhino-conjonctivite printanière (traitement par Nasacort). Infections urinaires à répétition. Syndrome métabolique (BMI 32, dyslipidémie, HTA).Diabète possiblement cortico-induit Artériopathie de stade II du MID sur atteinte aorto-iliaque et occlusion chronique de l'artère iliaque primitive droite (sp pontage aorto-bi-iliaque par laparotomie et kystectomie de l'ovaire gauche le 9.11.2009) Trouble dépressif récurrent avec épisode de symptômes psychotiques en 01.2020 (délire de persécution) • IRM cérébrale le 06.01.2020 avec leucoaraiose stade 3 échelle de Fazekas, suspecte de démence vasculaire Cardiomyopathie hypertensive débutante avec remodelage concentrique du ventricule gauche L'uricult revient contaminée, cependant au vu de l'évolution favorable, nous poursuivons l'antibiothérapie comme prévue pour une durée totale de 7 jours. S'il y a une péjoration des symptômes, la patiente reconsultera aux urgences. Elle sera suivie par son médecin traitant. L'US abdominal n'est pas concluant car le radiologue n'arrive pas à distinguer s'il s'agit d'un hématome ou de graisse sous les muscles grands droits. Un CT est donc réalisé selon l'avis chirurgical du Dr. X afin de mieux visualiser. Selon le radiologue, le Dr. X, il n'y a pas de collection abdominale, et il s'agit de graisse mais pas d'un hématome. Il n'y a pas de signe d'inflammation dans la cavité abdominale, selon le Dr. X l'image est compatible avec le statut post-opératoire. Un laboratoire de contrôle est réalisé et montre une légère diminution du syndrome inflammatoire. Selon l'avis du Dr. X, le patient rentre à domicile avec une antalgie simple et du Tramal en réserve (le patient est informé qu'il ne doit pas conduire lors de la prise de Tramal). Il ira en contrôle chez son médecin traitant au début de la semaine prochaine. L'US abdominale ne montre pas de lésions post-traumatiques mais une présence de signes d'une stéatose hépatique. Le patient rentre à domicile et poursuivra son traitement par AINS. Il ira pour un contrôle clinique chez son médecin traitant dans 3-4 jours. L'US de la main gauche montre une infiltration liquidienne des tissus mous en regard de la cicatrice, atteignant la profondeur et entourant le tendon extenseur du 5ème doigt en regard des os du carpe. Nous réalisons un changement de pansement avec Adaptic et une compresse stérile. La patiente ira pour un contrôle clinique au centre de la main le 03.02.2020 au CHUV. Luxation. Luxation AC à D le 02.11.2019 avec lésion complète ligament acromio-claviculaire et coraco-claviculaire sans déplacement et sans lésion du fascia clavi-pectoral. Luxation AC épaule droite stade I le 27.02.2020. Luxation AC épaule droite stade II le 22.02.2020. Luxation acromio-claviculaire D stade 3b sur chute à cheval le 03.09.2019 Luxation acromio-claviculaire de stade II le 02.02.2014 Luxation acromio-claviculaire droite Rockwood III le 29.02.2020. Luxation acromio-claviculaire gauche, Tossy 2. Luxation acromio-claviculaire Rockwood II. Luxation acromio-claviculaire Tossy 2 gauche post-chute à vélo le 25.07.2014. Multiples adénopathies médiastinales et hilaires bilatérales d'origine indéterminée Bilan sanguin. RX thorax. Angio-CT scan le 13.04.2017. Avis Dr. X avec: • spirométrie • bronchoscopie, lavage broncho-alvéolaire et biopsie trans-bronchique le 20.04.2017 (Dr. X) Pulmicort et Ventolin. Hyper-réactivité bronchique Aérosols Pulmicort et Ventolin, substitués par Symbicort à la sortie. Éducation du patient concernant l'utilisation du Symbicort. Hypovitaminose D modérée avec : • hypocalcémie discrète • 25-OH-Vitamin-D abaissée à 30 nmol/l [>75] • 1.25-OH-Vitamin-D dans la norme à 167 pmol/l [48-190]. Luxation antérieure du genou gauche le 28.02.2020 avec: • rupture du ligament collatéral médial • rupture complète du pivot central • Réduction manuelle Luxation antérieure épaule gauche traumatique le 11.09.2019 Luxation antérieure de la prothèse totale de hanche droite, le 16.02.2020 Luxation antérieure de l'épaule droite d'origine traumatique le 23.02.2020, avec: • lésion osseuse d'arrachement. Luxation antérieure de l'épaule droite le 25.02.2020: • dans un contexte d'instabilité chronique de l'épaule droite. Luxation antéro-inférieure de l'épaule droite le 04.02.2020. Luxation antéro-inférieure glénohumérale gauche, 1er épisode. Luxation antéro-inférieure chronique de l'épaule droite sur rupture chronique de la coiffe des rotateurs. Luxation antéro-inférieure de l'épaule droite datant de 4 jours, le 01.03.2016. Luxation antéro-inférieure traumatique de l'épaule droite, deuxième épisode. Luxation antéro-inférieure gléno-humérale, épaule droite sur traumatisme avec une probable lésion du nerf axillaire, le 24.01.2020 Luxation antéro-supérieure de la PTH D le 15.02.2020 • PTH implantée le 05.02.2020 (Dr. X, Clinique Générale) Luxation articulation acromio-claviculaire type III épaule G suite à un AVP le 18.03.2019. Bursite sous-acromiale D. Luxation chirurgicale G avec correction offset de 10h à 4h sur les vaisseaux rétinaculaires, trimming du tuberculum tertium, trimming du mur antérieur de 11h à 3h avec refixation du labrum avec 3 ancres, microfacturing du cotyle sur conflit fémoro-acétabulaire type CAM, hanche G avec lésion du labrum antéro-supérieur et kyste para-labral, le 28.11.2019. Suspicion de conflit fémoro-acétabulaire hanche D. Luxation chirurgicale hanche D par ostéotomie du grand trochanter avec ostéotomie de rotation sub-trochantérienne de 15°, plaque 4.5/5.0 LCP 6 trous, correction de l'offset et trimming du massif inter-trochantérien antérieur, énucléation des calcifications intra-labrales, refixation du labrum par 3 ancres Bioraptor le 16.01.2020 sur conflit fémoro-acétabulaire hanche D sur torsion diminuée de 6° avec déformation en cam et une calcification du labrum. Luxation CMC II-V avec arrachement du ligament du trapézoïde et fracture hamatum du 07.09.2019 à D Status post réduction fermée le 07.09.2019 Status post transfixation temporaire CMC II-V, réduction ouverte et OS hamatum à D le 12.09.2019 (Compact Hand VA 1,5 mm) • St. p. Ablation des broches de transfixation CMC II-V à D le 28.10.2019 Luxation coude D avec fracture intra-articulaire, multifragmentaire, de la tête radiale ainsi que du col radial type Mason IV, fracture du processus coronoïde type Regan-Morrey I; accident du 24.01.2020 en France. Luxation de la rotule gauche en latéral, traumatique, premier épisode le 16.07.2019. Luxation de la rotule gauche. 2ème épisode de luxation de la rotule droite avec remise spontanée par le patient, le 07.08.2018. Luxation de l'articulation acromio-claviculaire D, grade III selon Rockwood Luxation de l'épaule avec lésion de Hill-Sachs, lésion de Bankart et du labrum antéro-inférieur gauche sur AVP le 15.10.2019. Luxation de l'épaule droite. Luxation de l'épaule gauche en 2017. Luxation de l'épaule gauche le 22.04.2017. Fracture non déplacée de l'épiphyse distale du radius droit le 22.04.2017. Contusion du poignet gauche le 22.04.2017. Contusion du bassin au niveau de la crête iliaque antérieure gauche le 22.04.2017. Fracture légère du processus épineux C6. Fracture diaphysaire du métacarpe III non déplacée. Instabilité chronique de l'épaule gauche avec pseudarthrose de la pointe du processus coracoïde. Le 18.09.2018, Dr. X : stabilisation de l'épaule gauche selon Latarjet. Luxation de l'épaule gauche le 22.04.2017. Fracture non déplacée de l'épiphyse distale du radius droit le 22.04.2017. Contusion du poignet gauche le 22.04.2017. Contusion du bassin au niveau de la crête iliaque antérieure gauche le 22.04.2017. Fracture légère du processus épineux C6. Instabilité chronique de l'épaule gauche avec pseudarthrose de la pointe du processus coracoïde.Le 18.09.2018, Dr. X : stabilisation de l'épaule gauche selon Latarjet. Luxation dorsale avec déviation ulnaire de l'IPP du 5ème doigt de la main droite. Luxation dorsale de l'articulation IPD du D5 à gauche. Luxation DRUJ gauche avec arrachement fovéale du TFCC • St. p. réduction ouverte et refixation TFCC (Pusk lock PEEK, Ethibon 3.0 2x) le 27.12.2019 Luxation du coude gauche avec arrachement de l'épicondyle médial le 16.10.2019 • Status post traitement conservateur avec immobilisation dans BAB pendant 4 semaines. Luxation du doigt V le 20.12.2019 Luxation du genou droit post-traumatique (13.02.2020) Luxation épaule gauche atraumatique le 09.02.2020 • avec réduction spontanée. Luxation épaule 01.2020 Luxation gléno-humérale antérieure à D en 2015 et 03.05.2019 • stabilisation de l'articulation en septembre 2019 • Lésion de Bankart épaule D, lésion Hill Sachs épaule D • réinsertion lésion de Bankart épaule droite par arthroscopie (OP le 16.05.2014). Luxation gléno-humérale antérieure de l'épaule droite le 20.02.2020. Luxation gléno-humérale antérieure droite le 18.02.2020. Luxation gléno-humérale antéro-inférieure, épaule gauche sur traumatisme du 14.04.2019 (premier épisode). Luxation post PTH G le 25.02.2020 sur • st p. PTH en 2015 à Zürich • st. p. reprise pour malpositionnement en 1.11.2019 avec infection chronique (staph. hominis) • st. p. luxation le 5.11.2019 et changement coupule 8.11.2019 par voie d'abord Kocher-Langenbeck Luxation postérieure spontanée atraumatique de l'épaule gauche le 09.02.2020, avec : • Instabilité postérieure chronique. Luxation P2 O2 pied droit. Luxation récidivante de la rotule G. Luxation récidivante de l'épaule gauche Luxation récidivante de l'épaule gauche Probable épilepsie symptomatique structurelle post TC le 05.02.2020 DD : sur hypophosphatémie, mauvaise compliance médicamenteuse, sur sevrage de Rivotril Luxation récidivante gléno-humérale antérieure gauche. Luxation rotule genou gauche à répétition, 3ème épisode. Luxation rotule genou gauche, 1er épisode. Luxation spontanée. Luxation traumatique métacarpo-phalangienne I de la main droite sous contrôle scopique et anesthésie du plexus brachial droit, réduction de la luxation. Luxation traumatique sur chute à ski de l'épaule G le 17.01.2020 avec rupture sus-épineux sous-scapulaire et luxation du LCB. Luxation traumatique, 1er épisode, épaule D. Status post stabilisation de l'épaule G sur instabilité post traumatique. Luxation ulnaire IPP dig. III, main G, le 13.03.2019. Luxations gléno-humérales antéro-inférieures droites à répétition (5 épisodes) Récidive de luxation épaule D traumatique le 26.09.2015 • s/p opération X de l'épaule D pour luxations à répétition (6 épisodes de luxations gléno-humérales antéro-inférieures droites) • Remis en place par le patient lui-même Abcès du MID avec dermohypodermite • Contexte de furonculose suite à un voyage (frottis pos pour un Streptocoque pyogen multisensible) Lombalgies sur traumatisme direct lombaire le 05.10.2019 chez un patient connu pour : • lyse isthmique L4-5 • antélisthésis L5 sur S1 Meyerding I Luxations récidivantes de l'épaule gauche. Instabilité antérieure chronique de l'épaule gauche. Le 10.04.2017, Dr. X, orthopédiste : arthroscopie diagnostique, réinsertion du bourrelet glénoïdien. Mr. Y est hospitalisé pour une surveillance dans le contexte des coliques abdominales. Mr. Y est calme avec des pleurs intermittents, mais il reste toujours consolable. Durant l'hospitalisation, les selles sont défaites à liquides. Mr. Y ne présente aucun autre symptôme infectieux, y compris pas d'état fébrile. Nous n'avons pas d'argument pour une atteinte abdominale chirurgicale ou pour une pathologie digestive. Aucun examen complémentaire n'est effectué. Nous constatons des apports excédant les apports recommandés pour son âge et étayons l'hypothèse d'une probable suralimentation à l'origine de l'inconfort abdominal. Nous réduisons les apports à 150 ml 6x/j, soit 164 ml/kg/j et prodiguons des conseils quant à l'alimentation. Lymphangite. DD : arthrite septique du poignet droit. Lymphocèle inguinale droite avec : • status post-endartériectomie fémorale avec plastie d'élargissement de la bifurcation fémorale à droite le 06.01.2020 Lymphocèle post-mastectomie le 08.12.2019 avec : • Ponction aspiration de lymphocèle (Dr. X) le 08.12.2019. • Consilium infectiologique (Dr. X) : Clindamycine PO pdt 10j. Hématome de la paroi thoracique droite post-mastectomie le 27.12.2019 avec : • Evacuation de l'hématome, rinçage à l'eau oxygénée, hémostase, poudre de thromboplastine, mise en place d'un redon 16G. • Consilium infectiologique (Dr. X) : Clindamycine PO pdt 10j, Flagyl PO pdt 5j. AVB x 3 Anémie normocytaire hypochrome régénérative 79 g/L le 10.01.2020 : • Hémorragie de la plaie de mastectomie le 11.12.2019 • Récidive d'hématome de la paroi thoracique droite post-mastectomie le 27.12.2019 Troubles de la crase avec INR 1.9 le 13.01.2020 Appendicectomie en 1954 Acutisation d'une insuffisance rénale chronique de stade IIIB le 29.11.2019 Infection urinaire basse à E.Coli multisensible le 29.11.2019 Pyélonéphrite à E. coli 09.2018 Erysipèle du pied G 02.2016 Fracture humérale bilatérale avec ostéosynthèse le 09.03.2014 Mise en place de prothèse genou droit en 2001 et G 2007 Lymphocytose avec cellules atypiques le 23.02.02, avec : • 50% de lymphocytes. • Cellules éclatées compatibles avec des cellules de Gumprecht. Lymphoedème du membre inférieur gauche le 26.01.2020 • Oedème MIG prenant le godet depuis le pied jusqu'à la cuisse, léger érythème • Contexte de la revascularisation et éventuellement du statut post multiples interventions au niveau inguinal gauche affectant le drainage de toute la jambe Lymphoedème du membre inférieur gauche primaire traité par drainages lymphatiques réguliers et bas de contention journalier. PID sous stérilet Mirena depuis 2 ans en 2013. Réaction cutanée allergique maculeuse et prurigineuse au Co-Amoxi. Lymphoedème primaire du membre inférieur gauche. PID sur stérilet Mirena en 2013 Réaction cutanée allergique maculeuse et prurigineuse au Co-Amoxi. Lymphome à cellules T matures de type anaplasique à grandes cellules, ALK négatif, stade II • date du diagnostic : 28.10.2019 • pathologie : C6 : lymphome à cellules T matures à prédominance à grandes cellules avec croissance cohésive, haute fraction de prolifération (80 à 90 %) CD30, CD8+, ALK négatif. DD : ALK-ALC versus CALCL selon OMS 2017 • bilan d'extension par PET du 07.11.2019 : hypercaptation au niveau C6 et ganglion rétro-mandibulaire gauche suspect d'origine lymphomateuse • fracture instable de C6 nécessitant cervicotomie gauche, cortectomie C6, décompression foraminale et mise en place d'une cage ECD de 20-27 mm le 18.10.2019 • status post deux cures de chimiothérapie de type CHOP le 13.11.2019 et le 04.12.2019 : tolérance diminuée • actuellement : traitement par brentixumab vedotin (Adcetris) en combinaison à la chimiothérapie de type CHP (cyclophosphamide, Doxorubicin, Prednisone)• status post deux cures de chimiothérapie de type CHOP le 13.11.2019 et le 04.12.2019 : tolérance diminuée • actuellement : traitement par brentuximab vedotin (Adcetris) en combinaison à la chimiothérapie de type CHP (cyclophosphamide, Doxorubicine, Prednisone) Lymphome à grande cellule B matures (DLBCL, NOS, de type GCB selon WHO) • date du diagnostic : 28.06.2019 • épaississement duodénal D2 & dilatation cholédocienne à 1.7 cm • oesogastroduodénoscopie et ERCP le 19.06.2019, Dr. X • PET-scan le 27.06.2019 : hypercaptation duodénale (lésion lymphomateuse connue.) hypercaptations ganglionnaires mésentériques et rétropéritonéales bilatérales d'origine très probablement lymphomateuse. Pas de foyer hyperactif pathologique net, ganglionnaire supra-diaphragmatique, pulmonaire, hépatique, splénique ou osseux • biopsie duodénale le 28.06.2019 : néoplasie à grande cellules B matures, de type centroblastique, avec index de prolifération élevé (Ki67 à 80%). Pas de double expression (MYC/BCL2) • PBMO le 27.06 (Dr. X, 13h) : tissu hématopoïétique normo-cellulaire, avec présence des trois lignées, sans signe d'infiltration par un lymphome à cellule B matures. immunophénotypisation négative pour une néoplasie lymphatique • bilan pré-chimiothérapie : EBV : infection ancienne, CMV négatif Sérologie HIV, CMV, EBV, HCV, HBV Electrophorèse des protéines, B2 microglobuline (2,6 mg/l) Echocardiographie le 27.06.2019 : ventricule gauche non dilaté, fonction contractile segmentaire et globale normale. FEVG à 65%. Présentation au tumorboard le 26.06.2019 PET-scan le 27.06.2019 PBMO le 27.06.2019 (Dr. X) OGD avec biopsie duodénale le 28.06.2019 Port-à-cath le 08.07.2019. Radiographie de contrôle : bon emplacement de l'embout distal Chimiothérapie le 02.07.2019 par Mabthera puis schéma mini-CHOP dès le 03.07.2019 (Oncovin + Endoxan + Adriblastine), fin de thérapie le 13.10.2020 PET-scan 11/20 sans résidu Lymphome à grande cellule B matures (DLBCL, NOS, de type GCB selon WHO). • date du diagnostic : 28.06.2019. • épaississement duodénal D2 & dilatation cholédocienne à 1.7 cm. • oesogastroduodénoscopie et ERCP le 19.06.2019, Dr. X. • PET-scan le 27.06.2019 : hypercaptation duodénale (lésion lymphomateuse connue.) hypercaptations ganglionnaires mésentériques et rétropéritonéales bilatérales d'origine très probablement lymphomateuse. Pas de foyer hyperactif pathologique net, ganglionnaire supra-diaphragmatique, pulmonaire, hépatique, splénique ou osseux. • biopsie duodénale le 28.06.2019 : néoplasie à grande cellules B matures, de type centroblastique, avec index de prolifération élevé (Ki67 à 80%). Pas de double expression (MYC/BCL2). • PBMO le 27.06 (Dr. X, 13h) : tissu hématopoïétique normo-cellulaire, avec présence des trois lignées, sans signe d'infiltration par un lymphome à cellule B matures. immunophénotypisation négative pour une néoplasie lymphatique. • bilan pré-chimiothérapie : EBV : infection ancienne, CMV négatif. Sérologie HIV, CMV, EBV, HCV, HBV. Electrophorèse des protéines, B2 microglobuline (2,6 mg/l). Echocardiographie le 27.06.2019 : ventricule gauche non dilaté, fonction contractile segmentaire et globale normale. FEVG à 65%. Présentation au tumorboard le 26.06.2019. PET-scan le 27.06.2019. PBMO le 27.06.2019 (Dr. X). OGD avec biopsie duodénale le 28.06.2019. Port-à-cath le 08.07.2019. Radiographie de contrôle : bon emplacement de l'embout distal. Chimiothérapie le 02.07.2019 par Mabthera puis schéma mini-CHOP dès le 03.07.2019 (Oncovin + Endoxan + Adriblastine), fin de thérapie le 13.10.2020. PET-scan 11/20 sans résidu. Lymphome B non hodgkinien de bas grade de malignité • date du diagnostic : 17.11.1998 • pathologie (CHUV HS98021529) (ganglion supra-claviculaire) : aspect suggérant l'émergence d'un lymphome de bas grade B folliculaire centrocytaire centroblastique selon Kiel • examen de biologie moléculaire : pas de réarrangement monoclonal B observé par PCR ni de translocation 14 ; 18 • ponction de moelle osseuse du 21.12.1998 : négative • CT-scan thoraco-abdomino-pelvien du 24.11.1998 : petits ganglions médiastinaux axillaires bilatéraux. Adénopathies rétro-péritonéales inter-aortico-caves, mais surtout para-aortiques à gauche. Adénopathies le long de la petite courbure gastrique, supra-coeliaque et infiltratives de la graisse du mésentère. Ganglions et adénopathies rétro-crurales droites • initialement « wait and watch » • status après 6 cures de CVP de février à juillet 2001 en raison d'une progression des adénopathies • reprise évolutive au CT-Scan thoraco-abdominal du 24.11.2006 avec apparition d'une grande adénopathie inguinale gauche et progression en nombre et taille des nombreux ganglions coeliaques, inter-aortico-caves, para-aortiques, mésentériques et iliaques et apparition d'une adénopathie hilaire droite au niveau thoracique • status post-traitement par Mabthera 1x/semaine durant 4 semaines puis de maintenance pendant 2 ans de novembre 2006 à décembre 2008 avec réponse complète • nouvelle reprise évolutive avec conglomérat d'adénopathies rétropéritonéales engainant les vaisseaux rénaux et la veine cave. Cette dernière laminée dans sa portion supérieure demeure perméable au CT-scan thoraco-abdominal du 12.08.2014, confirmée par PET-CT le 18.08.2014 • reprise d'un traitement de maintenance de Mabthera 1x/tous les 2 mois de septembre 2014 jusqu'au 18.05.2016 avec très bonne rémission partielle et persistance d'une légère infiltration de la graisse mésentérique au CT-Scan thoraco-abdominal du 18.05.2016 • CT-scan du 07.10.2019 : lobe droit de la thyroïde inhomogène, deux petites plages en verre dépoli au niveau du lobe supérieur à droite. Pas de lésion nodulaire suspecte. Discret épaississement de la paroi postérieure de l'œsophage en regard de D3 avec effacement de la graisse médiastinale. Pas de lésion focale au niveau intra-hépatique. Panniculite mésentérique d'étiologie indéterminée • OGD du 31.10.2019 : maladie de reflux sur hernie hiatale avec oesophagite grade B selon Los Angeles, mise sous IPP • PET-CT du 12.11.2019 : pas d'hypercaptation en lien avec une récidive du lymphome • actuellement : poursuite de surveillance oncologique, avec contrôle biologique dans 6 mois. • suivi par Dr. X, oncologue-traitante Ostéoporose dorso-lombaire avec multiples tassements et exacerbation des douleurs actuellement • s/p traitement chronique de biphosphonate Troubles visuels chroniques invalidants d'origine multifactorielle • syndrome de Ménière récidivant, depuis 1997 • s/p cataracte à l'œil droit en mars 2009 Lymphome B non-Hodgkin de bas degré diagnostiqué le 10.10.2008 • status post-3 cures d'une chimiothérapie palliative par Leukeran et Prednisone du 25.11.2008 au 12.01.2009 (échec du traitement) • status post-6 cures d'une chimiothérapie par Endoxan, Vincristine et Prednisone du 09.02 au 04.06.2009 (rémission partielle avec diminution des IgM) • status post-3 cures de chimiothérapie par Litak du 07.06 au 02.08.2010 en raison d'une progression tumorale (augmentation du taux d'IgM) • status post-4 cures de Mabthera du 28.08 au 31.10.2012 • septembre 2019 : situation stable, contrôles réguliers Cardiopathie dysrythmique d'origine indéterminée • Pacemaker pour bloc AV 2 Mobitz le 10/02/2005. Pacemaker non-IRM compatible • Coronarographie blanche 2008 et 2011 • Fibrillation auriculaire paroxystique 10/2019 Hyperplasie bénigne de la prostate Dyslipidémie Syndrome dépressif Diverticulose • status post-6 cures d'une chimiothérapie par Endoxan, Vincristine et Prednisone du 09.02 au 04.06.2009 (rémission partielle avec diminution des IgM) • status post-3 cures de chimiothérapie par Litak du 07.06 au 02.08.2010 en raison d'une progression tumorale (augmentation du taux d'IgM) • status post-4 cures de Mabthera du 28.08 au 31.10.2012 • Septembre 2019: Situation stable, contrôles réguliers Dyslipidémie Hyperplasie bénigne de la prostate Diverticulose Lymphome cérébral diffus à cellules B du troisième ventricule le 10.2019 • IRM cérébrale le 09.10.2019: Masse dans le troisième ventricule • Mini-craniotomie avec résection partielle de la tumeur le 16.10.2019 • Histologie le 16.12.2019 (B2019:38506): Lymphome diffus à cellules B • CT thoraco-abdominal le 22.10.2019: pas de suspicion de lésion maligne • Chimiothérapie au R-MTX-AraC du 22.10.2019 au 24.10.2019 (stoppée sur intolérance au Méthotrexate -> néphrotoxicité) • US de l'abdomen le 03.12.2019: Parenchyme hépatique inhomogène avec de nombreuses lésions nodulaires, DD: métastases, amyloïdose • Refus de l'assurance de prendre en charge le Temodal • IRM cérébrale de contrôle le 03.01.2020 • RDV de contrôle en neuro-chirurgie le 21.01.2020 à 9h • Consilium oncologique le 07.01.2020 (Dr. X, Dr. X): proposent de faire une réhabilitation, puis de reprendre une chimiothérapie par Cytarabine (Cytosar, Ara-C) Lymphome de Burkitt, BL selon OMS 2017, EBV + • date du diagnostic le 21.01.2020 • présentation initiale: masse testiculaire droite suspecte, de 6.5 cm de diamètre • US testiculaires et pénien le 10.01.20 : Nette augmentation du volume testiculaire droit, qui présente une échostructure hétérogène, avec des zones hypo-échogènes, ainsi qu'une nette augmentation de la vascularisation. Pas de masse visualisée. DD orchite, lésion tumorale • CT abdomen le 15.01.2020: Epaississement pariétal du duodénum aspécifique DD inflammatoire (Ex: duodénite DD diverticule duodénal enflammé). Une atteinte tumorale (lymphome) moins probable mais pas formellement exclue. Pas de lésion focale suspecte hépatique (la lésion visualisée dans le segment VIII doit correspondre à un kyste). Pas d'ADP rétropéritonéale • IRM pelvienne le 20.01.2020 : L'agrandissement testiculaire droit doit correspondre à une tumeur plutôt qu'à un abcès, au vu des prises de contraste au sein de cette masse. Le testicule droit mesure 7 cm de grand axe x 4.6 x 5.6 cm de plus petit diamètre. Pas d'adénopathie inguinale. Pas d'adénopathie dans les portions examinées du rétropéritoine. • Orchidectomie droite avec exérèse de ganglions inguinaux (Dr. X) le 21.01.20 (Biopsie Promed P2020.793) : 1) ganglions inguinaux : trois ganglions lymphatiques agrandis avec modifications de type lymphadénite chronique non spécifique, par endroits avec composante dermatopathique, sans évidence d'une infiltration dans le cadre d'un lymphome à cellules B matures de type lymphome de Burkitt. 2). Testicule droit : Lymphome à cellules B matures: Lymphome de Burkitt (BL selon OMS 2017), positif pour EBV (HIS pour EBER), dans le testicule avec infiltration étendue entre les tubes séminifères et avec infiltration focale entre les glandes du canal épididymaire • Suivi par la Dr. X Lymphome de Hodgkin, de type sclérose nodulaire classique, stade IB avec facteurs de risque (VS et Bulk) • date du diagnostic : 31.08.2017 • histologie (Promed P2017.10438) : biopsie ganglionnaire médiastinale compatible avec un lymphome de Hodgkin classique avec sclérose en partie dans l'aspect nodulaire, pas d'évidence d'une positivité EBV • CT thoracique du 11.08.2017 : masse hétérogène du médiastin supérieur antérieur et moyen. Effet de compression sur la veine cave supérieure avec léger épanchement péricardique, de faible abondance. Épanchement pleural bilatéral de faible abondance • PET-CT du 24.08.2017 : mise en évidence de multiples hypercaptations médiastinales bilatérales supra- et infra-carinaires, compatibles avec une infiltration lymphomateuse. Pas d'autre lésion hypermétabolique suspecte • bilan biologique du 22.08.2017 : leucocytes 10.9 G/l, hémoglobine 139 g/l, thrombocytes 296 G/l, LDH 543 U/l, bêta-2-microglobuline à 2.0 mg/l, VS 35 mm/h • sérologies HBV, HCV, HIV négatives. CMV négatif, EBV IgG pos, IgN nég • status post 2 cures de chimiothérapie selon schéma ABVD du 20.09.2017 au 15.11.2017 avec rémission complète • actuellement : poursuite du traitement par 2 cures d'ABVD supplémentaires puis évaluation d'une radiothérapie Lymphome de Hodgkin sous chimiothérapie en Rémission 11.2019 dernier cycle le 26.11.2019 (auparavant 05.11.2019) Thrombose veineuse profonde bilatérale le 22.11.2019 dans le contexte oncologique: • Clexane thérapeutique dès le 22.11.2019 pour 3 mois, Xarelto contre-indiqué en raison d'une interaction avec une des chimiothérapies selon Dr. X Polyneuropathies secondaires à la chimiothérapie Lymphome de la moelle osseuse stade 4 diagnostiqué en septembre 2016, avec chimiothérapie en décembre 2016 à mars 2016, avec rémission (selon le patient), et suivi à la Providence. Port à cath en place. Lymphome de la moelle osseuse stade 4 diagnostiqué en septembre 2016, avec chimiothérapie en décembre 2016 à mars 2016, avec rémission (selon le patient), et suivi à la Providence. Port à cath en place. Lymphome folliculaire de grade 2 en stade III; FLIPI score 3 (high risk), diagnostic 08.07.2016 • Status post-6 cures de chimiothérapie par Bendamustine associé à l'anticorps Mabthera du 08.08 au 27.12.2016 avec rémission complète • Status post-6 cures de traitement de maintenance par Mabthera du 21.02.2017 au 09.07.2018 stoppées pour possible atteinte neuropathique Diabète de type 2 non insulino-requérant Maladie coronarienne tritronculaire: • Coronarographie 2013, sans lésion significative avec FEVG conservée (65%) • Évaluation fonctionnelle par US effort négative pour une ischémie significative avec une aptitude physique modérée Ancien tabagisme à 10 UPA sevré il y a 45-50 ans Lymphome folliculaire indolent de grade 1 selon la classification OMS 2008, de stade IV selon Ann Arbor, de score FLIPI à 3 points (risque élevé), diagnostiqué le 28.07.2016 avec : • adénectomie ganglionnaire inguinale droite du 28.07.2016 : lymphome à cellules B matures de type lymphome folliculaire, de grade 1 (selon OMS 2008), avec croissance extra-ganglionnaire focale. Cellules B matures positives pour CD20, CD79a et Pax-5, ainsi que pour BCL6, CD10 et, notamment à l'intérieur des follicules, pour BCL2. Négativité pour Cycline D1, MUM1 et EBV. Taux de cellules en prolifération très bas (Ki 67 : < 10%) • CT-scan thoracique du 20.07.2016 : infiltrats nodulaires mal délimités des deux champs pulmonaires avec condensation sous-pleurale au niveau du segment antérieur du lobe supérieur droit ainsi qu'au niveau des segments postéro-basal et médio-basal du lobe inférieur droit, épanchement péricardique circonférentiel de 15 mm, adénopathies suspectes pré-et para-trachéales droites, lésion de 37 mm de la lèvre postérieure du rein gauche et nodule surrénalien gauche • CT-scan abdominal du 22.07.2016 : épanchement péricardique stable et augmentation des épanchements pleuraux, lésion pancréatique kystique correspondant en premier lieu à un IPMN, atrophie rénale gauche avec lésion péri-rénale et lésion nodulaire aspécifique de la surrénale droite • PET-CT du 26.07.2016 : multiples hypercaptations ganglionnaires supra-et infra-diaphragmatiques (rétro-mandibulaire gauche avec SUV max. à 3.8, médiastinale avec SUV max. à 6.9, et inguinale droite avec SUV max. à 6.2) ainsi que pulmonaire bilatérale (SUV max. à droite à 5.7 et à gauche à 3.4) et rénale gauche (SUV max. à 5.2) • ponction biopsie de moelle du 09.08.2016 : tissu hématopoïétique légèrement hypercellulaire, avec mégacaryopoïèse et érythropoïèse moyennement bien représentées, signes de dysmégacaryopoïèse et dysérythropoïèse, myélopoïèse légèrement hyperplasique avec légers signes de dysmyélopoïèse, sans argument pour une infiltration par le lymphome folliculaire connu à la biopsie ostéomédullaire • cytométrie en flux médullaire du 10.08.2016 : pas d'argument pour une infiltration par le lymphome folliculaire connu • Situation actuelle : 3e cycle de Mabthera le 11.02.2020 • Lymphome folliculaire stade IVB (Dr. X) : • Date du diagnostic : 02.10.1997 • 6 cycles de chimiothérapie de type CVP d'octobre 1997 à janvier 1998 • 4 cycles de Rituximab (protocole SAKK 35/98) en avril 1998 avec rémission complète • récidive au niveau inguinal et iliaque du lymphome folliculaire de grade 3 en décembre 2006 • 4 cycles de Rituximab (protocole SAKK 35/03) en février 2007, stoppé avant le traitement d'entretien à la demande de la patiente, rémission complète • récolte des cellules souches périphériques le 25.03.2007 (5.3 x 10*6 CD34/kg) • 2ème récidive du lymphome folliculaire en juillet 2012 • status post 5 cycles de chimiothérapie par Rituximab et Bendamustine du 04.07.2012 au 31.10.2012 avec rémission complète • 3ème récidive du lymphome aux niveaux sus- et sous-diaphragmatiques en mai 2016 • 6 cycles de chimiothérapie de type R-CHOP et 2 Rituximab de juin à novembre 2016 avec rémission complète • PET-CT du 25.5.2018 (clinique La Source) : hypercaptations au niveau médiastinal avec SUV 24.2, adénopathies bilatérales, lésions en faveur d'une infiltration médullaire au niveau sacré et de l'omoplate • transformation en lymphome diffus à grandes cellules en juin 2018 • chimiothérapie selon le schéma R-GDP dès le 28.06.2018 (2 cycles effectués) • PET-CT du 02.08.2019 : régression complète des hypercaptations sans manifestation tumorale visible. • poursuite de la chimiothérapie sans Platinol (vertiges, ototoxicité) pour un 3ème cycle le 20.08.2018 puis 2 cycles de Mabthera seul jusqu'au 01.10.2018 • CT thoraco-abdominal du 12.06.2019 : stabilité des ganglions. • PET-CT du 29.10.2019 : multiples hypercaptions sous-cutanées, axillaire gauche et inguinales bilatérales suspectes de récidive du lymphome. • biopsie adénopathie inguinale gauche et masse du sein gauche le 08.11.2019 : lymphome B diffus à grandes cellules associé à une importante sclérose sur l'adénopathie inguinale gauche et lymphome folliculaire de grade I-II sur la biopsie du sein gauche. • chimiothérapie de rattrapage par R-ESAP sans Platinol : 1er cycle le 09.12.2019, 2ème cycle le 06.01.2020. • PET-CT le 27.01.2020 : par rapport à l'examen PET-CT 18F-FDG du 29.10.2019, nous constatons une diminution de la captation de la plupart des lésions sous-cutanées et ganglionnaires, ce qui parle en faveur d'une réponse au traitement. Il persiste une intense hypercaptation mammaire gauche correspondant à une masse de taille inchangée, évoquant premièrement une tumeur synchrone. Disparition d'un petit implant péritonéal visualisé à proximité de l'os iliaque gauche sur l'examen comparatif. Absence de lésion hypermétabolique suspecte pulmonaire, hépatique, splénique ou osseuse. • Lymphome lymphoplasmocytaire (maladie de Waldenström), ISS score 3 (âge, anémie et ß2-microglobuline) dès 01.2020 : • actuellement : proposition d'une chimiothérapie selon schéma R-Bendamustine, en raison de l'anémie, de l'hépatosplénomégalie et des ischémies osseuses. Sous rituximab et ribomustin, dernière cure le 25.01.2020. • Lymphome lymphoplasmocytaire selon la classification OMS 2008 (macroglobulinémie de Waldenström indolente), de score WM-IPSS à 1 (bas risque) diagnostiqué le 25.03.2013 avec : • hémogramme au diagnostic : Hb 144 g/l, GB 8,6 G/l (PMN 63 %, eo 5 %, mono 10,5 %, lympho 20,5 %), Tc 335 G/l • paraprotéinémie IgM Lambda à 25,47 g/l le 25.03.2013, avec IgG abaissée à 6,37 g/l et IgA normale • PBM du 25.03.2013 : moelle riche, sans signe de dysplasie avec lymphocytose mature importante atteignant par endroits 90 % au médullogramme • cytométrie en flux médullaire du 25.03.2013 : population monoclonale B Lambda CD20+, CD22+, FMC7+, CD38+, CD79b+, CD5-, CD23-, CD43-, CD25-, CD10-, représentant 5% des cellules nucléées de la moelle • anticorps anti-MAG positifs à 563 E/ml, sans symptôme • progression de la paraprotéinémie IgM à 35,65 g/l le 27.03.2015, sans cytopénie associée mais avec présence de dysesthésies dans les orteils et progression des anticorps anti-MAG IgM à 736,1 U/ml le 29.04.2015 • traitement : 8 cycles de chimiothérapie de type R-CD (rituximab i.v. 375 mg/m2 à J1, soit 700 mg, cyclophosphamide p.o. 100 mg/m2/jour J1 à J5, soit 350 mg/jour et Dexaméthasone 20 mg i.v. à J1) les 19.05, 09.06, 30.06, 21.07, 11.08, 01.09, 22.09 et 13.10.2015 avec obtention d'une rémission hématologique partielle (diminution de la paraprotéinémie IgM de 35.65 g/l le 27.03.2015 à 17.63 g/l le 09.09.2016, et disparition des dysesthésies des membres inférieurs) • importante progression du lymphome lymphoplasmocytaire le 13.12.2019 (taux d'IgM totales à 29,11 g/l, sans adénopathie ni hépatosplénomégalie au CT-scan du 05.12.2019) • traitement : ibrutinib (Imbruvica) débuté le 17.12.2019 • Lymphome malin de haut grade traité en 1990 avec rémission complète • splénectomie en 1991. • Processus expansif intra-dural au niveau L1 compatible avec un épendymome de la queue de cheval • histologie du 20.06.2011 : lésion intra-durale (niveau L1), biopsie-exérèse, épendymome, OMS Grade II • laminectomie L1, ablation de la tumeur avec technique microscopique (OP 20.06.2011) • Hystérectomie totale en janvier 2015 compliquée d'une fistule vésico-vaginale d'origine iatrogène • suspicion de nouvelle crise d'épilepsie partielle le 10.07.2019 • connue pour probable épilepsie structurelle avec crises partielles dans le contexte d'un astrocytome WHO grade II pariétal droit • dernière IRM le 11.04.2019 : une importante majoration selon comparatif de 07.01.2019 de la lésion pariéto-occipito-temporale droite avec effet de masse sur le ventricule latéral droit et d'un petit engagement sous-falcoriel. La plage d'œdème au sein du parenchyme cérébral alentour de cette lésion a augmenté du côté droit, intéressant les noyaux gris centraux • laboratoire • lithémie le 5.07.2019 : 0.91 mmol/L (dans la norme) • lithémie du 10.07.2019 : 0,76 mmol/L (inférieure à la norme) • lithémie du 18.07.2019 : 0,98 mmol/L (dans la norme) • leucocytose sans déviation gauche • CT cérébral injecté avec vaisseaux pré-cérébraux et carte de perfusion le 10.07.2019 : pas d'argument en faveur d'une lésion ischémique. Vx s.p. carte de perfusion avec légère hypervascularisation à D compatible, mais non spécifique d'une crise d'épilepsie. œdème nouveau en temporo-polaire D avec légère prise de contraste (nouvelle lésion néoplasique?) • EEG le 11.07.2019 : pas de gros foyer épileptique, augmentation de l'activité au niveau du foyer opéré • avis neurologique (Dr. X) le 11.07.2019 : stop valproate (interaction avec lamotrigine), introduction Briviact • avis neurochirurgical (Dr. X) • schéma dégressif de Dexaméthasone 12 mg puis 8 mg dès le 15.07.2019, puis 2 mg par semaine • IRM cérébrale le 16.07.2019 • Lymphome non hodgkinien diagnostiqué en 1999, avec status après plusieurs récidives • sinusite chronique • accident vasculaire cérébral en 2014, non séquellaire • BAV 1er degré Sinusite chronique Accident vasculaire cérébral en 2014, non séquellaire Bloc atrio-ventriculaire 1er degré QTc à 520 ms le 31.01.2020 Fibrillation atriale dans un contexte EP le 31.01.2020 Lymphome non hodgkinien diagnostiqué en 1999, avec status après plusieurs récidives Sinusite chronique BAV 1er degré Lymphome non hodgkinien folliculaire, stade III - IV B, grade 3A, FLIPI III • date du diagnostic : 22.12.2009 • histologie (Promed P8292.09) : lymphome diffus à grandes cellules B (moins de 5%) ainsi que lymphome folliculaire, grade 3A (plus de 95%) (excision ganglion inguinal gauche) • CT thoraco-abdomino-pelvien du 17.12.2009 : adénopathies volumineuses de la chaîne jugulaire gauche, des deux creux axillaires, du médiastin postérieur avec une coulée s'étendant jusqu'à la bifurcation iliaque, des creux inguinaux des deux côtés et rétropéritonéales • PET-scan du 05.01.2010 : multiples lésions hypermétaboliques supra- et infra-diaphragmatiques et la moelle hématogène correspondant très probablement à une infiltration lymphomateuse massive • biopsie de moelle osseuse du 30.12.2009 (CHUV, H1000077) : moelle fibreuse et pauci-cellulaire avec foyers lymphoïdes atypiques partiellement para-trabéculaires de composante lymphocytaire T prédominante, d'allure séquellaire • sérologies HBV, HCV, HIV, CMV, EBV le 30.12.2009 : négatives • status post-8 cures de chimiothérapie de type Mabthera et CVP (Endoxan, Oncovin, Prednisone) du 13.01.2010 au 11.06.2010 (rémission complète au PET) • sous traitement de maintien par l'anticorps Mabthera depuis le 01.09.2010 • status post-traitement de maintien par l'anticorps Mabthera du 01.09.2010 au 04.07.2012 • récidive en octobre 2015 : réapparition des adénopathies supra-diaphragmatiques et des masses tissulaires au niveau des muscles dorsaux à droite ainsi qu'au niveau de l'angle costo-vertébrale droit avec infiltration du trou de conjugaison D7 à D8 • status post-biopsie de la masse dorsale du 27.10.2015 : histologie (Promed P9497.15) : lymphome à cellules B mature avec lymphome diffus à grandes cellules (type centro-germinatif d'un DLBCL) dans environ 50%, foyer d'un foyer folliculaire de grade IIIA (environ 50%) • status post-6 cures de chimiothérapie par R-CEPP (pas d'Antracycline en raison d'une FEVG diminuée < 40%) du 09.11.2015 au 11.04.2016 (maladie résiduelle au PET) • status post-4 cures d'une chimiothérapie par Rituximab, Endoxan, Caelyx et Prednisone du 09.05. au 18.07.2016 (bonne réponse partielle avec 2 foyers résiduels au PET, arrêt de la chimiothérapie au vu d'une cardiotoxicité cumulative (FEVG 35%) • status post-radiothérapie ciblée au niveau des foyers résiduels sur le PET-CT au niveau amygdalien droit, de la lésion dorsale en regard de l'omoplate droite et de la région paravertébrale droite de D7 du 24.10 au 28.11.2016 (maladie résiduelle avec une progression au PET, chimiothérapie à titre palliatif récusée par le patient à ce moment) • status post 1 cure de chimiothérapie palliative par R-GDP (rituximab, Gemzar, carboplatine, dexaméthasone) du 07 au 14.06.2017 en raison d'une progression tumorale. (arrêt 1 cure au vu d'une toxicité trop importante) • status post 4 cures d'une immuno-chimiothérapie par rituximab et bendamustine du 20.02 au 25.05.2018 au vu d'une progression tumorale (très bonne rémission partielle) • status post 6 cures d'une chimiothérapie par R-CVP (rituximab, cyclophosphamide, vincristine et prednisone) du 11.07.2019 au 18.11.2019 au vu d'une nouvelle progression tumorale avec épanchement pleural à droite nécessitant la pose d'un PleurX (réponse partielle) • actuellement : nouvelle progression tumorale avec infiltration cutanée par une masse du lymphome au niveau thoracique à droite, ad CT-scan, chimiothérapie et immunothérapie à titre palliatif par GEMOX + rituximab Lymphome non-hodgkinien stade IV : • date du diagnostic : 26.01.2006 • histologie : lymphome folliculaire malin grade 3b de nœuds lymphatiques inguinaux excisés à gauche (Frimorfo H2006.933) • Staging : Examen de la moelle épinière sans indice d'infiltration CT : épaississement de la paroi stomacale et suspicion de métastases ioniques PET-CT du 01.03.2006 : atteinte de l'estomac et de la rate. Foyer d'hypercaptation paramédian intra-abdominal gauche Sérologie HIV et CMV négatives. EBV IgG positif, IgM négatif Echocardiographie du 02.03.2006 : FE : 65% Status post 8 cycles de chimiothérapie selon CHOP/Mabthera, mars à août 2006 • Actuellement, pas d'indice pour une récidive d'un lymphome folliculaire non hodgkinien Lymphome non hodgkinien stade IAE : • Date du diagnostic : 07.03.2013 • Histologie (Promed P2009.13) : lymphome de la zone marginale de type MALT des poumons • CT thoracique du 02.03.2013 : lésions nodulaires lobe inférieur gauche. Nœuds lymphatiques de 2 cm de diamètre • Status post résection Wedge des lésions nodulaires pulmonaires le 07.03.2013 par le Dr. X • Actuellement, pas d'indice pour des foyers de lymphome. Contrôles réguliers Dysfonction thyroïdienne : • Status post hypothyroïdie diagnostiquée en 2000, traitée par Eltroxine • Ultrason de la glande thyroïdienne du 15.02.2017 : volume normal hétérogène Lymphome non Hodgkinien folliculaire de stade IIIB 08/2019 (Dr. X) : • Premier diagnostic 22.11.2018, rémission 12.02.2018 - 08/2019 • Facteurs de risque : aucun • Anamnèse familiale : frère avec un glioblastome • Histologie (Promed P2018.13469) : ganglion élargi avec infiltration par des cellules B de la zone marginale, compatible avec un lymphome de la zone marginale. • Examen biologique moléculaire (Pathologie Längassse M2018.2680) : réarrangement clonal des IgH Gen • 16.05.2018 gastro- et colonoscopie sans pathologie • 03.10.2018 CT thorax/abdomen : adénopathies axillaires gauches, médiastinale, para-aortale droite, para-oesophagienne, rétro et intra-péritonéale le long de la petite courbure de l'estomac, lésion hépatique du segment II • 23.10.2018 PET-CT (SUV 4.2 - 9.5) : hypercaptation supra-claviculaire gauche, axillaire gauche, médiastinale en supra et infra-carinaire, coeliacale, et rétropéritonéale • Ponction et aspiration de moelle osseuse ainsi que cytométrie de flux : moelle riche en cellules sans preuves suffisantes d'infiltration par un lymphome • Ponction des adénopathies rétropéritonéales sous guidage CT-graphique (Promed P2018.12421) peu de matériel, population mixte de lymphocytes B et T. • Sérologie : CMV et EBV anciens, Hépatites A (ancienne infection 1980), B (vaccin), C et HIV négatifs • 15.11.2018 biopsie chirurgicale de ganglion axillaire gauche (Promed P2018.13102) : lymphadénite aspécifique • 22.11.2018 laparoscope avec biopsie du paquet lymphocytaire en rétropéritonéal et para-aortal gauche (Dr. X) • 30.11.2018 au 03.06.2019 5 cycles de chimiothérapie avec Ribomustin et Mabthera • 12.02.2019 PET-CT, 06/2019 CT : rémission complète • Août 2019 : progression des adénopathies : axillaire et cubital droite, inguinal et para-illiaque • PET-CT (16/8/2019, Inselspital Bern) : ganglion lymphatique hypercaptant actifs au niveau supra et infra-diaphragmatique • 19.08.2019 biopsie chirurgicale de ganglions inguinaux gauche (Promed P2019.9105) : lymphome folliculaire, Grade 2 à 3a, chacun 50% • 13.09.2019 : chimiothérapie par Mabthera, Fludara, Novantron et Dexaméthasone (dernier cycle 14.11.2019). • Biopsie ganglionnaire inguinale gauche du 16.12.19 (P19.9105, P18.13469) : lymphome à cellules B matures : lymphome folliculaire à distribution folliculaire (> 75% de follicules), FL grade 3a d'après WHO 2017. Morphologie et immunophénotype sont en accord avec la nouvelle manifestation du lymphome folliculaire connu, avec aspect de progression (FL low grade -> FL grade 2-3 -> FL high grade), mais sans signe de transformation en DLBCL. • Chimiothérapie par ESAP : 1er cycle le 24.12.2019 (Etopophos, Platinol, Cytosar), 2ème cycle le 16.01.2020 (Etopophos, Paraplatine (stop Platinol car ototoxicité), Cytosar). Suivi par le Dr. X Actuellement : 3ème cycle de CHT annulé en raison d'une bronchite Lymphome non hodgkinien folliculaire de stade IIIB 08/2019 (Dr. X) : • Premier diagnostic 22.11.2018, rémission 12.02.2018 - 08/2019 • Facteurs de risque : aucun • Anamnèse familiale : frère avec un glioblastome • Histologie (Promed P2018.13469) : ganglion élargi avec infiltration par des cellules B de la zone marginale, compatible avec un lymphome de la zone marginale. • Examen biologique moléculaire (Pathologie Längassse M2018.2680) : réarrangement clonal des IgH Gen • 16.05.2018 gastro- et colonoscopie sans pathologie • 03.10.2018 CT thorax/abdomen : adénopathies axillaires gauches, médiastinale, para-aortale droite, para-oesophagienne, rétro et intra-péritonéale le long de la petite courbure de l'estomac, lésion hépatique du segment II • 23.10.2018 PET-CT (SUV 4.2 - 9.5) : hypercaptation supra-claviculaire gauche, axillaire gauche, médiastinale en supra et infra-carinaire, coeliacale, et rétropéritonéale • Ponction et aspiration de moelle osseuse ainsi que cytométrie de flux : moelle riche en cellules sans preuves suffisantes d'infiltration par un lymphome • Ponction des adénopathies rétropéritonéales sous guidage CT-graphique (Promed P2018.12421) peu de matériel, population mixte de lymphocytes B et T. • Sérologie : CMV et EBV anciens, Hépatites A (ancienne infection 1980), B (vaccin), C et HIV négatifs • 15.11.2018 biopsie chirurgicale de ganglion axillaire gauche (Promed P2018.13102) : lymphadénite aspécifique • 22.11.2018 laparoscope avec biopsie du paquet lymphocytaire en rétropéritonéal et para-aortal gauche (Dr. X) • 30.11.2018 au 03.06.2019 5 cycles de chimiothérapie avec Ribomustin et Mabthera • 12.02.2019 PET-CT, 06/2019 CT : rémission complète • Août 2019 : progression des adénopathies : axillaire et cubitales droites, inguinal et para-illiaque des deux côtés • PET-CT (16/8/2019, Inselspital Bern) : ganglion lymphatique hypercaptant actifs au niveau supra et infra-diaphragmatique • 19.08.2019 biopsie chirurgicale de ganglions inguinaux gauche (Promed P2019.9105) : lymphome folliculaire, grade 2 à 3a, chacun 50% • 13.09.2019 : chimiothérapie par Mabthera, Fludara, Novantron et Dexaméthasone (dernier cycle 14.11.2019). • Biopsie ganglionnaire inguinale gauche du 16.12.19 (P19.9105, P18.13469) : lymphome à cellules B matures : lymphome folliculaire à distribution folliculaire (> 75% de follicules), FL grade 3a d'après WHO 2017. La morphologie et l'immunophénotype sont en accord avec la nouvelle manifestation du lymphome folliculaire connu, avec aspect de progression (FL low grade -> FL grade 2-3 -> FL high grade), mais sans signe de transformation en DLBCL. • Chimiothérapie par ESAP : 1er cycle le 24.12.2019 (Etopophos, Platinol, Cytosar), 2ème cycle le 16.01.2020 (Etopophos, Paraplatine (stop Platinol car ototoxicité), Cytosar) • CT thoraco-abdominal du 05.02.2020 : par rapport au comparatif de décembre 2019, apparition d'infiltrats pulmonaires. Ces lésions ne sont pas spécifiques, cependant elles peuvent correspondre à des comblements broncho-alvéolaires avec petits infiltrats associés. Pas d'adénopathie suspecte objectivée. • Suivi par le Dr. X Lymphome traité par résection adénopathie cervicale et irradiation en 2012 Lypothymie d'allure vaso-vagale le 23.02.20. Lypothymie le 06.01.2020 avec • État fébrile à 39,5°C et frisson Mr. Y, 62 ans, transféré de l'Inselspital à Berne en médecine au HFR cantonal pour suite de prise en charge d'une polyradiculonévrite inflammatoire aiguë traitée par immunoglobulines du 06 au 10.02.2020. Pour rappel, le patient a présenté le 05.02 au réveil, une tétraplégie distale prédominant aux membres inférieurs avec hypoesthésie en chaussette, raison pour laquelle il est adressé en ambulance aux urgences du HFR cantonal. Notion d'un syndrome grippal de début décembre à mi-décembre passant spontanément avec traitement symptomatique. Une IRM de la colonne ne montre pas de myélopathie ou de lésion focale. Le diagnostic retenu est une radiculonévrite inflammatoire aiguë d'origine para-infectieuse et le patient est transféré à l'Inselspital à Berne pour des raisons de place afin de débuter un traitement d'IVIG et monitoring.Le traitement d'IVIG sur 5 jours (50g/j) et le monitoring se passent sans complication, le patient est ensuite retransféré dans le service de médecine interne du HFR cantonal pour la suite de prise en charge. Le patient bénéficie de physiothérapie et d'ergothérapie. Un ENMG de contrôle est organisé à 2 semaines montrant une démyélinisation plus importante mais sans lésions axonales sous-jacentes, raison pour laquelle nous réintroduisons un traitement d'IVIG du 20.02.2020 au 24.02.2020. D'un point de vue clinique, une amélioration s'amorce dès le 22.02.2020 avec un regain progressif de la sensibilité et une amélioration légère de ses fonctions motrices. Au vu de ses profils tensionnels bas, nous interrompons son traitement d'amlodipine lors de son hospitalisation. A noter que le patient aura été reclassé du 19.02.2020 au 20.02.2020. Le patient est transféré en neuro-réhabilitation à Meyriez pour la suite de prise en charge (acceptée par l'assurance maladie) le 26.02.2020. Mr. Y, 62 ans, transféré de l'Inselspital à Berne en médecine au HFR cantonal pour suite de prise en charge d'une polyradiculonévrite inflammatoire aigue traitée par immunoglobulines du 06 au 10.02.2020. Pour rappel, le patient a présenté le 05.02 au réveil, une tétraparésie distale prédominant aux membres inférieurs avec hypoesthésie en chaussette, raison pour laquelle il est adressé en ambulance aux urgences du HFR cantonal. Notion d'un syndrome grippal de début décembre à mi-décembre passant spontanément avec traitement symptomatique. Une IRM de la colonne ne montre pas de myélopathie ou de lésion focale. Le diagnostic retenu est une radiculonévrite inflammatoire aigue d'origine para-infectieuse et le patient est transféré à l'Inselspital à Berne pour des raisons de place afin de débuter un traitement d'IVIG et monitoring. Le traitement d'IVIG sur 5 jours (50g/j) et le monitoring se passent sans complication, le patient est ensuite retransféré dans le service de médecine interne du HFR cantonal pour la suite de prise en charge. Le patient bénéficie de physiothérapie et d'ergothérapie. Un ENMG de contrôle est organisé à 2 semaines. Le patient est reclassé en attente de neuro-réhabilitation à Meyriez pour la suite de prise en charge (accepté par l'assurance maladie). Mr. Y, 50 ans, est hospitalisé aux soins intensifs le 10.02.2020 pour un STEMI inféro-postérieur. Le patient, connu pour une maladie coronarienne tritronculaire, présente des douleurs thoraciques intermittentes depuis 2 jours, avec un passage aux urgences du HIB Payerne le 09.02.2020. Un diagnostic d'angor instable est initialement retenu. Au vu de la persistance de douleurs thoraciques oppressives, le patient nous est transféré. L'ECG initial montre un sus-décalage en V1 et V2 avec, comme corrélat angiographique, une occlusion thrombotique de la coronaire droite distale pour laquelle il bénéficie d'une thrombo-aspiration et la mise en place d'un stent actif. L'échocardiographie transthoracique montre une fonction cardiaque conservée. Une double antiagrégation par aspirine et ticagrelor est débutée pour une durée totale de 12 mois, puis antiagrégation simple par aspirine à vie. Le traitement par valsartan est à reprendre selon le profil tensionnel. Nous préconisons l'introduction d'un bêta-bloquant par la suite selon la fréquence cardiaque. Au vu d'une hypercholestérolémie, nous relayons le traitement d'atorvastatine par rosuvastatine pour une cible LDL-cholestérol <1.4 mmol/L. La surveillance aux soins intensifs se déroule sans complication et le patient est transféré à l'HIB Payerne le 11.02.2020. Mr. Y est hospitalisé suite à un AVC ischémique avec un hémisyndrome fascio-brachio-crural à gauche et des troubles de l'état de conscience. Le CT natif réalisé en raison d'une insuffisance rénale montre une ancienne lésion ischémique temporale droite étendue. L'évolution est rapidement défavorable. Le patient décède finalement le 17.02.2020. Mr. Y, âgé de 68 ans, connu pour une valve biologique aortique, consulte pour dyspnée aux urgences. Pour rappel, ce patient a été hospitalisé à Payerne du 12.02.2020 au 15.02.2020 dans un contexte de dyspnée avec syncope. Une dégénérescence valvulaire biologique avec insuffisance et sténose est diagnostiquée. Le patient rentre à domicile avec un projet de TAVI en mars. Il présente dans la nuit du 20.02.2020 de multiples épisodes de dyspnée paroxystique nocturne motivant sa consultation en urgence. Nous concluons à une décompensation cardiaque secondaire à la valvulopathie. Un traitement diurétique intraveineux puis oral permet rapidement de résoudre la situation sur le plan symptomatique. Au vu de la situation rapidement progressive après l'hospitalisation à Payerne et en accord avec nos collègues cardiologues, nous proposons d'avancer le remplacement de la valve originellement prévu en mars. Compte tenu de la situation et en accord avec le patient, une prise en charge chirurgicale est privilégiée. Cette dernière aura lieu à la clinique Cécil à la suite de cette hospitalisation. Mr. Y reste hospitalisé au sein de l'HFR bien que la prise en charge spécifique par notre service soit maintenant terminée. Il en résulte un séjour de reclassement et vous recevrez à sa fin un simple courrier complémentaire vous informant que le patient a quitté le service. Le courrier contiendra uniquement les éventuelles notes de suite et une copie de l'ordonnance des médicaments à la sortie. Mr. Y présente des DRS depuis hier non irradiants à 6/10. Se présente aujourd'hui aux urgences en raison d'une persistance des douleurs après avoir consulté son médecin traitant. Pas de dyspnée, pas de toux. Pas d'orthopnée. Pas de chirurgie récente ni de voyages. Pas de diabète. Hypertension artérielle sous Logimax 5/50. Hypercholestérolémie selon le patient. Patient fumeur actif (environ 20 UPA). Patient connu pour asthme avec Spiriva/ventolin. Pas d'exacerbation récente de l'asthme. Pas de crise durant la nuit, pas de toux nocturne. Utilisation des aérosols 1x/jour. Médicaments: Dafalgan en réserve, Spiriva 18 mcg 1x/jour, Ventolin 100 mcg 4x/jour, Logimax 5/50 (Metoprolol, Felodipine), ASS 100 mg, Atorvastatin 10 mg, Pantoprazole 40 mg. Status aux urgences le 11.02.2020: Cardio: Hémodynamiquement stable, bruits cardiaques difficilement audibles en position couchée. Pas de souffle. Pas d'OMI. Pouls périphériques faiblement palpables. Pulmonaire: Sibilances expiratoires asymétriques à droite plus qu'à gauche. Pas de cyanose ou autre signe de détresse respiratoire. OA: Douleurs à la palpation du mollet droit. Pas de douleurs à la percussion du rachis. Mr. Y est hospitalisé électivement pour contrôle d'une oxygénothérapie nocturne (1 l/min) dans le contexte d'un syndrome d'apnées/hypopnées du sommeil avec apnées centrales (de type Cheyne Stokes) et prédominance d'hypopnées. Plusieurs tentatives d'appareillage (aPAP, CPAP) s'étaient avérées infructueuses par le passé, conduisant à la prescription d'une oxygénothérapie seule (une ASV est contre-indiquée vu l'insuffisance cardiaque). Mr. Y s'avère peu symptomatique d'un point de vue somnologique, rapportant une fatigue/asthénie chronique et stable, qu'il met plutôt en lien avec ses problèmes cardiaques. Il n'y a pas de symptômes d'hypercapnie. L'épouse rapporte une diminution récente des ronflements et n'observe plus d'apnées depuis quelque temps, possiblement en lien avec une perte pondérale suite à un bypass gastrique en début d'année.Le contrôle polygraphique/capnographique s'avère tout à fait rassurant, avec une diminution de moitié de la fréquence des hypopnées par rapport à l'année précédente (probablement sur perte pondérale) et des gaz sanguins normaux aussi bien à la capnographie qu'à une gazométrie artérielle le matin. Nous prolongeons la prescription d'oxygénothérapie et prévoyons un nouveau contrôle à 1 année. Mr. Y présente une bursite résiduelle, d'accompagnement après fracture de la clavicule. Elle s'améliore peu à peu sous traitement conservateur et avec anti-inflammatoires locaux. Je lui propose une infiltration mais il préfère continuer avec le traitement physiothérapeutique et les exercices à la maison. Prochain contrôle dans 3 mois et on évaluera à ce moment-là si une infiltration est nécessaire. Mr. Y, patient de 83 ans connu pour un adénocarcinome du sigmoïde diagnostiqué en 2018, présente une lésion hépatique unique suspecte à son dernier contrôle scanographique du 27.01.2020. Après discussion avec son oncologue traitant, le Dr. X, l'indication à un traitement par radiofréquence associé à une biopsie concomitante est posée et a lieu le 14.02.2020. Dans ce contexte, le patient est hospitalisé dans notre service le jour même pour une surveillance post-opératoire. Les suites de l'intervention sont simples et sans complication. Les douleurs sont bien soulagées par une antalgie simple. Nous réalisons un bilan hépatique à 24h de l'intervention qui montre des valeurs légèrement augmentées. Nous vous proposons un contrôle à distance. Dans ces circonstances de bonne évolution, le patient regagne son domicile le 16.02.2020. Mr. Y, 79 ans, est adressé par son médecin traitant pour investigation de méléna depuis 2 semaines et un épisode d'hématochézie. L'hémoglobine d'entrée est à 80 g/l nécessitant le passage de 2 culots érythrocytaires avec stabilisation des valeurs. Le patient est mis sous un traitement d'IPP intraveineux dans un premier temps. En parallèle, une demande d'OGD et de colonoscopie est faite et ne met pas en évidence de source de saignements. Des hémorroïdes asymptomatiques sont présentes mais ne peuvent expliquer la symptomatologie. Des biopsies fundiques sont prélevées et seront à pister. En cas de récidive, une IRM pourrait être effectuée afin d'évaluer le grêle. Un suivi ambulatoire de l'hémoglobine est également préconisé. Dans le cadre de l'anémie, le patient présente une décompensation cardiaque légère, à prédominance droite, nécessitant une adaptation des traitements diurétiques avec bonne évolution. À la sortie, le patient est compensé au niveau cardiaque avec un traitement d'Aldactone. Une adaptation du traitement de Torem sera à évaluer en ambulatoire. Un suivi régulier des électrolytes est à convenir. Concernant sa dysgueusie déjà présente depuis janvier 2019, de multiples investigations ont été faites sans trouver l'origine de ce problème. Une consultation chez le Dr. X à Lausanne, spécialiste du goût, pourrait être agendée si absence d'amélioration. Mr. Y peut rentrer à domicile le 20.02.2020 avec reprise des soins à domicile. Mr. Y est amené par sa famille à la Permanence en raison d'une aggravation de son état général les trois dernières semaines avec une somnolence, des troubles de la parole et de l'équilibre en aggravation. L'anamnèse avec le patient n'est pas contributive. L'hétéroanamnèse avec la famille révèle que le patient a fait une chute avec trauma crânien le 06.01.2020. Depuis, l'état du patient se dégrade de plus en plus. La nuit passée, il a perdu ses urines au lit puis n'a plus été en mesure de communiquer. Pas de fièvre, pas de nausée/vomissements, pas d'incontinence fécale. Le patient est en état général réduit avec somnolence. L'auscultation cardiopulmonaire revient normale hormis une fréquence cardiaque à limite supérieure de la norme. On note de légers œdèmes aux membres inférieurs. L'abdomen est souple et indolore à la palpation, l'hernie ombilicale indolore. L'examen neurologique met en évidence une aphasie mixte, des pupilles iso-iso, une parésie faciale D, pas d'ataxie au doigt-nez, bras tendus tenus, un manque de force général, des réflexes peu déclenchables, et une sensibilité pas testable. Mr. Y est hospitalisé pour surveillance et baisse de l'état général. Une démence vasculaire avec séquelles d'AVC était déjà connue. L'imagerie réalisée à l'entrée est compatible avec ce diagnostic. En l'absence de foyer infectieux aigu, ou de piste pour un autre diagnostic aigu, nous concluons à une aggravation de la démence vasculaire. Chez nous, le patient est stable. Il est entièrement dépendant de l'équipe soignante, ne sort quasiment pas du lit et ne communique plus verbalement, hormis des monosyllabes. Au cours de son hospitalisation, les tensions artérielles sont élevées. Nous introduisons un hypotenseur supplémentaire, le losartan 50 mg par jour, et obtenons un profil tensionnel adapté à l'âge. Après discussion avec la famille, Mr. Y est d'abord reclassé le 14.02.2020 en attente de home. Puis, après réflexion, le 17.04.2020, la famille change d'avis et souhaite que le patient rentre à domicile. Nous nous assurons que la famille a compris les enjeux et les soins nécessaires à domicile. Nous organisons un retour à domicile. Le patient rentre le 19.02.2020 à domicile avec aide de Spitex. Volitigo sera activé la semaine suivant sa sortie. Le patient bénéficiera d'une évaluation ergothérapeutique à domicile. Mr. Y, 46 ans, a été admis aux soins intensifs pour antalgie dans un contexte d'exacerbation de douleurs abdominales chroniques. Il s'agit d'un patient avec plusieurs hospitalisations en raison des douleurs épigastriques en barre chroniques réfractaires suite à une duodéno-pancréatectomie totale en 2001 pour une pancréatite chronique d'origine indéterminée. Suivi au Swiss Pain Institute à Lausanne, avec mise en place d'une pompe intrathécale de Fentanyl et Catapresan en 2018. Le patient relate des douleurs épigastriques en barre depuis 2 jours, d'intensité légère avec une péjoration le 27.02.2020 sans facteur précipitant identifié. Un traitement par Kétamine et Lidocaïne iv s'avère efficace dans le contrôle de la douleur et a pu être sevré le 29.02.2020. Une hypoglycémie était présente à l'admission, secondaire à une diminution de l'ingesta et à la poursuite de l'insuline. Son traitement d'insuline a été adapté à dose réduite. Une hypophosphatémie est substituée. Mr. Y a été transféré le 29.02.2020 dans le service de médecine interne. Mr. Y, 75 ans, est hospitalisé aux soins intensifs le 25.02.2020 pour une surveillance post-cholecystectomie par laparotomie dans un contexte de syndrome d'apnée obstructive du sommeil avec refus d'appareillage. Le patient, polymorbide avec situation sociale complexe en attente de placement en EMS, a été hospitalisé en novembre 2019 pour une bactériémie sur cholécystite lithiasique aiguë compliquée ayant nécessité un drainage per-cutané. Le patient a ensuite quitté l'HFR Fribourg avec un drain biliaire en place et a séjourné à Billens du 19.12.2019 au 24.12.2019 en réhabilitation. Il devait bénéficier d'une cholécystectomie en ambulatoire par le Dr. X le 03.02.2020, opération repoussée au 25.02.2020 en raison d'une décompensation cardiaque sur arrêt de diurétiques avec hospitalisation en médecine interne du 04 au 19.02.2020 avec séjour de reclassement jusqu'alors.L'opération nécessite une conversion en laparotomie en raison du status per-opératoire (fecit Dr. X) avec mise en place d'un drain Jackson Pratt dans le lit vésiculaire. L'antalgie est débutée par paracétamol, novalgine, tramal et lidocaïne avec nécessité de switch du tramal pour de l'oxycodone après l'arrêt de la lidocaïne. La surveillance respiratoire se déroule sans particularité avec 1-2 litres d'O2 aux lunettes sans pause respiratoire. L'antibiothérapie par cefuroxime est à poursuivre pour une durée totale de 24h selon demande chirurgicale. Le patient est transféré en chirurgie le 26.02.2020. Mr. Y, patient de 86 ans, est amené en ambulance suite à une alcoolisation aiguë à domicile. Le patient est dans un état psychique fragile avec rumination de son passé. Le patient explique avoir subi des épisodes de maltraitance dans l'enfance, abus sexuel et détention. Il décrit une situation difficile, car il ne peut pas parler de son passé à la maison, en particulier avec sa femme. Il souhaite rester une nuit à l'hôpital, car il ne se sent pas capable de rentrer ainsi à domicile. Le patient ne décrit pas d'idée suicidaire. Le lendemain, Mr. Y se sent mieux et se dit prêt à rentrer. Nous proposons au patient de reprendre contact avec son médecin traitant afin d'organiser une psychothérapie en ambulatoire. Le patient rentre à la maison le 31.01.2020. Mr. Y, 74 ans, adressé par son MT pour une dyspnée NYHA 4 en péjoration sur 1 semaine, douleur thoracique rétrosternale au repos sur la dernière nuit. Présente depuis 4 mois une dyspnée d'effort NYHA 3 et DRS à l'effort. Sur le plan cardiaque, pas de cinétique des troponines, un ECG montrant un bloc de branche gauche connu avec bigéminisme 1 sur 2 et un ETT montrant une FEVG stable depuis juin 2019, mais une cardiomyopathie dilatée avec hypokinésie globale sévère. Nos collègues cardiologues proposent de démarrer un traitement d'aspirine et de statine, et nous organisons une coronarographie revenant blanche. Une adaptation du traitement est effectuée avec introduction de l'entrensto dès le 14.02.2020. Le patient sera revu la semaine prochaine à la consultation de Dr. X pour adaptation du traitement. De plus, l'indication à la pose d'un défibrillateur est retenue et sera organisée le 18.02.2020 par Dr. X. Au vu de myalgie et d'un bilan lipidique dans la norme, l'atorvastatine est arrêtée. Mr. Y, 69 ans, est hospitalisé aux soins intensifs pour surveillance respiratoire post-anesthésie générale pour pose de prothèse totale de hanche le 12.02.2020 dans un contexte d'insuffisance respiratoire chronique sur syndrome obésité hypoventilation, BPCO avec tabagisme actif et obésité de classe III selon l'OMS. Le patient est convoqué électivement pour l'intervention susmentionnée qui se déroule sans complication, avec pertes sanguines per-opératoires estimées à 1 litre. L'intubation est réalisée par l'équipe d'anesthésie avec CK IIb (atcd de CK III). L'extubation se fait dans le post-opératoire immédiat. Aux soins intensifs, l'antalgie est assurée par paracétamol et oxycodone d'office et en réserve. La surveillance respiratoire n'objective aucune pause respiratoire sous 2-3 litres d'oxygène aux lunettes pour une cible de saturation entre 88-92%. La gazométrie artérielle au matin montre une insuffisance respiratoire globale légère en amélioration sans ventilation non invasive et sans troubles de l'état de conscience. Une mobilisation (avec flexion de hanche 70° et 15 kg maximum pour 8 semaines) avec physiothérapie respiratoire est prescrite. L'antalgie par opiacé est à réduire dès que possible selon tolérance. La thérapie anti-hypertensive habituelle est à reprendre progressivement selon le profil hémodynamique et la kaliémie (5.0 mmol/l le 13.02). En raison d'une consommation d'alcool à risque, de la thiamine est administrée et du Seresta est en réserve en prévention d'un syndrome de sevrage. Une substitution nicotinique par patch est en place. À noter une thrombopénie légère y compris en pré-opératoire qu'il convient de suivre en ambulatoire. Le 13.02.2020, le patient est transféré vers le service d'orthopédie. Mr. Y présente une faiblesse généralisée avec difficultés à la marche. Durant l'évaluation neurologique, le patient se plaint surtout d'une fatigue intense, mais nie tout épuisement psychologique. Le statut neurologique et les examens para-cliniques, notamment l'IRM cérébrale, ne retrouvent pas d'étiologie à la symptomatologie et permettent d'exclure raisonnablement une étiologie centrale. La clinique évoque surtout un épuisement global, avec possibles troubles fonctionnels. Au vu de l'incapacité à la marche, une hospitalisation pour surveillance est indiquée. Mr. Y est donc retransféré à Payerne pour suite de prise en charge. Mr. Y, 65 ans, est admis aux soins intensifs le 20.02.2020 pour un état de choc d'origine hypovolémique et septique secondaire à un iléus mécanique grêle sur bride dont l'évolution est défavorable. Le patient a présenté une colite à clostridium difficile qui est traitée par Metronidazole jusqu'au 15.02.2020. Il consulte aux urgences pour des douleurs abdominales d'apparition brutale avec de nombreux épisodes de vomissements et un épisode de diarrhée. À l'admission, le patient est en état de choc avec une insuffisance respiratoire aiguë nécessitant un remplissage vasculaire et le recours à la ventilation non invasive. Le scanner thoraco-abdominal objective un iléus grêle avec un saut de calibre iléal sur bride. Vu la régression des douleurs abdominales, l'absence de péritonisme, la stabilisation hémodynamique initiale chez un patient polymorbide, un traitement conservateur a été décidé en premier temps sur avis chirurgical. L'évolution est marquée par une aggravation hémodynamique avec nécessité de recours aux catécholamines malgré un remplissage vasculaire agressif, une antibiothérapie à large spectre et une corticothérapie. L'état respiratoire se détériore aussi avec une dépendance à la ventilation non invasive. La sonde naso-gastrique ramène des quantités importantes de liquide fécaloïde. Devant ce tableau, l'indication opératoire est retenue, mais le patient émet le souhait d'une abstention chirurgicale. Suite à un entretien avec la famille, il est décidé de faire un retrait thérapeutique et de privilégier les soins de confort. Mr. Y décède le 22.02.2020 en présence de sa famille. Pas d'autopsie demandée. Mr. Y, 78 ans, est hospitalisé pour une dysphagie survenue brutalement aux solides et liquides, déjà investiguée à Payerne par transit baryté le 13.02.2020 où il avait été conclu à un rétrécissement du cardia. Suite à la persistance de la dysphagie, le patient consulte à Fribourg et est hospitalisé en médecine pour des investigations. Le CT rapporte une béance oesophagienne avec boli alimentaires et une image suspecte de lésion hépatique non retrouvée à l'US. Il bénéficie d'une oeso-gastro-duodénoscopie montrant une lésion sub-sténosante de l'œsophage distal. La biopsie confirme un adénocarcinome. Le bilan est complété avec un PET-CT qui met en évidence une petite hyperactivité oesophagienne distale (SUVbwmax = 5.2), sans lésion métastatique à distance. De plus, une endosonographie est prévue en ambulatoire avec suspension du sintrom dans l'intervalle et relais par clexane prophylactique. Le cas sera ensuite discuté au tumorboard du 26.02.2020. La prise alimentaire s'améliore pendant le séjour avec un régime mixé lisse. Le patient rentre à domicile le 20.02.2020. Mr. Y, 37 ans, connu pour des antécédents psychiatriques et des douleurs chroniques, est hospitalisé pour une exacerbation de ses cervicalgies avec irradiation dans tout l'hémicorps droit ainsi qu'hémifaciale droite. Il décrit les douleurs comme des brûlures. L'examen clinique est peu concordant avec une origine périphérique. De plus, le patient se plaint de mouvements répétitifs lors des crises douloureuses, motivant la demande de consilium neurologique. Ce dernier indique une probable étiologie psychogène.Le traitement antalgique est modifié avec arrêt du Sirdalud et du Tramadol d'office et majoration de la Prégabaline au vu de la caractéristique plutôt neurogène des douleurs. Mr. Y bénéficie d'une IRM cérébro-cervicale montrant une radiculopathie C4/C5 et C5/C6 avec canal cervical étroit. Nous prenons avis auprès de nos collègues de neurochirurgie qui proposent une infiltration qui a lieu pendant le séjour. L'infiltration se passe sans particularité et l'évolution est favorable permettant un retour à domicile et un contrôle à la consultation rachis comme indiqué ci-dessus. De plus, nous demandons un avis psychiatrique (Dr. X) qui confirme une probable composante psychogène aux douleurs sur état dépressif, et suggère un rendez-vous chez son psychiatre traitant avec éventuelle adaptation du traitement. Sur le plan urinaire, Mr. Y présente un premier globe à l'entrée probablement sur douleur, traité par sondage puis après ablation de la sonde, il récidive le 17.02.2020 nécessitant une nouvelle pose de sonde vésicale et introduction de Tamsulosine. La sonde est à nouveau retirée le 20.02.2020 avec évolution favorable. Mr. Y rentre à domicile le 22.02.2020. Mr. Y présente une arthrose fémoro-tibiale interne débutante sur un morphotype en varus qui ne nécessite pour le moment pas la mise en place d'une prothèse totale de genou. Afin d'améliorer la balance musculaire antéro-postérieure, nous prescrivons des séances de physiothérapie à but de massage des chaînes postérieures et d'étirement. Nous demandons également à Mr. Y de marcher avec des bâtons de marche afin d'améliorer la posture et ainsi de mieux répartir la charge sur les genoux. Mr. Y s'annoncera à notre consultation en cas de nécessité. Mr. Y, connu pour un carcinome ORL en progression importante au niveau pulmonaire après une troisième ligne de chimiothérapie palliative, est amené aux urgences par sa femme qui rapporte une situation à domicile difficile, avec de multiples accès de dyspnée pendant la nuit (sécrétions dans la trachéotomie) et un état confusionnel aigu le matin même. Au vu de la majoration des sécrétions sur les 3 jours précédents et de la présence d'un état fébrile à 39°C à l'entrée, une antibiothérapie empirique par co-amoxicilline est introduite afin de couvrir une possible surinfection pulmonaire. Etant donné le contexte global, Mr. Y est transféré à la Villa-St-François le 05.02.2020 pour une suite de prise en charge palliative, en accord avec lui-même et son épouse. Mabthera en suspens Contrôle le 18.02.2020 chez le Dr. X pour évaluer la reprise du Mabthera. Macro-adénome hypophysaire (diagnostiqué le 18.01.2015) traité chirurgicalement au CHUV. Macroangiopathie aortique • plaque maximale de 3 mm dans l'aorte descendante (ETO du 13.01.2020) Macrocytose avec MCV à 102 fl d'origine éthylique Macrocytose avec MCV à 104 fl secondaire à une carence en folates, le 22.06.2016 (DD : toxicité à l'alcool) Choc anaphylactique sur allergie alimentaire (DD : chinese food restaurant syndrome (glutamate) Péricardite sèche d'origine indéterminée Diarrhées d'origine indéterminée sur probable gastro-entérite, le 28.04.2013 Sepsis sévère sur pneumonie basale droite le 20.12.2017 avec: • exacerbation BPCO stade III selon GOLD • diarrhées liquides pendant 36h probablement d'origine réactive • hypotension symptomatique Insuffisance rénale aiguë AKIN II d'origine pré-rénale le 20.12.2017 Insuffisance respiratoire globale d'origine multifactorielle avec: • BPCO Gold III suivi par Dr. X (pneumologue traitant) traité au long cours de Spiriva et Symbicort • Exacerbations fréquentes (06.2016, 11.2016, 12.2016, 04.2017) • EP sous-segmentaire du segment latéral du LIG le 04.12.2017, actuellement sous Xarelto • Emphysème bilatéral diffus (CT du 04.12.2017) • Sepsis sur pneumonie basale droite commensal à germe indéterminé 20.12.2017 • SAOS non appareillé selon dire de Mr. Y Macrocytose isolée le 28.01.2020 d'origine indéterminée Macro-hématurie. Macrohématurie Macrohématurie Macrohématurie. Macrohématurie. Macrohématurie asymptomatique d'origine traumatique, sur pose de sonde urinaire Macrohématurie avec caillots le 25.12.2018 avec • status post résection transurétrale de la prostate pour hyperplasie prostatique en 2015 • macrohématurie postopératoire depuis 2015. Infection des tissus mous Dig V main G sur status post plaie superficielle face palmaire zone I le 29.08.2018. Cure hernie inguinale à D en 2016, à G en 2011. Plaie à hauteur de l'IPD dig II main G en 2012. Ablation de 2 polypes adénomateux du côlon en 2009. Urosepsis sur entérobactéries (C.koseri). Macrohématurie avec/sur: • Résection polype vésiculaire en août 2019 • Anticoagulation par Xarelto Status post prothèse totale du genou droit Status post opération de la colonne vertébrale (S7) Status post PUC à gauche Macrohématurie d'origine indéterminée le 17.02.2020 Macrohématurie le 16.01 après-midi chez Mr. Y connu pour s/p Ca prostate ttt radiothérapie, suivi Dr. X Macrohématurie, le 19.02.2020 • status post-sondage vésicale le 18.02.2020 pour un globe vésicale de 560 ml. • sous double antiagrégation plaquettaire (Efient + Aspirine cardio). Macrohématurie nouvelle le 22.01.2020 Macrohématurie sans caillot d'origine indéterminée le 06.02.2020 • s/p RTUV 2011. Macrohématurie sur probable anticoagulation supra-thérapeutique le 19.04.2013 Opération du genou gauche en 2008 Macrohématurie sur sondage traumatique, le 18.02.2020 Macrohématurie sur thrombocytopénie et Xarelto le 07.02.2020. Macrosomie fœtale confirmée Macrosomie fœtale (4020 g). Diabète de type I sous pompe à insuline (diagnostiqué à l'âge de 13 ans), suivi par le Dr. X. Constipation chronique Macrosomie infirmée Macules pétéchiales au niveau du scrotum et de la région inguinale et des membres inférieurs secondaire à thrombopénie diagnostiquée 10/2019 Ancien alcoolisme (arrêt en 2013) actuellement sevré Pseudohyponatrémie sur hyperprotéinémie (protéines totales 84.3 g/l) (non-datée) Hyponatrémie à 126 mmol/l, osmolarité 277 mosmol/kg le 22.11.2019 Hypokaliémie modérée à sévère à 2.7 mMol (11/2019) Hypomagnésiémie (11/2019)Insuffisance rénale aiguë sur déshydratation avec créatinine 158 umol/l (11/2019) Coprostase le 22.11.2019 • sous Duphalac 3x50ml • Ammoniémie normale le 23.11.2019 maculo-papule hyperéminent de 1.5cm sur 3cm s'effaçant à la vitropression sans bulles ni collection, en regard de la rotule gauche avec mobilité normale, indolore Mme. Y est une patiente de 58 ans connue pour des antécédents susmentionnés, hospitalisée dans notre service de chirurgie pour la prise en charge d'un deuxième épisode de diverticulite. Le bilan biologique montre un syndrome inflammatoire avec un CRP 16 sans leucocytes. Le scanner met en évidence une diverticulite perforée avec pneumopéritoine de stade Hansen stock IIc. La patiente bénéficie d'une laparotomie exploratrice en urgence avec résection segmentaire du sigmoïde par voie ouverte avec anastomose descendo-sigmoïdienne manuelle. Après un changement unique du VAC, nous procédons à une fermeture secondaire cutanée de la laparotomie médiane le 11.02.2020. Les suites postopératoires sont favorables. Nous mettons en place une antibiothérapie pour un total de 10 jours. Au vue de l'évolution favorable tant sur le plan clinique que biologique, nous laissons le patient rejoindre son domicile le 14.02.2020. Mme. Y est une patiente de 54 ans, qui est hospitalisée de manière élective en chirurgie pour une craniotomie frontale et exérèse de méningiomes bifrontales le 17.01.2020. Les suites opératoires sont marquées par des saignements intra-parenchymateux frontaux droits et d'un œdème péri-lésionnel. La patiente montre une évolution clinique et scanographique favorable sous Dexaméthasone et Levetiracetam. Le bilan neuropsychologique du 10.02.2020 montre une atteinte à prédominance exécutive et attentionnelle, compatible avec la localisation lésionnelle bifrontale. Elle est transférée le 11.02.2020 en neuroréhabilitation intensive à Meyriez. Mme. Y est une patiente de 66 ans, connue pour une récidive d'un anévrisme abdominal et iliaque bilatéral, raison pour laquelle un pontage aorto-bi-iliaque est prévu le 10.02.2020. Lors de l'intubation, la patiente présente un choc anaphylactique après l'administration de Céfuroxime, Esmeron et une désinfection à la Chlorhexidine, nécessitant un soutien aminergique par adrénaline et noradrénaline. Au status, la patiente présente un angio-œdème massif du visage. Elle bénéficie d'une surveillance initiale aux soins intensifs avec une évolution favorable permettant son retour à l'étage le 12.02.2020. Au vu de l'évolution rapidement favorable, la patiente rentre à domicile le 13.02.2020 avec poursuite des traitements de Prednisone et anti-histaminiques par voie orale. Nous recommandons l'organisation d'un bilan allergologique à 3 mois et la nouvelle planification de l'intervention de chirurgie vasculaire à l'issue de ce contrôle. Mme. Y, 29 ans, est hospitalisée dans notre service pour la réalisation d'une séquence de 5 plasmaphérèses dans le cadre d'une névrite optique droite, probablement attribuable à une sclérose en plaques. En effet, cette patiente relate une vision progressivement floue de l'œil droit depuis la fin du mois de décembre. Une IRM cérébrale le 07.01.2020 retrouve des signes d'inflammation des nerfs optiques, prédominants à droite. Des lésions de la substance blanche sont aussi présentes et remplissent les critères de dissémination spatiale de McDonald. La ponction lombaire mi-janvier retrouve des bandes oligoclonales. Ces arguments sont en faveur d'une SEP malgré un unique événement sur le plan clinique. Notons que, dans le cadre du diagnostic différentiel, les anticorps anti-Aquaporin4 et anti-MOG reviennent négatifs. La patiente ayant bénéficié d'un schéma de stéroïdes sans amélioration notable depuis le 07.01, elle est hospitalisée pour 5 cures de plasmaphérèses. Celles-ci se déroulent sans complication. Des contrôles ophtalmologiques pendant l'hospitalisation révèlent une discrète amélioration de la vision et le bilan radiologique une diminution des signes inflammatoires au niveau du nerf optique. Mme. Y rentre à domicile le 02.02.2020 et sera revue dans le cadre de ses consultations neurologiques et ophtalmologiques. Une glande thyroïdienne, de taille augmentée, a été constatée de manière fortuite lors du repérage échographique pour la pose du cathéter de dialyse. La fonction thyroïdienne est normale. Nous recommandons la réalisation d'un ultrason de la thyroïde à distance afin d'établir de façon formelle l'existence d'un goitre. Les manifestations d'urticaire, d'origine indéterminée depuis le mois de décembre, ont été traitées symptomatiquement. À la fin de la 1ère plasmaphérèse, un léger rash cutané localisé du visage est apparu de manière furtive et migrante, sans tuméfaction. Un traitement anti-histaminique est prescrit en réserve au besoin. La contraception orale habituelle a été interrompue en raison du risque thrombotique potentiellement plus élevé durant la période des plasmaphérèses. Un autre moyen de contraception devra être envisagé pendant 6 semaines au minimum. Mme. Y, 66 ans, est hospitalisée aux soins intensifs (SIB) pour un choc anaphylactique le 10.02.2020. La patiente est connue pour une récidive d'un anévrisme abdominal et iliaque bilatéral, raison pour laquelle un pontage aorto-bi-iliaque est prévu le 10.02.2020. Lors de l'intubation, la patiente présente un choc anaphylactique après l'administration de céfuroxime, Esmeron et une désinfection à la Chlorhexidine, nécessitant un soutien aminergique par adrénaline et noradrénaline. Au status, la patiente présente un œdème massif du visage. À son entrée aux soins intensifs, la patiente est intubée et sédatée. L'adrénaline est rapidement sevrée. La patiente reçoit du Tavegyl et solu-medrol en intraveineuse. L'évolution est par la suite favorable, la patiente peut être extubée le 11.02.2020. Nous gardons la patiente sous surveillance plusieurs heures sans nouvel incident. Nous recommandons l'organisation d'un bilan allergologique à 3 mois et la nouvelle planification de l'intervention de chirurgie vasculaire à l'issue de ce contrôle. La patiente est transférée le 11.02.2020 à l'étage de chirurgie pour suite de prise en charge. Mme. Y est hospitalisée après avoir été retrouvée dans la rue le 17.02.2020 aux environs de 2h du matin, par terre, en robe de chambre avec une hypothermie à 30.2° mesurée par les ambulanciers et un état confusionnel aigu. Elle a été réchauffée de manière mécanique. Le laboratoire est resté aligné ainsi que les électrocardiogrammes de contrôle. Elle présente une infection urinaire basse traitée par Bactrim chez une patiente connue pour des cystites récidivantes. Mme. Y mentionne des pertes de mémoire qui sont aussi signalées par sa fille avec une péjoration sur les derniers mois en lien avec des décès dans la famille. L'IRM cérébrale du 17.02.2020 montre une atrophie cortico-sous-corticale diffuse ainsi qu'une leuco-encéphalopathie diffuse avec un AVC ischémique punctiforme frontal gauche récent, raison pour laquelle un traitement antiagrégant par Aspirine est mis en place. Un bilan neuropsychologique révèle un trouble neuro-cognitif majeur d'origine neurodégénérative probable avec une composante vasculaire surajoutée. Le bilan étiologique de l'AVC ischémique comprenant une échocardiographie, une US des vaisseaux précérébraux, un Holter, une hémoglobine glyquée et un bilan lipidique, met en évidence uniquement un LDL-cholestérol élevé pour lequel nous avons mis en place un traitement par statine. Nous vous laissons le soin de contrôler les enzymes hépatiques sous statine. L'enregistrement Holter est actuellement en cours de lecture et nous vous laissons le soin de pister les résultats. L'hémoglobine glyquée ne mettait pas en évidence la présence d'un diabète mais elle était limite pour un prédiabète.Des pré-inscriptions en EMS sont réalisées lors du séjour. Mme. Y rentre à domicile le 25.02.20 au vu de l'amélioration clinique avec la mise en place d'un encadrement maximal : soins à domicile, livraison de repas et une aide au ménage. Mme. Y, une patiente de 97 ans sans suivi médical connue pour des troubles cognitifs débutants objectivés par sa famille sur les derniers mois, est amenée en ambulance le 12.02.2020 pour une péjoration brutale d'une dyspnée connue. Aux urgences, un oedème aigu du poumon est diagnostiqué et un traitement par ventilation non-invasive et par diurétiques permet d'améliorer son insuffisance respiratoire. Nous objectivons également une tachycardie sinusale stable à 135/min probablement source de la décompensation cardiaque et que nous décidons de traiter par digoxine et anti-calciques sans amélioration de la fréquence. Selon l'avis des cardiologues, nous introduisons un traitement par bétabloquants et amiodarone. Malgré la poursuite du traitement diurétique et dans le contexte de la tachycardie soutenue, Mme. Y présente un nouvel épisode d'oedème aigu du poumon et décède le 15.02.2020, entourée par sa famille. Mme. Y, 64 ans, a été admise aux soins intensifs pour une décompensation diabétique acido-cétosique sévère. La patiente a présenté une baisse de l'état général avec toux sèche depuis 6 jours et des douleurs abdominales avec inappétence depuis 3 jours. Durant une période indéterminée, elle n'a plus pris ses traitements habituels. Elle a été retrouvée par terre suite à une chute, par ses filles la nuit du 10.02-11.02.2020. À l'admission, le bilan a mis en évidence une décompensation diabétique acido-cétosique et hyperosmolaire sévère avec une altération de la conscience et une insuffisance rénale aiguë. La décompensation acido-cétosique hyperosmolaire s'est améliorée sous insulinothérapie et hydratation intraveineuse. Un relais par insuline sous-cutanée a été possible dès le 13.02.2020. Les carences électrolytiques ont été substituées initialement par voie intraveineuse puis entérale. Un syndrome inflammatoire a été attribué à une pancréatite interstitielle aiguë, biologique et radiologique. Une origine métabolique, secondaire à l'acido-cétose ou carentielle, est possible, mais il n'y avait pas d'hypertriglycéridémie ni d'hypercalcémie significative à l'admission. Une obstruction biliaire transitoire n'a pas été exclue, mais semble peu probable en l'absence de dilatation des voies biliaires. La consommation d'alcool est niée par les filles. Une masse tumorale rénale gauche, ainsi qu'un nodule surrénalien gauche et un nodule hépatique entre les segments IVb et V ont été identifiés fortuitement lors de l'imagerie abdominale. Une étiologie néoplasique pourrait être le facteur précipitant de la décompensation aiguë. Un bilan complémentaire devrait donc être envisagé (IRM abdominale haute, PET-scan), en tenant compte de l'attitude générale. L'hypertension artérielle n'étant pas bien contrôlée, nous introduisons du lisinopril en plus de son traitement de base. Une malnutrition protéino-énergétique grave nécessite un soutien nutritionnel avec substitution vitaminique et électrolytique. Le risque de syndrome de renutrition est élevé. Les troubles de la conscience avec un score de Glasgow initial à 13 points ont été attribués à l'acido-cétose et aux carences nutritionnelles. Le CT cérébral était normal. Cependant, un ralentissement psychomoteur est persistant, sans déficit neurologique évident. Le contact reste très difficile avec la patiente qui ne s'exprime que par quelques mots simples. Les soins sont limités en raison d'un manque de collaboration de sa part et de son refus de s'alimenter. Un bilan neuro-psychologique, psychiatrique devrait également être discuté. La situation médico-sociale semble problématique. Selon le médecin traitant, la patiente ne s'est plus présentée depuis 2016 à son cabinet et vit en autarcie avec ses 2 filles jumelles dans de très mauvaises conditions d'hygiène et refuse tout soin médical. Une évaluation par le service social de liaison et une discussion avec la famille devraient définir les besoins de soins à domicile et d'une éventuelle curatelle. La patiente a été transférée le 14.02.2020 dans le service de médecine interne. Mme. Y présente une lésion complexe de la corne postérieure du ménisque interne associée à une lésion de stade II du ligament collatéral interne. Dans un premier temps, je propose un traitement conservateur par physiothérapie à but antalgique. Je revois la patiente dans 6 semaines le 27.03.2020 pour une réévaluation clinique. En cas de persistance de douleurs, je proposerai à la patiente une arthroscopie pour s'adresser à la lésion du ménisque en regard de la corne postérieure. Je prescris à la patiente des anti-inflammatoires sous forme d'Irfen 600 mg 3 cp/jour en réserve combiné d'une protection gastrique sous forme de Pantozol 40 mg 1 cp/jour. Un arrêt de travail n'est pas nécessaire. Mme. Y, patiente de 41 ans, connue pour un goitre multinodulaire, est hospitalisée de manière élective dans le service de chirurgie le 28.01.2020 pour une thyroïdectomie totale droite avec exploration gauche. L'opération a lieu le jour même. En per-opératoire, au vu des modifications perçues sur le lobe gauche, une thyroïdectomie totale bilatérale est effectuée et la pièce est envoyée en histopathologie. Les suites cliniques et biologiques sont tout à fait favorables, le contrôle ORL du 29.01.2020 démontre un oedème des cordes vocales, sans trouble de la mobilité. La patiente peut rentrer à domicile le 31.01.2020. La patiente sera revue à la consultation du Dr. X le 09.03.2020 pour un contrôle post-opératoire. Mme. Y est patiente de 29 ans, connue pour les antécédents susmentionnés, qui a été hospitalisée dans notre service de chirurgie pour y bénéficier d'une cholécystectomie laparoscopique avec cholangiographie peropératoire le 21.02.2020. L'opératoire se déroule sans complication et les suites opératoires sont simples, permettant un retour à domicile le 22.02.2020. Mme. Y est hospitalisée suite à une exacerbation en intensité de ses douleurs chroniques et de ses douleurs abdominales. Le laboratoire d'entrée ne retrouve pas de syndrome inflammatoire, pas de trouble électrolytique et des valeurs hépato-biliaires et pancréatiques dans la norme. Sur le plan antalgique, le traitement est initialement adapté avec augmentation des réserves de morphine avec un résultat partiel. Après discussion avec le Dr. X, le traitement de fond de MST est également augmenté avec adaptation des réserves. Un transfert à la Villa St-François est discuté selon les désirs de la patiente. Elle se plaint aussi de douleurs abdominales sur constipation secondaire au traitement d'opioïdes qui évoluent bien suite à une optimisation du traitement laxatif. Le dernier contrôle gynécologique datant d'il y a plus de 2 ans, nous proposons à la patiente de prévoir un contrôle gynécologique prochainement. Une anémie normochrome normocytaire découverte à l'entrée est bilanée et retrouve une carence en fer. La patiente reçoit une dose de Ferinject 1000 mg le 08.02.2020. Un contact est pris avec le Dr. X qui verra la patiente durant le séjour. Mme. Y est transférée à la Villa St-François le 10.02.2020. Mme. Y est une patiente de 24 ans, hospitalisée pour une hémiparésie progressive et des troubles sphinctériens. Le bilan initial radiologique met en évidence des masses cérébrales frontales bilatérales avec un oedème important.Les résultats disponibles du bilan immunologique et infectieux reviennent tous négatifs et le CT thoraco-abdominal ne met pas en évidence une origine néoplasique. Une forme de maladie démyélinisante inhabituelle (SEP) est fortement suspectée et motive l'introduction de Solu-Médrol pour 3 jours, avec bonne évolution clinique. Un suivi en neurologie et en ophtalmologie est organisé pour le suivi de la prise en charge. La patiente rentre à domicile le 24.02.2020. Mme. Y est une patiente de 34 ans, hospitalisée pour prise en charge et investigation de douleurs abdominales invalidantes. Les douleurs se situent au niveau de l'hémiabdomen droit, prenant l'hypochondre droit et allant jusqu'à la fosse iliaque droite. Elles sont continues avec de fréquentes périodes d'exacerbation. Les douleurs sont apparues pour la première fois il y a une année et avaient été associées à une cholélithiase, raison pour laquelle elle avait eu une cholecystectomie. Malgré cette intervention, la symptomatologie a persisté avec une péjoration des douleurs depuis 2 mois et depuis une semaine, elles sont devenues insupportables, allant jusqu'à 10/10. Absence de trouble de transit ou de symptomatologie urinaire. La patiente consulte une première fois le service des urgences le 13.02.2020 et elle bénéficie d'un bilan biologique qui est normal et d'un CT-scan abdominal natif qui exclut une urolithiase. Mme. Y rentre à domicile et revient le lendemain pour persistance des douleurs. Le bilan biologique montre cette fois-ci une perturbation des tests hépatiques chez une patiente qui ne consomme pas d'alcool, qui est possiblement due à la consommation de Paracétamol ou à un passage de calcul biliaire et qui se normalise spontanément. Par ailleurs, un US abdominal montre uniquement une minime dilatation des voies biliaires. Le reste du bilan biologique et par imagerie est sans particularité. Un bilan de porphyrie a été également lancé et est actuellement encore en cours. À noter que des frottis réalisés en ambulatoire par son gynécologue traitant sont revenus positifs pour une infection à Ureaplasma Parvum que nous traitons par Doxycycline. Le traitement était initialement prévu pour 10 jours mais il a été réduit à 8 jours en raison d'une suspicion d'effets secondaires (myalgies et arthralgies des membres inférieurs). Un nouveau contrôle gynécologique effectué durant le séjour hospitalier s'avère normal. L'antalgie a été assurée initialement par des opiacés intraveineux puis per os, associés à des AINS et de la Prégabaline. En raison d'un surdosage d'opiacés entraînant des troubles de la vigilance, ils sont arrêtés, ainsi que la Prégabaline. Finalement, les douleurs se sont spontanément améliorées malgré l'arrêt de l'antalgie. À noter également l'introduction du Cymbalta à but antidépresseur et antalgique, que nous avons poursuivi en accord avec les collègues de la psychiatrie. Ces derniers ont également suivi la patiente durant le séjour et poursuivront le suivi en ambulatoire. Des séances d'hypnose ont été également effectuées avec un excellent résultat. Nous recommandons à la patiente de prendre contact avec un hypno-thérapeute en ambulatoire pour continuer la thérapie. Sur le plan neurologique, la patiente développe durant le séjour une nouvelle parésie bilatérale des membres inférieurs. L'examen clinique parle en faveur d'un trouble somatoforme et l'évolution est spontanément favorable. Les IRM médullaires sont sans particularité. Nous demandons un avis neurologique qui propose de compléter le bilan par une imagerie cérébrale et cervicale à la recherche de lésion inflammatoire médullaire ou cérébrale. Celle-ci aura lieu en ambulatoire comme indiqué. L'évolution est finalement favorable avec diminution des douleurs et récupération de la force/équilibre permettant à Mme. Y un retour à domicile le 28.02.2020. Mme. Y souffre de nouveau de gonalgies déjà connues il y a 2 ans qui sont dues à une arthrose principalement du compartiment fémoro-tibial interne du genou droit. Comme la dernière fois, l'infiltration avait été efficace et avait calmé la situation durant 2 ans, je propose de répéter cette infiltration. La patiente est d'accord. L'infiltration du genou droit est prévue le 25.03.2020. Mme. Y, patiente de 73 ans connue pour des lombalgies chroniques, nous est adressée par les urgences en raison d'une pyélonéphrite bilatérale prédominante à droite. Elle présente un épisode de vomissements le 08.02.2020 avec des frissons les jours suivants. Péjoration de son incontinence depuis 1 semaine. Le bilan biologique montre un syndrome inflammatoire avec leucocytose sans déviation gauche et le sédiment urinaire revient positif pour une infection urinaire. Une imagerie avec scanner abdominal montre une image hyperéchogène des deux reins, prédominant à droite confirmant le diagnostic de pyélonéphrite bilatérale. Un traitement antibiotique par ceftriaxone est débuté le 10.02.2020 avec bonne évolution clinique et biologique. Les cultures urinaires et hémocultures reviennent positives pour un E-coli multi-sensible. Une adaptation de l'antibiothérapie n'est pas nécessaire et nous poursuivons le traitement avec ceftriaxone pour une durée totale de 7 jours. À son arrivée, la patiente se plaint d'une toux sèche avec rhinorrhée claire depuis 3 jours. Les frottis de grippe et RSV reviennent négatifs et les symptômes se résolvent spontanément. Sur le plan urologique, en raison d'une miction impérieuse de longue date, nous vous prions d'organiser un examen uro-dynamique en ambulatoire. Nous substituons le traitement vaginal avec Gynoflor selon le souhait de la patiente (meilleure compliance avec cette typologie de subministration). Sur le plan pneumologique, nous arrêtons le traitement de Rellvar selon le souhait de la patiente et en absence d'indication. Sur le plan clinique et biologique on note une évolution favorable. Mme. Y montre une évolution favorable au niveau clinique et biologique et elle peut rentrer à domicile le 19.02.2020. Mme. Y, 54 ans, est adressée au service des urgences par sa psychiatre traitante pour une dyspnée en péjoration depuis 3 semaines. Au service des urgences, une saturation de 83 % est constatée et une embolie pulmonaire ou un événement infectieux est écarté scannographiquement. Une origine cardiaque de la dyspnée est exclue par le laboratoire (NT-ProBNP à 174 ng/L). Des fonctions pulmonaires révèlent un trouble restrictif sur syndrome obésité-hypoventilation péjoré par forte consommation tabagique de la patiente ainsi qu'un probable déconditionnement, sans trouble obstructif. Une capnographie n'est pas contributive au vu de la mauvaise compliance de la patiente. Nous expliquons à la patiente les bénéfices de l'instauration d'une ventilation non-invasive durant la nuit, traitement qui semble peu compatible avec la mauvaise compliance générale de la patiente. Le service de pneumologie reste à disposition si elle désire par la suite une instauration de ce traitement. Concernant le diabète, nous constatons un profil glycémique élevé durant l'hospitalisation. Après discussion avec les diabétologues et au vu de la compliance de la patiente, nous n'introduisons pas d'insuline mais majorons le traitement oral avec rajout de Sitagliptine. Nous proposons à la patiente d'introduire dans un second temps un traitement d'analogue du GLP-1. Mme. Y est d'accord et bénéficie d'un rendez-vous le 13.02.2020 en diabétologie. Dans ce contexte, une consultation ophtalmologique est prévue préalablement pour le 11.02.2020. Concernant les œdèmes des membres inférieurs, les angiologues réalisent un bilan qui ne révèle pas d'insuffisance veineuse. Une hydratation cutanée est efficace sur la diminution du prurit.Durant toute l'hospitalisation, nous insistons sur le fait qu'il serait bénéfique d'arrêter de fumer et que nous pouvons aider la patiente si c'est son souhait. Mme. Y ne désire cependant pas changer sa consommation. De plus, nous découvrons un nodule de 6 mm sur le segment postérieur du lobe supérieur gauche lors du scanner thoracique du 03.02.2020. En l'absence de contexte oncologique, nous recommandons un CT de contrôle dans 6 mois (selon la classification de Fleischner). Mme. Y peut sortir le 07.02.2020 en état général préservé. Mme. Y, 93 ans d'origine du Pérou et seulement en vacances en Suisse, est hospitalisée pour une insuffisance cardiaque globale dans le contexte d'une fibrillation auriculaire à conduction rapide et une mauvaise compliance médicamenteuse. Elle se présente initialement aux urgences pour une dyspnée aiguë associée à une orthopnée nouvelle. Elle mentionne également une augmentation des œdèmes des membres inférieurs. Le bilan initial met en évidence une décompensation cardiaque globale sur une probable compliance médicamenteuse insuffisante selon les aveux de la patiente. Elle répond rapidement au traitement diurétique intraveineux. Une échocardiographie transthoracique de contrôle montre une fraction d'éjection conservée. Au vu de la fibrillation auriculaire rapide avec traitement bêtabloquant maximal, nous introduisons un traitement par Diltiazem, une valeur cible de la fréquence cardiaque en dessous de 80/min au repos est visée. La patiente rentre à domicile chez sa fille le 20.02.2020. Nous recommandons d'attendre minimum 10 jours avant de prendre l'avion pour le retour au Pérou. Mme. Y est une patiente de 60 ans connue pour un status post-diverticulite compliquée, qui est hospitalisée le 07.02.2020 en électif afin de bénéficier d'une sigmoïdectomie par laparoscopie avec anastomose directe. L'intervention est effectuée le jour même de l'hospitalisation et se déroule sans complication. Les suites post-opératoires sont simples avec une réalimentation rapidement bien tolérée. Mme. Y peut regagner son domicile le 13.02.2020 et elle sera par la suite revue à notre consultation pour un contrôle clinique. Mme. Y est une patiente de 88 ans qui est hospitalisée pour la prise en charge à distance d'une cholangite aiguë lithiasique pour laquelle elle avait été hospitalisée dans notre service en décembre 2019. Elle bénéficie d'une cholécystectomie par laparoscopie le 07.02.2020. Les suites opératoires sont simples, permettant un retour à domicile le 10.02.2020. Elle sera convoquée par la suite par nos collègues de gastro-entérologie pour l'ablation du stent biliaire encore en place. Mme. Y, âgée de 73 ans, est hospitalisée pour une pneumonie basale droite sur grippe à Influenza A. La patiente présente depuis 3 jours un état grippal avec toux et dyspnée. La radiographie du thorax d'entrée montre un possible foyer basal droit et un frottis nasopharyngé revient positif pour une infection à Influenza A et RSV, avec antigènes urinaires négatifs. Un traitement par Oseltamivir est débuté, couplé d'une antibiothérapie par Co-Amoxicilline pour suspicion de surinfection bactérienne. Une ventilation non invasive intermittente est instaurée en soins intensifs, de réponse clinique rapidement favorable à 24 h. L'évolution clinique à l'étage est favorable, permettant le sevrage progressif des bronchodilatateurs et de l'oxygénothérapie. Sur le plan cardiovasculaire, une suspicion de décompensation cardiaque aiguë motive à l'entrée l'administration de diurétiques iv, suspendus à 24 h sur absence d'arguments cliniques, avec reprise du traitement habituel. Une échocardiographie de contrôle se révèle superposable aux précédentes et un contrôle du pacemaker n'identifie pas d'anomalie. Enfin, sur cinétique des troponines à l'admission, sans modification électrique, un NSTEMI secondaire dans le contexte infectieux est retenu, sans indication de réaliser une coronarographie. L'évolution clinique est favorable, sans récidive des douleurs. La pose du dernier stent datant de plus de deux ans et une anticoagulation orale pour fibrillation auriculaire paroxystique motivent l'arrêt de l'aspirine. Sur le plan hématologique, une anémie macrocytaire normochrome arégénérative sur carence en acide folique est constatée. Le reste du bilan étiologique (vitaminique, ferrique, thyroïdien) est dans la norme, avec recherche isolée de sang occulte dans les selles négatif. Une substitution en acide folique est introduite pendant un mois, avec couverture par IPP dans le contexte de la corticothérapie à long cours et l'anticoagulation. Nous vous proposons de finaliser la recherche de sang occulte dans les selles et d'anticiper au besoin le bilan endoscopique de dépistage prévu pour cette patiente dans 3 ans. Mme. Y, âgée de 89 ans, connue pour les antécédents susmentionnés, nous est adressée par l'HFR Fribourg pour une réhabilitation musculo-squelettique et rééducation à la marche suite à une fracture pertrochantérienne de type V (intertrochantérienne) du fémur droit traitée par réduction fermée et ostéosynthèse par clou PFNA le 26.11.2019. Sur le plan social, la patiente vit avec son époux à domicile. Elle est à la retraite (ancienne employée à la Poste). À l'admission, la patiente est hémodynamiquement stable et les paramètres vitaux sont dans la norme. Les douleurs sont relativement bien contrôlées par l'antalgie en place. À l'anamnèse par systèmes, Mme. Y ne signale aucune plainte, en particulier pas de dyspnée ni d'orthopnée. Au status, la patiente est orientée et collaborante. La cicatrice est calme. Hormis un souffle systolique en relation avec la sténose aortique connue ainsi que l'anémie postopératoire, l'examen cardiopulmonaire est sans particularité. Nous trouvons des œdèmes des membres inférieurs, prenant le godet, s'étendant jusqu'aux genoux, plus importants à droite, d'évolution rapidement favorable. Les amplitudes articulaires ainsi que la force des membres inférieurs sont difficilement évaluables à son arrivée car très limitées par la douleur. La sensibilité est conservée. Durant son hospitalisation, elle a présenté un épisode d'infection urinaire basse sans complication, efficacement traité par Ciprofloxacine. Durant son séjour, la patiente a bénéficié d'une prise en charge interdisciplinaire avec physiothérapie et ergothérapie. À 6 semaines postopératoires, nous effectuons une radiographie de contrôle qui met en évidence une fracture péri-prothétique, médialement à la pointe du clou avec solution de continuité corticale. Nous prenons avis auprès de nos collègues de l'orthopédie qui retiennent l'indication pour une décharge complète avec mobilisation lit-fauteuil pour 6 semaines supplémentaires. Vu les limitations fonctionnelles en raison de la décharge du MID, Mme. Y rentre à domicile à sa demande le 15.01.2020. La patiente pourra rejoindre notre service pour la rééducation à la marche une fois l'autorisation de charge donnée. Les soins à domicile sont réactivés. Mme. Y est une patiente de 63 ans, qui est hospitalisée de manière élective le 31.01.2020 pour une cholécystectomie laparoscopique. L'opération a lieu le jour même, avec une ERCP intra-opératoire au vu des concrétions visualisées dans le cholédoque en per-opératoire. L'évolution clinique et biologique est tout à fait favorable, permettant un retour à domicile le 03.02.2020. Nous suggérons un suivi clinique avec ablation des fils dans 10 jours chez le médecin traitant. La patiente sera revue à la consultation du Dr. X le 16.02.2020. Mme. Y, patiente de 73 ans connue pour un carcinome ovarien gauche suivi par Dr. X et sous chimiothérapie par Carboplatine, nous est adressée par le service d'oncologie dans le contexte d'un découvert du PAC le 06.02.2020.Pour rappel, à la consultation oncologique du 06.02.2020, nos collègues du service d'oncologie notent une sécrétion au niveau du catheter. La patiente ne présente pas d'état fébrile ni de signes d'instabilité cardio-vasculaire. A l'anamnèse, Mme. Y explique avoir remarqué cette sécrétion depuis une semaine. Dernière dose de chimiothérapie par le PAC le 06.02.2020. Une prise en charge chirurgicale est organisée avec ablation du PAC le 07.02.2020. Sur le plan microbiologique, les cultures reviennent négatives à 2 jours. Une antibiothérapie empirique par Co-Amoxicilline iv est débutée puis stoppée au vu des résultats négatifs des cultures, de l'absence de clinique et de l'absence de syndrome inflammatoire au laboratoire. Durant l'hospitalisation, la patiente se plaint de lombalgies paravertébrales D avec augmentation de son incontinence urinaire et de sa pollakiurie. Un sédiment urinaire revient propre et un US montre une dilatation pyélocalicielle de 9 mm. Nos collègues urologues vont reconvoquer Mme. Y en ambulatoire pour la suite de prise en charge. Mme. Y est une patiente de 65 ans qui se présente au service des urgences pour des douleurs abdominales avec nausées et vomissements. Un bilan biologique et un CT scan abdominal mettent en évidence une pancréatite aigue Balthazar D sur pancréatite chronique. L'évolution initialement favorable est par la suite marquée par une augmentation isolée de la bilirubine et l'apparition d'un ictère ainsi que d'un syndrome inflammatoire avec une CRP à 400 mg/dl. La patiente bénéficie d'une antibiothérapie par Tienam et nous réalisons un ultrason qui montre une légère dilatation des voies biliaires intra-hépatiques sans possibilité d'évaluer les voies extra-hépatiques. Nous réalisons une Cholangio IRM sous sédation le 14.02.2020 qui ne met pas en évidence de calcul dans les voies biliaires ni de dilatation des voies biliaires intra ou extra-hépatiques. Sur le plan biologique, on note une diminution progressive de la bilirubine avec une augmentation passagère de la gammaGT et de la phosphatase alcaline. Devant une évolution clinique et biologique favorable avec normalisation des tests hépatiques, la patiente peut bénéficier d'un retour à domicile le 20.02.2020. Devant l'étiologie indéterminée de la pancréatite aiguë et de la cholestase, la patiente bénéficiera d'une consultation en hépatologie en ambulatoire. Mme. Y, 65 ans, est amenée aux urgences par son fils le 17.02.2020 pour confusion et dyspnée NYHA 4. A son arrivée, nous constatons des signes d'insuffisance cardiaque globale décompensée avec d'importants œdèmes des membres inférieurs, ainsi qu'un laboratoire parlant en faveur d'une insuffisance rénale. Une fibrillation auriculaire nouvelle est également découverte. Une radiographie de thorax montre des signes d'insuffisance cardiaque décompensée. Une échocardiographie transthoracique (ETT) révèle une hypertension pulmonaire et des signes de cardiopathie hypertensive avec une FEVG à 75%. Le traitement diurétique est intensifié, et nous constatons une amélioration de la clinique. Le traitement de Torasémide est majoré pour le retour à domicile. Pour la décompensation cardiaque, nous retenons une cause mixte, par une insuffisance rénale aiguë et une FA nouvelle. Dans ce contexte, nous recommandons à la patiente de surveiller son poids, avec un poids cible de 93 kg et de consulter en cas d'augmentation de ce dernier. Nous constatons une hypertension artérielle pulmonaire lors de l'ETT, dont l'origine reste indéterminée. Une scintigraphie permet d'exclure une embolie pulmonaire. Un syndrome d'apnée du sommeil n'est pas investigué en raison de l'absence de symptomatologie typique et d'une probabilité pré-test basse (Score de STOP-BANG à 2/8). Un CT thoracique ne met pas en évidence de signe de pathologie pulmonaire sous-jacente. Après discussion avec les cardiologues, un cathétérisme gauche-droit est organisé pour le 09.03.2020 en ambulatoire. Une anticoagulation orale par Rivaroxaban est introduite dans le contexte de la fibrillation auriculaire nouvelle. Au vu des dernières valeurs de créatinine (laboratoire du 26.02.2020), mesurée à 115 umol/l, une dose de 15 mg journalière est maintenue. Nous recommandons également une cardioversion par Amiodarone à 3 semaines du début de l'anticoagulation. Une insuffisance rénale AKIN 3 d'origine pré-rénale est mise en évidence à l'admission, dans le contexte d'une prise de Diclofenac et d'un syndrome cardio-rénal. Une sonographie permet d'exclure une cause post-rénale. La fonction rénale s'améliore progressivement sous traitement diurétique. Lors de son hospitalisation chez nous, nous notons, malgré son traitement habituel, une péjoration du diabète. Après avis avec les diabétologues, nous modifions son traitement, en arrêtant la Metformine et le Glimépiride et en introduisant à la place de l'insuline Humalog et de la Lantus. La patiente est favorable à un traitement d'insuline plutôt qu'oral. Un rendez-vous de contrôle est organisé en diabétologie le 04.03.2020. Mme. Y peut rentrer à domicile le 26.02.2020. Mme. Y est amenée aux urgences en ambulance pour un état confusionnel aigu au réveil. A l'anamnèse, elle dit avoir eu de la toux lors des derniers jours. Le laboratoire révèle un syndrome inflammatoire. A la radiographie, nous suspectons un foyer rétrocardiaque gauche. Un traitement de Ceftriaxone et de Clarithromycine est introduit. L'antigène urinaire revient positif pour un pneumocoque. La légionellose revient négative et nous stoppons la Clarithromycine. L'évolution clinique est favorable. Concernant la situation à la maison, nous introduisons les soins à domicile une fois par semaine pour la gestion des médicaments. Mme. Y peut rentrer à domicile le 04.02.2020 en bon état général. Mme. Y est une patiente de 90 ans qui arrive aux urgences pour une dyspnée d'effort en péjoration depuis quelque temps avec une toux productive sans douleur thoracique, sans état fébrile ni diarrhée. Pour rappel, Mme. Y a récemment été hospitalisée pour une réadaptation avec un statut post-syndrome coronarien aigu de type STEMI le 04.12.2019. A son admission en gériatrie, Mme. Y est toujours dyspnéique avec des expectorations verdâtres. Nous retenons le diagnostic de pneumonie du lobe basale gauche au vu d'une auscultation pulmonaire retrouvant des râles et d'une radiographie du thorax montrant un foyer en base gauche, raison pour laquelle nous mettons en place une antibiothérapie sous Rocéphine 2g 1x/jour du 10.01.2020 au 15.01.2020 avec une évolution clinique favorable. Les antigènes urinaires à la recherche de la légionellose et du Streptocoque pneumoniae reviennent négatifs. Les hémocultures reviennent négatives également. Nous retenons également une nouvelle décompensation cardiaque globale à prédominance gauche le 11.01.2020. Comme étiologie, nous retenons la composante infectieuse dans le contexte de la pneumonie, sans pour autant exclure une mauvaise compliance médicamenteuse. Nous introduisons un traitement diurétique sous Lasix en intraveineux du 11.01.2020 au 15.01.2020, relayé par un traitement sous Torem avec une évolution clinique favorable et un poids à la sortie qui est de 86,7 kg. Nous retrouvons une insuffisance rénale chronique de stade G4A2 acutisée probablement dans le contexte du syndrome cardio-rénal. Durant le séjour, la fonction rénale se détériore avec des valeurs de créatinine jusqu'à 262 umol/l que nous stabilisons à 180 umol/l après optimisation du traitement diurétique. Nous vous invitons à poursuivre le traitement sous Torem à une posologie de 50 mg 1x/j et de procéder à un contrôle biologique à votre consultation.Le bilan biologique retrouve une anémie normocytaire hypochrome arégénérative chronique d'origine mixte déjà investiguée lors de la précédente hospitalisation pour laquelle nous maintenons la substitution de l'acide folique. Durant son séjour, Mme. Y participe à des séances de physiothérapie de mobilisation. A sa sortie, son périmètre de marche à l'aide du rollator est de 200 mètres et la patiente peut gravir 18 marches. Sa mesure d'indépendance fonctionnelle totale est évaluée à 82/126 par rapport à 65/126 à son entrée (MIF physio : transferts 7/7, déplacement 6/7, escaliers 6/7). Le TUG se réalise en 13.48 secondes avec l'aide du rollator. En ergothérapie, la patiente profite d'une prise en charge pour l'adaptation aux activités de la vie quotidienne. Le 24.01.2020, Mme. Y quitte notre service avec la mise en place de soins à domicile comme suit : • 3x/semaine pour les signes vitaux, • 2x/jour pour les soins de base ; • ainsi que des séances de physiothérapie en ambulatoire et un suivi régulier à votre consultation. Mme. Y, patiente de 27 ans hospitalisée dans notre service de chirurgie pour y bénéficier d'un bypass gastrique par laparoscopie le 19.02.2020. L'opération se déroule sans complication. Les suites post-opératoires sont simples et afébriles, l'antalgie étant bien contrôlée. Une réalimentation précoce selon le schéma est instaurée et bien tolérée. Devant cette excellente évolution, nous laissons Mme. Y regagner son domicile le 21.02.2020 avec un rendez-vous de contrôle dans 4 semaines. Mme. Y, patiente de 75 ans connue pour les comorbidités susmentionnées, nous est adressée par sa néphrologue traitante (Dr. X) pour la prise en charge d'une suspicion de vasculite à MPO-ANCA (60.1 UI/l le 20.12.19) et d'une ponction biopsie rénale dans le contexte d'une insuffisance rénale chronique de stade G5 A2 selon KDIGO d'origine multifactorielle. Un bilan initial met en évidence une anémie normocytaire normochrome hyporégénérative, une acidose métabolique, et une hyperphosphatémie pour lesquels nous introduisons un traitement par érythropoïétine, Néphrotrans, et chélateurs du phosphate. En raison des tensions artérielles élevées à son entrée, nous renforçons également son traitement antihypertenseur. Nous réitérons un bilan immun le 10.02.2020 qui montre des MPO-ANCA à 150.5 U/ml. Nous réalisons une ponction biopsie rénale le 12.02.2020 qui montre des lésions actives évoquant à la fois une vasculite à MPO-ANCA avec probable néphropathie hypertensive sous-jacente sans dépôt d'immunoglobuline. La patiente présente une hématurie macroscopique post-geste qui se résout spontanément le lendemain. En raison de l'hématurie post-ponction, une récolte des urines sur 24h n'est pas réalisable. Le traitement par Sartan est interrompu en raison d'une élévation importante de la créatinémie à 480 uh/h. Sur le plan pulmonaire, un scanner thoracique montre un infiltrat centro-lobulaire en verre dépoli de distribution diffuse, centrale et périphérique, compatible avec une atteinte de type vasculitique. Nous recommandons toutefois une investigation approfondie dans un contexte de suspicion de maladie de Wegener. Nous introduisons un traitement par corticoïdes (Solumedrol 1 g / jour) et une vaccination prophylactique pour l'HBV et Influenza. Au vu des résultats de la ponction-biopsie rénale et d'une augmentation importante de la créatinémie, nous transférons la patiente à Berne le 14.02.2020 pour une plasmaphérèse et la suite de la prise en charge. La patiente quitte l'HFR en bon état général le 14.02.2020. Mme. Y présente une coxarthrose G symptomatique. Elle présente également des gonalgies G dans le contexte d'une usure probablement de la corne antérieure du ménisque externe ainsi que du compartiment fémoro-tibial interne. En ce qui concerne la hanche, théoriquement l'implantation d'une prothèse totale peut être indiquée. J'explique à la patiente que cette indication opératoire dépend uniquement des douleurs présentées, et que c'est à elle d'en décider l'opportunité. J'explique également qu'avec l'implantation de la prothèse totale à gauche, les gonalgies ne vont pas complètement disparaître. Mme. Y a bien compris la situation et pour ma part je reste volontiers à disposition pour tout renseignement complémentaire. Un contrôle à ma consultation n'est pas prévu. Mme. Y présente donc un AVC ischémique aigu pontique paramédian D. Pour rappel, elle a présenté à 17h le 10.02.2020 une dysphagie et des troubles de l'équilibre. Elle consulte les urgences à 04h00 du matin le 11.02.2020 suite à une persistance des symptômes. Le tableau clinique est un hémisyndrome facio-brachio-crurale G ataxiant et une dysarthrie et l'IRM cérébrale confirme la lésion ischémique aiguë pontique paramédiane à droite. La patiente est hospitalisée en lit monitoré pour une surveillance neurologique, après avoir bénéficié d'une dose de charge d'aspirine. Sur le plan étiologique, nous retenons une origine micro-angiopathique. L'échocardiographie transthoracique ne montre pas de dilatation de l'oreillette gauche ni de valvulopathie, la contractilité est normale. Un Holter de 72h est posé durant l'hospitalisation, les résultats sont toujours en cours lors de la rédaction de cette lettre. Un examen neurosonologique retrouve une sténose débutante de la carotide interne D à 40-50% asymptomatique qu'il faudra contrôler à une année. La sténose à gauche est stable par rapport aux anciennes imageries. Sur le plan médicamenteux, une double anti-agrégation est introduite par Plavix 75 mg/j et Aspirine 100 mg pour une durée de 15 jours puis poursuivie par une antiagrégation simple par Plavix au long cours. Le traitement d'Atorvastatine est majoré suite à des valeurs de LDL hors cible malgré la thérapie précédente. Nous vous proposons d'effectuer un bilan lipidique ainsi que des transaminases à 1 mois avec adaptation du traitement en fonction (cible LDL < 1.4 mmol/l ou >50% de baisse des LDL). Le traitement anti-HTA a été adapté (cible < 140/85). La conduite de véhicule automobile est contre-indiquée d'un point de vue neurologique (admise d'un point de vue neuropsychologique), une réévaluation durant son hospitalisation à Meyriez est à effectuer. Une consultation neurovasculaire de contrôle est prévue à 3 mois. La patiente décrit une humeur triste sans idée noire, avec pleurs récurrents durant la journée. Nous proposons un antidépresseur temporairement durant la phase de réhabilitation, à évaluer ou majorer en fonction de la réponse clinique. Elle ne souhaite pas de soutien psychologique. L'évolution clinique est lentement favorable avec un status neurologique de sortie montrant une persistance d'une hémiparésie G a minima ataxiante et une dysarthrie. Dans ce contexte, Mme. Y est transférée en neuro-réadaptation intensive à Meyriez. La patiente sera suivie dans le cadre de l'étude ESTREL avec un schéma médicamenteux prescrit selon protocole en double aveugle (Madopar vs Placebo) jusqu'au 24.03.2020. Mme. Y, 74 ans, est admise en Stroke unit monitorée le 11.02.2020 en raison d'AVC ischémique pontique para-médian droit. La patiente, connue pour un antécédent d'AVC bulbo-pontique gauche en 2010 et d'une athéromatose des deux carotides avec TEA gauche en 2010, présente une dysphagie et des troubles de l'équilibre depuis 17h00 le 10.02.2020. Elle consulte vers 04h00 le 11.02.2020 en raison de la persistance des symptômes. A l'arrivée aux urgences, nous constatons une ataxie du membre supérieur gauche, une discrète faiblesse du membre supérieur gauche et une dysarthrie (NIHSS 3). Sur avis neurologique, une charge en aspirine est administrée et une double antiagrégation par Clopidogrel et aspirine est à poursuivre pour deux semaines au moins.Un CT cérébral est effectué le 11.02.2020, qui ne montre pas de signes d'ischémie récente. Le bilan est complété par une IRM cérébrale qui montre une lésion ischémique aiguë constituée pontique paramédiane à droite sans transformation hémorragique. Une échocardiographie transthoracique met en évidence une fonction cardiaque conservée sans valvulopathie significative. Un Holter est mis en place le 12.02.2020. Une origine micro-angiopathique est retenue. L'évolution aux soins intensifs est stable avec un score de NIHSS à la sortie de la SU monitorée évalué à 3. La patiente est transférée le 12.02.2020 en Stroke unit non monitorée pour suite de prise en charge. Mme. Y est une patiente de 73 ans qui bénéficie de l'intervention sus-nommée le 24.02.2020, qui se déroule sans complication. À noter que lors du réveil, la patiente a présenté une déchirure de l'épiderme pré-tibiale du membre inférieur gauche traumatique sur frottement avec la ceinture du bloc opératoire. Sur le plan vasculaire, les contrôles sont bons avec des flux périphériques tous perçus au Doppler. Les suites post-opératoires sont par ailleurs simples avec une cicatrice restant calme et propre avec réfection aux 48h. Les douleurs sont gérées par une antalgie simple. Les plaies péri-malléolaires du membre inférieur droit ainsi que la plaie pré-tibiale du membre inférieur gauche bénéficient d'un protocole par la stomathérapie qui suivra la patiente. Sur le plan cardiologique, la patiente présente un rythme irrégulier. Nous effectuons un ECG qui retrouve une ESSV avec pause compensatrice. Un avis cardiologique ne recommande pas d'autre investigation. Au vu de l'évolution favorable, le patient peut rentrer à domicile le 27.02.2020. Mme. Y, patiente de 89 ans connue notamment pour une cardiopathie valvulaire, rythmique (fibrillation auriculaire traitée par Sintrom) et hypertensive, nous est adressée depuis les urgences pour la suite de la prise en charge d'une chute mécanique avec fracture non déplacée du radius distal gauche. Pour rappel, la patiente était en train de marcher avec ses 2 cannes quand une de celles-ci lui a glissé de la main en la faisant tomber par terre, avec réception sur les fesses et côté gauche. Mme. Y se présente aux urgences où elle signale des douleurs au niveau du poignet gauche (sans déformation visible) ainsi qu'une aggravation des lombalgies chroniques (surtout en bas lombaire : L4-5). De plus, elle signale une douleur à la percussion du rachis thoracique (diffuse, surtout en partie haute). En plus, la patiente se plaint d'une dyspnée au moindre effort en péjoration depuis 2 jours. Une radiographie du bras gauche met en évidence une fracture intra-articulaire non déplacée du radius distal gauche. Selon avis orthopédique, une prise en charge chirurgicale n'est pas indiquée. Une prise en charge conservatrice est déboutée avec attelle à garder pour 4 semaines. Un contrôle radiologique à une semaine ne montre pas de déplacement secondaire et révèle une bonne évolution de la consolidation. Sur le plan biologique, on note une anémie normochrome normocytaire déjà connue depuis le mois de septembre 2019 qui se montre stable durant l'hospitalisation. Un bilan de fer se montre dans la norme. Un contrôle biologique est indiqué à un mois. Mme. Y profite de séances de physiothérapie avec bonne récupération de son autonomie fonctionnelle. Mme. Y peut rentrer à domicile avec l'aide de soins à domicile pour une première période le 11.02.2020. Mme. Y est une patiente de 54 ans, connue pour des pyélonéphrites à répétitions depuis l'enfance, qui consulte suite à des dysuries et des pollakiuries depuis lundi. Pas d'allergie connue, pas de médication habituelle. À l'anamnèse systémique, la patiente rapporte des frissons solennels hier soir (11.02.2020), des céphalées, des picotements post-mictionnels, des urines troubles et malodorantes. Elle décrit des douleurs sus-pubiennes et dans la fosse iliaque gauche irradiant jusqu'à la loge rénale gauche. À l'examen clinique, on retient un état général conservé, des frissons solennels et fièvre à 40°. L'abdomen est souple, dépressible, douloureux en sus-pubien et à la fosse iliaque gauche. Les bruits abdominaux sont présents et normaux dans tous les quadrants. La loge rénale gauche est douloureuse à la percussion. L'examen cardiopulmonaire est dans la norme. La patiente bénéficie d'une antibiothérapie IV par Rocephin du 12.02.2020 au 13.02.2020. Les cultures d'urines mettent en évidence E. Coli sensible à la Ciprofloxacine qui est également retrouvé dans une bouteille d'hémoculture. L'antibiothérapie est relayée per os par de la Ciproxin jusqu'au 18.02.2020. L'évolution clinique est favorable et la patiente peut rentrer à la maison le 14.02.2020. Mme. Y, âgée de 78 ans, nous est transférée depuis les soins intensifs de l'hôpital de Fribourg le 20.01.2020 pour suite de prise en charge d'un Tako-Tsubo avec fraction d'éjection ventriculaire gauche à 20-25%. La patiente a initialement consulté les urgences de l'HFR Riaz suite à une chute à domicile avec décubitus prolongé le 17.01.2020. L'ECG réalisé à l'admission montrait un sus-décalage dans les dérivations antérieures. Les troponines étaient élevées à 293 ng/l. La patiente est par la suite chargée en Aspirine, Liquémine et Efient puis transférée à l'HFR Fribourg pour la réalisation d'une coronarographie en urgence différée. La coronarographie a mis en évidence une athéromatose coronarienne avec plaque non significative de l'IVA ostiale, ainsi qu'une fraction d'éjection ventriculaire gauche estimée à 20-25% avec un ballonnement apical parlant en faveur d'un syndrome de Tako-Tsubo. Sur le plan cardiologique, l'échographie transthoracique de contrôle réalisée à 7 jours de l'événement aigu montre une récupération quasi complète de l'akinésie moyenne et apicale avec une FEVG à 60-65%. La patiente n'ayant pas activé le bracelet alarme suite à sa chute le 17.01.2020, nous décidons de réaliser un bilan cognitif. Le dépistage par MMS revient à 23/30. Nous complétons l'examen par un bilan neuropsychologique que la patiente refuse, ainsi qu'une IRM cérébrale qui objective une petite lésion ischémique d'allure récente cortico-sous-corticale frontale droite, ainsi qu'une perte diffuse de la trophicité du parenchyme cérébral plus marquée au niveau frontal. Nous concluons que l'origine de la chute initiale serait finalement due à un accident vasculaire cérébral aigu. Au vu du faible poids de la patiente, nous réalisons un bilan nutritionnel qui révèle une malnutrition protéino-calorique sévère (NRS 5). Après adaptation, Mme. Y couvre 100% de ses besoins avec 1/2 portion d'une alimentation normale et un supplément nutritif oral (SNO). À signaler que la patiente a présenté des hypotensions artérielles symptomatiques pour lesquelles nous mettons en place des bandes de contention avec bon effet. Concernant l'escarre de stade 2 en regard du sacrum constaté à l'entrée, nous poursuivons les soins de plaie (Prontosan et Pâte de Zinc). Après 15 jours d'hospitalisation dans le service de Médecine interne de l'HFR Riaz, Mme. Y peut rejoindre son domicile le 05.02.2020 avec des soins à domicile activés. Nous proposons un suivi clinico-biologique à votre consultation. Mme. Y est une patiente de 84 ans qui est hospitalisée pour prise en charge d'une chute mécanique avec traumatisme cranien. Le bilan clinique et paraclinique aux urgences retrouve des petites hémorragies sous-arachnoïdiennes fronto-pariétales gauches pour lesquelles il est décidé de réaliser un traitement conservateur avec mise en suspens de l'aspirine cardio avec CT cérébral de contrôle à 24h, favorable. La suite de la prise en charge met en lumière des troubles de la marche et de l'équilibre avec un syndrome post-chute pour lesquels la patiente est transférée à Riaz en réhabilitation gériatrique pour suite de prise en charge. Elle sera contrôlée dans 4 semaines par un nouveau CT cérébral ainsi qu'une consultation de neurochirurgie afin d'évaluer la reprise de son traitement par aspirine cardio.Mme. Biland est une patiente de 84 ans qui nous est adressée du service de chirurgie de l'HFR Fribourg pour une réadaptation à la marche suite à une chute avec traumatisme crânien le 01.02.2020. Suite à sa chute, Mme. Biland présente une hémorragie sous-arachnoïdienne fronto-pariétale gauche post-traumatique qui est surveillée dans le service de chirurgie. Du point de vue social, la patiente est veuve et habite seule dans un appartement au 2ème étage sans ascenseur. À domicile, la patiente utilise 1 ou 2 cannes, puis le rollator pour les grandes distances. À son admission en réhabilitation gériatrique, Mme. Biland est orientée, collaborante et aplaintive. L'examen clinique d'entrée est normal. Le laboratoire met en évidence une carence en vitamine D et en acide folique, que nous substituons per os. Concernant l'hémorragie sous-arachnoïdienne, un CT de contrôle est organisé pour le 28.02.2020 à Fribourg, suivi d'un RDV avec le neurochirurgien, le Dr. X, le 03.03.2020. La reprise de l'Aspirine reste à discuter en fonction de l'évolution. Durant son séjour, Mme. Biland participe à des séances de physiothérapie de mobilisation. À sa sortie, son périmètre de marche à l'aide du rollator est de 130 mètres et la patiente peut gravir 36 marches d'escalier avec l'aide d'une rampe et d'une canne. Sa mesure d'indépendance fonctionnelle totale est évaluée à 100/126 (MIF physio : transferts 6/7, déplacement 6/7, escaliers 6/7). Le TUG se réalise en 18 secondes avec l'aide du rollator. En ergothérapie, la patiente bénéficie de la prise en charge pour l'adaptation des moyens axillaires, aide à la marche, reçoit des consignes de sécurité pour les déplacements et la prévention des chutes. L'évolution est favorable, la patiente comprend et intègre les consignes et se déplace de manière sécuritaire à l'aide de sa canne. Le bilan cognitif du BME est très bon, pas de difficultés dans les exercices. Légère hésitation sur l'exercice de mémorisation à court terme mais ok avec indiciation. Orientation dans le temps très bien, connaît la date de sa chute. Sur le plan cognitif, les tests de dépistage effectués le 07.02.2020 montrent un MMS à 30/30 et un test de la montre à 3/7. L'échelle gériatrique de dépression s'élève à 3/15. Le 13.02.2020, Mme. Biland quitte notre service avec la mise en place de soins à domicile comme suit : 1x/semaine pour les signes vitaux ; ainsi que des séances de physiothérapie en ambulatoire et un suivi régulier à votre consultation. Mme. Y, 32 ans, est hospitalisée pour une tuberculose pulmonaire le 10.02.2020. La patiente consulte en raison d'une toux chronique avec expectorations, état fébrile, perte pondérale et sudation nocturne. Un traitement ambulatoire par Clarythromycine puis Azythromycine ne montre pas d'amélioration clinique. La radiographie thoracique d'entrée montre un infiltrat étendu apical avec des adénopathies et une suspicion de caverne apicale droite. Le CT thoracique confirme la présence d'une caverne au niveau du lobe supérieur droit, avec nodules centro-lobulaires et micronodules bilatéraux prédominant dans les lobes supérieurs. Une bronchoscopie avec lavage broncho-alvéolaire est réalisée, montrant une culture positive pour des mycobactéries, avec recherche de BAAR positive. Une PCR pour M. tuberculosis dans les expectorations et le Quantiféron reviennent positifs, sans résistance à la Rifampicine. À savoir un test HIV négatif. Une quadrithérapie par Rifampicine, Isoniazide, Pyrazinamide, Ethambutol est rapidement débutée, avec supplémentation de la vitamine B6. Le cas est annoncé au médecin cantonal. Un examen direct des expectorations après 2 semaines de traitement montre la persistance de quelques BAAR. Cependant, au vu d'une évolution clinico-biologique favorable et de l'absence de résistance antibiotique, un retour à domicile est autorisé, avec restriction au domicile seul et contact uniquement avec les proches sous traitement (mari et enfants). Un contrôle infectiologique à la consultation du Dr. X est prévu le 06.03.2020, avec nouveau examen direct des expectorations si crachats persistants. Mme. Y, 87 ans, connue notamment pour un adénocarcinome d'origine ovarienne de stade IV, avec épanchement pleural gauche, est hospitalisée dans un contexte de dyspnée avec un PleurX ne rendant plus de liquide. Ce PleurX a été mis en place en juin 2019 pour un traitement symptomatique d'un épanchement pleural sur carcinomatose pleurale. Au bilan initial, nous retrouvons un syndrome inflammatoire important avec un stix urinaire pathologique. Le CT thoracique montre une importante majoration de l'atteinte carcinomateuse pleurale et des épanchements liquidiens sous-jacents cloisonnés exerçant un important effet de masse sur le poumon gauche. La patiente bénéficie d'un drainage de 300 ml de liquide pleural, ce qui la soulage bien. Cependant, malgré le fait que le PleurX ne draine plus de cavité liquidienne, il n'est pas retiré en raison d'un envahissement et d'adhérences tumorales au pourtour. Dans le contexte de multiples cloisonnements et de la progression oncologique, un traitement symptomatique de la dyspnée sera à poursuivre, notamment à l'aide de l'équipe Voltigo déjà avertie. En raison du syndrome inflammatoire et de l'apparition d'une opacité au niveau du lobe supérieur droit, qui n'était pas présente sur le comparatif, nous retenons le diagnostic de pneumonie que nous traitons par une antibiothérapie de Ceftriaxone, relayée par de la Levofloxacine pour une durée totale de 7 jours, avec bonne évolution. Quant à l'anticoagulation, le Sintrom est arrêté transitoirement pour le geste, puis repris le soir même. Le dernier INR du 24.02.2020 est à 3. N'ayant pas de carnet de Sintrom, nous vous proposons de faire un contrôle à une semaine et de poursuivre le schéma habituel de l'EMS. Mme. Y retourne à l'EMS le 25.02.2020. Mme. Y, patiente de 83 ans connue pour une démence progressive, nous est transférée du service de médecine interne de Fribourg au service de médecine palliative de Meyriez le 30.01.2020 pour prise en charge palliative d'une thyrotoxicose sur goître multinodulaire. En effet, la patiente ne souhaite prendre aucun traitement médicamenteux. À l'entrée, Mme. Y n'a aucune plainte. Elle nie avoir un problème de thyroïde et dit être en pleine forme, sans douleurs, sans palpitations, sans dyspnée ou autre symptôme. Elle aimerait rentrer à la maison et ne comprend pas pourquoi elle est à l'hôpital. Mme. Y est désorientée dans le temps, le lieu et la situation. Au status neurologique, on note une faiblesse au niveau des membres inférieurs avec une force estimée à M4. La force du membre supérieur est conservée. L'examen des nerfs crâniens est grossièrement dans la norme. Il n'y a pas de troubles de la sensibilité. Le Mingazzini I est tenu. La marche est réduite, avec un maximum de 3 pas en se tenant au bord du lit. Il n'y a pas de goitre palpable, ni de souffles à l'auscultation thyroïdienne. À l'auscultation cardiaque, on note un souffle systolique à 4/6 avec irradiation dans les carotides et axillaire. Le rythme est régulier. On note des légers œdèmes aux membres inférieurs. L'examen pulmonaire et abdominal est sans particularités. Avant l'hospitalisation, la patiente vivait seule dans une maison avec environ 7 marches d'escaliers à effectuer. Elle bénéficiait de Spitex 2x/semaine pour la mesure des paramètres vitaux. Elle se déplaçait sans moyens auxiliaires et était indépendante. Elle bénéficiait de repas à domicile 3x/semaine. Mme. Y a deux fils, dont un qui vit dans la même rue qu'elle. Elle ne prenait pas de traitements médicamenteux avant l'hospitalisation. Durant le séjour, Mme. Y reste anosognosique quant à sa maladie. Sa seule plainte est une faiblesse au niveau de la jambe. Malgré une explication répétée de l'intérêt de la médication, la patiente refuse catégoriquement les traitements proposés. Les médicaments prescrits concernant ce problème sont listés dans la lettre. La patiente n'a pas reçu d'ordonnance à la sortie, refusant ses traitements. Malgré l'absence de médication anti-thyroïdienne, l'état de la patiente s'améliore. La tension artérielle se stabilise autour de 155/50 mmHg. La fréquence cardiaque oscille entre 90 et 110/min. La patiente est dépendante pour la majorité des activités de la vie quotidienne et présente un risque de chute élevée. Les déplacements se font initialement uniquement accompagnés par le personnel soignant. Au cours du séjour, on note cependant une amélioration spontanée de l'état confusionnel et de nets progrès quant à la mobilisation. Elle est finalement capable de se mobiliser, d'aller aux toilettes et de manger seule. Dans ce contexte, un retour à domicile est possible avec une structure adaptée. Nous organisons le passage des soins à domicile, les repas sont organisés par la famille. La patiente possède déjà une télé-alarme. Le 17.02.2020, la patiente rentre à domicile. Mme. Y est une patiente de 67 ans, vivant à Horizon Sud à Marsens, qui consulte en raison d'une péjoration de son état psychique avec un état d'agitation psychomotrice au foyer et des menaces auto-hétéro-agressives, selon le personnel du foyer. A son arrivée aux urgences, nous objectivons une tachycardie sinusale à 120 battements par minute et une désaturation à 82%. L'examen clinique ne montre pas d'altération significative. Le contrôle biologique avec un dosage des D-Dimères revient positif à 2133 ng/ml, raison pour laquelle nous réalisons également un angio-CT thoracique qui exclut une embolie pulmonaire et met en évidence une lésion cavitaire d'allure séquellaire ou cancéreuse au segment antéro-basal du lobe inférieur droit. Un switch médicamenteux de l'Haldol pour de la Quétiapine, en raison des dyskinésies tardives sous Haldol, a été effectué par son psychiatre, le Dr. X récemment. A son admission en gériatrie aiguë, selon l'avis du Dr. X, les douleurs dorsales en plus de l'hypoxémie, ainsi que la diminution du traitement d'Haldol, peuvent expliquer la péjoration de son état psychique et son agressivité. Mais le risque suicidaire est évalué comme faible selon elle. Mme. Y peut rester hospitalisée dans le service de gériatrie sans problème. Sur le plan respiratoire, Mme. Y reste eupnéique à l'air ambiant pendant tout son séjour. Nous vous laissons le soin de poursuivre en ambulatoire les éventuelles investigations concernant les altérations mises en évidence à l'imagerie pulmonaire. Durant son séjour, Mme. Y participe à des séances de physiothérapie de mobilisation. A sa sortie, son périmètre de marche est de 200 mètres et la patiente peut gravir 18 marches à l'aide d'une main courante. Sa mesure d'indépendance fonctionnelle totale est évaluée à 98/126 par rapport à 88/126 (MIF physio : transferts 6/7, déplacement 5/7, escaliers 1/7). Le TUG se réalise en 14 secondes. Le 20.02.2020, Mme. Y rejoint le foyer Horizon-Sud à Marsens avec un suivi régulier à votre consultation. Mme. Y est une patiente de 60 ans hospitalisée pour la gestion de l'antalgie suite à une fracture costale et du processus transverse de L1 sur chute mécanique le 02.02.2020. Son séjour est marqué par une bonne gestion de l'antalgie, permettant un retour à domicile le 05.02.2020. A noter la découverte fortuite d'un nodule surrénalien gauche qui sera investigué en ambulatoire par le Dr. X qui nous lit en copie. Mme. Y, patiente de 86 ans, est hospitalisée dans le cadre d'une exacerbation de douleurs de la péri-hanche droite. Pour rappel, la patiente a chuté accidentellement le 28.11.2020 avec réception sur sa hanche droite. Un premier bilan d'imagerie à Yverdon avec radiographie et CT ne retrouvait pas de fracture et la patiente était hospitalisée en réhabilitation avec introduction d'un traitement antalgique. La patiente consulte en rhumatologie le 17.01.2020, quelques jours après être rentrée à domicile car les douleurs sont intenses et elle ne peut plus du tout se mobiliser. De nouvelles radiographies de colonne lombaire et bassin ne retrouvent pas de fracture. Au vu de l'impotence fonctionnelle majeure et du clinostatisme, une scintigraphie osseuse est réalisée le 22.01.2020, retrouvant une hypercaptation périprothétique tardive touchant le fût fémoral de la PTH droite, compatible avec un descellement. Nos collègues orthopédistes ont réalisé une ponction de hanche le 27.01.2020 afin d'exclure une infection à bas bruit. Les cultures provisoires sont négatives. Les résultats définitifs seront envoyés au Dr. X à la Clinique de La Source. La scintigraphie démontrant également une captation au niveau astragalien à droite, une radiographie de cheville droite a été réalisée, examen démontrant une importante arthrose talo-naviculaire, mais pas de fracture. Parallèlement, un traitement antalgique est introduit avec un effet partiel. La mobilisation de la patiente reste très aléatoire durant le séjour, malgré des séances de physiothérapie régulières. Le traitement d'Oxycontin améliore malgré tout les douleurs de hanche droite et un traitement laxatif est introduit en parallèle. Le lendemain de la ponction de hanche, la patiente présente un état fébrile à 38.2°. Le bilan étiologique ne retrouve pas de signe d'infection et l'évolution est spontanément favorable. Le laboratoire d'entrée retrouve une hémoglobine glyquée élevée et un traitement de Metformine est introduit, ainsi qu'un avis diabétologique. Après discussion avec la patiente, celle-ci n'accepte pas le diagnostic ni le traitement proposé. Le traitement de Metformine est donc stoppé à sa demande. Un important déficit en vitamine D est substitué par une dose unique et un déficit en acide folique est également supplémenté. Concernant sa polyarthrite rhumatoïde, la patiente ne présente pas de crise douloureuse durant le séjour, le traitement de Xeljanz est mis en suspens à l'entrée. Celui-ci est adapté durant le séjour, et au vu de l'état confusionnel présenté par la patiente, mis en suspens à la sortie. La reprise pourra être discutée selon l'évolution. Durant le séjour, Mme. Y présente un état confusionnel aigu le 03.02.2020. Après avis psychiatrique et administration d'Haldol et Distraneurin, l'examen clinique, difficilement réalisable avant la médication, retrouve un globe vésical. Une sonde vésicale est posée et l'état cognitif de la patiente s'améliore progressivement. La sonde vésicale est retirée le 07.02.2020 avec reprise des mictions. Finalement, un colloque multidisciplinaire est réalisé avec le fils de la patiente, l'infirmière de liaison et l'équipe soignante le 06.02.2020 afin de discuter de la situation. Le fils émet le désir d'un retour à domicile de sa mère le plus tôt possible. Nous lui expliquons que les investigations ne sont pas terminées et qu'une intervention orthopédique sera probablement nécessaire afin d'améliorer les douleurs et la mobilité, qu'il s'agisse d'un descellement de prothèse ou d'une infection à bas bruit. Le fils de la patiente, se faisant du souci pour l'état psychique de sa mère, demande une sortie le 08.02.2020, contre avis médical.Mme. Boos rentre donc à domicile le 08.02.2020 avec visite du CMS de Sainte Croix (VD) 1x/j dès le 10.02.2020. Mme. Borges Correia, 35 ans, est admise aux soins intensifs (SIB) pour un tentamen médicamenteux au paracétamol et ibuprofen. La patiente est amenée aux urgences 2 heures après l'ingestion de 20 g de paracétamol ainsi que 8 g d'ibuprofen dans le contexte de suicidalité. Elle avait été retrouvée inconsciente par des amis après avoir envoyé un SMS disant qu'elle souhaitait mourir en raison de problèmes avec son fils de 15 ans qui doit être interné dans un foyer pour des troubles du comportement. Un traitement par N-acetylcystéine est débuté et le bilan à 4 heures après ingestion met en évidence une paracétamolémie à 259.2 mg/l. Le suivi clinique se déroule sans particularité et le suivi biologique ne montre pas de signes en faveur d'une atteinte hépatique. Devant le risque d'auto-agressivité important, la persistance des facteurs de stress, une prise en charge hospitalière à Marsens s'avère nécessaire. Sur avis psychiatrique, la patiente est transférée à Marsens, sur un mode volontaire, le 04.02.2020. Son psychiatre traitant est contacté et il est averti de la situation. Mme. Boschung, 92 ans, connue pour les comorbidités susmentionnées, est emmenée aux urgences pour dyspnée d'apparition brutale accompagnée de palpitations. La patiente désature et présente une hypertension à son arrivée. À noter qu'elle a été hospitalisée en médecine interne à Tavel début janvier 2020 pour décompensation cardiaque probablement sur fibrillation auriculaire nouvellement diagnostiquée. Au bilan initial, le laboratoire met en évidence une hypoxémie et hypercapnie à la gazométrie sans syndrome inflammatoire. La radiographie thoracique montre des signes de surcharge cardiaque. Une ultrasonocardiaque montre une hypertrophie concentrique significative avec FEVG conservée ainsi qu'une oreillette gauche dilatée. L'étiologie de la décompensation cardiaque est mise sur le compte d'un pic hypertensif associé à une fibrillation auriculaire insuffisamment ralentie. La patiente évolue favorablement après traitement diurétique IV par Furosémide. Nous effectuons un relais par Torasémide avec une majoration de la dose de base. Une cardioversion médicamenteuse par cordarone est tentée et débutée le 05.02.2020. La dose de charge donnée est de 600 mg durant 3 jours et la patiente quitte l'HFR avec une dose de 200 mg/jour. En raison de l'antécédent d'hypothyroïdie, nous préconisons un contrôle biologique rapproché. Le traitement bétabloquant est augmenté avec bonne tolérance. La patiente sera revue en contrôle en cardiologie à l'HFR pour contrôle clinique ainsi que biologique pour sa thyroïde. En raison d'une suspicion de BPCO chez une patiente tabagique à 75 UPA, nous introduisons un traitement bronchodilatateur avec amélioration de la symptomatologie. Concernant son ulcère veineux, la patiente est suivie par l'équipe de stomathérapie. Nous vous laissons le soin d'évaluer l'indication à un nouveau bilan angiologique pour s'assurer que la composante de l'ulcère n'est que veineuse. Nous organisons des soins à domicile pour suivi du poids et réactivons Spitex pour le soin des plaies. La patiente rentre à domicile le 03.02.2020. Mme. Bourguet, patiente de 83 ans, est hospitalisée dans le contexte d'une fracture tassement au niveau de la vertèbre dorsale 8 le 04.02.2020. La patiente consulte les urgences le 03.02.2020 pour une vive douleur à 8/10 spontanée au niveau dorsal, sans faux mouvement ni chute, similaire à un épisode il y a 1.5 an où une fracture vertébrale sur ostéoporose avait été retrouvée. Elle présente aussi des douleurs sternales avec sensation d'oppression sur la douleur. À son arrivée aux urgences, on note une TAS à 220 mmHg avec légères céphalées et vertiges. Pas d'autres symptômes. Un bilan d'imagerie met en évidence une fracture tassement et selon avis orthopédique, une prise en charge conservatrice est débutée (mobilisation selon douleurs). Nous adaptons l'analgésie avec évolution gentiment favorable. À noter une intolérance à plusieurs traitements (y compris la dose de paracétamol 1000 mg), et, d'après anamnèse médicamenteuse, nous adaptons l'antalgie avec une faible dose de morphine per os (1.5 mg dose maximale et bien tolérée). Après 5 jours d'hospitalisation, la patiente présente une douleur soudaine très intense au niveau dorsal, sans notion de chute ni de traumatisme. Une radiographie de la colonne dorsale montre une péjoration de la fracture. À noter que la patiente présente un risque élevé de récidive de fracture et que la flexion antérieure de la colonne reste interdite. Une demande de suivi neurochirurgical est demandée le 07.02.2020. En raison d'une bradycardie symptomatique (fatigue), nous diminuons le traitement de bétabloquant dès 50 mg 1 fois par jour. Après 2 semaines d'hospitalisation, on note une perte importante de l'autonomie de la patiente dans les activités de la vie quotidienne. Pour permettre une bonne récupération de son état général avant d'envisager un retour à domicile, nous organisons un séjour temporaire à l'UATO de Fribourg, avec projet double à rediscuter selon évolution clinique. La patiente est transférée à l'UATO pour la suite de la prise en charge le 20.01.2020. Mme. Bourqui est hospitalisée électivement pour l'implantation d'un Pacemaker bicaméral dans le cadre d'une insuffisance cardiaque sévère avec bloc de branche gauche complet. Pour rappel, elle est connue pour une fibrillation auriculaire paroxystique sous Xarelto et une leucémie pro-lymphocytaire T sous Revolade et prophylaxie de Valtrex. L'anticoagulation est reprise dès le 07.02.2020. La pose du CRT-P se déroule sans complication, le contrôle radiologique ainsi que le contrôle du Pacemaker sont normaux. Mme. Bourqui peut rentrer à domicile le 07.02.2020. Mme. Bovet, patiente de 70 ans, est hospitalisée en médecine interne dans un contexte d'IVRS à RSV. Mme. Bovet est amenée aux urgences par ambulance en raison d'une dyspnée associée à une toux sèche et à un état fébrile depuis 4 jours. Le laboratoire montre un discret syndrome inflammatoire. Le frottis Influenza et RSV revient positif pour un RSV. Un traitement symptomatique par Makatussin, Ventolin et Atrovent est introduit et la patiente est hospitalisée en raison d'une oxygéno-dépendance. L'évolution est progressivement favorable avec un sevrage progressif de l'oxygène et des aérosols. Nous introduisons un traitement de Symbicort pour une durée de 15 jours. En raison de l'apparition de légers signes de surcharge hydrique au niveau pulmonaire, nous introduisons du Torasemide que nous vous laissons le soin de réévaluer lors du rendez-vous prévu à votre consultation le 02.03.2020. Mme. Bovet rentre à domicile le 28.02.2020. Mme. Bradford est une patiente de 86 ans que vous nous adressez pour des vertiges depuis le matin du 17.01.2020 au lever à 08h30, accompagnés d'un pic hypertensif à 200/120 mmHg et administration par vos soins de l'Adalat. Les vertiges sont déclenchés par le mouvement de la tête, surtout à gauche, d'une durée de quelques secondes. Pour rappel, Mme. Bradford est connue pour les comorbidités susmentionnées. La patiente a consulté l'Hôpital Universitaire de Zurich pour les vertiges avec un diagnostic de vertige paroxystique positionnel bénin et une cupulolithiase, partiellement soulagée par de multiples manœuvres libératoires. À ce jour, Mme. Bradford présente les mêmes symptômes.A l'anamnèse, sur le plan général, la patiente n'a pas de fièvre mais présentait des tremblements à votre consultation. Sur le plan neurologique, nous retrouvons des troubles de l'équilibre, sans céphalée, ni photo-phonophobie, ni troubles de la sensibilité, ni perte de force ou vision trouble (pas de diplopie, myodésopsies, phosphène). Au niveau ORL, nous constatons la présence de vertiges rotatoires. Pas de rhinorrhée, pas d'odynodysphagie, d'otalgie, d'acouphène ou d'hypoacousie. Sur le plan cardiovasculaire, nous ne retrouvons pas de douleurs rétro-sternales, pas de sensation de malaise/vertige, pas de palpitations, d'oedème des membres inférieurs, d'orthopnée, de DPN. Au niveau pulmonaire, pas de dyspnée. Sur le plan abdominal, nous retrouvons des nausées avec plusieurs vomissements (6x dans la matinée, en petite quantité) mais pas de douleur abdominale ou de trouble du transit. Le bilan biologique réalisé met en évidence une hyperglycémie à 15 mmol/l. Le scanner cérébral met en évidence une atrophie cérébrale, sans masse, sans hémorragie, sans lésion ischémique, sans collection. Nous retenons le diagnostic d'un vertige paroxystique positionnel bénin. Durant son séjour en gériatrie, un bilan est effectué, mettant en évidence une hypomagnésiémie ainsi qu'une hypovitaminose D, que nous substituons per os. Nous vous laissons le soin du suivi et de l'adaptation du traitement si besoin. Mme. Y reste hémodynamiquement stable pendant tout son hospitalisation. Sur le plan endocrinologique, nous notons un profil glycémique difficile à contrôler, étant donné que Mme. Y fait ses contrôles elle-même. Le matériel d'insuline étant différent de la maison ainsi que son activité, Mme. Y bénéficie d'un enseignement diabétologique. Le Dr. X, diabétologue, suivra dès que possible la patiente à sa sortie. Des séances de physiothérapie sont mises en place pour l'enseignement des manoeuvres libératoires. Des exercices de reconditionnement vestibulaire sont réalisés. En ergothérapie, Mme. Y profite d'une prise en charge pour l'adaptation aux activités de la vie quotidienne. Sur le plan cognitif, les tests de dépistage effectués le 23.01.2020 montrent un MMS à 29/30 et un test de la montre à 7/7. L'échelle gériatrique de dépression s'élève à 3/15. Le 27.01.2020, Mme. Y quitte notre service avec la mise en place de soins à domicile ainsi qu'un suivi régulier à votre consultation. Mme. Y, 63 ans, est hospitalisée aux soins intensifs (SIC) pour surveillance hémodynamique et rythmique dans le cadre d'un NSTEMI inférieur. La patiente présente le 13.02.2020 des douleurs épigastriques et une oppression thoracique d'une durée de 2 heures avec récidive le jour de son admission. L'ECG montre des ondes T négatives en territoire inférieur et latéral avec une cinétique positive des enzymes cardiaques. Une coronarographie effectuée le 14.02.2020 confirme un NSTEMI sur subocclusion de la coronaire droite moyenne, qui est traitée avec un stent actif. Une lésion intermédiaire à 50 % de l'IVA est également mise en évidence et la ventriculographie montre une FEVG à 40%. Nous préconisons de compléter le bilan par une échocardiographie transthoracique. Une double anti-agrégation est introduite et sera poursuivie pendant 6 mois, puis antiagrégation seule par aspirine au long cours. Le traitement habituel de rosuvastatine est poursuivi, visant un taux de LDL < 1.4 mmol/l. Du Lisinopril et du Metoprolol sont institués. La patiente est transférée en médecine interne le 15.02.2020. Mme. Y, 63 ans, est hospitalisée dans le cadre d'un NSTEMI. La patiente présente le 13.02.2020 des douleurs épigastriques et une oppression thoracique d'une durée de 2 heures avec récidive le jour de son admission. L'ECG montre des ondes T négatives en territoire inférieur et latéral avec une cinétique positive des enzymes cardiaques. Une coronarographie effectuée le 14.02.2020 confirme un NSTEMI sur subocclusion de la coronaire droite moyenne, qui est traitée avec un stent actif. La ventriculographie montre une FEVG à 40%. Le bilan est complété par une échocardiographie transthoracique montrant une fonction systolique légèrement diminuée avec une FEVG à 52% et une akinésie de la paroi latéro-apicale et une hypokinésie sévère de la paroi inféro-apicale, de la paroi inférieure moyenne et de la paroi postérieure moyenne. La surveillance rythmique post-geste se déroule sans complications. Il est également mis en évidence une lésion intermédiaire à 50 % de l'IVA sans nécessité de traitement actuellement. Un contrôle à 1 mois aura lieu auprès du Dr. X dans 1 mois, la patiente sera convoquée. Une double anti-agrégation est introduite et sera poursuivie pendant 6 mois, puis antiagrégation seule par aspirine au long cours. Le traitement habituel de rosuvastatine est poursuivi, visant un taux de LDL < 1.4 mmol/l. Du Lisinopril et du Metoprolol sont institués et seront à adapter selon la tension et la fréquence. Mme. Y peut rentrer à domicile le 18.02.2020. Après discussion avec la patiente, il est convenu d'une réadaptation cardiovasculaire en ambulatoire. Des demandes sont faites en ce sens. Mme. Y est une patiente de 39 ans connue pour une masse cérébrale intra-axiale frontale gauche, raison pour laquelle une crâniotomie et exérèse de masse frontale gauche est effectuée le 07.02.2020. En post-opératoire, la patiente est admise aux soins intensifs du 07.02.2020 au 08.02.2020. L'intervention se déroule bien, sans complication chirurgicale ou anesthésique immédiate. L'examen neurologique post-opératoire met en évidence des paresthésies au niveau du bras droit. Les cibles tensionnelles sont respectées avec initialement un soutien aminergique. L'IRM post-opératoire montre dans la partie postéro-latérale de la cavité de résection, une anomalie de signal en hypersignal modéré T2 similaire à celle de la lésion tumorale sur l'IRM comparative suspecte de résidu tumoral. La patiente bénéficie d'une consultation chez nos confrères neuro-psychologues le 12.02.2020, qui mettent en évidence des difficultés de calcul, des troubles de motricité des deux mains, un trouble attentionnel et exécutif. La patiente bénéficiera d'ergothérapie en ambulatoire et sera reconvoquée par nos confrères neuro-psychologues pour un bilan d'évolution. Par la suite, la patiente évolue favorablement permettant un retour à domicile le 12.02.2020. Mme. Y, 39 ans, a été hospitalisée aux soins intensifs pour une surveillance neurologique suite à une craniotomie et exérèse de masse frontale gauche. La patiente a été hospitalisée en décembre 2019 en raison de plusieurs épisodes de crises d'épilepsies partielles inaugurales, avec deux épisodes de généralisation secondaire traitée par Levetiracetam. Le bilan étiologique a identifié une masse frontale gauche, qui a été réséquée le 07.02.2020 par crâniotomie. L'intervention s'est bien déroulée, sans complication chirurgicale ou anesthésique immédiate. L'examen neurologique post-opératoire a mis en évidence des paresthésies au niveau du bras droit. Les cibles tensionnelles sont respectées avec initialement un soutien aminergique. L'histologie est en cours. Une IRM du neurocrâne est à réaliser le 10.02.2020 et les agrafes à retirer le 13.02.2020. L'intervention chirurgicale s'est faite sous assistance du marqueur fluorescent acide 5-amino-lévulinique (5-ALA). Une photo-dermatite aiguë du 1er degré du visage est apparue suite à l'exposition temporaire à la lumière pendant la surveillance post-opératoire immédiate. Un traitement par crème topique a été débuté et la patiente est maintenue dans l'obscurité pendant 48 heures supplémentaires. Nous recommandons, sur avis du neurochirurgien, une surveillance attentive concernant la cicatrice elle-même afin d'éviter une infection par grattage.La patiente a été transférée le 08.02.2020 dans le service de chirurgie. Mme. Y, 62 ans, consulte initialement aux urgences pour des œdèmes des membres inférieurs, consultation durant laquelle on constate des troubles cognitifs importants. Selon l'anamnèse avec son fils, la patiente présente des troubles de la mémoire depuis plusieurs années, d'apparition progressive, avec des oublis et des réponses à côté, troubles nettement aggravés depuis le décès de son mari fin octobre 2019. La patiente est hospitalisée pour des investigations des troubles cognitifs. L'angio-CT cérébral réalisé aux urgences est sans particularités. Une IRM montre une atrophie mésio-temporale bilatérale. L'évaluation neuropsychologique met en avant des troubles importants, compatibles avec une maladie neurodégénérative de type Alzheimer de gravité modérée à sévère. Une ponction lombaire montre des signes compatibles avec une maladie d'Alzheimer (diminution A Beta 42, augmentation protéine Tau). Le bilan biologique est dans la norme, les sérologies HIV et syphilis sont négatives. Une carence en folates est substituée. Sur le plan psychosocial, le retour à domicile est fortement compromis par l'atteinte cognitive. Après discussion avec les fils de la patiente, il est décidé d'un placement en institution et de la mise en place d'une curatelle. À noter que la situation est signalée à l'OCN et à la Justice de Paix. Mme. Y reste hospitalisée au sein de l'HFR bien que la prise en charge spécifique par notre service soit maintenant terminée. Il en résulte un séjour de reclassement et vous recevrez à sa fin un simple courrier complémentaire vous informant que la patiente a quitté le service. Le courrier contiendra uniquement les éventuelles notes de suite et une copie de l'ordonnance des médicaments à la sortie. Mme. Y, âgée de 42 ans, est adressée des soins intensifs de l'HFR Fribourg le 11.02.2020 pour la suite de prise en charge d'un STEMI inféro-latéral sur une subocclusion de l'artère circonflexe proximale. En effet, depuis le 08.02.2020, la patiente présente des douleurs rétrosternales irradiant dans les deux bras et dans la mâchoire durant toute la journée. Ces douleurs s'amendent spontanément le 09.02.2020 mais recommencent le 10.02.2020. Elle vous consulte et vous effectuez un ECG qui met en évidence un STEMI. Mme. Y est adressée aux soins intensifs de l'HFR Fribourg où elle reçoit une charge d'Efient, d'Aspirine et de Liquémine. Une coronarographie est effectuée et met en évidence une subocclusion de la Cx proximale traitée par la mise en place d'un stent actif. Il n'existe pas d'autre lésion et la fonction ventriculaire gauche est conservée à la ventriculographie. La surveillance sur 24 heures aux soins intensifs se déroule sans particularité et Mme. Y est transférée dans notre service le 11.02.2020. Une échocardiographie transthoracique effectuée le 12.02.2020 montre un ventricule gauche de morphologie et de fonction systolique normales avec une discrète hypokinésie inféro-latérale basale et moyenne. La FEVG est estimée à 60%. La PAPS est non évaluable mais il n'existe pas de signe indirect en faveur d'une HTP significative. Une double antiagrégation plaquettaire par Aspirine Cardio, à prendre à vie, et Efient pour 12 mois est introduite. Un traitement par inhibiteur de l'enzyme de conversion est également débuté ainsi qu'un traitement hypolipémiant par Atorvastatine que nous majorons avec l'Atozet (Ezetimibe associé à Atorvastatine) afin d'atteindre une cible LDL < 1.4 mmol/l. Pendant son séjour, l'évolution est favorable. Une demande de réhabilitation cardiovasculaire ambulatoire a été adressée à l'HFR Billens et la patiente sera convoquée. Au vu d'une bonne évolution clinique, Mme. Y regagne son domicile le 17.02.2020. Mme. Y, âgée de 59 ans, connue pour les comorbidités susmentionnées, consulte aux urgences en raison d'un état fébrile à 38.9°, progressif depuis 3 jours, accompagné d'une péjoration de toux hémoptoïque. À noter qu'une antibiothérapie par Co-Amoxiclline du 05.02 au 11.02.2020 pour une toux persistante avait été prescrite par son oncologue traitant, dans un contexte d'adénocarcinome pulmonaire du lobe moyen droit de stade IIIB, traité actuellement par immunothérapie, avec dernière administration le 12.02.2020. Dans ce contexte, la patiente est hospitalisée le 19.02.2020. Le bilan d'entrée identifie un foyer pulmonaire basal droit avec un syndrome inflammatoire biologique. Une antibiothérapie par Ceftriaxone et Clarithromycine est débutée pour traitement de pneumonie communautaire afin de couvrir tout germe atypique, dans le contexte pulmonaire connu, malgré des antigènes urinaires négatifs. La culture d'expectorations est non contributive et les hémocultures reviennent négatives. Enfin, un frottis de grippe est négatif. Sur le plan oncologique, la patiente est revue par son oncologue traitant lors de l'hospitalisation et pourra poursuivre son immunothérapie habituelle. Des céphalées olécrâniennes connues sans signes de méningisme motivent l'introduction d'un traitement antalgique. En raison d'une évolution clinico-biologique favorable, la patiente rentre à domicile le 25.02.2020. Mme. Y, 69 ans, est hospitalisée pour une embolie pulmonaire bilatérale segmentaire et sous-segmentaire, sans facteur favorisant. Un traitement anticoagulant est initié et sa durée sera à revoir en fonction des résultats d'un bilan de thrombophilie. Dans le contexte d'un dosage des proBNP revenant discrètement élevé à 373, une échocardiographie transthoracique permet d'exclure une répercussion de l'embolie sur le plan cardiaque. Une toux, un doute sur un foyer au CT ainsi qu'un syndrome inflammatoire motivent l'initiation d'une antibiothérapie chez cette patiente sous Méthotrexate pour une polyarthrite rhumatoïde. Elle rentre à domicile le 15.02.2020. Nous vous remercions de la convoquer pour un contrôle chez vous à 3 semaines. Mme. Y est une patiente de 62 ans, connue pour une encéphalopathie congénitale avec retard mental et épilepsie généralisée sous traitement, qui présente une sténose de la carotide interne gauche entre 80-90% et une occlusion controlatérale associée, raison pour laquelle l'indication chirurgicale est posée pendant le colloque vasculaire. Une endartériectomie de la carotide interne gauche avec shunt peropératoire et plastie d'élargissement sous anesthésie générale est réalisée le 20.02.2020, sans complication peropératoire. La surveillance neurologique et tensionnelle aux soins continus est sans particularités avec une tension artérielle systolique bien au-dessous de 130 mmHg. La patiente est transférée en chirurgie pour la suite de prise en charge le 21.02.2020. Les suites sont simples et la patiente rentre à domicile le 24.02.2020. À noter qu'une hypomagnésémie est substituée par voie orale et nous demandons au médecin traitant de faire un contrôle en ambulatoire. Nous prions les soins à domicile de contrôler la tension artérielle deux fois par jour et nous demandons au médecin traitant d'adapter le traitement en cas de besoin. Mme. Y, patiente de 62 ans, est transférée aux SIC pour surveillance postopératoire d'une endartériectomie carotidienne gauche pour sténose asymptomatique > 80% le 20.02.2020. Patiente connue pour une encéphalopathie congénitale avec retard mental et épilepsie généralisée sous traitement, qui présente une occlusion de la carotide interne droite avec sténose serrée de la carotide gauche, associée avec un vol sous-clavière, raison pour laquelle une indication chirurgicale a été posée pendant le colloque vasculaire en préopératoire. Une endartériectomie de la carotide interne gauche avec shunt peropératoire et plastie d'élargissement sous anesthésie générale est réalisée le 20.02.2020, sans complication peropératoire. La surveillance neurologique et tensionnelle aux SIC est sans particularités avec une tension artérielle systolique bien en dessous de 130 mmHg. La patiente est transférée en chirurgie pour suite de prise en charge le 21.02.2020. Mme. Y, connue pour un carcinome sigmoïdien multimétastasé, est adressée par Voltigo pour une péjoration de son état confusionnel aigu, de la marche, ainsi qu'un ralentissement psychomoteur et une asthénie progressive depuis un mois. Une progression tumorale des métastases cérébrales visible à l'IRM cérébrale du 21.01.2020 reste la cause retenue pour son état clinique. Les autres causes d'état confusionnel aigu ont été exclues par les différentes investigations. Une majoration temporaire de la Dexaméthasone est initiée lors de son hospitalisation sans bénéfice au niveau clinique, expliquant un retour à son dosage initial. Une discussion interdisciplinaire quant à la radiothérapie cérébrale in toto est entreprise. Sur avis des radio-oncologues et des oncologues, ainsi qu'avec l'accord de Mme. Y et de ses proches, la radiothérapie est réalisée du 23.01 au 07.02.2020 pour une durée de 12 séances. Elle présente une somnolence acutisée au cours de ses séances de radiothérapie, sans amélioration de son état confusionnel. Un colloque familial réalisé le 03.02.2020 a pour conclusion une inscription dans les établissements médico-sociaux vu l'impossibilité d'un retour à domicile dans les conditions actuelles. Au vu de dorsalgies persistantes, des imageries du rachis sont effectuées et révèlent des fractures pathologiques des corps vertébraux de D9 et de D11 le 04.02.2020. Celles-ci sont hautement suspectes de lésions métastatiques. Mme. Y refuse l'IRM proposée par les neurochirurgiens pour évaluer la présence d'une compression médullaire et pour évaluer la thérapie adaptée. Une antalgie est introduite par Oxycontin et Novalgine. Un globe vésical nécessite la mise en place d'une sonde vésicale. Suite à une discussion avec Mme. Y et ses proches, une simplification thérapeutique est réalisée le 10.02.2020 selon son souhait et en raison d'un refus depuis quelques jours des traitements. Mme. Y reste hospitalisée au sein de l'HFR bien que la prise en charge spécifique par notre service soit maintenant terminée. Il en résulte un séjour de reclassement et vous recevrez à sa fin un simple courrier complémentaire vous informant que la patiente a quitté le service. Le courrier contiendra uniquement les éventuelles notes de suite et une copie de l'ordonnance des médicaments à la sortie. Mme. Y est hospitalisée le 12.02.2020 suite à des douleurs rétrosternales de type serrement depuis 15 jours avec une fatigue et une dyspnée avec un dosage de pro-BNP à 7000 ng/l et des troponines à 250 ng/l lors de sa consultation chez vous. L'investigation aux urgences retient une tachycardie nodale régulière à l'ECG, sans embolie pulmonaire au CT thoracique. Au vu de l'augmentation du dosage des troponines et selon l'avis de notre cardiologue ainsi que ceux de l'HFR Fribourg, une coronarographie est effectuée le 13.02.2020 dont le résultat montre une lésion non-significative de l'artère coronaire droite distale, ainsi que des sténoses aortiques et mitrales modérées. L'évolution est nettement favorable avec absence de douleur résiduelle, permettant à Mme. Y de rentrer à domicile le 14.02.2020. Mme. Y est une patiente de 88 ans, qui nous est adressée pour une réadaptation gériatrique. Pour rappel, Mme. Y a été hospitalisée dans notre service de gériatrie aiguë suite à un hémisyndrome spontanément résolutif et à une dysmétrie marquée à gauche pour lequel un diagnostic d'AVC ischémique pariétal gauche est posé. En accord avec nos collègues neurologues, nous nous abstenons de toute intervention invasive et procédons à un traitement conservateur sous Aspirine 100 mg, Statine et poursuite de l'Eliquis 2x5 mg avec une évolution clinique favorable. Sur le plan cardiaque, Mme. Y présente le 08.01.2020 une fibrillation auriculaire à réponse ventriculaire rapide pour lequel nous adaptons le traitement sous B-bloquant et instaurons une anticoagulation sous Eliquis en raison d'un haut risque thrombo-embolique objectivé par un score de CHADS-VASC à 5 pts. Nous procédons à un suivi biologique régulier des thrombocytes au vu d'un antécédent de thrombopénie suite à la mise en place d'une anticoagulation lors de la précédente hospitalisation en décembre 2017. Nous vous proposons de procéder à un contrôle biologique des thrombocytes. Sur le plan biologique, nous retrouvons une bactériurie à Staphylocoque aureus et Enterococcus faecalis que nous décidons de ne pas traiter vu leur caractère asymptomatique. Sur le plan social, Mme. Y vit seule dans une maison, a un fils et une fille très présents. Durant son séjour, Mme. Y participe à des séances de physiothérapie de mobilisation. À sa sortie, son périmètre de marche à l'aide du rollator est de 140 mètres et la patiente peut gravir 9 marches à l'aide d'une rampe d'escalier. Sa mesure d'indépendance fonctionnelle est évaluée à 76/126 par rapport à 72/126 à son entrée (MIF physio : transferts 6/7, déplacements 6/7, escaliers 2/7). Le TUG se réalise en 32.43 secondes. En ergothérapie, la patiente bénéficie d'une prise en charge pour l'adaptation aux activités de la vie quotidienne. Le 31.01.2020, Mme. Y quitte notre service avec la mise en place de soins à domicile comme suit : 3x/semaine pour le contrôle des signes vitaux, 1x/jour pour le contrôle, ainsi qu'un suivi régulier à votre consultation. Mme. Y est une patiente de 62 ans qui bénéficie d'une résection duodéno-jéjunale le 29.01.2020 pour une masse de la jonction duodéno-jéjunale d'origine indéterminée. L'intervention se déroule sans complication. Les suites opératoires sont favorables tant sur le plan clinique que biologique, permettant un retour à domicile le 05.02.2020. La patiente sera revue à la consultation du Dr. X le 20.02.2020. Mme. Y nous est transférée le 19.02.2020 pour suite de prise en charge d'une gonalgie gauche sur chondrocalcinose. La patiente s'était présentée le 19.02.2020 aux urgences suite à des douleurs au genou gauche depuis 2 semaines. Le jour de la consultation, il y avait eu une péjoration aiguë des douleurs à la marche. Elle avait entendu un bruit, comme un craquement, lorsqu'elle avait posé le pied avec ensuite une importante fonctionnelle et une impossibilité à la marche. La patiente n'a pas eu de fièvre, n'a pas été alitée les derniers jours. La patiente avait déjà été hospitalisée en 2018 pour une chondrocalcinose du membre supérieur gauche, avec bonne évolution sous Colchicine et injection par corticoïdes. Mme. Y habite dans un appartement au 3e étage avec ascenseur, sans marches d'escaliers. Elle est suivie 3x/j par Spitex, notamment pour la correction de la glycémie. Elle bénéficie d'une aide au ménage et est bien entourée par sa famille. Aux urgences, le genou gauche est chaud et douloureux à la palpation. La mobilité active et passive est diminuée fortement en raison des douleurs. La flexion du genou est à maximum 20°. Il n'y a pas de troubles sensitivo-moteurs. On note une tuméfaction du genou gauche avec un épanchement visible à l'ultrason, qui n'est cependant pas ponctionnable. Les radiographies du genou et de la cheville gauche excluent une fracture et montrent une image compatible avec une chondrocalcinose avancée. Un traitement par Prednisone per os et Colchicine est débuté et la patiente est transférée en médecine interne à l'HFR Meyriez.Sous Prednisone et Colchicine, l'évolution est rapidement favorable, avec une nette amélioration de la mobilité et des douleurs. Le contrôle glycémique montre une décompensation diabétique, dans le contexte d'une thérapie par Prednisone. Nous augmentons le traitement par Insuline Lantus pendant la prise de Prednisone, puis le reprenons à son dosage habituel à la sortie. Nous vous prions de revoir la patiente à une semaine afin d'évaluer le profil glycémique et d'adapter le traitement si nécessaire. Mme. Y peut quitter notre service le 24.02.2020. Mme. Y souffre d'une épaule gelée, actuellement en 2ème phase avec rémission des douleurs et devrait par la suite récupérer la mobilité. En raison des douleurs articulaires diffuses, elle se déplace plutôt comme une octogénaire qu'une quadragénaire. Je souhaite que le service d'antalgie convoque la patiente pour évaluation et prise en charge. Je lui donne une prescription pour une cure de vitamine D ainsi que pour les séances de physiothérapie pour l'épaule gelée. Le pronostic est globalement bon pour l'épaule gelée, mais le traitement peut être long. L'IRM amenée par la patiente ne montre, mise à part une diminution du volume articulaire et une petite lame de liquide sous-acromial, aucune pathologie. Prochain contrôle le 08.04.2020. Mme. Y est une patiente de 88 ans qui nous est admise pour une réadaptation gériatrique dans un contexte de déconditionnement après une pneumonie et séjour en médecine à l'hôpital de Fribourg. À l'entrée, Mme. Y n'a aucune plainte. Pour rappel, Mme. Y est connue pour les comorbidités susmentionnées et un status post-accident vasculaire cérébral non daté, et qui était hospitalisée à l'HFR de Fribourg du 24.12.2019 au 08.01.2020 pour une pneumonie communautaire basale droite ainsi qu'une infection urinaire traitée par Ceftriaxone du 24.12.2019 au 31.12.2019. Des lombalgies positionnelles sur un alitement prolongé ont été prises en charge puis traitées par antalgie. Sur le plan social, Mme. Y vit seule dans une maison à Courtion et est bien entourée. Tout au long du séjour, Mme. Y se plaint d'une lombalgie gauche non déficitaire sans notion de chute. Une radiographie lombaire ne met pas en évidence de fracture ou autre lésion osseuse. Le traitement mis en place à Fribourg par antalgie Patch de Flector, Dafalgan et Tramadol est poursuivi, ainsi que les séances de physiothérapie de mobilisation et l'évolution est favorable. Le jour du départ prévu initialement, Mme. Y chute de sa hauteur avec un traumatisme crânien sans perte de connaissance. Il n'en résulte aucune conséquence, le CT cérébro-cervical ne montre pas de fracture ou d'hémorragie. Le status neurologique ne met en évidence aucun déficit, mais cet événement nous oblige à prolonger le séjour de Mme. Y pour une surveillance neurologique. Mme. Y participe à des séances de physiothérapie de mobilisation. À sa sortie, son périmètre de marche est de 150 mètres avec l'aide du rollator et la patiente peut gravir 18 marches à l'aide de la main courante. Sa mesure d'indépendance fonctionnelle est évaluée à 81/126 par rapport à 68/126 à son entrée (MIF physio : transferts 6/7, déplacements 6/7, escaliers 6/7). Le TUG se réalise en 24 secondes avec l'aide du rollator. En ergothérapie, la patiente profite d'une prise en charge pour les transferts, la marche et l'adaptation des moyens axillaires. Sur le plan diététique, le bilan nutritionnel met en évidence une malnutrition protéino-énergétique sévère, en lien avec des douleurs sous Tramal, un problème de mastication et des aliments qui ressortent de la bouche, démontrée par un NRS à 5/7 et un BMI à <18.5. Le régime alimentaire est adapté avec enrichissement des potages et SNO 2x/jour. Sur le plan cognitif, les tests de dépistage effectués le 13.01.2020 montrent des troubles cognitifs sévères avec un MMS à 15/30 et un test de la montre à 2/7. L'échelle gériatrique de dépression s'élève à 9/15. En ergothérapie, le BME montre un léger fléchissement de la mémorisation et des hésitations au niveau de l'orientation. Capacité de compréhension possible et d'apprentissage aussi, mais Mme. Y présente un manque d'initiation selon les observations de la semaine. La praxie est adaptée. L'évaluation ergothérapeutique en activité ne met pas en évidence de limitation sévère pour un retour à domicile ; Mme. Y étant assez bien entourée, les repas livrés, etc. Nous restons à disposition, si l'état cognitif se péjore, pour une évaluation de la capacité de discernement et du choix du lieu de vie à une consultation mémoire à Riaz ou Billens. Le 28.01.2020, Mme. Y quitte notre service avec la mise en place de soins à domicile comme suit : 3x/semaine pour les signes vitaux, 2x/jour pour les soins de base ; ainsi qu'un suivi régulier à votre consultation. Mme. Y est une patiente de 57 ans connue pour une encéphalopathie d'origine toxico-métabolique, qui est hospitalisée dans notre service du 09.11.2019 au 06.12.2019 pour une sigmoïdite compliquée et retransférée depuis le service de médecine interne le 23.01.2020 pour la suite de prise en charge. Ce jour-là, la patiente bénéficie, vu le manque d'évolution, d'une transversostomie par laparoscopie qui se déroule sans complication. Les suites opératoires sont simples avec une réalimentation rapidement reprise et une stomie qui fonctionne sans problème. Le syndrome inflammatoire se normalise et un dernier scanner de contrôle montre une amélioration des collections, avec des fistules sigmoïdo-vaginales et sigmoïdo-vésicales inchangées. Mme. Y peut retourner à domicile en bon état général le 03.02.2020 avec des soins à domicile. Elle sera par la suite revue à notre consultation afin de discuter de la sigmoïdectomie. Mme. Y est une patiente de 88 ans qui est hospitalisée en attente d'un placement depuis le 21.11.2019. Mme. Y présente un état fébrile à 38.2°C le 14.01.2020, accompagné d'un syndrome inflammatoire biologique et un foyer pulmonaire à la radiographie du thorax du 14.01.2020. La patiente est mise sous Ceftriaxone dès le 14.01.2020 et ce jusqu'au 20.01.2020 pour une durée totale de 5 jours. Malgré une évolution initiale favorable, l'état général de Mme. Y est fluctuante. Après discussion auprès de son entourage le 23.01.2020, un retrait thérapeutique est décidé en cas de nouvelle récidive d'une décompensation, avec des soins de confort si son état général est amené à se dégrader. Mme. Y reste hospitalisée au sein de l'HFR bien que sa prise en charge spécifique par notre service soit maintenant terminée. Il en résulte un séjour de reclassement et vous recevrez, à sa fin, un simple courrier complémentaire vous informant que la patiente a quitté le service. Le courrier contiendra uniquement les éventuelles notes de suite et une copie de l'ordonnance des médicaments à la sortie. Le 31.01.2020, Mme. Y décède. Mme. Y, 53 ans, consulte les urgences le 30.01.2020 en raison de douleurs atraumatiques du pli inguinal gauche depuis 5 jours. La douleur est déclenchée en flexion de la hanche gauche. Pas d'algurie, pas de douleur abdominale, pas de douleur dorsale. Elle dit ne plus pouvoir rester à la maison dans ces conditions au vu des difficultés à la mobilisation. À noter qu'elle a déjà consulté les urgences le 27.01.2020 où un diagnostic de tendinite de l'iliopsoas gauche a été posé (RX négative). Au status, nous retrouvons une patiente en état général conservé, calme, collaborante, apyrétique, normotendue et normocarde. La palpation du pli inguinal gauche est douloureuse, pas de masse palpable en position allongée ni debout, pas de rougeur ni chaleur ni œdème. Sur le plan ostéo-articulaire, limitation de flexion active de la hanche gauche à 10°, mobilisation passive impossible en raison de douleur. Pas de déficit neuro-vasculaire, charge du membre inférieur gauche possible. Au status digestif, l'abdomen est souple et indolore à la palpation.Le laboratoire met en évidence une insuffisance rénale connue (créatinine 154 umol/l, eGFR 33) et une CRP à 9 mg/l sans leucocytose. La patiente est hospitalisée en médecine pour soins impossibles à domicile et bilan supplémentaire. Nous complétons le bilan radiologique par un scanner puis une IRM montrant un épanchement liquidien dans l'articulation coxo-fémorale gauche avec aspect inflammatoire des tissus mous adjacents. Nous demandons un avis au Dr. X, orthopédiste, qui propose une ponction échoguidée de la hanche gauche avec analyse du liquide synovial. Dans ce contexte, Mme. Y est transférée dans le service d'orthopédie le 04.02.2020 pour la suite de la prise en charge. Mme. Y est une patiente de 74 ans connue pour une FA intermittente anticoagulée par Xarelto et sous traitement par Beloc Zok pour contrôle de fréquence, qui se présente le 27.11.2019 aux urgences en raison de douleurs abdominales post-colonoscopie avec résection de polype. Le bilan effectué aux urgences met en évidence une pancolite, raison pour laquelle la patiente est hospitalisée dans notre service pour une antibiothérapie et une antalgie. L'évolution du point de vue abdominal est rapidement favorable avec un syndrome inflammatoire à la baisse, des douleurs en amélioration et une réalimentation bien tolérée. L'évolution clinique reste marquée par un passage en FA rapide le matin du 30.11.2019. Une majoration du traitement bêta-bloquant ainsi qu'un remplissage permettent une cardioversion en sinusale et rythmique. Par la suite, la patiente fait un nouveau passage en FA rapide le même soir, qui par la suite n'est plus cardioversible. Au vu de la bonne évolution abdominale avec le problème restant de la FA rapide, l'avis de nos collègues du service de médecine est demandé, qui se montre d'accord de reprendre la suite de prise en charge. Pour cette raison, Mme. Y est transférée dans le service de médecine le 02.12.2019. Mme. Y est actuellement gênée par le matériel d'ostéosynthèse en regard de la malléole externe à gauche. Elle désire l'ablation de celui-ci. Je lui explique les risques et bénéfices liés à cette intervention. Elle me donne son accord oral et signé. L'intervention est prévue en ambulatoire pour le 17.02.2020. Un rendez-vous à la consultation du médecin-anesthésiste est organisé pour le mercredi 12.02.2020 à 10h.40. Mme. Y est adressée aux urgences le 04.02.2020 par MedHome suite à des diarrhées profuses noirâtres, avec notion d'état fébrile après avoir mangé du boudin noir le 02.02.2020. Au bilan, la patiente est asthénique, déshydratée, avec un syndrome inflammatoire modéré. L'examen des selles par PCR multiplex met en évidence la présence de Rotavirus, parlant pour une gastro-entérite virale, qui ne nécessite pas de traitement antibiotique. Dans le contexte, la patiente présente une insuffisance rénale aiguë AKIN 2, qui se normalise suite à la réhydratation. Plusieurs troubles électrolytiques mis en évidence sont substitués, notamment une hypophosphatémie sévère, avec une normalisation au contrôle biologique. La patiente présente aussi une infection urinaire basse traitée par Furadantine durant 5 jours. Suite à une bonne évolution, Mme. Y rentre à domicile le 13.02.2020 avec majoration du passage des soins à domicile. Mme. Y, 80 ans, se présente au service des urgences le 02.02.2020 pour des brûlures mictionnelles, une pollakiurie et une incontinence urinaire de type urgent. Elle est déjà connue pour de multiples infections urinaires avec rétention urinaire, la dernière datant de décembre 2019. Une rétention urinaire est traitée par cathétérisme urinaire temporaire. Un traitement de Nitrofurantoïne est introduit. Les cultures d'urine montrent la présence d'E.Coli, sensible. L'évolution est favorable avec retrait possible de la sonde le 05.02.2020. À l'échographie post-mictionnelle, nous notons un résidu de 50-70 mL. Mme. Y peut donc rentrer à son domicile le 06.02.2020. Concernant la suite de la prise en charge, et au vu de ses multiples infections urinaires, le rendez-vous chez le Dr. X est maintenu le 07.02.2020. Mme. Y est admise aux soins intensifs pour une insuffisance rénale aiguë oligurique KDIGO III d'origine hypertensive et diabétique associée à une décompensation cardiaque globale le 06.02.2020. Cette patiente est adressée par son médecin traitant aux urgences de Riaz depuis l'EMS pour dyspnée NYHA IV évoluant depuis le 05.02.2020, associée à une anasarque et une fonction rénale en péjoration. En raison d'une progression vers une oligurie avec répercussion respiratoire sous traitement diurétique, la patiente est transférée aux soins intensifs. Un traitement par diurétiques à hautes doses est mis en place. En raison d'une surcharge volémique réfractaire et de troubles acido-basiques associés, une dialyse en intermittence est débutée le 10.02.2020. La confection d'une fistule artério-veineuse ainsi que la mise en place d'un PermCath sont à organiser par la suite chez cette patiente présentant une insuffisance rénale terminale. La décompensation cardiaque est investiguée par échocardiographie, qui ne met pas en évidence d'argument en faveur d'ischémie ni d'épanchement péricardique. La pression artérielle est contrôlée avec un traitement par nifédipine. Une ponction pleurale évacuatrice et diagnostique est réalisée, permettant le retrait de 3.5 litres d'un exsudat dont les analyses microbiologiques reviennent négatives et les analyses cytologiques sont en cours. L'anémie est d'origine rénale, carentielle en folates et ferriprive. Le traitement d'Aranesp, arrêté pour des raisons inconnues en décembre 2019, est repris à raison de 1x/semaine dès le 09.02.2020. Une supplémentation orale par acide folique est prescrite et du ferinject est administré afin de viser une ferritine >200 ug/l. La patiente présente plusieurs épisodes d'apnées nocturnes avec désaturations majeures dans un contexte d'un SAOS non investigué. Sur avis pneumologique, une polysomnographie doit être prévue sans urgence en dehors du contexte critique. Un contrôle radiologique d'une fracture diaphysaire de l'humérus gauche est à prévoir en raison de douleurs persistantes. La patiente est transférée en médecine interne le 10.02.2020. Mme. Y, 54 ans, a été admise aux soins intensifs pour une surveillance après une craniotomie droite le 27.02.2020. Un méningiome pariétal droit asymptomatique a été découvert de façon fortuite lors d'un contrôle IRM de suivi pour la sclérose en plaques dont souffre la patiente, raison pour laquelle elle a été opérée en électif pour ablation de la masse. La patiente mentionne à l'entrée des troubles de la sensibilité du côté droit connus dans le cadre de la sclérose en plaques. L'intervention ne présente pas de complication chirurgicale ni anesthésique. La surveillance aux soins intensifs se déroule sans particularité. Le status neurologique est superposable. L'antalgie est bien contrôlée par Paracétamol et opiacés en réserve. Une IRM de contrôle est demandée pour le 02.03.2020. La patiente a été transférée le 29.02.2020 dans le service de chirurgie. Mme. Y, 73 ans, est adressée par son médecin traitant aux urgences depuis l'EMS pour une dyspnée NYHA IV évoluant depuis le 05.02.2020, associée à une anasarque et une fonction rénale en péjoration. Orthopnée connue, stable. À l'arrivée des ambulanciers, la patiente présente une détresse respiratoire avec SaO2 91% à l'air ambiant, remontant à 99% sous 8 litres d'oxygène. Pas de fièvre, pas de piste infectieuse claire.Elle est connue pour un diabète de type 2, une hypertension artérielle, une hypercholestérolémie, un œdème sévère chronique, une insuffisance rénale chronique pré-terminale sur néphropathie hypertensive et diabétique et une obésité. Le médecin traitant aurait évalué la patiente le 04.02.2020 et nous l'adresse après avoir reçu le bilan biologique aujourd'hui montrant une créatinine supérieure à 500 umol/l et un NT-proBNP supérieur à 5000 ng/l. A l'admission aux urgences, la patiente est stable sur le plan hémodynamique, hypertendue à 160/70 mmHg et avec une saturation à 80% sous 6 litres d'oxygène. Au vu de la présence d'œdèmes importants, ainsi que de signes d'hypoventilation pulmonaire aux bases pulmonaires, nous effectuons un bilan avec une radiographie du thorax montrant une surcharge pulmonaire avec émoussement du sinus costo-diaphragmatique et une augmentation de la trame broncho-vasculaire. Le bilan sanguin montre la présence d'une insuffisance rénale aiguë d'origine rénale (créatinine 543 umol/l, Fe Urée 50.1), une CRP à 36 mg/l sans leucocytose, sodium et potassium dans la norme, pas d'acidose à la gazométrie. Nous administrons alors 40 mg de Lasix iv, avec une bonne réponse (300 ml de diurèse), nous répétons un deuxième bolus de 40 mg et après avoir pris l'avis de notre collègue de la néphrologie, le Dr. X, nous débutons du Lasix iv continu à 10 mg/h et nous mettons en suspens le traitement par Vascord HCT. Nous poursuivons le reste du traitement, y compris la Metolazone. Sur le plan hématologique, nous observons une anémie avec une hémoglobine à 94 g/l, pour laquelle nous prescrivons un traitement par Aranesp 1x/semaine sur avis du Dr. X et nous complétons le bilan (en cours). Nous hospitalisons la patiente en MEDU pour la nuit pour surveillance. Vu l'absence d'amélioration sur le plan respiratoire et rénal lors de la surveillance aux urgences, Mme. Y est transférée aux soins intensifs B de l'HFR Fribourg le 06.02.2020 pour la suite de la prise en charge. Mme. Y est une patiente de 25 ans qui est hospitalisée pour prise en charge d'une appendicite aiguë. En effet, elle avait consulté les Urgences le 07.02.2020 pour des douleurs abdominales dont le bilan laboratoire et ultrasonographique avait confirmé le diagnostic. Elle bénéficie le 08.02.2020 d'une appendicectomie par laparoscopie dont les suites post-opératoires sont simples tant d'un point de vue clinique que paraclinique et permettent son retour à domicile le 09.02.2020. Mme. Y, 75 ans, connue pour fibrillation auriculaire paroxystique sous Tambocor et bêta-bloquant, est hospitalisée au service des soins intensifs jusqu'au 15.02.2020 pour un syndrome coronarien aigu de type STEMI postérieur sur occlusion de l'artère circonflexe proximale. La patiente est mise au profit d'une thérapie par Atorvastatine, Lisinopril, avec poursuite du traitement bêta-bloquant. Cependant, la patiente présente un passage en fibrillation auriculaire rapide motivant un retour au service des soins intensifs pour un traitement par Cordarone IV menant à une cardioversion rapide en rythme sinusal régulier. La patiente regagne l'étage le 16.02.2020. La fibrillation auriculaire est probablement survenue dans le cadre de l'événement ischémique récent, de l'état infectieux et de la diminution du traitement habituel (arrêt Tambocor et diminution bêta-bloquant). Nous majorons donc le traitement de bêta-bloquant avec bonne tolérance. Une anticoagulation thérapeutique n'est pas débutée d'emblée en raison de la durée brève de l'épisode et de la coronarographie prévue le 27.02.2020 mais sera à reconfirmer avec son cardiologue traitant pour la suite. La patiente reste en rythme sinusal durant tout le séjour en médecine interne. Des légers signes d'insuffisance cardiaque gauche motivent l'introduction de Torasémide 5 mg, avec bonne évolution. La patiente bénéficiera, le 27.02.2020, d'une nouvelle coronarographie pour une éventuelle angioplastie de l'IVA +/- de la coronaire droite. Nous laissons le soin aux cardiologues d'évaluer la nécessité d'effectuer un séjour de réhabilitation cardiovasculaire à l'HFR Billens. Sur le plan respiratoire, la pneumonie est traitée par Ceftriaxone pour une durée totale de 5 jours avec bonne évolution. La patiente relate transitoirement des crachats hémoptoïques sur 2 jours, que nous attribuons à l'infection pulmonaire. Nous excluons une embolie pulmonaire par CT thoracique. L'évolution est favorable. Mme. Y quitte l'HFR en bon état général le 22.02.2020. Mme. Y, 75 ans, est hospitalisée aux soins intensifs pour un syndrome coronarien aigu de type STEMI sur occlusion thrombotique aiguë de la circonflexe proximale le 13.02.2020. Cette patiente présente des douleurs thoraciques typiques au repos le soir du 12.02, intermittentes au début, puis constantes associées à des nausées. Sa fille l'amène aux urgences où l'ECG montre une image compatible avec un STEMI postérieur associé à un mouvement enzymatique. La coronarographie effectuée en urgence démontre une maladie tritronculaire avec comme lésion coupable une occlusion thrombotique aiguë de la circonflexe proximale, traitée par angioplastie et mise en place d'un stent actif. La ventriculographie montre une fraction d'éjection VG à 60% avec hypokinésie latérale. Le pic des CK s'élève à 1052U/l. A son arrivée aux soins intensifs, la patiente est hémodynamiquement stable avec présence de signes de surcharge pulmonaire motivant un traitement par ventilation non invasive avec bon effet. La double antiagrégation par aspirine et prasugrel doit être poursuivie pendant 12 mois, puis l'aspirine seul à vie. De l'atorvastatine est également introduite afin de viser une LDL à <1.4 mmol/l chez cette patiente à très haut risque cardiovasculaire. Le traitement par metoprolol est poursuivi. Un contrôle strict et agressif des facteurs de risque cardiovasculaire doit être également envisagé. Mme. Y aura une deuxième coronarographie pour revascularisation de l'artère interventriculaire antérieure proximale et de l'ostium de l'artère coronaire droite proximale dans environ 3 semaines. L'échocardiographie transthoracique du 14.02.2020 montre une fonction du VG conservée avec une FEVG à 55%. Mme. Y est sous traitement de flecaïnide et metoprolol pour une fibrillation auriculaire paroxystique. Sur avis cardiologique, le flecaïnide est arrêté au vu du risque proarythmique et de mortalité augmentée chez les patients avec cardiopathie structurelle sous-jacente. Durant la surveillance rythmique, il n'y a pas de passage en fibrillation auriculaire. Une anticoagulation, en accord avec les cardiologues, n'est pas débutée et sera à réévaluer à la suite de la re-coronarographie dans 3 semaines. Le 14.02, Mme. Y développe un état fébrile avec mise en évidence à la radiographie d'opacités bilatérales compatibles avec une pneumonie. L'antigène urinaire au pneumocoque est positif. Une antibiothérapie empirique par ceftriaxone et clarithromycine est débutée, puis par ceftriaxone seul dès le 14.02.2020 pour une durée totale de 5 jours. L'évolution est favorable, permettant un transfert en médecine interne le 15.02.2020. Mme. Y, patiente de 91 ans, est hospitalisée dans notre service de médecine interne en raison d'une décompensation cardiaque globale. La patiente présente depuis 3 jours une clinique typique de décompensation cardiaque globale, avec péjoration aiguë le matin du 03.02.2020. Une radiographie du thorax met en évidence la présence d'épanchements pleuraux bilatéraux, de type transsudat. Une ponction pleurale à gauche permet de soulager la dyspnée, et un traitement diurétique est mis en place. Une échocardiographie transthoracique met en évidence une insuffisance tricuspidienne, avec un cœur droit et une hypertension artérielle pulmonaire. Sur le plan étiologique, un pic hypertensif ainsi qu'une fibrillation auriculaire nouvelle sont identifiés dans le contexte de l'insuffisance tricuspidienne modérée à sévère. Un traitement par Amlodipine est mis en place, avec majoration prudente du traitement de Metoprolol et mise en suspens du Lisinopril. Un traitement d'Eliquis est mis en place dans le contexte de la FA nouvellement diagnostiquée. Nous vous laissons adapter le traitement bêta-bloquant, ainsi que le diurétique à votre consultation.La patiente rentre à domicile le 08.02.2020 entourée des soins à domicile. Mme. Y présente des signes cliniques et radiologiques d'une fracture isolée de la tête du péroné. Une atteinte du ménisque interne ne peut pas être exclue. Afin de bilanter son genou correctement, je demande un complément par une IRM native le 17.02.2020. Je la revois le 19.02.2020 pour discuter le résultat et le traitement. L'attelle jeans, qui dérange plus la patiente que la soulage, peut être enlevée. La thrombo-prophylaxie peut être stoppée vu qu'elle arrive à marcher en charge complète. Mme. Y, connue pour des céphalées, consulte les urgences le 04.02.2020 en raison de douleurs au niveau de la nuque, apparues la veille au soir et accompagnées de paresthésies au niveau du membre inférieur gauche. La patiente rapporte également un état fébrile à 39°C la veille au soir. Pas d'état fébrile pendant l'observation aux urgences. La patiente a pris 1/4 de cp de Victan hier et 1/2 ce matin pour la première fois (benzodiazépine). Au status neurologique, GCS 15/15 NIHSS 0. Présence de paresthésies aux membres inférieurs (à gauche plus qu'à droite), au début prenant les deux membres inférieurs, puis la suite uniquement le pied gauche. Pas de déficit de force. Mingazzini non-testable; Épreuve bras tendus avec une légère chute du bras gauche. Réflexes ostéotendineux diminués mais présents. Réflexes cutanéo-abdominaux sans particularité. Phonophobie sans photophobie. Pas de raideur nucale. Au toucher rectal, pas de trouble sphinctérien; pas de sang ni de selles. Au status ostéo-articulaire, douleurs à la percussion de la colonne, surtout au niveau atlanto-occipital et thoraco-lombaire. Nous effectuons un CT scan cérébral qui met en évidence une sinusite maxillaire et ethmoïdale. Nous contactons le Dr. X, neurologue de garde, qui propose une surveillance neurologique sur la nuit aux 3 heures (sensibilité, Mingazzini et Barré). Pendant la période d'observation aux urgences, la symptomatologie relatée par la patiente disparait progressivement. Le 05.02.2020, l'examen neurologique testant la force et la sensibilité aux 4 membres revient normal; la patiente ne relate plus de trouble de la sensibilité; disparition également de l'instabilité à la marche liée aux susdites troubles. Suite à discussion avec le Dr. X et en l'absence d'éléments aigus nécessitant une hospitalisation, Mme. Y rentre à domicile le 05.02.2020. Nous prescrivons de la physiothérapie en ambulatoire, tenant compte de la récidive des lombalgies, en raison desquelles elle avait déjà consulté les urgences. Mme. Y, connue pour une masse suspecte de malignité au niveau de la région de l'antre gastrique abdominale non investiguée selon son désir, consulte les urgences le 04.01.2020 en raison d'épigastralgies et d'une dyspnée depuis 48 heures, ainsi qu'une hématémèse et des mélénas à plusieurs reprises le 04.01.2020. Malgré les traitements et des transfusions érythrocytaires, la patiente présente une récidive de vomissements incoercibles brun-noirâtres le 08.01.2020. Le scanner abdominal réalisé révèle une progression néoplasique responsable d'une occlusion gastrique avec dilatation gastrique. Devant cette évolution défavorable, une attitude palliative est adoptée en accord avec la famille. La patiente reste confortable avec les mesures palliatives. Mme. Y décède paisiblement le 21.01.2020. Mme. Y, âgée de 76 ans, est transférée du service de gynécologie en raison de métrorragies persistantes, accompagnées d'une macrohématurie nouvelle dans un contexte de polycythémie vera, sous traitement antiagrégant par Aspirine et anticoagulant par Xarelto. Pour rappel, la patiente est hospitalisée une première fois en gynécologie du 07.02 au 09.02.2020 pour métrorragies persistantes, traitées par curetage hémostatique et poursuite du traitement par Xarelto pour risque thrombo-embolique jugé trop important. Au vu d'une persistance du saignement avec macrohématurie nouvelle, la patiente est nouvellement hospitalisée le 12.02.2020. Le bilan biologique d'entrée constate une anémie sévère microcytaire hypochrome avec thrombocytose à 1630 G/L, dans le contexte d'une polycythémie vera connue, sous anticoagulation et sous antiagrégant plaquettaire. Selon avis hématologique, les traitements par Xarelto et Aspirine sont suspendus temporairement et un traitement cyto réducteur par Litalir est débuté. Un taux d'érythropoïétine et de facteur de Von Willebrand se révèlent dans la norme. À savoir d'ailleurs que le curetage réalisé en gynécologie ne montrait pas de signes d'hyperplasie endométriale atypique ou de malignité, avec PAP test non pathologique. Dès résolution de la clinique hémorragique, après discussion hémato-angiologique, il est décidé de reprendre l'Aspirine seule et d'interrompre à long terme le traitement par Xarelto. Le thrombus de l'aorte décrit en 2010 n'étant pas une indication à une anticoagulation au long cours, d'autant plus absent au scanner de suivi en 2017. Selon valeurs plaquettaires, le traitement par Litalir est majoré, à adapter par la suite en fonction des valeurs biologiques et selon indications hématologiques. Enfin, au vu d'une anémie microcytaire hypochrome sur carence ferriprive, vitaminique et hémorragique, une substitution en fer et acide folique est débutée, avec hémoglobine de sortie à 93 g/L. Sur le plan cutané, un hématome collecté avec drainage spontané persistant est constaté. Celui-ci survient dans les suites d'une fermeture de plaie abdominale provoquée par un cathéter de PEG résiduel qui avait été enlevé le 04.02.2020 avec fistulectomie gastro-cutanée. Après le scanner abdominal montrant une fistule gastro-cutanée avec importante infiltration de la graisse, un rinçage et pose de VAC sont réalisées par l'équipe de chirurgie. Un suivi à domicile et au centre des plaies de notre établissement est organisé. Une plaie nécrosée de la lèvre intime droite sur sonde urinaire à demeure est de même traitée selon protocole de stomathérapie, pour laquelle la pose d'un cystofix pourrait être discutée en cas d'évolution clinique défavorable. Mme. Y est une patiente de 89 ans qui nous est amenée par ambulance suite à une chute dans les escaliers au Home de Notre Dame Auxiliaire où elle est domiciliée. Sa chute se complique d'un polytraumatisme notamment d'un traumatisme crânien avec un hématome sous-dural fronto-temporal droit, d'un volet costal droit mais sans pneumothorax ni hémothorax ainsi que d'une fracture multifragmentaire de l'os iliaque droit. À son arrivée en gériatrie, Mme. Y est tachypnéique FR à 40/min après une désaturation marquée aux urgences. Nous parvenons à stabiliser une saturation à 90% sous 3L d'oxygène, tachycarde à 110 battements par minute mais normocarde apyrétique à 36.5°C.L'examen ostéoarticulaire met en évidence des douleurs à la percussion du rachis lombaire et du sacrum ainsi que des douleurs à la palpation de la hanche droite. L'examen respiratoire met en évidence une hypoventilation droite associée à des râles discrets en base droite. L'examen neurologique ne montre pas de signes de latéralisation, pas de déficit sensitivo-moteur. L'examen cardiovasculaire révèle une suspicion B3 en foyer mitral ; pas de souffle audible. Le 22.01.2020, nous réalisons un CT cérébral qui met en évidence un hématome sous-dural fronto-temporal droit de diamètre maximum de 6.8 mm avec une fracture de l'arc zygomatique droit restant stable sur le CT cérébral de contrôle. Sur avis de nos collègues neurochirurgiens, au vu initialement de la stabilité sur le plan neurologique et au vu de l'âge et des comorbidités, nous renonçons à toute intervention invasive et effectuons un suivi clinique neurologique dans les premières 24 heures. La radiographie du 21.01.2020 met en évidence un volet costal avec une atélectasie du poumon droit et des épanchements probablement hématiques, mais sans pneumothorax. Le bilan est complété d'un CT thoracique qui confirme les multiples fractures de côtes droites avec atélectasie et épanchement pleural du même côté ainsi que la fracture de l'aile iliaque droite atteignant le bord antérieur du cotyle, sans composante intra-articulaire, associée à un hématome, mais sans atteinte des vaisseaux iliaques. Le 22.01.2020, une radiographie du bassin/hanche, sacrum montre une fracture de l'os iliaque droit. Le bilan est complété par un CT-scan du bassin qui confirme la présence d'une fracture multi-fragmentaire de l'aile iliaque droite avec un hématome local. Selon l'avis du Dr. X, un traitement conservateur et une surveillance d'hémoglobine sont préconisés, la répétition d'imagerie n'est pas nécessaire. L'ECG d'entrée met en évidence une fibrillation auriculaire à conduction ventriculaire rapide à 128 battements par minute qui persiste malgré l'introduction d'un traitement freinateur par Métoprolol et Amiodarone. La patiente reste toujours oxygénodépendante dans un contexte d'insuffisance respiratoire hypoxémique sur un volet costal avec un hémothorax. Le séjour se complique par une bronchopneumonie probablement surinfection des atélectasies, pour laquelle nous instaurons une antibiothérapie par Rocéphine 2g en intraveineux le 21.01.2020. Par la suite, la patiente présente des épisodes de désaturation malgré une oxygénothérapie par 15L d'O2. Dans ce contexte, le 23.01.2020, nous réalisons une radiographie du thorax qui met en évidence une péjoration de l'opacité sur l'ensemble de la plage pulmonaire droite. Le CT thoracique révèle une péjoration de la composante atélectasique pour laquelle nous poursuivons l'oxygénothérapie et introduisons une oxygénothérapie par CPAP, mais sans effet significatif. Au vu d'une détérioration progressive de l'état général et en accord avec son entourage, nous procédons, dès l'après-midi du 23.01.2020, à un retrait thérapeutique afin de privilégier une prise en charge dans le but du confort. Mme. Y décède le 26.01.2020 vers 21h30. Sa fille est avertie. La famille ne souhaite pas d'autopsie. Mme. Y est une patiente de 32 ans admise aux soins intensifs pour un NSTEMI (versus perimyocardite ?). Une échocardiographie transthoracique ne montre pas de trouble de la cinétique ni de valvulopathie, la fonction ventriculaire gauche est normale. Le scanner des artères coronaires est dans la norme. Une coronarographie réalisée le 25.02.2020 met en évidence une suspicion d'occlusion de la petite branche interventriculaire postérieure dont l'origine est indéterminée. Un test aux micro-bulles permet d'exclure un foramen ovale perméable. L'évolution clinique est excellente. La patiente est mise sous traitement par Aspirine 100 mg 1x/jour. Sur demande des cardiologues, une IRM cardiaque sera réalisée le 26.03.2020 à l'Institut de radiologie à Sion, afin de juger de la viabilité du tissu suite à la découverte de la suspicion d'occlusion de la petite branche interventriculaire postérieure. La patiente sera revue en consultation de cardiologie chez le Dr. X le 02.04.2020 pour suite de prise en charge. La patiente quitte l'HFR en excellent état général le 26.02.2020. Mme. Y, 32 ans, est admise aux soins intensifs le 23.02.2020 pour un NSTEMI. Patiente, connue pour une intervention cardiaque d'origine X en 1989 au CHUV, qui présente des douleurs rétro-sternales typiques apparues au repos. Le premier ECG est normal, le deuxième montre une négativisation des ondes T en latéral qui reviennent dans la norme sur le troisième ECG. Les troponines sont majorées à 57 et restent stables. Une échocardiographie transthoracique ne montre pas de trouble de la cinétique ni de valvulopathie, la fonction ventriculaire gauche est normale. Le scanner des artères coronaires est dans la norme. Une coronarographie est réalisée et met en évidence une suspicion d'occlusion de la petite branche interventriculaire postérieure dont l'origine est indéterminée. Un test aux micro-bulles permet d'exclure un foramen ovale perméable. La surveillance s'avère sans particularités. Sur demande des cardiologues, une IRM cardiaque est à organiser afin de juger de la viabilité du tissu suite à la découverte de la suspicion d'occlusion de la petite branche interventriculaire postérieure. La patiente est transférée à l'étage de médecine le 25.02.2020. Mme. Y, âgée de 86 ans, connue pour une ostéoporose fracturaire, nous est adressée par l'HFR Fribourg pour une réadaptation musculo-squelettique et rééducation à la marche suite à une chute mécanique de sa hauteur avec fracture sous-capitale de l'humérus D traitée par réduction ouverte et ostéosynthèse par plaque, le 24.12.2019. Sur le plan social, la patiente, veuve, vit seule dans un appartement au 2ème étage avec ascenseur. À l'admission, elle est hémodynamiquement stable et les paramètres vitaux sont dans la norme. Les douleurs sont bien contrôlées par l'antalgie en place. Au status, la force musculaire du MSD est cotée à M4 et la sensibilité est conservée. Les amplitudes articulaires de l'épaule montrent une élévation à 80°, une abduction à 80° et une rotation externe à 0°. La cicatrice est calme, à l'air ambiant, sans signe inflammatoire. Mme. Y se plaint de douleurs, apparues il y a quelques jours, au niveau de la hanche droite irradiant jusqu'au genou. La douleur est cotée à 7/10 selon l'EVA douleurs. Une radiographie du bassin, hanche et genou D révèle un pincement articulaire coxo-fémoral bilatéral à discrète prédominance droite dans le contexte d'une coxarthrose. Pas de lésion traumatique visualisée. Sur le plan nutritionnel, la patiente a bénéficié d'une évaluation qui montre des apports caloriques adéquats et a reçu des conseils pour enrichir l'alimentation. Une évaluation neuropsychologique a mis en évidence des troubles exécutifs, des difficultés de compréhension orale en situation, de légères difficultés dans le traitement des nombres y compris de l'utilisation de la machine à calculer et un fléchissement des gnosies visuelles discriminatives. Les troubles cognitifs ne sont actuellement pas évocateurs d'une pathologie neurodégénérative de type Alzheimer mais semblent compatibles avec une étiologie vasculaire (nombreux FRCV). Notons par ailleurs que la collaboration limitée pourrait accentuer certaines difficultés. Au vu de la nosognosie suffisante des limitations à domicile, la capacité de discernement pour le choix du lieu de vie semble préservée. Toutefois, les troubles cognitifs sont de nature et d'intensité à limiter certaines AIVQ notamment la gestion médicamenteuse et administrative.La nuit du 19.01.2020, la patiente présente un état fébrile associé à une dyspnée et une tachycardie. Un ECG est réalisé et superposable à celui d'entrée à l'exception d'une fréquence cardiaque augmentée. Les paramètres vitaux montrent une saturation d'oxygène qui diminue jusqu'à 88%, ainsi qu'une hypertension qui monte jusqu'au 195/79 mmHg et une tachycardie à 145/min. Mme. Y est mise sous oxygène au débit de 1 lt/min et reçoit du Nifédipine 30 mg. A l'anamnèse, la patiente ne présente pas de symptomatologie qui oriente la source d'infection et l'auscultation cardio-pulmonaire est dans la norme. Toutefois, le bilan sanguin montre un syndrome inflammatoire avec une CRP élevée et une leucocytose. Par la suite, le bilan microbiologique révèle une infection urinaire à ESBL et un traitement avec Nitrofurantoïne est poursuivi du 21.01.2020 au 27.01.2020 avec une bonne évolution. Le 02.02.2020, la patiente présente de nouveau un état fébrile à 39.1°C d'origine indéterminée associé à une tachycardie à 121/min et une saturation en oxygène diminuée à 89%. Elle ne présente pas de dyspnée ni DRS, pas de nausée ni vomissement ou diarrhée. Sur le plan pulmonaire, nous auscultons une diminution du murmure respiratoire symétrique sur l'ensemble des plages pulmonaires. Sur le plan abdominal, l'abdomen est souple et sensible à la palpation en FID et partiellement en sus-pubienne. Sur le plan urinaire, Mme. Y n'arrive pas à uriner malgré stimulus. Nous transférons Mme. Y, le 02.02.2020, aux urgences à l'HFR Riaz pour investigations et suite de la prise en charge. Mme. Y est une patiente de 57 ans chez qui les examens sont en cours d'investigation pour une suspicion de lymphome, qui est hospitalisée en post-opératoire d'une exérèse d'un ganglion rétro-pectoral à droite à but diagnostique. L'intervention se déroule sans complication et les suites hospitalières sont simples, permettant à la patiente un retour à domicile le 15.02.2020. Mme. Y est une patiente de 87 ans qui nous est adressée pour les suites de sa prise en charge à l'HFR Fribourg en raison d'une anémie d'origine multifactorielle, spoliative probable, carentielle et sur une insuffisance rénale chronique. Pour rappel, la patiente consulte les urgences à l'HFR Fribourg pour une asthénie associée à des selles foncées sans sang frais avec une faiblesse des membres inférieurs et quelques épisodes de palpitation. Le 25.01.2020, des selles méléniques sont objectivées et la patiente reçoit 3 culots érythrocytaires. Une colonoscopie et une oesophago-gastroduodénoscopie sont réalisées le 31.01.2020, ne montrant pas de saignement actif. Une substitution vitaminique en acide folique, vitamine B12 et vitamine D ainsi qu'une injection d'Aranesp 1x/semaine est débutée. Malgré une amélioration clinique, Mme. Y présente un important déconditionnement physique. A son arrivée en réhabilitation gériatrique, concernant son anémie, le dernier contrôle biologique (réalisé à l'HFR Fribourg) montre encore une hémoglobine à 72 g/l. Nous réalisons un contrôle à 48h qui met en évidence une augmentation de l'hémoglobine. Nous retrouvons une bonne réponse suite au traitement avec Aranesp et une substitution des carences. Mme. Y ne présente pas de saignement évident durant son séjour. Le bilan gériatrique met en évidence une TSH augmentée, raison pour laquelle nous demandons une T4 libre qui revient dans la norme, compatible avec une hypothyroïdie subclinique. Nous vous laissons le soin de recontrôler les hormones thyroïdiennes à distance. Le 13.02.2020, nous trouvons une hyperkaliémie probablement secondaire à une insuffisance rénale, que nous traitons par Resonium. La Torasémide est reprise. A sa sortie, la kaliémie est dans la norme. Concernant l'anticoagulation avec Sintrom que nous avions stoppée pour cause de fibrillation auriculaire, puis au vu d'une HASBLED de 3 face à un CHA2DS2-VASc de 5, nous reprenons le traitement. Nous vous laissons le soin de réévaluer la reprise selon l'évolution clinique et biologique de la patiente. Durant son séjour, Mme. Y participe à des séances de physiothérapie de mobilisation. A sa sortie, son périmètre de marche à l'aide d'un rollator est de 120 mètres avec 2 pauses. Sa mesure d'indépendance fonctionnelle totale est évaluée à 82/126 (MIF physio : transferts 5/7, déplacement 5/7, escaliers 1/7). Le TUG n'est pas testé. En ergothérapie, la patiente profite d'une prise en charge pour l'adaptation aux activités de la vie quotidienne. Mme. Y bénéficiera d'un suivi à domicile pour l'adaptation des hauteurs d'assise et la reprise des activités de la vie quotidienne en sécurité. Sur le plan diététique, le bilan nutritionnel met en évidence un risque d'apport énergétique insuffisant en lien avec un appétit diminué, démontré par des ingestas à 80% des habitudes de la patiente et un MNA à 10-11. Un enseignement est également fait sur l'importance de l'alimentation, l'importance d'avoir un poids stable, les aliments à privilégier, les sources de protéines, l'enrichissement et le fractionnement de la nourriture. Les tests de la cognition effectués le 12.02.2020 montrent un MMS à 28/30 et un test de la montre à 5/7. L'échelle gériatrique de dépression s'élève à 0/15. Le 14.02.2020, Mme. Y quitte notre service avec la mise en place de soins à domicile (3x/semaine pour l'aide à la toilette et à la douche); des séances d'ergothérapie ainsi qu'un suivi régulier à votre consultation. Mme. Y, 69 ans, est admise aux soins intensifs pour une surveillance rythmique et hémodynamique post-coronarographie pour un STEMI secondaire à un test d'effort. Cette patiente nous est adressée par son cardiologue traitant en raison de modifications de l'ECG dynamique au test d'effort à la Dobutamine, avec douleurs thoraciques amendées après la prise de nitroglycérine. La coronarographie retrouve une maladie tritronculaire d'allure chronique avec collatéralisation. La ventriculographie retrouve une fraction d'éjection du ventricule gauche estimée à 50%, avec une hypokinésie diaphragmatique. Un traitement par Aspirine, statine et héparine intraveineuse en continu est débuté. La patiente reste stable sur le plan hémodynamique, sans trouble du rythme ni douleurs thoraciques durant sa surveillance aux soins intensifs. Sur avis cardiologique, la patiente est transférée à l'Inselspital (unité G sud) en vue d'un pontage aorto-coronarien le 05.02.2020. Mme. Y, 87 ans, est hospitalisée en raison d'une anémie d'origine multifactorielle, spoliative probable, carentielle et sur une insuffisance rénale chronique. Pour rappel, la patiente consulte le service des urgences pour une asthénie depuis dix jours, associée à des épisodes répétés de méléna, sans autre symptomatologie gastro-intestinale, hormis une tendance à la constipation chronique. Pas de prise d'AINS, mais la patiente est sous Prednisone au long cours pour une arthrite goutteuse et anticoagulée pour une fibrillation auriculaire avec un INR suprathérapeutique à son arrivée. Une colonoscopie et une oesophago-gastroduodénoscopie sont réalisées le 31.01.2020, ne montrant pas de saignement actif, ni d'ulcère. La biopsie antrale, que nous avons reçue après la sortie de Mme. Y, montre par contre des signes d'une gastrite chronique, ainsi qu'une faible colonisation H. pylori qui mériterait un traitement, que nous vous laissons mettre en place. La patiente bénéficie de plusieurs culots érythrocytaires et d'un bilan d'anémie avec substitution des carences. L'évolution étant favorable, nous poursuivons le traitement IPP à double dose (dose normale après un mois) et reprenons l'anticoagulation par Sintrom.L'insuffisance rénale aiguë s'explique dans le contexte de l'anémie sévère chez cette patiente qui est connue pour une insuffisance rénale chronique d'origine hypertensive et diabétique probable. Un US du système uro-génital montre des voies urinaires dans la norme et une électrophorèse des protéines ne montre pas de signe de gammapathie monoclonale. Dans ce contexte et après substitution des carences, en fer notamment, une substitution hebdomadaire par Aranesp est également instaurée. Le traitement diurétique est adapté en fonction de l'évolution de la fonction rénale, tenant compte aussi d'une légère décompensation cardiaque. Un traitement de Néphrotrans est débuté dès le 27.01.20. Le traitement antalgique habituel par Targin est interrompu et Mme. Y est mise sous Buprénorphine patch, ceci en raison de son insuffisance rénale. En raison d'une réaction allergique au patch, nous le remplaçons par un patch de Fentanyl. La patiente serait connue pour un diabète pour lequel elle reçoit un traitement occasionnel par de l'Insuline rapide. L'hémoglobine glyquée et le contrôle des glycémies durant le séjour sont dans la norme, raison pour laquelle nous arrêtons le traitement par Insuline. Au vu de l'amélioration clinique, Mme. Y peut aller en réadaptation gériatrique à l'HFR Riaz le 07.02.2020. Mme. Y est une patiente de 27 ans, notamment connue pour une malformation d'Arnold-Chiari et un trouble conversif, suivie dans la région lyonnaise, qui est hospitalisée dans le service de chirurgie pour un traumatisme crânien avec perte de connaissance, puis transférée en médecine interne en raison de crises non épileptiques psychogènes récidivantes. La patiente est admise suite à un malaise dans les escaliers avec perte de connaissance d'une durée de 15 minutes. Cliniquement, une paralysie et une anesthésie complètes du membre inférieur gauche sont mises en évidence. Vu la perte de connaissance, le déficit neurologique et l'absence de témoin, un CT total body est effectué aux urgences, qui ne montre pas de lésion traumatique. Dans ce contexte, la patiente est hospitalisée pour surveillance neurologique. Selon avis neurologique, bien qu'une origine fonctionnelle aux déficits neurologiques soit probable, le bilan est complété par une IRM de la colonne. Celle-ci met en évidence une hydrosyringomyélie dans le contexte de la malformation d'Arnold-Chiari connue, sans autre lésion. Durant le séjour, la patiente présente plusieurs épisodes de crises avec perte de connaissance et mouvements anormaux des 4 membres. Les imageries cérébrales permettent d'exclure une hémorragie ou d'autres lésions. Un EEG avec vidéo-EEG ne montre pas d'anomalie notable et n'apporte pas d'argument pour une origine épileptique aux pertes de connaissance de la patiente. La patiente est alors transférée en service de médecine pour suite de prise en charge. Mme. Y est une patiente de 59 ans, en bonne santé habituelle, qui se présente aux urgences le 24.02.2020 en raison de douleurs en fosse iliaque droite associées à un état subfébrile. Le bilan met en évidence une appendicite aiguë, raison pour laquelle elle bénéficie d'une appendicectomie laparoscopique en urgence le 24.02.2020. L'intervention se déroule sans complication notable et les suites opératoires sont simples. Au vu de l'évolution clinico-biologique favorable, Mme. Y peut regagner son domicile en bon état général le 25.02.2020. Mme. Y, 62 ans, est admise aux soins intensifs pour un œdème pulmonaire aigu d'origine indéterminée. La patiente, connue pour une cardiopathie hypertensive, pour un asthme bronchique, pour un état dépressif et pour des lombosciatalgies droites non déficitaires, est amenée aux urgences par ambulance pour dyspnée aiguë. La patiente nous explique présenter une orthopnée depuis début décembre suite à une bronchite. Début janvier, elle consulte chez son cardiologue (Dr. X) qui introduit un traitement par bêta-bloquants (Métoprolol) suite à une tachycardie. Depuis cette introduction, elle nous dit moins bien tolérer son asthme. Ce 18.02.2020, après un effort léger, elle présente une dyspnée inspiratoire et expiratoire avec impossibilité de prendre son traitement habituel par push. La gazométrie aux urgences montre une acidose métabolique lactique. La radiographie thoracique montre des signes de surcharge avec une redistribution vasculaire. La patiente bénéficie à deux reprises de ventilation non invasive et reçoit du Lasix en intraveineux avec amélioration clinique. Nous recommandons l'introduction d'un diurétique per os par la suite. Nous recommandons de réévaluer le traitement de l'asthme de la patiente, elle prendrait jusqu'à 8 push par jour de Symbicort et Ventolin actuellement. L'évolution aux soins intensifs est rapidement favorable en quelques heures, ce qui permet un transfert de la patiente le 19.02.2020 en service de médecine pour la suite de la prise en charge. Mme. Y, 62 ans, est hospitalisée pour une dyspnée aiguë d'origine multifactorielle le 18.02.2020, ayant nécessité un court séjour aux soins intensifs. La radiographie du thorax et les signes cliniques et biologiques évoquent un foyer infectieux, pour lequel un traitement par Co-Amoxicilline est introduit. De plus, la patiente est connue pour une cardiomyopathie suivie par Dr. X. Devant la suspicion d'une composante de surcharge, elle bénéficie d'un traitement diurétique transitoire avec bonne évolution. Concernant cette notion d'asthme sous Ventolin et Symbicort, l'initiation d'un bêta-bloquant a pu contribuer à la dyspnée aiguë. Ce traitement est suspendu. Nous relayons le traitement symptomatique par du Vannair. Nous proposons de revoir l'indication à ses traitements en ambulatoire en pneumologie à l'HFR Fribourg début mars, selon les fonctions pulmonaires qui seront faites. Rappelons également que Mme. Y est connue pour un syndrome d'apnée du sommeil non appareillé. Celui-ci occasionne des réveils nocturnes avec angoisses, soulagés par l'oxygène. La patiente est ouverte à rediscuter d'une prise en charge de son syndrome d'apnée du sommeil lors d'une consultation en pneumologie programmée début mars. Elle va prévenir Dr. X de la décision de changer son pneumologue traitant. L'évolution de Mme. Y est favorable et permet le retour à domicile le 25.02.2020. Mme. Y est une patiente de 74 ans qui est hospitalisée pour la prise en charge d'un NSCLC du lobe inférieur droit de stade pT1b pN0 (0/1) L0 V0 Pn0 R0 ayant bénéficié le 16.01.2020 d'une résection extra-anatomique du lobe inférieur droit par thoracoscopie avec biopsie ganglionnaire stations 4 et 7. Elle bénéficie d'un complément de cette segmentectomie par thoracoscopie droite et résection segmentaire S6 du lobe inférieur droit avec curage le 06.02.2020. Les suites opératoires sont simples tant d'un point de vue clinique que paraclinique et la patiente retourne à domicile le 11.02.2020. Mme. Y, 59 ans, est hospitalisée aux soins intensifs depuis le HIB Payerne pour NSTEMI. La patiente présente depuis quelques jours des douleurs rétro-sternales typiques intermittentes avec irradiations dans les membres supérieurs. L'ECG d'entrée montre un sous-décalage dans le territoire antérieur associé à une cinétique de troponines positive. Elle est transférée à Fribourg pour coronarographie. La coronarographie du 02.02.2020 révèle une maladie coronarienne de 2 vaisseaux (IVA et coronaire droite), avec comme lésion coupable une sténose subtotale de l'IVA ostiale suivie d'une sténose de 70-80% de l'IVA moyenne à la bifurcation avec une branche diagonale, traitées par PCI/ 1 DES de l'IVA proximale et PCI/ 1 DES de l'IVA moyenne dans le prolongement du 1er stent. La fraction d'éjection ventriculaire est conservée (55%). Une double antiagrégation par Aspirine à vie et Efient pour 6 mois est débutée le 02.02.2020. Le traitement antihypertenseur par bêta-bloquant et inhibiteur de l'enzyme de conversion est instauré dès le 02.02.2020. La surveillance rythmique est sans particularité et la patiente ne présente plus de douleurs. Le point de ponction fémoral droit est sans particularité. L'ECG montre des ondes T inversées dans le territoire antérieur. Une nouvelle coronarographie sera prévue dans 3 semaines pour traiter la sténose restante au niveau de la coronaire droite. Nous informons la patiente sur la nécessité d'un arrêt du tabagisme. Nous lui conseillons une alimentation de type méditerranéenne ainsi qu'une activité physique régulière.La patiente rentre à domicile le 03.02.2020. Mme. Y est une patiente de 45 ans hospitalisée pour prise en charge chirurgicale d'une obésité morbide de grade III selon OMS avec BMI initial à 50 kg/m2 (118 kg, 153 cm) par Bypass gastrique proximal par laparoscopie avec cholécystectomie le 30.01.2020 par Dr. X. Les suites post-opératoires sont simples tant sur le plan clinique que paraclinique et permettent un retour à domicile de la patiente le 01.02.2020 avec un suivi ambulatoire par le service de nutrition clinique et par le Dr. X. Mme. Y est une patiente de 27 ans en bonne santé habituelle qui consulte les urgences, car depuis le matin du 02.02.2020, elle présente des myalgies et arthralgies, une toux sèche, une dysphagie, des otalgies sans perte d'audition ni otorrhée, des céphalées frontales. Elle ne relève pas de trouble du transit ou de plainte abdominale ni urinaire. A l'admission aux urgences, nous retrouvons une patiente en bon état général, fébrile à 38.8°C, normotendue, normocarde et avec une bonne saturation à l'air ambiant. A l'auscultation pulmonaire, nous retrouvons un murmure vésiculaire sur les 2 plages sans bruit surajouté. Les B1-B2 sont bien frappés et réguliers. Elle ne présente pas de douleurs à la percussion des sinus, le fond de gorge est légèrement érythémateux sans exsudat, les tympans sont bien différenciés des deux côtés et nous ne retrouvons pas d'adénopathie cervicale. La palpation abdominale est souple et indolore, les bruits sont normaux en fréquence et tonalité. Les loges rénales sont souples et indolores. Au bilan biologique, nous retrouvons un léger syndrome inflammatoire avec une CRP à 12 mg/l sans leucocytose, ainsi qu'une anémie qui est déjà connue et traitée par Maltofer. Nous effectuons également un frottis grippe. La patiente peut regagner son domicile avec une antalgie et proposition de consulter votre cabinet en cas d'aggravation ou de stagnation des symptômes. Mme. Y est une patiente de 50 ans en bonne santé habituelle, hospitalisée suite à un accident de la voie publique à haute cinétique (100 km/h avec tonneaux). Le bilan radiologique met en évidence des fractures de côtes de l'arc antérieur de D2 à D5. La patiente est hospitalisée pour antalgie et surveillance neurologique. Son séjour est marqué par une évolution favorable permettant un retour à domicile le 16.02.2020. Elle sera par la suite revue en ambulatoire en ORL pour un contrôle de ses vertiges apparus en post-traumatique. Mme. Y, 84 ans, est hospitalisée dans notre service de médecine interne en raison d'une chute à domicile avec rhabdomyolyse. La patiente est retrouvée au sol par les soins à domicile le matin du 30.01.2020 alors que celle-ci aurait chuté le matin du 29.01.2020 selon le mari, qui n'arrivait pas à l'aider à se relever. Une hydratation est débutée en raison d'une rhabdomyolyse modérée dans le contexte d'une station prolongée au sol. Des escarres sacrées et au talon du pied droit bénéficient de soins locaux. En raison d'un maintien de plus en plus difficile à domicile, en lien avec la maladie d'Alzheimer avancée de la patiente, et d'une perte de plus en plus importante de l'autonomie de la patiente, un placement est décidé en accord avec la famille. La patiente reste hospitalisée au sein de l'HFR bien que la prise en charge spécifique par notre service soit maintenant terminée. Il en résulte un séjour de reclassement le 03.02.2020 et vous recevrez à sa fin un simple courrier complémentaire vous informant que la patiente a quitté le service. Le courrier contiendra uniquement les éventuelles notes de suite et une copie de l'ordonnance des médicaments à la sortie. Mme. Y, 18 ans suivie par le Dr. X, psychiatre, se présente aux urgences le 23.02.2020 suite à l'ingestion de 19 grammes de Paracétamol le 22.02.2020 à 23h00 suite à une rupture sentimentale. La patiente décrit le geste comme étant non à but suicidaire mais dans l'intention de se sentir mal. Après plusieurs épisodes de vomissements, elle se présente aux urgences en raison de douleurs abdominales diffuses et de nausées. Elle présente également des vertiges avec une somnolence. A noter qu'elle a pris un comprimé de Lexotanil 1.5 mg vers 22:00 heures (traitement habituel). A l'examen clinique, on note une patiente somnolente avec ouverture des yeux à la demande, une douleur à la palpation épigastrique, sans défense ni détente. Au bilan biologique, nous mettons en évidence une paracétamolémie à 14 heures post-ingestion à 50.7 mg/l, une perturbation des tests hépatiques avec ALAT/ASAT à 2-3x la norme. Au vu de douleurs épigastriques persistantes, un CT thoraco-abdominal est réalisé, permettant d'exclure une perforation gastrique et une dissection aortique. La gazométrie artérielle met en évidence un trouble mixte (alcalose respiratoire, acidose métabolique). Nous débutons un protocole par N-Acétylcystéine, avec une résolution complète de la paracétamolémie à 33 heures de la prise. Une gazométrie de contrôle le 23.02.2020 montre une résolution de l'homéostasie acide-base. Le bilan biologique met en évidence des paramètres hépatiques légèrement en augmentation et une résolution de la perturbation de la crase. Par la suite, la patiente présente un soulagement de sa symptomatologie avec des douleurs persistantes le soir de son transfert auprès de votre service des soins intensifs à l'HFR site de Fribourg. Selon l'avis de Dr. X, consultante en psychiatrie, nous retenons une indication à une hospitalisation en milieu psychiatrique. Nous avons aussi pris contact avec la pédopsychiatrie à Marsens qui est déjà informée du cas. La maman de la patiente a aussi été informée téléphoniquement de la situation et semble être d'accord avec la démarche. A noter que la mère est divorcée et habite seule avec la fille. L'autorité parentale est à reconfirmer. La patiente n'a pas encore été informée de l'hospitalisation à Marsens. Au vu de la nécessité d'une courte surveillance médicale dans l'attente de l'hospitalisation à Marsens et dans l'impossibilité de poursuivre cette mesure à l'HFR Riaz, nous vous transférons la patiente le 24.02.2020. Mme. Y est une patiente de 88 ans qui nous consulte suite à une chute et réception sur l'hémithorax droit sans traumatisme crânien ou perte de connaissance, en raison d'un choc émotionnel (mauvaise nouvelle concernant l'état de santé de son mari qui se dégrade puis son décès survenu le lendemain de l'hospitalisation de Mme. Y). Nous mettons en évidence au scanner des fractures des côtes 9 à 11 sans complication de pneumothorax. Au vu d'une palpation abdominale douloureuse, un US abdominal est effectué et montre une lame de liquide libre, raison pour laquelle l'examen est complété par un CT abdominal qui permet d'exclure du liquide libre dans l'abdomen. Nous mettons en place une antalgie par Temgesic 0.2 mg 1x/j ainsi que de la physiothérapie respiratoire.A son admission en gériatrie aiguë, Mme. Y est orientée, collaborante et algique en raison des fractures costales. Hormis les douleurs à la palpation des côtes du côté droit, l'examen clinique d'entrée est normal. Le laboratoire met en évidence une carence en potassium, que nous substituons per os. Au cours de son hospitalisation, la patiente présente plusieurs épisodes de désaturation nécessitant une oxygénothérapie. Nous effectuons un ECG qui ne montre pas de signe d'ischémie et la radiographie du thorax ne met pas en évidence de pneumothorax ou de foyer pulmonaire. Nous retenons une origine d'hypoventilation sur fracture de côtes à l'origine de l'hypoxémie. Nous mettons en place une physiothérapie respiratoire et de mobilisation au cours du séjour de la patiente, ce qui permet une nette amélioration des fonctions respiratoires. Durant son séjour, Mme. Y bénéficie d'une réadaptation gériatrique aiguë du 03.02.2020 au 16.02.2020. Mme. Y participe à des séances de physiothérapie de mobilisation. À sa sortie, son périmètre de marche est de 160 mètres (avec ou sans moyen auxiliaire) et la patiente peut gravir 18 marches d'escalier à l'aide d'une rampe. Sa mesure d'indépendance fonctionnelle totale est évaluée à 102/126 par rapport à 91/126 à son entrée (MIF physio : transferts 6/7, déplacement 6/7, escaliers 5/7). Le TUG n'est pas testé. En ergothérapie, la patiente profite d'une prise en charge pour l'adaptation aux activités de la vie quotidienne avec adaptation des moyens auxiliaires, prévention des nouvelles chutes, activités en cuisine pour se préparer un repas et stimulation à reprendre les activités, vu la perte de son proche aidant. Sur le plan diététique, le bilan nutritionnel ne montre pas de dénutrition actuelle mais la patiente reçoit des conseils diététiques au vu d'un risque de malnutrition suite à la perte de son époux ainsi qu'à une baisse de moral. Sur le plan cognitif, les tests de dépistage effectués le 12.02.2020 montrent un MMS à 25/30 et un test de la montre à 4/7. L'échelle gériatrique de dépression s'élève à 2/15. Pour le moment, l'état cognitif ne contre-indique pas le retour à domicile avec la structure mise en place. Le 17.02.2020, Mme. Y quitte notre service avec la mise en place de soins à domicile comme suit : • 2x/semaine pour le contrôle des signes vitaux, • 2x/semaine pour les soins de base, • 2x/semaine pour le soutien au deuil ; ainsi qu'un suivi régulier à votre consultation et reprise de l'Aspirine cardio à la prochaine consultation chez vous. Mme. Y est une patiente de 76 ans, qui se présente le 10.02.2020 pour une baisse de l'état général suite à des douleurs brutales en hypochondre droit le vendredi 07.02.2020, par la suite disparues. L'évaluation aux urgences met en évidence une perturbation des tests hépatiques, une microhématurie, un syndrome inflammatoire et l'ultrason montre des cholécystolithiases sans cholécystite ni dilatation des voies biliaires. Le CT-abdominal le 12.02.2020 montre une ischémie segmentaire rénale droite ainsi que des signes de cholangite au décours. Concernant l'infarctus rénal, une anticoagulation est débutée et un bilan cardiaque à la recherche d'une origine cardioembolique est effectué. L'ETT et le Holter sont dans la norme. Sur avis cardiologique, une anticoagulation d'au minimum 6 mois est préconisée. La patiente sera revue en ambulatoire pour une consultation cardiologique. Concernant la cholangite, un traitement antibiotique est débuté et la patiente montre une évolution clinique et biologique favorable. Le bilan hépatique ne retrouve pas d'autres causes. Dans ce contexte, l'antibiotique est poursuivi pendant 7 jours et Mme. Y peut rejoindre son domicile le 14.02.2020. La patiente sera revue à la consultation des Chefs de clinique en contrôle le 19.03.2020 à 9h30 pour discuter d'une cholécystectomie laparoscopique. Mme. Y est hospitalisée aux soins intensifs après une cystectomie radicale avec confection d'un conduit iléal le 31.01.2020 pour un carcinome urothélial de haut grade. Pendant la surveillance post-opératoire, l'antalgie est assurée par péridurale depuis le 31.01. Un état d'agitation aigu avec état fébrile à 38.8 le 02.02.2020 a motivé la réalisation d'un scanner cérébral et thoracique qui est négatif pour un AVC mais a mis en évidence des foyers infectieux du lobe moyen et inférieur gauche. Le diagnostic d'une pneumonie nosocomiale est posé et la patiente est mise sous antibiothérapie avec Piperacillin/Tazobactam avec une bonne évolution clinique et biologique. La patiente est transférée en chirurgie le 04.02.2020 pour la suite de prise en charge. Mme. Y est une patiente de 78 ans, que vous nous avez adressée pour une baisse de l'état général avec diarrhées et inappétence. Pour rappel, Mme. Y a été hospitalisée de juillet à novembre 2019 suite à une fracture per-trochantérienne gauche avec une implantation de clou gamma court le 27.07.2019, compliquée d'une infection péri-prothétique par Staphylococcus hominis et Corynebacterium tuberculostearicum et infection urinaire basse nosocomiale à germe ESBL le 16.09.2019. Un diagnostic de diverticulite de l'angle colique gauche est mis en évidence au CT-abdominal. Un traitement de Ceftriaxone et Metronidazole est mis en place du 15.01.2020 au 22.01.2020. Au vu de l'important syndrome inflammatoire biologique, un bilan infectieux (Radiographie du thorax et sédiment urinaire) est effectué et permet d'écarter tout autre foyer. Les cultures de selles reviennent négatives pour Clostridium et pour les PCR. Les hémocultures reviennent également négatives. Le laboratoire d'entrée met en évidence une insuffisance rénale aiguë d'origine pré-rénale sur une déshydratation dans un contexte de diarrhée, raison pour laquelle une hydratation en intraveineux est mise en place. Notons également une hyperkaliémie que nous traitons par Kayexalate et Actrapid en Glucosalin, permettant une normalisation de la kaliémie. L'hypovitaminose D est substituée per os. Au vu d'une anémie hypochrome microcytaire, un bilan vitaminique est effectué et met en évidence une carence en folate qui est substituée. Nous vous laissons le soin de contrôler ces valeurs à distance. À noter que lors de la dernière hospitalisation, un bilan neuropsychologique a été effectué, concluant à des troubles neuro-cognitifs accompagnés d'une atteinte majeure des activités de la vie quotidienne, empêchant un retour à domicile. Avec l'accord de ses proches, Mme. Y a été placée en EMS (Maison St-Joseph de Châtel-St-Denis) à sa sortie de l'hôpital le 14.11.2019. Le 23.01.2020, Mme. Y quitte notre service afin de regagner le Foyer St-Joseph à Châtel-St-Denis. Mme. Y est une patiente de 81 ans, connue pour les antécédents susmentionnés et suivie par Dr. X pour un carcinome urothélial de haut grade, qui se présente en électif le 30.01.2020. Elle bénéficie d'une cystectomie radicale avec confection d'un conduit iléal le 31.01.2020 qui se déroule sans complication. En post-opératoire, le 09.02.2020, un iléus paralytique nécessite la mise en place d'une sonde nasogastrique de décharge et d'une alimentation parentérale. Les suites sont simples et afébriles, la sonde nasogastrique est retirée le 17.02.2020 et la réalimentation est bien supportée. Le résultat d'histopathologie montre une résection R0 d'un cancer urothélial de haut grade. La patiente sera suivie à la consultation de contrôle de Dr. X à l'HFR Riaz. Sur le plan pulmonaire, Mme. Y présente une pneumonie dans le contexte d'atélectasie post-opératoire. L'évolution est favorable sous traitement antibiothérapeutique.La patiente est par la suite transférée en réhabilitation à l'hôpital de Riaz le 21.02.2020. Mme. Y est une patiente de 81 ans qui nous est adressée pour une réadaptation gériatrique. Pour rappel, Mme. Y a été opérée d'une résection transurétrale de la vessie le 11.12.2019 par le Dr. X pour un carcinome urothélial de haut grade (G3), pT2 pTis Pn1. En post-opératoire immédiat, une sonde vésicale avait été mise en place puis retirée le 13.12.2019 au vu d'une évolution clinique favorable. Le Sintrom avait été mis en suspens et relayé par une anticoagulation thérapeutique par Clexane 100 mg 2x/jour. Le 13.12.2019, Mme. Y quittait le service pour un retour à domicile avec un contrôle prévu à la consultation du Dr. X le 19.12.2019. Le 15.12.2019, Mme. Y se présente aux urgences de l'HFR Riaz en raison d'une hématurie macroscopique et des brûlures mictionnelles. Une sonde vésicale à 3 voies a été mise en place afin de permettre des rinçages manuels et la patiente est hospitalisée dans le service de chirurgie. La sonde est changée pour une nouvelle sonde à 2 voies le 17.12.2019 et des rinçages manuels sont effectués 4 x/jour. Actuellement, Mme. Y a une sonde urinaire simple avec rinçage au besoin. Sur le plan social, Mme. Y est mariée depuis 60 ans, vit dans un appartement à Bulle au rez-de-chaussée, a 2 fils (dont un est décédé à l'âge de 44 ans) et 4 petits-enfants. La patiente utilise un fauteuil roulant pour ses déplacements dans la maison, s'occupe des médicaments, des courses et de la lessive. Une femme de ménage est présente 1x/semaine. Sur le plan clinique, l'auscultation cardio-pulmonaire est sans particularité. Au niveau urologique, une sonde est en place avec des urines hématuriques mais sans douleur à la mobilisation ni à la percussion des loges rénales. Le bilan biologique d'entrée montre une anémie dans un contexte spoliatif sur une hématurie et une anticoagulation thérapeutique pour fibrillation auriculaire. Le bilan biologique révèle aussi une carence légère en acide folique et B12, que nous constatons à la sortie. Nous vous conseillons de débuter une substitution orale à votre prochaine consultation. L'évolution sur le plan urinaire est favorable après plusieurs rinçages de la sonde, aussi selon les conseils urologiques. La Clexane est remplacée par le Sintrom à sa sortie. Mme. Y présente durant son séjour un rash cutané sur un eczéma atopique pour lequel un traitement local est mis en place ainsi qu'un traitement par Xyzal, avec une bonne évolution. Nous conseillons à la patiente de ne pas conduire si elle prend le Xyzal à domicile. Un traitement par Bilaxten pourra être envisagé si le prurit persiste (pas d'effets sur le système nerveux central et pas de contre-indications pour la conduite). Durant son séjour, Mme. Y a des séances de physiothérapie de mobilisation. À sa sortie, son périmètre de marche à l'aide de 2 cannes anglaises est de 70 mètres avec une pause assise et la patiente peut gravir 9 marches à l'aide d'une main courante et d'une canne. Sa mesure d'indépendance fonctionnelle totale est évaluée à 93/126 par rapport à 83/126 à l'entrée (MIF physio : transferts 5/7, déplacement 6/7, escaliers 1/7). Le TUG n'est pas exécuté. En ergothérapie, la patiente profite d'une prise en charge pour l'adaptation du domicile avec la mise en place de moyens auxiliaires d'aide pour les transferts et la marche. Sur le plan diététique, le bilan nutritionnel est correct. Il n'y a pas d'intervention de notre part. Le 03.01.2020, Mme. Y quitte notre service et peut regagner son domicile. À noter que la patiente ne souhaite pas pour le moment de soins à domicile et a déjà une aide pour le ménage. Mme. Y se présente suite à des douleurs en loge rénale droite. L'évaluation aux urgences met en évidence une urétérolithiase de 6x6x7 mm à droite. Un traitement conservateur est débuté. La patiente présente une persistance des symptômes motivant la mise en place d'une sonde double J à droite. Elle est transférée à l'hôpital Daler le 10.02.2020 en vue de l'intervention. Mme. Y est hospitalisée pour une asthénie dans un contexte de carcinome mammaire bilatéral multi-métastatique. La prise de sang ne montre pas de syndrome inflammatoire, d'anémie, de trouble électrolytique, de perturbation des tests hépatiques et pancréatiques, de dysthyroïdie. Nous notons simplement une carence en vitamine B9 que nous substituons pendant 1 mois. En raison d'une dyspnée à l'admission dans un contexte oncologique, nous dosons les D-dimères qui reviennent positifs pour l'âge. Nous effectuons alors un CT thoracique qui ne met pas en évidence d'embolie pulmonaire. L'examen retrouve une première lésion tumorale à cheval des quadrants internes du sein droit, très discrètement augmentée en taille et une deuxième lésion dans le quadrant inféro-interne du sein gauche, diminuée en taille. Le CT détecte aussi une masse rénale droite, globalement superposable en taille et sans hypercaptation au comparatif PET/CT (DD : carcinome à cellules claires). La patiente privilégiant une prise en charge palliative, nous renonçons à investiguer cette masse rénale. Nous majorons la MST à 40 mg 2x/jour et introduisons du Primpéran 10 mg 3x/jour. L'évolution clinique étant favorable, Mme. Y rentre à domicile le 20.02.2020. L'encadrement à domicile est renforcé : Voltigo 1x/semaine et infirmière indépendante 3x/semaine. Mme. Y, 88 ans, est hospitalisée dans notre service de médecine interne, adressée par vos soins, en raison d'une anémie à 69 g/l. Pour rappel, la patiente avait présenté une situation similaire en janvier 2019, où une hémorragie digestive haute sur ulcères gastriques multiples en présence d'H. pylori avait été identifiée. Un traitement d'éradication avait été effectué par vos soins, après discussion avec la fille. Actuellement, la patiente décrit une dyspnée avec asthénie en nette péjoration depuis quelques semaines, avec une clinique légère de décompensation cardiaque. À noter qu'aucune extériorisation avant l'hospitalisation n'est rapportée par la patiente, ni prise d'AINS ou corticothérapie. Pour corriger l'anémie, 3 culots érythrocytaires sont donnés, et une gastroscopie ne révèle pas de source de saignement digestif haut. L'origine de l'anémie reste donc non connue à ce jour. Au vu de l'âge de la patiente, de la contrainte qu'impliquerait la préparation de colonoscopie pour la patiente, et de la suite de prise en charge de la patiente, des mesures plus invasives pour exclure un processus néoplasique ne sont pas réalisées. Le projet discuté avec la patiente et sa fille serait d'effectuer un suivi rapproché de l'hémoglobine à votre consultation, avec la transfusion de concentré érythrocytaire comme traitement symptomatique au besoin. Si toutefois une grosse lésion abdominale doit être exclue, un CT-abdominal pourrait être effectué. Dans ce contexte, les réserves en fer sont substituées par la transfusion des 3 culots érythrocytaires ainsi que du Ferinject. Nous vous laissons effectuer le suivi à votre consultation. La patiente présente également une clinique légère de décompensation cardiaque, confirmée à la radiographie. Du Furosémide est donné, avec bonne évolution clinique. Le traitement habituel de Torasémide peut être repris. Une insuffisance rénale aiguë sur chronique, d'origine pré-rénale, est résolutive après mise en suspens transitoire de la médication néphrotoxique et hydratation. Une reprise partielle de ses antihypertenseurs est effectuée et nous vous laissons adapter le traitement à votre consultation. Après discussion avec la patiente et sa fille, nous introduisons des contrôles de santé par les soins à domicile 2x/semaine.Mme. Despont rentre à domicile le 29.02.2020. Propositions/contrôles: • Reprendre le traitement de Co-Losartan et majorer le traitement de Zanidip à sa dose habituelle à votre consultation, selon le profil tensionnel. • Suivi régulier de l'hémoglobine, avec transfusion de concentrés érythrocytaires au besoin. Mme. Di Meo, 66 ans, est hospitalisée dans le contexte d'une baisse d'état général avec perte de 10 kg durant les 6 derniers mois et une asthénie importante. Elle rapporte des douleurs abdominales diffuses post-prandiales avec restriction des apports alimentaires dans un but d'évitement des douleurs. Un traitement spasmolytique n'améliore pas la symptomatologie. Nous effectuons un CT thoraco-abdominal qui révèle une atteinte importante des artères coeliaque et mésentériques, notamment une sténose sévère de l'artère mésentérique supérieure et une artère mésentérique inférieure non perméable à cause du pontage aorto-bifémoral. Une ischémie mésentérique chronique est alors suspectée. Après discussion avec l'équipe de chirurgie vasculaire du CHUV, nous effectuons une angioplastie avec pose de stent dans l'artère mésentérique supérieure. Un traitement de Clopidogrel est introduit pour 3 mois et l'Aspirine Cardio est à poursuivre 1 an. Un rendez-vous de contrôle est prévu dans 3 mois en angiologie. L'évolution est favorable après l'intervention. Un traitement de statine, proposé à la patiente dans le contexte d'une hypercholestérolémie, est refusé. Nous poursuivons alors le traitement d'Ezetimibe. Dans le contexte de douleurs abdominales post-prandiales, nous proposons une colonoscopie et gastroscopie, qui sont également refusées par la patiente. Nous recommandons au médecin traitant d'en rediscuter avec la patiente à distance en cas de récidive des douleurs. Dans le cadre d'une récente hospitalisation à Marsens, la modification des traitements psychotropes avec notamment l'arrêt de l'Olanzapine et l'initiation de la Depakine et du Rexulti peut contribuer à l'apathie et l'aboulie que la patiente ressent. Lors de son entrée, Mme. Di Meo fait état d'akathisie et nous diminuons le traitement de Rexulti en accord avec l'équipe de psychiatrie de liaison, ce qui donne une bonne réponse clinique. Mme. Di Meo développe une infection urinaire basse sur une flore mixte le 25.02.2020. Nous introduisons un traitement de Ciprofloxacine puis d'Amoxicilline et constatons une bonne réponse clinique. Mme. Di Meo peut rentrer à domicile le 29.02.2020 en bon état général. Mme. Donzallaz, âgée de 49 ans, connue pour les antécédents susmentionnés, nous est adressée par l'HFR Fribourg pour une réadaptation musculo-squelettique et rééducation à la marche suite à une intervention chirurgicale pour radiculopathie L4 bilatérale avec claudication neurogène sur sténose canalaire L3-L4, le 15.01.2020. Sur le plan social, la patiente est en couple et vit à domicile. Actuellement, elle est au chômage. Elle travaillait à 100% à Mifroma avec un travail physique. Une demande AI est en cours. A l'admission, la patiente est hémodynamiquement stable et les paramètres vitaux sont dans la norme. Les douleurs sont relativement bien contrôlées par l'antalgie en place au repos, mais à l'effort, la patiente se plaint de douleurs lombaires et de myalgies au niveau de la face antérieure des 2 cuisses, accentuées à la cuisse gauche. Sur le plan abdominal, l'abdomen est souple, tympanique et indolore. Durant son séjour, Mme. Donzallaz se plaint de douleurs neuropathiques au niveau de la cuisse gauche, qui sont soulagées par l'introduction de Prégabaline 100 mg/j. Sur le plan nutritionnel, Mme. Donzallaz souffrait d'une obésité de grade 2 et d'un apport protéino-énergétique insuffisant. Nous avons mis en place des adaptations de repas pour couvrir ses besoins et introduit de l'Abound 2x/j afin de favoriser une bonne cicatrisation. Nous avons proposé à Mme. Donzallaz de reprendre un suivi ambulatoire avec une diététicienne pratiquant l'hypnose à des fins de perte de poids, mais la patiente n'a pas souhaité donner suite à cette proposition. Durant son séjour, la patiente a bénéficié d'une prise en charge interdisciplinaire avec physiothérapie et ergothérapie, avec une reprise progressive de la tolérance à l'endurance. À la sortie, elle est indépendante pour les transferts et la marche avec deux cannes anglaises. Elle peut monter et descendre les escaliers avec 2 cannes. Après 3 semaines d'hospitalisation, l'évolution est relativement favorable et Mme. Donzallaz peut quitter notre service pour rejoindre son domicile, le 28.01.2020, en état général conservé. À la sortie, la patiente bénéficiera de séances de physiothérapie et d'ergothérapie à domicile. Mme. Doutaz est une patiente de 87 ans qui est amenée par ambulance aux urgences pour une baisse de l'état général depuis 2 mois. Il existe une notion de chute à son domicile avec une amnésie circonstancielle sans traumatisme crânien, des douleurs généralisées, de la dyspnée par moment et une pollakiurie sans brûlures. Sur le plan social, Mme. Doutaz vit avec son époux dans une maison. À son arrivée aux urgences, le status neurologique est sans particularité. L'auscultation pulmonaire retrouve des crépitants en base droite et le reste du status revient sans particularité. Une radiographie du thorax est réalisée et ne retrouve pas de foyer. Nous réalisons également un CT cérébral en raison de la chute chez une patiente avec de l'hypertension et qui est sous aspirine. Ce dernier ne retrouve pas de lésion post-traumatique aiguë (pas d'hémorragie intracérébrale, pas de fracture du crâne). Mme. Doutaz présente une hypertension mal contrôlée avec deux épisodes d'hypertension autour de 220-230/100, asymptomatique, pour lesquels la patiente reçoit un traitement de Nifédipine 20 mg. Dans ce contexte, nous décidons d'augmenter son traitement habituel de Losartan à 100 mg. Les tensions artérielles systoliques se maintiennent à 140-150 mmHg. Une carence en vitamine D est mise en évidence à la sortie de la patiente (résultats revenus à sa sortie). Nous conseillons le début du traitement au prochain contrôle à votre cabinet. Sur le plan de la mobilité, Mme. Doutaz participe à des séances de physiothérapie de mobilisation. À sa sortie, son périmètre de marche à l'aide de deux cannes est de 5 mètres en chambre, mais peut faire plus. Le TUG et les escaliers n'ont pas pu être testés. La patiente est autonome pour les soins. Sa mesure d'indépendance fonctionnelle totale est évaluée à 109/126 par rapport à 101/126 à son entrée (MIF physio : transferts 5/7, déplacements 2/7, escaliers 1/7). En ergothérapie, la patiente profite d'une évaluation du domicile ainsi que de la marche avec ses moyens auxiliaires ; où nous retrouvons une adaptation correcte. Mme. Doutaz marche bien avec ses moyens mais reste peu motivée pour les soins au vu de son hospitalisation. Sur le plan cognitif, les tests de dépistage effectués le 04.02.2020 montrent un MMS à 27/30 et un test de la montre à 3-4/7. La patiente exprime un fort désir de rentrer le plus tôt possible. Au vu de l'évolution favorable, le 05.02.2020, Mme. Doutaz quitte notre service accompagnée de son époux avec la mise en place des soins à domicile comme suit : 2x/semaine pour le contrôle des signes vitaux, 2x/semaine pour les soins de base. Mme. Droux, 52 ans, connue pour une maladie thrombo-embolique veineuse et une obésité morbide, consulte les urgences de l'HFR Riaz pour des céphalées fronto-occipitales accompagnées d'un état sub-fébrile le 11.01.2020. À l'admission, elle se plaint de céphalées d'intensité 6/10 selon EVA, associées à une nucalgie et des frissons depuis le 10.01.2020, soulagées par la prise de Dafalgan. Elle accuse également quelques nausées sans vomissements associés et ne se plaint pas de troubles de la vision ni de photo-phono-phobie. L'examen clinique ne met pas en évidence de signes d'irritation méningée.Mme. Y a été transférée dans le service de Médecine interne où un traitement antalgique de pallier I (Dafalgan IV) a été instauré le 11.01.20 puis relayé per os dès le 13.01.20 en vue de sa sortie prochaine. L'évolution clinique est relativement favorable et les paramètres vitaux sont dans la norme. Durant son séjour, elle présente également des placards érythémateux douloureux au niveau des membres inférieurs plus accentués à gauche et présentant des signes inflammatoires locaux sans état fébrile. Un bilan biologique est réalisé et met en évidence la présence d'un syndrome inflammatoire illustré par une CRP augmentée à 13 sans leucocytose. Devant ce tableau clinique et paraclinique faisant suspecter une dermohypodermite bilatérale, une antibiothérapie par Co-amoxicilline en IV est instaurée de manière empirique le 12.01.2020 puis stoppée le 13.01.2020 à la suite de l'avis angiologique demandé. En effet selon l'angiologue (Dr. X), Mme. Y souffre d'une dermatite de stase compliquée d'ulcères probablement infectés dans le contexte de son obésité morbide et de sa sédentarité. L'échographie doppler ne met pas en évidence de thrombose veineuse profonde ni superficielle au niveau des deux membres inférieurs. Connue pour sa maladie thrombo-embolique veineuse depuis 2001, nous poursuivons son traitement anticoagulant par Xarelto 20 mg, selon l'avis de Dr. X, qui sera arrêté la veille de son intervention chirurgicale dermatologique prévue pour le 17.01.2020 avec une reprise dès que possible en post-opératoire. Nous introduisons un traitement par compression élastique multicouche pour les ulcères débutants bilatéraux prédominant à gauche dès le 13.01.2020 qui sera relayé par l'utilisation de bas de contention classe 2 sur mesure tricotés à plat que la patiente porte habituellement et qui sont anamnestiquement sales actuellement. Après 3 jours d'hospitalisation, l'évolution clinique est relativement favorable et Mme. Y peut quitter notre service pour rejoindre son domicile le 14.01.2020 en bon état général. Mme. Y est une patiente de 86 ans qui est admise pour la suite de sa prise en charge. Pour rappel, Mme. Y était en médecine interne à l'HFR de Fribourg pour un abcès de la grande lèvre gauche avec fistulisation traitée par drainage chirurgical le 11.01.2020. Le frottis réalisé revient positif pour Proteus Mirabilis et un traitement de Co-amoxicilline est prescrit pour une semaine, c'est-à-dire jusqu'au 20.01.2020. Les suites évolutives de la plaie sont bonnes et des soins locaux par rinçage à la Bétadine diluée 1x/j sont mis en place. Un contrôle gynécologique chez Dr. X a lieu le 20.01.2020 mettant en évidence une plaie opératoire calme sans écoulement purulent. Au vu d'une plaie calme, un contrôle gynécologique n'est pas nécessaire. Nous laissons le soin aux soignants de l'EMS de poursuivre les soins locaux et de mettre en place un contrôle de la plaie à votre consultation. En cours d'hospitalisation, un autre abcès apparaît au niveau inguinal gauche mais ce dernier se draine spontanément. Un US des tissus mous ne montre pas de collection. Nous appliquons les mêmes soins locaux que pour l'abcès de la lèvre gauche. Sur le plan cutané, nous observons des lésions cutanées de type vésicules prurigineuses au niveau sacral d'origine indéterminée. Les frottis montrent la présence de quelques bactéries de la flore cutanée. Nous traitons les lésions par soins locaux de crème Bétadine avec une amélioration progressive. Une décompensation cardiaque globale NYHA II est mise en évidence à l'HFR de Fribourg avec la mise en place d'un traitement de Furosemide en intraveineux. Au vu d'une amélioration clinique et radiologique, nous reprenons le traitement de Torasémide per os dès son arrivée en gériatrie. L'oxygénothérapie est sevrée le 27.01. Le bilan biologique réalisé met en évidence une anémie hypochrome microcytaire à 87 g/L, raison pour laquelle Mme. Y reçoit un concentré érythrocytaire le 27.01.2020. Le bilan d'anémie ne met pas en évidence de carence. Nous vous laissons le soin de contrôler ces valeurs à distance. Durant son séjour, Mme. Y participe à des séances de physiothérapie de mobilisation et respiratoire au vu de la décompensation cardiaque. À sa sortie, son périmètre de marche à l'aide d'un rollator est de 60 mètres. Sa mesure d'indépendance fonctionnelle totale est évaluée à 60/126 par rapport à 24/126 à son entrée (MIF physio : transferts 4/7, déplacement 4/7, escaliers 1/7). Le TUG n'est pas testé. Sur le plan diététique, le bilan nutritionnel met en évidence une malnutrition protéino-énergétique légère, en lien avec une inappétence due à une baisse de l'état général et du moral, démontrée par un NRS à 3/7 et des apports à 50%. Le BMI n'est pas interprétable au vu de la surcharge hydrique. Le régime alimentaire est adapté, couvrant ainsi les besoins nutritionnels. Le 29.01.2020, Mme. Y quitte notre service et peut regagner son Home de la Vallée de l'Intyamon. Mme. Y est une patiente de 86 ans, connue pour plusieurs embolies pulmonaires, anticoagulée par Xarelto 20 mg, qui chute le 17.02.2020 en voulant ouvrir un store chez elle, quand elle a perdu l'équilibre pour cause mécanique. Elle se réceptionne sur la hanche gauche et se fait un traumatisme crânien contre une armoire. Pas de perte de connaissance, ni d'amnésie circonstancielle. La patiente reste au sol durant environ 01h30 avant que la femme de ménage ne la retrouve et appelle les secours. À l'admission, la patiente est hypotendue et tachycarde (IC positif), afébrile, algique, cachectique. À l'examen neurologique, pupilles isocores et isoréactives, asymétrie faciale (ptose labiale gauche connue suite à une opération dans la jeunesse). Pas de déficit sensitif. Douleurs importantes de la hanche gauche. Le bilan biologique met en évidence une anémie à 88 g/l motivant, en raison de l'instabilité hémodynamique, la transfusion de deux culots érythrocytaires le 17.02.2020 au soir. Le traitement de Xarelto est mis en suspens. Un CT cérébral est effectué, permettant d'exclure toute lésion traumatique. La radiographie du bassin met en évidence une fracture Garden 4 du fémur gauche pour laquelle l'indication chirurgicale est retenue. Après évaluation anesthésiologique et vu la demande de la patiente de soins maximaux, l'hôpital de Riaz n'offrant pas de possibilité de soins intensifs en post-opératoire, un transfert de Mme. Y est organisé pour le 18.02.2020 à l'HFR Fribourg. Dans cette attente, la patiente est admise pour surveillance à l'unité de lits monitorés (MEDU) pour la nuit. Elle est confortable sous antalgie et le statut neurologique reste dans la norme. Mme. Y est hospitalisée pour une insuffisance respiratoire hypoxémique d'origine infectieuse. Cette patiente de 36 ans, connue pour une trisomie 21, en bonne santé habituelle, se présente aux urgences de Riaz en raison d'une dyspnée en péjoration, malgré une antibiothérapie par Céfuroxime introduite par son médecin traitant pour une suspicion de foyer pulmonaire le 14.01.2020. Le bilan initial retrouve une insuffisance respiratoire hypoxémique en lien avec une pneumonie bilatérale, motivant une surveillance aux soins intensifs. L'antibiothérapie est relayée par de la Ceftriaxone et de la Clarithromycine, et nous débutons une ventilation non-invasive. Une lente amélioration de la clinique permet le sevrage progressif de l'oxygène et le retour à domicile le 04.02.2020. A noter dans le cadre du bilan un épanchement péricardique qui régresse spontanément. Mme. Y, connue pour une BPCO stade IV D, a été hospitalisée pour une insuffisance respiratoire lors de son congé d'une hospitalisation en réadaptation pulmonaire à Billens. Elle présente une détresse respiratoire aiguë avec par la suite l'apparition de troubles de l'état de conscience avec mouvements cloniques et spasticité, objectivés par les ambulanciers et sa fille. Un traitement par Diazepam 2 mg i.v est administré et une ventilation non-invasive est débutée par les ambulanciers. A son arrivée aux soins intensifs, la patiente présente un GCS à 8 et une tension artérielle systolique à 200 mmHg. Le bilan met en évidence une hypercapnie sévère avec une acidose respiratoire à 7.0 de pH, une PaCO2 à 17 kPa. Sous ventilation non invasive, les gaz artériels s'améliorent rapidement. Une radiographie du thorax révèle un foyer lobaire supérieur gauche, motivant l'introduction d'une antibiothérapie par Levofloxacine pour 5 jours. La patiente est transférée le 24.02.2020 dans le service de médecine interne où elle retrouve très rapidement son état respiratoire basal. Au vu de l'anamnèse évoquant une potentielle crise d'épilepsie avec ses antécédents de cancer mammaire, nous organisons un CT-scan cérébral qui ne révèle rien de pathologique. Nous vous laissons le soin de réévaluer une indication à compléter le bilan par une IRM. L'électrocardiogramme à l'entrée montre des troubles de la repolarisation en V4-V5-V6 nouveaux et persistants chez une patiente asymptomatique. Une échocardiographie montre une HTAP importante. Une coronarographie est effectuée et montre des artères coronaires athéromateuses sans lésion significative. La ventriculographie peut évoquer une cardiopathie de Takotsubo. Un cathétérisme complète l'examen et montre que les pressions pulmonaires sont très élevées (sPAP 60 mmHg), précapillaire (dd à cause de la BPCO ou EP) avec une résistance pulmonaire élevée, pas de shunt intracardiaque. Nous ne privilégions pas la piste de l'embolie pulmonaire car lors de la manifestation initiale, la patiente ne se serait pas améliorée avec de la VNI. Au vu d'un remodelage concentrique décrit à l'échocardiographie transthoracique et de tensions artérielles fluctuantes, un traitement de lisinopril est introduit. En parallèle, Mme. Y se plaint de douleurs lombaires chroniques péjorées depuis plusieurs mois dans un contexte de canal lombaire étroit et discopathie L4-L5 et L5-S1. Celles-ci l'handicapent de manière importante pour se mobiliser. Une composante sur traitement de Tramadol récemment introduit semble peu probable pour expliquer l'insuffisance respiratoire et le traitement est poursuivi chez cette patiente qui aura un rendez-vous au centre de la douleur. Nous introduisons une thérapie par prégabaline dès le 25.02.2020. La patiente peut rentrer à domicile le 27.02.2020, en état général conservé. Mme. Y, patiente âgée de 67 ans, connue pour une BPCO stade IV D, nous est adressée par son médecin traitant pour une réadaptation respiratoire suite à une péjoration de sa dyspnée depuis un mois, coïncidant avec une bronchite qui a été traitée en ambulatoire avec des antibiotiques. Notons que Mme. Y a déjà bénéficié d'une réadaptation pulmonaire dans notre unité en août 2018. A préciser également qu'elle a consulté les urgences de l'HFR Riaz suite à une exacerbation de sa BPCO, n'ayant cependant pas nécessité une hospitalisation. Les vaccins ne sont pas à jour. Tabagisme actif à 10 cigarettes / jour (45 UPA). Sur le plan social, elle vit avec son époux dans une maison à la campagne, avec 1 étage et environ 12 escaliers à faire. Elle secondait son mari dans les travaux de la ferme et a donc été exposée aux poussières et aux produits chimiques plusieurs années. Le couple reçoit de l'aide pour le ménage 1x toutes les 2 semaines. A l'admission, la patiente sature à 92 % sous 1.5 L d'O2. Elle se plaint d'une péjoration de sa dyspnée depuis un mois avec une augmentation progressive de la toux et des expectorations de couleur jaunâtre. Elle a dû utiliser le Ventolin plus que d'habitude mais n'a pas développé d'état fébrile. Elle ne se plaint pas de céphalées matinales. La dyspnée correspond à un stade 3 de l'échelle mMRC pour les patients BPCO. A l'auscultation pulmonaire à l'entrée, on retrouve de légers râles basaux. Elle présente également de légers OMI ddc. Le CAT Score est de 28/40. De plus, Mme. Y rapporte des douleurs chroniques au niveau lombaire notamment lors de la mobilisation dans le contexte d'une discopathie connue, douleurs qui se sont péjorées il y a un mois après une séance de physiothérapie en ambulatoire. Les douleurs sont actuellement mal contrôlées par l'antalgie mise en place. Notons que la patiente a été mise sous morphine pendant 6 mois, traitement qu'elle a interrompu à cause d'une mauvaise tolérance et d'une absence d'amélioration. La radiographie du thorax met en évidence une hyperinflation des poumons avec horizontalisation des côtes, ainsi qu'un possible foyer au niveau rétrocardiaque, difficile à évaluer à cause du remaniement de la trame pulmonaire dans le contexte de la BPCO. L'examen de laboratoire d'entrée montre un syndrome inflammatoire discret avec une CRP élevée à 32 mg / l, sans leucocytose. La gazométrie artérielle sous 1.5 L d'O2 nous révèle une insuffisance respiratoire globale sévère avec une pCO2 à 8.23 kPa et une pO2 à 8.0 kPa, raison pour laquelle nous effectuons une capnographie nocturne sous 1.5 L/min d'O2. Les résultats montrent une insuffisance respiratoire sévère avec une pCO2 moyenne à 9 kPa ainsi qu'une SpO2 à 73.3 %. Au vu des résultats et d'une péjoration clinique progressive, nous procédons le 05.02.2020 à la mise en place d'une VNI 6/18 cmH2O et de l'O2 à raison de 0.5-1 L/min. Par ailleurs, la patiente reçoit une dose de Levofloxacine 500 mg et Prednisone 20 mg. Cependant, l'état clinique de la patiente continue à s'aggraver, avec une carbonarcose et une augmentation des OMI ainsi qu'une difficulté à maintenir une SatO2 et une pCO2 optimales, raison pour laquelle nous décidons de transférer la patiente aux soins intensifs à l'HFR Fribourg - Hôpital cantonal dans le cadre d'une insuffisance respiratoire globale sévère sur décompensation de BPCO de stade IV D avec 2/3 critères d'Anthonisen positifs. La culture d'expectorations est en cours. Mme. Y, 67 ans, est hospitalisée aux soins intensifs pour une insuffisance respiratoire hypercapnique d'origine indéterminée le 22.02.2020. La patiente, actuellement hospitalisée en réadaptation pulmonaire, présente une détresse respiratoire aiguë avec par la suite l'apparition de troubles de l'état de conscience avec mouvements cloniques et spasticité, objectivés par les ambulanciers et sa fille. Un traitement par Diazepam 2 mg i.v est administré et une ventilation non-invasive est débutée par les ambulanciers. A son arrivée aux soins intensifs, la patiente présente un GCS à 8 et une tension artérielle systolique à 200 mmHg. Le bilan met en évidence une hypercapnie sévère avec une acidose respiratoire à 7.0 de pH, une PaCO2 à 17 kPa. Sous ventilation non invasive, les gaz artériels s'améliorent rapidement. Une radiographie du thorax révèle un foyer lobaire supérieur gauche, motivant l'introduction d'une antibiothérapie par Levofloxacine pour 5 jours. L'électrocardiogramme à l'entrée montre des troubles de la repolarisation en V4-V5-V6 nouveaux et persistants chez une patiente asymptomatique. Une échocardiographie montre une HTAP importante. Une coronarographie démontre des artères coronaires athéromateuses sans lésion significative. La ventriculographie peut évoquer une cardiopathie de Takotsubo. Un cathétérisme droit complète l'examen et confirme une hypertension artérielle précapillaire (PAPm 28 mmHg). Nous évoquons en premier lieu une complication de la BPCO (groupe 3). Le diagnostic comprend également une maladie thromboembolique (groupe 4). Une consultation spécialisée est à envisager.Au vu d'un remodelage concentrique décrit à l'échocardiographie transthoracique et de tensions artérielles fluctuantes, nous introduisons un traitement de Lisinopril et Torasémide. Des bêta-bloqueurs sont à introduire. L'étiologie de la décompensation respiratoire demeure donc peu claire. L'évolution rapide laisse suspecter une pathologie de type OAP. Toutefois, la présence d'un foyer radiologique ouvre le diagnostic différentiel sur une décompensation de BPCO. En parallèle, Mme. Y se plaint de douleur lombaire chronique péjorée depuis plusieurs mois dans un contexte de canal lombaire étroit et discopathie L4-L5 et L5-S1. Celles-ci l'handicape de manière importante pour se mobiliser. Une composante sur traitement de Tramadol récemment introduit semble peu probable pour expliquer l'insuffisance respiratoire et le traitement est poursuivi chez cette patiente suivie en antalgie chronique. La patiente est transférée le 24.02.2020 dans le service de médecine interne. Mme. Y est une patiente de 46 ans, connue pour un hyperparathyroïdisme primaire sur adénome parathyroïdien inférieur gauche, qui bénéficie en électif le 18.02.2020 d'une extirpation d'adénome parathyroïdien inférieur gauche avec neuromonitoring le 18.02.2020 qui se déroule sans complication. Le contrôle ORL post-opératoire ne montre pas d'hypomobilité cordale. Les suites sont simples et afébriles, permettant un retour à domicile le 19.02.2020. Mme. Y est une patiente de 84 ans qui consulte les urgences pour des névralgies ophtalmiques. Elle explique avoir des douleurs fronto-temporales droites continues, très intenses suite à l'épisode de zona ophtalmique qu'elle a fait en octobre 2019. Elle est suivie pour un carcinome au centre de douleur à Vevey et, malgré toutes les propositions thérapeutiques, la douleur n'est pas soulagée. Mme. Y nous rapporte un moral en baisse, qui est traité par vos soins avec de la Duloxetine la semaine du 10.02.2020 avec une amélioration de l'humeur, mais la douleur, elle, reste inchangée. La patiente nous consulte ce jour car la douleur est insupportable. Pour rappel, Mme. Y est connue pour une bronchopneumopathie chronique obstructive et a fait une cure d'antibiotiques il y a un mois, en ambulatoire, pour une pneumonie. Sur le plan social, la patiente est veuve et habite à Bossonnens dans un appartement. A son admission en gériatrie aiguë, Mme. Y est calme, collaborante et orientée temporo-spatiale. A l'examen clinique, nous auscultons des bruits cardiaques bien frappés avec un souffle systolique à 2/6 sans irradiation carotidienne. Nous retrouvons également un murmure vésiculaire normal sur les deux plages pulmonaires. Au status neurologique, nous retrouvons une hypo-esthésie et des douleurs sur le territoire du nerf V1 droit. Le bilan biologique revient dans la norme avec une bonne fonction rénale, sans trouble électrolytique, sans syndrome inflammatoire. Durant son séjour, notons que Mme. Y désature facilement à l'effort, a parfois des sibilances fines expiratoires. Pour cette raison, elle bénéficie d'une oxygénothérapie transitoire, des aérosols d'Atrovent, Ventolin et de la physiothérapie respiratoire. Pendant son séjour, Mme. Y bénéficie d'une réadaptation gériatrique aiguë du 07.02.2020 au 13.02.2020. Elle participe à des séances de physiothérapie de mobilisation. Sa mesure d'indépendance fonctionnelle est de 107/126 (MIF physio : transferts 7/7, déplacements 7/7, escaliers 6/7). Le TUG se réalise en 11 secondes. En ergothérapie, la patiente profite d'une prise en charge pour l'adaptation aux activités de la vie quotidienne. Sur le plan diététique, le bilan nutritionnel met en évidence une malnutrition protéino-énergétique démontrée par un BMI à 16,9. Le 15.02.2020, Mme. Y quitte notre service avec la mise en place de soins à domicile comme suit : 1x/semaine pour les signes vitaux, 2x/jour pour les soins de base (bas de contention) ; des séances d'ergothérapie en ambulatoire ainsi qu'un suivi régulier à votre consultation. Mme. Y est admise aux soins intensifs en postopératoire d'une résection antérieure basse avec TME et anastomose descendo-rectale termino-terminale avec agrafeuse le 11.02.2020. L'opération se déroule sans complications. La surveillance post-opératoire est marquée initialement par un besoin minimal en noradrénaline qui peut être sevrée aux soins intensifs le soir même de son admission. A noter un retard de remplissage avec des lactates initialement à la hausse et une oligurie. Sous hydratation ciblée a minima, nous relevons une reprise satisfaisante de la diurèse et une correction progressive de la lactatémie. Les douleurs postopératoires sont bien contrôlées grâce à la péridurale posée le 11.02.2020, avec un suivi par l'équipe d'anesthésie prévu en division. La patiente est transférée en chirurgie le 12.02 pour suite de prise en charge. Mme. Y est une patiente de 55 ans, connue pour le diagnostic susmentionné, qui bénéficie le 28.01.2020 d'une splénectomie laparoscopique pour des lésions spléniques kystiques d'origine indéterminée. L'intervention se déroule sans complication. Les suites opératoires sont marquées par un état fébrile le 30.01.2020 sur pneumonie basale gauche. Sur avis de nos collègues d'infectiologie, nous débutons une antibiothérapie intraveineuse par Ceftriaxone avec un relais per os pour une durée totale de 10 jours. A noter que la patiente bénéficie d'un vaccin de Prevenar-13. Son médecin traitant lui avait déjà fait le Memveo avant l'intervention. L'évolution est par la suite favorable, permettant un retour à domicile le 04.02.2020. Mme. Y, patiente de 69 ans, connue pour une hypertension artérielle et une dyslipidémie ainsi qu'un épisode d'AIT en 2005, est hospitalisée dans un contexte de suspicion d'AIT sylvien profond D sur sténose carotidienne interne droite de bas degré (50%, neurosonologiquement). Pour rappel, la patiente présente le 29.01.2020 à 21h15 une sensation de lourdeur avec perte de force et hyposensibilité du pied gauche suivi d'une lourdeur au membre supérieur gauche. A son arrivée aux urgences, la symptomatologie du MSG a disparu et la lourdeur au pied est en régression. Le CT cérébral ne montre pas de lésions ischémiques aiguës mais une lésion d'allure séquellaire en région pariétale gauche ainsi qu'une athéromatose diffuse avec sténoses significatives multi-étagées sur le trajet de l'artère carotide interne et commune gauche. L'IRM cérébral ne retrouve pas de lésion ischémique récente mais les lésions séquellaires du territoire sylvien gauche. La patiente est hospitalisée en Stroke Unit pour suite de prise en charge. Sur le plan étiologique, l'échocardiographie transthoracique montre une oreillette gauche non dilatée et un ventricule gauche normal avec fonction préservée (FeVG 65%). Un Holter de 72h n'a pas pu être posé durant l'hospitalisation, la patiente sera convoquée pour la réalisation ambulatoire du Holter. Un examen neurosonologique retrouve une sténose carotidienne interne G >80% sur plaque irrégulière et molle et une sténose débutante de l'ordre de 50-60% à l'examen neurosonologique. Nous suspectons une étiologie artério-artérielle et discutons la prise en charge de la sténose carotidienne interne G >80%, asymptomatique au colloque chirurgie vasculaire le 3.02.20 et une TEA G en électif après 3 mois est proposée.Sur le plan médicamenteux, l'anti-agrégation par Plavix 75 mg/j est poursuivie. Un traitement d'Atorvastatine 40 mg/j est également introduit. Après les résultats de l'examen neurosonologique, de l'Aspirine est ajoutée pour une durée de 14 jours et la statine est majorée à 80 mg/j. Nous vous proposons d'effectuer un bilan lipidique ainsi que des transaminases à 1 mois avec adaptation du traitement en fonction (cible LDL < 1.4 mmol/l). Il est suspecté une syndrome d'apnée du sommeil chez cette patiente présentant une hypertension réfractaire à la trithérapie. Malgré un score Epworth faible, un antécédent d'AIT et le profil tensionnel indiquent à la réalisation d'une polygraphie ambulatoire. La patiente sera convoquée par la pneumologie dans 3 mois. Du point de vue rénale, la patiente présente une insuffisance rénale chronique acutisée d'évolution favorable au décours de l'hospitalisation. La conduite de véhicule automobile est contre-indiquée pendant deux semaines. Une consultation neurovasculaire de contrôle est prévue à 3 mois avec US doppler chez le Dr. X. L'évolution clinique est favorable avec un status neurologique de sortie normal. Mme. Y peut regagner son domicile le 03.02.2020. Mme. Y présente une rupture complète du LCA du genou gauche. Je propose dans un premier temps de poursuivre la physiothérapie déjà installée. Je la revois dans un mois le 18.3.2020 pour discuter une éventuelle plastie du LCA. Un arrêt de travail n'est pas demandé par la patiente. Je lui prescris une genouillère articulée type genu-train S comme protection du genou. La thrombo-prophylaxie par Clexane peut être arrêtée puisque la patiente arrive à marcher en charge. Mme. Y, patiente de 55 ans en bonne santé habituelle, consulte aux urgences pour des céphalées frontales bilatérales intermittentes ainsi que des poussées de douleurs généralisées et une baisse de l'état général depuis 10 jours. La patiente relate un voyage au Togo pendant 2 semaines avec un retour en Suisse il y a 14 jours. Dans ce contexte, la patiente est hospitalisée le 22.02.2020. Un CT-scan cérébral ambulatoire a montré une sinusite d'allure fongique sans autre pathologie. À son arrivée, elle est fébrile à 39.9° avec des douleurs généralisées. Le bilan d'entrée montre une thrombocytopénie à 55 G/L et la mise en évidence de Plasmodium falciparum avec une parasitémie à 25 %, sans critères pour une malaria sévère. La patiente est déjà connue pour 2 épisodes de malaria avec un dernier épisode pris en charge à l'Inselspital en octobre 2019. Sur avis infectiologique, un traitement par Artésunate IV est débuté. Après 2 doses, la parasitémie est à <1 % avec une présentation clinique rassurante permettant un relais pour de l'arthemeter/lumefantrine (Riamet) per os pour une durée de 3 jours. L'évolution clinico-biologique de la patiente est favorable avec une disparition des céphalées et des douleurs articulaires ainsi qu'une thrombocytopénie en diminution, permettant le retour à domicile de Mme. Y le 26.02.2020. Mme. Y est une patiente de 90 ans qui est adressée pour une deuxième récidive de colite à Clostridium. Pour rappel, Mme. Y est connue pour un carcinome canalaire invasif du quadrant supéro-externe du sein gauche traité par Ibrance. Elle avait initialement développé un premier épisode de colite à Clostridium début décembre suite à un traitement antibiotique pour une extraction dentaire. Un traitement avait alors été mis en place à l'HFR de Riaz par Métronidazole et Vancomycine. Du 30.12.2019 au 09.01.2020 elle est à nouveau hospitalisée pour la même raison avec un traitement par Vancomycine seulement. Pour cette deuxième récidive, Mme. Y est hospitalisée en médecine à l'HFR de Fribourg en raison du manque de place à l'HFR Riaz. La recherche de Clostridium dans les selles est à nouveau positive et la patiente bénéficie à nouveau d'un traitement de Vancomycine avec schéma dégressif. Les diarrhées diminuent progressivement. Sur avis infectiologique, le traitement se poursuivra en ambulatoire avec un schéma dégressif comme indiqué ci-dessous. En cas de récidive après ce traitement, un traitement de Fidaxomicine pourrait être entrepris. Sur le plan oncologique, le traitement d'Ibrance est arrêté au vu des diarrhées, 3 jours avant sa date de fin. Nous laissons le soin à l'oncologue, Dr. X, de revoir l'indication à la reprise du traitement. Selon ses souhaits, Mme. Y est admise en gériatrie aiguë pour la suite de sa prise en charge. Au cours de son séjour, Mme. Y se plaint de douleur au niveau de la cheville droite avec tuméfaction et chaleur péri-malléolaire externe sans notion de traumatisme. La radiographie de la cheville ne met pas en évidence d'atteinte osseuse. Nous retenons un diagnostic d'arthrite microcristalline puis nous mettons en place un traitement de Prednisone en schéma dégressif du 27.01.2020 au 04.02.2020. Durant son séjour, Mme. Y participe à des séances de physiothérapie de mobilisation. Au vu de l'isolement, la marche n'est pas testée mais la patiente se déplace de manière autonome dans sa chambre. Sa mesure d'indépendance fonctionnelle totale est évaluée par rapport à 74/126 par rapport à 70/126 à son entrée (MIF physio : transferts 6/7, déplacement 5/7, escaliers 1/7). Le TUG n'est pas effectué au vu de l'isolement. Le 30.01.2020, Mme. Y quitte notre service avec la mise en place de soins à domicile comme suit : 3x/semaine pour le contrôle des signes vitaux et 1x/semaine pour le semainier ; ainsi qu'un suivi régulier à votre consultation. Mme. Y, patiente de 87 ans, est hospitalisée le 18.02.2020 en Stroke unit monitorée pour AVC ischémique sylvien gauche d'origine cardio-embolique. La patiente est amenée en ambulance en raison d'une suspicion d'AVC. À l'hétéro-anamnèse, elle aurait présenté le matin du 18.02.2020 vers 11 heures une somnolence et des troubles de la parole nouveaux avec une impossibilité de marcher. Le status à Tavel mettait en évidence un hémisyndrome droit et des troubles de la parole. À l'admission, le NIHSS est à 5 points avec une patiente somnolente aphasique. L'angio-scanner cérébral révèle la présence d'une plaque molle de la carotide interne gauche non sténosante mais sans lésion ischémique. Un traitement par Aspirine est débuté. Durant la surveillance, la patiente présente un état fluctuant avec persistance de l'aphasie. L'IRM cérébrale montre une lésion insulaire et au niveau de la corona radiata gauche. Le diagnostic d'AVC multiples d'origine probablement cardioembolique dans le contexte d'une FA non anticoagulée est retenu. En raison de troubles de la déglutition, un régime alimentaire mixé lisse et des boissons épaissies sont proposés. Dans le cadre du bilan étiologique, une échocardiographie est réalisée et ne montre pas de valvulopathie (compte rendu oral). Au vu de la taille de la lésion ischémique qui est inférieure à 20 % du territoire, nos collègues de neurologie proposent d'arrêter l'Aspirine et de débuter une anticoagulation thérapeutique par Eliquis à moitié dose dès le 21.02.2020. Concernant l'attitude globale, il est décidé en entente avec la famille de ne pas recourir à des moyens de réanimation invasifs en cas de complications (pas de massage cardiaque externe, pas d'intubation). La patiente est transférée le 20.02.2020 en médecine interne à Tavel pour suite de prise en charge. Mme. Y présente un status après entorse bénigne du ligament collatéral interne du genou gauche déjà en phase de rémission quasi complète.Je n'ai donc pas de proposition thérapeutique. La patiente me recontactera en cas de besoin. Autrement, fin de traitement. Mme. Y, âgée de 82 ans, connue pour les antécédents et comorbidités susmentionnés, nous est adressée par l'HFR Fribourg pour une réadaptation musculo-squelettique et rééducation à la marche suite à une ostéosynthèse sur fracture spiroïde du fémur distal D, le 28.12.2019. Sur le plan social, la patiente, veuve, vit seule à domicile. Elle est à la retraite. A l'admission, la patiente est hémodynamiquement stable et les paramètres vitaux sont dans la norme. Les douleurs sont bien contrôlées par l'antalgie en place. A l'anamnèse par systèmes, la patiente signale des démangeaisons cutanées au niveau abdominal et sub-mammaire, nous mettons en évidence des mycoses et débutons un traitement par Pevaryl avec une évolution favorable. Au status, la patiente est orientée et collaborante. La cicatrice est calme. La flexion/extension du genou D est de 70°-0°-0° en actif et en passif. La force du muscle quadriceps et du psoas à droite est cotée à M3 et la sensibilité est conservée. Durant son séjour, elle a présenté une crise de goutte au niveau de la cheville droite que nous traitons avec des anti-inflammatoires et de la colchicine avec une évolution favorable. A sa sortie, nous adaptons le traitement de fond de l'hyperuricémie avec de l'allopurinol. Une évaluation sur le plan nutritionnel a mis en évidence un apport oral insuffisant sans malnutrition protéino-énergétique. Nous avons adapté les repas avec succès afin d'améliorer la couverture des besoins. En raison de la décharge du MID que la patiente n'arrive pas à respecter et de l'impossibilité d'un retour à domicile, Mme. Y reste hospitalisée au sein de l'HFR bien que la prise en charge spécifique par notre service soit maintenant terminée. Il en résulte un séjour de reclassement et vous recevrez à sa fin un simple courrier complémentaire vous informant que la patiente a quitté le service. Mme. Y, 82 ans, est adressée par son médecin traitant en raison d'une décompensation cardiaque à prédominance droite dans un contexte infectieux, sur pneumonie basale gauche. La patiente présente une baisse de l'état général depuis la veille, associée à des œdèmes des membres inférieurs. La radiographie thoracique effectuée en ambulatoire met en évidence une cardiomégalie et un possible foyer basal gauche. Un traitement diurétique est débuté, permettant une évolution clinique rapidement favorable. Une antibiothérapie par Ceftriaxone est instaurée pour une durée totale de 5 jours. Aux urgences, un ultrason met en évidence une hydronéphrose bilatérale pour laquelle nous complétons le bilan par un CT abdominal. Ce dernier met en évidence un cystocèle et un colpocèle provoquant une obstruction des voies urinaires avec dilatation pyélocalicielle bilatérale, ainsi qu'une probable vessie de lutte. Une réduction par pessaire est réalisée par nos collègues en gynécologie, et la patiente sera vue en contrôle le 10.02.2020 pour discuter d'une éventuelle intervention chirurgicale. Au vu d'une insuffisance rénale aiguë sur insuffisance rénale chronique, le Coversum est mis en pause transitoirement puis repris à demi-dose. A noter la découverte fortuite d'une embolie pulmonaire segmentaire basale droite au CT abdominal. Une anticoagulation thérapeutique par Clexane est introduite, puis relayée par Xarelto 2x15 mg dès le 05.02.2020 puis 1x20 mg dès le 19.02.2020. L'évolution favorable permet le retour à domicile le 06.02.2020. Mme. Y, âgée de 83 ans, connue pour les antécédents susmentionnés, nous est adressée par la Clinique Générale pour une réadaptation musculo-squelettique suite à l'implantation d'une prothèse totale inversée de l'épaule D sur omarthrose le 14.01.2020. Sur le plan social, la patiente vit avec son époux à domicile. Elle est à la retraite. A l'admission, la patiente est hémodynamiquement stable et les paramètres vitaux sont dans la norme. Les douleurs sont bien contrôlées par l'antalgie en place. A l'anamnèse par systèmes, la patiente signale une dyspnée précoce lors de la marche à plat à allure normale ainsi qu'une asthénie déjà connue depuis longtemps et des douleurs lombaires à la mobilisation ainsi qu'en position debout traitées par anti-inflammatoires de longue date. Au status, la patiente est orientée et collaborante. La cicatrice est calme. A l'auscultation cardiaque, nous mettons en évidence un souffle systolique 3/6 avec p.m. au foyer aortique pour lequel nous vous laissons le soin de prévoir la suite de la prise en charge. L'auscultation pulmonaire est sans particularité. A l'examen neurologique des membres supérieurs, la force à droite est limitée par la douleur. La sensibilité est conservée. L'abduction de l'épaule D en passif est à 70°, l'élévation à 90°, la rotation interne jusqu'au ventre et la rotation externe à 5°, cette dernière étant légèrement limitée par la douleur. Nous profitons de l'hospitalisation de Mme. Y pour effectuer un bilan martial ainsi que lipidique et un dosage de la TSH. Sur le plan nutritionnel, Mme. Y présentait une malnutrition protéino-énergétique légère (NRS à 3, BMI à 19.1, perte de poids de 6-7 kg sur une durée inconnue). Nous avons mis en place 1 SNO/j et des adaptations de repas afin de couvrir ses besoins et favoriser une reprise pondérale. A sa sortie, nous lui avons donné des conseils pour enrichir son alimentation, ce qui devrait être suffisant pour qu'elle maintienne son poids. En cas de nouvelle perte pondérale, nous l'encourageons à contacter son médecin pour organiser des SNO à domicile. Durant son séjour, la patiente a bénéficié d'une prise en charge interdisciplinaire avec physiothérapie et ergothérapie. A la sortie, elle est indépendante pour les transferts et la marche avec une canne anglaise. Elle peut monter/descendre les escaliers environ 20 marches avec la rampe. Les amplitudes articulaires montrent une flexion de l'épaule droite à 105° en actif et en passif. Après 2 semaines d'hospitalisation, l'évolution est favorable et Mme. Y peut quitter notre service pour rejoindre son domicile, le 30.01.2020, en bon état général. A la sortie, la patiente bénéficiera de séances de physiothérapie en ambulatoire. Les soins à domicile sont activés pour la gestion du ménage. Mme. Y est une patiente de 52 ans connue pour un adénocarcinome du sigmoïde, qui avait été traitée par hémicolectomie gauche et entérectomie segmentaire en novembre 2017, ainsi que par chimiothérapie. Suite à une récidive sous forme métastatique avec carcinose péritonéale, infiltration utérine et rectale, ainsi que métastases hépatiques, une chimiothérapie a été redémarrée de juin à août 2019. Une chirurgie de cyto-réduction complète a été réalisée le 13.01.2020 au CHUV, avec une omentectomie, résection de l'anastomose colorectale et réfection par anastomose termino-terminale, hystérectomie, annexectomie, urétérectomie droite, résection de wedge des segments hépatiques V et VII, chimiothérapie hyperthermique intra-péritonéale et 5-fluorouracil en intraveineux. La patiente a quitté le CHUV le 24.01.2020. La patiente se présente à notre service des urgences le 27.01.2020 pour des douleurs abdominales aiguës avec état fébrile et frissons. Un bilan par CT scan abdominal met en évidence un lâchage de l'anastomose colo-rectale et la patiente bénéficie d'une laparotomie avec lavage abdominal, suture de l'anastomose et iléostomie de protection le jour même. Les prélèvements peri-opératoires du liquide péritonéal mettent en évidence un E. coli ESBL et nous débutons une antibiothérapie par Meronem pour une durée de 7 jours. L'intervention se déroule sans complication, le pansement VAC sous-cutané est changé le 30.01.2020 avec une fermeture cutanée le 03.02.2020.Sur le plan alimentaire en raison d'une dénutrition protéino-calorique depuis plusieurs semaines, nous débutons une réalimentation progressive avec en parallèle une nutrition parentérale qui a été très vite arrêtée. Suite à l'évolution clinique et biologique favorable, la patiente peut regagner son domicile le 15.02.2020. La patiente sera suivie au CHUV pour la suite de la prise en charge. Mme. Y, patiente de 50 ans, est hospitalisée en électif le 05.02.2020 pour un bypass gastrique laparoscopique. L'opération a lieu le jour même et se déroule sans complication. La reprise alimentaire et la mobilisation sont entreprises rapidement en post-opératoire. Les suites cliniques et biologiques sont tout à fait favorables, permettant un retour à domicile le 07.02.2020. La patiente sera revue à la consultation du Dr. X le 12.03.2020 et dans 10 jours par son médecin traitant pour un suivi clinique ainsi que pour l'ablation des fils. Mme. Y est hospitalisée en séjour de reclassement en attente de placement en home, suite à une pneumonie à pneumocoque et des fractures costales sur chute, quand elle présente, le 24.02.2020 au soir, d'importantes hématochézies. La patiente reçoit du pantoprazole, de l'acide tranexamique et un culot érythrocytaire. Un scanner réalisé en urgence révèle une source de saignement au niveau du colon sigmoïde d'origine probablement diverticulaire. L'état hémodynamique reste stable. Une colonoscopie est réalisée le 26.02.2020 sans saignement actif visualisé et une diverticulose est constatée. Les valeurs d'hémoglobine sont par la suite stables. La situation stabilisée, et à nouveau dans l'attente d'une place en EMS, Mme. Y reste hospitalisée au sein de l'HFR bien que la prise en charge spécifique par notre service soit maintenant terminée. Il en résulte un séjour de reclassement et vous recevrez à sa fin un simple courrier complémentaire vous informant que Mme. Y a quitté le service. Le courrier contiendra uniquement les éventuelles notes de suite et une copie de l'ordonnance des médicaments à la sortie. Mme. Y, patiente de 82 ans, consulte les urgences en raison d'une baisse de l'état général associée à des vomissements et à des multiples chutes à domicile. Elle relate une asthénie marquée avec douleur costale postérieure gauche associée à une dyspnée. Le CT thoracique réalisé aux urgences montre un pneumothorax gauche traumatique sur fracture des arcs postérieurs des côtes 7, 8 et 9 et un infiltrat suggérant un foyer infectieux du lobe supérieur droit. Un drain thoracique est posé aux urgences et une antibiothérapie par co-amoxicilline et clarithromycine est initiée. La patiente est initialement hospitalisée aux soins intensifs. L'état de la patiente étant stable, elle peut être transférée le 12.02.2020 à l'étage de médecine interne. Les hémocultures et l'antigène urinaire de la légionellose reviennent négatifs. L'antigène urinaire du pneumocoque revient positif. Le spectre antibiotique est réduit et la pneumonie est traitée par co-amoxicilline pendant 7 jours avec une évolution favorable. Le drain thoracique peut être retiré le 13.02.2020 sans complication. Les douleurs costales nécessitent un traitement antalgique par paracétamol et opiacés que nous sevrons progressivement par la suite. L'insuffisance rénale aiguë KDIGO I associée à une hyponatrémie modérée est traitée par hydratation intraveineuse, avec une évolution favorable. La patiente et son entourage souhaitent un placement en home au vu de la difficulté progressive de vivre seule à domicile. Des inscriptions sont réalisées. La patiente reste hospitalisée au sein de l'HFR bien que la prise en charge spécifique par notre service soit maintenant terminée. Il en résulte un séjour de reclassement et vous recevrez à sa fin un simple courrier complémentaire vous informant que la patiente a quitté le service. Le courrier contiendra uniquement les éventuelles notes de suite et une copie de l'ordonnance des médicaments à la sortie. Mme. Y, 82 ans, est admise aux soins intensifs pour une pneumonie communautaire du lobe supérieur droit associée à un pneumothorax traumatique avec fractures costales à gauche sur chute de sa hauteur et une insuffisance rénale aiguë avec hyponatrémie modérée le 11.01.2020. Cette patiente présente depuis 48 heures une baisse de l'état général associée à des vomissements et à des multiples chutes à domicile motivant son transfert aux urgences. Elle relate une asthénie marquée avec des douleurs costales postérieures gauche et une dyspnée stade NYHA III. Le CT thoracique réalisé aux urgences montre un pneumothorax gauche traumatique sur fracture des arcs postérieurs des côtes 7, 8 et 9 et un infiltrat suggérant un foyer infectieux du lobe supérieur droit. La pneumonie est traitée par co-amoxicilline et clarithromycine jusqu'à réception des antigènes urinaires, qui sont positifs pour le pneumocoque, puis par co-amoxicilline seule pour une durée totale prévue de 7 jours. Le pneumothorax est drainé aux urgences, puis la patiente est mise sous oxygénothérapie conventionnelle. Une radiographie du thorax est à répéter le 14.02, puis il conviendra de discuter de la mise en déclive du drain sur 24 h suivie de son ablation selon l'évolution clinique et le suivi radiologique d'ici au 15.02.2020. Les douleurs costales sont bien contrôlées sous traitement synergique par paracétamol et opiacés, qui est à adapter à l'étage. Un suivi respiratoire quotidien par nos collègues physiothérapeutes est préconisé. L'insuffisance rénale aiguë KDIGO I associée à une hyponatrémie modérée est traitée par hydratation intraveineuse. L'évolution est favorable. La patiente est transférée à l'étage de médecine le 12.02.2020. Un suivi par les chirurgiens sera effectué en parallèle pour le drain thoracique. Mme. Y est une patiente de 44 ans, en bonne santé habituelle, qui consulte les urgences le 03.02.2020 en raison d'une asthénie importante accompagnée de symptômes grippaux. Le 10.01.2020, la patiente va arracher une dent chez son dentiste (traitement de racine infectée) et a reçu pour cela 2 antibiotiques (Flagyl et Amoxicilline). Suite à cela, la patiente décrit un état grippal qui a débuté le 20.01.2020 avec 3 jours de fièvre jusqu'à 39°C, des myalgies et arthralgies, une toux sèche et une rhinite. Le 01.02.2020, la patiente retourne chez le dentiste pour le traitement d'une autre dent et reçoit de nouveau de l'Amoxicilline qu'elle a prise le 01 et 02.02.2020. Elle n'a pas consulté son médecin traitant dans ce contexte, mais a pris de l'Algifor, Néocitran et Pretuval C qui ont eu un bon effet. À l'entrée aux urgences, nous retrouvons une patiente en état général conservé avec une saturation à 97%, une légère hypotension à 108/58 mmHg, une tachycardie à 106 bpm, subfébrile à 37.7°C. À l'examen clinique, nous retrouvons un murmure vésiculaire symétrique sur les 2 plages pulmonaires sans bruit surajouté, B1-B2 sont bien frappés, l'examen du fond de gorge est légèrement érythémateux sans exsudat. Elle ne présente pas d'adénopathie. La nuque est souple et le Lasègue négatif. Au vu des céphalées, le fait que la patiente n'a pas beaucoup bu ce jour ainsi que de l'hypotension, nous la réhydratons avec 500 ml de NaCl 0.9% IV avec normalisation de la tension artérielle à 116/80 mmHg. Au bilan biologique, nous retrouvons des leucocytes normaux et une CRP légèrement augmentée à 36 mg/l. La patiente peut regagner son domicile avec proposition de revoir son médecin traitant si la situation n'évolue pas favorablement ou si les symptômes s'aggravent.Mme. Fonseca est une patiente de 40 ans, en bonne santé habituelle, qui est hospitalisée pour le bilan des douleurs abdominales d'origine indéterminée. Le bilan met en évidence une lipasémie isolée sans syndrome inflammatoire. Le bilan d'imagerie par CT abdominal ne retrouve pas de pancréatite. Nous retenons le diagnostic de gastrite et mettons en place un traitement d'épreuve par Pantozol pour 2-3 semaines. La patiente sera convoquée pour une OGD en ambulatoire et nous laissons le soin au médecin traitant d'évaluer les suites de prise en charge après l'OGD. Mme. Fonseca regagne son domicile le 11.02.2020. Mme. Fontana est hospitalisée pour investigation d'une lésion spiculée du lobe pulmonaire inférieur gauche et d'une lésion du sein droit découvertes sur un CT cérébro-thoraco-abdominal réalisé en ambulatoire dans un contexte de dysphagie d'origine peu claire. Nous effectuons un PET-CT qui met en évidence une faible captation de la lésion du lobe inférieur gauche d'allure inflammatoire mais en revanche une forte captation de la lésion du sein droit. Nous effectuons une biopsie de cette lésion. La patiente sera convoquée en oncologie pour annonce des résultats et suite de prise en charge. Concernant la masse pulmonaire, d'entente avec nos collègues pneumologues, en raison d'un contexte post-infectieux, un CT de contrôle à 3 mois est à organiser. En cas de positivité de la lésion mammaire, la prise en charge de la masse pulmonaire sera rediscutée plus tôt à l'occasion d'un Tumorboard. Concernant la dysphagie, la patiente est évaluée par les ORL qui retiennent plutôt une dysgueusie associée à une hyposmie depuis plusieurs mois avec par conséquent une perte d'appétit. L'examen de la cavité buccale et la nasofibroscopie sont dans la norme. Nous complétons le bilan par un TOGD qui montre un ostéophyte antérieur étagé de la colonne cervicale avec empreinte sur la bouche œsophagienne à hauteur de C5/C6 et C6/C7. À noter qu'il n'y a pas d'hypercaptation ORL ni œsophagienne au PET-CT. L'IRM cérébrale revient également dans la norme. Mme. Fontana présente également un trémor de la tête mis sur le compte d'un probable tremblement essentiel. Le traitement d'Inderal est fractionné en 2x/j, la patiente ne supportant pas des doses plus élevées. Mme. Fontana peut rentrer à domicile le 15.02.2020. Elle sera convoquée en oncologie pour suite de prise en charge. Mme. Forlin est une patiente de 73 ans connue pour des antécédents susmentionnés, qui est hospitalisée pour bénéficier d'une résection d'un adénome parathyroïdien inférieur gauche. L'opération se déroule sans complication. Les suites opératoires sont simples avec une surveillance clinique et biologique sans particularité. Au vu de l'évolution favorable, nous laissons la patiente rentrer à domicile le 20.02.2020 avec un contrôle à la consultation du Dr. X le 23.03.2020. Mme. Fournier est une patiente de 72 ans connue pour des antécédents susmentionnés, qui est hospitalisée pour une surveillance ainsi que la prise en charge d'une colite segmentaire dans un contexte de douleurs abdominales crampiformes et des rectorragies. Le bilan biologique montre un syndrome inflammatoire avec un CRP à 17 et des leucocytes à 11. Le diagnostic est confirmé par le scanner qui montre le signe de colite du côlon descendant et de sigmoïdite proximale. Nous mettons en place une antibiothérapie pour une durée totale de 10 jours. Le séjour est marqué par une évolution favorable sur le plan clinique et biologique permettant un retour à domicile le 25.12.2020 et Mme. Fournier sera convoquée pour une colonoscopie en ambulatoire. Mme. Fracheboud est admise aux soins intensifs pour surveillance rythmique et hémodynamique en raison des douleurs thoraciques rétrosternales. La patiente mentionne ressentir depuis le 18.02.2020, des douleurs épigastriques et rétrosternales, d'intensité 8/10 et des nausées. À l'admission aux soins intensifs, présence d'une instabilité hémodynamique avec une hypotension justifiant l'administration transitoire de Noradrénaline. Nous retenons le diagnostic d'un vasospasme coronarien expliquant la douleur et la cinétique des enzymes cardiaques (troponines 240 ng/l). Une échographie transthoracique réalisée par le cardiologue montre une FEVG normale et absence de troubles de la cinétique. Une coronarographie effectuée le 19.02.2020 permet d'exclure un syndrome coronarien aigu. Un angio-CT thoraco-abdominal écarte une embolie pulmonaire et une dissection aortique. Devant le diagnostic de spasme coronarien, un traitement par Diltiazem est débuté et le Metoprolol stoppé. Les troubles électrolytiques sont substitués. La patiente est encore examinée par le médecin ORL qui ne retrouve pas d'obstruction du trachéostome. Des micronodules aux contours flous dans le lobe pulmonaire moyen gauche sont visibles sur le CT thoracique, apparus depuis le 12.02.2020. Il s'agit probablement de lésions infectieuses au décours, la patiente ayant été récemment hospitalisée pour une trachéo-bronchite. Un contrôle par CT dans 6 semaines environ semble le mieux adapté pour exclure une autre origine. À noter que nous n'avons actuellement pas d'arguments cliniques ou biologiques pour une nouvelle infection. Le 19.02.2020, Mme. Fracheboud est transférée vers le service de médecine. Notons qu'elle sort d'une longue hospitalisation depuis le 25.12.2019 jusqu'au 12.02.2020, et qu'elle appréhende un nouveau retour à domicile. Mme. Fragnière est une patiente de 88 ans, qui nous est adressée suite à des douleurs abdominales en regard de l'hypochondre droit. Pour rappel, Mme. Fragnière est hospitalisée dans le service de chirurgie du 07.12.2019 au 09.12.2019 pour une colique biliaire simple. Les douleurs abdominales sont multi-investiguées notamment par une US abdominale le 08.12.2019 et une IRM abdominale le 16.12.2019 revenant sans particularité hormis une coprostase au niveau du côlon droit. Le bilan étiologique est poursuivi par une coloscopie à la demande du Dr. X qui met en évidence une diverticulose pancolique sans signe inflammatoire aigu. À son admission en gériatrie aiguë, Mme. Fragnière se plaint effectivement de douleurs abdominales en regard de l'hypochondre droit de type continu sans autre symptôme associé. La patiente ne présente pas de brûlure mictionnelle ou d'autre plainte urologique, pas de douleur rétrosternale ni de palpitation, pas de dyspnée, pas de toux. À l'examen clinique, nous retrouvons un abdomen souple et dépressible, avec une sensibilité à la palpation de l'hypochondre droit et des bruits hydro-aériques normaux en intensité et augmentés en fréquence. Après discussion avec le Dr. X, et au vu des résultats de la coloscopie, nous ne pouvons expliquer les douleurs abdominales. Toutefois, nous retenons un diagnostic de diverticulose pancolique sans signe inflammatoire aigu. Nous attirons votre attention sur une coprostase importante durant le séjour hospitalier en chirurgie, ce que la patiente pourrait présenter à nouveau, au vu de la diverticulose pancolique. C'est pourquoi nous vous proposons de procéder à un contrôle clinique à votre consultation. Au bilan biologique, nous mettons en évidence une carence en vitamine D à 37 nmol/l ainsi qu'une hypokaliémie à 3.5 mmol/l que nous substituons. Durant son séjour, Mme. Fragnière participe à des séances de physiothérapie de mobilisation. À sa sortie, son périmètre de marche est de 132 mètres sans moyen auxiliaire et la patiente peut gravir 18 marches d'escalier. Sa mesure d'indépendance fonctionnelle totale est évaluée à 94/126 par rapport à 82/126 à son entrée. Le TUG se réalise en 16 secondes. En ergothérapie, la patiente profite d'une prise en charge pour l'adaptation aux activités de la vie quotidienne.Le 18.02.2020, Mme. Y quitte notre service avec la mise en place de soins à domicile comme suit : • 1x/semaine pour les soins de base, • 1x/semaine pour le contrôle de la santé ; • ainsi qu'un suivi régulier à votre consultation. Mme. Y est une patiente de 56 ans, qui est hospitalisée le 07.02.2020 dans le cadre d'un iléus grêle. Elle présente des nausées et vomissements associés à des selles diarrhéiques intermittentes depuis 6 semaines. A noter que la patiente a été testée positive à 2 reprises pour du sang occulte dans les selles, mais a jusqu'à présent refusé la colonoscopie. L'évaluation aux urgences confirme l'iléus mécanique sans souffrance. Devant une évolution défavorable sous traitement conservateur, la patiente bénéficie le 07.02.2020 d'une laparoscopie à but diagnostique durant laquelle une masse tumorale sigmoïdienne infiltrant le grêle est mise en évidence. Une conversion en laparotomie, avec sigmoïdectomie et entérectomie et annexectomie gauche oncologique en bloc avec anastomose colorectale et split-iléostomie est effectuée. Les suites opératoires sont simples, la réalimentation est bien supportée et la patiente peut rentrer à domicile le 20.02.2020. Mme. Y, patiente de 83 ans, connue pour les diagnostics susmentionnés, est hospitalisée pour une diverticulite non compliquée le 13.02.2020. La patiente présente des douleurs abdominales en fosse iliaque gauche depuis quelques jours, en péjoration. Le bilan met en évidence une diverticulite Hansen et Stock 2A de la jonction recto-sigmoïdienne. La patiente est hospitalisée pour une antibiothérapie intraveineuse. L'évolution est rapidement favorable, permettant un retour à domicile le 16.02.2020. La patiente bénéficiera d'une colonoscopie en ambulatoire par la suite. Mme. Y, 81 ans, est adressée aux urgences par son médecin traitant en raison d'une fluctuation de l'état de conscience depuis 2 semaines. Aux urgences, la patiente ne rapporte pas de plainte particulière. Un état confusionnel aigu est constaté. Le scanner cérébral ne montre pas de signe d'AVC. Une IRM ne montre pas d'AVC ischémique ou hémorragique, mais révèle des signes de leuco-encéphalopathie vasculaire. Le bilan neuropsychologique conclut à une probable démence vasculaire avec une composante psychiatrique probable. Un avis psychiatrique retient avant tout des signes également de démence vasculaire, sans pathologie psychiatrique décompensée. Nous interprétons donc cet état confusionnel fluctuant dans le cadre d'une progression de sa démence vasculaire, sans facteur déclenchant clair. Concernant la cirrhose, nous nous procurons les documents des précédentes investigations. Ils confirment un NASH diagnostiqué histologiquement. Une ponction d'ascite rend 4.1 litres d'ascite et une péritonite bactérienne spontanée est écartée. La cytologie revient négative pour une origine tumorale. Après avis cardiologique, nous introduisons un traitement d'Apixaban pour la fibrillation auriculaire et stoppons le traitement d'Aspirine Cardio et Prasugrel. Nous ne constatons pas d'épistaxis durant l'hospitalisation. Le bilan pré-TAVI sera quant à lui effectué en ambulatoire comme prévu initialement. La situation à domicile étant préoccupante, nous organisons un transfert à Riaz en réadaptation gériatrique le 06.02.2020 afin d'évaluer la possibilité d'un retour à domicile. Mme. Y est une patiente de 19 ans qui a subi le 06.02.2020 une cure d'ongle incarné du gros orteil droit par le Dr. X. Elle se présente aux urgences en raison d'une majoration des douleurs au niveau du gros orteil droit après qu'elle ait mouillé son pansement sous la douche le 09.02.2020. Les douleurs répondent au traitement antalgique en place, mais sont en majoration. A l'examen clinique, la patiente est afébrile. Le gros orteil droit est rouge, avec écoulement de type séro-sanguinolant. Nous réalisons un bilan biologique qui ne met pas en évidence de syndrome inflammatoire. Nous demandons l'avis du Dr. X, qui préconise des bains de Dakin 3x par jour ainsi que des pansements par Adaptic. La patiente sera vue à la consultation à la policlinique d'orthopédie le 12.02.2020 à 8h45. La patiente regagne son domicile le 10.02.2020 suite à sa consultation aux urgences. Mme. Y est une patiente de 42 ans, qui se présente aux urgences le 31.01.2020 avec des douleurs abdominales crampiformes depuis 48 heures avec de nombreux épisodes de rectorragie. A l'anamnèse, la patiente se plaint de nausées transitoires ainsi que d'épisodes de vomissement 2-3x/semaine depuis environ un mois. Le CT abdomen met en évidence des signes de recto-colite descendante et sigmoïdienne, sans signe de complication. Des cultures de selles sont effectuées et une antibiothérapie par Rocéphine-Flagyl est initiée le jour même. L'évolution clinique et biologique est tout à fait favorable avec un arrêt spontané des rectorragies, raison pour laquelle la patiente peut rentrer à domicile le 03.02.2020. Nous suggérons une colonoscopie à froid dans 4 semaines suivie par un contrôle clinique à la consultation des chefs de cliniques. Mme. Y est une patiente de 90 ans, qui est amenée par les ambulanciers suite à un appel du fils pour des épisodes de dyspnée, de toux avec expectorations jaunâtres. A noter qu'il s'agit d'une patiente qui a fait des épisodes de bronchopneumonie à répétition traités ambulatoirement à votre consultation. Sur le plan social, la patiente vit avec son époux dans une ferme. Le couple est autonome pour les activités de la vie quotidienne. A son admission à l'étage, Mme. Y est calme, collaborante et apyrétique. Au status, l'examen cardiovasculaire met en évidence des bruits cardiaques B1 et B2 bien frappés au foyer pulmonaire, accompagné d'oedème des membres inférieurs prenant le godet jusqu'aux genoux. A l'examen pulmonaire, nous auscultons des murmures vésiculaires symétriques, sans bruit surajouté. L'ECG du 30.12.2019 met en évidence un rythme sinusal régulier à 75 battements par minute. La radiographie du thorax montre une accentuation de tranche bronchique laissant suggérer une insuffisance cardiaque légèrement décompensée accompagnée d'un épanchement pleural droit connu ainsi qu'une cardiomégalie connue. Le bilan biologique met en évidence un syndrome inflammatoire discret avec une CRP à 17 mg/l, sans leucocytose. Nous retenons le diagnostic de décompensation cardiaque globale à prédominance gauche d'origine infectieuse, raison pour laquelle nous introduisons un traitement diurétique sous Lasix du 30.12.2019 au 14.01.2020 avec un relais sous Torem per os avec une évolution clinique favorable. A noter que le poids à la sortie est de 87,7 kg par rapport à un poids de 89,5 kg à l'entrée. Sur le plan respiratoire, nous ne retenons pas une bronchite virale, que nous traitons de manière conservatrice avec une bonne évolution. Le bilan biologique réalisé à l'étage montre une détérioration de la fonction rénale avec une créatinine à 225 umol/l et une urée à 33,9 mmol/l d'origine prérénale probablement, dans le contexte d'un syndrome cardio-rénal. Après adaptation du traitement diurétique et optimisation du traitement de l'insuffisance cardiaque, nous observons une amélioration de la fonction rénale avec une créatinine à 185 umol/l et une urée à 29,9 mmol/l. Sur le reste du bilan biologique, nous observons une anémie normocytaire hypochrome avec une hémoglobine à 112 g/l arégénératif sur carence martiale, pour lequel nous effectuons une substitution en Ferinject. Le reste du bilan montre une carence en acide folique à 1 ng/ml, une carence en vitamine B12 à 195 mg/ml et vitamine D à 8 mmol/l pour lesquels nous procédons à une substitution.Mme. Gachoud, pendant son séjour, bénéficie d'une réadaptation gériatrique aiguë du 30.12.2019 au 20.01.2020. Mme. Gachoud participe à des séances de physiothérapie de mobilisation. A sa sortie, son périmètre de marche est de 130 mètres et peut gravir 18 marches à l'aide d'une rampe. Sa mesure d'indépendance fonctionnelle totale est évaluée à 116/126 par rapport à 104/126 à l'entrée (MIF physio : transferts 6/7, déplacement 6/7, escaliers 6/7). Le TUG se réalise en 17 secondes à l'aide d'un rollator. En ergothérapie, la patiente profite d'une prise en charge pour l'adaptation aux activités de la vie quotidienne. Sur le plan diététique, le bilan nutritionnel met en évidence une bonne couverture des besoins. Sur le plan cognitif, les tests de dépistage effectués le 21.01.2020 montrent un MMS à 29/30 et un test de la montre à 3/7. L'échelle gériatrique de dépression s'élève à 0/15. Le 22.01.2020, Mme. Gachoud quitte notre service avec la mise en place de soins à domicile comme suit : • 2x/semaine pour le contrôle des signes vitaux ; • ainsi qu'un suivi particulier à votre consultation. Mme. Gachoud, opérée le 10.02.2020, reste dans le service des urgences en observation à cause d'un syndrome post-opératoire avec nausées et vomissements. Nous instaurons un traitement symptomatique avec hydratation et anti-émétiques, avec une évolution favorable. L'examen abdominal était sans particularité avec des bruits abdominaux présents et normaux en intensité, mais augmentés en fréquence. L'abdomen était souple et indolore sans défense ni détente. La patiente rentre à domicile depuis le service des urgences en bon état général. Mme. Gaillard, connue notamment pour des vertiges d'origine multifactorielle, chute de sa hauteur le 12.01.2020 après s'être baissée, ce qui déclenche une crise de vertige. Aux urgences, on met en évidence une fracture de branche ischio-pubienne à droite, avec traitement conservateur préconisé par les collègues orthopédistes. La patiente est hospitalisée dans le service de médecine de l'HFR Fribourg pour une adaptation de l'antalgie et de la physiothérapie. Le 17.01.2020, au vu d'un déconditionnement global, elle est admise dans notre service de réadaptation gériatrique pour la suite de sa prise en charge. Le bilan gériatrique met en évidence une hypovitaminose D que nous substituons per os. Le 22.01.2020, en raison d'un rythme cardiaque irrégulier, nous effectuons un ECG qui met en évidence une fibrillation auriculaire. A noter qu'un ECG effectué en octobre 2019 montrait déjà une fibrillation auriculaire. Nous posons le diagnostic de fibrillation auriculaire paroxystique. Au vu d'un score HAS-BLED à 3 et après discussion avec vous-même, au vu des vertiges, de la baisse de l'état général, du risque de chute et du risque d'hémorragie élevé, nous décidons de ne pas introduire d'anticoagulation. Concernant les douleurs, qui sont importantes à la mobilisation, nous introduisons un traitement d'Oxycodone 5 mg 2x/j, avec une bonne réponse. Le traitement, laissé à dose minimale pour éviter des effets indésirables, permet une diminution des douleurs. La reprise de la marche se fait en charge selon douleurs. La patiente est également très gênée par ses vertiges. Nous augmentons la posologie du Betaserc introduit récemment. Nous mettons en place un traitement par Dompéridone avec une bonne réponse. Nous vous laissons le soin de réévaluer le traitement antiémétique. Durant son séjour, Mme. Gaillard participe à des séances de physiothérapie de mobilisation. A sa sortie, son périmètre de marche à l'aide du tintébin à 2 roues est de 100 mètres. Sa mesure d'indépendance fonctionnelle totale est évaluée à 70/126 par rapport à 64/126 à son entrée (MIF physio : transferts 1/7, déplacement 1/7, escaliers 1/7). Le TUG n'est pas testé. En ergothérapie, la patiente profite d'une prise en charge pour adaptation aux activités de la vie quotidienne. Sur le plan cognitif, les tests de dépistage effectués le 30.01.2020 montrent un MMSE à 12/30 et un test de la montre à 2/7. L'échelle gériatrique de dépression s'élève à 1/15. Sur le plan diététique, le bilan nutritionnel met en évidence une malnutrition protéino-énergétique grave en lien avec une inappétence démontrée par un NRS à 5/7 et un BMI à 17.5 kg/m2, des apports diminués non objectivés. Nous débutons une prise en charge nutritionnelle avec un enrichissement des repas et la mise en place d'un supplément nutritif oral par jour afin d'améliorer la couverture nutritionnelle. Le poids cible de Mme. Gaillard est fixé à 51 kg (actuellement en baisse à 45.3 kg). Un maximum d'adaptation per os est proposé à Mme. Gaillard et une alimentation enrichie en énergie et protéines avec 1 supplément nutritif oral, type jus de fruit/jour, est recommandée. Le 04.02.2020, Mme. Gaillard quitte notre service et rejoint le Home de Cottens avec un suivi régulier à votre consultation. Mme. Gaillard, patiente de 90 ans connue pour une BPCO stade I-II et cardiopathie ischémique et dysrythmique (pacemaker double chambre en 2011), est hospitalisée dans le contexte d'un état grippal positif à l'Influenza A le 05.02.2020. Mme. habitant aux EMS Les Martines, présente depuis 7 jours une toux persistante sans expectoration, avec une baisse de l'état général. Un traitement avec Prednison et antibiotique est débuté au home sans amélioration clinique. Une radiographie du thorax montre une atteinte alvéolaire diffuse et le frottis nasal revient positif au virus de l'Influenza A. Un traitement avec Tamiflu est introduit pour une semaine. Un traitement inhalatoire avec Atrovent et Ventolin est introduit en raison d'un état dyspnéique très important. Le 08.02.2020, Mme. présente une péjoration de son état général, notamment de la dyspnée, et une radiographie du thorax montre un possible foyer infectieux. Nous introduisons un traitement antibiotique pour une durée d'une semaine avec amélioration de l'état général. Les hémocultures sont négatives à 5 jours. Sur le plan cardiaque, un diagnostic de NSTEMI est posé le 08.02.2020. Après discussion avec la famille et la patiente, aucune prise en charge invasive n'est envisagée. Sur le plan biologique, on note une insuffisance rénale aiguë AKIN 1, probablement sur déshydratation, qui s'améliore durant le séjour. Mme. présente une évolution favorable lente, avec amélioration de la dyspnée et de son état général. Mme. peut rentrer au home le 20.02.2020. Mme. Galvan est une patiente de 24 ans, qui se présente le 04.02.2020 aux urgences en raison de douleurs abdominales. Le bilan scannographique retrouve une suspicion d'appendicite. Dans ce contexte, nous effectuons une laparoscopie exploratrice avec appendicectomie qui se déroule sans particularité. Les suites post-opératoires initiales sont marquées par des douleurs qui se montrent en amélioration par la suite. La patiente rejoint son domicile le 07.02.2020 en bon état général. Mme. Gapany, 73 ans, est hospitalisée dans notre service pour une baisse d'état général dans le contexte d'une insuffisance rénale aiguë, de troubles électrolytiques, et d'une infection pulmonaire chez une patiente en cours de chimiothérapie pour un myélome multiple en progression. A son arrivée aux soins intensifs, nous tentons de stimuler la diurèse par un remplissage qui restera sans effet, tout comme un essai de stimulation au Furosemide. Au vu de la persistance de l'anurie, un cathéter de dialyse est posé et nous effectuons une hémodiafiltration continue du 31.01 au 02.02, qui est bien tolérée. Nous prenons contact avec les néphrologues et organisons la dialyse discontinue à partir du 03.02.2020. La patiente ayant présenté des symptômes grippaux avant son hospitalisation, mais sans date précise, un frottis à la recherche de la grippe est effectué. Celui-ci revient positif pour Influenza A et VRS et dans le contexte d'immunosuppression, nous introduisons, sur demande des infectiologues, un traitement par Oseltamivir adapté à l'insuffisance rénale jusqu'au 09.02.Il faudra dans le cadre de sa prise en charge en dialyse adapter la dose d'Oseltamivir à raison de 75 mg après chaque séance de dialyse. L'IEC ayant été mis en suspens en raison de l'insuffisance rénale, l'hypertension artérielle est traitée par Amlodipine et patch de nitrés. La patiente présente une pancytopénie en péjoration progressive depuis mi-2019, probablement dans le cadre de son myélome en progression. L'Aspirine est mise en suspens au vu de la thrombocytopénie inférieure à 50 G/L, et nous n'introduisons pas d'anticoagulation prophylactique pour l'instant. L'origine de l'insuffisance rénale anurique reste indéterminée. Les diagnostics différentiels sont une néphropathie dans le cadre du myélome multiple versus médicamenteux (Revlimid, Kyprolis, Perindopril, Bactrim, Valaciclovir, Torasemide). La patiente est transférée en médecine interne le 02.02 pour la suite de la prise en charge. Mme. Y, âgée de 74 ans, connue pour les antécédents susmentionnés, nous est adressée par l'HFR Fribourg pour une réadaptation musculo-squelettique et rééducation à la marche suite à une fracture pertrochantérienne de la hanche gauche traitée par réduction fermée et ostéosynthèse par clou PFNA, le 24.01.2020. Sur le plan social, la patiente, veuve, vit seule à domicile mais va déménager pour vivre chez sa fille. Elle est à la retraite. À l'admission, la patiente n'a pas de plainte. Elle est hémodynamiquement stable et les paramètres vitaux sont dans la norme. Les douleurs sont bien contrôlées par l'antalgie en place. Au status, la patiente est orientée et collaborante. La cicatrice est calme. La flexion de la hanche gauche est de 70° en actif et 20° en passif. La force du quadriceps G est cotée à M2+ et celle du psoas à M2, sensibilité conservée. Durant son séjour, elle a présenté un déséquilibre de son diabète pour lequel nous modifions le traitement. Concernant l'ostéoporose fracturaire, nous proposons de rediscuter avec la patiente d'un traitement par biphosphonates en ambulatoire. Sur le plan nutritionnel, la patiente a été prise en charge pour une dénutrition modérée. Au début de la prise en charge et en raison d'une inappétence sur hospitalisation et baisse de moral, elle couvrait ses besoins théoriques à moins de 50 % et les apports correspondaient à environ 30 % de ses habitudes. Avec beaucoup d'encouragements, des adaptations de repas et 1 SNO/j, la patiente a finalement pu couvrir ses besoins à 100 % en énergie et 85 % en protéines. Le poids a continué à baisser légèrement mais de manière moins inquiétante puisque probablement en lien avec une augmentation de l'activité physique et moins de grignotages qu'à domicile. Pour la sortie, nous avons encouragé Mme. Y à maintenir son poids ou le baisser très gentiment en insistant sur l'importance de l'activité physique et un apport suffisant en protéines. Durant son séjour, la patiente a bénéficié d'une prise en charge interdisciplinaire avec physiothérapie et ergothérapie. À la sortie, elle est indépendante pour les transferts et la marche avec rollator. Elle peut monter/descendre les escaliers avec 1 canne et la rampe sous surveillance rapprochée. Les amplitudes articulaires montrent une flexion de la hanche gauche à 80° en actif assisté et une abduction passive à 20°. La force du quadriceps G est cotée à M3 et celle du psoas à M2+. Après 3 semaines d'hospitalisation, l'évolution est relativement favorable et Mme. Y peut quitter notre service pour rejoindre son domicile, le 28.02.2020, en bon état général. Mme. Y présente une arthrofibrose avec un conflit mécanique d'impingement du corps de Hoffa sur status post plastie du ligament croisé antérieur en octobre 2019. La limitation de la flexion est bien expliquée par ce phénomène. Je propose à Mme. Y une arthroscopie du genou et résection du corps de Hoffa, toilettage articulaire. La patiente est informée du déroulement de l'intervention et des risques et des bénéfices liés à celle-ci. Elle signe le consentement, l'intervention est prévue en ambulatoire le 12.03.2020. La patiente sera encore vue par des collègues du service d'anesthésie pour discuter du type de l'anesthésie. Mme. Y présente une chondropathie stade III et focalement stade IV du condyle fémoral externe du genou G. À la première analyse IRM, cette lésion n'a pas été mise en évidence, mais après revisualisation, cette lésion cartilagineuse pourrait expliquer la douleur encore présente. J'ai donc proposé à Mme. Y d'effectuer une nouvelle infiltration par Cortisone, en cas d'échec de ce traitement, une arthroscopie (toilettage articulaire, +/- micro-fracture en regard de la lésion focale sur le condyle fémoral externe) pourrait éventuellement être rediscutée. L'infiltration est prévue pour le 19.02.2020. Je revois la patiente le 18.03.2020 afin de réévaluer la suite de la prise en charge. Mme. Y, 84 ans, a été hospitalisée aux soins intensifs pour un syndrome de Tako-Tsubo survenant dans un contexte d'AVC ischémiques multiples d'origine probablement cardio-embolique et une crise convulsive généralisée tonico-clonique. La patiente est hospitalisée depuis le 19.02.2020 en raison d'une asthénie importante, d'une douleur et œdème des pieds dont les investigations ont fait suspecter une pseudo-goutte. Au décours de l'hospitalisation, une suspicion de cystite justifie une antibiothérapie par Nitrofurantoïne. Un trouble dépressif a aussi été diagnostiqué. À noter que sa fille a remarqué depuis 1 mois des épisodes de tremblement des membres supérieurs. Le 27.02.2020, la patiente a présenté une aphasie et une dysarthrie d'une durée indéterminée, mais résolutives, associées à une tachycardie sinusale paroxystique à 140/min et une image d'infarctus myocardique aigu avec élévation ST en antéro-latéral. Un traitement d'amiodarone a été administré avant le transfert aux soins intensifs. La coronarographie réalisée en urgence a démontré une akinésie apicale typique pour un syndrome de Tako-Tsubo, sans maladie coronarienne significative. La fonction ventriculaire gauche est abaissée avec une fraction d'éjection à 30 %. Une insuffisance tricuspidienne d'origine dégénérative et une hypertension pulmonaire sont aussi diagnostiquées. La défaillance cardiaque aiguë a été provoquée par l'atteinte neurologique. L'hémodynamique s'est par la suite améliorée sous inhibiteur de l'enzyme de conversion et bêta-bloquant à dose progressive, à adapter selon tolérance. Une nouvelle échocardiographie est à organiser dans 10 jours. Une crise convulsive tonico-clonique généralisée a été observée peu après l'admission aux soins intensifs et a été suivie par des clonies de l'épaule droite et un mâchonnement avec une durée totale de 5-8 min. L'EEG n'a pas montré de foyer épileptogène. Sur avis du neurologue, un traitement de Keppra a été introduit. L'IRM a identifié de multiples AVC ischémiques aigus cortico-sous-corticaux bi-hémisphériques. Une origine cardio-embolique est très probable, malgré l'anticoagulation par Xarelto indiquée pour un antécédent d'AIT, motivant la majoration du dosage à 20 mg par jour. On ne note pas de trouble majeur de la déglutition. Un état confusionnel hypoactif persiste suite aux problèmes aigus et dans le contexte de plusieurs facteurs prédisposants (âge avancé, troubles cognitifs, état dépressif). Les troubles électrolytiques ont été corrigés.La patiente a été transférée le 29.02.2020 dans le service de médecine interne en accord avec le neurologue. • Mme. Y, patiente de 84 ans, est hospitalisée dans le cadre de douleurs à la hanche gauche exacerbées qui sont présentes à la charge et complètement absentes au repos. Le laboratoire d'entrée ne montre pas de syndrome inflammatoire. Un bilan radiographique à l'entrée ne retrouve pas de fracture. Après visualisation des images de l'IRM effectuées en ambulatoire, un œdème sous-chondral important de la tête fémorale gauche nous fait suspecter une fracture sous-chondrale expliquant les douleurs à la charge de la patiente. Dans ce contexte, la physiothérapie est adaptée avec charge selon douleurs. La patiente ne pouvant actuellement pas rentrer à domicile, une réadaptation musculo-squelettique est organisée avec physiothérapie en piscine en vue d'un gain de mobilité. Une anémie normocytaire normochrome retrouvée à l'entrée est bilantée. Le bilan vitaminique et ferrique est dans la norme et l'anémie est spontanément résolutive. Un déficit en vitamine D est substitué. Mme. Y est transférée le 20.02.2020 en réadaptation musculo-squelettique à Billens. • Mme. Y est une patiente de 69 ans, connue pour un status post-sigmoïdectomie au Daler fin août compliquée par un lâchage d'anastomose et intervention selon Hartmann fin septembre 2019. L'évolution est par la suite marquée par une déhiscence de sa plaie de laparotomie ainsi qu'une ulcération péri-stomiale cutanéo-graisseuse et d'un escarre sacré. La patiente bénéficie de débridements à répétition en ambulatoire ainsi que d'un lambeau cutanéo-graisseux péri-stomiale le 10.10.2019. Devant une évolution défavorable, la patiente nous est transférée le 14.10.2019 pour la suite de la prise en charge. Au moment du transfert, une antibiothérapie par Cubicine et Tazobac est en cours. Au niveau de l'escarre sacrée, la patiente bénéficie d'une pose de pansement VAC le 15.10.2019 avec des débridements et changements de VAC itératifs par la suite, avec une antibiothérapie successive adaptée aux prélèvements bactériologiques, avec une évolution lentement favorable. Une IRM pelvienne réalisée le 29.10.2019 permet d'exclure des collections profondes. Au niveau de la plaie de laparotomie, elle est initialement traitée par des soins de plaie et Aquacel argent, avec une pose de pansement VAC le 31.10.2019 et des changements itératifs jusqu'à pouvoir réaliser des soins de plaie standards selon un protocole du service de soin des plaies : nous effectuons des pansements simples par Aquacel argent et notre service de stomathérapie est impliqué pour la gestion de la poche de stomie. En raison d'un appareillage difficile et de problèmes de guérison de la plaie péristomiale, en raison d'une grande quantité de selles qui contaminent la plaie, la patiente est mise sous nutrition parentérale qui pourra par la suite être sevrée devant la bonne reprise de la nutrition orale standard. Concernant la bicytopénie connue depuis le mois de mai 2019, nos collègues de l'hématologie ne préconisent pas d'autres examens lors d'un état d'inflammation chronique et conseillent la poursuite du traitement par Neupogen et de nouvelles investigations à la sortie de la patiente. Une tentative de sevrage du Neupogène est réalisée début février avec une nouvelle apparition de cette bicytopénie motivant la reprise du traitement et une surveillance accrue de la formule sanguine. L'évolution du point de vue des plaies étant favorable et la patiente nécessitant une poursuite de ces investigations internistiques, Mme. Y est transférée dans le service de Médecine le 25.02.2020. Notre service poursuivra la réalisation des pansements VAC sacrés bi-hebdomadaires et sera parallèlement suivie par le service des plaies de stomathérapie. • Mme. Y, patiente de 18 ans, a été adressée par son médecin traitant pour des diarrhées sévères (5-15 selles/jour) depuis 2 mois associées à une perte pondérale de 6 kg en 6 semaines, une asthénie, des vomissements occasionnels et une inappétence. Les investigations en ambulatoire telles que l'IRM abdominale reviennent dans la norme, ainsi que les analyses réalisées dans les selles (bactériologie, C. difficile, calprotectine, élastase). De plus, la patiente se plaint de céphalées occipitales droites quotidiennes de durée fluctuante allant jusqu'à quelques heures, sans symptôme neurologique associé. Le CT cérébral réalisé en ambulatoire revient dans la norme. À noter, la prise d'antibiotiques pour une pyélonéphrite mi-décembre et pour une pneumonie lobaire inférieure gauche fin janvier 2020. Concernant les céphalées, le status neurologique est dans la norme. Au vu d'un CT cérébral rassurant et de la clinique, nous n'effectuons pas plus d'examens supplémentaires actuellement. Nous proposons à la patiente de réaliser un calendrier de ses céphalées et d'évaluer avec le médecin traitant la nécessité d'autres investigations ou d'un contrôle chez un spécialiste. Sur le plan gastroentérologique, nous complétons le bilan avec une recherche de parasites dans les selles revenant négative, tout comme le dépistage de la coeliaquie. Dans le contexte de prise d'antibiotiques pour les infections récentes, nous recherchons à nouveau la toxine pour Clostridium difficile, qui revient positive, et nous débutons un traitement par Métronidazole dès le 13.02.2020 pour 10 jours. L'évolution est rapidement favorable, malgré le fait que ce résultat n'explique pas le début de la symptomatologie il y a 2 mois. Une calprotectine actuellement élevée s'explique par la colite d'origine infectieuse. L'examen endoscopique ne montre pas de lésion macroscopique et les biopsies effectuées ne mettent pas en évidence de signe d'une maladie inflammatoire intestinale chronique ou d'une colite macroscopique. Le bilan effectué ne met pas en évidence de cause autre que la colite à Clostridium pour la symptomatologie digestive, qui est résolutive sous traitement par Métronidazole. Nous n'excluons pas une partie psychosomatique à l'origine des symptômes, ce que nous expliquons à la patiente. L'anamnèse à la recherche d'événements stressants ayant contribué à l'apparition des symptômes est non contributive, la patiente préférant en discuter avec son psychiatre qui la suit régulièrement et qui lui apporte beaucoup de soutien. Nous l'encourageons à poursuivre ce suivi. Au cours de son hospitalisation, elle retrouve de plus une alimentation normale ne nécessitant donc pas de soutien nutritionnel. Nous notons une carence en acide folique au laboratoire, une substitution temporaire est instaurée et nous proposons un contrôle à 3 mois. Au vu de l'amélioration de la clinique et des examens rassurants, un retour à domicile est organisé le 20.02.20. • Mme. Y, connue pour FA intermittente anticoagulée par Sintrom ainsi qu'un asthme sous Seretide et Ultibro, est amenée aux urgences pour des épistaxis intermittentes dans un contexte d'oxygène à domicile débuté trois jours auparavant pour une bronchite asthmatiforme. Les soins semblent impossibles à domicile avec un dépassement des ressources, en particulier de sa fille. Le saignement peut rapidement être jugulé mais l'INR reste labile malgré les tentatives d'optimisation. Nous remplaçons donc le Sintrom par un traitement d'Eliquis. Au vu d'une désaturation dans un contexte de décompensation cardiaque et de bronchite asthmatiforme, nous proposons une radiographie de thorax à la patiente qui ne peut pas être réalisée en raison du refus de la patiente. La gazométrie révèle une hypoxémie importante ainsi qu'une alcalose respiratoire totalement asymptomatique que nous mettons sur le compte de la surcharge liée à sa décompensation cardiaque. Un traitement par diurétique est instauré avec un effet clinique modeste, ne permettant pas de sevrer totalement la patiente en oxygène. Une insuffisance rénale acutisée d'origine pré-rénale selon la fraction d'éjection de l'urée se corrige cependant rapidement.En raison des troubles cognitifs importants, nous effectuons un bilan vitaminique et thyroïdien qui revient dans la norme. Nous ne réalisons pas de bilan supplémentaire au vu du refus thérapeutique de la patiente, et ceci en accord avec sa fille. Au vu d'un retour à domicile impossible, la patiente est reclassée en attente de placement dans un EMS le 19.02.2020. Mme. Y, patiente de 75 ans, connue pour hypertension artérielle et dysthyroïdie sur goitre (suivie en endocrinologie), a été admise aux soins intensifs suite à des salves de tachycardie ventriculaire non soutenue, avec ressenti de palpitations. Elle a présenté le 07.02.2020 depuis 17h30 des palpitations, avec dyspnée et oppression thoracique. Aux urgences de l'HFR Riaz, l'ECG a identifié des salves de tachycardie ventriculaire non soutenue et des extrasystoles provenant probablement du faisceau de His. Ces troubles du rythme sont probablement secondaires à une dysélectrolytémie (hypokaliémie et hypomagnésiémie). Les enzymes cardiaques sont restées dans la norme. Après avis cardiologique (Dr. X, Dr. X), nous ne retenons pas d'indication à une coronarographie d'emblée en l'absence de symptomatologie angineuse et avec une ergométrie récente normale. Après correction des troubles électrolytiques, nous n'observons pas de récidive d'arythmie. Après discussion avec Dr. X (cardiologue traitante), nous organisons une IRM cardiaque à Riaz. La patiente sera convoquée et prendra RDV avec sa Dr. après l'examen. Le traitement bétabloquant est majoré avec bonne tolérance. Nous vous laissons le soin d'évaluer l'indication à la pose d'un Reveal selon symptomatologie. Concernant sa dysthyroïdie, la valeur de TSH revient normale et la patiente est suivie en ambulatoire pour un goitre par son endocrinologue traitant. Des vertiges positionnels récurrents avec une notion de cupulolithiase et une suspicion d'hypotension artérielle initialement motivaient une baisse du traitement hypertenseur. Un test de Schellong n'a toutefois pas montré d'orthostatisme et un massage du sinus carotidien droit puis gauche n'a pas identifié d'hypersensibilité. Nous vous proposons de revoir le bilan ORL effectué en ambulatoire et si nécessité, d'effectuer des investigations oto-neurologiques. En raison de l'anamnèse révélant parfois des troubles de la vision peu claire lors de la mobilité des cervicales, nous avons organisé un ultrason-doppler des vaisseaux précérébraux qui se déroulera le 18.05.2020 à l'HFR. La patiente quitte l'HFR en bon état général le 11.01.2020. Mme. Y, 75 ans, a été admise aux soins intensifs suite à des salves de tachycardie ventriculaire non soutenue. La patiente est connue pour une hypertension artérielle et une dysthyroïdie indéterminée. Elle a présenté le 07.02.2020 depuis 17h30 des palpitations, avec dyspnée et oppression thoracique. Aux urgences de l'HFR Riaz, l'ECG a identifié des salves de tachycardie ventriculaire non soutenue et des extrasystoles provenant probablement du faisceau de His. Ces troubles du rythme sont probablement secondaires à une dysélectrolytémie (hypokaliémie et hypomagnésiémie). Les enzymes cardiaques sont restées dans la norme. Après avis cardiologique (Dr. X, Dr. X), nous ne retenons pas d'indication à une coronarographie d'emblée en l'absence de symptomatologie angineuse et avec une ergométrie récente normale. Après correction des troubles électrolytiques, nous n'observons pas de récidive d'arythmie. Une IRM cardiaque de stress est à organiser et sur avis cardiologique, le traitement bétabloquant est majoré. Nous vous laissons le soin de rapatrier les documents concernant les antécédents endocrinologiques (dysthyroïdie) et de pister le dosage de la TSH. Des vertiges positionnels récurrents avec une notion de cupulolithiase et une suspicion d'hypotension artérielle avaient motivé une réduction des doses sur Bisoprolol récemment en ambulatoire. Un test de Schellong n'a toutefois pas montré d'orthostatisme et un massage du sinus carotidien droit puis gauche n'a pas identifié d'hypersensibilité. Un ultrason-doppler des vaisseaux précérébraux est à organiser afin d'exclure une insuffisance vertébro-basilaire et des tests oto-neurologiques seront à envisager en fonction des précédents bilans. Mme. Y a été transférée le 09.02.2020 dans le service de médecine interne. Mme. Y, 45 ans, connue pour des troubles de la personnalité, est hospitalisée pour une hypotension symptomatique récidivante sans réponse vagale et bon effet au remplissage initial aux urgences. Pour rappel, la patiente a consulté il y a une dizaine de jours les urgences d'Yverdon pour la même symptomatique. Elle rapporte des épisodes d'hypotension sur les 3 dernières semaines, corrélant à une période difficile au niveau personnel, avec trouble du sommeil, anxiété, et alimentation variable sans nous dire plus de détails mais sans risque suicidaire actuellement. Elle ne rapporte pas de prise de médication inhabituelle autre que son traitement de base. Un test de Schellong initial est hautement pathologique. Une hydratation est administrée avec bon effet. Au bilan biologique, une cortisolémie basale revient dans la norme. Une hypocalcémie est mise dans le contexte d'une carence en vitamine D que nous substituons. Une insuffisance rénale pré-rénale répond favorablement à l'hydratation. Après discussion avec le psychiatre traitant, nous évoquons l'hypothèse d'un possible syndrome de Münchhausen et nous conseillons à la patiente de prendre contact avec son psychiatre traitant, qu'elle verra prochainement en consultation. Nous recommandons le port de bas de contention et une bonne hydratation de base quotidienne. Mme. Y rentre à domicile le 13.02.2020. Mme. Y est hospitalisée pour des douleurs en hypochondre droit avec syndrome inflammatoire d'origine indéterminée. La culture urinaire et les hémocultures sont négatives. Le CT abdominal ne retrouve pas de foyer infectieux digestif ni urinaire franc. Le CT thoracique ne montre pas d'embolie pulmonaire. Au vu des douleurs situées en hypochondre droit avec un signe de Murphy positif et de la légère perturbation des tests de cholestase, nous suspectons une obstruction biliaire simple avec possible cholangite débutante. Nous introduisons un traitement de Ceftriaxone et Flagyl avec bonne évolution clinique et biologique. Sur le CT thoracique, nous visualisons une plage de verre dépoli isolée de maximum 18 mm de grand axe dans le lobe supérieur droit. D'après les recommandations de la société de Fleischner, nous recommandons un CT thoracique de contrôle dans 6 à 12 mois. Mme. Y est une patiente de 56 ans qui est hospitalisée pour prise en charge élective d'une obésité stade II par Sleeve gastrectomie par laparoscopie le 27.01.2020 par Dr. X. Les suites post-opératoires sont simples tant d'un point de vue clinique que paraclinique et permettent un retour à domicile de la patiente le 30.01.2020. À noter que la patiente est habituellement au profit d'un traitement par Methotrexate hebdomadaire, qui sera repris le 06.02.2020. Mme. Y, une patiente de 25 ans en bonne santé habituelle, est hospitalisée dans notre service de rhumatologie pour prise en charge d'une Maladie de Still de l'adulte. Elle a présenté des pics fébriles depuis une semaine jusqu'à 40°C avec des épisodes de frissons, une odynophagie, des arthralgies aux poignets, genoux et chevilles, ainsi qu'un rash évanescent accompagné de prurit. Le diagnostic a pu être posé au vu des éléments cliniques très évocateurs, d'un bilan biologique avec ferritine très élevée et syndrome inflammatoire, ainsi que d'un bilan d'exclusion bien mené, notamment sur le plan microbiologique.La patiente s'est présentée avec un tableau aigu d'intensité modérée sur le plan clinique, mais ses paramètres biologiques démontraient quelques arguments en faveur d'un début de MAS (syndrome d'activation des macrophages) rendant la surveillance clinique et biologique indispensable en milieu hospitalier. En effet, le laboratoire d'entrée montrait une légère thrombopénie, une légère anémie normochrome normocytaire et des leucocytes non élevés. La patiente a été mise sous AINS à pleine dose initialement, mais l'absence d'évolution favorable, avec récidive des pics fébriles et syndrome inflammatoire à la hausse, a justifié le relais par une corticothérapie systémique par prednisone per os, permettant par la suite une évolution clinico-biologique favorable en 48 heures. La patiente quitte l'hôpital le 08.11.2019 en bon état général, et sera revue à une semaine à notre consultation ambulatoire de rhumatologie pour suivi clinique et biologique, ainsi qu'adaptation du traitement corticoïde. Nous organiserons un bilan osseux au vu de l'anticipation d'une corticothérapie de longue durée. Mme. Y, âgée de 87 ans, connue pour une maladie d'Alzheimer, est hospitalisée dans le service de médecine interne le 12.02.2020 pour une fracture tassement de L2 avec fracture de l'apophyse transverse gauche, stable, non déficitaire. En effet, la patiente est transférée de la psychogériatrie de Marsens aux urgences suite à une chute survenue le 10.02.2020. Devant ce tableau, une antalgie par opiacés est mise en place et la patiente est transférée dans notre service de médecine interne pour gestion de l'antalgie. A l'admission, l'anamnèse est peu contributive en raison d'importants troubles cognitifs en lien avec une maladie d'Alzheimer très avancée. L'examen clinique montre des douleurs à la palpation costale postérieure à droite ainsi que des douleurs à la palpation de l'ensemble du rachis. Des radiographies de la colonne dorsale et lombaire sont réalisées et montrent des tassements vertébraux, avec des fractures d'allure ancienne. Le bilan est complété avec un CT scan de la colonne totale qui montre un tassement de L2 d'allure récente avec une fracture de l'apophyse transverse gauche, il n'y a pas d'infiltration pré-vertébrale. Durant le séjour, nous remarquons que Mme. Y souffre d'apnées centrales en lien avec la prise des opiacés motivant l'arrêt de tout morphinique. Par la suite, nous tentons une adaptation de l'antalgie à plusieurs reprises, sans effet avec une persistance des douleurs. De plus, nous observons une aggravation de son état général avec une péjoration clinique et biologique en lien avec une patiente qui ne s'alimente ni ne s'hydrate plus et malgré la substitution iv introduite. Devant ce tableau, un projet de fin de vie se met rapidement en place avec l'administration de soins de confort qui seront prodigués à la patiente au home de l'Intyamon où elle résidait, en association avec l'équipe mobile de soins palliatifs Voltigo et avec l'accord de ses fils dont l'un est le représentant thérapeutique légal. Mme. Y est transférée le 17.02.2020 au home de l'Intyamon. Mme. Y, patiente de 48 ans connue pour un statut post-segmentectomie 6 par thoracoscopie uniportale + lymphadénectomie loco-régionale le 23.01.2020, se présente aux urgences pour une péjoration de son état avec un dyspnée sans état fébrile. Le CT scan met en évidence une condensation pulmonaire du lobe inférieur gauche avec épanchement pleural gauche possiblement cloisonné. Un drainage sous ultrason est infructueux en raison de l'absence de composante liquidienne. La patiente est hospitalisée et mise au bénéfice d'une antibiothérapie intraveineuse par Ceftriaxone. L'évolution clinique et biologique est favorable permettant un retour à domicile le 06.02.2020. Mme. Y, patiente de 58 ans connue pour un VIH traité par Symtuza et suivie par le Dr. X (dernier contrôle en décembre), se présente aux urgences le 08.02.2020 pour un syndrome grippal au retour du Cameroun (14.01 au 31.01.2020). Concernant la prophylaxie anti-paludéenne, la patiente a pris un comprimé de Méphaquine le 13 et le 18.01.2020 (habituellement en prend 1x/semaine puis continue à son retour). La patiente rapporte avoir eu une toux lors de son voyage, puis à son retour a présenté état fébrile à 39°C, nausées, céphalées, vomissements et quelques douleurs abdominales. A l'admission aux urgences, la patiente est afébrile à 37,7°C. Le reste des paramètres est dans la norme. Le statut d'entrée est sans particularité. Un bilan biologique ainsi qu'un frottis goutte épaisse sont réalisés. Les résultats reviennent positifs à Plasmodium falciparum avec parasitémie à 12/1000. Sur avis du Dr. X, infectiologue, qui conclut un accès palustre sans signe de gravité, un traitement par Riamet est débuté : 4 comprimés de 20 mg à H0, puis 4 comprimés H 8, puis 4 comprimés toutes les 12h pendant 2 jours. La patiente est hospitalisée dans le service de médecine et nous terminons le traitement par Riamet. Sur le plan biologique, nous constatons une hypokaliémie, qui se résout sous substitution iv. Nous observons également une anémie hypochrome normocytaire, que nous mettons possiblement dans le contexte du paludisme. Nous vous laissons le soin de recontrôler la FSS en ambulatoire. Au vu d'une évolution clinique et biologique favorable, Mme. Y peut regagner son domicile le 11.02.2020. Mme. Y, 56 ans, est transférée des soins intensifs de l'HFR Fribourg le 13.02.2020 pour la suite de la prise en charge d'un STEMI. Pour rappel, la patiente présente des douleurs rétrosternales en barre irradiant dans les deux membres supérieurs survenues le 11.02.2020. Elle consulte les urgences de l'hôpital de Château-d'Oex qui objective un sous-décalage antéro-latéral avec cinétique des troponines sans trouble rythmique. Sur avis cardiologique, la patiente est chargée en Aspirine et Brilique et traitée par Héparine thérapeutique puis transférée à l'HFR Fribourg pour une coronarographie qui montre une occlusion aiguë de la première marginale comme corrélat au NSTEMI dans un contexte de maladie monotronculaire. La recanalisation de la première marginale est réalisée avec succès par 1 stent actif. L'Aspirine sera à poursuivre à vie et le Brilique pendant 6 mois jusqu'au 11.08.2020. Aux soins intensifs, la surveillance rythmique post-coronarographie est sans particularité. L'échocardiographie est réalisée le 13.02.2020 avec un FEVG à 52 %. Le profil hémodynamique permet l'introduction de Métoprolol et Lisinopril dès le 12.02.2020 et reste à adapter. Au vu de la dyslipidémie mise en évidence, un traitement par Atorvastatine est débuté. La patiente est transférée à l'HFR Riaz pour la suite de prise en charge le 13.02.2020. L'évolution pendant son séjour dans le service de médecin est favorable et la mobilisation au long des étapes physiothérapeutiques se déroule sans complication. Au vu d'une dilatation de l'aorte ascendante à l'échocardiographie transthoracique, nous effectuons un bilan par CT scan qui met en évidence une ectasie de l'aorte mesurée à 45 mm. Une demande de réadaptation cardio-vasculaire à l'HFR Billens est effectuée. La patiente sera convoquée. Une ergométrie est à organiser à 6 mois. Au vu d'une évolution favorable, Mme. Y regagne son domicile le 18.02.2020. Mme. Y est une patiente de 75 ans, qui se présente le 11.02.2020 aux urgences en raison de douleurs abdominales. Le bilan est complété par un CT abdominal qui retrouve des thrombus distaux multiples au niveau des branches de l'artère mésentérique supérieure. La patiente est hospitalisée dans notre service et une anticoagulation thérapeutique par Héparine est débutée. L'évolution est rapidement favorable sous le traitement. Le scanner de contrôle après 4 jours ne montre pas de complication intra-abdominale permettant un retour à domicile le 15.02.2020. La patiente sera par la suite convoquée par le service de cardiologie pour une Holter en ambulatoire. Un scanner de contrôle sera effectué à 3 mois de la présentation initiale avec une consultation dans notre service par la suite.Mme. Grivel est une patiente de 90 ans qui est hospitalisée dans notre service pour une pneumonie basale gauche traitée par antibiothérapie du 19.01.2020 au 24.01.2020, ainsi que pour une décompensation cardiaque globale à prédominance gauche avec une évolution clinique favorable après l'optimisation du traitement de l'insuffisance cardiaque. Concernant son diabète de type II, nous adaptons l'insulinothérapie avec un profil glycémique satisfaisant durant le séjour. Nous vous laissons le soin d'adapter le traitement si besoin. Durant son séjour, Mme. Grivel participe à des séances de physiothérapie. À sa sortie, son périmètre de marche est de 140 mètres avec une pause assise et la patiente gravir 18 marches à l'aide d'une rampe d'escalier. Sa mesure d'indépendance fonctionnelle est évaluée à 79/126 (MIF physio : transferts 6/7, déplacements 5/7, escaliers 5/7). Le TUG s'effectue en 25.83 secondes. En ergothérapie, la patiente profite d'une prise en charge pour l'adaptation aux activités de la vie quotidienne. Le 29.01.2020, Mme. Grivel quitte notre service et rejoint le Home de Billens tout en ayant un suivi régulier à votre consultation. Mme. Grivet est une patiente de 78 ans, connue pour un adénocarcinome de l'endomètre, qui nous est amenée aux urgences par ses filles le 18.01.2020 en raison d'une baisse de l'état général signalée par l'infirmière à domicile la veille. La patiente présente une baisse de l'état général progressive depuis des mois et actuellement bénéficie d'une prise en charge palliative. Elle se plaint de douleurs abdominales diffuses, inappétence, nausées et symptômes dépressifs. Le transit est conservé. À noter que la patiente a été vue par son oncologue, le Dr. X, le 16.01.2020 qui lui a proposé une chimiothérapie palliative que la patiente a refusée. Elle a également proposé de mettre en place un traitement de Dexaméthasone 8 mg 1x/j dans le but de diminuer les douleurs de carcinose afin de lui redonner un peu d'énergie, ce que nous mettons en place. Enfin, il avait été prévu que la patiente soit hospitalisée à la Villa St-François rapidement. À l'admission aux urgences, Mme. Grivet est en état général diminué. Le statut cardio-pulmonaire et urinaire est sans particularité. Au statut digestif, l'abdomen est souple mais douloureux à la palpation de l'hypochondre gauche, sans défense ni détente. Les bruits abdominaux sont normaux en fréquence et en tonalité. Au statut neurologique, le Glasgow est à 15/15. La patiente est orientée mais présente des troubles de la mémoire courte. Au niveau cutané, notons une rougeur (mycose) sur le sein droit. Mme. Grivet est hospitalisée en gériatrie aiguë pour la suite de la prise en charge. Le bilan biologique retrouve une carence en vitamine D que nous décidons de ne pas substituer au vu du contexte. Concernant les douleurs abdominales, en plus de la Dexaméthasone, nous stoppons le traitement de Tramadol pour introduire un traitement de Morphine contrôlant progressivement les douleurs. Sur le plan digestif, nous prêtons particulièrement attention à ce que le transit soit conservé et mettons en place un traitement laxatif d'office ainsi que des réserves. Durant son séjour, la patiente bénéficie d'une physiothérapie de mobilisation. À sa sortie, le périmètre de marche à l'aide d'un tintébin est de 100 mètres. La patiente peut gravir 18 marches et nécessite de l'aide pour les soins (MIF physio : transferts 6/7, marche 5/7, escaliers 5/7). Le TUG est à 33 secondes. Mme. Grivet bénéficie également d'un bilan nutritionnel qui met en évidence une malnutrition protéino-énergétique grave, en lien avec une inappétence et une augmentation des besoins, démontrée par une perte de 7 kg (9.5%) en 2 mois, des ingestas couvrant 50% de ses besoins et un NRS à 5/7. La patiente bénéficie également de conseils nutritionnels ainsi que de la mise en place de supplément nutritif oraux. Finalement, après discussion avec Mme. Grivet qui ne souhaite pas rentrer à la maison, nous décidons d'un placement en home avec une prise en charge par l'équipe de Voltigo ou si cela est possible d'un transfert à la Villa St-François. Dans ce contexte et dès le 23.01.2020, Mme. Grivet reste hospitalisée dans notre service bien que sa prise en charge spécifique soit maintenant terminée. Il en résulte un séjour de reclassement et vous recevrez à sa fin un simple courrier complémentaire vous informant que la patiente a quitté le service. Le courrier contiendra uniquement les éventuelles notes de suite et une copie de l'ordonnance des médicaments à la sortie. Finalement, le 28.01.2020, Mme. Grivet est transférée à la Villa St-François. Mme. Gross est une patiente de 83 ans qui se présente aux urgences car le suivi à domicile n'est pas possible. Mme. Gross ne se sent pas assez sûre d'elle pour rester seule. Pour rappel, Mme. Gross a été hospitalisée à l'HFR de Fribourg pour un accident vasculaire cérébral. L'angio-CT réalisé à son entrée aux urgences mettait en évidence le 26.12.2019 une sténose de la carotide interne droite de plus de 90%, une occlusion v4 distale vertébrale gauche et une lésion d'un accident vasculaire cérébral frontal droit d'allure ancienne. Le 29.12.2019, Mme. Gross bénéficie d'une endartériectomie de la carotide interne droite avec plastie d'élargissement avec un patch xénopéricarde (Dr. X). Par la suite, Mme. Gross évolue favorablement, ce qui lui permet un retour à domicile. Sur le plan social, Mme. Gross vit seule dans un appartement à Bulle avec ascenseur. À son arrivée aux urgences, Mme. Gross n'a aucune plainte cardio-respiratoire, abdominale ou urinaire et le statut est sans particularité notamment sur le plan neurologique, hormis un souffle cardiaque systolique à 4/6 sans irradiation. Nous réalisons un bilan gériatrique qui ne retrouve pas de troubles de la marche et de l'équilibre, de malnutrition ou de nécessité de suivi ergothérapeutique nouveau (suivi ergothérapeutique à Fribourg avec les objectifs atteints). Le bilan biologique retrouve des carences en vitamine D, en vitamine B12 et acide folique pour lesquelles nous introduisons une substitution per os. Nous décidons, en accord avec la patiente, de mettre en place des soins à domicile, ce qui la rassure. Le 23.01.2020, Mme. Gross quitte notre service avec la mise en place de soins à domicile comme suit : 3x/semaine pour le contrôle des signes vitaux puis 1-2x/semaine pour les soins de base. Mme. Grosso, patiente de 45 ans, est hospitalisée de manière élective le 06.02.2020 pour une thymectomie par thoracoscopie. L'opération a lieu le jour même et se déroule sans complication. Le drain thoracique posé en per-opératoire peut être retiré le 07.02.2020. L'évolution clinique tout à fait favorable permet un retour à domicile le 08.02.2020. La patiente sera revue à la consultation de chirurgie thoracique le 13.03.2020. Nous suggérons un contrôle clinique avec ablation des fils chez le médecin traitant dans 10 jours. Mme. Habtegergs, 36 ans, est hospitalisée pour une crise myasthénique secondaire à une mononucléose infectieuse le 16.02.2020.La patiente présente depuis 2 semaines une odynophagie avec fièvre, douleurs musculaires diffuses et toux sans expectoration, motivant une consultation au service des urgences le 08.02 et le 13.02.2020. Un test rapide pour la mononucléose infectieuse revient positif, raison pour laquelle son traitement de Mestinon est augmenté à 120 mg 3x/j. Elle consulte à nouveau au service des urgences le 16.02.2020 suite à l'apparition d'une faiblesse musculaire des membres inférieurs et de langue ainsi qu'une ptose palpébrale bilatérale. Elle est hospitalisée d'abord aux soins intensifs jusqu'au 17.02.2020 pour la mise en place d'un traitement d'immunoglobulines pendant 5 jours et une surveillance respiratoire. Un test de déglutition effectué le 17.02.2020 s'avère normal. Elle est transférée dans notre service de médecine interne le 17.02.2020 où son évolution clinique est bonne sous traitement de Mestinon et immunoglobulines avec une capacité vitale dans la norme. Le traitement d'immunoglobuline est suivi d'effets indésirables de type céphalées et des myalgies diffuses nocturnes, amendées après l'arrêt du traitement d'immunoglobulines. Le traitement de Mestinon est maintenu à 120 mg 3x/jour et sera réévalué lors d'un rendez-vous de neurologie chez le Dr. X, le 09.03.2020. L'évolution favorable permet un retour à domicile de Mme. Y le 22.02.2020. Mme. Y est hospitalisée depuis le 31.01.2020 à l'hôpital de Tavel, initialement en raison de fortes douleurs lombaires. Au cours du séjour, elle développe un important syndrome inflammatoire. Les collègues de Tavel excluent une spondylodiscite et suite à l'apparition d'une dyspnée et une radiographie de thorax mettant en évidence un infiltrat alvéolaire diffus, ils traitent la patiente pour une pneumonie. En raison d'une évolution clinique et biologique défavorable, un CT thoraco-abdo-pelvien réalisé le 10.02.2020 ne montre pas de foyer infectieux clair, mais des signes de rétention d'eau importante avec des épanchements pleuraux bilatéraux. Une auscultation montre l'apparition d'un souffle systolique à 3/6, raison pour laquelle la patiente est adressée pour réalisation d'une ETO le 11.02.2020. A l'arrivée aux soins intensifs, elle présente un état général diminué et une dyspnée au repos. L'ETO réalisée le même jour met en évidence une végétation de la valve mitrale de 16x10 mm avec des signes d'insuffisance mitrale sévère aiguë et présence d'une hypertension pulmonaire d'origine post-capillaire secondaire. L'introduction de Lasix et de Trinitrine en continu permet de juguler rapidement la composante d'œdème aigu du poumon. Aucune porte d'entrée à l'origine de l'endocardite n'a pu être mise en évidence à ce stade. À noter la présence d'une diverticulose sigmoïdienne et d'un flou au niveau du psoas gauche au CT du 10.02, mais un niveau de contraste insuffisant ne permet pas au radiologue de se prononcer de façon certaine quant à la pertinence de ces lésions. Sur avis infectiologique, nous instaurons une antibiothérapie par Co-amoxicilline 2.2 g 6x/j dès l'entrée associée à une dose unique de Gentamycine. À relever que la patiente était sous Co-Amoxicilline du 04 au 08.02.2020, puis Ceftriaxone et Métronidazole du 08.02 au 11.02.2020 en raison initialement d'une suspicion de spondylodiscite et de pneumonie respectivement. On note une anémie d'aggravation rapide entre le 11 et le 12.02.2020 nécessitant la transfusion de 1 culot érythrocytaire. On n'observe pas d'extériorisation cliniquement, nous instaurons néanmoins un IPP. Une composante d'hémolyse est mise en évidence, dont l'origine demeure incertaine à ce stade. Nous laissons le soin à nos collègues d'Insel de suivre la FSS de manière rapprochée et de compléter les investigations. L'insuffisance rénale, diagnostiquée pendant le séjour à Tavel, est résolue. La patiente est adressée à la chirurgie cardiaque de l'Hôpital de l'Ile à Berne pour une prise en charge de l'endocardite et discussion d'un remplacement de valve mitrale. La patiente est transférée le 12.02.2020 à l'Hôpital de l'Ile à Berne après contact avec les médecins de chirurgie cardiovasculaire et des soins intensifs pour suite de prise en charge. La fille de la patiente est explicitement informée du transfert. Mme. Y est une patiente de 48 ans, qui se présente aux urgences de Meyriez en raison de douleurs abdominales aiguës, de type colique. Le bilan biologique d'entrée ne montre pas de syndrome inflammatoire ou de leucocytose mais une élévation globale des valeurs de la cholestase. Un CT abdomen est effectué, mettant en évidence hydrops vesicalis avec augmentation du diamètre des voies biliaires intra et extra-hépatiques. La patiente est transférée dans le service de chirurgie de Fribourg pour surveillance, antibiothérapie Rocephin-Flagyl et antalgie. L'ERCP effectuée le 29.01.2020 ne met pas en évidence de calculs dans les voies biliaires et une papillotomie est effectuée. Mme. Y bénéficie d'une cholecystectomie laparoscopique le 30.01.2020, qui se déroule sans particularité. Au vu d'une évolution clinique et biologique tout à fait favorable, la patiente peut rentrer à domicile le 31.01.2020. La patiente sera revue chez son médecin traitant pour un contrôle clinique et ablation des fils abdominaux dans 10 jours. Mme. Y, 59 ans, est hospitalisée pour une exacerbation asthmatique probablement d'origine infectieuse. Elle rapporte avoir eu une toux en péjoration depuis quelques jours avec dyspnée et état fébrile. À l'examen clinique, elle a des sibilances respiratoires ainsi qu'une utilisation des muscles accessoires. Les analyses de laboratoire montrent un syndrome inflammatoire, le dépistage de la grippe est négatif. La radiographie ne montre pas de foyer franc. Nous débutons un traitement antibiotique et stéroïdien ainsi que des inhalations et de la physiothérapie respiratoire. L'évolution est favorable et permet une diminution progressive des inhalations avec maintien d'une saturation en oxygène normale à l'air ambiant. La patiente n'a pas de suivi par un pneumologue et suite à une discussion avec la patiente, nous organisons un contrôle avec des fonctions pulmonaires en pneumologie de l'HFR de Fribourg. La patiente rentre le 06.02.2020 à domicile. Mme. Y, 83 ans, est hospitalisée le 26.11.2019 en chirurgie vasculaire pour rupture d'un faux anévrisme infecté (staphylocoque epidermidis, klebsiella pneumoniae) du carrefour fémoral gauche post multiples reconstructions vasculaires. Elle est traitée par mise à plat du pseudo-anévrisme iliaque gauche et pontage iléo-fémoral profond gauche avec prothèse Omniflow avec VAC, changée de manière itérative. Celui-ci peut être relayé par un PICO le 20.01.2020. Le bilan montrant une infection chronique de matériel prothétique endovasculaire à Staphylococcus epidermidis, une antibiothérapie concomitante est prescrite. Dès la plaie sèche et fermée, du Rimactan 600 mg 1x/j pourra encore être ajouté jusqu'à la fin du traitement prévu. L'hospitalisation est compliquée par la survenue de douleurs rétrosternales sur pic hypertensif à multiples reprises. Malgré des enzymes cardiaques légèrement augmentées avec cinétique à la hausse lors d'un de ces épisodes, la coronarographie se révèle rassurante en l'absence de progression de la maladie coronarienne connue depuis le dernier examen en 2018. Le 16.01.2020, Mme. Y présente une insuffisance rénale aiguë avec dysélectrolytémie (hyperkaliémie et hyponatrémie sévères) et acidose métabolique à trou anionique normal. Ces troubles sont probablement d'origine médicamenteuse, expliqués par la prise de Spironolactone, ARA II, Bactrim et Esidrex qui sont arrêtés. Une possible acidose rénale de type IV est aussi évoquée. Après une surveillance aux soins intensifs, l'évolution est favorable et la patiente peut être transférée en médecine interne pour la suite de la prise en charge avant son transfert en réadaptation gériatrique le 06.02.2020.Mme. Y, 85 ans, nous est adressée depuis Tavel pour une insuffisance respiratoire hypoxémique. La patiente est hospitalisée à Tavel suite à une chute mécanique avec des fractures de côtes à gauche. Le 25.02.2020, elle présente des douleurs abdominales. Le bilan met en évidence une distension gastrique. Une sonde nasogastrique est donc posée. La nuit du 25.02 au 26.02.2020, elle décrit une péjoration des douleurs associée à des nausées, soulagées après défécation. Par la suite, elle développe une péjoration de sa dyspnée avec une oxygénodépendance, ce qui motive son transfert aux Soins Intensifs. Il est à noter que la patiente est sous thérapie diurétique depuis le 22.02.2020 pour une possible décompensation cardiaque. De la ventilation non invasive très transitoire est prescrite avec rapide amélioration permettant une oxygénothérapie aux lunettes. L'origine de l'insuffisance respiratoire est d'origine mixte sur une bronchoaspiration dans le contexte digestif avec atélectases sur fractures de côtes, immobilisation et obésité. Une antibiothérapie par co-amoxicilline est à poursuivre pour une durée de 5 jours avec de la physiothérapie respiratoire, une mobilisation et une antalgie adaptée. Ce tableau s'inscrit dans un contexte de grippe Influenza A avec décompensation cardiaque au décours. L'imagerie abdominale réalisée à Tavel après relecture par l'équipe de chirurgie viscérale laisse suspecter un iléus sur volvulus expliquant la dilatation caecale. Nous discutons avec Mme. Y à plusieurs reprises et elle exprime clairement son souhait de ne pas être opérée, même si le volvulus non traité serait mortel. Nous informons son entourage de sa décision. Nous poursuivons donc un traitement conservateur avec une antibiothérapie par co-amoxicilline. Pour les suites de la prise en charge, une Picc-Line est posée ce 27.02.2020 afin de débuter une alimentation parentérale. En ce qui concerne son anticoagulation thérapeutique par Marcoumar dans le contexte de sa fibrillation auriculaire, l'INR étant supra-thérapeutique, nous le mettons en suspens. L'héparine à dose thérapeutique sera à introduire après la pose de la Picc-Line, ce 27.02.2020. Durant la surveillance aux Soins Intensifs, Mme. Y reste cliniquement et hémodynamiquement stable. Au vu du projet limité, la patiente est retransférée à Tavel. Mme. Y est admise aux soins intensifs le 05.02.2020 pour une surveillance post-thyroïdectomie totale en raison d'un goître plongeant symptomatique. Il s'agit d'une patiente de 63 ans, connue pour un goître plongeant avec dysphagie, qui est admise pour une thyroïdectomie totale en électif. En postopératoire immédiat, elle présente un saignement du site opératoire attribué à un pic hypertensif, motivant une reprise opératoire à visée hémostatique. L'évolution post-hémostase chirurgicale est simple après contrôle strict des profils tensionnels. Le contrôle ORL effectué le 06.02.2020 montre une bonne motricité des cordes vocales. Le suivi biologique de la calcémie est à 1,02 mmol/l, asymptomatique. Un suivi clinique et biologique rapproché est préconisé. Un traitement de substitution hormonal par Euthyrox 100 mcg/j est débuté, avec un contrôle de la fonction thyroïdienne à prévoir dans 8 semaines. La patiente est transférée le 06.02.2020 en chirurgie pour la suite de la prise en charge. Mme. Y est une patiente de 63 ans, connue pour un volumineux goître plongeant dans le médiastin, hospitalisée en électif pour une thyroïdectomie bilatérale qui se déroule le 05.02.2020. Le goître peut être retiré sans réalisation d'une sternotomie. Immédiatement après la fermeture, une hémorragie est mise en évidence nécessitant révision chirurgicale avec une hémostase. Les suites opératoires sont marquées par une évolution favorable. Un traitement de substitution hormonal est débuté par Euthyrox 100 mcg par jour avec un contrôle des hormones à prévoir dans 8 semaines. La patiente regagne son domicile le 08.02.2020. Mme. Y est une patiente de 31 ans, connue pour une SEP (diagnostic posé il y a 2 ans, 1ère poussée il y a 3 ans), suivie par Dr. X, sous traitement par Glylenia. Depuis mi-janvier, elle présente une fatigue et des céphalées frontales en barre, constantes, évaluées à 7/10. Associés à cela, elle constate également une perte d'appétit et des nausées avec des douleurs articulaires diffuses de type syndrome grippal. La patiente remarque le 24.01.2020 une anesthésie au niveau de la joue droite, sans paresthésie, et une péjoration des troubles de la marche. Le 24.01.2020, Mme. Y consulte aux urgences, envoyée par sa neurologue traitante. Aux urgences, la patiente présente un état général conservé, avec une recrudescence des symptômes neurologiques connus et un syndrome extrapyramidal résiduel également connu. Un foyer infectieux, pouvant expliquer une péjoration, est exclu. La patiente est hospitalisée pour la suite de la prise en charge. Nous complétons le bilan avec une IRM cérébrale et de la moëlle épinière qui ne montre pas de lésion active ni nouvelle, notamment pas de lésion du cordon médullaire. Un examen neurologique par la neurologue traitante, Dr. X, met en évidence une aggravation des troubles de la marche d'allure fonctionnelle, dans un contexte de stress psychosocial, avec amélioration spontanée depuis l'arrêt de l'activité professionnelle et l'hospitalisation, sans aucun changement du traitement médicamenteux. Durant le séjour, la patiente bénéficie de séances de physiothérapie qui seront à poursuivre en ambulatoire. Elle a des difficultés à faire plus que 9 escaliers, mais ne se met pas en danger. Une neuro-réhabilitation intensive à l'HFR Meyriez est conseillée et la demande pour l'hospitalisation a été faite. Sur le plan biologique, nous constatons une carence en acide folique et vitamine D que nous substituons per os. Le 18.02.2020, la patiente exprime le désir de rentrer à domicile. Au vu de la difficulté d'effectuer les escaliers, nous lui conseillons de rester hospitalisée en attendant le transfert en neuro-réhabilitation, ce qu'elle refuse. Dans ce contexte, Mme. Y regagne son domicile le 18.02.2020. Mme. Y est une patiente de 25 ans, connue de notre service pour un statut post-cholécystectomie au début du mois de novembre 2019, avec par la suite plusieurs épisodes obstructifs ayant mené à une première ERCP le 06.11.2020. Elle avait été consultée à notre consultation il y a 7 jours et nous avions organisé une nouvelle ERCP pour le 30.01.2020, mais la patiente ayant présenté par la suite plusieurs récidives de pics douloureux, elle est hospitalisée le 29.01.2020 pour gestion de l'antalgie jusqu'à son ERCP du 30.01.2020. Cette dernière retrouve une sténose modérée de la papille et une nouvelle papillotomie large est réalisée avec bonne évolution clinique et biologique, permettant un retour de la patiente le 31.01.2020. Mme. Y est une patiente de 89 ans, connue pour les antécédents susmentionnés, qui se présente aux urgences le 29.01.2019 en raison de douleurs importantes au membre inférieur gauche sans déficit neurologique. Le bilan met en évidence une ischémie critique aiguë et une dermohypodermite du membre inférieur gauche, raison pour laquelle elle bénéficie, respectivement, d'une angioplastie le 04.02.2020 et d'un traitement antibiotique par Co-Amoxicilline 1,2 g intraveineux 3 fois par jour du 29.01.2020 au 08.02.2020. L'intervention se déroule sans complication notable et les suites post-angioplasties sont simples. Pouls aux Doppler triphasiques sur les artères tibial postérieur et pédieuse, biphasique sur l'artère poplité. Au vu de l'évolution clinico-biologique favorable et d'un point de ponction calme, Mme. Y peut regagner le home de Villars-sous-Mont en bon état général le 10.02.2020.Mme. Jaquier, 55 ans, tabagique, connue pour bronchite chronique, consulte les urgences le 07.02.2020 suite à l'inhalation de produits de nettoyage en nettoyant sa salle de bain vers 14h30, avec apparition d'une dyspnée et d'une toux productive. Elle a mélangé de l'acide phosphorique 10-20% avec de l'eau de Javel pour nettoyer la pièce d'environ 10 m2, sans protection des voies aériennes, avec une fenêtre ouverte, avec un contact d'1.5 heures. Il n'y a pas d'irritation des yeux (larmoiement) et des narines, elle a appliqué du sel marin au nez et elle a bu de l'eau. À son arrivée aux urgences, la patiente est dans un état général conservé saturant à 93%, eupnéique. L'auscultation pulmonaire montre un murmure vésiculaire diminué bilatéralement sans bruit surajouté. L'examen neurologique est également dans la norme. Une gazométrie artérielle à l'air ambiant retrouve une hypoxémie à 8.3 kPa. La radiographie thoracique ne montre pas de signe d'OAP. Nous débutons une oxygénothérapie et un traitement bronchodilatateur. Au vu du risque d'OAP signalé par Tox Info, la patiente reste en observation à l'étage de Médecine. Pendant la nuit, Mme. Jaquier reste stable sur le plan respiratoire. À l'examen le matin, le murmure vésiculaire est diminué avec des sibilances bibasales et la gazométrie de contrôle montre la persistance d'hypoxémie. La saturation se stabilise à 94% à l'air ambiant à la visite médicale. Mme. Jaquier rentre à domicile informée des symptômes nécessitant une re-consultation en urgence. Nous conseillons un contrôle pneumologique pour l'évaluation d'une BPCO suspectée. Mme. Jashari-Isufi, âgée de 60 ans, connue pour une polyarthrite rhumatoïde, est hospitalisée en médecine interne le 13.02.2020 pour une gonarthrose gauche décompensée. En effet, la patiente consulte les urgences de l'HFR Riaz car elle présente des douleurs importantes au niveau du genou gauche qu'elle dit en aggravation depuis une semaine. Elle ne rapporte pas de chute ni d'immobilisation récente. À l'admission, la patiente est afébrile. L'examen clinique montre une tuméfaction modérée au niveau du genou gauche sans signe inflammatoire. La patiente est hospitalisée dans notre service de médecine interne pour adaptation du traitement antalgique et mise au point orthopédique. Le bilan biologique à l'entrée ne montre pas de syndrome inflammatoire. Une radiographie du genou gauche met en évidence une gonarthrose tricompartimentale avancée. Il n'y a pas de fracture ni d'épanchement articulaire ni d'anomalie au niveau des parties molles. Une échographie du genou gauche met en évidence des remaniements dégénératifs sous la forme d'ostéophytes du condyle fémoral et du plateau tibial interne dans le contexte d'une gonarthrose connue. Il n'y a pas d'épanchement intra-articulaire significatif. Dans le contexte de décompensation de son arthrose, un traitement par corticostéroïde de durée de trois jours associé à un opiacé permet une gestion de l'antalgie satisfaisante. Par ailleurs, un avis orthopédique est demandé et propose d'adresser la patiente à la consultation ambulatoire d'orthopédie afin d'évaluer l'indication à la mise en place d'une prothèse totale du genou gauche. Pour rappel, la patiente avait déjà bénéficié de la pose d'une prothèse au niveau du genou droit le 21.05.2019 par Dr. X. Après discussion avec la patiente, nous l'adressons à la consultation du Dr. X et la patiente sera convoquée en ambulatoire. Au vu d'une bonne évolution, Mme. Jashari-Isufi rentre à domicile le 24.02.2020. Mme. Jeanneret, 92 ans, est hospitalisée pour une infection urinaire basse s'étant manifestée par une baisse de l'état général. Elle bénéficie d'une antibiothérapie avec excellente évolution permettant un retour à domicile le 05.02.2020. Une insuffisance rénale aiguë d'origine pré-rénale évolue favorablement suite à une hydratation. Des symptômes tels que fatigue intense et constipation en augmentation sur les derniers mois motivent un dosage de la TSH qui revient élevé à 12 mU/l. À noter que la patiente avait déjà présenté des dosages élevés au cours de l'année 2019. Une substitution thyroïdienne est progressivement introduite. Nous préconisons un dosage de la TSH à 6 semaines chez le médecin traitant avec l'adaptation du dosage en conséquence. Mme. Jeanrichard est admise dans le service d'orthopédie en vue de l'implantation d'une prothèse totale de la hanche droite sur coxarthrose, intervention qui se déroule sans complication le 10.02.2020. Dès le premier jour post-opératoire, la patiente bénéficie d'une physiothérapie de rééducation à la marche, sous protection d'un moyen auxiliaire. Mme. Jeanrichard a tendance à oublier régulièrement l'utilisation de ses cannes et elle arrache également régulièrement son pansement, ce qui provoque l'apparition d'une phlyctène dans la zone péri-opératoire. Les pansements sont alors refaits quotidiennement et la plaie évolue favorablement. Le contrôle radiologique post-opératoire est en ordre. Une prophylaxie thromboembolique par Xarelto 10 mg per-os/jour est instaurée et sera à poursuivre durant 6 semaines post-opératoires. Le 12.02.2020, le contrôle biologique met en évidence une hypokaliémie à 3,2 mmol/l, supplémentée oralement, avec correction lors du contrôle trois jours plus tard (K 3,8 mmol/l). Une anémie post-opératoire à 97 g/l le 15.02.2020 se corrige spontanément, avec une valeur à 109 g/l le 17.02.2020. Devant la bonne évolution clinique, Mme. Jeanrichard peut retourner au Foyer Sainte-Marguerite le 18.02.2020. Mme. Jorand est connue pour un carcinome lobulaire du sein gauche diagnostiqué en avril 2017, localement invasif, traité par mastectomie et curage, chimiothérapie et radiothérapie, suivie par Dr. X. En décembre 2019, une progression est constatée sur un CT de contrôle, avec mise en évidence de métastases osseuses diffuses au PET-CT, motivant l'introduction d'Éverolimus. La patiente présente également une baisse de l'état général depuis cette période, avec transit ralenti et sensation de plénitude abdominale. Le CT réalisé en décembre dans ce contexte n'avait pas mis en évidence de lésion autre qu'osseuse. L'examen est répété par Dr. X le 12.01.2020, avec découverte d'une ascite péri-hépatique. La patiente se présente aux urgences pour une augmentation de son périmètre abdominal depuis quelques semaines ainsi que des douleurs importantes. Le bilan biologique à l'entrée met en évidence une pancytopénie. La patiente reçoit un concentré érythrocytaire ainsi que deux concentrés plaquettaires en vue de la ponction d'ascite, qui a lieu sous contrôle radiologique le 14.01.2020. Le drainage ramène environ 7 litres de liquide, la cytologie du liquide montre des cellules d'adénocarcinome d'origine mammaire. L'origine de la cirrhose hépatique demeure peu claire, mais celle-ci était déjà présente sur un CT réalisé en décembre 2019 selon la relecture de nos radiologues. Nous mettons l'origine de la pathologie hépatique sur le compte de l'infiltration par la maladie oncologique. L'ascite récidive malgré le premier drainage et un traitement diurétique, un drain de type PleurX est posé le 22.01.2020. Par la suite, on constate du liquide d'ascite hémorragique dans la tubulure, motivant la réalisation d'un CT abdominal, qui ne met pas en évidence de saignement actif mais un hématome au niveau de la paroi abdominale. Le PleurX permet une diminution des symptômes abdominaux.Les hématologues ne retiennent pas d'indication à de plus amples investigations concernant la pancytopénie, au vu de l'infiltration métastatique osseuse diffuse. L'évolution est progressivement défavorable avec apparition d'une encéphalopathie hépatique se péjorant malgré le traitement laxatif. L'imagerie ne met pas de métastase cérébrale en évidence mais des éléments en faveur d'une carcinose méningée. Une IRM ne peut être effectuée au vu de l'évolution. Le traitement optimal ne permet pas de corriger la baisse de l'état général. Après discussion avec Mme. Y et ses proches, une prise en charge symptomatique est décidée. Mme. Y décède le 02.02.20. Mme. Y est une patiente de 84 ans qui nous est adressée pour une réadaptation gériatrique du service de chirurgie orthopédique le 31.01.2020 pour une rééducation musculo-squelettique suite à une réduction ouverte et la mise en place d'un clou gamma le 23.01.2020 pour une fracture sous-trochantérienne droite. Sur le plan social, Mme. Y a 2 enfants habitant près d'elle et vit avec son mari dans une maison à 2 étages. À son admission en réadaptation gériatrique, Mme. Y est calme et collaborante. À l'examen clinique, nous observons la plaie à travers le Comfeel qui est propre et calme. Le traitement antalgique est adapté. Un rendez-vous à la consultation du Dr. X est prévu le 10.03.2020 à 9h15 pour un contrôle à 6 semaines post-opératoire. Le bilan biologique met en évidence une hyponatrémie hypo-osmolaire à 127 mmol/l et pour lequel le bilan étiologique au moyen du spot urinaire parle en faveur d'un SIADH. Nous poursuivons la restriction hydrique et nous procédons à une substitution en sel avec une évolution favorable. Une leucopénie est découverte fortuitement et reste stable durant son séjour. Nous vous laissons le soin de faire un contrôle biologique en ambulatoire et des examens supplémentaires si nécessaire. Les valeurs élevées de la tension artérielle se normalisent après l'introduction du Lisinopril. Durant son séjour, Mme. Y participe à des séances de physiothérapie de mobilisation. À sa sortie, son périmètre de marche à l'aide de 2 cannes anglaises est de 140 mètres et la patiente peut gravir 18 marches à l'aide d'une rampe et d'une canne. Sa mesure d'indépendance fonctionnelle totale est évaluée à 98/126 par rapport à 84/126 à son entrée (MIF physio : transferts 6/7, déplacement 6/7, escaliers 5/7). Le TUG se réalise en 35.50 sec avec l'aide de 2 cannes anglaises. En ergothérapie, la patiente profite d'une prise en charge pour l'adaptation aux activités de la vie quotidienne. Sur le plan cognitif, les tests de dépistages effectués le 11.02.2020 montrent un MMS à 26/30 et un test de la montre à 3/7. L'échelle gériatrique de dépression s'élève à 3/15. Le 13.02.2020, Mme. Y quitte notre service avec la mise en place de soins à domicile comme suit : 1x/semaine pour le contrôle des signes vitaux, 1x/semaine pour le semainier, ainsi que de la physiothérapie en ambulatoire et un suivi régulier à votre consultation. Mme. Y est hospitalisée pour une décompensation cardiaque globale. Pour rappel, elle est connue pour une cardiopathie hypertensive avec HTAP mixte (type II et IV), fibrillation auriculaire sous Sintrom, ainsi qu'une maladie thrombo-embolique et elle consulte actuellement pour une dyspnée progressive. Un traitement diurétique permet l'amélioration de son état volémique avec toutefois la persistance d'une dyspnée importante et d'une asthénie progressive. Malgré une adaptation du traitement de l'insuffisance cardiaque, nous constatons une péjoration globale progressive avec notamment une hépatopathie congestive et une insuffisance rénale oligurique. L'équilibre hydrique s'avère difficile à contrôler dans ce contexte. L'origine de l'insuffisance cardiaque est probablement multifactorielle, à savoir une hypertension artérielle pulmonaire importante, une fibrillation auriculaire à conduction ventriculaire rapide et une possible composante infectieuse due à une infection urinaire basse qui a été traitée avec succès durant le séjour hospitalier. Une thrombopénie progressive est constatée et est probablement due en partie à une dysfonction hépatique liée à l'hépatopathie congestive et en partie à une origine médicamenteuse sur diurétique. Des troubles de l'état de vigilance récidivants sont également attribuables aux dysfonctions d'organe, à savoir hépatique et rénale survenues dans le contexte de l'insuffisance cardiaque et également à l'administration de benzodiazépines qui a donc été limitée. Un CT-scan cérébral effectué dans le contexte des troubles de la vigilance n'avait pas montré d'hémorragie. Mme. Y ainsi que sa fille remarquent cette péjoration progressive et ne souhaitent pas d'acharnement thérapeutique. Au vu de la baisse progressive de l'état général avec peu voire pas d'amélioration malgré les différents traitements administrés, des soins de confort sont introduits le 17.02.2020. Elle décède le 18.02.2020 à 17h30. Mme. Y, patiente de 27 ans connue pour un asthme d'effort bien contrôlé, se présente aux urgences le 15.02.2020 en raison d'un rash cutané apparu le 14.02.2020 au soir, en péjoration, ainsi qu'une dyspnée le matin du 15.02.2020. Pour rappel, Mme. Y a terminé un traitement par Irfen et Co-amoxicilline le 14.02.2020 en raison d'une infection ORL. À son arrivée aux urgences, la patiente se plaint de dyspnée et de démangeaisons. Elle est hémodynamiquement stable et les paramètres sont dans la norme, hormis une tachycardie et une tachypnée. Au status, nous mettons en évidence une tuméfaction des tonsilles palatines sans dépôt, un exanthème cutané maculo-papuleux diffus au tronc et aux quatre membres ainsi qu'une adénopathie douloureuse pré-auriculaire droite. Hormis une tachycardie régulière, l'auscultation cardiaque est sans particularité. Les bruits respiratoires sont symétriques sans bruit surajouté ni d'autre signe de détresse respiratoire. En raison du tableau clinique susdit, nous débutons un traitement par catécholamines, bronchodilatateurs, cortisone intraveineuse et antihistaminiques avec une évolution rapidement favorable de la symptomatologie respiratoire. L'exanthème persiste malgré le traitement avec une évolution lentement favorable et est toujours présent le 18.02.2020, jour du départ de la patiente. Un deuxième épisode de péjoration de la symptomatologie respiratoire avec sensation d'oppression au niveau de la gorge se présente le soir du 15.02.2020, nécessitant une nouvelle administration d'Adrénaline, Solumedrol et Tavegyl. De plus, au vu de quelques épisodes de diarrhées (sans autre symptôme gastro-intestinal, spontanément résolutifs) et de la tachycardie, nous procédons à une hydratation intraveineuse. Le bilan biologique montre un syndrome inflammatoire avec une CRP faiblement augmentée et une leucocytose lymphocytaire caractérisée par la présence de lymphocytes atypiques et sans la présence d'une éosinophilie. De plus, le bilan met en évidence une cytolyse hépatique avec choléstase. Les enzymes hépatiques restent stables avec une légère amélioration le lendemain (17.02.2020) au contrôle biologique. Un dépistage sérologique écarte la possibilité d'une hépatite aigüe par HBV, HCV et met en évidence une cicatrice sérologique avec des IgG contre HAV positif. Selon la patiente, une vaccination a eu lieu par le passé dans un contexte d'un voyage au Brésil. La sérologie HIV est négative. Suite à un premier test rapide à EBV revenu positif, une sérologie nous confirme la primo-infection au vu du taux des anticorps IgM augmentés. Pour compléter le bilan, nous effectuons un ultrason abdominal qui montre un foie stéatosique et une splénomégalie peu importante.En collaboration avec le Dr. X, infectiologue, nous poursuivons le traitement immunosuppresseur par Prednisone et antihistaminique avec une évolution favorable sur le plan respiratoire. Un contrôle clinico-biologique est prévu le 24.02.2020 à la consultation du Dr. X à l'HFR Fribourg à 16 heures. Nous prévenons la patiente de se représenter en cas de péjoration/pas d'amélioration de la symptomatologie. Mme. Y regagne son domicile le 18.02.2020. Mme. Y est hospitalisée dans un contexte d'état fébrile d'origine indéterminée. En effet, elle a dans un premier temps consulté aux urgences avec un diagnostic d'infection urinaire basse. Cependant, l'état fébrile persiste associé à une confusion et à une majoration du syndrome inflammatoire. Une ponction lombaire est effectuée et revient sans particularité. Un traitement de Co-amoxicilline est instauré après avis infectiologique. Des prélèvements microbiologiques sont effectués au niveau urinaire, des selles et sanguins. Elle présente un nouvel état fébrile lors de l'hospitalisation associé à une majoration des diarrhées. Le traitement est changé par de la Ceftriaxone et Métronidazole. Dans l'intervalle, un Urotube revient positif pour un K. pneumoniae et E. Faecalis. Après avis infectiologique, une cause rhumatologique est suspectée au vu de l'apparition de lésions cutanées et des antécédents de la patiente. Un arrêt des antibiotiques est dès lors préconisé sans récidive de la fièvre. Un avis rhumatologique est demandé et une cause médicamenteuse est suspectée dans un premier temps au vu du traitement récent par Imurek. Un bilan rhumatologique montre une positivité importante aux anticorps anti-centromères comme lors des précédentes analyses ambulatoires. À l'entrée, le traitement d'Imurek a été stoppé et le traitement de corticoïdes majoré sur avis rhumatologique et dermatologique. Une consultation dermatologique est agendée et une dermatose neutrophilique est suspectée. Une biopsie est effectuée et montre des lésions compatibles avec une dermatose neutrophilique. Un traitement topique et systémique est convenu. En prenant en considération la clinique, le laboratoire et la biopsie, un syndrome de Sweet (dermatose neutrophilique aigue fébrile) est retenu avec comme origine la plus probable, l'Imurek (azathioprine récemment débuté). Dans le diagnostic différentiel, une origine paranéoplasique reste possible même si anamnestiquement et biologiquement, nous n'avons pas d'arguments actuellement. Au vu d'une protéinurie, un avis néphrologique est sollicité et un syndrome néphrotique suspecté. Un bilan complet montre une protéinurie à 1.26 g/L. La protéinurie est spontanément résolutive sous corticothérapie. Nous mettons la protéinurie dans le contexte du syndrome de Sweet. Des troubles électrolytiques dans le contexte des diarrhées ainsi qu'une hypovitaminose D sont substitués. La patiente rentre à domicile avec le traitement de corticoïdes maintenu à dose 30 mg/j jusqu'au prochain contrôle rhumatologique prévu mi-mars où un schéma dégressif sera débuté. Une substitution par Calcimagon D3 est initiée au vu de la corticothérapie de longue durée. Le bilan ophtalmologique sera effectué en ambulatoire. Mme. Y est une patiente de 90 ans qui nous est adressée pour une réadaptation gériatrique. Pour rappel, Mme. Y a été hospitalisée en gériatrie aiguë du 21.11.2019 au 26.11.2019 puis, par la suite, elle a été adressée à l'HFR de Fribourg pour la prise en charge d'un pré-OAP dans le contexte d'une décompensation cardiaque depuis le 27.12.2019. Mme. Y est connue pour une cardiopathie hypertensive, rythmique, valvulaire ainsi qu'une insuffisance rénale chronique. Le 31.12.2019, Mme. Y présente une décompensation cardiaque globale à prédominance gauche. Concernant l'étiologie, une origine sur fibrillation auriculaire est retenue. Après la majoration du traitement sous B-bloquant (Beloc à 50 mg) et sous Cordarone à 200 mg, le rythme cardiaque est contrôlé. L'échocardiographie transthoracique effectuée à l'HFR Fribourg confirme une décompensation cardiaque globale avec FEVG 30% connue et une HTAP modérée. Une coronarographie pourrait être préconisée mais au vu de l'âge et des comorbidités, puis en accord avec la patiente, nous renonçons à cet examen et nous préconisons une optimisation du traitement de l'insuffisance cardiaque. Sur le plan social, Mme. Y vit seule dans un appartement au rez-de-chaussée et a un fils qui vient régulièrement mais qui habite en France. À l'étage de gériatrie, nous observons une insuffisance rénale chronique connue de stade G4 qui s'est acutisée probablement dans le contexte d'un syndrome cardio-rénal. Après optimisation du traitement sous diurétique, nous parvenons à stabiliser les fonctions rénales avec une valeur de la créatinine à 185 umol/l. Mme. Y présente une exacerbation des épisodes de toux et d'expectorations verdâtres pour laquelle nous retenons un diagnostic d'exacerbation de bronchopneumopathie chronique obstructive d'origine infectieuse à germe indéterminé. Devant ce tableau clinique, nous instaurons une antibiothérapie sous Co-Amoxicilline du 16.01.2020 au 20.01.2020 pour une durée totale de 5 jours avec une évolution clinique favorable. Concernant le contrôle du diabète, nous attirons votre attention qu'au vu de l'acutisation de l'insuffisance rénale, nous suspendons le traitement sous Metformine et poursuivons le Januvia avec un profil glycémique satisfaisant. Nous vous proposons d'évaluer la nécessité d'introduire ce traitement antidiabétique oral si besoin. Durant son séjour, Mme. Y participe à des séances de physiothérapie de mobilisation. À sa sortie, son périmètre de marche à l'aide d'un rollator est de 140 mètres et la patiente peut gravir les escaliers à l'aide d'une rampe. Sa mesure d'indépendance fonctionnelle totale est évaluée à 96/126 (MIF physio : transferts 6/7, déplacement 6/7, escaliers 2/7). Le TUG n'est pas testable. En ergothérapie, la patiente profite d'une prise en charge pour l'adaptation aux activités de la vie quotidienne. Le 24.01.2020, Mme. Y quitte notre service avec la mise en place de soins à domicile comme suit : 2x/semaine pour les signes vitaux, 1x/semaine pour le semainier, 2x/semaine pour les soins de base ; ainsi qu'un suivi régulier à votre consultation. Mme. Y est une patiente de 19 ans qui a bénéficié d'une incision et drainage d'un abcès périnéal droit le 05.02.2020 et qui présente une hémorragie active au site de drainage. En raison notamment de la localisation de l'incision, une hémostase est effectuée au bloc opératoire le 06.02.2020. L'intervention se déroule sans complication, les suites postopératoires sont simples permettant un retour à domicile le 06.02.2020. La patiente sera revue à la consultation proctologique en date du 10.02.2020. Mme. Y, 66 ans, connue pour une insuffisance rénale terminale, est hospitalisée depuis une séance de dialyse le 07.02.2020 pour une baisse de l'état général et de la toux. Nous constatons radiologiquement une pneumonie du lobe inférieur gauche, concordant à un syndrome inflammatoire biologique. Une antibiothérapie est initiée avec évolution rapidement favorable, et peut rapidement être relayée per os pour permettre un retour à domicile. Des hémocultures prélevées le 07.02.2020 sont encore en cours. Nous motivons la patiente à stopper sa consommation tabagique, déjà bien réduite (1-2 cigarettes/jour). Mme. Y peut rentrer à domicile le 11.02.2020 en bon état général. Mme. Y est une patiente de 49 ans, qui a été hospitalisée et opérée en novembre 2019 dans le contexte d'une phlébite septique sur abcès de la jambe droite, qui consulte les urgences ce jour en raison d'une tuméfaction, rougeur et douleurs au niveau de la face interne du mollet droit.Au bilan biologique, nous retrouvons un syndrome inflammatoire avec une CRP à 54 mg/L et des leucocytes à 12.4 G/L. Nous demandons l'avis du Dr. X qui avait suivi la patiente lors de sa précédente hospitalisation et qui préconise un CT-scan. Le CT-scan de la jambe montre une infiltration superficielle sans collection. Nous diagnostiquons donc une dermo-hypodermite du membre inférieur droit. Une antibiothérapie par Co-Amoxicilline 1 g 3x par jour est introduite pour 10 jours, durée que nous vous proposons de réévaluer à votre consultation. La patiente regagne son domicile suite à la consultation aux urgences le 10.02.2020. Mme. Y, 75 ans, a été admise en unité stroke monitorée pour un AVC ischémique de la capsule interne droite qui a été traité par thrombolyse intraveineuse. La patiente a présenté un hémisyndrome facio-brachio-crural gauche et un trouble de l'élocution le 07.02.2020 à 22 h (NIHSS à 4 points aux urgences). Le CT-scan cérébral fait suspecter un AVC ischémique aigu du bras postérieur de la capsule interne droite, qui a été traité par thrombolyse intraveineuse à l'Actilyse. Le score NIHSS s'est transitoirement amélioré à 2 points, puis s'est à nouveau aggravé à 4 points avec une parésie du bras gauche, une ataxie, une hypoesthésie modérée de l'hémicorps et une héminégligence à gauche. Le CT cérébral de contrôle a confirmé la démarcation de la lésion ischémique décrite, sans transformation hémorragique. Une IRM cérébrale sera effectuée le 10.02.2020. L'échocardiographie n'a pas montré de source emboligène. La patiente rapporte des palpitations récurrentes qui avaient été investiguées en ambulatoire (rapports à retrouver). Par conséquent, un enregistrement rythmique par R-test devra être aussi organisé. Un nodule hétérogène de la partie supérieure du lobe thyroïdien droit a été découvert fortuitement au CT-scan. Une échographie de la thyroïde et un avis endocrinologique sont demandés. Face à un emphysème centro-lobulaire des apex pulmonaires, le bilan devrait être complété par une radiographie de thorax et des fonctions pulmonaires. La patiente a signalé qu'elle est porteuse d'un polymorphisme du cytochrome 2C19 qui est déficitaire, ce qui rendrait notamment le clopidogrel inefficace (métabolite actif). La patiente a été transférée le 09.02.2020 en unité Stroke normale. Mme. Y, 75 ans, est hospitalisée dans le contexte d'un AVC ischémique capsulo-thalamique D. Pour rappel, la patiente a présenté un hémisyndrome sensitivo-moteur facio-brachio-crural gauche et un trouble de l'élocution le 07.02.2020 à 22 h alors qu'elle se trouvait à son domicile. Aux urgences, les symptômes neurologiques sont toujours présents avec un NIHSS à 4. Le CT cérébral ne révèle pas de lésion ischémique, mais sur la clinique présentée par la patiente, il est décidé d'effectuer une lyse par alteplase durant 1 h 40 du début des symptômes. La patiente est hospitalisée en lit monitoré pour une surveillance neurologique. La surveillance neurologique de 24 h est stable, l'évolution neurologique ne montre pas d'amélioration franche des symptômes avec persistance d'une ataxie, d'une hypoesthésie modérée de l'hémicorps, d'une héminégligence gauche et également une chute du bras gauche. Le CT cérébral de contrôle après la lyse ne montre pas de transformation hémorragique massive. Sur le plan étiologique, l'échocardiographie transthoracique ne montre pas de dilatation de l'oreillette gauche ni d'atteinte valvulaire et contractile. Un Holter de 24 h est posé durant l'hospitalisation, les résultats sont toujours en cours lors de la rédaction de cette lettre. Nous suspectons une étiologie microangiopathique, la localisation et morphologie de la lésion à l'IRM avec présence d'une leucoencéphalopathie hypertensive légère étant compatibles avec une atteinte de la microcirculation. Néanmoins, un hyposignal en T2 SWAN laisse un léger doute sur la présence d'un cavernome, avec potentiel hémorragique secondaire. Nous proposons d'effectuer une IRM à 3 mois afin d'évaluer la persistance de la lésion. Sur le plan médicamenteux, une simple antiagrégation est introduite par Aspirine 100 mg/j à poursuivre au long cours (la patiente étant connue pour un déficit en CYP 2C19, rendant le clopidogrel inefficace). Un traitement d'Atorvastatine 40 mg/j est également introduit. Nous vous proposons d'effectuer un bilan lipidique ainsi que des transaminases à 1 mois avec adaptation du traitement en fonction (cible LDL < 1.4 mmol/l). Nous proposons de suivre le profil tensionnel avec cible <130/80 mmHg et d'adapter le traitement mis en place, ainsi que de surveiller les facteurs de risques cardiovasculaires. La conduite de véhicule automobile est d'un point de vue neuropsychologique contre-indiquée, la patiente sera convoquée pour une réévaluation à quelques semaines. Une consultation neurovasculaire de contrôle est prévue à 3 mois. Un nodule thyroïdien est diagnostiqué au bilan radiologique. Après un dosage dans la norme des hormones thyroïdiennes, il est décidé d'effectuer des investigations complémentaires avec US de la thyroïde à distance, c'est-à-dire le 28.02.2020 en endocrinologie ambulatoire. La présence d'un emphysème centro-lobulaire aux apex pulmonaires visualisé au CT cervical est discutée avec les pneumologues. L'absence de symptômes n'indique pour l'instant pas d'effectuer des investigations supplémentaires. Selon les dernières recommandations, la patiente étant une ancienne tabagique avec >25 UPA, nous vous proposons d'évaluer un CT thoracique low dose à distance. L'évolution clinique est lentement favorable, avec un statut neurologique de sortie montrant une persistance de l'hémisyndrome sensitifs G proprioceptifs et au touché piqué, de la motricité fine de la main G, une parésie bracio-crurale légère et une ataxie légère du MSG (NIHSS 3). Mme. Y peut regagner son domicile le 13.02.2020 avec suivi ergothérapeutique et physiothérapeutique ambulatoire. Mme. Y se présente aux urgences dans le cadre d'une baisse de l'état général associé à un état fébrile et une désaturation. À son arrivée, une oxygénothérapie et un remplissage permettent d'améliorer rapidement l'état de la patiente. Les premières investigations ne montrent pas de foyer infectieux potentiel pouvant expliquer la fièvre et une attitude expectative est effectuée. Un frottis de grippe revient négatif. Le lendemain de son hospitalisation, elle présente un nouvel état fébrile avec confusion sans foyer décelé motivant l'introduction d'une antibiothérapie. Au vu d'une suspicion respiratoire, de la Ceftriaxone est introduite pour un total de 5 jours avec bonne évolution clinique. Un bilan gynécologique avait été demandé afin de chercher un potentiel foyer infectieux, il revient dans la norme. Cependant, un nodule de 2x2 cm se localisant en regard du ligament grand droit a été visualisé, une IRM s'est effectuée et ne retrouve pas la lésion mentionnée. Au vu du contexte général, nous n'effectuons pas d'investigations supplémentaires. Dans le cadre du bilan, un ECG montre un bloc trifasciculaire déjà connu. Au vu de l'absence de symptômes, notamment de syncope, une prise en charge n'est pas nécessaire. Au vu de troubles cognitifs, un bilan de démence est effectué et revient dans la norme hormis une légère hypovitaminose D. Un bilan neuropsychologique montre des troubles cognitifs sévères. Après discussion avec la famille et la patiente, un placement dans un home est décidé et un reclassement est effectué. La patiente reste hospitalisée au sein de l'HFR bien que la prise en charge spécifique par notre service soit maintenant terminée. Il en résulte un séjour de reclassement et vous recevrez à sa fin un simple courrier complémentaire vous informant que la patiente a quitté le service. Le courrier contiendra uniquement les éventuelles notes de suite et une copie de l'ordonnance des médicaments à la sortie.Mme. Kolly Madeleine Yvonne, âgée de 91 ans, connue pour les antécédents susmentionnés, nous est adressée par l'HFR Fribourg pour une réhabilitation musculo-squelettique et rééducation à la marche suite à fracture metaphysaire avec trait diaphysaire du tibia et fracture de la tête du péroné à droite traitée par réduction ouverte et ostéosynthèse par plaque Liss 9 trous (OP le 29.01.2020), le 14.02.2020. Sur le plan social, la patiente est veuve depuis 30 ans. Elle vit seule à domicile. Elle est à la retraite (ancienne coiffeuse). A l'admission, la patiente est hémodynamiquement stable et les paramètres vitaux sont dans la norme. Les douleurs sont bien contrôlées par l'antalgie en place. Au status, la patiente est orientée et peu collaborante. La cicatrice est calme. Ce 28.02.2020 : Patiente présente une dyspnée sévère, avec une désaturation massive, auscultation crépitante. Tachycardie à 120/mn avec une tension de 200/130 mmHg. A reçu Lasix 2X20 mg en IV, 2 mg morphine sc, pouche push isoket. Nous le transferons au HFR FR. Mme. Korhan, patiente de 80 ans, connue pour une angiodisplasie gastrique et une gonarthrose tricompartimentale droite, est hospitalisée dans le contexte d'une récidive d'infection urinaire haute. La patiente consulte les urgences le 02.02.2020 pour une baisse de l'état général, pollakiurie, dysurie et douleurs abdominales, sans état fébrile mais avec frissons à domicile. Pour rappel, la patiente est hospitalisée dans ce contexte à Tafers en janvier 2020 pour une baisse de l'état général sur anémie. Une OGD et une colonoscopie sont prévues en ambulatoire le 21.02.2020. Lors de l'entrée en médecine, la patiente se plaint de douleurs dans le genou droit, connues depuis longtemps, raison pour laquelle la marche avec une canne devient de plus en plus compliquée. A l'entrée, un sédiment urinaire est positif et le diagnostic de récidive d'infection urinaire haute non compliquée est posé. Un traitement avec ceftriaxone est débouté. L'urotube se montre positif au E. Coli, raison pour laquelle nous adaptons la thérapie antibiotique. Sur le plan biologique, on note une insuffisance rénale aiguë d'origine pré-rénale, mais la fonction rénale se normalise durant l'hospitalisation. Une anémie normocitaire microcytaire, déjà découverte durant l'hospitalisation à Tavel, se montre stable. La patiente peut rentrer à domicile le 10.02.2020. Mme. Krebs est une patiente de 53 ans qui est hospitalisée pour prise en charge d'une cholécystite aiguë lithiasique. En effet, elle avait consulté les urgences pour des douleurs de l'hypochondre droit, avec un laboratoire et un ultrason, posant le diagnostic de cholécystite aiguë lithiasique. Elle bénéficie le 13.02.2020 d'une cholécystectomie par laparoscopie avec cholangiographie intra-opératoire dont les suites post-opératoires sont simples tant sur le plan clinique que paraclinique, permettant un retour de la patiente à domicile le 14.02.2020. Mme. Kronda est une patiente de 49 ans, hospitalisée dans notre service pour bénéficier d'une thoracoscopie droite et résection extra-anatomique du lobe supérieur droit et du lobe inférieur droit le 20.02.2020. L'opération se déroule sans complication. Les suites opératoires sont simples et afébriles, l'antalgie étant bien contrôlée. L'évolution est marquée par un épisode de syncope vaso-vagale avec un ECG et test de Schellong négatifs. Nous proposons un contrôle chez le médecin traitant. Au vu de l'évolution, nous laissons Mme. Kronda regagner son domicile le 25.02.2020 avec un rendez-vous de contrôle en chirurgie thoracique dans six semaines. Mme. Kummli, âgée de 17 ans, est hospitalisée pour trouble du comportement alimentaire mixte de type anorexie-boulimie. Les troubles du comportement alimentaire sont apparus il y a 6 mois, dans le contexte d'un état dépressif sévère et tentative de maîtrise d'idées suicidaires par biais des aliments, suivi d'une perte de contrôle et aggravation des symptômes. Actuellement, au vu d'une perte pondérale rapide (4.6% du poids en environ 1 mois) et d'une aphagie, la patiente est hospitalisée pour renutrition et gestion des idées suicidaires. Un contrat est établi entre la patiente et l'équipe soignante au début du séjour hospitalier, avec discussions multidisciplinaires hebdomadaires. Sur prise pondérale insuffisante après observation et persistance de l'aphagie, une nutrition par sonde naso-gastrique est débutée en accord avec la patiente, couplée à une majoration progressive des apports oraux et à une supplémentation vitaminique. L'évolution clinique est favorable, avec prise pondérale progressive et absence de tout trouble électrolytique, permettant un retrait de la sonde nasogastrique en fin de séjour. Un suivi pédopsychiatrique (Dr. X) a également lieu, proposant l'introduction d'un traitement par Olanzapine à but anxiolytique quant à la prise de nourriture, couplée à une majoration du traitement habituel par Escitalopram. Une consultation ambulatoire au Centre abC à Lausanne a lieu le 18.02.2020 pour la première évaluation d'un éventuel séjour à l'hôpital de jour. L'indication est retenue et un 2ème rendez-vous ambulatoire est prévu dans le courant du mois de mars 2020 afin de planifier ce séjour. Dans l'intervalle, au vu de l'absence de critères d'hospitalisation d'ordre somatique, un retour à domicile est décidé avec accord de Mme. Kummli et de ses parents, avec suivi médical rapproché par le médecin et psychologue traitants. Mme. Latrichi-Faessler est une patiente de 50 ans qui bénéficie d'une exérèse d'adénome parathyroïdien inférieur gauche le 28.01.2020. L'intervention se déroule sans complication, les suites postopératoires sont favorables permettant un retour à domicile le 31.01.2020. Mme. Lehmann est hospitalisée pour une agranulocytose du 15.02 au 21.02.2020, compliquée par un état fébrile le 15.02.2020, probablement d'origine pulmonaire dans un contexte de lymphome folliculaire avec un 2ème cycle de chimiothérapie par ESAP le 16.01.2020. La radiographie thoracique ne montre pas de foyer pulmonaire franc. Les hémocultures et la PCR pour la grippe sont négatives. La culture d'urine revient positive pour un Escherichia Coli mais la patiente est asymptomatique du point de vue urinaire. Nous introduisons une antibiothérapie par Cefepime IV du 15.02 au 21.02.2020, puis nous effectuons un relais par Co-Amoxicilline per os et Ciprofloxacine per os du 22.02 au 24.02.2020. Nous lui administrons également du Neupogen du 17.02 au 19.02.2020. Mme. Lehmann sera revue par le Prof. X le 27.02.2020 avant le 3ème cycle de chimiothérapie par ESAP prévu le 02.03.2020. Mme. Lehmann est une patiente de 23 ans, en bonne santé habituelle, qui est hospitalisée suite à une chute à ski avec traumatisme abdominal et crânio-cérébral. L'évaluation aux urgences met en évidence une lacération splénique grade II avec hématome sous-capsulaire grade I-II. Le reste du CT total body est sans particularité. Mme. Lehmann est hospitalisée aux soins intensifs pour une surveillance neurologique et hémodynamique pendant 24 heures. Elle montre une évolution favorable permettant une suite de surveillance à l'étage. La suite de l'hospitalisation est simple et afébrile. Nous laissons Mme. Lehmann rentrer à domicile le 10.02.2020 en lui expliquant l'importance d'une poursuite de la surveillance par ses proches ainsi qu'un contrôle laboratoire et clinique chez son médecin traitant le 17.02.2020.Une abstention de sport pendant minimum 4 semaines est recommandée. Mme. Y est hospitalisée dans notre unité pour une infection urinaire basse et des troubles électrolytiques. Des douleurs suspubiennes intenses et une dysurie motivent un bilan qui confirme une infection urinaire basse à Citrobacter Koseri. Celle-ci est traitée par Nitrofurantoïne avec excellente évolution. Il s'agit de la 4ème récidive depuis la colporraphie antérieure, hystérectomie et pose de TOT du 07.11.2019. Dans ce contexte, nous proposons une prophylaxie par des comprimés de canneberges (ISAY). Une IRM pelvienne est également prévue, à noter que celle-ci initialement prévue le 03.02.2020 a dû être repoussée au 03.03.2020 chez cette patiente porteuse de pacemaker IRM compatible au vu de la surveillance cardiologique nécessaire dans ce contexte. Elle sera convoquée pour ce prochain examen. Le bilan biologique montre une hyponatrémie (Na 117). L'origine est probablement mixte, favorisée par une augmentation de l'hydratation dans le contexte de l'infection urinaire et par un possible SIADH. À noter une tendance à l'hyponatrémie connue avec de nombreux antécédents documentés. Une composante médicamenteuse est également possible chez cette patiente ayant bénéficié de 2 jours de Paroxétine au début de la semaine du 13.01.2020, également au bénéfice de diurétique et Candesartan. Ces traitements sont suspendus avec la majoration concomitante du traitement de Bilol et l'introduction d'Amlodipine permettant un bon contrôle tensionnel. Dans ce contexte, la patiente présente un trouble de l'adaptation dans les suites de sa chirurgie avec une symptomatologie mixte dépressive et anxieuse. Afin de soulager la patiente et son réseau familial et médical, la patiente est transférée en réhabilitation psychosomatique le 04.02.2020 à Montana. Mme. Y est une patiente de 60 ans, hospitalisée dans notre service de chirurgie pour y bénéficier d'un bypass gastrique par laparoscopie avec une excision d'un lipome para-lombaire gauche le 10.02.2020. L'opération se déroule sans complication. Les suites opératoires sont simples et afébriles et l'antalgie est bien contrôlée. La réalimentation précoce selon le schéma bypass est bien tolérée. Au vu de la bonne évolution, nous laissons la patiente regagner son domicile le 12.02.2019 avec un rendez-vous chez le Dr. X dans 1 mois et un suivi en diabétologie. Mme. Y est hospitalisée le 14.01.2020 dans le service de médecine de l'HFR Fribourg pour une infection urinaire traitée par Ceftriaxone. La patiente présente également, quelques jours avant son hospitalisation, plusieurs chutes sur lâchage des jambes avec station prolongée au sol et rhabdomyolyse. Mme. Y nous est adressée le 28.01.2020 pour une réadaptation gériatrique. Sur le plan cutané, nous poursuivons les soins de base des plaies et des escarres avec une bonne évolution. Concernant l'anémie hypochrome normocytaire, le bilan ne retrouve pas de carence en vitamine B12 ou en acide folique. La TSH est normale et la ferritine est à 99 mcg/l. Nous concluons à une anémie d'origine inflammatoire probable que nous vous proposons de réévaluer à distance de l'hospitalisation. Durant son séjour, la patiente bénéficie d'une physiothérapie de mobilisation. À la sortie, le périmètre de marche à l'aide d'un rollator est de 40 mètres. Elle est autonome pour les soins. La mesure d'indépendance fonctionnelle totale est évaluée à 99/126. (MIF physio : transferts 6/7, marche 6/7, escaliers 1/7). Le TUG est à 25 secondes avec rollator. La patiente bénéficie également de la poursuite du suivi nutritionnel. Elle a très bon appétit et avec un cadre, mange très bien (couvre 130% de ses besoins protéino-énergétiques le 22.01.2020). Des repas livrés à domicile sont donc importants pour le retour à domicile afin que la patiente puisse améliorer ses ingestas. En ergothérapie, la patiente profite d'une évaluation ainsi que d'une prise en charge pour l'adaptation aux activités de la vie quotidienne. Une prise en charge qui est limitée par les nombreux refus de la patiente. Cette dernière ne souhaite pas de modifications de son environnement. Mme. Y souhaitant rentrer le plus rapidement possible à domicile, elle quitte notre service le 03.02.2020. Elle bénéficiera du passage des soins à domicile 1 à 2 fois par jour, de repas chauds 1 fois par jour, d'une femme de ménage 1 fois par semaine et possèdera un bracelet d'alarme. Mme. Y est une patiente de 41 ans, qui est hospitalisée suite à une laparoscopie exploratrice post bypass gastrique en janvier 2019 dans le cadre de douleurs abdominales persistantes au niveau du flanc gauche, initialement prévue en ambulatoire, mais hospitalisée pour antalgie. En per-opératoire, aucune herniation sur l'orifice de trocart est visible. Une infiltration locale est effectuée. Les suites cliniques et biologiques sont tout à fait favorables, permettant un retour à domicile le 04.02.2020. Au vu de la microhématurie diagnostiquée le 03.02.2020, nous avons effectué une culture d'urine, les résultats seront joints au dossier et transmis au médecin traitant. Mme. Y est hospitalisée pour une syncope probablement sur hypotension orthostatique le 11.02.2020. Il n'y a pas d'ischémie ni d'arythmie maligne à l'ECG. Le contrôle du pacemaker montre un bon fonctionnement de l'appareil. Le bilan angiologique ne retrouve pas d'argument ultrasonographique pour un syndrome de vol au repos ou lorsque les bras sont placés en abduction. Les neurologues n'ont pas d'argument pour une origine épileptique et ne proposent donc pas d'effectuer un EEG. Sans les bandes de contention, le Schellong est objectivement et subjectivement positif. Avec les bas de contention, le Schellong est objectivement et subjectivement négatif. Nous insistons sur l'importance de porter les bas de contention et de se lever par étapes. Nous stoppons le Corvaton et le Torasémide d'office. L'évolution étant favorable, la patiente rentre à domicile le 20.02.2020. Mme. Y est hospitalisée pour un syndrome de Blue Toe avec atteinte très distale de la microcirculation des orteils sur un terrain d'artériopathie oblitérante des membres inférieurs prédominant à droite ainsi qu'une ischémie de l'avant-pied droit dans un contexte d'occlusion artérielle fémorale superficielle. Selon avis angiologique, une cure d'Ilomédine est débutée pour 3 semaines, ainsi qu'un traitement d'Aspirine et d'Atorvastatine à long terme. La prophylaxie antithrombotique durant la cure d'Ilomédine a été effectuée avec des bottes antithrombotiques. Durant cette cure, la patiente a présenté des effets secondaires tels que des céphalées et des nausées importantes, ainsi que des épisodes de désaturation ayant imposé finalement l'interruption du traitement le 05.02.2020. Le contrôle angiologique du 06.02.2020 met en évidence une amélioration clinique importante et propose un suivi angiologique rapproché pour évaluer si la recanalisation de l'artère fémorale superficielle est nécessaire. Durant son hospitalisation, la patiente présente aussi deux épisodes d'exacerbation aigue de BPCO, un premier sur une grippe à Influenza A et le deuxième sur une probable surinfection bactérienne. L'évolution sous traitement antiviral et ensuite antibiotique, ainsi que sous corticothérapie et intensification transitoire du traitement bronchodilatateur a été favorable. En raison d'une administration difficile des bronchodilatateurs chez cette patiente qui présente un débit inspiratoire faible, nous changeons le mode d'administration du Spiriva, à savoir le Spiriva Handihaler pour le Respimat permettant une prise par la chambre d'inhalation. En attendant une réadaptation respiratoire à l'hôpital de Billens, la patiente reste hospitalisée bien que la prise en charge spécifique par notre service soit maintenant terminée. Il en résulte un séjour de reclassement et vous recevrez à sa fin un simple courrier complémentaire vous informant que Mme. Y a quitté le service. Le courrier contiendra uniquement les éventuelles notes de suite et une copie de l'ordonnance des médicaments à la sortie.Mme. Y, 31 ans, est hospitalisée dans notre service de médecine interne en raison d'une suspicion de multi-névrite crânienne gauche. La patiente, ayant accouché par voie basse le 11.02.2020, décrit des troubles de la mastication apparus un jour après l'accouchement, avec successivement l'apparition d'une parésie au niveau de la commissure labiale à gauche, puis de céphalées pulsatiles de l'hémi-crâne gauche, sans nucalgies. Elle décrit également la présence de 3-4 épisodes de vertiges d'une durée d'environ 60 minutes. Dans l'évolution, elle développe une impossibilité de fermer la paupière gauche, avec une hypoesthésie de l'hémi-face gauche et la présence de tinnitus intermittents. Le 21.02.2020, elle décrit un épisode de paresthésies dans le membre supérieur gauche sans autre déficit, durant 60 minutes, spontanément régressif. Au service des urgences, le bilan biologique revient dans la norme. Après avis neurologique, un angio-CT injecté est réalisé, complété d'une IRM cérébrale, sans masse ni lésion visible. Les sérologies pour HIV, Lyme et syphilis reviennent négatives. Une ponction lombaire revient normale, avec des PCR pour HSV 1 et 2, ainsi que VZV négatif. Un test d'audiométrie effectué le 28.02.2020 ne révèle pas de déficit auditif. Après avis infectiologique, nous ne recherchons pas listeria, ni une tuberculose, mais une couverture empirique par Valaciclovir est donnée pour une durée de 7 jours. Après discussion avec nos collègues neurologues, une paralysie faciale d'allure périphérique semble présente, avec une fluctuation de la clinique du nerf crânien V, faisant évoquer la possibilité d'une composante fonctionnelle. Une consultation de contrôle le 16.05.2020 aura lieu à la consultation de neurologie à l'HFR Fribourg. Un contrôle ophtalmologique le 28.02.2020 ne montre pas de lésion de la cornée. La poursuite de la protection de l'œil gauche par pansement et traitement symptomatique par Vitamine A et larmes artificielles doit se poursuivre jusqu'à la résolution des symptômes. Mme. Y rentre à domicile le 28.02.2020. Mme. Y, âgée de 68 ans, connue pour les antécédents susmentionnés, nous est adressée par l'HFR Fribourg pour une réadaptation musculo-squelettique et rééducation à la marche suite à un polytraumatisme avec une dissociation spino-pelvienne sur fracture des ailerons latéraux et fracture transverse du sacrum ainsi qu'une fracture multifragmentaire de l'humérus proximal droit, le 18.12.2019. Sur le plan social, la patiente vit avec son époux à domicile. Elle est à la retraite. À l'admission, la patiente est hémodynamiquement stable et les paramètres vitaux sont dans la norme. Les douleurs sont relativement bien contrôlées par l'antalgie en place. Pas de douleur inflammatoire, pas de raideur matinale. À l'anamnèse par système, la patiente signale la présence fréquente d'OMI matinaux prenant le godet et associés avec des œdèmes péri-orbitaux ainsi que du visage et des mains d'apparition progressive sur plusieurs années et d'évolution favorable au cours de la journée. Hormis une miction fréquente, la patiente ne décrit aucun trouble qualitatif des urines. Le transit est régulier. Au statut, la patiente est orientée et collaborante. La cicatrice est calme. Nous retrouvons une hyposensibilité au niveau du dermatome L5 à gauche plus qu'à droite, sans autre hyposensibilité dans les autres territoires ni trouble moteur des membres inférieurs. Réflexes ostéo-tendineux des membres inférieurs normovifs et symétriques. L'examen cardiopulmonaire est sans particularités hormis un souffle systolique 3/5 au foyer d'Erb (connu). Les amplitudes articulaires en passif de l'épaule D sont de 60° en flexion, abduction 60-70° et élévation 60°. La force au MSD est difficilement évaluable en raison des douleurs. La sensibilité est conservée. Durant son séjour, la patiente a bénéficié d'une prise en charge interdisciplinaire avec physiothérapie et ergothérapie. À la sortie, elle est indépendante pour les transferts et la marche avec une canne anglaise sur un périmètre de 120 m. Elle peut monter/descendre environ 20 marches d'escaliers. Un test de Berg est à 52/56 (bon équilibre, plus de difficulté en unipodal et polygone de sustentation diminué). Pour l'épaule D, on retrouve les amplitudes suivantes : flexion 70°, abduction 60° et RE 15° en actif ; en passif flexion 110°, abduction 105°, RE 20°. Après 6 semaines d'hospitalisation, l'évolution est relativement favorable et Mme. Y peut quitter notre service pour rejoindre son domicile, le 07.02.2020, en état général conservé. À la sortie, la patiente bénéficiera de séances de physiothérapie en ambulatoire. Une aide au ménage est instaurée. Mme. Y est une patiente de 72 ans qui nous est adressée en réadaptation gériatrique pour la suite de sa prise en charge. Pour rappel, Mme. Y est hospitalisée dans le service de soins intensifs puis en médecine interne à l'HFR de Fribourg du 24.01.2020 au 04.02.2020 pour une exacerbation de bronchopneumopathie chronique obstructive traitée par Rocéphine du 24.01.2020 au 29.01.2020 avec un relais par Co-Amoxicilline jusqu'au 02.02.2020 et Prednisone. Mme. Y présente également des troubles de la vigilance sur une accumulation de Benzodiazépines dans le contexte d'un sevrage éthylique. À son admission en réadaptation, sur le plan pulmonaire, la patiente se plaint de la persistance d'une toux grasse. Une radiographie du thorax ne montre pas de nouveau foyer pulmonaire. Sur le plan éthylique, Mme. Y ne présente pas de signe de sevrage et ne nécessite pas de réserve de Seresta. La patiente nous dit consommer 1L de vin blanc par jour. Après discussion, la patiente nous informe ne pas être prête à arrêter sa consommation éthylique dans l'immédiat mais s'engage à vous consulter le moment venu. Nous poursuivons le Becozym Benerva au vu d'une macrocytose, toutefois sans déficit majeur vitaminique. Durant son séjour, Mme. Y participe à des séances de physiothérapie de mobilisation. Sa mesure d'indépendance fonctionnelle est évaluée à 106/126 par rapport à 90/126 à son entrée. Sur le plan diététique, le bilan nutritionnel ne met pas en évidence de malnutrition protéino-énergétique. Sur le plan cognitif, les tests de dépistage effectués le 06.02.2020 montrent un MMS à 29/30 et un test de la montre à 7/7. L'échelle gériatrique de dépression s'élève à 0/15. Le 07.02.2020, Mme. Y quitte notre service avec la mise en place de soins à domicile comme suit : 1x/semaine pour les signes vitaux, 1x/semaine pour les soins de base, 1x/semaine pour le contrôle et les conseils ; ainsi qu'un suivi régulier à votre consultation. Mme. Y est une patiente de 74 ans qui nous est adressée depuis le service de médecin de l'HFR de Fribourg pour une réadaptation gériatrique. Pour rappel, Mme. Y est hospitalisée en médecine à l'HFR de Fribourg du 06.12.2019 au 23.12.2019 suite à un état confusionnel aigu d'origine mixte sur hypothermie et bradycardie. Sur le plan social, Mme. Y vit avec son mari dans une ferme et a 3 enfants. À son arrivée en gériatrie, la patiente ne présente pas de signes de confusion, ni de plainte particulière, hormis quelques brûlures mictionnelles. Un bilan biologique effectué met en évidence une infection urinaire basse que nous traitons par Nitrofurantoïne. Nous effectuons une ablation de la sonde vésicale qui avait été mise en place dans le service de médecine de l'HFR Fribourg, avec la reprise d'une miction spontanée. Un avis gynécologique est demandé suite à l'apparition d'une ulcération à la vulve péri-urétrale. Les tests proposés lors de la consultation gynécologique reviennent négatifs (tests pour la syphilis et Chlamydia trachomatis). Pas de proposition de traitement spécifique.Sur le plan médicamenteux, nous adaptons le traitement anti-hypertenseur et le traitement antidiabétique selon le profil tensionnel et le profil des glycémies. Nous poursuivons le traitement par Prednisone. Durant son séjour, la substitution per os des vitamines D et B9 est effectuée. Nous vous laissons le soin d'évaluer en ambulatoire s'il est nécessaire de poursuivre le traitement par Pevaryl. Mme. Y participe à des séances de physiothérapie de mobilisation. A sa sortie, son périmètre de marche à l'aide du rollator est de 150 mètres, de façon sécuritaire et peut gravir 9 marches d'escalier avec une main courante des deux côtés. Sa mesure d'indépendance fonctionnelle est évaluée à 72/126 par rapport à 56/126 à son entrée (MIF physio : transferts 6/7, déplacements 6/7, escaliers 2/7). Le TUG se réalise en 30 secondes avec l'aide du rollator. En ergothérapie, la patiente bénéficie d'une prise en charge pour l'amélioration des fonctions de base ainsi que des transferts. Un bilan modulaire est réalisé montrant une mémoire de travail à 2/7, une mémoire à court terme à 2/4, une remémoration (identité et biographie) à 2.5/4, l'attention provoquée à 4/4, l'orientation dans le temps à 2.5/4, l'orientation dans le grand espace à 1/4 et l'orientation dans le petit espace à 1/4. Concernant les fonctions instrumentales : la compréhension est à 1/4 (ordre simple), l'expression est à 2/4, les praxies constructives sont à 2/4, les praxies idéomotrices sont à 3/4 et les praxies idéatoires sont à 4/4. Le 09.01.2020, Mme. Y quitte notre service avec la mise en place des soins à domicile comme suit : 1x/semaine pour les soins de base ainsi que la supervision des médicaments. Mme. Y, 71 ans, est hospitalisée dans notre service de médecine interne en raison de douleurs abdominales d'origine indéterminée. La patiente décrit l'apparition d'une douleur soudaine en fosse iliaque gauche le matin du 02.02.2020, sans facteur déclenchant ni autre symptôme associé. Les douleurs sont de type crampiforme, lancinantes, avec un fond douloureux persistant. Un CT abdominal ne révèle pas d'argument pour une récidive locale de carcino-sarcome de l'utérus, ni pour une origine autre des douleurs. Un avis auprès de son gynécologue-traitant n'envisage pas de récidive locale tumorale. Une antalgie par Oxycontin en schéma dégressif permet une amélioration des douleurs. Mme. Y rentre à domicile le 05.02.2020. Mme. Y, 72 ans, patiente tabagique, est hospitalisée pour une pneumonie du lobe moyen. Elle bénéficie d'une antibiothérapie par Rocéphine et Klacid, ce dernier est arrêté au vu des antigènes urinaires négatifs ainsi que d'un traitement de Prednisone pour une durée de 5 jours. L'évolution est excellente et permet le transfert en réhabilitation gériatrique le 04.02.2020. Nous proposons la réalisation de fonctions pulmonaires à distance chez cette patiente tabagique. A noter que l'administration de Benzodiazépine dans le contexte d'un sevrage d'alcool avec score de Cushman évalué à 10 à son admission initiale à Riaz, mène à une diminution de la vigilance motivant un transfert aux soins intensifs du HFR. Une amélioration spontanée permet son transfert dans notre service. La diminution des symptômes de sevrage (score CIWA) permet la levée de l'administration de Seresta. Nous poursuivons une substitution vitaminique. A noter que l'hospitalisation facilite également un sevrage du tabac. Étant intéressée par la poursuite de ce sevrage, elle bénéficie d'une consultation en addictologie. Nous préconisons également un soutien et un suivi en ambulatoire après la réadaptation. Mme. Y présente donc une dysplasie de la hanche G qui commence à être symptomatique avec des troubles dégénératifs débutants. Il serait en théorie possible de procéder à une ostéotomie de réorientation du cotyle de type PAO cependant, on sait de la littérature que les résultats à moyen et long terme chez des patients de cet âge avec des lésions dégénératives déjà présentes sont plutôt mitigés. Après discussion avec la patiente, celle-ci décide d'adopter pour l'instant une attitude expectative avec prise en charge physiothérapeutique pour tonifier les abducteurs. Au niveau professionnel, il est clair que Mme. Y doit éviter tout travail de force ou nécessitant des périodes prolongées en position soit debout, soit assise et on conseille donc qu'elle reprenne contact avec l'AI pour envisager une éventuelle reconversion professionnelle dans une activité qui pourrait lui convenir. Nous n'avons pas prévu de nouveau rendez-vous, mais restons à sa disposition en cas de besoin. Mme. Y, 77 ans, est hospitalisée pour un état confusionnel aigu sur infection urinaire avec épisodes de pic hypertensif. En effet, cette patiente connue pour des troubles cognitifs, consulte les urgences de Riaz le 28.01.2020 pour des céphalées. Le bilan retrouve essentiellement une hypertension artérielle et une infection urinaire. Elle consulte à nouveau le 29.01.2020 pour persistance des céphalées et maintien impossible à domicile. Un état confusionnel hypoactif motive une surveillance aux soins intensifs avant son transfert dans notre unité en médecine. Une rétention urinaire aiguë est soulagée par la pose d'une sonde urinaire et l'antibiothérapie permet initialement une amélioration partielle de la symptomatologie. Nous notons une récidive devant la présence d'une résistance partielle aux antibiotiques (Furadantine). Nous reprenons une antibiothérapie par Bactrim permettant l'amélioration des symptômes et le retour à domicile le 07.02.2020. A noter une légère augmentation de la créatinine (de 98 à 125) pour laquelle nous recommandons un contrôle en ambulatoire. Dans le cadre du diagnostic différentiel de l'état confusionnel, malgré un doute initial au CT, il n'y a pas de saignement ou de PRES visible à l'IRM. Devant l'image peu claire au CT, une IRM de contrôle pourrait être discutée dans un 2ème temps, avec notamment des séquences pour exclure une fistule artérioveineuse. Néanmoins, au vu de l'âge, des comorbidités de la patiente ainsi que de la bonne évolution, ceci ne nous semble pas indiqué. Un évènement ictal est aussi initialement suspecté et motive l'administration d'une dose unique de Keppra au service des urgences, mais est finalement peu probable devant l'aspect fluctuant de la confusion et l'absence de foyer à l'EEG. L'étiologie des céphalées initiales est probablement l'hypertension. Nous majorons le traitement par l'ajout de 5 mg d'Amlodipine par jour. Le contrôle du profil tensionnel permet l'absence de récidive. Nous proposons le suivi des tensions en ambulatoire et l'adaptation du traitement en conséquence. Concernant les troubles cognitifs connus, nous notons une désorientation dans l'espace et le temps fluctuante. Un MMS est à 21/30. Ceci motive une diminution du traitement de Pravastatine de 40 à 20 mg devant l'association connue avec les troubles cognitifs. Nous proposons également une réévaluation de l'indication et la tentative d'éviction de ce traitement à long terme. Mentionnons également que la patiente vit seule à domicile avec son mari qui assure la majorité des soins. Ils ne désirent pas plus d'aide que 2 contrôles de santé à domicile par semaine pour l'instant. Nous vous invitons à réévaluer l'évolution de cette situation. Mme. Y sera également revue par le Dr. X en ambulatoire à distance de l'évènement aigu afin de bilanter les symptômes.Mme. Marchon est une patiente âgée de 72 ans qui est hospitalisée pour acidose métabolique sévère sur probable accumulation d'acide pyroglutamique secondaire à un traitement prolongé par paracétamol. La patiente est conduite au service des urgences dans un contexte de baisse de l'état général et dyspnée. Le bilan d'entrée ne retrouve pas d'embolie pulmonaire mais une acidose métabolique sévère avec insuffisance rénale AKIN I d'origine pré-rénale. Une probable accumulation d'acide pyroglutamique secondaire à un traitement de paracétamol est retenue, traitée par bicarbonates et N-acétylcystéine et séjour de 48 heures aux soins intensifs, d'évolution clinico-biologique favorable. Un taux d'acides organiques dans les urines confirme une augmentation très importante de pyroglutamate, associée probablement à une prise chronique de paracétamol chez une patiente avec des apports nutritionnels réduits. Sur le plan dermatologique, des lésions cutanées étendues progressant depuis novembre 2019 sont constatées. En raison d'un syndrome inflammatoire à la hausse, une antibiothérapie empirique par clindamycine est introduite durant le séjour aux soins intensifs, pour une durée totale de 5 jours. Nous retrouvons en regard du tronc des hyperpigmentations post-inflammatoires dont la configuration et la topographie évoquent un prurigo, mais dont l'origine semble incertaine. Une biopsie cutanée identifie cependant des changements secondaires compatibles avec un pemphigoïde bulleux, cependant non retrouvés à l'immunofluorescence, identifiant des granulations fines d'IgA dans la paroi des vaisseaux sous la zone basale, compatibles plutôt avec une vasculite, avec taux d'anticorps plasmatiques non significatifs. Aux membres inférieurs, nous retrouvons par contre des ulcères étendus, dont la cause serait multifactorielle, sur artériopathie des membres inférieurs, médiacalcose et hyperviscosité plasmatique dans le contexte d'un syndrome myélodysplasique. Une biopsie cutanée d'ulcère revient aspécifique. Malgré une prise anamnestique de pénicilline en fin d'année 2019, nous ne retrouvons pas d'argument anamnestique ou clinique pour une toxidermie médicamenteuse. L'évolution sous traitement local est favorable. Un suivi dermatologique est agendé à 3 mois avec nouvelle biopsie cutanée et dosage des anticorps circulants afin d'exclure une maladie pemphigoïde auto-immune. Vu l'artériopathie ischémique connue, un traitement par aspirine est également introduit. Sur le plan psychiatrique, au vu de la longue hospitalisation, des troubles de l'adaptation avec réaction mixte, anxieuse et dépressive, sont retenus, motivant l'introduction d'un traitement anxiodépressif par citalopram. Une malnutrition protéino-énergétique est de même constatée, accompagnée de symptômes de nausées et de dysphagie, sans cause organique clairement identifiable. Le traitement par IPP est majoré et un enrichissement des apports oraux réalisé, avec indication à une poursuite du suivi nutritionnel durant le séjour de réadaptation. Au vu du séjour prolongé et des éléments cliniques susmentionnés, une réadaptation gériatrique est organisée à l'HFR Riaz dès le 07.02.2020. Mme. Marik, patiente de 80 ans, connue pour les antécédents susmentionnés, consulte le service des urgences en raison d'une dyspnée progressive depuis 2 mois avec acutisation les 3 derniers jours. Au bilan biologique initial, nous mettons en évidence une insuffisance respiratoire partielle à la gazométrie, des NT-proBNP élevés ainsi qu'une insuffisance rénale d'origine. La radiographie thoracique montre des signes de surcharge cardiaque. L'ECG montre une fibrillation auriculaire. Le bilan thyroïdien revient légèrement perturbé avec une TSH élevée et une T4 très légèrement au-dessus de la norme. Nous retenons le diagnostic de décompensation cardiaque sur fibrillation auriculaire insuffisamment ralentie. Après titration par métoprolol aux urgences et augmentation transitoire des diurétiques de base de 5 à 10 mg de torasémide, la patiente évolue favorablement. Durant l'hospitalisation, un ultrason cardiaque est réalisé, montrant des troubles de la cinétique septo-apicale absents au comparatif de 2018, motivant la réalisation d'une coronarographie. Cette dernière démontre une absence de resténose intrastent active de l'IVA proximale et une stabilité de la sténose de l'IVA moyenne englobant l'origine de la 2ème diagonale. Le point de ponction radial ne montre pas d'hématome. À l'étage, nous augmentons le traitement de bêta-bloquant pour une dose totale de 75 mg de métoprolol par jour pour une fréquence cardiaque au repos de 70 bpm, bien tolérée. Dans ce contexte, le traitement par cordarone est arrêté. Concernant ses traitements, nous arrêtons le Plavix qui avait été introduit pour 3 mois en mars 2018 après la pose d'un stent dans l'IVA et qui actuellement n'a plus d'indication. L'aspirine est également arrêtée avec poursuite du Xarelto 15 mg. La patiente rentre à domicile le 14.02.2020. Mme. Marmier est une patiente de 40 ans, qui est hospitalisée en électif le 03.02.2020 afin de bénéficier d'un bypass gastrique proximal. L'intervention se déroule sans complication. Les suites opératoires sont simples, permettant à la patiente un retour à domicile le 05.02.2020. Elle sera par la suite revue à la consultation du Dr. X pour un contrôle clinique. Mme. Marmy est une patiente de 21 ans, connue pour un statut post-cure de hernie diaphragmatique à la naissance avec reprise chirurgicale à 2 ans, qui se présente le 07.02.2020 avec des douleurs abdominales diffuses apparues la veille. L'évaluation aux urgences met en évidence un iléus grêle avec un saut de calibre au flanc droit et une faible quantité de liquide libre associée. Au vu de l'état clinique et du laboratoire rassurant, un traitement conservateur avec sonde naso-gastrique de décharge est débuté. L'évolution est favorable avec une reprise de transit rapide et un retrait de la sonde naso-gastrique bien supporté, permettant un retour à domicile le 11.02.2020. La patiente sera revue pour un contrôle clinique chez son médecin traitant en fin de semaine. Mme. Marques est une patiente de 34 ans avec des antécédents de réactions allergiques sur aspirine, pénicilline, Nopil (non investiguées), qui dans un contexte d'un traitement antalgique post-opératoire datant du 17.02.2020 aurait présenté depuis le 23.02.2020 l'apparition d'une éruption cutanée papulo-prurigineuse se généralisant le 25.02.2020 avec apparition d'une dyspnée associée à l'introduction d'un traitement par AINS et Novalgine. Par la suite, la patiente s'automédique par 2 comprimés de Xyzal et devant l'aggravation des symptômes décide de consulter les urgences de l'HFR Riaz. À son arrivée aux urgences, nous retrouvons une patiente apyrétique, hémodynamiquement stable, présentant une auscultation cardio-pulmonaire sans particularité. Au niveau cutané, nous mettons en évidence une éruption généralisée papulo-prurigineuse avec un dermographisme associé. Sur le plan ORL, nous notons un œdème de la langue avec sensation d'obstruction de l'oropharynx selon la patiente. Le reste du bilan est sans particularité. Cette réaction allergique stade III motive l'injection IM d'adrénaline par EPIPEN de 0.3 mg associée à un traitement par Solumedrol 125 mg, permettant une évolution favorable avec régression des symptômes cutanés et disparition de l'œdème de la langue. La patiente est surveillée sur le plan hémodynamique, respiratoire et ORL pendant 24 h en lit d'observation aux urgences afin d'éviter un rebond allergique.Le 26.02.2020 la patiente ne présente pas de recrudescence de la symptomatologie. Nous proposons de maintenir le traitement par Prednisone pendant 5 jours et par Xyzal pendant 5 jours. La patiente est instruite à l'utilisation de l'Epipen en cas de réaction allergique. Elle reçoit un Epipen et une ordonnance pour un deuxième à acheter à la pharmacie tout de suite. Nous lui conseillons également de consulter à 6 semaines un allergologue (Dr. X) pour un bilan allergologique avec interdiction stricte à la prise d'AINS et de Novalgine. L'antalgie post-opératoire est gérée par Dafalgan et Tramal par la suite. Mme. Y rentre à domicile le 26.02.2020. Mme. Y, connue pour des troubles anxio-dépressifs et des migraines, consulte les urgences le 31.01.2020 suite à l'apparition de sensations vertigineuses, des nausées et des troubles de la coordination. Les symptômes seraient apparus après un épisode de céphalée. À savoir que la patiente a changé de traitement benzodiazépine la veille (suite à la consultation au RFSM, avec un changement du Temesta par Demetrin pour une tentative de sevrage). Aux urgences, la patiente est perçue transpirante avec des tremblements des membres non abolis par les actions. Le tableau clinique évoque un syndrome de sevrage aux benzodiazépines, qui nécessite une surveillance rapprochée en MEDU. Une réintroduction progressive de Temesta en MEDU a permis la résolution des symptômes. Selon l'avis du psychiatre (Dr. X), une reprise de Temesta 2.5 mg 2x/j, avec une diminution de la posologie de la Fluoxetine à 10 mg/j et l'introduction du Seroquel à 25 mg/j, ainsi que la proposition d'avancer le rendez-vous avec son psychiatre traitant ont été proposées à la patiente. Au vu de la bonne évolution clinique, Mme. Y quitte notre service le jour même après quelques heures de surveillance. Mme. Y, âgée de 61 ans, connue pour une BPCO stade III D selon GOLD 2019, nous est adressée par l'HFR Fribourg pour une réadaptation respiratoire suite à 2 épisodes d'exacerbation à germe indéterminé quasi-continus. Les vaccins ne sont pas à jour. Sur le plan social, la patiente vit seule dans un appartement avec ascenseur. Elle est à la retraite (travaillait dans les soins). À l'admission, la saturation en oxygène est de 96% à l'air ambiant. En général, elle rapporte une dyspnée stade II selon l'échelle mMRC avec une légère toux et quelques expectorations blanchâtres occasionnelles. Au status, la patiente présente une diminution du murmure respiratoire, sans bruit surajouté. Elle présente également un état cachectique avec un poids de 36.8 kg. La spirométrie d'entrée montre des valeurs compatibles avec un syndrome obstructif de degré sévère et confirme le diagnostic de BPCO stade III selon GOLD 2019. Le CAT score atteste un stade D. La gazométrie d'entrée à l'air ambiant montre une insuffisance respiratoire globale avec une saturation à 87%. La radiographie du thorax met en évidence un syndrome obstructif avec une augmentation du diamètre antéro-postérieur de la cage thoracique et aplatissement des coupoles diaphragmatiques. L'anamnèse fait suspecter une composante asthmatique et l'examen de laboratoire révèle une élévation des éosinophiles, raison pour laquelle nous introduisons un traitement avec Alvesco. La patiente n'a pas toléré plusieurs CSI dans le passé. Sur le plan nutritionnel, la patiente présente une malnutrition protéino-énergétique grave en lien avec des besoins augmentés sur maladie cachectisante, démontrée par un NRS à 5 et un BMI à 14.8 kg/m2. Mme. Y a réussi à couvrir ses besoins avec notamment 2 SNO/jour. Après 5 jours d'hospitalisation, Mme. Y quitte notre service, à sa demande, le 07.02.2020 en état général conservé. Mme. Y, patiente de 72 ans, connue pour les antécédents susmentionnés, est hospitalisée électivement par son médecin traitant pour la prise en charge d'une baisse de l'état général avec cachexie dans le contexte d'une BPCO stade III/IV. Au bilan biologique, aucune valeur pathologique n'est mise en évidence. En raison du CT scanner effectué en ambulatoire en décembre 2019 ainsi que des fonctions pulmonaires réalisées en février 2020, nous ne faisons pas d'autre investigation. Sur le plan pulmonaire, elle ne présente pas d'exacerbation de sa maladie. Nous adaptons légèrement le traitement bronchodilatateur et abordons le thème de la réadaptation pulmonaire à l'HFR Billens, qu'elle refuse catégoriquement. L'équipe de diététique propose de compléter les repas par des substituts nutritifs durant l'hospitalisation. Sur le plan thymique, la patiente nous fait part de son état de tristesse. Elle est vue par l'équipe de psychiatres qui lui propose de fixer des rendez-vous en ambulatoire, que la patiente prendra d'elle-même si elle le juge nécessaire. Nous organisons des soins à domicile ainsi que de l'aide pour le ménage, ce qui était sa difficulté principale. Mme. Y rentre à domicile avec aide, le 18.02.2020. Mme. Y, 59 ans, est admise aux soins intensifs pour une insuffisance rénale aiguë AKIN 3. La patiente est connue pour un adénocarcinome colorectal opéré le 22.10.2019 avec mise en place d'une stomie et traitée par radiothérapie et chimiothérapie adjuvante par Xeloda. Elle est hospitalisée à l'HFR Riaz depuis le 01.02.2020 pour une baisse de son état général avec nausées, vomissements et douleurs abdominales survenant suite à sa dernière chimiothérapie par Xeloda (débutée mi-janvier et arrêtée le 30.01.2020). Les investigations retrouvent une insuffisance rénale aiguë avec un status oncologique stable, raison pour laquelle la patiente est transférée aux soins intensifs. L'évolution est favorable de la fonction rénale avec reprise d'une diurèse et amélioration de l'équilibre acido-basique sous hydratation. Une origine pré-rénale sur les pertes digestives est retenue. D'entente avec le chirurgien de garde, on introduit un traitement par Imodium pour ralentir le transit par la stomie. On vous prie d'adapter ce traitement et les apports hydriques en fonction de l'évolution. Une antibiothérapie empirique par Rocéphine est maintenue pour suspicion d'une infection urinaire. À noter qu'à la relecture du scanner abdominal, il y a un doute sur une cholécystite. On vous propose de compléter les investigations par une échographie abdominale. Une thrombopénie nouvelle est diagnostiquée le 06.02.2020, dont l'origine est probablement médicamenteuse (chimiothérapie). Un TIH n'est pas exclu, raison pour laquelle nous stoppons l'héparine et dosons les anticorps anti-PF4, qui sont à pister. Une anticoagulation prophylactique par héparine de bas poids moléculaire est à débuter dès que possible. La nutrition entérale est poursuivie durant son séjour, que nous adaptons sur proposition des nutritionnistes par Novasource Control à 30 ml/h. La patiente est retransférée à l'HFR Riaz le 06.02.2020 pour suite de prise en charge. Mme. Y, âgée de 50 ans, connue pour les comorbidités et antécédents susmentionnés, nous est adressée par l'HFR Fribourg pour une réadaptation musculo-squelettique et rééducation à la marche suite à des transsudats pleuraux d'origine probablement cirrhotique le 20.01.2020. Pour rappel, Mme. Y est atteinte d'une cirrhose Child-C d'origine probablement éthylique et est en attente de transplantation du foie aux Hôpitaux Universitaires de Genève (HUG). Sur le plan social, la patiente vit seule à domicile. Elle ne travaille pas, elle était comptable. Elle a une rente AI à 100% depuis octobre 2019. À l'admission, elle est hémodynamiquement stable et les paramètres vitaux sont dans la norme hormis une tension artérielle à 92/56 mmHg. Les douleurs sont bien contrôlées par l'antalgie en place. Elle a un drain pleural à l'hypochondre droit pour la ponction d'ascite, une sonde nasogastrique et une perfusion d'albumine.Au status, la patiente est orientée, collaborant et ictérique. Elle présente une force globale des membres inférieurs cotée à M4 et la sensibilité est conservée. Ataxie statique et cinétique. Nous organisons une prise en charge interdisciplinaire avec physiothérapie, ergothérapie et suivi nutritionnel. La patiente se déplace avec un rollator sur un périmètre de 60m, limitée par la fatigue. Le 09.02.2020, Mme. Y est transférée aux HUG pour greffe hépatique. Mme. Y, patiente de 50 ans, consulte les urgences en raison d'une dyspnée d'apparition progressive sur quelques jours. Un épanchement pleural droit est mis en évidence cliniquement et radiologiquement. Un premier drainage est réalisé sur 2 jours et 4.5 litres d'un transsudat sont retirés. La cytologie et la culture sont sans particularité. L'origine cirrhotique de l'épanchement pleural est retenue, les traitements diurétiques sont alors majorés. Malgré le drainage, la dyspnée de la patiente se péjore et l'épanchement réapparaît. Un PleurX est posé le 27.01.2020 avec retrait journalier jusqu'à 1 litre d'épanchement. Durant l'hospitalisation, nous gardons un contact régulier avec nos collègues des HUG pour les tenir au courant de la situation. À partir du 28.01.2020, Mme. Y présente des signes d'encéphalopathie hépatique, dans le contexte d'une constipation. La majoration des laxatifs au lactulose, ainsi qu'un lavement au lactulose, permettent une évolution favorable sur les troubles de l'état de conscience. Durant l'hospitalisation, nous constatons des valeurs glycémiques au-dessus de la norme. Nous introduisons un traitement d'insuline et laissons le soin au service d'endocrinologie de suivre la patiente après son transfert à Billens pour la suite de la prise en charge. Mme. Y présente une forte asthénie durant l'hospitalisation. Après discussion avec sa fille, un retour à domicile dans cet état ne nous paraît pas envisageable. Nous organisons donc une réhabilitation musculo-squelettique à Billens où la patiente est transférée le 05.02.2020. Mme. Y, patiente de 45 ans, connue pour un status post-bypass gastrique en mars 2019 qui avait par la suite perdu 32 kg, se présente le 13.02.2020 aux urgences en raison de douleurs abdominales épigastriques depuis une semaine avec une péjoration le jour même. Le bilan effectué aux urgences ne retrouve pas de complication venant de l'opération, en particulier pas d'image d'hernie interne. On retrouve cependant une image de subiléus sans saut de calibre, mais avec reflux du produit de contraste dans l'estomac exclu. La patiente est hospitalisée dans notre service pour prise en charge d'un subiléus avec une antalgie et une surveillance clinique. Lors de la première nuit, la patiente présente plusieurs épisodes de selles liquides avec une nette amélioration de la clinique. Une radiographie abdominale de contrôle effectuée le lendemain retrouve du produit de contraste dans le côlon. La patiente peut retourner à domicile le 15.02.2020. Mme. Y présente une fracture du péroné distal du talus et du calcanéum suite à une entorse de la cheville D il y a huit semaines. Je propose de bilanter le pied par un CT scan pour voir si les fractures sont consolidées. Je reverrai la patiente après cet examen pour discuter des résultats et des différentes options thérapeutiques. Mme. Y consulte les urgences suite à une perte de connaissance avec chute de sa hauteur et traumatisme crânien contre le sol. Elle rapporte aussi être sous antibiotiques depuis une semaine pour un abcès dentaire et dit avoir arrêté de boire de l'alcool dans ce contexte. À l'hétéro-anamnèse, une consommation d'une bouteille de Rosé par jour est rapportée. De plus, la patiente présente depuis quelques jours des hallucinations, la sensation d'être contrôlée et des troubles de la mémoire. Sur avis neurologique, une ponction lombaire est réalisée et se révèle dans la norme. Un scanner cérébral, complété d'une IRM, revient dans la norme. Un EEG exclut une origine épileptique ou encéphalopathique. Nous concluons donc à un syndrome de sevrage à l'alcool compliqué. Un traitement d'Oxazépam et de substitution vitaminique sont introduits avec une bonne réponse clinique. Nous sollicitons la psychiatrie de liaison qui retient une indication à un sevrage en institution et nous plaçons la patiente sous PAFA le 27.02.2020 pour effectuer un sevrage hospitalier à Marsens. Concernant la syncope, nous l'interprétons probablement dans le contexte du sevrage. Une ETT et un ECG se révèlent dans la norme. Un Holter est installé durant l'hospitalisation mais Mme. Y l'ôte avant la fin de l'enregistrement. Nous vous laissons le soin de réorganiser un Holter par la suite dans le cadre du bilan de syncope. Mme. Y peut être transférée à Marsens sous PAFA le 28.02.2020. Mme. Y est une patiente de 50 ans qui se présente aux urgences en raison de douleurs abdominales situées au bas-ventre, irradiant dans le dos, d'intensité 9/10, constantes, crampiformes, ayant débuté lorsqu'elle a commencé à vomir le matin même de l'admission, de façon aiguë. Les trois premiers épisodes étaient alimentaires, le dernier biliaire. Notion de diarrhées liquides depuis la veille. Dernières menstruations en décembre 2019 (pré-ménopause ?). Les douleurs n'ont pas répondu à la prise de Buscopan. À noter que la patiente est suivie par Dr. X pour un carcinome mammaire traité par radiothérapie, actuellement sous Tamoxifène 1 x/jour. À l'admission aux urgences, l'auscultation abdominale met en évidence des bruits normaux en tonalité, diminués en fréquence, une détente diffuse, une palpation douloureuse sur les quatre quadrants. Le reste de l'examen clinique est sans particularité. Au bilan biologique, nous retrouvons des tests pancréatico-hépatiques fortement perturbés avec GOT 230 U/l, GPT 200 U/l, LDH 739 U/l, phosphatase alcaline 142 U/l, gamma GT 770 U/l, bilirubine totale 26 mcmol/l, directe 21.3 mcmol/l, amylase totale 1512 U/l, et lipase 3752 U/l. Le bilan est complété par la réalisation d'un CT abdominal qui met en évidence une stéatose hépatique diffuse, un épaississement des parois de la vésicule biliaire pouvant correspondre à un status post-passage de calcul, DD une cholécystite aiguë débutante. Il n'y a pas de cholécystolithiase radio-opaque. Présence d'une discrète infiltration de la graisse rétro-péritonéale en regard de la queue du pancréas (pancréatite aiguë). Nous retenons le diagnostic de pancréatite aiguë et Mme. Y est hospitalisée dans le service de chirurgie, mise à jeun, sous antalgie par Pethidine 6 x 50 mg/jour et hydratation par Glucosalin 2:1 2000 ml/jour. Une reprise de l'alimentation pauvre en graisse dès le 07.02.2020 est bien tolérée et, devant l'amélioration clinico-biologique, nous effectuons un relais de l'hydratation par Nacl. Le 10.02.2020, Mme. Y peut retourner à domicile. Elle prendra rendez-vous à votre consultation pour contrôle dans une semaine. Un ultrason abdominal est prévu le 19.02.2020 à l'HFR Riaz. Mme. Y est une patiente de 26 ans, qui se présente le 16.02.2020 aux urgences en raison de douleurs abdominales depuis la veille avec une migration secondaire en fosse iliaque droite. L'examen clinique retient la suspicion d'une appendicite débutante et au vu de l'imagerie effectuée aux urgences, qui n'est pas concluante, nous décidons d'effectuer une laparoscopie exploratrice. Lors de celle-ci, nous effectuons l'appendicectomie qui confirme le diagnostic d'appendicite. Les suites opératoires sont simples, permettant à Mme. Y un retour à domicile le 18.02.2020.Mme. Mesot, patiente de 71 ans connue pour les comorbidités susmentionnées, se présente aux urgences le 17.02.2020 en raison d'une péjoration de sa dyspnée depuis environ une semaine, à noter qu'elle a présenté il y a environ 15 jours une IVRS traitée par co-amoxicilline par son médecin traitant. Dans ce contexte, la patiente est hospitalisée en médecine interne le 18.02.2020. Durant le séjour, la patiente bénéficie de traitements bronchodilatateurs associés à corticoïdes inhalés et systémiques ainsi que de la physiothérapie respiratoire. Un frottis de dépistage de la grippe se révèle négatif et une radiographie thoracique montre des remaniements parenchymateux en lien avec la BPCO connue, sans argument pour un foyer infectieux ou un pneumothorax. L'évolution étant rapidement favorable, Mme. Mesot rentre à domicile le 22.02.2020. Mme. Mettraux-Julmy est une patiente de 73 ans, connue pour une insuffisance rénale chronique terminale sur néphroangiosclérose d'origine hypertensive, qui est hospitalisée dans notre service pour bénéficier de la confection d'une boucle Omniflow au niveau de l'avant-bras gauche le 06.02.2020. L'opération se déroule sans complication. Les suites post-opératoires sont simples avec un bon thrill palpé et des plaies calmes permettant un retour à domicile le 07.02.2020. Mme. Meyer, patiente de 88 ans, est hospitalisée dans notre service de médecine interne en raison d'une pneumonie communautaire bi-basale. La patiente présente depuis 3 jours une baisse de l'état général avec toux et expectorations, sans état fébrile. Un traitement par Co-Amoxicilline est débuté par MedHome après une visite à domicile. En raison d'une mauvaise évolution, la patiente est conduite par son fils aux urgences. Une persistance d'un syndrome inflammatoire malgré la Co-Amoxicilline est mise en évidence, et une radiographie du thorax confirme une pneumonie bi-basale ; les antigènes urinaires reviennent négatifs pour la Légionelle. Un traitement par Clarithromycine et Ceftriaxone est débuté, avec relais oral par Céfuroxime, pour une durée totale d'antibiothérapie de 5 jours, avec bonne évolution clinico-biologique. Une majoration des soins à domicile n'est pas désirée par la patiente actuellement. Après discussion avec le fils de la patiente, et au vu des troubles cognitifs de la patiente, une majoration du réseau ambulatoire est à envisager, ce que nous vous laissons organiser avec la patiente, le fils et la curatrice de la patiente. La patiente rentre à domicile le 21.02.2020, avec reprise du suivi par les soins à domicile. Mme. Michod est une patiente de 89 ans qui consulte les urgences en raison d'une chute sur faiblesse des membres inférieurs après s'être levée de son lit le matin du 08.01.2020, sans traumatisme crânien, perte de connaissance ou amnésie circonstancielle. Mme. Michod a pu se relever seule, se plaint de douleur au niveau de la hanche droite avec une impotence fonctionnelle. Pour rappel, la patiente est connue pour des troubles de la marche et de l'équilibre avec des chutes à répétition. Sur le plan social, Mme. Michod vit seule dans un appartement au 4ème étage avec ascenseur à Romont. À son entrée en gériatrie, la patiente est stable sur le plan hémodynamique et afébrile. L'examen clinique montre une douleur à la palpation de la hanche droite et de la cheville droite sans limitation de la mobilisation, hormis un souffle cardiaque systolique plus prononcé dans le foyer aortique irradiant dans l'aisselle. Le reste du statut revient dans la norme, notamment le statut neurologique. Les radiographies du bassin, de la hanche droite, du fémur et de la cheville droite ne montrent pas de fracture. La radiographie de la colonne lombaire montre une fracture-tassement D11. Un avis est demandé à la Team Spine qui préconise de compléter le bilan par un CT de la colonne lombaire et thoracique qui montre que cette fracture-tassement D11 est connue et stable. Ce même CT montre également un tassement L5 nouveau par rapport au CT comparatif de juin 2019. Le Dr. X de la Team Spine préconise une radiographie lombaire de contrôle en hospitalier qui montre une légère péjoration du tassement L5 de 6 mm antérieurement et 4 mm postérieurement. Mme. Michod est traitée par antalgie Dafalgan et Oxycontin et peut se mobiliser librement selon la douleur. Une IRM à la recherche d'une fracture fraîche pouvant poser l'indication à une cimentoplastie serait indiquée mais la patiente insiste pour rentrer à domicile avant que nous puissions organiser cet examen. Nous vous laissons le soin de diminuer progressivement le traitement d'Opiacé et de revoir l'indication à effectuer cette IRM en ambulatoire. Au vu des nombreux antécédents de chutes et des fractures tassements vertébrales multiples, nous proposons une investigation en ambulatoire à la recherche d'une ostéoporose. Durant son séjour, Mme. Michod bénéficie d'une réadaptation gériatrique du 08.01.2020 au 24.01.2020. Mme. Michod participe à des séances de physiothérapie de mobilisation. À sa sortie, son périmètre de marche à l'aide du rollator est de 120 mètres avec 2 pauses assises. Sa mesure d'indépendance fonctionnelle totale est évaluée à 89 /126 par rapport à 76/126 à son entrée (MIF physio : transferts 6/7, déplacement 6/7, escaliers 1/7). Le TUG s'effectue en 32 secondes avec le rollator. En ergothérapie, la patiente profite d'une prise en charge pour l'adaptation aux activités de la vie quotidienne. Mme. Michod peut gérer une activité simple mais sa mobilité doit être améliorée pour assurer sa sécurité. Sur le plan diététique, le bilan nutritionnel met en évidence une malnutrition protéino-énergétique légère, en lien avec un faible appétit chronique, démontrée par un BMI à 19.1 kg/m2 et un NRS à 3/7. Sur le plan cognitif, les tests de dépistage effectués le 14.01.2020 mettent en évidence un MMS à 15/30, avec des difficultés dans l'orientation et les fonctions exécutives principalement. Le test de la montre est refusé par la patiente, car trop difficile. L'échelle gériatrique de dépression s'élève à 7/15. Au vu d'un bilan neuropsychologique déjà effectué en avril 2019, la patiente sera convoquée à la consultation de la mémoire en ambulatoire. Notre diagnostic est une démence sévère d'origine vasculaire ou neuro-dégénérative. Le 24.01.2020, Mme. Michod quitte notre service avec la mise en place de soins à domicile comme suit : 1x/semaine pour le contrôle des signes vitaux, 1x/semaine pour le semainier, 2x/jour pour la médication, 2x/jour pour les soins de base. Mme. Michod est une patiente de 89 ans qui est admise en réadaptation gériatrique pour la suite de sa prise en charge. Pour rappel, Mme. Michod est hospitalisée du 08.01.2020 au 24.01.2020 en gériatrie aiguë pour des troubles de la marche avec chutes à répétition d'origine multifactorielle et mise en évidence de fracture-tassement L5 nouvelle traitée conservativement. Le 24.01.2020 une sortie est organisée en accord avec la famille et ce, malgré l'inquiétude de l'équipe soignante quant à sa capacité à rentrer à domicile. Du 25.01.2020 au 30.01.2020, Mme. Michod est ré-hospitalisée en gériatrie aiguë suite à un maintien à domicile impossible. Sur le plan social, Mme. Michod vit seule dans un appartement au 4ème étage à Romont. Durant son séjour, Mme. Michod participe à des séances de physiothérapie de mobilisation. À sa sortie, son périmètre de marche à l'aide d'un rollator est de 60 mètres avec une pause. Sa mesure d'indépendance fonctionnelle totale est évaluée à 62/126 par rapport à 64/126 à son entrée (MIF physio : transferts 5/7, déplacement 5/7, escaliers 1/7). Le TUG se réalise en 35 secondes avec l'aide du rollator.En ergothérapie, la patiente profite d'une adaptation des moyens axillaires mais est plutôt contre une prise en charge très intensive et refuse certaines prises en charge. Une démence sévère est mise en évidence durant sa première hospitalisation au vu d'un MMS à 15/30 (consilium de neuropsychologie-aphasiologie ci-joint). Au vu de troubles cognitifs très sévères et de l'anosognosie de ceux-ci, d'un point de vue strictement neuropsychologique, la capacité de discernement de Mme. Y concernant le choix du lieu de vie est altérée. Un avis psychogériatrique est demandé auprès du Dr. X qui préconise un transfert dans le service de psychogériatrie de Marsens sous PAFA pour la suite de sa prise en charge avant un placement en Home. Mme. Y refuse catégoriquement d'être placée en Home, nous effectuons une demande de mise sous curatelle auprès de la justice de paix. Le 10.02.2020, Mme. Y quitte notre service et est admise au RFSM de Marsens. Mme. Y est une patiente de 89 ans qui nous est amenée par ambulance suite à des soins impossibles à domicile et douleurs lombaires non gérables à domicile. Pour rappel, Mme. Y a été hospitalisée du 08.01.2020 au 24.01.2020 pour des chutes à répétition. Depuis sa sortie de l'hôpital, Mme. Y est asthénique, ne s'alimente pas et se plaint de douleur au niveau de la hanche droite sans notion de chute récente. Sur le plan social, la patiente vit seule dans un appartement au 4ème étage avec ascenseur à Romont. Au status d'entrée, nous mettons en évidence un souffle cardiaque à 2/6 connu. Sur le plan pulmonaire et abdominal, l'auscultation est normale. Sur le plan neurologique, le score de GCS est à 15/15 ; la patiente est désorientée dans le temps et l'espace mais orientée à la personne. Au niveau ostéo-articulaire, présence d'une douleur discrète à la palpation de la hanche droite. À son admission en gériatrie aiguë, nous adaptons l'antalgie avec une bonne amélioration sur les douleurs. Mme. Y participe à des séances de physiothérapie de mobilisation. Son périmètre de marche à l'aide d'un rollator est de 60 mètres avec une pause assise. Sa mesure d'indépendance fonctionnelle est évaluée à 58/126 (MIF physio : transferts 5/7, déplacements 5/7, escaliers 1/7). Le TUG se réalise en 40 secondes avec l'aide du rollator. Sur le plan cognitif, Mme. Y est connue pour des troubles modérés sur une maladie vasculaire avec composante neuro-dégénérative. Toutefois, la patiente présente une agitation psychomotrice et des signes de péjoration des troubles cognitifs. Un bilan neuropsychologique est effectué. Nous concluons à des troubles majeurs avec une capacité de discernement altérée. Un placement est nécessaire. Le 30.01.2020, au vu de la problématique cognitive, Mme. Y est admise en réadaptation gériatrique pour la suite de sa prise en charge. Mme. Y est hospitalisée aux soins intensifs pour un hématome sous-dural gauche aigu. La patiente, anticoagulée pour une fibrillation auriculaire, est hospitalisée à l'hôpital psychiatrique de Marsens pour une psychose aiguë. Elle fait une chute la veille, sans témoin, et est retrouvée le 04.02.2020 confuse et somnolente. Un scanner cérébral révèle un hématome sous-dural gauche. Au vu de l'âge et des co-morbidités de la patiente, au vu de ses directives anticipées, et après information à la famille, nos collègues neurochirurgiens procèdent à un traitement conservateur. Un scanner de contrôle à 24 heures montre une stabilité des lésions avec apparition d'un très discret contenu hématique dans la partie déclive dans la corne occipitale du ventricule latéral gauche sans hydrocéphalie associée. Elle développe plusieurs épisodes de crises épileptiques pour lesquelles nous instaurons un traitement de Keppra et Rivotril. Après 24 heures de surveillance, le status neurologique reste inchangé avec un GCS à 7-9 et des crises épileptiques en répétition malgré le traitement. L'EEG réalisé le 05.02.2020 montre un état de mal épileptique. La patiente présente durant son séjour une broncho-aspiration comme complication de son état comateux. L'évolution est par la suite défavorable et vu les directives anticipées limites chez une patiente multi-morbide, après discussion avec sa famille (fils), des soins de confort sont mis en place. La patiente décède le 06 février à 5:01. Mme. Y présente des douleurs du genou droit que je vois en premier lieu dans le contexte d'une décompensation arthrosique du compartiment interne, +/- lésion du ménisque interne. Je propose à Mme. Y de continuer la physiothérapie déjà prescrite et de faire un bilan par IRM de son genou droit le 11.2.2020. On profitera en même temps de faire un bilan des 2 hanches avec une radiographie. Je la revois le 14.2.2020 pour discuter les résultats et le traitement. La thrombo-prophylaxie peut être arrêtée. Je conseille à la patiente d'enlever l'attelle jeans et de marcher en charge complète sous protection de 2 cannes anglaises au besoin. Je lui prescris un régime fixe antalgique avec Dafalgan 1 gr 4 cp/jour combiné avec Voltarène 75 mg Retard 2 cp/jour, combiné d'une protection gastrique par Pantozol 40 mg 1 cp/jour fixe pendant 1 semaine et ensuite en réserve. Mme. Y présente 2 problèmes qui pourraient expliquer les gonalgies. D'un côté, elle a clairement une lésion complexe de la corne postérieure et moyenne du ménisque interne du genou droit et d'un autre côté, elle a une coxarthrose bilatérale prédominante à droite. J'explique à la patiente que les 2 diagnostics peuvent jouer un rôle dans la douleur du genou droit. La douleur mécanique qu'elle a dans la position accroupie est clairement liée au problème du ménisque. Je lui ai donc proposé une arthroscopie avec résection partielle du ménisque interne, +/- suture de celui-ci. La patiente est clairement informée du déroulement de l'intervention ainsi que des risques et des bénéfices liés à celle-ci. Elle nous donne son accord. Le consentement est signé. L'intervention est prévue en ambulatoire pour le 20.2.2020. La patiente sera encore vue par mes collègues du service d'anesthésie pour définir le type d'anesthésie. Mme. Y est une patiente de 99 ans qui nous est adressée après avoir été retrouvée à terre par les soins à domicile, avec une amnésie circonstancielle et un possible traumatisme crânien. Sa fille nous informe que Mme. Y a été traitée par Fucidine pour une infection cutanée du membre inférieur gauche au début du mois de janvier. À son admission en gériatrie aiguë, nous retenons des troubles de la marche d'origine multifactorielle avec une infection urinaire basse récente. Nous mettons en place un traitement de Nitrofurantoïne dès le 27.01.2020. La culture urinaire montre un Klebsiella pneumoniae multisensible. Le 31.01.2020, Mme. Y présente un état fébrile à 38.2°C ; dans un contexte, l'antibiothérapie est changée pour Bactrim jusqu'au 03.02.2020, malgré la sensibilité de la bactérie à la Nitrofurantoïne. L'ECG d'entrée réalisé met en évidence une fibrillation auriculaire inaugurale. Au vu de l'âge, le risque hémorragique et les chutes à répétition, nous renonçons à une anticoagulation. L'hypomagnésiémie est substituée par voie orale. Au vu des troubles de la marche et de l'équilibre avec chute, d'un possible traumatisme crânien avec une amnésie circonstancielle, nous effectuons un CT-cérébral qui ne montre pas de lésion post-traumatique ou de signe d'ischémie récente. La radiographie du bassin ne montre pas non plus de fracture. Par contre, la radiographie des lombaires met en évidence une spondylolisthésis L4-L5 et une suspicion de tassement L5. Au vu d'une absence de douleur à la percussion du rachis, nous décidons de traiter conservativement avec de la physiothérapie et une antalgie en réserve. Au vu des risques de nouvelles chutes, le traitement habituel de Zolpidem est stoppé.Durant son séjour, Mme. Y bénéficie d'une réadaptation gériatrique aiguë du 31.01.2020 au 06.02.2020. Mme. Y participe à des séances de physiothérapie de mobilisation. A sa sortie, son périmètre de marche à l'aide d'une canne simple est de 200 mètres et la patiente peut gravir 18 marches. Sa mesure d'indépendance fonctionnelle totale est évaluée à 92/126 par rapport à 86/126 à l'entrée (MIF physio : transferts 6/7, déplacement 6/7, escaliers 6/7). Le TUG se réalise en 15 secondes avec l'aide de la canne simple. En ergothérapie, le BME révèle un trouble de mémorisation et de l'attention. La patiente échoue au test de compréhension et est hésitante au niveau de l'orientation. Praxie adaptée. Au niveau de la cuisine, nous notons une bonne capacité physique, seules des difficultés cognitives entravent l'activité. Les repas lui seront livrés. Mme. Y sera supervisée par les soins à domicile qui l'aideront pour la gestion des activités de la vie quotidienne 3x/jour. Sur le plan diététique, le bilan nutritionnel ne met pas en évidence de malnutrition protéino-énergétique. Sur le plan cognitif, les tests de dépistage effectués le 04.02.2020 mettent en évidence un MMS à 13/30 et un test de la montre à 4/7. L'échelle gériatrique de dépression s'élève à 0/15. La patiente est suivie régulièrement par les soins à domicile, les repas lui seront livrés et Mme. Y présente quand même une capacité de se débrouiller en milieu connu. Il n'y a pas d'interdiction de retour à domicile avec cette structure maximale en attendant une place en EMS. Le 07.02.2020, Mme. Y quitte notre service avec la reprise de soins à domicile, en attendant une place en Home, comme suit : 3x/jour pour l'hydratation et l'alimentation, 1x/jour pour les médicaments, 3x/jour pour les soins de base. Mme. Y est une patiente de 54 ans connue pour une maladie thromboembolique traitée par Marcoumar, hospitalisée du 7 au 13 décembre 2019 dans notre service pour une migration lithiasique. La patiente est actuellement hospitalisée dans notre service pour une cholécystectomie élective. L'intervention se déroule sans complication le 18.02.2020 et les suites post-opératoires sont simples. Mme. Y peut regagner son domicile en bon état général le 20.02.2020. La patiente sera revue le lundi 24.02.2020 par son médecin traitant pour adapter le traitement de Marcoumar et arrêter les injections de Clexane. Mme. Y est une patiente de 90 ans qui consulte les urgences de Tavel accompagnée par son fils pour une désorientation et une agitation aiguë avec un maintien difficile à domicile depuis 1 jour. Nous sommes d'accord avec l'hétéro-anamnèse du fils et Mme. Y a eu de la toux sèche il y a 2-3 jours sans autre symptôme. Sur le plan social, Mme. Y vit seule à domicile avec un passage des soins à domicile 2x/jours. A Tavel, une radiographie est faite ne montrant pas de foyer clair. Le bilan biologique révèle un minime syndrome inflammatoire avec une CRP à 12 mg/l, sans leucocytose. Un PCR Influenza est fait mettant en évidence une grippe A chez une patiente immuno-supprimée par Methotrexate, raison pour laquelle nous mettons en place le Tamiflu pendant 5 jours avec une bonne réponse clinique. Le 15.02.2020, au lendemain de son admission en gériatrie aiguë, l'état confusionnel aigu avec différentiel de péjoration d'un syndrome démentiel connu sur le contexte infectieux est résolu, avec un retour à son état habituel. Au vu d'une hypertension persistante, nous débutons un traitement par Périndopril, avec un bon contrôle tensionnel. Nous vous laissons le soin de faire le suivi en ambulatoire. Concernant les troubles électrolytiques avec hypokaliémie et hyponatrémie et l'étiologie probable de déshydratation, dans un contexte fébrile, nous mettons en place une hydratation intraveineuse ainsi qu'une supplémentation de potassium per os. La carence en vitamine D est substituée. Au niveau de l'anémie normocytaire, normochrome arégénératif, nous substituons les carences vitaminiques. Nous vous laissons le soin de suivre et, si besoin, d'investiguer à distance l'étiologie. Mme. Y participe à des séances de physiothérapie de mobilisation. A sa sortie, son périmètre de marche sans moyen auxiliaire est de 120 mètres et la patiente peut gravir 27 marches à l'aide de la main courante. Sa mesure d'indépendance fonctionnelle totale est évaluée à 53/126 par rapport à 33/126 à son entrée (MIF physio : transferts 6/7, déplacement 7/7, escaliers 6/7). Le TUG se réalise en 18 secondes avec l'aide du rollator. Sur le plan cognitif, les tests de dépistage ne sont pas réalisés au vu de la démence connue de Mme. Y. Le 27.02.2020, Mme. Y quitte notre service afin de rejoindre le Home St-Martin à Tavel, tout en ayant un suivi particulier à votre consultation. Mme. Y, 65 ans, connue pour un carcinome épidermoïde de la marge anale, traité par radiothérapie et premier cycle de chimiothérapie le 03.02.2020, consulte pour deux épisodes de douleurs thoraciques de type oppressif avec irradiation thoracique à droite, associés à une dyspnée transitoire et une anxiété, sans vertige la nuit du 04-05.02. Ces douleurs étant possiblement favorisées par l'administration de 5FU chez une patiente présentant une anatomie des coronaires tortueuse, comme objectivé à la coronarographie du 10.02.2020. Les cardiologues proposent ainsi la poursuite du traitement antihypertenseur et de l'aspirine à vie. Afin de prévenir une récidive, il est proposé d'effectuer la prochaine chimiothérapie dans un milieu surveillé. Mme. Y, 80 ans, est hospitalisée dans notre service de médecine interne en raison d'une décompensation diabétique hyperglycémique dans le cadre d'une infection urinaire basse et d'un traitement de corticoïdes. La patiente présente un état confusionnel en progression depuis 3 semaines, associé à une asthénie et une polyurie. Une décompensation hyperglycémique, sans critère hyperosmolaire ou acido-cétosique, est mise en évidence à l'admission. Un traitement d'insuline est introduit dès son arrivée, avec adaptation des doses avec nos collègues diabétologues. A noter que la patiente avait déjà un pré-diabète en avril 2019, qui n'était pas encore traité. Ainsi, un traitement anti-diabétique oral par Metformine, puis Janumet est également introduit. L'origine de la décompensation diabétique est probablement mixte, dans un contexte de corticothérapie pour une suspicion de polymyalgia rheumatica et d'une infection urinaire. Une infection urinaire basse à E. coli ESBL est traitée par Bactrim (sensible) pour une durée de 7 jours avec une bonne évolution clinique. Dans un contexte de suspicion de polymyalgia rheumatica, un traitement de Prednisolone avait été débuté par vos soins en décembre 2019. En lien avec l'amélioration de la symptomatologie et de la décompensation diabétique, un schéma dégressif est débuté jusqu'à une dose de 5 mg, qui est bien tolérée par la patiente. La patiente présente une gêne oculaire de l'œil gauche, sans trouble visuel, ni inflammation visible. Elle présente un larmoiement non purulent, avec œdème de la paupière supérieure, sans inflammation des glandes palpébrales. La patiente aurait été vue 3x à la consultation du Dr. X, ophtalmologue à Bulle, pour les mêmes raisons avec mise en place d'un traitement symptomatique. Le cabinet n'ayant pu être contacté, nous vous laissons le soin d'organiser une consultation en ambulatoire si persistance des symptômes.Au niveau social, la situation à domicile devient de plus en plus précaire, avec une perte progressive de l'autonomie dans les activités de la vie quotidienne, et avec introduction des soins à domicile récemment. Après discussion avec les proches-aidants, le fils et la belle-fille, un retour à domicile semble compromis. Dans ce contexte, un court-séjour est organisé dès le 27.02.2020, et un placement définitif sera à réévaluer avec la patiente et sa famille. La patiente reste hospitalisée au sein de l'HFR dans l'attente d'un court-séjour, bien que la prise en charge spécifique par notre service soit maintenant terminée. Il en résulte un séjour de reclassement le 26.02.2020 et vous recevrez à sa fin un simple courrier complémentaire vous informant que la patiente a quitté le service. Le courrier contiendra uniquement les éventuelles notes de suite et une copie de l'ordonnance des médicaments à la sortie. Mme. Y, patiente de 58 ans connue pour les antécédents susmentionnés, est hospitalisée pour douleurs thoraciques accentuées post-coronarographie. Pour rappel, la patiente a bénéficié d'une coronarographie élective le 12.02.2020 à l'HFR Fribourg par Dr. X, à cause de douleurs thoraciques atypiques depuis plus de 10 ans, associées à un test d'effort douteux cliniquement et électriquement. L'examen retrouve une subocclusion de l'artère coronaire droite avec collatéralisation et malgré plusieurs tentatives, une impossibilité de poser un stent. La patiente est sortie à 16h, avec une nouvelle coronarographie prévue initialement le 17.02.2020. Cependant, une douleur thoracique irradiante dans la mâchoire, le dos, en forte péjoration sur l'après-midi l'amène à reconsulter les urgences. Après avis cardiologique, la patiente devrait bénéficier d'une nouvelle coronarographie pour tenter une désoblitération de l'artère. Cependant, la patiente explique qu'en raison des nombreuses intolérances médicamenteuses qu'elle présente, elle ne prendra pas de Plavix, et probablement pas d'Aspirine, ce qui contre-indique une revascularisation. Un CT scanner permet d'exclure une dissection aortique et une embolie pulmonaire. Cliniquement, les douleurs s'améliorent après antalgie par morphine, qu'elle finit par refuser également. L'apparition des douleurs post-coronarographie pourrait être expliquée par une micro-lésion vasculaire à l'endroit où se situe la plaque athéromateuse, occasionnée durant le geste. Les enzymes cardiaques sont très légèrement plus élevées, mais difficilement interprétables dans le contexte post-coronarographie. Nous testons les douleurs de la patiente à l'effort (2 étages d'escaliers) qui restent stables (à 1/10 selon EVA). Nous lui expliquons les risques de faire un événement cardiovasculaire sans traitement médicamenteux et mécanique adéquat. Nous lui proposons notamment un traitement par bétabloquant, aspirine, statine. Après discussion, elle tentera le traitement par Aspirine mais refuse tout autre médicament en raison des intolérances et souhaite rediscuter avec son cardiologue traitant pour la suite de la prise en charge. Mme. Y quitte l'HFR le 14.02.2020. Mme. Y nous est adressée par sa médecin traitante, Dr. X, pour une réhabilitation palliative en raison de douleurs d'origine osseuse. La patiente avait chuté le 07.01.2020. En raison de douleurs persistantes, elle avait finalement consulté le 21.01.2020 les Urgences de Payerne, où une fracture du sacrum et de la branche ischio-pubienne G avait été diagnostiquée et traitée conservativement. Mme. Y avait à ce moment refusé une hospitalisation. Le 29.01.2020, la patiente présente une péjoration des douleurs, avec une impossibilité à la marche. De plus, Dr. X constate une ulcération à la peau au niveau du carcinome mammaire gauche. Dans ce contexte, elle nous adresse la patiente pour antalgie et remise au point de la situation oncologique. Mme. Y habite seule à Payerne dans un appartement au 4ème étage avec ascenseur. Étant originaire du Maroc, elle n'a pas de famille proche en Suisse. Son neveu est son représentant thérapeutique et habite à l'île Maurice. Mme. Y bénéficie de Spitex 2x/jour et du passage de Proxy 2x/jour. Le carcinome mammaire gauche avait été diagnostiqué en 1998, avec un suivi régulier au CHUV. Mme. Y avait toujours refusé un traitement chirurgical ou par radiothérapie. Elle avait bénéficié de plusieurs traitements anti-hormonaux, qui avaient finalement été arrêtés soit en raison de la progression sous thérapie, soit en raison d'un refus de la patiente de continuer le traitement. Selon le souhait de la patiente, le suivi avait pris fin en 2016. Depuis, la situation locale était stable. Actuellement, la patiente présente une volumineuse masse palpable au niveau du mamelon gauche, légèrement douloureuse à la palpation. Il y a une rétraction de la peau et une ulcération d'environ 1x2cm au niveau du mamelon gauche, avec un érythème périphérique. Il n'y a pas d'écoulement. Lors d'une visite entre Dr. X et Mme. Y, au sein de notre hôpital, la décision est prise de reprendre un traitement anti-hormonal, afin d'éviter une péjoration de l'atteinte cutanée. Après avis de Dr. X, oncologue, nous proposons un traitement par Arimidex 1mg 1x/j. Finalement, ce traitement est refusé par Mme. Y, qui ne veut plus de prise en charge de son cancer. Mme. Y est connue pour des douleurs lombaires chroniques, avec une arthrose pluri-étagée et un canal lombaire étroit diagnostiqué lors d'une IRM en 2018. Elle a un traitement antalgique habituel d'Oxycontin 80 mg 2x/j et des réserves d'Oxynorm 30 mg qu'elle gère elle-même à domicile. En raison de douleurs importantes surtout la nuit, nous augmentons progressivement les doses d'Oxycontin à 140 mg le soir, ce qui permet une amélioration de la symptomatologie. La mobilisation s'améliore progressivement. La patiente est consciente de la fragilité de la situation à domicile, notamment en raison des douleurs parfois difficiles à gérer et d'une capacité de mobilisation réduite. Son souhait est toutefois de mourir à domicile. Elle refuse un séjour en EMS. Dans ce contexte, nous organisons un retour à domicile avec accompagnement par les soins à domicile, les repas à domicile et quelques adaptations du domicile. La patiente est également suivie par l'équipe de soins palliatifs mobiles. Le 17.02.2020, suite à une bonne évolution clinique avec nette amélioration de la mobilisation, la patiente rentre à son domicile. Mme. Y, 73 ans, est hospitalisée en Unité Stroke monitorée le 28.02.2020 pour une suspicion d'AVC cérébelleux. La patiente s'est réveillée le matin avec des vertiges, asthénie et vision trouble, résolution en 15 minutes. Au fil de la journée, elle présente une somnolence et une démarche ébrieuse avec chute vers la droite, objectivée par son mari. Pas de dysphagie, pas de diplopie, pas de phonophobie, pas de céphalées, pas de trouble sensitivomoteur. Sur avis de Dr. X et au vu de la stabilité clinique, elle peut être transférée rapidement en unité stroke non monitorée avec les examens complémentaires susmentionnés à effectuer dans un deuxième temps. Par ailleurs, la mobilisation est libre selon tolérance. Après un test de déglutition effectué dans le service, la patiente peut également s'alimenter. Mme. Y, patiente de 25 ans, est hospitalisée en médecine dans un contexte de pyélonéphrite chez une patiente greffée rénale depuis juillet 2018 dans un contexte de néphropathie à IgA. La patiente consulte son médecin traitant en raison de signes d'infection urinaire basse. Une dose de nitrofurantoïne est administrée avant de présenter des frissons associés à un pic fébrile. Sur conseils du Centre de Transplantation du CHUV, la patiente se présente aux urgences. Les cultures d'urine reviennent positives pour un Citrobacter koseri multisensible. Une échographie abdominale de contrôle montre un greffon rénal sans particularité, notamment des signes pour une complication de pyélonéphrite. Une antibiothérapie par Ceftriaxone iv est débutée avec relais oral par Céfuroxime pour un total de 14 jours sur avis infectiologique.Durant l'hospitalisation, nous effectuons sur demande du Dr. X du CTO du CHUV un dosage du taux de Tacrolimus qui revient inférieur à la cible, raison pour laquelle elle nous recommande de majorer le traitement de Tacrolimus à 5 mg par jour. La patiente rentre à domicile le 21.02.2020. Mme. Y est hospitalisée dans notre service de gériatrie à HFR Tavel depuis le 09.12.2019. Etant donné la péjoration de son état général, elle passe d'un cas de réhabilitation à un cas de gériatrie aigüe le 27.01.2020. Pour rappel, la patiente a été hospitalisée après une chute mécanique à domicile, avec fracture pertrochantérienne du fémur gauche, opérée le 25.11.2019. Elle a présenté quelques jours avant son changement en gériatrie aigüe une tachycardie sinusale (115 bpm) avec signes d'ischémie myocardique. De plus, elle présente une bronchite avec état fébril. A l'entrée, la patiente est afébrile, hémodynamiquement stable, orientée dans les 3 modes, coopérante et vigilante. Elle décrit une toux grasse avec expectorations ainsi qu'une dyspnée à l'effort. Des épisodes diarrhéiques sont également décrits et vus comme conséquence de l'antibiothérapie par Co-amoxicilline. Avant son hospitalisation, Mme. Y habitait seule dans un appartement au 8ème étage. Elle avait une infirmière indépendante qui venait 2x/jour. Elle n'a pas d'enfants ni de frères et sœurs. Elle se mobilisait sans les moyens auxiliaires. Etant donné l'état actuel de la patiente et en accord avec celle-ci, des inscriptions en EMS ont été faites. A l'examen clinique nous trouvons un status pulmonaire normal, pas de défense ni de détente à la palpation abdominale. Les nerfs crâniens sont normaux; sensibilité superficielle conservée et symétrique; force M5 aux 4 membres. Le status cardiaque n'est pas interprétable (râles de la patiente empêchant d'entendre le cœur), mais la patiente ne présente pas d'œdèmes des membres inférieurs et les périphéries sont chaudes. Le MMSE est de 26/30 (problème au rappel des 3 mots, 0/3 sans indiçage, 1/3 avec); le test de la montre 1/6 et le GDS 5/15. Ad diagnostic principal: Nous effectuons une réhabilitation gériatrique précoce avec physiothérapie et ergothérapie quotidienne. Un bon contrôle des douleurs peut être atteint chez Mme. Y. Un contrôle orthopédique a eu lieu chez le Dr. X (13.01.2021, 10h). Ad diagnostic supplémentaire 1: Nous effectuons un ECG de contrôle le 27.01.2020. Celui-ci montre des ondes T négatives en V1-V3 ainsi que des signes d'hypertrophie cardiaque gauche. De plus, nous mesurons encore une fois les troponines qui se montrent régrédientes. Les traitements cardiaques sont adaptés et un bon contrôle de la tension artérielle ainsi que du pouls peuvent être atteints. Ad diagnostic supplémentaire 3: Nous continuons l'antibiothérapie par Co-amoxicilline mise en place et traitons la patiente symptomatiquement. Ad diagnostic supplémentaire 2, 4, 5, 6, 7, 11: Nous ne mettons en place aucune mesure supplémentaire. Ad diagnostic supplémentaire 8: Nous commençons une substitution et vous prions de bien vouloir contrôler les taux de vitamine D dans le cadre de la prise en charge ambulatoire. Ad diagnostic supplémentaire 9: Nos diététiciennes posent durant l'hospitalisation le diagnostic de malnutrition protéino-énergétique légère et nous introduisons des boissons hypercaloriques. Ad diagnostic supplémentaire 10: Nous commençons un traitement par Remeron avec bon effet. Parallèlement à la prise en charge aigüe, la patiente bénéficie de physio- et ergothérapie quotidiennes. A l'entrée, le passage de la position couchée-assise et assise-debout est ralenti et nécessite une supervision. La marche est très difficile (maximum 20 mètres avec aide de type contact) et le risque de chute massivement augmenté. Le Tinetti est 13/28. Grâce aux thérapies intensives et individuellement adaptées, des progrès au niveau de la mobilisation, de la stabilisation de la marche et de l'équilibre sont objectivés. A la sortie, la patiente peut faire des transferts et marcher avec un rolateur de manière autonome, sous supervision. Le Tinetti est 12/28 avec rolateur. Mme. Y entre au home Sainte Jeanne-Antide à Givisiez le 07.02.2020. Mme. Y présente des gonaglies D d'origine indéterminée. En l'absence, à l'examen clinique, de signes ou tests pathologiques, et en l'absence d'importante lésion sur l'IRM de l'année dernière, je ne suis pas inquiet quant à son genou et n'ai aucune proposition thérapeutique à proposer à Mme. Y. Même s'il s'agit d'une IRM datant d'avril 2019, le status clinique est tellement rassurant que l'indication à répéter l'IRM n'est pas donnée. Je reste volontiers à disposition en cas de péjoration de la symptomatologie. Un contrôle d'emblée n'est pas prévu. Mme. Y, 71 ans, nous est adressée pour une hospitalisation élective par son médecin traitant pour prise en charge de douleurs abdominales et vomissements en péjoration. Pour rappel, cette patiente présente depuis 4 ans une dysphagie en péjoration. De multiples investigations n'ont à ce stade pas encore permis de déterminer une étiologie somatique à ce trouble. Par ailleurs, depuis le démontage d'une fundoplicature en novembre au CHUV, s'en sont suivis des douleurs abdominales en péjoration ainsi que des épisodes de vomissement en péjoration motivant finalement cette hospitalisation. Lors du séjour, la patiente se plaint de douleurs abdominales mal systématisées ne répondant pas à l'antalgie simple. Toutefois, compte tenu d'une patiente autonome, non limitée dans ses activités par la douleur et un traitement psychiatrique important, nous n'optons pas pour une antalgie avec opiacés. Nous objectivons 3 épisodes de vomissements alimentaires post-prandiaux que nous attribuons au trouble de la vidange gastrique déjà connu. Après discussion avec les divers intervenants de la prise en charge récente de cette patiente, il ressort que le diagnostic de sclérodermie n'a pas été retenu par le CHUV et celui de cholangite biliaire primitive a été infirmé par le gastro-entérologue de la patiente. Sur le plan nutritionnel, la patiente se plaint d'inappétence et de vomissements ne permettant pas une alimentation normale. Une perte de poids est relatée par la patiente, mais ce dernier est cependant stable en comparaison à l'hospitalisation dans notre service en 2016. Un dosage de pré-albumine et une évaluation diététique montrent que la patiente semble couvrir ses besoins nutritionnels et nous ne retrouvons pas de trouble électrolytique suspect. Durant le séjour, la patiente présente des douleurs mictionnelles. Une bactériologie est en cours au moment de la sortie. Une antibiothérapie empirique par Nitrofurantoïne est débutée et reste à adapter selon l'antibiogramme. Selon la patiente, son séjour dans notre service lui est délétère et la symptomatologie est en recrudescence depuis son arrivée. Elle souhaite rentrer à domicile avant la fin des investigations. Compte tenu de l'absence de signe évocateur d'un risque immédiat, nous convenons avec elle que la suite du suivi pourra être fait en ambulatoire auprès de son médecin traitant. La patiente rentre à domicile le 26.02.2020. Mme. Y, patiente de 75 ans connue notamment pour une fibrillation auriculaire non anticoagulée et un antécédent d'AVC ischémique en 2014, nous est transférée de l'Inselspital pour la suite de la prise en charge d'un AVC ischémique thalamo-temporo-occipital D droit sur occlusion proximale de l'artère cérébrale postérieure. Pour rappel, la patiente présente le 17.01 à 14h35 alors qu'elle était aux WC une chute avec réception sur la tête, suivie d'une hémiparésie à gauche, d'une déviation du regard à droite et d'un trouble de la parole. Elle est héliportée à Bern. Lors du transfert, une crise tonico-clonique est observée nécessitant l'administration de Dormicum. A son arrivée à l'Inselspital, l'IRM montre une occlusion proximale de l'ACP à droite avec un thrombus dans le segment P1, une thrombectomie mécanique est réalisée avec recanalisation TICI 3. La patiente est hospitalisée en lit monitoré pour une surveillance neurologique.Sur le plan étiologique, la patiente est connue pour une fibrillation auriculaire non anticoagulée, également retrouvée au monitoring cardiaque. L'échocardiographie transthoracique, toutefois de mauvaise qualité, ne montre pas de cardiopathie structurelle. Nous concluons à une origine cardioembolique. Sur le plan médicamenteux, une anti-agrégation est premièrement introduite par Plavix à son arrivée dans notre service. Une anticoagulation par Eliquis 5 mg 2x/j peut être introduite à J7, la lésion étant stable au CT. Le Plavix est de ce fait arrêté. Le traitement de Pravastatine est poursuivi aux mêmes doses au vu des LDL dans les cibles. Un traitement de Levetiracetam est introduit en raison de la crise d'épilepsie tonico-clonique provoquée suite à l'AVC. A noter que la patiente est en cours d'investigations par le médecin traitant pour une perte de poids et des diarrhées secondaires à une antibiothérapie depuis le début de l'année ainsi que pour des douleurs épigastriques. Les investigations prévues seront réalisées en ambulatoire. Le suivi est stable chez nous. La patiente ne détient plus le permis de conduire. Une consultation neurovasculaire de contrôle est prévue à 3 mois avec contrôle EEG. La thérapie anti-épileptique sera alors réévaluée. L'évolution clinique reste superposable depuis l'hospitalisation à Bern, avec un statut neurologique de sortie rapportant une persistance d'une hémianopsie gauche avec composante d'héminégligence, une ataxie du MSG et MIG. Le bilan neuropsychologique rapporte une capacité de discernement non acquise dans la situation actuelle, avec une anosognosie présente. Mme. Y ne peut rentrer au domicile pour cause de mise en danger de soi-même; ainsi, une réadaptation neurologique est décidée. Il conviendra par la suite d'évaluer si un retour à domicile reste envisageable. Mme. Y, 69 ans, hospitalisée aux soins intensifs (SIC) en post-opératoire d'une résection antérieure basse par laparotomie avec iléostomie de protection le 14.02.2020. La patiente, connue pour un syndrome d'apnées obstructives, présente un adénocarcinome rectal à 12-13 cm de la marge anale, diagnostiqué le 23.09.2019 et traité par radio-chimiothérapie néo-adjuvante. Une résection antérieure basse avec confection d'une iléostomie de protection est réalisée le 14.02.2020, qui se déroule sans complication. Une antibioprophylaxie par metronidazole et céfuroxime est débutée pour une durée totale de 48 h. La patiente est admise aux soins intensifs en post-opératoire pour gestion de l'antalgie et surveillance respiratoire dans le contexte du SAOS. L'antalgie est bien gérée sous PCA de morphine et la surveillance respiratoire reste sans particularité. La patiente est transférée en chirurgie le 15.02.2020 pour suite de la prise en charge. Mme. Y est une patiente de 80 ans qui nous est adressée pour une réadaptation gériatrique dans un contexte de déconditionnement global. Mme. Y est sous oxygénothérapie avec 0.5 L/min chroniquement. Sur le plan social, Mme. Y est veuve et habite dans un appartement protégé. Le 19.02.2020, Mme. Y présente un épisode de vomissement, après lequel elle commence à avoir des plaintes de toux productive et une sensation de dyspnée. Le 23.02.2020, au vu de la péjoration de son état clinique, de l'apparition de ronchis à l'auscultation, d'un syndrome inflammatoire avec une CRP à 49 mg/l et une leucocytose à 11.3 G/l ainsi qu'une radiographie montrant un foyer basal gauche avec épanchement para-pneumonique, nous débutons une antibiothérapie empirique avec Co-Amoxicilline per os pendant 7 jours, avec une bonne réponse clinique et biologique. Concernant l'hyponatrémie, les valeurs de sodium restent stables pendant tout son séjour. Les douleurs de Mme. Y ont une évolution favorable. Nous vous laissons le soin d'optimiser la thérapeutique antalgique selon les besoins. Durant son séjour, Mme. Y participe à des séances de physiothérapie de mobilisation. À sa sortie, son périmètre de marche à l'aide d'un rollator est de 250 mètres. Sa mesure d'indépendance fonctionnelle totale est évaluée à 80/126 par rapport à 91/126 (MIF physio : transferts 6/7, déplacement 5/7, escaliers 1/7). Le TUG n'est pas testé. Sur le plan diététique, le bilan nutritionnel met en évidence une malnutrition protéino-énergétique légère, en lien avec un faible appétit, démontrée par un BMI à 19.1 kg/m2 et un NRS à 3/7. Une prise en charge nutritionnelle avec enrichissement des repas et mise en place d'un SNO par jour est mise en place afin d'améliorer sa couverture nutritionnelle. Mme. Y a un petit poids. Sa couverture nutritionnelle est, au 03.02.2020, de 84% des besoins énergétiques et 65% des besoins protéiques. Le 03.02.2020, Mme. Y reste hospitalisée au sein de l'HFR en attente de placement bien que sa prise en charge spécifique par notre service soit maintenant terminée. Il en résulte un séjour de reclassement et vous recevrez à sa fin un simple courrier complémentaire vous informant que votre patiente a quitté le service. Le courrier contiendra uniquement les éventuelles notes de suite et une copie de l'ordonnance des médicaments à la sortie. Finalement, le 14.02.2020, Mme. Y intègre le Home St-François à Courtepin. Mme. Y, hospitalisée du 19 au 27.12.2019 dans le service de rhumatologie de l'HFR Fribourg pour gestion de l'antalgie en raison de lombalgies non déficitaires sur multiples tassements dans un contexte d'ostéoporose fracturaire et de douleurs sur polyarthrite rhumatoïde, consulte les urgences le 31.12.2019 en raison de la persistance des douleurs et de l'apparition de nausées et vomissements suite à la prise de Tramal en goutte. Pas d'autre plainte. L'auscultation pulmonaire retrouve des ronchis bibasaux. Au statut ostéo-articulaire, nous notons des douleurs diffuses à la percussion du rachis, principalement au niveau T9-T12 et au niveau lombaire. Le laboratoire met en évidence une hyponatrémie à 126 mmol/l et un léger syndrome inflammatoire avec une CRP à 51 mg/l et une leucocytose à 14.4 G/l. Un bilan vitaminique montre une hypovitaminose D à 36 nmol/l. Une radiographie du thorax effectuée ne montre pas de foyer parenchymateux systématisé visible, ni d'épanchement pleural. Par contre, nous constatons une ostéopénie avec fractures/tassements de plusieurs vertèbres dorsales. Aux urgences, la patiente présente un profil tensionnel prédominant haut, avec TAS 195-200 mmHg, asymptomatique, traité par Nifédipine. En raison d'un contrôle difficile de l'antalgie et de la présence d'une hyponatrémie, Mme. Y est hospitalisée dans notre service de gériatrie aiguë pour la suite de la prise en charge. En ce qui concerne l'hyponatrémie, déjà investiguée, nous mettons en place une substitution per os de NaCl, traitement poursuivi durant l'hospitalisation, en raison du refus d'investigations de l'étiologie ainsi que de la restriction hydrique par la patiente et sa famille. L'évolution est favorable avec un natrémie à 134 mmol/l le 17.01.2020.Le 07.01.2020, la patiente présente un pic subfébrile à 37.6°C et une désaturation à 87% à l'air ambiant. Le même jour, elle présente également un épisode de plaintes persécutoires et d'agressivité, symptômes compatibles avec un état confusionnel aigu. Nous effectuons un laboratoire qui met en évidence un syndrome inflammatoire important avec une CRP à 121 mg/l et une leucocytose à 15.4 G/l (neutrophilie 13.84). Une nouvelle radiographie du thorax effectuée le 09.01.2020 reste douteuse sur un foyer basal gauche. Devant les éléments en faveur d'une pneumonie clinique, nous débutons toutefois une antibiothérapie empirique par Ceftriaxone pendant 5 jours, avec une évolution favorable. Les hémocultures reviennent négatives et la culture d'expectorations montre une contamination. Concernant les idéations de persécution, la patiente est vue par le Dr. X, psychiatre, le 08.01.2020. Ce dernier ne retrouve pas la symptomatologie présentée par la patiente le 07.01.2020. Au vu de l'amélioration rapide de la clinique, nous attribuons donc cet état confusionnel aigu au contexte septique. Concernant les douleurs, qui sont importantes à la mobilisation, nous introduisons un traitement d'Oxycodone 10 mg 2x/j avec une bonne réponse. Le traitement, laissé à dose minimale pour éviter des effets indésirables, permet une diminution des douleurs. La reprise de la marche se fait en charge selon douleurs. Durant le séjour, la patiente bénéficie de physiothérapie de mobilisation. Le patient peut marcher 250 m avec rolateur et fait les transferts seul. La mesure d'indépendance fonctionnelle totale est évaluée à 89/126. (MIF physio : transferts 6/7, déplacement 6/7, escaliers 1/7). Le TUG n'a pas été testé. Le 17 janvier 2019, au vu d'un déconditionnement global, Mme. Y est reclassée en passant au service de réadaptation gériatrique pour la suite de la prise en charge. Mme. Y, 69 ans, est hospitalisée initialement dans le contexte d'une insuffisance rénale aiguë lors d'un contrôle ambulatoire chez son oncologue (Dr. X). Cette anomalie n'est pas retrouvée au contrôle effectué au HFR. Le bilan montre en revanche une pancytopénie avec agranulocytose sur sa dernière chimiothérapie les 29-31.01.2020 au cours de l'hospitalisation de transfusions érythrocytaires et plaquettaires. À noter l'absence de survenue d'état fébrile. Nous préconisons une adaptation du schéma anticoagulant en fonction du taux de thrombocytes. Mme. Y rapporte aussi une dysphagie, probablement sur une oesophagite post-radique suite aux 15 séances de radiothérapie. L'examen clinique ne montre pas de mycose. Un traitement symptomatique par la prise de petites doses de morphine (3 mg 4x/j) qu'elle gargarise et avale en pré-prandial ainsi que la majoration du Pantozol à 40 mg/j permettent une amélioration notable des symptômes. Ceci permet aussi une augmentation des apports hydriques et alimentaires. Un avis diététique permet également des recommandations dans ce contexte et ne retient pas d'indication à une pose de sonde naso-gastrique pour le moment. Le suivi nutritionnel sera poursuivi en ambulatoire. Mme. Y est une patiente de 50 ans, en bonne santé habituelle, qui est hospitalisée dans notre service pour une cholécystite aiguë lithiasique dans un contexte de douleur abdominale et nausées sans vomissement évoluant depuis cinq jours. Le bilan biologique montre un syndrome inflammatoire avec une CRP à 133 et des leucocytes à 13. L'ultrason montre un épaississement des parois vésiculaires, un sludge et des lithiases intra-vésiculaires. Nous mettons en place une antibiothérapie pour une durée totale de 14 jours qui sera poursuivie à domicile. La patiente présente durant son séjour une nouvelle apparition de douleurs épigastriques avec des tests biologiques cholestatiques perturbés, faisant suspecter une obstruction biliaire lithiasique, qui est confirmée par l'IRM du 19.02.2020. Une ERCP réalisée le 21.02.2020 permet l'extraction du calcul avec la réalisation d'une papillotomie large. Le séjour est marqué par une évolution favorable sur le plan clinique et biologique, permettant un retour à domicile le 24.02.2020. La patiente sera suivie à notre consultation afin de planifier à distance une cholécystectomie. Mme. Y, 22 ans, consulte initialement les urgences de Riaz dans la nuit du 19 au 20.01.2020 en raison de la présence, depuis 3 jours, de douleurs abdominales diffuses sans nausée ni vomissement, sans trouble du transit, sans état fébrile et sans trouble urinaire fonctionnel. Elle ne présente pas de rectorragie ni de perte pondérale. La patiente décrit des douleurs d'intensité 9/10 au niveau de la fosse iliaque gauche et de l'hypochondre droit, irradiant en barre dans le dos. Au niveau gynécologique, elle ne relève rien de particulier. Pour rappel, la patiente s'était présentée pour des douleurs similaires au mois de septembre 2017 et un CT scan abdominal avait montré des signes d'iléite terminale. Le 21.01.2020, la patiente reconsulte les urgences en raison de la persistance des douleurs malgré l'antalgie avec une impossibilité à se nourrir ou s'hydrater. À l'examen clinique aux urgences, nous retrouvons une douleur à la palpation de l'abdomen, en fosse iliaque gauche et en hypochondre droit, sans défense ni détente. Le Murphy et le signe du psoas sont négatifs. Au bilan biologique, nous ne retrouvons pas de syndrome inflammatoire, pas de perturbation des tests hépato-pancréatiques, le sédiment urinaire est propre. La calprotectine est négative, comme la PCR multiplex ; la PCR pour Chlamydia et gonorrhée revient également négative. Un CT scan abdominal effectué le 20.01.2020 montre des séquelles d'iléite terminale en comparatif à l'examen de septembre 2017 avec épaississement de l'iléon distal. Pas d'infiltration de la graisse, pas de liquide libre. Un ultrason abdominal effectué le 21.01.2020 montre un épaississement de l'iléon terminal, compatible avec une iléite, ainsi que la présence d'une petite quantité de liquide libre dans le petit bassin, 2 petites lésions au niveau de la vésicule pouvant être compatibles avec des calculs de cholestérol. Une entéro-IRM est également réalisée et met en évidence également une iléite terminale ainsi qu'un kyste ovarien de 2.3 cm. Nous demandons une consultation gynécologique, qui est tout à fait normale selon le Dr. X. Le kyste ovarien est selon elle fonctionnel. Un suivi est à réaliser chez le gynécologue traitant. Nous demandons un avis au Dr. X, qui retient tout de même le diagnostic différentiel de Morbus Crohn et propose une colonoscopie pour cette patiente, ainsi que l'introduction de Budenofalk, ce que nous faisons dès le 24.01.2020. Une demande de colonoscopie est effectuée sur le site de Fribourg ; la patiente sera convoquée. Au vu d'une bonne amélioration clinique, Mme. Y regagne son domicile le 26.01.2020. Mme. Y est hospitalisée pour une péjoration de la perte de force du membre inférieur gauche depuis 3 semaines accompagnée d'une asthénie et d'une inappétence avec une perte de 7-10 kg en un mois. Au vu de la symptomatologie, nous suspectons initialement une poussée de SEP. Après l'examen clinique et discussion avec sa neurologue traitante, nous concluons à une origine fonctionnelle. Nous demandons un avis psychiatrique qui ne retrouve pas d'élément récent à l'anamnèse parlant en faveur d'une décompensation du trouble fonctionnel. L'hypothèse du trouble fonctionnel reste la plus probable au vu des symptômes mal systématisés et de l'amélioration spontanée.Concernant la perte pondérale, nous n'avons pas d'argument pour une cause somatique et les troubles psychiatriques décrits pourraient participer à ce symptôme. Nous organisons un suivi diététique en ambulatoire. Nous vous laissons le soin d'évaluer l'indication à un suivi à des investigations somatiques supplémentaires selon l'évolution. Mme. Y peut rentrer à domicile le 11.02.2020 en bon état général. Mme. Y est hospitalisée pour une grippe à Influenza A avec possible surinfection pulmonaire que nous traitons par Tamiflu et Ceftriaxone pendant 5 jours. L'hospitalisation se complique par une décompensation cardiaque gauche avec oedème aigu du poumon d'origine mixte (pic hypertensif, sténose aortique modérée, passages en fibrillation auriculaire paroxystique, péri-myocardite, remplissage hydrique) nécessitant un transfert aux soins intensifs pour des séances de VNI, oxygénothérapie et Lasix IV. Nous mettons également en évidence une probable péri-myocardite sur grippe (DD: Tako-Tsubo). Une origine ischémique semble peu probable au vu de la coronarographie normale en septembre 2019. A l'ETT, la FEVG est à 55% et il existe un minime épanchement péricardique localisé postérieur. Sur avis des cardiologues, nous majorons le Beloc à 25 mg/j et l'Aprovel à 150 mg/j. Nous organisons une IRM cardiaque le 13.02.2020 à Riaz. La patiente consultera son cardiologue traitant (Dr. X) après l'IRM cardiaque pour discussion des résultats. Concernant l'hyperthyroïdie sur Amiodarone diagnostiquée en août 2019, la patiente est actuellement en hypothyroïdie sur traitement de Néomercazole. Nous diminuons le Néomercazole à 45 mg/j et nous vous proposons de contrôler la TSH dans 6 semaines. L'évolution clinique et biologique étant favorable, la patiente rentre à domicile le 10.02.2020. Mme. Y, 79 ans, est admise aux soins intensifs pour une insuffisance respiratoire globale sur grippe Influenza A et décompensation cardiaque gauche multifactorielle le 02.02.2020. Cette patiente présente une toux non productive associée à un état fébrile et une dyspnée NYHA III depuis le 31.01.2020. Elle relate une nycturie avec dysurie nouvelle. Elle est hospitalisée dans le service de médecine où le diagnostic d'une grippe est retenu et traité par Oseltamivir. De la ceftriaxone est introduite pour une infection urinaire à germe indéterminé (culture en cours, 10E6germes/ml). L'évolution est caractérisée par l'apparition d'une insuffisance respiratoire globale après pic hypertensif sur effort de défécation motivant son transfert aux soins intensifs le 02.02.2020. Aux soins intensifs, un traitement de Furosemide et de ventilation non-invasive permet une amélioration clinique et gazométrique rapide. Un nouvel épisode se représente dans la nuit du 02 au 03.02.2020 dans les mêmes circonstances avec passage bref en fibrillation auriculaire normocarde. Nous reprenons le traitement anti-hypertenseur d'Irbesartan mis en suspens pour une légère insuffisance rénale. Une ETT réalisée le 03.02.2020 montre des troubles de la cinétique non systématisés (coronarographie sans lésion significative en 2019) avec progression modérée de la sténose aortique et présence d'un minime épanchement péricardique. Dans ce contexte et sur demande cardiologique, un dosage des troponines est à 368 ng/l ouvrant un diagnostic différentiel de péri-myocardite sur grippe ou tako-tsubo. Un suivi des enzymes cardiaques ainsi qu'une IRM cardiaque est à évaluer selon évolution clinique. Nous n'initions pas d'AINS pour cette suspicion de péri-myocardite au vu du profil risque/bénéfice jugé non favorable. Enfin, un remplissage volémique effectué lors de son admission aux urgences a contribué à la décompensation cardiaque. Du Torasémide est prescrit et reste à adapter selon la clinique. Sur le plan infectieux, le traitement d'Oseltamivir est poursuivi. En attendant les résultats de l'uricult, le traitement de ceftriaxone est également poursuivi afin de couvrir une probable infection urinaire compliquée (fièvre) versus une surinfection bactérienne pulmonaire. En cas de mauvaise évolution (sepsis, persistance de fièvre, signes cliniques en faveur de pyélonéphrite) un ultrason des voies urinaires doit être envisagé à la recherche des complications. Mme. Y est connue pour une anémie chronique dans un contexte d'anticoagulation par Apixaban. Elle dit avoir eu un bilan endoscopique complet en 2019 dont les résultats seront pistés par les collègues de la médecine interne. Un bilan carentiel est en cours. La patiente est transférée dans le service de médecine interne le 03.02.2020. Mme. Y est une jeune patiente de 29 ans, connue pour une suspicion de syndrome de Lynch qui a bénéficié en janvier 2020 d'une résection antérieure basse protégée avec hystérectomie. La patiente est hospitalisée en électif le 12.02.2020 afin de bénéficier d'une fermeture d'iléostomie. L'intervention est effectuée le lendemain de l'hospitalisation et se déroule sans complication. Les suites opératoires sont simples. Mme. Y peut retourner à domicile le 17.02.2020. Elle sera par la suite revue à notre consultation pour un contrôle clinique. Mme. Y est une patiente de 87 ans qui nous est adressée par le personnel du Home de la Vallée de la Jogne, où elle est résidente, pour une dyspnée, de la fièvre et une toux grasse depuis la veille. Pour rappel, Mme. Y est connue pour une fibrillation auriculaire, possède un pacemaker depuis 2013 pour des syncopes, BBD + hémibloc antérieur (gauche) + PQ long d'étiologie inconnue, ainsi que des troubles de la marche et de l'équilibre d'origine multifactorielle avec chutes à répétition. A son admission en gériatrie aiguë, Mme. Y présente un GCS à 12/15 (avec une ouverture des yeux à la demande, une réponse verbale inappropriée avec une demande verbale conservée), une saturation à 88% avec 4 litres d'oxygène, normocarde, normotendue et apyrétique. L'examen clinique met en évidence des bruits cardiaques B1 bien audibles et B2 lointains, réguliers, associés à un souffle mitral de 2/6 et un souffle carotidien gauche. L'auscultation pulmonaire met en évidence des râles basaux à droite. Sur le plan abdominal, l'abdomen est souple mais douloureux à la palpation au niveau de l'hypochondre droit, sans défense ni détente, aux borborygmes normaux en fréquence et en tonalité. Le Murphy est négatif. Le bilan biologique réalisé met en évidence une bonne fonction rénale, une légère hypoK et hypoMg, ainsi qu'un CRP élevé à 52 mg/l, sans leucocytose. La gazométrie retrouve une insuffisance respiratoire partielle sévère sans perturbation significative de l'équilibre acido-basique. La radiographie met en évidence un syndrome alvéolaire basale droite. Nous retenons une insuffisance respiratoire partielle suite à une pneumonie basale droite à germe indéterminée d'acquisition communautaire, pour laquelle un traitement par Rocéphine et Klacid est débuté le 01.02.2020. Le Klacid est arrêté le 03.02.2020 au vu des antigènes urinaires négatifs. La Rocéphine est poursuivie pour une durée totale de 10 jours. A la recherche d'une composante cardiaque dans le bilan de la dyspnée, le NT-proBNP est dosé, le résultat est significativement augmenté. Pour cette raison, et au vu d'un profil tensionnel haut, un traitement diurétique est débuté. Le 03.02.2020, Mme. Y présente une rétention urinaire aiguë pour laquelle une sonde urinaire est mise en place. Vu la mobilité réduite de la patiente et l'impériosité mictionnelle, la sonde urinaire est laissée en place. Nous vous laissons le soin de réévaluer la situation au Home. Le 09.02.2020, Mme. Y fait une chute avec traumatisme crânien, sans perte de connaissance, en essayant de se déplacer sans moyen auxiliaire. Le CT cérébral exclut un saignement intra-crânien.Durant son séjour, Mme. Y participe à des séances de physiothérapie de mobilisation. Sa mesure d'indépendance fonctionnelle totale est évaluée à 31/126 par rapport à 35/126 à son entrée (MIF physio : transferts 2/7, déplacement 1/7, escaliers 1/7). Le TUG n'est pas réalisable. Sur le plan diététique, le bilan nutritionnel met en évidence une malnutrition protéino-énergétique, en lien avec une dysphagie, une inappétence démontrée par un NRS à 4, un appétit représentant 25-50% des habitudes et un BMI à 19.7. Les repas sont enrichis et des SNO sont mis en place, afin d'améliorer la couverture nutritionnelle. De plus, suite au test de déglutition effectué le 04.02.2020, Mme. Y souffre de dysphagie et nécessite une alimentation à texture hachée finement et des boissons épaissies de consistance nectar. Sur le plan cognitif, les tests de dépistage effectués le 05.02.2020 montrent un MMS à 17/30 et un test de la montre non réalisable en raison de la malvoyance de la patiente. L'échelle gériatrique de dépression s'élève à 10/15. Le 12.02.2020, Mme. Y peut regagner le Home de la Vallée de la Jogne à Charmey. Mme. Y, patiente de 89 ans connue pour une cardiopathie ischémique tri-tronculaire stentée en 2017, sous aspirine cardio, est hospitalisée dans un contexte d'AVC ischémique aigu frontal gauche et occipital D subaigu de source d'embolie proximale (cardio-embolique vs aorto-embolique). Pour rappel, la patiente a été retrouvée par son fils mercredi vers 9h avec un ralentissement psycho-moteur et une difficulté à trouver les mots. L'anamnèse relate que Mme. Y a chuté en arrière de sa hauteur le 04.02 suite à l'apparition de céphalée de type lourdeur avec une sensation vertigineuse. La dernière preuve de bonne santé date du 02.02, lors d'une visite de la fille de la patiente, qui a trouvé sa mère déjà diminuée. Aux urgences de Riaz, le CT cérébral révèle une lésion cérébrale occipitale subaiguë D et frontale aiguë G, raison de son transfert dans l'unité neurovasculaire. L'IRM cérébrale confirme des lésions ischémiques constituées d'âges différents et de localisations différentes. Sur le plan étiologique, l'échocardiographie transthoracique rapporte une oreillette gauche modérément dilatée. Un Holter de 72h est posé durant l'hospitalisation mais la patiente a retiré les électrodes à 2 reprises. Malgré tout, les résultats sur 24h sont en cours lors de la rédaction de cette lettre. Une sténose de la carotide interne G à 70% est visualisée sur l'IRM des vaisseaux pré-cérébraux, l'examen neurosonologique ne retrouve pas la sténose mais une athérosclérose modérée. Nous suspectons une source cardio-embolique ou aorto-embolique. Néanmoins, une thrombocytose associée à une LDH augmentée sont présentes. Après avis hématologique, il est décidé d'effectuer un bilan biologique complet ainsi qu'une recherche de mutation JAK2. Sur le plan médicamenteux, une double anti-agrégation est réintroduite par Plavix 75 mg/j et aspirine cardio pendant 2 semaines avec ensuite poursuite de Plavix seul. Une majoration du traitement d'Atorvastatine à 80 mg/j est effectuée. Nous vous proposons d'effectuer un bilan lipidique ainsi que des transaminases à 1 mois avec adaptation du traitement en fonction (cible LDL < 1.4 mmol/l). La conduite de véhicule automobile est contre-indiquée sur le plan neuropsychologique et d'un point de vue ophtalmologique, en raison de la présence d'une quadranopsie latérale gauche. La patiente sera convoquée à 4 mois pour une réévaluation du champ visuel. Une consultation neurovasculaire de contrôle est prévue à 3 mois. Le bilan neuropsychologique met en évidence un tableau de démence d'aspect mixte avec des troubles exécutifs d'ordre cognitif et atteinte importante de la mémoire antérograde. Une anosognosie est présente. Après évaluation ergothérapeutique, il n'y a pas de mise en danger lors des AVQ. Il est décidé conjointement avec la famille d'un retour à domicile avec aide 2x/jour, dans l'attente d'un placement en EMS. L'évolution clinique est favorable avec un statut neurologique de sortie rapportant une persistance d'une quadranopsie homonyme G. Mme. Y peut regagner son domicile le 13.02.2020. Mme. Y, 62 ans, est admise aux Soins Intensifs en post-opératoire d'une oesophagectomie avec anastomose thoracique le 21.02.2020. Cette patiente, connue pour un adénocarcinome oesophagien distal diagnostiqué en 2019, traité par radio-chimiothérapie adjuvante, est hospitalisée en électif pour résection chirurgicale. L'opération susmentionnée se déroule le 21.02, puis la patiente est transférée aux Soins Intensifs. La patiente arrive dans le service sédatée, intubée avec besoin de soutien aminergique. Les amines sont stoppées le lendemain et la patiente est extubée dans les 24h. Deux drains thoraciques et un Jackson-Pratt au niveau de l'anastomose sont mis en place lors de l'hospitalisation. L'alimentation est reprise progressivement, initialement par jéjunostomie le 24.02.2020 avec un suivi des nutritionnistes. L'antalgie est assurée par une péridurale. Elle est également connue pour une fracture spiroïde déplacée de l'humérus gauche suite à une chute mécanique le 08.02.2020. Sur avis du Dr. X, un traitement conservateur avec orthèse est préconisé. L'orthèse doit être adaptée lors de l'immobilisation afin d'obtenir la meilleure position, avec un contrôle radio-clinique après chaque adaptation. Une radiographie de contrôle est prévue le 24.02.2020 avant sa montée en chirurgie. Le suivi sera assuré par les collègues orthopédistes. Mme. Y est transférée le 24.02.2020 en chirurgie. Mme. Y est hospitalisée dans notre service de gériatrie aiguë le 07.01.2020 pour une pneumonie communautaire. Durant le séjour, elle présente une hyperthyroïdie, des troubles dépressifs avec asthénie, une inappétence avec malnutrition sévère, ainsi qu'une récidive de pneumonie pour laquelle une antibiothérapie est en cours. Elle est adressée en réhabilitation gériatrique le 22.01.2020. Concernant l'hyperthyroïdie, nous demandons un avis endocrinologique qui préconise la mise en place d'un traitement de Neo-Mercazole 5 mg. La mesure des anticorps TRAK revient négative. Ils proposent également la réalisation d'une US thyroïdienne. L'examen, difficile à réaliser en raison d'une impossibilité d'effectuer une extension de la colonne cervicale et d'un cou relativement court, retrouve une glande thyroïde atrophique, d'échostructure hypoéchogène, hétérogène, de vascularisation normale, ainsi qu'un nodule de 9 mm au niveau du lobe thyroïdien gauche comprenant une petite calcification, bien délimité, sans hyper-vascularisation et au niveau du lobe thyroïdien droit, un probable nodule dans la partie postérieure, DD lobulation. L'évolution est progressivement favorable. Le bilan biologique de contrôle après une semaine de l'introduction du Neo-Mercazole retrouve la normalisation de la TSH et de la T4 libre. Au vu de l'âge, nous ne réalisons pas d'investigations complémentaires. Durant le séjour, la patiente se plaint régulièrement de pyrosis, c'est pourquoi nous décidons de maintenir le traitement de Nexium. Nous vous proposons de réévaluer son indication selon l'évolution de la symptomatologie. De plus, dans ce contexte, nous décidons de ne pas reprendre le traitement d'Arcoxia. Concernant le syndrome dépressif, après l'introduction du Neo-Mercazole et de l'Escitalopram, nous observons une amélioration progressive mais notable de la thymie associée à une amélioration de l'appétit avec l'augmentation de ses prises alimentaires. Nous vous proposons de réévaluer à distance le traitement d'Escitalopram selon l'évolution.Sur le plan respiratoire, nous poursuivons l'antibiothérapie mise en place pour la récidive de la pneumonie pour une durée totale de 7 jours. En raison de la persistance de sibilances malgré la bonne évolution, nous majorons le traitement de Seretide à 2x/j et ajoutons également un traitement de Spiriva. Durant son séjour, la patiente bénéficie d'une physiothérapie de mobilisation. À la sortie, le périmètre de marche à l'aide d'un rollator est de 140 mètres avec 2 pauses assises. Elle nécessite de l'aide pour les soins. La mesure d'indépendance fonctionnelle totale est évaluée à 81/126 par rapport à 67/126 à l'entrée. (MIF physio : transferts 6/7, marche 5/7, escaliers 4/7). Le TUG est à 32 secondes. Sur le plan cognitif les tests de dépistages ne sont pas effectués au vu de la présence d'un état dépressif récent. Concernant la malnutrition sévère, nous poursuivons le suivi nutritionnel débuté en gériatrie aiguë. Nous vous proposons de réévaluer la prise alimentaire à domicile et d'effectuer un suivi du poids. Selon l'évolution, un suivi diététique pourrait être proposé. En ergothérapie, la patiente profite d'une évaluation et prise en charge pour adaptation aux activités de la vie quotidienne. Mme. Y peut regagner son domicile le 04.02.2020 avec le passage des soins à domicile 1x/semaine pour un contrôle de santé. Pour rappel, sa fille vit avec elle et l'aide pour la plupart des activités de la vie quotidienne. Mme. Y, patiente de 60 ans connue pour une obésité morbide, une thrombose veineuse profonde sous Eliquis, ainsi que pour une coxarthrose droite est admise pour une baisse de l'état général avec nouvelle apparition des douleurs au niveau du mollet gauche le 01.02.2020. Pour rappel, la patiente consulte à 2 reprises en 48h pour une douleur au mollet gauche reproductible à la palpation qui répond bien à l'antalgie simple. Pas d'autres plaintes à l'anamnèse par système. Une échographie du membre inférieur du 31.01.2020 a permis d'exclure une récidive de thrombose. Compte tenu de la négativité de l'imagerie, nous attribuons la symptomatologie à la présence de varices douloureuses au niveau des perforantes de Cockett. À l'imagerie on note une masse cystique au niveau de la thyroïde. Un bilan biologique de la thyroïde se montre dans la norme. Sur le plan fonctionnel, Mme. Y présente des troubles de la marche importants d'origine multifactorielle. Selon l'anamnèse, elle sera suivie par les collègues de l'orthopédie dans 3 semaines pour discuter d'une prise en charge chirurgicale de la coxarthrose droite. La patiente peut rentrer à domicile avec l'aide de soins à domicile le 08.02.2020. Mme. Y, âgée de 74 ans, connue pour un adénocarcinome iléo-caecal sous CHTH (encorafenib, binimetinib, cétuximab), une cardiopathie ischémique, une polyarthrite rhumatoïde ainsi qu'une anémie, nous est adressée par le Dr. X suite à une hypotension à 80 mmHg survenue pendant la réalisation d'une échocardiographie transthoracique le 03.02.2020. À noter également deux épisodes de malaise le 02.02.2020 sans perte de connaissance. Pour rappel, la patiente a été hospitalisée dans notre service du 03 au 14.01.2020, séjour durant lequel elle a bénéficié de la transfusion d'un culot érythrocytaire et de Ferrinject iv avec une stabilité de l'hémoglobine au dernier contrôle biologique. Pour rappel, la dernière chimiothérapie a eu lieu le 29.01.2020. À son admission le 03.02.2020 aux urgences, Mme. Y se présente en étant asthénique et hypotendue. Elle relate des selles diarrhéiques suite à la chimiothérapie. Le bilan biologique montre une anémie normocytaire hypochrome à 89 g/l d'origine tumorale déjà investiguée lors de la précédente hospitalisation. Sur le reste du bilan, nous mettons en évidence une insuffisance rénale aiguë sans critères AKIN qui se normalise après hydratation. Les diarrhées s'amendent également. La tension artérielle se normalise également après hydratation iv. Lors de son séjour, elle bénéficie d'une transfusion érythrocytaire avec à sa sortie une hémoglobine à 93 g/l. La patiente vous reverra en ambulatoire afin d'effectuer un contrôle et de revoir le traitement antihypertenseur. L'évolution clinique et biologique étant favorable, Mme. Y retourne à domicile le 11.02.2020 avec un contrôle par son oncologue traitant le 12.02.2020. Mme. Y, patiente de 42 ans d'origine camerounaise, connue pour un SIDA depuis 2017, se présente pour des céphalées chroniques au niveau de l'hémicrâne droit ainsi que des douleurs au niveau des yeux. Elle ne voit pas bien des deux côtés mais moins bien à gauche (avec l'œil qui a gonflé ce matin) avec les yeux qui coulent. Actuellement, elle remarque une péjoration depuis environ 14 jours. Elle rapporte également une dysesthésie de l'hémicorps gauche en progression depuis 2 jours ainsi que des paresthésies dans tout le corps depuis aussi environ 14 jours avec des douleurs généralisées. Sur le plan gynécologique, la patiente nous décrit également des pertes vaginales brunes, depuis un certain temps avec des douleurs abdominales. Elle mentionne une sudation nocturne importante depuis des semaines, associée à une baisse de l'appétit. Elle a des cicatrices aux jambes et au dos suite à des abcès douloureux qui sont traités. Elle n'a pas objectivé de fièvre mais a des frissons, pas de toux, pas de crachat, pas de nausées, pas de dysurie. La patiente était suivie par le Dr. X à Neuchâtel à son arrivée en Suisse en décembre 2019 (un RDV le 03.03.2020 était prévu chez lui), elle est transférée sur Fribourg cette semaine étant donné qu'elle est requérante d'asile. La virémie à Neuchâtel en décembre 2019 était à 200 mille copies. La patiente est aussi connue par le Dr. X, elle avait été traitée au Cameroun pour son SIDA (équivalent de l'Atripta) mais sans succès, raison pour laquelle le Dr. X propose de demander l'asile en Suisse. Depuis le 21.12.2019, elle est traitée par Tivicay et Symtuza. Sur le plan social, la patiente vit actuellement au foyer St-Elisabeth à Fribourg. La situation concernant sa maladie du SIDA l'a traumatisée, elle souhaite qu'on ne mentionne pas le nom de SIDA mais dise seulement maladie. La patiente a deux enfants au Cameroun, dont une petite de 3 ans qui est chez sa maman. Sur le plan biologique, on note un taux lymphocytaire CD4 à 0.175 G/l et une légère augmentation de paramètres infectieux (CRP à 14 g/l). Un CT cérébral se montre sans particularités. Une IRM cérébrale montre 3 petites lésions sans activité, et l'image se montre superposable à la précédente image de décembre 2019 (résultats discutés avec le Dr. X). Sur le plan ophtalmologique, un bilan complet ne montre pas d'infection ni signes d'uvéite. Le bilan sera complété en ambulatoire par une artériographie en raison d'une suspicion de microangiopathie. Nous suspectons un syndrome de reconstitution immunitaire, avec une probable composante fonctionnelle. Selon avis du Dr. X, à la sortie nous envisagions un changement du traitement de base. Nous arrêtons le traitement de Symtuza et nous débutons un traitement avec Retrovira AZT 2x 250 mg/j, Norvir 2x 100 mg/j, Darunavir 2x 600 mg/j, avec continuation du Tivicay 50 mg/j. La patiente sera revue par le Dr. X le 26.03.2020 à 14:30 h, avec un contrôle biologique complet à 13:00 dans notre laboratoire. L'évolution se montre favorable avec une amélioration globale de l'état de santé de la patiente. Mme. Y peut rentrer au centre ORS le 27.02.2020. Mme. Y, 71 ans, est hospitalisée aux soins intensifs pour un infarctus du myocarde type STEMI le 09.02.2020. La patiente présente depuis le jour de son admission des douleurs rétrosternales oppressives avec irradiation dans le bras gauche, et une dyspnée en péjoration depuis plusieurs mois. Le bilan met en évidence un sus-décalage dans le territoire inférieur. Une coronarographie montre une occlusion aiguë de l'artère interventriculaire antérieure moyenne d'aspect thrombotique, qui est recanalisée par angioplastie. Une échocardiographie transthoracique révèle une FEVG conservée à 48 %. Devant une probable origine thrombotique, une anticoagulation thérapeutique ainsi qu'une antiagrégation simple est débutée. Une échocardiographie trans-œsophagienne sera réalisée le 11.02.2020.La patiente est transférée en médecine interne le 10.02.2020. Mme. Overney, 71 ans, nous est transférée des soins intensifs le 10.02.2020 pour un infarctus du myocarde type STEMI le 09.02.2020. Pour rappel, la patiente présentait des douleurs rétrosternales oppressives avec irradiation dans le bras gauche, ainsi que des palpitations occasionnelles et une dyspnée en péjoration depuis plusieurs mois. Un bilan chez son cardiologue en mars 2019 par Holter n'avait pas montré de trouble rythmique ni ischémique. Elle consulte le 09.02.2020 pour angor ne cédant pas sous nitrés avec dyspnée associée. Le bilan d'entrée met en évidence des modifications ECG avec sus-décalage en II, III et aVF ainsi qu'une cinétique de troponines positive. Une coronarographie montre une occlusion aiguë de l'artère interventriculaire antérieure moyenne d'aspect thrombotique, qui est recanalisée par angioplastie. Une échocardiographie transthoracique révèle une FEVG conservée à 48%. Devant une probable origine thrombotique, une anticoagulation thérapeutique par Xarelto et une antiagrégation simple par Clopidogrel sont débutées. La patiente présente le 13.02.2020 un malaise qui permet de mettre une fibrillation auriculaire en évidence et d'expliquer l'origine du thrombus. Une cardioversion sera à réévaluer à 3 semaines en cas de persistance de l'arythmie. La patiente consultera le Dr. X début mars pour un contrôle du rythme cardiaque. À l'étage de médecine, une échocardiographie transoesophagienne permet d'exclure un FOP. Un bilan étendu des risques cardiovasculaires montre un Hba1c à 5.3% et un cholestérol LDL élevé à 3.59 mmol/l, ce pourquoi nous introduisons une statine sur avis cardiologique, à garder 4 à 6 mois post-événement thrombotique à but de stabilisateur de lésions de la paroi. Le traitement antihypertenseur est majoré au vu d'un profil tensionnel élevé. La patiente sera convoquée pour une réadaptation cardio-vasculaire en ambulatoire à Billens. Mme. Overney rentre à domicile le 15.02.2020. Mme. Panchaud est hospitalisée dans le cadre d'un AVC rétinien gauche. Elle présente le 16.02.2020 une cécité brutale de l'œil gauche motivant une consultation ophtalmologique qui met en évidence un défaut de vascularisation de l'artère centrale de la rétine de l'œil gauche. Après avis neurologique, un bilan radiologique cérébral montre une athéromatose diffuse mais aucun signe de lésions ischémiques. Une IRM confirme également ces résultats. La patiente était déjà anticoagulée par Xarelto mais présente un anti-Xa infrathérapeutique à l'entrée qui motive un changement par Eliquis. Un ultrason cardiaque n'est pas réalisé car ne changeant pas l'attitude thérapeutique chez cette patiente. Au vu d'une hyperlipidémie, un traitement d'Atorvastatine est débuté. Concernant l'hypertension artérielle, nous introduisons un traitement d'anticalcique en raison des profils tensionnels plutôt élevés lors de son hospitalisation. Un avis rhumatologique est pris concernant un potentiel syndrome de Horton, cependant la constellation clinique et biologique l'infirme. D'un point de vue cognitif, la patiente relate des troubles de la mémoire fréquents. Cependant, nous ne poussons pas les investigations vu que la patiente semble tout à fait fonctionnelle dans ses activités de la vie quotidienne et qu'elle ne désire pas de bilan neuropsychologique pour le moment. La patiente peut rentrer à domicile en bon état général le 20.02.2020 avec des soins à domicile 1x/semaine pour un contrôle de santé. Mme. Papaux, 81 ans, connue pour un hyperparathyroïdisme primaire, est adressée par Dr. X, en raison d'une hypercalcémie symptomatique. La patiente présente des douleurs abdominales, des nausées, une inappétence et des céphalées occipitales en lien avec une hypercalcémie non contrôlée, mesurée à 3.40 mmol/L (corrigée) à l'admission. Une hyperhydratation est instaurée. La patiente reçoit également 100 U de Calcitonine, non poursuivie vu l'indisponibilité du médicament en Suisse par la suite. La Calcitonine permet une bonne réponse, avec cependant un effet rebond à l'arrêt du traitement. Elle bénéficie d'une dose unique d'acide zoledronique. Selon avis endocrinologique, nous introduisons un traitement de cinacalcet, permettant une diminution de la calcémie jusqu'à pouvoir sevrer de l'hyperhydratation intraveineuse avec persistance biologique de la normo-calcémie. Les symptômes abdominaux et les céphalées diminuent également progressivement en parallèle de la calcémie. Une scintigraphie est effectuée qui infirme un foyer hyperactif pathologique. Un complément du bilan par un PET-CT à la F-Choline est demandé. Au vu de la bonne évolution, Mme. peut rentrer à domicile le 06.02.20 avec suite de prise en charge ambulatoire. Mme. Parmaksiz est hospitalisée en électif afin de bénéficier d'une thérapie ablative à l'iode radioactif pour un carcinome papillaire multifocal des 2 lobes de la thyroïde sous stimulation de Thyrogen. L'hospitalisation se déroule sans complications. La suite de la prise en charge se fera au cabinet du Dr. X. Mme. Pasini, âgée de 87 ans, connue pour une broncho-pneumopathie chronique obstructive (BPCO) de stade 4D selon GOLD 2019 et pour une insuffisance respiratoire globale sous ventilation non invasive (VNI) et sous oxygénothérapie au long cours, est hospitalisée en médecine interne le 12.02.2020 pour une pneumonie lobaire supérieure droite. En effet, vous adressez votre patiente aux urgences car elle présente une péjoration de sa dyspnée actuellement de stade mMRC 4 depuis 10 jours. À l'arrivée, elle ne présente pas de douleur thoracique, pas de toux ni d'expectoration. La patiente est subfébrile avec une température à 37.6°C. L'examen clinique montre des œdèmes des membres inférieurs bilatéraux prenant le godet et l'auscultation pulmonaire montre une diminution importante et symétrique du murmure respiratoire. Le bilan biologique montre un important syndrome inflammatoire avec une CRP à 187 mg/l et une leucocytose à 16.2 g/l. La gazométrie sous 2 l/min d'oxygène montre une acidose respiratoire hypoxémique. La radiographie du thorax montre un foyer pulmonaire lobaire supérieur droit. Devant ce tableau, des aérosols d'Atrovent et de Ventolin sont introduits, ainsi qu'une antibiothérapie par Rocéphine et Klacid, arrêtée le jour de l'hospitalisation après que les antigènes urinaires sont revenus négatifs, et la patiente est hospitalisée dans notre service de médecine interne. Par la suite, les hémocultures et le frottis nasopharyngé reviennent négatifs. Une culture d'expectoration n'a jamais pu être obtenue. Au cours de son hospitalisation, Mme. Pasini présente deux épisodes d'insuffisance respiratoire globale avec acidose respiratoire. Devant ce tableau, nous majorons les paramètres de la VNI avec une IPAP à 17, une EPAP à 5 et une fréquence de réserve à 20 avec une bonne évolution à la gazométrie de contrôle. Dans ce contexte, nous maintenons les nouveaux réglages et diminuons le débit d'oxygène à 1 l/min avec des saturations qui restent dans la norme. La patiente reverra son pneumologue traitant en ambulatoire afin d'effectuer un contrôle et de réévaluer le débit de l'oxygénothérapie.Pendant le séjour, au vu d'une évolution clinique sur le plan respiratoire et biologique favorable, nous relayons la Rocéphine iv pour du Tavanic per os pour une durée totale d'antibiothérapie de 7 jours. Mme. Y est moins dyspnéique et se mobilise de mieux en mieux avec nos physiothérapeutes. Par ailleurs, au vu d'une alcalose métabolique à la gazométrie du 18.02.2020, probablement attribuable à la prise de diurétique, nous diminuons la posologie du Torasémide. Les différents contrôles biologiques montrent une anémie normocytaire normochrome avec une hémoglobine à 96 g/l le 19.02.2020. Les bilans martial et vitaminique sont dans la norme. Dans ce contexte, nous ne mettons pas en place de substitution et proposons d'effectuer un nouveau contrôle biologique à distance de l'épisode infectieux. Au vu d'un déconditionnement global important dans le contexte post-infectieux, Mme. Y est transférée dans le service de réadaptation gériatrique le 20.02.2020 afin d'assurer un retour à domicile dans les meilleures conditions. Mme. Y consulte aux urgences le 06.02.2020 adressée par son médecin traitant en raison d'une baisse de l'état général depuis le 05.02.2020 avec fièvre et un érythème du MIG. Un syndrome inflammatoire important avec une CRP à 357 mg/l est également objectivé. Pour des raisons de place, la patiente doit être hospitalisée à Fribourg pour suite de la prise en charge le 06.02.2020. Une antibiothérapie par cefazoline IV est administrée du 06.02.2020 au 10.02.2020 avec un passage per os le 06.02.2020. Les hémocultures prélevées avant l'antibiothérapie reviennent toutes négatives. La patiente évolue rapidement favorablement et peut rentrer à domicile le 11.02.2020. Mme. Y est une patiente de 85 ans qui nous est adressée du service d'orthopédie pour une réadaptation gériatrique pour une fracture du col fémoral gauche de type Garden I puis à une nouvelle chute traitée par implantation d'une prothèse céphalique du fémur gauche le 10.01.2020. Le 15.01.2020, Mme. Y présente un nouvel épisode de syncope avec des douleurs rétro-sternales oppressives. L'ECG ne montre pas de signe d'ischémie. Le laboratoire ne montre pas de cinétique ascendante des troponines et la radiographie du thorax revient sans particularité. Le test de Schellong revenant positif, un diagnostic d'hypotension orthostatique est alors retenu. Notre échange téléphonique confirme le diagnostic de syncope d'origine orthostatique, déjà multi-investiguée en ambulatoire (Remler, oxymétrie nocturne, IRM cérébrale). Au cours de son séjour en réadaptation gériatrique, la patiente se plaint à plusieurs reprises de sensation de serrement dans la poitrine, raison pour laquelle elle reçoit de la nitroglycérine. Le bilan ECG, les troponines et la radiographie du thorax reviennent sans particularité. Concernant la prothèse céphalique du fémur gauche, la plaie opératoire est calme. Les fils sont retirés à J15, le 24.01.2020. Un rendez-vous de contrôle est agendé à 6 semaines. Le 15.01.2020, au vu d'une anémie probablement post-opératoire avec composante de dilution, la patiente reçoit un concentré érythrocytaire. Durant son séjour, Mme. Y participe à des séances de physiothérapie de mobilisation. Son périmètre de marche est de 400 mètres avec l'aide du tinetébin. Sa mesure d'indépendance fonctionnelle totale est évaluée à 69/126 par rapport à 53/126 à son entrée (MIF physio : transferts 6/7, déplacement 5/7, escaliers 2/7). Le TUG se réalise en 1.13 minutes avec l'aide du rollator. En ergothérapie, la patiente profite d'une prise en charge pour l'adaptation aux activités de la vie quotidienne. Sur le plan diététique, le bilan nutritionnel met en évidence une couverture des besoins par ses ingestas avec un poids stable. Le BMI reste tout de même à la limite inférieure de la norme, raison pour laquelle des conseils pour adapter son régime sont donnés à la patiente. Les tests de la cognition du 27.01.2020 montrent des troubles cognitifs modérés avec un MMS à 16/30, et un test de la montre à 0/7. Au vu des troubles cognitifs et de l'autonomie compromise malgré une prise en charge complexe, il est décidé avec la famille d'un placement. Le 05.02.2020, Mme. Y quitte notre service pour le Foyer St-Joseph à Sâles. Mme. Y présente un syndrome du tunnel carpien au niveau de la main D. L'indication pour une neurolyse du nerf médian est posée. La patiente est informée du déroulement de l'intervention ainsi que des risques/bénéfices liés à celle-ci. Elle nous donne son accord oral et signé pour cette intervention fixée au 17.02.2020. Arrêt de travail attesté à 100% du 12.02.20 au 04.03.2020. Mme. Y est une patiente de 34 ans, en bonne santé habituelle, qui se présente aux urgences en raison de douleurs péri-anales le 31.01.2020 associées à un état fébrile. Le bilan met en évidence un abcès périanal, raison pour laquelle elle bénéficie d'un drainage de l'abcès à 12H en PG avec mise en place d'un fil de Seton. L'intervention se déroule sans complication notable et les suites post-opératoires sont simples. En vue de l'évolution clinico-biologique favorable, Mme. Y peut regagner son domicile en bon état général le 01.02.2020. Mme. Y, 61 ans, est admise aux soins intensifs pour un urosepsis avec insuffisance rénale aiguë oligo-anurique. La patiente, connue pour les antécédents sus-mentionnés, est hospitalisée à l'hôpital de Tafers depuis le 04.12.2019 dans le contexte d'une baisse d'état général accompagnée d'infections urinaires à répétition, traitées par Bactrim puis Rocéphine dès le 02.02.2020. L'évolution est défavorable avec une hypotension, tachycardie et état fébrile à 41°C ainsi qu'une insuffisance rénale aiguë oligo-anurique, motivant son transfert aux soins intensifs. L'antibiothérapie est relayée par Imipenem-Cilastatine dès le 04.02.2020. Les hémocultures sont positives pour un Klebsiella pneumoniae, dont l'antibiogramme est à pister. À noter un épisode de tachycardie supraventriculaire ce 04.02.2020, probablement dans le contexte septique, s'améliorant après remplissage. L'évolution est rapidement favorable. Mme. Y peut être retransférée en médecine à Tafers ce 04.02.2020. Mme. Y est une patiente de 21 ans qui bénéficie d'un bypass gastrique proximal par laparoscopie le 19.02.2020. L'intervention se déroule sans complication, les suites post-opératoires sont favorables avec une alimentation mixée bien tolérée. La patiente peut regagner son domicile le 21.02.2020. Mme. Y est hospitalisée pour un iléus dans le cadre d'une carcinose péritonéale causée par son cancer ovarien. Elle rapporte une péjoration des douleurs abdominales connues avec une recrudescence de nausées et vomissements. Hormis une hyponatrémie connue sur SIADH, le bilan biologique est peu contributif. Le scanner abdominal montre des signes d'iléus, considéré initialement comme paralytique mais n'excluant pas une cause mécanique. Une sonde naso-gastrique de décharge est posée avec bon effet sur les nausées et vomissements. Du Fortecortin est introduit dès son entrée dans le but d'obtenir un effet anti-inflammatoire sur la carcinose péritonéale causant l'iléus. Après avis du Dr. X, un test à la gastrografine est effectué le 06.02.20, montrant un transit du produit jusqu'au côlon gauche en 4 heures et permettant également la sortie de multiples selles diarrhéiques. Le test est répété le 07.02.20 avec de nouvelles diarrhées. Au vu de la reprise du transit et de l'amélioration clinique, une reprise de l'alimentation de manière progressive est réalisée du 06.02 au 09.02.20 avec un clampage de la sonde nasogastrique. Elle présente depuis le 09.02.20 une récidive des vomissements nécessitant la mise à jeun alimentaire et le déclampage de la sonde de décharge. Une alimentation parentérale est donc débutée le 11.02.20 après la pose préalable d'une PICC line.Au vu d'un iléus avec une suspicion de composante mécanique et après discussion avec le Dr. X, nous organisons un transfert au CHUV pour la suite de la prise en charge avec une potentielle intervention chirurgicale. Mme. Y est une patiente de 87 ans, vivant au Foyer St-Joseph à la Roche, qui consulte les urgences suite à une baisse de l'état général depuis quelques jours avec des difficultés à la marche et une dyspnée avec une désaturation à 87%. Cliniquement, Mme. Y présente sur le plan respiratoire quelques crépitants basaux. Aux urgences, le bilan biologique montre un syndrome inflammatoire léger avec une CRP à 39 mg/l et une leucocytose. La radiographie thoracique ne montre pas de foyer clair. Le sédiment urinaire revient pathologique avec la présence d'une flore bactérienne. A son admission en gériatrie aiguë, suite à un contexte fébrile élevé ainsi qu'un profil tensionnel bas, nous débutons un traitement empirique avec de la Ceftriaxone 2g en intra-veineux le 11.02.2020. L'hémoculture réalisée met en évidence une Escherichia coli puis, au vu des symptômes septiques, de la péjoration importante du syndrome inflammatoire, et en accord avec le Dr. X, nous mettons en place de l'Ertapenem 1g en intra-veineux pour une suspicion clinique d'ESBL. L'antibiogramme retrouve une Escherichia multisensible, nous poursuivons la Ceftriaxone jusqu'au 18.02.2020 avec une évolution clinique et biologique favorable. Nous complétons le bilan avec un ultrason qui ne met pas en évidence de complication de pyélonéphrite. Dans ce contexte, nous suivons la fonction rénale de la patiente qui ne montre pas de péjoration d'origine mixte. Le laboratoire met en évidence une carence en vitamine D, en acide folique puis magnésium, que nous substituons per os. Durant son séjour, Mme. Y bénéficie d'une réadaptation gériatrique aiguë du 09.02.2020 au 15.02.2020. Mme. Y participe à des séances de physiothérapie de mobilisation. A sa sortie, son périmètre de marche est de 120 mètres avec un risque de chute important. La patiente refuse les moyens auxiliaires. Sa mesure d'indépendance fonctionnelle totale est évaluée à 64/126 par rapport à 45/126 à son entrée (MIF physio : transferts 5/7, déplacements 4/7, escaliers 1/7). En ergothérapie, une évaluation primaire met les mêmes problématiques sur les troubles de la marche, sans intervention particulière. Sur le plan diététique, nos collègues n'interviennent pas dans la prise en charge. Sur le plan cognitif, les tests de dépistage effectués le 13.02.2020 montrent un MMS à 13/30. Le test de la montre n'est pas effectué. L'échelle gériatrique de dépression s'élève à 1/15. Le 20.02.2020, Mme. Y regagne le Home St-Joseph à la Roche où elle réside avec un suivi régulier à votre consultation. Mme. Y, patiente de 32 ans connue pour une spondylarthrite ankylosante ainsi que pour une rectocolite ulcéreuse sous anti-TNF alpha se présente aux urgences le 20.02.2020 en raison d'un état fébrile persistant depuis 12 jours ainsi que pour des arthralgies et myalgies diffuses. Pour rappel, la patiente vous consulte et vous introduisez un traitement antibiotique par Tavanic 500 mg/jour, sans amélioration. Hormis des nausées, aucune autre plainte somatique n'est signalée par la patiente. Au status à l'entrée, nous retrouvons une patiente orientée aux quatre modes, collaborante et alerte avec un GCS à 15/15. Les pupilles sont isocores et isoréactives. La force et la sensibilité sont conservées aux quatre membres. Les épreuves cérébelleuses sont symétriques. Les tests de Brunzinski et de Kernig sont négatifs. Légère raideur nucale présente. Hormis une colonne spinale diffusément douloureuse à la percussion, le reste du status clinique est physiologique. L'auscultation cardio-pulmonaire est sans particularité. Pour rappel, le bilan biologique initial purédu du cabinet du médecin traitant ne montrait pas de syndrome inflammatoire ni de perturbations hépatiques. Nous effectuons une ponction lombaire qui met en évidence une pléiocytose légère avec 6 éléments par millimètre cube avec 8% de lymphocytes. Vous trouverez le reste des paramètres dans la description susdite. En collaboration avec nos collègues de l'infectiologie et motivés aussi par le traitement immunosuppresseur, nous procédons à un bilan à la recherche d'une grippe et RSV, une sérologie du liquide céphalo-rachidien à la recherche de HSV, VZV et entéro-virus ainsi qu'une sérologie à CMV et EBV. Tous les examens sont revenus négatifs. Un bilan biologique de contrôle ne montre pas d'altération en cours d'hospitalisation. Le lendemain de la ponction lombaire, Mme. Y présente des céphalées sans autre signe ou symptôme neurologique que nous interprétons dans le contexte de la ponction récente et que nous traitons symptomatiquement, avec une évolution rapidement favorable. Au vu de l'amélioration clinico-biologique, Mme. Y peut rentrer à domicile le 22.02.2020 en bon état général. Mme. Y, 58 ans, est hospitalisée aux soins intensifs puis à l'étage de médecine suite à des céphalées aiguës (atteignant l'acmé en quelques minutes) inaugurales. Mme. Y présente depuis quelques mois une sensation d'asthénie générale avec vision floue et lombalgies pour lesquelles une IRM cérébrale du 21.01.2020 montre trois lésions de la substance blanche parlant en faveur d'une leucoaraïose mais sans autre anomalie. Le 29.01.2020, peu après son réveil le matin, elle présente des céphalées d'apparition subite, occipitales irradiant en frontal, suivies d'une perte de connaissance sans témoin d'une durée de quelques minutes. Le CT cérébral avec vaisseaux précérébraux le 29.01.2020 a exclu une dissection, une thrombose veineuse et une hémorragie n'est pas visualisée. Une ponction lombaire est réalisée pour exclure une HSA étant donné que l'imagerie cérébrale a été réalisée à plus de 6 h post-céphalée, et met en évidence une xantochromie douteuse sans érythrophage. Une angio-IRM est réalisée le 30.01.2020 qui ne retrouve pas d'hémorragie sous-arachnoïdienne. Un bilan de vasculite (VS, CRP) revient dans la norme. Nous retenons un potentiel vasospasme ou une origine fonctionnelle à ces céphalées dans un contexte de stress familial important en cette fin d'année. Un bilan ophtalmologique est demandé en raison d'une diplopie au regard vers le haut et sera fait en ambulatoire avec fond d'œil et analyse des champs visuels. Sur avis de nos collègues neurochirurgiens, le bilan est complété à l'étage de médecine par une IRM de la colonne totale revenant dans les limites de la norme. Au vu de l'antécédent de tumorectomie de la surrénale gauche en 2001, sans pouvoir avoir de documentation supplémentaire, nous évoquons dans le diagnostic différentiel de la céphalée, un phéochromocytome, nous proposons donc le dosage des métanéphrines et normétanéphrines libres plasmatiques ou le dosage des métanéphrines et normétanéphrines fractionnées urinaires sur une récolte d'urines de 24 heures au prochain contrôle dans votre cabinet qui se fera à 1 semaine. La patiente rentre à domicile avec physiothérapie et continuera son suivi chez sa psychologue pour la suite de sa prise en charge. Mme. Y est hospitalisée pour une insuffisance rénale aiguë stade III KDIGO 2012 d'origine mixte (rénale sur toxicité des platines et pré-rénale sur manque d'apports). Il n'y a pas d'éosinophiles dans les urines. Les B-NAG et les lysozymes urinaires sont négatifs. L'US des voies urinaires exclut une obstruction post-rénale. Nous posons une sonde vésicale transurétrale pour quantifier la diurèse. Nous introduisons une hydratation IV, ce qui permet de normaliser progressivement la fonction rénale.A l'entrée, la patiente présente également un état fébrile d'origine indéterminée. Les hémocultures, la culture d'urine et la recherche de Clostridium difficile dans les selles sont négatives. La radiographie thoracique ne montre pas de foyer pulmonaire. La patiente bénéficie d'une antibiothérapie par Ceftriaxone pendant 5 jours avec une bonne évolution clinique et biologique. Mme. Y est une patiente de 89 ans, qui nous est adressée depuis le service de médecine de l'HFR Fribourg, pour une réadaptation gériatrique. Mme. Y est connue pour un lymphome non hodgkinien en 1999 avec plusieurs récidives et un accident vasculaire cérébral en 2014. Pour rappel, Mme. Y a fait une embolie pulmonaire centrale le 31.01.2020 avec une répercussion cardiaque droite et un passage en fibrillation auriculaire où une anticoagulation orale est débutée. Sur le plan social, Mme. Y habite seule dans un appartement (immeuble avec ascenseur), a une fille avec qui elle a de bons contacts, n'utilise pas de moyen auxiliaire pour marcher, n'a pas de soins à domicile, ni d'aide au ménage. A son admission, Mme. Y est hémodynamiquement stable et aplaintive. L'examen clinique met en évidence des bruits cardiaques réguliers, sans souffle surajouté et un murmure vésiculaire symétrique sur les deux plages pulmonaires. Le bilan biologique montre une bonne fonction rénale, sans trouble électrolytique, FSS aligné et CRP légèrement élevé à 14 mg/L. L'oxygénothérapie débutée à Fribourg est sevrée progressivement et Mme. Y retourne à domicile sans oxygène. Les douleurs post-zostériennes au niveau de la cuisse gauche sont soulagées par de la Pregabaline. Nous vous laissons le soin au prochain contrôle de réévaluer les douleurs et la nécessité de poursuivre la Pregabaline. Durant son séjour, Mme. Y participe à des séances de physiothérapie de mobilisation. A sa sortie, son périmètre de marche à l'aide du rollator est de 200 mètres et la patiente peut gravir 18 marches d'escalier. Sa mesure d'indépendance fonctionnelle totale est évaluée à 104/126 (MIF physio : transferts 6/7, déplacement 6/7, escaliers 5/7). Le TUG n'est pas réalisable. L'ergothérapie n'est pas nécessaire au vu d'une patiente autonome dans les activités de la vie quotidienne. Sur le plan diététique, le bilan nutritionnel met en évidence une malnutrition protéino-énergétique modérée, en lien avec une inappétence, démontrée par une perte de 6 kg (11 %) en moins d'un mois et un NRS à 4/7. Nous proposons un enrichissement des repas puis nous mettons en place un SNO par jour afin d'améliorer sa couverture nutritionnelle. Sur le plan cognitif, les tests de dépistage effectués le 12.02.20 montrent un MMS à 20/30 et un test de la montre à 3/7. L'échelle gériatrique de dépression s'élève à 3/15. La patiente est orientée, comprend les consignes durant son hospitalisation et nous ne trouvons pas de contre-indication à son retour à domicile. Si toutefois l'état cognitif se péjore et le maintien devient impossible ou la patiente refuse un autre lieu de vie, nous restons à disposition pour une évaluation à la clinique mémoire pour la capacité de discernement concernant le choix du lieu de vie. Le 18.02.2020, Mme. Y regagne son domicile avec un suivi régulier à votre consultation. Mme. Y, âgée de 84 ans, connue pour une maladie de Parkinson traitée par Carbidopa et Ropinirole, nous est adressée par l'HFR Riaz pour une neuro-réadaptation suite à un AVC ischémique pontique paramédian gauche, le 16.12.2019. Sur le plan social, la patiente, veuve, vit seule dans une maison sur 4 niveaux. Avant l'hospitalisation, elle était indépendante pour les AVQ. A l'admission, la patiente ne se plaint pas de douleurs. Elle présente une humeur labile depuis son AVC. Au statut, elle est orientée mais manifestement précipitée. Elle présente un hémisyndrome essentiellement moteur D avec une parésie à M3-M4 pour le MSD et M3 pour le MID. Il y a aussi une composante sensitive et ataxique D. Sur le plan nutritionnel, Mme. Y a été prise en charge car elle a présenté une perte de 3 kg depuis son entrée à l'hôpital. Actuellement, son appétit est très bon, elle termine les repas et les collations mises en place 2 fois par jour et son poids semble stabilisé à 68-69 kg. Ses besoins théoriques sont couverts à 95 %. Une évaluation neuropsychologique, réalisée chez une patiente collaborante, au contact adéquat, non ralentie et non fatigable après 1 heure d'examen, met en évidence au 1er plan une atteinte exécutive sévère sur le plan cognitif (incitation, programmation, inhibition, abstraction, mémoire de travail, récupération en mémoire à long terme verbale) et comportemental (télescopages, anosognosie des troubles cognitifs, précipitation). S'y ajoutent des difficultés de traitement des nombres, des difficultés praxiques constructives et idéomotrices et des difficultés de mémoire antérograde verbale. L'orientation, le langage oral, les gnosies visuelles discriminatives et la mémoire à court terme sont globalement préservés. En regard de l'examen du 19.12.2019 réalisé au Stroke unit, le tableau cognitif est globalement superposable, voire en légère amélioration. Pendant l'hospitalisation, on note une amélioration significative de la situation, notamment par le fait que Mme. Y est moins précipitée, applique mieux les recommandations et est moins exposée aux risques de chute. Il subsiste néanmoins des troubles de l'équilibre et de la marche. Un colloque de famille a été effectué le 23.01.2020 pour discuter la suite de la prise en charge et conclut qu'un essai à domicile devrait être réalisé. Durant l'essai à domicile, les 25.01-26.01.2020, Mme. Y a chuté à plusieurs reprises et a présenté des troubles de l'élocution associés à une dysarthrie. Le médecin de garde a été prévenu et un transfert aux urgences de l'HFR Riaz a été décidé en raison d'une suspicion d'AIT le 26.01.2020. Mme. Y est une patiente de 88 ans qui consulte aux urgences en raison d'une crise hypertensive avec des céphalées et des vertiges. Pour rappel, Mme. Y a été hospitalisée dans le service de gériatrie du 05.11.2019 au 15.11.2019 et est connue pour une hypertension artérielle et un diabète de type II. Sur le plan social, Mme. Y vit avec son fils handicapé. Aux urgences, la tension artérielle est normalisée avec l'aide des inhibiteurs calciques. A son admission en gériatrie aiguë, Mme. Y est calme, collaborante et aplaintive. Au statut d'entrée, les murmures vésiculaires sont diminués et les bruits cardiaques sont réguliers, sans souffle surajouté. Le bilan biologique montre une hausse de la CRP à 24 mg/L, sans leucocytose et une anémie normocytaire, hypochrome. La radiographie de thorax ne montre pas de foyer infectieux. Devant ce tableau clinique et biologique, nous retenons un diagnostic d'infection des voies respiratoires supérieures sans critères de gravité, raison pour laquelle nous procédons à un traitement symptomatique avec une évolution clinique favorable. Concernant l'anémie hypochrome normocytaire d'allure chronique, le bilan vitaminique réalisé au mois de novembre ne montrait pas de carence. Durant le séjour, l'hémoglobine reste stable. Le traitement antihypertenseur de fond est adapté en rajoutant de l'Enalapril et durant l'hospitalisation, les valeurs de la tension artérielle restent dans la norme.Durant son séjour, Mme. Y participe à des séances de physiothérapie de mobilisation. À sa sortie, son périmètre de marche à l'aide d'un rollator est de 140 mètres et la patiente peut gravir 18 marches à l'aide de 2 rampes. Sa mesure d'indépendance fonctionnelle est évaluée à 72/126 par rapport à 74/126 à son entrée (MIF physio : transferts 5/7, déplacements 5/7, escaliers 5/7). Le TUG se réalise en 25.53 secondes avec l'aide du rollator. En ergothérapie, la patiente profite d'une prise en charge pour l'adaptation aux activités de la vie quotidienne. Sur le plan diététique, le bilan nutritionnel met en évidence une malnutrition protéino-énergétique modérée en lien avec des besoins accrus et une suspicion à ne pas s'alimenter correctement à domicile, démontré par un NRS à 4/7 et une perte de poids de 3.4 kg/5.8% en 2 mois (ou 8.5 kg/13.3% en 3 mois). Un enseignement nutritionnel est effectué auprès de Mme. Y et les informations seront transmises à la structure qui la prendra en charge. Sur le plan cognitif, nous effectuons un bilan neuropsychologique. Cet examen neuropsychologique met en évidence une désorientation temporelle, un graphisme altéré, des difficultés de traitement des nombres, des troubles praxiques constructifs et idéomoteurs, une atteinte mnésique antérograde avec troubles sémantiques et un dysfonctionnement exécutif (incitation, programmation, inhibition, abstraction, mémoire de travail) et attentionnel. L'orientation spatiale, personnelle et le langage oral et écrit sont globalement préservés. Le tableau cognitif semble compatible avec une étiologie mixte (neurodégénérative de type Alzheimer et vasculaire). Toutefois, une composante médicamenteuse (benzodiazépines) associée ne peut être exclue. Malgré une prise en charge complexe, l'autonomie de Mme. Y reste compromise, c'est pourquoi un placement au Home de Saint-Joseph à Châtel-St-Denis est décidé. Mme. Y reste hospitalisée au sein de l'HFR, bien que sa prise en charge spécifique par notre service soit maintenant terminée. Il en résulte un séjour de reclassement et vous recevrez à sa fin un simple courrier complémentaire vous informant que la patiente a quitté le service. Le courrier contiendra uniquement les éventuelles notes de suite et une copie de l'ordonnance des médicaments à la sortie. Finalement, le 06.02.2020, Mme. Y rejoint la Maison St-Joseph à Châtel-St-Denis. Mme. Y présente une distorsion grade II du ligament collatéral interne associée à une lésion horizontale de la base de la corne postérieure du ménisque interne. Je propose un traitement conservateur, la patiente va bénéficier de séances de physiothérapie. Je la reverrai dans six semaines pour une réévaluation clinique. En cas de persistance de la douleur au niveau du ménisque, on pourrait faire une arthroscopie. Mme. Y, patiente de 45 ans, en bonne santé habituelle, est hospitalisée le 28.01.2020 dans le contexte de vertiges de position et positionnels d'origine indéterminée. Pour rappel, Mme. Y se présente aux urgences parce qu'elle présente depuis une semaine une symptomatologie vertigineuse (tangage) à bas bruit non invalidante, qui se péjore le samedi 25.01.2020 avec nausées sans vomissement. Depuis le 27.01.2020, les vertiges sont ininterrompus. Notion d'acouphènes d'apparition concomitante. À savoir que Mme. Y et sa fille ont présenté un syndrome grippal il y a 2 semaines. Au statut d'entrée, on retrouve une ataxie statique avec réflexes ostéo-tendineux normovifs de manière symétrique. Sur le plan biologique, nous observons une absence de syndrome inflammatoire ainsi que des troubles électrolytiques. Un bilan vitaminique (vitamine B12 et acide folique) se montre dans la norme. Nous effectuons un CT cérébral qui se montre sans particularité. Un IRM cérébral revient négatif. Une origine centrale est par conséquent exclue. Pour compléter le bilan, nous demandons un avis ORL. Nous introduisons un traitement de Betahistine 3 fois par jour. L'évolution est favorable et, en raison d'une amélioration de la symptomatologie, nous attribuons le cadre clinique à une neuronite d'origine infectieuse (virale). Pour terminer le bilan diagnostique complet, la patiente sera vue en ambulatoire par les collègues du service d'ORL (pour faire le vidéo Head Impulse Test), afin d'explorer la fonction des autres canaux semi-circulaires. Vu l'évolution favorable des symptômes, Mme. Y peut rentrer à domicile le 06.02.2020. Mme. Y, une patiente de 97 ans, est adressée par le service de Médecine HFR Fribourg pour une prise en charge pour déconditionnement le 07.01.2020 dans un contexte de troubles de la marche et de l'équilibre d'origine multifactorielle après une chute le 31.12.2019. À l'entrée, la patiente est afébrile et stable sur le plan hémodynamique, orientée dans les trois modes. Elle présente une légère fatigue et des douleurs thoraciques postéro-latérales à gauche, ainsi que des troubles de l'équilibre et de l'insécurité à la marche. Sur le plan clinique, nous retrouvons une patiente normocarde à 66/min et avec un rythme régulier, sans œdèmes des membres inférieurs, les pouls périphériques sont palpables. La patiente est vigilante, calme et collaborative. Avant l'hospitalisation, la patiente était partiellement indépendante au niveau des activités quotidiennes et pour les AIVQ. Son mari l'a aidée pour toutes les activités quotidiennes, y compris les repas à midi où ils vont manger chaque jour au restaurant. Elle se mobilisait avec un rollator depuis 3 ans. Anamnèse sociale : Patiente de 97 ans, mariée, vit avec son mari dans une maison avec deux étages. À l'entrée principale, il n'y a pas de marches, à l'intérieur, il y a 2 escaliers pour monter au 1er étage. Elle n'a pas d'enfants. Parallèlement à la prise en charge aiguë, Mme. Y bénéficie dans notre service de physiothérapie et d'ergothérapie intensives. À l'entrée, on note une réduction modérée de la mobilité avec un risque de chute considérablement accru. Les transferts sont réalisés sans aide, sous surveillance et elle se déplace sur une distance > 100 m avec un rollator. Les escaliers n'ont pas encore été testés. À la sortie, elle effectue les transferts de façon autonome et marche > 150 m avec un rollator. Elle monte les escaliers 3 x 9 marches de façon autonome sous surveillance avec une canne, mais très ralentie. Le Tinetti est augmenté de 15 à 20/28. Le traitement antalgique est adapté avec succès. La fonction rénale est toujours contrôlée avec une créatinine légèrement élevée et la clairance est à 24 ml/min. Une hydratation orale adéquate est conseillée. La patiente reste hémodynamiquement stable et ne présente pas de plainte cardiaque durant le séjour. Mme. Y est toujours sous diurétiques, les contrôles cliniques réguliers montrent un poids stable, à la sortie 69.15 kg. Le bilan vitaminique révèle une hypovitaminose D, raison pour laquelle nous introduisons une substitution par vitamine D, qui sera à poursuivre tous les 6 mois en ambulatoire. La patiente continue à être bien suivie ophtalmologique durant l'hospitalisation, en suivant son traitement habituel. Le contrôle laboratoire du 08.01.2020 montre un taux de magnésium à 0.76 mmol/l. Nous commençons un traitement avec magnésium dès le 08.01.2020 et vous laissons le soin de contrôler le magnésium et d'adapter le traitement à distance. Nous constatons une démence débutante, avec des troubles de la mémoire en progression. Nous vous laissons prendre les soins si nécessaire. Sur le plan dermatologique, Mme. Y présente des lésions cutanées de l'aine G>D avec lésions ulcérantes. La patiente a bénéficié d'une crème d'antibiotique (métronidazole), qui montre une diminution de la rougeur, moins de démangeaisons et persistant quelques zones rouges avec petits boutons en amélioration. Aussi, au niveau dorsal, elle a bénéficié d'une crème de corticoïde.Dans le cadre de la suspicion d'une tumeur baso-cellulaire frontale, une biopsie a été faite par Dr. X le 25.01.2020, qui montrait un spinaliome. Cela a été opéré par Dr. X et Dr. X le 06.02.2020 avec succès. Vu la stabilisation de l'état de la patiente et une amélioration de la mobilisation, mais nécessitant encore une physiothérapie et ergothérapie intensives, nous transférons la patiente le 10.02.2020 dans le service de réhabilitation gériatrique pour la suite de la prise en charge. Mme. Y, 85 ans, est hospitalisée dans notre service pour la prise en charge d'une Influenza A positive le 28.01.2020. Pour rappel, Mme. Y est hospitalisée dès le 12.01.2020 en raison d'une arthrite septique prothétique du genou G à streptocoques pneumoniae, avec un probable point de départ pulmonaire. Après avoir bénéficié d'un lavage articulaire avec débridement et changement de polyéthylène de la PTG gauche le 12.01.2020, Mme. Y développe un choc septique et est transférée aux soins intensifs jusqu'au 14.01.2020. Une antibiothérapie empirique initiale par Co-Amoxicilline est relayée par Ceftriaxone le 13.01.2020. Vu l'évolution favorable le 14.01.2020, la patiente est transférée dans le service d'orthopédie. Le bilan biologique a mis en évidence une anémie post-opératoire et la patiente a été transfusée plusieurs fois. (1 CE le 18.01, 2 CE le 21.01). Les cicatrices évoluent favorablement et le contrôle radiologique postopératoire est satisfaisant. Le 27.01.2020, la patiente présente un état fébrile à 38.3°C associé à une dyspnée et une toux grasse. Le Picc line est changé ce jour car il est non fonctionnel. Le bilan biologique met en évidence une augmentation des paramètres d'inflammation avec une CRP à 378 mg/L. La radiographie du thorax met en évidence une atteinte alvéolaire diffuse. Le frottis naso-pharyngé revient positif à l'Influenza A. Selon l'avis infectiologique, nous introduisons un traitement de Tamiflu. Sur le plan hématologique, on note une péjoration de l'anémie avec une chute importante de l'hémoglobine en 24/h, raison pour laquelle nous effectuons plusieurs transfusions. Nous suspectons une origine spoliative sur hémorragie digestive haute ou sur composante hémorragique de l'alvéolite. Un traitement avec Pantozol 40 mg 2x/jour est débuté. La patiente est transférée le 28.01.2020 dans notre service en chambre d'isolement. Mme. Y présente un état général réduit à son arrivée, avec un état somnolent et pas réactif (GCS 6). Nous adaptons le traitement avec hydratation et diverses substitutions intraveineuses. Malgré les adaptations médicamenteuses, la patiente ne montre pas d'amélioration sur le plan clinique ainsi que biologique. Nous suspectons une progression de l'alvéolite suite à l'Influenza A avec évolution hémorragique. Après discussion avec la famille, nous débutons une prise en charge palliative dès le 03.02.2020. Mme. Y décède en présence de sa famille le 05.02.2020. Mme. Y est une patiente de 79 ans, qui est hospitalisée dans notre service de chirurgie pour la prise en charge d'une migration lithiasique clinique et biologique et qui bénéficie le 10.01.2020 d'une cholécystectomie par laparoscopie avec cholangiographie intra-opératoire avec une image de dilatation du cholédoque avec suspicion de lithiase papillaire. La patiente est alors prise le jour même pour la réalisation d'une ERCP pour extraction de la lithiase biliaire, brossage de la papille et mise en place d'un stent plastique. Les suites sont alors marquées par la survenue d'une pancréatite aiguë sévère post-ERCP pour laquelle la patiente sera mise au profit d'un traitement antibiotique par Tienam du 13.01.2020 au 23.01.2020. L'évolution par la suite est alors lentement favorable, tant biologique que cliniquement, et la patiente peut quitter l'hôpital le 31.01.2020. À noter que la patiente nous présente une IRM cervicale réalisée dans le cadre de cervicalgies chroniques avec irradiation dans le bras gauche. Nous prenons contact avec nos collègues de neurochirurgie et il est proposé de réaliser des PES et PEM en ambulatoire, la patiente sera d'ailleurs convoquée par le Neuro Centre de Fribourg et sera revue par nos collègues de neurochirurgie dans 6 semaines. Mme. Y est une patiente de 31 ans, en bonne santé habituelle, actuellement allaitante, hospitalisée pour des douleurs abdominales en péjoration depuis le 07.02.2020. Le bilan montre un syndrome inflammatoire et l'ultrason met en évidence une appendicite sans signe de complication. La patiente bénéficie d'une appendicectomie laparoscopique avec un lavage de la cavité péritonéale qui se déroule sans complication per-opératoire. À noter la présence de liquide purulent intra-abdominal, raison pour laquelle la patiente bénéficie d'une antibiothérapie pour une durée de 10 jours. L'évolution est par la suite favorable tant sur le plan clinique que biologique, permettant un retour à domicile le 14.02.2020. Mme. Y est une patiente de 62 ans qui est hospitalisée pour une conversion d'anneau gastrique avec confection d'un Bypass gastrique proximal après anneau gastrique avec anse alimentaire antécolique de 100 cm de long et anse biliaire 80 cm avec adhésiolyse étendue et gastrectomie polaire supérieure. L'intervention s'est compliquée en post-opératoire à 48h par une instabilité hémodynamique avec une tachycardie sans douleurs. Un dosage de l'amylase dans les drainages abdominaux fait suspecter un lâchage anastomotique nécessitant une révision chirurgicale en urgence avec une mise en place d'un stent dans l'anastomose gastro-jéjunale sous endoscopie, démontage de l'anastomose du pied de l'anse avec mise en place d'une jéjunostomie terminale avec l'anse alimentaire et l'anse biliaire et jéjunostomie d'alimentation ainsi qu'un pansement VAC sous-cutané. Par la suite, elle a développé une hémorragie digestive haute sur érosion du stent digestif haut nécessitant son ablation par voie endoscopique avec une bonne évolution par la suite. La suite de la prise en charge sera alors lentement favorable avec une alimentation entérale par la jéjunostomie ainsi que transitoirement parentérale. La patiente présentera par la suite un sepsis sur une infection de son cathéter central dont l'ablation et un traitement par antibiotiques permettront une résolution de ce sepsis. À noter un traitement substitutif d'une hypothyroïdie pour lequel un suivi biologique sera à réaliser afin d'adapter les doses d'Euthyrox. La patiente quitte le service de chirurgie pour la réhabilitation de Billens le 14.02.2020 et un suivi ambulatoire à la consultation de Dr. X pour planification de la chirurgie à distance. Mme. Y est une patiente de 77 ans, polymorbide, qui consulte le 07.02.2020 les urgences en raison d'une baisse de l'état général depuis une semaine avec des difficultés à la marche associées à une inappétence. Mme. Y se plaint de pollakiurie et d'une incontinence urinaire de nouveau. Sur le plan social, Mme. Y a un fils et une fille puis réside à la maison Bourgeoisiale à Bulle. Les examens réalisés ne montrent rien de particulier. Le bilan biologique met en évidence un syndrome inflammatoire léger et un sédiment urinaire pathologique. Nous posons le diagnostic d'infection urinaire basse compliquée au vu des comorbidités de la patiente et nous mettons en place une antibiothérapie empirique avec de la Nitrofurantoïne 100 mg 3x/jour dès le 08.02.2020 pour une durée totale de 7 jours. L'uroculture confirme la présence d'un Escherichia coli multisensible.Mme. Progin montre une amélioration clinique avec une résolution de la symptomatologie. A son admission en gériatrie aiguë, Mme. Progin montre une fibrillation auriculaire avec une réponse rapide à 117 battements par minute, que nous traitons par majoration du Metoprolol à 50 mg. La patiente reste normocarde pendant tout son séjour. Le contrôle de son hypothyroïdie, déjà connue, revient dans la norme. Durant son séjour, Mme. Progin participe à des séances de physiothérapie de mobilisation. A sa sortie, son périmètre de marche est de 120 mètres avec l'aide du rollator et la patiente peut gravir 10 marches d'escaliers à l'aide de 2 rampes. Sa mesure d'indépendance fonctionnelle totale est évaluée à 81/126 par rapport à 79/126 à son entrée (MIF physio : transferts 6/7, déplacement 5/7, escaliers 2/7). Le TUG se réalise en 18 secondes avec le rollator. Le 14.02.2020, Mme. Progin regagne la Maison Bourgeoisiale avec un suivi régulier à votre consultation. Mme. Pugin est hospitalisée suite à des douleurs thoraciques latérales gauches d'apparition subite, en péjoration depuis trois semaines, respiro-dépendantes, d'intensité 7/10, irradiantes dans le dos et accompagnées d'une dyspnée d'effort. Au bilan, elle présente une augmentation du dosage des D-dimères motivant un angio CT thoracique qui met en évidence une embolie pulmonaire bilatérale sous-segmentaire avec infarctus pulmonaire lingulaire. Une anticoagulation par Héparine iv a d'abord été initiée en raison de l'insuffisance rénale aiguë, puis relayée par Eliquis par la suite. Sous antalgie, les douleurs s'estompent progressivement. Un contrôle angiologique est organisé en ambulatoire chez le Dr. X pour la suite de prise en charge. La patiente présente également une insuffisance rénale aiguë pré-rénale, qui se normalise suite à l'hydratation. Au vu d'une évolution favorable, Mme. Pugin peut regagner son domicile le 13.02.2020. Mme. Pugin est une patiente de 85 ans qui est admise en raison d'une désaturation à 70% à l'air ambiant sans fièvre ou autre symptôme respiratoire. A noter que Mme. Pugin est traitée par Co-Amoxicilline depuis 4 jours pour une pneumonie mais avec une mauvaise compliance médicamenteuse. Pour rappel, Mme. Pugin est hospitalisée à Marsens depuis Novembre 2019 pour des troubles du comportement. A son arrivée à l'étage de gériatrie, nous posons un diagnostic d'insuffisance respiratoire globale sur décompensation de bronchopneumopathie chronique obstructive. Nous mettons en place un traitement de Ventolin, Atrovent et Pulmicort ainsi qu'un traitement de Prednisone durant 5 jours avec une amélioration du statut pulmonaire. Au préalable, un bilan est effectué montrant un ECG avec un rythme sinusal régulier sans signe d'ischémie. Le laboratoire réalisé ne montre pas de syndrome inflammatoire. Au vu d'une élévation des D-Dimères à 2082 ng/ml et d'une radiographie du thorax montrant un doute, au niveau d'un foyer sur la plage pulmonaire droite, le bilan est complété par un angio-CT thoracique permettant d'exclure un foyer infectieux et une embolie pulmonaire. Mme. Pugin reste oxygéno-dépendante durant une grande partie de son séjour et les gazométries montrent la persistance d'une hypoxémie et d'une hypercapnie. L'évolution est lentement favorable sous traitement corticoïde et bronchodilatateur. L'oxygène a pu être sevré le 04.02. Nous vous laissons le soin de réévaluer l'indication à effectuer des fonctions pulmonaires en ambulatoire. Pendant son séjour, Mme. Pugin participe à des séances de physiothérapie de mobilisation et respiratoire au vu de l'insuffisance respiratoire aiguë. A sa sortie, son périmètre de marche à l'aide du rollator est de 120 mètres. Sa mesure d'indépendance fonctionnelle totale est évaluée à 68/126 par rapport à 66/126 (MIF physio : transferts 6/7, déplacements 5/7, escaliers 1/7). Le TUG se réalise en 20 secondes avec l'aide du rollator. Sur le plan diététique, le bilan nutritionnel met en évidence une malnutrition protéino-énergétique légère, en lien avec des difficultés de mastication (manque de dents) démontrées par un BMI à 19.8 kg/m2, des ingestas actuels couvrant 38% de ses besoins énergétiques théoriques et un NRS à 3/7. Le 06.02.2020, Mme. Pugin quitte notre service puis rejoint l'EMS d'Humilimont, comme cela était prévu depuis Marsens. Mme. Pugin, 71 ans, connue pour les antécédents susmentionnés, a été admise aux soins intensifs pour une embolie pulmonaire centrale droite avec cœur pulmonaire aigu et une hypoxémie sévère persistante plurifactorielle. La patiente s'est présentée aux urgences de l'HFR Riaz le 16.01.2020 en raison d'un état grippal évoluant depuis une semaine avec des douleurs thoraciques oppressives et une dyspnée stade NYHA IV. Le bilan a mis en évidence initialement une pneumonie bilatérale avec décompensation cardiaque gauche associée. La persistance d'une hypoxémie importante malgré l'antibiothérapie a été attribuée à une embolie pulmonaire centrale droite le 18.01.2020. Malgré l'anticoagulation thérapeutique par Enoxaparine et l'oxygénothérapie, l'évolution a toutefois été marquée par des désaturations au moindre effort. L'embolie pulmonaire est restée inchangée à l'angio-CT thoracique du 23.01.2020. L'échocardiographie a mis en évidence un cœur pulmonaire aigu et une hypertension pulmonaire systolique à 71 mmHg. Après discussion multidisciplinaire, une lyse artérielle pulmonaire in situ a été réalisée le 24.01.2020. Malgré la lyse in situ et l'anticoagulation thérapeutique, l'insuffisance respiratoire ne s'est pas améliorée significativement, avec persistance de désaturations jusqu'à 70% au moindre effort. Bien qu'une légère amélioration du cœur pulmonaire aigu ait été constatée, l'hypertension pulmonaire systolique est restée élevée à 80 mmHg le 27.01, puis 58 mmHg le 28.01.2020. L'anticoagulation thérapeutique est continuée. L'hypoxémie réfractaire est probablement plurifactorielle. Un shunt intra-cardiaque droit-gauche à travers un foramen ovale perméable de grade III est favorisé par l'hypertension pulmonaire. Après discussion multidisciplinaire, le shunt droit-gauche dû au foramen ovale perméable participe au phénomène de désaturation mais sa fermeture comporte des risques et il n'y a pas d'évidence que celle-ci améliore significativement Mme. Pugin sur le plan respiratoire. L'indication à la fermeture du foramen ovale n'est donc pas retenue. Les cardiologues proposent d'effectuer une échocardiographie au plus tard dans 3 mois. Le traitement de Lisinopril a été remplacé par de la Nifédipine dans un premier temps, puis arrêté en raison d'hypotension orthostatique. La fibrose pulmonaire prédominante aux bases est aspécifique à cet âge, selon les pneumologues, mais participe également aux désaturations. Cependant, dans le contexte d'un syndrome de Raynaud, d'une dysphagie et vitesse de sédimentation élevée, le bilan est complété à la recherche d'une connectivite. Le tableau est partiellement compatible avec une sclérodermie avec un DOT-connectivite positif pour l'anticorps anti Scl- 75. La patiente sera convoquée à distance en consultation de rhumatologie. L'odynodysphagie et dysphonie pourraient également être favorisées par un reflux gastro-œsophagien, traité par inhibiteur de la pompe à protons. Un suivi ORL est préconisé. Une rétention urinaire aiguë récidivante, favorisée par l'alitement et l'administration d'opiacés, a nécessité un sondage vésical répété. Le traitement habituel de Spamo-Urogenin (depuis plusieurs années) de la patiente est interrompu sur avis gynécologique. Cependant, la sonde vésicale est maintenue à but de confort chez cette patiente qui a de grandes difficultés à se mobiliser en raison de sa dyspnée. Si à distance, une tentative de retrait de sonde est faite, mais que les globes vésicaux persistent, un bilan urodynamique peut être demandé.L'attitude générale est rediscutée avec la patiente et la famille. En raison des désaturations très importantes, en péjoration, sans mettre en évidence de cause facilement réversible, la patiente ne peut pas bénéficier d'une réadaptation pulmonaire, et nous proposons une réhabilitation palliative à la Villa Saint-François. Mme. Y est reclassée en attente de place à la Villa Saint-François. Mme. Y, 74 ans, est hospitalisée dans notre service de médecine interne dans le cadre d'une baisse de l'état général dans le contexte d'une grippe Influenza A. La patiente présente depuis 10 jours une clinique de pneumonie traitée par Levofloxacine pour une durée de 10 jours par le médecin du Home de la Sarine. Son état général est très altéré le 21.02.2020, caractérisé par des douleurs abdominales diffuses et des vomissements. Elle est adressée initialement pour une suspicion de pyélonéphrite. Aux urgences, le stix urinaire revient négatif, et le syndrome inflammatoire est léger. Un frottis de grippe revient positif pour Influenza A. Au vu de la durée des symptômes, un traitement symptomatique est administré. L'évolution est rapidement favorable avec un retour à son état clinique habituel, selon l'hétéro-anamnèse avec la fille de la patiente. Un retour au Home de la Sarine peut être organisé le 25.02.2020. Mme. Y, 76 ans, est hospitalisée dans notre service de médecine interne en raison d'une pneumonie du lobe inférieur gauche. La patiente présente durant l'hospitalisation une péjoration clinique, avec majoration de sa dyspnée connue. Un CT-thoracique injecté met en évidence une pneumonie lobaire basale gauche, pour laquelle nous majorons l'antibiothérapie par Pipéracilline et Tazobactam (un traitement de Co-Amoxicilline avait été donné du 17.01 au 21.01.2020 pour une clinique similaire). Durant la nuit du 31.01 au 01.02.2020, la patiente présente une nouvelle insuffisance respiratoire aiguë, des soins de confort sont alors instaurés. Mme. Y décède paisiblement le 01.02.2020 entourée par l'équipe soignante. Mme. Y est une patiente de 88 ans, qui nous est adressée par le service de chirurgie de l'HFR Tavel suite à un iléus mécanique sur bride. Pour rappel, une laparotomie exploratrice avec adhésiolyse a été effectuée le 17.12.2019 à Fribourg. A l'entrée, la patiente se plaint d'une douleur au niveau de la cicatrice de laparotomie. Elle décrit des selles liquides depuis quelques jours ainsi qu'une perte d'appétit. Pas de plainte au niveau cardiaque, pulmonaire, neurologique, urinaire ou ostéo-articulaire. La patiente se déplace grâce à un rollator. Avant son hospitalisation, la patiente habitait seule dans un appartement avec ascenseur. Mme. Y est veuve et a 5 enfants. Elle reçoit de l'aide de Spitex 3 fois par semaine et de l'aide de ses enfants. Elle a également une femme de ménage. A l'entrée, on trouve une patiente orientée dans les 3 modes, en état général légèrement diminué, afébrile et hémodynamiquement stable. Sur le plan clinique, nous notons des pouls périphériques difficilement palpables, des réflexes hypovifs mais symétriques aux 4 membres ainsi qu'une cicatrice de laparotomie avec des signes d'inflammation au niveau distal et des sécrétions séreuses. Le reste de l'examen se trouve dans la norme. Ad diagnostic principal et diagnostic supplémentaire 1,4: Une réhabilitation complexe gériatrique précoce est effectuée avec de la physiothérapie et de l'ergothérapie quotidienne. La patiente présentant des signes d'inflammation au niveau de sa cicatrice, cette dernière est surveillée régulièrement par les chirurgiens et nous administrons les soins de plaie selon le protocole recommandé par ceux-ci. La patiente recevra une convocation à la maison pour un contrôle chez le Dr. X. Ad diagnostic supplémentaire 2: La patiente présente des valeurs rénales dans la norme si bien que nous ne mettons en place aucune mesure supplémentaire. Ad diagnostic supplémentaire 3,8: Surveillance clinique et laboratoire. Ad diagnostic supplémentaire 5: Mme. Y se montre déprimée lors de son hospitalisation. Nous effectuons un GDS à l'entrée. Celui-ci montre un résultat de 9/15. Etant donné les propos négatifs de la patiente ainsi que son manque de motivation, nous demandons un consilium psychiatrique par le Dr. X qui pose le diagnostic d'épisode dépressif. Une thérapie par Remeron est refusée par la patiente. Ad diagnostic supplémentaire 6: Les suppléments nutritifs mis en place en chirurgie sont continués. Ad diagnostic supplémentaire 9: Une substitution est commencée et nous vous prions de bien vouloir contrôler les valeurs de zinc dans le cadre de la prise en charge ambulatoire. Ad diagnostic supplémentaire 7 et complication 1: Mme. Y présente le 04.02.2020 une désorientation spatio-temporelle avec somnolence. Nous interprétons la symptomatique comme intoxication aux benzodiazépines et réduisons la dose de Seresta. De plus, une hydratation par NaCl sous-cutanée est commencée avec bon effet. La patiente est informée des risques de la consommation de benzodiazépines. Parallèlement à la prise en charge aiguë, la patiente bénéficie de physio- et ergothérapie. A l'entrée, le passage de la position couchée-assise et assise-debout est ralenti et nécessite une supervision. La marche est difficile et le risque de chute est augmenté. Le Tinetti est 15/28. Grâce aux thérapies intensives et individuellement adaptées, des progrès au niveau de la mobilisation, de la stabilisation de la marche et de l'équilibre sont objectivés. A la sortie, la patiente peut faire des transferts de manière autonome, sous supervision, et marcher environ 70 mètres avec un rollator sous supervision. Le Tinetti est de 17/28. Mme. Y peut rentrer à domicile le 11.02.2020 avec Spitex 1 fois par jour et de la physiothérapie ambulatoire. Mme. Y, âgée de 61 ans, connue pour les antécédents susmentionnés, nous est adressée par l'HFR Fribourg pour une réadaptation musculo-squelettique et rééducation à la marche suite à une fracture plurifragmentaire déplacée sous-trochantérienne de type reverse du fémur gauche traitée par clou PFN longue + cerclage le 06.12.2019. Pour rappel, Mme. Y a été transférée le 25.12.2019 à l'HFR Fribourg en raison d'un état confusionnel et un hémisyndrome gauche dans le cadre d'une majoration de l'œdème autour des multiples métastases cérébrales. Sur le plan social, la patiente est divorcée. Elle vit à domicile avec ses enfants. Elle ne travaille pas. A l'admission, la patiente est hémodynamiquement stable et les paramètres vitaux sont dans la norme. Les douleurs sont bien contrôlées par l'antalgie en place. Au statut, la patiente est collaborante, orientée aux 4 modes avec une attention conservée. La cicatrice est calme. A l'examen des nerfs crâniens, nous retrouvons des pupilles isocores et isoréactives au réflexe direct et consensuel. La sensibilité et la motricité de la face sont symétriques et sans déficit. Le voile du palais est symétrique et la motricité de la langue sans particularité. Fond de gorge calme. A l'examen des voies longues, pas de trouble moteur grossier des 4 membres. Présence d'une faiblesse cotée à M4 aux bras tendus du MSG ainsi qu'au niveau de l'iliopsoas du membre inférieur gauche. La sensibilité est conservée aux 4 membres. Les réflexes ostéotendineux des membres inférieurs sont normovifs et symétriques. Les épreuves cérébelleuses sont asymétriques avec une légère dysmétrie à l'épreuve doigt-nez ainsi qu'une dysdiadococinésie à gauche.Sur le plan nutritionnel, la patiente souffre d'une malnutrition protéino-énergétique modérée (NRS à 4, perte de poids de 11% de son poids en 6 mois, BMI à 18.3, apports à 60% des habitudes), d'un apport oral insuffisant (initialement 45-55%) et d'indices nutritionnels biochimiques altérés (glycémies entre 7 et 14 mmol/l initialement). Nous avons mis en place des adaptations de repas et des collations afin d'améliorer la couverture des besoins (environ 75-80% des besoins couverts), mais avons été limités par la peur de Mme. Y envers les élévations de sa glycémie. Nous lui avons également proposé des SNO qu'elle a refusés. En raison des pertes de mémoire, des conseils déjà reçus précédemment et de son acceptation des limites des propositions, nous n'avons pas jugé utiles de lui donner des conseils de sortie. Durant son séjour, la patiente a bénéficié d'une prise en charge interdisciplinaire avec physiothérapie et ergothérapie. À la sortie, elle est autonome pour les transferts et la marche avec un rollator. Elle peut monter et descendre 10 marches d'escalier avec la main courante et 1 canne. Elle est capable d'effectuer les transferts voiture avec appui. Après 4 semaines d'hospitalisation, l'évolution est relativement favorable et Mme. Y peut quitter notre service pour rejoindre son domicile, le 05.02.2020, en état général conservé. À la sortie, la patiente bénéficiera de séances de physiothérapie et d'ergothérapie. Les soins à domicile sont activés ainsi que Voltigo. Mme. Y est hospitalisée le 06.01.2020 dans un contexte d'asthénie importante, avec nausées et perte d'appétit depuis plusieurs jours, ainsi qu'une perte de poids de 7 kg depuis ces deux derniers mois. L'état asthénique est apparu suite à la dernière séance de chimiothérapie réalisée le 03.01.2020. Au bilan, la patiente présente une agranulocytose fébrile ainsi qu'une infection urinaire à Klebsiella oxytoca. Elle bénéficie d'une antibiothérapie adaptée par Céfépime avec une bonne évolution, disparition des symptômes et normalisation de la formule sanguine. Concernant le traitement du lymphome à cellules T, la prochaine chimiothérapie est agendée le 24.01.2020. Au vue du contexte social chez cette patiente fragile, un placement en EMS est décidé. Dans ce contexte et dès le 22.01.2020, Mme. Y reste hospitalisée dans notre service bien que la prise en charge spécifique soit maintenant terminée. Il en résulte un séjour de reclassement et vous recevrez à sa fin un simple courrier complémentaire vous informant que la patiente a quitté le service. Mme. Y est admise au foyer de Cottens pour un court séjour le 03.02.2020. Mme. Y est une patiente de 23 ans, qui se présente le 06.02.2020 aux urgences en raison de douleurs abdominales dans l'aine gauche. Le bilan effectué met en évidence une hernie inguinale avec suspicion de contenu d'origine gynécologique. Dans ce contexte, nous prenons la patiente au bloc opératoire afin de réduire la hernie par laparoscopie avec la mise en place d'un filet. L'opération se déroule sans particularité et les suites opératoires sont simples, permettant à la patiente un retour à domicile le 09.02.2020. Mme. Y est une patiente de 44 ans qui est hospitalisée pour la prise en charge chirurgicale à distance d'un épisode de cholangite sur cholédocholithiase avec suspicion de syndrome de Mirrizzi. Elle bénéficie le 31.01.2020 d'une laparoscopie exploratrice avec conversion en laparotomie pour cholécystectomie, révision des voies biliaires et extraction d'une lithiase cholédocienne de 1.8 cm. Un drain de Kehr est laissé en place et l'évolution clinique post-opératoire tant biologique que clinique est alors favorable. La patiente retourne à domicile le 04.02.2020 avec des soins à domicile et un contrôle à notre consultation le 10.02.2020. Mme. Y est une patiente de 87 ans qui nous est adressée depuis le HIB de Payerne pour la suite de sa prise en charge concernant les fractures ilio-ischio-pubiennes droite. Pour rappel, Mme. Y a fait une chute en arrière avec réception sur les fesses, sans traumatisme crânien, sans perte de connaissance ni amnésie circonstancielle. Au vu des douleurs importantes et de l'impotence fonctionnelle du membre inférieur droit, Mme. Y consulte les urgences de Payerne où les fractures sont mises en évidence suite au bilan radiologique. Sur le plan social, Mme. Y vit seule dans un appartement au 3ème étage avec ascenseur. À son admission en gériatrie aiguë, Mme. Y est orientée et collaborante. La douleur est bien contrôlée par l'antalgie mise en place. À l'examen clinique, nous retrouvons des bruits cardiaques réguliers, bien frappés, sans souffle surajouté, des oedèmes des membres inférieurs bilatéraux jusqu'aux chevilles prenant le godet, des murmures vésiculaires sans bruit surajouté. Le rachis est indolore à la percussion, les hanches sont symétriques, la hanche droite est douloureuse à la mobilisation. Nous ne retrouvons pas de douleur au niveau du sacrum ni du sacro-iliaque ou du coccyx. Les pouls périphériques sont bien palpés. Le bilan biologique retrouve une bonne fonction rénale, une hypomagnésiémie, une hypovitaminose D et une anémie normochrome normocytaire. La carence en fer, les troubles électrolytiques et les carences vitaminiques sont substituées par voie orale. Nous complétons le bilan de la fracture par un scanner qui ne met pas en évidence d'atteinte du sacrum ni de la hanche droite. Durant son séjour, Mme. Y participe à des séances de physiothérapie de mobilisation. Sa mesure d'indépendance fonctionnelle totale est évaluée à 55/126 (MIF physio : transferts 1/7, déplacement 1/7, escaliers 1/7). En ergothérapie, la patiente bénéficie des conseils pour les déplacements, transferts, adaptation des moyens auxiliaires et prévention des chutes. Sa prise en charge sera poursuivie au HIB de Payerne et en séjour de réhabilitation à Estavayer. Sur le plan cognitif, les tests de dépistage effectués le 19.02.2020 montrent un MMS à 26/30 et un test de la montre à 3/7. L'échelle gériatrique de dépression s'élève à 0/15. La patiente comprend les consignes données par les équipes soignantes et reste orientée dans les 3 modes. Le 21.02.2020, Mme. Y quitte notre service et rejoint le HIB d'Estavayer pour un séjour de réhabilitation gériatrique avant un retour à domicile. Mme. Y, 65 ans, est hospitalisée aux soins intensifs de Fribourg pour un état de mal épileptique focal temporo-occipital gauche. Mme. Y présente une aphasie nouvelle à 9h15 le 07.02 pendant la consultation d'oncologie. À l'entrée, le NIHSS aux urgences est à 10 points. Un CT-scan cérébral exclut rapidement une hémorragie intra-parenchymateuse ou sous-arachnoïdienne avec des cartes de perfusion compatibles avec une épilepsie temporo-occipitale gauche. Un EEG du 07.02.2020 confirme un état de mal épileptique focal au niveau du lobe temporo-occipital gauche et un traitement antiépileptique par Levetiracetam et clonazépam est introduit. Aux soins intensifs, la symptomatologie neurologique persiste avec un corrélat épileptique à l'EEG du 08.02.2020 nécessitant l'adaptation des doses de Levetiracetam. L'IRM cérébrale du 10.02.2020 montre une stabilité globale des lésions cérébrales. L'EEG du 10, 12 et 13.02.2020 montre toujours une persistance d'une activité épileptogène. Plusieurs adaptations médicamenteuses antiépileptiques sont faites avec finalement une triple thérapie le 12.02.2020 par Phenhydan, Keppra et Rivotril. Nous objectivons une légère amélioration clinique de l'aphasie le 13.02.2020 avec un EEG dont les résultats sont en cours. Un taux de phénytoïne est demandé pour le 14.02.2020. Au vu de l'absence de troubles de l'état de conscience, d'une protection des voies aériennes et d'une collaboration de la patiente, la suite de la prise en charge neurologique peut se faire à l'étage de médecine.La patiente est transférée en Stroke unit non-monitorée le 13.02 pour suite de prise en charge. Mme. Y est une patiente de 73 ans connue pour une BPCO non stadée, un éthylisme chronique et un adénocarcinome du colon sigmoïde traité par chirurgie curative avec indication à une chimiothérapie adjuvante que la patiente a refusée. Actuellement, une iléostomie à haut débit est en place, raison pour laquelle elle est suivie de manière hebdomadaire au service de nutrition clinique. Elle nous est adressée par le service de nutrition pour investiguer un état fébrile présent depuis le 22.01.2020 associé à une toux grasse depuis 1 semaine. Le bilan nous fait initialement suspecter une pneumonie basale gauche et nous débutons une antibiothérapie par Ceftriaxone. Dans un deuxième temps, une bactériémie à Enterococcus faecalis est mise en évidence, ce qui motive une adaptation de l'antibiothérapie. Après discussion avec nos collègues infectiologues, nous suspectons une infection de PAC et organisons son retrait. Le diagnostic est confirmé par la culture du matériel. Mme. Y reste afébrile après le retrait et l'évolution clinique et biologique est rapidement favorable. Le passage per os étant impossible en raison du risque de malabsorption causée par l'iléo-stomie à haut débit, l'antibiothérapie est poursuivie en intra-veineuse pendant 2 semaines. Concernant l'origine de l'infection, nous suspectons une manipulation du PAC après un possible nettoyage de la stomie par la patiente ou son mari. Pour cette raison, nous rappelons les règles d'hygiène et demandons un suivi stomatologique pour aider la patiente à gérer la stomie. Dans le contexte de stomie à haut débit, nous effectuons un suivi et une adaptation régulière des électrolytes. Nous réalisons également un bilan carentiel et iniciations les substituons nécessaires que nous vous laissons le soin de poursuivre. Sur le plan rénal, nous posons le diagnostic d'insuffisance rénale chronique de stade G3bA1 avec une clairance à 46 ml/min probablement provoquée par les insuffisances pré-rénales aiguës à répétition causées par la stomie à haut débit. Nous stimulons la patiente à s'hydrater et en parallèle, nous mettons une hydratation en place. Nous recommandons d'éviter les traitements néphrotoxiques. Sur le plan hématologique, Mme. Y présente une anémie normochrome, hypochrome et hyporégénérative dont l'étiologie est probablement mixte et le bilan est peu contributif dans un contexte inflammatoire. Nous vous proposons de recontrôler à distance la formule sanguine et d'effectuer un bilan de l'anémie. Mme. Y nous fait part de violences domestiques, raison pour laquelle nous lui fournissons les numéros d'aide et d'urgences sur le sujet que nous l'encourageons à utiliser. Mme. Y retourne à son domicile le 10.02.2020. Mme. Y, patiente âgée de 70 ans, connue pour les antécédents susmentionnés, nous est adressée par la Clinique de la Source pour une rééducation progressive à la marche suite à une résection de multiples névromes au niveau du genou D, le 27.01.2020. Sur le plan social, la patiente vit à domicile avec son époux. À l'admission, Mme. Y est hémodynamiquement stable et les paramètres vitaux sont dans la norme. Les douleurs sont bien contrôlées par l'antalgie. Au status, la patiente est orientée et collaborante. La cicatrice est calme. La flexion/extension du genou G est de 45-0-0 en actif et passif, et 70-0-0 avec pression des doigts sur compartiments externes. Durant son séjour, la patiente a bénéficié d'une prise en charge interdisciplinaire avec physiothérapie et ergothérapie. À la sortie, elle est indépendante pour les transferts et la marche avec 2 béquilles. Elle peut monter/descendre les escaliers à l'aide d'une canne et de la rampe. Après 3 semaines d'hospitalisation, l'évolution est favorable et Mme. Y peut quitter notre service pour rejoindre son domicile le 26.02.2020, en bon état général. Concernant la Targin, nous demandons à Dr. X de bien vouloir évaluer la poursuite de cette médication. À la sortie, Mme. Y bénéficiera de séances de physiothérapie/ergothérapie en ambulatoire. Mme. Y, connue pour une BPCO de stade IV, est hospitalisée en raison d'une exacerbation de BPCO d'origine infectieuse. Pour rappel, la patiente est vue le 20.01.2020 par Medhome en raison d'une toux et d'une dyspnée en augmentation motivant la prescription du Cefuroxim pour 7 jours avant de passer à de la Co-Amoxicilline le 26.01.2020 en raison d'une persistance de la symptomatologie. L'évolution étant défavorable, elle consulte le service des urgences où elle présente une désaturation en O2 à 86 % avec une tachypnée à 40/minute et une dyspnée au repos. Le bilan clinique et biologique met en évidence une insuffisance respiratoire globale dans le contexte d'une exacerbation infectieuse de BPCO, compliquée par une décompensation cardiaque mise en évidence par des oedèmes des membres inférieurs et des épanchements pleuraux bilatéraux. Nous continuons l'antibiothérapie par Co-Amoxicilline mais par voie intraveineuse jusqu'au 01.02.2020. La Clarithromycine est poursuivie jusqu'au 03.02.2020 malgré les antigènes urinaires négatifs pour la Legionelle, au vu d'une antibiothérapie au préalable sans amélioration clinique pouvant suggérer un germe atypique. L'évolution est favorable sous traitement antibiotique et diurétique. Au cours de la physiothérapie, le débit inspiratoire est testé et revient insuffisant pour l'administration du traitement par Symbicort. Nous changeons pour le Vannair permettant une bonne inhalation dès le 30.02.2020. En raison de douleurs lombaires en péjoration, sans trauma ni port de charge lourde, un bilan radiologique est effectué, révélant une fracture de tassement des plateaux supérieur et inférieur de L3 sans atteinte postérieure. Un bilan d'ostéoporose est demandé par les rhumatologues chez une patiente traitée au long cours par de la Prednisone pour sa BPCO avec du Calcimagon et Alendronat en prévention. Selon l'avis de la Team Spine, un traitement conservateur est suffisant, avec un contrôle clinico-radiologique à deux semaines. L'IRM du 04.02.2020 révèle un canal lombaire étroit avec un débord discal avec rétrécissement foraminal L5 gauche ainsi qu'une fracture de tassement du plateau inférieur de L2 d'allure semi-récente. Un traitement par Forsteo est proposé par les rhumatologues, à évaluer avec eux l'initiation de ce traitement. Concernant le traitement corticoïde systémique chronique, nous ne trouvons pas d'indication, raison pour laquelle, après une corticothérapie transitoire à haute dose pour la décompensation BPCO, nous le mettons en suspens. La patiente ne présente aucun signe d'insuffisance cortico-surrénalienne. Au vu de l'amélioration clinique, Mme. Y peut aller en réadaptation à l'HFR Billens le 06.02.2020. Mme. Y est une patiente de 82 ans qui nous est amenée par ambulance pour une chute de sa hauteur avec une réception sur la hanche gauche en s'encoublant sur le tapis sans témoin. À l'arrivée des ambulanciers, Mme. Y ne sait pas dire s'il y a eu traumatisme crânien, n'a pas perdu connaissance. Sur le plan social, Mme. Y souffre d'une démence d'Alzheimer, vit avec son époux et bénéficie de soins à domicile 3x/semaine. Mme. Y consulte l'Hôpital de jour pour sa démence à raison d'1x/semaine. La patiente se plaint de douleur à la hanche gauche (échelle 4-5/10) non irradiante. À son entrée en gériatrie, Mme. Y se plaint de douleur au niveau de la hanche gauche (4-5/10) sans franche irradiation. La radiographie du bassin réalisée le 07.01.2020 met en évidence des fractures des branches ischio- et ilio-pubiennes droites et gauches. Un CT du bassin vient compléter le bilan, montrant une fracture déplacée de la branche ischio-pubienne et ilio-pubienne à gauche ainsi qu'une fracture à droite à hauteur de la symphyse et transverse. En accord avec nos collègues orthopédistes, nous procédons à une prise en charge conservatrice avec adaptation de l'antalgie et à une mobilisation selon les douleurs. Nous mettons également en évidence une décompensation cardiaque globale à prédominance gauche au vu de signes de surcharge notamment des râles de stase perçus à l'auscultation pulmonaire. Concernant l'étiologie, nous retenons un passage en fibrillation auriculaire rapide vu une fréquence mesurée toujours autour de 100 bpm, qui motive l'optimisation de traitement B-bloquant. L'évolution clinique est favorable avec un poids de sortie à 66,3 kg. Le séjour se complique par la suite d'une macrohématurie pour lequel le sédiment urinaire ne révèle pas une origine urinaire haute. Nous complétons le bilan par une échographie des voies urinaires qui ne révèle pas une origine au saignement. Nous retenons une étiologie traumatique sur pose de sonde urinaire. Au vu d'un prurit particulièrement important au niveau de la sphère génitale, nous retenons un diagnostic de vulvo-vaginite mycotique pour lequel nous introduisons un traitement sous Ovestin 2x/semaine. En accord avec notre collègue gynécologue, nous proposons un suivi en ambulatoire à 6 semaines après une stabilisation des fractures ilio-ischio-pubienne à distance de l'événement de la chute. Durant son séjour, Mme. Y bénéficie d'une réadaptation gériatrique aiguë du 10.01.2020 au 24.01.2020. Des séances de physiothérapie de mobilisation sont mises en place. A sa sortie, sa mesure d'indépendance fonctionnelle est évaluée à 18/126 par rapport à 17/126 à son entrée (MIF physio : transferts 1/1, déplacement 1/1, escaliers 1/1). Le TUG n'est pas réalisable. En ergothérapie, la patiente bénéficie d'une évaluation pour l'adaptation aux activités de la vie quotidienne. Cette évaluation montre l'absence de capacité pour de nouveaux apprentissages, en raison des troubles neuro-cognitifs sévères. A noter que sur le plan cognitif, les tests de dépistage n'ont pas pu être effectués en raison d'une compréhension très limitée de la patiente. Sur le plan diététique, le bilan nutritionnel met en évidence une malnutrition protéino-énergétique légère démontrée par un score NRS à 3/7. La patiente a bénéficié d'un suivi diététique avec des repas fractionnés enrichis. Le 27.01.2020, Mme. Y quitte notre service et est admise en réadaptation gériatrique. Mme. Y est une patiente de 82 ans qui nous est amenée par ambulance pour une chute de sa hauteur, suite à une perte de force, avec réception sur la hanche gauche, sans témoin. A l'arrivée des ambulanciers, Mme. Y ne sait pas nous dire s'il y a eu un traumatisme crânien mais n'a pas perdu connaissance. Sur le plan social, Mme. Y vit avec son époux dans un appartement au 4ème étage, bénéficie de soins à domicile 3x/semaine et consulte l'hôpital de jour (démence Alzheimer) à raison de 1x/semaine. A son admission en gériatrie aiguë, Mme. Y se plaint de douleurs au niveau de la hanche gauche à 4-5/10 sans franche irradiation. Nous réalisons une radiographie du bassin qui met en évidence des fractures des branches ischio et ilio-pubiennes droites et gauches. Nous complétons le bilan par un CT du bassin qui montre une fracture déplacée de la branche ischio-pubienne et ilio-pubienne à gauche ainsi qu'une fracture à droite à hauteur de la symphyse et transverse. En accord avec nos collègues orthopédistes, nous procédons à une adaptation de l'antalgie et à une mobilisation selon les douleurs. Nous retenons également le diagnostic d'une décompensation cardiaque globale à prédominance gauche au vu de signes de surcharge notamment de râles de stase perçus à l'auscultation pulmonaire. Concernant l'étiologie, nous retenons un passage en fibrillation auriculaire pour lequel nous optimisons le traitement sous B-bloquant. L'évolution clinique est favorable avec un poids de sortie à 66,3 kg. Le séjour se complique par la suite d'une macro-hématurie pour lequel le sédiment urinaire ne révèle pas d'origine urinaire haute. Nous complétons le bilan par une échographie des voies urinaires ne révélant pas l'origine du saignement. Nous retenons une étiologie traumatique sur pose de sonde urinaire. Par ailleurs, au vu d'un prurit particulièrement important au niveau de la sphère génitale, nous retenons un diagnostic de vulvo-vaginite mycotique pour lequel nous introduisons un traitement sous Ovestin 2x/semaine. En accord avec notre collègue gynécologue, nous proposons un suivi en ambulatoire à 6 semaines après une stabilisation des fractures ilio-ischio-pubienne à distance de l'événement de la chute. Durant son séjour, Mme. Y participe à des séances de physiothérapie de mobilisation. Sa mesure d'indépendance fonctionnelle totale est évaluée à 28/126 (MIF physio : transferts 1/1, déplacement 1/1, escaliers 1/1). Le TUG n'est pas évalué. En ergothérapie, la patiente profite d'une prise en charge pour l'adaptation aux activités de la vie quotidienne. Sur le plan diététique, le bilan nutritionnel met en évidence une malnutrition protéino-énergétique légère démontrée par un score NRS à 3/7. Sur le plan cognitif, les tests de dépistage ne sont pas réalisés en raison de la compréhension limitée de Mme. Y. Le 12.02.2020, Mme. Y reste hospitalisée au sein de l'HFR bien que sa prise en charge spécifique par notre service soit maintenant terminée. Il en résulte un séjour de reclassement et vous recevrez à sa fin un simple courrier complémentaire vous informant que la patiente a quitté le service. Le courrier contiendra uniquement les éventuelles notes de suite et une copie de l'ordonnance des médicaments à la sortie. Mme. Y est une patiente de 39 ans, qui se présente le 04.02.2020 aux urgences en raison de douleurs de sa cicatrice d'une abdominoplastie effectuée le 25.01.2020 en Tunisie ainsi qu'un écoulement important venant du nombril. Le scanner effectué dans ce contexte retrouve plusieurs collections sous-cutanées. Nous prenons la patiente au bloc opératoire afin d'effectuer un bon drainage. La suite opératoire est simple. Des rinçages sont effectués par les Easyflows installés lors de l'opération et l'antibiothérapie débutée en préopératoire est continuée. Mme. Y peut retourner à domicile le 11.02.2020 avec des soins à domicile et elle sera revue par la suite à notre consultation. Mme. Y est une patiente tabagique active qui est hospitalisée (adressée par le service d'angiologie) pour une nécrose de l'hallux droit dans le cadre d'une artériopathie des membres inférieurs sévère, avec amputation supra-géniculaire du membre inférieur gauche en 2012. Elle avait déjà bénéficié d'une tentative de revascularisation en 2017 au niveau du membre inférieur droit permettant une amélioration partielle des symptômes. Sur le plan angiologique, la patiente se plaint de douleurs insomniantes non améliorées par l'antalgie et présente à l'entrée une nécrose de la pointe de l'hallux droit. Sur avis de nos collègues angiologues, nous débutons un traitement d'Ilomedin en continu, permettant une amélioration légère des symptômes, un relais par Cialis est effectué jusqu'au contrôle angiographique le 24.12.2019 permettant une angioplastie de l'artère tibiale postérieure. Nous continuons le traitement par Ilomedin et introduction du Plavix en plus de l'Eliquis.Au vu d'une progression de la nécrose prenant la moitié distale de l'hallux droit avec un bilan angiologique montrant une réocclusion de l'artère tibiale postérieure, une nouvelle artériographie est organisée le 09.01.2020 avec reprise le 23.01.2020 permettant une angioplastie étendue de l'artère tibiale postérieure. Au vu d'une perfusion satisfaisante du membre inférieur droit suite à la dernière angiographie, nous prenons contact avec les orthopédistes afin d'organiser une amputation. Une IRM est organisée en pré-opératoire montrant une légère ostéomyélite de la phalange distale de l'hallux droit. Nos collègues orthopédistes proposent une amputation de l'hallux droit qui sera organisée le 07.02.2020 avec en pré-opératoire, une angiographie effectuée le 05.02.2020. Durant l'hospitalisation, la patiente développe un érythème avec œdème en regard de la première phalange du doigt 3 de la main gauche avec extension au niveau du dos de la main avec légère effraction de la peau en regard. Nous retenons une dermohypodermite et nous débutons un traitement par co-amoxicilline que nous devons passer en intraveineux en raison d'une mauvaise compliance médicamenteuse de la patiente et d'une mauvaise évolution clinique locale. L'évolution clinique est finalement favorable après 10 jours d'antibiothérapie au total. Les collègues rhumatologues ne retiennent pas d'atteinte articulaire et proposent de mettre en suspens son traitement de Cimzia en raison de l'état infectieux. À plusieurs reprises durant l'hospitalisation, la patiente rapporte une envie de mettre fin à ses jours, scénarisée, notamment si une amputation du membre inférieur droit devait être décidée. Nos collègues psychiatres proposent de majorer son traitement antidépresseur et de rajouter la quétiapine le soir. Concernant son risque suicidaire, la patiente doit être accompagnée lors de ses sorties. Concernant l'antalgie, nos collègues en antalgie proposent, au vu de sa consommation de longue date d'Oxycontin, une rotation d'opiacés avec Palladon et une pompe PCA pour faire la transition. La patiente ne semble pas supporter le Palladon, elle se plaint de fatigue plus importante et insiste pour reprendre son traitement habituel. De plus, la douleur ne semble pas mieux contrôlée malgré la rotation et l'augmentation des doses. Son traitement initial par Oxycontin et Oxynorm est donc repris. La patiente reste hospitalisée au sein de l'HFR bien que la prise en charge spécifique par notre service soit maintenant terminée. Il en résulte un séjour de reclassement et vous recevrez à sa fin un simple courrier complémentaire vous informant que la patiente a quitté le service. Le courrier contiendra uniquement les éventuelles notes de suite et une copie de l'ordonnance des médicaments à la sortie. Mme. Y est une patiente de 84 ans, qui nous est amenée par ambulance suite à une chute dans l'entrée de son appartement en rentrant du café situé au rez-de-chaussée. Le mécanisme de la chute est peu clair, Mme. Y est restée, selon elle, au sol puis s'est traînée en rampant jusqu'à sa chambre à coucher où elle a réussi à activer le Télé-alarme. À priori, il s'agit d'une chute par affaissement, sans notion de traumatisme crânien ou de perte de connaissance, sans amnésie circonstancielle. À l'arrivée de l'ambulance, Mme. Y se trouvait dans son lit, orientée dans le temps, l'espace et sa personne puis se plaint de douleurs au niveau du genou droit et du pied gauche. Aux urgences, un bilan radiologique des zones traumatiques (région sternale et thoracique, genou gauche, cheville gauche et pied gauche) ne met pas en évidence de lésions pleuro-parenchymateuses aiguës ni de signe de fracture. Concernant les douleurs à la mobilisation, importantes au début du séjour, nous introduisons un traitement de Dafalgan, ce qui soulage bien les plaintes de Mme. Y. Un sédiment pathologique et une uroculture à Escherichia coli sont mis en évidence, mais, en l'absence de symptomatologie, nous ne traitons pas. Mme. Y reste asymptomatique et apyrétique pendant tout son hospitalisation. Le contrôle biologique met en évidence une hyponatrémie hypo-osmolaire légère à 133, avec une amélioration et un sodium à la sortie à 136. Au vu d'antécédents d'hyponatrémie, nous vous laissons le soin de faire le suivi. Une carence en acide folique est objectivée, raison pour laquelle nous mettons en place une substitution per os. Le 09.02.2020, Mme. Y développe un œdème du membre inférieur droit unilatéral avec une douleur au niveau du mollet, raison pour laquelle nous faisons un US Doppler qui ne met pas en évidence de thrombose veineuse profonde objectivée. Sur le plan social, la patiente vit seule dans un appartement, elle a un télé-alarme. Elle bénéficie de soins à domicile 2x/semaine. Ses enfants lui fournissent une aide régulière. Durant son séjour, Mme. Y bénéficie d'une réadaptation gériatrique aiguë du 28.01.2020 au 04.02.2020. Mme. Y participe à des séances de physiothérapie de mobilisation. À sa sortie, son périmètre de marche à l'aide d'une canne est de 140 mètres. Sa mesure d'indépendance fonctionnelle totale est évaluée à 87/126 par rapport à 85/126 à son entrée (MIF physio : transferts 6/7, déplacement 6/7, escaliers 1/7). Le TUG n'est pas testé. En ergothérapie, la patiente profite d'une prise en charge pour l'adaptation aux activités de la vie quotidienne. Sa peur de chuter a beaucoup diminué. À domicile, elle n'aura pas besoin de faire les escaliers pour descendre au restaurant situé dans le même immeuble mais utilisera l'ascenseur. Dans son domicile, elle utilisera une canne et se tiendra si nécessaire aux meubles, comme auparavant. Un ergothérapeute est prévu pour les soins au domicile le 12.02.2020 afin d'évaluer la sécurité à domicile (environnement, stratégies). Sur le plan diététique, le bilan nutritionnel retrouve quelques problèmes, résolus par une adaptation de l'alimentation selon les goûts et les habitudes à domicile. Les tests de la cognition du 29.01.2020 mettent en évidence une MMSE à 24/30 et un test de la montre à 1/7. Un bilan neuropsychologique est prévu le 5 mars en ambulatoire. Le 10.02.2020, Mme. Y quitte notre service avec la mise en place de soins à domicile comme suit : 1x/semaine pour les signes vitaux, 1x/semaine pour le semainier, 1x/semaine pour les soins de base, 1x/semaine pour le ménage ; ainsi qu'un suivi régulier à votre consultation. Mme. Y est une patiente de 94 ans qui consulte les urgences de Fribourg en raison de diarrhées liquides depuis environ 3-4x/jour depuis plusieurs semaines, sans fièvre. La patiente mentionne également des nausées sans vomissements et une fatigue importante. Au niveau social, Mme. Y est sœur et vit dans un couvent. À son admission en gériatrie aiguë à l'HFR de Riaz, nous retenons une gastro-entérite virale au vu d'une absence de syndrome inflammatoire au laboratoire et des analyses de selles négatives pour les PCR et Clostridium Difficile. Nous mettons en place un traitement de Bioflorin et une hydratation en intraveineux. Au vu de la persistance de diarrhées avec en plus la présence de vomissements, nous réalisons un CT-abdominal à la recherche de signes d'une colite ischémique. Ce dernier met en évidence un iléus grêle pelvien d'origine indéterminée (hernie interne ?). Mme. Y s'alimente de moins en moins et son état se péjore progressivement. Au vu du contexte global et selon le désir de la patiente, nous décidons d'une mise en place de soins de confort avec la prescription de morphine et un arrêt de tout médicament autre que symptomatique. Durant la nuit du 06.02.2020 au 07.02.2020, Mme. Y décède.Mme. Rochat présente en premier lieu une décompensation d'un pes plano valgus bilatéral symptomatique à gauche. Comme la patiente n'est pas équipée de semelles orthopédiques, je propose de tout d'abord commencer avec le port de semelles orthopédiques sur mesure qui corrigent l'affaissement de la voûte longitudinale des 2 pieds. Dès réception des semelles, je reverrai la patiente 2 mois plus tard pour un contrôle clinique à ma consultation. Mme. Rodriguez est une patiente de 71 ans, connue pour les antécédents susmentionnés, initialement admise aux soins intensifs pour une insuffisance respiratoire hypoxémique dans le cadre d'une pneumonie bilatérale. La patiente présentait, depuis deux semaines, une dyspnée associée à une toux, sans expectoration, acutisée sur les deux derniers jours. Elle était sous traitement de Moxifloxacine depuis deux semaines, traitement introduit par vos soins pour une suspicion de pneumonie. La radiographie thoracique effectuée le 16.02.2020 confirme le diagnostic de pneumonie. L'insuffisance respiratoire secondaire à la pneumonie est traitée par oxygénothérapie à haut débit et ventilation non invasive, le tout associé à une antibiothérapie empirique par Ceftriaxone. Les antigènes urinaires (pneumocoques et Legionella) et le frottis de grippe reviennent négatifs. La patiente est admise à l'étage de médecine interne le 19.02.2020. Sur le plan respiratoire, l'évolution est rapidement favorable, avec un sevrage en aérosols et en oxygène sans particularité. Cependant, la présence d'une toux avec expectorations et dyspnée durant plusieurs mois par année, chez cette patiente connue pour un tabagisme actif à 80 UPA (ancien), nous laisse suspecter d'une possible BPCO. Nous introduisons un traitement par Ultibro et laissons le soin à son pneumologue traitant, chez qui elle aura un premier rendez-vous le 10.03.2020, d'adapter le traitement. En raison d'un NT-pro BNP augmenté, une échocardiographie est réalisée. La stabilité de l'hypertrophie cardiaque et un FEVG conservé à 60 % rendent le diagnostic de décompensation cardiaque gauche peu probable. Sur avis cardiologique, malgré la présence de fibrillation auriculaire chronique, les traitements par Amiodarone ainsi que Diltiazem sont poursuivis. Le dosage du Diltiazem est réduit de moitié en raison d'une fréquence cardiaque bradycarde à l'entrée, stable entre 60-70 bpm à l'étage. La patiente sera revue en cardiologie le 23.03.2020. Une insuffisance rénale aiguë (possiblement chronique), d'abord attribuée au contexte infectieux, n'évolue pas de manière favorable, même après hydratation et interruption transitoire des traitements diurétiques. Un bilan phosphocalcique revient dans les normes. Une récolte urinaire sur 24 heures est réalisée, ainsi qu'un ultrason rénal avec doppler, ne montrant a priori pas de sténose des artères rénales. Les résultats de la récolte urinaire sont en cours au moment de la rédaction de cette lettre. La patiente sera revue en consultation de néphrologie le 02.03.2020. La patiente quitte l'HFR en bon état général le 25.02.2020. Mme. Romanens, âgée de 71 ans et connue pour une leucémie myéloïde chronique, consulte les urgences le 07.02.2020 en raison de céphalées en péjoration et de la persistance d'un état fébrile avec une dyspnée en légère péjoration et des expectorations blanchâtres. La patiente a déjà consulté les urgences de l'HFR Riaz le 01.02.2020 pour un état fébrile avec toux et dyspnée. Le diagnostic de RSV est retenu avec mise en place d'un traitement symptomatique. Mme. Romanens consulte son médecin traitant le 03.02.2020 qui diagnostique une bronchite, pour laquelle il introduit une antibiothérapie par Co-amoxicilline. À noter une immunosuppression sous Prednisone à haute dose depuis le 11 décembre (pour une maladie de Vogt-Koyanagi-Harada) avec un schéma dégressif et actuellement à 20 mg/j sans antibioprophylaxie. À son arrivée aux urgences, la patiente est dans un état général légèrement diminué avec une saturation à 92 % et une hypoxémie à 9.5 kPa à l'air ambiant et fébrile à 38.2 °C. À l'auscultation pulmonaire, nous notons des râles grossiers bilatéraux. Un CT thoracique montre des images aspécifiques en verre dépoli et nodulaire faisant penser à une pneumonie à RSV avec un diagnostic différentiel de PCP ou une pneumopathie dans le contexte de sa leucémie. Nous contactons l'infectiologue de garde qui suspecte plutôt une pneumonie à RSV sans besoin d'antibiothérapie mais un dosage de Beta D glucan. La patiente augmente ses besoins en oxygène et nous la couvrons avec de la Rocéphine pour une possible surinfection bactérienne et également par Bactrim dans le doute d'un PCP. Sur avis infectiologique, la Rocéphine est stoppée le 10.02.2020 et le Bactrim est poursuivi. Le 11.02.2020, les besoins en oxygène sont en augmentation avec une tachypnée et une alcalose respiratoire avec PaO2 à 8,5 kPa. Vu la situation de décompensation respiratoire hypoxémique sur probable PCP, Mme. Romanens est transférée aux soins intensifs pour la suite de la prise en charge. Mme. Rossel, 66 ans, présente une symptomatologie typique d'une SLA de type bulbaire évoluant depuis fin 2018, sous Riluzole (depuis octobre 2019). Vous nous l'adressez afin d'effectuer un bilan complémentaire. À l'admission, la patiente et son mari rapportent une perte progressive de la voix, exacerbée par des infections des voies respiratoires supérieures au cours de l'hiver. La voix est actuellement inintelligible, nécessitant de communiquer par écrit avec son mari. Elle est suivie par Dr. X au CHUV, logopédiste. Nous notons aussi une hypersalivation nécessitant par moment l'utilisation d'un mouchoir. Une évaluation ORL ne retrouve notamment pas de lésion au niveau pharyngo-laryngé confirmant l'origine probablement neurologique de ces troubles. La patiente présente une dysphagie prédominante à l'ingestion des aliments secs et entraînant une augmentation importante de la durée des repas (>1 h). Un avis diététique décrit des apports suffisants dans le cadre de l'hospitalisation mais probablement insuffisants à la maison compte tenu de la perte de poids récente (4 kg en 6 mois, actuellement 42.2 kg, BMI : 17.8). Elle bénéficie de conseils tels que l'augmentation de la fréquence des repas et des collations. Un bilan de la déglutition par transit baryté révèle en effet un ralentissement de la phase orale, une stase dans les vallécules et d'importantes fausses routes. L'introduction d'une PEG ainsi que ses avantages sont également discutés avec la patiente. Afin de poursuivre cette discussion, un RDV en nutrition au HFR est prévu la semaine du 10 février 2020. Sur le plan respiratoire, la patiente rapporte une dyspnée présente lors d'efforts importants. Un bilan pulmonaire lors de la présente hospitalisation révèle de petits volumes pulmonaires sans apnée du sommeil ou hypercapnie. L'utilisation d'une VNI n'est ainsi pour le moment pas indiquée. Une faiblesse globale est également rapportée avec une diminution de la motricité fine des mains. Toutefois, l'écriture est encore conservée et lisible. La tétraparésie prédominant aux membres supérieurs (M4) ne limite pas la marche même si la patiente décrit prendre plus de temps pour effectuer des efforts tels que la montée des escaliers. Elle parvient à se tourner dans le lit de manière indépendante. Le bilan radiologique ne montre pas d'atteinte cérébrale ou médullaire expliquant les symptômes. À noter cependant une leucoencéphalopathie. Le CT thoraco-abdominal ne retrouve pas de lésion suspecte. Un bilan du LCR revient dans la norme sous réserve du bilan anti-neuronal qui reste à pister. Le bilan biologique note cependant une augmentation des réserves de fer compatible avec une possible hémochromatose. Au vu du lien présumé entre la sclérose latérale amyotrophique et l'excès de fer, l'indication à un bilan complémentaire serait à évaluer.Suite au bilan, la patiente rentre à domicile le 07.02.2020. Elle sera revue lors d'une consultation en neurologie de suivi ainsi qu'un RDV en nutrition. Mme. Y est une patiente de 24 ans connue pour un syndrome de l'intestin irritable. Elle est hospitalisée dans le contexte de pyélonéphrite bilatérale. À noter qu'elle est à 16 semaines de grossesse et a déjà consulté le service des Urgences lundi 24.02.2020. Une antibiothérapie par Nitrofurantoïne ainsi que Ceftriaxone a été mise en place. En raison de douleurs très importantes, elle reconsulte le service des Urgences et est hospitalisée en Médecine interne. Le bilan biologique montre un léger syndrome inflammatoire. Un urotube est prélevé après une dose de Nitrofurantoïne et de Ceftriaxone en ambulatoire et montre un probable contaminant par Candida Albicans ainsi qu'un S. epidermidis. Un traitement par Ceftriaxone est poursuivi pour une durée totale de 7 jours avec bonne évolution. En raison de plaintes vaginales, la patiente est revue par l'équipe de gynécologie qui pose le diagnostic de vaginose mixte. La patiente est mise sous traitement Fluomizil et Gyno-Pevaryl durant 7 jours. Elle prendra rendez-vous avec son gynécologue dès sa sortie pour un contrôle. Mme. Y quitte l'HFR Fribourg le 01.03.2020 en bon état général. Mme. Y présente donc des signes dégénératifs bilatéraux sur les troubles morphologiques des 2 hanches. Malheureusement, nous sommes trop tard pour envisager une chirurgie conservatrice et probablement encore un peu trop tôt pour une prothèse. On propose donc d'essayer de gagner du temps avec de la physiothérapie de tonification des abducteurs de hanches ainsi que recentrage des têtes fémorales. Le cas échéant, on pourra également procéder à une infiltration d'une ou des 2 hanches avec de la cortisone. Prochain contrôle le 28.04.2020. Mme. Y est hospitalisée pour l'implantation d'un pacemaker bicaméral dans un contexte de maladie de l'oreillette avec alternance de fibrillation auriculaire rapide et de bradycardie jonctionnelle. L'intervention se déroule sans complication. Le pacemaker sera contrôlé dans 4-6 semaines. Mme. Y présente des douleurs persistantes dues à une pseudarthrose. La cause peut être mécanique due à un problème de rotation lors de l'ostéosynthèse, raison pour laquelle nous demandons la réalisation d'un CT 3D Impingement, mais peut également être due à une infection bas grade, raison pour laquelle nous demandons la réalisation d'une ponction intra-articulaire de hanche G. La ponction aura lieu le 24.02.2020 et sera suivie d'une prise de sang pour dosage de la CRP et des leucocytes au laboratoire. Discussion des résultats de ponction le 10.03.2020. En fonction des résultats, on décidera d'une explantation de matériel et prise en charge d'une infection ou d'une explantation avec mise en place de prothèse. Mme. Y, âgée de 73 ans, connue pour un carcinome épidermoïde stade IIIB, un CPFE (combined pulmonary fibrosis and emphysema), une cardiopathie ischémique et une AOMI, consulte les urgences le 10.02.2020 en raison de la péjoration de sa dyspnée, accompagnée d'une toux sans expectoration depuis 10 jours. Malgré une antibiothérapie par Co-Amoxicilline depuis le 05.02.2020, les symptômes sont en progression, ce qui motive la consultation aux urgences. Pour rappel, la patiente suit une thérapie de consolidation dans le traitement de sa maladie oncologique, suivi par Dr. X, traitée par Durvalumab depuis septembre 2019. Dans le contexte de la CPFE, elle a une oxygénothérapie par 2 l/min au domicile. À l'admission, Mme. Y est afébrile et présente une insuffisance respiratoire partielle sévère à l'air ambiante. L'oxygénothérapie est augmentée à 3 l/min. Le bilan biologique ne montre pas de syndrome inflammatoire et un bilan microbiologique revient positif seulement pour un germe Rothia dans les expectorations, jugé comme contaminant. Une PCR pour des virus respiratoires et l'Influenza revient négative. Une radiographie thoracique est effectuée, ne mettant pas en évidence la présence de foyer pneumonique. Après une dose de Rocéphine aux urgences, l'antibiothérapie est stoppée en accord avec les infectiologues. Un CT scan thoracique effectué n'objective pas d'aggravation des infiltrats pulmonaires comparativement au CT thoraco-abdominal effectué en décembre 2019 et permettant d'exclure une pneumopathie suite à l'immunothérapie ou une complication infectieuse. Comme cause de la péjoration clinique et l'augmentation des besoins d'oxygène, nous voyons une progression de la maladie de base d'un côté et une possible composante infectieuse, traitée déjà en ambulatoire d'un autre côté. Nous organisons l'équipage pour une oxygénothérapie à un débit de 3 l/min. Nous organisons un rendez-vous chez Dr. X, pneumologue, le 31.03.2020 à 08h00 pour la suite de la prise en charge. Au bilan biologique, nous notons la présence d'une hyponatrémie normo-osmolaire que nous mettons sur le compte d'un SIADH dans le contexte du carcinome à non petites cellules. Dans ce contexte biologique, une restriction hydrique à 1 litre par 24h est mise en place dès le 10.02.2020 et nous observons une amélioration de la natrémie tout au long du séjour. La patiente bénéficie d'une évaluation nutritionnelle qui retrouve une malnutrition protéino-énergétique sévère en lien avec des besoins accrus, démontré par un NRS à 5/7 et un BMI à 18.7 kg/m2 sur apport insuffisant en protéines, en lien avec des besoins accrus, démontré par un apport oral estimé à 47,3 g (69%) contre 69 g requis. La patiente reçoit un enseignement nutritionnel et nous introduisons le Fresenius pour le domicile. Après 10 jours d'hospitalisation, Mme. Y peut rentrer à domicile le 20.02.2020 en bon état général sous 2.5-3 l/min d'oxygène. Nous proposons un suivi avec son oncologue (Dr. X) pour discuter de la prise en charge par immunothérapie. Nous conseillons également à la patiente de prendre prochainement un rendez-vous à votre consultation. Mme. Y est transférée de Berne en médecine interne le 31.01.2020 pour la suite de la prise en charge d'une microangiopathie thrombotique vraisemblablement sur Gemzar avec une acutisation de son insuffisance rénale nécessitant des dialyses régulières. Elle est connue pour un adénocarcinome du pancréas avec une résection en mai 2019 et une pose d'une iléostomie de protection ainsi que des traitements de chimiothérapie par Gemzar (dernière dose le 05.12.2019). Elle a présenté de multiples effets secondaires sur sa chimiothérapie, dont des lésions cutanées et cette microangiopathie thrombotique avec atteinte rénale. Elle poursuit ses dialyses trois fois par semaine. Lors de son hospitalisation à Berne, la demande à l'assurance pour un traitement par Eculizumab a été faite et est encore en cours. La patiente sera suivie en néphrologie et l'instauration de ce traitement sera réévaluée en ambulatoire, en fonction de l'évolution et de la réponse de l'assurance. Au niveau oncologique, elle est actuellement en rémission et n'a pas d'autres thérapies prévues. Nous prenons contact avec les chirurgiens concernant la fermeture de la stomie. Elle a un rendez-vous avec Dr. X le 17.02.2020 pour en discuter. Les dialyses ambulatoires sont organisées à Riaz. Elles seront, pour le moment, effectuées sur le cathéter de dialyse provisoire en raison d'un potentiel de récupération rénale. En cas de dialyse prolongée nécessaire, l'évaluation d'un moyen durable pour les dialyses sera réalisée par les néphrologues.En raison d'hypertension artérielle au cours de son séjour, malgré son bêtabloquant, un traitement par Amlodipine 5 mg est introduit. Au vu de son amélioration clinique, Mme. Y peut rentrer à domicile avec soins à domicile pour les soins de la stomie et une aide au ménage. Mme. Y est une patiente de 68 ans, hospitalisée en électif le 12.02.2020 en vue d'une thyroïdectomie totale bilatérale. En raison d'un nodule plongeant important médialisant le trajet du nerf récurrent gauche, l'intervention se complique d'une lésion complète de celui-ci nécessitant une suture directe. Dans ce contexte, nous renonçons à effectuer la résection contro-latérale. Le contrôle ORL post-opératoire montre une paralysie récurrentielle complète avec immobilité de la corde vocale. Un contrôle en ambulatoire ainsi qu'un suivi en logopédie sont organisés. Les suites sont simples et afébriles permettant un retour à domicile le 15.02.2020. Mme. Y est une patiente de 71 ans connue pour un status post-résection transurétrale de la vessie en novembre 2018 en raison d'un carcinome urothélial papillaire non invasif de bas grade pTa G1 derrière l'orifice urétéral. Lors d'une cystoscopie de contrôle au cabinet du Dr. X, une lésion millimétrique au niveau de l'orifice urétéral droit est mise en évidence, sans tumeur exophytique, et l'indication à une résection transurétrale de la vessie est retenue. Le résidu post-mictionnel par la sonde vésicale est évalué à 100 ml. Un uro-CT est effectué le 27.12.2019 et se révèle sans anomalie, notamment sans image de tumeur pyélo-urétérale. L'intervention se déroule sans complication le 05.02.2020. Les suites post-opératoires sont simples, une sonde vésicale est en place et la patiente est sous antibiothérapie par Cefuroxime 1,5 g iv puis 500 mg/jour du 06 au 07.02.2020. La sonde vésicale est retirée le 07.02.2020, avec bonne reprise des mictions. Au vu de la bonne évolution clinique, Mme. Y peut retourner à domicile le 07.02.2020. Mme. Y, patiente de 85 ans, est hospitalisée dans notre service de médecine interne en raison d'une dyspnée progressive d'origine indéterminée. La patiente aurait présenté une clinique de décompensation cardiaque avec dyspnée de stade IV et œdèmes des membres inférieurs. Un bilan par CT-thoracique en ambulatoire a exclu une embolie pulmonaire ou une origine coronarienne de décompensation cardiaque. L'ECG ne révélait pas de trouble du rythme, et une échocardiographie transthoracique ne mettait pas d'anomalie structurelle en évidence. Un traitement par diurétique a permis d'améliorer la clinique cardiaque, sans franche amélioration de la dyspnée. A l'admission, la patiente ne présente pas de signe de décompensation cardiaque. Une radiographie du thorax, complétée par un CT-thoracique, ne met pas en évidence de substrat organique à la dyspnée et des fonctions pulmonaires reviennent dans la norme. La gazométrie effectuée durant un épisode d'hyperventilation est dans la norme. Les différents examens pneumologiques et cardiologiques se révèlent rassurants. Nous suspectons une origine psychogène aux symptômes de dyspnée avec probable crise d'hyperventilation psychogène, au vu d'une thymie triste et de signes d'anxiété mis en évidence durant l'hospitalisation. En effet, la patiente présente depuis plusieurs mois une détresse psychologique avec anxiété. Une consultation psychiatrique retient un épisode dépressif moyen, et la poursuite de l'Escitalopram est recommandée. De plus, de petites doses de Temesta en réserve sont administrées. Un suivi ambulatoire psychiatrique est organisé. La patiente note une légère amélioration de la dyspnée durant l'hospitalisation, avec bon effet au traitement d'épreuve par Temesta. A noter que cela reste un diagnostic d'exclusion, au vu de l'absence de substrat organique identifié. L'insuffisance rénale aiguë, probablement dans un contexte d'examens radiologiques avec injection de produit de contraste et dans un contexte de traitements diurétiques, est rapidement corrigée après hydratation et mise en suspens de la médication néphrotoxique. Au vu des tensions artérielles inférieures aux cibles pour l'âge, le traitement antihypertenseur est mis en suspens et nous vous laissons réévaluer à votre consultation la reprise de celui-ci. Mme. Y rentre à domicile le 21.02.2020, avec un suivi psychiatrique ambulatoire organisé. Mme. Y est une patiente de 62 ans, actuellement sous chimiothérapie pour un SCLC, connue pour une cardiopathie doublement pontée ainsi qu'une artériopathie des membres inférieurs bilatérale avec multiples interventions. Elle se présente le 12.02 avec des douleurs dans le pied et l'arrière de la jambe gauche avec claudication. L'angio-CT du 12.02 montre une subocclusion de l'anastomose distale du pontage aorto-bi-fémoral suivi d'une sténose serrée proximale du pontage fémoro-poplité et d'une subocclusion distale de ce même pontage. Elle bénéficie dans ce contexte d'une angiographie le 14.02.2020 avec dilatation de l'anastomose proximale du pontage. Pendant l'intervention, elle présente des signes de choc hémorragique, avec à l'angio-CT un hémopéritoine, sans origine du saignement identifiée. Elle bénéficie d'une réanimation par transfusion érythrocytaire, Voluven, plasma frais, congelé, acide Tranéxamique et fibrinogène. Elle bénéficie également de la pose d'un stent couvert sur le lieu présumé de la lésion et est ensuite hospitalisée aux soins intensifs. La patiente est hémodynamiquement et biologiquement stable et un retour en chambre est possible le 17.02.2020. La patiente bénéficie d'un bilan angiologique de contrôle. Les flux sont bien perçus au doppler des deux côtés et les membres inférieurs sont chauds. L'évolution est rapidement favorable permettant un retour à domicile le 19.02.2020. Mme. Y présente une gonarthrose tricompartimentale post-traumatique suite à son entorse du genou D du 18.01.2020. Je propose à la patiente une infiltration du genou D par cortisone et ensuite une physiothérapie pour rééducation du genou. L'infiltration est prévue le 19.02.2020. Je la reverrai trois semaines après l'infiltration pour un contrôle clinique. Mme. Y, 82 ans, bénéficie le 27.01.2020 d'une mise à plat d'un anévrisme de l'aorte par abord antérieur. L'opération se déroule sans complication et la patiente est transférée d'abord aux soins intensifs puis dans notre service de chirurgie pour suite de prise en charge. La surveillance post-opératoire est simple. La patiente reste stable sur le plan hémodynamique et l'antalgie est bien contrôlée par Paracétamol et Oxycontin/Oxynorm. A noter une brèche durale à la pose d'une première péridurale pré-op ainsi qu'un reflux sanguin en fin d'intervention sur la deuxième péridurale motivant l'ablation du cathéter avant l'arrivée de la patiente aux soins intensifs. Pendant la surveillance post-opératoire, l'équipe note une béance anale motivant un CT lombaire en urgence qui est sans particularité. La patiente est connue pour un adénocarcinome du bas rectum traité par radio-chimiothérapie seulement et elle ne présente pas de troubles neurologiques, avec un tonus anal préservé. Le status est probablement connu et séquellaire au traitement de radiothérapie. Les neurochirurgiens préconisent une surveillance clinique et une IRM du rachis, qui montre une absence d'hématome épidural ou de rétrécissement significatif du canal rachidien. Par ailleurs, l'IRM montre la présence d'une hernie L5-S1 avec rétrécissement foraminal de la racine L5 gauche. Nous rappelons les neurochirurgiens, qui selon le résultat de l'IRM ne préconisent pas de surveillance particulière. Sur le plan vasculaire, les suites sont favorables avec des pouls palpés aux niveaux pédieux et tibial postérieur des deux côtés, ainsi que des plaies clames. Mme. Y rentre à domicile le 04.02.2020 avec un contrôle chez le Dr. X dans six semaines.Mme. Samson, patiente de 57 ans, est envoyée aux urgences par les collègues de la radio-oncologie dans un contexte de douleurs abdominales secondaires au traitement de radio-chimiothérapie d'un carcinome épidermoïde du canal anal diagnostiqué en décembre 2019. Un CT-scanner abdominal montre une stabilité de la masse tumorale par rapport aux comparatifs. Avec l'optimisation du traitement antalgique, la patiente réfère une amélioration des douleurs abdominales qui sont quand même constantes. Par contre, la patiente n'a pas demandé des réserves prescrites pendant l'hospitalisation, malgré plusieurs rappels. Pendant l'hospitalisation, on poursuit le traitement de radio-chimiothérapie comme proposé par l'oncologue traitant et les radio-oncologues. Mme. Samson se plaint de brûlures mictionnelles différentes de celles qu'elle ressent habituellement lors de ses infections urinaires, sans autres symptômes associés ni fièvre. Le bilan urinaire montre une leucocyturie sans nitrites. Un urotube montre une croissance de 10^4 d'une flore mixte, au vu de l'absence de symptômes, on n'introduit pas de traitement antibiotique. La patiente quitte notre établissement le 14.02.2020 en bonnes conditions générales. Elle va poursuivre ses séances de radiothérapie jusqu'au 7 mars et elle sera revue à la consultation du Dr. X la semaine prochaine. Mme. Savary est une patiente de 79 ans qui nous est adressée pour une réhabilitation à la marche. Pour rappel, Mme. Savary est hospitalisée dans le service de gériatrie du 19.12.2019 au 09.01.2020 suite à une chute compliquée d'un hématome sous-dural frontal droit, d'un hématome sous-dural du falx cerebri, du tentorium cerebelli ainsi que d'une hémorragie sous-arachnoïdienne du vertex à droite avec une bonne évolution durant son séjour. Le 21.01.2020, Mme. Savary chute de sa hauteur sans traumatisme crânien ni perte de connaissance mais avec une fracture du col du fémur Garden IV. Mme. Savary bénéficie d'une prothèse céphalique du fémur droit avec une évolution favorable par la suite. Sur le plan social, Mme. Savary vit seule dans un appartement au 3ème étage à Romont et a une fille. À son admission en réhabilitation gériatrique, Mme. Savary est calme, collaborante et n'a pas de plaintes autres. Le 21.01.2020, la patiente a eu une consultation en neurochirurgie avec une discussion sur la possibilité d'une infiltration épidurale au niveau L3-L4 en cas d'aggravation des douleurs lombaires avec une irradiation sur le membre inférieur, symptômes que la patiente ne présente pas tout au long de son séjour en réhabilitation. Le 22.01.2020, l'IRM lombaire mettait en avant un canal lombaire étroit, probablement absolu en L3-L4, sous réserve de nombreux artéfacts de mouvements. Nous prenons contact avec le Dr. X qui préconise de revoir la patiente en consultation afin de discuter de la suite de la prise en charge. Durant son séjour, Mme. Savary participe à des séances de physiothérapie de mobilisation. À sa sortie, son périmètre de marche à l'aide du tintébin est de 6 mètres. La patiente est réfractaire à la mobilisation et a besoin de beaucoup de stimulation. Sa mesure d'indépendance est évaluée à 47/126 par rapport à 44/126 à son entrée (MIF physio : transferts 4/7, déplacement 1/7, escaliers 1/7). Le TUG n'est pas testé. En ergothérapie, la patiente profite d'une prise en charge pour l'adaptation aux activités de la vie quotidienne. Sur le plan diététique, le bilan nutritionnel met en évidence une malnutrition protéino-énergétique légère, en lien avec une inappétence chronique et probablement un contexte à domicile empêchant la couverture des besoins (troubles cognitifs, difficulté à la préparation) démontrée par un NRS à 4/7 et un BMI à 19.7 associé à une baisse de l'état général. Un suivi de la déglutition avec une adaptation des repas est réalisé durant le séjour. Sur le plan cognitif, l'évaluation neuropsychologique réalisée le 23.01.2020 met en évidence une démence d'origine vasculaire, traumatique et toxique probable (éthylisme). Durant son hospitalisation, Mme. Savary chute à plusieurs reprises. Le 04.02.2020, un CT cérébral est réalisé, qui ne montre pas de saignement intracrânien. Au vu des troubles cognitifs majeurs, des chutes à répétition et de l'autonomie compromise de la patiente, un placement est décidé avec la famille. Le 10.02.2020, Mme. Savary reste hospitalisée au sein de l'HFR bien que sa prise en charge spécifique par notre service soit maintenant terminée. Il en résulte un séjour de reclassement et vous recevrez à sa fin un simple courrier complémentaire vous informant que la patiente a quitté le service. Le courrier contiendra uniquement les éventuelles notes de suite et une copie de l'ordonnance des médicaments à la sortie. Finalement, le 02.03.2020, Mme. Savary rejoint le Home de Billens. Mme. Savary, patiente de 51 ans, connue pour les antécédents susmentionnés, est hospitalisée en électif pour la réalisation d'une colonoscopie dans le bilan d'une carence en fer ainsi que pour des douleurs abdominales. Le laboratoire d'entrée ne montre actuellement ni anémie ni carence en fer (patiente substituée), mais une carence en folates que nous substituons. La préparation ainsi que la colonoscopie se déroulent sans complications. Le rapport de colonoscopie est toujours en cours de rédaction au moment de la sortie. La patiente rentre à domicile avec aide le 04.02.2020. Mme. Savary, patiente de 88 ans, connue pour une hypertension artérielle, ainsi qu'une maladie coronarienne tritronculaire, est hospitalisée aux Soins continus en surveillance post-coronarographie du 27.12.2019 au 28.12.2019. Pour rappel, la patiente, qui présentait alors une angor instable depuis un mois, avait initialement été hospitalisée aux soins intensifs suite à un NSTEMI le 26.12.2019, une coronarographie réalisée en urgence mettant en évidence une maladie coronarienne tritronculaire avec des lésions critiques de l'ostium de l'artère interventriculaire antérieure et de l'artère circonflexe, ainsi que des lésions intermédiaires de la circonflexe moyenne, de la coronaire droite moyenne et sévère de la coronaire droite distale. Sur présence de douleurs thoraciques diffuses au repos et après discussion avec la patiente et les collègues de chirurgie cardiaque de l'Inselspital à Berne, un transfert avait été organisé pour la réalisation d'un pontage aorto-coronarien. La patiente, qui avait initialement accepté la prise en charge chirurgicale, décide dans un second temps de refuser l'opération, raison pour laquelle elle nous est retransferée le 27.12.2019 pour une prise en charge percutanée. Une triple coronaroplastie de l'artère circonflexe proximale et moyenne et de l'IVA moyenne, avec un bon résultat final, est réalisée. Les suites post-interventionnelles et la surveillance hémodynamique sont sans particularités. Mme. Savary peut retourner à domicile en bon état de santé général le 28.12.2019. La double anti-agrégation par Aspirine et Efient est à poursuivre pour 6 mois, avec ensuite de l'Aspirine seule à vie. Un traitement des sténoses restantes de l'artère coronaire droite n'est pas indiqué d'emblée, sauf en cas d'apparition d'angor résiduel non maîtrisé par le traitement médicamenteux. Mme. Savary, 84 ans, est adressée aux Soins Intensifs le 27.02.2020 pour une insuffisance respiratoire hypoxémique dans le contexte d'une pneumonie communautaire à germe indéterminé le 27.02.2020. Cette patiente consulte aux urgences de Riaz le 26.02.2020 pour un syndrome grippal et une dyspnée en péjoration évoluant depuis 24 heures. L'anamnèse révèle que trois jours avant, la patiente a reçu sa famille du Piemonte (Nord-Italie) mais les personnes sont asymptomatiques.Au vu du contexte d'exposition suspecte à la maladie à coronavirus 2019, la patiente est mise en isolement de contact et aérosol. La pneumonie est initialement traitée par Ceftriaxone et Clarithromycine, puis la Clarithromycine est arrêtée au vu des antigènes urinaires négatifs et de l'absence de critères de sévérité. La recherche de grippe et de Covid-19 est négative. La patiente nécessite une oxygénothérapie conventionnelle aux lunettes. Durant le séjour, la patiente développe une décompensation cardiaque gauche NYHA II, probablement dans le contexte infectieux nécessitant l'introduction de torasémide. L'ECG ne montre pas de modifications en faveur d'un processus ischémique aigu. Il n'existe pas de souffle à l'auscultation cardiaque. Nous laissons le soin aux collègues de Riaz de prévoir une échocardiographie avant la sortie. L'évolution est favorable, la patiente est transférée dans le service de médecine interne de Riaz le 28.02.2020. Mme. Y est une patiente de 21 ans, en bonne santé habituelle, qui se présente aux urgences le 24.02.2020 pour des douleurs abdominales en fosse iliaque droite. Le bilan par ultrason abdominal met en évidence une appendicite aiguë et la patiente bénéficie d'une appendicectomie laparoscopique le 24.02.2020. L'intervention se déroule sans complication, les suites opératoires sont simples et la patiente peut retourner à domicile le 25.02.2020. Mme. Y, connue pour un carcinome rénal avec néphrectomie en 2008, est hospitalisée dans un contexte d'AVC ischémiques temporo-pariétal gauche sur occlusion M2 et embolisation d'un thrombus flottant de la crosse aortique de découverte fortuite le 05.02.2020. Pour rappel, elle a présenté samedi 01.02 un épisode confusionnel aigu où elle aurait fait une fausse route puis aurait chuté. Depuis, elle présente des troubles de la parole et de la compréhension. Le 05.02.2020, son mari l'amène aux urgences, où est mise en évidence une aphasie globale. Le CT cérébral révèle une lésion ischémique du territoire sylvien postérieur gauche, ainsi qu'un thrombus de la crosse aortique. L'IRM cérébral révèle des lésions cérébrales ischémiques multiples, compatibles avec une origine embolique. La patiente est hospitalisée en lit monitoré pour une surveillance neurologique, après avoir bénéficié d'une dose de charge d'aspirine. Sur le plan étiologique, l'origine embolique sur thrombus flottant de l'aorte est claire. L'échocardiographie transthoracique ne révèle pas de cardiopathie, l'oreillette gauche n'est pas dilatée. Au sujet du thrombus flottant de la crosse aortique de découverte fortuite, il est décidé selon avis pluridisciplinaire (chirurgie vasculaire et angiologie) d'introduire une anticoagulation thérapeutique pour une durée de 3 mois, contrôle par les angiologues à 3 mois. L'étiologie du thrombus situé dans la crosse aortique reste indéterminée. Le bilan biologique écarte une vasculite. L'absence d'albuminurie écarte un syndrome néphrotique, le bilan infectieux est également négatif. Le bilan radiologique rapporte la présence d'une masse pouvant correspondre à une métastase ou une récidive locale au niveau de la surrénale. Nous effectuons un dosage hormonal qui sera analysé par les endocrinologues. Après discussion au tumorboard du 12.02.2020, il est décidé conjointement avec nos collègues oncologues et chirurgiens d'effectuer une ponction biopsie de la masse sous guidage CT après contrôle radiologique du thrombus de l'aorte, qui devra être organisée à 3 semaines du début de l'anticoagulation thérapeutique, c'est-à-dire à partir du 28.02.2020. Un PET-scanner est planifié le 19.02.2020, merci de communiquer le résultat aux oncologues. Sur le plan médicamenteux, mise à part l'anticoagulation, nous introduisons un traitement d'Atorvastatin 80 mg/j. Nous vous proposons d'effectuer un bilan lipidique ainsi que des transaminases à 1 mois avec adaptation du traitement en fonction (cible LDL < 1.4 mmol/l ou >50% de diminution du LDL de base). Le 17.02.2020, une macrohématurie d'origine traumatique est mise en évidence. L'anticoagulation est temporairement mise en suspend puis reprise après 24h de pause. Sur présence de leucocytes dans le sédiment urinaire, une culture urinaire est effectuée, les résultats sont encore en cours lors de la rédaction de cette lettre. Mme. Y étant asymptomatique et stable hémodynamiquement, nous décidons de ne pas traiter par antibiothérapie dans l'attente du germe incriminé. Sur le plan rénal, la patiente présente une insuffisance rénale de grade 3 avec une albuminurie modérée. Nous proposons un suivi néphrologique dans le contexte d'un rein unique chez cette jeune patiente qui nécessite des investigations radiologiques multiples. La conduite de véhicule automobile est contre-indiquée jusqu'à nouvel avis (notamment neuropsychologique). Une consultation neurovasculaire de contrôle est prévue à 3 mois. L'évolution clinique est lentement favorable, avec au statut neurologique une aphasie de Wernicke sévère, un quadrianopsie supérieur droit et possible héminégligence droite. Mme. Y est transférée en médecine dans l'attente de son transfert en neuroréhabilitation intensive à Meyriez. Mme. Y, connue pour un carcinome rénal avec une néphrectomie en 2008, est hospitalisée dans un contexte d'AVC ischémique pariéto-occipital gauche sur embolisation d'un thrombus flottant de la crosse aortique de découverte fortuite le 05.02.2020. Pour rappel, la patiente a présenté samedi 01.02.2020 un épisode confusionnel aigu avec une chute et l'apparition de troubles de la parole et de la compréhension. Le 05.02.2020, son mari l'amène au service des urgences, où est mise en évidence une aphasie globale. Le CT cérébral révèle une lésion ischémique pariéto-occipitale gauche, ainsi qu'un thrombus de la crosse aortique. L'IRM cérébral révèle des lésions cérébrales ischémiques multiples de même âge à différentes localisations, compatibles avec une origine embolique. Elle est hospitalisée en lit monitoré pour une surveillance neurologique du 05.02 au 06.02.2020, puis non monitorée du 06.02 jusqu'au 18.02.2020 avec pour la suite une prise en charge en médecine interne. Mme. Y bénéficie d'une dose de charge d'Aspirine. L'échocardiographie transthoracique ne révèle pas de cardiopathie ni de dilatation de l'oreillette gauche. Au sujet du thrombus flottant de la crosse aortique, il est décidé d'après l'avis des chirurgiens vasculaires de ne pas effectuer de thrombectomie. Sur le plan médicamenteux, l'anti-agrégation est introduite en association avec une anticoagulation prophylactique par héparine pendant 24h, puis remplacée par une anticoagulation thérapeutique par héparine seul pendant 72h. Un scanner cérébral ne montre pas de transformation hémorragique à 48h. Suite à l'avis angiologique, il est décidé d'une anticoagulation thérapeutique seule par HBPM en deux doses (afin d'éviter le risque de saignement cérébral), puis un relais par Clexane thérapeutique. Une anticoagulation thérapeutique est introduite le 06.02.2020 pour une durée de 3 mois, avec contrôle par les angiologues à 3 mois. Un traitement d'Atorvastatine 80 mg/j est également introduit. Nous vous proposons d'effectuer un bilan lipidique ainsi que des transaminases à 1 mois avec adaptation du traitement en fonction (cible LDL < 1.8 mmol/l). L'étiologie du thrombus reste indéterminée. Le bilan biologique écarte une vasculite, tandis qu'un syndrome d'hypercoagulabilité sur des anticorps antiphospholipides reste encore en cours. L'absence d'albuminurie écarte un syndrome néphrotique, une origine infectieuse est également négative. Le bilan radiologique met en évidence une masse de 32 x 26 mm dans la surrénale gauche de nature indéterminée, déjà visible et stable par rapport au comparatif de 2008, qui n'a jamais été investiguée. Suite au dosage hormonal revenant dans la norme, la nature sécrétante de la masse est exclue. Un PET-scanner le 19.02.2020 ne montre pas de captation de la masse selon le rapport oral provisoire. Après discussion au tumorboard du 12.02.2020, il est décidé avec nos collègues oncologues et chirurgiens d'effectuer une biopsie de la masse sous guidage CT. Cette biopsie se fera si le contrôle radiologique du thrombus aortique du 25.02.2020 montre une amélioration, diminuant donc le risque d'un nouvel embole.La patiente présente une infection urinaire basse à E. Coli, traitée efficacement par Nitrofurantoïne. De plus, elle présente une anémie normochrome normocytaire régénérative le 18.02.2020 d'origine traumatique sur saignement vésical après un arrachement de la sonde le 17.02.2020, s'améliorant au cours de son séjour. La conduite de véhicule automobile est contre-indiquée jusqu'à nouvel avis. Une consultation neurovasculaire de contrôle est prévue à 3 mois. L'évolution clinique est lentement favorable. Mme. Y est transférée en neuroréhabilitation intensive à l'HFR Meyriez le 24.02.2020. Mme. Y, 60 ans, a été hospitalisée en unité stroke monitorée pour un AVC ischémique pariéto-occipital gauche, avec de multiples lésions ischémiques récentes corticales de l'hémisphère cérébral droit et des deux lobes cérébelleux, d'origine embolique sur thrombus flottant de l'aorte. La patiente a présenté un état confusionnel en progression depuis le 01.02.2019. Elle aurait fait une fausse route le 01.02 et, par la suite, une chute. À l'admission, elle présente un état confusionnel, une anosognosie, une aphasie motrice et de compréhension, ainsi qu'une hémianopsie latérale homonyme (NIHSS à 8 points). Le CT cérébral réalisé à l'entrée montre un AVC ischémique pariéto-occipital gauche d'origine embolique sur thrombus flottant de la crosse aortique. L'IRM cérébral a confirmé cette lésion temporo-pariéto-insulaire gauche et a identifié également de multiples lésions ischémiques récentes corticales de petite taille dans l'hémisphère droit, prédominant dans la région frontale et des deux lobes cérébelleux, ainsi qu'une probable hémorragie capillaire au sein d'une des lésions ischémiques frontales droites. Une antiagrégation plaquettaire par aspirine a été initialement administrée. Du fait de la présence du thrombus flottant de l'aorte, une anticoagulation par héparine a été introduite, d'abord prophylactique, puis thérapeutique. Malgré une fluctuation des déficits neurologiques, le score de NIHSS est resté à 8 points le 07.02.2020. La source thrombo-embolique aortique est claire avec non seulement une occlusion de l'artère cérébrale moyenne gauche, mais aussi un embole rénal droit et splénique. L'échocardiographie transthoracique ne révèle pas de cardiopathie et l'oreillette gauche n'est pas dilatée. Un bilan à la recherche d'une vasculite est en cours. Le VDRL est négatif. Une masse de 32 x 26 mm dans la surrénale gauche ou loge de néphrectomie gauche est de nature incertaine, correspondant soit à la surrénale soit à une tumeur récidivante. Un bilan complémentaire devra être discuté. La patiente a été transférée le 07.02.2020 en unité stroke unit non monitorée. Mme. Y, 44 ans, se présente le 11.02.2020 aux urgences en raison de douleurs abdominales. Le bilan effectué dans ce contexte retrouve une colite du caecum. Dans ce contexte, la patiente est hospitalisée dans notre service pour une antalgie et antibiothérapie intraveineuse. Les cultures de selles reviennent négatives. Les suites hospitalières sont rapidement favorables avec un syndrome inflammatoire à la baisse et des douleurs contrôlées par antalgie simple. Mme. Y retourne à domicile le 15.02.2020 avant de bénéficier d'une colonoscopie le 17.02.2020. Elle sera par la suite revue à notre consultation. Mme. Y, patiente de 84 ans, vivant seule à domicile et indépendante, est amenée aux urgences en ambulance le 12.02.2020 pour une baisse de l'état général avec toux et expectorations, accompagnées d'un état fébrile, une inappétence et des difficultés à se mobiliser et à effectuer ses AVQ. À son arrivée aux urgences, la patiente se plaint d'une fatigue importante ainsi que d'une toux avec expectorations sans dyspnée ni douleur thoracique. Aucune autre plainte somatique n'est signalée par la patiente. Au vu d'une dysarthrie dans un contexte de chute de la commissure labiale gauche post-AVC et d'une hypoacousie marquée, l'anamnèse s'avère compliquée chez cette patiente, malgré tout collaborante, attentive et orientée. Au status, la patiente est hémodynamiquement stable et les paramètres vitaux sont dans les normes. À l'auscultation pulmonaire, nous pouvons mettre en évidence des râles crépitants en base pulmonaire droite. L'auscultation cardiaque est régulière et sans particularité. Le reste de l'examen clinique est physiologique. Le bilan biologique met en évidence un léger syndrome inflammatoire (CRP à 40 mg/l sans leucocytose). La radiographie pulmonaire ne met pas en évidence de foyer infectieux clair. Au vu de l'examen clinique et de son état général, Mme. Y est hospitalisée et nous débutons une antibiothérapie par Ceftriaxone et Clarithromycine. Une bouteille d'hémoculture revient positive pour un Streptocoque mitis, sur probable contamination. Le Klacid est arrêté le 14.02.2020 en raison de la négativité des antigènes urinaires. Le laboratoire de contrôle du 18.02.2020 met en évidence une augmentation nette du syndrome inflammatoire discordante avec une amélioration de la clinique. Nous effectuons une radiographie thoracique qui montre l'apparition d'opacités alvéolaires bilatérales, plus marquées à gauche, dans le contexte d'un épaississement bronchique diffus pouvant faire évoquer des foyers de pneumonie. Dans ce contexte, nous adaptons le traitement antibiotique par Cefepime jusqu'au 23.02.2020, avec une évolution rapidement favorable. Au vu de l'amélioration clinico-biologique, Mme. Y rentre à domicile le 24.02.2020. À noter qu'à la sortie, nous arrêtons le Novonorm au vu d'un profil glycémique optimal sans la prise de ce dernier durant l'hospitalisation. Nous vous laissons le soin de réévaluer son indication à distance et informons la patiente de prendre rendez-vous à votre consultation à cet effet. Mme. Y, diagnostiquée d'une fibrillation auriculaire paroxystique il y a 3 jours chez le Dr. X suite à un holter réalisé en raison de palpitations et sous bétabloquant et anticoagulation par Xarelto, consulte les urgences le 01.02.2020 à 01h30, en raison de palpitations. Elle appelle le médecin de garde qui lui conseille de se rendre aux urgences. À l'admission aux urgences, la patiente est tachycarde avec une saturation à l'air ambiant dans la norme. Au status cardiovasculaire, B1B2 sont bien frappés, irréguliers et tachycardes, sans souffle audible. Pas d'oedème des membres inférieures. Les carotides sont non soufflantes, les mollets sont souples et indolores. Le signe de Homans est négatif, pas de perte du ballant. Le reste du status d'entrée est sans particularité. Suite à l'examen clinique, nous réalisons un ECG qui retrouve une fibrillation auriculaire à 117/min. Nous réalisons un bilan biologique qui revient sans particularités, la TSH est dans la norme. La patiente reçoit 5 mg de Beloc Zok en titration 1mg/min pour 5 minutes avec une cardioversion par la suite, avec un rythme sinusal régulier à 75/min à l'ECG de sortie.Mme. Schutz rentre à domicile le jour même après quelques heures de surveillance. Le traitement par Beloc Zok et Xarelto introduit récemment est à poursuivre. Nous recommandons un contrôle cardiologique en ambulatoire. Mme. Schwab est une patiente de 90 ans que vous nous avez adressée en raison d'une baisse de l'état général depuis 1 semaine avec une faiblesse généralisée (ne parvient plus à se mobiliser seule). Pour rappel, sur suspicion d'une infection urinaire versus une bronchite, vous avez débuté une antibiothérapie par Co-Amoxicilline le 06.01.2020 pour une durée de 7 jours. Mme. Schwab ne présente pas de fièvre. Le matin, Mme. Schwab présente une désaturation à 88 % et lors de son arrivée chez nous, une oxygénothérapie à 2 L est nécessaire pour maintenir une saturation à 94 %. Sur le plan social, Mme. Schwab vit dans un foyer à Morlon. L'anamnèse par système ne retrouve qu'une dyspnée d'apparition progressive. Après bilan clinico-radiologique, nous concluons à une insuffisance respiratoire partielle aiguë sur bronchite au décours. Le traitement symptomatique et la physiothérapie respiratoire permettent d'améliorer les symptômes. La patiente reste encore oxygéno-dépendante. Elle sera suivie régulièrement durant son séjour de réadaptation. En raison d'une IRA pré-rénale ainsi qu'un contexte post-infectieux, le Torasemide est initialement mis en pause et une hydratation intraveineuse permet d'améliorer la fonction rénale. La créatinine de sortie est à 81 mmol/l. Durant son séjour, et au vu d'une prise de 3 kg ainsi que des oedèmes, le Torasemide est repris et une surveillance du poids sera faite également durant le séjour de réadaptation gériatrique. Selon les informations du home, Mme. Schwab présente depuis 1 semaine une asthénie avec une difficulté de mobilisation, une incontinence urinaire nouvelle. De plus, la patiente est connue pour des troubles cognitifs. Dans ce contexte, nous réalisons un CT cérébral à la recherche d'une hydrocéphalie à pression normale qui infirme cette hypothèse. Mme. Schwab présente des épisodes de diarrhée aqueuse sans nausée ni vomissement avec de légères douleurs abdominales. Nous réalisons une analyse de selles qui revient négative. Les diarrhées disparaissent spontanément. Concernant l'incontinence urinaire, nous réalisons une résidu post-mictionnel qui revient à 0 ml. Le sédiment quant à lui, fait à l'entrée, retrouve uniquement une croix de leucocytes. En raison de la persistance d'un mal-être que Mme. Schwab ne parvient pas à caractériser, nous réalisons un nouvel ECG qui revient comparable à celui d'entrée. Le bilan biologique ne retrouve pas de troubles électrolytiques, la fonction rénale est préservée et les tests thyroïdiens sont dans la norme. Dans ce contexte, l'origine de la baisse d'état général de la patiente reste peu claire (diagnostic différentiel : péjoration des troubles cognitifs et/ou psychiatriques). Durant son séjour, Mme. Schwab bénéficie d'une physiothérapie respiratoire et de mobilisation qui reste très limitée. À sa sortie, le périmètre de marche accompagnée de deux thérapeutes à l'aide d'un tintébin est de 1-2 mètres. Les escaliers et le TUG sont impossibles. La patiente nécessite de l'aide pour les soins. Sa mesure d'indépendance fonctionnelle totale est évaluée à 28/126 par rapport à 35/126 à son entrée (MIF physio : transferts 2/7, déplacements 1/7, escaliers 1/7). Sur le plan diététique, le bilan nutritionnel met en évidence une malnutrition protéino-énergétique légère en lien avec une inappétence et une dysphagie démontrée par un NRS à 3 et des apports à 50-75 % des habitudes cette dernière semaine. Nous mettons en place une alimentation enrichie et un régime avec une texture adaptée à la dysphagie. En ergothérapie, la patiente profite de la mise en place de moyens auxiliaires et d'une aide à la mobilisation et aux transferts. Le 27.01.2020, en raison d'un déconditionnement important, Mme. Schwab est admise en réadaptation gériatrique. Mme. Schwab nous est adressée en raison d'un déconditionnement global pour une réadaptation gériatrique. Pour rappel, Mme. Schwab est hospitalisée le 14.01.2020 en gériatrie aiguë pour une insuffisance respiratoire sur une bronchite au décours et décompensation cardiaque. Sur le plan social, Mme. Schwab vit dans un foyer à Morlon. Mme. Schwab présente un épisode d'hypertension artérielle symptomatique avec des céphalées sans autre plainte, que nous traitons par un ordre unique de Nifédipine avec une bonne évolution. À noter que la patiente souffre régulièrement de céphalées, et ce, même avant son hospitalisation. De plus, le profil tensionnel retrouve régulièrement des pics hypertensifs, raison pour laquelle nous adaptons le traitement habituel en remplaçant l'Enalapril par du Lisinopril. Cependant, au vu de la persistance de l'hypertension présente le matin avant la prise de médicament à TAS > 180, ainsi que la présence d'une hypertension présente en particulier l'après-midi et en fin de journée, nous ajoutons l'Amlodipine le soir. Sur le plan respiratoire, nous sevrons progressivement l'oxygénothérapie. Cependant, Mme. Schwab présente régulièrement des désaturations en position couchée en particulier. Sa saturation a tendance à s'améliorer à l'effort. Ceci pourrait faire suspecter un syndrome restrictif sur obésité. Durant son séjour, Mme. Schwab participe à des séances de physiothérapie de mobilisation. À sa sortie, son périmètre de marche à l'aide d'un rollator est de 16 mètres avec 2 pauses. Sa mesure d'indépendance fonctionnelle totale est évaluée à 38/126 par rapport à 31/126 à son entrée (MIF physio : transferts 2/7, déplacements 2/7, escaliers 1/7). Le TUG n'est pas testé. Le 10.02.2020, Mme. Schwab quitte notre service et intègre un nouveau home, le foyer St-Joseph à Sâles, avec un suivi régulier à votre consultation. Mme. Sebastiao, 52 ans, bénéficie le 12.02.2020 d'une rectopexie en électif. En intra-opératoire, une conversion avec Pfannenstill est nécessaire, le reste de l'intervention se déroule sans complication. Les suites post-opératoires sont simples et afébriles, permettant un retour à domicile le 16.02.2020. Mme. Sebastiao présente des douleurs du membre inférieur droit avec une résolution spontanée. Un ultrason le 14.02.2020 ne retrouve pas de thrombose profonde ou superficielle. Mme. Seeniyan Mahalingam, connue pour une maladie de Crohn, suivie par Dr. X, est hospitalisée en médecine pour des douleurs épigastriques associées à des diarrhées sans état fébrile ou frisson depuis 3 jours. Le bilan au service des urgences met en évidence une insuffisance rénale AKIN III qui se corrige avec hydratation. Sur le plan gastro-entérologique, le ventre reste sensible, notamment en épigastrique, sans défense ni détente mais sans autres signes de gravité. Une PCR multiplex pour Clostridium dans les selles revient négative. Nos collègues proposent de continuer la Prednisone et la patiente sera reconvoquée à la consultation de Dr. X dans quelques semaines. Nous retenons un probable épisode de gastro-entérite ou une poussée flush de son Crohn. Au vu de la bonne évolution clinico-biologique, Mme. Seeniyan Mahalingam rentre à domicile le 06.02.2020. Mme. Seeniyan Mahalingam est une patiente de 61 ans connue pour des antécédents susmentionnés avec cholélithiase qui est hospitalisée pour la prise en charge d'une cholédocholithiase symptomatique. En effet, la patiente consulte pour des douleurs épigastriques avec des nausées et une choléstase biologique. Elle bénéficie d'un ultrason qui montre une dilatation des voies biliaires intra et extra-hépatiques ainsi que du canal de Wirsung compatible avec une obstruction basse. Nous complétons les investigations par une cholangio IRM qui montre une ectasie des voies biliaires intra-hépatiques et du cholédoque en diminution par rapport à l'échographie comparative, associée à quelques calculs dans la vésicule biliaire, mais sans calcul dans les voies biliaires, image compatible avec un statut après passage de calcul. Nous retenons l'indication à une cholécystectomie, mais la patiente refuse l'opération pendant le séjour malgré nos explications. Néanmoins, elle serait d'accord pour une opération à distance.Nous organisons un rendez-vous à la consultation des Chefs de clinique dans 4 semaines pour discuter de l'opération. Au-delà de la bonne évolution clinique et biologique, nous laissons la patiente rentrer à domicile le 19.02.2020 avec une antibiothérapie pour une durée totale de 2 semaines. Mme. Y, patiente de 86 ans, se présente aux urgences de l'HFR Riaz, accompagnée par sa famille, le 11.02.2020 en raison de douleurs abdominales en fosse iliaque droite irradiant en hypocondre droit évoluant depuis plusieurs mois. La patiente a déjà consulté le 15.01.2020 en raison de la même symptomatologie et elle avait été hospitalisée. Il avait alors été mis en évidence une décompensation cardiaque. Actuellement, la patiente décrit des douleurs présentes tous les jours mais fluctuantes en cours de journée, d'une intensité à 9/10, légèrement soulagées au repos en position couchée. Douleurs de type brûlure avec remontées acides associées. Pas de nausées, un épisode de vomissement ce jour décrit par sa fille. La famille décrit de plus une perte pondérale d'environ 10 kg en 7 mois. A l'examen clinique d'entrée, patiente en état général conservé, collaborante, alerte. Au status cardio-pulmonaire, B1-B2 difficilement audibles, rythme régulier. Pouls périphériques bien palpés. Murmure vésiculaire symétrique, sans bruit surajouté. Sur le plan abdominal, les bruits sont normaux en fréquence et en tonalité. Abdomen souple et indolore, sensible en fosse iliaque droite et dans la région de l'hypocondre droit. Pas de défense ni de détente. Pas de sensibilité sus-pubienne. Pas d'ictère. Cicatrice calme. Le bilan biologique montre une phosphatase alcaline à 181 U/l, une gamma-GT à 62 U/l, une bilirubine totale à 28,7 umol/l, sinon le reste des tests hépato-pancréatiques est dans la norme. Présence d'un syndrome inflammatoire, avec une CRP à 63 mg/l et une leucocytose à 19,1 G/l. L'hémoglobine est à 109 g/l. Mme. Y est hospitalisée dans le service de chirurgie. Une antibiothérapie iv par Rocéphine et Métronidazole est débutée le 12.02.2020, à poursuivre jusqu'au 22.02.2020. Durant son séjour, la patiente bénéficie d'une cholangio-IRM qui met en évidence des calculs cholédociens possiblement à l'anastomose, du liquide péri-hépatique et une dilatation des voies biliaires intra-hépatiques. Le 14.02.2020, Mme. Y présente un malaise vagal sur douleurs, avec hypotension à 87 mmHg de systolique. Les symptômes se résolvent après administration de 1 g iv de Novalgine, de 1/2 l de Ringer-Lactate et une position en Tredelenburg. Une ERCP est effectuée le 20.02.2020, qui permet l'évacuation de multiples calculs des voies biliaires (sans résidus de calculs). Le bilan biologique de contrôle le lendemain montre une amélioration. En cours d'hospitalisation, la patiente présente des troubles cliniques compatibles avec une décompensation cardiaque, notamment une prise pondérale d'environ 6 kg ainsi que des oedèmes aux membres inférieurs remontant jusqu'aux genoux, prenant le godet. L'auscultation pulmonaire met en évidence quelques râles crépitants bi-basaux. Nous prenons avis auprès du Dr. X, médecin-chef interniste, qui recommande d'effectuer une radiographie du thorax, qui ne montre pas de signe de surchage, de majorer le traitement diurétique à 20 mg/jour et d'administrer une dose unique de Lasix 40 mg iv. La patiente répond favorablement à ce traitement. L'ECG du 25.02.2020 montre un QT allongé. Les internistes proposent de stopper le Citalopram, médicament qui peut provoquer un allongement du QT. Après avoir pris contact avec la Dr. X, psychiatre de liaison, ce traitement est mis en suspens durant quelques jours, puis un ECG de contrôle sera réalisé ces prochains jours par nos collègues du service de gériatrie. Si la patiente présente un état dépressif durant le séjour, il faudra mettre en place le Brintellix 25 mg. En cas d'évolution clinique défavorable, la Dr. X sera recontactée pour la suite de la prise en charge. Au vu d'une évolution clinique favorable, Mme. Y est transférée dans le service de gériatrie le 28.02.2020 pour suite de prise en charge. Mme. Y est une patiente de 89 ans qui se présente aux urgences en raison d'une dyspnée en péjoration depuis plusieurs jours. Pour rappel, Mme. Y est connue pour une cardiopathie rythmique, valvulaire et obstructive multi-opérée, sous anticoagulation par Sintrom. A son arrivée aux urgences, Mme. Y est hémodynamiquement stable et afébrile, présente des oedèmes importants des membres inférieurs prenant le godet jusqu'au nombril. Nous auscultons des râles crépitants diffus ainsi qu'une hypoventilation des deux bases pulmonaires et un souffle méso-systolique (2/6 au bord gauche du sternum). Le reste de l'examen clinique est sans particularité. Nous réalisons un ECG qui met en évidence une fibrillation auriculaire rapide, avec spicule de pacemaker sur chaque QRS. Le laboratoire effectué met en évidence des BNP à 3766, ainsi qu'un INR supra-thérapeutique. Sur la radiographie de thorax, nous découvrons un épanchement pleural bilatéral et un infiltrat diffus. Nous concluons à une décompensation cardiaque sur fibrillation auriculaire. A son arrivée en gériatrie, nous suspendons le traitement de Torasémide puis nous introduisons du Furosemide par voie intraveineuse le 07.01.2020, avec augmentation de la dose de bêtabloquants. La dyspnée disparaît durant les premières 24 heures d'hospitalisation, mais le traitement par diurétique de l'anse se révèle insuffisant à diminuer les oedèmes, raison pour laquelle nous ajoutons un thiazidique (Metolazone) le 17.01.2020. L'adjonction du Métolazone entraîne une perte de poids et une normalisation progressive du status pulmonaire. Mme. Y présente des troubles de la marche et de l'équilibre, attribuables en grande partie aux oedèmes des membres inférieurs, pour lesquels nous effectuons un bilan gériatrique. Au laboratoire, on retrouve une discrète anémie normocytaire normochrome, possiblement ferriprive (ferritine borderline à 49 ug/l). Le reste du bilan biologique est sans particularité. Nous vous laissons le soin de contrôler le taux sanguin de ferritine à distance. Nous substituons per os une carence en vitamine D. Mme. Y présente des épisodes d'épistaxis facilement contrôlables (hémostase en moins de 30 minutes avec des compresses dans la narine). Cependant, au vu du nombre important d'épisodes et de l'anticoagulation, supra-thérapeutique à l'entrée, nous orientons la patiente vers la policlinique d'ORL à Fribourg, qui la reçoit le 23.01.2020 et effectue une cautérisation au nitrate d'argent. De notre côté, nous adaptons le schéma d'administration du Sintrom. Nous traitons également une conjonctivite bactérienne avec un collyre antibiotique dont l'évolution clinique est favorable. Pendant son séjour, Mme. Y participe à des séances de physiothérapie de mobilisation. A sa sortie, son périmètre de marche est de 200 mètres avec 1 ou 2 cannes anglaises et peut gravir 18 marches. Sa mesure d'indépendance fonctionnelle est évaluée à 100/126 par rapport à 116/126 à son entrée (MIF physio : transferts 6/7, déplacements 6/7, escaliers 6/7). Le TUG s'effectue en 17.45 secondes avec l'aide de 2 cannes. Le test de Shellong effectué revient normal. Le 27.01.2020, Mme. Y quitte notre service et est admise en réadaptation gériatrique. Mme. Y, 63 ans, est hospitalisée pour le bilan d'une lésion hypermétabolique lombaire. Elle est connue pour un carcinome mammaire à gauche peu différencié de grade G3 triple négatif initialement T1c N1 (6/6 minimum) M0 traité par mastectomie bilatérale, curage ganglionnaire, reconstruction mammaire et chimio-radiothérapie adjuvante en 2001. En raison d'une récidive pulmonaire et hépatique en 2014, elle a bénéficié d'une chimiothérapie par Taxol et Avastin. La ponction osseuse au niveau L5 montre que l'étiologie des lombocruralgies droites non déficitaires est une métastase d'un adénocarcinome dont l'étiologie est, au vu de l'historique, probablement le carcinome mammaire. Un traitement de radiothérapie est prévu. Nous procédons également à une majoration de l'antalgie avec l'introduction d'un patch de Fentanyl avec réserve d'Oxynorm, ainsi que par des séances de physiothérapie. Le PET-CT du 09.01.2020 montre aussi l'apparition d'un foyer hyperactif pulmonaire supérieur droit, également compatible avec une métastase de l'adénocarcinome mammaire selon la biopsie de la bronchoscopie du 14.02.2020. Le tumeur board gynécologique du 18.02.2020 propose également une radiothérapie pour laquelle la patiente sera convoquée en ambulatoire après son retour à domicile le 26.02.2020. Mme. Y est une jeune patiente de 17 ans, qui est hospitalisée le 02.02.2020 pour un suivi de douleur abdominale en fosse iliaque droite d'origine indéterminée après un contrôle planifié aux urgences. Un scanner à l'entrée montre une suspicion d'appendicite débutante versus une iléite terminale évoquant le diagnostic différentiel d'une poussée de Crohn. Un avis gynécologique ne retrouve pas d'origine gynécologique. Nous effectuons alors une laparoscopie exploratrice lors de laquelle nous retrouvons un appendice calme, mais effectuons tout de même l'appendicectomie. Dans ce contexte, nous retenons le diagnostic d'une adénite mésentérique et débutons un traitement anti-inflammatoire. Les suites opératoires sont simples, permettant à Mme. Y un retour à domicile le 05.02.2020. Mme. Y, patiente de 93 ans, connue pour un diabète de type II non insulino-requérant, nous est transférée depuis la Permanence de l'HFR Meyriez le 17.02.2020 pour baisse de l'état général et suspicion de gastro-entérite. La patiente avait été adressée à la Permanence par son médecin traitant en raison de diarrhées, nausées et vomissements avec suspicion de gastro-entérite. En raison d'un état général abaissé, la patiente a ensuite été hospitalisée. À l'entrée, la patiente, connue pour des troubles cognitifs, n'a pas de plainte et semble anosognosique quant à sa situation. À l'examen clinique, la patiente est désorientée. À l'examen abdominal, les bruits sont diminués en fréquence et en intensité dans les 4 quadrants. L'abdomen est ballonné et indolore à la palpation, sans défense ni détente. Elle montre des signes cliniques de déshydratation. La patiente est hydratée et isolée. Le 18.02.2020, l'état clinique s'aggrave, avec une glycémie à 40 mmol/l au laboratoire de contrôle. Un traitement par insuline IV puis relais sous-cutané est introduit avec normalisation du profil glycémique sur la journée. En raison d'une toux nouvelle et de l'apparition d'un syndrome inflammatoire, nous effectuons le 18.02.2020 une radiographie à la recherche d'un foyer infectieux. L'imagerie montre un foyer débutant en base gauche pour lequel un traitement par Co-Amoxicilline intraveineux est introduit le 18.02.2020. La nuit du 19.02.2020, Mme. Y développe des vomissements en jet, fécaloïdes. À l'auscultation abdominale, il y a une absence de bruits. En raison d'une impossibilité d'effectuer une imagerie à l'HFR Meyriez pendant la nuit, la patiente est transférée à l'Inselspital, où un scanner abdominal confirme un iléus de l'intestin grêle d'origine probablement paralytique, sans obstruction visualisée à l'imagerie. Une sonde naso-gastrique de décharge est mise en place avec soulagement des symptômes. Par la suite, le transit intestinal reprend lentement, avec une alimentation liquide qui peut être débutée le 20.02.2020. Le 22.02.2020 au matin, Mme. Y présente une récidive d'iléus avec nouveaux vomissements fécaloïdes. La sonde naso-gastrique arrachée dans l'intervalle par la patiente est reposée. Nous poursuivons l'antibiothérapie et un traitement anti-émétique. Sur le plan respiratoire, la patiente reste dépendante de l'oxygène et très encombrée. L'état de la patiente se dégrade progressivement avec un état de conscience diminué. Dans ce contexte, il est discuté avec la famille de ne pas faire d'investigations supplémentaires et de mettre en place des soins de confort avec antalgie par morphine IV continue et le 23.02.2020, l'antibiothérapie est stoppée. Par la suite, la patiente semble calme et la dyspnée peut être contrôlée par la morphine. Le 27.02.2020, Mme. Y décède entourée de sa famille. Mme. Y est une patiente de 36 ans qui est hospitalisée pour prise en charge d'une lithiase urinaire gauche, premier épisode, de 5x6x7 mm. Elle est transférée le 15.02.2020 à l'Hôpital Daler pour prise en charge chirurgicale par pose de sonde double J gauche par Dr. X. Mme. Y est une patiente de 90 ans qui est admise suite à une chute avec réception directe sur l'épaule droite sans traumatisme crânien ou perte de connaissance. Sur le plan social, Mme. Y habite seule dans une maison à Siviriez, sa fille habite au-dessus. À son arrivée en gériatrie aiguë, la radiographie de l'épaule droite réalisée ne met en évidence aucune fracture mais des calcifications péri-articulaires (diagnostic différentiel : ostéochondromatose secondaire, ossifications intra-musculaires) et une arthrose acromio-claviculaire avec une réaction ostéophytaire inférieure. Dans ce contexte, nous suspectons une lésion tendineuse du tendon du muscle sus-épineux. Nous mettons en place une antalgie par Oxycontin et un avis orthopédique est demandé, qui préconise la mise en place d'une écharpe à but antalgique durant maximum une semaine. Mme. Y présente des vertiges rotatoires de longue date sous traitement de Betaserc. Une IRM cérébrale permet d'exclure un accident vasculaire cérébral, une hémorragie (chez une patiente sous Xarelto depuis le début du mois de janvier) et une masse. Nous retenons donc une origine périphérique sur vertige paroxystique versus maladie de Ménière. Nous vous laissons le soin de réévaluer l'indication à une consultation ORL. Le laboratoire met en évidence une anémie normochrome normocytaire à 104 g/L, sans déficit au bilan d'anémie. L'hypovitaminose D est substituée per os. L'hypokaliémie et l'hypomagnésiémie sont substituées per os. Durant son séjour, Mme. Y bénéficie d'une réadaptation gériatrique aiguë du 29.01.2020 au 05.02.2020. Mme. Y participe à des séances de physiothérapie de mobilisation. À sa sortie, son périmètre de marche à l'aide d'une canne anglaise est de 200 mètres et la patiente peut gravir 18 marches avec l'aide de la main courante. Sa mesure d'indépendance fonctionnelle totale est évaluée à 95/126 par rapport à 72/126 à son entrée (MIF physio : transferts 6/7, déplacement 6/7, escaliers 6/7). Le TUG se réalise en 16 secondes avec l'aide d'une canne anglaise. En ergothérapie, la patiente profite d'une prise en charge pour l'adaptation des moyens auxiliaires, de la marche et de l'aide aux transferts. Les techniques qui permettent de faciliter son habillage sont revues avec la patiente. Une mise en activité, cuisine simple a été effectuée pour évaluer principalement la performance et l'équilibre de Mme. Y en lien avec sa perte de mobilité du membre supérieur droit. La patiente n'a pas besoin d'adaptation ni de nouveau moyen auxiliaire à domicile.Sur le plan diététique, le bilan nutritionnel ne met pas en évidence de malnutrition protéino-énergétique. Sur le plan cognitif, les tests de dépistage effectués le 05.02.2020 montrent un MMS à 29/30 et un test de la montre à 7/7. L'échelle gériatrique de dépression s'élève à 2/15. Le 10.02.2020, Mme. Y quitte notre service avec la mise en place de soins à domicile comme suit : • 3x/semaine pour les signes vitaux, • 1x/semaine pour le semainier, • 1x/jour pour l'aide à la toilette ; ainsi qu'un suivi régulier à votre consultation. Mme. Y est une patiente de 75 ans, connue pour un statut post-iléus mécanique sur statut adhérentiel avec ascite chyleuse le 26.12.2019 avec un pseudo-kyste pancréatique et une pancréatite aiguë biologique, qui avait bénéficié d'une laparotomie exploratrice avec prélèvement d'ascite et biopsies au niveau du mésentère le 27.12.2019, avec une histologie qui ne montrait pas de signes de malignité. Actuellement, la patiente se présente au service des urgences pour des douleurs abdominales accompagnées de nausées. Un bilan par CT scan met en évidence un iléus grêle d'allure mécanique et la patiente est hospitalisée avec un essai de traitement conservateur avec sonde nasogastrique de décharge. L'évolution clinique est par la suite favorable avec une reprise rapide du transit et une réalimentation bien tolérée permettant un retour à domicile le 01.02.2020. Mme. Y est une patiente de 74 ans, connue pour le diagnostic susmentionné, qui est hospitalisée pour une récidive d'iléus grêle mécanique le 19.02.2020. Après la pose d'une sonde naso-gastrique de décharge, l'évolution est rapidement favorable avec une reprise de transit le premier jour de l'hospitalisation et une réalimentation bien tolérée permettant un retour à domicile le 22.02.2020. Comme il s'agit d'un troisième épisode d'iléus mécanique dans un intervalle de 4 mois, l'indication à une laparoscopie exploratrice et adhésiolyse à distance de l'épisode aigu est retenue, et la patiente sera revue à la consultation du Dr. X le 17.03.2020 à 11.20h pour discuter de la suite de la prise en charge. Mme. Y présente une lésion horizontale de la corne postérieure du ménisque interne du genou G. Je propose une arthroscopie avec résection et suture du ménisque interne. La patiente est informée du déroulement de l'intervention ainsi que des risques/bénéfices liés à celle-ci. Elle nous donne son accord oral et signé. L'intervention est prévue pour le 02.03.2020 en ambulatoire. Un arrêt de travail est attesté à 100%. Mme. Y, 81 ans, est hospitalisée dans un contexte de décompensation cardiaque globale à prédominance gauche, associée à une insuffisance rénale aiguë AKIN II sur syndrome cardio-rénal avec acidose métabolique lactique sévère. La patiente se détériore progressivement sur le plan cardiologique avec une prise de poids progressive malgré un traitement diurétique par lasix en IV continu et adjonction de métolazone. D'autre part, la patiente péjore également sa fonction rénale et devient oligurique. Au vu de l'âge, des comorbidités et de la situation générale, il est décidé avec la patiente et ses proches de débuter des soins de confort. La patiente décèdera le 23.12.2019. Mme. Y, 74 ans, a présenté le 23.02.2020, des douleurs thoraciques typiques non résolutives, motivant une consultation aux urgences le matin suivant. L'ECG met en évidence des sus-décalages ST antérieur et une élévation des troponines à 3300 ng/l, compatible avec un STEMI. La coronarographie montre une occlusion thrombotique de l'IVA ostiale, traitée par thrombo-aspiration, dilatation et implantation d'un stent actif. Une échocardiographie de contrôle montre une FEVG à 45-50 % avec une akinésie des parois apicale et septale antérieure, ainsi qu'une insuffisance diastolique de grade II. Une double antiagrégation par Aspirine et Efient est introduite, respectivement à poursuivre à vie et pour une année. Un traitement par IEC, bétabloquant et diurétique est également introduit et sera à adapter selon la tolérance hémodynamique de la patiente. Concernant la maladie monotronculaire, le bilan des facteurs de risque cardiovasculaires révèle une dyslipidémie et l'hémoglobine glyquée est dans la norme. Un traitement par statine est introduit. Elle est transférée à l'HFR Billens pour une réadaptation cardiovasculaire le 26.02.2020. Mme. Y, 84 ans, est hospitalisée pour une infection urinaire haute et mise au bénéfice d'un traitement antibiotique permettant une excellente évolution sur le plan clinique et biologique. À noter sur le plan social que la patiente est la proche aidante de son compagnon. Celui-ci reste seul pendant l'hospitalisation de Mme. Y et est par la suite hospitalisé à son tour pour une chute. La patiente décrit ne pas souhaiter plus d'aide à domicile pour le moment, mais nous proposons une réévaluation de la situation à distance de l'événement aigu. Mme. Y est une patiente de 95 ans, connue pour les antécédents et comorbidités susmentionnés, qui se présente aux urgences pour une intolérance à l'effort le 17.02.2020. Elle rapporte par ailleurs des douleurs du MID il y a 10 jours avec une résolution complète depuis 5 jours. Au status, les extrémités distales des membres inférieurs sont cyanosées avec des plages punctiformes de nécrose millimétriques à droite. Le pied est frais sans troubles de la sensibilité ou de la motricité et les pouls sont bien perçus au Doppler. Un angio-CT montre une occlusion poplitée droite avec athéromatose diffuse ainsi qu'un épanchement pleural bilatéral. Un bilan angiologique confirme l'occlusion poplitée d'origine embolique probable, mais des pléthysmographies qui sont conservées à 90 mmHg à droite et 85 mmHg à gauche. En l'absence de douleurs et au vu de la pléthysmographie conservée, il n'y a pas d'indication à un geste angiologique ou chirurgical. La patiente présente également des signes d'insuffisance cardiaque NYHA II avec œdèmes des membres inférieurs, turgescence jugulaire, épanchement pleural associé à une fibrillation auriculaire non anticoagulée. Nous retenons donc le diagnostic d'insuffisance cardiaque droite sur fibrillation auriculaire avec potentiel embolisation dans les membres inférieurs. En discussion avec nos collègues de médecine interne, nous décidons de majorer le traitement diurétique et d'instaurer une anticoagulation par Eliquis avec un contrôle de la créatinine à prévoir par le médecin traitant. Au vu de l'évolution favorable, la patiente peut rentrer à domicile le 20.02.2020. Mme. Y est une patiente de 81 ans qui nous est amenée par ambulance à la suite d'une chute lors d'une séance de gymnastique sans traumatisme crânien, précédée de céphalées frontales à 10/10 en coup de tonnerre, accompagnées de vomissements en jet (2-3x). À l'arrivée de l'ambulance, Mme. Y est normo-tendue, normocarde et afébrile. Pour rappel, Mme. Y a perdu connaissance le 26.12.2019 lors d'un repas à table de manière spontanée sans prodrome véritable. Sur le plan social, Mme. Y vit seule, a 32 marches d'accès à son logement, est bien aidée par ses enfants et bénéficie de soins à domicile. Aux urgences, le bilan biologique réalisé montre une perturbation de la fonction rénale, des troubles électrolytiques et une anémie normochrome normocytaire.Le CT cérébral ne montre pas de lésion aiguë. L'ETT réalisé le 03.09.2019 ne révèle pas d'aggravation de la sténose aortique par rapport à l'ETT précédent, raison pour laquelle l'examen n'est pas répété. Le test de Schellong est positif et nous retenons une syncope sur une hypotension orthostatique. A son admission en gériatrie aiguë, Mme. Y est calme, collaborante et apathique. L'examen cardiovasculaire révèle des B1 et B2 bien frappés avec un rythme régulier, toutefois nous auscultons un souffle systolique d'intensité 3/6, maximale au foyer aortique. Une insuffisance rénale chronique sur néphropathie hypertensive et diabétique de stade G3b est acutisée, probablement suite à la prise d'AINS et dans le contexte d'une déshydratation. Après suspension des traitements incriminés puis une réhydratation, la fonction rénale s'améliore. Les troubles électrolytiques sont corrigés. A noter que nous substituons la Metformine et le Diamicron par du Januvia, au vu de la fonction rénale. Durant le séjour, le profil glycémique est satisfaisant, raison pour laquelle le traitement est poursuivi à la sortie. Sur le reste du bilan biologique, nous mettons en évidence une hypokaliémie à 2,9 qui se corrige après substitution. Durant son séjour, Mme. Y bénéficie d'une réadaptation gériatrique aiguë du 21.01.2020 au 04.02.2020. Mme. Y participe à des séances de physiothérapie de mobilisation. A sa sortie, son périmètre de marche est de 140 mètres avec l'aide de ses bâtons et la patiente peut gravir 36 marches d'escalier avec l'aide d'une rampe. Sa mesure d'indépendance fonctionnelle est évaluée à 83/126 par rapport à 69/126 à son entrée (MIF physio : transferts 6/7, déplacements 6/7, escaliers 5/7). Le TUG se réalise en 27.77 secondes avec l'aide d'un rollator. En ergothérapie, la patiente profite d'une prise en charge pour l'adaptation aux activités de la vie quotidienne. Sur le plan diététique, le bilan nutritionnel met en évidence une malnutrition protéino-énergétique légère démontrée par un score NRS à 4/7 pour laquelle la patiente bénéficie d'un enseignement nutritionnel. Sur le plan cognitif les tests de dépistage effectués le 28.01.2020 montrent un MMSE à 28/30, un test de l'horloge à 5/7. L'échelle gériatrique de dépression s'élève à 1/1. Nous vous laissons le soin d'organiser un bilan neuropsychologique en ambulatoire. Le 04.02.2020, Mme. Y quitte notre service avec la mise en place de soins à domicile comme suit : • 2x/jour pour la mise en route le matin, les bas de contention et l'aide au coucher, • 2x/jour pour la surveillance de l'hydratation, • 2x/semaine pour les conseils de santé et le suivi du poids, • 1x/semaine pour le semainier ; ainsi qu'un suivi régulier à votre consultation. Mme. Y, 68 ans, est hospitalisée dans notre service de médecine interne en raison d'une insuffisance rénale aiguë et perte de poids de 10 kg en 3 semaines. Pour rappel, la patiente a développé un iléus grêle, compliqué d'une septicémie, ayant nécessité une splitstomie jéjuno-iléale le 22.10.2019. Une alimentation entérale est alors introduite. Une réadaptation gériatrique jusqu'au 20.12.2019 permet l'organisation d'un retour à domicile, entouré des soins à domicile et poursuite de l'alimentation entérale. Vous nous adressez la patiente en raison d'une perte de poids de 10 kg en 3 semaines suite à la sortie de la réadaptation, ainsi qu'une insuffisance rénale aiguë. Cette dernière se corrige progressivement après mise en suspend du Xenalon, et nous corrigeons les troubles électrolytiques. L'origine de la perte de poids est comprise après hétéro-anamnèse avec l'équipe des soins à domicile. La patiente n'aurait, en effet, pas commandé le produit de nutrition entérale suite à la fin de ses réserves. La reprise de la nutrition entérale durant l'hospitalisation se solde par une augmentation progressive du poids. En raison d'une perturbation des tests hépatiques présents depuis 2008 et non investigués, nous organisons une cholangio-IRM, qui révèle un aspect irrégulier des voies biliaires intra- et extra-hépatiques, pouvant évoquer une cholangite sclérosante primitive. Les anticorps anti-mitochondriaux sont négatifs, les anticorps anti-muscles lisses reviennent à la limite de la norme. La cholangio-IRM du 23.01.2020 révèle également 4 lésions hépatiques suspectes de carcinome hépato-cellulaire. Un PET-CT confirme les lésions hépatiques visualisées à l'IRM, sans pouvoir en préciser la nature avec un diagnostic différentiel de carcinome hépato-cellulaire atypique et de métastases hyper-vasculaires, sans captation à l'examen métabolique. Une biopsie du parenchyme hépatique et des lésions est organisée pour le 06.02.2020. Les différents marqueurs tumoraux reviennent dans la norme. Ces lésions hépatiques sont à mettre en relation avec une suspicion de néoplasie ovarienne gauche. En effet, la patiente présente des métrorragies depuis août 2019. Un CT abdominal, puis une IRM abdominale mettaient alors en évidence une volumineuse masse de l'ovaire gauche, sans signe de malignité à la biopsie utérine. Le PET-CT du 27.01.2020 révèle une hypercaptation intense et hétérogène au niveau de la masse pelvienne gauche centrée sur l'ovaire, hautement suspect d'une tumeur maligne. Après avis gynécologique, la poursuite d'investigations sera à effectuer après les investigations pour les masses hépatiques. La jéjuno-stomie à haut débit décrite en décembre 2019 semble actuellement contrôlée par restriction hydrique et morphine orale, avec moins d'un litre de débit par 24/h. Après avis chirurgical, un rétablissement de la continuité intestinale sera à discuter après investigation des multiples lésions hépatiques et de la lésion ovarienne. Dans l'attente des biopsies hépatiques le 06.02.2020, la patiente reste hospitalisée au sein de l'HFR bien que la prise en charge spécifique par notre service soit maintenant terminée. Il en résulte un séjour de reclassement le 30.01.2020 et vous recevrez à sa fin un simple courrier complémentaire vous informant que la patiente a quitté le service. Le courrier contiendra uniquement les éventuelles notes de suite et une copie de l'ordonnance des médicaments à la sortie. Mme. Y est une patiente de 87 ans qui nous est adressée par le service de médecine de l'HFR Fribourg pour une réadaptation gériatrique suite à une insuffisance respiratoire aiguë sur une pneumonie communautaire bilobaire droite à S. Pneumoniae. Sur le plan social, Mme. Y vit seule dans un chalet familial, a un bon entourage avec 4 enfants, dont un fils vient manger tous les midis, gère ses repas et les courses sont faites par sa belle-fille. Mme. Y se sent fragile pour la mobilisation et requiert de l'aide pour les déplacements et avant son hospitalisation se mobilisait avec un rollator. A son entrée en gériatrie aiguë, la patiente est légèrement hypotendue, sature à 88% à l'air ambiant, est afébrile et présente une dyspnée NYHA III au léger effort avec orthopnée la nuit. Mme. Y se plaint d'une légère toux avec des expectorations blanchâtres, présente également une nycturie 1-2x/nuit avec des fuites urinaires occasionnelles à l'effort la journée. Au status, la patiente est bien orientée, collaborante et non algique. Nous notons des sclères pâles dans le contexte d'une anémie, de légers œdèmes au niveau des deux jambes jusqu'aux genoux. A l'auscultation nous retrouvons une hypoventilation des deux bases pulmonaires avec de légers crépitements à droite. La gazométrie artérielle permet d'objectiver une insuffisance respiratoire partielle avec une hypoxémie et une alcalose métabolique. Sur le plan biologique, l'examen met en évidence une hypomagnésémie à 0,71 mmol/l qui est substituée. Nous retrouvons également une hypercalcémie légère à 2,61 mmol/l qui se résout spontanément.Sur le plan cutané, les résultats de la biopsie des lésions hyperpigmentées confluentes de la face et de la poitrine, réalisées pendant la dernière hospitalisation, sont toujours en cours. Nous vous laissons le soin de pister les résultats à la sortie. Durant son séjour, Mme. Y participe à des séances de physiothérapie de mobilisation. À sa sortie, son périmètre de marche à l'aide d'un rollator est de 130 mètres et la patiente monte les escaliers avec l'aide d'une rampe. Sa mesure d'indépendance fonctionnelle est évaluée à 106/126 par rapport à 82/126 à son entrée (MIF physio : transferts 5/7, déplacement 5/7, escaliers 1/7). Le TUG se réalise en 33,24 secondes avec l'aide d'un rollator. En ergothérapie, Mme. Y bénéficie d'une évaluation d'ergothérapie initiale avec mise en activité cuisine et toilette-habillage. Un test cognitif BME est également réalisé. La patiente améliore sa mobilité durant son hospitalisation et retrouve son indépendance d'avant l'hospitalisation. À sa sortie, Mme. Y connaît les techniques pour faciliter son habillage au quotidien et se préparer un repas en sécurité. Sur le plan cognitif, les tests de dépistage effectués le 14.02.2020 montrent un MMS à 26/30 et un test de la montre à 4/7. L'échelle gériatrique de dépression s'élève à 1/15. Le 24.02.2020, Mme. Y quitte notre service avec la mise en place de soins à domicile comme suit : 1x/semaine pour les signes vitaux, 3x/semaine pour les soins de base, ainsi que des séances de physiothérapie en ambulatoire et un suivi régulier à votre consultation. Mme. Y, 87 ans, est admise aux soins intensifs (SIC) pour une insuffisance respiratoire hypoxémique sur une pneumonie bilobaire droite à S. pneumoniae acquise en communauté. Mme. Y présente une dyspnée en péjoration de stade NYHA IV. Le bilan aux urgences de Riaz met en évidence une pneumonie bilobaire droite avec une insuffisance respiratoire hypoxémique sur infection à Pneumocoque. La PCR pour la grippe revient négative. Une antibiothérapie empirique de co-amoxicilline et clarithromycine est administrée le premier jour puis changée pour ceftriaxone seule dès obtention de l'antigène positif pour le Pneumocoque. Sous ce traitement et oxygénothérapie à haut débit, l'évolution est favorable. Un exsudat non compliqué est diagnostiqué par ponction pleurale le 09.02.2020. À noter une composante de décompensation cardiaque dans le contexte infectieux et de la fibrillation auriculaire rapide, traitée par diurétique IV transitoirement. En parallèle, elle est connue pour une fibrillation auriculaire chronique avec une tachycardie dans le contexte infectieux et nécessitant de la digoxine transitoirement puis une majoration du traitement de bétabloquant, avec un effet favorable. Mme. Y est transférée à l'étage de médecine le 10.02.2020. Mme. Y, 87 ans, est hospitalisée pour une pneumonie à pneumocoque avec insuffisance respiratoire hypoxémique motivant un court séjour aux soins intensifs pour oxygène à haut débit. Un épanchement pleural de petite quantité est ponctionné et ne met pas en évidence d'empyème. La patiente est mise au bénéfice d'un traitement par ceftriaxone pour une durée totale de 7 jours avec une bonne réponse clinique et biologique. Par ailleurs, cette patiente, connue pour une fibrillation auriculaire permanente, présente une légère décompensation cardiaque nécessitant transitoirement de la digoxine. Une optimisation diurétique permet une amélioration progressive des œdèmes. La patiente ne bénéficie plus d'anticoagulation depuis l'arrêt du Xarelto suite à un épisode d'hémorragie digestive. Nous entamons un traitement de Sintrom qui reste à optimiser après la sortie au vu du profil de risque hémorragique moins problématique au niveau digestif. Sur le plan dermatologique, nous relevons de multiples macules hyperpigmentées de la face et de la poitrine sur les zones photo-exposées. Une biopsie cutanée est réalisée par nos dermatologues et les résultats restent en attente à ce jour. Durant son séjour, la patiente présente une douleur non provoquée du pied droit prédominant en regard des tarses. Un bilan rhumatologique ne retient pas d'arthrite microcristalline au vu d'absence de synovite. Compte tenu d'une évolution spontanément favorable, nous n'entamons pas d'autres investigations à ce stade. En cas de récidive, nous proposons de réaliser un scanner à la recherche d'une fracture de fatigue ainsi qu'une échographie veineuse pour exclure une thrombose de la veine plantaire. La patiente quitte notre service pour une réhabilitation gériatrique à Riaz le 14.02.2020. Mme. Y, patiente de 89 ans, connue pour une hypertension artérielle pulmonaire ainsi qu'un épisode d'embolie pulmonaire en 2010 sous Xarelto et de lombalgies chroniques, est hospitalisée dans le contexte d'une acutisation de dorsalgies depuis 2 jours. À savoir que Mme. Y a chuté il y a 2 semaines (origine de chute pas claire), et qu'une fracture au niveau de la vertèbre D8 était mise en évidence. Jusqu'à présent, Mme. Y était suivie par le médecin traitant, mais depuis 48 heures les douleurs se sont aggravées. Aux urgences, une CT de la colonne thoracique du 10.02.2020 ne montre pas de progression de la fracture ni de nouvelles fractures. Sur le plan biologique, on note une anémie normochrome normocitaire d'origine indéterminée, probablement de composante mixte (spoliative, Mme. Y anti-coagulée et carentielle), déjà connue avant l'hospitalisation. Un bilan complet montre une carence en acide folique. Nous introduisons un traitement substitutif d'une fois par semaine. Le sang occulte se montre positif. Nous arrêtons le traitement de Xarelto 10 mg et introduisons un traitement avec Eliquis 2.5 mg 2 fois par jour en raison d'un risque d'hémorragie inférieur. Nous vous prions de faire un contrôle hématologique à 1 mois et de réévaluer l'indication à une colonoscopie. Sur le plan orthopédique, selon avis des collègues du service de l'orthopédie (Team Spine), le cas de Mme. Y n'est pas une indication à une cyphoplastie ni prise en charge chirurgicale (discuté au colloque hebdomadaire avec le Dr. X le 10.02.2020), car la patiente présente un état faible avec scoliose sévère et ostéoporose. Un contrôle orthopédique radiologique et clinique est prévu à 4 semaines à la consultation du Team Spine de l'HFR Fribourg. Jusqu'au prochain contrôle orthopédique, les mouvements de flexion du tronc sont contre-indiqués. Nous effectuons un bilan de chute afin de comprendre l'étiologie de l'événement. Un test de Shellong revient négatif. L'examen clinique montre une apallesthésie à 4/7 au niveau du MTP1 droit et à 2/8 sur MTP1 gauche. Un bilan vitaminique montre une carence en acide folique avec une valeur de la vitamine B12 dans la norme. La valeur de la vitamine D se montre inférieure à la normale et nous ajoutons une deuxième substitution en goutte. Sur le plan thérapeutique, nous substituons le traitement de Tranxilium avec Seresta en raison d'un risque de chute (effets secondaires) mineur de ce dernier. Concernant l'ostéoporose fracture actuellement pas traitée, nous effectuons une injection unique d'Acclasta le 18.02.2020. En raison de la persistance d'un état osseux fragile et pour donner à Mme. Y le temps nécessaire de récupérer son autonomie, nous proposons à Mme. Y et à sa famille un court séjour de convalescence avant de rentrer à domicile avec l'aide nécessaire. La patiente reste hospitalisée au sein de l'HFR bien que la prise en charge spécifique par notre service soit maintenant terminée. Il en résulte un séjour de reclassement dès le 21.02.2020 et vous recevrez à sa fin un simple courrier complémentaire vous informant que la patiente a quitté le service. Le courrier contiendra uniquement les éventuelles notes de suite et une copie de l'ordonnance des médicaments à la sortie.Mme. Y est une patiente de 93 ans, connue pour des plaies des membres inférieurs sous traitement de tacrolimus topique pour suspicion de pyoderma gangrenosum en ambulatoire. Une antibiothérapie par Co-Amoxicilline avait été débutée le 09.01.2020. En raison d'une péjoration sous antibiothérapie associée à une déshydratation sur diarrhées, la patiente est hospitalisée en médecine interne où un traitement empirique par Meropenem et Clindamycine est débuté sur avis infectiologique. Des frottis de plaies, ainsi qu'une hémoculture, reviennent positifs pour un Pseudomonas aeruginosa, permettant une réduction du spectre, avec Méropénem seul. Les doses sont progressivement majorées, adaptées à la fonction rénale. Des débridements de plaies sont débutés aux membres inférieurs, le 19.01.2020, avec pose de VAC au membre inférieur droit et des révisions itératives jusqu'au 03.02.2020 et ablation des VACs bilatéraux au profit de pansement de plaie antiseptique par Betadine tulle. Ces dernières évoluent progressivement favorablement avec le protocole de réfection de pansement 1x/j. La patiente présente une algurie le 11.01 et le 09.02.2020. Le premier épisode est traité par la couverture antibiotique instaurée dans le contexte des ulcères avec résolution rapide. Le second épisode est traité par Rocéphine du 09 au 12.02.20 puis arrêté avec changement de la sonde vésicale après avis infectiologique. La patiente présente également des diarrhées profuses dès le 11.01.2020 avec une bactériologie positive à Clostridium, raison pour laquelle nous la traitons par Flagyl du 11 au 17.02.20 avec une évolution favorable. Les suites post-opératoires sont favorables et permettent un transfert de la patiente en réhabilitation à Riaz avant un retour à domicile et un suivi en ambulatoire en stomathérapie. Mme. Y est une patiente de 82 ans qui nous est adressée pour une réadaptation gériatrique. Pour rappel, Mme. Y est hospitalisée à l'HFR Fribourg du 19.01.2020 au 27.01.2020 pour une bronchopneumonie gauche sur broncho-aspiration traitée par Co-Amoxicilline. Durant son séjour, un nodule pulmonaire de 11 mm est mis en évidence dans le segment latéro-basal du lobe inférieur gauche, en augmentation par rapport au CT pulmonaire réalisé en juillet 2019. Les pneumologues proposent un nouveau CT thoracique de contrôle dans 3 mois. Sur le plan social, Mme. Y vit en appartement avec son époux et s'occupe beaucoup de ses petits-enfants. A son admission en réhabilitation gériatrique, Mme. Y est calme et collaborante, se plaint d'une toux grasse, sans dyspnée associée, mais un état fébrile à 38°C. Au statut d'entrée, l'examen respiratoire met en évidence un murmure vésiculaire diminué en base droite, sans bruit surajouté. Le bilan biologique d'entrée met en évidence un syndrome inflammatoire avec une leucocytose à 14 G/L, une CRP à 120 mg/l, ainsi qu'une légère hypokaliémie à 3,3 mmol/l. La radiographie de thorax du 30.01.2020 montre un foyer en base droite. Devant ce tableau clinico-biologique, nous retenons une pneumonie basale droite à germe indéterminée d'acquisition nosocomiale, que nous traitons par de la Rocéphine, relayée par du Zinat pour une durée totale de 7 jours. Durant son séjour, Mme. Y participe à des séances de physiothérapie de mobilisation. À sa sortie, son périmètre de marche à l'aide du rollator est de 50 mètres, et la patiente peut gravir 18 marches avec l'aide d'une rampe d'escalier. Sa mesure d'indépendance fonctionnelle totale est évaluée à 107/126 par rapport à 96/126 à son entrée (MIF physio : transferts 6/7, déplacement 6/7, escaliers 5/7). Le TUG n'est pas testé. En ergothérapie, la patiente profite d'une prise en charge pour l'adaptation aux activités de la vie quotidienne. Sur le plan diététique, le bilan met en évidence une malnutrition protéino-énergétique sévère, en lien avec des nausées depuis 10 jours et un petit appétit habituel, démontrée par un BMI à 17.4, des besoins couverts à 30% et un NRS à 5/7 (dénutrition chronique). La patiente reçoit des conseils pour mieux adapter son régime. Sur le plan cognitif, les tests de dépistage effectués le 04.02.2020 sont dans la norme avec un MMS à 28/30 et un test de la montre à 7/7. Le 04.02.2020, Mme. Y, accompagnée de son mari, regagne son domicile. Mme. Y, 68 ans, a été hospitalisée aux soins intensifs pour un NSTEMI récidivant. La patiente est connue pour des resténoses prolifératives de stents coronariens (ISR) très agressives. Elle a présenté des douleurs thoraciques typiques avec irradiation dans le cou, apparues au repos et associées à une légère dyspnée, le soir du 12.02.2020. Il s'agit du premier épisode suite à la dernière coronarographie d'octobre 2019. La durée de l'épisode angineux a été estimée à 2 heures. Elle consulte aux urgences où le bilan met en évidence une élévation modérée des enzymes cardiaques avec un sous-décalage infra-millimétrique du territoire antérieur. Le diagnostic de NSTEMI a été retenu. Un échocardiographie faite le 13.02.2020 a montré une fonction ventriculaire gauche conservée (FEVG à 65%) avec une hypertrophie concentrique. La coronarographie a montré un bon résultat après l'angioplastie du 22.10.2019, ainsi qu'une discrète progression de la lésion de l'IVA non significative selon FFR. Le reste du statut est inchangé par rapport à la dernière coronarographie du 25.10.2019 avec une occlusion chronique et bien collatéralisée de l'artère coronaire droite, probablement responsable des douleurs actuelles et de la branche diagonale. Une IRM cardiaque de stress est organisée pour le 19.03.2020 à 14h (Affidea). En cas d'ischémie >15% du ventricule gauche, une revascularisation chirurgicale (IVA/DA/ACD) est à considérer. Dans le cas contraire, une coronarographie de contrôle est à planifier dans 1 an. Le NSTEMI pourrait être secondaire à une ischémie résiduelle critique ou des spasmes coronariens, favorisés par l'hypertension artérielle. Nous introduisons un patch de nitroglycérine, sans récidive de douleur pendant son séjour aux soins intensifs. En cas de récidive, un traitement anti-angineux par Dancor pourrait être introduit en plus de la nitroglycérine. Nous vous laissons le soin d'organiser la suite de prise en charge auprès de son cardiologue traitant. La patiente est transférée le 14.02.2020 dans le service de médecine interne.Le NSTEMI pourrait être secondaire à une ischémie résiduelle critique ou des spasmes coronariens, favorisés par l'hypertension artérielle. Nous introduisons un patch de Nitroglycérine, sans récidive de douleur pendant son séjour aux soins intensifs. En cas de récidive, un traitement anti-angineux par Dancor pourrait être introduit en plus de la Nitroglycérine. Nous vous laissons le soin d'organiser la suite de prise en charge auprès de son cardiologue traitant. La patiente quitte l'HFR en bon état général le 17.02.2020. Mme. Y, patiente de 48 ans, est hospitalisée par son médecin traitant pour suspicion de syndrome de Cushing, suite à un cortisol élevé en ambulatoire, et un CT montrant un adénome surrénalien gauche ainsi que deux tassements vertébraux. Un IRM confirme la suspicion d'adénome surrénalien gauche. Un PET CT FDG est prévu le 04.03.20 en ambulatoire à l'HFR pour compléter le bilan. Une chirurgie d'exérèse d'adénome surrénalien est prévue le 26 mars pour laquelle la patiente sera convoquée. L'hypercorticisme est confirmé par une cortisolurie de 24h élevée à 539.4 nmol/24h le 15.02.2020. Au vu d'une ACTH basse à <2ng, métanéphrines basses, hormones androgéniques basses et la présence d'un adénome surrénalien gauche à l'imagerie, les endocrinologues concluent à une hypercortisolémie due à l'adénome sécrétant susmentionné. Un traitement par inhibiteur de synthèse d'hormones corticosurrénaliennes (Metopirone 250mg 3x/j) est débuté le 24.02.2020 en attendant la chirurgie de résection d'adénome. Un suivi endocrinologique est prévu au HFR. L'imagerie (radiographie et IRM) faite à l'HFR confirme des tassements vertébraux de D5, D6, D7, D12 et L3. Une cyphoplastie D12 est effectuée le 21.02.2020 avec amélioration des douleurs et bonne évolution, pour laquelle un suivi radiologique et clinique sont prévus. Suite aux avis neurochirurgiens et endocrinologues, et une ostéopénie vertébrale mise en évidence par une densitométrie osseuse, nous instaurons un traitement par bisphosphonates (alendronate) le 22.02.2020. Au vu de l'amélioration des douleurs, et dans l'attente de sa chirurgie le mois prochain, nous proposons un retour à domicile. Nous vous remercions de convoquer la patiente début mars pour l'ablation des fils. Mme. Y, âgée de 73 ans, connue pour les antécédents et comorbidités susmentionnés, nous est adressée pour une réadaptation musculo-squelettique et respiratoire dans le contexte des troubles respiratoires d'origine multifactorielle sur un syndrome d'hypoventilation/obésité et un SAOS appareillé ainsi que des troubles de la marche et de l'équilibre d'origine multifactorielle. Sur le plan social, la patiente vit seule dans une maison totalement adaptée. Elle reçoit de l'aide à domicile plusieurs fois par semaine (ménage, bas de contention, prise de TA) ainsi que physiothérapie 2x/j. Elle est à la retraite (ancienne machiniste Nestlé à Broc). A l'admission, la patiente se plaint de douleurs invalidantes depuis 1 semaine au niveau du MID à 8/10 selon EVA douleur, surtout le matin au lever. Elle est hémodynamiquement stable et les paramètres vitaux sont dans la norme. En général, elle rapporte une dyspnée NYHA stade III sans toux ni expectoration. Au status, la patiente est orientée et collaborante. La force musculaire est cotée à M4 au MIG et à M3+ au MID. Pas de signe de descellement de la PTH D. La sensibilité est conservée. Elle présente également des légers OMI ddc, prenant le godet. Mme. Y se mobilise avec son fauteuil roulant et 2 cannes anglaises pour les courts trajets. Sur le plan respiratoire, la spirométrie d'entrée montre des valeurs compatibles avec un syndrome obstructif de degré léger avec un VEMS à 85%, sous réserve de la qualité de l'épreuve. Nous réalisons une capnographie nocturne sous VNI et 1 lt/min d'O2 qui montre une SpO2 moyenne à 93.4%. Par la suite, nous parvenons à diminuer le débit d'oxygène pendant la nuit à 0.5 lt/min avec de bons résultats objectivés à l'oxymétrie nocturne. Sur le plan musculo-squelettique, la patiente présente une douleur péri-trochantérienne D invalidante, raison pour laquelle le programme de réadaptation est adapté afin de couvrir ses besoins. Au vu d'une persistance de la douleur malgré l'antalgiques en place, nous réalisons une radiographie du bassin et des hanches qui montre une prothèse de hanche à droite en place et une absence de lésion traumatique récente. Une infiltration de Xylocaïne et Diprophos est pratiquée le 23.01.2020, qui soulage la patiente et permet la réalisation des activités physiques. Sur le plan nutritionnel, la patiente présente un apport oral insuffisant (couverture des besoins : 66% énergie et 47% protéines). Elle s'est montrée peu preneuse des adaptations proposées et connaît l'importance d'un apport suffisant en protéines dans le cadre de sa condition médicale. Durant son séjour, Mme. Y aura participé à la conférence sur la nutrition et les maladies pulmonaires. Au cours de l'hospitalisation, la patiente a bénéficié d'une prise en charge multidisciplinaire avec physiothérapie et ergothérapie, avec une évolution favorable. La distance parcourue au test des 6 minutes passe de 30 m à 60 m. Elle est indépendante pour les transferts avec fauteuil roulant, et elle peut monter/descendre les escaliers avec 1 canne et la rampe. A la sortie, elle bénéficiera de séances de physiothérapie afin de maintenir les acquis. Après 3 semaines d'hospitalisation, l'évolution est favorable et Mme. Y peut quitter notre service pour rejoindre son domicile, le 07.02.2020, en bon état général. Mme. Y est hospitalisée pour une dermohypodermite du membre inférieur droit sur hématome traumatique possiblement surinfecté. La patiente bénéficie d'une antibiothérapie par Clindamycine du 17 au 21.01.2020, Bactrim du 21 au 23.01.2020 et Céfépime du 23 au 27.01.2020. A noter que la patiente a présenté une allergie cutanée à la Clindamycine et également une possible allergie cutanée à la Céfépime motivant l'arrêt des antibiotiques le 27.01.2020. L'évolution locale étant favorable, nous n'avons pas réintroduit d'antibiotique. Nous avons également effectué un bilan angiologique qui a mis en évidence une artériopathie avec atteinte multiétagée mais avec des flux distaux suffisants pour une chirurgie de propreté. Les orthopédistes ont donc pu procéder à une excision de la nécrose, drainage de l'hématome, prélèvements (culture négative), et rinçage. Un VAC Renasys est posé du 29.01 au 07.02.2020. La patiente sera suivie en hospitalier puis en ambulatoire par la stomathérapie. Durant son hospitalisation, la patiente présente également une insuffisance respiratoire aiguë globale sur exacerbation de BPCO stade III groupe D selon GOLD, possiblement d'origine infectieuse sans germe identifié. Elle bénéficie d'une antibiothérapie par Céfépime du 23.01.2020 au 27.01.2020, d'une corticothérapie systémique par Prednisone du 23.01.2020 au 24.01.2020, d'aérosols de Ventolin-Atrovent, d'oxygénothérapie et de séances de VNI aux soins intensifs. Plus tard durant son hospitalisation, la patiente présente aussi une grippe à Influenza A nosocomiale, mais sans exacerbation de sa BPCO, qui évolue favorablement sous Tamiflu pendant 5 jours.Nous vous recommandons d'effectuer un CT thoracique en mars 2020 pour contrôler les 2 nodules du segment apical du lobe inférieur droit visualisés sur le CT thoracique de décembre 2019. A noter également 2 épisodes de méléna sans récidive pour lesquels, au vu du contexte, nous renonçons à effectuer une gastroscopie. Le traitement par Xarelto est suspendu. La reprise d'une anticoagulation à plus petites doses sera à rediscuter selon l'évolution. En attente d'un placement en EMS, la patiente reste hospitalisée au sein de l'HFR bien que la prise en charge spécifique par notre service soit maintenant terminée. Il en résulte un séjour de reclassement et vous recevrez à sa fin un simple courrier complémentaire vous informant que la patiente a quitté le service. Le courrier contiendra uniquement les éventuelles notes de suite et une copie de l'ordonnance des médicaments à la sortie. Mme. Y est une patiente de 94 ans, qui nous est adressée le 24.01.2020 par le service de Médecine interne de l'HFR Fribourg suite à une décompensation cardiaque à prédominance G>D avec pré-OAP sur STEMI subaigu le 09.01.2020. A l'entrée, la patiente se plaint de fatigue. L'anamnèse systémique est sans particularité. La patiente nie avoir de la dyspnée, des douleurs rétrosternales ou des palpitations. Avant son hospitalisation, la patiente habitait seule dans un appartement au 3ème étage avec ascenseur. Elle était complètement autonome dans les ADL et IADL. Mme. Y est veuve et a eu 2 enfants qui sont décédés. Elle se mobilise avec un rollator. A l'entrée, on trouve une patiente orientée dans les 3 modes, collaborante, vigilante, en état général légèrement diminué, afébrile et hémodynamiquement stable. Sur le plan clinique, nous ne notons, mis à part des bruits abdominaux normaux en tonalité mais diminués en fréquence, aucune particularité. Au niveau cardiaque, B1 et B2 sont bien frappés, sans souffle surajouté. La patiente ne présente pas d'oedème des membres inférieurs, a un temps de recap. < 2sec et les pouls périphériques sont bien palpables. Nous effectuons une radiographie du thorax de contrôle le 24.01.2020 qui nous montre un léger reste d'épanchement pleural à gauche. Un ECG est également effectué le jour même. Celui-ci montre des ondes négatives en I, V5 et V6 ainsi qu'un QT légèrement prolongé. Elle présente des tensions basses durant l'hospitalisation si bien que nous réduisons la dose de Torasémide et arrêtons la thérapie par Lisinopril. Nous vous prions de bien vouloir réévaluer la thérapie anti-hypertensive dans le cadre de la prise en charge ambulatoire ainsi que d'analyser si Mme. Y reçoit des médicaments susceptibles d'allonger le QT. La patiente reçoit depuis son hospitalisation à Fribourg une anti-coagulation par Xarelto à la place du Sintrom. Nous continuons celle-ci. De plus, nous prenons contact avec les cardiologues de Fribourg afin de rediscuter de l'indication à commencer l'Aspirine. Ces derniers ne posent aucune indication à commencer celle-ci. Une carence en vitamine D est également mise en évidence. Nous commençons une substitution et vous prions de bien vouloir faire des contrôles dans le cadre de la prise en charge ambulatoire. Le manque de potassium remarqué est substitué avec succès. Parallèlement à la prise en charge aigüe, la patiente bénéficie de physio- et ergothérapie. A l'entrée, le passage de la position couchée-assise et assise-debout est ralenti mais se fait de manière autonome. La marche est difficile (maximum 100 mètres avec un rollator) et le risque de chute légèrement augmenté. Le Tinetti est 19/28. Grâce aux thérapies intensives et individuellement adaptées, des progrès au niveau de la mobilisation, de la stabilisation de la marche et de l'équilibre sont objectivés. A la sortie, la patiente peut faire des transferts de manière autonome et marcher environ 300m avec un rollator de manière autonome. Le Tinetti est 19/28 avec rollator. Mme. Y peut retourner à domicile le 31.01.2020, en état général stabilisé. Mme. Y est une patiente de 71 ans qui nous est adressée pour une réadaptation gériatrique. Pour rappel, Mme. Y a été hospitalisée du 03.01.2020 au 24.01.2020 à l'HFR de Fribourg pour un STEMI inféro-postérieur subaigu sur occlusion de la coronaire droite proximale le 03.01.2020 traitée par thrombectomie et implantation de stents actifs sur la coronaire droite, actuellement sous une double anti-agrégation. Le séjour de Mme. Y se complique d'une pneumonie à pneumocoque d'évolution favorable sous antibiothérapie. A son admission en réadaptation gériatrique, Mme. Y est calme et collaborative. Sur le plan cardiaque, compte tenu de la cardiopathie ischémique sur la maladie bitronculaire nouvellement stentée, nous procédons à un suivi clinique avec une évolution favorable durant le séjour. Nous poursuivons le traitement de l'insuffisance cardiaque et la double anti-agrégation comme préconisé. Nous vous laissons le soin de majorer le traitement en cas de tolérance chez Mme. Y. Compte tenu des plaintes de dorsalgies sans déficit sensitivo-moteur, déjà présentes lors de son précédent séjour hospitalier, nous attribuons ces épisodes à une ostéoporose fracturaire, pour laquelle Mme. Y bénéficie d'un traitement sous Forsteo-Prolia. Nous vous recommandons de reprendre ce traitement à votre consultation. Sur le plan biologique, nous mettons en évidence une anémie macrocytaire normochrome. Le bilan étiologique révèle une origine mixte avec une recherche de sang occulte dans les selles positive, ainsi qu'une carence en folates que nous substituons par voie orale. Au vu d'une spoliation digestive, nous décidons de poursuivre le traitement par Pantozol. Comme indiqué lors du précédent séjour, une colonoscopie est préconisée en ambulatoire. Durant son séjour, Mme. Y participe à des séances de physiothérapie de mobilisation. A sa sortie, son périmètre de marche est de 200 mètres sans moyen auxiliaire et la patiente peut gravir 18 marches d'escalier à l'aide d'une rampe. Sa mesure d'indépendance fonctionnelle est évaluée à 109/126 par rapport à 102/126 (MIF physio : transferts 7/6, déplacements 6/7, escaliers 6/7). Le TUG se réalise en 17.68 secondes sans moyen auxiliaire. En ergothérapie, la patiente profite d'une prise en charge pour l'adaptation aux activités de la vie quotidienne, avec une évaluation pour les activités et les déplacements dans la cuisine, ainsi que pour une augmentation de son endurance. Sur le plan diététique, la patiente bénéficie d'un bilan nutritionnel et d'un enseignement pour une alimentation cardio-protectrice. Le 31.01.2020, Mme. Y quitte notre service et peut regagner son domicile avec des séances de physiothérapie en ambulatoire ainsi qu'un suivi régulier à votre consultation. Mme. Y est une patiente de 74 ans, qui bénéficie en électif d'une crâniotomie de la fosse postérieure droite et exérèse d'un méningiome le 07.02.2020. Les suites opératoires sont simples et afébriles. L'IRM de contrôle post-opératoire montre une exérèse incomplète du méningiome. La patiente rentre à domicile le 12.02.2020. Mme. Y, patiente de 74 ans, est admise pour la surveillance postopératoire d'une craniotomie pour exérèse de méningiome de la fosse postérieure. L'intervention se déroule sans complications, à noter l'administration d'un culot érythrocytaire devant un saignement peropératoire évalué à 500 ml sans instabilité hémodynamique. Le statut neurologique à son admission est normal, et les suites postopératoires sont simples. A noter que la patiente ne présentait aucun symptôme neurologique avant l'intervention, hormis des nucalgies.La patiente est transférée dans le service de chirurgie le 08.02.2020 après la visite du Dr. X. Un rendez-vous de contrôle avec le Dr. X dans 4 semaines et un IRM de contrôle dans 3 mois sont à prévoir, également l'ablation des agrafes à J12. Mme. Y est une patiente de 60 ans, qui est hospitalisée de manière élective le 30.01.2020 pour une craniotomie avec exérèse de deux lésions frontales gauches, qui au retour histo-pathologique s'avèrent être des métastases cérébrales d'un carcinome peu différencié. L'opération a lieu le 31.01.2020 et se déroule sans particularité. En post-opératoire, la patiente présente une plégie du membre supérieur droit distal, déficit attendu au vu de la région réséquée. L'IRM cérébrale du 03.02.2020 ne montre pas de signe de complication post-opératoire. L'évolution clinique favorable permet un retour à domicile le 05.02.2020 avec de la physiothérapie et de l'ergothérapie en ambulatoire. Elle sera revue à la consultation de la Dr. X le 20.02.2020 et de neurochirurgie le 03.03.2020 avec un CT cérébral de contrôle. Mme. Y est une patiente de 85 ans qui est admise en réadaptation gériatrique dans l'attente d'une prise de décision consensuelle concernant sa capacité pour un retour à domicile. Pour mémoire, les tests de dépistage effectués le 11.02.2020 mettent en évidence un MMSE à 18/30 et un test de la montre à 5/7. L'échelle gériatrique de dépression s'élève à 1/15. Le bilan neuropsychologique du 13.02.2020 a mis en évidence une atteinte cognitive très sévère et diffuse avec une désorientation spatiale et temporelle, un manque de mots et des difficultés de compréhension orale, une altération de l'écriture, des difficultés de calcul mental, des troubles praxiques constructifs, des difficultés gnosiques visuelles discriminatives, des troubles mnésiques antérogrades sévères et un dysfonctionnement exécutif très important. Du point de vue neuropsychologique, un retour à domicile ne semble possible qu'avec un accompagnement 24h/24. De plus, la conduite automobile est contre-indiquée. Le 20.02.2020, Mme. Y quitte notre service avec la mise en place de soins à domicile comme suit : 1x/semaine pour les signes vitaux, 1x/semaine pour le semainier, 1x/semaine pour le contrôle de la santé ; ainsi qu'une surveillance étroite de la part de sa famille. Mme. Y est une patiente de 70 ans, que vous adressez aux urgences suite à une dyspnée et à une prise de poids en péjoration. Le bilan aux urgences met en évidence un BAV III° à l'ECG, ainsi qu'une surcharge volémique importante pour laquelle un traitement par diurétique est initié. Une échocardiographie transthoracique montre une fonction cardiaque conservée avec une FEVG à 57%. À son arrivée aux soins, la patiente a présenté une bradycardie à 35/minute ayant nécessité un traitement par isoprénaline. De l'urapidil puis du nircadipine iv sont donnés transitoirement pour une hypertension artérielle et un pacemaker DDD est implanté le 19.02.2020. Le traitement par IEC est à majorer selon tolérance, ainsi qu'introduction d'un bêta-bloquant. Une acutisation d'une insuffisance rénale chronique dans le contexte de la décompensation cardiaque aiguë évolue favorablement sous diurétiques. Au vu d'une acidose métabolique, du Néphrotrans est introduit transitoirement. Mme. Y rentre à domicile le 25.02.2020. Mme. Y, 70 ans, est hospitalisée aux soins intensifs (SIB) pour une décompensation cardiaque globale sur BAV III° le 18.02.2020. La patiente est adressée aux urgences par son médecin traitant en raison d'une dyspnée en péjoration, associée à une prise pondérale d'environ 5 kg en 2 semaines. Le bilan aux urgences met en évidence un BAV III° à l'ECG ainsi qu'une surcharge volémique importante pour laquelle un traitement par diurétique est initié. Une échocardiographie transthoracique montre une fonction cardiaque conservée avec une FEVG à 57%. À son arrivée aux soins, la patiente présente une bradycardie à 35/min qui nécessite un traitement par isoprénaline. Au vu d'une hypertension artérielle, de l'urapidil puis nircadipine iv sont introduits transitoirement. Un pacemaker DDD est implanté le 19.02.2020 sans complication. Le contrôle du pacemaker sera fait le 20.02.2020 par la Dr. X. Nous initions un IEC et bêta-bloquant après la pose de pacemaker en raison de pressions de remplissage élevées. La radiographie de thorax est satisfaisante. Une insuffisance cardiaque aiguë d'origine cardio-rénale avec oligurie malgré furosémide haute dose se complique par une acidose métabolique avec 13mmol/l de bicarbonate pour laquelle nous introduisons du Néphrotrans. Après la pose de pacemaker, la patiente urine spontanément à 300ml/h motivant l'arrêt des diurétiques. Un bilan négatif doit être visé avec, si nécessaire, reprise des diurétiques. La patiente est transférée en médecine interne le 19.02.2020. Mme. Y est hospitalisée dans notre service de réadaptation gériatrique le 20.01.2020 pour reconditionnement et réadaptation à la marche suite à une infection urinaire haute nécessitant une hospitalisation en gériatrie aiguë du 08 au 20.01.2020. Durant son séjour, Mme. Y bénéficie de séances de physiothérapie de mobilisation. La patiente monte les escaliers avec l'aide d'une rampe d'escaliers. La mesure d'indépendance fonctionnelle totale est évaluée à 45/126. (MIF physio : transferts 3/7, déplacement 4/7, escaliers 1/7). Le TUG est non réalisable. Mme. Y peut regagner son domicile le 22.01.2020 avec activation des soins à domicile. Mme. Y présente une entorse bénigne du ligament collatéral interne du genou D. Je propose dans un premier temps un traitement conservateur. Je lui prescris de la physiothérapie et des AINS sous forme d'Irfen 600 mg 3cp/j pour une semaine puis par la suite en réserve. Je lui prescris également du Pantozol 40 mg 1cp/j à prendre durant le traitement d'Irfen comme protection gastrique. La patiente reste en arrêt de travail jusqu'au 23.02.2020. Je la reverrai dans six semaines pour une réévaluation clinique. Mme. Y, âgée de 77 ans, connue pour une sarcoïdose de stade IV, nous est adressée par son pneumologue traitant pour une réhabilitation respiratoire au vu d'une péjoration progressive de sa dyspnée associée à une fatigue importante depuis 2018. Les vaccins ne sont pas à jour. Pour rappel, Mme. Y a été diagnostiquée depuis environ 1990 avec un stade I d'abord avec adénopathies hilaires. En 1995, s'ajoute une atteinte parenchymateuse. Cependant, la patiente reste stable jusqu'en 2015, quand elle devient de plus en plus dyspnéique à l'effort. En 2017, un traitement avec Prednisone est initié et du Méthotrexate 10 mg/semaine dès 2018. Sur le plan social, la patiente, veuve, vit seule dans une maison sur 3 étages. Elle reçoit de l'aide pour le ménage 1x/2 semaines. À l'admission, la patiente rapporte une dyspnée stade III selon NYHA sans toux ni expectoration. Elle est hémodynamiquement stable et les paramètres vitaux sont dans la norme avec une saturation en oxygène à 95% à l'air ambiant. À l'auscultation pulmonaire, le murmure respiratoire est conservé sans bruit surajouté. Une atteinte cutanée faciale est constatée. La spirométrie d'entrée montre des valeurs compatibles avec un syndrome obstructif de degré sévère avec un VEMS à 44% de la valeur prédite. La gazométrie à l'air ambiant est dans la norme avec une saturation à 97.5% sans hypoxémie ni hypercapnie. Nous effectuons une épreuve de diffusion du CO qui révèle des troubles diffusionnels modérés avec une diffusion à 56% du prédit. La radiographie du thorax met en évidence des adénopathies hilaires bilatérales ainsi qu'une accentuation de la trame interstitielle.Sur le plan cutané, la patiente présente un érythème facial avec présence de télangiectasies sur les joues ainsi qu'une lésion au niveau temporal droit et une possible mycose unguéale au niveau de la main gauche. Nous prenons l'avis du service de dermatologie de l'HFR Fribourg, où la patiente est attendue à la consultation du Dr. X le 03.03.2020, pour discuter des résultats des biopsies réalisées le 28.01.2020 afin de confirmer la présence d'une atteinte cutanée en lien avec la sarcoïdose. Durant son séjour, un bilan pour exclure une atteinte multisystémique de la sarcoïdose est pratiqué. On retrouve une fonction rénale préservée. Une atteinte hépatique est également écartée avec des valeurs cibles des enzymes hépatiques ainsi que de la calciurie sur 24 heures. Sur le plan cardiaque, une échocardiographie est effectuée le 23.01.2020; les résultats ne permettent pas d'exclure ni de confirmer une fibrose d'origine sarcoïdosique, raison pour laquelle nous vous proposons d'organiser une IRM cardiaque en ambulatoire. Sur le plan nutritionnel, Mme. Y présente un bon état nutritionnel avec un appétit et un poids conservés. Elle a reçu des conseils préventifs sur l'alimentation en lien avec les maladies respiratoires, en individuel et en groupe. Durant le séjour, nous avons aussi adapté ses repas afin d'optimiser l'apport en protéines. Pendant l'hospitalisation, la patiente a bénéficié d'une prise en charge multidisciplinaire avec physiothérapie respiratoire, réentraînement à l'effort et de l'endurance, avec une évolution favorable. La distance parcourue au test des 6 minutes passe de 190 m à 242 m et la patiente a augmenté la distance parcourue au vélo pendant 20 minutes de 1.25 km à 1.3 km. À la sortie, elle bénéficiera de séances de physiothérapie respiratoire en ambulatoire afin de maintenir les acquis. Après 3 semaines d'hospitalisation, l'évolution est favorable et Mme. Y peut quitter notre service pour rejoindre son domicile, le 08.02.2020, en bon état général. Mme. Y est une patiente de 56 ans, hospitalisée en électif le 22.12.2019 pour prise en charge d'une récidive de glioblastome traité chirurgicalement ayant bénéficié d'un traitement adjuvant par radio et chimiothérapie. Elle bénéficie d'une re-excision temporale droite par craniotomie le 23.12.2019. Les suites opératoires sont marquées par une parésie des membres inférieur et supérieur gauche d'évolution spontanément favorable après 10 jours post-opératoire. Une scintigraphie pulmonaire met en évidence une embolie pulmonaire le 08.01.2020 qui est mise au bénéfice d'un traitement par anticoagulation thérapeutique. La patiente est par la suite transférée en neuro-réadaptation intensive le 03.02.2020 avant de bénéficier d'un traitement adjuvant. Mme. Y est une patiente de 79 ans qui nous est adressée pour la suite de sa prise en charge. Pour rappel, Mme. Y est hospitalisée en chirurgie à l'HFR de Fribourg suite à une intervention chirurgicale élective de fermeture d'iléostomie le 24.01.2020. Les suites opératoires se compliquent par un sepsis probablement d'origine digestive avec une insuffisance rénale oligo-anurique. Une antibiothérapie par Ceftriaxone/Metronidazole est relayée par du Tazobac pour une durée de 7 jours. À noter un passage en fibrillation auriculaire pendant l'état de choc, qui se cardioverse après un remplissage. Sur le plan social, Mme. Y est veuve, a une fille et 2 petits-enfants, habite seule dans un appartement au rez-de-chaussée et est au bénéfice des soins à domicile 1x/jour pour l'aide à la douche et au ménage. La patiente se déplace habituellement sans moyen auxiliaire. À son admission en réadaptation gériatrique, Mme. Y est hémodynamiquement stable et apte. L'examen clinique ausculte des bruits cardiaques réguliers, associés à un souffle systolique maximal en foyer mitral avec une irradiation axillaire gauche d'intensité 2/6, des œdèmes des membres inférieurs jusqu'aux genoux, prenant le godet et des œdèmes des membres supérieurs jusqu'aux coudes. L'abdomen est souple, dépressible, indolore à la palpation et les bruits hydro-aériques sont normaux. Le bilan biologique met en évidence une perturbation de la fonction rénale, une hypokaliémie, une hypomagnésémie, une carence en vitamine D, une hypoalbuminémie importante, ainsi qu'une anémie normochrome macrocytaire. Le bilan de l'anémie montre une carence en fer, qui est supplémentée par voie orale. Nous notons une hémoglobine à 112 g/l avant l'intervention chirurgicale, raison pour laquelle nous conseillons une réévaluation biologique en ambulatoire à la fin du traitement par fer et si nécessaire un bilan complémentaire. La fonction rénale se normalise après une hydratation et les troubles électrolytiques sont corrigés. La gazométrie montre que l'équilibre acido-basique s'est amélioré et que le Néphrotrans est redondant, raison pour laquelle le médicament est arrêté. Concernant la fermeture de l'iléostomie de protection, nous réalisons des soins journaliers de la plaie abdominale. Un rendez-vous est agendé pour le 13.02.2020 en chirurgie, pour la suite de sa prise en charge. Durant son séjour, Mme. Y participe à des séances de physiothérapie de mobilisation. À sa sortie, son périmètre de marche est de 120 mètres et la patiente peut gravir 9 marches d'escalier à l'aide d'une rampe. Sa mesure d'indépendance fonctionnelle totale est évaluée à 105/126 par rapport à 90/126 à son entrée (MIF physio : transferts 6/7, déplacement 6/7, escaliers 4/7). Le TUG n'est pas testé. En ergothérapie, la patiente profite d'une prise en charge pour l'adaptation aux activités de la vie quotidienne. Sur le plan diététique, le bilan nutritionnel met en évidence une malnutrition protéino-énergétique grave en lien avec une inappétence et des troubles digestifs démontrés par un NRS à 5, une perte de 5% du poids en 1 mois et des apports oraux représentant 60% des habitudes. Un enrichissement des repas et la mise en place d'un SNO par jour est prévu afin d'améliorer la couverture nutritionnelle. Le 12.02.2020, Mme. Y quitte notre service avec la mise en place de soins à domicile, des séances de physiothérapie en ambulatoire ainsi qu'un suivi régulier à votre consultation. Mme. Y, patiente de 47 ans hospitalisée pour la prise en charge d'un épanchement pleural post-opératoire avec suspicion de surinfection. La patiente est connue pour un adénocarcinome pulmonaire et a bénéficié dans ce contexte d'une lobectomie supérieure gauche le 10.02.2020, par le Dr. X, à l'Inselspital. Elle ressort avec un drain thoracique retiré le 14.02.2020. Un petit écoulement est traité par un point de suture par son médecin traitant. Elle présente à partir du 19.02.2020, une dyspnée progressive avec toux productive et hémoptysie. Un traitement de ceftriaxone est débuté le 20.02.2020 en ambulatoire et la patiente est transférée au service des urgences pour la suite de la prise en charge. Le bilan initial fait suspecter une étiologie infectieuse avec épanchement pleural parapneumonique, raison pour laquelle le traitement par Ceftriaxone est poursuivi. Le liquide pleural est drainé et il est fortement hématique et compatible avec un exsudat à prédominance neutrophilique, reflété probablement par la quantité de sang présente dans le liquide. La culture revient négative, ce qui infirme l'hypothèse infectieuse initiale et permet l'interruption de l'antibiothérapie après 5 jours. En raison de la présence d'un souffle cardiaque ausculté, une échocardiographie trans-thoracique est effectuée, montrant un petit épanchement péricardique, sans répercussion hémodynamique. Celui-ci sera à recontrôler dans un mois par le cardiologue traitant.Nous retenons un probable syndrome de Dressler post-opératoire expliquant tant l'épanchement pleural que l'épanchement péricardique et proposons un traitement anti-inflammatoire par Ibuprofène. La durée sera à évaluer en fonction de l'évolution clinique. L'évolution est favorable après drainage pleural et sous traitement anti-inflammatoire, permettant un retour à domicile le 25.02.2020. Mme. Y, 73 ans, est connue pour une BPCO stade IV C pour laquelle elle avait bénéficié d'une réadaptation pulmonaire à Billens du 21.11 au 11.12.2019 suite à une décompensation avec insuffisance respiratoire globale le 14.10.2019. Depuis le 24.01.2020, la patiente présente une dyspnée en péjoration progressive, associée à un état fébrile (38°C), une toux, une augmentation de la quantité des expectorations et une augmentation de la purulence, raison pour laquelle elle est amenée aux urgences en ambulance. Aux urgences, on retient le diagnostic d'exacerbation de BPCO sur influenza A avec insuffisance respiratoire globale et acidose respiratoire. La patiente est admise aux soins intensifs où elle bénéficie d'un traitement bronchodilatateur et d'un traitement de Tamiflu, associé à de la ventilation non-invasive. Dans le contexte de la pneumopathie sévère, une surinfection possible est également couverte par CoAmoxicilline. Au vu de la bonne évolution, la patiente est transférée dans le service de médecine le 01.02.2020. Dans le service de médecine, sur avis pneumologique, un sevrage de la ventilation non-invasive et de l'oxygénothérapie est initié et est bien toléré par la patiente. La patiente est en attente d'un transfert à l'hôpital de Billens pour bénéficier d'une réadaptation pulmonaire. La patiente reste hospitalisée au sein de l'HFR bien que la prise en charge spécifique par notre service soit maintenant terminée. Il en résulte un séjour de reclassement et vous recevrez à sa fin un simple courrier complémentaire vous informant que la patiente a quitté le service. Le courrier contiendra uniquement les éventuelles notes de suite et une copie de l'ordonnance des médicaments à la sortie. Mme. Y, connue pour anorexie mentale, suivie par le Dr. X, est hospitalisée en électif au vu d'un échec de traitement ambulatoire et d'un BMI inférieur à 14 kg/m2. Après discussion multi-disciplinaire et en accord avec la patiente, nous mettons en place initialement un traitement conservateur sans nutrition par sonde, posons un cadre hospitalier et fixons des sorties le week-end si les objectifs pondéraux hebdomadaires sont atteints. L'évolution est d'abord lentement favorable avec une prise de deux kilos durant le premier mois d'hospitalisation. Nous ne relevons pas de syndrome de renutrition inapproprié. Une substitution par Calcimagon est reprise durant l'hospitalisation à but prophylactique. L'alimentation orale se poursuit dans un premier temps. Par la suite, nous relevons une péjoration de la prise pondérale mise sur le compte d'une alimentation orale difficile. En accord avec la patiente, nous mettons en place une nutrition entérale par sonde en plus d'une nutrition orale en demi-portion. L'évolution est alors progressivement favorable. Durant le séjour, la patiente exprime comprendre l'objectif de l'hospitalisation et s'allie au projet thérapeutique. Elle présente une anxiété de façon répétée lorsque confrontée à ses objectifs hebdomadaires et occasionnellement lors des repas. Une prise en charge par discussion avec l'équipe soignante et des Tranxilium en réserve permettent un suivi satisfaisant du programme malgré cet état de fait. Par ailleurs, la patiente demande l'organisation d'un suivi ambulatoire après la sortie que nous organisons avec pour objectif un maintien de la sonde de nutrition pour optimisation pondérale jusqu'au poids de 45,000 kg permettant une prise en charge en hôpital de jour. La patiente reste suivie par le Dr. X après la sortie de notre service. La patiente rentre à domicile le 25.02.2020. Mme. Y, 58 ans, est admise aux soins intensifs pour emboles ischémiques multiples au niveau aortique, splénique et rénale d'origine indéterminée le 20.02.2020. La patiente, connue pour une thrombocytose modérée (400-500 G/L) depuis 2002, présente des épigastralgies constantes en augmentation depuis 1 semaine accompagnées de nausées et de quelques épisodes de vomissements. Un scanner abdominal est réalisé en ambulatoire mettant en évidence une distension vésiculaire sans calcul ni infiltration. Au vu de la persistance des symptômes, elle consulte aux urgences de Fribourg le 20.02.2020 où le bilan radiologique montre de multiples thromboses au niveau rénal, splénique avec également un thrombus flottant dans l'aorte abdominale. Une endocardite est exclue par une échocardiographie. Une anticoagulation thérapeutique par héparine est débutée, puis la patiente est transférée aux soins intensifs. La surveillance s'avère sans complications (pas de nouvel épisode ischémique et pas de saignement). Une antibiothérapie par Rocéphine est poursuivie vu la suspicion d'une infection d'origine urinaire. Le diagnostic de cholécystite est exclu par une échographie abdominale. Une anémie hypochrome microcytaire arégénérative est découverte au bilan biologique. La patiente ne signale pas d'extériorisation tant au niveau digestif qu'au niveau gynécologique. Une oesogastroduodénoscopie est réalisée et ne retrouve pas de saignement gastrique ni oesophagien, un prélèvement est effectué, les résultats seront à pister. Un concentré érythrocytaire est transfusé le 20.02.2020 et du Ferinject est perfusé le 21.02.2020. Dans le cadre du bilan étiologique, une recherche de mutation de JAK-2 est réalisée ainsi que des anticorps antiphospholipides. Les résultats sont à pister. La patiente est transférée en médecine pour suite de prise en charge. Mme. Y, 79 ans, est hospitalisée dans un contexte d'un AIT du territoire sylvien superficiel G. Pour rappel, la patiente a présenté une aphasie et un syndrome moteur facio-bracial droit avec déviation du regard à gauche alors qu'elle mangeait à 12h avec une amie le 07.02.2020. Les symptômes ont duré 1 heure. Aux urgences, le statut neurologique est normal. Le CT cérébral ne relève pas de lésion cérébrale. L'IRM cérébral ne montre pas de lésion ischémique nouvelle ni ancienne. La patiente est hospitalisée en lit non-monitoré pour une surveillance neurologique, après avoir bénéficié d'une dose de charge d'aspirine. Sur le plan étiologique, l'échocardiographie transthoracique ne montre pas de dilatation de l'oreillette ni de signe d'hypertrophie ventriculaire. Un Holter de 72h est posé durant l'hospitalisation, les résultats sont toujours en cours lors de la rédaction de cette lettre. Il n'y a pas de sténose ni d'athérosclérose importante au niveau des artères pré-cérébrales. Nous suspectons une étiologie cardio-embolique, un trouble du rythme devra être confirmé par le Holter de 72h. Si celui-ci est négatif, nous vous laissons le soin d'évaluer un R-test ou de voir mettre un Reveal. Sur le plan médicamenteux, une simple anti-agrégation est introduite par Plavix 75 mg/j à poursuivre au long cours. Un traitement d'Atorvastatine 40 mg/j est également introduit. Nous vous proposons d'effectuer un bilan lipidique ainsi que des transaminases à 1 mois avec adaptation du traitement en fonction (cible LDL < 1.4 mmol/l). La conduite de véhicule automobile est contre-indiquée pendant 2 semaines. Une consultation neurovasculaire de contrôle est prévue à 3 mois. Le traitement de Gutron est stoppé en raison d'un profil tensionnel tendanciellement dans les valeurs supérieures de la norme. Merci de contrôler la tension et d'évaluer un traitement en fonction des cibles recommandées (<130/80 mmHg).L'évolution clinique est favorable avec un statut neurologique de sortie sans particularité. Mme. Y peut regagner son domicile le 11.02.2020. Mme. Y est une patiente de 74 ans, connue pour un adénocarcinome du moyen rectum, qui est hospitalisée en chirurgie pour la prise en charge élective avec résection antérieure ultra basse et colostomie terminale définitive par laparoscopie le 22.01.2020. L'intervention se déroule sans complication. Les suites opératoires sont marquées par un syndrome inflammatoire à la hausse. Le CT abdominal du 27.01.2020 met en évidence des bulles d'air en regard du moignon rectal et une antibiothérapie par Pip-Tazobactam est initiée. Les résultats histopathologiques révèlent un stade anatomopathologique avec résection R0 et le cas de la patiente est présenté au colloque interdisciplinaire du 29.01.2020 où une suite radio-oncologique est décidée. L'évolution clinique et biologique est par la suite favorable, un relais per os de l'antibiothérapie par Rocéphine-Flagyl est effectué le 04.02.2020 et la patiente rentre à domicile le 05.02.2020. Mme. Y sera revue à la consultation du Dr. X pour un contrôle postopératoire le 13.02.2020. Madopar 250 mg 3x/j selon le fils depuis le 15.01.2020, car augmentation des tremblements. Durant l'hospitalisation 125 mg 3x/j (car ancienne posologie), pas de tremblement objectivé, la posologie est donc conservée. Madopar 62.5mg 3x/j dès le 26.02.2020. Score UPDRS moteur le 26.02.2020: 23 points. • Consultation neurologique de contrôle le 05.06.2020 à 13h15 (Dr. X). Mr. Y est hospitalisé pour une bronchiolite sévère à RSV positif. Sur le plan respiratoire, il bénéficie de High flow débit maximum 6L/min maximum FiO2 40% du 10.02.20 au 19.02.20, de physiothérapie respiratoire du 11.02.20 au 19.02.20. Dans le cadre de notre approche thérapeutique intégrative, Mr. Y a également bénéficié de thérapies complémentaires de médecine anthroposophique, dont des applications externes, des inhalations et les médicaments oraux. Ceci a contribué à la stabilisation des symptômes. Sur le plan alimentaire, Mr. Y bénéficie d'une sonde nasogastrique jusqu'au 20.02.20, date à laquelle il prend toutes ses quantités per os. Sur le plan infectieux, Mr. Y reste fébrile jusqu'à J6. Nous pratiquons un suivi clinique, des gazométries et un screening de syndrome inflammatoire biologique par laboratoire sanguin le 13.02 et ne retenons pas de surinfection bactérienne. Au vu de la bonne évolution, Mr. Y peut rentrer à domicile le 21.02.20. Mme. Y est hospitalisée pour surveillance clinique dans un contexte de malaise du nourrisson. La gazométrie est alignée. Le bilan sanguin ne met pas en évidence de syndrome inflammatoire. L'ECG revient dans la norme. L'ultrason abdominal permet d'exclure une invagination malgré une qualité d'examen limitée par la compliance de la patiente. Au vu de la présence de symptômes en faveur d'un reflux gastro-œsophagien, nous prenons avis auprès de la Dr. X qui propose l'introduction d'un traitement par Motilium 0.1 mg/kg/dose en 3 prises par jour, 15 minutes avant les repas avec un contrôle dans 6 semaines à votre consultation afin d'en évaluer l'efficacité. La Dr. X se tient à disposition pour une pH-métrie en cas de nécessité. Mme. Y bénéficiera également le 24.02.2020 d'un TOGD avec vidéo de déglutition pour exclure un trouble de la déglutition ou une malformation du tube digestif. Nous prenons également avis auprès de la Dr. X, neuropédiatre, qui ne juge pas nécessaire de faire des investigations complémentaires, mais souhaite voir ambulatoirement Mme. Y à sa consultation au vu de la récidive de malaise. Durant l'hospitalisation, elle ne présente pas de récidive de malaise. L'examen clinique est rassurant. Mme. Y peut donc rentrer à domicile le 18.02.2020. Mme. Y est hospitalisée dans un contexte de méningite. Un bilan infectieux et une ponction lombaire sont réalisés à l'entrée. Le bilan sanguin montre une CRP à 5 mg/l et des leucocytes à 16.6 G/L. Le bilan urinaire permet d'exclure une infection urinaire. La ponction lombaire met en évidence des 102/mm3 d'éléments avec une prédominance lymphocytaire et une protéinorachie à 0.6 G/l. Une culture du LCr ainsi qu'une recherche d'herpès, Lyme, varicelle et Entéro-virus sont réalisés. Dans l'attente des résultats définitifs, Mme. Y est mise sous Rocéphine IV 100 mg/kg/dose dès le 25.01 ainsi que sous Acyclovir IV dès le 26.01. Les deux traitements ont pu être arrêtés le 28.01 devant les résultats négatifs de la culture du LCR, de l'hémoculture. Les sérologies Lyme et les PCR d'HSV-1, HSV-2, varicelle et Entéro-virus sont également revenues négatifs. Durant son hospitalisation, Mme. Y reste afébrile, avec un statut neurologique dans les normes et un état général qui s'améliore progressivement. À sa sortie, elle ne se plaint plus ni de céphalées ni de myalgies ou de faiblesse musculaire. Au vu de l'évolution favorable, Mme. Y peut rejoindre son domicile le 28.01 sans traitement particulier. Magnesiocard. Magnésium Diasporal 300 mg. Magnésium iv. Magnesium 0.59. Substitution par 2 g Magnésium IV. Contrôle Cardiologie en ambulatoire. Mai 2011: broncho-aspiration pulmonaire d'un morceau de carotte. Non retrouvé lors de la bronchoscopie. Main D: dermohypodermite Dig III sur plaie abcédée de la face dorsale de P2. • Germe en cause : Staph. aureus. Main D: fracture P3 D5 Mallet et épi-basale non déplacée traitée conservativement par attelle Stack. Main D: fracture sous-capitale métacarpe V du 16.02.2020. Main D: st. p. ablation du kyste et incision de la poulie A1 Dig IV à D le 13.12.2019. Main D: st. p. éradication de l'ongle et suture du tendon EDC IV le 23.12.2019. Main D: st. p. réduction ouverte et ostéosynthèse V ème métacarpien (plaque synthèse V1 1.5 mm et vis libre 2.0 mm) pour une fracture diaphysaire distale (OP 03.09.2019). Main D: syndrome de loge de Guyon, lésion axonale chronique avec polyneuropathie. St. p. cure de canal carpien en 2002, récidive canal carpien à D. Main D: tendovaginite de Quervain. St. p. infiltration par corticoïde et anesthésie locale le 21.09.2019 (Médecin traitant). Main D (dominant): st. p. réduction ouverte ostéosynthèse par 2 plaques Aptus Hand 1.5 mm des III ème et IV ème métacarpes le 14.12.2019 pour fracture sous-capitale du IV ème métacarpien et fracture intra-articulaire de la base du III ème métacarpien. Main D (dominante): fracture du scaphoïde instable au 1/3 distal moyen avec lésion du ligament scapho-lunaire et ostéosynthèse par vis, suture du ligament SL, capsulodèse dorsale et transfixation temporaire du SL à D le 04.12.2019. Main D (dominante): fracture sous-capitale du V ème métacarpien.Main D en deux plans : Bascule palmaire vers la tête du métacarpe V d'environ 15°. Main D en deux plans du 21.02.2020 : Fracture consolidée. Main D en 2 plans : Fracture consolidée avec cal osseux bien visible. Main D en 3 plans : On voit le trait de fracture qui est sclérotique, signifiant une guérison partielle. Pas de déplacement secondaire. Main D MC V : Fracture minimalement déplacée base MC V le 15.02.2020. MAIN DROITE : fracture oblique/spiroïde de la diaphyse proximale et moyenne du 4ème métacarpe avec discret déplacement. Pas d'autre fracture visible. Les rapports articulaires sont préservés. Pas de lésion des tissus mous décelable, à part une minime infiltration des tissus mous de la face dorsale de la main. Dr. X. MAIN DROITE, 5EME DOIGT DROIT PROFIL : pas de lésion osseuse traumatique visualisée. Les rapports ostéoarticulaires sont conservés. Dr. X. Main G : Release du tunnel carpien le 16.12.2019. Main G : Spinaliome du dos de la main • St. p. excision de la tumeur et couverture du défaut avec l'Epigard le 24.01.2020 • St. p. re-résection de la tumeur au dos de la main et lambeau cutané local rotateur le 31.01.2020. Main G : Spinaliome du dos de la main St. p. excision de la tumeur et couverture du défaut avec l'Epigard le 24.01.2020 St. p. re-résection de la tumeur au dos de la main et lambeau cutané local rotateur le 31.01.2020. Main G : Syndrome de canal carpien. Main G (dominante) : • Syndrome de tunnel carpien • Doigts à ressaut II, III et V stade 2 selon Green Main D (dominante) : • Doigt à ressaut II et V stade 2 selon Green • St. p. cure de doigt à ressaut III à D • St. p. cure de tunnel carpien à D en 2016 par Dr. X. Main G (dominante) Dig III : St. p. plaie profonde P2 du 03.01.2020 avec lésion complète du nerf digital palmaire ulnaire, traitée conservativement. Main G (dominante) dig V : • Maladie de Dupuytren stade 3 selon Tubiana • Suspicion de lésion de la bandelette centrale post-traumatisme le 17.01.2020. Main D (dominante) : Maladie de Dupuytren stade 1 selon Tubiana du IVème rayon. Main G (non dominante) : Suspicion d'une lésion nerveuse du nerf digito commun Dig II/III et Dig III/IV. DD : Neurinome DD : Scar tethering St. p. cure maladie de Dupuytren IIIème et IVèmes rayon main G le 14.02.2018 (Dr. X). Main G : Status post suture tendon fléchisseur profond et bandelette radiale et ulnaire du fléchisseur superficiel Dig. II, le 03.12.2018 sur section traumatique. Status post suture cutanée sur section traumatique Dig III. MAIN GAUCHE, POIGNET GAUCHE, SCAPHOIDE GAUCHE, BASSIN, AILE ILIAQUE DROITE : main gauche + poignet gauche + scaphoïde : contenu calcique, structures osseuses et rapports articulaires du poignet et de la main conservés, sans lésion traumatique visible. Intégrité des os du carpe et particulièrement du scaphoïde sur l'ensemble des incidences à disposition. Bassin et hanche : contenu calcique et structures osseuses du bassin et des fémurs proximaux conservés, sans lésion traumatique. Articulations sacro-iliaque et coxo-fémorales symétriques. Coprostase, aérocolie et aérogrêlie. Dr. X. Maintien à domicile impossible • dans contexte de troubles cognitifs avancés • épisodes d'hétéro-agressivité envers l'épouse. Maintien de la minerve uniquement la nuit durant 1 mois. Fin de traitement. Maintien du drain épaule D, réfection pansement 1x/j selon écoulement. Le drain est à enlever dès que l'écoulement aura stoppé. Maintien impossible à domicile • Contexte OH • Déclaration des SAD à la justice de paix. Majoration de Brintellix. Adaptation des traitements psychotropes. Accompagnement interdisciplinaire. Entretiens de famille et de réseau avec Voltigo. Majoration de la statine. Majoration de l'antalgie chez une patiente qui n'est pas soulagée par des AINS, rendez-vous au Team genou le 14.02.2020 pour discussion et prise en charge chirurgicale. Majoration de l'antalgie. Introduction de Pregabaline le 20.02.2020. Consilium de radiothérapie le 26.02.2020 (Dr. X). Majoration des crises épileptiques sur virose. Majoration des soins à domicile en ambulatoire. Réévaluer la majoration de la curatelle. Majoration du Coversum ou ad. Amlodipine 5 mg. Suivi du profil tensionnel. Majoration du diurétique. Majoration du losartan 25mg à 50mg dès le 07.02.2020, maintien du reste de la thérapie anti-hypertensive. Majoration du Mestinon depuis le 13.02.2020. Immunoglobulines IV du 16.02 au 20.02.2020. Avis neurologie (Dr. X) le 16.02 et le 20.02.2020. Test de déglutition le 17.02.2020. Rendez-vous de suivi prévu chez le Dr. X au Neurocentre Fribourg le 09.03.2020. Majoration du Revolade à 100 mg/jour. Majoration du Torasémide (dose habituelle : 5 mg). Suivi du poids. Majoration du Torem à 30 mg dès le 22.01.2020. Suivi du poids au moins 3x/semaine avec consigne de consulter son médecin traitant en cas de prise de poids. Majoration du traitement antihypertenseur. Majoration du traitement anxiolytique par Xanax 1mg 2x/j et 3 comprimés en réserve. Majoration du traitement b-bloquant par Métoprolol du 25 à 50 mg 1x/j. ECG du 08.02.2020 : cf. copie annexée. Suivi clinique sans instabilité hémodynamique. Majoration du traitement de substitution. Majoration du traitement substitutif et contrôle biologique régulier. Prochain contrôle biologique dès le 24.02.2020 et adaptation traitement selon avis endocrinologique. Majoration Lantus à 14U, ajout schéma correcteur Novorapid. Contrôle le 24.02.2020 chez le médecin traitant. Majoration Lisinopril. Métoprolol dès le 19.02.2020. Suivi chez Dr. X. Mal à la gorge. Mal de gorge. Mal de gorge et fièvre. Mal perforant plantaire en regard de la tête du 2ème métatarse avec dermohypodermite associée du pied G • Point d'entrée d'une verrue plante du pied G du 2ème métatarse avec tentative de cryogénisation/excision le 11.12.2019. • Germes (14.12.2019) : Staph. pyogenes (bêta-hémolytique gr. A), E. complexe cloacae (+++), K. oxytoca (quelques), Staph. pseudointermedius (quelques). Mal perforant plantaire en regard de la tête du 2ème métatarse pied G dans un contexte de diabète de type II. Maladie asthmatique. Maladie bipolaire. Maladie bitronculaire (sténose de l'IVA proximal et médial, ainsi que de la bifurcation; sténose Cx <50%, sténose IVP) • Stenting le 29.11.2019 : 1x DES IVP, 1x DES IVA proximale, 3x DES IVA médiale • Excellent résultat à court terme PCI/4 DES IVA proximale et moyenne et PCI/1 DES IVP. • Actuel : PCI/1 DES d'une double sténose de 70-95% de l'IVP distale : bon résultat. angio-CT aortique le 03.12.2019 (Dr. X) : pas de dissection aortique ni de lésion anévrismale. Maladie coronarienne bitronculaire (IVA, CD) avec : coronarographie du 04.12.2019 pour gêne thoracique avec troponine : stenting actif de l'IVP en aval du 1er stent.coronarographie du 29.11.2019 pour angor : triple stenting actif de l'IVA I et II et stenting actif de l'IVP, échocardiographie du 28.11.2019 : dans les limites de la norme, FRCV : anamnèse familiale positive (père ponté à 36 ans, frère avec stent coronarien à 45 ans), pré-diabète, obésité classe OMS I, dyslipidémie. Maladie bitronculaire (sténose de l'IVA proximal et médial, ainsi que de la au niveau de la bifurcation; Sténose Cx <50%, Sténose IVP) • Stenting le 29.11.2019 : 1x DES IVP, 1x DES IVA proximale, 3x DES IVA médiale • Excellent résultat à court terme PCI/ 4 DES IVA proximale et moyenne et PCI/ 1 DES IVP. • Actuel : PCI/ 1 DES d'une double sténose de 70-95% de l'IVP distale : bon résultat. coronarographie du 04.12.2019 pour gêne thoracique avec troponine : stenting actif de l'IVP en aval du 1er stent, coronarographie du 29.11.2019 pour angor : triple stenting actif de l'IVA I et II et stenting actif de l'IVP, échocardiographie du 28.11.2019 : dans les limites de la norme, angio-CT aortique le 03.12.2019 (Dr. X) : pas de dissection aortique ni de lésion anévrismale FRCV : anamnèse familiale positive (père ponté à 36 ans, frère avec stent coronarien à 45 ans), pré-diabète, obésité classe OMS I, dyslipidémie. Maladie cérébro-vasculaire avec : Accident vasculaire cérébral ischémique cortical frontal postérieur et pariétal gauche sur occlusion de l'artère sous-clavière gauche d'origine indéterminée le 13.01.2020 : • Sténose de la carotide interne droite Bronchopneumopathie chronique obstructive non stadée sur tabagisme actif à 80 UPA Hypertension artérielle Maladie cérébrovasculaire le 22.02.2019 • Occlusion de l'artère carotide interne droite asymptomatique • Sténose de l'artère sous-clavière G de haut grade jusqu'à l'artère vertébrale proximale • Recanalisation complète de l'artère sous-clavière G après PTA-stenting rétrograde (omnilink 10/29) VIsipro 10/17) avec flux antérograde le 22.02.19 (Inselspital) Maladie cérébrovasculaire : subocclusion clinique de l'artère carotide interne gauche Hypothyroïdie subclinique Fibrillation auriculaire paroxystique sous xarelto depuis 4.18 Cardiopathie ischémique tritronculaire • Double pontage aortocoronarien AMIG/IVA, veine/PLA (Dr. X - Inselspital - 29.03.2018) • status post PTCA 1ère branche marginale de l'artère circonflexe le 07.04.1995 • status post re-PTCA 1ère branche marginale CX pour resténose et PTCA artère circonflexe distale le 03.05.1996 • status post PCI/ 1 stent de l'IVA moyenne le 15.11.1996 • FEVG 65-70 % Maladie congénitale neurologique indéterminée • avec importants troubles cognitifs et moteurs associés. Hypomélanose de Ito Maladie coronarienne avec lésion monotronculaire avec 3 stents actifs sur la coronaire droite en 2015 Status post arthroscopie du genou gauche en mars 2019 Status post hernie discale en 1993 Status post cholécystectomie en 1976 Status post césarienne Herniectomie L4-L5 D sous microscope par fenestration inter-lamaire étendue + Foraminotomie L5 D pour radiculopathie L4 D sur volumineuse hernie discale L4-L5 D avec compression majeure du fourreau dural (OP le 18.11.19) Insuffisance respiratoire partielle probablement d'origine mixte. • DD sur traitement d'opioïdes (équiv. 160 mg Morphine po), trouble ventilation/perfusion du côté droit (positionnel, obésité). • Echographie transthoracique le 15.11.2019. • Consilium pneumologie : physiothérapie respiratoire, bilan fonctionnel (fonctions pulmonaires complètes) +/- CT thoracique à organiser à distance. Maladie coronarienne avec lésion monotronculaire : • occlusion de l'artère coronaire droite proximale. • fraction d'éjection VG 71%. Angioplastie primaire de la CD proximale et moyenne et mise en place de stent au niveau proximal en août 2010. Insuffisance rénale aiguë AKIN le 06.09.2019 Maladie coronarienne avec lésions bitronculaires. • STEMI inféro-post en 2006. • sténose significative de l'IVA proximale. • lésion non significative de la CX moyenne. • absence de resténose significative de la CD proximale et moyenne. • lésion non significative de la partie proximale de la CD distale. • absence de resténose significative de l'IVP au niveau du site d'implantation du stent actif. Fibrillation auriculaire. Dextrocardie partielle. Maladie coronarienne bi-tronculaire avec : • Sténose significative de l'ostium de l'artère interventriculaire antérieure proximale • Sub-occlusion récente de l'anastomose distale pontage mammaire gauche pédiculée IVA II : succès de recanalisation de l'anastomose distale pontage mammaire gauche pédiculée IVA II et implantation de 1 stent actif Maladie coronarienne bitronculaire : • Angor instable (19.12.2019) : 1) 23.12.2019 (Dr. X) : triple pontage aorto-coronarien avec AMIG pédiculée sur IVA et GVS sur CD et IVA : • complications post-opératoires : épanchement pleural gauche, paralysie diaphragmatique gauche • ETT post-opératoire : FEVG à 70%, OG de volume normal, fonction globale du VD modérément réduite en post-opératoire, absence de valvulopathie significative et d'épanchement péricardique. 2) 11.12.2019 : Coronarographie (Dr. X) : • sténoses étagées de l'IVA proximale (critique à 90-99%) • IVA moy. : lésion sévère à 70-90% • ostium 1ère DG : lésion sévère à 70-90% • occlusion collatéralisée ACD • ventriculographie gauche : 74% 3) 20.12.2020 : ETT (Dr. X) : VG non dilaté avec hypokinésie de la paroi septale antérieure, du septum moyen et du septum basal. FEVG à 55%. Dysfonction diastolique minime (grade I). Absence d'épanchement péricardique. 4) 30.01.2020 : ETT (Dr. X) : FEVG normale (58%), trouble diastolique type I. Pas d'épanchement péricardique ni pleural. Maladie coronarienne bitronculaire avec : • Absence de resténose de l'IVA proximale • Sténose significative de l'IVA proximale/de la première diagonale (bifurcation) : Succès d'angioplastie avec 2 stents actifs • Sténose significative de l'ostium de l'artère bissectrice : Succès d'angioplastie avec 1 stent actif • Fraction d'éjection VG normale Maladie coronarienne bitronculaire : • Excellent résultat après PCI IVA moyenne (NSTEMI 24.01.2020) • Sténose 70-90% de l'ACD ostio-proximale : PCI 1xDES • Dysfonction VG modérée (FEVG 40%) Maladie coronarienne bitronculaire : • Occlusion chronique de la coronaire droite distale : recanalisation antérograde, PCI 4xDES CD proximale, moyenne, distale vers la RVG • Sténose serrée de la circonflexe proximale • Sténose intermédiaire d'une branche bissectrice • Sténose intermédiaire de la première et deuxième diagonale de petits calibres • Dysfonction VG légère 50% (hypokinésie inférieure sévère) Maladie coronarienne bitronculaire avec : • Sténose serrée de la bifurcation IVA proximo-moyenne/1ère diagonale : PCI 2xDES IVA et 1xDES 1ère diagonale en T-Stenting (POT/Kissing/POT final) • Sténose serrée de la CD moyenne : PCI 1xDES • Plaque non significative de la circonflexe • FEVG 65% Maladie coronarienne bitronculaire avec : • Sténose 70-90% de l'IVA proximo-moyenne, • Sténose 50-70% IVA medio-distale • Occlusion chronique de la CD moyenne avec bonnes collatérales : succès de recanalisation antérograde et PCI 4xDES de la CD proximale, moyenne et distale • Sténose intermédiaire de la CD distale vers la RVG. • FEVG 60%, akinésie diaphragmatique Maladie coronarienne bitronculaire avec : • athérosclérose diffuse touchant les axes carotidiens extra-crâniens avec épargne des membres inférieurs • échocardiographie le 23.04.2017 : FEVG 75%, cardiomyopathie hypertrophique homogène • coronarographie le 13.07.2018 : sténose 80% de l'artère interventriculaire antérieure moyenne. Lésion intermédiaire à 50% de l'artère bissectrice • s/p angioplastie de l'artère interventriculaire antérieure proximale. Implantation de 1 stent actif (07/2018) • coronarographie le 13.09.2019 avec angioplastie de l'artère bissectrice avec implantation d'un stent actif, FEVG à 70% • sous Lisinopril, Tambocor, Aspirine cardio et Efient (Efient 6 mois depuis le 13.09.2019) Maladie coronarienne bitronculaire avec : • Implantation de 3 stents actifs sur la coronaire droite le 03.03.2019 (angor instable) • Implantation de deux stents actifs sur l'IVA le 19.03.2019 • Fonction ventriculaire G globale et segmentaire normale Maladie coronarienne bitronculaire avec : • infarctus aigu et décompensation cardiaque le 05.05.2005 ; fraction d'éjection ventriculaire gauche à 60% en 2015 (Dr. X) • pontage aorto-coronarien et fermeture d'un foramen ovale perméable le 12.07.2005 • décompensation cardiaque en janvier 2018. Troubles du rythme cardiaque le 19.09.2018 : • bloc bifasciculaire • suspicion d'un bloc atrio-ventriculaire II°. Insuffisance artérielle de stade IV des membres inférieurs : • pontage fémoro-tibial antérieur droit le 04.05.2005 • amputation de la jambe droite selon la méthode skew flap le 17.11.2005. Syndrome métabolique : • hypertension artérielle. • surpoids selon la classification OMS (indice de masse corporelle à 28 kg/m2 en janvier 2018). • diabète. Insuffisance rénale chronique. Troubles cognitifs non bilanés : • tests de la cognition le 20.06.2018 : MMS et test de la montre refusés par le patient le 20.06.2018. Plaie talon droit sur un pied diabétique le 28.10.2019 : • consultation angiologique : antiagrégant plaquettaire au long cours en l'absence de contre-indication, si péjoration, tentative d'angioplastie au Hunter gauche à évaluer car patient absolument pas collaborant et bougeant tout le temps. Maladie coronarienne bitronculaire avec : • pose de 3 stents actifs sur la coronaire droite le 03.03.2019 (angor instable) • pose de 2 stents actifs sur l'IVA le 19.03.2019 • fonction ventriculaire gauche globale et segmentaire normale Maladie coronarienne bitronculaire avec : • status post-pose de stent suite à une IRM cardiaque positive en 2001. • anamnestiquement pose d'un stent en juillet 2012. • coronarographie 04.12.2012 (Dr. X) : excellent résultat à long terme après stenting de l'artère coronaire droite proximale en 07.2012. Excellent résultat à long terme après stenting de l'artère interventriculaire antérieure moyenne. Fonction systolique du VG normale EF 60%. Aortographie normale. Hypertension artérielle traitée. Diabète de type 2 non insulino-réquérant avec : • polyneuropathie probable (pallesthésie genou et cheville D 4/8, genou et cheville G 3/8 le 5.9.2011) • suspicion gastroparésie. Tabagisme actif à 30 UPA. Diverticulose colique. Hernie hiatale. Dépression. Calcifications du pancréas et au moins deux lésions kystiques se situant dans la tête, aspécifiques (CT scan 01.09.2011). Légère gastrite chronique avec endobrachyoesophage, H. pylori négatif (OGD 31.08.2011). Pangastrite H. pylori positive en octobre 2007. Adénome surrénalien (CT scan 01.09.2011). Suspicion des vertiges paroxystiques positionnels bénins. Maladie coronarienne bitronculaire avec : • status post-pose de stent suite à une IRM cardiaque positive en 2001. • anamnestiquement pose d'un stent en juillet 2012. • coronarographie 04.12.2012 (Dr. X) : excellent résultat à long terme après stenting de l'artère coronaire droite proximale en 07.2012. Excellent résultat à long terme après stenting de l'artère interventriculaire antérieure moyenne. Fonction systolique du VG normale EF 60%. Aortographie normale. Hypertension artérielle traitée. Diabète de type 2 non-insulinoréquérant avec : • polyneuropathie probable (pallésthésie genou et malleole droits 4/8, genou et malleole gauches 3/8 le 5.9.2011) • suspicion gastroparésie. Cancer pulmonaire métastatique, première chimiothérapie 13.02.20. Tabagisme actif à 30 UPA. Diverticulose colique. Hernie hiatale. Dépression. Calcifications du pancréas et au moins deux lésions kystiques se situant dans la tête, aspécifiques (CT scan 01.09.2011). Légère gastrite chronique avec endobrachyoesophage, H. pylori négatif (OGD 31.08.2011). Status post-pangastrite H. pylori positive en octobre 2007. Adénome surrénalien (CT scan 01.09.2011). Suspicion des vertiges paroxystiques positionnels bénins. Maladie coronarienne bitronculaire avec : • status post-PTCA/4xDES de l'ACD 14.6.2018 : bon résultat • status post-PTCA/1xDES tronc commun/IVA ostiale : bon résultat • 11.03.2019 : Resténose significative de l'artère coronaire droite ostiale : PTCA/DEB/1xDES • ETT du 10.04.2019 : FEVG à 56 %. Ventricule gauche non dilaté, non hypertrophié avec une hypokinésie sévère du septum apical, du septum moyen et de la paroi septale antérieure moyenne Tophi goutteux avec destruction de l'articulation IP du 3ème orteil pied D • Ponction 3ème orteil D en mars 2019 : cristaux d'acide urique • Infiltration de corticoïdes dans le tophi goutteux 3ème orteil D le 25.04.2019 • amputation 3ème orteil pied D avec désarticulation au niveau de l'IP, prise de prélèvements pour bactériologie et histologie (OP le 08.10.2019) Lymphoedème chronique du MID sur radiothérapie et status post vidange ganglionnaire para-aortique en 1977 pour séminome, au CHUV • Greffe de ganglion au niveau de la face interne de la jambe D le 12.08.2017 • Dermohypodermites itératives • Erysipèle du MID sur lymphoedème chronique en mars 2011 • Choc septique sur érysipèle du MID le 31.12.2013 • Sepsis sur érysipèle du MID le 16.10.2016 • Erysipèle du MID le 13.07.2018 • Antibioprophylaxie par pénicilline intra-musculaire de septembre 2017 à juin 2018 • Sepsis sur dermohypodermite du MID le 28.04.2019 Poursuite de l'antibioprophylaxie par Clindamycine 300 mg 2x/24h instaurée en juin 2018. Maladie coronarienne bitronculaire avec : • 26.12.2019 : angor instable sur subocclusion de la Cx et sténose intra-stent de la CD à la coronarographie (Dr. X) : • resténose focale 50-70% intra-stent CD moyenne : direct stenting (stent actif) • sténose de novo 70-90% Cx moyenne : PCI/1 DES • CD proximale : indemne de resténose intrastent au niveau du site d'implantation du stent actif. • ventriculographie G : hypokinésie inférieure, FEVG à 62% 27.12.2019 : ETT (Dr. X, Dr. X) : hypokinésie modérée paroi postérieure, paroi inférieure moyenne et paroi inféro-basale. FEVG à 58%. Hypertrophie concentrique. Insuffisance aortique minime (grade 1/3). Dysfonction diastolique minime (grade I). 18.07.2019 : NSTEMI inférieur avec pose de 2 stents actifs au niveau de la CD proximale et moyenne en Espagne. FEVG à 42%, akinésie inférieure et septale inférieure ; mise sous Brilique (pour une année) et Aspirine, IEC, statine et bêtabloquantMaladie coronarienne bitronculaire avec NSTEMI en mai 2019 avec : • occlusion fonctionnelle bissectrice : PCI (1DES) : bon • atteinte coronarienne diffuse intermédiaire • aorte porcelaine et sclérose valvulaire aortique • fraction d'éjection VG 48% • coronarographie le 24.05.2019 Carcinome épidermoïde moyennement différencié glotto-sus-glottique pT3 pN0 cM0 avec : • laryngectomie totale, évidement ganglionnaire et trachéotomie suivie par radiothérapie en 1993 • status post-thyroïdectomie totale bilatérale et pexie d'un diverticule oesophagien antérieur en octobre 2010 • cure de diverticule oro-pharyngé par rebord cervical en mars 2017 • fistule pharyngo-cutanée, fermeture en avril 2017 Troubles anxieux dans le cadre de pathologies multiples avec : • F43.2 trouble de l'adaptation, F45.0 somatisation (clinique la Métairie, 02/2016) • contexte d'isolement social • contexte de trachéostomie avec sécrétions trachéales Hernie hiatale axiale avec ulcérations (lésions Cameron) Hypertension artérielle. Dyslipidémie. Artériopathie oblitérante de membres inférieurs. Emphysème pulmonaire sous-pleural apical droit (CT du 13.11.2015) et BPCO sur ancien tabagisme. Insuffisance rénale chronique. Ostéoporose traitée par Bonviva. Polyarthrose vertébrale. Épilepsie sous Mysoline et Tranxilium (multiples crises entre l'adolescence et 30 ans, pas de récidive depuis lors). Hypothyroïdie post-opératoire, substituée : • status post-thyroïdectomie totale bilatérale pour goître diffus nodulaire plongeant (13.10.2010) Nodule pulmonaire péribronchovasculaire dans le segment ventro-basal du lobe inférieur droit : • Présentation au tumorboard thoracique le 04.12.2019 ; segmentectomie et curage ganglionnaire, prévu le 06.02.2020 Douleurs mandibulaires connues d'origine indéterminée. Maladie coronarienne bitronculaire avec : • NSTEMI sur sténose subocclusive de l'IVA moyenne en 2010 avec coronarographie et mise en place d'un stent sur l'IVA moyenne le 31.05.2010. • Coronarographie le 11.12.2018 (Dr. X) : bon résultat à long terme après PCI de l'IVA moyenne. Sténoses intermédiaires de l'IVA proximale et moyenne et de l'ACD proximale et moyenne. FEVG à 65%. Épaississement focal de la paroi antérieure de la vésicule biliaire de nature indéterminée, • à corréler à une éventuelle IRM à distance au besoin ou échographie de contrôle à 6 mois. Maladie de Churg-Strauss (granulomatose éosinophilique avec polyangéite et asthme) • sous Prédnisone 10 mg depuis plus de 10 ans. Maladie coronarienne bi-tronculaire avec : • Sténose significative de l'artère interventriculaire antérieure proximale, englobant l'origine de la première diagonale et 3ème diagonale --> succès d’angioplastie avec mise en place de 2 stents actifs jointifs et ouverture de la maille vers la 1ère et 3ème diagonale. • Sténose intermédiaire de la première marginale. • Occlusion récente de l'artère interventriculaire postérieure reprise par des collatérales issues du réseau gauche. • Fraction d'éjection VG 65%. Maladie coronarienne bi-tronculaire avec : • Sténose significative de l'artère interventriculaire antérieure proximale, englobant l'origine de la première diagonale (lésion de bifurcation), avec succès d’angioplastie et mise en place d’un stent actif Xience 3.5 x 23 mm post-dilaté au ballon de 4.5 proximalement sans thrombose ni dissection. • Sténose significative de l'ostium de la première diagonale avec angioplastie au ballon seul sans thrombose ni dissection. • Absence de resténose intrastent actif de l'artère coronaire droite proximale à moyenne. Maladie coronarienne bitronculaire avec St.p. 3PAC 10.1996, dominance gauche : • Occlusion fonctionnelle IVA distale sur longue sténose IVA proximale à distale avec bonne fonction du PAC AMIG-IVA. • Bon résultat à long terme après PCI RCX (BVS et DES pour resténose 2011/2015). • Bon résultat après PCI MA 1 en 2018. • Resténose 80% RCx moyenne : PCI (1DES) : Bon. • Occlusion chronique intrastent après PCI RCx/Marginale 2. • Fraction d'éjection VG 55%. Maladie coronarienne bitronculaire (coronaire droite et IVA). • PCI/1 DES artère coronaire droite moyenne (NSTEMI en avril 2019) et IVA moyenne (juin 2019). Maladie coronarienne bitronculaire diagnostiquée le 26.01.2017. NSTEMI sur occlusion de la première marginale le 26.01.2017. Hypertension artérielle traitée. Glaucome traité des deux côtés. Maladie coronarienne bitronculaire (IVA, CD) avec : • coronarographie du 04.12.2019 pour gêne thoracique avec troponine : stenting actif de l'IVP en aval du 1er stent, • coronarographie du 29.11.2019 pour angor : triple stenting actif de l'IVA I et II et stenting actif de l'IVP, • échocardiographie du 28.11.2019 : dans les limites de la norme, • FRCV : anamnèse familiale positive (père ponté à 36 ans, frère avec stent coronarien à 45 ans), pré-diabète, obésité classe OMS I, dyslipidémie. Maladie coronarienne bitronculaire (IVA et CX) avec : • 12.01.2019 : NSTEMI sur occlusion fonctionnelle de la marginale distale (lésion coupable) traitée par 2 stents actifs, sténose serrée de l'IVA I et de la 1ère diagonale traitée par 2 stents actifs. • 12.01.2019 : échocardiographie : FEVG normale sans trouble de la cinétique segmentaire, pas d'HVG ou de valvulopathie. Lombosciatalgie chronique : • demande AI en cours (2019) • IRM lombaire du 02.09.2009 : discopathies pluri-étagées, protrusion discale L4-L5 médiane sans évidence de compression, extrusion discale récidivante latérale G L5-S1, canal vertébral modéré étroit d'origine congénitale. Diabète de type II non insulino-requérant (HbA1c du 12.01.2019 : 7.6%) : • thrombocytose chronique depuis 2008. État anxieux. Maladie coronarienne bitronculaire • Occlusion thrombotique Cx : 1xDES Cx moyenne, 1x 1ère marginale, 1x 2e marginale.Sténose IVA Maladie coronarienne bitronculaire, sans nouvelle lésion à la coronarographie du 06.02.2020 Maladie coronarienne bitronculaire • status post-3 PAC et 2 PTAC/stenting dans la 2ème branche marginale de l'artère circonflexe entre 1998 et 2008 • récidive d'angor en août 2011, avec thrombose per-coronarographie, embolisation distale et repose de 3 stents (1 dans l'artère seconde marginale et 2 dans la première marginale) • récidive d'angor instable le 17.07.2014 avec angioplastie de l'artère circonflexe proximale à distale et implantation de deux stents actifs • NSTEMI le 17.10.2018 sur sténose de la branche marginale 1. PCI de la marginale, stent DES • coronarographie le 24.05.2019 (Dr. X): resténose dans le stent de la RCx moyenne (80%). Angioplastie de la resténose avec implantation d'un nouveau stent actif. Fraction d'éjection VG 55%. • NSTEMI un sténose de 70% du tronc commun et 2 sténoses de 70-90% de la 1ère marginale de l'artère circonflexe, traités par PCI/1 DES tronc commun-CX moyenne et PCI/ 1 DES ostium de la 1ère marginale et kissing balloon final. FEVG 60%. Maladie coronarienne bitronculaire • STEMI inférieur le 13.10.2017 avec: coronarographie le 13.10.2017: PCI/DES 2x CD, coronarographie le 16.10.2017: PCI/DES 2x IVA moyenne et distale (Berne). Cavernome temporal droit Zabramski type II (IRM le 17.10.2017). Troubles visuels (Syndrome de Terson). Glaucome œil droit. Trouble mnésique séquellaire à rupture anévrisme en 1987. Maladie coronarienne bitronculaires avec: • sténose subocclusive de l'artère interventriculaire antérieure proximale :PTCA/DES • lésion intermédiaire de l'artère interventriculaire antérieure moyenne. • sténose significative de l'artère coronaire droite moyenne • sténose subocclusive de l'ostium l'artère rétroventriculaire postérieure. • dysfonction ventriculaire gauche fraction d'éjection VG 15% Maladie coronarienne calcifiée de 2 vaisseaux (IVA et coronaire droite) Maladie coronarienne calcifiée de 3 vaisseaux: • PCI/ 1 DES d'une sténose subtotale de l'artère coronaire droite moyenne: bon. • Fonctions systoliques globale et régionale du ventricule gauche conservées (FE: 74%) Maladie coronarienne de 1 vaisseau (artère coronaire droite) avec: • PCI/ 1 DES d'une resténose intrastent de l'artère coronaire droite moyenne (stent in stent) et stenting direct d'une sténose de novo de 50-70% de l'artère coronaire droite proximale: bon résultat immédiat. • Fonctions systoliques globale et régionale du ventricule gauche conservées (FE:74%). Maladie coronarienne de 1 vaisseau (occlusion subaiguë de la CX moyenne). Maladie coronarienne de 1 vaisseau (subocclusion collatéralisée de l'artère coronaire droite moyenne). Maladie coronarienne de 2 vaisseaux (coronaire droite et IVA): • s/p PTCA artère coronaire droite le 15.05.1991 • s/p re-PTCA et stent de l'artère coronaire droite pour resténose le 27.06.1991 • s/p PTCA et stent artère coronaire droite le 26.02.1999 • s/p triple revascularisation postérieure de l'artère coronaire droite: 1ère branche diagonale de l'IVA, pont mammaire interne gauche-IVA. Pas d'angor résiduel Hypercholestérolémie HTA Goutte Troubles mnésiques Maladie coronarienne de 2 vaisseaux (IVA et coronaire droite) avec: • Bon résultat à court terme PCI/ 2 DES IVA proximale et moyenne. • Actuel: PCI/ 1 DES artère coronaire droite proximale: bon résultat immédiat. • Fonctions systoliques globale et régionale du ventricule gauche conservées (FE:72%). Maladie coronarienne de 2 vaisseaux (IVA et coronaire droite) • PCI/ 2 DES IVA proximale et moyenne: bon résultat. • l'artère coronaire droite proximale présente une lésion sévère à 70-90% • LDL cholestérol: 4.46 mmol/l • HbA1c: 5.3% Maladie coronarienne de 3 vaisseaux avec: • PAC-RVP occlus connu ancien, PAC- CX et pont mammaire gauche-IVA perméables • Bon résultat au long terme PCI/ 2 DES tronc commun-CX proximale et PCI/ 1 DES anastomose mammaire interne gauche-IVA, PCI/ 4 DES artère coronaire droite proximale, moyenne, distale et RVP • resténose subtotale focale en partie intrastent artère coronaire droite moyenne: PCI/ 1 DES: bon résultat immédiat • fonctions systoliques globale et régionale du ventricule gauche conservées (FE:74%). Maladie coronarienne de 3 vaisseaux: • Bon résultat à court terme d'une désoblitération de la 2ème marginale circonflexe avec PCI/ 2 DES et direct stenting de la 1ère marginale. • Hypokinésie inférieure. • Fonction systolique globale du ventricule gauche conservée (FE:60%). Maladie coronarienne monotronculaire: • occlusion subaiguë de la circonflexe moyenne Maladie coronarienne monotronculaire: • Sténose significative de l'artère interventriculaire antérieure (IVA) moyenne • Dysfonction ventriculaire gauche avec fraction d'éjection ventricule gauche à 32% • Coronarographie (Dr. X) 05.11.2013: PTCA / stent nu IVA moyenne Hypertension artérielle traitée Artériopathie du membre inférieur droit avec: • Recanalisation d'une longue occlusion fémorale superficielle par angioplastie simple et recanalisation d'une occlusion du tronc tibio-péronier par un stent actif le 30.05.2012 • Angioplastie du membre inférieur droit le 05.12.2012 Maladie coronarienne monotronculaire: 02.11.2019: NSTEMI inférieur sur subocclusion de l'artère interventriculaire postérieure: CK à 131 U/l LDL à 3.59 mmol/l Procédure: 02.11.2019: coronarographie (Dr. X): sténose 80% IVP: PCI (1 DES): bon résultat immédiat, FEVG à 58% à la ventriculographie ETT (03.11.2019, Dr. X) : FEVG à 65% sans trouble de la cinétique segmentaire. Pas de valvulopathie significative. Absence d'épanchement péricardique; minime frange graisseuse péricardique. Discrète dilatation de l'oreillette droite sans dilatation du ventricule droit. La fonction systolique du ventricule droit est normale. Absence d'insuffisance tricuspide. ETT du 28.01.2020 (Dr. X) : bonne FEVG, pas de valvulopathie, pas d'épanchement péricardique. Maladie coronarienne monotronculaire avec: • NSTEMI sur subocclusion de la CD moyenne le 08.02.2014 • NSTEMI sur probable spasme coronarien le 24.04.2014 avec coronarographie le 25.04.2014 (lésions connues, stables, FEVG 80%) • FRCV: Tabagisme actif (4-5 cigarettes/jour sans inhaler) Nodule pulmonaire spéculé du lobe supérieur droit de 4 mm de découverte fortuite • CT thoracique prévu le 09.04.2020 à 9h30 à jeun à l'HFR • Consultation de pneumologie pour discussion des résultats du CT en ambulatoire demandée le 08.01.2020: la patiente sera convoquée Hypothyroïdie sous Euthyrox Cervicarthrose avec discopathie sévère C4-C5 et C5-C6 État anxio-dépressif sous Xanax et Remeron Maladie coronarienne monotronculaire avec : • Status post-infarctus antéro-septal et stenting IVA moyenne en 2004, FEVG 35 % • Gros anévrisme antéro-septal-apical. Schizophrénie (suivie par le Dr. X). Troubles cognitifs Baisse de l'acuité visuelle droite Hypoacousie bilatérale droite plus importante qu'à gauche Troubles cognitifs majeurs (démence) non investigués Incontinence urinaire mixte de stress (d'effort) et fonctionnelle (démence) Maladie coronarienne monotronculaire avec : • Status post-infarctus antéro-septal et stenting IVA moyenne en 2004, FEVG 35 % • Gros anévrisme antéro-septal-apical • FRCV : Hypertension artérielle Schizophrénie (suivie par le Dr. X) Troubles cognitifs sans précision Baisse de l'acuité visuelle droite Hypoacousie bilatérale droite > gauche Maladie coronarienne monotronculaire avec : • Sténose significative de l'artère coronaire droite distale avec PTCA le 6.9.2016 (HFR, FEVG 09/2016 : 45 %. • Sténose significative de l'artère coronaire droite moyenne avec PTCA (05/2018). • Angiographie coronaire du 1.2019 révélant un excellent résultat après PTCA de l'ACD moyenne (2018) et distale (2016), fraction d'éjection VG 40 %. • Angor d'effort stable. Maladie thrombo-embolique avec : • Status post-thrombose veineuse profonde des veines péronières du membre inférieur gauche (02.08.2016), sans facteur déclenchant. • Status post-thrombose veineuse superficielle de la grande veine saphène jambière et de tributaires jambières diagnostiquée le 02.08.2016. • Maladie veineuse chronique de stade C2S des 2 côtés. Hypertension artérielle. Maladie coronarienne monotronculaire avec : • NSTEMI sur occlusion récente de l'ostium de l'artère coronaire droite proximale. Sténose subocclusive (90-99 %) de l'artère coronaire droite moyenne le 06.02.2020 • FEVG 50 % (ventriculographie) • Pic de CK à 590 le 06.02.2020 Maladie coronarienne monotronculaire avec : • NSTEMI sur occlusion récente de l'ostium de l'artère coronaire droite proximale. Sténose subocclusive (90-99 %) de l'artère coronaire droite moyenne qui est occluse le 06.02.2020 • FEVG 50 % (ventriculographie) • Pic de CK à 590 U/l Maladie coronarienne monotronculaire avec sténose significative de l'IVA antérieure proximale et stenting en 2012 : • Syndrome coronarien aigu type NSTEMI le 04.12.2014 (coronarographie : pas de sténose significative) • FEVG normale (70 %) en 2014 Fibrillation auriculaire (anticoagulation par Sintrom stoppée en 2016) Syncope d'origine indéterminée : diagnostic différentiel : dysautonomie sur conséquence d'un status après accident vasculaire cérébral du tronc multi-investigué Cervicalgies chroniques Polyarthrite rhumatoïde Troubles de la marche et de l'équilibre d'origine multifactorielle Hémisyndrome brachio-crural sensitivo-moteur gauche de longue date : • Diagnostics différentiels : lésions ischémiques anciennes, fonctionnelles • Consilium neurologique (Dr. X) : troubles sensitivo-moteurs dans le contexte de dégénérescences cérébrales avec notamment des lésions ischémiques au niveau du tronc cérébral Polyneuropathie des membres inférieurs à prédominance sensitive, d'origine incertaine : • Diagnostic différentiel : idiopathique • Pallesthésie : membre inférieur droit à 5/8 au genou, 4-5/8 à la malléole et 1° IPP ; membre inférieur gauche à 4/8 au genou, 3-4/8 à la malléole et 1° IPP • Électro-neuro-myogramme du 02.12.2014 : polyneuropathie à prédominance sensitive, de faible importance. Maladie coronarienne monotronculaire • Coronarographie du 11.02.2020 : subocclusion de la Cx - 1 PCI Stent le 10.02.2020 • Facteurs de risque : dyslipidémie, tabagisme actif, anamnèse familiale positive Maladie coronarienne monotronculaire de l'IVA • Pontage saphène sur l'IVA distale en 2007 Maladie coronarienne monotronculaire • FEVG 40 % (évaluation par ventriculographie) Maladie coronarienne monotronculaire. • FEVG 40 % (évaluation par ventriculographie) Maladie coronarienne monotronculaire • FEVG 72 %, avec hypokinésie inférieure modérée • Sténose circonflexe proximale et moyenne 70-90 %. Tétraparésie post fracture C4 en 2016. Maladie coronarienne monotronculaire (IVA) avec : • NSTEMI le 28.12.2019 sur sténose significative de l'IVA I - II traitée par un stent actif, • STEMI le 03.03.2018 sur sténose subocclusive de l'IVA I traitée par un stent actif, • FEVG à 40 % (échocardiographie du 30.12.2019), • FRCV : hypertension artérielle, anamnèse familiale positive. Insuffisance rénale chronique de stade III avec : • Status après insuffisance rénale aiguë AKIN 1 sur produit de contraste le 27.12.2019. Remplacement de la valve aortique par prothèse biologique en 2004. Bloc atrio-ventriculaire du 1er degré. Bloc de branche gauche connu Hypertriglycéridémie Rectocolite ulcéro-hémorragique : • Colectomie totale avec stomie pour RCUH avec forte suspicion de dégénérescence carcinomateuse de DALM le long du sigmoïde distal en 2007 (Prof. X). Maladie de Bechterew depuis 1978 avec HLA-B27 positif. Hypertrophie de la prostate. Troubles de l'adaptation, réaction mixte, anxieuse et dépressive. Troubles cognitifs d'intensité légère possiblement d'origine vasculaire et/ou toxique (alcoolisme chronique), avec MMSE 27/30. Maladie coronarienne monotronculaire le 12.02.2020 avec : • Occulsion aigue de la 1ère marginale le 12.02.2020 avec succès de recanalisation : 1 stent • HBa1c 5.2 % le 12.02.2020 • LDL à 5.1 mmol/l le 12.02.2020 • FEVG : 75 % (ventriculographie) Maladie coronarienne monotronculaire le 12.02.2020 avec : • Occulsion aigue de la 1ère marginale le 12.02.2020 avec succès de recanalisation : 1 stent • HBa1c 5.2 % le 12.02.2020 • LDL à 5.1 mmol/l le 12.02.2020 • FEVG : 75 % (ventriculographie). Maladie coronarienne monotronculaire : • NSTEMI le 11.03.2018 : occlusion de la bifurcation distale RCx/MA3 : PCI (1DES). • Échocardiographie transthoracique le 12.03.2018 : FEVG conservé, légère dysfonction diastolique, pas de valvulopathie. Maladie coronarienne monotronculaire : • Sténose subtotale de la première marginale : PTCA/1x stent actif le 21.01.2019 • Sténose significative de l'artère circonflexe distale : stent actif direct le 21.01.2019 • Fraction d'éjection du ventricule gauche normale. Maladie coronarienne monotronculaire • Sténoses significatives IVA proximale et moyenne • Fraction d'éjection VG 65 % Maladie coronarienne monotronculaire • Sténoses significatives IVA proximale et moyenne • Fraction d'éjection VG 65 % Maladie coronarienne non significative (sténose < 50 % de l'IVA proximale) à la coronarographie du 30.09.2015 Douleurs rétrosternales sur crise hypertensive (DD : douleurs pariétales) le 25.05.2013 Anosmie post virose en mai 2019 : • CT des sinus dans la norme Maladie coronarienne sévère calcifiée de 3 vaisseaux : • Sténose 80-90 % du tronc commun distal • Sténose 95 % IVA ostiale • Resténose intrastent CX proximale, occlusion intrastent IVP (collatéralisée par IVA). Sténose de 50 % de la sous-clavière droite. Hypo-akinésie inférieure. Dysfonction systolique ventriculaire gauche modérée (FE : 40 %). Maladie coronarienne tri tronculaire avec : • Resténose significative de la première marginale au niveau du site d'implantation du stent actif : succès d'angioplastie avec ballon à élution • Stabilité des autres lésions, en particulier perméabilité des pontages • Fraction d'éjection du ventricule gauche normale (70 %). Akinésie diaphragmatique à la ventriculographie gauche. Maladie coronarienne tri tronculaire avec : • Excellent résultat après PCI de l'IVA en 2010 et de la RCx distale en 2011 • Sténose serrée IVA moyenne à distale : PCI (1DES), bon résultat • Sténose 80 % circonflexe moyenne : PCI (1DES), bon résultat Maladie coronarienne tri-tronculaire avec : • Excellent résultat après PCI de l'IVA en 2010 et de la RCx distale en 2011 • Sténose serrée IVA moyenne à distale : PCI (1DES), bon résultat • Sténose 80% circonflexe moyenne : PCI (1DES), bon résultat • Sténose 75% ACD moyenne : PCI (1DES), bon résultat • FEVG 30% Maladie coronarienne tri-tronculaire avec : • Status après coronarographie avec implantation de 3 stents au niveau de la circonflexe en avril 2017 S/p pose pacemaker DDD à gauche par le Dr. X le 27.04.2017 pour maladie du sinus Sténose de la carotide interne gauche avec : • Plaque d'artériosclérose importante Hypercholestérolémie Importantes altérations dégénératives de la colonne cervicale Coxarthrose gauche Hyperplasie bénigne de la prostate Maladie coronarienne tri-tronculaire : • IVA : bon résultat après angioplastie de la portion proximo-moyenne en 2014. Sténose significative portion distale • Cx : subocclusion de la M1 (en amont du stent), PTCA le 15.02.2020 • CD : bon résultat après angioplastie en 2014 • FEVG 65 % Maladie coronarienne tri-tronculaire : 1) 24.12.2019 : NSTEMI latéral (sur subocclusion de l'IVA moyenne) : • symptômes : OAP • pic de CK à 616 U/L Procédure : 24.12.2019 : coronarographie (Dr. X et Dr. X) : • subocclusion IVA moyenne (lésion sévère 70-90%) : PCI (2 DES) • sténose 50% IVA proximale • occlusion chronique RCx ostiale : pas de passage facilité • occlusion d'une petite IVP de l'ACD (lésion sévère 70-90%) • ventriculographie gauche : 25% • LVEDP 34 mmHg : mise en place d'une IABP fémorale droite (24h) Soins intensifs (HFR Fribourg - Hôpital cantonal - du 24.12.2019 au 06.01.2020) : • ballon de contrepulsion intra-aortique par accès fémoral droit du 24 au 25.12.2019 • ventilation non-invasive continue du 24 au 26.12.2019 • cathéter artériel du 24 au 27.12.2019 ETT (27.12.2019, Dr. X, Dr. X) : dilatation modérée du VG avec FEVG à 25%. OG modérément dilatée. PAPs estimée à 46 mmHg. Absence d'épanchement péricardique. ETT (14.01.2020, Dr. X) : VG non dilaté avec akinésie du septum moyen et de la paroi inf. moyenne, hypokinésie modérée de la paroi latéro-apicale, antéro-apicale, ant. moyenne et post. moyenne et hypokinésie minime du septum apical et de la paroi inféro-apicale. FEVG à 39%. Amélioration de la FEVG par rapport à l'examen précédent. Hypertrophie concentrique. Aorte discrètement dilatée. Rétrécissement aortique lâche. Insuffisance aortique minime (grade 1/3). Insuffisance mitrale minime (grade 1/3). Dysfonction diastolique minime (grade I). Absence d'HTP (PAPs à 24 mmHg). Insuffisance tricuspide minime (grade 1/3). Minime épanchement péricardique circonférencielle d'allure liquidienne. Maladie coronarienne tritronculaire : • Occlusion chronique de la coronaire droite moyenne avec bonne reprise septale et épicardique de l'IVA et de la Cx : Échec de désobstruction antérograde par escalade de guide. • Sténose intermédiaire du tronc commun distal • Sténose significative de l'IVA proximo-moyenne • Sténose significative de la circonflexe proximale • Artères mammaires perméables • Fonction systolique VG normale (FEVG 55%), hypokinésie diaphragmatique Maladie coronarienne tri-tronculaire : • Très bon résultat après PCI IVA moyenne (NSTEMI le 17.01.2020) • Sténose serrée de la Cx moyenne en bifurcation avec la 1ère marginale : PCI 2xDES Cx proximale et moyenne, PCI 1xDES en T-stenting dans la 1ère marginale • Sténose significative de l'IVA proximale : PCI 1xDES Maladie coronarienne tritronculaire : 1) 18.12.2019 (Dr. X) : triple pontage aorto-coronarien (AMIG sur IVA moyenne, AMID sur 1ère marginale de la Cx, greffon veineux sur coronaire droite distale avant la crux). 2) 13.12.2019 : NSTEMI antérieur sur une sténose serrée de l'IVA proximo-moyenne, de la circonflexe proximale et de la première marginale avec décompensation cardiaque : • pic de CK à 143 U/l • LDL à 5.88 mmol/l Procédure : 13.12.2019 : coronarographie (Dr. X, Dr. X) : • sténose serrée de l'IVA proximo-moyenne (sévère à 70-90%) • occlusion chronique d'une bissectrice à lit d'aval étendu • sténose serrée de la circonflexe proximale (critique à 90-99%) et première marginale (critique à 90-99%) • occlusion chronique de la Cx proximale avec collatérales contro-latérales • ventriculographie gauche : FEVG à 30% -> indication à une prise en charge chirurgicale ETT (13.12.2019, Dr. X) : FEVG à 33 %. Hypertrophie excentrique avec bourrelet septal sous-aortique. Dysfonction diastolique avec élévation des pressions de remplissage avec flux mitral restrictif. Pas de valvulopathie significative. Bilan angiologique (13.12.2019) : sténose à 60% au départ de la carotide externe droite. 3) ETT (10.01.2020, Dr. X) : FEVG calculée à 42-45%. Cardiopathie hypertrophique et ischémique (d'échelle IVA moyenne et latérale). Absence de valvulopathie. Pas de signe indirect en faveur d'une HTP. VCI non dilatée. Pas de lame péricardique. Épanchement pleural gauche (+/- 300 cc). Maladie coronarienne tri-tronculaire avec : • St. p. stenting de l'artère coronaire droite moyenne en 11.11.2016 • Occlusion chronique de la 2e marginale • Fonctions systoliques globale et régionale du ventricule gauche conservées (FEVG : 70%) • Coronarographie du 15.12.2016 (Dr. X) : Bon résultat au long terme PCI/1 DES artère coronaire droite moyenne. Sténose de 50% du tronc commun, 70-90% de l'artère circonflexe primaire : PCI/ 1 DES Cx proximale-tronc commun, fenestration des mailles du stent dans l'IVA, PCI/1 DES IVA ostiale, kissing balloon final : bon résultat.Coronarographie du 26.02.2020 : Bon résultat au long terme PCI/ 1 DES tronc commun-CX, fenestration des mailles du Stent, PCI/ IVA ostiale-proximale et PCI/ 1 DES coronaire droite moyenne. Actuel : PCI/ 1 DES IVA proximale d'une sténose de 99% : bon résultat immédiat. Hypokinésie antérieure et akinésie apicale. Fonction systolique globale du ventricule gauche conservée (FE :57%). HBa1c le 26.02.2020 : 5.0% LDL-c le 26.02.2020 : 2.16 mmol/l Maladie coronarienne tritronculaire avec : • Status après pose d'un stent actif de l'artère coronaire droite proximale en 2014 • Status après 3 stents actifs de l'IVA le 26.07.2016 • Status après 2 stents actifs de la branche rétro ventriculaire de l'artère coronaire droite en 2017 Insuffisance rénale chronique stade 3 Hypertension artérielle traitée Goutte Hernie discale cervicale Anévrisme de l'aorte abdominale de 46 mm le 12.08.2019 Sténose du tronc cœliaque Artériopathie oblitérante des membres inférieurs : • Thrombendartériectomie poplitée et tibiale antérieure gauche et pontage fémoro-jambier gauche 27.07.2015 • Status après pontage fémoro-péronier droit le 23.04.2018 Maladie coronarienne tritronculaire avec : • Status après pose d'un stent actif de l'artère coronaire droite proximale en 2014 • Status après 3 stents actifs de l'IVA le 26.07.2016 • Status après 2 stents actifs de la branche rétro ventriculaire de l'artère coronaire droite en 2017 Insuffisance rénale chronique stade 3. Hypertension artérielle traitée. Goutte. Hernie discale cervicale. Anévrisme de l'aorte abdominale de 46 mm le 12.08.2019. Sténose du tronc cœliaque. Artériopathie oblitérante des membres inférieurs : • Thrombendartériectomie poplitée et tibiale antérieure gauche et pontage fémoro-jambier gauche 27.07.2015. • Status après pontage fémoro-péronier droit le 23.04.2018. Maladie coronarienne tritronculaire avec : • Très bon résultat après angioplastie de l'IVA proximo-moyenne, de la coronaire droite distale et de la RVG • Sténoses serrées de la circonflexe proximo-moyenne vers la première marginale : PCI (2xDES) • Sténose significative de la deuxième diagonale de petit calibre • Sténose significative d'une branche de la RVG de petit calibre Maladie coronarienne tritronculaire avec : • bon résultat à long terme après stenting de l'IVA proximale et de la branche diagonale le 14.04.2013 • bon résultat à long terme après stenting (T-stenting) de la branche bissectrice et circonflexe ostiale le 08.09.2015 • bon résultat à long terme après stenting de la bissectrice et de la circonflexe moyenne et distale en 2013 • occlusion chronique de la coronaire droite moyenne • IRM de stress en février 2016 : absence de viabilité dans le territoire de la coronaire droite. Reste du tissu myocardique viable sans défaut de perfusion • Echocardiographie transthoracique du 12.10.2018 : VG non dilaté, FEVG à 55% sur hypokinésie de la paroi postérieure et inférieure basale. Pas de valvulopathie significative FRCV : Ancien tabagisme à 60 UPA stoppé 2017, hypercholestérolémie, anamnèse familiale positive, hypertension artérielle Maladie coronarienne tritronculaire avec : • bon résultat à long terme après stenting de l'IVA proximale et de la branche diagonale le 14.04.2013 • bon résultat à long terme après stenting (T-stenting) de la branche bissectrice et circonflexe ostiale le 08.09.2015 • bon résultat à long terme après stenting de la bissectrice et de la circonflexe moyenne et distale en 2013 • occlusion chronique de la coronaire droite moyenne • IRM de stress en février 2016 : absence de viabilité dans le territoire de la coronaire droite. Reste du tissu myocardique viable sans défaut de perfusion • Echocardiographie transthoracique du 12.10.2018 : VG non dilaté, FEVG à 55% sur hypokinésie de la paroi postérieure et inférieure basale. Pas de valvulopathie significative FRCV Ancien tabagisme à 60 UPA stoppé 2017, hypercholestérolémie, anamnèse familiale positive, hypertension artérielle Maladie coronarienne tritronculaire avec : • Bon résultat après stenting de l'artère interventriculaire antérieure distale le 19.06.2018 • Sténose subocclusive dans la périphérie de l'IVA distale • Bon résultat après stenting de la bifurcation de la circonflexe proximale avec sa grande marginale le 19.06.2018 • Sténoses significatives de la coronaire droite proximale, distale et de la branche rétro-ventriculaire : PTCA/DES x 3 • Fraction d'éjection VG 50%. Fibrillation auriculaire paroxystique de diagnostic inaugural en mars 2019 • CHA2DS2-VASc : 4 points • HAS-BLED : 1 point • Sous Xarelto Hypertension artérielle traitée Polyarthrite rhumatoïde connue depuis 2004 avec atteinte de l'épaule D, du poignet D, de l'articulation métacarpo-phalangienne, interphalangienne proximale à D, sous traitement de Méthotrexate Hyperplasie prostatique Reflux gastro-oesophagien Syndrome des jambes sans repos secondaire sous Pramipexole et Prégabaline non optimalement contrôlé, avec : • Insuffisance veineuse sous-jacente suspectée, œdèmes des MI sur insuffisance cardiaque • Polyneuropathie sous-jacente d'origine indéterminée • Dosage du Pramipexole diminué à 0.5 mg 2x/j le 30.04.2019 puis 0.25 mg 2x/j dès le 02.05.2019 • Introduction de Rivotril 0.5 mg le soir dès le 30.04.2019 Dorso-lombalgies chroniques sur lésions dégénératives du rachis pluri-étagées avec : • Tassement en galette de D12, d'allure ancienne, avec recul de l'angle postéro-supérieur de 4 mm dans le canal • Tassement cunéiforme et concave du plateau supérieur de L1 avec perte de hauteur de 30% du mur antérieur, sans recul du mur postérieur, d'allure ancienne • Canal lombaire étroit L4-L5 central et latéral D d'origine mixte avec protrusion discale et arthrose facettaire Douleurs chroniques de l'épaule gauche sur arthrose de stade 3/4 Maladie coronarienne tritronculaire avec : • coronarographie du 05.05.2015 : primary stenting de l'artère mammaire interne droite (AMID) sur la coronaire droite avec un excellent résultat • coronarographie du 03.11.14 : stent actif sur la coronaire droite distale • coronarographie du 29.04.2014 : absence de nouvelle lésion, pontages perméables, stent de l'artère circonflexe (CX) perméable, persistance d'une sténose de la coronaire droite distale à 70-90 %Resténose intrastent du rameau circonflexe à 70 % traitée par dilatation par ballonnets et stenting (PTCA) en septembre 2013. Status post-2 PAC (AMIG/IVA, AMID/CD) en 2006. Troubles dépressifs avec syndrome de dépendance à l'alcool et aux benzodiazépines. Diabète type 2 NIR. Maladie coronarienne tritronculaire avec : • direct stenting (1 DES) de la 1ère marginale et direct stenting (2 DES) de la coronaire droite moyenne le 30.01.2019 • Fraction d'éjection VG 60 %, hypokinésie postéro-basale le 30.01.2019 • NSTEMI avec angioplastie primaire de l'artère coronaire droite moyenne le 15.01.2015 Maladie coronarienne tritronculaire avec : • Infarctus en 2008 • Coronarographies en 2005, 2006, 2015, 2016. • Coronarographie en 2016 : sténose 50 % IVA distale de petit calibre, sténose de 1er diagonal. Bon résultat après PCI RCx en 2007. Resténose 70 % ACD distale entre deux stents (2 DES). Fraction d'éjection VG 60 %. • Spirométrie : performance diminuée (55 Watt, 40 % must-have, 12/2016) • FRCV : âge, 40 UPA, diabète, hypertension artérielle, dyslipidémie Stéatose hépatique, DD NASH Lombo-ischialgie • Spondylodèse L4-L5 (2013) Brûlure bilatérale des membres inférieurs il y a plus de 20 ans, accident du travail : • douleur chronique et augmentée à la palpation • traitement antalgique Maladie coronarienne tritronculaire avec : • Infarctus en 2008 • Coronarographies en 2005, 2006, 2015, 2016. • Coronarographie en 2016 : sténose 50 % IVA distale de petit calibre, sténose de 1er diagonal. Bon résultat après PCI RCx en 2007. Resténose 70 % ACD distale entre deux stents (2 DES). Fraction d'éjection VG 60 %. • Spirométrie : performance diminuée (55 Watt, 40 % must-have, 12/2016) • FRCV : âge, 40 PY, diabète, hypertension artérielle, dyslipidémie Steatosis hepatis, DD NASH Lombo-ischialgie • Spondylodèse L4-L5 (2013) Brûlure bilatérale des membres inférieurs il y a plus de 20 ans, accident du travail : • douleur chronique et augmentée à la palpation • traitement antalgique Maladie coronarienne tritronculaire avec : • occlusion de l'IVA proximale, dilatée et stentée le 03.05.2006 • sténose de l'IVA moyenne dilatée et stentée le 03.05.2006 • sténose 90 % de la 1ère marginale • sténose 50 % de la coronaire droite proximale et à 75 % de la coronaire droite moyenne. Hyperplasie bénigne de la prostate. Chondrocalcinose probable du poignet droit. Démence débutante d'origine vasculaire avec MMSE 21/30 le 20.02.2014. Syndrome lombo-radiculaire L5 droit non déficitaire le 31.07.2015. Maladie coronarienne tri-tronculaire avec : • plaque non significative de l'IVA proximale. Bon résultat intrastent actif de l'IVA moyenne à distale. • sténose significative de l'artère circonflexe proximale, englobant l'origine de la première marginale (lésion de bifurcation) et moyenne sur artère sévèrement tortueuse, avec succès d'angioplastie sur support d'un Guideliner de la CX moyenne et proximale puis mise en place d'un stent actif au niveau de la CX distale en raison d'une image de dissection avec bon résultat final Maladie coronarienne tritronculaire avec : • STEMI antérieur sur occlusion de l'IVA proximale le 24.03.2016 traitée par angioplastie et implantation d'un stent actif ; sténose significative de la bissectrice moyenne de type B1 englobant l'origine de la seconde bissectrice, traitée dans un deuxième temps, le 31.03.2016, par PTCA/3DES ; sténose significative de la CX moyenne englobant l'origine de M2 (lésion de bifurcation) traitée dans un deuxième temps, le 31.03.2016, par angioplastie (sans stent) ; sténose significative de la coronaire droite distale. • importante hypokinésie apicale et antéro-latérale. • FEVG 42 % à la coronarographie du 24.03.2016. • IRM cardiaque du 03.06.2016 : dysfonction gauche légère avec une probable hypokinésie antéro-apicale, ventricule droit de taille et de fonction systolique visuellement normales ; sous adénosine, il n'y a pas d'hypoperfusion significative démontrée mais sous réserve de la qualité des images ; le rehaussement tardif montre une prise de contraste sous-endocardique des parois antérieures moyenne et antéro-apicale dont le degré de transmuralité n'est pas évaluable. • pacemaker bicaméral Medtronic Astra XT DR MRI X2DR01, implanté 05.12.2019, dernier contrôle le 06.01.2020. Syndrome des apnées obstructives du sommeil appareillé Hypothyroïdie subclinique le 07.04.2016 probablement post-opératoire avec TSH à 4.830 mU/l, T3 totale à 1.2 nmol/l, T3 et T4 libres dans les normes. Psoriasis Maladie coronarienne tritronculaire avec : • STEMI inférieur subaigu sur occlusion de la coronaire droite moyenne le 15.02.2018 Hypertension artérielle traitée Obésité stade I (BMI 30) SAOS appareillé Syndrome dépressif traité Anévrisme sacciforme de 6 mm de la portion M2 de l'artère cérébrale moyenne droite et un second anévrisme sacciforme de 5 mm du segment A3 de l'artère cérébrale antérieure gauche Carcinome séreux papillaire de l'ovaire, stade FIGO IV, ypT3b ypN0 (0/11) yM : • date du diagnostic : 28.10.2015 • histologie : biopsie d'une adénopathie inguinale gauche : fragments d'un carcinome séreux papillaire • IRM du pelvis native et injectée du 19.10.2015 : volumineuse masse provenant probablement de l'utérus, ovaires refoulées vers le bas avec conglomérat de kystes mesurant jusqu'à 7 cm à gauche, 4.5 cm à droite. Métastase inguinale gauche, possible métastase ombilicale, pas d'ascite. Pas d'évidence de métastase dans les os du bassin ou dans la musculature • PET-CT du 26.10.2015 : intense hypercaptation au niveau de la masse tumorale du petit bassin, adénopathie métastatique inguinale gauche et multiples implants tumoraux péritonéaux. Absence d'argument pour d'éventuelles métastases osseuses ou pulmonaires • status post-6 cycles de chimiothérapie palliative par Taxol, Paraplatine et Avastin du 12.11.2015 au 31.03.2016 • PET-CT du 06.04.2016 : fonte de la tumeur ovarienne, diminution de la captation et disparition des foyers péritonéaux et de l'ascite • debulking chirurgical le 08.06.2016 (selon décision du Tumorboard du 19.04.2016) • histologie : ypT3b, ypN0 (0/11), yL1, yMx, ER 100 %, PR 80 % • exclusion d'une mutation des gènes BRCA 1 et BRCA 2 (au niveau germinal et somatique) • traitement de maintenance par Avastin du 25.08.2016 au 23.08.2017 avec rémission complète • récidive tumorale avec apparition, au CT du 09.04.2018, d'implants péritonéaux et d'un nodule dans la graisse cardiosplénique ainsi qu'augmentation de deux adénopathies suspectes • chimiothérapie de deuxième ligne par Paraplatine, Gemzar et Avastin du 29.04.2018 au 20.05.2018 (stoppée pour une hospitalisation pour un hématome sous-dural droit et une perforation digestive). Reprise d'un traitement de chimiothérapie par Carboplatine AUC-5 et Gemzar 80 % de la dose dès le 23.07.2018 au 30.11.2018 (avec réduction de la Carboplatine à AUC-4 à cause de toxicité hématologique pour les deux derniers cycles), avec bonne réponse partielle au scanner du 18.12.2018.• traitement de maintenance par létrozole du 22.12.2018 au 22.03.2019 • progression tumorale selon le scanner du 14.03.2019 (micronodule pulmonaire et implants intra-péritonéaux) • du 04.04 au 28.10.2019, 3ème ligne de chimiothérapie par Caelyx (sans Avastin au vu des antécédents) avec bonne réponse partielle déjà intermédiaire (au scanner du 17.06.2019 après trois cycles ainsi qu'au scanner du 14.10.2019 et pause thérapeutique • actuellement : nouvelle progression tumorale selon marqueur CA 125 et le scanner du 04.02.2020 (progression ganglionnaire inguinale, iliaque mésentérique et carcinose péritonéale mésentérique). Proposition : nouveau traitement par Paraplatine et évaluation en cas de bonne réponse d'un traitement de maintenance par PARP inhibiteur Maladie coronarienne tritronculaire avec : • Sténose significative de l'ACD moyenne : PTCA/1xDES (13.11.2018) • Bon résultat à long terme après PCI du TC (04.07.2017), IVA ostiale et RCX ostiale • Bon résultat à long terme après stenting de l'ACD distale, sténose intermédiaire CD moyenne • Légère hypokinésie antéro-latérale et postéro-basale, EF 60% à la ventriculographie le 04.07.2017 • STEMI latéral sur thrombus intrastent partiel du tronc commun le 03.07.2017 • STEMI en 2011 • STEMI en 2007 • Infarctus en 1989 Souffle systolique aortique sur sclérose valvulaire aortique Insuffisance rénale chronique stade 3 b selon KDIGO dans le cadre du myélome multiple IgG à chaîne légère kappa Maladie coronarienne tritronculaire, avec : • Sténose significative de l'IVA proximale englobant l'origine de la première diagonale (lésion de bifurcation). • Sténose significative de la première diagonale. • Resténose significative de l'artère coronaire droite proximale au niveau du site d'implantation du stent actif. • FEVG 70% Maladie coronarienne tritronculaire, avec : • Sténose significative de l'IVA proximale englobant l'origine de la première diagonale (lésion de bifurcation). • Sténose significative de la première diagonale. • Resténose significative de l'artère coronaire droite proximale au niveau du site d'implantation du stent actif. • FEVG 70% avec : • Coronarographie le 10.02.2020 (Dr. X, Dr. X) • Surveillance aux soins intensifs sur lits de coronarographie du 10.02.2020 au 11.02.2020 • status post-PTCA/4xDES de l'ACD 14.6.2018 : bon résultat • status post-PTCA/1xDES tronc commun/IVA ostiale : bon résultat • 11.03.2019 : Resténose significative de l'artère coronaire droite ostiale : PTCA/DEB/1xDES • ETT du 10.04.2019 : FEVG à 56 %. Ventricule gauche non dilaté, non hypertrophié avec une hypokinésie sévère du septum apical, du septum moyen et de la paroi septale antérieure moyenne Tophi goutteux avec destruction de l'articulation IP du 3ème orteil pied D • Ponction 3ème orteil D en mars 2019 : cristaux d'acide urique • Infiltration de corticoïdes dans le tophi goutteux 3ème orteil D le 25.04.2019 • amputation 3ème orteil pied D avec désarticulation au niveau de l'IP, prise de prélèvements pour bactériologie et histologie (OP le 08.10.2019) Lymphoedème chronique du MID sur radiothérapie et status post vidange ganglionnaire para-aortique en 1977 pour séminome, au CHUV • Greffe de ganglion au niveau de la face interne de la jambe D le 12.08.2017 • Dermohypodermites itératives • Erysipèle du MID sur lymphoedème chronique en mars 2011 • Choc septique sur érysipèle du MID le 31.12.2013 • Sepsis sur érysipèle du MID le 16.10.2016 • Erysipèle du MID le 13.07.2018 • Antibioprophylaxie par pénicilline intra-musculaire de septembre 2017 à juin 2018 • Sepsis sur dermohypodermite du MID le 28.04.2019 Poursuite de l'antibioprophylaxie par Clindamycine 300 mg 2x/24h instaurée en juin 2018 Sténose d'environ 50% de l'artère sous-clavière gauche Bilan angiologique : sténose d'environ 50% au niveau de l'artère subclavière G, post vertébrale et n'entraînant pas de vol vertébral, mais prémammaire et pouvant entraîner un vol en cas de pontage cardiaque avec cette artère mammaire G Maladie coronarienne tri-tronculaire avec : • Absence de resténose de l'artère interventriculaire antérieure proximale au niveau du site d'implantation du stent actif, englobant l'origine de la première diagonale (lésion de bifurcation). • Absence de resténose de l'ostium de l'artère circonflexe proximale au niveau du site d'implantation du stent actif. • Absence de resténose de l'ostium de l'artère bissectrice au niveau du site d'implantation du stent actif. • Sténose significative de l'artère interventriculaire postérieure à succès d'angioplastie avec mise en place de 2 stents actifs jointifs et ouverture de la maille vers la RVP (POT, side, RePOT). Maladie coronarienne tri-tronculaire avec : • Athéromatose du tronc commun distal englobant la bifurcation IVA-CX. • Sténose critique de la bifurcation de l'artère interventriculaire antérieure proximale, englobant l'origine de la première diagonale à succès d'angioplastie avec mise en place de 2 stents actifs selon la technique du TAP, sans thrombose ni dissection. • Bon résultat à court terme post-angioplastie avec mise en place d'un stent actif de la CX proximale à moyenne. • Fraction d'éjection normale sans trouble de la cinétique segmentaire. Maladie coronarienne tritronculaire avec atteinte périphérique : • Coronarographie le 26.01.2016 sur NSTEMI, abord radial gauche (Dr. X) : sténoses intra-stent subocclusives et thrombotiques de l'artère coronaire droite distale, moyenne et proximale. PTCA avec implantation de 3 stents actifs (stent in stent), FEVG 75 %. • Coronarographie sur NSTEMI le 5.12.2012 sans stenting. • Coronarographies antérieures non datées. Ancien tabagisme. Hypertension artérielle traitée. Dyslipidémie. Artériopathie du membre inférieur droit stade III avec : • Recanalisation d'une occlusion fémorale commune gauche et multiples angioplasties fémorales superficielles poplitées jusqu'au départ du tronc tibio-péronier le 03.07.2019. • Stenting axe iliaque droit + rotarex de l'artère fémorale superficielle droite le 09.01.2019. • Stenting de l'artère fémorale superficielle droite le 27.12.2018. • Occlusion du carrefour fémoral droit et longue occlusion de l'artère fémorale superficielle avec reprise en poplité, occlusion de l'artère tibiale antérieure et postérieure droite sur l'angio-CT du 23.12.2018 • Recanalisation et stenting artère fémorale superficielle droite 02.12.2018 • Thrombendartériectomie fémorale droite avec patch de xénopéricarde, le 28.12.2018 • Stenting poplité et angioplastie axe poplité tronc tibio-péroné et péroné droit 17.08.2018. • Angioplastie de l'artère fémorale commune gauche, de l'artère fémorale superficielle gauche et de l'artère poplitée et du tronc tibio-péroné 07.06.2018. • Angioplastie de multiples resténoses intra-stents fémorales superficielles et poplitées du tronc tibio-péronier et de la péronière D 22.05.2018. • Angioplastie de plusieurs sténoses fémorales superficielles et poplitées à droite, stenting de la poplitée distale droite 13.09.2016. • Angioplastie intra-stent de l'artère fémorale superficielle droite 07.07.2016. • Angioplastie intra-stent de toute l'artère fémorale superficielle droite 23.09.2015. • Angioplastie de resténose intra-stent fémorale superficielle gauche et angioplastie de l'artère poplitée gauche 18.08.2015. • Angioplastie de resténose intra-stent fémorale superficielle droite avec pose de nouveau stent proximal et angioplastie de resténose poplitée, du tronc tibio-péronier et intra-stent péronière droite 05.02.2014. • Angioplastie de resténose intra-stent fémorale superficielle gauche 02.09.2010. • Angioplastie et stenting de sténoses multiples de l'artère fémorale superficielle gauche 06.01.2010. • Recanalisation et stenting d'une occlusion de l'artère fémorale superficielle droite le 02.12.2009. • Double antiagrégation plaquettaire. Fibrillation auriculaire paroxystique anticoagulée par Xarelto: • Fibrillation auriculaire inaugurale le 02.01.2019 et probable NSTEMI secondaire. • Tachycardie supraventriculaire (FA vs Flutter) avec NSTEMI secondaire 25.06.2019. Diabète type 2 non insulino-requérant. Hématurie macroscopique avec rétention urinaire aiguë le 04.01.2020: • 1 mois post-TURP pour hyperplasie bénigne de la prostate, probablement sur chute de croûtes. • Sonde vésicale 3 voies avec rinçages vésicaux. • Pause du Xarelto 05.01 - 06.01.2020. • Plavix en pause jusqu'au contrôle chez le médecin traitant. Maladie coronarienne tritronculaire avec atteinte périphérique: • Coronarographie le 26.01.2016 sur NSTEMI, abord radial gauche (Dr. X) : sténoses intra-stent subocclusives et thrombotiques de l'artère coronaire droite distale, moyenne et proximale. PTCA avec implantation de 3 stents actifs (stent in stent), FEVG 75 %. • Coronarographie sur NSTEMI le 5.12.2012 sans stenting. • Coronarographies antérieures non datées. Ancien tabagisme. Hypertension artérielle traitée. Dyslipidémie. Artériopathie du membre inférieur droit stade III avec: • Recanalisation d'une occlusion fémorale commune gauche et multiples angioplasties fémorales superficielles poplitées jusqu'au départ du tronc tibio-péronier le 03.07.2019. • Stenting axe iliaque droit + rotarex de l'artère fémorale superficielle droite le 09.01.2019. • Stenting de l'artère fémorale superficielle droite le 27.12.2018. • Occlusion du carrefour fémoral droit et longue occlusion de l'artère fémorale superficielle avec reprise en poplité, occlusion de l'artère tibiale antérieure et postérieure droite sur l'angio-CT du 23.12.2018. • Recanalisation et stenting artère fémorale superficielle droite 02.12.2018. • Thrombendartériectomie fémorale droite avec patch de xénopéricarde, le 28.12.2018. • Stenting poplité et angioplastie axe poplité tronc tibio-péroné et péroné droit 17.08.2018. • Angioplastie de l'artère fémorale commune gauche, de l'artère fémorale superficielle gauche et de l'artère poplitée et du tronc tibio-péroné 07.06.2018. • Angioplastie de multiples resténoses intra-stents fémorales superficielles et poplitées du tronc tibio-péronier et de la péronière droite 22.05.2018. • Angioplastie de plusieurs sténoses fémorales superficielles et poplitées à droite, stenting de la poplitée distale droite 13.09.2016. • Angioplastie intra-stent de l'artère fémorale superficielle droite 07.07.2016. • Angioplastie intra-stent de toute l'artère fémorale superficielle droite 23.09.2015. • Angioplastie de resténose intra-stent fémorale superficielle gauche et angioplastie de l'artère poplitée gauche 18.08.2015. • Angioplastie de resténose intra-stent fémorale superficielle droite avec pose de nouveau stent proximal et angioplastie de resténose poplitée, du tronc tibio-péronier et intra-stent péronière droite 05.02.2014. • Angioplastie de resténose intra-stent fémorale superficielle gauche 02.09.2010. • Angioplastie et stenting de sténoses multiples de l'artère fémorale superficielle gauche 06.01.2010. • Maladie coronarienne tritronculaire avec: • Excellent résultat après PCI de l'IVA moyenne. • Excellent résultat après PCI de la coronaire droite moyenne. • Sténose serrée de la bifurcation irconflexe-marginale : PCI (1DES) : Bon. • Fonction systolique VG normale (FEVG 65 %). • Maladie coronarienne tritronculaire avec: • Lésion fonctionnellement non significative de l'artère interventriculaire antérieure moyenne (FFR = 0,86 (0,93 au repos)). • Absence de resténose de l'artère circonflexe proximale au niveau du site d'implantation du stent actif, englobant l'origine de la première marginale (lésion de bifurcation).Lésion non significative de l'ostium de l'artère coronaire droite distale, englobant l'origine de l'artère interventriculaire postérieure (lésion de bifurcation). FFR = 0,96 (0,98 au repos). Maladie coronarienne tritronculaire avec: • Lésion intermédiaire de l'artère interventriculaire antérieure proximale, englobant l'origine de la première diagonale (lésion de bifurcation) • Sténose significative de l'artère interventriculaire antérieure moyenne • Sténose significative de l'artère circonflexe proximale, englobant l'origine de la première marginale (lésion de bifurcation). Lésion intermédiaire de l'ostium de l'artère circonflexe proximale • Sténose significative de l'artère coronaire droite proximale • Fraction d'éjection VG 45-50%, akinésie postéro-basale et diaphragmatique (ventriculographie) Maladie coronarienne tritronculaire avec NSTEMI subaigu le 31.08.2017 • Sténose 80% de l'artère interventriculaire antérieure proximale : PCI (1 DES) : bon • Subocclusion IVA moyenne : PCI (1 DES) : bon • Subocclusion IVA distale : PCI (1 DES) : bon • Subocclusion RCx proximale : PCI (1 DES) : bon • Subocclusion ACD distale : PCI (1 DES) : bon • Fraction d'éjection VG 40% • ETT le 04.12.2017 : FEVG à 60 %. Hypertension artérielle. Asbestose (ancien couvreur, plaques Eternit). BPCO. Insuffisance rénale chronique. Hyperplasie de la prostate de grade 3 avec rétention urinaire chronique à 1.5 L, dilatation pyélo-urétérale et insuffisance rénale (créatinine à 364 umol/l) avec: • TURP le 29.01.2014. Suspicion de leucémie lymphoïde chronique. Hernie hiatale. Stéatose hépatique. Diverticulose sigmoïdienne. Ancien tabagisme. Maladie coronarienne tritronculaire avec: • Resténose intrastent serrée de la CD ostio-proximale : PTCA 1xDES • Sténose significative de la CD moyenne : PTCA 1xDES • Sténose significative de la CD distale et de la RVG • Sténose intermédiaire, hémodynamiquement non significative, de la CX ostiale (FFR 0.92) • Lésion intermédiaire de l'IVA moyenne • Très bon résultat après angioplastie de la bissectrice. Maladie coronarienne tritronculaire avec: • Sténose serrée de l'IVA moyenne : PCI 1xDES • Sténose serrée de la coronaire droite moyenne : PCI 1xDES • Sténose serrée de la bifurcation Circonflexe-Marginale • Fonction systolique VG normale (FEVG 65%) Maladie coronarienne tritronculaire avec: • Sténose significative de l'artère interventriculaire antérieure proximale • Lésion intermédiaire de l'artère interventriculaire antérieure moyenne. • Sténose significative de l'artère bissectrice proximale et sténose significative de la bifurcation de la bissectrice • Longue sténose très calcifiée de la coronaire droite moyenne et distale : PTCA/DCES x4 • Dysfonction ventriculaire gauche avec hypokinésie sévère postérobasale, diaphragmatique et apicale, FEVG 45% Maladie coronarienne tritronculaire avec: • Sténose 70 - 90% du tronc commun distale/de l'ostium de l'IVA • Sténose significative de l'IVA moyenne (in-stent) et distale • Sténose significative de l'ostium RCx, ACD moyenne • EF 25%, LVEDP 25mmHg Maladie coronarienne tritronculaire avec: • Sténose 70% de l'artère interventriculaire antérieure proximale : PTCA/DES x2 • Sténose 80% de l'artère interventriculaire antérieure moyenne : PTCA/DES • Sténose subocclusive de l'artère interventriculaire antérieure distale : PTCA/DES • Sténose significative de l'artère circonflexe distale • Sténoses intermédiaires de la coronaire droite proximale et moyenne • Fonction systolique du VG normale Maladie coronarienne tritronculaire avec: • Sténose 70% TC et 80% IVA ostiale avec occlusion (chronique ?) de la RCx ostiale : désobstruction Cx, angioplastie du TC avec technique T stenting (pose de 2 stents) et prolongation dans l'IVA moyenne avec un 3e stent ; bon résultat final • Sténose 50-70% IVA distale • Occlusion MA intrastent • Sténose 75% IVP • Fraction d'éjection VG 45%. Maladie coronarienne tritronculaire avec: • Syndrome coronarien aigu de type NSTEMI inféro-latéral le 08.01.2012 sur obstruction de l'artère circonflexe proximale • PCI stent actif a. circonflexe proximale en 2012 • PCI stent actif a. coronaire droite proximale et PTCA ballon a. coronaire droite distale en 2006 • FEVG 56% Hypertension artérielle Diabète de type II depuis 2002 Hypothyroïdie substituée Notion de BPCO Polyneuropathie périphérique Canal cervical étroit Surdité bilatérale appareillée Maladie coronarienne tritronculaire et hypertensive • ETT en déc 2019: FEVG à 60 %. Pas de valvulopathie. • Coronariographie mars 2018: Occlusion collatéralisée de la RVP par l'IVA. Bon résultat à moyen terme d'une PCI/ 1 DES pour resténose intrastent de l'ACD proximale et sténose significative de l'ACD moyenne. Sténose intermédiaire de l'IVA moyenne et de l'artère circonflexe moyenne. • Sous Aspirine cardio, Atorvastatin, Aprovel et Dilzem RR Phobie IRM (claustrophobie) Oedème diffus du membre supérieur droit sur probable lymphoedème dans le contexte inflammatoire • US MSD 18.9.19: signes indirects compatibles pas une thrombose veineuse profonde, pas de thrombus directement visible • Angio-CT cervico-thoraco-abdominal le 19.9.19: Pas de thrombose, pas de néoplasie, multiples ganglions et adénopathies au niveau du cou, du médiastin et des creux axillaires plutôt en diminution par rapport au comparatif • Nette amélioration sous corticostéroïdes iv. Maladie coronarienne tritronculaire: • Excellent résultat après angioplastie IVA proximale et moyenne 29.08.2017 • Excellent résultat après angioplastie de l'ACD moyenne-distale 14.08.17 • Excellent résultat après PTCA de la RVG 14.08.17 • Sténose significative de la première marginale : PTCA 1XDES • Fraction d'éjection VG 55%. Maladie coronarienne tritronculaire • IVA: bon résultat après angioplastie portion proximo-moyenne. Sténose significative portion distale.Cx: subocclusion de la M1 (en amont du stent), PTCA le 15.02.2020 • CD: Bon résultat après angioplastie • Fonction systolique VG normale (FEVG 65%) Maladie coronarienne tri-tronculaire le 26.12.2019 • Lésion critique 90-99% de l'ostium de l'artère interventriculaire antérieure moyenne • Lésion critique 90-99% de l'ostium de l'artère circonflexe proximale • Lésions intermédiaires à 50-70% de l'artère circonflexe proximale, englobant l'origine de la première marginale et de la circonflexe moyenne • Lésion intermédiaire à 50-70% de la coronaire droite moyenne et sévère 70-90% de l'artère coronaire droite distale Maladie coronarienne tritronculaire • Lésion intermédiaire de l'artère interventriculaire antérieure proximale, englobant l'origine de la première diagonale (lésion de bifurcation) • Sténose significative de l'artère interventriculaire antérieure moyenne et distale • Sténose significative de la première diagonale • Lésion intermédiaire de l'artère circonflexe moyenne • Sténose significative de l'ostium de la première marginale • Sténose significative de l'artère coronaire droite moyenne et distale Maladie coronarienne tri-tronculaire sévère avec ischémie myocardique aiguë récidivante le 09.01 et 16.01.2020 : • Sténose significative du tronc commun distal englobant l'origine de l'interventriculaire antérieure • Sténose serrée de la bissectrice ostiale • Sténose significative de l'artère coronaire droite ostiale et moyenne (petit calibre) • FEVG 50%, HTAP 40 mmHg Maladie coronarienne tri-tronculaire sévère le 07.02.2019 • STEMI inférieur : thrombolyse et stent CD en 2002 • Coronarographie en avril 2013 : occlusion CD proximale et sténose IVA proximale • Sténose du tronc coeliaque, AMS et sténose des artères rénales ddc. • Sténose 90% de l'IVA proximale • Cx: lésions non significatives (30-50%) • Occlusion chronique de la coronaire droite • FEVG 45%, dysfonction diastolique sévère • ETT le 07.02.2019: diminution de la FEVG par rapport à l'ETT de stress préopératoire du 08.01.2019 avec troubles de la cinétique segmentaire nouvelle dans le territoire de l'IVA • Pontage aorto-coronarien avec revascularisation veineuse de la RIVP et une LIMA libre comme T-graft de la veine proximale de la RIVA le 25.02.19 (Inselspital) (Dr. X) • Holter 13.03.19: pas de fibrillation auriculaire. • R-Test le 07.11.2019: Lors de cet enregistrement, nous avons pu constater une fréquence cardiaque maximale à 103 bpm, minimale à 75 bpm. Quelques extrasystoles ventriculaires dont un doublet. Quelques extrasystoles supraventriculaires dont un doublet et une salve de 3 complexes. Un trouble de la repolarisation. Pas d'enregistrement volontaire. Maladie coronarienne tritronculaire • Sténose serrée de la circonflexe proximale • Sténose serrée de la coronaire droite médio-distale • Sténose significative de l'interventriculaire antérieure moyenne et distale • Sténose significative de l'interventriculaire postérieure • Sténose intermédiaire de la coronaire droite moyenne • FRCV : HTA, tabagisme actif (50 UPA), obésité (36.7 de BMI), sédentarité, SAOS appareillé Maladie coronarienne tritronculaire • Sténose serrée de la CX proximale • Sténose serrée de la CD medio-distale • Sténose significative de l'IVA moyenne et distale • Sténose significative de l'IVP • Sténose intermédiaire de la CD moyenne Maladie coronarienne tritronculaire : • Sténose serrée du tronc commun distal vers l'IVA proximale • Sténose serrée de la bissectrice • Sténose serrée de la première diagonale de bon calibre • Sténose serrée de la coronaire droite proximale et distale • Artère mammaire interne gauche perméable • Fonction systolique VG modérément abaissée (FEVG 45%), anévrisme postérobasal Maladie coronarienne tritronculaire • Sténose significative de la coronaire droite distale et de l'IVP • NSTEMI sur subocclusion de la circonflexe proximale et de l'IVA moyenne le 05.01.2014, traitée par angioplastie et pose de stent actif sur l'artère circonflexe proximale + deuxième stent actif au niveau de l'IVA moyenne • Aspirine à vie • FEVG 70% Maladie coronarienne tritronculaire • Sténose subocclusive de l'artère interventriculaire antérieure proximale • Sténose intermédiaire de la circonflexe proximale • Sténose intermédiaire de la coronaire droite proximale • Dysfonction ventriculaire gauche avec akinésie apicale FEVG 45% Maladie coronarienne tri-tronculaire : • Sténoses IVA proximale à 50-70%, 70-90% 1ère marginale, artère coronaire droite à 90-99% • 2 pontages aorto-coronariens (AMIG séquentielle sur IVA et marginale circonflexe) à la clinique Cécil à Lausanne (Dr. X) le 03.10.2012 Maladie coronarienne tritronculaire traitée par quadruple pontage aorto-coronarien (AMIG/diagonale et IVA en séquentiel, AMID/2e marginale et IVP) le 31.10.2017 par le Prof. X (CHUV). • Coronarographie du 14.09.2017 : maladie coronarienne tritronculaire avec une sténose significative de l'artère interventriculaire antérieure moyenne, de la première diagonale, de l'artère circonflexe moyenne, de la première marginale, de l'ostium de la seconde marginale, de l'artère coronaire droite proximale, de l'artère coronaire droite moyenne et de l'artère rétroventriculaire postérieure. FEVG à 65%. • Echocardiographie du 09.11.2017 : VG non dilaté, non hypertrophié, de fonction systolique normale, FEVG calculée à 63%, sans anomalie de la cinétique segmentaire détectable, sauf un mouvement paradoxal du septum en post-opératoire. Relaxation retardée. Dysfonction diastolique de grade I. OG de volume normal. Valve aortique tricuspide, discrètement sclérosée, sans sténose significative, avec une légère insuffisance. Valve mitrale sclérosée, avec une légère insuffisance. VD non dilaté, de fonction globale conservée. Valve tricuspide d'aspect normal, avec minime insuffisance. VCI non dilatée avec bonne fluctuation respiratoire. HP peu probable mesurée à ~ 25 mmHg. Abence d'épanchement péricardique ou d'hématome localisé. Racine de l'aorte de taille normale. Probable anévrisme du septum interauriculaire sans foramen ovale perméable détectable par Doppler couleur. Valve pulmonaire d'aspect normal, avec légère insuffisance. • Test d'effort 01/19 négatif AOMI avec : • Status post stenting de l'artère fémorale superficielle gauche en avril 2012 • Status post stenting de l'artère fémorale superficielle droite en juillet 2012 Lymphoedème important bilatéral à droite plus qu'à gauche, status post cure de varices bilatérales prédominant à gauche en 1999 Hernie hiatale (oeso-gastroscopie en juillet 2008) Syndromes lombo-vertébraux récidivants Maladie coronarienne tritronculaire • Triple PAC en juin 2017 (CHUV) : AMIG-IVA, vx mammaire D, vx-IVP • Coronarographie le 20.12.2017: Occlusion fonctionnelle du pont mammaire droit pédiculé sur la branche marginale de la Cx, mise en place de 2 stents au niveau TC-Cx avec dissection non occlusive distalement aux segments stentés. • FEVG 75% FRCV: HTA, dyslipidémie, Tabagisme actif (40 UPA), stoppé le 14.06.2017, SAOS appareillé (depuis 1 mois), Histoire familiale positive Hépatite C virale Maladie coronarienne tritronculaire • Triple PAC en juin 2017 (CHUV) : AMIG-IVA, vx mammaire D, vx-IVP • Coronarographie le 20.12.2017: Occlusion fonctionnelle du pont mammaire droit pédiculé sur la branche marginale de la Cx, mise en place de 2 stents au niveau TC-Cx avec dissection non occlusive distalement aux segments stentés. FEVG 75% FRCV: HTA, dyslipidémie, tabagisme actif (40 UPA), stoppé le 14.06.2017, SAOS appareillé (depuis 1 mois), histoire familiale positive Hépatite C virale Maladie coronarienne tritronculaire • Triple PAC en 2001 • Occlusion de l'ostium de l'artère interventriculaire antérieure proximale • Absence de resténose de l'ostium de l'artère circonflexe proximale au niveau du site d'implantation du stent actif (2016) • Occlusion chronique de l'ostium de la seconde marginale • Occlusion chronique de l'artère coronaire droite proximale • AMIG-IVA, AMID-LCX : perméable • Pontage saphène-ACD 90% : implantation de 1 stent actif 27.08.2018 • 13.12.2018 - ETT: LVEF 55%. • 04.07.2019 - ETT: Fonction biventriculaire normale et dimension LVEF 60%, sclérose valvulaire aortique, sinon pas de vitamine significative, pas d'épanchement péricardique Hypertension artérielle traitée Dyslipidémie traitée Ancien tabagisme chronique à environ 40 UPA, stoppé en 2016 Bigéminisme ventriculaire (type retard droit) Insuffisance rénale chronique G3a selon KDIGO: • 07.12.2019 - CT abdomen: Hydronéphrose gauche de stade 1 • Fraction d'excrétion d'urée: 64% -> non prérénal, créatinine 206 umol / l, GFR 27 ml / min • Echographie 08.12.2019: Urine résiduelle 150 ml • 13.12.2019-29.12.2019: IRA sur compression tumorale des uretères et de l'urètre • 13.12.2019 - Biopsie du col vésical (B2019.46897): Infiltrat extensif d'un lymphome à cellules B agressif • 16.12.2019 - Créatinine 209 umol / l, GFR 26 ml / min • 02.01.2020 - Créatinine 175 umol / l, GFR 50 ml / min Lichen plan diagnostiqué en octobre 2017, en amélioration sous traitement topique Dermatite séborrhéique (diagnostic différentiel: sébopsorose) Polyneuropathie sensitivomotrice longueur dépendante à prédominance myélinique d'origine indéterminée (diagnostic différentiel: toxique, chimiothérapie, diabétique). Syndrome encéphalopathique sur chimiothérapie CAR Nodule thyroïdien hypodense gauche Maladie coronarienne tritronculaire. Lombalgies chroniques non-déficitaires. Maladie coronarienne tritronculaire avec: • Lésion non significative de l'artère interventriculaire antérieure proximale, englobant l'origine de la première diagonale (lésion de bifurcation). Sténose significative de l'artère interventriculaire antérieure moyenne. Lésion non significative de l'artère interventriculaire antérieure moyenne, englobant l'origine de la seconde diagonale (lésion de bifurcation). Occlusion aigüe de l'artère interventriculaire antérieure distale. Resténose intermédiaire de l'artère circonflexe proximale au niveau du site d'implantation du stent actif, englobant l'origine de la seconde marginale (lésion de bifurcation). Absence de resténose de la première marginale au niveau du site d'implantation du stent actif. Absence de resténose de l'ostium de la seconde marginale au niveau du site d'implantation du stent actif. Sténose significative de l'artère coronaire droite proximale. Sténose significative de l'artère coronaire droite distale. • Succès d'angioplastie de l'artère coronaire droite distale. Implantation de 1 stent actif. Succès d'angioplastie de l'artère coronaire droite proximale. Implantation de 1 stent actif. Succès de recanalisation de l'artère interventriculaire antérieure distale. Implantation de 1 stent actif. Succès d'angioplastie de l'artère interventriculaire antérieure moyenne. Implantation de 1 stent actif. • Fraction d'éjection VG 60%. • FEVG 60% (ventriculographie) • LDL 26.02.2020 : 3.31 mmol/l Maladie coronarienne tritronculaire avec: • Bon résultat après stenting de l'artère interventriculaire antérieure distale 19.06.2018 • Sténose subocclusive dans la périphérie de l'IVA distale • Bon résultat après stenting de la bifurcation de la circonflexe proximale avec sa grande marginale 19.06.2018 • Sténoses significatives de la coronaire droite proximale, distale et de la branche rétroventriculaire : PTCA/DES x3 • Fraction d'éjection VG 50%. Hypertension artérielle traitée Lombalgies D dans un contexte de : • Canal lombaire étroit L4-L5 central et latéral D d'origine mixte avec protrusion discale et arthrose facettaire Polyarthrite rhumatoïde connue depuis 2004 avec atteinte de l'épaule D, du poignet D, de l'articulation métacarpo-phalangienne, interphalangienne proximale à D, sous traitement de méthotrexate. Syndrome des jambes sans repos traité par Sifrol. Hyperplasie prostatique. Reflux gastro-oesophagien. Syndrome des jambes sans repos secondaire sous Pramipexole et Prégabaline non optimalement contrôlé • Avec insuffisance veineuse sous-jacente suspectée, oedèmes des MI sur insuffisance cardiaque • Polyneuropathie sous-jacente d'origine indéterminée Dosage du Pramipexole diminué à 0.5 mg 2x/j le 30.04.2019 puis 0.25 2x/j dès le 02.05.2019 Introduction de Rivotril 0.5 mg le soir dès le 30.04.2019 US doppler des membres inférieurs prévu le 10.05.2019 à 10h45 Dorso-lombalgies chroniques sur lésions dégénératives du rachis pluri-étagées avec : • Tassement en galette de D12, d'allure ancienne, avec recul de l'angle postéro-supérieur de 4 mm dans le canal • Tassement cunéïforme et concave du plateau supérieur de L1 avec perte de hauteur de 30% du mur antérieur, sans recul du mur postérieur, d'allure ancienne. Douleurs chroniques de l'épaule gauche sur arthrose de stade 3/4 Fibrillation auriculaire paroxystique de diagnostic inaugural en mars 2019 • CHA2DS2-VASc: 4 points • HAS-BLED: 1 point • Sous Xarelto Maladie d'Alzheimer avec troubles cognitifs sévères • Leucoencéphalopathie (CT scan cérébral du 08.08.2018), • Tests de la cognition du 16.04.2019 : MMSE à 24/30, test de la montre à 6/7, échelle gériatrique de dépression à 1/15 Maladie d'Alzheimer débutante (sous Aricept). Insuffisance rénale chronique. Cardiopathie rythmique avec bloc de branche droit connu. Glaucome bilatéraux. Tests cognitifs de dépistage du 12.08.2019 : MMS à 26/30 ; GDS à 1/7. Maladie d'Alzheimer, forme atypique ou mixte. Maladie d'Alzheimer sévère. Hypothyroïdie substituée. Maladie d'Alzheimer suivie par Dr. X Maladie d'Alzheimer suivie par Dr. X Fibrillation auriculaire anticoagulée par Xarelto puis ablation par cathéter en 2013 Hyperplasie bénigne de la prostate, traitée par phytothérapie Maladie d'Alzheimer Cardiopathie ischémique Maladie de Barlow. Troubles anxio-dépressifs. Valvulopathie mitrale. Asthme sous Symbicort. Maladie de Basedow. Hypercholestérolémie. Maladie de Behçet diagnostiquée à l'âge de 18 ans, sous Remicade 1x par semaine. Maladie de Crohn (à l'âge de 25 ans) Maladie de Crohn avec : • Dernière poussée en 2010, traitée transitoirement par Prednisone • Coloscopie du 17.04.13 (Dr. X) : sténose franchissable de la valve iléo-caecale sans signe de lésion active, polype sessile du rectum de 5mm réséqué, hémorroïdes internes II-III. Opération pour un pied bot dans l'enfance. Maladie de Crohn avec: • S/p multiples opérations par laparotomie (résection intestinale) à la clinique Ste-Anne • Suivi par Dr. X/Dr. X (suivi aux 6 mois, dernier suivi fin 2018) • Dernière poussée de Crohn il y a environ 10 ans • Actuellement pas de traitement selon le patient Maladie de Crohn avec fistule anale ouverte (depuis 2004) et stomie abdominale (Hôpital Tiffeneau, 2012) • Suspicion de poussée de colite ascendante le 07.02.2020 Maladie de Crohn diagnostiquée à l'âge de 25 ans. Maladie de Crohn diagnostiquée en 1988 (Dr. X) • Resection iléo-caecale pour sténose inflammatoire en 1997 (Dr. X) • Sigmoïdectomie élargie, résection segmentaire colique transverse pour sténose, agrafage du moignon rectal, anastomose transverso-transverse, colostomie trans-rectale gauche terminale pour perforation colique de l'angle splénique lors d'une colonoscopie en 2002 (Dr. X)• rétablissement de la continuité intestinale, anastomose descendo-rectale termino-terminale le 17.06.2003 (Dr. X, HFR) • abcès péri-anaux en 2005 et 2009 • fistule anale en 2006 • complément de procto-colectomie en totalité avec confection d'une iléostomie terminale en fosse iliaque droite le 08.02.2007 (Dr. X, HUG) • résection grêle et stricturo-plastie pour iléus chronique et fistule iléo-anale le 14.02.2011, avec maintien d'environ 1.4 m d'intestin grêle (Dr. X, Daler) • reprise de laparotomie et réfection de la stricturo-plastie pour saignement post-opératoire le 16.02.2011 • iléus en 2013 et 2014 • traitement par Azathioprine de 1996 à 2007, Infliximab de 2005-2007, stéroïdes oraux, Cimzia 2008, Humira puis Modulène IBD en 2014 • poussée le 10.09.2016 avec hospitalisation au CHUV du 10.09 au 20.09.2016 puis au HFR du 20.09 au 03.10.2016 : • mise en évidence d'une collection intra-abdominale de 16 mm, accolée à la paroi abdominale antérieure gauche associée à une infiltration de la musculature avec suspicion de fistule et de sténose inflammatoire • consilium de chirurgie le 27.09.2016, Dr. X : agrandissement de l'orifice de la fistule par une incision. Soins locaux avec rinçage à l'aiguille boutonnée • traitement par méthotrexate 1 x/semaine et Vedolizumab depuis le 29.09.2016, Prednisone en schéma dégressif. Prophylaxie par Bactrim 3 x/semaine • test au Quantiféron-TB le 22.09.2016 : <0.4 IU/ml (N<0.4 IU/ml) • suivi gastro-entérologique : Dr. X, Dr. X, Dr. X. Complications : • anémie chronique • ostéoporose • dénutrition sévère avec Nadir à 41 kg en 2009. Maladie de Crohn • diagnostiquée en 1996, suivie par le Dr. X • sous Prednisone et Entyvio (prochaine dose le 20.03.2020) Maladie de Cushing iatrogène dans le contexte de corticothérapie Insuffisance rénale chronique sur néphropathie chronique (KDIGO G3bAx) Syndrome métabolique • Diabète type 2 insulino-requérant • Cardiopathie hypertensive • Adipositas permagna (BMI : 55 kg/m2) • SAOS appareillé Asthme bronchique Intolérance au lactose Maladie de Crohn. sous Azarek. Maladie de Crohn sous azathioprine Maladie de Verneuil au niveau du périnée et interfessier Maladie de Crohn sous Humira Cervicalgies dans un contexte de : • spondylarthrite ankylosante • status post-ACDF C5-C6 il y a 10 ans • troubles de la statique cervicale • Prochain contrôle le 12.05.2020 Asthme Maladie de Crohn traitée par Humira. Syndrome des ovaires polykystiques. Asthme. Constipation. Crise d'angoisse. Maladie de Crohn. Hernie discale médiane et para-médiane gauche avec luxation d'un fragment L3-L4 avec contact de la racine L3. Maladie de Crohn. Spondylarthropathie avec atteinte axiale et périphérique (IRM le 08.03.2013). Maladie de Dupuytren main D • Dig V Tubiana stade 1 • Dig III/ IV Tubiana stade N • Injection de Xiapex main D le 16.12.2019 • Craquement de la corde Dig IV et V le 18.12.2019 Maladie de Dupuytren Dig I à D Tubiana stade 1 asymptomatique Maladie de Dupuytren stade 3 (Tubiana) Dig V à D Maladie de Dupuytren 5ème rayon à G (non dominant) stade I selon Tubiana Maladie de Dupuytren 4ème rayon à D (dominant) stade N selon Tubiana • Infiltration au Xiapex sous anesthésie locale main G le 16.12.2019 • Craquement de la corde rayon V à G le 18.12.2019 Maladie de Gilbert. Maladie de Gilbert. Maladie de goutte pas traitée • pas d'événement aigu durant l'hospitalisation Maladie de Hodgkin, type sclérose nodulaire, stade IIB2, diagnostic 05/2008. • atteinte cervicale, sus-claviculaire et médiastinale. • érythème noueux et monoarthrite du genou G. • 4 cycles de chimiothérapie de type ABVD 6-9/2008. • radiothérapie externe type involved field par 30 Gy en 15 fractions des ganglions cervicaux et médiastinaux 11/2008. • rémission complète. Pneumonie communautaire bilobaire droite le 26.07.2017. Lésion hépatique au scanner du 31.07.2017. • DD : hyperplasie focale nodulaire. Maladie de Huntington diagnostiquée en 2013. Singultus (hoquet) incoercible depuis le 16.04.2015 dans le contexte d'une maladie de Huntington, DD : sur reflux gastro-oesophagien. Maladie de la Peyronie Neutropénie d'origine indéterminée le 13.12.2018 Paraplégie ASIA D, avec niveau lésionnel L1 G, d'origine mixte, centrale et périphérique • clinique à l'entrée en neuroréhabilitation : parésie modérée des MI prédominant à G avec amyotrophie, hypo-aréflexie symétrique et diffuse aux 4 membres, hyposensibilité profonde (prédominant à gauche), atteinte dysautonomique avec vessie neurogène de type hyperactif et dysfonction sexuelle • examen urodynamique (CHUV) en 2016 (rapport pas trouvé, diagnostic vu sur le rapport de 2017) : vessie hypersensitive, hypocapacitive, hyperactivité détrusorienne Lésion médullaire D5-D6 d'origine indéterminée avec : • atteinte sensitivo-motrice des membres inférieurs à prédominance gauche et des troubles sphinctériens symptomatiques dès 2014, avec nouvelle aggravation neurologique dès septembre 2018 • IRM lombaire en 2014 : pas d'évidence d'atteinte lombaire ni de compression • décembre 2016 : discrète éosinophilie : suspicion d'atteinte parasitaire (sérologie toxocara positive) • PL 2016 : hyperprotéinorachie (valeur pas trouvée) sans pléocytose (immunofixation non retrouvée) • décembre 2016 : thérapie avec Albendazole et Prednisone (pour suspicion de toxocarose) avec amélioration partielle des troubles sensitifs et sphinctériens, persistance de l'atteinte motrice du membre inférieur gauche • IRM médullaire le 28.10.2016 lésion intra et extra-médullaire D5-D6 • IRM thoraco-lombaire le 16.11.2018 : pas de changement de la lésion intra-médullaire non rehaussée de D5 à D7. Nodule d'environ 8 mm juxta-médullaire au niveau D5 • PET scan 20.11.2018 : pas en évidence d'hypercaptation pathologique • bilan sérologique exhaustif 10.2018 (immuno : FAN, ANCA. Infectieux : Schistosomiase (ELISA), Borrelia, TPHA, HIV/HTLV1, TB spot) : négatif • PL du 21.11.2018 : 1 élément, Protéines 0.54 g/L (pas d'immunofixation trouvée) • biopsie glandes salivaires le 10.12.2018 (recherche neurosarcoïdose) : pas d'anomalie • contrôle immunologique (sérum) le 19.12.2018 : anticorps anti-Gangliosides (bilan négatif sauf GM2 Ak IgM : 72 % (Ref. Val. 50 %)) • suivi biologique (immunologie) le 30.01.2019 : anticorps Anti-Gangliosid GM2 IgM : < 50 % (dans la norme) Bilan Maladie de Lyme (Lyme VlsE IgG et Lyme VlsE + OspC IgM) : négative le 30.01.2019 Bilan immunologique le 30.01.2019 : anticorps Anti-Gangliosid GM2 IgM : < 50 % (dans la norme) Radiculopathie L5-S1 d'origine indéterminée (dégénérative +/- inflammatoire) avec • canal lombaire étroit L3-L4 et L5-S1 • IRM médullaire 2016 : canal lombaire étroit L3-L5 d'allure constitutionnelle et acquise. Protrusion discale postérieure à large rayon de courbure en L4-L5 surtout en extra-foraminale gauche venant au contact de la racine L5 gauche • ENMG 2016 : atteinte radiculaire L5 • ENMG 30.11.2018 : examen compatible avec radiculopathie L5-S1 ou une atteinte de la corne antérieure (?) Anémie hypochrome normocytaire hyporégénérative chronique d'origine indéterminée, résolutive • gastroscopie 2017 : sp • vitamines B12 et folates dans la norme le 21.09.2018 Hypovitaminose D sévère à 8 ng/ml le 13.12.2018 Maladie de la Peyronie Neutropénie d'origine indéterminée le 13.12.2018 Paraplégie ASIA D, avec niveau lésionnel L1 G, d'origine mixte, centrale et périphérique Clinique à l'entrée en neuroréhabilitation : parésie modérée des MI prédominant à G avec amyotrophie, hypo-aréflexie symétrique et diffuse aux 4 membres, hyposensibilité profonde (prédominant à gauche), atteinte dysautonomique avec vessie neurogène de type hyperactif et dysfonction sexuelle.examen urodynamique (CHUV) en 2016 (rapport pas trouvé, diagnostic vu sur le rapport de 2017): vessie hypersensible, hypocapacitive, hyperactivité détrusiorienne Lésion médullaire D5-D6 d'origine indéterminée avec: • Atteinte sensitivo-motrice des membres inférieurs à prédominance gauche et des troubles sphinctériens symptomatiques dès 2014, avec nouvelle aggravation neurologique dès septembre 2018 • IRM lombaire en 2014: pas d'évidence d'atteinte lombaire ni de compression • Décembre 2016: discrète éosinophilie: suspicion d'atteinte parasitaire (sérologie toxocara positive) • PL 2016: hyperprotéinorachie (valeur pas trouvée) sans pléocytose (immunofixation non retrouvée) • Décembre 2016: thérapie avec Albendazole et Prednisone (pour suspicion de toxocarose) avec amélioration partielle des troubles sensitifs et sphinctériens, persistance de l'atteinte motrice du membre inférieur gauche • IRM médullaire le 28.10.2016: lésion intra et extra-médullaire D5-D6 • IRM thoraco-lombaire le 16.11.2018: Pas de changement de la lésion intra-médullaire non rehaussée de D5 à D7. Nodule d'env. 8 mm juxta-médullaire au niveau D5 • PET scan 20.11.2018: pas en évidence d'hypercaptation pathologique • Bilan sérologique exhaustif 10.2018 (immuno: FAN, ANCA. Infectieux: Schistosomiase (ELISA), Burdorferi, TPHA, HIV/HTLV1, TB spot): négatif • PL du 21.11.2018: 1 élément, Protéines 0.54 g/L (pas d'immunofixation trouvée) • Biopsie glandes salivaires le 10.12.2018 (recherche neurosarcoïdose): pas d'anomalie • Contrôle immunologique (sérum) le 19.12.2018: Anticorps anti-Gangliosides (bilan négatif sauf GM2 Ak IgM: 72 % (Ref. Val. 50%)) • Suivi biologique (immunologie) le 30.01.2019: Anticorps Anti-Gangliosid GM2 IgM: < 50% (dans la norme) Bilan Maladie de Lyme (Lyme VlsE IgG et Lyme VlsE + OspC IgM): négatif le 30.01.2019 Bilan immunologique le 30.01.2019: Anticorps Anti-Gangliosid GM2 IgM: < 50% (dans la norme) Radiculopathie L5-S1 d'origine indéterminée (dégénérative +/- inflammatoire) avec • Canal lombaire étroit L3-L4 et L5-S1 • IRM médullaire 2016: Canal lombaire étroit L3-L5 d'allure constitutionnelle et acquise. Protrusion discale postérieure à large rayon de courbure en L4-L5 surtout en extra-foraminale gauche venant au contact de la racine L5 gauche. • ENMG 2016: atteinte radiculaire L5 • ENMG 30.11.2018: examen compatible avec radiculopathie L5-S1 ou une atteinte de la corne antérieure (?) Anémie hypochrome normocytaire hyporégénérative chronique d'origine indéterminée, résolutive • Gastroscopie 2017: sp • Vit B12 et folates dans la norme le 21.09.2018 Hypovitaminose D sévère à 8 ng/ml le 13.12.2018 Maladie de legg calve perthes bilatérale plus accentuée à G. Maladie de l'intestin d'origine indéterminée: • colonoscopie et gastroscopie en juin 2019 • sous IPP • pas d'AINS Maladie de l'oreillette avec alternance de fibrillation auriculaire rapide et de bradycardie jonctionnelle: • ETT du 13.02.2020 (Dr. X): dilatation modérée de l'OG. Fonctions systoliques globales et régionales du VG conservées (FE 60-70%). Maladie de Lyme traitée en 2013 Diverticulose depuis 2011 Épididymite gauche en 2006 Fracture orteil 2 pied gauche en 2006 Cupulolithiase en 2003 Maladie de Lyme traitée par antibiotiques il y a de nombreuses années (? anamnestique), considérée comme guérie. Antécédents familiaux: patient fils unique, pas d'enfant, pas de cousin proche, parents décédés (apparemment en bonne santé). Troubles de la marche et de l'équilibre après pose d'une prothèse de la hanche gauche et ostéophytectomie le 02.05.2019 Anémie normochrome normocytaire postopératoire Oedèmes des membres inférieurs d'origine incertaine DD: lymphoedème, mixte Suspicion hypothyroïdie subclinique le 10.05.19 Maladie de Marfan avec atteinte valvulaire aortique (et cardiaque?) Maladie de Ménière depuis 2008. Maladie de Ménière oreille droite probable en 2018 (anamnestique). Kyste hémorragique gauche chez Mme. Y primigeste primipare de 44 ans. • Laparoscopie en urgence avec adhésiolyse large, annexectomie gauche et salpingectomie droite sous AG le 14.01.19. • Analyse anatomo-pathologique de la pièce opératoire. Césarienne par Pfannenstiel. Hystérectomie totale conservatrice des ovaires par laparotomie selon Pfannenstiel (2015). Maladie de Ménière. Hypertension artérielle. Ostéoporose sous Calcimagon. Fibrillation auriculaire sous Sintrom. Insuffisance rénale chronique (KDIGO G2). Maladie de Ménières il y a 12 ans (avec séquelle d'hypoacousie bilatérale). Flou visuel à prédominance mono-oculaire gauche, le 07.10.2019: • suspicion initiale d'AVC DD: atteinte rétinienne • chez un patient sous anticoagulation pour une TVP gauche depuis le 04.10.2019 avec diagnostic d'EP bilatérales le 07.10.2019. Maladie de Morton bilatérale. Hallux valgus bilatéral. Polyarthralgies. Maladie de Paget. Maladie de Parkinson. Maladie de Parkinson d'origine idiopathique (suivi Dr. X). Troubles neuro-psychiatriques depuis 01/2017 probablement dans le contexte de maladie de Parkinson mal réglée. Fibrillation auriculaire chronique anticoagulée par Sintrom. Hypertension artérielle. Hyperuricémie. Claudication intermittente. Maladie de Parkinson. Hypothyroïdie. Hypertension artérielle. Polyneuropathie sensitive légère au niveau des membres inférieurs. Atrophie cérébrale visualisée à l'IRM en 2015. Maladie de Parkinson, sous Madopar 125 mg. Maladie de Parkinson. • sous traitement de Madopar. Maladie de Parkinson traitée. Hypothyroïdie. HTA. Polyneuropathie sensitive légère des MI. Atrophie cérébrale visualisée à l'IRM en 2015. Maladie de Parkinson (1996) avec • Syndrome akinéto-rigide et trémulant axial et surtout appendiculaire plus accentué aux membres G. • Trouble cognitif léger (MMSE à 24/30 et un test de l'horloge à 3/7 le 15.04.2019) • Troubles du sommeil • Dysautonomie avec labilité de la tension artérielle et constipation Maladie de Parkinson. Démence à corps de Lewy. Délire : Leponex 12.5 mg. Kyste pinéale radiologiquement stable. Maladie de Parkinson. HTA. Maladie de Parkinson. HTA. Maladie de Parkinson. HTA. Trouble de l'audition. Maladie de Parkinson. Insuffisance rénale chronique. Hypertension artérielle. Maladie de Parkinson. Insuffisance rénale chronique. Hypertension artérielle. Maladie de reflux gastro-oesophagien sur hernie hiatale avec • Oesophage de Barrett long et displasie de la muqueuse oesophagienne d'origine indéterminée le 19.02.2020. Maladie de Scheuermann dorsale. Trouble dépressif récurrent, actuellement en rémission (sous traitement antidépresseur). Troubles mentaux et du comportement liés à l'utilisation de sédatifs ou d'hypnotiques. Nombreuses hospitalisations pour crises douloureuses intermittentes de 2004 à 2006 (environ 12 hospitalisations en Valais) et de 2006 à 2019 (139 hospitalisations à l'Hôpital Daler à Fribourg), traitées par Normosang et glucose 10% i.v. pour suspicion de porphyrie intermittente non confirmée à ce jour (7.10.19). Suspicion de porphyrie aiguë intermittente, non confirmée à ce jour, avec: • 1995 : diagnostic de porphyrie hépatique aiguë avec atteinte neuroviscérale en décembre 1995 (Dr. X) sur la base de :• Anamnèse familiale positive (diagnostic de porphyrie posé chez sa mère) • Porphyrines érythrocytaires > 2000 nmol/l en 12.1995 en 01.1996, mais avec dosage normal dans les urines et les selles. • Porphyrines urinaires et fécales normales en 03.1997 • Syndrome douloureux du bras associé à des douleurs abdominales et du petit bassin en 2004, avec légère élévation des taux de d-ALA et de porphobilinogène dans les urines de 24h (mais avec dosage des porphyrines totales dans la norme) • Amélioration des douleurs après administration d’hémine-arginate (Normosang®, 3 mg/kg/jour ; maximum 250 mg/jour) et de glucose 10% i.v. • S/P nombreuses hospitalisations pour probables crises de porphyrie aiguë intermittente de 2004 à 2006 (environ 12 hospitalisations en Valais) et de 2006 à 2019 (139 hospitalisations à l’Hôpital Daler à Fribourg), traitées par Normosang® et glucose 10% i.v. • Porphyrines urinaires/créatinine dans les urines du 02.12.2016 (Stadtspital Triemli, Zürich) : porphyrines totales normales à 9.8 mmol/mol créat (N : < 30), acide aminolévulinique normal à 2.4 mmol/mol créat (N : < 2.5), porphobilinogène normal à 0.04 mmol/mol créat (N : < 1.25), uroporphyrine normale à 0.62 mmol/mol créat (N : < 4.6), heptacarboxyporphyrine normale à 0.1 mmol/mol créat (N : < 0.8), hexacarboxyporphyrine normale à 0.5 mmol/mol créat (N : < 2.2), pentacarboxyporphyrine normale à 0.2 mmol/mol créat (N : < 1.6), • coproporphyrine I normale à 1.3 mmol/mol créat (N : < 5.8), coproporphyrine III normale à 9.8 mmol/mol créat (N : < 21). • Porphyrines fécales du 08.12.2016 (Stadtspital Triemli, Zürich) : coproporphyrine I normale à 4.17 nmol/g de poids sec (N : < 20), coproporphyrine III normale à 1.26 nmol/g de poids sec (N : < 12), protoporphyrine normale à 31.4 nmol/g de poids sec (N : < 80), quotient coproporphyrine III/coproporphyrine I normal à 0.3 (N : < 2) • Screening des porphyrines plasmatiques du 02.12.2016 (Stadtspital Triemli, Zürich) : négatif (scan par fluorescence) • Activité de la Porphobilinogène (PBG) – déaminase (appelée également Hydroxyméthylbilane – synthase ou HMBS) du 02.12.2016 : normale à 100 pmol/mg*h (N : 66-126) • Consultation spécialisée des porphyries du 02.12.2016 (Dr. X, Stadtspital Triemli, Zürich) : un diagnostic de porphyrie aiguë (même en phase de latence) est écarté. Proposition de stopper au plus vite le Normosang® (risques de thrombophlébites sévères et de surcharge martiale). Maladie de Still chez l'adulte Maladie de Verneuil. Maladie de Verneuil avec : • fissurectomie selon Ferguson modifié à 02, 07 et 11h en position gynécologique, bloc pudendal en électif le 18.01.2017 • examen anal sous narcose avec drainage et mise en place d'un fil de Seton au niveau de plusieurs trajets fistuleux extra-sphinctériens le 05.10.2016 • incision-drainage d'abcès péri-anal le 23.10.2008 (Dr. X) • excision d'abcès périnéal à 10-12 h en position gynécologique le 15.06.2017. Status post-drainage d'un kyste sacro-coccygien surinfecté le 12.11.2006. Status post-excision d'un kyste sacro-coccygien le 11.12.2006. Maladie de Wegener • Diagnostiqué en 1982 • Traitement par corticothérapie Hyperparathyroïdie tertiaire (status post-parathyroïdectomie en 2001) Cardiomyopathie hypertrophique (probable amyloïdose cardiaque), rythmique et ischémique : • Fibrillation auriculaire anticoagulée par Sintrom • Stenting de l'IVA proximale le 08.08.2018 • FEVG conservée ; FE 70 % Hypertension artérielle Hypercholestérolémie traitée Adénocarcinome moyennement différencié au sein d'un polype tubuleux du sigmoïde pT1 pN0 (0/13) L0 V0 Pn0 R0 M0 • Date du diagnostic : 10.07.2018 • Status post-résection endoscopique du polype le 04.07.2018 (Dr. X) • Histopathologie (Promed P2018.7685) : adénocarcinome moyennement différencié, invasif s'étendant de manière étendue jusqu'à la tranche de section profonde du fragment prélevé • Sigmoïdectomie avec iléostomie de protection le 03.10.2018 • CT-Scan thoraco-abdominal du 17.07.2018 : absence de métastase à distance visible • CEA le 13.07.2018 : 3 ng/ml • Adhésiolyse et fermeture d'iléostomie le 20.12.2018 (Dr. X) Maladie de Wegener diagnostiquée en janvier 2018, avec : • ANCA positif (PR3-ANCA 167.6 UI/ml), anti-GBM négatif, C3 1.58 g/l (augmenté), C4 0.31 g/l (normal), FAN 80 (homogène) • Atteinte pulmonaire sévère : abcès pulmonaires aseptiques, ulcère paratrachéal droit sous-glottique, sténoses multi-étagées avec desquamation trachéale, trachéomalacie débutante • Insuffisance rénale sur glomérulonéphrite rapidement progressive le 03.01.2018 • Pétéchies des membres inférieurs le 03.01.2018 • Arthralgies (chevilles et poignet G>D) Scléromalacie de l'œil gauche sous Azathioprine jusqu'en janvier 2020 Insuffisance rénale terminale sur glomérulonéphrite rapidement progressive avec diurèse conservée : • Dialyse 3x/semaine depuis le 01.02.2018 par Permacath jugulaire droite • Confection d'une fistule artério-veineuse ulno-basilique membre supérieur gauche (Dr. X) 11/2018 • Status post angioplastie de la veine basilique transposée à son départ et de l'anastomose entre la veine basilique et la veine céphalique par accès artériel 20/2018 (Dr. X et Dr. X) Cardiopathie hypertensive • ETT 01/2018 (Dr. X) : FEVG 75%. Cardiopathie hypertrophique homogène modérée. HTAP minime (PAPs 47mmHg) Diabète cortico-induit Hypertension artérielle Goutte Gonarthrose droite Maladie de Whipple classique avec atteinte digestive le 14.02.2020 : • diarrhées chroniques depuis avril 2019 après un voyage en Thaïlande Tropheryma Whipplei positif dans : • les selles à 2 reprises le 11.01.2020 (7600 copies/ml) et le 10.02.2020 (2000 copies/ml) • la salive le 06.02.2020 (18'200 copies/ml) • les biopsies duodénales le 10.02.2020 (100 copies/ml) 18.09.2020 : OGD+colonoscopie, histopathologie : duodénite aiguë ulcérée avec oedèmes, métaplasie fovéolaire et signes de régénération épithéliale. Pas d'agents pathogènes au PAS • PCR Tropheryma Whipplei négative 05.11.2019 : OGD+biopsies • persistance de l'aspect ulcéré/atrophique duodénal • histopathologie : muqueuse duodénale dans la limite de la norme. Absence d'atrophie villositaire. Absence d'éléments parasitaires visualisés 24.12.2012 : colonoscopie : tatouage en amont et un aval d'un adénocarcinome du côlon transverse 11.01.2020 : PCR Tropheryma Whipplei dans les selles positif (7600 copies/ml) 06.02.2020 : hospitalisation pour aggravation des diarrhées et poursuite du bilan avec recherche C. difficile, gastroscopie étagée+biopsies (PCR Whipple et pathologie), coloration PAS, PCR selles Whipple, analyse des selles 07.02.2020 OGD : persistance d'une duodénite micro-ulcérée, Whipple négatif 06.02.2020 : PCR Tropheryma Whipplei urine et salive : négatif dans les urines, positif pour la salive à 18'200 copies/ml; PCR selles et sang consultation ophtalmologique fin 2019 : pas d'argument pour une atteinte inflammatoire (examen non dédié) Dr. X CT abdominal 11.01.2020 : épaississement pariétal de la jonction gastro-oesophagienne, suspicion de subiléus fonctionnel. Absence de signe de perforation digestive ou de colite. Pas d'abcès ou de masse intra-abdominale sérologie helminthes avec séjour tropical du 06.02.2020 : négative Maladie des griffes du chat il y a 10 ans. Hernie discale il y a 40 ans. Pneumopéritoine post-coloscopie le 05.11.15 sur probable perforation caecale post-exérèse de polype. Hypokaliémie. Maladie des surrénales sous traitement de Florinef depuis la naissance, suivi au CHUV Maladie diverticulaire chronique avec : • Colectomie gauche oncologique par laparotomie et anastomose primaire colorectale latéro-terminale mécanique le 10.04.2019 • Pathologie Promed P2019.4290 : Diverticulose du gros intestin avec sévère diverticulite active, largement ulcéro-phlegmoneuse, abcédante et focalement perforante, réaction inflammatoire gigantocellulaire floride de type à corps étranger sur résidus de cellulose/matériel fécal et focalement sur fils, oedème et important remaniement fibroblastique de la sous-séreuse et péritonite fibrino-leucocytaire. Pseudo polypes inflammatoires et polypes hyperplasiques de la muqueuse colique. Pas de dysplasie épithéliale ni de tissu néoplasique malin, notamment carcinomateux. • Abcès paracolique gauche Erysipèle du MIG en 2018 Atteinte de la coiffe des rotateurs épaule D le 07.07.2017 Luxation IPP 4e rayon main D le 07.07.2017 Pancréatite aiguë d'origine biliaire en février 2011, hospitalisation du 24.02.2011 au 01.03.2011 Appendicectomie par tomie Amygdalectomie Choléstase avec sludge dans la voie biliaire principale • ERCP le 13.07.2011 avec extraction de sludge cholédocien et papillotomie Bactériémie à S. dysgalactiae multisensible le 15.08.2018 • sur dermohypodermite (plaie du 2ème orteil gauche surinfectée, avec érysipèle évoluant depuis 1 mois, en péjoration le 13.08.2018) Maladie d'Osgood-Schlatter, bilatéral, G > D. Maladie d'Osgood-Schlatter du genou gauche. Maladie du sinus avec : • Holter du 26.04.2019 : fibrillation auriculaire paroxystique (sous Eliquis) avec pauses de 5 secondes à l'arrêt de la fibrillation auriculaire • échocardiographie du 26.04.2019 : FEVG à 65%, oreillette gauche discrètement dilatée. • pose pacemaker le 02.05.2020 (Dr. X). Gastrite chronique (sous Nexium). Tunnel carpien ddc. Maladie du sinus avec pauses à 10 secondes, pose de pacemaker le 26.02.2013 (Dr. X) : • Pacemaker : Advisa DR MRI A3DR01 - PZK650978S • Implantation : 26.02.2013 • Mode : AAIR-DDDR et fréquence de base : 60 battements par minute Fibrillation auriculaire paroxystique (2018) • Sous Xarelto Récidive biochimique après prostatectomie radicale pour carcinome prostatique pT2 pN0 cM0 G2 en 2004 : suivi urologique par Dr. X (Fribourg) puis Dr. X (Fribourg), avec : • Trouble du sommeil et troubles dépressifs • Troubles de la marche et de l'équilibre d'origine multifactorielle Épisode dépressif moyen Troubles cognitifs légers d'origine non spécifiée Maladie fibrokystique bilatérale. Gastrite chronique traitée par Pantozol. Maladie hypertensive sévère avec atteinte clinique d'organes-cibles : • Absence d' HVG démontrée à l'échocardiographie du 23.12.2019, (Dr. X); FEVG conservée à 65%, dysfonction diastolique modérée (grade II), • HTA compliquée de : 1. Pics hypertensifs a) 14.12.2019 TAs max. à 210 mmHg avec manifestation angoreuse; b) 19.12.2019 TAs max. à 190 mmHg avec OAP (Killips II) sur dysfonction principalement diastolique : • troponines sans cinétique • NT-proBNP Nadir à 3742 ng/l 2. Atteinte cérébrale (encéphalopathie) • céphalée clinique le 14.12 avec hyponatrémie à 125 mmol/l, hypo-osmolaire /DD iatrogène (Citalopram) 3. Poussée d'insuffisance rénale aiguë - Akin 1 (19.12.2019) sur fond d'insuffisance rénale chronique (MDRD à 46 ml/min) : • échographie artères rénales (24.12.2019) : pas de sténose mais index de résistance très élevé au niveau rénal, compatible avec une atteinte parenchymateuse. Maladie intestinale inflammatoire chronique (RCIUH), a.e. Morbus Crohn (08/2018) • sous Prednison • depuis août 2019 sous Stelera thérapie dose, la dernière le 26.6.2019 (02.08.2019 ?) • CT abdo le 05.07.2019 : épaississement de la paroi de l'iléon à proximité de l'anastomose iléo-anale, ganglions lymphatiques régionaux élargis, pas d'abcès, pas de liquide libre, pas d'air libre • Suspicion de maladie de Crohn avec foyer de 10 cm qui se trouve entre 140 et 150 cm de l'angle de Treitz, avec deux sténoses courtes localisées d'une longueur maximale de 1 cm à 140 de l'angle de Treitz (1 cm de lumen) et à 150 cm de l'angle de Treitz (avec un lumen estimé à 7 mm) et creaping fat au niveau des deux sténoses • Status post-colectomie sub-totale en 2000 pour suspicion de RCUH avec anastomose iléo-anale en J-Pouch • Pouchite chronique sur procto-colectomie (2000 en Inde) sur RCUH/ Maladie de Crohn depuis 1999 • procto-colectomie avec poche iléo-anale en 2000 • dilatation répétitive d'une sténose anale en 2001 • traitement par Corticothérapie jusqu'en 2009, Imurek et Remicade de 2009 à 2012 • abcédation pelvienne avec fistulisation au niveau de la poche iléo-anale avec iléus en 2012 • Subiléus récidivant sur sténose serrée de l'iléon distal de la Pouch iléo-anale • inflammation chronique de la poche iléo-anale avec plusieurs exacerbations sous Budenofalk depuis 2014 • Sepsis sévère sur poussée de Pouchite en octobre 2016 • Pouchoscopie 14.03.2016 et en janvier 2017 (Dr. X) • poussée le 05.06.2017 traitée par Lévofloxacine Diarrhées aqueuses associées à des douleurs épigastriques le 02.02.2020 DD sur gastro-entérite, poussée de MICI • sous Prednisone 5 mg dès le 02.02.20 Hypertonie artérielle • avait du Lisinopril 10 mg, mis en pause en juillet pour cause d'hypotension Hétérozygote alpha thalassémie (ED 06/2009) Anémie chronique hypochrome microcytaire sur : • Malabsorption sur résection intestinale • Thalassémie Alpha hétérozygote (diagnostiquée en 06/2009) Maladie liée aux IgG4, récidive avec atteintes pulmonaires, ganglionnaires, cutanées, viscérales, cardiologiques (cf Dx2) Diagnostic en octobre 2014 • bronchoscopie EBUS le 24.01.14 (Dr. X) • Cytologie (C530.14) : lymphocytose, éléments de granulome, pas d'argument de malignité • Biopsie (P753.14) : pneumonie organisée et destructive, granulomes à cellules épithéloïdes, nécrose focale centrale dépôts silico-anthracosiques, pas de tissu néoplasique • Immunohistochimie : > 100 plasmocytes IgG4 par champ, compatible avec une maladie à IgG4 • syndrome sec bilatéral des glandes parotides et sous-mandibulaires • Ac anti-SSA et SSB négatifs • Biopsie de la glande parotide droite le 07.10.2014 (P9039.14) : sialadénite chronique en partie sclérosante, riche en plasmocytes avec nette prédominance d'IgG4 ainsi que la présence de quelques follicules B de type réactionnel. • RTUP le 22.08.2014 (Dr. X) : • Biopsie (P7567.14) : cellules myofibroblastiques avec composante plasmocytaire compatible avec maladie à IgG4, signes d'hyperplasie glandulaire, discrète prostatite focale. • vasculite leucocytoclasique des membres inférieurs • PBM le 29.10.2014 (Dr. X) (P9678.14) : légère hyper-cellularité, pas d'argument pour une infiltration maligne • Anciennement sous Mabthera • Prednisone en schéma dégressif jusqu'au 15.11.19 Maladie poly-glandulaire auto-immune avec diabète depuis 2003 et grave Basedow depuis 1996 Polymyalgia rheumatica sous corticoïdes Hernie discale L4-L5 Coxarthrose droite invalidante Le 01.10.2013, Dr. X : arthroplastie totale de la hanche droite par voie minimalement invasive Maladie psychiatrique X • hospitalisation à Marsens jusqu'au 21.02.2020 Maladie rhumatologique inflammatoire avec affectation inconnue traitée par Méthotrexate per os 1x/semaine, Lyrica et suivi par Dr. X Pic hypertenseur le 14 février 2020 (jusqu'à 200 mmHg systolique) avec 1x Adalat 20 mg sur Tafers NFS et Nifédipine en réserve Cholesistectomie Césarienne Etat confusionnel aigu hypoactif DD hyponatrémie dans le cadre de l'encéphalopathie connue (ED 2011) 07/2017 Reflux gastro-oesophagien, sous Pantozol, actuellement en pause Maladie thromboembolique anticoagulée avec : • status après embolie pulmonaire centrale le 31.01.2020 - Thrombus a. pulm. droite, segmentaire et sub-segmentaire lobe supérieur et moyen droite, sub-segmentaire gauche droite Maladie thrombo-embolique anticoagulée par Sintrom : • Embolies pulmonaires à répétition en 2009 Maladie thrombo-embolique anticoagulée par Sintrom. Thrombose veineuse profonde du membre inférieur gauche à plusieurs reprises. Embolie pulmonaire en 1995. Tachycardie supraventriculaire connue. Hémorragie abdominale il y a 24 ans. Hernie hiatale. Maladie thromboembolique avec : • Embolie pulmonaire centrale bilatérale récidivante à risque intermédiaire/haut avec cœur pulmonaire aigu le 03.02.2020 • PESI : 86 points Maladie thrombo-embolique d'étiologie indéterminée avec multiples thromboses : • diagnostic 22.12.2018 • mise en place d'un filtre CAVE le 17.08.2018 • anticoagulation par Eliquis Maladie thrombo-embolique secondaire à la maladie inflammatoire intestinale avec : • embolie pulmonaire G en mai 2012 • embolie pulmonaire du lobe inférieur D le 03.05.2013 • thrombose de la branche G de la veine porte le 02.05.2013 • sous anticoagulation par Xarelto 20 mg Maladie thrombo-embolique sous Sintrom, INR le 29.01.2020 > 5,5. • status après embolie pulmonaire et thrombose veineuse profonde. • status après syncope le 08.12.2012 sur embolie pulmonaire bilatérale Maladie thrombo-embolique sous Sintrom, INR le 29.01.2020 > 5,5. • status-post embolie pulmonaire • status-post syncope le 08.12.2012 sur embolie pulmonaire bilatérale • status-post thrombose veineuse profonde. Insuffisance rénale chronique de stade III. Hypertension artérielle. Hypercholestérolémie. Syndrome des apnées obstructives du sommeil (SAOS) non appareillé. Maladie de Parkinson. Dysphagie d'origine mixte (mécanique et moteur) avec : • diverticule de traction du tiers distal de l'oesophage • troubles moteurs oesophagiens probablement d'origine centrale (maladie de Parkinson). Troubles bipolaires. Polyneuropathie des membres inférieurs. Syndrome de dépendance à l'alcool, actuellement patient abstinent depuis juin 2019. Maladie thrombo-embolique veineuse • embolie pulmonaire segmentaire apicale du lobe inférieur D dans le cadre d'une anticoagulation infra-thérapeutique par Sintrom le 05.01.2017 • TVP gauche en 1983 et TVP droite en 2005 avec embolie pulmonaire Fibrillation auriculaire permanente anticoagulée par Sintrom Diabète de type II non insulino-requérant • HbA1c 6.6 % le 10.03.2014 Insuffisance veineuse chronique de stade C6 à G et C4B à D avec • ulcère d'origine veineux malléolaire interne G • ulcère d'origine indéterminée à la face latéro-antérieure de la jambe G ; DD : Martorell, vasculitique • phlyctène en regard de la malléole interne D • angioplastie d'une sténose serrée de l'artère tibiale antérieure moyenne, recanalisation de l'artère tibiale postérieure jusqu'au niveau de la cheville G le 12.01.2017 Insuffisance rénale chronique stade G3A1 • DFG 50 ml/min selon CKD-EPI le 16.09.2019 Maladie thrombo-embolique veineuse • embolie pulmonaire segmentaire apicale du lobe inférieur D dans le cadre d'une anticoagulation infra-thérapeutique par Sintrom le 05.01.2017 • TVP gauche en 1983 et TVP droite en 2005 avec embolie pulmonaire Fibrillation auriculaire permanente anticoagulée par Sintrom Diabète de type II non insulino-requérant • HbA1c 6.6 % le 10.03.2014 Insuffisance veineuse chronique de stade C6 à G et C4B à D avec : • ulcère d'origine veineux malléolaire interne G • ulcère d'origine indéterminée à la face latéro-antérieure de la jambe G ; DD : Martorell, vasculitique • phlyctène en regard de la malléole interne D • angioplastie d'une sténose serrée de l'artère tibiale antérieure moyenne, recanalisation de l'artère tibiale postérieure jusqu'au niveau de la cheville G le 12.01.2017 Insuffisance rénale chronique stade G3A1 • DFG 50 mL/min selon CKD-EPI le 16.09.19 Maladie thrombo-embolique veineuse, avec : • 05.03.2013 : embolies pulmonaires bilatérales centrales et lobaires, ainsi que segmentaires du lobe inférieur gauche • Facteur de risque thrombo-emboliques veineux : anamnèse familiale positive (antécédent d'embolie pulmonaire idiopathique chez son fils cadet, Mr. Y, à l'âge de 21 ans) • Bilan de thrombophilie ciblé effectué en 2008 : recherche de la mutation Leiden du facteur V non concluante (résultat contradictoire dans le rapport à disposition) • Bilan de thrombophilie ciblé du 05.07.2000 : recherche de l'anticoagulant lupique négative • US Doppler des membres inférieurs du 17.03.2014 : absence de thrombose veineuse profonde • Bilan de thrombophilie ciblé du 17.07.2019 : pas de déficit en antithrombine, pas de déficit en protéine C ni en protéine S, absence de résistance à la protéine C activée (traduisant l'absence de mutation Leiden du facteur V) et absence de la mutation G20210A de la prothrombine • Traitement : anticoagulation thérapeutique par Sintrom pendant 10 mois (jusqu'au 19.12.2013), puis par Aspirine cardio 100 mg par jour en prévention secondaire Reflux gastro-oesophagien traité par Lansoprazole Hypercholestérolémie traitée Diverticulose sigmoïdienne avec hémorroïdes internes de grade I (colonoscopie du 22.05.2019) Hernie hiatale avec endobrachyoesophage (muqueuse de Barrett à l'OGD du 22.05.2019) Surdité bilatérale (depuis 2017, appareillée) Maladie thrombo-embolique veineuse avec : • Embolies pulmonaires 2018 • TVP 2018 Opération colonne lombaire 2018 sur probable sténose lombaire (rappatrier les infos chez le MT) Pneumonie communautaire du lobe moyen droit sans germe identifié le 29.12.2019 Décompensation cardiaque à prédominance droite dans le contexte infectieux le 29.12.2019 Bradycardie sinusale asymptomatique à 50/min le 29.12.2019 Hyperkaliémie 5.2 mmol/L le 29.12.2019 Maladie thrombo-embolique veineuse le 10.02.2020 avec : • embolie pulmonaire segmentaire multiple à droite et postéro-basale gauche. • Thrombose veineuse profonde. Maladie tri-tronculaire • NSTEMI subaigu le 27.07.2011 • circonflexe proximale chroniquement occluse, IVA moyenne avec 2 stents, coronaire droite rétroventriculaire avec 1 stent • Fraction d'éjection VG 33 %. Maladie tri-tronculaire : • STEMI antérieur sur occlusion aiguë de l'IVA moyenne traitée par la mise en place de 2 stents actifs (IVA moyenne et distale) le 14.12.2014 • sténose significative de la Cx moyenne à la bifurcation de la 2ème marginale : PTCA et mise en place d'un stent actif le 22.12.2014 en électif (Dr. X) • lésion à la limite de la pertinence hémodynamique de la CD moyenne et distale • dysfonction ventriculaire G avec hypokinésie antéro-apicale et FEVG à 40 % (22.12.2014) Hypercholestérolémie Maladie ulcéreuse sur prise d'AINS. Maladie ulcéreuse sur prise d'AINS, le 03.02.2020. Hypertension artérielle, le 03.02.2020. Maladie veineuse chronique stade Ci selon la classification CEAP. Thrombose veineuse profonde des 2 veines péronières droites et d'une veine soléaire externe. Malaise d'origine indéterminée • Multiples EP (CT du 04.06.2019, CT du 07.06.2019). • TVP courte de la VFC gauche dans le prolongement d'une TVP de la VFP (CT du 11.06.2019 et EchoDoppler 12.06.2019): probablement par compression de l'hématome de la cuisse, DD: voie veineuse centrale retirée entre 04 et 07.06.2019 • St.p. crossectomie ddc, Stripping long à gauche, Stripping court à droite, Phlébectomie ddc le 27.09.2016 (Dr. X) dans un contexte d'insuffisance veineuse bilatérale sur importante varicose tronculaire des deux grandes veines saphènes Malaise Malaise Malaise Malaise Malaise Malaise Malaise Malaise Malaise Malaise Malaise. Malaise. Malaise. Malaise. Malaise. Malaise. Malaise. Malaise. Malaise. Malaise. Malaise. Malaise. Malaise. Malaise. Malaise. Malaise. Malaise. Malaise. Malaise. Malaise. Malaise. Malaise. Malaise. Malaise. Malaise aspécifique d'origine indéterminée. DD: anxiété, sur syndrome de Barlow. Malaise avec ou sans perte de connaissance. Malaise avec PC et tachypnée. Malaise avec perte de connaissance. Malaise avec perte de connaissance d'origine orthostatique probable vs hypovolémie sur déshydratation le 14.02.2020. Malaise, avec perte de connaissance en post-prandial. Malaise avec perte de connaissance et contusion du nez le 17.07.2017. Malaise avec perte de connaissance et tachypnée. Malaise avec perte de connaissance le 20.02.2020. DD: hypoglycémie. DD: sevrage alcoolique/benzodiazépines. Malaise avec probable perte de connaissance d'origine indéterminée le 07.01.2016 Anémie normochrome normocytaire d'origine indéterminée le 07.01.2016. Malaise d'allure vagale • pas d'arguments pour une origine cardiaque ou épileptique. Malaise dans un contexte d'alcoolisation aigue le 07.02.2020. • Alcoolémie 3.68. Malaise dans un contexte d'OH aigu. Malaise • DD: crise d'angoisse • surdosage de Deanxit. Malaise de probable origine vaso-vagale le 08.02.20. DD: angoisse. Malaise de probable origine vaso-vagale le 08.02.20 Hernie discale Vertiges probablement orthostatiques dans le contexte d'un syndrome grippal Gonalgie D sur probable poussée d'arthrose Infection urinaire compliquée à E. coli janvier 2020 Légère hypotension artérielle symptomatique. DD: sur Temesta. • Surveillance clinique. Malaise d'origine probablement vaso-vagal le 26.05.2016 Lésions bitronculaires avec: • S/p mise en place d'une stent au niveau de l'artère interventriculaire antérieure moyenne • Sténose significative de l'artère coronaire droite proximale. • Succès d'angioplastie de l'artère coronaire droite proximale avec implantation de 1 stent actif. • Coronarographie le 14.05.2018 (Dr. X) • FEVG à 35% en 2017 Malaise d'origine inconnue avec perte de connaissance 2010 Troubles neurologiques peu spécifiques 2013 • DD: AVC ischémique sylvien somatique gauche • avec CT sp • avec proposition d'IRM ambulatoire (pas effectuée par Mr. Y) • avec proposition de ttt par Aspirine cardio (jamais pris par Mr. Y) Troubles de l'adaptation le 03.07.2016 Plaie superficielle au niveau de la pulpe de la phalange distale du pouce gauche le 11.03. Traumatisme lombaire Malaise d'origine indéterminée le 01.05.18: • avec NIHSS à 1 • dans contexte de conflits de couple • paresthésie fluctuante MSG Troubles mixtes électrolytiques le 01.05.18 • avec hypomagnésémie à 0.77 mmol/l • avec hypophosphatémie à 0.55 mmol/l • avec hypokaliémie à 3.3 mmol/l Contusion du genou gauche avec suspicion d'atteinte du LCA et du ménisque médiale le 20.11.2018. Malaise d'origine indéterminée le 29.02.2020. • NIHSS 2 points avec discrète ataxie membre supérieur gauche et légère héminégligence gauche, probablement séquellaire du dernier AVC en 2016 • diagnostic différentiel: vaso-vagale sur possible fausse-route, arythmie. Malaise d'origine indéterminée. DD: manque de sommeil, angoisse. Malaise d'origine orthostatique sans perte de connaissance ni traumatisme crânien le 07.01.2020. Malaise d'origine probablement vagal le 24.02.2020. Malaise d'origine probablement vagale sur gastroentérite. Malaise d'origine probablement vaso-vagale le 26.05.2016. Malaise d'origine vaso-vagale en novembre 2010. Probable gastrite en novembre 2010. Contusion costale gauche en novembre 2010. Crise hypertensive en janvier 2010. Probable sinusite avec surinfection bactérienne. Syncope d'origine probablement mixte avec composante vaso-vagale et orthostatique le 24.12.2019. • Test de Schellong positif. Malaise d'origine vaso-vagale le 23.02.2020. Malaise grave du nouveau-né sur probable reflux le 19.07. Reflux gastro-oesophagien le 19.07. Malaise hypoglycémique. Malaise le plus probablement d'origine vagale dans un contexte d'état fébrile et déshydratation. Réassurance, poursuite du traitement par Pretuval et Solmucalm instauré à domicile. La patiente reconsulte en cas de récidive des symptômes. Malaise lipothymique sur mastite fébrile le 28.02.2020. Malaise matinaux répétitifs en cours d'investigation avec actuellement un Reveal (Dr. X) Maladie Alzheimer sous Mémantine et Donepezil. Malaise, probablement d'origine vaso-vagale le 05.02.2019 avec: • Prodromes: voile noir, vertige, nausées et vomissements • Suite à une infiltration vertébrale de corticostéroïdes Parotidite en 2015 Pancréatite aiguë d'origine biliaire le 28.02.2014 Laparoscopie exploratrice avec cholécystectomie en électif le 05.06.2012 pour cholécystite chronique Hystérectomie totale avec annexectomie unilatérale en 1977 Ablation de polypes dans la vessie Infection urinaire basse le 13.09.18 • chez Mme. Y avec infections urinaires à répétition Tests de la cognition du 27.09.2018 : MMSE à 30/30 Malaise, probablement d'origine vaso-vagale le 05.02.2019 avec: • Prodromes: voile noir, vertige, nausées et vomissements • Suite à une infiltration vertébrale de corticostéroïdes Parotidite en 2015 Pancréatite aiguë d'origine biliaire le 28.02.2014 Laparoscopie exploratrice avec cholécystectomie en électif le 05.06.2012 pour cholécystite chronique Hystérectomie totale avec annexectomie unilatérale en 1977 Tuberculose pulmonaire en 1946 sans traitement médicamenteux Ablation de polypes dans la vessie Infection urinaire basse le 13.09.18 • chez Mme. Y avec infections urinaires à répétition Tests de la cognition du 27.09.2018 : MMSE à 30/30 Malaise probablement orthostatique avec hypoglycémie le 27.02.2020. Malaise probablement vaso-vagal Favorisé par le contexte péri-infectieux Malaise sans PC ou palpitation. Malaise sans perte de connaissance. Malaise sans perte de connaissance. Malaise sans perte de connaissance et sans traumatisme crânien. Cystite simple le 21.01.2020. Douleurs du bas ventre d'origine indéterminée le 10.02.2020. Trouble dépressif d'adaptation le 10.02.2020. Malaise sans perte de connaissance et sans traumatisme crânien. Cystite. Cystite simple le 21.01.2020. Malaise sans perte de connaissance probablement d'origine vaso-vagale (position prolongée debout). Malaise sur GEA à Rotavirus (DD malaise vaso-vagal ou sur déshydratation) Urine, laboratoire, PL Bolus 20 ml/kg NaCl 0.9% 1x Glucosalin entretien du 15 au 16.09 Monitoring cardio-respiratoire du 15 au 17.09 Déshydratation légère à modérée sur GEA à Rotavirus avec légère augmentation des transaminases Analyses de selles Bolus 20ml/kg en 1h de NaCl 0.9% Glucosalin entretien du 15 au 16.09 Antalgie en R OMA droite Algifor 10 mg/kg 3x/j dès le 17.09 Naaprep dès le 17.09 Triofan dès le 17.09 Malaise sur hypotension orthostatique Malaise sur prise de Morphine aux Urgences. Malaise sur prise de Morphine aux Urgences. Malaise sur probable reflux DD sur hypoglycémie 09.2015 Réaction anaphylactique grade 3 mars 2017 (oeufs), grade 2 août 2018 (non identifiée) Malaise sur probable sténose aortique modérée à sévère le 12.07.2019 • récurrent selon famille Chute le 12.07.2019 avec TC sur malaise d'origine cardiaque. Embolie pulmonaire étendue bilatérale idiopathique en 2002 Luxation épaule D et neurapraxie post-traumatique du nerf axillaire D Embolie pulmonaire bilatérale massive dans les 2 artères pulmonaires en 2013 • mutation facteur V Leiden Malaise sur probable sténose aortique modérée à sévère le 12.07.2019. Chute le 12.07.2019 avec traumatisme crânien sur malaise d'origine cardiaque. Sintrom supra-thérapeutique le 12.07.2019. IRA AKIN I d'origine mixte avec fraction d'éjection de l'urée à 40%. Pneumonie basale droite traitée à domicile en avril 2013. Embolie pulmonaire étendue bilatérale idiopathique en 2002. Luxation de l'épaule droite et neurapraxie post-traumatique du nerf axillaire droit. Embolie pulmonaire bilatérale massive dans les 2 artères pulmonaires avec : • mutation facteur V Leiden avec antécédent d'embolie pulmonaire et arrêt du Sintrom il y a 3 semaines • possible infarctus pulmonaire secondaire • sous Sintrom dès le 03.10.2013. Pneumonie basale droite en 2013. Malaise sur reflux gastro-oesophagien probable Malaise vagal dans le contexte d'une virose Malaise vagal déclenché par les douleurs Malaise vagal. • hypotension avec perte de contact durant quelques secondes. Malaise vagal sur douleur Malaise vagal sur épigastralgie le 19.05.2016. Malaise vagal sur vomissements le 18.09.2017. Plaie infectée de la face dorsale de O1-P2 à gauche le 18.09.2017. Révision de la plaie, prise de prélèvements et rinçage (OP le 21.09.2017). Infection des voies respiratoires supérieures, d'origine probablement virale, le 25.03.2019 Malaise vaso-vagal. Malaise vaso-vagal. Malaise vaso-vagal. Malaise vasovagal, le 29.02.2020, avec : • possible infection virale débutante. Malaise vaso-vagal probable le 19.02.2020. Malaise vaso-vagal probable le 05.02.2020. Malaise vaso-vagal sur angoisse. Malaise vaso-vagal sur douleur avec perte de connaissance, sans traumatisme crânien, le 08.01.2020 Malaise vaso-vagal sur douleurs le 14.02.2020, avec hypotension à 87 mmHg systolique. Malaise vaso-vagal sur FA de découverte inaugurale le 13.02.2020 • avec légère PC, sans TC • FA à 92/min Malaise vaso-vagal sur probable stress orthostatique le 08.02.20. Malaises à répétition Malaises à répétition avec perte de connaissance le 22.01.2018 • sur hypotension orthostatique dans le contexte de déshydratation • sans traumatisme crânien. Multiples embolies pulmonaires en mars 2011. Crise d'épilepsie inaugurale le 11.11.2008. Fracture-tassement split A2.3 de L3 le 11.10.2008 : • cyphoplastie L3 le 14.10.2008 (Dr. X) avec fuite musculaire paravertébrale de ciment. Fracture-tassement vertébral D7-D11 sur chute pendant une crise d'épilepsie : • cyphoplastie D7 des 2 côtés, D8 D, D9 G, D10 D et D11 G le 14.01.2009 (Dr. X). AVP piéton/voiture à faible cinétique le 20.02.2017 avec : • fracture crête iliaque gauche plurifragmentaire, traitée conservativement • fracture épineuse de C5 et S1, traitée conservativement • fracture col mandibulaire gauche • fractures du nez • fracture des côtes 2 à 6 gauche. Dilatation endoscopique au ballonnet pour sténose peptique sur oesophagite de reflux (2009). Hémorragie digestive haute sur érosions oesophagiennes (2012 et 2009). Status post-ostéosynthèse par plaque Philos 3 trous le 22.05.2018 d'une fracture sous-capitale et de la grande tubérosité humérus proximal gauche le 19.05.2018. Changement de vis et complément de vissage de la plaque Philos humérus G (OP le 03.09.2018). Ethylisation aiguë sur dépendance à l'alcool • le 14.01.2019 : 2.71 • syndrome de dépendance à l'alcool avec multiples hospitalisations pour éthylisation aiguë • troubles de la marche avec vertiges rotatoires persistants. Institutionnalisation en EMS volontaire. Troubles électrolytiques multiples avec : • Hypocalcémie à 1.03 mmol/l • Légère hypokaliémie à 3.5 mmol/l • Hypomagnésémie à 0.59 mmol/l. Trouble de l'adaptation avec risque d'hétéro-agressivité • hospitalisation en PAFA à Marsens. Idées suicidaires scénarisées en 2016. Malaises avec perte de connaissance à répétition, d'origine indéterminée, DD : hypotension orthostatique; épilepsie; sclérose en plaques (investigations en cours); composante psychologique non exclue. Deux accouchements par voie basse. Entorse du Chopart pied droit le 01.11.2017. Malaises sur troubles de rythme type BAV 2° Mobitz II et TV polymorphes non soutenus, récidivants • Holter effectué en ambulatoire. • coronarographie le 20.07.2016 : pas de lésion coronarienne. Surveillance rythmique. Sérologie de Lyme : négative. IRM cardiaque le 21.07.2016. Dépistage hémochromatose (ferritine) : négatif. Pose de pace-défi le 22.07.2016 (Dr. X) : Medtronic DAI en sous-claviculaire gauche, AAI-DDD (50-150), contrôle de la plaie à J10 par le médecin traitant, contrôle du défibrillateur dans 4 à 6 semaines. Malaises sur troubles de rythme type BAV 2° Mobitz II et TV polymorphes non soutenus, récidivants • Holter effectué en ambulatoire.• coronarographie le 20.07.2016: pas de lésion coronarienne • Surveillance rythmique • Sérologie de Lyme: négative • IRM cardiaque le 21.07.2016: • Dépistage hémochromatose (ferritine): négatif • Pose de pace-défi le 22.07.2016 (Dr. X): Medtronic DAI en sous claviculaire gauche, AAI-DDD (50-150), contrôle de la plaie à J10 par le médecin traitant, contrôle du défibrillateur dans 4 à 6 semaines. • Malaises vagaux • Boulimie • Intolérance au glucose • État dépressif • Tabagisme chronique • Malaise • Toux et fièvre • Malaria à plasmodium falciparum le 22.02.2020 avec : • Parasitémie à 2.5% • Malaria à Plasmodium falciparum non compliquée le 22.02.2020 avec : • parasitémie à 25 • thrombocytopénie à 55 G/l • Malaria à Plasmodium vivax avec parasitémie à 10 °/°° • Herpès labial • Malaria en octobre 2019 et plus de 10 ans en arrière • AVP en 1995 • Fracture cervicale • S/p opération cervicale en 2010 • Malaria il y a 7 mois puis de manière récurrente depuis. • Récidive d'une malaria à P. vivax le 29.11.2017 (au retour d'un voyage de 9 mois en Ethiopie) - crises récurrentes toutes les 3-4 semaines. • Malaria sévère à Plasmodium falciparum le 22.02.2020 avec : • Parasitémie à 25 • Thrombocytopénie à 39 G/l • Malentendante • Mal-être • Mal-être. • Mal-être, probablement dans un contexte anxieux. • Malformation artério-veineuse sous-clavière droite (débit à 2,5 litres/min) avec status post-multiples tentatives d'embolisation. • Malformation de l'artère ulnaire à droite avec status post-ligature de l'artère ulnaire droite. • Troubles anxio-dépressifs traités. • syndrome d'apnée du sommeil actuellement non appareillé car non supporté. • diabète de type II non insulino-requérant depuis 2006. • reflux gastro-oesophagien traité. • Arthralgie de l'épaule droite. • Malformation cervicale avec fusion des corps vertébraux de C2 et C3 avec hémivertèbre C3 sur agénésie facettaire gauche. • Malformation d'Arnold-Chiari type 1. • Obésité morbide stade II (BMI 41 kg /m2). • Ancien tabagisme actif. • Malformation de Chiari de type I avec • hématome sous-dural bilatéral (droit 7 mm, gauche 5 mm) chronique post-traumatique le 17.01.2020 • chute mécanique de sa hauteur en novembre 2019 • PL et IRM en novembre 2019 normales • Malformation L5-S1. • Malgré conseils de rester, Mme. Y décide de partir sans consultation médicale, prendra rendez-vous chez son médecin demain matin. Actuellement, plus de douleur. • Malgré la persistance d'une enflure et une raideur matinale, nous restons positifs et encourageons Mr. Y à poursuivre les séances d'ergothérapie ainsi que des exercices quotidiens à la maison pour regagner ce déficit en flexion. Nous ne prévoyons pas de prochain contrôle d'office, mais restons à disposition en cas de besoin. • Malgré le fait que Mme. Y présente une dégénérescence cervicale, je pense que la plupart de sa gêne est liée à son épaule G. • Je vais bilanter la situation par une arthro-IRM de cette épaule. • Je revois Mme. Y le 27.02.2020 afin d'envisager la suite de la prise en charge. • Malgré les D-Dimères légèrement positifs, dans le contexte infectieux, avec un score Years excluant l'EP, il est décidé de ne pas faire d'angio-CT pulmonaire. • Malgré les douleurs persistantes, l'évolution est lentement favorable avec une mobilité en dessous de l'horizontal bien tolérée par Mr. Y. Nous encourageons Mr. Y à poursuivre les séances de physiothérapie et lui conseillons la prise d'anti-inflammatoires lors de ces séances. Prochain contrôle clinique le 11.03.2020. • Malgré un assez mauvais état de ses 2 épaules, l'évolution est assez bonne cliniquement. Vu l'absence d'une gêne majeure, je ne retiens pas d'indication pour une infiltration. • Mme. Y me recontactera en cas de péjoration de ses symptômes. • Malgré un traitement conservateur par des séances d'ergothérapie et une infiltration du poignet, Mme. Y est handicapée par cette tendinite de De Quervain. Nous lui proposons dès lors une prise en charge chirurgicale et lui expliquons le déroulement, les risques ainsi que les bénéfices liés à cette opération. Mme. Y nous donne son accord en signant le formulaire de consentement éclairé. L'opération est agendée pour le 12.03.2020 en ambulatoire. • Malheureusement, il reste des séquelles d'un accident grave. Je n'ai malheureusement pas de proposition particulière à faire. Mme. Y est tout à fait d'accord avec cette attitude, ne souhaitant pas de traitement particulier. • Fin du traitement. Je me tiens toutefois à disposition. • Malheureusement, je note un rétrécissement articulaire au niveau de l'IPP de l'annulaire. Mr. Y ne présente pas une gêne fonctionnelle majeure. Par contre, il semble impératif d'essayer de corriger cette raideur. • Prescription d'ergothérapie et mise en place d'attelle à 3 points diurnes et une attelle d'extension de D4 droit nocturne. Mobilisation en ergothérapie. • Prochain contrôle chez moi dans 2 mois le 30.04.2020. • Malheureusement, la décharge du membre inférieur D n'a pas pu stopper la nécrose avasculaire de la tête du fémur. L'indication pour une implantation de PTH D par voie antérieure mini invasive est posée. Mr. Y est clairement informé du déroulement de l'intervention ainsi que des risques et des bénéfices liés à celle-ci. Il nous donne son accord, le consentement est signé. L'intervention est prévue le 23.03.2020 avec hospitalisation la veille de l'intervention. • Mallet finger de D3 gauche (diagnostiqué la veille à Meyriez) • Mallet finger osseux D4 droit. • Conflit dans le contexte familial • Céphalée tensionnelle subaiguë • Mallet Finger osseux pouce G, le 18.01.2020 • Mallet Finger tendineux de D4 main G le 21.11.2019 • Mallet Finger 4ème doigt de la main droite le 28.11.2019 • Mallet Finger 5ème doigt main D (accident du 01.02.2020). • Malnutrition modérée dans le contexte de dyspepsie non ulcéreuse avec reflux gastro-oesophagien non acide et nausées chroniques. • Status post-amygdalectomie en 2005. • Otite moyenne aiguë gauche le 23.10.2016. • Malnutrition protéino-énergétique • Malnutrition protéino-énergétique • Malnutrition protéino-énergétique • Malnutrition protéino-énergétique • Malnutrition protéino-énergétique • Malnutrition protéino-énergétique • Malnutrition protéino-énergétique. • Malnutrition protéino-énergétique chronique • Malnutrition protéino-énergétique grave • Malnutrition protéino-énergétique grave • Malnutrition protéino-énergétique grave • Malnutrition protéino-énergétique grave • Malnutrition protéino-énergétique grave. • Malnutrition protéino-énergétique grave. • Malnutrition protéino-énergétique grave : • NRS à 5 • BMI à 16.9 kg/m2 • Malnutrition protéino-énergétique grave : • BMI 15.5 • NRS 5/7. • Malnutrition protéino-énergétique grave aiguë sévère avec troubles de déglutition et suspicion d'aspirations sur syndrome de Rett avec mise en place d'une sonde nasogastrique, alimentation nocturne, pH-métrie négative le 24.12.2014 • Malnutrition protéino-énergétique grave avec : • hypoalbuminémie • carences électrolytiques et en acide folique • risque de syndrome de renutrition • Malnutrition protéino-énergétique grave avec : • hypoalbuminémie • hypokaliémie, hypophosphatémie, hypocalcémie, hypomagnésiémie • Malnutrition protéino-énergétique grave avec : • hypoalbuminémie • hypokaliémie, hypophosphatémie, hypocalcémie, hypomagnésiémie • Malnutrition protéino-énergétique grave avec : • hypoalbuminémie • hypophosphatémie • Malnutrition protéino-énergétique grave, avec cachexie sur bronchopneumopathie chronique obstructive, avec carences en fer, folates et vitamine D • Malnutrition protéino-énergétique grave avec GPR dès le 15.03.2019 : • Préalbumine à 0.13 g/lMalnutrition protéino-énergétique grave avec risque de syndrome de renutrition • aphagie • hypokaliémie, hypomagnésiémie, hypocalcémie, hypophosphatémie Malnutrition protéino-énergétique grave • dans le contexte de la dysphagie Malnutrition protéino-énergétique grave dans le contexte du diagnostic principal Malnutrition protéino-énergétique grave d'origine mixte (cancer et diminution des apports) avec : • NRS à 5 • pertes de poids de 18% en 1 an Malnutrition protéino-énergétique grave en lien avec des douleurs démontrées par un NRS à 5, une perte pondérale de 10% en 2 mois et un poids insuffisant avec un BMI à 16.8 Malnutrition protéino-énergétique grave en lien avec des effets secondaires des traitements et augmentation des besoins sur BPCO décompensée • NRS à 6/7 et un BMI à 14 Malnutrition protéino-énergétique grave en lien avec une inappétence avec : • NRS à 5/7 et BMI 17.5 kg/m2 Malnutrition protéino-énergétique grave en lien avec une inappétence et des troubles digestifs démontrés par un NRS à 5, une perte de 5% du poids en 1 mois et des apports oraux représentant 60% des habitudes Malnutrition protéino-énergétique grave, en lien avec une inappétence et une augmentation des besoins, démontrée par une perte de 7 kg (9.5%) en 2 mois, des ingestas couvrant 50% de ses besoins et un NRS à 5/7 Malnutrition protéino-énergétique grave, NRS à 5. Malnutrition protéino-énergétique grave NRS à 5/7, un BMI à 16.6 Malnutrition protéino-énergétique grave, NRS 5/7 le 30.01.2020. Malnutrition protéino-énergétique grave sous sonde nasogastrique, avec syndrome de renutrition inapproprié : • hypokaliémie à 2,5 mmol/l • hypomagnésiémie à 0.52 mmol/l • hypophosphatémie à 0.37 mmol/l. Malnutrition protéino-énergétique le 26.02.2020 Malnutrition protéino-énergétique légère Malnutrition protéino-énergétique légère avec dysphagie Malnutrition protéino-énergétique légère avec un NRS à 3 et des apports couvrant 50% des besoins nutritionnels Malnutrition protéino-énergétique légère avec un NRS à 3/7 Malnutrition protéino-énergétique légère démontrée par un NRS à 3/7 Malnutrition protéino-énergétique légère démontrée par des ingestas couvrant 64% de ses besoins énergétiques théoriques et un NRS à 3/7 Malnutrition protéino-énergétique légère démontrée par un BMI à 19.1 kg/m2 et un NRS à 3/7 Malnutrition protéino-énergétique légère démontrée par un score NRS à 4/7 Malnutrition protéino-énergétique légère en lien avec une inappétence Malnutrition protéino-énergétique légère, en lien avec une inappétence chronique et probablement un contexte à domicile empêchant la couverture des besoins (troubles cognitifs, difficulté à la préparation) démontrée par un NRS à 4/7 et un BMI à 19.7 associé à une baisse de l'état général Malnutrition protéino-énergétique légère en lien avec une inappétence et des besoins accrus démontrée par un NRS à 3/7 et des apports oraux estimés à 72-74% des besoins Apport oral insuffisant (72% kcal, 74-90% prot) Malnutrition protéino-énergétique légère en lien avec une inappétence et une constipation démontrée par un NRS à 3, des apports à 60% des habitudes Malnutrition protéino-énergétique légère, en lien avec une inappétence sur des douleurs dorsales et une dysgeusie légère, démontrée par un NRS à 3/7 et un BMI à 19. Malnutrition protéino-énergétique légère NRS à 3/7 et des apports à 50% des habitudes Malnutrition protéino-énergétique légère, NRS à 3/7 • hypoglycémies. • perte de 5 kg en un mois. Malnutrition protéino-énergétique légère NRS 3 et des apports à 50-75% Malnutrition protéino-énergétique légère, une perte de 5 kg (7.5%) en 1 mois, des ingestas couvrant 75% de ses besoins énergétiques théoriques et un NRS à 3/7. Malnutrition protéino-énergétique modéré démontrée par un score NRS de 4/7. Malnutrition protéino-énergétique modérée : • NRS à 4/7 Malnutrition protéino-énergétique modérée avec : • Hypophosphatémie le 27.02.2020 et hypomagnésiémie le 29.02.2020 • Allongement spontané du temps de prothrombine le 27.02.2020 Malnutrition protéino-énergétique modérée avec des ingesta entre 50-75% des besoins démontrés par un NRS à 4 et un BMI à 19.4 Malnutrition protéino-énergétique modérée avec troubles de déglutition majorés • perte de 5 kg en 1 mois et demi • progression récente de la dysphagie Malnutrition protéino-énergétique modérée avec une perte de 3.2 kg (5.6%) en 1 mois et un NRS à 4/7 Malnutrition protéino-énergétique modérée démontrée par un NRS à 4/7 et une perte de poids de 7.2 kg/8.4% en 2 mois Malnutrition protéino-énergétique modérée en lien avec une dysphagie, une inappétence démontrée par un NRS à 4, un appétit représentant 25-50% des habitudes et un BMI à 19.7. Malnutrition protéino-énergétique modérée, en lien avec une inappétence, démontré par une perte de 6 kg (11%) en moins d'un mois et un NRS à 4/7. Malnutrition protéino-énergétique modérée en lien avec une inappétence, une habitation précaire, un dentier mal-adapté et sur polymédication • NRS 4/7 et perte de 7-10% sur le dernier mois (perte de 30 kg sur 3 ans) Malnutrition protéino-énergétique modérée et dysphagie aux liquides et solides • Troubles de la déglutition dans le contexte de la maladie de base. Malnutrition protéino-énergétique modérée NRS à 4 • NRS à 4 • SNO 1x/j • Régime enrichi • Perte de 2 kg en 3 jours Malnutrition protéino-énergétique modérée • NRS à 4/7 • BMI à 18.5 kg/m2 Malnutrition protéino-énergétique modérée, NRS à 4/7, BMI à 19 Malnutrition protéino-énergétique modérée (NRS 4/7) Malnutrition protéino-énergétique modérée : • NRS 4/7 • BMI 23.1 kg/m2 Malnutrition protéino-énergétique modérée • Perte de poids sur alimentation restreinte Malnutrition protéino-énergétique modérée : • perte pondérale de 10 kg en 10-14 jours • NRS 4/7 Malnutrition protéino-énergétique NRS 4 12/2019 Malnutrition protéino-énergétique secondaire à la maladie néoplasique Malnutrition protéino-énergétique sévère Malnutrition protéino-énergétique sévère en lien avec des besoins accrus démontrés par un NRS à 5/7 et un BMI à 18.7 kg/m2 le 10.02.2020 Malnutrition protéino-énergétique sévère en lien avec une odynodysphagie sévère • Taille : 158 cm, Poids : 68.3 kg, BMI : 27.4, Actuellement perte pondérale d'env. 4 kg dans les 3 derniers mois, soit 5.5%, NRS : 5/7 Malnutrition protéino-énergétique sévère le 29.01.2020 BPCO stade II avec emphysème centro-lobulaire • Syndrome obstructif discret sans changement après Beta-2 stimulants, hyperinflation et air trapping statique, atteinte modérée à la diffusion au CO (Dr. X 08.2018) • VEMS 2.23 =72%, CVF 3.22=81%, VEMS/CV 71=96%, VGT 5.19=149 %, CPT 6.70=101%, DLCO 4.90= 54% • Bronchoscopie du 12.09.2018 : distorsion de l'arbre bronchique. Présence de sécrétion aqueuse, muqueuse et sang obstruant la bronche souche droite et surtout lobaire inférieure droite • Cytologie C2018.1163 Promed : matériel avec inflammation neutrophilique et partie nécrosante sur Aspiration et Brossage sans cellules malignes • Tabagisme actif à 40 UPA Consommation de cannabis (3-4 joints / jour) Troubles mnésiques auto et hétéro-anamnestiques • MMS 29/30 le 04.02.2020 Malnutrition protéino-énergétique sévère le 29.01.2020 Substitution vitaminique SNO Consommation d'alcool excessive • 10 unités quotidiennement Consultation en addictologie le 31.01.2020 : refus de suivi Becozym et Benerva Seresta en réserve Surveillance score CIWA BPCO stade II avec emphysème centro-lobulaire • Syndrome obstructif discret sans changement après Beta-2 stimulants, hyperinflation et air trapping statique, atteinte modérée à la diffusion au CO (Dr. X 08.2018) • VEMS 2.23 =72%, CVF 3.22=81%, VEMS/CV 71=96%, VGT 5.19=149 %, CPT 6.70=101%, DLCO 4.90= 54% • Bronchoscopie du 12.09.2018 : distorsion de l'arbre bronchique. Présence de sécrétion aqueuse, muqueuse et sang obstruant la bronche souche droite et surtout lobaire inférieure droite • Cytologie C2018.1163 Promed : matériel avec inflammation neutrophilique et partie nécrosante sur Aspiration et Brossage sans cellules malignes Serevent dès le 30.01.2020 Atrovent/Ventolin en réserve Troubles mnésiques auto et hétéro-anamnestiques MMS 29/30 le 04.02.2020 Malnutrition protéino-énergétique sévère • Poids 17.02.2020 : 33 kg, Taille 160 cm, BMI 12.8 Kg/m2, • NRS 5/7 Malnutrition protéino-énergétique sévère sur oesophagite post radique le 14.02.2020 • Perte de poids de 4 kg en 1 semaine Malnutrition protéino-énergétique Hypertension artérielle traitée Maladie de reflux gastro-oesophagien Malnutrition protéino-énergétiques légère en lien avec une inappétence démontrée par un NRS à 3/7, des ingesta couvrant 70% des besoins énergétiques et 50% des besoins en protéines Malnutrition protéino-énergique grave : • BMI <18.5, un NRS à 5/7 Malnutrition protéino-énergique sévère NRS 5 sur inappétence, troubles de la déglutition et dysphagie et péjoration de l'état général DD Mécanique xérostomie DD Séquelles d'une hémorragie sous-arachnoïdienne frontale gauche DD suspicion micro infarctus cérébral sur FA (non investigué, en raison de la baisse de l'état général rapide) DD Composante dépressive sévère • Inappétence avec des ingesta à 50% des habitudes et des besoins • Perte involontaire de 8 kg en 4 mois Malnutrition sévère sur diarrhée et vomissements chroniques et inappétence Malnutrition sur probable manque d'apports Malnutrition, 10.02.2020. Maltofer gouttes : 20 gouttes / 50 mg • Pour Y : 30 mg/jour soit 6 gouttes matin midi • pour Y : 25 mg/jour soit 5 gouttes matin et midi Maltofer 100 mg cpr per os. Maltofer 100 mg 1 cpr po Maltofer 100 mg 1x/j pendant 2 mois. Malunion du fémur proximal D sur status post enclouage par PFNA d'une fracture pertrochantérienne le 31.08.2017 au Portugal • Status post ablation PFNA fémur D le 30.01.2019 Mr. Y, 73 ans, a été hospitalisé aux soins intensifs pour une pneumonie à Influenza A le 06.02.2020 Le patient est connu pour une cardiopathie ischémique et a présenté depuis trois jours un état grippal avec toux et dyspnée. La radiographie du thorax montre un possible foyer basal droit, et le bilan biologique revient positif pour une grippe à Influenza A. Nous instaurons un traitement par Oseltamivir et Co-Amoxicilline dans l'hypothèse d'une infection bactérienne secondaire. Les hémocultures sont en cours et les antigènes urinaires légionellose et pneumocoque sont négatifs. Nous instaurons de la ventilation non invasive par intermittence. L'évolution respiratoire est rapidement favorable. Le patient a été traité initialement par furosémide dans l'hypothèse d'une décompensation cardiaque aiguë. Cependant ce diagnostic n'était pas prédominant. L'échocardiographie est superposable aux précédentes, avec une FEVG à 30% et une insuffisance mitrale et tricuspide légères à modérées connues. Le contrôle du pacemaker est dans la norme. Un discret mouvement de la troponine T hs est associé à l'infection respiratoire, avec un ECG superposable. L'indication à une coronarographie n'a pas été retenue. L'implantation du dernier stent datant de plus de deux ans, le traitement par Aspirine n'est plus nécessaire vu la nécessité de maintenir une anticoagulation thérapeutique pour une fibrillation auriculaire paroxystique. Une anémie macrocytaire nouvelle, sans signe d'extériorisation clinique, est en cours d'investigation. Le patient a été transféré le 07.02.2020 dans le service de médecine interne.St. n. Navelbine-Therapie ab Ende Dezember 2017 (per os) • CT-Thorax, Abdomen und Becken vom 28.02.2018: komplette Remission (nach Drainage des Pleuraergusses) mit Ausnahme einer BWK 6-Metastase • St. n. Navelbine-Therapie ab Ende Dezember 2017 bis Ende März 2018 • Progredienz bei Pleura-Erguss und Pneumonie, März 2018 • Zunahme des Pleura-Ergusses links, regelmäßige Punktionen, Hospitalisation am 30.04.2018 auf der medizinischen Klinik zur Pleura-Drainage, Fortsetzung der Taxol-Therapie ab 07.05.2018 • St. n. Thorakoskopie links, Talkpleurodese (6 g) und Pleur-X-Anlage am 03.05.2018. Pleur-X-Entfernung am 01.06.2018. Taxol-Therapie am 06.06.2018 ausgelassen bei Fieber und CRP-Erhöhung. • Tamoxifen Oktober bis Juni 2019, Tumorstabilisation, im Verlauf Progression der pulmonalen und kutanen Metastasen im Juni 2019 • Chemotherapie mit Gemzar ab 03.07.2019 (8 Zyklen): Regression der kutanen Läsionen • partielle Remission • CT-Thorax-Abdomen 22.10.2019: Regredienz der subpleuralen Noduli im linken Oberlappen. Regredienz der mediastinalen und rechtsseitigen axillären Adenopathien. Stationäre Darstellung der sklerosierten Metastasen in BWK 7 und fragliche Läsion im Os ilium rechts. Neu aufgetretenes Infiltrat im Oberlappen links, eventuell passend zu einer beginnenden Bronchopneumonie. Keine andere Fernmetastase sichtbar. • Aktuell: Komplexe Palliative Rehabilitation mit Komforttherapie, Physio-, Ergo- und Arttherapie, Psycho-Onkologie, Patientenberatung, Ernährungsberatung, Familiendiskussion • unter Methadon, MST Continus, Trittico, Zolpidem, Temesta Mammographie et échographie mammaire bilatérale le 04.09.2019. Foyer de micro-calcification dans le QSE du sein Gauche BIRADS III, à recontrôler dans 6 mois. Prolactine normale à 19.7 mcg/L. Manifeste Osteoporose • unter Alendronat 70 mg 1x/Woche • Vitamin D-mangel 70 nmol/L am 22.01.2020 Manifeste Osteoporose ED 2018 • unter Therapie Manoeuvre de compression. Explication des examens à la patiente. Laboratoire. Cyklokapron 1 g iv. Retour à domicile. Proposition de traiter son hypertension légère ou de faire une mesure ambulatoire de la pression artérielle au vu des épistaxis récidivantes la nuit. Reprise de contact avec son ORL pour une éventuelle nouvelle cautérisation. Manoeuvre de réduction par hyperpronation Manoeuvre de réduction réussie le 11.02.20 Utilisation de son bras par la suite. Consignes de prévention données aux parents Manoeuvre libératrice d'Eppley. Attitude: • Primperan 10 mg aux urgences + en réserve. • Contrôle à 48h chez médecin traitant. Mr. Y est hospitalisé pour prise en charge d'une insuffisance respiratoire dans un contexte de pneumonie et un épisode de convulsion fébrile. Sur le plan neurologique, la surveillance clinique est sans particularité. Elle reste afébrile et ne présente pas de nouvelle convulsion. L'examen clinique est rassurant, notamment sur le plan neurologique. Vu qu'il s'agit d'un premier épisode de convulsion fébrile généralisée simple, aucune autre investigation neurologique n'est considérée nécessaire pour l'instant. Sur le plan respiratoire, et devant une désaturation, elle bénéficie de l'oxygène du 18.02 au 20.02. Le bilan infectieux met en évidence une CRP basse, sans leucocytose ni déviation gauche. Le prélèvement nasopharyngé revient négatif pour le RSV. La radiographie du thorax montre une image compatible avec une infection virale des voies aériennes. La symptomatologie respiratoire s'améliore progressivement durant l'hospitalisation. Sur le plan alimentaire, elle reçoit une réhydratation par Normolytoral par sonde nasogastrique le 18.02 et nous poursuivons ses besoins d'entretien par la suite. La sonde a été arrachée le 19.02 avec une prise hydrique per os suffisante par la suite. Une candidose buccale est mise en évidence avec instauration d'un traitement de Mycostatine dès le 21.02. Au vu de l'évolution favorable, Mr. Y peut rentrer à domicile le 21.02.2020. Marche en charge avec boiterie du membre inférieur gauche. Rx avant-pied gauche: décrite ci-dessous. AINS crème, bande élastique. Protocole RICE. Contrôle chez son médecin traitant dans une semaine. Certificat médical. Marche en charge avec très légère boiterie du membre inférieur droit. Radiographie de la cheville droite à la demande de son médecin traitant : mise en annexes. Antalgie, AINS. Attelle Aircast pendant 6 semaines. Contrôle en policlinique d'orthopédie à 7 jours. Arrêt de sport. Marche en charge partielle à gauche (5 kg) pour 6 semaines post-opératoires, dans une botte de marche amovible pour surveillance cutanée. Poursuite mobilisation du genou limitée à 90°de flexion pour 6 semaines post-opératoires. Poursuite de la mobilisation active assistée de la cheville et de l'articulation sous-talienne. Réévaluation de la charge à partir du 29.02.2020 de 10-15kg/semaine Prophylaxie thromboembolique pour 3 mois post-opératoires jusqu'au 11.03.2020 Ablation des fils à J21 post-opératoires (le 10.01.2020) Contrôle clinique (Dr. X) le 08.01.2020, radio-clinique le 29.01.2020 et le 11.03.2020. Marche habituelle sur la pointe des pieds Marche sur la pointe des pieds Marche sur la pointe des pieds avec raccourcissement des muscles du mollet Marche sur la pointe des pieds avec raccourcissement du muscle gastrocnémien bilatéral Marche sur la pointe des pieds bilatérale depuis l'acquisition de la marche Marche sur la pointe des pieds ddc Marche sur la pointe des pieds sur raccourcissement du tendon d'Achille plus à gauche qu'à droite Marcoumar en ambulatoire Héparine thérapeutique dès le 14.02.2020 Marcoumar mis en suspend Héparine thérapeutique du 14.02 au 17.02.2020 Avis angiologue (Dr. X) le 17.02.2020: A la sortie, une anticoagulation par Xarelto 10 mg ou Eliquis 2x2.5 mg peut être introduite. En fonction des oncologues, du Lixiana peut également être introduite Avis hématologue (Dr. X) le 17.02.2020: Il n'y a pas de bilan hématologique à effectuer. L'anticoagulation hospitalière par héparine est à maintenir avec des valeurs cibles de l'activité anti-Xa entre 0.3-0.5. Mme. Y, 9 mois, est hospitalisée pour prise en charge d'une insuffisance respiratoire et surveillance alimentaire dans le cadre d'une bronchiolite. En raison de désaturations, elle est hospitalisée pour oxygénothérapie du 18.02 au 22.02. Le prélèvement des sécrétions nasales revient positif pour le RSV. La symptomatologie respiratoire s'améliore progressivement durant l'hospitalisation. Sur le plan alimentaire, elle prend ses apports per os sans nécessité de sonde nasogastrique. Au vu de l'évolution favorable, Mme. Y peut rentrer à domicile le 31.01.2020 avec un contrôle chez vous dans 48h. Marie présente une douleur classique d'une tendinite patellaire (Jumper's knee) ddc. Je propose un traitement par physiothérapie où elle apprendra à faire des étirements de l'appareil extenseur des 2 genoux. Je lui donne un certificat pour le sport à l'école. Elle peut participer au sport à l'école mais à son rythme. Il ne faudrait pas forcer les exercices dans la douleur. Je la revois dans 3 mois le 27.5.2020 pour une réévaluation clinique. Marquage. Co-Amoxicilline 2,2 g iv aux urgences. Co-Amoxicilline 1g 3x/jour du 22.02.2020 au 28.02.2020 inclus. En cas de péjoration le patient est avisé de retourner aux urgences. En cas d'évolution lente ou persistance, contrôle chez le médecin traitant. Marsupialisation sous anesthésie générale le 17.02.2020. Biopsie de la coque envoyée en anatomo-pathologie pour analyse. Frottis bactériologique vaginal. Mr. Y, 2 ans et 8 mois, est hospitalisé pour antibiothérapie intraveineuse dans le cadre d'un érysipèle nasomalaire. Au vu de la symptomatologie, un avis ophtalmologique est demandé et met en évidence un érysipèle nasomalaire dont la bilatéralité évoque plutôt une origine extraorbitaire (nasale, sinusienne, dentaire, cutanée). Une dacryocystite aigue semble au vu de l'examen et du décours temporel/spatial peu probable. Le bilan infectieux à l'entrée montre une CRP à 6 mg/ avec une leucocytose à 33.5 G/l avec déviation gauche. Mr. Y est afébrile durant l'hospitalisation. L'érysipèle évolue favorablement sous traitement par co-amoxicilline intraveineux, qui peut être relayé par un traitement per os dès le 01.02 pour une durée d'antibiothérapie de 10 jours au total, soit jusqu'au 07.02 y compris. Un contrôle chez vous avant la fin du traitement est recommandé. Au vu de l'évolution favorable, Mr. Y peut rentrer à domicile à 01.02.2020. Massage cardiaque avec 6 cycles Massage carotidien Amiodarone 300 mg IV Reprise Metoprolol 50 mg 2x/j Massages avec l'huile de rose pour soutenir la régulation de la température dès le 12.02.20 Isolette du 10.02 au 18.02.20 Lit chauffant du 18.02 au 23.02 Petit lit dès le 23.02 Masse abdominale en cours d'investigations Diverticulite Masse abdomino-pelvienne chez Mme. Y, nulligeste, de 29 ans. Masse abdomino-pelvienne ovarienne gauche de 10 x 18 x 15 cm chez Mme. Y, 2G-2P, de 53 ans. Masse abdomino-pelvienne symptomatique d'origine indéterminée le 12.02.2020: • avec suspicion de carcinose péritonéale DD récidive lymphome Masse abdomino-pelvienne symptomatique d'origine indéterminée le 12.02.2020 • avec suspicion de carcinose péritonéale DD récidive lymphome • CT abdominal 30.01.2020 : hernie médiane sus-ombilicale, épaississement du mésentaire (DD sur incarcération, sur carcinose), hernie para-ombilicale gauche (incarcération), pas iléus, pas coprostase, utérus myomateux avec calcification et changement cystique (DD carcinome endomètre), ovaires normaux, pas d'adénopathie • avis chirurgical 10.02.2020 (Dr. X, Dr. X) : hernie ligne médiane avec contenu épiploïque, aspect inflammatoire, contenu hétérogène avec aspect ganglionnaire, hernie ombilicale avec contenu grêle • anamnèse familiale négative pour cancer gynécologique • 1G1P, ménopausée depuis l'âge de 50 ans Masse axillaire droite d'origine indéterminée le 16.09.2016. Masse cérébrale intra-axiale frontale gauche Masse cystique au niveau de la thyroïde de découverte fortuite le 17.04.2020 • CT thoracal : volumineux goitre plongeant arrivant au contact de la crosse de l'aorte • Absence de dysfonction thyroïdienne • ATTENTION pour l'intubation Masse de 32 x 26 mm dans la surrénale gauche de nature indéterminée le 05.02.2020 (DD adénome, récidive de cancer, métastase) • stable par rapport au comparatif de 2008, non investiguée • status post-néphrectomie gauche sur carcinome rénal avec néphrectomie gauche en 2008 (Dr. X) Masse de 32 x 26 mm dans la surrénale/loge rénale gauche de nature incertaine le 05.02.2020 • carcinome rénal avec néphrectomie gauche en 2008 Masse de 32 x 26 mm dans la surrénale/loge rénale gauche le 05.02.2020 (probablement surrénale G) avec présence d'un adénome stable depuis 2008 • carcinome rénal avec néphrectomie gauche en 2008 (Dr. X) DD métastase, récidive locale du cancer rénal, adénome surrénalien Masse d'environ 4 cm de diamètre au niveau de la lèvre postérieure du rein gauche • suspecte pour un hypernéphrome en premier lieu. • constaté dans le CT abdominal du 13.01.2020. Masse ganglionnaire hilaire G découverte le 25.12.2019 • associée à un nodule pulmonaire spéculé du lobe supérieur D de 4 mm de découverte fortuite • CT thoracique prévu le 09.04.2020 à 9h30 à jeun à l'HFR Fribourg-Hôpital cantonal • Consultation de pneumologie pour discussion des résultats du CT en ambulatoire demandée le 08.01.2020 : le patient sera convoqué Maladie coronarienne monotronculaire avec : • NSTEMI sur subocclusion de la CD moyenne le 08.02.2014 • NSTEMI sur probable spasme coronarien le 24.04.2014 avec coronarographie le 25.04.2014 (lésions connues, stables, FEVG 80 %) Tabagisme actif (4-5 cigarettes/jour sans inhaler) Hypothyroïdie sous Euthyrox Cervicarthrose avec discopathie sévère C4-C5 et C5-C6 État anxio-dépressif sous Xanax et Remeron Masse hétérogène à cheval des quadrants supérieurs du sein droit de 3 x 3 x 2 cm chez Mme. Y, de 45 ans, nulligeste. Masse intra-scrotale DD : varicocèle, kyste. Masse kystique d'environ 7 cm dans le pelvis droit DD : tératome ovarien ? cystadénome ovarien ? autre ? Masse médiastinale antérieure de 32 x 16 mm au contact de l'aorte, opérée en 2017. Nodule pulmonaire du lobe moyen traité par résection Wedge Accident de moto avec traumatisme de l'œil gauche -> prothèse oculaire œil gauche. Érosion cornéenne droite sur probable corps étranger métallique. Tentamen médicamenteux. Masse médiastinale antérieure de 32 x 16 mm au contact de l'aorte, opérée en 2017. Nodule pulmonaire du lobe moyen traité par résection Wedge Accident de moto avec traumatisme de l'œil gauche -> prothèse oculaire œil gauche. Érosion cornéenne droite sur probable corps étranger métallique. Tentamen médicamenteux. Masse pancréatique avec suspicion radiologique d'un IPMN de type side branch de 20 mm du corps du pancréas (CT scanner abdominal le 01.06.2019). HTA traitée. Vessie hyperactive. Syndrome des jambes sans repos sous Sifrol. Masse parotidienne douloureuse unilatérale droite, en 2011. Otite externe débutante à droite, en 2011. Masse pelvienne en regard de S2, d'origine indéterminée, suivie par les collègues de la gynécologie du Daler. Masse pulmonaire lobaire inférieure droite d'origine indéterminée connue depuis août 2018 • Status post-thoracoscopie droite, adhésiolyse, mini-thoracotomie dans le 7ème espace intercostal, résection partielle de la 7ème côte, biopsie de la masse pleurale et mise en place d'un PleurX le 20.03.2019 (Dr. X). Biopsies : pas de néoplasie • CT thoracique le 13.09.2019 : stabilité de la lésion Masse pulmonaire solitaire d'aspect spiculé au niveau du lobe supérieur droit. Masse rénale gauche (découverte radiologique le 27.09.2019) avec : • caractère hypodense mal délimité, microlobulé, localisation au pôle inférieur (suspicion de carcinome papillaire) en cours d'investigation • stabilité radiologique (scanner contrôle en septembre et décembre 2019) • Tumor-board urologique (septembre 2019) : contrôle par CT-scan à 6 mois Masse surrénalienne droite Masse surrénalienne droite Masse suspubienne Masse tumorale suspecte de malignité au niveau de la région de l'antre gastrique : • date du diagnostic : 23.04.2019 • CT-scan thoraco-abdominal du 23.04.2019 : épaississement tumoral malin de la région antrale de l'estomac. Lésion solide suspecte classée Bosniak IV du rein droit. Embolie pulmonaire d'allure chronique lobaire inférieure gauche avec infarctus pulmonaire • gastroscopie du 04.04.2019 : suspicion d'une compression externe avec une lésion sub-épithéliale de 5 cm prépylorique dans la partie antrale de la grande courbure dorsale. Hernie hiatale • colonoscopie du 04.04.2019 : dans la norme • histologie (Promed P2019.4005) du 05.04.2019 : muqueuse duodénale de structure intacte. Au niveau gastrique : gastrite chronique modérée focalement légèrement active à Helicobacter pylori • CT abdominal le 08.01.2020 : masse tumorale en augmentation au niveau de l'estomac (antral), sténose complète de l'estomac, masse tumorale mesurant 47 x 61 x 87 mm, présence probablement de métastases (lésion d'allure métastatique au niveau du segment VII du foie et une masse au rein droit d'allure suspecte), pas d'iléusMässige hypoosmolare Hyponatriämie am 16.01.2020 bei 117 mmol/l multifaktorieller Ätiologie: • verursacht durch Thiazides, Losartan, Spironolacton DD Pseudohyponatriämie (normale Osmolalität), SIADH (Spot) • Stopp Thiazides, Aldactone, Losartan Mastectomie gauche et prélèvement axillaire gauche niveau Berg I sous anesthésie générale le 12.02.2020. PEC bloc anesthésique. Matériel envoyé en anatomopathologie pour analyse. Mastite bilatérale en juillet 2019. Mastite puerpérale récidivante du sein gauche avec état fébrile à 39.8°C. Mastite simple le 27.02.2020. Mastodynie bilatérale depuis deux mois. Mastodynie bilatérale depuis deux mois entrant dans le cadre de son insuffisance rénale et perturbation endocrinienne. Mastodynie gauche évoluant depuis 3 semaines. mastoïdite il y a 1 an Matelas anti-escarre. Consilium stomatothérapique. Matériel toxique (diesel) dans l'œil droit. Maturation pulmonaire. Maturation pulmonaire foetale Tocolyse par Nifedipine (selon protocole) Maturation pulmonaire les 11.01-12.01.2020 (HIB Payerne). Poids de naissance à 2120 g (2mm, index mitotique élevé (3-4 mitoses/mm2) (Viollier 19He13896) • biologie moléculaire : mutation BRAF, V600E positif, PD-L1 score 2 • PET-CT du 22.07.2019 : métastases ganglionnaires, pulmonaires bilatérales, cérébrales avec effet de masse et déviation de la ligne médiane, compression du ventricule gauche • CT-cérébral du 23.07.2019 : innombrables métastases disséminées dans le parenchyme cérébral à l'étage supra-tentoriel des deux côtés mesurant de 4 x 3 x 3.3 cm à 8 mm • IRM du neurocrâne du 24.07.2019 : nombreuses lésions disséminées dans le parenchyme cérébral • status post-crise d'épilepsie partielle complexe récidivante avec mouvement tonico-clonique à droite juillet 2019 • status post-péjoration de l'aphasie et perte de contact à quatre reprises du 07 au 09.08.2019 • anamnèse familiale : deux sœurs avec carcinome du côlon, mère avec carcinome thyroïdien • facteur de risque : exposition au soleil de façon intensive dans son jeune âge (tabagisme actif, 40 UPA) • thérapie ciblée par Tafinlar et Mekinist à partir du 26.07.2019 • réponse à la thérapie ciblée, IRM du 09.08.2019 avec diminution du volume des métastases intracérébrales et de l'œdème péri-lésionnel • poursuite du traitement par Dexamethasone à raison de 4 mg après essai de baisse à 2 mg associé à des crises d'épilepsie, septembre 2019 • IRM cérébrale et CT-thoraco-abdominal avec rémission partielle et fonte du mélanome primaire (bras gauche), octobre 2019 • PET-CT du 10.12.2019 : rémission complète • actuellement : augmentation de vertiges depuis 8 jours, difficulté du langage, ralentissement, IRM cérébrale, CT-thoraco-abdominal, poursuite du traitement par Mekinist et Tafinlar pour l’instant Crises d'épilepsie partielles complexes récidivantes dans le contexte des métastases cérébrales multiples • Mouvements tonico-cloniques à droite avec perte de contact en juillet 2019 • Diplopie, nystagmus horizontal battant à droite, péjoration de l'aphasie et perte de contact à quatre reprises du 07 au 09.08.2019 • Péjoration d'aphasie de production et ptose labiale droite à une reprise le 07.08.2019 • Levetiracetam dès le 23.07.2019 : • 1g en dose de charge, puis 2x500 mg/j du 23.07.2019 au 07.08.2019 • 1g en dose de charge, puis 2x750 mg du 07.08.2019 au 09.08.2019 • 2x1000 mg dès 09.08.2019 Troubles du sommeil chroniques, acutisés dans le contexte médical actuel Trouble panique Hypertension artérielle Mr. Y a très peur qu'on draine son abcès. TT locale avec Fucidine. Consignes données au père sur les symptômes à surveiller à domicile et les raisons pour consulter Méléna. Méléna d'origine indéterminée le 01.05.2016. Douleurs abdominales diffuses d'origine indéterminée le 16.09.2018. Méléna 16.09.2018. Epistaxis intermittente. Lésion du gland du pénis. Douleurs linguales d'origine indéterminée 18.09.2018. Méléna, hématochézie Méléna le 27.01.2020 et le 30.01.2020 Méléna-Hématochézie Méléna-hématochézie. Méléna-hématochézie. Menace d'accouchement prématuré. Menace d'accouchement prématuré chez une Mme. Y 3G-1P à 34 6/7 semaines d'aménorrhée le 02.02.20. Méningiome pariétal droit en augmentation Méningiomes frontaux bilatéraux transtentoriels OMS grade I Méningite à Salmonelle et mononucléose à l'âge de 12 ans. Amygdalectomie et adénoïdectomie dans l'enfance. Trouble fonctionnel dans un contexte de sclérose en plaques récurrente-rémittente avec manifestation inaugurale en octobre 2016. Hépatopathie d'origine indéterminée en mai 2018. Déficit en vitamine D et B12 en mai 2018. Méningite bactérienne Méningite bactérienne à méningocoque accompagnée d'une sinusite et d'une mastoïdite Méningite bactérienne à Neisseria meningitis Méningite carcinomateuse • dans un contexte d'un carcinome pulmonaire non-petite-cellule avec métastase cérébelleuse unique • clinique : parésie M2 nouvelle aux 2 MI, suspicion de syndrome de la queue de cheval (globe urinaire) • prise de contraste des racines nerveuses des nerfs crâniens V, VII et VIII et bilatérales, et au niveau spinal D12-L5 Méningite virale Méningite virale zostérienne le 27.07.2019 • zona cutané T5 le 28.07. Laboratoire. Hémocultures : négatives. Ponction lombaire le 27.07.2019 (Dr. X, supervisée par Dr. X) consentement signé : abord L4-5, patient en décubitus latéral, pas de complications immédiates au geste, LCR eau de roche, P ouverture 18 cmH2o, Prélevé répartition, chimie, microbiologie, +1 en R. Ponction lombaire le 27.07.2019 : incolore, élément 202 /mm3, pas d'érythrocytes, lymphocyte 87%, protéine 0.86 g/l, lactate 2.1 mmol/l. • analyse PCR LCR (CHUV) positif pour VZV, (HSV et Entéro-virus nég). • analyse Sérologies LCR FMSE et Lyme (HFR/ADMED la Chaux-de-Fonds) négatif. • test HIV nég. Avis infectiologique (Dr. X) le 27.07.2019 : Ad PCR Entéro-virus et HSV et sérologies FMSE et Lyme. ad Rocéphine 2g 1x/j jusqu'à réception des cultures. Avis infectiologique (Dr. X) le 28.07.2019 : vu lésion cutanée probable méningite zostérienne. Ad hospitalisation, Zovirax IV, Stop Rocéphine. Évaluer test HIV selon risque. Avis infectiologique (Dr. X) le 31.07.2019. • Attitude - Rocéphine dose unique 2g le 27.07.2019. Zovirax 750 mg IV (10mg/kg) 1x, à poursuivre aux 8h dès le 28.07 - 7 à 10 jours de traitement. Antalgie en réserve. Méningite virale, 1981. Traumatisme crânien, 1975. Opération ligaments croisés genou gauche, 1997. AS genou gauche avec débridement, 2005. Fracture radius distal gauche, 2007 traitée conservativement. Méningite/encéphalite d'origine indéterminée (virale) en 2004 • paralysie des MS et MI (chaise roulante). Myocardite à 2 et 13 ans. Pyélonéphrite G à E.coli multisensible le 22.08.2019. Fièvre d'origine indéterminée et syndrome inflammatoire sur prob. infection virale le 22.09.2019. Méningo-Encéphalite origine indéterminée Virose à Influenza A le 07.02.2020 Méningo-encéphalite post-grippale sur infection à Influenza A le 07.02.2020 Méniscopathie aiguë dans un contexte de méniscopathie dégénérative interne par chondrocalcinose genou G Ménométrorragies anémiantes réfractaires sur utérus adénomyosique chez une Mme. Y de 47 ans 3G-2P. Méno-métrorragies et douleur pelvienne chronique avec isthmocèle et adénomyose utérine chez une Mme. Y 2G 2P • Laparoscopie opératoire sous anesthésie générale le 23.01.2020 : Hystérectomie totale avec annexectomie bilatérale • Envoi des pièces en analyse anatomopathologique Éventration sus-ombilicale symptomatique • Cure d'éventration IPOM par laparoscopie sous anesthésie générale le 23.01.2020 (Dr. X) Antécédent familial de cancer de l'ovaire (chez la mère de la patiente) • Annexectomie bilatérale le 23.01.2020 Syndrome d'apnée du sommeil désormais non appareillé Appendicectomie par laparotomie de McBurney Cure de fistule anale, il y a 15 ans 2 césariennes par voie médiane en 1999 et 2000 Kystectomie ovarienne par laparoscopie en 2004 et 2007 Isthmocèle connue avec hystéroscopie diagnostique et résection du collet de l'isthmocèle en 2017 (HFR). Biopsies endométriales bénignes. Chlamydia cervical traité en 2017 Ménopause induite symptomatique post-hystérectomie totale et annexectomie bilatérale : • status post-mastectomie bilatérale. Ménopause précoce MEOPA/Emla pour prise de sang, sans succès Méralgie membre inférieur gauche 2013. lyrica. Méralgie paresthésique G et atteinte du nerf cutané latéral interne secondaire à l'hématome post-opératoire du flanc qui a compressé les racines des nerfs • Status post correction le 28.09.2016 d'une cyphose avec discopathie dégénérative évolutive L3-L4 et L4-L5 et instabilité dynamique L2-L3: • Correction de la lordose par discectomie L4-L5, release et mise en place d'une cage XLIF Nuvasive 10° 10x18x50 pré-remplie d'AttraX • Spondylodèse L4-L5 par plaque Decade taille 10 (Nuvasive), fixée par 2 vis de 50mm et 2 vis de 40mm • Discectomie L3-L4 et mise en place d'une cage XLIF Nuvasive 10° 10x18x55 pré-remplie d'AttraX • Discectomie L2-L3, release et mise en place d'une cage XLIF Nuvasive 10° 8x18x55 pré-remplie d'Attrax • Spondylodèse L2-L3 par plaque Decade taille 14 (Nuvasive), fixée par 4 vis de 40mm (OP le 28.09.2016) Trouble anxio-dépressif Merci au Centre des Toises de convoquer rapidement la patiente pour consultation individuelle. Merci de prendre en charge le patient. Je n'ai pas pris de cultures sanguines, ni d'urines pour Pneumokokken oder Legionellen. Mme. Y groupe 0 Rhésus Négatif Les deux bébés groupe 0 Rhésus Négatif Mme. Y porteuse de thrombophilie héréditaire. Nous n'effectuons pas de mesures particulières pour le bébé à la naissance, mais un contrôle en hématologie pédiatrique est possible si désiré par les parents. Mme. Y: Rhésus négatif. Nouveau-né: positif. Rhophylac 300 ug IV le 13.02.2020. Mme. Y: Rhésus négatif. Nouveau-né: Rhésus négatif. Information transmise à la maison de naissance du Petit Prince, le Rhophylac sera fait durant le post-partum. Mme. Y: rhésus négatif Nouveau-né: rhésus positif Rhophylac 300 mcg iv le 21.02.2020 Mme. Y: Rhésus négatif. Nouveau-né: Rhésus positif. Rhophylac 300 mcg IV le 10.02.2020. Mme. Y très inquiète dans le contexte de cette histoire de neutropénie, explications données à la mère qu'actuellement la neutropénie n'est pas présente et significative et donc Mr. Y ne court pas de risque particulier. Actuellement il présente toujours un foyer pouvant expliquer son état fébrile (angine virale), il présente un état général conservé, n'est pas irritable, pas d'argument pour une kawasaki, pas d'argument pour une méningite ou infection plus importante. Proposition donnée à la mère de rester en hospitalisation au vu de la 3ème consultation ces 3 derniers jours, pour le suivi de l'état général et de la fièvre, mais cette dernière préfère rentrer à domicile. Indication de poursuivre le traitement fébrifuge durant 48h, si pas d'amélioration à 48h indication de reconsulter, indication de reconsulter également avant si nette péjoration clinique, sans aucun moment de calme, jeu. Mme. Y: 0 Rhésus négatif Bébé: Rhésus positif Rhophylac 300 mcg iv OU le 20.02.2020 Meropenem dès le 04.02.2020 Fluconazole dès le 04.02.2020 Pantoprazole dès le 04.02.2020 Nutrition parentérale périphérique dès le 06.02.2020 OGD le 04.02.2020 (Dr. X): stent oesophagien mis en place, visualisation d'une lésion bien délimitée, érosion perforée d'allure chronique, sans signe de déchirure. CT scanner thoraco-abdominal le 04.02.2020 CT scanner cervico-thoraco-abdominal le 05.02.2020 Intubation oro-trachéale et ventilation mécanique le 04.02.2020 Drain thoracique droit (Dr. X) dès le 04.02.2020 Drain thoracique gauche (Dr. X) dès le 04.02.2020 • Mobilisation du drain thoracique gauche (Dr. X) le 05.02.2020 Sonde nasogastrique de décharge dès le 04.02.2020 Mesure de contention physique. Examens avec explication donnée par le médecin : • laboratoire : alcoolémie 3 o/oo. • Tox screening urinaire (cocaïne, amphétamine, benzodiazépine, opiacé) : négatif. • ECG. Attitude : Surveillance aux urgences sur la nuit. Retour domicile après entretien motivationnel et réévaluation psychiatrique, pas d'idée suicidaire ni signe de psychose. Attention, au moment du départ, seringue de Dormicum trouvée dans la poche du pantalon. A surveiller lors des prochains passages aux urgences. Mesure sur le style de vie Mesures de prévention (p.ex. lumière) Quétiapine à discuter en cas de gêne excessive RDV chez ophtalmologue traitant en ambulatoire Mesures de réafférentation Mesures diététiques et surveillance Mesures hygiéno-diététiques Suivi des glycémies et dosage HbA1c tous les 3-6 mois chez le médecin traitant Métastase cutanée et lésions métastatiques d'un cancer pulmonaire traité par pneumonectomie droite avec lymphadénectomie médiastinale radicale et résection péricardique partielle le 02.09.2019 à l'hôpital de l'Ile à Berne, le 04.02.2020. Métastase cutanée sur la fesse gauche (en regard du Trochanter major), lésion érythémateuse 5cm, avec centre nécrotique le 27.01.2020 Métastase latéro-cervicale droite d'un carcinome épidermoïde peu différencié sans porte d'entrée, classé cTx cN2a Mx Métastase latéro-cervicale droite sans porte d'entrée d'un carcinome épidermoïde cTx pN3 cM0 avec status post-évidement latéro-cervical droit radical en 01.2006 et radio-chimiothérapie adjuvante du 07.03 au 19.04.2006 (61 Gy en 25 fractions de 2.2 Gy). Aphagie le 03.07.2019 sur oesophagite ulcérée importante depuis environ 35 cm des arcades dentaires jusqu'à la jonction oeso-gastrique, DD post-radique, candidose. Crise de goutte du gros orteil droit le 17.05.2017. Lésion sciatique poplitée externe gauche en juillet 2018, avec polyneuropathie. Bursite du coude gauche opérée. Hernie discale opérée en 1985, puis en 1995. Traumatisme crânien simple le 18.12.2015, avec plaie frontale superficielle de 1 cm. Métastase lombaire et pulmonaire d'un carcinome mammaire gauche peu différencié Métastase osseuse d'un carcinome épidermoïde pulmonaire au niveau du grand trochanter gauche • douleur chronique à la hanche, difficulté à la marche Métastase pulmonaire hilaire gauche, avec infiltration des bronches et des vaisseaux, d'un carcinome épidermoïde laryngé droit • Hémoptysies le 05.02.2020 et récidive (env. 150 ml) le 06.02.2020 Métastases au niveau des lobes inférieur et supérieur droits d'un carcinome folliculaire pTx cN0 pM1, stade IV • Status post-thyroïdectomie totale bilatérale le 27.04.2000 Métastases cérébrales dans le cadre d'un mélanome (19.07.2019). Métastases cérébrales d'un carcinome peu différencié, au niveau frontale gauche, dans la région pré/post-centrale Métastases rachidiennes d'un carcinome prostatique avec compression métastatique et épidurite D3-D4 et paraparésie. Metastasierendes Adenokarzinom des linken Unterlappens im Stadium cT2, cN2, M1 (Lunge, Knochen) • Erstdiagnose: 10.05.2019 • Histologie (Pathologie Länggasse B2019.21943): Adenokarzinom der Lunge G2/G3 in den Biopsien des linken Unterlappens, PD-L1 ca. 30% der immunreaktiven Karzinomzellen, ALK- und ROS1 negativ, keine EGFR-Mutation • CT Thorax vom 16.04.2019: Rundherd links basal im Unterlappen sowie mediastinale Lymphadenopathie • PET-CT vom 06.05.2019: metabolisch aktive Raumforderung im Unterlappen links sowie Lymphknotenmetastasen mediastinal, bihilär sowie im Oberlappen links und Unterlappen beidseits. Metastasen BWK3 und SWK1 sowie Ala ossis sacrii rechts • Status nach Bronchoskopie mit Biopsie am 09.05.2019: CT-gesteuerte Biopsie am 10.05.2019 • Unter Therapie mit XGEVA seit 24.05.2019 bei Knochenmetastasen (letztmals 17.09.2019) • Einbau eines Port-à-Cath-Systems am 21.06.2019 (Chirurgie HFR Freiburg) • Palliative Immuno-/Chemotherapie mit Paraplatin, Alimta und Keytruda (bis 27.08.2019) • Aktuell unter palliativer Immuno-/Chemotherapie mit Alimta und Keytruda • in Behandlung bei Dr. X, Dr. X, Dr. X Métatarsalgie pied D sur status post fracture de fatigue base MT II chez un sportif pratiquant l'athlétisme avec des entraînements d'environ 5 à 7 heures par semaine. Métatarsalgies bilatérales au niveau des 2 pieds en regard des têtes de M 3-4, d'étiologie inconnue. DD névrome de Morton, DD métatarsalgies sur raccourcissement des muscles de la chaîne postérieure du mollet ddc. Métatarsalgies de transfert sur probable entorse le 05.02.2020. Métatarsalgies sur pied creux et raccourcissement du système suro-achilléo-plantaire G. Métatarsalgies 2-3 du pied D avec hallux valgus associé avec angle HV de 22° et intermétatarsien à 10°. Métatarsalgies 2-3 gauche. Métatarsalgies 5ème rayon pied G sur status post insuffisance musculaire du court péronier avec déformation en varus et inversion du pied. Probable névrome du nerf sural sur status post-ablation plaque et vis d'arthrodèse pied gauche le 06.04.2016 sur status post-arthrodèse temporaire calcanéo-cuboïdienne 4ème métatarse (Chopart) le 03.07.15 sur fracture multifragmentaire os cuboïde. Metformin en suspend sur IRA, remplacée par Januvia jusqu'au 31.12.2019. Reprise du Januvia dès le 08.01.2019 au 10.01.2019, remis en suspens dans le cadre de l'insuffisance rénale. Insuline en schéma de correction pour l'hospitalisation. Metformine en suspens dès le 27.01.2020. Hydratation. Méthadone et morphine dès le 04.02.2020. Methylprednisolone iv dès le 22.01.2020. Adrénaline inhalée du 22.01 au 23.01.2020. Trachéotomie et cytoponction le 23.01.2020 (Dr. X). Transcanulation le 31.01.2020. Recanulation avec canule Shiley XLT non fenestrée ballonnet gonflé le 02.02.2020 (Dr. X). CT crânio-cervical et thoraco-abdomino-pelvien le 22.01.2020. Consultation ORL le 22.01.2020 (Dr. X). Consultation oncologique le 24.01.2020 (Dr. X). Consultation endocrinologique le 24.01.2020 (Dr. X). Dr. X : proposition de prise en charge palliative sans traitement, possibilité de faire une chimiothérapie à base de Carboplatine et Taxol si le patient le souhaite. Solumedrol iv en ordre unique le 03.02.2020 et le 05.02.2020. Prednisone 80 mg dès le 04.02.2020 au 07.02.2020. Soins de confort dès le 05.02.2020 : • Dormicum 15 mg 1x/j et Dormicum iv en réserve. Dès le 07.02.2020 : Dormicum iv 0.5 mg/heure. • Scopoderm 1.5 mg (à changer toutes les 72 heures). • Fentanyl 10 mcg en pompe iv continu et bolus de Fentanyl en réserve, dès le 07.02.2020 : Fentanyl 15 mcg/heure. Décès de Mr. Y le 07.02.2020. Metoclopramid 01.02. - 06.02.2020. Magensonde 01.02. - 06.02.2020. Parenterale Ernährung 01.02. - 05.02.2020. Enterale Ernährung 05.02. - 06.02.2020. Ernährungsberatung. Métoclopramide du 01.02. au 06.02.2020. Sonde naso-gastrique du 01.02. au 06.02.2020. Nutrition parentérale du 01.02. au 05.02.2020. Nutrition entérale du 05.02.2020 au 06.02.2020. Suivi diététique. Metoprolol le 03.02.2020. Correction troubles électrolytiques. Metoprolol dès le 02.02.2020. Lisinopril dès le 02.02.2020. Atorvastatine dès le 02.02.2020. ETT à prévoir en ambulatoire. Re-coronarographie vers le 20.02.2020 pour traitement de la sténose restante de la coronaire droite. Metoprolol dès le 12.02.2020. Lisinopril dès le 12.02.2020. Atorvastatine dès le 12.02.2020. Echocardiographie transthoracique le 13.02.2020. Ergométrie à 6 mois. Metoprolol dès le 12.02.2020. Lisinopril dès le 12.02.2020. Atorvastatine dès le 12.02.2020. ETT le 13.02.2020. Ergométrie à 6 mois. Metoprolol dès le 17.02.2020. Amiodarone à partir du 17.02.2020. Rivaroxaban à partir du 20.02.2020. Metoprolol dès le 17.02.2020. Magnesium 5 g iv. Amiodarone i.v.c. du 17.02. au 18.02.2020. Metoprolol en suspens pour 48h. Surveillance rythmique et tensionnelle. Metoprolol et Irbesartan dès le 26.02.2020. Atorvastatine. Contrôle dans 1 mois chez Dr. X. Ergométrie dans 1 année. Echographie transthoracique le 27.02.2020. Réadaptation cardiaque à organiser. Metoprolol iv, Labétalol iv, TNT, Furosemide iv le 06.02.2020. Optiflow le 06.02.2020. Héparine iv thérapeutique du 03.02 au 08.02.2020, puis relais par Apixaban. Echocardiographie transthoracique le 03.02.2020 : FA rapide, FEVG 35 %. Avis cardiologique 10.02.2020 : patient toujours en FA, pas d'indication à rééffectuer ETT, cardioversion à organiser à minimum 3 semaines d'anticoagulation. Consultation pré-anesthésique le 26.02.2020 à 15h. Cardioversion le 05.03.2020 à 08h00 à jeun. Métrorragie discrète. Métrorragies. Métrorragies. Métrorragies - Hématurie post-curetage. Métrorragies chez Mme. Y de 33 ans. Métrorragies d'origine indéterminée et contractions utérines. Métrorragies d'origine indéterminée le 07.02.2020. Métrorragies péri-ménopausiques chez Mme. Y de 46 ans 2G 2P. Métrorragies périménopausiques avec hyperplasie endométriale polypoïde chez Mme. Y de 52 ans 2G 2P. Métrorragies post-ménopausiques chez Mme. Y de 62 ans 2G 2P. Métrorragies post-ménopausiques en cours d'investigation chez Mme. Y de 76 ans 2P. Métrorragies post-ménopausiques chez Mme. Y de 55 ans 2G 2P. Métrorragies post-ménopausiques chez Mme. Y de 61 ans 4G 4P. Métrorragies post-ménopausiques chez Mme. Y de 79 ans 4 gestes 4 pares. MGF de type 1. MGF type II. MGF type 2. 2017 : Césarienne en urgence 2 à 41 4/7 semaines d'aménorrhée pour échec de provocation sur probable disproportion fœto-pelvienne, naissance d'un garçon pesant 3340 g. Césarienne en urgence 1 après échec de provocation par Syntocinon pour rupture prématurée des membranes chez une patiente de 28 ans, 2 gestes devenue 1 pare à 40 5/7 semaines d'aménorrhée le 15.08.2018. MGF type 3b. Anémie traitée par Maltofer. MGUS le 11.01.18. • pic monoclonal IgG Lambda. • b2-microglobuline à 19.2 mg/l. Cardiopathie hypertensive avec hypertrophie du ventricule gauche et dysfonction diastolique. Gastrite chronique à H. Pylori. • mis en évidence à l'OGD. • asymptomatique. Hypertrophie bénigne de la prostate. Insuffisance rénale chronique terminale dans le contexte de hyalinose segmentaire et focale, avec : • insuffisance rénale aiguë AKIN 2 d'origine mixte (rénale et post-rénale) sur insuffisance rénale chronique. • GFR selon CKD-EPI : 9 ml/min/1.73 m2. • syndrome néphrotique avec protéinurie 4.72 g/24h, œdème généralisé, hypo-albuminémie 27.9 g/l. • acidose métabolique. • probable ostéodystrophie (hypovitaminose D, hyperphosphatémie, hypocalcémie, hyperparathyroïdie secondaire). • anémie rénale. • HTA secondaire. • probable nécrose tubulaire aiguë. • probable maladie de la jonction pyélo-calicielle. FAV selon Cimino-Brescia le 26.02.2018. MGUS le 31.01.2020. Mg2+ = 0.54. Attitude : 2 g Mg aux urgences sur 30 minutes. Miacalcic, physiothérapie. MICI - RCUH suivi par Dr. X. État anxio-dépressif. Dyslipidémie. Microangiopathie thrombotique médicamenteuse probable sur Gemzar. • thrombopénie relative depuis décembre. • anémie hémolytique à Coombs positif le 16.01.2020. • Schizocyte, haptoglobine < 0.10, C3 et C4 dans la norme le 17.01.2020. • ANCA < 1:80, ANA, dsDNS, Histone, anticardiolipines, anti B-2 glucoprotéine négatifs le 17.01.2020. • ADAMTS-13 à 61 % le 17.01.2020 (Inselspital). • Hépatite B, C, HIV négative le 18.01.2020 (Inselspital). • transfusion de 4 PFC le 17.01.2020. • biopsie rénale 20.01.2020 : confirmation d'une microangiopathie thrombotique avec signes de poussées aiguës et anciennes, probablement sur Gemzar. • hospitalisation aux soins intensifs à l'Inselspital Berne du 17.01. au 19.01.2020, puis du 23.01 au 30.01.2020. • demande faite à l'assurance pour un traitement par Eculizumab. Microbiologie peropératoire du 07.02.2020 : négative à J5. Microcéphalie avec périmètre crânien de naissance 31.5 cm (< P3) sans RCIU associé. Micro-hématurie chronique.Microhématurie de découverte fortuite. • DD : sur pic hypertensif. Microhématurie d'origine indéterminée. Microhématurie le 05.02.2020 • porteur de sonde JJ. Micronodules aux contours flous dans le lobe pulmonaire moyen gauche • DD : infectieux au décours (le plus probable), néoplasie. Micronodules pulmonaires bi-basaux d'origine indéterminée le 25.02.2020 : • DD : origine parasitaire, sarcoïdose, vasculite, autre maladie rhumatismale. Micronodules pulmonaires. Connus, suivi annuel par le Dr. X. Micro-sonde naso-gastrique depuis le 10.01.2020 et le 13.01.2020. • Nutrition entérale progressive complémentaire depuis le 10.01.2020. • Nutrition parentérale dès le 13.01.2020 au 12.02.2020. • Sonde naso-jejunale dès le 27.01.2020. • Substitution en thiamine, électrolytes. Midazolam iv. • Intubation (GL 2) et ventilation mécanique (6 heures) le 01.02.2020. Midazolam iv. • Seresta. • Morphine. Midazolam le 22.02.2020. • Hydratation IV. • Screening drogues urinaires : négatif. Migraine. Migraine. Migraine. Migraine. Migraine. Migraine. Migraine. Migraine. Migraine. Migraine acéphalgique avec aura le 11.02.20. Migraine avec aura atypique le 10.02.2020. Migraine avec aura, le 01.02.2020. Migraine avec aura le 21.02.2019. Migraine avec aura migraineuse prolongée le 25.02.2020. Migraine avec aura ophtalmologique prolongée. • DD : décollement corps vitré/ décollement rétine/ uvéite. Migraine avec aura psychique. • DD : processus tumoral débutant. Migraine avec traitement pour crise. • Céphalées de tension. Migraine gauche sans aura le 24.02.2020 : • patient connu pour migraine temporale gauche chronique sans aura depuis l'âge de 16 ans, suivie au CHUV (Pr X) et au centre de la douleur (Dr. X). Migraine lors de stress traitée par Aspégic et Dihydrogot. Migraine ophtalmique de l'hémicrâne gauche, pulsatile le 28.02.2020 avec nausée et vomissements. Migraine ophtalmique. • DD : accident vasculaire cérébral. Migraine sans aura. Migraine (suivie par Dr. X). • Dépressions chroniques. Migraine temporale gauche chronique sans aura depuis l'âge de 16 ans, suivie au CHUV (Pr X) : • Status post-céphalées sur abus médicamenteux avec sevrage en automne 2016. • IRM cérébrale (01.09.2016) : légère asymétrie mésio-temporale, sinusite maxillaire et ethmoïdale. • Status post-crise migraineuse temporale gauche sans aura le 31.08.2016. • Etat de mal migraineux sans aura le 14.03.2017. • Sous traitement de Saroten d'office et Maxalt, Tramal et Dafalgan en réserve. • le patient a des infiltrations de corticoïdes dont la dernière le 04.05.17 au CHUV. • Une décompression nerveuse a été réalisée au CHUV en mars 2018. Exacerbation de migraine temporale gauche chronique le 14.08.2017, 21.09.2017, 02.10.2017, 14.03.18, 24.05.2018, 14.07.2018, 06.09.2018, 15.09.2018, 14.11.18, 25.11.2018. Epigastralgies chroniques. Etat dépressif. Migraine temporale gauche chronique sans aura depuis l'âge de 16 ans, suivie au CHUV (Pr X) : • Status post-céphalées sur abus médicamenteux avec sevrage en automne 2016. • IRM cérébrale (01.09.2016) : légère asymétrie mésio-temporale, sinusite maxillaire et ethmoïdale. • Status post-crise migraineuse temporale gauche sans aura le 31.08.2016. • Etat de mal migraineux sans aura le 14.03.2017. • Sous traitement de Saroten d'office et Maxalt, Tramal et Dafalgan en réserve. • le patient a des infiltrations de corticoïdes dont la dernière le 04.05.17 au CHUV. • Une décompression nerveuse a été réalisée au CHUV en mars 2018. Exacerbation de migraine temporale gauche chronique le 14.08.2017, 21.09.2017, 02.10.2017, 14.03.18, 24.05.2018, 14.07.2018, 06.09.2018, 15.09.2018, 14.11.18, 25.11.2018. Epigastralgies chroniques. Etat dépressif. Migraine. Cystites à répétition, la dernière en 2011. Migraine. Fracture en motte de beurre du radius distal droit. Gastroscopie normale et colonoscopie en février 2015 normales. Toux chronique avec hémoptysie d'origine indéterminée. Poignet droit (dominant) : lésion TFCC Atzei-EWAS stade II sur traumatisme le 09.04.16, lésion partielle SL. Poignet droit : AS poignet arthroscopique et refixation TFCC arthroscopique assistée. Migraine. Otite à répétition avec baisse de l'audition à droite et acouphène. Migraine. Reflux gastro-œsophagien. Migraines. Migraines. Migraines. Migraines. Migraines. Migraines avec aura. • Tabagisme actif. Migraines chroniques. • HTA traitée. Migraines chroniques. • Hypertension artérielle traitée. Migraines connues. Migraines depuis 17 ans sans aura. Migraines simples récidivantes : • IRM cérébrale mai 2013 Givision : sans particularité. • CT cérébral et orbites 5/2013 Givision : sans particularité. • Décompensation migraineuse sur abus médicamenteux le 01.02.2016. • Majorées par l'administration de nitrés (Nicorandil et Nitroglycérine). Dysthymie anxio-dépressive : • Tentamen au Sotalex en octobre 2009. Hernie hiatale. Nodule pulmonaire de 6 mm lobe inférieur droit visualisé au scanner du 22.01.2016 : réduction de taille à 4 mm le 13.07.2019. Diathèse hémorragique anamnestique avec possible prédisposition familiale. Lésion de 4 x 2 mm du corps du pancréas d'origine indéterminée le 13.07.2019. • Lésion non visualisée à l'IRM abdominal du 18.07.2019. • Contrôle par CT abdominal avec acquisition en phase artérielle précoce à 6 mois. Spasmes coronariens avec composante de cardio-traumatisme sur dysthymie anxio-dépressive. • Escitalopram 10 mg dès le 21.09.2019 et Temesta en réserve. Hyperlipidémie à 4.8mmol/l le 23.08.2019 : • Myalgies sous Crestor le 25.07.2019. • Status post-hépatite médicamenteuse le 22.01.2016 (possiblement sur Pravastatine). • Sérologie HEV, HCV négative, status post vaccination HAV, HBV avec titres protecteurs. Migraines traitées par Dafalgan et Ibuprofen. Migraines. Cystites. Migraines. Cystites. Migraines. • Dépression. • Obésité (BMI 35 kg/m2). • Insuffisance rénale chronique. • Hypothyroïdie substituée (status post thyroïdectomie). Migraines. • Dépression. • Obésité (BMI 35 kg/m2). • Insuffisance rénale chronique. • Hypothyroïdie substituée (status post thyroïdectomie). Migraines. • Douleurs thoraciques d'origine indéterminée. Migraines. • Hernies cervicales C6-C7 non opérées, traitement par injection de cortisone. Migraine. • Sinusite chronique. Migraines. • VPPB anamnestique. • Sclérose de la chaîne ossiculaire droite opérée. • Kystectomie du sein droit 1990. • Hystérectomie avec annexectomie unilatérale 1992 avec substitution hormonale. • Appendicectomie dans la jeunesse. Chronisch obstruktive Lungenerkrankung (COPD) • St.n. récurrents d'infections bronchopulmonaires (14.02.2017), (24.3.2017) • Mélanome suspect au niveau de la plante du pied gauche • Contusion cardiaque légère lors d'un accident, diagnostic principal • Minerve cervicale Examen clinique ECG : dans la norme (cf. annexes). Radiographies cervicales : voir ci-dessous. Radiographie thoracique : voir ci-dessous. Discussion du cas avec Dr. X. Minerve retirée. Retour à domicile avec antalgie standard pallier I. Refus d'arrêt de travail. Consultation en début de semaine chez son médecin traitant. Feuille de surveillance neurologique donnée à son épouse. Appel au patient après le colloque ortho-chir : le patient ressent une amélioration de son état général et au niveau des douleurs, donc pas de convocation. • Minicraniotomie et résection microchirurgicale par US avec neuromonitoring constant le 17.12.2019 • Minime augmentation du liquide au sein de la fistule en région périanale/périprostatique gauche connue sur : • status post-colostomie gauche et urostomie droite, cystectomie pour fistule urétro-rectale au niveau prostatique en 2015 (Dr. X) • status post-abcès périanal fistulisé sur fistule haute transsphinctérienne et supralévatorienne opéré le 24.08.2011 • Minime épanchement péricardique sans répercussion hémodynamique le 10.02.2020 • Minime hypokaliémie asymptomatique 3,2 mmol/l • Minime lésion per-opératoire de la rate • Mini-open TLIF L4-L5 avec vis Romeo 6x45 et cage Juliet 10 mm, avec reconstruction de lordose, Spineart par abord droit. Pas de complication peropératoire (OP le 14.02.2020). PCA du 14.02 au 17.02.2020. • Mirtazapine dès le 21.02 Majoration de l'escitalopram le 24.02.2020 Consilium psychiatrique le 24.02.2020 • Mis en suspens de l'Acenocoumarol du 24 au 27.01.2020. Suivi de l'INR : dernier INR à 3.0 le 03.01.2020. Prochain dosage INR le 05.02.2020. Schéma Sintrom jusqu'au 11.02.2020. Contrôle et suivi chez le médecin traitant. • Mis en suspens du Sintrom dès le 15.02.2020 Konakion du 15 au 17.02.2020 Énoxaparine prophylactique jusqu'à l'endosonographie prévue le 25.02.2020 • Mise à l'abri. • Mise à l'abri pour idées suicidaires. • Mise à plat de l'abcès et prélèvements bactériologiques sous anesthésie générale le 31.01.2020. • Mise à plat de l'abcès pied D, biopsies et prélèvements bactériologiques Arthroplastie de résection de la MTP 2 Ostéotomie de résection métatarsien 2 Arthrotomie et lavage de la MTP 3 (OP le 15.01.2020). Microbiologie peropératoire du 15.01.2020 : Staph. aureus (quelques) Consilium d'angiologie du 16.01.2020 (en annexe) Absence d'artériopathie significative du MID, bonne perfusion distale Consilium d'infectiologie du 17.01.2020 (en annexe) Antibiothérapie : • Co-amoxicilline 2,2 g 3x/j i.v. du 15.01. au 27.01.2020 • Bactrim forte 2x1 cp/j p.o. dès le 27.01.2020, pour 3 mois. Surveillance créatininémie et hémogramme 1x/semaine pendant la durée du traitement par Bactrim chez le médecin traitant. • Mise à plat de l'abcès, prise de prélèvements, rinçage Dig III à D (OP le 18.01.2020) Microbiologie du 18.01.2020 : • Biopsie péri-tendine P2 Dig III D : qq Staph. aureus • Liquide abcès sous-cutané P2 Dig III D : Staph. aureus + • Hémocultures du 18.01.2020 : nég. à J5 Antibiothérapie par co-amoxicilline 400 mg 3x/j i.v. du 18.01.2020 au 21.01.2020 puis co-amoxicilline 312,5 mg 3x/j du 21.01. au 25.01.2020 Consilium d'infectiologie pédiatrique le 21.01.2020 (en annexe) • Mise à plat de l'abcès sous anesthésie générale le 24.02.2020 Frottis bactériologique en cours Coque envoyée en anatomopathologie pour analyse Antibioprophylaxie par co-amoxicilline 5 jours • Mise à plat de l'anévrysme de l'aorte abdominale et mise en place d'un filet prophylactique en position rétro-musculaire le 27.01.2020 • Mise de stent actifs le 07.02.2020 • Mise en pause des diurétiques Hydratation en intraveineux • Mise en pause Losartan Suivi biologique • Mise en pause traitement néphrotoxique et recompensation cardiaque Bilan insuffisance rénale chronique le 21.02.2020 • phosphocalcique : hypovitaminose D, hyperparathyroïdie • gazométrie veineuse : bicarbonates > 21 • anémie : ferritine 166, saturation de la transferrine 16% Substitution en vitamine D Substitution en fer Suivi néphrologique à organiser • Mise en place de Steristrips. Réfection du pansement. Consultation du Dr. X si récidive de saignement. • Mise en place de Voltigo pour le domicile à réévaluer • Mise en place de 4 points de suture de Vicryl 4.0 (résorbable). Antibiothérapie prophylactique par Augmentin 1 g 3x/jour pour 3 jours. Information motivant une reconsultation transmise au patient. Il a refusé le constat de coup et blessure, photos de plaie effectuées en cas de changement d'avis. • Mise en place d'un gantelet pour une durée d'un mois puis mise en place d'une attelle de pouce pour trois semaines. • Mise en place d'un pansement avec stéristrips aux urgences • Mise en place d'un stérilet avec hormone en juillet 2015. Status post-cholécystectomie laparoscopique pour cholécystite aiguë lithiasique le 02.08.2015. Obésité sévère de grade II selon l'OMS. Bypass gastrique proximal laparoscopique le 13.11.2017. Crise convulsive inaugurale le 15.11.2019 avec accident de la voie publique. • Mise en place d'une écharpe à but antalgique pour encore quelques jours. Nous débutons avec la physiothérapie en flexion-extension sans pronation et supination. Contrôle radio-clinique dans une semaine pour vérifier qu'il n'y ait pas de déplacement secondaire de la fracture nécessitant une intervention chirurgicale chez une patiente pianiste et droitière. • Mise en place d'une nouvelle sonde par radiologie interventionnelle (Dr. X) • Mise en place d'une nouvelle sonde par radiologie interventionnelle le 11.02.2020 (Dr. X) PICC line le 18.02.2020 Nutrition parentérale du 18.02.2020 au 25.02.2020 Reprise de la nutrition entérale le 23.02.2020 Suivi nutrition et diététique • Mise en place d'une sonde à double J pour calcul pyélique gauche de 1 cm le 26.06.2008 Cystite à staphylocoque hémolytique le 09.07.2008 Abcès périanal fistulisé sur fistule haute transsphinctérienne et supralévatorienne opéré le 24.08.2011 Cure d'hernie discale L4/L5 en 11.2017 Vertiges rotatoires intermittents d'origine indéterminée Lombalgies aiguës bilatérales non déficitaires le 02.11.2017 avec suspicion de hernie discale postérieure L4-5 vs canal lombaire étroit Fracture pertrochantérienne droite le 27.05.2019 secondaire à chute accidentelle avec : • ostéosynthèse intra-médullaire avec clou gamma le 28.05.2019 Iléus mécanique sur hernie para-stomiale sur site d'urostomie droite le 24.06.2019 • status post-dérivation urétéro-iléale selon Bricker en 2015 • Mise en place d'une sonde 3 voies • Mise en place d'une thérapie par laxatifs • Mise en place d'une troisième sonde sur pacemaker le 15.11.2018 : • Implantation d'un pacemaker DDDR Medtronic Advisa MRI par Dr. X le 28.01.2016 pour dysfonction sinusale importante avec bloc AV post-interventionnel le 28.01.2016 Remplacement valvulaire aortique par prothèse biologique Corevalve de 26 mm par implantation valvulaire trans-aortique (TAVI) par voie fémorale droite par Dr. X le 28.01.2016 pour sténose aortique sévère symptomatique avec : • Angor d'effort et dyspnée stade III selon NYHA avec décompensation cardiaque en novembre 2015 • Implantation d'un pacemaker DDDR Medtronic Advisa MRI par Dr. X le 28.01.2016 pour dysfonction sinusale importante avec bloc AV post-interventionnel le 28.01.2016 Maladie coronarienne monotronculaire avec sténose à 80% de la CD moyenne traitée par PCI/1 DES le 28.12.2015 • Fonction normale de la bioprothèse, sans régurgitation, ni gradient antérograde résiduel (Grad max/moy 11/7 mmHg) • FEVG à 75%. Artériopathie périphérique débutante Oedèmes des membres inférieurs sur insuffisance veineuse Constipation chronique Tests de la cognition du 04.02.2020 : MMSE à 27/30, test de la montre à 3-4/7 Mise en suspend des diurétiques Hydratation Nephrotrans le 13.02.2020 Mise en suspend du rivaroxaban dès le 11.02.2020 Héparine prophylactique dès le 13.02.2020 Mise en suspend du traitement néphrotoxique Traitement du choc cardiogène Mise en suspend du Xarelto jusqu'à Tbc > 50 G/L Botte antithrombotique Neupogène 30 mioU le 08 et le 09.02.2020 (Note : avait déjà été reçu post chimio) 1 CE le 09.02.2020 1 CE le 10.02.2020 1 Concentré plaquettaire le 11.02.2020 Si Tc 30-50 G/l -> Arixtra 2.5 mg/j si Tc > 50 G/l -> Xarelto A la sortie taux de thrombocytes à 37 G/l Mise en suspend du Xarelto Régime agranulocytose Hospitalisation en oncologie pour suite de prise en charge Mise en suspend traitements néphrotoxiques Lasix i.v. continue du 18.02. au 19.02.2020 Néphrotrans dès le 19.02.2020 Mise en suspend transitoire des médicaments néphrotoxiques Reprise du Zanidip le 27.02.2020 Reprise du Torasémide le 28.02.2020 Mise en suspens de la digoxine Mise en suspens de l'Eliquis le 02.02.2020 Prophylaxie thrombo-embolique par 40 mg 1x/j sous-cut. Reprise de l'Eliquis le 08.02.2020 Mise en suspens de l'Eliquis le 15.01.2020 Relais par Clexane 40 mg 1x/j du 16.01. au 20.01.2020 Reprise Eliquis 2,5 mg 2x/j dès le 21.01.2020 Mise en suspens de l'héparine et suivi de PTT Mise en suspens de l'Insulatard. Mise en suspens des médicaments néphrotoxiques Hydratation i.v Mise en suspens des traitements néphrotoxiques Lasix iv continu du 18.02. au 19.02.2020 Néphrotrans dès le 19-21.02.2020 Sonde urinaire jusqu'au 24.02.2020 Mise en suspens du métoprolol Suivi de la fréquence cardiaque Mise en suspens du Pradaxa, Clexane puis Liquémine prophylactiques. Réévaluation de l'indication à une anticoagulation thérapeutique (CHA2DS2-VASc=5, HASBLED=4-5) et, si retenue, reprise de la Clexane thérapeutique et surveillance de la valeur d'hémoglobine. Mise en suspens du Torem Contrôle chez le médecin traitant dans la semaine suivant la sortie Mise en suspens du traitement de Cimzia prévu le 03.01 au vu de l'état infectieux sur avis rhumatologique (Dr. X) Reprise du Cimzia en post-opératoire, après cicatrisation Mise en suspens du Xarelto avant hospitalisation, le 09.02.2020 Clexane 40 mg 1x/j sous-cut. Reprise du Xarelto 20 mg le 16.02.2020 Mise en suspens du Xarelto avant l'hospitalisation Clexane 20 mg 1x/j sous-cut. Reprise du Xarelto le 05.02.2020 Mise en suspens Pradaxa Anticoagulation thérapeutique par héparine dès le 14.02.2020 Mise en suspens Sintrom Suivi Crase Laboratoire lundi de suivi Mise en suspens temporaire du Sintrom, repris selon le schéma habituel le 09.01.2020 Mise en suspens transitoire des traitements hypotenseurs Mise en suspens du Torasémide Hydratation en intra-veineux Mise en travail spontanée Mise sous Amoxicilline 50 mg/kg/j en 2 doses dès le 02.02.2020 pour une durée totale de 10 jours Mise sous Co-amoxicilline car a eu traitement d'amoxicilline 25 mg/kg/dose 2x/j depuis le 28.01 pour 10 jours échec d'algifor à domicile avec 3 doses données. Mme. Y est hospitalisée pour des investigations oncologiques d'une masse pelvienne avec suspicion de carcinose péritonéale. Elle est connue pour un antécédent de lymphome folliculaire avec une atteinte abdominale, actuellement considéré en rémission, et également pour une hernie de la ligne blanche, mise en évidence par un CT-scan effectué le 30.01.2020 (Hirslanden). Une évaluation récente par nos collègues chirurgiens infirmait la suspicion d'incarcération évoquée au CT-scan et proposait une éventuelle prise en charge chirurgicale non urgente après clarification du statut oncologique. Actuellement, elle consulte le service des urgences pour une péjoration aiguë depuis quelques semaines de douleurs abdominales en fosse iliaque droite avec irradiation dans le flanc droit, non transfixiantes, intermittentes, non liées aux repas. Elle connaît ces douleurs depuis de nombreuses semaines de manière itérative (fréquence et durée très variables), mais n'a jamais eu une intensité aussi importante. Elle n'a pas d'état fébrile, pas de trouble urinaire ou gynécologique. Un CT abdominal est refait le 12.02.2020 et retrouve une hernie médiane sus-ombilicale à contenu graisseux nodulaire, associée à d'autres nodules intra-péritonéaux et du liquide libre pelvien, périhépatique et périsplénique faisant suspecter une carcinose péritonéale, ainsi qu'une masse pelvienne hétérogène. Un ultrason endovaginal effectué par nos collègues gynécologues ne permet pas de visualiser les ovaires et met un doute sur un envahissement de myomètre. Le marqueur CA-125 se positive à 426 U/ml. Le CT thoracique réalisé le 14.02.2020 pour le bilan d'extension ne montre pas de micronodule pulmonaire suspect ou d'épanchement pleural mais il permet la découverte fortuite des embolies pulmonaires sous-segmentaires des segments apical et postéro-basal du lobe inférieur droit ainsi que sous-segmentaires du lobe moyen et de la lingula, chez une patiente asymptomatique sur le plan respiratoire. De plus, l'ultrason des membres inférieurs révèle une thrombose veineuse superficielle ancienne à droite ainsi qu'une thrombose veineuse profonde du mollet gauche asymptomatique. Au vu d'une ponction-biopsie abdominale diagnostique, prévue en ambulatoire le 17.02.2020, nous choisissons une anticoagulation thérapeutique par Clexane qui est mise en place dès le 14.02.2020 avec la dernière dose le 16.02.2020 (matin) puis la reprise après la ponction. Nous proposons pour la suite un relais par du Xarelto à dose thérapeutique mais nous laissons le médecin traitant l'introduire s'il n'y a pas de contre-indication, sachant qu'une notion de saignement peu claire sous Xarelto avait été mentionnée par celui-ci. La patiente ne se souvient pas avoir eu d'hémorragie importante par le passé. Au vu de l'introduction d'une anticoagulation thérapeutique, le Clopidogrel est arrêté le 14.02.2020. La durée de l'anticoagulation sera de minimum 6 mois, à réévaluer si la situation oncologique se confirme. Une nouvelle évaluation angiologique est prévue dans 6 mois. Mme. Y peut rentrer à domicile le 14.02.20 avec une ponction sous ultrason, une IRM pelvienne et un rendez-vous chez le Dr. X en ambulatoire. Mme. Baptista Marques, 31 ans, est admise aux soins intensifs pour un choc hémorragique post-partum sur atonie utérine. La patiente bénéficie le 17.02.2020 d'une césarienne en urgence pour mise en travail spontané d'une grossesse gémellaire et désir maternel sous rachianesthésie. Durant la surveillance en salle de réveil, elle présente des saignements vaginaux estimés à 2.5 litres, raison pour laquelle elle est prise au bloc pour révision et mise en place d'un ballon de Bakri. Une réanimation sanguine et volémique est effectuée avec utérotonique (pabal et ocytocine per-opératoire). La patiente est admise aux soins intensifs pour surveillance hémodynamique sous noradrénaline. Les saignements vaginaux se tarissent dès la sortie du bloc opératoire avec des suivis d'hémoglobine nécessitant l'administration au total de quatre culots érythrocytaires avec corrections des troubles de la crase. Après réanimation volémique, la noradrénaline peut être stoppée le 18.02.2020. Le ballon de Bakri peut être dégonflé puis retiré le 18.02.2020 sans récidive de saignement. Les douleurs post-opératoires, essentiellement à la mobilisation, sont contrôlées par morphine puis relayées par oxycodone et paracétamol. L'antibiothérapie est poursuivie pour une durée totale de 48h. Des bottes antithrombotiques sont à poursuivre comme prophylaxie anti-thrombotique. La patiente est transférée en gynécologie pour suite de prise en charge. Mme. Bislimi, 32 ans, est admise aux soins intensifs le 12.02.2020 pour une surveillance respiratoire et hémodynamique après une bronchoscopie diagnostique dans le contexte d'une suspicion de tuberculose pulmonaire. Cette patiente en bonne santé habituelle, originaire du Kosovo et en Suisse depuis 2011, présente depuis 6 semaines une toux persistante avec quelques expectorations jaunâtres, un état fébrile, des sudations nocturnes, une fatigue, une perte pondérale de 7 kg en 2 mois. En raison d'une non-amélioration sous antibiothérapie (Co-Amoxicilline, Clarithromycine, Azithromycine), elle consulte les urgences. Le CT thoracique du 12.02 est compatible avec le diagnostic de tuberculose. Elle bénéficie d'une bronchoscopie à but diagnostique le 12.02.2020, avec un statut local montrant une faillibilité bronchique importante et un liquide purulent. Des biopsies transbronchiques ont été réalisées ainsi qu'un lavage broncho-alvéolaire. La surveillance aux soins intensifs est simple et la patiente est retransférée dans le service de médecine interne après deux heures d'observation post-réveil sans particularité. Mme. Castella, patiente de 66 ans, est hospitalisée pour des épigastralgies au retour d'un voyage au Népal où elle a été hospitalisée avec un diagnostic de gastroentérite à Shigella et E Coli entéro-agrégatif et invasif ainsi qu'une amibiase, traitées par Ceftriaxone durant 3 jours ainsi que par Tinidazole. Elle consulte les urgences à son retour de voyage le 26.01.2019 avec un traitement de Métronidazole introduit pour une suspicion de Giardiase aiguë. En raison de la persistance des symptômes, la patiente est hospitalisée pour réévaluation étiologique. Au bilan initial, on retrouve un syndrome inflammatoire ainsi que des tests hépatiques perturbés. Une nouvelle recherche étiologique est réalisée. La PCR multiplex ainsi que la recherche de parasites reviennent négatives. Les sérologies HBV/CMV/HEV sont également négatives. Une recherche sérologique d'hépatite A et B n'est pas effectuée en raison de la vaccination de la patiente. L'ultrason du foie montre une hépatomégalie stéatosique sans autre lésion parenchymateuse retrouvée. Le reste de l'examen est dans les limites de la norme. Sur le plan clinique, la patiente s'améliore rapidement avec arrêt des épigastralgies, nausées, vomissements et diarrhées. Les paramètres hépatiques de cytolyse s'améliorent. Pour ces raisons, la patiente rentre à domicile sans aide avec contrôle clinique chez son médecin traitant. Mme. Caviezel est adressée depuis le home pour une chute accidentelle avec TC sans témoin et mise en évidence d'une hyponatrémie. Concernant la chute, le bilan radiologique et le CT scan cérébral sont rassurants. Concernant l'hyponatrémie hypo-osmolaire, une origine médicamenteuse étant suspectée, l'Hydrochlorothiazide est arrêté et une hydratation par NaCl est débutée avec normalisation de la natrémie. Il est également mis en évidence une infection urinaire basse avec l'instauration d'un traitement antibiotique pour 5 jours. Au vu de la bonne évolution clinico-biologique, la patiente retourne dans son home en état général conservé. Mme. Clapasson est une patiente de 83 ans qui nous est adressée à l'hôpital par son médecin traitant pour une décompensation de sa BPCO. La patiente décrit une dyspnée et une toux depuis une dizaine de jours. Elle aurait consulté les Urgences de Fribourg où une pneumonie basale droite débutante a été retenue, tout comme une légère hyponatrémie à 133 mmol/l. Une antibiothérapie a été proposée. Celle-ci a été stoppée par la patiente après la survenue de diarrhées. Lors de la consultation chez son médecin traitant le 27.01.2020, une exacerbation de sa BPCO est retenue et un traitement par montélukast est instauré. Ce traitement est également interrompu par la patiente. Dans ce contexte, la patiente nous est adressée pour prise en charge. Lors de son arrivée, la patiente signale une toux grasse avec des expectorations blanchâtres ainsi qu'une dyspnée d'effort. Elle aurait également eu des accès de tachycardie dans les derniers jours. La patiente ne rapporte aucune plainte de type abdominal ou urogénital. La patiente est afébrile, normocarde, normotendue, eupnéique et sature bien à l'air ambiant. L'auscultation pulmonaire montre une hypoventilation sur l'ensemble des plages pulmonaires ainsi que la présence de sibilances. La patiente est orientée, présente des pupilles iso-iso, des nerfs crâniens dans les normes ainsi qu'une force et sensibilité grossièrement conservées. Le frottis de la grippe saisonnière revient négatif. En accord avec la patiente, nous proposons des inhalations journalières d'Atrovent et de Ventolin ainsi qu'un changement de son traitement habituel d'Indéral, connu pour une activité bronchoconstrictrice, en faveur d'un bétabloquant cardiosélectif. Ce changement de médicament ne convient pas à la patiente, notamment en raison des pics hypertensifs survenus après instauration du traitement. Après discussion, nous arrivons au compromis thérapeutique de réintroduire son traitement habituel d'Indéral, Spiriva, Temesta en ajoutant le Ventolin. Nous poursuivons son traitement diabétique par Januvia et obtenons un bon profil glycémique lors de son séjour. En ce qui concerne le traitement de sa BPCO, nous proposons d'opter pour un bétabloquant cardio-sélectif tel que le métoprolol (Beloc) plutôt que l'Indéral en ambulatoire. La patiente souhaite réfléchir à ce changement de médicament avec son médecin traitant. Elle désire également revoir son pneumologue ces prochaines semaines pour avoir un avis sur une optimisation du traitement de la BPCO. Nous proposons de poursuivre encore 3 jours le Ventolin et de rediscuter son indication avec ses médecins. L'évolution clinique est favorable, ce qui permet son retour à domicile le 10.02.2020. Mme. Dafflon est hospitalisée pour des paresthésies de l'avant-bras gauche. Le CT cérébral met en évidence une lésion de 14 x 9 mm dans la partie moyenne du gyrus post-central droit avec un œdème péri-lésionnel réalisant un effet de masse sur les gyri cérébraux alentours mais sans déviation de la ligne médiane. L'IRM cérébrale ne retrouve pas d'autre lésion suspecte intra- ou extra-axiale.Le PET-CT réalisé en ambulatoire a montré une lésion centimétrique juxta hilaire droite, lobaire moyenne, faisant évoquer une lésion néoplasique primaire, associée à de multiples adénopathies (hilaire droite, médiastinale et cervicale bilatérale) et à une lésion ostéolytique de l'aile iliaque droite. A noter que cette lésion iliaque semble s'être compliquée d'une fissure/fracture pathologique ayant entraîné un remaniement périosté, en voie de consolidation dans sa portion distale. La biopsie sous contrôle scanographique de la lésion lytique de la crête iliaque droite revient positive pour un carcinome non à petites cellules d'origine pulmonaire. Des examens de pathologie moléculaire quant à des mutations des gènes du lung cancer panel sont en cours. Nous concluons donc à un carcinome pulmonaire non à petites cellules métastatique (cerveau, cou, os). Afin de diminuer les paresthésies en partie dues à l'oedème péri-lésionnel, nous introduisons un traitement de Dexaméthasone. La patiente bénéficiera de radiothérapie stéréotaxique sur la métastase cérébrale et sur la métastase iliaque. Une première consultation oncologique avec le Dr. X est prévue le 17.02.2020. Mme. Y, 17 ans, a été transférée aux soins intensifs depuis l'HFR Riaz pour hépatite aiguë sur intoxication au paracétamol. La patiente a ingéré volontairement 19 grammes de paracétamol le 23.02.2020 à 23h00 suite à une relation sentimentale compliquée et des mauvais résultats scolaires, non pas dans un but de tentamen mais plutôt en raison d'un mal-être (dit se sentir mal). La patiente se présente aux urgences de l'HFR Riaz pour des douleurs abdominales diffuses, vertiges, somnolence et 3 épisodes de vomissements depuis la prise médicamenteuse. Le CT thoraco-abdominal est sans particularité. La paracétamolémie est à 50.7mg/l à 14h post-ingestion (au-delà du seuil toxique) avec des transaminases hépatiques initialement à environ 100 UI/l, une normoglycémie, un INR à 1.4 et encéphalopathie hépatique de stade I. La paracétamolémie était négative 33h post-ingestion. Le protocole Prescott de N-acétylcystéine a été débuté immédiatement. La survenue d'une hépatite toxique aiguë a motivé le transfert aux soins intensifs le 24.02.2020. Le traitement de N-acétylcystéine a été poursuivi pour une durée totale de 72 heures. L'élévation de l'ALAT a atteint un pic de 1646 U/l avec un INR maximal de 1.7 et facteur V minimal de 47%. Il n'y a pas d'hypoglycémie observée ni d'autre défaillance d'organe. L'évolution a été favorable. Nous recommandons un contrôle des valeurs hépatiques et de la crase jusqu'à normalisation. Le pédopsychiatre a retenu une réaction aiguë à un facteur de stress avec des éléments faisant suspecter un fonctionnement impulsif. L'indication à une hospitalisation en milieu psychiatrique est retenue. A noter que la patiente est suivie sur le plan psychiatrique par le Dr. X. Une infection des voies aériennes supérieures a été traitée symptomatiquement. La patiente a été transférée le 27.02.2020 dans le service de médecine interne à l'HFR Riaz en attendant son transfert à l'unité La Chrysalide de l'hôpital de Marsens le 28.02.2020 à 13h00. Mme. Y, 55 ans, est hospitalisée aux soins intensifs le 22.02.2020 pour une malaria à P. falciparum. Mme. Y a voyagé au Togo pendant 2 semaines avec un retour en Suisse 14 jours avant son admission. Depuis 8 jours, elle présente initialement des céphalées frontales bilatérales intermittentes ainsi que des poussées de douleurs généralisées et une baisse de l'état général. Un CT-scan cérébral ambulatoire a montré une sinusite d'allure fongique sans autre pathologie. A son arrivée, elle est fébrile à 39.9° avec des douleurs généralisées. Le bilan d'entrée montre une thrombocytopénie à 55G/L et la mise en évidence de Plasmodium falciparum avec une parasitémie à 25, unique critère pour une malaria sévère, motivant son hospitalisation. Sur avis infectiologique, un traitement par artésunate IV est débuté. Après 2 doses, la parasitémie est à <1 avec une évolution clinique favorable permettant un switch pour de l'arthemeter/lumefantrine per os pour une durée de 3 jours. La thrombocytopénie s'améliore avant la sortie. Mme. Y est transférée en division de médecine interne le 24.02.2020. Mme. Y, 59 ans, a été admise aux soins intensifs pour une insuffisance respiratoire aiguë hypoxémique hypercapnique plurifactorielle avec une hypocalcémie sévère, une anasarque. La patiente est connue pour un carcinome mammaire métastatique actuellement en chimiothérapie palliative par Gemzar. Elle a présenté depuis 2 semaines une prise pondérale d'environ 10 kg malgré un traitement diurétique (métolazone) et depuis environ 2 jours une oligo-anurie ainsi qu'une dyspnée stade IV et orthopnée, motivant sa consultation aux urgences de l'HFR Tafers. Une surcharge volémique et insuffisance respiratoire hypoxémique hypercapnique ont été traitées par furosémide IV et une séance de ventilation non invasive, puis la patiente a été transférée aux soins intensifs. L'insuffisance respiratoire hypoxémique hypercapnique est multifactorielle sur surcharge volémique, hypocalcémie sévère, possible exacerbation de BPCO et un syndrome d'obésité-hypoventilation. L'échocardiographie transthoracique du 07.02.2020 a montré une FEVG à 55% stable sans trouble de la cinétique segmentaire et sans valvulopathie significative. La ventilation non invasive intermittente a été poursuivie, ainsi que le furosemide. Le Metoprolol a été augmenté au vu d'épisodes de salve de tachycardie supra-ventriculaire. L'état respiratoire s'est amélioré, ce qui a permis de sevrer la ventilation non invasive et diminuer l'oxygénothérapie. Le traitement diurétique devra être adapté jusqu'à obtention du poids sec habituel (environ 122 kg le 20.01.2020). Une hypocalcémie sévère sur hypovitaminose D a probablement contribué à l'insuffisance respiratoire aiguë et à un QT modérément long. Il faudrait vérifier si des biphosphonates ont été administrés en ambulatoire. La calcémie s'est améliorée après substitution par voie intraveineuse et per os. Un léger érythème prétibial droit est associé à un ulcère chronique du talon droit. Une hémoculture est en cours. Une insuffisance rénale aiguë a été constatée avec un GFR calculé à 35ml/min/1.73m2. L'étiologie est probablement prérénale (hypovolémie relative sous diurétique) ou médicamenteuse (Gemzar, IEC). Il n'y a pas d'évidence pour une néphrite interstitielle. L'aggravation d'une anémie chronique arégénérative est plurifactorielle : hémodilution, rénale, toxique sur Gemzar, inflammatoire. Une spoliation digestive n'a pas été écartée. Une hémolyse a été exclue. Un bilan vitaminique est en cours. Au vu de la situation, palliative et après discussion avec l'oncologue (Prof. X), le Gemzar a été stoppé. Nous vous laissons le soin de réévaluer sa reprise à distance de l'épisode aigu et de suivre la fonction rénale. Mme. Y a été transférée le 07.02.2020 dans le service de médecine interne. Mme. Y, 56 ans, est hospitalisée aux soins intensifs pour un NSTEMI. La patiente décrit des douleurs rétro-sternales en barre irradiant dans les deux membres supérieurs survenues vers 16h le 11.02.2020 alors qu'elle était au repos mais sous stress psychologique. Elle consulte les urgences de l'hôpital de Chateau-d'Oex qui objective un sous-décalage antéro-latéral avec cinétique des troponines sans troubles rythmiques. Un traitement de morphine et de dérivés nitrés permet un contrôle des douleurs et de la pression artérielle. Sur avis cardiologique, la patiente est chargée en aspirine et brillique et traitée par héparine thérapeutique, puis est transférée à Fribourg pour coronarographie.Aux soins intensifs, la coronarographie montre une occlusion aiguë de la première marginale comme corrélat au NSTEMI dans un contexte de maladie monotronculaire. La recanalisation de la première marginale est réalisée avec succès par 1 stent actif. L'aspirine est à poursuivre à vie et le brilique pour 6 mois. La surveillance rythmique post-coronarographie est sans particularité et le point de ponction est calme. L'échocardiographie est réalisée le 13.02.2020. Le pic de CK est à 1006 UI/l. Le profil hémodynamique permet l'introduction de métoprolol et lisinopril dès le 12.02.2020 et reste à adapter. L'hémoglobine glyquée est dans la norme. Les LDL sont élevés à 5.1 mmol/l avec introduction d'atorvastatine (cible LDL < 1.4 mmol/l). Nous encourageons la patiente à entreprendre une activité physique régulière et à adopter un régime de type méditerranéen. Au vu d'une dilatation de l'aorte ascendante à l'ETT, un bilan par imagerie (CT) de l'ensemble de l'aorte est recommandé en ambulatoire. La patiente est transférée à l'HFR Riaz pour suite de prise en charge. Mme Y, 45 ans, connue pour un diabète de type 1, est admise aux soins intensifs pour une décompensation acido-cétosique sur dysfonction de pompe à insuline. Elle présente depuis le matin du 04.02 des glycémies en hausses, sans changement malgré la tentative d'administration de bolus par sa pompe. Elle présente dans le courant de la journée une asthénie avec vomissements et incapacité à manger et boire, motivant sa consultation aux urgences, où une décompensation acido-cétosique est mise en évidence. Un traitement par insuline intraveineuse en continu, hydratation et substitution électrolytique est instauré. La pompe est changée le 05.02 et l'on constate une coudure de l'ancien cathéter sous-cutané, vraisemblablement à l'origine de la dysfonction du dispositif. L'évolution est favorable et l'insuline intraveineuse en continu peut être stoppée le 05.02.2020. L'acidose se normalise. Nous proposons à la patiente une surveillance en unité de médecine interne, qu'elle refuse. La patiente quitte donc notre service le 05.02.2020 pour un retour à domicile. Elle sera vue en contrôle 1 semaine après la sortie à votre consultation. Mme Y consulte les urgences dans un contexte de toux productive avec dyspnée. Le bilan initial montre un syndrome inflammatoire sans foyer radiologique au niveau pulmonaire. Un diagnostic d'infection urinaire haute est mis en évidence. À l'étage, l'évolution du point de vue infectieux est favorable sous un traitement de Rocéphine relayé par de la Co-Amoxicilline orale pour une durée totale de 7 jours. Les examens microbiologiques montrent uniquement la présence d'un E. Coli résistant à la Ciprofloxacine dans les urines. La radiographie d'entrée montre un élargissement du médiastin. Un CT-scanner thoracique permet d'exclure un anévrisme de l'aorte ascendante. À l'entrée, on relève une hypokaliémie et une alcalose métabolique probablement secondaire à la prise de diurétiques thiazidiques qui évolue bien avec une substitution. Nous proposons d'arrêter le traitement d'hydrochlorothiazide et introduisons un traitement par amlodipine. Une suspicion d'asthme bronchique ou de BPCO avait déjà été évoquée en 2017, on a donc organisé un bilan pneumologique en ambulatoire avec des fonctions pulmonaires simples au vu de la dyspnée ayant motivé la consultation initiale. La patiente retourne à domicile le 05.02.2020 en bon état général. Mme Y, 36 ans, a été admise aux soins intensifs pour une crise myasthénique secondaire à une mononucléose infectieuse. La patiente a présenté depuis 2 semaines une odynophagie avec fièvre, douleurs musculaires diffuses et toux sans expectoration, motivant une consultation aux urgences le 08.02 et le 13.02.2020. Un test rapide pour la mononucléose infectieuse était positif, et son traitement de Mestinon a été augmenté (de 120 mg 2x/j à 120 mg 3x/j). Devant la persistance de l'asthénie avec difficulté à réaliser les activités quotidiennes, faiblesse nouvelle de la langue et des paupières, elle a consulté à nouveau les urgences le 16.02.2020. À son admission, elle présentait une asthénie avec faiblesse musculaire généralisée, ptose labiale bilatérale et difficulté à contrôler les mouvements de la langue. Un test de déglutition fait le 17.02.2020 s'avère normal. Un diagnostic de crise myasthénique est retenu avec indication à un traitement d'immunoglobulines (0.4 mg/kg/24h) pendant 5 jours. Son traitement de Mestinon est poursuivi (à noter que ce traitement n'a pas été pris durant 24h). L'évolution a été favorable après la première cure d'immunoglobulines, avec une capacité vitale normale et une amélioration clinique. En raison d'une ostéoporose lombaire, un traitement de calcium et vitamine D3 est à ajouter. La patiente a été transférée le 17.02.2020 dans le service de médecine interne. Mme Y a présenté des vertiges depuis le 15.02.2020 au réveil avec forte instabilité et épisodes de vomissement à plusieurs reprises. Un CT-scan a été réalisé à son entrée aux Urgences, s'avérant dans les limites de la norme. Le statut ORL était en faveur d'une névrite vestibulaire gauche. La patiente a été hospitalisée dans le service d'ORL pour traitements corticoïdes IV et antiémétiques, avec amélioration clinique progressive. Le Video-Head Impulse Test réalisé le 17.02.2020 confirmait ce diagnostic. La patiente sort ce jour en discret état général avec un traitement corticoïde oral et une prescription de physiothérapie vestibulaire. Mme Y, 32 ans, est hospitalisée pour une otalgie droite avec otorrhée et un érythème de l'hémiface droite depuis 3 jours. Nous retenons une dermohypodermite de l'hémiface droite sans porte d'entrée retrouvée. Une antibiothérapie est initiée avec bonne évolution. Nos collègues ORL ne retrouvent pas de signe d'infection dans la sphère ORL, ils effectuent un nettoyage et ablation du cérumen au niveau des deux oreilles avec amélioration des symptômes. Mme Y est hospitalisée pour une exacerbation aiguë de BPCO stade III groupe D selon GOLD d'origine mixte : possible infection sans germe identifié, reprise du tabac, arrêt de la physiothérapie respiratoire. La patiente bénéficie d'une antibiothérapie par Co-Amoxicilline pendant 7 jours, d'aérosols de Ventolin/Atrovent, d'oxygénothérapie et de physiothérapie respiratoire. Nous effectuons également plusieurs entretiens motivationnels pour sevrer le tabagisme. L'évolution clinique et biologique étant favorable, la patiente rentre à domicile le 12.02.2020. Mme Y, 68 ans, est hospitalisée aux soins intensifs le 17.02.2020 pour NSTEMI sur subocclusion thrombotique de la CX proximale. La lésion coupable est traitée par angioplastie et pose d'un stent actif. Par ailleurs, la coronarographie révèle une cardiopathie tritronculaire avec présence de lésions au niveau de l'artère interventriculaire antérieure, de l'ostium de l'artère circonflexe proximale et au niveau de l'artère coronaire droite. Une coronarographie de contrôle est prévue dans un mois afin de réaliser une revascularisation percutanée des autres vaisseaux. La surveillance s'avère sans particularités. Le pic de CK est à 1880 U/L. Un traitement par Metoprolol, Lisinopril et Atorvastatine est introduit avec une bonne tolérance. L'aspirine est à poursuivre à vie et le Prasugrel pour une durée de 6 mois. L'écho cardiaque montre une dysfonction ventriculaire gauche (FEVG à 42%) avec une insuffisance mitrale importante et des pressions de remplissage élevées. Un traitement diurétique est introduit.La patiente est transférée en médecine. On vous laisse discuter l'indication d'une réhabilitation cardiaque. Mme. Y, 68 ans, est transférée des soins intensifs en médecine suite à une surveillance après un NSTEMI. Elle a présenté des douleurs thoraciques intermittentes. Un double anti-agrégation est introduit et une coronarographie a montré une subocclusion thrombotique de la coronaire proximale, traitée par thrombo-aspiration et stent actif. L'aspirine doit être poursuivie à vie et l'Efient pour 6 mois. Un traitement d' Atorvastatine à un taux cible de LDL < 1.4 mmol/l. La coronarographie montre également une maladie coronarienne tritronculaire. Un traitement cardio protecteur par Metoprolol, Lisinopril et torasémide est introduit. Une nouvelle coronarographie sera réalisée dans un mois pour traiter la lésion de la circonflexe et traiter la lésion de l'artère interventriculaire antérieure. Une échocardiographie transthoracique de contrôle met en évidence une insuffisance mitrale sévère qui motive l'introduction supplémentaire d'aldactone. Les électrolytes seront à contrôler chez le médecin traitant la semaine suivant la sortie. Elle rentre à domicile le 21.02.2020 Mme. Y, 23 ans, a été hospitalisée aux soins intensifs suite à une lacération splénique grade II avec hématome sous-capsulaire grade I-II traumatique. Le 06.02.2020 au matin, la patiente a fait une chute à ski avec traumatisme crânien, perte de connaissance pendant quelques minutes et amnésie circonstancielle. À l'arrivée aux urgences, le score de Glasgow était à 15 points. La patiente se plaignait d'une douleur basi-thoracique gauche respiro-dépendante modérée. Le bilan radiologique a identifié la lacération splénique grade II avec hématome sous-capsulaire grade I-II, mais aucune lésion cérébrale ni thoracique. La surveillance neurologique et hémodynamique a été sans particularité, avec une hémoglobine stable. L'ultrasonographie abdominale de contrôle du 07.02.2020 est normale. Une légère thrombocytopénie de consommation sera recontrôlée. Une reprise alimentaire progressive a été débutée le 07.02.2020. Une abstention de sport pendant minimum 4 semaines est recommandée. Selon l'évolution, un bilan neuropsychologique pourrait être discuté. La patiente a été transférée le 07.02.2020 dans le service de chirurgie. Mme. Y est hospitalisée électivement pour une seconde polygraphie diagnostique avec capnographie, dans le contexte d'un syndrome d'apnées du sommeil de degré léger mais avec fort retentissement symptomatique. La polygraphie diagnostique de décembre 2019 avait montré une saturation en oxygène inférieure à 90% étonnamment constante sur la nuit, motivant ces examens supplémentaires. La polygraphie diagnostique du 3 au 4 février confirme les résultats précédemment obtenus avec une SpO2 moyenne de 89% montrant à nouveau très peu de fluctuations. Une valeur moyenne de SpO2 de 91% est obtenue à la capnographie, plus précise, qui permet en même temps d'exclure une rétention de CO2 nocturne. La gazométrie artérielle au réveil confirme une hypoxémie (PaO2 8.1 kPa, SaO2 de 91%), tranchant avec les résultats quasi-physiologiques obtenus la veille durant l'après-midi (PaO2 10.9 kPa, SaO2 95%). Compte tenu de l'importante symptomatologie décrite par la patiente (fatigue au réveil en progression, dyspnée paroxystique nocturne, céphalées), nous procédons à un appareillage par auto-CPAP à titre empirique. Le résultat clinique est pour le moins probant, avec excellente tolérance sous masque facial et pressions de 8/16 cmH2O, réduction de la fatigue et disparition des céphalées au réveil. Une polygraphie permet de vérifier l'efficacité en termes oxymétriques (SpO2 moyenne de 91%, correspondant probablement à 93% vu la différence polygraphique-capnographique; durée de SpO2 < 90% réduite de 70% à 11% du temps), même si l'IAH ou l'IDO ne connaissent pas de réduction significative. Nous réduisons la pression maximale à 14 cmH2O le 05.02.2020 vu la faible pression au 90e centile sur cette première nuit et le degré léger du SAOS. Parallèlement, il était prévu de soumettre Mme. Y à un test à la métacholine sur suspicion d'un asthme bronchique dans le contexte d'une dyspnée d'effort en cours d'investigation. L'indisponibilité du test au moment de cette hospitalisation nous pousse toutefois à adopter une attitude pragmatique, soit à l'introduction d'un traitement empirique de LABA/ICS pour un mois. Nous reverrons Mme. Y dans un mois pour un contrôle clinique et fonctionnel de son asthme supposé, ainsi qu'un contrôle clinique et statistique de l'appareillage. Traitement par pression positive actuel : Mode d'application de pression : APAP Appareil : Respironics, DreamStation Auto CPAP Masque : facial, Air fit F20 S Pression : 8-16 cmH2O => 8-14 cmH2O (changement opéré le 05.02.2020) Rampe 45 min, C-Flex off Mme. Y est hospitalisée pour une hémorragie digestive haute sur probable syndrome de Mallory-Weiss. Au vu de l'absence de récidive d'hématémèse, de méléna, et de chute de l'hémoglobine, les gastroentérologues n'ont pas retenu l'indication à une gastroscopie. Nous introduisons un traitement de Pantozol 40 mg 2x/j pendant 1 semaine puis Pantozol 40 mg 1x/j pendant 3 semaines puis à la demande. L'origine des vomissements répétés ayant conduit au syndrome de Mallory-Weiss est d'origine indéterminée (DD : intolérance alimentaire). Il n'y a pas de notion de contage. Nous introduisons un traitement anti-émétique avec bon effet. Nous remarquons une légère perturbation des tests hépatiques de cytolyse et de cholestase, probablement en lien avec les vomissements. L'US abdominal retrouve une vésicule biliaire lithiasique et une stéatose hépatique toutes deux connues. Il ne montre par contre pas de dilatation des voies biliaires intra ni extrahépatiques. Nous vous proposons de contrôler les tests hépatiques en ambulatoire. Mme. Y, connue pour une BPCO stade IV et deux cancers asynchrones du poumon (LSD et LSG) en 2014 réséqués et sans signe de récidive, est amenée par son mari aux urgences pour une confusion (oubli de la date, changement de sujets abrupts, désorientation) et une chute mécanique sans traumatisme crânien. À l'hétéroanamnèse, il est rapporté que la patiente présente également des moments de désorientation et d'oublis depuis plusieurs mois. D'un point de vue neurologique, la patiente s'améliore spontanément sans signe de récidive de son état confusionnel. Un avis neurologique ne retient pas une hydrocéphalie à pression normale, mais attribue la dilatation ventriculaire à l'atrophie cérébrale importante notamment à l'atrophie cérébrale. Les troubles cognitifs sont à mettre dans le contexte d'une leucoaraiose périventriculaire de probable origine vasculaire. Ils retiennent également le diagnostic de trouble de la marche d'origine multifactorielle. Une IRM en ambulatoire sera effectuée afin de compléter le bilan (vous recevrez les résultats en copie). En raison d'une leucocyturie dans un contexte de confusion, un traitement pour 5 jours est instauré. D'un point de vue pulmonaire, nous mettons en évidence que la patiente présente un débit inspiratoire insuffisant pour les poudres inhalées que nous remplaçons par le Vannair et le Spiriva HandiHaler. Nous laissons le soin au Dr. X de réviser cette indication au besoin à sa consultation du 17.02.2020. La patiente rapporte également des éclairs visuels pouvant être bilatéraux et déclencher les chutes, environ 1 fois par mois depuis 2-3 mois que nous vous proposons de faire bilanter par un ophtalmologue. La patiente rentre à domicile le 08.02.2020 en état général conservé.Mme. Michel est hospitalisée pour un 1er cycle de chimiothérapie palliative par FOLFIRI (Campto, Leucovorin et 5-FU) dans un contexte d'adénocarcinome du bas rectum avec volumineuse métastase hépatique récemment diagnostiquée. Un port-à-cath est posé le 24.02.2020. La chimiothérapie se déroule sans complication clinique ni biologique. La patiente sera revue en oncologie le 04.03.2020 pour planification de chimiothérapie. Afin de bilanter la fonction cardiaque avant la chimiothérapie, nous effectuons une ETT qui met en évidence un ventricule gauche non dilaté avec une dyskinésie du septum et de la paroi septale antérieure. La FEVG est à 40%. L'ECG montre un BBG. Nous suspectons une très probable maladie coronarienne chez cette patiente tabagique. Nous introduisons un traitement d'IEC, bétabloquant et Aspirine. Au vu pronostic oncologique, nous n'effectuons pas d'emblée une coronarographie et nous n'introduisons pas non plus de statines. La patiente refuse un soutien psychologique durant son séjour et elle refuse également l'organisation d'une aide à domicile. Mme. Petitat nous est transférée du CHUV pour la suite de la prise en charge après laparotomie exploratrice. En janvier 2020, un CT abdominal a mis en évidence une progression oncologique importante. Dans ce contexte, elle développe un iléus sur carcinose péritonéale. Une laparotomie a été effectuée mais au vu de l'étendue des lésions, ni une adhésiolyse ni une chimiothérapie intra-abdominale n'ont pu être effectuées. Après discussion avec la patiente et son oncologue, une attitude palliative avec soin de confort est convenue. Dans le contexte de carcinose péritonéale, la patiente présente des nausées récurrentes mal contrôlées. Un traitement d'Haldol est instauré avec légère amélioration. La patiente présente également un inconfort lié à la sonde nasogastrique, mais a peur d'une récidive des vomissements en cas de retrait de la sonde. Mme. Petrus, 58 ans, a été hospitalisée en unité stroke monitorée pour un accident ischémique transitoire. Le 25.02.2020, à la sortie d'une séance de physiothérapie effectuée pour des cervicalgies, la patiente a présenté une dysarthrie pendant environ 25 minutes. À son arrivée, les symptômes se sont complètement résolus avec un NIHSS à 0 point. Aucune lésion ischémique aiguë n'a été identifiée au CT-scan, ni à l'IRM cérébrale. Un diagnostic d'accident ischémique transitoire a été retenu dont l'étiologie pourrait être une athéromatose de la bifurcation carotidienne gauche. Un traitement d'aspirine et d'atorvastatine ont été débutés. L'échocardiographie transthoracique est sans particularité, avec une bonne fonction ventriculaire gauche (FE à 66%) et sans argument pour un foramen ovale perméable. Les cervico-brachialgies G non déficitaires avec irradiation au deltoïde et associées à une hypomytrophie du muscle sus-épineux nous font évoquer un syndrome irritatif C5 gauche. Une IRM cervicale a été réalisée en ambulatoire. Le suivi sera assuré en ambulatoire comme prévu par son médecin traitant. Le rendez-vous de consultation au neurocentre Fribourg est avancé au 16 mars 2020 avec ENMG. L'imagerie cérébrale a aussi identifié un probable kyste arachnoïdien en regard du lobe temporal droit et une petite anomalie siégeant au niveau pariétal à gauche, non spécifique (DD : petite malformation vasculaire, hémangiome ?). Le suivi neurologique sera effectué en ambulatoire. Le profil tensionnel élevé a nécessité une augmentation du traitement de lisinopril à 10 mg/j. La patiente est informée d'une interdiction de conduite pendant 2 semaines. La patiente est rentrée à domicile le 27.02.2020. Mme. Pilloud est une patiente de 88 ans connue pour un lymphome non hodgkinien diagnostiqué en 1999, avec statut après plusieurs récidives, un statut après AVC en 2014 non séquellaire et un statut après sepsis sur pneumonie basale bilatérale avec fibrillation atriale inaugurale dans le contexte septique en mai 2018. Elle consulte aux Urgences en raison d'une toux avec dyspnée en péjoration depuis 3 semaines, en nette péjoration depuis 2 jours. Une bronchite a été traitée récemment par Co-amoxicilline pendant 1 semaine. La patiente se plaint encore d'une douleur thoracique associée à la toux. Pas d'état fébrile ni d'autres plaintes. À l'admission, la patiente est afébrile, hypotendue en diastolique à 110/50 mmHg, normocarde à 93/min, tachypnéique à 23/min avec une saturation en oxygène à 87% à l'air ambiant. À l'examen clinique, la patiente est calme, collaborative, GCS 15/15, sur le plan neurologique, les nerfs crâniens, la force et la sensibilité des membres sont dans la norme, sur le plan cardiaque, B1 B2 lointains, sans souffle surajouté, l'auscultation pulmonaire est vésiculaire et symétrique. Le reste de l'examen n'est pas contributif. L'ECG montre un rythme sinusal normocarde, on retrouve le bloc AV du 1er degré connu, on retrouve un QTc long qui était à 490 ms en avril 2019, actuellement péjoré à 525 ms; on constate également des troubles de la repolarisation nouveaux avec des ondes T négatives non concordantes en II et V6 et des ondes T négatives concordantes en III, aVF, V1-V5. La radiographie de thorax face assise au lit montre une asymétrie de transparence des plages pulmonaires avec une plage pulmonaire droite plus transparente et diminution des vaisseaux au sein de cette plage pulmonaire évoquant un Westermark sign. Il n'y a pas de foyer parenchymateux systématisé constitué. Le laboratoire d'entrée montre la présence d'un état inflammatoire avec une CRP à 49 mg/l et des leucocytes à 11,1 G/l; la NT-proBNP est à 15 445 ng/l, les D-Dimères sont positifs à 2930 ng/ml, les enzymes cardiaques ne montrent pas de cinétique avec H0 à 36 ng/l et H1 à 36 ng/l. La gazométrie montre une insuffisance respiratoire partielle avec alcalose respiratoire à pH 7,47 pour laquelle une oxygénothérapie est débutée, un bronchodilatateur est également administré à titre d'épreuve. Le bilan est élargi par un CT scan thoracique injecté qui montre une embolie pulmonaire centrale à droite avec extension lobaire supérieure, inférieure et moyenne et une embolie pulmonaire segmentaire et sub-segmentaire à gauche. On constate des remaniements au niveau du lobe supérieur pulmonaire droit avec des plages en verre dépoli pouvant correspondre à un infarctus pulmonaire débutant. Il s'agit d'une embolie pulmonaire à haut risque vu le PESI score élevé à 139 points. Le HAS-BLED est à 4 points. La patiente est hospitalisée en lit monitoré aux Urgences. Nous débutons une anticoagulation thérapeutique avec une dose unique de Clexane 60 mg le 31.01.2020, avec prescription d'une anticoagulation orale par Eliquis 10 mg 2x/jour jusqu'au 07.02.2020, suivi de 5 mg 2x/jour dès le 08.02.2020. Toutefois, au vu des répercussions sur la suspicion d'infarctus pulmonaire et la répercussion sur le cœur droit vu la NT-proBNP et l'ECG perturbé, le cas est discuté avec le médecin de garde des soins intensifs de l'HFR de Fribourg. La patiente est alors transférée aux soins intensifs pour suite de la prise en charge. Mme. Pilloud, 88 ans, est admise aux soins intensifs pour une embolie pulmonaire centrale avec répercussion cardiaque droite, sans instabilité hémodynamique. La patiente présente depuis 2 à 3 jours une dyspnée en augmentation progressive, pour laquelle elle consulte aux urgences de l'HFR Riaz où l'on met en évidence une embolie pulmonaire bilatérale, sans instabilité hémodynamique. L'échocardiographie ciblée met en évidence des signes de répercussion cardiaque droite. Une anticoagulation thérapeutique est initiée par Clexane. La patiente reste stable sur le plan hémodynamique pendant la surveillance aux soins intensifs et s'améliore sur le plan respiratoire. Nous vous laissons le soin de faire un relais avec un traitement anticoagulant per os et d'en définir la durée. À noter que nous avons mis en suspens l'aspirine cardio, nous vous laissons le soin de réévaluer l'indication à reprendre ce traitement en plus de l'anticoagulation.Mme. Pilloud, 88 ans, est admise aux soins intensifs puis ensuite à l'étage de médecine pour une embolie pulmonaire centrale avec répercussion cardiaque droite, sans instabilité hémodynamique. La patiente présente depuis 2 à 3 jours une dyspnée en augmentation progressive, pour laquelle elle consulte aux urgences de l'HFR Riaz où on met en évidence une embolie pulmonaire bilatérale, sans instabilité hémodynamique. L'échocardiographie ciblée met en évidence des signes de répercussion cardiaque droite. Une anticoagulation thérapeutique est initiée par Clexane. La patiente reste stable sur le plan hémodynamique pendant la surveillance aux soins intensifs et à l'étage de médecine et s'améliore sur le plan respiratoire. Nous faisons un relais par eliquis 10mg 2x/j pour 1 semaine puis 5mg 2x/j. Ne nous reprenons pas l'aspirine cardio au vu de l'anticoagulation thérapeutique mise en place. La patiente est ensuite transférée en réadaptation gériatrique à Riaz pour la suite de sa prise en charge. Mme. Raemy a présenté une sensation de gêne pharyngée ces derniers mois. Elle est hospitalisée pour une prise en charge chirurgicale de sa thyroïde nodulaire avec nodule unique du lobe droit de 2,5cm, classifié oncocytaire Bethesda IV. Une hypopharyngo-oesophagoscopie est également réalisée afin d'investiguer son globus pharyngé, retrouvant une hypertonie modérée du muscle cricopharyngé, une candidose oesophagienne floride et des signes de reflux gastro-oesophagien. Les suites opératoires sont simples. Mme. Rimet, 56 ans, est admise aux soins intensifs le 14.02.2020 pour une insuffisance respiratoire globale dans un contexte de BPCO de stade IV. La patiente est initialement adressée à Billens pour une réadaptation pulmonaire sur demande de son pneumologue traitant (Dr. X). En raison d'une hypoxémie sévère, elle a été hospitalisée en médecine interne puis transférée aux soins intensifs vu une aggravation respiratoire avec un tableau de carbonarcose. L'évolution est favorable avec amélioration des échanges gazeux moyennant des séances itératives de VNI. Une polysomnographie met en évidence un IAH à 9/h majoritairement composé d'hypopnées. L'indication à un appareillage nocturne est posée et la patiente tolère bien sa VNI. Concernant l'étiologie de la décompensation, une cause infectieuse est éliminée. L'origine cardiaque a été aussi exclue par une échocardiographie et une coronarographie (FEVG à 67%, pas de cardiopathie ischémique). On retient le diagnostic d'une décompensation de BPCO sur une progression de la maladie et un tabagisme actif à 80 UPA. À noter que le cathétérisme droit met en évidence une hypertension artérielle pulmonaire légère. La patiente est transférée en médecine interne avec un projet de réadaptation pulmonaire prévue le 26.02.2020. Mme. Rimet, 56 ans, nous est transférée le 20.02.2020 des soins intensifs pour une insuffisance respiratoire globale avec carbonarcose. La patiente est connue pour une BPCO de stade IV selon GOLD avec des plaintes d'une dyspnée de degré 4 MRC depuis 4 mois. Elle devait initialement bénéficier d'une réadaptation pulmonaire à Billens en date du 14.02.2020 demandée par son pneumologue traitant (Dr. X), mais une hypercapnie aiguë motive une hospitalisation en médecine interne. Le 17.02.2020, elle présente une somnolence accrue sur péjoration de sa PaCO2 à 10.3kPa nécessitant un transfert aux soins intensifs pour bénéficier de plusieurs séances de ventilation non invasive. À son arrivée aux soins intensifs, elle est tachypnéique avec l'utilisation de muscles accessoires et sature à 92% sous 28% de FIO2. Une polygraphie met en évidence un IAH à 9/h majoritairement composé d'hypopnées. Sous VNI intermittente durant la journée et après mise en place d'une VNI nocturne, l'évolution est favorable. Absence d'arguments pour une infection pulmonaire cliniquement et aux examens paracliniques. Le frottis grippe est négatif. Mme. Rimet est connue pour une polycythémie probablement secondaire à la BPCO, qui se montre stable durant le séjour hospitalier. L'ECG montre des ondes T négatives en territoire antéro-septal chez cette patiente admise pour une dyspnée et avec le FRCV d'un tabagisme actif à 80 UPA. L'échographie transthoracique montre un FEVG à 67 %, une fonction contractile segmentaire et globale normale et absence de signes indirects d'hypertension pulmonaire. La coronarographie se montre sans particuliers et le cathétérisme droit met en évidence une hypertension artérielle pulmonaire légère. Les gazométries effectuées durant le séjour montrent une évolution favorable des valeurs de pO2 et pCO2 avec traitement de VNI (avec 1 litre d'oxygène) sur la nuit ainsi que des sessions sur la journée suivies par nos physiothérapeutes. Selon l'avis pneumologique du 26.02.2020, nous vous prions de poursuivre l'oxygénothérapie avec une quantité d'1 litre durant la nuit avec réévaluation selon évolution clinique. Mme. Rimet montre une évolution très favorable et le 26.02.2020, elle est transférée à l'hôpital de Billens pour reprendre la réhabilitation pulmonaire prévue. Mme. Rodriguez, 71 ans, est admise aux soins intensifs pour une insuffisance respiratoire hypoxémique dans le cadre d'une pneumonie bilatérale communautaire. La patiente présente depuis 2 semaines une dyspnée et une toux sans expectoration. Un traitement de Moxifloxacine a été initié par son médecin traitant. Au vu de l'aggravation des symptômes, elle consulte aux urgences où le diagnostic d'insuffisance respiratoire sur pneumonie est retenu. L'évolution est favorable sous oxygénothérapie initialement à haut débit et des séances itératives de ventilation non invasive. Les échanges gazeux s'améliorent progressivement, permettant le sevrage de l'optiflow et de la VNI, mais la patiente reste oxygénodépendante (3 l/24H). Les séances de CPAP sont à poursuivre ainsi que la physiothérapie respiratoire. Une antibiothérapie empirique par Ceftriaxone est débutée pour une durée totale de 7 jours. À noter que les prélèvements bactériologiques ainsi que le frottis de la grippe reviennent négatifs. La présence d'une toux avec expectoration et dyspnée durant plusieurs mois par année chez cette patiente connue pour un tabagisme actif à 80 UPA nous laisse suspecter une BPCO. Une consultation pneumologique est à prévoir. Sur le plan cardiaque, la patiente présente une FA chronique, raison pour laquelle l'Amiodarone est stoppée. En raison d'une bradycardie, la posologie du Diltiazem est diminuée. L'échocardiographie de contrôle montre une stabilité de l'hypertrophie cardiaque avec une FEVG estimée à 60 %. Une insuffisance rénale aiguë attribuée au contexte infectieux évolue favorablement après hydratation. En raison d'une oligurie avec des paramètres de remplissage élevés, le traitement diurétique est repris. On vous prie de bien suivre la diurèse et la fonction rénale et d'adapter le traitement diurétique. Concernant le projet global, des limitations thérapeutiques sont posées en accord avec la patiente (pas de massage cardiaque externe ni choc électrique externe). Mme. Romanens, 71 ans, a été transférée aux soins intensifs depuis l'HFR Riaz pour une insuffisance respiratoire hypoxémique aiguë, secondaire à une pneumonie à pneumocystis jirovecii. Cette patiente est connue pour une leucémie lymphoïde chronique traitée par Imbruvica, une maladie de Vogt-Koyanagi-Harada traitée par corticoïdes à haute dose (sans antibioprophylaxie) depuis le 11.12.2020, ainsi qu'une fibrillation auriculaire paroxystique anticoagulée et traitée par Cordarone. Elle a consulté les urgences de l'hôpital de Riaz le 01.02.2020 pour état fébrile avec toux et dyspnée, attribués à une infection virale à RSV. Dès le 03.02.2020, le médecin traitant a débuté une antibiothérapie par Co-amoxicilline. Face à l'aggravation respiratoire, la patiente a été hospitalisée le 07.02.2020 à l'HFR Riaz. Une pneumonie à Pneumocystis jirovecii a été suspectée vu le contexte clinique, l'hypoxémie, la découverte d'un infiltrat pulmonaire en verre dépoli et de nombreux nodules centro-lobulaires bilatéraux au CT-thoracique, ainsi que l'élévation du Béta-D-glucan. L'antibiothérapie empirique de ceftriaxone a donc été poursuivie par du Bactrim et prednisone.L'insuffisance respiratoire hypoxémique aiguë a toutefois nécessité le transfert aux soins intensifs le 11.02.2020, pour l'administration d'une oxygénothérapie à haut débit et ventilation non invasive intermittente. Un soutien aminergique a aussi été nécessaire transitoirement. L'évolution scannographique a montré une aggravation des infiltrats en verre dépoli prédominant dans les hémi-plages supérieures avec épargne sous-pleurale, et des nodules bilatéraux inchangés. Une bronchoscopie à but diagnostique a été réalisée le 12.02.2020 et les prélèvements endo-bronchiques ont confirmé le diagnostic de pneumonie à Pneumocystis jirovecii. Sous antibiothérapie ciblée, l'évolution est rapidement favorable. Au vu de la présence d'adénopathies hilaires, des nodules pulmonaires et d'une uvéite, un DD de sarcoïdose est ouvert par le Dr X, pneumologue. Une fois la patiente stabilisée sur le plan respiratoire, il sera nécessaire d'investiguer cette hypothèse. La patiente a été transférée le 14.02.2020 dans le service de médecine interne. Mme Y est hospitalisée pour un 3ème cycle de chimiothérapie de rattrapage par R-ESAP sans Platinol dans le contexte d'un lymphome folliculaire transformé en DLBCL. La chimiothérapie se déroule sans complication clinique ni biologique. Une prise de sang de contrôle est prévue à Morat le 12.02.2020. La patiente sera convoquée par le Dr X à Berne. Mme Y, 62 ans, a été admise aux soins intensifs pour un choc hémorragique avec hémopéritoine survenu lors d'une artériographie du membre inférieur gauche. Cette patiente est connue pour une cardiopathie ischémique et hypertensive avec antécédent de double pontage aorto-coronarien, pour une artériopathie oblitérante sévère des membres inférieurs, traitée par pontage aorto-bifémoral, ainsi qu'un cancer pulmonaire à petites cellules sous chimiothérapie (dernière cure il y a 3 semaines). Elle est hospitalisée depuis le 12.02.2020 dans le contexte de douleurs et claudication du pied et de la jambe gauche. Le bilan a montré une subocclusion de l'anastomose distale du pontage aorto-bi-fémoral, suivie d'une sténose serrée proximale et d'une subocclusion distale du pontage fémoro-poplité. Une angiographie a été effectuée le 14.02.2020 avec dilatation de l'anastomose proximale du pontage. Pendant l'intervention, elle a développé des signes de choc hémorragique, nécessitant une compression manuelle du point de ponction inguinal gauche. L'angio-CT a montré un important hémopéritoine, mais sans saignement actif identifié. Suite à une réanimation par transfusion érythrocytaire, de plasma et administration de Voluven, acide tranéxamique et fibrinogène, la situation hémodynamique s'est stabilisée. A l'admission aux soins intensifs, la patiente est hémodynamiquement stable. Les contrôles de l'hémoglobine montrent des valeurs légèrement à la baisse pendant le séjour, mais sans retentissement hémodynamique. L'antalgie est assurée de façon satisfaisante à l'aide d'oxycontin. Une réalimentation de stade I à partir du 16 février a été possible sans complication. Un profil tensionnel très élevé avec des systoliques jusqu'à 190 mmHg a nécessité de la nitroglycérine iv en continu dans un premier temps. Le traitement anti-hypertenseur habituel a été complété par de la nifédipine, hydrochlorothiazide et Physiotens avec finalement un bon contrôle de la pression systolique en dessous de 140 mmHg. Cette hypertension artérielle est probablement plurifactorielle, secondaire à une possible hypervolémie transitoire, à la douleur et à la situation de stress. Le traitement sera adapté lors de la remobilisation. La patiente a été transférée le 17.02.2020 dans le service de chirurgie. Mme Y, 67 ans, est hospitalisée pour une coronaropathie monotronculaire de l'artère interventriculaire antérieure moyenne. Elle présente depuis un mois des épisodes récidivants d'angor instable avec des douleurs oppressives au niveau de la gorge apparaissant à la mobilisation mais aussi au repos. Elles peuvent durer jusqu'à 10 minutes. Un traitement de Corvaton est initié par le médecin traitant avec une bonne réponse symptomatique. En raison de céphalées secondaires, il a été arrêté. La coronarographie du 03.02.2020 révèle une sténose significative de l'IVA moyenne indiquant la pose d'un stent actif. En plus de son traitement habituel hypolipémiant par Ezetimibe et en raison d'une intolérance à la statine, nous rajoutons du Fénofibrate. Mme Y peut rentrer à domicile le 04.02.2020 avec un contrôle à un mois chez son cardiologue. Mme Y, 77 ans, hospitalisée en électif pour une pose de pacemaker effectuée par le Dr X dans un contexte de cardiopathie rythmique avec passage en bradycardie symptomatique. L'opération se passe sans complication. La radiographie du thorax de contrôle et le contrôle du pacemaker sont dans la norme. Durant la surveillance à l'étage, la patiente présente un passage en tachycardie supra-ventriculaire qui a pu être contrôlé par titration de belok zok iv avec reprise d'une fréquence cardiaque à 80 bpm avec rythme sinusal. Le contrôle pacemaker met en évidence un flutter à conduction rapide. Sur avis de nos collègues cardiologues, un bêta-bloquant est introduit qui sera à majorer progressivement. La TSH sera à doser. Si la patiente récidive des passages en flutter rapide, une thermo-ablation sera à discuter. Mme Y, 74 ans, est admise aux soins intensifs pour un STEMI antérieur subaigu. La patiente présente depuis 2 mois un angor pour lequel un traitement de nitrés en réserve a été introduit par son médecin traitant et une consultation cardiologique a été prévue au mois de mars chez le Dr X. Le 23.02.2020 au soir, elle présente une douleur rétrosternale au repos d'apparition rapidement progressive, irradiant dans le cou et dans les 2 épaules, non soulagée par la prise de nitrés. En raison de la persistance des douleurs, elle consulte les urgences le 24.02.2020 pour un STEMI antérieur. La coronarographie réalisée en urgence le 24.02.2020 montre une occlusion thrombotique de l'IVA ostiale. Après thrombo-aspiration, dilatation et implantation d'un stent actif, un flux normal est rétabli. Une sténose de l'IVA distale est traitée par dilatation seulement. Nous introduisons une double antiagrégation par aspirine à poursuivre à vie et Efient pour une année. Le pic de CK est à 5445 U/l, et l'élévation des AST et LDH est à recontrôler demain. L'échocardiographie montre une FEVG à 45-50 % avec une akinésie des parois apicale et septale antérieure, ainsi qu'une insuffisance diastolique de grade II. Un traitement par IEC et bêtabloquant est introduit, ainsi qu'un diurétique, qui sont à adapter selon la tolérance hémodynamique de la patiente. Le bilan des facteurs de risque cardiovasculaires révèle une dyslipidémie. L'hémoglobine glyquée est dans la norme. Un traitement par statine est introduit. La patiente ne présente pas de troubles du rythme dans la surveillance post-intervention, le point de ponction radial est sans particularité.Une réadaptation cardiovasculaire est à organiser en ambulatoire ainsi qu'un contrôle dans 1 mois chez son médecin traitant. La patiente est transférée le 25.02.2020 dans le service de médecine interne. Mme Y, 42 ans, est admise aux soins intensifs pour une probable myocardite sur grippe. Elle présente depuis 1 semaine un état grippal avec asthénie, fièvre, myalgies diffuses, nausées et 2 épisodes de diarrhées. Depuis 2 jours, elle présente une dysurie et une hématurie macroscopique. Elle consulte son médecin traitant qui débute un traitement d'Uvamine pour une infection urinaire. En raison d'une mauvaise évolution avec asthénie en augmentation, inappétence et dyspnée à l'effort modérée, elle est amenée en ambulance aux urgences. A son arrivée, elle est hypotendue, marbrée et désaturée à l'air ambiant. La gazométrie montre une hyperlactatémie, une hypocapnie et hypoxémie. Elle bénéficie d'un remplissage de 1500 ml, avec bonne réponse hémodynamique et une antibiothérapie empirique par Rocéphine est débutée. Le CT thoraco-abdominal montre la présence d'un épanchement pleural G>D et un thrombus cardiaque intracavitaire gauche. De plus, le bilan biologique est très perturbé et met en évidence une insuffisance rénale, une cytolyse hépatique, une hyponatrémie à 118 mmol/L, une troponine à 2339 ng/l, CKmb à 31 U/l, une thrombopénie à 100 et des troubles de la crase (TP spontané 42%). Une échocardiographie est effectuée par les cardiologues qui met en évidence une dysfonction ventriculaire sévère à 26% de FEVG avec une IT sévère, et confirme la présence d'un thrombus intracardiaque. Nous suspectons une myocardite dans le cadre de la grippe avec IRA, foie de stase secondaire. Dans ce cadre, nous prenons contact avec les cardiologues de l'Inselspital et organisons un transfert aux soins intensifs à Bern pour la suite de la prise en charge. Mme Y est une patiente de 62 ans qui nous est transférée depuis les urgences de Riaz pour une exacerbation de sa BPCO. Pour rappel, elle signale une dyspnée et une toux productive depuis janvier et une douleur rétrosternale en bloc respiro-dépendant pour lesquelles elle a suivi trois antibiothérapies ainsi qu'un traitement par Prednisone de 5 jours. Aux urgences, on note une auscultation pulmonaire altérée avec des ronchi et des sibilances. Le laboratoire met en évidence une hyponatrémie chronique. Un CT réalisé aux urgences permet d'exclure une embolie pulmonaire. A son arrivée à Meyriez, la patiente présente un état général conservé. Elle rapporte également des céphalées frontales répondant bien au Dafalgan et des douleurs de la ceinture scapulaire bien connues. En ce qui concerne sa BPCO, nous introduisons des inhalations journalières d'Atrovent et de Ventolin. L'évolution est favorable. A sa sortie, nous réintroduisons son traitement habituel de Flutiforme, Seebri et Atrovent en réserve. Les céphalées chroniques sont probablement d'origines mixtes sur l'hyponatrémie chronique tout comme médicamenteuse sur inhalation de Ventolin. L'hyponatrémie chronique est mise sur le compte des apports hydriques élevés de la patiente. Nous instaurons une restriction hydrique avec une évolution tendant vers une élévation de la natrémie. Nous proposons de poursuivre la restriction hydrique et de recontrôler l'évolution à distance. La patiente retourne à Marsens le 07.02.2020. Mme Y, 68 ans, est admise aux soins intensifs pour une hémorragie intracérébrale frontale droite avec effet de masse, traitée par craniotomie. Cette patiente en bonne santé habituelle est amenée aux urgences en raison de troubles du comportement apparus soudainement depuis le matin avec altération de la personnalité notée par son entourage. Le CT cérébral met en évidence une hémorragie intracérébrale frontale droite avec effet de masse et engagement sous-falcoriel de 5 mm, posant l'indication à une prise en charge neurochirurgicale en urgence. Elle bénéficie d'une craniotomie frontotemporale droite avec évacuation de l'hématome intra-parenchymateux dans la nuit du 14.02 au 15.02. L'évolution est favorable sur le plan neurologique, la patiente ne montrant pas de nouveau déficit en postopératoire. Le CT de contrôle montre une bonne réussite de l'opération avec une évacuation complète de l'hématome sans zone suspecte pour un nouveau saignement. La patiente a été mobilisée au fauteuil et l'alimentation a été reprise sans complications. Un contrôle tensionnel avec une cible de tension systolique sous les 140 mmHg a nécessité l'introduction d'un traitement antihypertenseur par Lisinopril et Amlodipine dont l'indication sera à réévaluer selon l'évolution du profil tensionnel. Concernant l'étiologie, une angiopathie amyloïde est suspectée, raison pour laquelle la patiente sera adressée aux neurologues pour la suite de la prise en charge. La patiente est transférée le 16.02.2020 en service de chirurgie. Mme Y, 60 ans, est admise aux soins intensifs en post-opératoire d'une craniotomie avec résection de lésions fronto-pariétales gauches d'origine indéterminée. Mme Y avait été hospitalisée fin décembre 2019 pour des crises d'épilepsie, avec mise en évidence de deux lésions cérébrales d'origine peu claire. Un diagnostic différentiel d'abcès ou de lésions néoplasiques avait été posé. Elle avait également bénéficié d'une biopsie d'adénopathie médiastinale, qui n'avait pas montré de cellules tumorales. Un traitement par Ceftriaxone et Métronidazole avait été initié, de même qu'un traitement de Keppra. L'intervention susnommée est planifiée électivement à but diagnostic. L'intervention se déroule le 31.01.2020 sans complication. En post-opératoire, la patiente présente une parésie de la main droite, déficit attendu au vu de la région réséquée. De la physiothérapie et de l'ergothérapie sont débutées. Le reste de la surveillance aux soins intensifs se déroule sans particularité. En accord avec les neurochirurgiens, nous poursuivons le Keppra ainsi que l'antibiothérapie, qui devra être réévaluée en fonction des résultats bactériologiques. Une IRM cérébrale de contrôle est demandée pour le 03.02.2020. La patiente est transférée à l'étage de chirurgie le 01.02.2020. Mme Y est une patiente de 92 ans, connue pour les comorbidités susmentionnées, qui présente une augmentation des œdèmes des membres inférieurs ainsi qu'une dyspnée, motivant une consultation aux urgences. Au bilan initial, une gazométrie montre une insuffisance respiratoire partielle avec une radiographie thoracique mettant en évidence une cardiomégalie et des signes de décompensation cardiaque. Dans ce contexte, la patiente est hospitalisée pour la suite de la prise en charge d'une décompensation cardiaque globale. L'échographie transthoracique exclut une cause structurelle nouvelle et montre un cœur droit chronique avec une hypertension artérielle pulmonaire déjà connue. La FEVG est conservée à 65%. Une cause rythmique telle qu'un passage en fibrillation auriculaire rapide est recherchée via un holter sur 72h. Les résultats sont en cours et seront à pister. Sur le plan respiratoire, un traitement diurétique par Furosémide IV ainsi qu'une oxygénothérapie sont mis en place avec bonne évolution. Un relais par Torasémide per os est effectué. Un sevrage complet en oxygène n'étant pas possible, la patiente retourne en EMS le 04.02.2020 avec poursuite de l'oxygénothérapie. Mme Y a bien récupéré de sa lésion partielle du TFCC. On peut terminer le traitement. On lui a donné notre numéro pour qu'elle nous recontacte en cas de récidive des douleurs. Mme Y est hospitalisée aux soins intensifs pour une exacerbation de BPCO sur grippe, avec une dyspnée en péjoration progressive sur quelques jours, associée à un état fébrile (38°C) et des expectorations purulentes. La dernière décompensation respiratoire remonte au 14.10.2019, avec une bonne évolution après une réhabilitation pulmonaire à Billens du 21.11 au 11.12.2019.Dans le cadre de la Grippe A, Mme. Y présente une insuffisance respiratoire globale nécessitant de la ventilation non-invasive nocturne pendant plusieurs jours, avec une amélioration clinique et gazométrique. En raison de la persistance d'une hypercapnie et des réserves respiratoires faibles avec dyspnée et désaturation au moindre effort, nous optons en accord avec les pneumologues pour la poursuite de VNI par BiPAP. Le traitement est à poursuivre en unité de médecine (en continu la nuit et 2 séances diurnes). Un contrôle gazométrique est à réaliser le 02.02.2020 en fin de nuit, en cas d'apparition d'acidose ou normalisation de bicarbonate, le traitement de Diamox pourra être arrêté. La possibilité de sevrage de la VNI est à évaluer en cours de séjour, une fois la situation respiratoire stabilisée. La bicytopénie (thrombopénie à 79 G/l et leucopénie à 3.2 G/l) est mise sur le compte du traitement de Glivec dont Mme. Y bénéficie dans le cadre d'un GIST. Ce traitement a été mis en suspens et pourra être repris à la fin de l'hospitalisation en accord avec les oncologues. Les divers troubles électrolytiques (hypokaliémie, hypophosphatémie, hypocalcémie) sont substitués et sont à recontrôler à l'étage. MMS + horloge : non réalisé car traumatisme crânien récent Bilan neuropsychologique du 23.01.2020 : pas de signes neurologiques focaux, la capacité de discernement semble conservée MMS à 15/30, test de la montre à 2/7 ; GDS à 9/15 le 13.01.2020 MMS à 15/30, test de la montre refusé par Mme. Y, GDS à 7/15 le 14.01.2020 Convocation à la consultation de la mémoire en ambulatoire MMS à 23/30. Bilan neuropsychologique le 23.01.2020, refusé par Mme. Y. IRM cérébrale du 24.01.2020 : petite lésion ischémique d'allure récente cortico-sous-corticale frontale droite. Perte diffuse de la trophicité du parenchyme cérébral plus marquée au niveau frontal des deux côtés. MMS à 30/30 le 07.02.2020 Score de Silberfeld à 9/10 le 07.02.2020 Consilium psychiatrique le 06.02.2020 : Le patient semble conscient de ses limites quant au fait de vivre seul dans son appartement et semble pouvoir peser l'avantage et le désavantage en mentionnant qu'il accepterait potentiellement un placement s'il ne peut plus être totalement autonome. Bilan neuropsychologique le 11.02.2020 : interrompu vu comportement du patient Demande de curatelle de gestion volontaire remplie par le patient le 14.02.2020. Inscription dans un EMS effectuée de manière volontaire MMS le 21.02.2020 : 17/30 MMS 10/30, Clock-Test 0/6, GDS 0/15 le 18.12.2019 Mémantine depuis le 25.12.2019 MMS 18/30 Vitamine B12 et TSH normales Substitution en acide folique MMS (24.01.2020) : 13/20, test de l'horloge 0/6 (refusé) MMSE à 28/30 Bilan modulaire d'ergothérapie Bilan neuropsychologique en ambulatoire MMSE du 06.02.2020 : 17/30 Proposition d'un rendez-vous au centre de la mémoire (le patient en discutera avec son médecin traitant). Traitement de Distraneurin 2 caps en réserve à la sortie. MMSE le 27.01.2020 à 16/30, test de la montre à 0/7 MMSE 24/30, test de la montre 6/7 le 28.01.2020 Mobbing-anxiété. Mobilisation complète du coude, sans limitation. Mobilisation complète du doigt en flexion et extension, sans déficit. 2 points de suture sous Meopa, Fentanyl et Xylo-spray local. Pansement local avec Adaptec. Mise en place d'une attelle sapin. Contrôle dans 48 h chez le pédiatre pour réévaluation de la plaie, si bonne évolution - laisser à l'air avec l'attelle sapin. Ablation des fils dans 7-10 jours Mobilisation et soin de plaie Mobilisation libre selon les douleurs. Prochain contrôle le 24.04.2020. Mobilisation lit-fauteuil et adaptation du traitement de l'antalgie Mobilisation selon douleur. Contrôle à ma consultation le 16.03.2020. Mobilisation selon les douleurs. Nous prévoyons un prochain contrôle clinique dans 8 semaines. Mobilité réduite épaule gauche de l'enfant. MOCA : 10/30 pts Colloque réseau le 21.02.2020 Consilium neuropsychologique le 25.02.2020 Modification arrêt de travail. Modification de la qualité des selles Modification du ST à l'ECG en V3-V4 (sous-décalage). Monitoring cardio-respiratoire jusqu'au 23.02 lit chauffant jusqu'au 13.02 petit lit dès le 13.02 Vitamine D accepté par les parents à J9 Vitamine K J28 : refusé par les parents US de hanches à 4-6 semaines de vie : refusé par les parents. Maltofer : refusé par les parents OAE -Screening à la sortie POX-Screening Monitoring cardiopulmonaire du 9.1 au 02.02.2020 Monitoring cardio-respiratoire Monitoring cardiorespiratoire du 9.1. au 2.02.2020 Monitoring cardio-respiratoire et surveillance clinique Monitoring cardio-respiratoire et surveillance clinique Monitoring cardio-respiratoire surveillance alimentaire Rinçage nasal au NaCl frottis RSV positif médecine anthroposophique isolement de contact oxygénothérapie aux lunettes 0.1L/min du 24.02.2020 au 24.02.2020 Monitoring du 21.1.2020 au 18.02.2020 Monitoring neurologique monitoring respiratoire : pas de nécessité de stimulation Monoarthrite du poignet G, 21.01.2020 DD chondrocalcinose DD arthrite réactive Monoarthrite goutteuse du 1er métatarsophalangien. Mononucléose Mononucléose - amygdales hypertrophiques non ulcéreuses - ganglions cervicaux pré-sterno-cléido-mastoïdiens Mononucléose avec difficultés alimentaires/hydriques Mononucléose en 1980 OS fracture trimalléolaire cheville G en 1987 OP main D OP du coude pour neuropathie compressive du nerf cubital D (transposition demi-profonde selon Milesi) Accident vasculaire cérébral sylvien G en 2001 Cure d'anévrisme de l'aorte abdominale infra-rénale de 48 mm et dilatation des deux artères iliaques communes (18 mm), par prothèse bifurquée Gelweave 18-19 mm sur le départ de l'artère iliaque commune des deux côtés par voie rétro-péritonéale G le 04.12.2015 Consommation d'alcool abusive stoppée en juillet 2015 Lésions de Mallory-Weiss avec méléna anamnestique et hématémèse en 2015 Choc septique dans le contexte d'une pneumonie nosocomiale basale D le 07.12.2015 Fistule anale trans-sphinctérienne basse avec mise en place de Seton le 03.02.2016 et 13.04.2016 Kyste sacro-coccygien Fracture type Weber B malléole externe cheville D : le 05.03.2018 Hépatocarcinome moyennement différencié du segment V - Date du diagnostic : 19.09.2018 - Pathologie (Promed P2018.10686) : hépatocarcinome moyennement différencié selon la classification 2010 de l'OMS - IRM de l'abdomen du 17.08.2018 : lésion unique du segment V hépatique - CT thoraco-abdomino-pelvien du 23.07.2018 : pas d'anomalie suspecte hormis la lésion du segment V - Alpha-foetoprotéine : 4,4 mg/ml - Tumorboard de chirurgie viscérale du 26.09.2018 : thermoablation percutanée Thermoablation percutanée le 22.11.2018 par le Dr. X Antibiothérapie prophylactique par Ceftriaxone jusqu'à J1 Suivi oncologique la semaine prochaine chez le Dr. X CT-abdominal de contrôle le 04.01.2019 à 11h30 Mononucléose infectieuse le 13.02.2020 Mononucléose le 13.02.2020. Mononucléose le 16.02.2020, avec : • perturbation des tests hépatiques • splénomégalie (151 mm au plus grand diamètre). Mononucléose (20.12.19) Monospot: positif. Sérologie à pister. Mr. Y est admis aux soins intensifs pour un choc septique à E. coli sur pneumonie nécrosante lobaire moyenne et inférieure droite. Ce patient de 64 ans, connu depuis août 2018 pour une masse pulmonaire lobaire inférieure droite d'origine indéterminée, multi-investiguée a été hospitalisé du 27.01 au 05.02 pour une pneumonie basale droite traitée par 7 jours de Co-Amoxicilline IV, avec une évolution clinique et biologique favorable. Le 10.02.2020, il présente un pic fébrile, associé à deux épisodes de perte de connaissance de quelques secondes, avec par la suite une crise épileptique. Le bilan initial aux urgences retrouve un patient en détresse respiratoire, en état de choc septique. La radiologie révèle un foyer pulmonaire droit. Un soutien respiratoire, aminergique et un remplissage sont rapidement initiés, ainsi qu'une antibiothérapie. Le CT met en évidence une consolidation complète du lobe pulmonaire inférieur droit sur obstruction bronchique, avec plusieurs plages de défaut de rehaussement suspectes de nécrose, un épanchement pleural cloisonné hétérogène faisant suspecter un empyème, ainsi qu'une atélectasie complète du lobe moyen. L'antibiothérapie initiale par Pipéracilline/Tazobactam est relâchée dès le 11.02 par l'Imipénem/Cilastatine à la suite de 4 bouteilles d'hémocultures positives pour E. coli. Sur avis infectiologique, nous réduisons le spectre par la Rocéphine dès le 12.02. Après discussion avec le chirurgien thoracique, il est décidé de ne pas effectuer d'intervention chirurgicale chez un patient cachectique avec une nécrose avancée du poumon. L'insuffisance respiratoire est traitée par oxygénothérapie à haut débit et ventilation non invasive initialement. Au vu du contexte, nous renonçons à débuter une ventilation invasive. L'évolution est par la suite défavorable, avec apparition d'une FA mal tolérée le 13.02, en plus d'un épuisement respiratoire important. Nous décidons alors d'introduire des soins de confort et le patient décède le 13 février. Mr. Y a subi une 1ère luxation gléno-humérale antéro-inférieure de son épaule droite. La blessure au niveau de la tête humérale est assez marquée, et celle-ci nous laisserait plutôt opter pour une prise en charge chirurgicale avec remplissage de l'encoche Hill-Sachs. Par contre, la glène n'a pas subi de lésion grave, raison pour laquelle nous acceptons, ensemble avec le patient, un essai de traitement conservateur pour voir si cela est suffisant pour stabiliser l'épaule. Au vu de l'âge et de l'activité sportive pratiquée, il est tout à fait possible de récupérer la stabilité de cette épaule dans le futur. Actuellement, il est nécessaire de documenter une possible blessure du nerf axillaire et de réévaluer le patient lors d'un prochain contrôle à notre consultation le 18.03.2020. Mr. Y, 64 ans, est admis aux soins intensifs en post-opératoire d'une craniotomie frontale droite, avec exérèse de lésion et reconstruction osseuse par volet synthétique en Palacos, dans le contexte d'une lésion expansive en regard de la suture coronaire et du stéphanion à droite. Il s'agit d'un patient suivi en oncologie pour la découverte récente d'une masse pulmonaire avec une lésion expansive frontale droite au niveau crânien. La lésion montre à l'imagerie un envahissement osseux avec extension exophytique et possible infiltration au niveau du muscle temporal à droite. L'indication est posée à une craniotomie avec exérèse complète de la lésion pour analyses histopathologiques et reconstruction du volet osseux par Palacos (polymétilmétacrylate). L'intervention ne présente pas de complication chirurgicale ou anesthésiologique. Le statut neurologique post-opératoire est superposable. La surveillance aux soins intensifs se déroule sans particularité. Une antibiothérapie par Zinacef est menée pendant 48 heures. Les examens post-opératoires, comprenant un scanner et une IRM cérébrale, sont à pister. L'ablation des pansements est à effectuer à J2 et celle des agrafes à J6. Une prophylaxie anti-thrombotique à 5000UI/j d'héparine non fractionnée est débutée, complétée par des bottes anti-thrombotiques. Les cibles tensionnelles sont atteintes avec le traitement anti-hypertenseur habituel du patient. Il est également connu pour un syndrome métabolique avec diabète insulino-traité, obésité, hypertension artérielle, insuffisance rénale chronique et maladie coronarienne tritronculaire. À son admission, il présente une péjoration de son insuffisance rénale et une hyperkaliémie, qui se normalise après hydratation. Le patient est transféré le 28.02.2020 dans le service de chirurgie. Mr. Y, 68 ans, patient tabagique, est hospitalisé pour une infection des voies respiratoires avec composante d'hyperactivité bronchique le 01.02.2020. Il est mis en bénéfice d'une antibiothérapie par Co-Amoxicilline et d'un traitement symptomatique de l'hyperactivité bronchique. L'évolution est favorable, permettant un retour à domicile le lundi 10.02.2020. Mr. Y est hospitalisé pour pneumonie communautaire bibasale. Le patient chute mécaniquement le 10.02.2020 avec TC sans PC, sans pouvoir se relever par ses propres moyens. Le gastrotube est arraché durant la chute. Il rapporte des épisodes vertigineux qu'il met en lien avec une toux et des expectorations en augmentation sur les derniers jours avant l'hospitalisation. Il rapporte aussi des frissons le 10.02.2020, motivant l'introduction de Co-Amoxicilline par son médecin traitant. Une radiographie thoracique montre un foyer bibasal. Une antibiothérapie par Ceftriaxone et Clarithromycine est initiée avec une évolution favorable. Des antigènes urinaires et des hémocultures reviennent négatifs et nous stoppons le traitement de Clarithromycine. Les expectorations reviennent positives pour un staphylocoque et un pseudomonas. Un nouveau gastrotube est installé le 11.02.2020. Un écoulement cutané est observé à côté de la gastrostomie percutanée radiologique (GPR) lors de la nutrition entérale. La nutrition entérale est donc mise en suspens du 12.02.2020 au 15.02.2020 et des soins de plaies sont prodigués. Une tentative de renutrition par la GPR est réalisée du 16.02.2020 au 17.02.2020 avec récidive de l'écoulement. Nous introduisons donc une nutrition parentérale à partir du 18.02.2020 afin de pouvoir prodiguer des soins de plaies sur une période plus étendue et laisser le temps au canal de fermer correctement. Les soins de plaie permettent une bonne cicatrisation et la nutrition entérale est réintroduite progressivement à partir du 23.02.2020 en parallèle avec la diminution progressive de la nutrition parentérale. Dans le cadre de sa prise en charge ORL, Mr. Y voit le Dr. X à plusieurs reprises et une laryngectomie totale lui est proposée. Il rediscutera par la suite avec le Dr. X à propos de cette opération. Mr. Y peut rentrer à domicile le 27.02.2020 en bon état général. Il continuera à bénéficier de soins à domicile de manière journalière. Un rendez-vous de contrôle est prévu le 04.03.2020 en ORL chez le Dr. X. Mr. Y, 70 ans, est admis aux soins intensifs (SIC) depuis les soins intensifs de l'Inselspital pour une insuffisance rénale aiguë et rhabdomyolyse dans le contexte d'un décubitus prolongé, ainsi qu'une décompensation hyperosmolaire d'un diabète de type II. Le patient hospitalisé depuis le 09.02.2020 à l'Inselspital, après avoir été retrouvé par sa fille dans son appartement en décubitus prolongé. Le bilan met en évidence une rhabdomyolyse avec des CK à 60'000 UI/l associée à une insuffisance rénale aiguë anurique et décompensation hyperosmolaire, nécessitant son admission aux soins intensifs pour une dialyse intermittente et correction de la glycémie. Un CT thoraco-abdominal réalisé dans le contexte d'un syndrome inflammatoire met en évidence une infiltration pulmonaire bibasale, motivant l'instauration d'une antibiothérapie empirique par ceftriaxone pour 5 jours. À noter des troubles de la déglutition importants ainsi qu'une notion de vomissements le 04.02.2020 à l'hétéroanamnèse. Par la suite, le patient présente un état confusionnel hyperactif, traité par quetiapine dès le 10.02.2020. Le patient nous est transféré le 11.02.2020 pour suite de la prise en charge. Une agitation importante dans le contexte d'un état confusionnel hyperactif nécessite la majoration du traitement par quetiapine ainsi que clonidine transitoirement. Cet état confusionnel s'inscrit dans le contexte de l'infection pulmonaire, de la décompensation diabétique, d'une hypernatrémie et de l'insuffisance rénale. L'évolution après résolution des facteurs déclenchants et réafférentation est favorable avec un patient collaborant et calme au fauteuil. L'état hyperglycéminque hyperosmolaire est contrôlé par insulinothérapie intraveineuse du 09 au 13.02.2020 avec relais par Insulatard par la suite. L'adaptation de l'insuline et les suivis glycémiques doivent être rapprochés en raison d'un apport nutritionnel variable sur les derniers jours. Le patient est alimenté par voie entérale par sonde naso-gastrique jusqu'au 13.02.2020 en raison de troubles de la déglutition. La sonde est retirée accidentellement le 13.02.2020 lors d'un effort de toux. Une alimentation per os est reprise après test de déglutition non pathologique. Le 14.02.2020, le patient ne couvre pas totalement ses besoins caloriques journaliers et une substitution nutritionnelle orale est proposée. En cas de non couverture des besoins caloriques, une nouvelle pose de sonde naso-gastrique avec alimentation entérale devra être effectuée. La fonction rénale ainsi que les CK s'améliorent avec hydratation. Les diurèses sont satisfaisantes. En fin de séjour, une dyspnée à l'effort s'inscrit très probablement dans le contexte d'une surcharge hydrique. Nous notons une bonne évolution suite à l'introduction de Lasix. Dans le contexte d'une pneumonie bibasale sur probable broncho-aspiration, une antibiothérapie par ceftriaxone est poursuivie pour une durée totale de 5 jours. Le patient développe le 13.02.2020 un état fébrile sur une durée de 12 heures jusqu'à 38.5° sans foyer clinique ni franc syndrome inflammatoire. Nous retirons les cathéters de dialyse et la voie veineuse centrale jugulaires droites, avec à la culture la présence d'un Staphylocoque epidermidis. La recherche de thrombose septique par US revient négative. Nous ne proposons à l'heure actuelle pas d'antibiothérapie. Le patient est transféré à l'hôpital de Tafers le 15.02.2020 pour suite de la prise en charge. Mr. Y est hospitalisé pour une malnutrition protéino-énergétique modérée en lien avec une inappétence à domicile, une habitation précaire, un dentier mal adapté et surconsommation de médicaments opiacés et benzodiazépines. Il ne présente pas d'état fébrile ni de sudation nocturne. Le laboratoire est aligné. L'ultrason abdominal du 05.02.2020 revient dans la norme, mis à part des ganglions inguinaux inflammés dans le contexte d'un eczéma et une onychogrypose mais sans particularité. De plus, il présente un petit lipome au niveau mammaire droit qui sera contrôlé dans 6 mois. La radiographie thoracique revient sans anomalie décelable. Il est suivi par les diététiciens au cours de son séjour. Il s'alimente bien sans difficulté et ne montre pas de signe de renutrition inappropriée. Un suivi ambulatoire est organisé pour la suite de la prise en charge. Une mycose linguale est découverte et traitée avec succès par de la Mycostatine. De plus, il présente un eczéma hyperkératosique rhagadiforme d'origine multifactorielle traité par Betnovate et Dexeryl ainsi qu'une onychogrypose traitée par Onyster suite à l'avis dermatologique du 06.02.2020. Il présente une réaction allergique à la Betnovate, changée pour du Sicorten selon le dermatologue avec une amélioration cutanée. Mr. Y sera convoqué en ambulatoire pour un contrôle dermatologique. Il se plaint d'une dysurie et pollakiurie associées parfois à une latence mictionnelle. Les analyses urinaires sont normales. Un contrôle ambulatoire urologique est prévu en ambulatoire. Un réseau est organisé le 13.02.2020 pour discuter du projet. Un projet de sevrage médicamenteux dans un milieu hospitalier psychiatrique est proposé à Mr. Y, ce qu'il refuse actuellement. Ce projet sera rediscuté en ambulatoire avec son psychiatre traitant. De point de vue social, un suivi par les services sociaux du Tremplin sera poursuivi afin de trouver un lieu de vie adapté pour le patient. Au vu de l'amélioration clinique, Mr. Y peut sortir de l'hôpital le 14.02.2020 avec des suivis ambulatoires. Mr. Y, âgé de 47 ans, en bonne santé habituelle, tabagique à 60 UPA, est hospitalisé dans le service de médecine interne le 24.02.2020 pour une grippe à Influenza A. En effet, le patient consulte les urgences de l'HFR Riaz en raison d'une dyspnée associée à une toux sèche légère avec des épisodes de frissons depuis le 23.02.2020. Il rapporte également des légères céphalées frontales ainsi qu'une rhinite présentes depuis quelques jours. L'auscultation pulmonaire montre un murmure respiratoire symétrique associé à quelques sibilances diffuses et un expirium prolongé. Un bilan biologique se montre sans particularité. Une radiographie du thorax est également sans particularité. Au vu de la symptomatologie, une antibiothérapie par Rocéphine 2 g iv est débutée et le patient est hospitalisé dans notre service de médecine interne. Le 25.02.2020, un frottis viral revient positif pour Influenza A et la Rocéphine est arrêtée. Par ailleurs, le patient est également mis au bénéfice d'aérosols de Ventolin avec un bon effet. Au vu d'un ECG pathologique avec un sous-décalage en DII et en DIII et un sus-décalage millimétrique en V2-V5, nous complétons le bilan cardiologique par des troponines qui ne montrent pas de cinétique. Une échocardiographie transthoracique montre une FEVG à 60% avec un examen de qualité limitée, globalement dans les limites de la norme. Nous concluons donc à la repolarisation précoce. Au vu de la bonne évolution clinique, Mr. Y rentre à domicile le 26.02.2020. Mr. Y est hospitalisé pour une chute à domicile dans un contexte d'état confusionnel aigu sur une hyperalgésie de la hanche droite et sur un globe urinaire. Il est retrouvé au sol par son épouse avec une incapacité de se relever. Le patient ne se rappelant plus de l'épisode, l'hétéroanamnèse auprès de son épouse révèle un patient hyperalgique depuis le 15.02.2020 au niveau de sa hanche droite chroniquement douloureuse actuellement exacerbée. Elle rapporte également un patient confus avec des propos incohérents de manière intermittente. Lors du bilan d'entrée, on retrouve un globe urinaire nécessitant un sondage vésical. Les suites se compliquent d'une macrohématurie motivant un sondage 3 voies avec des rinçages continus. L'évolution est ensuite favorable, la sonde peut rapidement être ôtée. Le patient reprend une miction spontanée. Le toucher rectal révèle une prostate agrandie concordante avec une anamnèse de dysurie et de jet diminué. Après discussion avec le patient, nous vous laissons le soin de réévaluer la nécessité d'un avis urologique ambulatoire.Vu le contexte de chute dans des circonstances peu claires, un CT cérébral natif est effectué et ne retrouve pas de saignement intracrânien. L'état confusionnel disparaît rapidement pendant l'hospitalisation. Une évaluation physiothérapeutique ne met pas en évidence de nécessité de réadaptation et met en évidence un risque de chute plutôt faible. La chute est probablement secondaire à l'état confusionnel aigu. Le statut d'entrée retrouve également des lésions cutanées diffuses au niveau des membres inférieurs nouvelles chez ce patient connu pour un psoriasis. Il s'agit d'un eczéma chronique multifactoriel selon un avis dermatologique pour lequel un traitement par cortisone et hydratation topique est initié. Des bas de contention sont également nécessaires vu la composante d'insuffisance veineuse chronique des lésions. Des soins à domicile deux fois par jour sont instaurés dans ce contexte. Concernant la hanche, sur une radiographie standard nous ne retrouvons pas d'élément pouvant expliquer l'acutisation des douleurs. Un avis orthopédique est également non concluant. Les raisons de la douleur aiguë restent inconnues à sa sortie, mais les douleurs s'améliorent spontanément. Le patient peut regagner son domicile le 21.02.2020. Mr. Y est un patient de 46 ans qui est hospitalisé pour prise en charge chirurgicale d'une appendicite aiguë. En effet, il avait présenté des douleurs en fosse iliaque droite dont le bilan clinique et paraclinique avait permis de poser le diagnostic susmentionné. Il bénéficie d'une appendicectomie par laparoscopie le 05.02.2020 dont les suites post-opératoires sont simples tant d'un point de vue clinique que paraclinique. Le patient retourne à domicile le 06.02.2020. Mr. Y, 81 ans, est adressé aux soins intensifs pour une hernie ombilicale incarcérée ayant nécessité une résection grêle et anastomose latéro-latérale. Le patient a été traité pour un adénocarcinome du côlon par hémicolectomie, sans chimiothérapie, en 2017. Une hernie cicatricielle était apparue suite à cette intervention. Depuis le 09.02.2020, il a présenté des douleurs et un érythème de la paroi abdominale péri-herniaire, accompagnés de vomissements et diarrhées, compatibles avec un iléus mécanique sur incarcération intestinale et cellulite pariétale. Une laparotomie exploratrice, résection grêle avec anastomose latéro-latérale, suture directe de l'hernie cicatricielle (4 cm) et débridement sous-cutané ont été effectués en urgence le 13.02.2020 à l'HFR Tafers. Un pansement aspiratif (VAC) sous-cutané a été mis en place et une antibiothérapie empirique par pipéracilline-tazobactam a été débutée pour une durée de 5 jours au minimum. Le traitement sera à adapter en fonction de l'évolution de la cellulite pariétale. Le prélèvement microbiologique per-opératoire est en cours. Le sepsis s'est stabilisé suite à l'intervention chirurgicale. Bien que le syndrome inflammatoire soit encore élevé, l'état clinique est en voie d'amélioration. Si la prise d'eau par voie orale est bien tolérée, une réalimentation orale progressive pourra être envisagée après avoir obtenu l'accord du chirurgien opérateur. L'antalgie est satisfaisante. L'insuffisance rénale aiguë prérénale secondaire à l'iléus s'améliore suite à la correction volémique. Une surveillance de la diurèse aux 4 heures sera encore nécessaire pendant 48 heures. L'acidose métabolique est attribuée à la néphropathie chronique, motivant l'administration de bicarbonate. L'hypocalcémie a été substituée. Le patient a été transféré le 14.02.2020 à l'HFR Tafers. Mr. Y, 44 ans, est hospitalisé en raison d'une dermohypodermite du membre inférieur gauche. Il se présente aux urgences le 06.02.2020 pour un état fébrile avec tuméfaction érythémateuse et douloureuse du membre inférieur gauche survenu le jour même. Une mycose interdigitale est objectivée au pied gauche et est retenue comme porte d'entrée. Les hémocultures sont négatives. Un traitement antibiotique par Co-Amoxicilline intraveineuse est mis en place, puis relayé par un traitement per os pour une durée totale de 10 jours vu l'étendue de l'infection. L'hospitalisation est marquée par des multiples épisodes récidivants de tachycardie supraventriculaire symptomatique, avec cardioversion spontanée ou après manœuvre de Valsalva modifiée. Il présente également plusieurs épisodes non symptomatiques. Le traitement de bêta-bloquant est majoré. Une échocardiographie transthoracique montre une fonction cardiaque normale sans dilatation cavitaire. Nous concluons à des épisodes de tachycardie supraventriculaire par réentrée dans un contexte infectieux. Le patient sera convoqué par le service de cardiologie pour la suite de la prise en charge. L'évolution favorable permet le retour à domicile le 12.02.2020. Mr. Y est un patient qui nous est adressé en raison de l'apparition d'un nouvel état fébrile associé à des frissons. Pour rappel, Mr. Y est hospitalisé depuis le 03.12.2019 pour une exacerbation de bronchopneumopathie chronique obstructive. Mr. Y est aux soins intensifs du 04.12.2019 au 06.12.2019 à Payerne où il bénéficie d'une ventilation non invasive avec une évolution favorable. Du 06.12.2019 au 13.12.2019, le patient est admis en service de médecine à l'HFR Riaz avec la mise en place d'une oxygénothérapie et des aérosols puis est hospitalisé en réadaptation gériatrique du 13.12.2019 au 08.01.2020. Suite à cette dernière hospitalisation, Mr. Y a décidé de ne pas rentrer à la maison et d'aller en home au vu de la baisse de son état général, Mr. Y est alors en attente de placement. Pendant ce laps d'attente, le patient mange de moins en moins et son inconfort respiratoire se péjore. Nous demandons le passage de l'équipe Voltigo qui malheureusement ne peut pas venir. À son admission en gériatrie, une nouvelle infection pulmonaire est suspectée et une antibiothérapie par Ceftriaxone est débutée. Le bilan ne retrouve pas de germe. Nous discutons avec le patient de sa prise en charge globale. Il ne souhaite pas d'acharnement thérapeutique et est bien conscient que son état se détériore progressivement. Nous décidons alors conjointement de mettre en place des soins de confort avec des traitements symptomatiques. La famille est informée de la situation et est en accord avec la volonté de Mr. Y. Le 01.02.2020, Mr. Y décède. Mr. Y est un patient de 75 ans qui nous est adressé depuis le service de médecine interne à l'HFR Fribourg pour une réadaptation gériatrique. Pour rappel, Mr. Y est hospitalisé du 13.01.2020 au 28.01.2020 dans le service de médecine interne de l'HFR Fribourg en raison d'une exacerbation de sa bronchopneumopathie chronique obstructive de stade III D. Sur le plan social, Mr. Y vit à domicile avec son épouse. Le bilan biologique réalisé met en évidence une hypercalcémie asymptomatique que nous traitons par hydratation en intraveineux, par une administration d'acide zolédronique, ainsi qu'un ordre unique de Lasix. Une hypokaliémie à 3,3 mmol/l et une hypomagnésémie à 0,66 mmol/l sont également substituées per os. De plus, on retrouve une anémie normochrome normocytaire arégénérative légère à 111 g/l, pour laquelle nous vous proposons d'effectuer un suivi en ambulatoire. Sur le plan urinaire, Mr. Y est connu pour un carcinome urothélial en stade IV avec métastases médiastinales. Durant son hospitalisation, son cas est présenté au tumor board d'urologie où un traitement palliatif consistant en 5 séances de radiothérapie est convenu. Le patient sera convoqué en ambulatoire pour la réalisation du traitement.Le 31.01.2020 Mr. Y présente un état fébrile sans plainte au niveau de sa dyspnée, mais présente une augmentation de la toux avec des expectorations muco-purulentes. Le status retrouve des râles pulmonaires à gauche. Le bilan biologique révèle une CRP à 53 mg/l, sans leucocytose. Nous suspectons une pneumonie nosocomiale, raison pour laquelle nous introduisons une antibiothérapie par Ceftriaxone pendant 7 jours. Par la suite, l'état clinique du patient se péjore avec un épisode de désaturation associé à un pic fébrile le 07.02.2020. Dans un même temps, la culture d'expectoration retrouve une infection à Achromobacter xylodoxidans, raison pour laquelle nous prenons l'avis de notre infectiologue de référence qui nous conseille de substituer l'antibiothérapie par Trimétoprim-Sulfametoxazol en intra-veineux du 07.02.2020 au 14.02.2020. A noter que les deux radiographies du thorax pratiquées les 04.02.2020 et 07.02.2020 ne rapportent pas de foyer de broncho-pneumonie. Pendant son séjour, Mr. Y participe à des séances de physiothérapie de mobilisation. A sa sortie, son périmètre de marche à l'aide du rollator est de 200 mètres avec 2 pauses assises. Sa mesure d'indépendance fonctionnelle totale est évaluée à 76/126 par rapport à 73/126 à son entrée (MIF physio : transferts 5/7, déplacement 5/7, escaliers 1/7). Le TUG se réalise en 20 secondes avec le rollator. En ergothérapie, le patient profite d'une anamnèse du domicile pour un retour à domicile et de conseils pour la stabilité de la marche avec les moyens auxiliaires. Au niveau diététique, le bilan nutritionnel met en évidence une malnutrition protéino-énergétique modérée, en lien avec des besoins accrus, démontrée par un NRS à 4/7 et une perte de poids de 7.2 kg/ 8.4% en 2 mois, pour laquelle nous mettons en place un enrichissement des repas afin de couvrir ses besoins nutritionnels à 100% à sa sortie. Un suivi nutritionnel est prévu en ambulatoire. Sur le plan cognitif, les tests de dépistage n'ont pas pu être effectués en dehors du GDS qui présente un score de 5 points sur 15. Le 13.02.2020, Mr. Y quitte notre service avec la mise en place de soins à domicile comme suit : 2x/semaine pour les signes vitaux, 2x/jour pour l'aide à la toilette et l'habillage, 2x/jour pour les soins de la sonde vésicale ; ainsi qu'un suivi régulier à votre consultation. Mr. Y est un patient de 38 ans connu pour des troubles schizo-affectifs qui consulte les urgences ce jour en raison de douleurs au niveau lombaire bilatéral, présentes depuis environ une semaine. Elles sont survenues de façon aiguë le matin en se réveillant. Le patient ne décrit aucune chute ni traumatisme. Pour rappel, le patient avait déjà consulté les urgences de Riaz le 02.02.2020 pour des plaintes identiques avec une rétention urinaire, pour laquelle il a eu un sondage urinaire avec 300 ml de sortie. Le sevrage s'est passé sans particularité. Au vu d'un sédiment urinaire propre et d'un laboratoire sans insuffisance rénale ni syndrome inflammatoire, le patient peut regagner son domicile. A l'examen clinique aux urgences, nous retrouvons une auscultation pulmonaire normale avec des murmures vésiculaires sur les 2 plages, un B1B2 bien frappé sans souffle surajouté. Les bruits intestinaux sont normaux en fréquence et en tonalité, la palpation est souple et indolore, sans défense ni détente. Les loges rénales sont douloureuses à la palpation et à la percussion. La percussion et palpation des épines vertébrales sont douloureuses à partir d'environ D10, avec également une douleur à la palpation de l'articulation sacro-iliaque. La force et la sensibilité sont conservées dans les membres inférieurs. Les réflexes ostéotendineux des membres inférieurs sont hypovifs mais symétriques. La marche est possible, la marche sur les talons également. La marche sur la pointe des pieds est limitée, non pas à cause d'une faiblesse musculaire mais à cause de la douleur. Un toucher rectal est refusé par le patient. Au bilan biologique, nous retrouvons un sédiment urinaire propre. La fonction rénale est normale avec une créatinine à 92 mcmol/l et nous ne mettons pas en évidence de syndrome inflammatoire. Au vu des douleurs peu spécifiques et du manque d'argument biologique pour une cause rénale, nous réalisons une radiographie lombaire pour écarter un éventuel tassement. En effet, nous retrouvons des discopathies lombaires multi-étagées sans tassement. Nous effectuons également une radiographie du bassin et des hanches qui met en évidence une coxarthrose bilatérale avec un conflit fémoro-acétabulaire type CAM et une déformation pistol-grip. Dans ce contexte, nous demandons un avis au Dr. X, orthopédiste de garde, qui ne propose pas d'autre mesure diagnostique ou thérapeutique dans l'immédiat, mais que le patient soit convoqué à la consultation du Dr. X pour suite de prise en charge. Le patient peut regagner son logement à Horizon Sud avec une ordonnance d'Oxycontin. Mr. Y présente une clinique typique de vertige paroxystique positionnel bénin depuis le 03.02, avec nystagmus épuisable et vertiges rotatoires durant environ 30 secondes reproductibles à la manœuvre de Dix-Hallpike vers la droite. Les vertiges disparaissent complètement en position debout et assise. Le patient ne présente aucun autre symptôme neurologique laissant supposer une cause centrale, toutefois au vu de l'âge et des facteurs de risque cardio-vasculaires (hypertension et cholestérol), nous recommandons une consultation immédiate en cas de péjoration des vertiges ou d'apparition de nouveaux symptômes neurologiques. Concernant l'état général du patient, la nièce me signale une baisse de l'état général depuis quelques mois. Merci d'effectuer un contrôle clinique et laboratoire afin d'évaluer une hospitalisation ultérieure. Mr. Y, 81 ans, est hospitalisé pour une exacerbation de BPCO. Il se présente aux urgences une semaine après sa sortie d'hospitalisation en raison d'une dyspnée en péjoration sans changement de la quantité ou de la purulence des expectorations. La radiographie thoracique montre un flou péri-hilaire associé à des infiltrats interstitiels et alvéolaires ainsi qu'à des minimes épanchements suggérant une surcharge, sans foyer constitué. Le frottis de la grippe est négatif. Le patient est oxygénodépendant. Des aérosols d'Atrovent et Ventolin sont mis en place, ainsi qu'un traitement de Prednisone pour une durée de 5 jours. Le patient est rapidement sevré de l'oxygène et l'évolution est favorable. Le patient est inscrit en réhabilitation pulmonaire à Billens. Des fonctions pulmonaires seront à réaliser à distance de l'épisode aigu. Le patient reste hospitalisé au sein de l'HFR bien que la prise en charge spécifique par notre service soit maintenant terminée. Il en résulte un séjour de reclassement et vous recevrez à sa fin un simple courrier complémentaire vous informant que le patient a quitté le service. Le courrier contiendra uniquement les éventuelles notes de suite et une copie de l'ordonnance des médicaments à la sortie. Mr. Y, 25 ans, est hospitalisé pour une hémorragie digestive haute sur une ulcération Forrest III située au niveau du D1 duodénal dans le contexte d'une anticoagulation prophylactique et du traitement d'AINS. Le patient, opéré du genou droit le 07.01.2020, sous Clexane prophylactique avec prise d'Ibuprofen à but antalgique, est amené en ambulance après une syncope et plusieurs épisodes d'hématémèse et de méléna depuis le 27.01.2020. Il est stabilisé du point de vue hémodynamique après remplissage et la transfusion d'un culot érythrocytaire. Une première oeso-gastro-duodénoscopie ne retrouve pas de source de saignement. Un traitement par Pantozol est administré en intra-veineux puis per os et l'anticoagulation prophylactique est arrêtée. Une deuxième oeso-gastro-duodénoscopie montre une petite ulcération Forrest III située au niveau du D1 duodénal, avec mise en place d'un clip sur la lésion. Dans un même temps, une coloscopie montre de multiples polypes probablement hyperplasiques dans le rectum, sans signe de saignement. Une biopsie est réalisée, les résultats sont toujours en cours. Depuis la mise en place du clip, l'hémoglobine reste stable et le patient ne présente plus d'épisode de méléna.L'évolution favorable permet le retour à domicile le 03.01.2020. Mr. Y est un patient de 70 ans, connu pour les antécédents sus-mentionnés, qui présente une artériopathie oblitérante du membre inférieur droit de stade III (douleurs de décubitus) et de stade IIa du membre inférieur gauche. Il bénéficie d'une thrombendartériectomie fémorale bilatérale et mise en place d'une endoprothèse sur l'artère iliaque externe droite le 13.02.2020 par les Dr. X et Dr. X sans complication per-opératoire. Une surveillance est initialement effectuée aux soins intensifs d'évolution favorable, permettant un retour en chambre le 14.02.2020. Le contrôle doppler des membres inférieurs est dans la norme, avec un bon signal de flux triphasique en pédieux et tibial postérieur bilatéralement tout au long du séjour. Le 14.02.2020, le patient présente une tuméfaction douloureuse, légèrement érythémateuse du genou droit. Au vu du contexte opératoire précoce et des antécédents d'arthrite goutteuse, nous renonçons à une ponction diagnostique. Nous introduisons sur conseil rhumatologique un traitement par Prednisone du 14 au 19.02.2020 avec une évolution favorable. Les suites sont rapidement favorables avec des plaies calmes et propres sous pansement PICCO remplacés le 18.02.2020. Le patient peut ainsi rentrer à domicile le 19.02.2020 avec un contrôle en ambulatoire chez le Dr. X le 25.02.20 à 9h30. Mr. Y est un patient de 81 ans, connu pour un status après iléus paralytique sur dolichocôlon et probable syndrome d'Ogilvie en 2016, ayant bien répondu au traitement conservateur. Le patient consulte les urgences de l'HFR Riaz le 23.02.2020 en raison d'une distension abdominale depuis la veille au soir, accompagnée d'une constipation (dernières selles en petite quantité le jour même, liquides, jaunâtres, sans sang visualisé). Mr. Y se plaint d'éructations et mentionne l'absence d'émission de gaz depuis le 21.02.2020. Par ailleurs, il ressent de légères douleurs de l'hémiabdomen supérieur, sans fièvre, ni frissons, pas de nausées, ni de vomissements. A l'examen clinique, les bruits intestinaux sont diminués en fréquence, présence de quelques bruits métalloïdes. L'abdomen est globuleux, indolore à la palpation, sans défense, ni détente. Le reste du status est sans particularité. Le bilan biologique met en évidence une créatinine à 63 umol/l, eGFR 87 ml/minute, Na 142 mmol/l, K à 3.2 mmol/l, une légère augmentation de la CRP à 10 mg/l, sans leucocytose (7.8 G/l), Hb 135 g/l, thrombocytes à 197. Le bilan est complété par la réalisation d'un CT abdominal qui révèle une distension du cadre colique surtout au niveau du sigmoïde. Celui-ci est mesuré à 13 cm de diamètre, il n'y a pas d'obstruction visible, pseudo-obstruction, pas de perforation, pas de signe de souffrance, pas de liquide libre, pas d'argument pour un volvulus. Mr. Y est hospitalisé dans le service de chirurgie, une sonde rectale est mise en place. Il est mis à jeun et sous hydratation intraveineuse. Une substitution de potassium est instaurée par 20 mmol/24 heures. Le lendemain de l'admission, l'évolution clinique est favorable malgré le fait que, dans la nuit, Mr. Y ait arraché sa sonde rectale. La reprise de l'alimentation orale est bien tolérée dès le 24.02.2020 et, face à cette bonne évolution, Mr. Y peut retourner à domicile le 24.02.2020, asymptomatique. Mr. Y, 64 ans, est hospitalisé pour un hémisyndrome sensitivo-moteur brachio-crural droit et des troubles de l'élocution survenus le 17.02.2020 vers midi, régressifs après moins de 60 minutes. Le NIHSS aux urgences est à 0 point. Le CT cérébral ne montre pas d'AVC ischémique aigu constitué visible, ni de saignement intra-crânien. Il n'y a pas d'occlusion ni de sténose vasculaire significative. L'IRM cérébrale ne met pas en évidence d'ischémie récente. Nous concluons à un AIT hémisphérique gauche. L'échocardiographie trans-thoracique pratiquée le 19.02.2020 exclut un thrombus ventriculaire. Il n'y a pas d'arythmie potentiellement emboligène à l'ECG. Un holter de 72h est posé le 21.02.2020. Nous vous proposons d'effectuer encore un R-test si le Holter revient dans la norme. Concernant les traitements, nous changeons l'Aspirine pour du Plavix 75 mg/jour et nous majorons l'Atorvastatine à 80 mg/jour (avec une valeur cible de LDL-cholestérol <1.8 mmol/l). Le traitement antihypertenseur comprend de l'Irbesartan 300 mg/jour, de l'Amlodipine 10 mg/jour, du Torasémide 5 mg/jour et de l'Aldactone 25 mg/jour (pour une tension artérielle cible <130/80 mmHg). L'HbA1c s'élève à 6.8%, raison pour laquelle nous maintenons le Metfin à 500 mg/jour. Nous vous proposons d'ajouter un inhibiteur du SGLT2 en cas de mauvais contrôle du diabète. Au vu d'une évolution favorable, Mr. Y regagne son domicile le 21.02.2020. Mr. Y est amené en ambulance aux urgences en raison d'une asthénie et d'un état confusionnel aigu. Il rapporte de plus un état fébrile à 39°C et des frissons. L'anamnèse et le status révèlent de probables fausses routes fréquentes, sans autre argument pour un foyer clinique. Une radiographie thoracique et l'analyse urinaire sont normales. Une antibiothérapie empirique par Ceftriaxone est introduite. Une bonne réponse clinique est constatée. Les hémocultures reviennent positives pour un S. agalactiae beta-hémolytique de groupe B sensible à la Ceftriaxone. Nous relayons le traitement par de l'Amoxicilline. La porte d'entrée reste inconnue mais nous suspectons une origine pulmonaire chez un patient avec de nombreuses fausses routes. Concernant les fausses routes, un test est effectué par la physiothérapie et une dysphagie aux liquides est constatée. Le patient est sujet à des fausses routes depuis les opérations et la radiothérapie de son carcinome épidermoïde de la chaîne latéro-cervicale gauche. Nous recommandons un épaississement des liquides à la consistance de nectar pour éviter les fausses routes. Mr. Y peut rentrer en bon état général le 28.02.2020 à domicile. Mr. Y, 50 ans, est hospitalisé en médecine interne en raison de myoclonies d'origine indéterminée. Le patient présente des mouvements anormaux depuis environ fin novembre 2019, selon l'épouse, ayant débuté au niveau du membre inférieur gauche, avec généralisation au reste du corps depuis début janvier 2020, en augmentation progressive. A noter des troubles de la marche, avec 2 épisodes de traumatismes crâniens mineurs. Une IRM cérébrale en ambulatoire effectuée le 16.01.2020 revient normale. Après avis neurologique, le patient est hospitalisé. Une IRM de la colonne cervicale se révèle sans particularité. Le bilan biologique sanguin (laboratoire étendu) et les résultats initiaux de la ponction lombaire sont dans la norme. Un avis neurologique fait suspecter avant tout une origine fonctionnelle aux troubles du patient. Nous adressons également le patient au service de psychiatrie de liaison qui évoque de possibles troubles moteurs dissociatifs.Cependant des résultats du LCR, qui nous parviennent après le départ du patient, révèlent des anticorps anti récepteur NMDA faiblement positifs. Nous transmettons les résultats à nos collègues neuroréhabilitateurs qui poursuivront la prise en charge en conséquence. Nous organisons ensuite un séjour de neuro-réhabilitation intensive à l'HFR Meyriez pour la suite de la prise en charge et la réhabilitation. Une place n'est cependant pas tout de suite disponible le 06.02.2020. Le patient reste hospitalisé au sein de l'HFR bien que la prise en charge spécifique par notre service soit maintenant terminée. Il en résulte un séjour de reclassement et vous recevrez à sa fin un simple courrier complémentaire vous informant que le patient a quitté le service. Le courrier contiendra uniquement les éventuelles notes de suite et une copie de l'ordonnance des médicaments à la sortie. Mr. Y, patient de 55 ans, est admis aux soins intensifs pour une surveillance neurologique dans le cadre d'une crise d'épilepsie et suspicion d'hémorragie intracérébrale minime. Ce patient est connu pour un glioblastome fronto-pariétal droit de grade IV diagnostiqué en février 2019, traité par craniotomie avec exérèse et radio-chimiothérapie, avec une parésie du membre supérieur gauche et ptose labiale gauche connues. La dernière IRM cérébrale du 27.01.2020 avait montré une progression tumorale. Il présente le 15.02 à 19h30, alors qu'il prenait son repas, une sensation de faiblesse généralisée, suivie d'une chute au sol depuis sa chaise et d'une crise tonico-clonique des 4 membres (durée entre 3 et 5 minutes selon l'épouse), avec possible traumatisme crânien. Il a présenté une perte d'urine et une phase post-critique. À l'arrivée des ambulanciers, le Glasgow est à 10 avec un hémisyndrome sensitivo-moteur gauche. Aux urgences, le CT cérébral montre une petite hyperdensité sous-durale frontale et une hyperdensité intraparenchymateuse pariétale droite, correspondant possiblement à des hémorragies. Sur avis neurochirurgical, il est admis aux soins continus pour surveillance neurologique. À son admission, on retrouve une parésie M4 du membre supérieur gauche et du membre inférieur gauche et une ptose labiale gauche. Le traitement de Dexaméthasone est majoré temporairement à 12 mg par jour (à la place de 4 mg/j prescrit depuis le 13.02.2020). La surveillance neurologique de 24h se déroule sans complication ni récidive. Il est transféré pour la suite de la prise en charge en médecine interne. Le CT cérébral de contrôle montre des lésions punctiformes évoquant des saignements récents, possiblement liés au glioblastome qu'au traumatisme cranien qui était finalement plutôt léger. Une IRM cérébrale est prévue le 26.02.20 pour visualiser l'évolution. L'électroencéphalogramme du 17.02.20 met en évidence un foyer lent au niveau fronto-centro-temporal droit mais sans caractère irritatif significatif. Un traitement par Levetiracetam est introduit dès le 15.02.20 et doit être poursuivi. Un contrôle neurologique est prévu en ambulatoire le 02.03.20. Le patient est averti que la conduite automobile est actuellement interdite et qu'elle sera réévaluée en ambulatoire. Le patient peut rentrer à domicile avec la poursuite de la prise en charge en ambulatoire. Mr. Y présente une gonarthrose tri-compartimentale actuellement peu symptomatique. Jusqu'à présent, il n'a pas eu de traitement et c'est pour cette raison que je commence en introduisant un traitement antalgique sous forme de Dafalgan en réserve 4 cp/jour à 1 gr combiné à du Voltarène 75 mg Retard 2 cp/jour en réserve. Comme protection gastrique, je lui prescris du Pantozol 40 mg 1 cp/jour. Je le revois dans un mois le 17.03.2020 pour discuter de l'effet de ce traitement antalgique. Chez un patient relativement peu symptomatique, l'indication opératoire n'est pour le moment pas donnée. Mr. Y, 55 ans, est admis aux soins intensifs pour une surveillance neurologique dans le cadre d'une crise d'épilepsie et suspicion d'hémorragie intracérébrale minime. L'épilepsie s'inscrit dans le cadre d'un glioblastome fronto-pariétal droit de grade IV, opéré et en progression tumorale à la dernière IRM cérébrale du 27.01.2020. Le tableau clinique était une crise tonico-clonique des 4 membres lors d'un repas (durée entre 3 et 5 minutes), avec possible traumatisme crânien. À l'arrivée des ambulanciers, le Glasgow est à 10 avec un hémisyndrome sensitivo-moteur gauche. À son admission, on retrouve une parésie M4 du membre supérieur gauche et du membre inférieur gauche et une ptose labiale gauche, tableau apparemment déjà connu. L'évolution est favorable, sans nouvelle crise, après majoration du traitement de Dexaméthasone. Nous instaurons un traitement par Keppra qui sera à réévaluer les jours à venir. Un EEG a été demandé. Aux urgences, le CT cérébral montre une petite hyperdensité sous-durale frontale et une hyperdensité intraparenchymateuse pariétale droite, correspondant possiblement à des hémorragies. Un CT cérébral de suivi est demandé pour le 17.02.2020. Le patient présente une dysphagie légère, sans risque majeur de broncho-aspiration. La situation est à suivre par les physiothérapeutes. Mr. Y, 75 ans, est hospitalisé pour une bactériémie à Staphylocoque doré résistant à la Pénicilline. L'origine demeure indéterminée. L'échocardiographie transthoracique et transoesophagienne permet d'écarter une endocardite. Une étiologie urinaire, bien que peu probable selon un avis infectiologique, est évoquée compte tenu de l'infection urinaire haute ayant également été retrouvée. À noter que ce patient avait bénéficié d'interventions locales dans le cadre de son cancer prostatique et vésical dont une biopsie, RTUV et pose de sonde double J. Un ultrason des voies urinaires ne révèle pas de dilatation du système urogénital. Bien entendu, une atteinte secondaire du système urinaire est aussi possible. Un traitement antibiotique IV permet une bonne évolution clinique et biologique ainsi que le retour à domicile le 19.02.2020. Une fibrillation auriculaire rapide étant aussi retrouvée avec, à l'échocardiographie, une dilatation des oreillettes. Un traitement de Cordarone ainsi qu'une anticoagulation, par Clexane puis Xarelto, sont initiés. En cas de persistance du trouble du rythme, une cardioversion électrique à 3 semaines serait à envisager selon avis cardiologique. L'anticoagulation est compliquée par la survenue d'un saignement au niveau des muscles psoas et est ainsi mise en suspens. Nous vous invitons à réévaluer l'indication de la reprise de ce traitement en fonction de l'évolution clinique et cardiologique. Concernant la suite de la prise en charge oncologique, un rendez-vous initialement prévu le 03.02.2020 a dû être annulé en raison de la présente hospitalisation. La situation sera discutée au tumorboard du 20.02.2020 et le patient sera convoqué pour une consultation en oncologie. Le bilan radiologique et ultrasonographique retrouve une dilatation de l'aorte ascendante à 44 mm à contrôler radiologiquement à distance. Devant l'augmentation de l'hydratation IV avec l'antibiothérapie et du contexte cardiaque, le patient présente des signes de surcharge qui sont soulagés par un traitement diurétique, à continuer après la sortie selon l'évolution du poids et de la clinique. À noter dans ce contexte une légère péjoration de la fonction rénale à contrôler lors du prochain contrôle ambulatoire. Mr. Y, 66 ans, connu pour un syndrome de dépendance à l'alcool avec de multiples hospitalisations dans ce contexte, est amené aux urgences en ambulance le 06.02.2020 en raison d'un nouvel épisode d'éthylisation aiguë et d'une baisse de l'état général.Au status cardiovasculaire, B1B2 sont bien frappés, sans souffle audible. Notons des oedèmes des membres inférieurs bilatéraux, à droite plus qu'à gauche. Au niveau pulmonaire, nous notons quelques râles à droite. Le bilan biologique met en évidence des troubles électrolytiques et une alcoolémie à 1,87 pour mille. Pendant l'observation aux urgences, nous objectivons une désaturation à 86% chez un patient qui présente une tachycardie sinusale à 115-120 bpm. Des vomissements biliaires ont aussi été objectivés. Un dosage des D-Dimères revient positif à 2050 ng/l. Un angio-CT à la recherche d'embolie pulmonaire revient négatif. L'examen met par contre en évidence des plages de condensations nodulaires diffuses associées à des plages en verre dépoli évoquant en 1er lieu une origine infectieuse avec adénomégalie hilaire droite probablement réactionnelle. Il montre aussi un minime épanchement pleural droit. Une antibiothérapie par co-amoxicilline est initiée et le patient est hospitalisé pour la suite de la prise en charge. Le 07.02.2020, nous remplaçons la co-amoxicilline par la Rocéphine et le Klacid. Le frottis grippe revient positif pour RSV. L'oxygénothérapie a pu être arrêtée le 09.02.2020. Les troubles électrolytiques sont substitués avec succès iv puis per os. Concernant la consommation chronique d'alcool, nous organisons une consultation psychiatrique. Pendant l'entretien avec le Dr. X, psychiatre de liaison, Mr. Y est dans le déni de sa dépendance à l'alcool et il refuse un éventuel transfert au RSFS CSH Marsens. En l'absence de critère pour un PAFA, nous renonçons à ce projet. En ce qui concerne les gonalgies gauches présentes depuis plusieurs mois, nous effectuons un bilan radiologique le 13.02.2020 qui montre une gonarthrose tricompartimentale. L'examen clinique parle en faveur d'une rupture de LCP. Le Dr. X, orthopédiste de garde, propose une IRM du genou gauche en ambulatoire, puis un rendez-vous avec un orthopédiste pour discuter de la pose d'une prothèse. L'examen est programmé pour le 21.02.2020 à l'HFR Riaz et une consultation est prévue chez le Dr. X le 03.03.2020. Au vu d'une évolution clinique favorable, Mr. Y peut regagner le home de Sorens le 17.02.2020. Mr. Y, 39 ans, est connu pour une maladie de Crohn sans aucun traitement immunosuppresseur, opéré à plusieurs reprises et suivi par le Dr. X. Vous l'adressez le 17.02.2020 à l'Hôpital de Jour de l'HFR Riaz pour prélèvement d'hémocultures (patient porteur de Picc line) en raison d'un état fébrile. Il bénéficie d'une dose de Vancomycine sur le Pic Line ainsi qu'une nutrition parentérale. Le laboratoire effectué le 17.02.2020 met en évidence une hypokaliémie à 2,7 mmol/l, raison pour laquelle Mr. Y est adressé aux urgences pour la suite de la prise en charge. À noter qu'un CT abdominal effectué le 14.02.2020 a mis en évidence un aspect épaissi de la paroi de l'anse grêle légèrement en amont et au sein de la stomie sans nette collection organisée péri-stomiale visible. Au status digestif, la poche de stomie est en place. Les bruits abdominaux sont normaux en fréquence et en tonalité, sans défense ni détente. Le reste du status d'entrée est non contributif. Mr. Y est hospitalisé pour la suite de la prise en charge. Sur votre recommandation, nous initions une antibiothérapie sous Tienam iv 500 mg 4x/jour. Durant le séjour, nous ne notons pas de recrudescence de l'état fébrile. Sur le plan somatique, le transit revient à la normale et on ne retrouve pas de point d'appel infectieux franc avec un examen clinique sans particularité notable. Au niveau cutané, le Picc Line reste non inflammatoire et non douloureux à la palpation. Sur le plan biologique, on retrouve un syndrome inflammatoire en légère décroissance à 34 mg/l de CRP (VS 39 mg/l le 17.02.2020) sans hyperleucocytose associée. Au niveau des électrolytes, on retrouve une normalisation de la kaliémie à 3,4 mmol/l post supplémentation per os et iv. Nous prenons un avis auprès de son médecin nutritionniste (Dr. X) et convenons conjointement, au vu du bilan clinico-biologique rassurant, de ne pas retirer le Picc Line et d'autoriser un retour à domicile sous couvert d'une antibiothérapie par Ciprofloxacine 500 mg 2 fois par jour pendant 48h jusqu'à réception des résultats des hémocultures. Nous réalisons également avant son départ une dernière dose de Vancomycine 1g IV et stoppons l'antibiothérapie par Tienam. Après discussion avec le Dr. X, celle-ci fera le suivi du patient en ambulatoire en mars 2020 et reprendra contact avec le patient par téléphone le 19.02.2020 afin d'évaluer l'évolution de ses symptômes. En ce qui concerne sa nutrition parentérale, nous autorisons également le patient à reprendre celle-ci sur sa voie centrale devant le très faible risque d'une infection de son matériel. Mr. Y peut regagner son domicile le 18.02.2020. Mr. Y est un patient de 86 ans, amené aux urgences en ambulance pour une exacerbation de douleurs lombaires. Durant le trajet, un NSTEMI est mis en évidence et traité par une dose de charge en Aspirine et un traitement bêta-bloquant. Une échocardiographie transthoracique montre une FEVG conservée, mais une aggravation des répercussions cardiaques de sa BPCO. L'indication à une coronarographie n'est pas retenue dans le contexte. Concernant les lombalgies, le CT abdominal met en évidence des fractures tassements L2-L3 d'allure récente. Une prise en charge conservative avec adaptation de l'antalgie est débutée. Le patient est transféré à la Villa Saint-François le 06.02.2020 pour gestion de la dyspnée et de la douleur. Mr. Y présente une épaule gelée très marquée suite à l'accident susmentionné. Chez ce patient connu pour un diabète, il s'agit d'une complication courante suite à une fracture-luxation de l'épaule. Il faut effectuer les exercices en physiothérapie dès que possible. En ce qui concerne la main gauche et son 4ème rayon, nous proposons au patient une infiltration, organisée pour le 13.03.2020 ainsi que les séances de physiothérapie. Prochain contrôle le 24.04.2020. Mr. Y est un patient de 66 ans connu pour un carcinome pulmonaire, ayant subi en septembre 2019 une pneumectomie droite, qui consulte aux urgences pour l'apparition d'une lésion cutanée depuis 2 à 3 semaines au niveau thoracique droit latéral, en amont de la ligne axillaire, au niveau des côtes 9-10. À l'examen respiratoire, on retrouve un murmure vésiculaire normal sur la plage pulmonaire gauche et un bruit respiratoire transmis au niveau de l'ensemble de la plage pulmonaire droite. Au niveau cardiovasculaire, l'auscultation est sans particularité, excepté au niveau de la localisation de la lésion avec un bruit cardiaque mieux audible au niveau parasternal droit. Sur le plan cutané, mise en évidence d'une lésion bourgeonnante de 2,5 cm de diamètre et de 2 cm de hauteur, d'aspect hypervascularisé au niveau de l'extrémité latérale de la cicatrice de pneumotomie, se présentant indurée et non mobile par rapport au plan sous-cutané. Le bilan biologique effectué met en évidence un léger syndrome inflammatoire, avec une CRP à 26 mg/l, sans leucocytose, ainsi qu'une anémie normochrome normocytaire à 122 g/l et une hypokaliémie à 3,5 mmol/l. Un CT thoraco-abdominal retrouve une augmentation de la taille des lésions métastatiques au niveau thoracique ainsi que des lésions cutanées multiples avec lésion cutanée visible à la peau, pénétrant en profondeur parmi les côtes. Le patient est hospitalisé en chirurgie. Le lendemain, contact est pris avec l'oncologue traitant du patient, le Dr. X, qui propose une évaluation de la situation par les radio-oncologues ainsi qu'un contact avec le chirurgien thoracique opérateur du patient. Un contact est donc pris avec le Dr. X à l'Hôpital de l'Ile, qui ne propose pas d'investigation mais qui accepte la proposition de prise en charge en radio-oncologie. Un contact est donc pris avec le Dr. X, radio-oncologue de l'HFR Fribourg - Hôpital cantonal qui convoquera le patient dans les jours à venir.Au vu de la situation palliative et du désir du patient d'un maintien à domicile, nous proposons à Mr. Y une prise en charge par l'équipe de soins palliatifs mobile Voltigo, ce qu'il accepte. Le patient sera contacté ces prochains jours par Voltigo pour une prise en charge à domicile. En raison de douleurs bien gérées en position allongée dans son lit, position habituelle du patient à son domicile, un retour à domicile est autorisé le 06.02.2020, avec poursuite de la prise en charge en ambulatoire auprès des collègues précités. A la sortie, Mr. Y bénéficie d'une antalgie par Oxycontin - 2 x 10 mg/jour et Oxynorm en réserve. Mr. Y est admis pour une irritation corticale sur hémorragie post-traumatique fronto-pariétale gauche. Le patient est hospitalisé du 16.01 au 24.01.2020 en chirurgie de l'HFR de Fribourg pour un hématome sous-dural et des fractures multiples des membres supérieurs traitées conservativement, dans les suites d'une chute de sa hauteur le 15.01.2020 de cause mécanique. Lors de sa réadaptation à Estavayer-le-Lac en prévision d'un retour à domicile, il présente le 24.01.2020 vers 18h, un épisode d'aphasie de 5 minutes (dysarthrie, mots incompréhensibles, confusion des syllabes), accompagné de céphalée pariétale gauche, raison pour laquelle il est adressé aux urgences de Fribourg. A l'arrivée aux urgences, nous retrouvons une aphasie motrice légère, avec manque du mot et paraphrasie ainsi que dysarthrie spontanée discrète, sans trouble de la compréhension. Le bilan scannographique montre une discrète augmentation de l'hématome sous-dural et de l'œdème périfocal. Les neurochirurgiens de garde de l'Inselspital ne retiennent pas d'indication à une intervention. Le bilan est complété par une IRM qui met en évidence une augmentation de taille des hémorragies intracrâniennes ainsi qu'une lésion ischémique pariétale gauche punctiforme qui n'explique pas les symptômes d'aphasie. Ces derniers sont mis sur le compte de l'augmentation de l'hémorragie et de la contusion concomitante bien qu'une lésion embolique ne puisse être exclue dans les remaniements radiologiques engendrés par les saignements. Le patient est évalué par les neuropsychologues qui retiennent une fatigabilité et un ralentissement modérés qui sont compatibles avec l'épisode aigu. Il n'y a pas d'indication à une prise en charge neuropsychologique. Les plâtres des coudes sont enlevés et remplacés par des bretelles pour permettre de débuter des mouvements passifs par la physiothérapie. La fracture du poignet gauche est stable et il bénéficie d'un plâtre de l'avant-bras pour une durée totale de 6 semaines. Au vu de la stabilité clinique, nous organisons à nouveau une réadaptation à Estavayer-le-Lac. Le patient reste hospitalisé au sein de l'HFR bien que la prise en charge spécifique par notre service soit maintenant terminée. Il en résulte un séjour de reclassement et vous recevrez à sa fin un simple courrier complémentaire vous informant que le patient a quitté le service. Le courrier contiendra uniquement les éventuelles notes de suite et une copie de l'ordonnance des médicaments à la sortie. Mr. Y est un patient de 74 ans qui bénéficie d'une cure de hernie inguinale gauche selon Lichtenstein le 24.02.2020. L'intervention se déroule sans complication et les suites opératoires sont simples, permettant un retour à domicile le 25.02.2020. Mr. Y, 82 ans, est hospitalisé de manière élective pour une chimio-embolisation de l'artère hépatique dans un contexte d'hépatocarcinome multifocal sur une cirrhose Child B. La lésion hépatique la plus volumineuse est traitée sans complication. Les deux lésions hépatiques restantes ne sont pas localisables au moment de l'intervention. Les suites opératoires sont marquées par un état confusionnel aigu hyperactif avec une amélioration suite à une réafférentation et une dose unique d'Halopéridol. Le patient est couvert par une antalgie simple. Le patient rentre à domicile 48h après l'intervention. Il sera convoqué dans 2 semaines - 1 mois pour une nouvelle chimio-embolisation afin de traiter les 2 lésions restantes. Un rendez-vous avec le Dr. X est prévu le 17.02.2020 à 11h00. Mr. Y, patient de 58 ans, est hospitalisé dans notre service de médecine interne, adressé par nos collègues oncologues, en raison d'une anémie sur probables hémorragies digestives hautes. Le patient se présente à sa consultation ambulatoire oncologique, où une anémie à 67 g/l est identifiée, avec anamnèse de méléna et d'hématémèse. Une gastroscopie met en évidence un ulcère œsophagien au-dessus de la jonction œso-gastrique, sans saignement actif. Le patient ne présente plus de nouvelle extériorisation durant le séjour et présente une bonne réponse biologique et symptomatique aux transfusions de 3 culots érythrocytaires et au traitement d'IPP à hautes doses. Sur avis gastro-entérologique, un traitement au long cours de Nexium à dissoudre est préférable au comprimé d'IPP au vu de la sténose en aval. Sur le plan oncologique, une analyse de pathologie du liquide pleural par le PleurX ne retrouve pas de cellules suspectes. Le patient aura sa prochaine chimiothérapie le 27.02.2020, suivie d'un rendez-vous à la consultation du Dr. X le 05.03.2020. Sur le plan de l'anticoagulation, le Xarelto initialement introduit pour des embolies pulmonaires en 2018 dans le contexte oncologique avait été stoppé dernièrement lors de la pose de PleurX. Une prophylaxie par Clexane est introduite durant l'hospitalisation avant de changer le traitement pour de l'Eliquis 2.5 mg 2x/j au vu du contexte d'hémorragies digestives. Durant son séjour, nous n'objectivons pas de nouveaux saignements digestifs et vous laissons le soin d'augmenter la posologie à 5 mg 2x/j si aucune complication ne se présente d'ici 3 mois. Le patient présente le 14.02.2020 un état fébrile à 40° avec dyspnée, tachypnée et désaturation à l'air ambiant et sibilances diffuses à l'auscultation. Un frottis revient positif pour la grippe A et une radiographie de thorax reste inchangée avec l'épanchement droit connu. Les hémocultures et le sédiment urinaire sont négatifs. Un traitement antiviral par Tamiflu est administré pour un total de 5 jours. Une antibiothérapie par Co-Amoxicilline est administrée au vu d'une désaturation à l'air ambiant du 14.02 au 19.02.2020. A l'arrêt des traitements, nous mettons en évidence des pics subfébriles quotidiens, asymptomatiques. Cependant, le laboratoire est rassurant en l'absence d'un syndrome inflammatoire. Une origine oncologique à ces états fébriles est suspectée. La bonne évolution clinique permet à Mr. Y de rentrer à domicile le 21.02.2020. Mr. Y est un patient de 89 ans, connu pour un carcinome urothélial de haut grade suivi par le Dr. X. Il bénéficie d'une résection transurétrale de la vessie à l'hôpital Daler le 03.02.2020 suite à quoi il présente une insuffisance rénale importante associée à des douleurs en loge rénale. Il est transféré à l'hôpital cantonal le 05.02.2020 pour la suite de la prise en charge. Il bénéficie le 05.02.2020 d'une néphrostomie gauche puis le 07.02.2020 à droite. Sur le plan rénal, il présente une évolution rapidement favorable avec un retour à une fonction rénale normale. Sur le plan vésical, une macrohématurie persistante motive un traitement avec du Cyklokapron et, après discussion au colloque interdisciplinaire du 13.02.2020, d'une radiothérapie palliative à but hémostatique. Le patient sera revu à la consultation du Dr. X la semaine de sa sortie.Sur le plan internistique, Mr. Y présente une décompensation cardiaque sans le contexte post-opératoire qui est traité par diurétiques et une acutisation d'une goutte au pied droit traitée par colchicine et anti-inflammatoire. Mr. Y est un jeune patient de 16 ans, en bonne santé habituelle, qui se présente le 09.02.2020 avec un pneumothorax spontané le 09.02.2020. Un drain thoracique est mis en place aux urgences. L'évolution est favorable, permettant un retrait du drain thoracique le 11.02.2020. La radiologie de contrôle ne montre pas de récidive de pneumothorax. Le patient rentre à domicile le jour même en bon état général. Mr. Y est un patient de 45 ans, en bonne santé habituelle, transféré de Riaz après une chute de luge avec empallement contre l'arrière de la luge avec le périnée. Le patient présente un large hématome du périnée, de la cuisse gauche et un hématocèle. Il bénéficie de la pose d'une sonde sus-pubienne aux urgences. Le bilan radiologique met en évidence deux lésions non déplacées des pièces coccygiennes 1 et 2, une urétrographie rétrograde ne permet pas d'infirmer ou de confirmer une lésion de l'urètre. Le patient bénéficie d'une cystoscopie antérograde et urétéroscopie qui mettent en évidence une rupture totale de l'urètre. Une sonde vésicale est mise en place et fixée au gland avec un point pour une durée de 6 semaines. Il est mis au profit d'un traitement antibiotique. Les suites opératoires sont marquées par un important syndrome inflammatoire avec une ultrason de la cuisse faisant suspecter une surinfection de l'hématome. Dans ce contexte, Mr. Y bénéficie d'un drainage de l'hématome ne montrant pas d'abcédation. Les cultures reviennent négatives, le syndrome inflammatoire s'améliore et le traitement antibiothérapeutique peut être stoppé le 03.02.2020. Le patient rentre à domicile le 04.02.2020. La sonde vésicale reste en place pour une durée de 6 semaines au total. La sonde sus-pubienne est laissée en place avec un bouchon pour 6 semaines. Le patient sera revu à la consultation du Dr. X dans 3 semaines et bénéficiera d'une urétrographie dans 6 semaines. Mr. Y, 71 ans, est hospitalisé suite à l'apparition d'une dyspnée associée à une oppression thoracique. Le bilan clinique, biologique et radiologique laisse suspecter une décompensation cardiaque à prédominance gauche et un œdème aigu du poumon secondaire est retenu comme diagnostic. Une majoration du traitement diurétique ainsi qu'une oxygénothérapie permettent de rapidement améliorer l'état clinique du patient. Lors de la dernière hospitalisation, une sténose bilatérale des artères rénales avait été démontrée et associée aux épisodes de décompensation cardiaques multiples récents. Une pose de stent sur l'artère rénale gauche devait être effectuée mais l'artériographie a finalement montré une lumière résiduelle excellente. La prise en charge conservatrice est poursuivie et une scintigraphie est effectuée pour évaluer la fonction et la perfusion rénales. La suite de la prise en charge sera réévaluée par nos collègues néphrologues après réception des résultats. Concernant la fibrillation paroxystique anticoagulée objectivée dans un contexte septique en été 2019, l'absence de récidive de cette dernière motive l'arrêt de l'anticoagulation. Une pancytopénie est retrouvée lors du bilan, sans carence en vitamine ou en fer. Compte tenu d'une persistance depuis la dernière hospitalisation malgré une substitution par vitamine B12, une ponction biopsie de moelle est réalisée. Le patient rentre à domicile le 19.02.2020. Mr. Y est un patient de 60 ans qui nous est transféré par nos confrères orthopédistes pour une artériopathie oblitérante stade IV des membres inférieurs (nécrose des 4ème et 5ème orteils du pied gauche et nécrose du 1er orteil du pied droit). Le bilan angiologique du 27.12.2019 met en évidence des occlusions versus sténose subtotale au niveau de l'artère iliaque externe et fémorale profonde à gauche. Au colloque vasculaire du 06.01.2020, nous préconisons de débuter par une revascularisation endovasculaire. Le patient bénéficie le 08.01.2020 par abord fémoral commun droit d'une angioplastie iliaque commune droite, d'un stent de l'artère iliaque externe gauche et d'une dilatation AFS. Le patient bénéficie le 10.01.2020 d'une pléthysmographie des membres inférieurs qui retrouve un bon résultat à J2 de l'intervention. Les soins journaliers des nécroses des 4ème et 5ème orteils du pied gauche et nécrose du 1er orteil du pied droit montrent une bonne évolution. À noter que le patient était hospitalisé en orthopédie du 27.12.2019 au 07.01.2020 suite à une arthrite prothétique tardive du genou droit à Streptocoque dysgalactiae, avec ablation de la prothèse totale du genou et mise en place d'un spacer à droite le 29.12.2019, sans complication. Sur le plan infectieux, le patient bénéficie d'une antibiothérapie par Co-Amoxicilline du 29.12.2019 au 31.12.2019 et par Clamoxyl du 31.12.2019 au 09.02.2020. En discussion avec le Dr. X et les infectiologues, un changement en deux temps long est décidé. À 6 semaines, le patient sera revu en consultation du Dr. X afin de planifier la reprise chirurgicale avec ablation de spacer et mise en place d'une prothèse définitive. Ceci aura lieu après une fenêtre d'antibiothérapie de 2 semaines. À noter que sur le CT-scan, nous retrouvons des indices pour une ostéomyélite du 5ème rayon du pied gauche. L'évolution est cependant favorable avec le protocole de plaie mis en place. Il présente également une infection du cathéter PiccLine le 09.02.2020 qui est retiré. Des prélèvements bactériologiques reviennent positifs à Providencia stuartii, que nous couvrons par Ciproxine du 12.02 au 19.02.2020 après avis infectiologique (Dr. X). Un suivi régulier sera à organiser après sa sortie d'orthopédie au mois de mars afin d'évaluer les suites nécessaires concernant l'ostéomyélite. Au vu de l'évolution favorable, Mr. Y est transféré en EMS pour un court séjour le 18.02.2020. Mr. Y, âgé de 84 ans, connu pour les antécédents susmentionnés, nous est adressé par l'HFR Fribourg pour une réadaptation musculo-squelettique et rééducation à la marche suite à une fracture pertrochantérienne G type AO 31-A2 le 30.01.2020 traitée par réduction fermée et ostéosynthèse par PFNA le 01.02.2020. Sur le plan social, le patient vit avec son épouse à domicile. Il est à la retraite. À l'admission, le patient se plaint de douleurs à la hanche G. Il est hémodynamiquement stable et les paramètres vitaux sont dans la norme. Au status, le patient est orienté et collaborant. La cicatrice est calme. La flexion de la hanche G est de 60°. La force du psoas et du quadriceps à gauche est cotée à M2 et la sensibilité est conservée. Il a présenté une hydrocèle testiculaire droite que nous attribuons à la cure d'hernie inguinale que le patient a subie en septembre 2019, raison pour laquelle nous l'adressons au Dr. X pour suite de la prise en charge. durant son séjour, le patient a bénéficié d'une prise en charge interdisciplinaire avec physiothérapie et ergothérapie. À la sortie, il est indépendant pour les transferts et la marche avec le tintébin ou 2 cannes anglaises sous surveillance sur un périmètre de 60 m. Il peut monter/descendre les escaliers environ 10 marches avec 1 canne et la rampe.Après 1 semaine d'hospitalisation, l'évolution est favorable et Mr. Y peut quitter notre service, à sa demande, pour rejoindre son domicile, le 14.02.2020, en état général conservé. A la sortie, le patient bénéficiera de séances de physiothérapie en ambulatoire. Les soins à domicile sont activés. Mr. Y est un patient de 86 ans connu pour diabète type 2 et une insuffisance rénale chronique qui est amené en ambulance pour un trouble de l'état de conscience avec état fébrile à 39.0° associé à une baisse de l'état général et une inappétence depuis fin décembre. Le patient rapporte également une toux en péjoration avec des expectorations jaunâtres. Sur le plan urinaire, le patient est porteur d'une sonde à demeure en raison d'une sténose urétrale. Un sepsis d'origine urinaire est mis en évidence avec atteinte d'organe mais sans besoin de soutien hémodynamique. Le patient bénéficie d'une antibiothérapie par ceftriaxone iv du 21.01 au 31.01.2020 et d'un changement de sonde le 23.01.2020. L'évolution clinique est favorable. Une décompensation diabétique hyperosmolaire est retrouvée, probablement dans le contexte septique. Un traitement d'insuline est instauré avec arrêt transitoire des anti-diabétiques oraux. Sur le plan électrolytique, une prise de sang montre une hypercalcémie et une hypophosphatémie avec un taux vitamine D3 et de PTH revenant dans les normes ainsi qu'une électrophorèse des protéines ne montrant pas de pic monoclonal. Aucune investigation supplémentaire n'est réalisée; l'origine de l'hypercalcémie reste indéterminée. Le patient bénéficie d'une substitution en phosphate dès le 23.01.2020. En raison d'une erreur d'administration, Mr. Y a reçu 350 000 UI de vitamine D; nous proposons de faire un suivi de la calcémie et de la phosphatémie à 2 et 4 semaines de l'hospitalisation. Dans le contexte septique, une insuffisance rénale aiguë sur chronique est traitée avec succès par hydratation. Sur le plan hématologique, un bilan d'anémie met en évidence une anémie normochrome macrocytaire avec une carence en acide folique que nous substituons pour 1 mois. Un bilan de coagulopathie met en évidence un TP spontanément abaissé. Une substitution en vitamine K est tentée sans succès. Sur le plan cognitif, le patient présente un état confusionnel aigu à l'entrée. L'évolution est spontanément favorable durant le séjour. Des troubles cognitifs sont évoqués lors de l'hétéroanamnèse qui décrit une péjoration de troubles cognitifs depuis décembre 2019. Sur la base de tests de dépistage, nous relevons une présence probable de troubles cognitifs. Le bilan est complété par une IRM cérébrale qui montre une atrophie cortico-sous-corticale diffuse marquée, stable par rapport à un comparatif de 2015 et une image compatible avec une leuco-encéphalopathie vasculaire. L'ectasie du système ventriculaire était déjà connue. Un bilan neuropsychologique met en évidence un trouble neurocognitif majeur d'origine probablement mixte (vasculaire, neurodégénératif). Mr. Y sera transféré en réhabilitation au HIB et dans l'attente, le patient reste hospitalisé au sein de l'HFR bien que la prise en charge spécifique par notre service soit maintenant terminée. Il en résulte un séjour de reclassement et vous recevrez à sa fin un simple courrier complémentaire vous informant que le patient a quitté le service. Le courrier contiendra uniquement les éventuelles notes de suite et une copie de l'ordonnance des médicaments à la sortie. Mr. Y, connu pour un adénocarcinome du corps du pancréas localement avancé et actuellement sous chimiothérapie dont la dernière dose a été administrée le 04.02.2020, consulte les urgences le 09.02.2020 pour un état fébrile, une dyspnée et des céphalées. Au vu de la clinique et du syndrome inflammatoire au bilan biologique, une infection des voies respiratoires basses est retenue, malgré l'absence d'infiltrat à la radiographie thoracique. Sous antibiotique (Céfépime), le patient présente rapidement une amélioration de son état. Le patient présente aussi une pancytopénie, probablement secondaire à la chimiothérapie, qui s'améliore au cours de l'hospitalisation sans nécessité d'une stimulation par du G-CSF. Il sera revu prochainement à la consultation du Dr. X, oncologue traitant. Suite à cette bonne évolution, Mr. Y peut regagner son domicile le 13.02.2020. Mr. Y est un patient de 60 ans qui se présente au service des urgences pour un abcès péri-anal à 7h en PG pour lequel il bénéficie d'une incision avec drainage et pose de fils de Seton le 21.02.2020. L'intervention se déroule sans complication, les suites post-opératoires sont simples permettant un retour à domicile le 22.02.2020. Mr. Y, âgé de 26 ans, nous est adressé par son médecin traitant pour une nouvelle réadaptation musculosquelettique et rééducation à la marche dans le cadre d'une paralysie cérébrale d'importance modérée avec une tétraspasticité prédominante aux membres inférieurs, une apraxie oculomotrice modérée avec bonne coordination visuo-manuelle (ralentie), une légère dysarthrie, des troubles neuro-cognitifs avec une apraxie motrice et probablement une apraxie d'habillage légère, une aplasie de l'articulation huméro-radiale proximale avec subluxation et flexum du coude et une hypoplasie rotulienne bilatérale. Sur le plan social, Mr. Y vit dans la maison familiale et travaille aux ateliers de la Glâne à Romont (linge+repassage). Le patient se déplace à l'aide d'un kay walker. A l'admission, le patient est hémodynamiquement stable et les paramètres vitaux sont dans la norme. Les douleurs sont bien contrôlées par l'antalgie en place. Au statut, on retrouve les limitations neurologiques chroniques, globalement inchangées par rapport à mars 2019. On observe une extension du coude limitée à 20° mais avec une bonne flexion. Amyotrophie généralisée. La force aux MS est cotée à M4 et à M3 pour les MI en proximal et M2 en distal. Il présente une limitation sévère de la hanche avec des douleurs en FADIR. Mr. Y développe très peu d'amplitudes au niveau des chevilles bilatéralement. Il présente un ralentissement idéomoteur, ralentissement de la poursuite oculaire, strabisme convergent de l'œil droit alterné avec l'œil gauche et un nystagmus de correction à l'œil G. La sensibilité profonde et thermo-algésique est préservée, ROT faibles. Les tests de Babinski et Hoffman sont négatifs. Il n'a pas de méningisme. Durant son séjour, le patient a bénéficié d'une prise en charge interdisciplinaire avec physiothérapie et ergothérapie axées aussi sur les étirements musculaires des chaînes antérieures et postérieures des MI. A la sortie, il est indépendant pour les transferts et la marche avec un kay walker sur un périmètre de 400m avec une bonne maîtrise de la marche dans les pentes. Après 3 semaines d'hospitalisation, Mr. Y parvient à améliorer légèrement le schéma de marche et est devenu un peu plus endurant. Il peut rejoindre son domicile le 30.01.2020. A la sortie, le patient bénéficiera de séances de physiothérapie en ambulatoire pour continuer le travail du contrôle postural, l'équilibre en statique et en dynamique mais aussi des exercices d'étirement musculaire. Nous préconisons aussi de continuer le renforcement des membres inférieurs et le travail de l'endurance. Mr. Y est un patient de 80 ans, connu pour status post-résection transurétrale de la vessie en raison d'un carcinome urothélial de haut grade pT1 G3. En raison d'une algurie nocturne et macrohématurie récidivante également à l'effort, le Dr. X effectue une cystoscopie qui ne montre pas de lésion tumorale, mais une rougeur diffuse et une calcification à la paroi latérale droite au niveau d'un site de résection. Le Dr. X pose l'indication opératoire, raison de l'hospitalisation actuelle.L'intervention se déroule le 29.01.2020 et les suites immédiates sont simples. Une sonde vésicale est en place, le patient est sous antibiothérapie par Cefuroxime 2 x 500 mg/jour. • Anticoagulation prophylactique par Clexane 40 mg du 29.01 au 01.02.2020, reprise le 03.02.2020. • L'Aspirine Cardio a été mise en suspens dès le 02.02.2020. • Sur avis du cardiologue traitant, le Dr. X, reprise de NACO seul à raison de 15 mg/jour de Xarelto, sans anti-aggrégant plaquettaire vu la stabilité de la maladie coronarienne. Dans le décours de l'hospitalisation, le patient présente un état fébrile d'étiologie indéterminée et une antibiothérapie intraveineuse par Rocéphine 2 g/jour est instaurée le 31.01.2020, puis relayée par Céfépime 2 x 2 g/jour dès le 02.02.2020 sur avis du Dr. X, médecine interne (couverture des germes nosocomiaux). Le traitement antibiotique est arrêté le 07.02.2020. La sonde vésicale est retirée le 11.02.2020 mais, en raison d'un résidu post-mictionnel non négligeable, le Dr. X propose la reprise de Tamsulosine 0,4 mg/jour jusqu'au prochain rendez-vous à son cabinet le 17.02.2020. Le 11.02.2020, Mr. Y peut retourner à domicile. Mr. Y est un patient de 81 ans, qui se présente aux urgences suite à 4 épisodes d'hématémèse avec marre de café, nausées associées et méléna depuis 72 heures. L'anticoagulation par Xarelto est mise en suspens le 03.02.2020 et le patient est hospitalisé dans le service de chirurgie pour un suivi hémodynamique et de l'hémoglobine. Une oesogastroduodénoscopie est effectuée le 04.02.2020 ne mettant pas de source de saignement en évidence mais démontrant une grande hernie hiatale, compatible avec un upside down-stomach. Au vu de l'évolution clinique et biologique tout à fait favorable avec une hémoglobine stable et sans ré-extériorisation de sang, le patient rentre à domicile le 05.02.2020. À noter qu'au vu d'une insuffisance rénale débutante d'allure chronique, les traitements anti-hypertenseurs à composante néphrotoxique ont été suspendus. Sur la durée de l'hospitalisation, le patient présente un suivi tensionnel avec une tendance à l'hypotension. Le patient nous informe également qu'il ne souhaite pas de traitement par Valproate, car celui-ci lui provoque une indigestion, un relais par Depakine est donc initié le 04.02.2020 (molécule identique) que le patient supporte bien. Nous reverrons le patient pour un suivi de la hernie hiatale à la consultation des chefs de clinique le 05.03.2020 avec une imagerie par CT thoraco-abdominal le 19.02.2020. Le patient sera revu par son médecin traitant dans 5 jours, pour un suivi clinique et biologique et pour discuter de la reprise de l'anticoagulation par Xarelto, qui selon les guidelines de thrombose veineuse profonde pourrait éventuellement être arrêtée, ainsi que de la reprise des traitements antihypertenseurs. Mr. Y est admis aux soins intensifs (SIB) pour de la ventilation non-invasive dans le cadre d'un trouble de l'état de conscience avec insuffisance respiratoire hypoxémique. Le patient est hospitalisé depuis le 15.01.2020 en médecine interne pour une investigation d'un syndrome inflammatoire persistant, avec péjoration d'une insuffisance rénale chronique, actuellement anurique, dialysé 3x/semaine depuis le 25.01.2020. Les investigations retrouvent une suspicion de néoplasie métastatique évolutive avec probable ascite carcinomateuse, avec une cytologie en faveur d'un adénocarcinome d'origine pancréatique. Aucune infection n'est mise en évidence, le traitement antibiotique en cours est arrêté à son admission dans notre unité. Par ailleurs, le patient présente une maladie thrombo-embolique sous Sintrom, évoquant un syndrome de Trousseau et pour laquelle de l'héparine en IVC est poursuivie. Lors de son séjour aux soins intensifs, Mr. Y bénéficie de ventilation non-invasive avec une discrète amélioration de l'hypoxémie ainsi que de son état de conscience. Il bénéficie également d'une séance de dialyse. Le 05.02.2020, l'état clinique du patient se péjore, avec une insuffisance respiratoire hypoxémique sur probable broncho-aspiration et une hypotension artérielle, nécessitant un soutien aminergique à minima. Devant une situation semblant dépassée et après discussion multidisciplinaire ainsi qu'avec le patient et sa famille, un retrait thérapeutique en faveur de soins de confort est décidé. Mr. Y est transféré en médecine le 05.02.2020 pour soins de confort. Mr. Y est un patient âgé de 75 ans qui est hospitalisé pour investigations d'un syndrome inflammatoire persistant avec péjoration d'une insuffisance rénale chronique. Pour rappel, le patient bénéficie en début d'année d'antibiothérapies multiples dans le contexte d'une gêne abdominale mal définie et d'un syndrome inflammatoire biologique, avec image radiologique native de colite droite. Sur absence de réponse biologique, le patient est hospitalisé pour suite de prise en charge. À savoir qu'une hospitalisation élective était prévue pour bilan pré-dialyse dans le contexte d'une insuffisance rénale chronique G4A2 à diurèse conservée, d'origine multifactorielle. Une gastro-colonoscopie est ainsi réalisée, montrant, sous réserve d'un examen incomplet, un possible œdème de paroi du côlon transverse, sans arguments pour une atteinte inflammatoire jusqu'au côlon transverse droit. Une biopsie révèle une muqueuse d'architecture et d'histologie globalement conservées. Dans les suites de la préparation colique, le patient présente cependant une péjoration de la fonction rénale avec surcharge volémique, oligurie et décompensation respiratoire. Une diurèse forcée est ainsi débutée, couplée d'une dialyse dès le 25.01.2020. L'évolution est marquée par la persistance d'une insuffisance respiratoire hypoxémique, avec syndrome inflammatoire en péjoration. Dans ce contexte, un scanner thoraco-abdominal injecté est réalisé, révélant une forte suspicion de néoplasie métastatique évolutive, avec probable ascite carcinomateuse, de cytologie en faveur un adénocarcinome d'origine pancréatico-biliaire ou gastrique. Une récidive de maladie thrombo-embolique sous anticoagulation est de même constatée, évoquant un syndrome de Trousseau, qui est traitée par de l'héparine. Sur la suspicion initiale d'origine infectieuse, une antibiothérapie empirique par Cefepime et Vancomycine est administrée, finalement interrompue en l'absence d'amélioration clinique et devant un bilan microbiologique négatif. L'évolution clinique est caractérisée par une insuffisance respiratoire hypoxémique d'origine multifactorielle avec instabilité hémodynamique nécessitant une prise en charge aux soins intensifs pour soutien ventilatoire non-invasif et pour soutien hémodynamique. Cependant, l'évolution est défavorable et, devant une situation oncologique avancée avec un très mauvais pronostic, une discussion multidisciplinaire ainsi qu'avec le patient et sa famille est effectuée et un retrait thérapeutique en faveur de soins de confort est décidé. Mr. Y décède le 06.02.2020 à 15h30. Mr. Y, 70 ans, est hospitalisé aux soins intensifs (SIB) pour un état de choc cardiogène le 14.02.2020 avec une dyspnée croissante, des douleurs thoraciques oppressantes paroxystiques depuis 2 mois et finalement apparition d'une hypotension artérielle, d'une confusion sur bas débit cérébral. L'origine est une cardiopathie sévère, avec une FEVG effondrée à 15% (normale en 2013), et une hypokinésie globale sans dilatation ventriculaire gauche. Il s'agit probablement d'une cardiopathie éthylique, vu la consommation soutenue. Une composante ischémique chronique est possible, au vu des douleurs thoraciques et un bloc de branche gauche nouveau depuis 2015. Le coronarographie est agendée pour le 20.02.2020. L'état de choc nécessite un soutien aminergique par Noradrénaline et Dobutamine pendant trois jours, relayé par un traitement p.o. d'insuffisance cardiaque. Un beta-bloquant reste à introduire. L'évolution clinique est favorable avec nette amélioration du bas débit, et diminution de la surcharge volémique (épanchements pleuraux bilatéraux et anasarque). En raison d'une acutisation de l'insuffisance rénale chronique dans le contexte de la décompensation cardiaque sévère, les traitements néphrotoxiques sont suspendus et l'anticoagulation est relayée par héparine. Une reprise du pradaxa doit être considérée selon fonction rénale et évolution de la cardiopathie. Devant un risque de sevrage chez ce patient connu pour un éthylisme chronique, une substitution par oxazépam est débutée. Une réaction paradoxale avec agitation motive un relai au diazépam le 16.02.2020 qu'il convient de sevrer progressivement selon score de Cushman. En raison de la consommation d'alcool importante et d'une thrombocytopénie, nous préconisons la réalisation d'une imagerie hépatique au décours. Mr. Y, 91 ans, a été admis aux soins intensifs en raison d'un flutter auriculaire à cadence ventriculaire lente (30/min) symptomatique le 11.02.2020. Ce patient a présenté une baisse de son état général caractérisée par une asthénie marquée et des difficultés à se mobiliser en augmentation, évoluant depuis environ 15 jours, raison pour laquelle il a consulté son médecin traitant qui a mis en évidence une bradycardie motivant l'arrêt du Metoprolol. Vu l'absence d'amélioration des symptômes, ses filles ont appelé l'ambulance et le patient a été amené aux urgences de l'HIB Payerne. L'ECG a montré un flutter auriculaire à cadence ventriculaire lente à 30/min. Un traitement par Isoprénaline a été débuté, puis le patient a été transféré aux soins intensifs de l'HFR Fribourg. Le flutter auriculaire avait une conduction 4:1 avec une cadence ventriculaire à 70/min sous isoprénaline, qui a été interrompue le 12.02.2020, avec par la suite quelques brefs passages bradycardes asymptomatiques. Un pacemaker définitif a été implanté le 13.02.2020 avec bon fonctionnement en mode VVIR. Le suivi du pacemaker se fera auprès du Dr. X à Estavayer-le-Lac. Nous reprenons le métoprolol habituel. De l'amlodipine a été ajoutée en raison du profil tensionnel élevé. Son indication est à réévaluer avant la sortie. Nous n'introduisons pas d'emblée d'anticoagulation thérapeutique au vu du risque de chute qui nous semble non négligeable. Cependant, l'indication à une anticoagulation (p. ex. par Apixaban) devra être discutée avec le médecin traitant (actuellement en vacances). Ce patient de 91 ans, malvoyant et se déplaçant en rollator, vit seul à domicile avec des soins à domicile 1x/j, les repas à domicile et l'aide au ménage. Son retour à domicile est reporté au 17.02.2020 en raison du délai nécessaire à la réactivation des structures ambulatoires effectuées par les filles du patient. Le patient a été transféré le 14.02.2020 à l'hôpital intercantonal de la Broye de Payerne. Mr. Y présente une lésion dégénérative de la corne postérieure du ménisque interne associée à une distorsion du ligament collatéral interne du genou D. Je propose un traitement purement symptomatique sous forme d'anti-inflammatoire à la demande. Une physiothérapie ne me semble pas indiquée, de même qu'une indication opératoire. Pour ma part fin de traitement. Je reste bien entendu à disposition en cas d'évolution défavorable. Mr. Y, 72 ans, est hospitalisé de manière élective pour pose de gastrostomie per-cutannée (PEG) préventive chez un patient avec un carcinome épidermoïde invasif de la base de langue gauche. Les suites opératoires sont simples et le patient rentre à domicile le lendemain de l'intervention. Des soins à domicile sont organisés pour contrôle de la plaie 1x/jour. Il sera vu en contrôle le 10.02.2020 à l'Hôpital de Jour puis aura des pansements quotidiens avec mobilisation de J5/7 à J15. Mr. Y, 69 ans, consulte aux urgences en raison de douleurs rétrosternales à 8/10 récidivantes depuis environ 8 heures. Le patient présente peu après son admission aux urgences deux épisodes de fibrillation ventriculaire qui nécessitent un massage cardiaque externe et deux chocs électriques. Les ROSC sont obtenus à 3 minutes puis <30 secondes. L'ECG montre des signes d'ischémie aiguë et le diagnostic de STEMI inféro-postérieur est retenu. Le patient est transféré aux soins intensifs pour la suite de la prise en charge. La coronographie effectuée en urgence met en évidence une maladie coronarienne tritronculaire sévère, avec sténose importante de l'artère circonflexe proximale qui est traitée avec un stent actif après dilatation. La coronaire droite présente également une sténose serrée de la partie médio-distale qui est traitée avec un stent actif en stenting primaire. A la ventriculographie, la fonction est modérément abaissée (FEVG 45%) avec une hypokinésie inférieure sévère. Le bilan est complété par une échocardiographie trans-thoracique le 18.02.2020 qui montre une FEVG à 65% et une persistance de l'hypokinésie inférieure. Il persiste des lésions significatives de l'artère interventriculaire antérieure moyenne et distale et de l'artère interventriculaire postérieure qui seront traitées dans un mois. Une double antiagrégation par Aspirine et Clopidogrel est introduite pour 1 mois, qui sera relayée par une antiagrégation seule par Clopidogrel pour 1 an. Un traitement hypolipémiant par Atorvastatine est instauré dès le 17.02.2020 pour une cible de LDL-cholestérol <1.4 mmol/l. Le traitement habituel par Aténolol est relayé par du Metoprolol et un inhibiteur de l'enzyme de conversion est introduit le 17.02.2020. Nous prions le Dr. X, cardiologue, de bien vouloir poursuivre la prise en charge cardiologique en ambulatoire. Une fibrillation auriculaire dans le contexte de l'événement ischémique aigu est cardioversée par Amiodarone en administration unique le 17.02.2020. A l'étage, nous constatons un deuxième épisode de fibrillation auriculaire. Sur avis cardiologique, l'Amiodarone est poursuivie pour au moins un mois et un traitement de Rivaroxaban est introduit. Nous recommandons une réévaluation du traitement d'Amiodarone à 1 mois, avec un Holter. Durant l'hospitalisation en médecine interne, le patient présente un état fébrile. Nous l'interprétons dans le contexte de son arrêt cardio-respiratoire avec une probable pneumonie de broncho-aspiration sur le massage cardiaque. Un traitement de Co-Amoxicilline est introduit, avec une bonne réponse clinique constatée. Mr. Y peut être transféré le 25.02.2020, en bon état général, à l'HFR Meyriez en séjour de réhabilitation cardio-vasculaire. Mr. Y, 69 ans, est hospitalisé aux soins intensifs (SIB) pour un STEMI inféro-postérieur sur maladie coronarienne tritronculaire avec deux arrêts cardio-respiratoires. Il se présente aux urgences pour des douleurs rétrosternales 8/10 récidivantes depuis environ 8 heures de temps, et présente peu après son admission deux épisodes de fibrillation ventriculaire qui nécessitent un massage cardiaque externe et deux chocs électriques. Les ROSC sont obtenus à 3 minutes puis <30 secondes. L'ECG montre des signes d'ischémie aiguë. La coronographie effectuée en urgence met en évidence une maladie coronarienne tritronculaire sévère, avec sténose importante des artères circonflexes proximales, qui est traitée avec un stent actif après dilatation. La coronaire droite présente également une sténose serrée de la partie médio-distale qui est traitée avec un stent actif en stenting primaire. A la ventriculographie, la fonction est modérément abaissée (FEVG 45%) avec une hypokinésie inférieure sévère. Le bilan est complété par une ETT le 18.02.2020 qui montre une fonction conservée et persistance de l'hypokinésie inférieure. Il persiste des lésions significatives de l'IVA moyenne et distale et de l'IVP qui sont à traiter dans un mois. Une double antiagrégation par Aspirine et prasugrel est à poursuivre pendant 12 mois, puis antiagrégation seule par Aspirine au long cours. Une réhabilitation cardiaque est à prévoir. Un traitement hypolipémiant par Atorvastatine est instauré dès le 17.02. pour une cible LDL-cholestérol <1.4 mmol/l. Le traitement habituel par Aténolol est relayé par Metoprolol et un IEC est introduit le 17.02.2020. Le traitement est à adapter en fonction du profil tensionnel et la fréquence cardiaque. Nous prions le Dr. X, cardiologue, de poursuivre la prise en charge cardiologique en ambulatoire.Une fibrillation auriculaire dans le contexte de l'événement ischémique aigu est cardioversée par amiodarone le 17.02.2020 avec bonne évolution par la suite sans récidive de troubles du rythme. Sur avis cardiologique, l'amiodarone n'est pas poursuivie. Le patient est transféré en médecine interne le 18.02.2020. Mr. Y, 45 ans, est hospitalisé pour un choc hypovolémique sur diarrhées profuses probablement d'origine infectieuse. Il se présente aux urgences le 04.02.2020 avec des diarrhées profuses, des vomissements, un état fébrile ainsi qu'une syncope probablement orthostatique. Le bilan aux urgences confirme un choc hypovolémique, avec insuffisance pré-rénale aiguë secondaire ainsi qu'un sus-décalage ST probablement sur la tachycardie. L'état du patient s'améliore rapidement suite à l'hydratation intraveineuse importante et l'instauration d'une antibiothérapie par Ceftriaxone et Métronidazole. L'ECG de contrôle du 05.02.2020 est rassurant. Les prélèvements microbiologiques des selles n'ont pas de germe pathologique. Les hémocultures sont stériles. L'évolution favorable permet le retour à domicile avec un relais per os de l'antibiothérapie par Ciprofloxacine et Metronidazole pour une durée de 5 jours. Mr. Y, 72 ans, est admis aux soins intensifs pour une surveillance rythmique et hémodynamique dans le cadre d'un STEMI inférieur. Le patient, connu pour une hypertension artérielle et une dyslipidémie avec maladie coronarienne bitronculaire, présente le 26.02.2020 à 4 heures du matin, une douleur rétro-sternale typique. L'ECG met en évidence un sus-décalage en territoire inférieur motivant un transfert immédiat en coronarographie. La coronarographie du 26.02.2020 montre une sténose significative de l'artère coronaire droite (CD) traitée par pose de 1 stent actif au niveau de la CD proximale et 1 stent actif au niveau de la CD distale, une sténose significative de l'artère interventriculaire antérieure moyenne et distale traitée par pose d'un stent actif respectivement. Il convient de poursuivre une double antiagrégation par aspirine et efient pour une durée de 6 mois puis aspirine seule à vie. La fonction ventriculaire gauche est conservée à l'échocardiographie du 27.02.2020. Nous adaptons le traitement de l'insuffisance cardiaque avec métoprolol et candésartan (toux sur IECA). De l'atorvastatine est majorée de 40 à 80 mg/j en raison d'une cible LDL <1.4 mmol/l non atteinte. Un contrôle dans un mois chez le Dr. X ainsi qu'une ergométrie dans une année sont à organiser. Le patient est transféré à l'HFR Tavel pour suite de prise en charge. Mr. Y, 80 ans, est hospitalisé suite à l'apparition d'une dyspnée et d'une toux hémoptoïque avec désaturation. Il est connu pour des bronchiectasies idiopathiques avec bronchopneumonie récidivante, et le patient a débuté une antibiothérapie par Co-Amoxicilline en ambulatoire prescrite en réserve par son médecin traitant. Le bilan radiologique met en évidence un foyer pulmonaire pour lequel l'antibiothérapie est poursuivie. Une antibioprophylaxie par Zithromax est introduite 3x/semaine. Un rendez-vous de suivi chez le Dr. X sera à prévoir après la réadaptation. Le patient est transféré à l'HFR Tavel le 27.02.2020 dans l'attente d'une réhabilitation pulmonaire. Mr. Y, 67 ans, est hospitalisé aux soins intensifs pour une insuffisance respiratoire globale dans le cadre d'une exacerbation BPCO de stade IV/D. Le patient présente une récente péjoration de sa dyspnée accompagnée d'expectorations purulentes, sans état fébrile associé. Il est appareillé d'une CPAP en ambulatoire pour la nuit. Absence d'oxygénothérapie à domicile en raison d'un tabagisme actif à 100 UPA. La radiographie du thorax montre des épaississements bronchiques diffus et une augmentation de la trame interstitielle surtout à droite suspect d'un foyer pulmonaire. En raison des allergies du patient, nous instaurons une antibiothérapie par Ertapenem et une corticothérapie systémique. Sur avis du pneumologue, un traitement d'Alvesco est introduit et une BIPAP est instaurée durant la nuit. L'évolution est lentement favorable avec une diminution de l'hypercapnie. Une insuffisance rénale AKIN III d'origine pré-rénale se corrige rapidement après hydratation. Durant son séjour, le patient a présenté un épisode de fibrillo-flutter avec cardioversion spontanée après correction des troubles électrolytiques et administration de Metoprolol. Le CHA2DS2-VASc score est à 5 points et le patient est présentement anticoagulé par Sintrom en raison des antécédents d'une maladie thromboembolique. Mr. Y est transféré en médecine pour la suite de soins. Mr. Y, 67 ans, est hospitalisé pour une insuffisance respiratoire globale dans le cadre d'une exacerbation BPCO de stade IV/D sur une pneumonie acquise en communauté le 31.01.2020. Le patient présente une récente péjoration de sa dyspnée accompagnée d'expectorations purulentes, sans état fébrile associé. Il est appareillé d'une CPAP nocturne, sans oxygénothérapie à domicile en raison d'un tabagisme actif à 100 UPA. La radiographie du thorax montre des épaississements bronchiques diffus et une augmentation de la trame interstitielle suspect d'un foyer pulmonaire. En raison des allergies du patient, nous instaurons une antibiothérapie par Ertapenem et une corticothérapie systémique. Sur avis pneumologique, un traitement d'Alvesco est introduit et une BIPAP nocturne est instaurée. L'évolution est lentement favorable avec une diminution de l'hypercapnie. Il bénéficie également d'une physiothérapie respiratoire. Une insuffisance rénale AKIN III d'origine pré-rénale se corrige rapidement après hydratation. Durant son séjour, le patient présente un épisode de fibrillo-flutter avec cardioversion spontanée après correction des troubles électrolytiques et administration de Metoprolol. Le CHA2DS2-VASc score est à 5 points et le patient est présentement anticoagulé par Sintrom en raison des antécédents d'une maladie thromboembolique. L'évolution est favorable. Le patient est inscrit en réhabilitation pulmonaire à Billens. Mr. Y reste hospitalisé au sein de l'HFR bien que la prise en charge spécifique par notre service soit maintenant terminée. Il en résulte un séjour de reclassement et vous recevrez à sa fin un simple courrier complémentaire vous informant que le patient a quitté le service. Le courrier contiendra uniquement les éventuelles notes de suite et une copie de l'ordonnance des médicaments à la sortie. Mr. Y, 67 ans, est hospitalisé pour une pneumonie communautaire bibasale.Le patient se présente aux urgences pour une toux et dyspnée apparues le vendredi 21 février. Il mentionne également un état fébrile à domicile. Le bilan radiologique et biologique montre une pneumonie bibasale. Il est mis au bénéfice d'un traitement de corticoïdes, Co-Amoxicilline et Klacid, ce dernier pouvant être rapidement arrêté devant l'absence d'antigène légionnelle urinaire. Dans le cadre du diagnostic différentiel de Covid-19 devant la symptomatologie et le retour récent d'Italie, un dépistage revient négatif. Il rentre à domicile le 27.02.2020. Au vu d'un profil de résistance plus favorable, nous échangeons le traitement Spiriva Handihaler par le Spiriva Respimat. Une consommation à risque d'alcool, soit environ 1 litre de vin par jour, motive des surveillances CIWA qui se révèlent rassurantes. Mr. Y, 87 ans, est hospitalisé en raison d'une infection virale des voies respiratoires avec composante d'insuffisance cardiaque gauche décompensée secondaire. Le patient se présente aux urgences en raison de la persistance d'une toux depuis une semaine accompagnée d'une légère dyspnée, ainsi qu'un épisode d'état fébrile. Le bilan aux urgences ne montre pas de signe franc de surcharge. Le NTproBNP est élevé à 11'880 et un léger syndrome inflammatoire est mis en évidence. La radiographie thoracique montre des signes de redistribution vasculaire sans évidence de foyer. Les antigènes urinaires pour le pneumocoque et la Légionnelle sont négatifs. Une échocardiographie transthoracique montre une akinésie de la paroi latéro-apicale avec une fraction d'éjection ventriculaire à 52%. Une infection des voies respiratoires supérieures est suspectée et traitée symptomatiquement avec une évolution favorable. L'augmentation des traitements diurétiques peut rapidement être diminuée aux doses habituelles du patient. Une insuffisance rénale aiguë d'origine pré-rénale dans le contexte infectieux et du traitement diurétique se corrige progressivement durant l'hospitalisation. L'évolution favorable permet le retour à domicile de Mr. Y le 27.02.2020. Mr. Y est un patient de 69 ans connu pour un myélome indolent IgA kappa stade ISS 2 diagnostiqué en 2018, avec une évolution de l'infiltration médullaire passant de 30% à 60 % en 15 mois. Lors d'un contrôle biologique le 29.01.2020, une glycémie veineuse post-prandiale à 35 mmol/l est mise en évidence, raison pour laquelle Mr. Y est adressé aux urgences. A noter que le patient a été traité par Dexaméthasone 20 mg 2 jours consécutifs par semaine pendant 4 semaines sur 5 avec un profil glycémique satisfaisant jusqu'à Noël 2019. A son admission, Mr. Y décrit une baisse de l'état général avec une perte de 9 kg ce dernier mois avec pollakiurie. Au status d'entrée, le patient est calme et collaborant, orienté aux 3 modes. Sur le plan cardiovasculaire, l'auscultation cardiaque révèle un souffle systolique au foyer mitral de 3/6 surajouté, associé à de très légers œdèmes des membres inférieurs des deux côtés. Le bilan biologique d'entrée révèle une hyperglycémie à 29 mmol/l, raison pour laquelle Mr. Y bénéficie d'une hydratation associée à 10 unités d'insuline. Par la suite, le traitement est relayé par insuline en IV continu à un débit de 8 UI/h avec des contrôles glycémiques réguliers évoluant favorablement. A noter qu'en raison de la glycémie et de l'Hb glyquée à 14.6%, nous effectuons une gazométrie qui ne montre pas de corps cétoniques et pas de troubles acido-basiques. Devant ce tableau clinique et biologique, nous retenons le diagnostic d'une décompensation diabétique de type 2. Sur avis de nos collègues diabétologues, nous instaurons une insulinothérapie par 25 UI de Lantus accompagnée d'un traitement oral par Metformine 3 x 500 mg/j avec un profil glycémique évoluant de manière satisfaisante. Le patient bénéficie d'un enseignement pour la gestion du diabète avec un passage des soins à domicile à raison d'1x/j initialement. Nous préconisons en accord avec le Dr. X de suspendre la corticothérapie le temps de stabiliser les glycémies et de reprendre le traitement immunomodulateur de Revlimid par l'équipe d'oncologie. Nous observons également un ulcère au niveau sus-pubien déjà connu d'après l'entourage, pour lequel nous introduisons un traitement local par Fucidine. Nous préconisons la poursuite du traitement jusqu'au 15.02.2020 pour une durée totale d'antibiothérapie de 15 jours. Mr. Y peut regagner son domicile le 06.02.2020 avec un suivi régulier à votre consultation. Mr. Y nous était transféré le 12.02.20 du service de l'urgence de l'HFR Riaz dans le cadre d'une hospitalisation de sa femme. Le patient est connu pour une chorée de Huntington diagnostiquée en 2013, et il est dépendant au domicile dans tous les AVQ de sa femme. Il s'agit d'un patient de 66 ans, peu collaborant, désorienté dans les trois modes, normocarde, normotone, eupnéique. A l'anamnèse d'entrée, le patient n'a pas de plainte. Au niveau de l'examen clinique à l'entrée, il ne présente pas d'anomalies des systèmes cardiovasculaire, respiratoire et digestif. Du point de vue neurologique, les mouvements involontaires sont à remarquer. Le patient peut se déplacer sans moyens auxiliaires mais sous supervision. Romberg est éprouvé : le test doigt-nez était sans déviation. La sensibilité et la mobilité du visage, ainsi que la sensibilité des membres supérieurs et inférieurs étaient sans particularités. La force des membres supérieurs était à M5, la force des membres inférieurs à M4. Cognitivement, le patient est de temps en temps orienté. Par test du MMS, nous notons les atteintes des fonctions exécutives, des troubles d'attention ; la capacité d'abstraction n'était pas testable. Biologiquement, nous notons une carence en vitamine D, qu'on a substituée, une anémie normochrome normocytaire et une légère élévation des valeurs inflammatoires, lesquelles nous vous proposons de contrôler à distance. À son arrivée, nous notons des troubles de déglutition, d'où un régime haché fin a été débuté. L'évaluation nutritionnelle a montré que Mr. Y avait un apport oral insuffisant qui ne couvrait ses besoins qu'à 75%. Un régime haché fin et enrichi avec l'ajout d'un supplément nutritif par jour a permis de couvrir les besoins du patient à 97% pour ses besoins caloriques (2100 kcal) et 85-102% pour ses besoins en protéines (70-84 g). Des conseils pour le retour à domicile ont été donnés à son épouse par téléphone. Le suivi nutritionnel en ambulatoire sera repris par Axelcare. Le patient a profité autrement d'une physiothérapie pour améliorer sa mobilisation et de l'ergothérapie. Vu d'une maladie principale et une fatigue importante, le patient ne pouvait pas participer à la thérapie chaque jour. En accord avec le retour à domicile de la femme du patient, il peut regagner son domicile dans un bon état général le 18.02.2020. Mr. Y présente des pes plano valgus bilatéraux. Je propose l'adaptation de semelles orthopédiques sur mesure qui corrigent l'affaissement de la voûte longitudinale par appui interne. Je reverrai le patient 3 mois après l'adaptation de ses semelles orthopédiques pour un contrôle clinique à ma consultation. Mr. Y présente un état post-entorse du genou droit avec potentiellement une lésion du ménisque. Le patient ira faire une IRM native le 28.2.2020 pour bilanter son genou. Je le revois après l'IRM le 4.3.2020 pour discuter les résultats et le traitement. Il reste en arrêt de travail à 100% jusqu'au prochain rendez-vous. Mr. Y, âgé de 50 ans, connu pour une BPCO stade II C selon GOLD, nous est adressé par l'HFR Fribourg pour une réhabilitation pulmonaire suite à une décompensation de BPCO à germe indéterminé, le 24.01.2020.Pour rappel, le patient a été traité par Co-Amoxicilline IV pendant 7 jours, Prednisone pendant 5 jours, oxygenothérapie jusqu'au 01.02.2020 et aérosols. Le traitement de fond avec Spiriva et Vannair a été introduit pendant la dernière hospitalisation à l'HFR Fribourg. Sur le plan social, le patient vit seul dans un appartement de plein-pied. Il est à l'AI depuis 1999 à cause d'un handicap auditif. À l'admission, le patient rapporte une dyspnée stade II selon l'échelle mMRC, sans toux ni expectoration. Au status, le patient est orienté et collaborant, afébrile. Sur le plan respiratoire, murmure respiratoire bilatéral et symétrique, sans bruit surajouté. Le bilan biologique montre un dosage de l'alpha1-antitrypsine dans les limites de la norme, à 1.21, nous vous proposons de réaliser un génotypage de cette enzyme en ambulatoire. La gazométrie d'entrée à l'air ambiant montre une saturation à 94.4% sans hypoxémie ni hypercapnie. Pendant l'hospitalisation, sur le plan médicamenteux, nous diminuons la dose de Vannair, dans le but de réduire les CSI, sans aggravation des symptômes, mais une chute fonctionnelle est constatée. Nous maintenons dès lors une faible dose de CSI. La spirométrie d'entrée montre des valeurs compatibles avec un syndrome obstructif de degré moyen et confirme le diagnostic de BPCO stade II selon Gold. Le score de CAT atteste d'un stade D. En présence d'une ronchopathie, d'un sommeil non réparateur, nous réalisons une polygraphie nocturne, qui montre un IAH 4.7/h et IDO 1.3/h et un IAH à 8,1/h en position dorsale. Les troubles respiratoires nocturnes peuvent être sous-estimés, car le patient a peu dormi pendant l'enregistrement. Vu les résultats de la polygraphie nocturne, nous proposons un traitement positionnel avec par exemple une balle de tennis entre les omoplates pour entraver le décubitus dorsal. La radiographie du thorax ne montre pas de foyer pulmonaire ni de signe de pneumothorax, tandis que le CT scan thoracique pratiqué à HFR Fr démontre un discret emphysème pulmonaire principalement aux bases. Durant son séjour, il a présenté des petits ulcères superficiels au niveau de la gencive supérieure. Pour cette raison, un traitement par Dentonexil et Mundisal a été mis en place avec une évolution favorable. Sur le plan nutritionnel, Mr. Y a été pris en charge pour une dénutrition légère (NRS 3/7, perte de 12% en temps indéterminé, BMI 21) probablement dans le contexte d'une décompensation aiguë. Lors de l'évaluation, le patient se trouvait déjà en phase de reprise pondérale avec des besoins théoriques largement couverts et un appétit 100% retrouvé, nous avons même pu augmenter les portions à 1.5. Il a participé à la conférence sur l'alimentation et les maladies respiratoires et sait désormais comment il pourrait réagir en cas de nouvelle perte de poids/inappétence. Un suivi ambulatoire ne semble pas nécessaire actuellement. Durant son séjour, le patient a bénéficié d'une prise en charge multidisciplinaire avec physiothérapie respiratoire, réentraînement à l'effort et de l'endurance, avec une évolution favorable. La distance parcourue au test des 6 minutes passe de 460 m à 570 m et le patient augmente la distance parcourue sur le tapis roulant pendant 20 minutes de 1 km à 2.06 km. À la sortie, il bénéficiera de séances de physiothérapie respiratoire en ambulatoire afin de maintenir les acquis. Après 2.5 semaines d'hospitalisation, l'évolution est favorable et Mr. Y peut quitter notre service pour rejoindre son domicile, le 27.02.2020, en bon état général. Mr. Y, 50 ans, est hospitalisé en raison d'une insuffisance respiratoire hypoxémique sur exacerbation de BPCO. Le patient présente depuis 5 jours une péjoration de sa dyspnée, actuellement à stade NYHA IV, associée à une toux avec des expectorations blanchâtres. L'auscultation pulmonaire montre des sibilances diffuses. Le bilan aux urgences montre une hypoxémie importante sans signe radiographique de foyer ni d'épanchement pleural. L'ECG est superposable au comparatif. Les antigènes urinaires sont négatifs. Un traitement de Co-Amoxicilline est débuté. Devant une suspicion de BPCO sous-jacente, un traitement de Prednisone pour un total de 5 jours est initié. Un CT thoracique montre des comblements bronchiolaires en base droite pouvant entrer dans le cadre d'une bronchite, sans argument pour une pneumopathie interstitielle. Des fonctions pulmonaires durant l'hospitalisation parlent pour une BPCO de stade III classe B selon GOLD. Selon un avis pneumologique, un traitement de Vannair et Spiriva Respimat est mis en place. Il bénéficiera d'une réhabilitation respiratoire à Billens dès le 07.02.2020. Des nouvelles fonctions pulmonaires seront réalisées à 3 mois avec DLCO et body-pléthysmographie. L'évolution favorable permet le retour à domicile le 04.02.2020. Mr. Y, 83 ans, connu pour des troubles cognitifs d'origine mixte et une hydrocéphalie à pression normale, est hospitalisé dans un contexte de faiblesse progressive et de trouble du comportement en péjoration avec impossibilité de gérer son état de santé à domicile. Il présente également une péjoration de la mémoire et une augmentation des troubles de la marche et de l'équilibre depuis des mois. À noter que le patient a récemment été hospitalisé (sortie le 15.01.2020) dans le même contexte. À l'imagerie cérébrale, on retrouve une progression de l'hydrocéphalie à pression normale. Le bilan neuropsychologique montre une nette aggravation des performances dans tous les domaines cognitifs par rapport au dernier bilan de 2017. Le patient est hospitalisé en raison de soins impossibles à domicile en attente d'un placement en EMS. Un traitement avec Madopar avec le but de la psychostimulation est introduit, avec légère amélioration de la station debout et notamment une diminution de la rétropulsion. Le 07.02.2020, le patient présente une chute de sa hauteur, avec réception sur le côté droit. À l'examen clinique, on note pas de lésion cutanée ni de déformation du membre inférieur, mais la palpation profonde est algique au niveau du grand trochanter droit. Une radiographie montre une fracture péritrochanterienne droite qui est réduite avec mise en place d'une DHS le 09.02. Les suites post-opératoires sont simples. Les fils seront à ablater le 24.02.2020 (J14). À noter que la mobilisation du patient reste compliquée, notamment en raison d'une paratonie secondaire à ses troubles cognitifs. En fin de séjour, elle se pratique à l'aide d'un Turner avec aide du personnel soignant. Le 10.02.2020, le patient présente un état confusionnel hyperactif d'origine probablement multifactorielle sur les douleurs, une potentielle intoxication aux opiacés et sur la constipation. Le bilan ne trouve pas de cause biologique à cet état confusionnel aigu. Sa vigilance s'améliore progressivement après l'arrêt des opiacés et régulation du transit. Son état cognitif reste très précaire. Au vu de la sévérité des troubles cognitifs, après discussion avec la famille, il est décidé d'un placement en EMS. En attendant, le patient est reclassé sur un lit C le 19.02.2020. Mr. Y a subi une rupture aiguë sur une coiffe présentant de légers signes dégénératifs tout à fait normaux pour son âge. Actuellement, le patient présente encore une très bonne mobilité et, à notre avis, il peut bénéficier d'un traitement conservateur par physiothérapie qui permet d'utiliser de manière correcte la coiffe des rotateurs et donc recentrer la tête humérale, afin d'éviter une prise en charge chirurgicale. Prochain contrôle pour faire le point de la situation le 01.04.2020. Mr. Y, 86 ans, est hospitalisé aux soins intensifs (SIB) en post-opératoire d'une fracture périprothétique de la hanche droite traitée par ostéosynthèse et dans le cadre d'un NSTEMI traité conservativement le 13.02.2020.Le patient, connu pour une cardiopathie ischémique tritronculaire, présente une chute mécanique de sa hauteur le 11.02.2020 avec une fracture périprothétique Vancouver B2 de la hanche droite. Une prise en charge chirurgicale avec ostéosynthèse, cerclage et pose de plaque est prévue pour le 12.02.2020. L'ECG réalisé dans le contexte du bilan préopératoire montre un sous-décalage dans le territoire antéro-latéral associé à une élévation des troponines au laboratoire chez un patient qui reste asymptomatique sur le plan cardiorespiratoire. Devant la suspicion d'un NSTEMI, un avis est pris auprès de son cardiologue traitant qui ne retient pas l'indication à une revascularisation coronarienne et qui préconise une cible de l'hémoglobine à 100 g/l. Une échographie transthoracique montre une FEVG conservée à 65-70%. Le patient bénéficie de l'opération précitée le 12.02.2020. Dans le contexte periopératoire, une transfusion de 3 CE est administrée. A son arrivée aux soins intensifs, le patient présente une hypertension artérielle nécessitant un traitement transitoire par trinitroglycérine. Par la suite, le profil tensionnel est stable et le traitement habituel est repris. Au vu d'une insuffisance rénale aiguë sur chronique, le traitement néphrotoxique est mis en suspend. La reprise est à réévaluer en fonction des paramètres rénaux. La surveillance hémodynamique et rythmique reste sans particularité, permettant un transfert en orthopédie le 13.02.2020. Mr. Y est hospitalisé pour une chute mécanique sur perte d'équilibre et faiblesse des membres inférieurs le 13.02.2020, sans traumatisme crânien ni perte de connaissance, mais avec des fractures costales gauches 9-10. Nous introduisons des antalgiques ainsi que des séances de physiothérapie de mobilisation et respiratoire. L'évolution se complique par un sepsis probablement d'origine pulmonaire le 15.02.2020. Nous introduisons une antibiothérapie par Tazobac. L'évolution clinique et biologique est malheureusement défavorable. Etant donné que le patient est en mauvais état général et que la maladie oncologique est dépassée, nous décidons en accord avec la famille de privilégier des soins de confort. Le patient décède paisiblement le 19.02.2020. Mr. Y est un patient de 82 ans, connu essentiellement pour une maladie coronarienne tri-tronculaire, qui présente des céphalées avec dysarthrie le 21.02.2020. Aux urgences, un CT cérébral montre un AVC ischémique insulaire gauche sur sténose carotidienne significative gauche associé à une occlusion complète de la carotide contro-latérale. Il bénéficie d'une charge en antiagrégant puis est admis en unité stroke pour surveillance. Après discussion multidisciplinaire, il est convenu de procéder à une endartériectomie de la carotide gauche, intervention dont il bénéficie le 24.02.2020. En post-opératoire, il présente une parésie faciale inférieure gauche légère sur anesthésie locale qui évolue rapidement favorablement. Il est admis aux soins intensifs pour surveillance tensionnelle avec un contrôle qui est bon et un patient asymptomatique, permettant un retour en unité le 25.02.2020. La plaie reste calme et propre sous le pansement. L'évolution est rapidement favorable permettant à Mr. Y un retour à domicile le 27.02.2020. Mr. Y, 82 ans, a été admis en unité stroke monitorée pour un AVC ischémique frontal mineur régressif sur sténose carotidienne significative à gauche. Ce patient a présenté le matin du 21.02.2020, deux heures après le réveil, des céphalées fronto-temporales suivies d'une dysarthrie objectivée par son fils. Il a pris un comprimé d'Aspegic (posologie inconnue), puis a été amené aux urgences de l'HFR Riaz, puis à Fribourg pour suspicion d'AVC. Aux urgences, le score de NIHSS était à 1 point (dysarthrie modérée). Le CT cérébral a montré un AVC ischémique insulaire gauche sur sténose carotidienne significative gauche, avec une occlusion complète de l'artère carotidienne droite. Une charge en Aspirine et Clopidogrel a été administrée. La dysarthrie a partiellement régressé. Au vu de la présence d'une source artériosclérotique symptomatique à très haut risque, la double antiagrégation est poursuivie et de l'atorvastatine à haute dose est introduite afin de cibler une LDL <1.4 mmol/l. Suite à une évaluation multidisciplinaire, une thrombendartériectomie avec plastie d'élargissement par patch de xénopéricarde carotidienne gauche a été réalisée le 24.02.2020. Cette intervention a été effectuée sous anesthésie générale au vu de l'occlusion carotidienne droite, avec infiltration peropératoire d'anesthésique localement par le chirurgien. Une parésie faciale inférieure gauche post-opératoire a été attribuée à l'anesthésie locale. Le patient est resté hémodynamiquement stable, avec un contrôle du profil tensionnel par labétalol intraveineux, rapidement sevré, puis amlodipine per os dès le 25.02.2020. L'anticoagulation par héparine a été reprise progressivement dès deux heures post-opératoires avec un relais d'enoxaparine et poursuite d'une antiagrégation plaquettaire par clopidogrel seulement. Mr. Y a été transféré le 25.02.2020 dans le service de chirurgie. Mr. Y, 62 ans, est suivi par Dr. X pour une hyperplasie bénigne de la prostate. Il bénéficie d'une TURP le 13.02.2020 qui se déroule sans complication. Les suites post-opératoires sont simples et afébriles, permettant un retour à domicile le 16.02.2020. Mr. Y, âgé de 88 ans, connu pour une bicytopénie sur un probable syndrome myélodysplasique, est hospitalisé dans le service de médecine interne le 18.02.2020 afin de recevoir une transfusion. En effet, le patient arrive aux urgences de Riaz en provenance des urgences de Fribourg car il présente une hémoglobine à 84 g/l nécessitant une transfusion. Pour rappel, la cible transfusionnelle avait été fixée à 85 g/l lors de la dernière hospitalisation à l'HFR Fribourg le 07.01.2020. A l'admission, le patient est hémodynamiquement stable et afébrile. L'examen clinique montre des œdèmes des membres inférieurs bilatéraux allant jusqu'en dessous du genou. L'auscultation cardio-pulmonaire est sans particularité. Le bilan biologique à l'entrée montre une hémoglobine à 80 g/l associée à une thrombopénie à 74 g/l. Dans ce contexte, le patient reçoit un culot érythrocytaire le 19.02.2020 ainsi qu'un culot érythrocytaire le 21.02.2020 avec un bon effet et une bonne tolérance. L'hémoglobine à la sortie est à 103 g/l. Au vu de la bonne évolution biologique, Mr. Y rentre à domicile le 22.02.2020 et nous vous proposons d'effectuer un contrôle biologique en ambulatoire dans 15 jours. Mr. Y est un patient de 78 ans, hospitalisé pour la prise en charge d'un hématome sous-dural gauche dans un contexte de chute à ski à basse vitesse fin décembre 2019, suite à laquelle il présente des troubles d'équilibre avec tendance à la chute sur la gauche évoluant depuis environ 10 jours. Une IRM cérébrale le 13.02.2020 est demandée par son médecin traitant qui met en évidence un volumineux hématome sous-dural fronto-pariétal gauche de 14x3x3 cm avec effet de masse. A l'examen neurologique, on constate une hémiparésie droite (M4/5) plus prononcée au membre inférieur ainsi qu'une abolition des ROT de l'hémicorps droit. Une trépanation avec évacuation d'un hématome sous-dural gauche avec effet de masse est effectuée le 13.02.2020 et se déroule sans complication. Les suites opératoires sont simples avec une surveillance neurologique sans particularité.Au vue de l'évolution favorable sur le plan clinique et radiologique, nous laissons le patient rentrer à domicile le 18.02.2020 avec un scanner de contrôle le 13.02.2020 à 14h45 et une consultation de contrôle neuro-chirurgicale le 17.03.2020 à 10h15. Mr. Y, 78 ans, est admis aux soins intensifs pour un hématome sous-dural gauche avec effet de masse. Le patient mentionne une chute à ski avec trauma crânien à basse vitesse fin décembre 2019. Il présente des troubles d'équilibre avec tendance à la chute sur la gauche évoluant depuis environ 10 jours, ce qui motive la réalisation d'un IRM cérébral le 13.02.2020 par son médecin traitant, qui met en évidence un volumineux hématome sous-dural fronto-pariétal gauche de 14x3x3 cm avec effet de masse. À l'examen neurologique, on constate une hémiparésie droite (M4/5) plus prononcée au membre inférieur ainsi qu'une abolition des ROT de l'hémicorps droit. Il bénéficie d'une trépanation en urgence le 13.02.2020 (Dr. X, Dr. X) sans complication peropératoire. La surveillance neurologique postopératoire aux soins intensifs est satisfaisante avec normalisation de la parésie (troubles de la marche non testés en raison du lit strict). Une thérapie par nifédipine puis lisinopril est nécessaire pour atteindre les cibles tensionnelles. Selon la proposition des neurochirurgiens, une position tête à 0° en lit strict doit être poursuivie pendant 48 heures. Une anticoagulation avec clexane 20 mg x 1/j est mise en place dès le 14.02 avec des bottes anti-thrombotiques. Un CT cérébral de contrôle doit être organisé dans 4 semaines, suivi d'une consultation en neurochirurgie. Le patient est transféré en chirurgie le 14.02.2020 pour la suite de la prise en charge. Mr. Y, 86 ans, est admis aux soins intensifs en raison d'un AVC thalamo-capsulaire droit d'origine probablement microangiopathique le 21.02.2020. Patient connu pour FA anticoagulé et antécédent d'AVC thalamo-capsulaire droit en 2018, qui présente le matin du 21.02 à 09h00 une ptose labiale avec parésie brachio-crurale gauche. Devant l'absence d'amélioration des symptômes, il appelle l'ambulance vers 15h00 où il a été adressé au CHUV. À l'examen initial, le patient présente un hémisyndrome facio-brachio-crural gauche en régression. L'IRM cérébrale montre une récidive de l'AVC au niveau thalamo-capsulaire droit. Les collègues de neurologie ne retiennent pas l'indication à une TEV (NIHSS 1). Le dosage de l'activité anti-Xa montre une anticoagulation efficace. À l'admission aux soins intensifs, le patient présente une ptose labiale discrète à gauche (NIHSS à 1). Le traitement par Apixaban est poursuivi sur avis neurologique. En raison d'une tension artérielle normale et qui se trouve dans les cibles Stroke, le traitement anti-hypertenseur est mis en suspens. Une échographie transthoracique est prévue afin d'exclure un thrombus intra-cardiaque. Le 22.02.2020, Mr. Y est transféré en Stroke unit non monitorée. Mr. Y, 72 ans, connu pour une cardiopathie dilatée et rythmique, récemment hospitalisé dans le cadre d'une décompensation cardiaque sur fibrillation auriculaire rapide, avec statut après cardioversion électrique puis implantation d'un pacemaker et projet d'une thermoablation, est hospitalisé dans le cadre d'une insuffisance rénale aigüe et d'une hypovolémie symptomatique. Depuis sa sortie de l'hôpital, le patient relate une perte pondérale de 16 kg, stable depuis plusieurs semaines. En raison d'un orthostatisme, vous avez suspendu son traitement d'aldactone et diminué les doses de Torasémide. Malgré ces mesures, le patient reste symptomatique et présente une péjoration de sa fonction rénale, raison pour laquelle il est adressé aux urgences. Il relate par ailleurs plusieurs épisodes de diarrhée liquide depuis le 23.02.2020, spontanément résolutifs. Lors de son évaluation clinique initiale, le patient est hypotendu et montre des signes clairs d'hypovolémie. Le bilan biologique révèle une insuffisance rénale aiguë avec un spot pré-rénal. Le patient bénéficie donc d'une hydratation prudente en raison de sa fonction ventriculaire altérée, et les médicaments néphrotoxiques sont suspendus. La fonction rénale s'améliore rapidement. Sur le plan cardiaque, le patient présente l'apparition d'un discret oedème des membres inférieurs, associé à une prise de 500 mg au cours de son hospitalisation, sans surcharge pulmonaire clinique. Nous majorons son traitement de Torem à sa sortie, qui devra être adapté en fonction de l'évolution pondérale et rénale, tout comme la réintroduction de l'aldactone. Par ailleurs, une thermoablation est prévue le 03.02 en électif. Le patient se plaint initialement de diarrhée liquide, que nous n'objectivons pas durant l'hospitalisation, raison pour laquelle nous n'effectuons pas d'investigations supplémentaires. Au vue de sa bonne évolution, le patient peut rentrer le 27.02.2020. Mr. Y, 72 ans, est hospitalisé pour une décompensation cardiaque globale sur récidive de fibrillation auriculaire à conduction ventriculaire rapide. Il rapporte une péjoration progressive de dyspnée et des oedèmes des membres inférieurs. À l'examen clinique, le patient présente une tachycardie irrégulière avec des oedèmes importants des membres inférieurs. L'ECG confirme la récidive de fibrillation auriculaire à conduction ventriculaire rapide. La prise de sang révèle une augmentation des NT-pro BNP, le reste étant peu contributif. Un traitement de digoxine est débuté avec bonne réponse, ce dernier est arrêté en raison du développement de nausées et d'un taux supra-thérapeutique. Il est décidé avec nos collègues cardiologues de mettre en place un pace-maker resynchroniseur dont l'intervention se déroule sans complication et, dans un deuxième temps, de procéder à une ablation de la conduction atrio-ventriculaire. Le traitement diurétique permet une diminution importante des oedèmes ainsi qu'une amélioration rapide de la dyspnée. Nous recommandons un poids cible d'environ 100-101 kg. Le patient rentre le 05.02.2020. Mr. Y, 51 ans, est hospitalisé pour une surveillance rythmique et hémodynamique dans le cadre d'un NSTEMI. Il a présenté une dyspnée subite le 03.02.2020 lors d'un effort, accompagnée de paresthésies du membre supérieur gauche et le soir, d'une douleur à la mâchoire. En raison de la persistance d'une dyspnée stade III NYHA, il consulte les urgences. Les troponines sont augmentées à l'entrée et l'ECG montre un rythme jonctionnel avec un sous-décalage dans le territoire inférieur (DII, DIII et aVF). La coronarographie confirme une maladie coronarienne monotronculaire (occlusion récente de l'ostium de l'artère coronaire droite proximale et sténose subocclusive (90-99%) de l'artère coronaire droite moyenne) avec une FEVG à 50% à la ventriculographie. L'ostium de la coronaire droite est désobstrué jusqu'à une branche du ventricule droit. L'échocardiographie transthoracique du 07.02.2020 confirme la FEVG à 50-55% avec une hypokinésie inféro-basale. Pour la suite, une IRM cardiaque est organisée (Affidea, Fribourg) le 05.03.2020 à 13h afin d'évaluer la viabilité du territoire inférieur, ce qui pourrait justifier une tentative de recanalisation de la coronaire droite moyenne. Un rendez-vous en cardiologie est organisé le 16.03.2020 à 16h30 au cabinet de Dr. X afin de discuter des résultats. Un traitement d'aspirine au long cours est introduit avec du Clopidogrel pour 6 mois, ainsi que du Lisinopril et de l'Atorvastatine. Une demande de réadaptation cardiovasculaire ambulatoire est effectuée après discussion avec le patient qui souhaite changer son hygiène de vie. Dès l'entrée, nous mettons en évidence un rythme jonctionnel qui persiste après recanalisation. Une cardioversion est objectivée le 10.02.2020, permettant un retour à domicile le même jour.Mr. Y, 51 ans, a été hospitalisé pour un NSTEMI secondaire à l'occlusion de l'artère coronaire droite ostiale et moyenne, associé à un rythme jonctionnel. Le patient a présenté une dyspnée subite le 03.02.2020 lors d'un effort, accompagnée de paresthésies du membre supérieur gauche et le soir, une douleur à la mâchoire. En raison de la persistance d'une dyspnée stade III NYHA, il a consulté les urgences. La troponine T hs était élevée et l'ECG a montré un rythme jonctionnel avec un sous-décalage dans le territoire inférieur. La coronarographie a mis en évidence une maladie coronarienne monotronculaire (occlusion récente de l'ostium de l'artère coronaire droite proximale et sténose subocclusive (90-99%) de l'artère coronaire droite moyenne, qui est occluse. L'ostium de la coronaire droite est désobstrué jusqu'à une branche du ventricule droit. La fonction ventriculaire gauche est à 50% et le pic de CK s'est élevé à 590 U/l. L'échocardiographie transthoracique du 07.02.20 confirme la FEVG à 50-55% avec une hypokinésie inféro-basale. Pour la suite, une IRM cardiaque est organisée (Affidea, Fribourg) le 05.03.2020 à 13h afin d'évaluer la viabilité du territoire inférieur qui pourrait justifier une tentative de recanalisation de la coronaire droite moyenne. Un rendez-vous en cardiologie est à organiser à la suite des résultats. Dès l'entrée, nous mettons en évidence un rythme jonctionnel qui persiste après recanalisation. Après discussion avec les cardiologues (Dr. X, Dr. Y), il a été décidé d'attendre jusqu'au 13.02.2020 pour réévaluer l'indication à un pacemaker. La surveillance aux soins intensifs se déroule sans récidive de douleur ni bradycardie symptomatique. Un traitement d'aspirine au long cours a été introduit avec du Clopidrogel pour 6 mois, ainsi que du Lisinopril et de l'Atorvastatine (LDL cible < 1.4 mmol/l). Une hypocalcémie et hypophosphatémie modérées devront être contrôlées et le bilan complété par un dosage de la vitamine D3 et parathormone. Le patient a été transféré le 08.02.2020 dans le service de médecine interne. Mr. Y est un patient de 57 ans qui est hospitalisé pour la prise en charge d'une diverticulite sigmoïdienne perforée avec péritonite purulente. Il est opéré par laparotomie le 01.02.2020 pour une sigmoïdectomie avec colostomie terminale selon Hartmann, avec des suites opératoires simples tant d'un point de vue clinique que paraclinique, permettant un retour à domicile le 12.02.2020. Il sera revu à notre consultation dans 6 semaines pour la planification du rétablissement de continuité. Mr. Y, 74 ans, est hospitalisé aux soins intensifs le 23.02.2020 pour une insuffisance respiratoire hypoxémique dans le contexte d'une pneumonie bibasale. Le patient présente depuis début janvier des infections pulmonaires récidivantes, traitées par trois cures de Clarithromycine en ambulatoire. Dans ce contexte, un CT thoracique est réalisé fin janvier sur demande de son médecin traitant, montrant des condensations pulmonaires au niveau des deux lobes inférieurs évoquant une bronchopneumonie. Il consulte aux urgences de Riaz en raison d'une dyspnée en péjoration depuis 2 jours, associée à une toux productive et des frissons. Une antibiothérapie par Ceftriaxone et Clarithromycine est débutée et le patient est transféré aux soins intensifs. Le patient nécessite initialement une oxygénothérapie à haut débit en alternance avec des séances de VNI itératives. Une ventilation mécanique a été nécessaire durant 24 heures afin de réaliser une bronchoscopie avec un lavage broncho-alvéolaire et des biopsies transbronchiques. Un bilan immunologique est aussi réalisé. Une échocardiographie permet d'exclure une cardiopathie, en particulier il n'y a pas d'hypertension artérielle pulmonaire. Sur la base des résultats des différentes investigations et après discussion multidisciplinaire (Dr. X, Dr. Y), le LBA et les biopsies sont fortement compatibles avec une pneumonie organisante avec possible composante d'hypersensibilité sur inhalation de sciure de bois chronique. Concernant les différents anticorps positifs au DOT connectivité, il s'agit d'un résultat positif dans le cadre d'une réaction immunitaire non spécifique post-infectieuse. Une corticothérapie par Prednisone (1mg/Kg) est débutée ainsi qu'une antibiothérapie prophylactique par Bactrim. L'évolution est favorable sous ce traitement, permettant le sevrage de la ventilation non invasive et de l'optiflow. Un CT abdominal, en complément au CT thoracique, est réalisé le 28.02.2020. Ce dernier montre de multiples adénomégalies rétropéritonéales mesurant jusqu'à 3,2 cm de petit axe sans adénomégalie inguinale ni dans les axes iliaques. Ces lésions sont évocatrices d'un lymphome. Un avis onco-hématologique est à prévoir afin de compléter les investigations nécessaires. Le patient n'est actuellement pas informé de ce diagnostic. Mr. Y est transféré le 28.02.2020 en médecine interne pour suite de prise en charge. Mr. Y, âgé de 68 ans, est hospitalisé pour méningo-encéphalite. Le patient est conduit aux urgences en raison d'un état fébrile progressif depuis une semaine, avec céphalées temporales gauches, ralentissement psychomoteur important, confusion et dyspraxie modérée. Le bilan radiologique cérébral aux urgences ne montre pas de lésion ischémique, hémorragique, ni masse cérébrale. Une ponction lombaire révèle une pression d'ouverture augmentée, avec protéinorachie légère et leucocytose à prédominance lymphocytaire, avec frottis nasopharyngé de grippe positif. Une méningo-encéphalite est ainsi retenue, et une couverture antivirale par Oseltamivir et Acyclovir est débutée, dans l'attente des résultats des PCR virales dans le LCR (Influenza A/B, Multiplex), revenant finalement négatives. Une réaction immune post-grippale est ainsi finalement retenue à l'origine de la méningo-encéphalite, d'évolution clinique favorable. Le bilan est de même complété en cours de séjour par une IRM cérébrale, montrant une atrophie cortico-sous-corticale modérée, pouvant participer au tableau d'état confusionnel et évoquant des troubles cognitifs débutants d'origine probablement dégénérative. Un bilan neuropsychologique constate un déficit exécutif, entrant dans le cadre d'un état confusionnel au décours, mais qui serait à répéter à distance afin d'exclure une origine dégénérative ou vasculaire plus large. Le patient présente de même en cours de séjour une pyélonéphrite bilatérale avec bactériémie à E. Coli multisensible. En raison d'une colonisation ESBL connue, une antibiothérapie par Ertapénème est initialement débutée, avec relais par Ceftriaxone dès identification bactériologique, pour une durée totale de 10 jours. Une légère augmentation du liquide au sein de la fistule connue en région péri-anale/péri prostatique gauche est retrouvée au scanner, pouvant représenter la porte d'entrée du phénomène infectieux. Un avis chirurgical est ainsi demandé, ne posant pas d'indication opératoire à l'heure actuelle mais avec proposition de suivi en ambulatoire à distance à la consultation du Dr. X, chirurgien traitant. Mr. Y est admis aux soins intensifs le 22.02.2020 en post-opératoire d'une septo-turbinoplastie et d'une uvulo-palato-pharyngoplastie compliquée d'une hémorragie. Aux urgences, le patient présente un stridor. Il est pris en salle d'opération en urgence avec mise en évidence d'un caillot au niveau de l'oropharynx ainsi qu'au niveau glottique. Après l'ablation du caillot, apparition d'un saignement actif qui est traité par cautérisation directe avec un bon effet. Les pertes sont estimées à 500 ml (300 ml de sang aspirés dans l'estomac + pertes ORL).La surveillance post-opératoire se passe sans complication. Selon avis ORL, l'antibioprophylaxie par Co-Amoxicilline est à poursuivre pour 5 jours, une corticothérapie par Solumédrol est administrée les 21.02 et 22.02.2020. L'alimentation (lisse et froide) est reprise dès le 22.02.2020. Mr. Y peut être transféré en ORL ce 22.02.2020. Mr. Y est hospitalisé suite à un traumatisme crânien sur chute sans perte de connaissance la nuit du 05.02 au 06.02.2020. Malgré un examen neurologique normal aux urgences, un CT scanner cérébral est effectué chez ce patient sous Eliquis pour une fibrillation auriculaire, qui ne révèle pas de conséquence post-chute; néanmoins, de multiples lésions méningées sont visualisées dont la nature évoque des métastases. Devant une progression probable néoplasique, une discussion a lieu avec l'oncologue traitant et le patient qui décident, d'un commun accord, de ne pas poursuivre les investigations supplémentaires. Une régression de la posologie de la Prednisone est proposée par l'oncologue traitant, Dr. X, qui reverra le patient à sa consultation afin de discuter la nécessité d'une radiothérapie palliative au niveau cérébral. Mr. Y présente également un syndrome inflammatoire élevé, suggérant une atteinte infectieuse sans piste clinique claire et qui n'est pas confirmée par un bilan simple (Rx thoracique, sédiment urinaire). Tenant compte du contexte oncologique avancé, nous décidons avec le patient de s'abstenir de tout examen supplémentaire et d'instaurer une antibiothérapie probabiliste par Rocéphine, permettant une amélioration biologique. L'évolution reste favorable et Mr. Y peut regagner son domicile le 18.02.2020. Mr. Y, patient de 72 ans, connu pour hypertension artérielle et une dyslipidémie, consulte les urgences le 10.02.2020 en raison d'un état fébrile et d'une fatigue. La femme du patient explique qu'il est tombé du lit et qu'elle n'arrivait pas à le remettre dans le lit. Le patient ne se souvient pas de la dynamique de la chute/malaise et ne rapporte pas de symptômes neurologiques notables. Le patient accuse une pollakiurie avec probable incontinence urinaire et urines malodorantes. À noter qu'il présente des troubles de l'équilibre depuis un accident vasculaire cérébral en 2003, ainsi que des toux avec expectorations jaune/vert depuis des années. À l'admission, le patient est normotendu, tachycarde, afébrile, tachypnéique et sature à 91% sous 3 l/min d'oxygène. À l'examen clinique, on trouve des bruits cardiaques réguliers, sans souffle surajouté, une hypoventilation diffuse avec quelques râles crépitants, des sibilants et ronchis diffus sur les deux plages pulmonaires. L'abdomen est souple, indolore avec des bruits hydroaériques normaux. L'examen neurologique est normal. Le bilan biologique trouve une fonction rénale perturbée, des troubles électrolytiques, un syndrome inflammatoire avec 53 mg/l de CRP et une leucocytose à 12.3 G/l, des D-Dimères augmentés à 1525 ng/ml. La gazométrie sous 4 l/min d'oxygène montre une légère hypoxie (pO2 9.8 kPa). Le sédiment urinaire montre une hématurie microscopique, sans signe d'infection. Au vu des D-Dimères augmentés, nous complétons le bilan par un CT scan, ne montrant pas d'embolie pulmonaire (sous réserve des artéfacts aux bases) mais mettant en évidence des épaississements bronchiques des deux côtés suggérant une bronchite. Nous retenons une décompensation d'une BPCO non-stadée sur une bronchite, raison pour laquelle un traitement antibiotique par Co-Amoxicilline et corticoïde est administré pour une durée totale de 5 jours avec une bonne évolution. Afin de bilanter la BPCO, un rendez-vous avec Dr. X, pneumologue à Bulle Santé, est organisé pour le 08.04.2020 à 15h. En attendant, nous conseillons un traitement inhalateur par Spiolto. À noter que durant le séjour, la consommation de tabac est sevrée. Le CT thoracique met en évidence un élargissement du tronc de l'artère pulmonaire, raison pour laquelle une échocardiographie transthoracique à la recherche d'une HTAP est réalisée. Vu la pauvre qualité de l'examen, la PAPs ne peut pas être quantifiée. Au vu d'une évolution favorable, nous ne poursuivons pas les investigations et nous vous laissons le soin d'organiser une échocardiographie transthoracique à distance de l'épisode aigu (ou cathétérisme du cœur droit si nécessaire). Une lésion médiastinale mesurant 19 x 17 mm marquant une empreinte sur l'œsophage proximal est découverte fortuitement au CT thoracique. Afin de bilanter cette tumeur, un OGD est agendé pour le 05.03.2020. Durant le séjour, le patient présente un état confusionnel aigu, dans le contexte de l'hyperthermie, avec résolution spontanée après amélioration de la fièvre. L'insuffisance rénale aiguë évolue favorablement après hydratation orale. Les troubles électrolytiques sont corrigés. Une mycose inguinale bilatérale évolue favorablement après traitement local par un antimycotique. Nous notons que le patient présente une hématurie microscopique persistante. Au vu d'un bilan réalisé en 2015 par vous-même en ambulatoire, nous vous laissons le soin de refaire un sédiment urinaire à distance et relancer le bilan d'hématurie si nécessaire chez ce patient. L'évolution étant favorable, Mr. Y le 26.02.2020 avec réactivation des soins à domicile. Mr. Y, 82 ans, est hospitalisé pour un STEMI subaigu. Le patient présente depuis deux semaines des douleurs rétrosternales typiques avec une irradiation dans le bras gauche. Dans votre cabinet, vous avez diagnostiqué un infarctus subaigu et vous l'adressez aux urgences. La coronarographie le 20.02.2020 retrouve une sténose sévère de l'artère interventriculaire antérieure proximale et le patient bénéficie de deux stents actifs. Le traitement cardiaque est adapté avec une augmentation du Lisinopril ainsi que l'introduction d'un bêta-bloquant. Il a besoin d'une double anti-agrégation pour une durée totale de 12 mois avec Aspirine seul par la suite. À noter, pendant la coronarographie, une suspicion de passage en fibrillation auriculaire. Un Holter de contrôle est organisé le 21.02.2020 et reste à pister afin de déterminer l'indication à une éventuelle anticoagulation. Nous remercions Dr. X de convoquer le patient pour le suivi cardiologique. Mr. Y, 95 ans, a été hospitalisé aux soins intensifs le 07.02.2020 pour une bradycardie sévère sur un bloc atrio-ventriculaire complet. Ce patient a consulté après une syncope de quelques secondes, sans palpitations ni douleur thoracique. L'ECG a montré une bradycardie importante sur un bloc atrio-ventriculaire de 1er degré et un bloc de branche gauche connu, avec des passages en bloc complet. L'indication à la pose d'un pacemaker a été retenue et ce dernier a été implanté le 08.02.2020. Le patient a été transféré le 08.02.2020 dans le service de médecine interne. Les contrôles du pacemaker montrent un bon fonctionnement et une absence de complication. Absence d'hématome post-pose. Une insuffisance rénale aiguë a été attribuée au bas débit circulatoire et évolue favorable après résolution de la bradycardie et hydratation. Le patient peut retourner à son EMS le 10.02.2020 en bon état général. Mr. Y, 95 ans, a été hospitalisé aux soins intensifs pour une bradycardie sévère sur un bloc atrio-ventriculaire complet. Ce patient a consulté après une syncope de quelques secondes, sans palpitations ni douleur thoracique. L'ECG a montré une bradycardie importante sur un bloc atrio-ventriculaire de 1er degré et un bloc de branche gauche connu, avec des passages en bloc complet. L'indication à la pose d'un pacemaker a été retenue et ce dernier a été implanté le 08.02.2020. Le contrôle radiologique ne montre pas d'hémato- ou pneumothorax, ni de signe de décompensation cardiaque. Le statut local est propre, sans hématome. Le contrôle du pacemaker confirme son bon fonctionnement.Une insuffisance rénale aiguë a été attribuée au bas débit circulatoire. Une analyse d'urine est en cours afin de préciser l'étiologie et la fonction rénale devra être suivie au cours des prochains jours. Le patient a été transféré le 08.02.2020 dans le service de médecine interne. Mr. Y, 76 ans, est hospitalisé pour une oesophagite post-radique. Il rapporte une péjoration importante de ses épigastralgies depuis la dernière séance de radiothérapie du 07.02.2020, avec perte de poids de 4 kg en 1 semaine. Après introduction d'un traitement antalgique et de majoration du Pantozol, l'évolution est lentement favorable. Une oesogastroduodénoscopie met en évidence des signes d'oesophagite radique et montre une muqueuse gastrique normale. Une malnutrition protéino-énergétique grave nécessite une alimentation entérale par sonde naso-duodénale, qui sera poursuivie en ambulatoire par les soins à domicile. Sur le plan tensionnel, le patient présente des hypotensions asymptomatiques motivant l'arrêt du patch de nitré et de l'Enalapril. Nous vous laissons le soin d'évaluer la nécessité de les reprendre selon le profil tensionnel en ambulatoire. L'évolution favorable permet le retour à domicile le 27.02.2020 avec la nutrition entérale à domicile. Mr. Y est hospitalisé pour une bactériémie à S. pneumoniae d'origine pulmonaire dans un contexte d'adénocarcinome pulmonaire métastatique très récemment diagnostiqué en janvier 2020. À l'entrée, le laboratoire montre un syndrome inflammatoire. La radiographie du thorax montre une condensation siégeant au niveau du lobe moyen. Les hémocultures sont positives pour un S. pneumoniae. Les cultures du liquide pleural droit sont négatives. Une antibiothérapie par Pipéracilline-Tazobactam est initiée avec relais par Ceftriaxone après réception de l'antibiogramme. Du point de vue oncologique, en raison du contexte septique, les traitements sont initialement repoussés de quelques jours. L'immunothérapie peut être débutée le 10.02.2020 et la chimiothérapie le 12.02.2020. Durant l'hospitalisation, le patient présente une baisse progressive de l'état général avec des épisodes d'état confusionnel aigu d'origine multifactorielle : contexte infectieux, insuffisance hépato-cellulaire sur métastases hépatiques avec hyperammoniémie secondaire. Nous introduisons alors un traitement de Lactulose. À noter que l'IRM cérébrale n'a pas retrouvé de métastase cérébrale. L'évolution est malheureusement défavorable sur le plan respiratoire et de la vigilance, et le patient décède le 15.02.2020. Mr. Y, 74 ans, est hospitalisé pour un épanchement pleural droit paranéoplasique récidivant. Le patient se présente aux urgences le 01.02.2020 pour une dyspnée en péjoration et une asthénie. Le bilan des urgences montre un épanchement pleural basal droit dans le contexte de son adénocarcinome pulmonaire connu. La pose d'un PleurX permet le drainage d'un liquide séro-sanguinolent avec une évolution favorable sur sa dyspnée. L'évolution favorable permet un retour à domicile le 04.02.2020 avec le PleurX et des soins à domicile 3x par semaine pour vider celui-ci. Un premier rendez-vous pour l'ablation des fils au point d'entrée est fixé pour le 12.02.2020 et un deuxième pour le 02.03.2020. Mr. Y, âgé de 81 ans, est hospitalisé pour coma d'origine plurifactorielle. Le patient est adressé par le Home Courtepin en raison d'une baisse de l'état général depuis 7 jours avec perte de contact et inappétence. À savoir une récente hospitalisation à Meyriez en début d'année pour pneumonie. À l'entrée, nous constatons des troubles de l'état de conscience sur GCS à 4/15, avec sepsis de probable origine urinaire, une insuffisance rénale aiguë stade AKIN 3, une hypernatrémie sévère et une thrombopénie à 35 G/L. Une antibiothérapie par Rocéphine et hydratation par glucose sont débutées. Cependant, au vu du pronostic limité et des multiples comorbidités, après discussion avec la famille, un passage en soins de confort est rapidement décidé. Mr. Y décède le 04.01.2020 à 18h26 en compagnie de ses proches. Mr. Y, 69 ans, est admis aux Soins Intensifs pour surveillance d'une maladie coronarienne tritronculaire en attente de pontage au CHUV. Le patient, en bonne santé habituelle, anticoagulé par Xarelto depuis décembre 2019 pour une thrombose veineuse profonde, se présente ce 22.02.2020 aux urgences de Fribourg pour douleurs rétrosternales typiques ne cédant pas à l'antalgie. L'ECG met en évidence un bloc de branche droit. Les troponines ne présentent pas de cinétique positive. Une échographie réalisée le 23.02.2020 ne montre pas de valvulopathie ni d'atteinte cardiaque. La coronarographie met en évidence une maladie coronarienne tritronculaire avec une bonne fonction systolique ventriculaire gauche posant l'indication à une revascularisation chirurgicale en semi-urgence. Un traitement par Dancor est introduit le 23.02.2020. L'aspirine cardio et l'atorvastatine sont débutés également le 23.02.2020. Le bilan angiologique du 24.02.2020 montre une athéromatose diffuse au niveau des vaisseaux pré-cérébraux, sans sténose. Durant la surveillance aux Soins intensifs, Mr. Y reste cliniquement et hémodynamiquement stable. Il ne présente pas de douleur ni de trouble du rythme. Il reste bradycarde avec une FC à 45/minutes, ce qui explique l'absence de mise en route de bêta-bloquant. Il peut rentrer au domicile ce 24.02.2020, il sera recontacté par le CHUV pour le pontage. En cas de récidive de douleurs, le patient est invité à reconsulter. Mr. Y est un patient de 72 ans, connu pour les antécédents susmentionnés et suivi par Dr. X pour un cancer urothélial récidivant. Il se présente électivement le 13.02.2020 et bénéficie le 14.02.2020 d'une cystectomie radicale avec confection d'un conduit iléal selon Bricker qui se déroule sans complication. Les suites opératoires sont simples et afébriles. Il bénéficie d'une alimentation parentérale jusqu'au 17.02.2020 suite à une réalimentation orale bien supportée avec un retour au transit habituel. L'urostomie est fonctionnelle et un suivi avec les spécialistes stomathérapeutes est mis en place. L'histopathologie retrouve un carcinome urothélial de haut grade G3 avec pT2b pN0 (0/9), Lv0 Pno R0. La suite de la prise en charge oncologique sera discutée au colloque interdisciplinaire du 05.03.2020. Le patient sera revu en contrôle à la consultation de Dr. X dans le courant de la semaine prochaine. Mr. Y est un patient de 86 ans, connu notamment pour un diabète mal-contrôlé, qui est hospitalisé pour une pyélonéphrite aiguë obstructive le 25.01.2020. Le laboratoire met en évidence un syndrome inflammatoire avec une insuffisance rénale aiguë. Le bilan d'imagerie met en évidence des urolithiases bilatérales à la jonction urétéro-vésicale (5 mm à droite, 6 mm à gauche) avec une dilatation pyélocalicielle bilatérale (à 28 mm à droite et à 14 mm à gauche). Le patient bénéficie de la pose de deux sondes double J le 26.01.2020 qui se déroule sans complication et est mis au profit d'une antibiothérapie. L'évolution postopératoire est favorable et Mr. Y sera revu à la consultation de Dr. X le 07.02.2020 afin de planifier une urétérorénoscopie avec lithotripsie. Lors de son séjour, il présente des glycémies pré-prandiales élevées motivant une adaptation de son traitement anti-diabétique en accord avec le service de diabétologie. Au vu d'une clairance rénale à 40 ml/min, le Gliclazide (Diamicron) est contre-indiqué et donc arrêté. En cas de persistance d'une fonction rénale à 40 ml/min, les diabétologues préconisent l'introduction d'un traitement de Trulicity 0,75 mg 1x/semaine via le médecin traitant, avec augmentation à 1,5 mg/semaine en cas de bonne tolérance.Durant l'hospitalisation, Mr. Y présente une baisse de sa mobilité, raison pour laquelle une réadaptation gériatrique à Riaz est organisée. Le patient reste hospitalisé au sein de l'HFR bien que la prise en charge spécifique par notre service soit maintenant terminée. Il en résulte un séjour de reclassement et vous recevrez à sa fin un simple courrier complémentaire vous informant que le patient a quitté le service. Le courrier contiendra uniquement les éventuelles notes de suite et une copie de l'ordonnance des médicaments à la sortie. Mr. Y, patient âgé de 72 ans, connu pour une BPCO stade II D selon la nouvelle classification Gold, nous est adressé le 10.01.2020 par l'HFR Fribourg - Hôpital cantonal pour une réadaptation respiratoire suite à une insuffisance respiratoire d'origine mixte infectieuse et sur insuffisance cardiaque G décompensée le 31.12.2019. Sur le plan social, le patient est marié. Il vit avec son épouse à domicile. Il est à la retraite (ancien maçon ayant travaillé 40 ans sur les chantiers, puis Securitas durant 10 ans). Il bénéficie d'aide à domicile (infirmiers, ménage, repas à domicile). A l'admission, le patient rapporte une dyspnée de stade II selon NYHA, avec toux et de légères expectorations. Le status général est sans particularité, présence d'un murmure vésiculaire sur les deux champs pulmonaires et léger crépitement basal D. Le score de CAT atteste d'un stade D. La gazométrie d'entrée à l'air ambiant montre une saturation à 92% avec une hypoxémie légère, sans hypercapnie. La DLCO montre une atteinte modérée de la diffusion du CO avec une DLCO à 40% de la valeur prédite, et la RX du thorax met en évidence un discret émoussement du sinus costo-phrénique postérieur dans un contexte de coupole diaphragmatique aplatie, une accentuation du diamètre antéro-postérieur avec augmentation de transparence de la fenêtre claire rétro-sternale, ainsi que destruction bulleuse bilatérale prédominante en base G, évoquant un syndrome obstructif. Il est noté aussi une régression de l'opacité para-médiastinale supérieure D au niveau de l'apex pulmonaire. La gazométrie artérielle démontre une hypoxémie légère, sans hypercapnie. Dans le cadre de l'encombrement bronchique en lien avec ses bronchiectasies, le patient bénéficie d'une physiothérapie régulière de drainage bronchique. Des nébulisations de NaCl sont également testées avec une excellente efficacité et sont donc prescrites pour le domicile. Sur le plan nutritionnel, Mr. Y souffrait d'une malnutrition protéino-énergétique sévère (NRS à 5/7, perte de 3 kg en 3 semaines soit 5% de son poids, BMI à 20.6), du poids insuffisant (56 kg vs 59 habituellement) et d'apports oraux insuffisants. Nous avons mis en place des adaptations de repas et prescrit 1 SNO/jour afin de couvrir ses besoins et de permettre une reprise pondérale sur un plus long terme. Avant son retour à domicile, Mr. Y a participé à la conférence sur la nutrition et les maladies pulmonaires pour y recevoir des conseils alimentaires et nous avons également réactivé la livraison de SNO auprès de Fresucare. Nous encourageons Mr. Y à les prendre au moins jusqu'à retrouver son poids de forme, voire plus longtemps si nécessaire pour un maintien pondéral. Durant son séjour, le patient a bénéficié d'une prise en charge multidisciplinaire avec physiothérapie respiratoire, réentraînement à l'effort et de l'endurance, avec une évolution favorable. La distance parcourue au test des 6 minutes passe de 420 m à 445 m et le patient augmente la distance parcourue sur le vélo pendant 20 minutes de 4.94 km à 6.6 km. A la sortie, il bénéficiera de séances de physiothérapie respiratoire en ambulatoire afin de maintenir les acquis. Après deux semaines d'hospitalisation, l'évolution est relativement favorable et Mr. Y peut quitter notre service pour rejoindre son domicile, le 23.01.2020, en état général conservé. Mr. Y est un patient de 24 ans qui bénéficie d'une craniotomie d'urgence avec évacuation de l'hématome épi-dural gauche suite à un accident de voiture. L'intervention se déroule sans complication et en postopératoire le patient est surveillé aux soins intensifs jusqu'au 18.02.2020. Le CT de contrôle du 16.02.2020 montre une régression complète de la déviation de la ligne médiane et une ré-expansion du ventricule latéral gauche. Les suites sont favorables sur le plan neurologique. En raison d'une hypoacousie gauche post-traumatique avec la présence de sang dans le conduit auditif à l'otoscopie, une évaluation par le médecin ORL est réalisée le 18.02.2020 qui met en évidence une fracture longitudinale du rocher gauche sans complication avec actuellement surdité de transmission liée à la présence de sang rétro-tympanique. Un contrôle ORL en ambulatoire est prévu dans 3 mois. Suites à une évolution clinique favorable, le patient bénéficie d'un retour à domicile le 26.02.2020. Bilan neuropsy : très légères difficultés exécutives sur le versant cognitif (incitation verbale, flexibilité), sur le plan attentionnel, une vitesse de traitement dans la limite inférieure de la norme, une procédure imprécise dans le traitement des nombres. Par ailleurs, la nosognosie, l'orientation, le langage oral et écrit, le calcul oral, les praxies constructives, les gnosies digitales et les somatognosies, la mémoire à court terme, la mémoire de travail, la mémoire antérograde et la cognition sociale sont conservées dans le cadre de cet examen. Mr. Y présente une rupture complète du ligament croisé antérieur du genou G. Je propose une plastie ligamentaire, pas de greffe du tendon quadriceps. Le patient ira d'abord faire de la physiothérapie pour dégonfler le genou et regagner la mobilité. Je le reverrai le 06.03.2020 pour une réévaluation clinique ainsi que pour discuter des risques et des bénéfices liés à cette intervention, le consentement sera signé lors de cette consultation. Mr. Y est un patient de 65 ans qui nous est adressé pour des douleurs thoraciques bilatérales respiro-dépendantes et reproductibles à la palpation sans notion de dyspnée. Pour rappel, Mr. Y est connu pour un carcinome neuro-endocrine peu différencié d'origine indéterminée avec une atteinte multi-métastatique osseuse actuellement en progression tumorale avec 5 cures de chimiothérapie. Sur le plan social, Mr. Y vit avec son épouse dans un appartement à Marsens au 1er étage avec ascenseur. Un diagnostic de douleur thoracique sur progression tumorale est retenu. Aux urgences, un bilan est effectué avec un ECG sans signe d'ischémie et troponine sans cinétique ascendante. Le laboratoire met en évidence un léger syndrome inflammatoire et la radiographie du thorax montre une suspicion de foyer pulmonaire. Pour cette raison, de la Ceftriaxone est débutée dès le 02.02.2020. Le bilan est complété par un angio-CT-thoracique qui permet d'exclure un foyer pulmonaire et une embolie pulmonaire, dans ce contexte l'antibiothérapie est stoppée le 03.02.2020. Nous adaptons l'antalgie en remplaçant l'Oxycontin par du Fentanyl. Le traitement de Prednisone mis en place le 29.01.2020 par l'oncologue, Dr. X, est poursuivi pour 2 semaines.Un rendez-vous à la consultation de diabétologie est organisé le 10.02.2020. Les troubles électrolytiques (Ca, P, Mg) sont substitués per os. Durant son séjour, Mr. Y participe à des séances de physiothérapie de mobilisation. A sa sortie, le patient monte seul les escaliers sans accompagnement, sans moyen auxiliaire et n'est pas testé en physiothérapie. Sa mesure d'indépendance fonctionnelle totale est évaluée à 78/126 (MIF physio : transferts 5/7, déplacement 5/7, escaliers 1/7). Le TUG se réalise en 20,9 secondes sans moyen auxiliaire. Le 07.02.2020, Mr. Y quitte notre service avec la mise en place de soins à domicile comme suit : 1x/semaine pour l'évaluation, 2-3x/semaine pour le contrôle des signes vitaux. Mr. Y, 49 ans, est hospitalisé aux soins intensifs le 23.02.2020 pour troubles de l'état de conscience sur intoxication à multiples substances. Le patient est connu pour une polytoxicomane substituée par Méthadone. Il a été hospitalisé en milieu psychiatrique jusqu'au 20.02.2020 pour sevrage. Le 23.02.2020, il est retrouvé au sol d'un arrêt de bus avec des troubles de l'état de conscience dans des circonstances peu claires. A son arrivée aux urgences de Neuchâtel, le score de Glasgow est évalué à 11. En raison de troubles respiratoires, le patient est sédaté et mis sous ventilation mécanique. A noter que le screening toxicologique urinaire est positif à multiples substances (amphétamines, méthamphétamines, benzodiazépines, cannabis, MDMA, paracétamol et Méthadone). A l'admission dans notre service, le patient est comateux avec un score de Glasgow à 3 et il est en mydriase bilatérale aréflective. Un angio CT cérébro-cervical permet d'exclure toute lésion ischémique ou hémorragique avec une perfusion cérébrale dans les normes. Le status neurologique s'améliore progressivement après administration d'Anexate et de Narcan. En raison de la constatation de trémulations de la langue, des sourcils et de l'épaule droite, le neurologue de garde est sollicité mais il ne retient pas d'emblée une indication à un EEG. L'évolution ultérieure est favorable avec un réveil adéquat permettant une extubation le 24.02.2020. Le traitement habituel par Diazépam et Méthadone est repris. De point de vue respiratoire, le patient présente des saturations à 90% à l'air ambiant mais sans arguments ni cliniques ni radiologiques pour une pneumopathie d'inhalation. Le QTc est initialement allongé à 531 ms. A la sortie, il est à 408 ms. Un traitement par Magnésium est instauré. Après discussion avec le psychiatre de liaison, le diagnostic de trouble psychotique aigu polymorphe avec symptômes schizophréniques ainsi que des troubles mentaux et du comportement liés à l'utilisation de drogues multiples est retenu. L'indication à une hospitalisation en milieu psychiatrique est retenue. Le patient est transféré en mode volontaire à l'hôpital psychiatrique de Neuchâtel. Mr. Y est un patient de 36 ans qui est hospitalisé pour prise en charge d'une diverticulite sigmoïdienne Hansen-Stock IIB pour laquelle il bénéficie d'un traitement conservateur par antibiothérapie. L'évolution est rapidement favorable tant sur le plan clinique que paraclinique et permet un retour à domicile avec relais per os de l'antibiothérapie pour une durée totale de 10 jours. Le patient sera suivi cliniquement par la suite par son médecin de famille. Mr. Y, fumeur actif en bonne santé habituelle, est réveillé le matin du 17.02. par une douleur thoracique oppressive qui associée à des troubles de la repolarisation et un mouvement de Troponine évoquent un syndrome coronarien aigu. En absence de lésion coronarienne, et en vue d'une douleur respiro-dépendante et un état grippal 2 semaines auparavant, nous retenons le diagnostic de péri-myocardite. Il n'y a pas de dysfonction cardiaque associée, et le mouvement enzymatique reste discret, sans élévation des CK. La surveillance rythmique de presque 48 heures est sans particularité, permettant un retour à domicile. Nous proposons au patient de prendre rendez-vous chez son médecin traitant dans 5 à 7 jours pour un contrôle clinique avec évaluation de la poursuite ou non de l'aspirine en fonction de la symptomatologie. Nous poursuivons un IPP pour des symptômes d'oesophagite de reflux. Le patient sera convoqué pour un ETT de contrôle dans 14 jours environ par le secrétariat de cardiologie. Un arrêt de travail pour une durée de 14 jours est fourni au patient (chauffeur routier) dont la durée sera à réévaluer par le médecin traitant. Mr. Y souffre d'un pes transvo planus bilatéral symptomatique à droite. Je lui propose des semelles orthopédiques sur mesure pour corriger la voûte horizontale, avec un appui rétro-capital. Un contrôle clinique sera organisé 2-3 mois après la mise en place des semelles orthopédiques. Mr. Y, 42 ans, est hospitalisé lors d'une consultation pneumologique pour une récidive d'hémoptysies avec un premier épisode le 07.02.2020, puis ce jour en contrôle pneumologique. A l'anamnèse systémique, il rapporte un poids fluctuant avec perte involontaire de 4-5 kg en un temps indéterminé, sans autres symptômes B. Il rapporte des voyages hors Europe pour son travail en tant que technicien de précision mais pas en Asie/Amérique du Sud ou Afrique, ni de notion de contact avec des personnes infectées par la tuberculose ou d'animaux. Il rapporte un tabagisme actif à 1/2 paquet/jour (environ 15 UPA) et vaporette jusqu'en décembre 2019 ainsi qu'une consommation rare de THC. Une fibroscopie en urgence par les collègues de l'ORL permet d'écarter une source de saignement oral ou nasal et confirme la suspicion d'une origine trachéobronchique. La bronchoscopie du 11.02.2020 montre des traces de saignement ancien dans un sous-segment du segment antérieur du lobe supérieur gauche, correspondant anatomiquement à la plage en verre dépoli observée sur le CT du 09.02.2020, effectué en ambulatoire. L'analyse du lavage broncho-alvéolaire révèle une grippe Influenza A, la culture est négative. La répartition cellulaire montrant une prépondérance de macrophages, dont l'écrasante majorité contient des lipides en grande quantité. Face à cette image peu typique d'alvéolite macrophagique, un diagnostic différentiel de pneumonie lipidique sur vapotage, une infection à Influenza A atypique, ainsi qu'une alvéolite secondaire au tabagisme. Un traitement de Prednisone est administré pour une durée de 5 jours avec une évolution favorable. L'évolution post-bronchoscopie est compliquée d'un état fébrile. Un CT thoracique réalisé le 13.02.2020 montre une diminution de l'infiltrat en verre dépoli et l'absence de signes d'une complication infectieuse. Une antibiothérapie par Co-Amoxicilline est administrée durant 5 jours, avant l'obtention des résultats de PCR Influenza A positive. Mr. Y rentre à domicile le 18.02.2020 en bon état général et sera revu en consultation pneumologique le 02.03.2020 à 15h pour un contrôle clinique et fonctionnel, ainsi que pour une discussion des analyses toxicologiques entreprises à Berne. Mr. Y est un patient de 61 ans qui est hospitalisé 48h avant sa prise en charge chirurgicale de son obésité par bypass gastrique laparoscopique le 30.01.2020. Il a bénéficié avant sa chirurgie d'une adaptation de ses traitements antidiabétiques et sera suivi par la suite par son diabétologue traitant pour suite de prise en charge. Les suites post-opératoires sont simples tant sur le plan clinique que paraclinique et permettent un retour à domicile du patient le 02.02.2020.Mr. Y, âgé de 70 ans, est hospitalisé en médecine interne le 07.02.2020 en raison d'une pneumonie basale droite. En effet, vous adressez votre patient aux urgences le 07.02.2020 en raison de la présence, depuis le 06.02.2020, d'un état fébrile et d'une dyspnée associée à une toux avec des expectorations muco-purulentes. La saturation est à 75% à l'air ambiant. A son admission, le patient rapporte des douleurs thoraciques de type brûlure lors de ses quintes de toux ainsi qu'une dyspnée associée à des expectorations muco-purulentes. L'auscultation pulmonaire montre une diminution du murmure respiratoire associée à des ronchis en base droite. Le bilan biologique met en évidence un syndrome inflammatoire. La gazométrie à l'air ambiant montre une insuffisance respiratoire hypoxémique avec une PO2 à 7.9 kPa et une SaO2 à 86% motivant l'introduction d'une oxygénothérapie à 4 l/min. La radiographie du thorax montre un foyer pulmonaire en base droite. Devant ce tableau, une antibiothérapie par Co-Amoxicilline iv est introduite avec une dose de charge à 2.2 g puis une dose de 1.2 g 3x/j et le patient est transféré dans notre service de médecine interne. Au cours du séjour, l'évolution clinique et biologique est favorable permettant un sevrage de l'oxygénothérapie et un relais per os de la Co-Amoxicilline pour une durée totale d'antibiothérapie de 7 jours. Au vu d'une bonne évolution, Mr. Y rentre à domicile le 13.02.2020. Mr. Y, 67 ans, porteur de sondes double J depuis mai 2019 dans le cadre de néphrolithiases multiples avec rupture du fornix à droite, est hospitalisé en raison d'une insuffisance rénale aiguë sur chronique sur probable obstruction des sondes. Le patient est adressé par Dr. X, néphrologue traitante, pour un changement des sondes double J, et la prise en charge d'une acidose métabolique rénale. Une scintigraphie effectuée en ambulatoire en raison d'une péjoration de la fonction rénale met en évidence une fonction rénale globale effondrée, assurée par un rein droit insuffisant, le rein gauche étant à peine visible, laissant suspecter une obstruction des sondes double J. A l'admission, le patient est asymptomatique. Sur le plan urologique, le changement des sondes double J est effectué le 31.01.2020, sans complication immédiate. Une antibiothérapie par Rocéphine est instaurée en post-opératoire pour une durée de 3 jours selon avis urologique. L'intervention permet une discrète amélioration de la fonction rénale. A noter que pendant l'hospitalisation, il y a eu une première prise de contact avec le patient de la part de nos collègues de la néphrologie concernant une possible dialyse dans le futur. Concernant l'acidose métabolique rénale, nous instaurons un traitement de Nephrotrans, permettant une augmentation du taux des bicarbonates. Au vu des infections urinaires à répétition, dont un dernier épisode mi-janvier, nous effectuons une culture d'urines qui reste stérile. Toutefois, la croissance de Klebsiella à la consultation de Dr. X motive la poursuite de la Ceftriaxone pour une durée totale de 5 jours. Mr. Y rentre à domicile le 06.02.2020 en conditions générales bonnes. Mr. Y, patient de 72 ans, connu pour les antécédents sus-mentionnés, hospitalisé électivement par son oncologue et radio-oncologue traitant pour baisse de l'état général marqué par des hypotensions itératives avec symptômes de vertiges, sans chute. Au bilan initial, le patient présente une insuffisance rénale aiguë d'origine pré-rénale avec une pancytopénie dans le contexte post-chimiothérapie. Après réhydratation, l'évolution est rapidement favorable sur le plan tensionnel et rénal. Sur le plan nutritionnel, le patient est suivi en ambulatoire par l'équipe de diététicien et ne souhaite pas faire de modification pour le moment, malgré un apport calorique légèrement insuffisant. Le diabète est entièrement géré par lui-même et il adapte son schéma d'Insulatar. Du côté oncologique, le patient est actuellement en traitement de radiothérapie ainsi que chimiothérapie hebdomadaire, à but curatif. Il sera revu en oncologie la semaine prochaine pour sa chimiothérapie. Le patient rentre à domicile le 20.02.2020. Mr. Y présente un état après entorse du genou gauche. Le statut clinique est plutôt rassurant aujourd'hui. Néanmoins, il est trop tôt pour avoir un statut clinique fiable, raison pour laquelle je propose au patient de débuter un traitement de physiothérapie à but antalgique et pour gagner la mobilité. Je le revois le 10.03.2020 pour une réévaluation clinique. Jusque là, il reste en arrêt de travail à 100%. Nous déciderons le 10.03.2020 s'il faut faire des investigations supplémentaires sous forme d'IRM native du genou gauche. Mr. Y est un patient de 35 ans, en bonne santé habituelle, qui se présente aux urgences avec des douleurs thoraciques au niveau de la plèvre pulmonaire droite survenues brutalement le 26.01.2020 sur un effort de toux, avec une dyspnée associée. La radiographie thoracique et l'ultrason d'entrée mettent en évidence un pneumothorax de la quasi-totalité du poumon droit. Un drainage thoracique est mis en place le 27.01.2020 et le patient est hospitalisé en chirurgie. Face à une évolution stagnante, un CT thoracique est effectué le 29.01.2020 mettant en évidence des blebs aux deux apex pulmonaires, un avis de chirurgie thoracique est demandé, l'indication à une thoracoscopie droite avec résection de bulles apicales est posée. L'opération a lieu le 31.01.2020 et se déroule sans particularité. Les drains thoraciques posés en per-opératoire peuvent être retirés le 03.02.2020 et le 05.02.2020. Le patient peut rentrer à domicile le 05.02.2020. Le patient sera revu à la consultation de chirurgie thoracique le 13.03.2020. Mr. Y est un patient de 81 ans qui nous est adressé depuis les urgences pour des troubles de la marche et de l'équilibre d'origine multifactorielle. Mr. Y présente depuis environ 8 jours des troubles visuels ainsi qu'une instabilité à la station debout, sans vertige, en péjoration depuis 24 heures. Un CT cérébral natif est effectué aux urgences, faisant suspecter une hémorragie sous-arachnoïdienne frontale droite. A son entrée en gériatrie aiguë, Mr. Y est hémodinamiquement stable, les paramètres vitaux sont dans la norme. Le patient n'a pas de douleur ni de plainte particulière. L'examen neurologique retrouve un patient orienté, collaborant. Le GCS est coté à 15. L'examen des nerfs crâniens est sans particularité. Nous ne retrouvons pas de trouble sensitivo-moteur périphérique. Les réflexes ostéo-tendineux sont augmentés aux 4 membres et Mr. Y présente une dysdiadococinésie bilatérale symétrique légère ainsi qu'une dysmétrie aux 4 membres. L'IRM cérébrale du 11.02.2020 ne montre pas de lésion hémorragique sous-arachnoïdienne ou sous-durale récente visible ni de nouvelle lésion ischémique. Sur le plan biologique, le laboratoire retrouve des déficits en vitamine D et en acide folique, que nous substituons per os. Durant son séjour, Mr. Y bénéficie d'une réadaptation gériatrique aiguë du 11.02.2020 au 17.02.2020. Mr. Y participe à des séances de physiothérapie de mobilisation. A sa sortie, son périmètre de marche est de 200 mètres et le patient peut gravir 54 marches à l'aide d'une main courante. Sa mesure d'indépendance fonctionnelle totale est évaluée à 99/126 par rapport à 92/126 à son entrée (MIF physio : transferts 7/7, déplacement 7/7, escaliers 6/7). Le TUG se réalise en 11.41 secondes. En ergothérapie, le patient profite d'une prise en charge afin de réaliser un réentraînement aux activités de la vie quotidienne. Le BME montre un fléchissement de la mémorisation mais pas de la remémoration, l'attention et l'orientation sont préservées. Mr. Y présente une aphasie connue depuis son accident vasculaire cérébral en 2014, ce qui nécessite de l'aide pour la dénomination des objets quand il cherche des mots. Sa capacité d'apprentissage semble possible pour autant que se vérifie l'acquisition et la compréhension de l'information.Sur le plan diététique, le bilan nutritionnel met en évidence une malnutrition protéino-énergétique modérée, avec des ingesta entre 50-75% des besoins, démontrés par un NRS à 4/7 et un BMI à 19.4 kg/m2. Une adaptation des repas est mise en place, permettant ainsi de stabiliser son poids. Sur le plan cognitif, les tests de dépistage effectués le 12.02.2020 montrent un MMSE à 19/30 et un test de la montre à 4/7. L'échelle gériatrique de dépression s'élève à 2/15. Le 18.02.2020, Mr. Y quitte notre service avec la mise en place de soins à domicile comme suit : • 1x/semaine pour les signes vitaux, • 1x/semaine pour le soutien/conseil ; ainsi que des séances de physiothérapie en ambulatoire et un suivi régulier à votre consultation. Mr. Y, patient de 59 ans connu notamment pour une insuffisance rénale terminale dialysée dans un contexte de maladie de Wegener, est hospitalisé en raison de douleurs abdominales d'origine indéterminée. Pour rappel, il présente des douleurs abdominales crampiformes depuis le 09.02.2020 après avoir mangé un repas important, suivi d'un épisode de diarrhées le lendemain, sans vomissements. Pas d'état fébrile ou de frissons. Il n'y a pas de notion de contage ou de voyage récent. En raison d'une fatigue importante, il nous est transféré pour surveillance clinique et prise en charge. Le bilan biologique montre un léger syndrome inflammatoire. Les tests hépatiques et la lipase sont dans les normes. La PCR Multiplex dans les selles et à la recherche de Clostridium est négative. Le diagnostic différentiel reste ouvert entre des douleurs abdominales liées à un repas riche, une gastro-entérite virale ou une sub-occlusion intestinale transitoire dans un contexte d'antécédent chirurgical abdominal. L'évolution clinique est favorable et Mr. Y peut regagner son domicile le 11.02.2020. Sa prochaine dialyse est prévue le 12.02.2020. Mr. Y est hospitalisé en électif le 14.01.2020 pour la prise en charge d'un HSD fronto-pariétal gauche. Le patient bénéficie d'une trépanation le lendemain de son hospitalisation. L'intervention se déroule sans complication. Les suites post-opératoires sont marquées par des épisodes de bradycardie à 38 bpm avec des pauses, des passages en FA et Flutter avec réponse ventriculaire rapide. Dans ce contexte, le patient est transféré dans le service de médecine interne pour suite de prise en charge. Il sera par la suite revu à la consultation du Dr. X. Mr. Y, patient de 83 ans, connu pour un fibrillo-flutter auriculaire chronique avec réponse ventriculaire variable, une probable maladie du nœud atrio-ventriculaire sur double traitement ralentisseur et un épisode de bloc complet avec pause ventriculaire (4 sec) le 16.01.2020, est admis pour pose d'un pacemaker. Pour rappel, le patient a été hospitalisé du 14.01 au 23.01.2020 pour une craniectomie décompressive élective d'un hématome fronto-pariétal gauche chronique avec effet de masse apparu suite à une chute d'origine peu claire le 15.01.2020. Pendant la surveillance aux soins intensifs, le patient avait présenté des épisodes de bradycardie à 38 bpm avec pauses motivant l'arrêt des traitements freinateurs de Métoprolol et de Diltiazem que le patient prend à domicile. Il présente suite à ces arrêts une fibrillation auriculaire avec réponse ventriculaire rapide avec des pics à 150-160 bpm. Un traitement de Bisoprolol est introduit et suite à un avis cardiologique avec Holter, l'indication à la pose d'un pacemaker est posée. L'intervention se déroule le 13.02.2020 sans complication. La radiographie de thorax ne montre pas de pneumothorax et le contrôle du pacemaker est sans particularité. Suite à des fréquences cardiaques élevées, on titre le traitement bêta-bloquant à la hausse. Du point de vue neurochirurgical, le CT-scanner cérébral ne montre pas de changement significatif de l'hématome. Nos collègues neurochirurgiens proposent un contrôle à 4 semaines pour lequel le patient sera convoqué, la Clexane 20 mg est à continuer pour l'instant, la réintroduction de l'Eliquis étant contre-indiquée du point de vue neurochirurgical. Le patient quitte notre établissement le 14.02.2020. Mr. Y, 63 ans, est hospitalisé pour une méningite carcinomateuse. Il est transféré de la consultation d'oncologie pour une baisse de l'état général avec péjoration des douleurs du membre inférieur gauche, parésie nouvelle au membre inférieur gauche et globe urinaire. Devant une suspicion de syndrome de la queue de cheval, une IRM lombaire met en évidence une prise de produit de contraste d'aspect nodulaire au niveau des racines de la queue de cheval faisant évoquer une infiltration carcinomateuse. Une IRM cérébro-thoracique montre également une prise de contraste des racines nerveuses des nerfs 5, 7 et 8 bilatérales. Un CT montre une stabilité tumorale au niveau cérébro-thoraco-abdominal. La ponction lombaire confirme le diagnostic avec la présence de cellules tumorales malignes. Un traitement de Dexaméthasone est mis en place et le patient bénéficie de radiothérapie lombaire à but antalgique. L'état général du patient se dégrade rapidement au cours de l'hospitalisation avec une fluctuation de la vigilance, ainsi qu'une péjoration de la parésie et une extension de celle-ci au membre inférieur droit. Le patient développe une dysphagie et dysphonie nouvelle. Une parésie cordale droite est mise en évidence, motivant une nutrition entérale exclusive. Une parésie faciale périphérique gauche est également mise en évidence. Après discussion avec la famille et l'oncologue (Dr. X), une immunothérapie par Atezolizumab est administrée. Le patient présente un état fébrile le 04.02.2020. Le bilan infectieux retrouve une pneumonie basale droite probablement par broncho-aspiration. Un traitement de Pipéracilline Tazobactam est initié. L'état général du patient continue de se dégrader rapidement et Mr. Y décède le 08.02.2020, entouré par sa famille. Mr. Y est un patient de 89 ans qui nous est transféré depuis l'HFR Riaz le 17.02.2020 pour la prise en charge d'une lésion urétrale sur sonde urinaire à demeure. Au vu de l'impossibilité de la mise en place d'une sonde urinaire à Riaz, un Cystofix est posé. À l'arrivée à Fribourg, nous posons une sonde 3 voies. Les urines sont claires. Le patient reste hospitalisé pour une surveillance qui reste sans particularité permettant un transfert à Marsens le 19.02.2020. Mr. Y est admis aux soins intensifs en raison d'un NSTEMI inféro-latéral subaigu sur occlusion de la circonflexe proximale avec insuffisance mitrale aiguë modérée d'origine ischémique le 13.02.2020. Patient aux FRCV susmentionnés, qui présente le 10.02.2020 des douleurs thoraciques rétrosternales de type oppressif. L'ECG montre un sous-décalage en latéral et l'inversion d'onde T en D2. La coronarographie du 12.02 montre une maladie coronarienne monotronculaire sous forme d'une occlusion subaiguë de l'artère circonflexe proximale, avec une hypo-akinésie inférieure correspondante, qui n'a pas pu être désoblitérée. Une deuxième coronarographie est réalisée le 13.02 avec angioplastie de la circonflexe et implantation d'un stent actif. Un traitement de double anti-agrégation est introduit, à poursuivre (Aspirine au long cours et Prasugrel durant 12 mois).Lors du séjour aux soins intensifs, le patient présente des œdèmes aigus du poumon à répétition associés à des pics hypertensifs et des douleurs thoraciques récidivantes. Une troisième coronarographie est effectuée qui montre un bon résultat après angioplastie de l'artère circonflexe et confirme une insuffisance mitrale modérée d'origine restrictive avec des pressions de remplissage élevées. Un ballon de contre-pulsion intra-aortique est alors mis en place le 14.02.2020. Sous traitement diurétique IV et antihypertenseur et des séances de ventilation non-invasive intermittentes, l'évolution est favorable et permet un retrait du ballon de contre-pulsion le 16.02.2020. Concernant le traitement de la maladie coronarienne monotronculaire, un traitement d'IEC et de bêta-bloquant est introduit ainsi qu'une statine visant un LDL cible <1.4 mmol/l chez ce patient à très haut risque cardiovasculaire. L'hémoglobine glyquée est discrètement élevée et un suivi clinique sera à entreprendre chez le médecin traitant. L'insuffisance rénale aiguë KDIGO II est d'origine mixte, sur syndrome cardio-rénal et produit de contraste. L'évolution est lentement favorable sous traitement diurétique. Mr. Y relate des douleurs du membre inférieur gauche, intermittentes, d'allure neuropathique (brûlures), au niveau du dermatome L3, qui sont attribuées à une probable sciatalgie chez ce patient connu pour des antécédents de canal lombaire étroit sévère et discopathie L5-S1. Il n'y a pas de complication locale au niveau fémoral. La perturbation des tests hépatiques installée progressivement au cours du séjour est d'origine incertaine, le diagnostic différentiel comprend un foie de stase versus une origine médicamenteuse. Un suivi biologique s'avère indispensable. Le 17.02, le patient relate des douleurs intermittentes au flanc gauche, qui disparaissent spontanément le lendemain. Par ailleurs, il existe une augmentation des leucocytes sans piste clinique infectieuse évidente. Nous laissons le soin aux collègues de la médecine interne de suivre les paramètres inflammatoires et de prévoir une imagerie abdominale en cas de mauvaise évolution. Le patient est transféré en unité de médecine le 18.02.2020 pour suite de prise en charge. Mr. Y, 53 ans, est hospitalisé en raison d'un NSTEMI inféro-latéral subaigu sur occlusion de la circonflexe proximale avec insuffisance mitrale aiguë modérée d'origine ischémique le 12.02.2020. Le patient présente le 10.02.2020 des douleurs thoraciques rétrosternales de type oppressive. La coronarographie du 12.02 montre une maladie coronarienne monotronculaire sous forme d'une occlusion subaiguë de l'artère circonflexe proximale, avec une hypo-kinésie inférieure correspondante, qui n'a pas pu être désoblitérée. Une deuxième coronarographie est réalisée le 13.02 avec angioplastie de la circonflexe et implantation d'un stent actif. Un traitement de double anti-agrégation est introduit, à poursuivre (Aspirine au long cours, et Prasugrel durant 12 mois). Lors du séjour aux soins intensifs, le patient présente des œdèmes aigus du poumon à répétition associés à des pics hypertensifs et des douleurs thoraciques récidivantes. Une troisième coronarographie est effectuée qui montre un bon résultat après angioplastie de l'artère circonflexe et confirme une insuffisance mitrale modérée d'origine restrictive avec des pressions de remplissage élevées. Un ballon de contre-pulsion intra-aortique est alors mis en place le 14.02.2020. Sous traitement diurétique IV et antihypertenseur et des séances de ventilation non-invasive intermittentes, l'évolution est favorable et permet un retrait du ballon de contre-pulsion le 16.02.2020. Concernant le traitement de la maladie coronarienne monotronculaire, un traitement d'IEC et de bêta-bloquant est introduit ainsi qu'une statine visant un LDL cible <1.4 mmol/l chez ce patient à très haut risque cardiovasculaire. L'hémoglobine glyquée est discrètement élevée et un suivi clinique sera à entreprendre chez le médecin traitant. Mr. Y relate des douleurs du membre inférieur gauche, intermittentes, d'allure neuropathique (brûlures), au niveau du dermatome L3, qui sont attribuées à une probable sciatalgie chez ce patient connu pour des antécédents de canal lombaire étroit sévère et discopathie L5-S1 pour laquelle il bénéficie de physiothérapie. La symptomatologie est cependant peu claire avec une douleur survenant uniquement après quelques pas, impliquant un diagnostic différentiel de péjoration de son AOMI. Le patient sera revu à la consultation du Dr. X le mois prochain. La perturbation des tests hépatiques installée progressivement au cours du séjour est d'origine incertaine, le diagnostic différentiel comprend un foie de stase versus une origine médicamenteuse. L'évolution est favorable. Nous préconisons un contrôle biologique à distance à votre consultation. Sur le plan rénal, le patient souffre d'une insuffisance rénale aiguë d'origine multifactorielle suite aux coronarographies sur néphropathie de contraste, hypotension et traitement IEC. Nous demandons un consilium néphrologique qui propose une diminution du lisinopril au vu des tensions systoliques à 90-100 mmHg. L'évolution est favorable. Le patient insiste pour rentrer à domicile malgré nos conseils au vu de la situation qui reste fragile. Nous le laissons donc rentrer à domicile le 24.02.2020 contre avis médical avec rendez-vous à votre consultation pour contrôle de la fonction rénale. Mr. Y est un patient de 76 ans connu pour les comorbidités mentionnées ci-dessus, qui est actuellement hospitalisé à Fribourg en médecine interne dans le contexte d'une décompensation cardiaque globale avec insuffisance respiratoire partielle mais qui était en congé chez son fils ce jour. Le patient a fait une chute lorsqu'il allait aux toilettes (qui sont à l'extérieur apparemment) d'origine mécanique selon le patient, avec TC et PC pendant 5 minutes selon son fils. Le patient n'a aucune plainte, pas de DRS, pas de palpitations, pas de céphalées suite au trauma. À l'examen clinique aux urgences, nous retrouvons un patient hémodynamiquement stable et afébrile. Le statut neurologique est normal avec un examen des nerfs crâniens dans la norme, pas de déficit sensitivo-moteurs et des épreuves cérébelleuses réalisées sans problème. Au vu de la perte de connaissance et de l'antiagrégation par Aspirine, nous effectuons un CT scan natif qui ne met pas en évidence de saignement ou de fracture. Au vu d'une importante plaie au niveau frontal, nous effectuons une suture avec 4 points d'Ethylon 4.0 à visée hémostatique. Un pansement est réalisé avec de l'Adaptic. Nous proposons de réévaluer la suture lors de son retour à Fribourg. Un rappel de tétanos a été effectué chez Mr. Y. Au vu d'une désaturation à 82% asymptomatique, nous effectuons une gazométrie qui met en évidence une insuffisance respiratoire hypoxémique. Nous majorons l'oxygénothérapie en passant de 2 à 6 L, avec bonne réponse au niveau de la saturation avec une remontée à 90%. Nous redescendons le débit à 4 L d'O2 pour son transfert, que nous vous proposons de réévaluer lors de son retour à Fribourg. Le patient est re-transféré dans sa chambre à Fribourg pour suite de prise en charge le 15.02.2020. Mr. Y, patient de 76 ans, connu notamment pour une cardiopathie ischémique tritronculaire et hypertensive et une BPCO stade IV oxygéno-dépendante, est à nouveau hospitalisé dans un contexte de décompensation cardiaque. Concernant le bilan étiologique, l'échocardiographie transthoracique montre une FEVG à 70% et une hypertension pulmonaire importante (PAPs à 100 mg) en légère péjoration depuis le dernier examen, que nous mettons sur le compte de la progression de la maladie pulmonaire. Dans ce contexte, nous renonçons à chercher une maladie thrombo-embolique chronique. Une origine infectieuse ou sur mal-compliance est également possible. Du point de vue thérapeutique, des diurétiques intraveineux sont introduits, avec relais per os et bonne évolution clinique.Du point de vue rénal, le patient présente une insuffisance rénale acutisée de bonne évolution sous diurétiques. Le traitement de Nephrotrans est majoré transitoirement et un traitement de Calcium-Acétate est introduit également de manière transitoire avec bonne évolution. Sur le séjour, Mr. Y présente un état fébrile de probable origine pulmonaire. Une antibiothérapie par Cefepime est initiée avec relais par Tavanic en raison de l'apparition de pétéchies au niveau des membres inférieurs. L'évolution clinique est favorable. Le 15.02.2020, Mr. Y fait une chute avec traumatisme crânien et perte de connaissance pendant 5 minutes. A l'examen clinique, le patient est hémodynamiquement stable, afébrile avec un status neurologique normal, sans saignement ou fracture au CT scan natif. La plaie frontale gauche est suturée. L'évolution est favorable avec le retrait des fils à effectuer à 10 jours à votre consultation. Au vu de la situation précaire à domicile, nous proposons une réhabilitation, mais qui n'est pas souhaitée par le patient. Il rentre donc à domicile le 19.02.2020. Mr. Y, âgé de 59 ans, est hospitalisé pour encéphalopathie hépatique dans un contexte de cirrhose CHILD B d'origine éthylique connue. Le patient présente une désorientation avec confusion intermittente progressive depuis 3 semaines, avec chute mécanique et probable traumatisme crânien à domicile. Le patient mentionne également une constipation depuis plusieurs jours avec une absence complète de selles les derniers 3 jours. Le bilan biologique d'entrée révèle une hyperammoniémie à 95 umol/l avec insuffisance rénale aiguë AKIN 1, sans péjoration des paramètres hépatiques par rapport aux comparatifs. Un scanner cérébral montre l'absence de lésion ischémique ou hémorragique. Une hydratation parentérale est instaurée, couplée à une majoration du traitement laxatif, permettant une rapide résolution clinique de l'état confusionnel. Une substitution vitaminique est également administrée sur suspicion initiale de récidive de consommation éthylique, finalement non retenue. Un ralentissement du transit et un changement récent de somnifère sont retenus à l'origine de l'encéphalopathie hépatique, avec cible de 3 selles par jour et proscription totale de traitement d'Imovane. Quant au suivi de la cirrhose CHILD B connue, un taux d'AFP revient dans la norme et un US abdominal de dépistage d'hépatocarcinome est indiqué en ambulatoire dans le courant du mois de mars. Une substitution en vitamine K est administrée. Mr. Y présente donc une bursa pré-malléolaire interne aseptique. Je propose un traitement conservateur et lui propose des cannes anglaises pour la décharge, un Vacoped pour l'immobilisation ainsi qu'une thromboprophylaxie sous forme de Clexane 40 mg sous-cut./jour durant l'immobilisation ainsi que des anti-inflammatoires sous forme d'Irfen 600 mg 3 cp./jour fixe pour 5 jours, puis en réserve, et localement Voltarène gel 2x/jour. Le suivi clinique sera effectué par le Dr. X, médecin spécialiste en rééducation du sport. En cas de persistance, une bursectomie pourrait être réévaluée. Arrêt de travail attesté à 100% pour 1 mois. Mr. Y est hospitalisé dans un contexte de pneumonie. En effet, il a présenté une baisse de l'état général avec plusieurs chutes ainsi qu'un état fébrile et une toux associée à une désaturation à l'air ambiant. Il est mis en évidence un syndrome inflammatoire ainsi qu'une suspicion de foyer basal droit à la radiographie, motivant l'instauration d'un traitement antibiotique avec bonne évolution. Cependant, au vu de douleurs lombaires chroniques acutisées actuellement, un retour à domicile paraît compromis. Après discussion avec l'équipe soignante, le patient et sa fille, nous préconisons une réadaptation gériatrique. Des demandes sont faites en ce sens. Mr. Y est transféré à l'HFR Riaz le 14.02.2020. Un suivi de la crase et des électrolytes est prévu pour le 17.02.2020. Mr. Y, patient de 65 ans, est hospitalisé pour une insuffisance rénale aiguë d'origine post-rénale KDIGO III. Le patient consulte les urgences en raison de douleurs costales droites apparues après une chute mécanique avec réception sur le dos. Le bilan d'admission montre une insuffisance rénale aiguë KDIGO III d'origine post-rénale. Le CT abdominal montre une hydronéphrose bilatérale secondaire à une progression d'une masse tumorale vésicale. Une cystoscopie avec TURV et mise en place de néphrostomie bilatérales est réalisée en urgence. Le patient développe transitoirement une polyurie de levée d'obstacle, sans perturbation électrolytique, qui est compensée. Les néphrostomies sont perméables avec un débit urinaire plus bas à droite (10-20 ml/h). Un US abdominal réalisé le 28.12 montre une diminution de la dilatation pyélocalicielle. Le bilan traumatologique met en évidence de multiples fractures costales (8-9-10e côtes droites) ainsi qu'une fracture vertébrale D10 et du coin antéro-supérieur de D11. Sur avis neurochirurgical, une prise en charge conservatrice avec une mobilisation progressive est adoptée (un corset n'est pas mis en place en raison de la localisation de la néphrostomie bilatérale). L'évolution des douleurs est lentement favorable avec antalgie adaptée. En raison de l'avancée tumorale vésicale nouvelle révélée par l'imagerie ainsi que les résultats cyto-pathologiques prélevés pendant l'intervention du 25.12.20, Mr. Y est présenté au tumor-board d'urologie. Un PET-CT montre une hypercaptation loco-régionale. Au vu de l'état général, une immunothérapie est préférée à une cystectomie de propreté. Après explication, Mr. Y accepte le traitement qui est débuté et bien toléré. Une tentative de placement de sonde JJ bilatérale est impossible en raison de l'obstruction de l'abouchement des uretères par la tumeur vésicale. L'immunothérapie sera poursuivie avec réévaluation au décours de la situation urologique. Actuellement, les néphrostomies ne sont pas à retirer. La fluctuation de la créatinine lors des contrôles réguliers est considérée dans les normes par nos collègues néphrologues, situation qui peut se retrouver dans le décours des dommages causés par une néphropathie obstructive. Le bilan d'imagerie initial montre également une tuméfaction parotidienne droite de découverte fortuite avec hypercaptation au PET-CT. La cytoponction montre une tuméfaction bénigne, selon nos collègues ORL une prise en charge supplémentaire n'est pas indiquée. Le patient reste hospitalisé au sein de l'HFR bien que la prise en charge spécifique par notre service soit maintenant terminée. Il en résulte un séjour de reclassement et vous recevrez à sa fin un simple courrier complémentaire vous informant que le patient a quitté le service. Le courrier contiendra uniquement les éventuelles notes de suite et une copie de l'ordonnance des médicaments à la sortie. Mr. Y, 74 ans, se présente aux urgences suite à une diplopie et des troubles de la marche d'apparition récente. Un accident vasculaire cérébral est suspecté, et un CT cérébral permet d'exclure une hémorragie. Il reçoit une dose de charge de Clopidogrel et une statine est introduite. L'IRM cérébrale met en évidence deux petites lésions punctiformes de restriction de la diffusion, premièrement dans la partie gauche du mésencéphale et deuxièmement dans le lobe occipital gauche. Un accident vasculaire cérébral est retenu et le bilan étiologique est réalisé. L'échocardiographie transthoracique est peu informative car le patient est peu échogène et une cardiopathie emboligène ne peut être exclue. Les résultats du holter de 72h sont en cours et une fibrillation auriculaire est à rechercher activement. Le bilan neuropsychologique met en évidence des légers troubles mnésiques et un fléchissement exécutif probablement attribuable à sa consommation excessive d'alcool et au contexte cardio-vasculaire. Le contrôle des facteurs de risque cardiovasculaire sera à suivre en ambulatoire et la conduite est interdite jusqu'au contrôle ophtalmologique en mars.Durant l'hospitalisation, des lésions dermatologiques sont mises en évidence et motivent une biopsie à fin diagnostic. Un psoriasis inversé est suspecté et le patient sera convoqué en dermatologie après réception des résultats. Le patient rentre à domicile le 07.02.2020. Mr. Y, âgé de 67 ans, connu pour une BPCO de stade 4D et pour un angor, est hospitalisé en médecine interne le 07.02.2020 suite à une pneumonie lobaire inférieure droite avec insuffisance respiratoire hypoxémique sévère. En effet, vous adressez votre patient aux urgences pour une dyspnée aiguë en aggravation avec une suspicion de pneumonie. À son admission, le patient est afébrile et précise qu'il aurait eu un syndrome grippal la semaine dernière. L'auscultation pulmonaire montre des râles crépitants à la base droite associés à des sibilances diffuses bilatéralement. Le reste de l'examen clinique est sans particularité. Le bilan biologique met en évidence un syndrome inflammatoire avec une CRP à 118 mg/l sans leucocytose. La radiographie du thorax fait suspecter un foyer basal droit. Une gazométrie à l'air ambiant montre une insuffisance respiratoire hypoxémique sévère avec une PO2 à 7 kPa et une saturation à 88% sans hypercapnie (PCO2 à 4 kPa). Devant ce tableau, une antibiothérapie empirique par Co-Amoxicilline iv est introduite associée à des aérosols d'Atrovent et de Ventolin. Une oxygénothérapie est également instaurée et le patient est hospitalisé. Les antigènes urinaires pour Pneumocoque et Legionella ainsi que le frottis Influenza reviennent négatifs. Une culture d'expectorations n'a jamais pu être obtenue. Un CT scan thoracique effectué le 13.02.2020 montre des remaniements emphysémateux centro-lobulaires à prédominance apicale bilatérale, lobaire moyenne droite et rétrocardiaque gauche ainsi que des épaississements bronchiques diffus dans le cadre de la BPCO connue. Un discret infiltrat postéro-latéro-basal lobaire inférieur droit d'origine probablement infectieuse est également présent. Pendant le séjour, l'évolution clinique et biologique est favorable permettant un relais par Co-Amoxicilline per os à partir du 10.02.2020 pour une durée totale d'antibiothérapie de 7 jours. La mobilisation du patient se déroule sans complication avec une bonne tolérance à l'effort. Une gazométrie de contrôle est effectuée sous 1 l/min d'oxygène et montre une pO2 à 9.7 kPa, une saturation à 95% et une PCO2 à 5.1 kPa. Au vu de ces résultats, nous arrêtons complètement l'oxygénothérapie. Par la suite, au vu d'un tabagisme toujours actif chez ce patient avec une BPCO sévère, nous lui proposons une réhabilitation respiratoire à l'HFR Billens qu'il accepte dans un premier temps et la demande est effectuée. Cependant, le 18.02.2020, Mr. Y change d'avis et décide de rentrer à domicile sans passer par la réhabilitation. Nous lui recommandons néanmoins de poursuivre son suivi pneumologique chez le Dr. X à Bulle qu'il avait consulté une première fois le 06.02.2020. Mr. Y quitte notre service contre avis médical le 18.02.2020. Mr. Y, 62 ans, est hospitalisé pour un STEMI inférieur le 02.02.2020. Le patient présente le 02.02.2020 des douleurs thoraciques typiques motivant sa consultation aux urgences. L'ECG met en évidence des sus-décalages du segment ST dans le territoire inférieur ainsi que des troponines positives. Il est chargé en Aspirine, Prasugrel et héparine et une coronarographie est effectuée en urgence. La coronarographie met en évidence une maladie coronarienne de 3 vaisseaux, avec comme culprit lésion une occlusion de la 2ème branche marginale de l'artère circonflexe, qui est traitée avec mise en place d'un stent actif ; la procédure est complétée par angioplastie et stenting de la circonflèxe moyenne et par un direct stenting de la 1ère marginale avec un bon résultat. Il y a également des sténoses au niveau de l'IVA qui devront être traitées dans environ 3 semaines. La ventriculographie montre une hypokinésie inférieure avec une fonction systolique globale du ventricule gauche conservée. Une échocardiographie transthoracique montre une dysfonction diastolique de grade I. Un traitement par Aspirine et Prasugrel est instauré qui sera poursuivi pendant 6 mois, puis l'Aspirine seule à vie. De l'Atorvastatine et un traitement de bêta-bloquant sont également instaurés. Le traitement anti-hypertenseur habituel est changé pour un traitement de Lisinopril. Le patient bénéficie de physiothérapie avec un schéma progressif post-événement cardiovasculaire. L'évolution est favorable et le patient rentre à domicile le 06.02.2020. Une deuxième coronarographie pour traitement de l'IVA est prévue le 14.02.2020. Le patient bénéficiera ensuite d'une réhabilitation cardiovasculaire en ambulatoire à Billens. Mr. Y, 80 ans, est hospitalisé pour un globe urinaire (3L) avec dilatation pyélo-calicielle et insuffisance rénale aiguë associée à une hyperkaliémie. Une pose de sonde permet la levée de l'obstacle avec la résolution du trouble électrolytique et de l'IRA. La cause est probablement le cancer de la prostate de type carcinome neuroendocrine à petites cellules diagnostiqué en juin 2019 multimétastatique, actuellement en progression malgré la chimiothérapie, comme objectivé au CT du 12.02.2020. Sur le plan clinique, il présente une faiblesse généralisée avec une dénutrition progressive. Dans ce contexte, il est décidé conjointement avec la Dr. X, son oncologue traitant, le patient et sa famille de centrer la prise en charge sur l'amélioration de la qualité de vie du patient avec un passage en soins palliatifs et un transfert à la Villa St-François. Mr. Y reste hospitalisé au sein de l'HFR bien que la prise en charge spécifique par notre service soit maintenant terminée. Il en résulte un séjour de reclassement et vous recevrez à sa fin un simple courrier complémentaire vous informant que le patient a quitté le service. Le courrier contiendra uniquement les éventuelles notes de suite et une copie de l'ordonnance des médicaments à la sortie. Mr. Y est un patient de 89 ans qui nous est adressé pour une réhabilitation gériatrique. Pour rappel, Mr. Y est connu pour un carcinome urothélial diagnostiqué en septembre 2019 avec un refus d'effectuer de la radiothérapie. Mr. Y présente de nouveau une hématurie le 20.12.2019, raison de son hospitalisation en chirurgie où il bénéficie d'une hémostase et d'un décaillotage au bloc opératoire. Une antibiothérapie par Céfuroxime 2 x 500 mg/jour est instaurée et une sonde vésicale à demeure est mise en place. Durant son séjour en chirurgie, au vu de la récidive d'hématurie, la radiothérapie lui est re-proposée et cette fois le patient accepte. Un rendez-vous est alors organisé en radio-oncologie pour le 20.01.2020. Mr. Y a un 2ème rendez-vous le 24.01.2020 pour un marquage radiologique. La radiothérapie se fera en ambulatoire.Sur le plan social, Mr. Y vit seul dans une ferme à Bulle au rez-de-chaussée sans aide à domicile, sa fille s'occupe de lui, son épouse est à l'EMS de Vuadens depuis 3 ans. Sur le plan urinaire, le patient présente des fuites urinaires sans hématurie, les urines n'atteignent plus le sac de la sonde urinaire mais passent par le méat urinaire. Nous contactons le Dr. X, son urologue traitant, qui préconise un changement de sonde ; que nous effectuons avec un arrêt du traitement de Céfuroxime le 22.01.2020. Par la suite, hormis la présence de légères douleurs au méat contrôlées avec du paracétamol, que Mr. Y présentait déjà en chirurgie, il n'y a pas de problème sur le plan urinaire. Un rendez-vous de contrôle à 3 mois avec un changement de sonde est prévu pour le 27.04.2020 à 14h15 chez le Dr. X. Le bilan biologique réalisé met en évidence une carence en vitamine D, B12 et en acide folique pour lesquelles nous débutons une substitution per os. Nous retrouvons également une hyponatrémie normo-osmolaire pour laquelle nous ne réalisons qu'un suivi biologique avec une bonne évolution. L'origine de cette dernière est probablement liée aux multiples rinçages vésicaux. La natrémie sera à recontrôler en ambulatoire. Pendant son séjour, Mr. Y participe à des séances de physiothérapie de mobilisation. A sa sortie, son périmètre de marche est de 140 mètres avec l'aide d'une canne ou d'un rollator et peut gravir 18 marches à l'aide de sa canne et de la rampe d'escalier. Le patient nécessite un peu d'aide pour les soins mais est autonome pour le reste. Sa mesure d'indépendance fonctionnelle est évaluée à 81/126 par rapport à 69/126 à son entrée (MIF physio : transferts 6/7, déplacements 5/7, escaliers 5/7). Le TUG se réalise en 18.10 secondes avec l'aide du rollator. En ergothérapie, le patient profite d'une prise en charge qui met en évidence une situation stable par rapport à sa dernière hospitalisation. Sur le plan diététique, le bilan nutritionnel ne met pas en évidence de malnutrition protéino-énergétique. Sur le plan thymique, Mr. Y est connu pour présenter des troubles anxieux. Le traitement de Relaxane, ainsi que celui de Mirtazapine, débuté en ambulatoire est poursuivi. Le patient refusait parfois de le prendre durant son séjour en chirurgie, ne voyant pas d'effet sur son anxiété. Nous décidons de poursuivre tout de même ces traitements que Mr. Y accepte progressivement de reprendre. Nous poursuivons également le traitement de Distraneurin en réserve pour les troubles du sommeil. Nous vous proposons de réévaluer ses traitements selon l'évolution de la symptomatologie anxieuse. Le 27.01.2020, Mr. Y demande à aller en Home (ne souhaite pas être seul à domicile). Il rejoint donc le Home de Sâles dans l'attente d'une place dans le même Home que son épouse à Vuadens. Mr. Y est un petit peu limité au niveau des amplitudes articulaires. Je lui conseille donc de commencer le plus vite possible le vélo d'appartement afin de mobiliser la hanche. Prochain contrôle radioclinique le 03.03.2020. Mr. Y est un patient de 39 ans, en bonne santé habituelle, qui se présente aux urgences le 08.02.2020 avec des douleurs en hypochondre droit. L'évaluation aux urgences met en évidence une cholécystolithiase avec une paroi vésicale légèrement épaissie. Le patient bénéficie d'une cholécystectomie laparoscopique le 09.02.2020 qui se déroule sans complication. Au vu de la forte composante inflammatoire, un Jackson Pratt est laissé en place en post-opératoire. L'évolution post-opératoire est simple et afébrile, le laboratoire est sans particularité, la réalimentation bien supportée et le drain est retiré avec confirmation de l'absence de bilirubine ou d'amylase dans le liquide. Le patient rentre à domicile le 11.02.2020. Mr. Y est un patient de 28 ans en bonne santé habituelle, qui consulte les urgences de Riaz ce jour en raison de céphalées localisées au niveau de l'arcade sourcilière droite qui ont débuté aux alentours de 18h30 alors qu'il était couché sur son canapé et regardait son Ipad. Les douleurs ont débuté progressivement avec un maximum de douleur à 10/10. Le patient a ensuite remarqué un gonflement à l'endroit de la douleur qu'il a pu objectiver en se regardant dans le miroir, accompagné d'une sensation de chaleur. Le patient ne décrit pas de traumatisme ni de piqûre d'insecte à ce niveau. Le patient nie avoir eu une baisse de l'acuité visuelle, une vision floue, ou des écoulements au niveau de l'œil. Il ne se plaint pas de douleur sur le reste du visage. Il n'a eu ni nausée ni vomissement. Le reste de l'anamnèse par système est sans particularité. Il ne souffre d'aucune allergie, n'a pas d'antécédent de migraine. L'anamnèse familiale est également sans particularité. A l'examen clinique aux urgences, nous retrouvons des douleurs à la palpation de la sortie du NV1 à droite, les sorties des NV2 et NV3 étaient indolores, aucun déficit sensitif sur les 3 territoires du trijumeau n'a été mis en évidence, nous ne retrouvons pas d'éruption cutanée sur le visage, le reste des nerfs crâniens était sans particularité. Au niveau des voies longues, la force est conservée aux 4 membres, sans déficit sensitif, le Babinski est indifférent des deux côtés, les réflexes ostéo-tendineux (achilléens, rotuliens, brachio-radiaux et bicipitaux) sont normovifs et symétriques. Les épreuves cérébelleuses sont réalisées sans particularité. Nous retenons le diagnostic de céphalées unilatérales aspécifiques mais proposons le diagnostic différentiel de névralgie du trijumeau. Le patient peut regagner son domicile avec proposition de contrôle clinique à votre consultation en fin de semaine. Mr. Y est un patient de 50 ans connu pour un nodule thyroïdien droit de stade Bethesda IV, pour lequel nous retenons l'indication à une thyroïdectomie totale bilatérale. L'opération se déroule sans complication. Les suites opératoires sont simples avec une surveillance clinique et biologique sans particularité. Au vu de l'évolution favorable, nous laissons le patient rentrer à domicile le 22.02.2020 avec un contrôle à la consultation du Dr. X le 23.03.2020 à 11h00. Mr. Y est un patient de 60 ans, connu pour les antécédents susmentionnés, qui est hospitalisé dans notre service pour une surveillance post-opératoire après une thrombectomie de l'Omniflow avec Fogarty sous bloc axillaire dans un contexte d'occlusion de celle-ci avec absence de thrill. L'opération se passe bien mais les suites opératoires sont marquées par la persistance du bloc axillaire. D'entente avec les anesthésistes et les néphrologues, nous décidons de le garder une nuit dans notre service. Au vu de l'évolution clinique favorable, nous laissons le patient rentrer à domicile le 16.02.2020 avec les rendez-vous organisés par nos confrères néphrologues. Mme. Y, 75 ans, est hospitalisée en raison d'un urosepsis à Citrobacter freundii ESBL associé à un état confusionnel aigu. Le patient présente une amaurose à droite, une agitation et un état confusionnel, raison pour laquelle un CT cérébral est effectué. Ce dernier ne montre pas d'hémorragie ni d'ischémie nouvelle. Le bilan biologique montre un syndrome inflammatoire et un examen urinaire compatible avec une infection. Selon avis neurologique, un état confusionnel aigu est retenu dans le contexte infectieux. Néanmoins, au vu d'antécédents épileptiques et d'amaurose post-traumatique, un EEG revient dans la norme. Un contrôle ophtalmologique est prévu le 10.02.20. Mme. Y est traitée par une hydratation IV et une antibiothérapie par Ceftriaxone permettent de la stabiliser hémodynamiquement. L'antibiothérapie est rapidement relayée par du Meropenem vu l'antécédent d'infection urinaire à Citrobacter freundii ESBL. L'urotube montre effectivement ce même germe sensible au Meropenem et nous poursuivons l'antibiothérapie pour 10 jours.Il présente de multiples infections des voies urinaires récidivantes. Un avis urologique est demandé pour investiguer l'origine de ces infections récidivantes. Un ultrason des voies urinaires est réalisé ne montrant pas de facteurs favorisants mis à part une possible vessie de lutte. Un contrôle chez son urologue traitant Dr. X est prévu le 27.02.2020. Au vu de l'amélioration clinique, Mr. Y peut rentrer à domicile le 10.02.20. Mr. Y est admis aux soins intensifs pour une surveillance respiratoire en post-opératoire d'une surrénalectomie droite le 10.02.2020. Connu pour une BPCO oxygénodépendante à domicile, Mr. Y bénéficie d'une surrénalectomie par laparoscopie le 10.02. pour une masse d'origine indéterminée. L'intervention se déroule sans complications. La surveillance aux soins intensifs est sans particularités et le patient est transféré en chirurgie pour la suite de la prise en charge. Mr. Y est admis aux soins intensifs suite à un tentamen par défenestration vu un risque suicidaire sévère. Connu pour des troubles schizo-affectifs, il présente des hallucinations auditives impératives qui lui font sauter d'une fenêtre du premier étage avec réception dorsale. Les collègues psychiatres retiennent l'indication à une hospitalisation surveillée vu le risque suicidaire important. Le bilan radiologique met en évidence une fracture du processus coronoïde et une fracture luxation multifragmentaire de la tête radiale droite ainsi qu'une fracture de la rotule gauche. Un traitement chirurgical de la fracture du processus coronoïde est prévu. Le CT mettant en évidence une embolie pulmonaire, nous débutons une anticoagulation thérapeutique le 28.02.2020 en accord avec nos collègues orthopédistes. Status à l'entrée Neuro: Discrète ptose labiale droite, DD asymétrie. Nerfs crâniens sp. Force et sensibilité conservées sous réserve d'un examen clinique compliqué de l'immobilisation de l'avant-bras droit et du genou gauche. Cardio: B1B2 bien frappés, pas de souffle. Pneumo: Murmure vésiculaire à l'auscultation antérieure. Abdo: Bruits conservés, abdomen souple et indolore. Mr. Y et cher Confrère, J'ai donc vu à différentes reprises ce patient. Le motif de la consultation du 04.02.2020 est une récidive d'un syndrome du tunnel carpien à droite chez un droitier. En effet, ce patient avait déjà eu une neurolyse des deux côtés il y a environ une vingtaine d'années. Actuellement, il a une recrudescence de dysesthésies au niveau de ses trois premiers doigts avec réveils nocturnes fréquents. On avait discuté d'une prise en charge chirurgicale en octobre passé ainsi que de ses différents risques. Après une période de réflexion, ce patient reste demandeur pour une neurolyse. Le dernier contrôle cardiologique que ce patient a effectué à la mi-janvier 2020 est plutôt rassurant. On aura donc à arrêter sa médication d'Eliquis les jours précédents l'opération et au plus tard le 23.02.2020 pour une intervention prévue le 26.02.2020 en endoveineuse. Ce patient a eu un contrôle à votre consultation en janvier 2020 avec un examen sanguin. Il serait souhaitable que vous puissiez nous en envoyer une copie en vue de la consultation d'anesthésie. Il est certain que dans ce contexte de récidive, la prise en charge est un peu plus difficile. J'ai donc discuté avec ce patient d'une éventuelle extension d'une incision au niveau palmaire et de son avant-bras. Enfin, dans son contexte de diabète, une amyloïdose n'est pas exclue. Si tel est le cas, et au vu du status, on rediscutera d'effectuer des prélèvements à envoyer en pathologie. Pour les suites, il serait souhaitable que vous puissiez refaire le pansement à 48 heures. J'ai l'habitude de proposer une orthèse de protection pour les 4 semaines qui suivent l'intervention. L'ablation des fils doit se faire à 15 jours. Pour ma part, je le reverrai à un mois. En vous remerciant et en restant à disposition, je vous prie d'agréer, Mr. Y et cher Confrère, mes salutations les meilleures. Mr. Y et cher Confrère, J'ai donc vu en consultation le 04.02.2020 la patiente susnommée. Il s'agit d'une patiente qui a été victime d'une chute à son domicile le 30.12.2019. Cette patiente était sous l'emprise de l'alcool et ne se souvient plus du mécanisme. Après consultation aux urgences et un bilan radiologique dans la norme, un traitement conservateur avait été proposé. Elle a été hospitalisée à Marsens pour une désintoxication du 31.12.2019 au 23.01.2020. La persistance d'une symptomatologie algique a motivé un bilan IRM effectué le 29.01.2020 et vous me l'adressez pour un avis. Cette patiente présente de multiples comorbidités avec un tabagisme, une hypertension artérielle traitée ainsi qu'un état dépressif. A l'examen clinique local, elle présente une tuméfaction péri-malléolaire externe. La mobilité de sa cheville en flexion-extension est d'environ 20-0-0 au maximum. La laxité de cette cheville n'est pas testable au vu de la symptomatologie algique. L'artère périphérique est bien palpable. On retrouve un status variqueux de stade II à III. Le bilan radiologique standard effectué en urgence est dans la norme. Quant à l'IRM, on retrouve une fracture in situ du processus latéral de l'astragale droite. Dans ce contexte de patiente à risque, j'ai donc proposé une suite de prise en charge avec la mise en place d'un VacoPed qu'elle devra porter encore 4 semaines. J'ai poursuivi son incapacité de travail jusqu'au 05.03.2020, date à laquelle je la reverrai en contrôle avec un bilan radiologique standard. En vous remerciant de votre collaboration et en restant à disposition, je vous prie d'agréer, Mr. Y et cher Confrère, mes salutations les meilleures. Mr. Y et cher Confrère, J'ai donc vu en consultation le 04.02.2020 le patient susnommé. Il s'agit d'un patient âgé de maintenant 93 ans qui est encore indépendant à son domicile, vivant dans un appartement avec son épouse. Il s'agit d'un patient porteur d'une arthroplastie totale de la hanche droite posée en 1997 et à gauche en 2000. Il m'est adressé en raison d'une symptomatologie algique fessière droite pouvant irradier en direction du genou. Cette symptomatologie algique n'est pas présente au repos et n'occasionne pas de réveil nocturne. Elle s'accentue lorsqu'il est en charge et il a un périmètre estimé à une centaine de mètres mais sans les cannes. Il s'habille encore seul. Je n'ai pas retrouvé d'antécédents médicaux chirurgicaux majeurs pour ce patient. Il n'a pas de médication régulière. A l'examen clinique, il est plutôt maigre. Il marche buste penché en avant à petits pas avec élargissement du polygone de sustentation. La raideur lombaire est assez importante avec une inversion de sa courbe. En ce qui concerne ses hanches, il a deux cicatrices calmes. On ne retrouve pas d'inégalité de longueur. La mobilisation sur le plan du lit ne déclenche pas de symptomatologie algique. Les amplitudes articulaires sont symétriques des deux côtés. Les deux genoux sont calmes. En ce qui concerne ses membres inférieurs, on retrouve une dermite ocre des deux côtés avec des artères pédieuses ou tibiales postérieures non obtenues. Lors de la consultation, j'ai effectué une radiographie de son bassin de face que j'ai pu comparer à celle effectuée en 2017. Les implants sont en place sans migration particulière. On n'a pas d'évidence majeure quant à un problème de déscellement. En conclusion, j'ai donc rassuré Mr. Y qui était inquiet quant à l'avenir de ses hanches. Pour ma part, je ne pense pas qu'il y ait lieu d'effectuer des contrôles radiologiques systématiques puisqu'il n'existe pas de signe d'usure ou avec granulome devant nécessiter ce type de surveillance. L'essentiel de la symptomatologie est donc à mettre sur le compte d'un canal lombaire étroit avec une spondylarthrose assez importante. Chez un patient qui n'a pas de douleur de repos et pas de problème sphinctérien, je n'ai pas discuté quant à une suite d'investigation.J'ai abordé la possibilité d'un traitement antalgique mais ce patient refuse avec humour. En espérant avoir répondu à vos questions, et en restant à disposition, je vous prie d'agréer, Mr. Y et cher Confrère, mes salutations les meilleures. Mr. Y, patient portugais, est suivi à la consultation d'orthopédie de l'HFR Riaz par le Dr. X, puis le Dr. X et moi-même en raison de séquelles concernant plusieurs traumatismes que le patient a subis dans le passé. En effet, le patient a subi un premier accident en 1998 au Portugal avec une fracture extra-articulaire du poignet D consolidée en déviation radiale avec raccourcissement du radius relativement bien supportée. Une nouvelle chute sur le poignet D entraînant une fracture multi-fragmentaire intra-articulaire peu déplacée du radius distal traitée conservativement en novembre 2016, consolidée avec une légère incongruence articulaire radio-carpienne avec limitation fonctionnelle douloureuse séquellaire. A noter que le patient a subi une ostéotomie ulnaire de raccourcissement le 29.05.2018 en raison des séquelles de son accident de 1998 dont l'évolution fût favorable avec une consolidation acquise sur les dernières radiographies. Les douleurs que le patient présente sont essentiellement dues à l'incongruence intra-articulaire radio-carpienne post-traumatique, elles sont liées à l'accident de novembre 2016. Dans l'état actuel des choses, le patient ne peut pas reprendre une activité physique intense nécessitant l'utilisation de la force avec son poignet D, raison pour laquelle une reconversion professionnelle a été proposée. Le détail et la précision des questions du rapport AI avec une simple consultation d'orthopédie ne suffisent pas pour y répondre et relèvent de l'expertise médicale. En restant à votre disposition, je vous prie d'agréer, Mr. Y et cher Confrère, mes salutations les meilleures. Mr. Y, 51 ans, est hospitalisé aux soins intensifs pour un malaise d'origine peu claire le 23.02.2020. Le patient présente une sensation peu spécifique de malaise (lipothymie?) le 21.02 motivant une consultation aux urgences de Bienne, où le bilan ne retrouve pas de cause spécifique avec un premier dosage de troponine à 3. Il est adressé chez son médecin traitant qui le revoit le 23.02 et fait un nouveau bilan avec une troponine qui se positif à 81. Dans ce contexte, il est adressé aux soins intensifs après avoir reçu une dose de charge en Aspirine. Les différentes investigations (coronarographie, échocardiographie) s'avèrent sans particularités avec une FEVG conservée. Le dosage des troponines haute sensibilité est également négatif. Durant la surveillance, le patient présente un épisode de syncope de façon concomitante à la pose d'une voie veineuse périphérique avec à l'électrocardiogramme une bradycardie sinusale à 30/min. L'épisode s'est résolu spontanément. L'origine vaso-vagale est retenue d'autant plus que le patient rapporte des épisodes similaires (suite à une forte émotion et au moment des repas). Une hypercholestérolémie est découverte à l'admission motivant l'introduction d'un traitement par Atorvastatine. Nous recommandons une réévaluation du traitement à 3 mois. Après discussion avec les cardiologues, le patient rentre à son domicile équipé d'un R-Test jusqu'au 03.03.2020. Mr. Y, patient de 42 ans, est hospitalisé dans un contexte de bronchite asthmatiforme. En effet, il présente une dyspnée associée à une toux sans fièvre. Un wheezing expiratoire est présent à l'auscultation. Le patient n'est pas connu pour un asthme. Un traitement d'aérosol est instauré avec une bonne réponse clinique. Un traitement de Vannair est également instauré et sera à poursuivre à domicile. L'évolution est progressivement favorable. Le 23.02.2020, le patient décide de quitter notre service contre avis médical, le patient n'est plus oxygénodépendant mais dyspnéique à un effort modéré et présente un Peaflow avec une valeur de 63% de la valeur normale. Nous recommandons de reconsulter en cas de péjoration clinique. Un contrôle chez le médecin traitant doit avoir lieu dans les prochains jours, nous proposons d'effectuer un contrôle pneumologique ainsi que des fonctions pulmonaires à distance. Mr. Y souffre d'une gonarthrose tri-compartimentale avancée ddc, plus symptomatique à droite qu'à gauche. Chez un patient diabétique, obèse (BMI à 51), présentant une vasculopathie avec un statut variqueux de haut degré des MI, associé à une peau de mauvaise qualité, les risques péri-opératoires sont importants, avec un haut risque d'infection post-opératoire. Pour toutes ces raisons, je déconseille à Mr. Y une intervention chirurgicale. Le patient a bien compris la situation. Un contrôle à ma consultation n'est pas prévu, mais je reste bien évidemment à disposition. Mr. Y est un patient de 47 ans qui est hospitalisé pour la prise en charge chirurgicale d'un adénocarcinome moyennement différencié du haut rectum classé cT2-3 Nx avant chirurgie, qui avait bénéficié d'une radio et chimiothérapie néo-adjuvante. Il est opéré le 12.02.2020 d'une résection antérieure basse avec iléostomie de protection dont les suites opératoires sont simples tant d'un point de vue clinique que paraclinique, permettant le retour à domicile du patient le 18.02.2020. Son cas sera discuté au Tumor Board du 19.02.2020 et nous reprendrons contact avec le patient pour la suite de la prise en charge. Mr. Y, déjà hospitalisé pour un hémisyndrome sensitif gauche transitoire le 29.01.2020, est hospitalisé pour récidive de paresthésies du visage et faiblesse des membres inférieurs des deux côtés. Pour rappel, le patient a présenté des paresthésies de l'hémiface gauche dans le territoire de V3, ainsi qu'une sensation de faiblesse dans les jambes le 19.02.2020 à 19h, alors qu'il préparait son repas. Le statut neurologique d'entrée est dans la norme. Le CT cérébral est sans particularité. Une charge en aspirine est effectuée aux urgences, puis un relais par clopidogrel est effectué dès le 20.02.2020. Le patient est hospitalisé en Stroke Unit non monitorée pour surveillance neurologique. L'évolution est marquée par une récidive transitoire de paresthésies de l'hémiface gauche le 24.02.2020. L'IRM cérébro-cervicale effectuée le même jour est dans la norme, sans argument pour une origine ischémique notamment. Au vu de l'imagerie strictement dans la norme et de la clinique atypique, nous ne retenons pas de cause ischémique. L'étiologie de ces symptômes reste encore indéterminée mais nous suspectons une possible cause fonctionnelle, chez ce patient présentant des troubles de l'adaptation dans un contexte de conflit de couple. Nous vous proposons de poursuivre le traitement de Sertraline (introduit au Portugal) et le suivi psychologique. Le traitement anti-aggrégant (aspirine/clopidogrel) peut être arrêté et la dose habituelle de statine reprise (simvastatine 20mg/j). A noter qu'un Holter avait été prévu en ambulatoire au Portugal, après la première hospitalisation en janvier 2020. L'indication à cet examen n'est plus retenue. Le patient devra toutefois bénéficier d'une IRM cardiaque (déjà prévue au Portugal), en raison d'une échocardiographie effectuée le 31.01.2020 faisant suspecter une cardiomyopathie hypertrophique. De même, un contrôle par CT thoracique est prévu au Portugal pour suivi d'un nodule pulmonaire du LSD. Mr. Y peut rentrer à domicile le 25.02.2020. Le statut neurologique de sortie est dans la norme. Nous vous proposons un contrôle neurologique à trois mois, afin de suivre l'évolution clinique, ainsi qu'un bilan neuropsychologique. Le patient étant domicilié et suivi au Portugal, il organisera la suite de prise en charge avec son médecin traitant. Nous restons bien sûr à disposition pour un contrôle clinique si nécessaire. Mr. Y est hospitalisé aux soins intensifs après une sigmoïdectomie pour une diverticulite Hansen Stock IIa, pour une surveillance post-opératoire simple, impossible en salle de réveil au vu de l'isolement. Le patient, âgé de 50 ans, est traité conservativement depuis le début du mois de janvier 2020 pour une diverticulite avec une péjoration clinique depuis quelques jours. Le traitement antibiotique est relayé par Tazobac dans un premier temps, mais au vu d'une péjoration progressive biologique et scannographique, il bénéficie le 04.02.2020 d'une sigmoïdectomie avec anastomose colo-rectale, par laparotomie. L'intervention ne présente pas de complication majeure hormis une discrète lésion de la rate dont le suivi de l'hémoglobine montre une évolution favorable. L'antalgie est contrôlée par PCA de morphine. La surveillance est sans particularité, le patient stable et confortable, le statut local calme permet son transfert dans le service de chirurgie le 05.02.2020. Mr. Y est un patient de 50 ans connu pour une diverticulose sigmoïdienne et un statut de deux épisodes de diverticulite sigmoïdienne Hansen Stock IIa depuis le mois de juillet 2018, la dernière traitée conservativement début janvier 2020, qui se présente aux urgences pour une récidive de douleurs abdominales associées à un état fébrile. Le bilan biologique et par CT scan abdominal met en évidence une diverticulite Hansen Stock IIb. En raison de la diverticulite récente, une antibiothérapie par Tazobac est débutée. L'évolution clinique et biologique est initialement favorable, après relais des antibiotiques par voie orale, nous notons une péjoration du syndrome inflammatoire motivant la réintroduction d'un traitement par Tazobac, un CT scan de contrôle montre une augmentation de l'épaississement circonférentiel du sigmoïde avec une légère diminution de l'abcès. L'évolution est spontanément défavorable avec une péjoration clinique et biologique. Nous effectuons un nouveau scanner qui montre une majoration de la quantité de liquide et du nombre de bulles de gaz libre dans la graisse méso-sigmoïdienne antérieurement à l'interface avec la vessie. Dans ce contexte, Mr. Y bénéficie le 04.02.2020 d'une sigmoïdectomie avec anastomose colo-rectale, par laparotomie. L'opération se déroule sans complication. Au vu de l'évolution favorable sur le plan clinique et biologique, nous laissons le patient rentrer à domicile le 14.02.2020 avec des soins à domicile pour le pansement et un rendez-vous de contrôle en consultation des Chefs de clinique le 17.02.2020. Mr. Y, âgé de 57 ans, connu pour les antécédents susmentionnés, nous est adressé par l'HFR Fribourg pour une réadaptation musculo-squelettique et rééducation à la marche suite à l'ablation d'un spacer et implantation d'une PTH G le 08.01.2020. Pour rappel, Mr. Y avait initialement bénéficié d'une arthroplastie totale de la hanche gauche en mai 2019 sur une coxarthrose symptomatique. Le patient avait ensuite été hospitalisé dans le service d'orthopédie en septembre 2019 pour une infection subaiguë à staphylocoques epidermidis multi-résistant avec ablation de prothèse et implantation du spacer en novembre 2019. Le 08.01.2020, le patient a donc été repris au bloc opératoire pour ablation du spacer et implantation de la nouvelle prothèse. Le 13.01.2020, le patient développe des complications cardiologiques avec un NSTEMI probablement dans le contexte d'un saignement important péri-opératoire. Sur le plan social, le patient vit avec son épouse à domicile. Il travaille à 100%. A l'admission, le patient est hémodynamiquement stable et les paramètres vitaux sont dans la norme. Les douleurs sont relativement bien contrôlées par l'antalgie en place. A l'anamnèse par système, le patient signale des céphalées bitemporales en forme d'attaque plusieurs fois par jour, sans déficit focal neurologique, associées occasionnellement à une sensation de difficulté respiratoire, que nous attribuons à une anxiété et demandons un avis psychiatrique. Au statut, le patient est orienté et collaborant. La cicatrice est calme. La flexion de la hanche G est de 70° en passif. La force du muscle quadriceps G est cotée à M3 et la sensibilité est conservée. Durant son séjour, le patient a bénéficié d'une prise en charge interdisciplinaire avec physiothérapie et ergothérapie. A la sortie, il est indépendant pour les transferts et la marche avec 2 cannes anglaises en respectant la décharge sur un périmètre de 60 m. Il peut monter/descendre les escaliers avec 1 canne et la rampe. Les amplitudes articulaires montrent une flexion/extension de la hanche gauche à 60° en actif et 70° en passif. Après 3 semaines d'hospitalisation, l'évolution est favorable et Mr. Y peut quitter notre service pour rejoindre son domicile le 12.02.2020, en bon état général. A la sortie, le patient bénéficiera de séances de physiothérapie et d'ergothérapie en ambulatoire. Mr. Y, 67 ans, se présente aux urgences le 30.01.2020 en raison d'une dyspnée à l'effort depuis une dizaine de jours avec une toux et des expectorations blanchâtres. Il se plaint de palpitations associées à des douleurs thoraciques en étau avec irradiations dans le bras gauche depuis plusieurs années qui surviennent à l'effort. Il s'est senti fébrile ces derniers jours, sans frisson et n'a pas mesuré sa température. L'anamnèse par système est sans particularité mise à part des céphalées qui sont connues depuis l'accident vasculaire cérébral. A l'admission aux urgences, le patient est afébrile à 36.6°C, tachypnéique à 24/min, la saturation est à 89% à l'air ambiant, il est normotendu à 131/81 mmHg, la fréquence cardiaque est irrégulière et oscille entre 130-150/min. A l'auscultation cardiaque, nous retrouvons des b1b2 lointains sans souffle audible; le patient ne présente pas d'œdème des membres inférieurs, pas de turgescence jugulaire ni de reflux hépato-jugulaire. Au niveau pulmonaire, nous retrouvons des râles grossiers bibasaux jusqu'à mi-plage pulmonaire. Sur le plan cardiaque, nous retrouvons une fibrillation auriculaire à réponse ventriculaire rapide. La digoxinémie est légèrement infra-thérapeutique à 0.6 nmol/l. Le patient reçoit donc une dose unique de Digoxine 0.5 mg iv pour contrôle de la fréquence. Nous retenons une décompensation cardiaque dans ce contexte, avec des NT pro BNP à 1414 ng/l et une clinique typique, raison pour laquelle nous introduisons un traitement diurétique iv, relayé per os, avec une évolution favorable. Au bilan biologique, nous mettons en évidence un syndrome inflammatoire avec des leucocytes à 19 G/l et une CRP à 25 mg/l. La radiographie thoracique ne montre pas de foyer infectieux. Un urotube, les antigènes urinaires pour Légionelle et les pneumocoques ainsi que les hémocultures reviennent négatifs. Nous introduisons une antibiothérapie par Rocéphine du 30.01.2020 au 01.02.2020 que nous suspendons par la suite au vu d'une évolution clinique favorable.A noter que compte tenu d'un tabagisme actif et d'une notion d'emphysème visualisé sur le dernier CT, nous répétons cet examen le 05.02.2020 ne révélant pas de péjoration de la maladie. Nous poursuivons le traitement sous Sérétide avec une stabilité clinique et nous vous laissons le soin de réévaluer l'indication au rajout d'un traitement bronchodilatateur. Mr. Y peut regagner son domicile le 06.02.2020 avec un suivi à votre consultation. Mr. Y, patient de 75 ans, est hospitalisé de manière élective pour l'implantation d'un pacemaker DD à gauche et pour l'ablation d'un Reveal. Le geste se déroule sans complication et la radiographie thoracique de contrôle est sans particularité. Les douleurs sont soulagées par une antalgie simple. Le patient rentre à domicile le 18.02.2020. Mr. Y est un patient de 40 ans qui bénéficie d'une incision et drainage d'un abcès péri-anal au bloc opératoire le 07.02.2020. L'intervention se déroule sans complication, les suites sont simples permettant un retour à domicile le 07.02.2020. Mr. Y est un patient de 36 ans qui est hospitalisé en raison d'un paludisme non compliqué à P. falciparum. Le patient, avec antécédent de malaria traitée ambulatoirement en juillet 2015, se présente aux urgences en raison d'états fébriles, de céphalées occipitales bilatérales et de myalgies diffuses au retour d'un voyage au Cameroun du 28.12.2019 au 15.02.2020 (vacances, à Yaoundé), sans prise de prophylaxie anti-malaria. Aux urgences, le bilan biologique retrouve une perturbation modérée des tests hépatiques et une discrète péjoration de la créatinine. Le test rapide de malaria revient positif et le frottis retrouve un P. falciparum avec une parasitémie à 7 ‰. Le traitement de Riamet est débuté aux urgences. L'absence de critères pour un paludisme sévère sur avis infectiologique permet un retour à domicile du patient. La prise de la prophylaxie est indiquée pour les prochains voyages au Cameroun. Mr. Y peut rentrer à domicile en bon état général le 23.02.2020. Mr. Y est un patient de 91 ans, résidant à la maison Bourgeoisiale à Bulle, qui est amené en ambulance suite à une dyspnée importante. Pour rappel, Mr. Y est hospitalisé à Tavel du 11.02.2020 au 13.02.2020 en raison d'un état confusionnel aigu. A son arrivée aux urgences, Mr. Y est tachypnéique. L'ECG met en évidence une tachycardie sinusale à 109 battements par minute avec un BBG complet déjà connu et des extrasystoles déjà répertoriés. Mr. Y ne présente pas de douleurs rétrosternales, pas de toux, pas de douleurs abdominales, ni de vertiges ou de céphalées. Nous réalisons une radiographie du thorax qui montre des signes de surcharge, ainsi qu'un foyer de condensation d'allure infectieux au niveau de l'ile droite. Au vu du tableau clinique respiratoire, un traitement par oxygénothérapie, Rocéphine 2 g en intra-veineux et Klacid 500 mg 2x/j est mis en place, malgré l'absence de syndrome inflammatoire au bilan sanguin. Un traitement diurétique à base de Lasix en intra-veineux est également instauré afin de diminuer la surcharge cardiaque provoquée par le contexte infectieux. A son entrée en gériatrie aiguë, Mr. Y présente une désorientation temporo-spatiale, ainsi qu'une agitation importante, raison pour laquelle nous retenons le diagnostic d'état confusionnel aigu hyperactif dans le contexte infectieux et nous administrons 12,5 g de Quétiapine per os avec une évolution favorable. Une recherche des antigènes urinaires de Legionella et Pneumocoque est demandée, qui revient négative, ce qui nous permet d'arrêter le traitement par Klacid le 18.02.2020. Le bilan biologique met en évidence une insuffisance rénale aiguë pré-rénale AKIN I sur une insuffisance chronique stade G3a selon KDIGO 2013, à 129 umol/l de créatinine. Nous faisons un suivi biologique ainsi qu'un sevrage progressif du traitement diurétique. Par ailleurs, on retrouve une hyperkaliémie à 5.2 mmol/l secondaire à l'insuffisance rénale, qui est corrigée avec du Resonium 15 g, et une hypocalcémie à 2,08 mmol/l d'origine probablement iatrogène (par dilution). Une hypovitaminose D à 14 nmol/l est également retrouvée et traitée par substitution per os. Durant son séjour, Mr. Y participe à des séances de physiothérapie de mobilisation ainsi que de la physiothérapie respiratoire. A sa sortie, son périmètre de marche sans moyen auxiliaire est de 120 mètres et le patient peut gravir 18 marches à l'aide d'une rampe et d'un accompagnement. Mr. Y peut réaliser les transferts de manière autonome sans moyen auxiliaire mais sous surveillance. Sa mesure d’indépendance fonctionnelle totale est évaluée à 88/126 par rapport à 69/126 à son entrée. Sur le plan cognitif, les tests de dépistage effectués le 20.02.2020 montrent un MMS à 15/30 et un test de la montre à 0/7. L'échelle gériatrique de dépression s'élève à 10/15. Au vu d'une évolution clinique favorable, le 21.02.2020, Mr. Y quitte notre service et retourne à la Maison Bourgeoisiale à Bulle avec un suivi régulier à votre consultation. Mr. Y est un patient de 50 ans, adressé par les urgences de Meyriez pour la prise en charge chirurgicale d'une appendicite non compliquée. Le patient présente une douleur en fosse iliaque droite, avec des nausées et un état fébrile non objectivé depuis la veille. Le bilan montre un syndrome inflammatoire et le scanner met en évidence une appendicite non compliquée. Il bénéficie d'une appendicectomie laparoscopique le 09.02.2020 qui se déroule sans complication. Les suites opératoires sont simples permettant un retour à domicile le 11.02.2020. Mr. Y est un patient de 79 ans hospitalisé dans le service de chirurgie en vue d'une résection transurétrale de la vessie par Dr. X dans le contexte d'une tumeur vésicale. L'intervention se déroule sans complication, une sonde vésicale est en place et le patient est sous antibiothérapie par Cefuroxime 500 mg/jour. Sur le plan urologique, l'évolution clinique est favorable, avec retrait de la sonde le 15.02.2020 et arrêt de l'antibiothérapie. La reprise des mictions se fait sans problème. Sur le plan moral, le patient exprime des idées suicidaires scénarisées et un mal-être le 13.02.2020. Après discussion avec Mr. Y, nous proposons un consilium avec Dr. X, psychiatre de liaison. L'entretien a lieu le lendemain, le patient se sent bien mieux sur le plan moral et ressent également quelques regrets quant à ses paroles de la veille. L'entretien se déroule sans encombre et Dr. X ne préconise pas de suivi ambulatoire. Elle propose de poursuivre la prise de Temesta 1 mg/jour au coucher pour l'endormissement. Mr. Y est informé de la possibilité d'un suivi ambulatoire s'il le désire. Devant la bonne évolution globale, le patient peut retourner à domicile le 15.02.2020. Mr. Y, âgé de 63 ans, connu pour une BPCO stade IV D selon Gold et les antécédents susmentionnés, nous est adressé par l'HFR Fribourg pour une réadaptation musculo-squelettique et rééducation à la marche suite à une fracture pertrochantérienne D (chute probablement le 08.11.2019) traitée par réduction ouverte et ostéosynthèse par vis-plaque DHS le 03.12.2019. Sur le plan social, le patient, divorcé, vit à domicile avec une amie. Il est à l'AI. A l'admission, le patient est hémodynamiquement stable et les paramètres vitaux sont dans la norme. Les douleurs sont bien contrôlées par l'antalgie en place. A l'anamnèse par systèmes, le patient ne signale aucune plainte somatique hormis une dyspnée en amélioration depuis quelques jours. Au status, le patient est orienté et peu collaborant. La cicatrice est calme. L'auscultation cardiaque est sans particularité. L'auscultation pulmonaire met en évidence une diminution du murmure respiratoire apical bilatérale, sans bruit surajouté. La force du MID est cotée entre M3-M4 et la sensibilité est conservée.Nous profitons de l'hospitalisation de Mr. Y pour effectuer un bilan de la maladie pulmonaire obstructive chronique connue avec une spirométrie et une gazométrie. Nous adaptons le traitement bronchodilatateur avec Spiolto 2 inhal/jour le matin. Sur le plan nutritionnel, Mr. Y est arrivé de l'HFR Fribourg avec alimentation per os complétée par SNG en raison d'une malnutrition protéino-énergétique sévère (NRS initial à 5/4, rabaissé à 4/7 en réadaptation), d'apports oraux insuffisants (initialement 20% des besoins) et d'une perte de poids non intentionnelle (-8kg en 2.5 mois). Durant son séjour, la sonde s'est déplacée et a été retirée. Les adaptations mises en place via l'enrichissement et le fractionnement des repas, ainsi que la prise de 1 SNO/j, ont permis de couvrir ses besoins à hauteur d'environ 75%. Pour son retour à domicile, nous avons effectué les démarches afin que Mr. Y reçoive des SNO à domicile. Durant son séjour, le patient a bénéficié d'une prise en charge interdisciplinaire avec physiothérapie et ergothérapie. A la sortie, il est indépendant pour les transferts et la marche avec 2 cannes anglaises sur un périmètre de 150 m, limité par la dyspnée. Il peut monter et descendre les escaliers avec 1 canne et la rampe. Après 3 semaines d'hospitalisation, l'évolution est favorable et Mr. Y peut quitter notre service pour rejoindre son domicile, le 30.01.2020, en état général conservé. A la sortie, le patient bénéficiera de séances de physiothérapie à domicile. Les soins à domicile sont activés. Mr. Y, 59 ans, est hospitalisé de manière élective pour une révision de la sonde atriale et un changement du boîtier pacemaker double chambre à droite. La radiographie thoracique de contrôle est sans particularité et le geste se déroule sans complications. Les douleurs sont soulagées par une antalgie simple. Le patient rentre à domicile le 07.02.2020. Mr. Y, 20 ans, en bonne santé habituelle, consulte les urgences le 06.02.2020 en raison de l'apparition d'une dysarthrie avec manque du mot. Depuis 3 jours, il présente par intermittence une dysarthrie avec un manque du mot observé par son amie d'une durée d'environ 30 secondes. Depuis cette nuit, ce trouble s'est accentué et persiste dans le temps avec une impossibilité de former des phrases complètes et une déviation de la bouche vers la gauche. Il affirme avoir dû se tenir la partie gauche du visage pour arriver à parler. Sa maman, elle, ne semble pas inquiète mais semble dire qu'il a l'air plus ralenti que d'habitude. Pas de céphalée, pas de confusion, pas de trouble de vision, pas de traumatisme crânien, pas de vertige, pas de phono-photophobie, pas de nausée-vomissement, pas d'aphasie de compréhension, pas de mouvement tonico-clonique, pas de perte de force, pas de trouble du sommeil, pas de chute, pas d'état fébrile récent, pas d'amnésie des faits. Pas de prise de drogue ou d'alcool selon lui. Pas d'antécédents personnels ou familiaux d'épilepsie ou de migraine (hormis une consultation aux urgences pour suspicion de crise migraineuse inaugurale en 2018). Il décrit des mouvements involontaires au niveau du membre supérieur gauche de type flexion des doigts mais pas de tremblement, non présents au niveau du membre inférieur gauche et pas en rapport avec les moments d'aphasie et qui durent quelques secondes. Il se dit assez stressé, surtout depuis le décès de sa cousine la semaine passée d'un AVP, enterrée il y a 5 jours. Il doit également présenter des examens prochainement. Anamnèse psychiatrique négative. Il travaille comme constructeur métallique. Au status neurologique, le patient est ralenti avec des moments où il a de la peine à trouver les mots, orienté pour les 3 modes. Champs visuels et acuité visuelle préservés, pupilles réactives des deux côtés, oculomotricité normale. Pas de trouble sensitivo-moteur de la face. Audition préservée, Halmagyi sans particularité, voile du palais symétrique, pas de déviation de la luette, SCM fonctionnel, mobilité de la langue préservée. Les réflexes ostéotendineux sont vifs et symétriques, pas de Babinski, sensibilité grossièrement préservée aux 4 membres, pas de perte de force aux 4 membres. Pas de dysmétrie ni d'ataxie, pas de dysdiadococinésie. Barré tenu et symétrique. Romberg négatif et Unterberger normal, marche sans particularité. Le status cardiopulmonaire et digestif est sans particularité. Nous effectuons un laboratoire qui revient aligné et une toxicologie urinaire négative. Nous réalisons un CT-cérébral injecté qui revient dans la norme. Nous demandons l'avis du neurologue de garde (Dr. X) qui propose d'attendre le bilan biologique et de faire une anamnèse psychologique et si tout revient négatif, discuter d'une ponction lombaire à la recherche d'une encéphalite ou d'une IRM pour compléter le bilan. Nous réalisons une IRM cérébrale qui revient également normale et nous hospitalisons le patient pour suite de prise en charge. Après discussion avec les neurologues, nous organisons un EEG qui revient également normal. Un bilan ionique complémentaire est effectué et revient également normal. Mr. Y regagne son domicile le 07.02.2020, sans dysarthrie. Une consultation en neurologie est agendée en ambulatoire le 13.02.2020 chez le Dr. X. Mr. Y, patient âgé de 83 ans, nous est adressé par son médecin traitant en raison d'une suspicion de cholangite (tests hépatiques perturbés, épisode de vomissements alimentaires, épisode de diarrhées, ictère). Pour rappel, Mr. Y est résident à la Maison St-Joseph à Châtel St-Denis et est connu pour une démence avancée ainsi que pour un syndrome métabolique. A son arrivée aux urgences, Mr. Y est fébrile à 39°C, sans foyer apparent et sans douleur abdominale. Le bilan biologique réalisé met en évidence une insuffisance rénale, une légère hypokaliémie, un syndrome inflammatoire avec une CRP à 143 mg/l et une leucocytose à 16.1 g/L, ainsi qu'une cytolyse et une cholestase avec une predominance de la bilirubine conjuguée. Le sédiment urinaire retrouve des leucocytes. La radiographie du thorax ne montre pas de foyer pulmonaire. L'US abdominal retrouve une vésicule biliaire distendue, sans signe d'inflammation. Les voies biliaires sont de calibre normal sans lithiase biliaire. Vu les données clinico-biologiques, nous retenons un sepsis à point de départ indéterminé, raison pour laquelle une antibiothérapie à spectre large par Rocéphine et Flagyl est débutée le 04.02.2020. A son entrée en gériatrie aiguë, Mr. Y est hémodynamiquement stable, les paramètres vitaux sont dans la norme. Le patient ne présente pas de plainte. A l'examen clinique, nous retrouvons des bruits cardiaques réguliers, sans souffle surajouté. Le murmure respiratoire est symétrique, l'abdomen est souple, dépressible, sans défense, ni détente, sensible à la palpation dans la fosse iliaque droite. Les bruits hydro-aériques sont normaux. Les hémocultures identifient un Escherichia coli sensible à la Rocéphine et au Tazobactam, raison pour laquelle le Flagyl est arrêté le 08.02.2020. Le 09.02.2020, l'état général de Mr. Y se péjore avec de nouveau un état fébrile à 38.2°C. Etant donné que le point de départ de l'infection n'a pas été mis en évidence, de nouvelles hémocultures sont prélevées et le Flagyl est repris par voie systémique jusqu'au 11.02.2020. Le bilan sanguin réalisé met en évidence une hypokaliémie, raison pour laquelle nous introduisons un traitement avec KCl 40 mmol/24 heures du 05.02.2020 au 08.02.2020. Une hypernatrémie sévère à 159 mmol/l d'origine iatrogène (hydratation NaCl) est également retrouvée le 09.02.2020, puis traitée par perfusion de glucose 5% 3L/24h avec l'arrêt de l'hydratation.Concernant l'insuffisance rénale, le traitement néphrotoxique est arrêté et le patient est hydraté par perfusion de NaCl 0,9% 1L/24h. Le 12.02.2020, le patient présente une décompensation respiratoire sur surcharge avec une tachypnée à 24/min, des râles crépitants basaux, des oedèmes des membres inférieurs et une sudation profuse. Une gazométrie est essayée et refusée par le patient. L'ECG réalisé montre un QTc élargi et un bloc atrio-ventriculaire de premier degré. La perfusion est arrêtée et un bolus de Lasix 20 mg est administré avec une bonne évolution clinique du patient. Mr. Y participe à des séances de physiothérapie de mobilisation. À sa sortie, son périmètre de marche à l'aide d'un rollator est de 4 mètres. Sa mesure d'indépendance fonctionnelle totale est évaluée à 33/126 (MIF physio : transferts 2/7, déplacement 2/7, escaliers 1/7). Le TUG n'est pas réalisé. Sur le plan cognitif, les tests de dépistage n'ont pas pu être effectués en raison d'un manque de compliance de la part du patient. Le 13.02.2020, Mr. Y regagne la maison St-Joseph à Châtel St-Denis avec des séances de physiothérapie en ambulatoire, ainsi qu'un suivi régulier à votre consultation. Mr. Y, 83 ans, connu pour cardiopathie ischémique avec stenting de la circonflexe en 2018, est hospitalisé pour des douleurs thoraciques oppressives avec dyspnée d'effort le 19.02.2020. Durant la prise en charge initiale par les ambulanciers, le patient reçoit Efient 60 mg, Nifédipine, Liquémine 5000 U bolus. En box, le patient présente pendant les premières heures une persistance de la douleur oppressive thoracique, qui disparaît spontanément par la suite. Nous suspectons en premier lieu des douleurs sur vasospasme devant les modifications ECG pendant l'événement et l'état coronarien stable retrouvé à la coronarographie. Un traitement par Lercanidipine est introduit avec bonne tolérance et l'absence de récidive. Le patient rapporte également des paresthésies et hypoesthésies du membre supérieur gauche ainsi qu'une parésie transitoire du membre inférieur gauche durant quelques heures le 19.02.2020. Nous suspectons un probable accident ischémique transitoire. En effet, le bilan radiologique est dénué de lésion ischémique ou hémorragique. Au vu de l'événement cardiaque concomitant, l'origine est possiblement cardio-embolique. Nous proposons de compléter le bilan par un R-test en ambulatoire, qu'il s'agira de répéter en cas de résultat négatif. Une cause artério-artérielle est moins probable devant l'absence de sténoses au niveau des troncs supra aortiques. Nous préconisons comme prévention neurovasculaire secondaire la poursuite de l'anti-agrégation ainsi que du traitement hypolipémiant. Mr. Y rentre à domicile le 24.02.2020. Nous proposons une consultation de suivi chez son cardiologue traitant, Dr. X, pour le suivi cardiologique et le reste du bilan de probable AIT. Mr. Y consulte les urgences le 01.02.2020 en raison de douleurs thoraciques depuis 4 jours, initialement au niveau du centre du thorax, puis par la suite, irradiant vers le côté gauche puis vers le côté droit. Les douleurs sont respiro-dépendantes avec sensation de dyspnée, pas d'irradiation au niveau du bras gauche ni de la mâchoire. Pas d'état fébrile. Le patient décrit également des douleurs au niveau du mollet gauche apparues en même temps. Pas d'antécédent respiratoire ni cardiaque, pas d'antécédent de thrombose veineuse profonde. Au statut cardiovasculaire, B1B2 sont bien frappés. Le pouls est régulier. Pas de bruit surajouté, pas de turgescence jugulaire. À l'auscultation pulmonaire, le murmure respiratoire est symétrique et régulier sur toutes les plages, sans bruit surajouté. Pas de cyanose. Le statut digestif est sans particularité. Nous effectuons une radiographie de thorax qui montre des signes de possible foyer au niveau basal droit. Le bilan biologique montre des D-dimères augmentés à 3988 ng/ml et une CRP à 218 mg/l. Le reste du laboratoire est dans les limites de la norme. La gazométrie artérielle met en évidence une hypoxémie à 8.6 kPa sans hypercapnie. L'ECG est rassurant, sans signe ischémique. Nous effectuons un angio CT thoracique qui montre une embolie pulmonaire segmentaire antérieure et latérale droite compliquée par une pneumonie nécrosante basale droite. Nous administrons une dose unique de Clexane 100 mg sous-cutané, avec relais par Eliquis 10 mg 2x/j et nous débutons un traitement antibiotique par Rocéphine 2 g iv. Mr. Y est hospitalisé pour la suite de la prise en charge. L'évolution est favorable avec une diminution progressive des douleurs et de la dyspnée. La Rocéphine est relayée par la Co-Amoxicilline 1 g 3x/j pour une durée totale de 10 jours de traitement. La posologie de l'Eliquis sera à adapter après 7 jours (expliqué au patient) et poursuivie pendant 3 mois. Nous demandons également un consilium angiologique qui met en évidence une thrombose veineuse profonde au niveau du mollet gauche. Nous proposons une contention élastique par bandes à relayer par contention élastique classe 2 jusqu'au genou à gauche du lever au coucher. Le prochain contrôle angiologique est prévu le 6 mai 2020. En raison de l'évolution favorable, Mr. Y peut regagner son domicile le 06.02.2020. Mr. Y est un patient de 92 ans qui est admis en réhabilitation gériatrique pour la suite de sa prise en charge. Pour rappel, Mr. Y est hospitalisé dans le service de gériatrie aiguë du 30.12.2019 au 10.01.2020 pour une décompensation cardiaque globale à prédominance gauche puis réadmis du 16.01.2020 au 22.01.2020 pour une pneumonie basale droite avec une évolution clinique plutôt stable. Sur le plan social, Mr. Y vit avec son épouse dans un appartement. À son admission, au vu d'une fonction rénale déjà perturbée, nous poursuivons le suivi de l'insuffisance rénale qui s'est acutisée probablement dans le contexte d'une déshydratation. Les valeurs se stabilisent après réhydratation et nous vous laissons le soin de procéder à un contrôle biologique de la fonction rénale à votre consultation. Durant son séjour, Mr. Y participe à des séances de physiothérapie de mobilisation. À sa sortie, son périmètre de marche à l'aide du rollator est de 140 mètres et le patient peut gravir 18 marches d'escalier à l'aide de 2 rampes. Sa mesure d'indépendance fonctionnelle est évaluée à 71/126 (MIF physio : transferts 6/7, déplacements 5/7, escaliers 5/7). Le TUG se réalise en 20.44 secondes. Au vu du contexte social difficile et de l'autonomie compromise de Mr. Y, et ce malgré une prise en charge complexe, un placement au Home de Saint-Joseph à Châtel-St-Denis est décidé avec l'ensemble de la famille. Le 03.02.2020, Mr. Y reste hospitalisé au sein de l'HFR bien que sa prise en charge spécifique par notre service soit maintenant terminée. Il en résulte un séjour de reclassement et vous recevrez à sa fin un simple courrier complémentaire vous informant que le patient a quitté le service. Le courrier contiendra uniquement les éventuelles notes de suite et une copie de l'ordonnance des médicaments à la sortie. Mr. Y est hospitalisé aux soins intensifs après un bypass gastrique par laparoscopie le 03.02.2020. Ce patient de 30 ans bénéficie de l'opération susmentionnée dans un contexte d'obésité de grade III. L'intervention ne présente pas de complication chirurgicale ni anesthésique. L'antalgie per et post-opératoire est bien contrôlée, sans opiacés. Le patient est au bénéfice dès la première nuit de sa CPAP personnelle. L'alimentation est réintroduite selon le protocole à J1 avec une bonne tolérance.L'évolution post-opératoire immédiate est favorable et le patient est transféré en chirurgie pour la suite de la prise en charge. Mr. Y est un patient de 30 ans, connu pour une obésité morbide de grade III ainsi qu'un syndrome des apnées obstructives du sommeil appareillé, qui est hospitalisé pour la réalisation d'un bypass gastrique par laparoscopie le 03.02.2020. L'intervention se déroule sans complication et le patient est surveillé une nuit aux soins intensifs durant laquelle il est mis au bénéfice de sa CPAP personnelle. Les suites de son séjour sont marquées par une évolution favorable avec un retour de transit permettant un retour à domicile le 06.02.2020. Mr. Y sera revu à la consultation du Dr. X le 10.03.2020. Le traitement de Clexane 60mg est à maintenir pour 3 semaines et le traitement de Pantozol 40mg pour 8 semaines. Mr. Y, 70 ans, est admis aux soins intensifs pour une insuffisance respiratoire globale sur épanchement pleural bilatéral d'origine indéterminée le 13.02.2020. Ce patient, connu pour une maladie de Waldenström, consulte pour une dyspnée associée à une toux sans état fébrile associé aux urgences de l'hôpital de Riaz le 25.01.2020. Le bilan par angio-CT thoracique permet d'exclure une embolie pulmonaire et met en évidence un épanchement pleural bilatéral, investigué par ponction pleurale dont les résultats montrent un exsudat d'origine indéterminée (retrait de 100-300 ml le 26.01). L'échocardiographie ne montre pas d'élément en faveur d'une origine cardiaque, le NT-proBNP est dans la norme. En absence d'argument en faveur d'un processus infectieux, le traitement par ceftriaxone est arrêté après 48 heures. L'évolution clinique est caractérisée par l'apparition d'une insuffisance respiratoire globale nécessitant son transfert aux soins intensifs de l'HFR. L'insuffisance respiratoire globale est attribuée aux épanchements pleuraux importants. À l'arrivée du patient aux soins intensifs, de la ventilation non invasive est débutée, puis des thoracentèses bilatérales sont effectuées permettant le retrait de 3400 ml de liquide pleural exsudatif. Les analyses microbiologiques et cytologiques sont en cours. Une étiologie médicamenteuse au vu de la temporalité suite à l'administration du rituximab et ribomustin doit être discutée avec l'oncologue traitant. Par la suite, le patient présente une nette amélioration de son état respiratoire, permettant un transfert à l'hôpital de Riaz le 14.02.2020. Mr. Y, connu pour une tuméfaction et des douleurs au niveau de la face médiale de la cuisse après une angioplastie et pose de stent de l'AFS gauche, se présente aux urgences pour un contrôle électif. Au vu de l'évolution clinico-biologique favorable, le bilan est complété par une sonographie et une angio-CT. On retrouve une collection suspecte à proximité du stent. On suspecte une infection et l'indication à une révision chirurgicale est posée. Au vu de l'absence de sepsis ou de saignement actif, une antibiothérapie est débutée en absence de capacité opératoire. En per opératoire, on retrouve une collection purulente avec des vaisseaux intacts. Les prélèvements montrent la présence de S. aureus. Après discussion avec nos collègues infectiologues, une poursuite de l'antibiothérapie pour 14 jours est discutée. Au vu de l'évolution favorable, Mr. Y peut rentrer à domicile le 08.02.2020 en bon état général avec des plaies calmes. Il sera revu à la consultation d'angiologie le lundi 17 février 2020 à 15h15 (Dr. X) et dans 4 semaines en chirurgie vasculaire (Dr. X) pour un contrôle post-opératoire. Mr. Y est un patient de 72 ans qui bénéficie d'une thoracoscopie gauche avec thymectomie le 20.02.2020 dans le cadre d'un nodule médiastinal pré-cardiaque gauche dans un contexte d'antécédents d'un lymphome, actuellement en rémission. L'intervention se déroule sans complication, les suites post-opératoires sont favorables permettant un retour à domicile le 22.02.2020. Mr. Y est un patient de 77 ans, connu pour les antécédents et co-morbidités suscités, notamment pour de multiples résections de tumeurs papillaires de la vessie. Une cystoscopie est effectuée au cabinet du Dr. X, mettant en évidence une récidive de tumeurs papillaires. L'indication à une résection transurétrale de la vessie est retenue. L'intervention se déroule sans complication sous rachi-anesthésie le 05.02.2020, sous antibioprophylaxie par Cefuroxime 1,5 g iv, puis 500 mg per-os/jour jusqu'au 07.02.2020. Les suites opératoires sont simples, le patient reste afébrile et ne présente pas de douleur durant son séjour. La sonde urinaire est retirée le 07.02.2020, avec bonne reprise des mictions, confirmée par bladder scanner. Le 07.02.2020, Mr. Y peut retourner à domicile. Mr. Y, patient de 78 ans, connu notamment pour une cardiopathie ischémique, un antécédent d’AVC en 2018 et un diabète insulino-requérant, est hospitalisé dans un contexte d'AIT sylvien G. Pour rappel, il présente le 27.01.2020, alors qu'il est en train de prendre son petit-déjeuner, une parésie brachio-crurale droite avec dysarthrie de quelques minutes selon transmissions ambulancières, 20 minutes selon le patient. Son amie a constaté qu'il avait de la difficulté à utiliser son membre supérieur droit. Il s'est rendu à la douche et décrit l'apparition d'une faiblesse du membre inférieur droit puis des deux membres inférieurs. Il présente également des céphalées fronto-pariéto-occipitales droites depuis 2 à 3 jours. À son arrivée aux urgences, le status neurologique montre une asymétrie faciale avec chute de la commissure labiale droite au repos. Le CT cérébral ne révèle pas de lésion ischémique ou hémorragique récente. L’IRM cérébrale ne montre pas de lésion ischémique aiguë mais une augmentation des microbleeds de localisation lobaire et à prédominance postérieure. Le patient est hospitalisé en lit monitoré pour une surveillance neurologique, après avoir bénéficié d’une charge en Aspirine, puis transféré en lit non-monitoré pour la suite de la prise en charge. Sur le plan étiologique, nous évoquons une origine cardio-embolique vs. microangiopathique malgré l'anticoagulation par Eliquis dans le contexte d'une FA et une FeVG abaissée à 25-35%. L'IRM cérébrale rapporte une majoration des microbleeds attribuée à une angiopathie amyloïde, en association avec un risque de chute élevé, une fermeture de l'auricule est décidée en accord avec nos collègues cardiologues. La fermeture de l'auricule est prévue pour le 10.02.2020. Dans l'intervalle, l'Eliquis est repris à dose thérapeutique et l'Aspirine est arrêtée. En raison d’une valeur de LDL au-dessus des cibles et d’une notion d’intolérance aux statines, un traitement d'Ezetimib est introduit. Nous vous proposons d'effectuer un bilan lipidique ainsi que des transaminases à 1 mois avec adaptation du traitement en fonction (cible LDL < 1.4 mmol/l). Du point de vue neuropsychologique, le bilan montre une atteinte compatible avec une origine vasculaire ainsi que des troubles cognitifs globalement stables depuis 2018. À noter également la présence d'un anévrisme de 3 mm de l'artère communicante antérieure pour lequel les neurochirurgiens proposent une consultation à distance, prévue le 05.05.2020. Du point de vue diabétique, le patient présente une HbA1c à 8.3%. Le traitement a été récemment modifié en ambulatoire avec introduction d'une insulinothérapie en raison d'un déséquilibre hyperglycémique. Le suivi des glycémies montre un profil hyperglycémique pour lequel nous proposons un suivi ambulatoire rapproché afin d'évaluer la majoration du traitement.Le patient se plaint de céphalées compressives avec désorientation au réveil, nous mettons en suspend le Lyrica, avec légère amélioration des symptômes. L'indication au traitement pourra être réévaluée dans le décours en fonction de la symptomatologie. Un dépistage pour un syndrome d'apnée du sommeil est proposé en cas de réagravation. La conduite de véhicule automobile est contre-indiquée d'un point de vue neuropsychologique. Une consultation neurovasculaire de contrôle est prévue à 3 mois. Du point de vue social, le patient a séjourné 3 mois à la Providence avant de rentrer à domicile avec de nombreuses adaptations qui avaient été alors réalisées. La situation à domicile étant actuellement compliquée, avec un gros investissement de la part de l'amie notamment, nous proposons de rediscuter d'un placement et majorons l'aide à domicile. L'évolution clinique est favorable avec un statut neurologique somatique de sortie normal. Dr. X rentre à domicile le 05.02.2020. Mr. Y, âgé de 80 ans, connu pour une maladie de Parkinson ainsi qu'une HTA, nous est adressé par l'HFR Fribourg pour une réadaptation musculo-squelettique et rééducation à la marche suite à une fracture diaphysaire du fémur droit traitée par réduction fermée et ostéosynthèse par enclouage centro-médullaire antégrade LFN, dans le contexte d'un AVP le 17.01.2020. Sur le plan social, le patient vit avec son épouse à domicile. Il est à la retraite. À l'admission, le patient est hémodynamiquement stable et les paramètres vitaux sont dans la norme. Les douleurs sont bien contrôlées par l'antalgie en place. Le patient signale des vertiges lors de changements rapides de posture, déjà connus, et des douleurs à l'épaule gauche. Présence d'un trouble du sommeil dont une difficulté à s'endormir ainsi que des réveils répétitifs. Au statut, le patient est orienté et collaborant. La cicatrice est calme, un large hématome avec tuméfaction est présent au niveau du creux poplité ainsi qu'en regard de la cuisse médiale qui évolue favorablement. La flexion de la hanche droite est de 70° en passif. La force du quadriceps D est cotée à M3 et la sensibilité est conservée. À l'examen neurologique, pas de trouble sensitivo-moteur grossier des membres inférieurs. Le patient est indépendant à la marche sur un périmètre limité avec un tintébin, légère instabilité posturale et trouble de l'équilibre. Pas de tremblement au repos, pas de rigidité clinique, pas de bradykinésie. Hypomimie faciale. L'auscultation cardiaque met en évidence un souffle systolique fusiforme à 3/6 avec p.m. au foyer aortique. Une brève évaluation neuropsychologique a mis en évidence une atteinte exécutive, de légères difficultés visuo-spatiales et des difficultés d'initiation motrice à la parole et dans des gestes. Le MMSE est à 27/30. Les légères difficultés objectivées sont compatibles avec la maladie de Parkinson connue. Durant son séjour, le patient a bénéficié d'une prise en charge interdisciplinaire avec physiothérapie et ergothérapie. À la sortie, il est indépendant pour les transferts et la marche avec un tintébin ou 2 cannes anglaises sur un périmètre de 60 m. Il peut monter/descendre environ 10 marches d'escaliers avec 1 canne et la rampe. Les amplitudes articulaires montrent une flexion/extension de la hanche D à 90-10-0. La force du quadriceps D est cotée à M3. Après 2 semaines d'hospitalisation, l'évolution est favorable et Mr. Y peut quitter notre service pour rejoindre son domicile, le 07.02.2020, en état général conservé. À la sortie, le patient bénéficiera de séances de physiothérapie en ambulatoire. Les soins à domicile sont activés notamment pour le suivi de la plaie malléolaire. Mr. Y, âgé de 83 ans, est hospitalisé à l'HFR Riaz le 18.01.2020 en raison d'une détresse respiratoire sur pneumonie bibasale. Le patient présente un état fébrile avec vomissements et diarrhées, accompagnés d'une toux chronique. Un scanner thoraco-abdominal est réalisé, mettant en évidence des foyers bibasaux avec épanchement pleural gauche, toutefois sans signes de colite ou d'autre anomalie à l'étage abdominal. Une antibiothérapie par Ceftriaxone et Clarithromycine est instaurée avec oxygénothérapie et bronchodilatateurs. L'évolution clinique est marquée par un choc septique sur pneumonie par broncho-aspiration avec insuffisance respiratoire globale le 20.01.2020, compliquée d'un iléus paralytique, motivant un transfert aux soins intensifs, avec séjour jusqu'au 03.02.2020. Un élargissement du spectre antibiotique par Pipéracilline/Tazobactam est ainsi motivé, avec majoration des corticostéroïdes à dose de stress et un soutien transitoire aminergique. En raison d'une péjoration respiratoire avec broncho-aspirations à répétition, une intubation est nécessaire avec ventilation mécanique transitoire. Sur identification d'un germe à E. coli ESBL, avec plages pulmonaires évoquant des nécroses, l'antibiothérapie est remplacée par du Meropenem, pour une durée totale de 19 jours. L'évolution clinico-biologique est favorable, avec sevrage progressif des bronchodilatateurs et de l'oxygénothérapie. L'iléus paralytique est traité de manière conservatrice avec hydratation, mise à jeun et pose de sonde nasogastrique. Sur absence de saut de calibre et la persistance clinique de l'iléus clinique, un traitement par gastrographine permet une reprise du transit. À savoir qu'un traitement par Neostigmine, Métoclopramide, Erythromycine et Dompéridone se révèle non concluant. Une alimentation parentérale introduite est de même débutée, suivie par un relais entéral puis oral dès amélioration clinique. Des troubles de la déglutition avec fausses routes sont de même constatés avec mise en évidence d'une lésion fibrineuse de la corde vocale droite consécutive à l'intubation. Selon avis ORL, un traitement par IPP à dose majorée est proposé durant 3 semaines, suivi d'une reprise de la posologie habituelle, avec régime adapté transitoire et suivi en physiothérapie et phoniatrie. L'évolution clinique est favorable, avec résolution progressive des troubles de la déglutition et reprise d'un régime normal. Mr. Y est reclassé le 11.02.2020 dans l'atteinte d'une réadaptation pulmonaire à l'HFR Billens. Mr. Y, 83 ans, est admis aux soins intensifs pour un choc septique sur pneumonie par broncho-aspiration à E. coli ESBL avec insuffisance respiratoire globale, compliquée d'un iléus paralytique. Ce patient est hospitalisé à Riaz le 18.01.2020 en raison d'une détresse respiratoire dans un contexte de pneumonie bibasale. Depuis la veille, il présente des vomissements et des diarrhées. Un scanner thoraco-abdominal est réalisé et met en évidence des foyers bibasaux avec épanchement pleural gauche, toutefois sans signes de colite ou d'anomalie au niveau abdominal. Un traitement par antibiothérapie est instauré avec de l'oxygénothérapie, des aérosols et de la physiothérapie respiratoire. L'évolution clinique en médecine est marquée par l'apparition d'un iléus paralytique et d'un choc septique le 20.01.2020 motivant son transfert aux soins intensifs. Le choc septique nécessite un élargissement du spectre antibiotique par pipéracilline/tazobactam, une majoration des corticostéroïdes à dose de stress et un soutien transitoire aminergique. L'origine du choc retenue est la pneumonie d'aspiration, versus l'iléus avec translocation digestive. Au vue d'une péjoration respiratoire avec des broncho-aspirations à répétition, le patient est intubé le 21.01. avec ventilation mécanique jusqu'au 24.01.2020.Les prélèvements mettent en évidence un E.coli ESBL dans les sécrétions bronchiques, et on note une persistance de l'état fébrile et du syndrome inflammatoire. Dans ce contexte, l'antibiothérapie est changée pour du Meropenem le 23.01. avec par la suite une évolution lentement favorable. L'iléus paralytique est traité de manière conservatrice avec hydratation, mise à jeun et mise d'une sonde nasogastrique en déclive. Vu l'absence de saut de calibre et la persistance de l'iléus clinique, nous introduisons la Neostigmine et le métoclopramide. Devant la persistance de l'iléus, le traitement procinétique est relayé par Erythromycine et Dompéridone le 27.01, sans succès. Nous administrons encore de la gastrographine le 30.01 avec un effet favorable et une reprise du transit dès le 31.01. Une alimentation parentérale introduite dans le cadre de l'iléus est remplacée par une alimentation entérale dès le 31.01. Nous notons des troubles de la déglutition avec fausses routes, un avis ORL demandé montre une lésion fibrineuse de la corde vocale droite consécutive à l'intubation. Il propose un traitement par IPP pendant 6 semaines et un suivi à la consultation d'ORL dans 2 semaines, adjoint de physiothérapie et de phoniatrie. Au vu de l'évolution favorable, nous vous transférons le patient pour la suite de la prise en charge le 03.02.2020. Mr. Y est hospitalisé pour échec de prise en charge ambulatoire antalgique. En effet, dans le contexte d'un carcinome épidermoïde de l'hypopharynx multimétastatique au niveau hépatique et osseux, le patient présente des douleurs chroniques importantes. Une mise en place d'une PCA a été tentée à domicile avec Voltigo mais celle-ci s'est révélée insuffisante. Nous majorons le traitement antalgique à plusieurs reprises sans arriver à une couverture satisfaisante. Nos collègues anesthésistes n'ont plus de propositions concernant l'antalgie et proposent un relais avec l'équipe des soins palliatifs. Après discussion avec le patient et son épouse, un transfert à la Villa St-François est décidé. Une modification de l'antalgie est effectuée avec l'aide de nos collègues en soins palliatifs, permettant une stabilisation de la symptomatologie. Mr. Y est hospitalisé suite à une pancolite sévère évocatrice d'une maladie de Crohn. Pour rappel, vous l'adressez aux urgences en raison de diarrhées fébriles depuis le 22.01.2020 sans amélioration malgré 3 cures d'antibiotique (Bactrim, Clarithromycine et Azithromycine). Les coprocultures en ambulatoire sont négatives. Un CT abdominal effectué le 01.02.2020 montrait une pancolite. Le patient présente une baisse d'état général dans ce contexte et un état fébrile persistant depuis le début des diarrhées. Au laboratoire, nous notons un syndrome inflammatoire et au statut digestif, les coprocultures à la recherche de Clostridium sont revenues toutes négatives. Le patient est mis sous traitement empirique par Ceftriaxone et Metronidazole. Après la discussion avec les infectiologues, le même traitement est poursuivi. La recherche de HIV, CMV, Norovirus, Adénovirus revient également négative, tout comme des parasites. Finalement, une colonoscopie montre un aspect endoscopique et la disposition géographique de lésions ulcéreuses profondes évoquent en premier lieu une maladie de Crohn, raison pour laquelle les gastroentérologues proposent une corticothérapie à haute dose (Solumedrol 125 mg iv durant 3 jours) puis Prednisone 60 mg à dosage dégressif de 10 mg par semaine. Suite à ce traitement, l'évolution est favorable avec résolution des symptômes. Une perturbation des tests hépatiques est remarquée et dans ce contexte, nous effectuons un ultrason abdominal qui montre une hépatomégalie sans autre anomalie. Nous vous laissons le soin de refaire un bilan hépatique de contrôle à distance. Au vu de l'évolution clinique favorable, Mr. Y peut regagner son domicile le 21.02.2020 avec un contrôle gastroentérologique le 06.03.2020. Mr. Y présente un pouce à ressaut symptomatique à D. L'indication pour une cure de pouce à ressaut est donnée. Le patient est informé du déroulement de l'intervention ainsi que des risques et des bénéfices liés à celle-ci. Il nous donne son accord oral et signé. L'intervention est prévue en ambulatoire le 05.03.2020. Le patient sera encore vu par mes collègues du service d'anesthésie pour la consultation pré-anesthésique. Mr. Y, 23 ans, consulte les urgences le 06.02.2020 pour hématémèse. Le patient a déjà consulté les urgences le 04.02.2020 pour un syndrome grippal. Vers 04h00 le matin du 06.02.2020, le patient présente un épisode de vomissement bilieux et sanguinolant (environ 100-200 ml) accompagné de nausées depuis 13h00 la veille surtout en position couchée. Il y a 2 jours, il a eu un épisode d'hémoptysie (filet de sang mélangé à de la salive). Il a pris du Dafalgan 1 g 3x par jour, Pretuval 1 cpr 1x par jour, Nitux 2x dans la nuit. Il présente une asthénie avec myalgies diffuses, pas de fièvre/frisson, pas de douleur rétrosternale, toux sèche actuellement, pas de dyspnée, obstruction nasale, odynophagie sans dysphagie, otalgie des deux côtés. Inappétence, nausée avec un épisode de vomissement, douleurs abdominales à gauche irradiant au niveau de l'oesophage, à 4/10 actuellement (7/10 ce matin à 04h00), de type chaleur/pression/serrement (difficilement descriptibles). Douleurs soulagées par la position debout, l'inspiration et péjorées en position couchée. Présence également de selles molles depuis ce matin, pas de sang, couleur beige-vert (couleur différente, pas noire), pas d'odeur nauséabonde, pas de plainte urinaire. Céphalées frontales irradiant à la nuque depuis 4 jours à 5/10, de type serrement, non soulagées actuellement par la prise médicamenteuse, pas de trouble de la vision, pas de photophobie ou phonophobie, pas de trouble de la sensibilité, pas de paresthésie, pas de perte de force. Pas d'alcool, pas de tabac, pas de drogue. Au statut d'entrée, au niveau ORL, les tympans sont calmes des deux côtés, le fond de gorge est érythémateux sans hypertrophie des amygdales ni exsudat ni atteinte de la muqueuse du voile du palais. Notons des adénopathies cervicales palpables à gauche. Sur le plan cardiovasculaire, B1B2 sont bien frappés, sans souffle cardiaque. Les pouls périphériques sont palpables aux 4 membres. Le rythme cardiaque est régulier. A l'auscultation pulmonaire, le murmure vésiculaire est symétrique, sans bruit surajouté. Au statut digestif, l'abdomen est souple mais douloureux à la palpation de l'hypochondre droit et au niveau épigastrique, sans défense ni détente. Les bruits abdominaux sont normaux en fréquence et en tonalité. Les loges rénales sont souples et indolores. Le statut neurologique est sans particularité. Au vu de la symptomatologie, nous retenons le diagnostic d'hématémèse sur syndrome de Mallory-Weiss, pour lequel nous prenons contact avec la gastroentérologue de garde qui propose d'organiser une OGD le 07.02.2020. Nous prenons également l'avis du chirurgien de garde (Dr. X) qui propose la pose d'une SNG (refusée par le patient malgré les explications de l'équipe médicale). Nous complétons le bilan radiologique avec un angio CT thoracique (à la recherche d'une hémorragie alvéolaire) qui revient normal. Pendant la surveillance en lit d'observation aux urgences, nous ne mettons pas en évidence de récidive de saignement hormis un épistaxis gauche. Le patient est transféré le 07.02.2020 vers l'HFR Fribourg pour la réalisation d'une OGD qui revient également normale. Mr. Y rentre à domicile le 07.02.2020 et vous reconsultera en cas de besoin. Nous lui recommandons de se présenter aux urgences en cas de récidive de saignement.Mr. Y est un patient de 66 ans qui se présente ce jour au cabinet du Dr. X pour un contrôle post-RTUV avec macrohématurie post-opératoire. Lors du bilan sanguin, une anémie importante est mise en évidence et le patient est transféré à l'Hôpital cantonal de Fribourg. À noter que le patient a pris une importante quantité d'anti-inflammatoires non stéroïdiens et qu'il signale également quelques épisodes d'hématochézie depuis plusieurs jours. Nous transfusons deux culots érythrocytaires et le patient bénéficie d'une OGD et colonoscopie le 31.01.2020 montrant une diverticulose colique étendue ainsi qu'une petite lésion de Mallory Weiss. L'évolution clinique et biologique est favorable avec absence d'extériorisation et une valeur d'hémoglobine qui reste stable. Le patient peut regagner son domicile le 01.02.2020. Mr. Y, 74 ans, a été admis aux soins intensifs pour suspicion d'AVC ischémique mineur du territoire sylvien superficiel gauche d'origine indéterminée le 28.02.2020. Ce patient, connu pour une fibrillation auriculaire anticoagulée par Rivaroxaban, présente le soir du 28.02.2020 un épisode de ptose labiale droite avec dysarthrie, spontanément résolutif, objectivé par son épouse, d'une durée d'environ 30 minutes. À l'admission, le score NIHSS était à 0 point. Le bilan radiologique ne montre pas d'hypodensité pour une lésion ischémique aiguë. Une origine artério-artérielle est probable vu la présence d'une sténose significative au départ de l'artère carotide interne droite et de la partie supra-clinoïdienne de l'artère carotide interne gauche. Une origine cardioembolique paraît improbable, mais une échocardiographie sera effectuée. Par ailleurs, le patient bénéficiera d'une IRM cérébrale et d'un duplex des vaisseaux pré-cérébraux durant son séjour à l'hôpital. Une charge d'aspirine a été administrée. L'activité anti-Xa était dans l'intervalle thérapeutique confirmant une bonne adhérence au Rivaroxaban. Au vu d'une insuffisance rénale aiguë fonctionnelle, le rivaroxaban a été relayé par héparine thérapeutique dès le 29.02.2020. Une asymétrie des cordes vocales en défaveur du côté droit a été découverte fortuitement au CT-scan. L'examen ORL simple est sans particularité. Nous laissons le soin aux collègues de médecine interne d'organiser une consultation ORL avant la sortie. Le patient a été transféré dans l'unité stroke sans monitoring le 01.03.2020. Mr. Y, âgé de 54 ans, connu pour les antécédents susmentionnés, nous est adressé par l'HFR Riaz pour réadaptation musculo-squelettique et rééducation à la marche suite à un accident de travail entraînant de multiples fractures le 11.12.2019. Sur le plan social, le patient est divorcé et père de deux enfants. Il vit seul à domicile. Il travaille à 100% dans la métallurgie et la récupération des matériaux de chemin de fer. À l'admission, il est hémodynamiquement stable et les paramètres vitaux sont dans la norme. Les douleurs sont bien contrôlées par l'antalgie en place. Au status, le patient est orienté et collaborant. Les cicatrices sont calmes. La flexion/extension du genou gauche est de 70°-10°-0° en actif et 75°-5°-0 en passif. La cheville gauche présente une flexion plantaire/flexion dorsale en actif assisté 5°/0°/5°. Il est limité par les douleurs. La force du membre inférieur droit est cotée 5/5. Le membre inférieur gauche : le psoas est coté à 3/5, le quadriceps à 3/5 et l'ischio-jambier à 2/5. La sensibilité est conservée au niveau des membres inférieurs, mais une hyposensibilité au niveau du pouce et index de la main droite. Durant son séjour, il a bénéficié d'un suivi régulier au CHUV où il est suivi par le Dr. X (chirurgien spécialiste de la main) et Dr. X (chirurgien orthopédiste). Lors du dernier contrôle du 29.02.2020, Dr. X nous a conseillé l'augmentation de la charge de 10-15 kg/semaine. Il a bénéficié d'une prise en charge interdisciplinaire avec physiothérapie et ergothérapie. Il a noté une nette amélioration de la sensibilité du pouce et de l'index de la main droite. Par contre, la fonction de la pince entre ces deux doigts reste déficitaire, mais nous notons une amélioration constante. Après 5 semaines d'hospitalisation, Mr. Y a parcouru 400 m avec une canne anglaise et canne axillaire en sécurité, il respecte la charge partielle. Il monte les escaliers de 20 marches avec une canne axillaire. À la sortie, il est indépendant pour les transferts et la marche avec les cannes anglaises, en respectant la décharge. Les amplitudes articulaires montrent une flexion/extension du genou gauche à 90°-5°-0° en actif et 100°-0°-0° en passif. Les amplitudes articulaires montrent une flexion/extension plantaire de la cheville gauche à 25°-0°-0° en actif et 30° en passif avec persistance d'œdème localement. Les amplitudes articulaires montrent une flexion/extension du coude droit à 150°-5°-0° en actif. La force au niveau du membre inférieur droit est cotée 5/5. Pour le membre inférieur gauche, le psoas, le quadriceps et l'ischio-jambier sont cotés 4/5. Après 5 semaines d'hospitalisation, l'évolution est relativement favorable et Mr. Y peut quitter notre service pour rejoindre son domicile, le 13.02.2020, en état général conservé. À la sortie, le patient bénéficiera de séances de physiothérapie/ergothérapie en ambulatoire. Les soins à domicile sont activés. Mr. Y, 53 ans, est admis aux soins intensifs (SIB) pour une insuffisance cardiaque aiguë sur chronique sévère d'origine toxique. Le patient se présente aux urgences de Riaz en raison d'une dyspnée de stade NYHA IV évoluant depuis environ 1 mois, avec une surcharge volémique en péjoration. Le bilan retrouve une insuffisance cardiaque sévère en péjoration avec une FEVG estimée à 15%, attribuée au contexte d'une consommation active de cannabis et d'amphétamines inhalées (Crystal-Meth). Il s'agit d'une récidive, le patient ayant déjà présenté la même symptomatique en octobre 2019. Un CT thoracique permet d'exclure une embolie pulmonaire. Un traitement inotrope par Dobutamine associé à des diurétiques de l'anse ainsi qu'une ventilation non invasive est initié le 08.02.2020. L'évolution est favorable, permettant un sevrage progressif de la Dobutamine le 10.02.2020 et une reprise du bêta-bloqueur le 11.02.2020. Au vu de la symptomatologie, une implantation d'un pacemaker pour une thérapie de resynchronisation serait à discuter, mais au vu de la situation globale et du manque de compliance du patient, ainsi que de la consommation active de substances, nous ne l'envisageons pas dans un premier temps. Un séjour de réhabilitation cardiovasculaire a été organisé à la suite de la précédente hospitalisation en octobre 2019, mais la convocation du patient a été mise en suspens pour des raisons administratives. Nous recommandons une prise de contact avec le médecin cantonal vaudois afin d'obtenir une garantie de prise en charge pour le séjour de réadaptation, si le patient souhaite s'y conformer. Sur le plan addictologique, le patient ne présente pas de syndrome de sevrage et ne souhaite pas de suivi. Le patient est transféré le 11.02.2020 en service de médecine pour suite de prise en charge. Mr. Y, 53 ans, se présente aux urgences de Riaz pour une dyspnée et asthénie en péjoration depuis un mois. Ce patient cardiopathe connu est consommateur de métamphétamines inhalées. En fin d'année, il reprend sa consommation et constate une péjoration progressive de son état avec une dyspnée NYHA IV, une asthénie sévère associée à des crampes abdominales. Au vu d'une décompensation cardiaque sévère, le patient est hospitalisé aux soins intensifs, où il bénéficie d'un soutien aminergique transitoire, de la réintroduction progressive de son traitement de l'insuffisance cardiaque et d'oxygénothérapie à haut débit.Une échocardiographie met en évidence une fraction d'éjection très abaissée à 15% que nous attribuons à une péjoration de la fonction dans le cadre de la reprise de consommation de toxiques. En accord avec nos collègues cardiologues, nous optimisons le traitement médicamenteux et planifions un programme de réhabilitation cardiovasculaire. Une échocardiographie de contrôle sera à prévoir à 6 semaines. Sur le plan addictologique, le patient ne souhaite pas de suivi. Il reste néanmoins ouvert à une prise en charge psychiatrique ambulatoire qui sera à organiser après sa réhabilitation. Le patient ne déclare aucune consommation depuis plus d'un mois, situation qu'il souhaite pérenniser à l'issue de cette hospitalisation. Le patient quitte notre service le 18.02.2020 pour une réhabilitation cardiovasculaire stationnaire à Billens. Mr. Y, 44 ans, est admis aux soins intensifs pour un STEMI inférieur sur occlusion aiguë de la coronaire droite moyenne le 07.02.2020. Ce patient présente un angor instable depuis le 05.02 avec des douleurs thoraciques typiques à l'effort, qui sont devenues constantes le 07.02 motivant une consultation médicale. Il arrive aux urgences par son propre moyen. L'ECG montre un sus-décalage au territoire inférieur et des enzymes cardiaques augmentés. La coronarographie effectuée en urgence montre une occlusion aiguë de la coronaire droite moyenne qui est recanalisée et stentée avec un stent actif. La fonction systolique VG est discrètement abaissée à 48% (hypokinésie inférieure). L'échocardiographie transthoracique montre une bonne fonction systolique avec FEVG à 50-60%. Le pic des CK s'est élevé à 1176 U/I. Une double antiagrégation par aspirine et Prasugrel est introduite à poursuivre pendant une année, puis l'aspirine seule à vie. De l'Atorvastatine est également débutée en prévention secondaire. Du Metoprolol et du Lisinopril sont introduits, à titrer selon tolérance. Mr. Y bénéficiera d'une réadaptation cardiaque, à organiser en ambulatoire. Mr. Y présente un trouble de l'adaptation secondaire à un stress socio-professionnel important. Il souhaite avoir un suivi psychologique (psychologue de cardiologie, Mme. Y). Mr. Y est transféré le 08.02.2020 dans le service de médecine interne à l'hôpital intercantonal de la Broye à Payerne. Mr. Y, en bonne santé habituelle, connu pour des lombalgies chroniques, est hospitalisé pour une lombosciatalgie déficitaire au niveau L5 gauche atraumatique depuis le 10.02.2020. Le patient présente une acutisation des douleurs depuis 3 semaines, ce qui avait motivé la réalisation d'une IRM lombaire ambulatoire (29.01.2020) qui avait montré une protrusion discale circonférentielle à prédominance gauche au niveau L4-L5 et extra-foraminale gauche en L3-L4, ainsi qu'une lame de liquide interfacettaire bilatérale L4-L5. Une infiltration lombaire (L4-L5) avait été réalisée le 04.02.2020. Actuellement, la symptomatologie progresse engendrant des troubles de la marche et un déficit de force constaté dans le territoire L5, sans incontinence urinaire ou fécale. Un léger déficit L3 est également constaté mais qui est probablement dû uniquement à une limitation douloureuse. L'antalgie réalisée par des opiacés, AINS et myorelaxants s'avère insuffisante. Suite à l'avis neurochirurgical (Dr. X), une prise en charge chirurgicale est proposée et acceptée par le patient. Elle est programmée pour le 17.02.2020, date à laquelle le patient est transféré dans le service d'orthopédie. Mr. Y est donc hospitalisé dans le cadre de sa fibrose rétro-péritonéale non IgG-4 médiée pour investigations complémentaires et adaptation du traitement. Le laboratoire d'entrée ne retrouve pas de syndrome inflammatoire. Un PET-CT est organisé afin de réévaluer l'activité inflammatoire. Celui-ci montre une diminution de l'épaississement inflammatoire autour de l'aorte abdominale infra-rénale, sans hypermétabolisme, ce qui semble montrer qu'un nouveau traitement immunosuppresseur pourrait bien avoir un effet bénéfique (fibrose encore active, donc influençable). Au vu des douleurs présentées par le patient, améliorées seulement par la prise de prednisone, un traitement de rituximab est introduit le 13.02.2020 selon le schéma habituel. Le traitement est bien toléré sans effet secondaire immédiat. Par la suite, si le rituximab devait faire bon effet, la prednisone pourra être diminuée. Parallèlement, sur le plan antalgique, le traitement de pregabaline est lentement réduit au vu de son inefficacité. Nos collègues antalgistes proposent de remplacer le traitement de Co-Dafalgan par de petites doses de morphiniques (par exemple Palladon 1.3 mg 3x/j). Afin d'apprécier une potentielle amélioration des douleurs par le rituximab, le reste du traitement n'est pas modifié durant le séjour pour ne pas confondre les effets, mais sera modifié lors des prochaines consultations. Le patient ne désire actuellement aucune infiltration à but antalgique. Le PET-CT retrouvant une hypercaptation en regard du côlon ascendant, une colonoscopie est organisée en ambulatoire afin d'exclure une origine maligne. À mentionner encore qu'un traitement prophylactique d'alendronate contre une ostéoporose cortico-induite a été réintroduit. Mr. Y peut rentrer à domicile le 14.02.2020. Mr. Y, patient de 34 ans aux antécédents d'alcoolisme chronique et de lombalgies chroniques non investiguées, consulte les urgences le 18.02.2020 dans un contexte de péjoration de lombalgies depuis le 17.02.2020 avec notion de 2 chutes mécaniques sur les fesses sur perte de tonus musculaire des membres inférieurs pendant la crise de douleur. Pas d'état fébrile, pas d'incontinence urinaire ni fécale. À l'admission aux urgences, le patient est en état général conservé, algique, collaborant et apyrétique. Au status digestif, l'abdomen est souple et indolore à la palpation, sans défense ni détente. Les borborygmes sont normaux en fréquence et en tonalité. Au toucher rectal, tonus sphinctérien dans la norme, pas de masse palpable, pas de selles ni de sang sur le gant. Les loges rénales sont souples et indolores. Sur le plan neurologique, Mingazzini tenu. Force, tonus et sensibilité conservés aux membres inférieurs. Réflexes ostéotendineux vifs et symétriques aux membres inférieurs. Sur le plan rhumatologique, le patient présente une douleur hyperalgique évaluée à 10/10 selon EN d'horaire mécanique en regard de L4/L5 en barre sans irradiation sur un dermatome. On ne retrouve pas d'argument pour un syndrome de la queue de cheval. Épine vertébrale indolore à la percussion. Un laboratoire est également réalisé qui retrouve une fonction rénale préservée sans trouble hydroélectrolytique. On ne retrouve pas de syndrome inflammatoire biologique ni de trouble de la coagulation. Le sédiment urinaire est négatif. Malgré un traitement morphinique aux urgences, le patient est hospitalisé en médecine le 18.02.2020 pour gestion de l'antalgie devant la présence clinique d'un lumbago aigu hyperalgique et non déficitaire. Durant l'hospitalisation en médecine, on note une nette amélioration des douleurs sous antalgie de pallier 1 et 2 couplée à un traitement par AINS et myorelaxant permettant une mobilisation sans aide et une reprise totale de la marche. Nous complétons le bilan par la réalisation d'une radiographie du rachis lombaire n'objectivant pas de lésion osseuse ou de pincement ostéo-articulaire. Devant l'amélioration de la symptomatologie, l'absence de lésion osseuse à la radiographie et en accord avec le patient, nous décidons d'un retour à domicile avec un arrêt de travail de 5 jours sous couvert d'une antalgie par Paracétamol, Brufen, Sirdalud et Tramadol en réserve. Le patient sera également réévalué cliniquement à votre consultation le 20.02.2020 avec discussion sur l'intérêt de réaliser une IRM rachidienne en ambulatoire à la recherche d'un conflit radio-discal. Nous conseillons également au patient durant sa convalescence de ne pas soulever de charges lourdes et d'éviter la conduite sous myorelaxant et antalgique de pallier 2.Mr. Y peut regagner son domicile le 19.02.2020. Mr. Y est un patient connu pour une gynécomastie importante bilatérale, c'est pourquoi l'indication à une liposuccion et résection sous-cutanée de gynécomastie par Dr. X est posée. Le patient bénéficie de l'intervention susmentionnée le 25.02.2020. L'intervention se déroule sans complication et les suites opératoires sont suivies par un important retour de débit dans les Jacksons droit et gauche, raison pour laquelle le patient est hospitalisé jusqu'au 27.02.2020. En vue de l'évolution clinico-biologique favorable, Mr. Y peut regagner son domicile en bon état général le 27.02.2020. Mr. Y, 82 ans, est hospitalisé pour des douleurs thoraciques typiques survenues le 14.02.2020 au matin. Le bilan montre un NSTEMI avec notamment une cinétique des troponines positive et, à la coronarographie, une maladie coronarienne monotronculaire avec des sténoses de l'IVA (proximale et moyenne) qui sont stentées. Sur le plan thérapeutique, nous initions une double antiagrégation plaquettaire par Aspirine et Efient. Un traitement de prévention cardiovasculaire secondaire par Atorvastatine 40 mg/j est initié avec une cible de cholestérol à <1.4 mmol/l. À noter la survenue d'un état confusionnel aigu la nuit du 15 au 16 février, nécessitant l'administration ponctuelle d'Haldol et potentiellement favorisé par la situation médicale et l'administration d'opiacés. L'évolution est favorable et permet un retour à domicile le 19.02.2020. Mr. Y, 64 ans, consulte les urgences le 30.01.2020 en raison d'un syndrome grippal depuis une semaine, avec inappétence, toux sèche et état fébrile allant jusqu'à 40°C. Il vous consulte, vous concluez à un syndrome grippal et mettez en place un traitement symptomatique. Au vu de la persistance de douleurs, il consulte ce jour aux urgences. À l'entrée aux urgences, le patient est tachycarde à 113/min, fébrile à 39.5°C et légèrement hypertendu à 145/85 mmHg. L'auscultation pulmonaire montre des crépitations bibasales, prédominant à droite. Le bilan biologique montre un syndrome inflammatoire (CRP à 152 mg/l sans leucocytose) et une légère hyponatrémie à 133 mmol/l. La radiographie du thorax suspecte un foyer débutant en base droite. Nous hydratons le patient avec du NaCl 0.9%, prélevons des hémocultures et les antigènes urinaires puis introduisons une antibiothérapie par Klacid et Rocéphine IV. Mr. Y est hospitalisé en médecine pour suite de prise en charge. À l'étage, le patient évolue favorablement sous antibiothérapie : le Klacid est arrêté le 31.01.2020 et nous relayons la Rocéphine IV par la Co-Amoxicilline per os pour une durée totale de 7 jours. Au vu de l'évolution favorable, Mr. Y rentre à domicile le 04.02.2020. Mr. Y est un patient de 65 ans qui est hospitalisé pour prise en charge d'une cholécystite aiguë sur chronique. En effet, le patient dénote depuis plusieurs jours voire semaines, des douleurs de l'hypochondre droit d'intensité croissante avec parfois de la fièvre, raison pour laquelle il consulte les urgences. Le bilan clinique et paraclinique confirme le diagnostic et il est initialement décidé de proposer un traitement conservateur par antibiothérapie seule. L'évolution à 48h est défavorable cliniquement et biologiquement, le patient bénéficiera le 05.02.2020 d'un drainage per-cutané trans-hépatique de sa cholécystite, dont l'évolution sera alors par la suite favorable. Mr. Y rejoint son domicile le 07.02.2020. Mr. Y est admis aux Soins Intensifs pour une rhabdomyolyse suite à un effort physique important. Le laboratoire montre une élévation des CK à plus de 200000 U/l associée à une insuffisance rénale aiguë légère. Une hydratation intraveineuse est mise en place. L'évolution est favorable avec une diurèse dans les cibles, à plus de 150 ml/h. Au niveau biologique, les CK sont à la baisse. Au vu d'une acidification des urines, du bicarbonate est prescrit. En ce qui concerne les douleurs musculaires, importantes au niveau des quadriceps, nous prescrivons une antalgie simple avec bon effet. Nous introduisons une anticoagulation prophylactique. Mr. Y peut être transféré en médecine ce 01.02.2020. Nous vous laissons le soin de poursuivre le suivi de la diurèse et les suivis biologiques. Mr. Y, jeune patient en bonne santé habituelle, est admis aux soins intensifs le 31.01.2020 pour une rhabdomyolyse sur effort physique important (entraînement focalisé sur les quadriceps) le 27.01.2020. À noter que le patient a fait longtemps du sport à haut niveau en athlétisme avant d'arrêter la compétition pendant 2 ans. Aux soins intensifs, une hydratation intraveineuse est mise en place afin d'obtenir une diurèse à plus de 200 ml/h. Une alcalinisation des urines est également réalisée au moyen de bicarbonates. En ce qui concerne les douleurs musculaires, importantes au niveau des quadriceps, une antalgie simple permet leur contrôle efficace. Mr. Y est ensuite transféré en médecine le 01.02.2020 où les CK peuvent être diminuées en dessous de 10000 U/l, valeur seuil permettant d'interrompre l'hydratation intraveineuse et la diurèse forcée. Sa fonction rénale restant légèrement altérée, nous organisons un contrôle à Riaz en néphrologie. Au vu de la sévérité de la rhabdomyolyse et de l'anamnèse familiale positive chez son père pour un arrêt cardio-respiratoire à 42 ans d'origine indéterminée, nous sollicitons l'avis des cardiologues qui remarquent à l'échographie transthoracique une dilatation de l'oreillette gauche et des fonctions ventriculaires limites pour l'âge du patient. Ceux-ci proposent donc de compléter le bilan par une IRM cardiaque, un holter sur 72h et de proposer des investigations en médecine génétique. Le patient peut rentrer à domicile en bon état général le 05.02.2020 avec le suivi susmentionné. Mr. Y est un patient de 62 ans connu pour une hémiplégie congénitale, hospitalisé pour des douleurs abdominales et dorsales le 29.01.2020. Le bilan laboratoire met en évidence un syndrome inflammatoire avec des urines sales. Le bilan d'imagerie met en évidence un hématome intra-kystique para-pyélique gauche. Il est hospitalisé pour une surveillance de ce kyste et est mis au profit d'une antibiothérapie. À noter que le patient n'a pas de transit depuis plus d'une semaine à son entrée. Un ultrason de contrôle montre une stabilité de l'hématome. L'évolution est favorable sur le plan inflammatoire ainsi qu'un retour du transit permettant un retour dans son lieu de vie le 01.02.2020.Mr. Y est hospitalisé aux soins intensifs le 19.02.2020 pour un état confusionnel aigu. En effet, il a été retrouvé errant à Bulle sur un parking. Il aurait fugué de la maison. A l'admission, le patient est confus et peu collaborant. Un globe vésical est mis en évidence et une sonde urinaire est posée. Les différents examens complémentaires (scanner cérébral, EEG et bilan biologique) s'avèrent sans particularités. On retient le diagnostic d'un état confusionnel aigu sur globe vésical, dans un contexte de troubles cognitifs en progression et de retard mental préexistant. Durant la surveillance, le patient reste calme mais mutique. Suite à un entretien psychiatrique, l'indication d'une hospitalisation en milieu psychiatrique n'est pas retenue. Le patient est transféré en médecine à Riaz pour suite de prise en charge. Mr. Y, âgé de 62 ans, est hospitalisé pour NSTEMI. Connu pour une cardiopathie coronaire tritronculaire, le patient consulte pour des douleurs thoraciques typiques, irradiantes dans les deux bras. Le bilan aux urgences retrouve un NSTEMI avec sous-décalages dans le territoire septo-latéral et cinétique des troponines. Une coronarographie identifie une occlusion de la première marginale, traitée par pose de stent actif, ainsi qu'une sténose significative de l'IVA distale, à revasculariser à distance. La fonction ventriculaire est dans la norme. Après surveillance de 24h au service des soins intensifs, le patient est transféré à l'étage de médecine pour suite de prise en charge, se déroulant sans complications notables, notamment sans récidive de douleurs à la mobilisation progressive. Une antiagrégation par Aspirine est poursuivie à vie, couplée à un traitement de Prasugrel pour une durée totale de 6 mois. Un traitement hypolipémiant est de même repris à dose majorée en prévention secondaire, avec traitement par sartan et bétabloquant. Un suivi cardiologique chez Dr. X est indiqué prochainement, avec proposition de réadaptation cardiovasculaire en ambulatoire après revascularisation de l'artère inter-ventriculaire, prévue en électif à 4 semaines. Mr. Y est admis aux soins intensifs pour un NSTEMI se manifestant par des douleurs thoraciques typiques avec irradiation dans les deux bras, un sous-décalage en septo-latéral. La coronarographie identifie une occlusion de la première marginale comme lésion coupable, traitée avec un bon résultat. Vu une sténose de l'IVA significative, une coronarographie pour traiter celle-ci est prévue dans 4 semaines. Un traitement d'aspirine à vie ainsi que de l'Efient pour 6 mois est prévu. Les surveillances aux soins intensifs sont simples. Un profil tensionnel hypertendu motive l'introduction d'Irbesartan. Du Metoprolol est également introduit. Vu une LDL à 3.46 mmol/L sous Pravastatine, nous introduisons de l'Atorvastatine. Mr. Y, patient de 79 ans connu pour un diabète de type II et une artériopathie périphérique, nous est transféré le 15.02.2020 depuis les urgences de l'HFR Riaz pour suite de prise en charge d'une pneumonie. Le patient se présente aux urgences pour une toux avec expectorations verdâtres, une dyspnée et des douleurs thoraciques sternales. Le bilan effectué permet de diagnostiquer une pneumonie bibasale, pour laquelle un traitement par Rocéphine et Klacid est débuté. A l'entrée au service de médecine interne à Meyriez, le patient se plaint de dyspnée et de toux. Il ressent un encombrement au niveau thoracique, mais pas de douleur actuellement. Il explique souffrir d'une toux chronique depuis environ 6 ans, avec beaucoup d'expectorations surtout la nuit. Il présente une dyspnée dès qu'il marche en pente et doit s'arrêter fréquemment. Il avait beaucoup fumé dans son passé (env 40 PY), mais a arrêté en 1975. Mr. Y habite à domicile avec sa femme, souffrant d'Alzheimer. Il est le principal proche aidant et l'aide à effectuer les activités de la vie quotidienne. De plus, il est responsable de toutes les activités instrumentales de la vie quotidienne. Il se déplace sans moyen auxiliaire et ne bénéficie pas de l'aide de Spitex. Actuellement, sa femme est hospitalisée à Marsens. A l'examen clinique, le patient est tachypnéique, avec une saturation à 94% sous 4 litres d'oxygène. A l'examen pulmonaire, on note des râles crépitants sur la plage pulmonaire gauche. A l'examen cardiologique, on note un souffle systolique à 3/6 et des oedèmes des membres inférieurs. L'examen neurologique et abdominal est sans particularité. Concernant l'anamnèse de Mr. Y, nous suspectons une bronchopneumopathie obstructive chronique. Le CAT-Score est de 18, le MMRC de 2. De plus, concernant le foyer pulmonaire visible à la radiographie du 15.02.2020, un contrôle par radiographie thoracique à 1 mois est recommandé, pour exclure une masse sous-jacente. Un contrôle pneumologique est donc organisé pour le 27.03.2020 chez Dr. X. Lors du séjour, le patient montre des signes cliniques de décompensation cardiaque à prédominance droite, avec des oedèmes prenant le godet jusqu'aux genoux, ainsi qu'une prise de poids. Une échocardiographie effectuée le 06.02.2020 montre une dysfonction diastolique grade II sur hypertrophie ventriculaire gauche. Nous introduisons un traitement par Torasemid, puis Metolazone, avec bonne évolution clinico-pondérale. Nous gardons un fond de Torasemid de 15 mg et vous prions d'évaluer la suite du traitement. Mr. Y présente une insuffisance rénale avec une créatinine à 150 umol/l et une filtration glomérulaire estimée à 42 ml/min/1,73 le 15.02.2020, que nous mettons en lien avec l'épisode infectieux. Par la suite, il y a une légère péjoration de la fonction en lien avec le traitement diurétique débuté. Au contrôle du 22.02.2020, nous notons une amélioration, la créatinine reste cependant élevée à 130 umol/l. Nous vous prions de recontrôler prochainement la valeur à votre consultation. Le patient présente une anémie normochrome normocytaire avec une hémoglobine à 90 g/l le 16.02.2020. Un bilan d'anémie ne montre pas de carence, hormis une hypovitaminose D que nous substituons. Le patient ayant souffert d'un carcinome du côlon en 2000, avec un suivi prenant fin en 2012, nous le référons chez Dr. X pour effectuer une colonoscopie de contrôle le 20.03.2020. Le patient recevra une convocation à domicile. Concernant le diagnostic principal, l'évolution clinique et biologique est bonne. L'oxygène peut graduellement être sevré. Le traitement antibiotique est poursuivi jusqu'au 22.02.2020. Mr. Y quitte notre service pour son domicile le 24.02.2020. Mr. Y est un patient de 59 ans, connu pour des thromboses veineuses du membre inférieur droit à répétition traitées par Marcoumar ainsi qu'une cardiopathie ischémique actuellement sous Aspirine, qui est amené en ambulance aux urgences de notre hôpital le 24.01.2020 en raison d'un traumatisme crânien avec plaie frontale sur chute mécanique. Le bilan clinique et scannographique d'entrée permet d'exclure un saignement intracrânien. La plaie frontale est désinfectée et suturée. Lors de la surveillance aux urgences, nous notons le développement d'un hématome prétibial médial du membre inférieur gauche pour lequel un avis orthopédique est demandé et qui préconise d'effectuer une surveillance de syndrome des loges. Le patient est hospitalisé en chirurgie pour une surveillance clinique et neurologique. Un CT scan des membres inférieurs le 25.01.2020 met en évidence un pseudo-anévrysme post traumatique. Nous décidons donc de réintroduire le Marcoumar sous surveillance hospitalière le 28.01.2020. Au vu d'une évolution clinique favorable avec une diminution de l'hématome pré-tibial, Mr. Y quitte notre service pour un retour à domicile le 31.01.2020.Mr. Y est un patient de 75 ans, connu pour de nombreux antécédents chirurgicaux susmentionnés, qui est hospitalisé en chirurgie dans le contexte d'une baisse de l'état général sur écoulement sanguinolant de sa fistule entéro-cutanée le 31.08.2019. Le bilan d'entrée met en évidence un syndrome inflammatoire élevé, associé à des douleurs abdominales en fosse iliaque droite (FID) et écoulements sanguinolants par la fistule entéro-cutanée. Le bilan est complété par la réalisation d'un CT-scan abdominal qui montre une progression du status inflammatoire en région péri-caecale avec présence d'une minime collection non-drainable selon avis radiologique. Après discussion avec nos collègues du service de gastroentérologie, il est convenu d'effectuer un examen par colonoscopie qui met en évidence une importante impaction de selles dans le colon transverse sans possibilité d'atteindre le pôle caecal. À noter que sur avis infectiologique, nous introduisons une antibiothérapie et traitement antifongique. L'évolution clinique et biologique est lentement favorable avec normalisation du syndrome inflammatoire. Par la suite, des examens endoscopiques et radiologiques sont effectués à répétition avec lavage colique et mise en place de drain permettant le rinçage quotidien du colon ascendant et des collections péri-caecales. Le 19.11.2019, le patient bénéficie d'une lombotomie avec ascendotomie et mise en place de drainage au bloc opératoire. À la suite de l'intervention, nous effectuons une évacuation progressive de selles par la plaie de lombotomie. Le patient bénéficie d'une fermeture de colon ascendant et mise en place de pansement VAC sous-cutané en fosse iliaque droite le 29.11.2019, avec changements de VAC itératifs au bloc opératoire jusqu'au 23.01.2020. Les suites de l'hospitalisation sont marquées par des épisodes de pics fébriles associés à des frissons solennels sur probable translocation bactérienne à la suite des gestes de drainages radiologiques ou d'examens endoscopiques avec rinçages intestinaux. Les hémocultures reviennent toutes négatives et l'évolution est irrémédiablement favorable au bout de quelques jours avec normalisation de la température et du syndrome inflammatoire. Sur le plan biologique, le bilan d'entrée retrouve une anémie hypochrome chronique, pour laquelle nous effectuons des transfusions à répétition. Sur avis néphrologique, nous introduisons également un traitement par Aranesp dès le 30.09.2019. Sur le plan néphrologique, Mr. Y présente des acutisations d'insuffisance rénale à répétition avec une créatinine au paroxysme à 136 umol/l. Nous effectuons un bilan complet qui ne retrouve pas de cause rénale pour cette acutisation. L'évolution est par la suite favorable sous contrôle de l'hydratation. À noter l'introduction de Néphrotrans du 30.09.2019 au 28.11.2019 sur avis néphrologique. Sur le plan neurologique, le patient présente des vertiges rotatoires d'apparition progressive le 09.12.2019 avec légère péjoration du ralentissement psychomoteur connu. Nous demandons une évaluation multidisciplinaire qui permet d'exclure les causes graves, notamment une atteinte métabolique, périphérique ou centrale. L'évolution est par la suite lentement favorable après diminution de l'antalgie d'office par opiacés. Au vu de l'évolution clinico-biologique favorable, Mr. Y quitte notre service pour la réadaptation à Tavel le 10.02.2020. Il sera par la suite revu à notre consultation pour un contrôle clinique. Mr. Y est un patient de 83 ans, connu pour une cardiopathie hypertensive et rythmique, anticoagulé par Xarelto, qui est adressé aux urgences le 29.01.2020 par son médecin traitant en raison d'une baisse de l'état général depuis plusieurs semaines, associée à un ictère indolore et des démangeaisons. Une inappétence avec une perte pondérale significative est également retenue par le patient. Le bilan effectué aux urgences met en évidence une perturbation des tests hépatiques avec une cholestase importante. Dans ce contexte, le bilan est complété d'abord par une sonographie qui retrouve des voies biliaires dilatées et ensuite par un scanner abdomino-pelvien qui montre une masse hilaire fortement suspecte de cholangiocarcinome. Le patient est hospitalisé dans notre service pour l'investigation de cette masse. Le patient bénéficie le 03.02.2020 d'une ERCP avec brossage. La suite immédiate est favorable avec une nette baisse de la perturbation hépatique biologique. Le brossage n'est pas concluant. Lors du colloque interdisciplinaire oncologique, nous décidons de compléter le bilan par un PET-CT et une biopsie. L'avis de nos collègues du Bauchzentrum de l'hôpital de l'île est demandé et préconise un traitement palliatif. La suite est marquée par une baisse de l'état général rapide de Mr. Y. Le patient n'arrive plus à se mobiliser et s'alimente de moins en moins. Dans ce contexte, une sonde alimentaire est placée et une alimentation entérale est débutée le 14.02.2020. Celle-ci est mal supportée par le patient. L'alimentation entérale est changée pour une alimentation parentérale par une PICC-line. La suite est également marquée par une augmentation du syndrome inflammatoire avec une nouvelle péjoration de la perturbation hépatique. Le diagnostic d'une cholangite obstructive sur possible progression tumorale est retenu. Une antibiothérapie intraveineuse par Ciproxine et Métronidazole est débutée avec une bonne réponse clinique et biologique. Nous proposons au patient un drainage externe des voies biliaires palliatif par guidance scannographique qui est effectué le 20.02.2020. Le geste se déroule sans particularité notable. Mr. Y décède soudainement la nuit du 20 au 21 février. La famille est aussitôt avertie. Mr. Y, patient de 67 ans, connu pour de multiples facteurs de risque cardiovasculaires, nous est transféré de l'Universitätsklinikum Freiburg pour suite de prise en charge d'un AVC sylvien gauche le 04.01.2020. Pour rappel, le patient présente le 04.01.2020 au réveil un hémisyndrome moteur droit et une aphasie globale. Au service des urgences, le NIHSS s'élève à 21 points. Le CT cérébral révèle une occlusion tandem de l'artère carotide interne gauche et de l'artère cérébrale moyenne gauche. L'AVC étant déjà constitué, l'indication à une lyse ou à une thrombectomie n'est pas retenue et le patient est hospitalisé au service de neurologie pour suite de prise en charge. L'évolution du point de vue neurologique est marquée par la constitution d'une importante lésion ischémique avec apparition d'un œdème avec déplacement de la ligne médiane atteignant jusqu'à 4 mm à J5. En raison d'un bon état de vigilance, une hémicraniectomie n'est pas réalisée. L'évolution clinique s'améliore légèrement durant le séjour avec un patient plus réactif durant les visites, esquissant des sourires, mais avec persistance d'une aphasie globale ainsi que d'une hémiparésie facio-brachio-crurale droite sévère. Sur le plan étiologique, l'échocardiographie transthoracique réalisée montre une bonne fonction ventriculaire gauche avec une akinésie de la paroi septale apicale et une oreillette gauche discrètement dilatée. L'échocardiographie transoesophagienne ne montre pas de thrombus et retrouve une artériosclérose aortique avec épaisseur maximale de 3 mm au niveau de l'aorte ascendante. Le Holter de 72h ne retrouve pas de troubles du rythme et est donc en défaveur d'une origine cardio-embolique. Un examen neurosonologique retrouve l'occlusion distale de l'artère carotide interne gauche (DD sténose de haut grade), des plaques au début de l'artère carotide interne et externe gauche et un épaississement de la paroi de l'artère carotide commune. Nous concluons à une origine artério-embolique.Sur le plan médicamenteux, l'Aspirine introduite à Freiburg est poursuivie puis relayée par du Plavix et le traitement d'Atorvastatine est poursuivi. Nous vous proposons d'effectuer un bilan lipidique ainsi que des transaminases à 1 mois avec adaptation du traitement en fonction (cible LDL < 1.4 mmol/l). En raison d'une dysphagie sévère secondaire à l'AVC, une sonde nasogastrique avec alimentation entérale est introduite. En raison d'absence de progression, une GPR est posée le 24.01.2020. Le 28.01.2020 nous remarquons une dislocation de la sonde avec abcès motivant un drainage et la repose de GPR par les radiologues. Un CT à la recherche de complications montre des signes radiologiques de péritonite que nous traitons par Co-amoxicilline afin de couvrir les germes cutanés et digestifs hauts pour une durée de 10 jours avec bonne évolution. Le temps de permettre la cicatrisation de la GPR, un relai par nutrition parentérale est mis en place pour une durée de 8 jours. La conduite de véhicule automobile est contre-indiquée. Une consultation neurovasculaire de contrôle sera à organiser en fonction de l'évolution. Mr. Y quitte l'HFR, site Fribourg pour aller en neuroréhabilitation intensive à Meyriez le 13.02.2011. Mr. Y est un patient de 33 ans, qui nous est transféré depuis l'hôpital de Rennaz, pour la suite de prise en charge d'un polytraumatisme sur chute à ski avec traumatisme crânien. Le bilan réalisé par nos collègues retrouve un traumatisme crânien modéré avec amnésie antérograde, avec une surveillance neurologique sans particularité. Il présente également des fractures de côtes sans pneumothorax associé avec une gestion de l'antalgie adaptée pendant son séjour. Une fracture distale de clavicule gauche est traitée conservativement par nos collègues d'orthopédie et le patient fera l'objet d'un contrôle le 26.02.2020 à 13h40 à la consultation du membre supérieur. Mr. Y quitte notre service le 20.02.2020 en bon état général. Mr. Y, votre patient de 55 ans, connu pour une hypertension artérielle et une dyslipidémie, avec un récent diagnostic de fibrillation auriculaire, nous est adressé par son cardiologue traitant pour une échocardiographie œsophagienne et une cardioversion électrique. Pour rappel, le patient se plaint depuis 7 semaines de palpitations associées à une dyspnée d'effort (NYHA II) et une sensation de pression rétrosternale, sans facteurs déclencheurs. Le 14.08.2019, vous lui diagnostiquez une fibrillation auriculaire à réponse ventriculaire rapide avec des troubles de la repolarisation. Raison pour laquelle vous initiez une anticoagulation par Eliquis 5 mg, et le référez en cardiologie pour la suite de la prise en charge. Le patient se présente en urgence chez son cardiologue traitant qui nous le réadresse pour péjoration de la symptomatologie, notamment une dyspnée au moindre effort, une orthopnée et une dyspnée paroxystique nocturne. L'examen clinique montre des signes de surcharge pulmonaire et périphérique. Le bilan initial retrouve la fibrillation auriculaire à réponse ventriculaire connue, une décompensation cardiaque droite avec une altération modérée à sévère de la fraction d'éjection ventriculaire gauche évaluée à 36 %, ainsi que des discrets troubles de la repolarisation inféro-latérale dans un contexte d'hypokinésie diffuse. Nous complétons le bilan par une échocardiographie transthoracique qui ne montre aucun thrombus auriculaire gauche. Nous obtenons une cardioversion électrique au troisième choc (120 J, 150 J, 200 J). Le patient est mis au bénéfice de l'Amiodarone et de Spironolactone. Nous vous suggérons un suivi clinique et biologique avec un électrocardiogramme dans une semaine et un contrôle cardiologique chez son cardiologue traitant dans les deux à trois prochains mois. Mr. Y, 42 ans, est hospitalisé pour un sevrage alcoolique volontaire. La patiente rapporte la consommation d'une bouteille de whisky par jour et demande un sevrage hospitalier. Nous introduisons un traitement d'Oxazépam qui peut être progressivement diminué avec une bonne réponse clinique. Au bilan biologique, des troubles électrolytiques avec hypomagnésémie, hypokaliémie et hypophosphatémie sont substitués. Une carence en acide folique est également substituée. Nous substituons également les vitamines du groupe B par Benerva et Becozyme. Un transfert à Marsens le 19.02.2020 pour la suite du sevrage est organisé sur souhait du patient. Nous laissons le soin à nos collègues de terminer la diminution de l'Oxazépam. Le patient ira par la suite au Torry le 24.02.2020 pour la fin de son sevrage. Mr. Y est un patient de 53 ans qui est hospitalisé pour la prise en charge d'un incidentalome surrénalien gauche pour lequel il bénéficie le 17.02.2020 d'une surrénalectomie par laparoscopie. Les suites opératoires sont simples tant sur le plan clinique que paraclinique et permettent un retour à domicile du patient le 19.02.2020. Il sera suivi en ambulatoire à la consultation du Dr. X et du Dr. X. Mr. Y, patient en bonne santé habituelle, est retransféré de l'Inselspital de Berne pour la suite de prise en charge, après un AVC ischémique sylvien droit, ayant bénéficié d'une lyse puis d'une thrombectomie le 18.02.2020. Pour rappel, le patient est amené en ambulance aux urgences de Fribourg en raison d'une parésie facio-brachiale gauche et d'une dysarthrie apparues de manière soudaine le 18.02 après le déjeuner. Le NIHSS aux urgences est évalué à 7 points (dysarthrie, HHL g, hémisyndrome moteur facio-brachial gauche, hémi-extinction sensitive faciale gauche). Le scanner met en évidence un AVC ischémique sylvien droit sur occlusion de M2. Une lyse intraveineuse est débutée au HFR puis le patient est transféré à Berne pour thrombectomie. L'angiographie permet une recanalisation complète (TICI 3). Mr. Y présente une somnolence modérée le 19.02.2020, mise sur le compte d'une transformation hémorragique à l'IRM cérébrale. Il est retransféré en Stroke Unit monitorée à Fribourg. Aux soins intensifs de Fribourg, le NIHSS d'entrée s'élève à 10 points, en raison d'une somnolence et d'un état confusionnel aigu. La transformation hémorragique reste stable lors du CT cérébral réalisé le 20.02.2020. L'évolution est progressivement favorable avec nette amélioration de l'hémisyndrome gauche et de la dysarthrie. L'état confusionnel aigu s'améliore également, sous un traitement de quétiapine. Sur le plan étiologique, nous retenons une origine cardio-embolique, une fibrillation auriculaire ayant été mise en évidence à l'entrée. L'échocardiographie transthoracique confirme une dilatation modérée de l'oreillette gauche. Au vu de la transformation hémorragique symptomatique, nous vous proposons d'introduire un traitement anticoagulant de type DACO dès le 04.03.2020. Un traitement d'Atorvastatine est également introduit. Un contrôle du bilan lipidique et des transaminases est à effectuer à 1 mois (cible LDL < 1.4 mmol/l). La tension artérielle nécessite initialement un traitement iv par urapidyl et labétalol. Un traitement per os est progressivement introduit, permettant d'atteindre les valeurs cibles (TA <130/90 mmHg). La conduite de véhicule automobile est contre-indiquée au vu de l'atteinte visuelle. Une consultation neurovasculaire de contrôle est prévue à 3 mois, soit le 04.06.2020. Mr. Y est transféré dans le service de médecine interne de l'hôpital de Meyriez le 28.02.2020, dans l'attente de sa neuroréadaptation intensive. Le NIHSS de sortie s'élève à 1 point. Mr. Y, 85 ans, est admis aux soins intensifs pour surveillance neurologique post-thrombolyse et thrombectomie d'un AVC sylvien droit.Le patient, en bonne santé habituelle et autonome à domicile, est amené en ambulance aux urgences de Fribourg ce 18.02.2020 pour parésie facio-brachiale gauche et dysarthrie apparues de manière soudaine le 18.02 à 07h30 après le déjeuner. Le NIHSS aux urgences est évalué à 7 points (dysarthrie, hémianopsie latérale homonyme G, hémisyndrome moteur facio-brachial gauche, hémi-extinction sensitive facial gauche). Le scanner met en évidence un AVC ischémique sylvien droit sur occlusion de M2. Une lyse intraveineuse est débutée à l'HFR puis le patient est transféré à Berne pour thrombectomie. A Berne, une thrombectomie est réalisée. Le patient reste somnolent et présente toujours une hémiparésie facio-brachiale gauche. L'hypertension artérielle est traitée avec de l'Urapidil en intraveineux. L'IRM de contrôle du 19.02.2020 met en évidence une transformation hémorragique. Mr. Y est retransféré aux Soins Intensifs le 19.02.2020. A l'arrivée, il est somnolent et présente un NIHSS à 7. L'évolution clinique est favorable avec un NIHSS à 3 à la sortie (hémianopsie latérale homonyme G, hémisyndrome facio-brachial G à minima, déviation du regard à D qui dépasse la ligne médiane). A noter une anisocorie en faveur de la gauche, présente depuis le retour de Berne. Au vu de la transformation hémorragique, l'anticoagulation ne sera débutée que deux semaines post-thrombolyse (dès le 04.03.2020). Une anticoagulation prophylactique par Clexane est débutée dès le 20.02.2020. Au niveau hémodynamique, le patient garde des tensions élevées, raison pour laquelle nous introduisons une tri-thérapie avec Lisinopril, Amlodipine et Métoprolol afin qu'il reste dans les cibles déterminées à Berne (TAS < 130 et TAD < 90). Le bilan lipidique mettait en évidence une hyperlipémie, raison pour laquelle nous débutons un traitement hypolipémiant par statine. Mr. Y peut être transféré en unité stroke non monitorée le 21.02.2020. Mr. Y est un patient de 79 ans, qui se présente aux urgences suite à des douleurs thoraciques basales gauche depuis une chute de sa hauteur le 18.02.2020, sans traumatisme crânien ni perte de connaissance. La radiographie du thorax met en évidence un pneumothorax gauche de 3 cm, raison pour laquelle le patient bénéficie de la pose d'un drain thoracique le 21.02.2020. L'intervention se déroule sans complication notable et les suites sont simples. Nous retirons le drain thoracique le 25.02.2020. Au vu de l'évolution clinico-biologique favorable, Mr. Y peut regagner son domicile en bon état général le 25.02.2020. Mr. Y, patient de 94 ans, en bonne santé habituelle, est hospitalisé dans un contexte d'AVC ischémique cérébelleux G et occipital D. Pour rappel, le patient présente le 22.01.2020 à 10h du matin des vertiges. La veille, il avait consulté les urgences en raison d'une plaie occipitale secondaire à un traumatisme crânien sur chute mécanique. Aux urgences, le NIHSS est à 2 en raison d'une légère ataxie aux membres supérieurs. Le CT cérébral montre une hypodensité cérébelleuse gauche paramédiane s'étendant au pédoncule cérébelleux gauche évoquant un AVC ischémique constitué. L'IRM retrouve la lésion cérébelleuse gauche ainsi qu'une lésion occipitale à droite. Le patient est hospitalisé en lit monitoré pour une surveillance neurologique, après avoir bénéficié d'une dose de charge d'Aspirine et d'Atorvastatine. Sur le plan étiologique, l'échocardiographie transthoracique ne montre pas d'anomalie structurelle. Un Holter de 72h est posé durant l'hospitalisation, les résultats sont toujours en cours lors de la rédaction de cette lettre. L'origine de cet AVC reste ainsi indéterminée. Nous n'avons pas d'arguments pour une cause néoplasique et ne poussons pas les investigations dans ce sens en raison de l'âge du patient. A noter toutefois des calcifications ganglionnaires médiastinales et hilaires visibles au CT pulmonaire, probablement secondaires à des infections anciennes. Sur le plan médicamenteux, une simple anti-agrégation est introduite par Aspirine 100 mg/j à poursuivre au long cours. Un traitement d'Atorvastatine 20 mg/j est également introduit. Nous vous proposons d'effectuer un bilan lipidique ainsi que des transaminases à 1 mois avec adaptation du traitement en fonction (cible LDL < 1.4 mmol/l). Du point de vue neuropsychologique, l'examen n'a pas pu être terminé en raison du refus du patient. Le bilan n'est pas concluant mais montrerait quelques dysfonctionnements exécutifs et une anosognosie. Le patient présente une macrohématurie à son arrivée, motivant la pose d'une sonde vésicale 3 voies avec rinçage en continu. L'hémoglobine est stable. La sonde peut être retirée le 30.01.2020. Une cystoscopie de contrôle est prévue le 21.02.2020 chez le Dr. X. Le patient présentant une apallesthésie, le bilan est complété par le dosage de l'acide folique et de la vitamine B12 qui sont dans les limites inférieures de la norme, motivant une substitution. L'électrophorèse des protéines montre une bande polyclonale pas significative que nous mettons en corrélation avec une probable stimulation inflammatoire de longue date. Mr. Y ne conduit plus. Une consultation neurovasculaire de contrôle est prévue à 3 mois. Nous introduisons un traitement avec risperidon le soir en raison de troubles d'angoisse légère observés durant la nuit. L'évolution clinique est favorable avec un statut neurologique de sortie dans les normes. Après discussion avec le patient et sa famille, nous organisons un retour à domicile avec soins à domicile 1 fois par jour pour le premier temps et repas à domicile. Le patient rentre à domicile le 05.02.2020. Mr. Y, 90 ans, est hospitalisé dans notre service de médecine interne en raison d'une chute à domicile avec saignement intra-crânien. Le patient trébuche à domicile le 30.01.2020 lors d'un déplacement sans son rollator, avec traumatisme crânien simple, sans perte de connaissance. L'ambulance est appelée par la femme de ménage, présente chez le patient lors de la chute. Un CT-cérébral met en évidence un hématome sous-dural et une hémorragie sous-arachnoïdienne fronto-basale droite. Au CT-cérébral de contrôle à 24h, une progression des saignements est visible. Après avis neurochirurgical, le Sintrom est mis en suspend pour une durée de 4 semaines, du Konakion est donné, puis du Beriplex au vu de la progression des saignements. Au niveau neurologique, le patient reste stable, sans trouble neurologique focal identifié. Un CT-cérébral à 4 semaines sera à effectuer avant de reprendre l'anticoagulation par Sintrom. Lors de sa chute, le patient présente des plaies au niveau du pavillon de l'oreille droite ainsi qu'au niveau du coude et de la main à droite, qui sont suturées. Les fils seront à enlever par les soins à domicile. Une réadaptation musculo-squelettique n'est pas souhaitée par Mr. Y. L'évolution favorable et la stabilité de l'examen neurologique permettent au patient de rentrer à domicile, le 05.02.2020. Mr. Y, un patient en bonne santé habituelle, consulte le 16.02.2020 pour des vertiges paroxistiques depuis 2 jours d'une durée de quelques secondes et liés aux mouvements. Au vu d'une imagerie rassurante et d'une évaluation clinique évoquant clairement un vertige positionnel paroxistique bénin, nous introduisons un traitement de betasec et organisons de la physiothérapie en ambulatoire. Le patient peut rentrer à domicile en bon état général le 17.02.2020. Mr. Y, 77 ans, connu pour un adénocarcinome de la tête du pancréas de stade cT2 cN0 cMx actuellement en soins palliatifs au vu d'une évolution défavorable de sa maladie et d'une intolérance à la chimiothérapie, est adressé aux urgences le 27.01.2020 par le home de Billens où il est institutionnalisé, en raison d'une baisse de l'état général avec vomissements, présence de méléna et somnolence depuis le 23.01.2020. A noter un patient cachectique, porteur d'une sonde nasogastrique depuis 3 mois.A l'admission aux urgences, le patient décrit des selles molles de couleurs foncées (2-3 épisodes par jour) avec des vomissements depuis le vendredi 24.01.2020 accompagnés de douleurs abdominales connues mais soulagées sous traitement de Morphine. Au status d'entrée, le patient n'est pas algique. Il est orienté dans les 3 modes, cachectique et porteur d'une sonde nasogastrique. L'examen cardiovasculaire révèle un rythme irrégulier mais des bruits B1 et B2 bien frappés. L'auscultation pulmonaire revient sans particularité. L'examen abdominal révèle des bruits diminués en fréquence mais normaux en tonalité accompagné d'un abdomen souple et indolore, pas de défense, pas de détente. Le toucher rectal ne révèle pas de traces de sang. Nous effectuons un bilan biologique qui montre une insuffisance rénale aiguë d'origine prérénale avec les valeurs suivantes urée à 21.1 mmol/l créatinine 105 umol/l qui s'améliore après réhydratation. Nous mettons en évidence une perturbation du bilan hépatique avec les valeurs suivantes ASAT 130 U/l, ALAT 109 U/l PAL, 187 U/l, GGT 291 U/l que nous attribuons au contexte oncologique et infectieux. Au vu de la baisse de l'état général et des symptômes en péjoration nous complétons le bilan avec un CT abdominal le 29.01.2020 qui révèle une progression de la maladie oncologique avec notamment une infiltration plus importante des vaisseaux mésentériques. A noter que de nouvelles lésions focales au niveau hépatique intéressant notamment le segment VIII ont été observées. Durant le séjour, Mr. Y présente des épisodes de méléna ce qui motive une recherche de sang occulte qui revient positive. Devant ce contexte nous retenons le diagnostic d'hémorragie digestive haute sans répercussion hémodynamique pour laquelle nous poursuivons un traitement d'IPP. Nous ne réalisons pas d'OGD ou de colonoscopie au vu de l'état général du patient. Au cours de l'hospitalisation, le patient présente un œdème asymétrique du membre inférieur avec marbrure, raison pour laquelle nous effectuons un US doppler qui met en évidence une TVP subaiguë du pli inguinal droit. Au vu de la situation oncologique, un avis hématologique est demandé au Dr. X qui confirme qu'une anticoagulation serait contre-indiquée chez ce patient au vu des extériorisations. En accord avec Mr. Y et son entourage, nous nous orientons sur une optimisation des soins de confort avec une gestion de l'antalgie. Mr. Y est réadmis au home de Billens le 07.02.2020. Mr. Y est un patient de 50 ans qui se présente aux urgences suite à un accident de travail à la meuleuse avec des plaies profondes au niveau du périnée. L'examen clinique montre des plaies délabrantes au niveau du périnée et du scrotum, un CT scan abdomino-pelvien met en évidence une suspicion de lésion urétrale, confirmée par une cystographie mictionnelle. Le patient bénéficie d'un drainage, rinçage et suture des plaies périnéales avec suture de l'urètre ainsi que de la pose d'une sonde vésicale au bloc opératoire le 20.02.2020. L'évolution est par la suite favorable, permettant un retour à domicile le 24.02.2020 avec la sonde vésicale en place. Un contrôle en consultation du Dr. X est prévu dans 2 semaines pour évaluer l'ablation de la sonde vésicale. Mr. Y, 68 ans, présente une récidive de son adénocarcinome compliquée d'un abcès pré-sacral de mauvaise évolution depuis mai 2019 ayant nécessité des drainages multiples. Il consulte le service des urgences suite à deux épisodes de saignements rectaux abondants avec un syndrome inflammatoire important au bilan biologique. Un bilan par CT-scan abdomino-pelvien montre une progression des collections aériques. Au vu du contexte global, l'indication à une chirurgie n'est pas retenue et le patient est hospitalisé en médecine avec introduction d'une antibiothérapie par Ertapenem. Après discussion et compte tenu du contexte global, la prise en charge consistera désormais en un soin local par rinçage à l'eau oxygénée 3-4x/jours, une gestion de l'antalgie et une antibiothérapie par Céfuroxime et Flagyl, à réévaluer à deux mois. Un soutien par Voltigo ou par les soins à domicile est refusé par le patient et son épouse. Concernant la récidive de son adénocarcinome, la pompe de 5-FU est mise en suspens. Une éventuelle réintroduction sera discutée lors du prochain rendez-vous chez le Dr. X. Concernant l'infection chronique de sa prothèse de hanche gauche, la Ciproxine au long cours est pour le moment stoppée. Une nouvelle ponction devrait être effectuée en cas de recrudescence des douleurs pour une analyse microbiologique et réévaluation de l'indication à une antibiothérapie ciblée. Mr. Y rentre à domicile le 05.02.2020. Mr. Y, âgé de 72 ans, connu pour les antécédents susmentionnés, nous est adressé par l'HFR Riaz pour une réadaptation musculo-squelettique et rééducation à la marche suite à une fracture pertrochantérienne gauche Kyle II traitée chirurgicalement le 19.01.2020. Sur le plan social, le patient vit seul à domicile, il est divorcé. Il est à la retraite (ancien vendeur de métaux). Il bénéficie du passage des soins à domicile. A l'admission, le patient est hémodynamiquement stable et les paramètres vitaux sont dans la norme. Les douleurs sont relativement bien contrôlées par l'antalgie en place. Au status, le patient est orienté et collaborant. La cicatrice est calme, sans signe inflammatoire. A l'admission, il est fortement limité dans les activités par une dyspnée et des douleurs à la mobilisation. La force du psoas et du quadriceps à gauche est cotée à M2 et la sensibilité est conservée. Sur le plan nutritionnel, Mr. Y souffre d'une obésité (BMI 34 kg/m2) avec des choix alimentaires non appropriés (alimentation en grande partie à base de plats pré-cuisinés, consommation importante de chocolat et alcool). Mr. Y n'avait pas réalisé qu'il avait pris autant de poids. Il a pris conscience du problème, mais se sent limité pour y faire face (manque de motivation, solitude, situation personnelle compliquée). Il ne s'est néanmoins pas montré opposé à un suivi diététique ambulatoire à la sortie de l'hôpital. Nous lui avons donc fourni une prescription pour un suivi diététique ambulatoire et donné les adresses des consultations diététiques du canton. Durant son séjour, le patient a bénéficié d'une prise en charge interdisciplinaire avec physiothérapie et ergothérapie. A la sortie, il est indépendant pour les transferts et la marche avec 2 cannes anglaises sur un périmètre de 60 mètres, limité par la dyspnée. Il peut monter/descendre les escaliers avec 1 canne et la rampe. Les amplitudes articulaires montrent une flexion/extension de la hanche G est de 60°-0°-0° en actif et 70°-0°-0° en passif et une abduction à 10°, limitée par la douleur. Après 2 semaines d'hospitalisation, l'évolution est relativement favorable et Mr. Y peut quitter notre service pour rejoindre son domicile, le 13.02.2020, en état général conservé. A la sortie, le patient bénéficiera de séances de physiothérapie en ambulatoire. Les soins à domicile sont réactivés. Mr. Y est un patient de 77 ans, hospitalisé pour la prise en charge chirurgicale d'un adénocarcinome moyennement différencié de type intestinal depuis mai 2019, découvert lors de l'investigation d'une anémie ferriprive. Une chimiothérapie néo-adjuvante a été administrée à la Clinique Daler. La gastrectomie totale avec reconstruction par anse en Y, cholécystectomie et jéjunostomie d'alimentation sont réalisées le 07.02.2020. Les suites opératoires tant cliniques que biologiques sont favorables, ce qui permet au patient un retour à domicile le 18.02.2020.Mr. Y, 77 ans, a été hospitalisé aux soins intensifs pour une surveillance hémodynamique et adaptation de l'antalgie suite à une gastrectomie totale avec curage ganglionnaire. Le patient est connu pour un adénocarcinome moyennement différencié de type intestinal depuis mai 2019, découvert lors de l'investigation d'une anémie ferriprive. Une chimiothérapie néo-adjuvante a été administrée à la Clinique Daler. La gastrectomie totale avec reconstruction par anse en Y, cholécystectomie et jéjunostomie d'alimentation ont été réalisées le 07.02.2020, sans complication chirurgicale ni anesthésique. Un cystofix a été posé en intra-opératoire en raison d'une difficulté à mettre en place une sonde urinaire. Une hypertension artérielle durant la période post-opératoire immédiate a été contrôlée par nitroglycérine iv en continu. L'antalgie a été bien contrôlée par l'administration de Fentanyl/Bupivacaïne par le cathéter péridural. Une alimentation entérale progressive a été introduite par le biais de la jéjunostomie. Les électrolytes devront être contrôlés quotidiennement pendant quelques jours afin de déceler un syndrome de renutrition. Une substitution de vitamine B12 a été ajoutée. Un suivi nutritionnel est organisé. Une insuffisance respiratoire hypoxémique aiguë post-opératoire a été attribuée à une atélectasie pulmonaire gauche, qui a été levée sous ventilation non invasive. La physiothérapie respiratoire devra être poursuivie activement et deux séances quotidiennes de ventilation non invasive sont prévues jusqu'à mobilisation complète. L'anticoagulation post-opératoire par enoxaparine est administrée à dose prophylactique initialement, puis thérapeutique dès le 09.02.2020, et dont l'indication est la thrombose veineuse profonde paranéoplasique traitée depuis septembre 2019. Le Xarelto doit rester en suspens tant que le cathéter péridural est en place. La voie veineuse centrale jugulaire interne droite a été retirée immédiatement en post-opératoire en raison d'un glissement vers l'extérieur. Le patient a été transféré le 08.02.2020 dans le service de chirurgie pour suite de prise en charge. Mr. Y, âgé de 88 ans, est hospitalisé pour une décompensation cardiaque aiguë dans un contexte d'anémie et de fibrillation auriculaire rapide. Le patient présente une péjoration de sa dyspnée, de stade actuellement NYHA III, avec orthopnée, dyspnée paroxystique nocturne et œdèmes des membres inférieurs jusqu'au bassin. L'évolution clinique est favorable sous traitement diurétique et oxygénothérapie avec notamment diminution des symptômes de dyspnée et perte pondérale. L'étiologie de la décompensation cardiaque est multiple, à savoir une fibrillation auriculaire à conduction ventriculaire rapide, une anémie dans le cadre d'un syndrome myélodysplasique traité conservativement avec des transfusions itératives, ainsi qu'une très probable cardiopathie ischémique suggérée par une FEVG abaissée avec une hypokinésie globale. Un traitement médicamenteux est alors mis en place pour l'insuffisance cardiaque, ainsi qu'une anticoagulation thérapeutique. Sur le plan hématologique, on retrouve une pancytopénie chronique, originaire très probablement d'un syndrome myélodysplasique. Après discussion avec nos collègues hématologues et en mettant en balance les risques-bénéfices d'un traitement spécifique dans le contexte médical global de ce patient, nous renonçons à une ponction-biopsie diagnostique et optons pour une prise en charge basée comme jusqu'à présent sur un soutien transfusionnel. En cas d'augmentation des besoins transfusionnels ne permettant plus la poursuite de ce type de prise en charge, un traitement par Vidaza pourrait être éventuellement débuté. Un bilan endoscopique est également indiqué mais celui-ci est organisé à distance. L'évolution clinique étant favorable, Mr. Y peut rentrer à domicile le 07.02.2020. Mr. Y est un patient de 79 ans qui consulte les urgences le 19.02.2020 pour des douleurs abdominales aigües pour lesquelles le bilan réalisé permet de mettre en évidence un volvulus du caecum. L'évolution en 24 heures est spontanément favorable avec un nouvel examen scannographique favorable, sans complication. En présence de ce volvulus caecal, l'option chirurgicale est envisagée afin d'éviter toute récidive future. Une discussion avec son fils amène à un traitement conservateur avec une surveillance, qui se montre favorable durant les 4 jours d'hospitalisation, tant sur le plan clinique que biologique, avec une reprise de l'alimentation ainsi que du transit. Au vu de l'évolution et en accord avec le fils du patient, Mr. Y retourne dans son lieu de vie avec les conseils sur une éventuelle récidive de ces douleurs abdominales aigües, pouvant être le signe d'un nouvel épisode de volvulus. Dans ce cas, une nouvelle discussion pour une prise en charge chirurgicale sera à nouveau envisagée. Mr. Y, patient de 79 ans, est hospitalisé de manière élective le 31.01.2020, pour une cure d'hernie inguinale droite selon Lichtenstein. L'opération a lieu le jour même et se déroule sans particularité. L'évolution clinique étant tout à fait favorable, le patient peut rentrer à domicile le 01.02.2020. Le patient sera revu à la consultation des Chefs de clinique le lundi 03.02.2020 pour un contrôle post-opératoire. Mr. Y, 82 ans, est hospitalisé sur la demande de son hématologue, le Dr. X, pour une inappétence et une perte de poids importante ces derniers mois. Son traitement d'Ibrutinib a été stoppé dans ce contexte. Le bilan nutritionnel met en évidence une malnutrition protéino-énergétique sévère pour laquelle une adaptation de son régime alimentaire est effectuée avec un suivi biologique en parallèle et une substitution des électrolytes. Concernant son lymphome, l'évolution clinique favorable permet une reprise de son traitement d'Ibrutinib avec un comprimé par jour. Un aspect cirrhotique de son foie mis en évidence au dernier CT-scan est bilanté par un ultrason hépatique et par des sérologies HAV, HBV et HCV. Ces dernières sont en cours et seront adressées à son médecin traitant. Le patient rentre à domicile le 28.02.2020. Mr. Y présente une fracture du tiers moyen de la clavicule D qui est déplacée. L'indication pour une ostéosynthèse est donnée, le patient est informé du déroulement de l'intervention, des risques et des bénéfices liés à celle-ci, il nous donne son accord oral et signé. L'intervention est prévue en ambulatoire le 06.02.2020. Le patient sera encore vu par mes collègues du service d'anesthésie pour définir le type d'anesthésie. Mr. Y présente une lésion de la corne postérieure du ménisque interne, type dégénératif déjà connu de longue date. Associée à cette lésion, il fait des épanchements articulaires et il a un volumineux kyste de Baker. Je lui ai proposé, comme déjà proposé en 2010, une arthroscopie du genou gauche pour s'adresser à ce problème de ménisque. Vu qu'il est actuellement peu symptomatique, l'indication pour l'opération n'est pas forcément donnée. Le patient va réfléchir. Pour l'instant, il ne désire pas d'intervention. Il me recontactera. Mr. Y, 51 ans, est admis aux soins intensifs pour une insuffisance respiratoire globale d'origine multifactorielle dont l'évolution est favorable.Le patient consulte aux urgences le 25.02.2020 pour une dyspnée en péjoration depuis une semaine ainsi qu'une toux avec des expectorations blanchâtres, sans état fébrile associé. Il rapporte également une orthopnée, sans autre plainte. Les examens réalisés aux urgences mettent en évidence une insuffisance respiratoire globale, une élévation des NT-pro-BNP ainsi qu'un syndrome inflammatoire. Un CT thoracique met en évidence de multiples condensations ainsi que quelques images en verre dépoli et permet d'exclure une embolie pulmonaire. Le patient nécessite initialement une oxygénothérapie à haut débit avec des séances intermittentes de VNI. L'antibiothérapie empirique par pipéracilline/tazobactam est mise en route pour une durée totale de 5 jours. Une déplétion hydro-sodée est aussi débutée. L'échocardiographie met en évidence une fraction d'éjection conservée dans les limites de l'interprétation de l'examen. L'évolution est favorable sous ces différents traitements avec une nette amélioration des échanges gazeux. A la sortie, le patient reste oxygéno-dépendant à 2 l/min. La physiothérapie respiratoire ainsi que la mobilisation sont à poursuivre. Concernant l'origine de l'insuffisance respiratoire, elle est multiple (infectieuse, décompensation cardiaque, une composante restrictive sur le syndrome d'obésité-hypoventilation et le SAOS non appareillé). Durant la surveillance, un profil tensionnel élevé est constaté motivant l'introduction d'une trithérapie (Lisinopril, Métoprolol et Torasémide) qu'on vous laisse le soin d'adapter les posologies. Une stéatose hépatique est découverte sur l'imagerie mais sans perturbation des tests hépatiques biologiques. Le patient est transféré le 28.02.2020 dans le service de médecine interne à Tavel. Mr. Y, 76 ans, est hospitalisé pour une embolie pulmonaire bilatérale et pour investigations de troubles de la déglutition d'origine indéterminée. Il nous est adressé suite à une découverte fortuite scannographique d'une embolie pulmonaire bilatérale dans le cadre d'un bilan d'une dysphagie. L'ECG est normal. Un traitement par Elliquis est mis en place. Le patient décrit également une dysphagie depuis 2 mois avec une perte de 5 kg. L'examen clinique montre un état psycho-moteur fortement ralenti, une malnutrition protéino-énergétique grave, ainsi qu'une amyotrophie importante généralisée. Le transit oeso-gastro-duodénal confirme un ralentissement global de la déglutition avec fausses routes et broncho-aspiration. Une sonde nasogastrique est mise en place avec nutrition entérale exclusive. Le CT thoracique ne montre aucune obstruction au niveau du tube digestif. L'IRM cérébrale est normale. Le bilan oncologique est rassurant (CT cervico-thoraco-abdominal, électrophorèse des protéines avec immunofixation, sang occulte dans les selles, PSA). Les CK sont dans la norme. Les anticorps anti-récepteurs à l'Acétylcholine sont négatifs. Les anticorps anti-Musk et anti-Titine sont encore en cours. Un traitement de Pyridostigmine est débuté en quête d'une amélioration des symptômes et sera poursuivi jusqu'au 15.02.2020 avec un schéma dégressif jusqu'au 18.02.2020. Nous vous laissons le soin d'évaluer l'efficacité du médicament et de le poursuivre si nécessaire. Selon un avis neurologique (Dr. X), le patient est adressé à la consultation du Prof. X au CHUV. Une oeso-gastro-duodénoscopie ne montre pas de lésion de la muqueuse oesophagienne. Le résultat des biopsies montre une minime gastrite chronique inactive ainsi qu'une oesophagite chronique légère, sans infection à l'Helicobacter pylori. Un avis gastroentérologique propose la réalisation d'une manométrie de haute résolution à la recherche d'un problème fonctionnel oesophagien (spasmes, achalasie). A ce jour, l'origine de la dysphagie demeure indéterminée. Le patient présente également un ralentissement global et une bradykinésie importante. Un avis neurologique conclut à un probable Parkinson médicamenteux modéré probablement sur Risperidon. Le Risperidon est poursuivi au même dosage en absence d'une amélioration sous Akineton. Mr. Y rentre au home des Martinets le 12.02.2020. Mr. Y est amené aux urgences le 14.02.2020 en raison d'une parésie et d'une hyposensibilité des membres inférieurs de début progressif, depuis le 10.02.2020. Il est dans l'incapacité de marcher et présente également des douleurs dorsales et costales en péjoration. A son arrivée, un scanner et une IRM sont réalisés, concluant à une progression des métastases du cancer prostatique avec fracture pathologique de D3 et D4 et sténose canalaire marquée de D4. Une scintigraphie est également réalisée, dont le résultat corrobore celui des autres examens. L'équipe de neurochirurgie pose une indication chirurgicale et Mr. Y est opéré le 17.02.2020 d'une décompression bilatérale D3-4 avec spondylodèse D3-5. La mobilisation est reprise progressivement, la force ainsi que la sensibilité dans les membres inférieurs s'améliorent de jour en jour. Un traitement de physiothérapie est introduit et nous inscrivons le patient en neuroréhabilitation à Meyriez. Les douleurs sterno-costales gauches dont Mr. Y souffre depuis plusieurs semaines sont elles aussi liées à des métastases osseuses au niveau costal. L'antalgie est majorée avec introduction de Prégabaline amenant une amélioration progressive. Des séances de radiothérapie à visée antalgique seront prochainement débutées. Durant l'hospitalisation, nous constatons des diarrhées. Un test pour le Clostridium Difficile producteur de toxine revient positif et un traitement de Metronidazole est introduit pour 10 jours. Une bonne réponse clinique est constatée. La suite de la réhabilitation neurologique se fera à Meyriez, sitôt les séances de radiothérapie achevées. Mr. Y reste hospitalisé au sein de l'HFR bien que la prise en charge spécifique par notre service soit maintenant terminée. Il en résulte un séjour de reclassement et vous recevrez à sa fin un simple courrier complémentaire vous informant que Mr. Y a quitté le service. Le courrier contiendra uniquement les éventuelles notes de suite et une copie de l'ordonnance des médicaments à la sortie. Mr. Y, anticoagulé par Xarelto 20 mg pour antécédent d'embolie pulmonaire, connu pour un syndrome métabolique, une cardiopathie hypertensive à core pulmonaire débutant, une insuffisance rénale chronique, est hospitalisé dans un contexte d'AVC ischémique sylvien profond D. Pour rappel, il présente le 29.01.2020 à 22h30 des céphalées en coup de tonnerre associées à une dysarthrie et une asymétrie faciale (remarquée par son épouse), et une hypoesthésie facio-brachio-crurale gauche avec difficulté à la mobilisation. Les symptômes s'estompent après 2 minutes. Il consulte son cardiologue le 30.01.2020 qui l'adresse pour suspicion d'atteinte cérébrale. A l'admission, le patient présente un hémisyndrome facio-bracio-crural sensitivo-moteur G ataxiant. Le CT cérébral ne révèle pas de lésion ischémique ni hémorragique, les vaisseaux pré-cérébraux sont perméables. L'IRM cérébral se révèle sans particularité. Le patient est hospitalisé en lit monitoré pour une surveillance neurologique. Sur le plan étiologique, l'échocardiographie transthoracique ne montre pas d'étiologie cardiaque. Un Holter de 48h est posé durant l'hospitalisation, les résultats sont toujours en cours lors de la rédaction de cette lettre. Un examen neurosonologique ne retrouve pas de sténose des artères, ni de signes pour un syndrome de vasoconstriction. L'imagerie ne montrant pas de lésion sous-arachnoïdienne, une ponction lombaire pour écarter une HSA est proposée mais refusée par le patient. Néanmoins, la présentation des symptômes neurologiques et leur persistance sont compatibles avec une origine ischémique, sans confirmation radiologique. Nous suspectons une étiologie microangiopathique sur la présence de multiples facteurs de risques cardiovasculaires. Un trouble du rythme doit néanmoins être recherché.Sur le plan médicamenteux, le traitement anticoagulant par Xarelto est premièrement mis en suspend en raison d'une activité anti-Xa supra-thérapeutique, puis repris dès le 31.01.2020, suite à une fonction rénale suffisante. Un traitement d'Atorvastatine 40 mg/j est également introduit. Nous vous proposons d'effectuer un bilan lipidique ainsi que des transaminases à 1 mois avec adaptation du traitement en fonction (cible LDL < 1.4 mmol/l). La conduite de véhicule automobile est contre-indiquée pendant 4 semaines sous réserve d'une réévaluation pendant l'hospitalisation en neuroréhabilitation. Une consultation neurovasculaire de contrôle est prévue à 3 mois. Sur le plan rénal, le patient est connu pour une insuffisance rénale chronique qui s'est péjorée suite à un traitement de co-amoxicilline du 10.02 au 17.02.2020, raison de son hospitalisation à l'hôpital de Riaz du 17.01 au 22.01.2020. Le traitement antihypertenseur habituel avait été mis en suspend à sa sortie de l'hôpital. À l'entrée dans notre service, Mr. Y présente une surcharge hydrique symptomatique raison pour laquelle nous réintroduisons un traitement diurétique par pallier, avec comme cible une perte de poids de maximum 1 kg/jour, selon avis néphrologique. Il est proposé une prise en charge de l'hyperuricémie par allopurinol et colchicine pendant 6 mois une fois le poids cible atteint. Nous proposons d'effectuer une récolte urinaire de 24h lors de son hospitalisation à Billens. Mr. Y sera suivi en néphrologie par Dr. X. L'évolution clinique est lentement favorable, malgré la persistance d'un hémisyndrome facio-brachio-crural gauche moteur modéré qui se surajoute à des troubles de la marche déjà présents (le patient se déplace depuis quelques années en chaise roulante à l'extérieur du domicile) des suites d'une arthrodèse du genou D. Le retour à domicile est compromis et Mr. Y est transféré en neuroréhabilitation à Billens. Mr. Y, 89 ans, connu pour une fibrillation anticoagulée par Eliquis et ostéoporose, est hospitalisé pour une gestion antalgique et un maintien impossible à domicile dans un contexte de fracture vertébrale de type tassement au niveau T8 sans traumatisme, suite au déplacement d'un meuble. Le patient ne présente aucun signe ni symptôme neurologique. Pour une gestion d'antalgie, il est admis dans le service de médecine interne. Le CT thoracique montre une fracture/tassement D8. Le bilan est complété par une IRM montrant une fracture stable D8 de cette fracture. Les orthopédistes (Team Spine) préconisent un traitement conservateur sans opération ni port de corset. L'antalgie est maîtrisée par de l'Oxycontin ainsi que de l'Oxycodone puis relayée par Tramal retard. Le patient bénéficie de physiothérapie à but antalgique avec bonne évolution. La fracture atraumatique révèle une ostéoporose sous-jacente. Le bilan phosphocalcique est dans la norme mais avec une vitamine D abaissée, que nous substituons. Nous vous laissons le soin d'introduire un traitement par un biphosphonate de votre choix par la suite. En raison d'œdèmes au niveau des membres inférieurs ainsi qu'une prise de poids, nous suspectons une décompensation cardiaque principalement droite et réalisons un ultrason cardiaque globalement dans la norme, sans trouble de la cinétique segmentaire avec une oreillette droite dilatée. Nous introduisons un traitement diurétique par Torasemid avec bon effet sur les œdèmes. Mr. Y rentre à domicile avec aide au ménage et soins à domicile 2x/semaine, notamment pour le contrôle du poids et des œdèmes. Mr. Y, 61 ans, est hospitalisé dans notre service de médecine interne pour des soins de confort en raison d'une maladie oncologique avancée. Le patient bénéficie d'un suivi oncologique par Dr. X depuis mars 2019 en raison d'un carcinome pulmonaire neuroendocrine de haut grade, avec plusieurs lignes de chimiothérapie, d'immunothérapie et de traitement par radio-ablation. En décembre 2019, le patient présente malgré tout une progression de la maladie, avec apparition d'innombrables lésions métastatiques hépatiques et de lésions ostéolytiques nouvelles. L'immunothérapie est mise en suspens fin décembre 2019 en raison d'une probable hépatite auto-immune. Au vu de la progression de la maladie oncologique en présence d'un échappement thérapeutique, des soins de confort sont décidés. Après discussion avec le patient et la famille, la suite de la prise en charge est organisée dans l'unité de soins palliatifs spécialisés à l'HFR Meyriez. Dans l'attente d'un transfert, le patient reste hospitalisé au sein de l'HFR Fribourg bien que la prise en charge spécifique par notre service soit maintenant terminée. Il en résulte un séjour de reclassement le 06.02.2020 et vous recevrez à sa fin un simple courrier complémentaire vous informant que le patient a quitté le service. Le courrier contiendra uniquement les éventuelles notes de suite et une copie de l'ordonnance des médicaments à la sortie. Mr. Y est un patient de 81 ans, connu pour les antécédents susmentionnés, qui est hospitalisé pour bénéficier d'une crâniotomie bilatérale pour des hématomes sous-duraux chroniques bilatéraux dans un contexte de chute. L'opération se déroule sans complication et les suites opératoires sont simples avec une surveillance neurologique sans particularité. Après discussion avec nos confrères cardiologues et le médecin traitant, nous arrêtons l'anticoagulation thérapeutique jusqu'au prochain contrôle radiologique. Au vu de l'évolution favorable sur le plan neurologique, nous laissons le patient rentrer à domicile le 11.02.2020 avec un rendez-vous de contrôle le 05.03.2020. Mr. Y, 81 ans, a été hospitalisé aux soins intensifs suite à une craniotomie bilatérale pour hématomes sous-duraux chroniques bilatéraux. Le patient a présenté une chute le 17.12.2020 lorsqu'il s'est levé durant la nuit avec traumatisme crânio-cérébral et perte de connaissance. L'imagerie a montré une hémorragie sous-arachnoïdienne frontale para-falcorielle des deux côtés et insulaire gauche. En raison d'une aggravation de la céphalée, une chirurgie a été effectuée le 06.02.2020. En post-opératoire, l'examen neurologique ne montre pas de troubles neurologiques. Un test de déglutition est normal et le patient est ré-alimenté le 07.02.2020. La mobilisation du patient et la reprise de l'aspirine sont à réévaluer par le neurochirurgien le 07.02.2020. Une antibioprophylaxie est administrée durant 24 heures. Mr. Y a été transféré le 07.02.2020 dans le service de chirurgie. Mr. Y est un patient de 75 ans hospitalisé pour une décompensation cardiaque globale avec pour symptôme principal une dyspnée en péjoration et une orthopnée. L'examen physique retrouve une surcharge avec turgescence jugulaire et ascite et la radiographie du thorax confirme le diagnostic de surcharge, avec épanchement pleural droit. Il est traité par Furosemid avec évolution favorable. Nous complétons le traitement avec du Metoprolol introduit à petites doses en raison d'une tachycardie sinusale. L'échocardiographie montre une probable péricardite constrictive. Nous proposons un bilan complémentaire comprenant un CT, un cathétérisme gauche-droite et une ponction pleurale que le patient refuse. En effet, il souhaite une prise en charge minimale, symptomatique comme mentionnée dans ses directives anticipées. Il comprend les risques qu'il court et il assume sa décision de bénéficier d'une prise en charge symptomatique uniquement.Nous relayons finalement le traitement diurétique intraveineux par Torasemid avec peu de succès, nécessitant une majoration des doses. Après discussion avec Mr. Y sur les risques encourus d'un retour à domicile précoce, celui-ci souhaite malgré tout rentrer avant l'adaptation optimale du traitement. Nous le laissons rentrer dans son institution le 28.02.2020. Nous vous proposons un suivi du poids avec adaptation du Torasemid. Mr. Y est un patient de 49 ans, en bonne santé habituelle, qui consulte en raison de douleurs lombaires survenues le 31.01.2020 en soulevant un sac de colle de 25 kg. Suite à cela, il a ressenti un point douloureux au niveau lombaire à gauche avec une irradiation dans la jambe gauche. Il a pris du Dolipran sur le week-end sans effet notable. Il n'a pas consulté de médecin entre-temps, et sur le week-end, il est resté tranquille. Il décrit une douleur à 6/10, qui est exacerbée par la marche, améliorée quand il reste assis ou couché. Il a l'impression d'avoir eu moins de force au niveau de sa jambe gauche, sans lâchage quand il marche. Il ne décrit pas d'incontinence de selles ou d'urines, mais par contre, il va 6-8x/jour uriner depuis vendredi (ce qui est inhabituel), avec la sensation de ne pas pouvoir vider complètement sa vessie. Le patient n'est pas connu pour des lombalgies. Le patient travaille comme carreleur à son propre compte. A l'examen clinique ciblé, le patient peut marcher sur les talons et sur la pointe des pieds sans problème. La mobilité en flexion ventrale est légèrement limitée. La percussion et la palpation des épines vertébrales sont indolores. La palpation para-vertébrale au niveau L4-L5 est douloureuse, sans nette contracture musculaire. La force est symétrique et sans déficit au niveau des membres inférieurs, les ROT achilléens et rotuliens normovifs et symétriques, le Babinski en flexion. La sensibilité est conservée sur les membres inférieurs et la discrimination au touché-piqué sans particularité. Un toucher rectal est effectué et met en évidence un tonus sphinctérien conservé et pas d'anesthésie en selle, la prostate n'est pas agrandie. Au vu des plaintes de pollakiurie nouvelle, nous effectuons un bladder scan qui ne montre pas de résidu post-mictionnel. Au vu de l'absence de red flags, le patient peut regagner son domicile avec antalgie et arrêt de travail, ainsi qu'un rendez-vous pour un contrôle clinique à la filière des urgences ambulatoires le 06.02.2020. Mr. Y, 33 ans, est hospitalisé aux soins intensifs (SIB) pour une éthylisation aiguë sévère. Le patient, connu pour un éthylisme chronique avec consommation d'environ 1 bouteille de whisky par jour depuis 3 mois, est amené aux urgences après avoir été retrouvé somnolent dans la rue par des piétons. Le bilan met en évidence un GCS à 14/15 avec une alcoolémie à 5.93 pour mille. Un CT cérébral permet d'exclure des lésions traumatiques. Un traitement par benzodiazépines est débuté et le patient est hospitalisé aux soins intensifs pour sevrage à risque. L'évolution est favorable sans complication du sevrage. Un avis psychiatrique le 11.02.2020 permet d'exclure un risque suicidaire, une hétéro ou auto-agressivité. Le patient étant volontaire pour un suivi en addictologie, la psychiatre (Dr. X) organise un suivi en ambulatoire après la fin du sevrage. Au sujet des modifications de l'ECG, un dosage des enzymes cardiaques ne montrait pas de cinétique et le patient est resté asymptomatique durant son séjour. Nous recommandons un avis cardiologique à distance selon la clinique. Une hypomagnésémie à l'entrée a été substituée. Le patient est transféré le 11.02.2020 pour suite de prise en charge en service de médecine. Mr. Y, 33 ans, est hospitalisé pour une éthylisation aiguë sévère. Le patient, connu pour un éthylisme chronique avec consommation d'environ 1 bouteille de whisky par jour depuis 3 mois, est amené aux urgences après avoir été retrouvé somnolent dans la rue. Le bilan met en évidence un GCS à 14/15 avec une alcoolémie à 5.93 pour mille. Un CT cérébral permet d'exclure des lésions traumatiques. Un traitement par benzodiazépines est débuté et le patient est hospitalisé aux soins intensifs pour sevrage à risque. Nous évaluons régulièrement le patient avec le score CIWA et le traitement par benzodiazépines peut rapidement être sevré. Une image de trouble de la repolarisation précoce est mise en évidence à l'ECG. Une échocardiographie transthoracique montre une bonne fonction contractile segmentaire et globale, et un remodelage concentrique du ventricule gauche. Selon un avis cardiologique, le patient sera convoqué en ambulatoire pour une mesure de la pression artérielle sur 24h. L'évolution favorable permet le retour à domicile le 15.02.2020. Mr. Y est un patient de 58 ans, ayant quitté l'HFR le 05.02.2020 au matin contre avis médical, qui se représente au soir accompagné de ses proches qui le font changer d'avis. Initialement hospitalisé dans le cadre d'une pancréatite aiguë nécrosante classée Balthazar D, les traitements antibiotiques et l'hydratation sont repris dès son retour. Au vu d'un syndrome de sevrage important, une thérapie par Seresta est initiée. L'évolution clinique est favorable, un avis psychiatrique est demandé et un suivi en addictologie est accepté par le patient en ambulatoire. Le 10.02.2020 Mr. Y demande de rentrer à domicile contre avis médical. Nous lui expliquons les dangers d'une poursuite d'une consommation d'alcool importante au vu de sa pathologie pancréatique. Le patient sera revu pour un contrôle clinique et laboratoire chez son médecin traitant en fin de semaine. Mr. Y, 58 ans, est hospitalisé aux soins intensifs (SIB) le 03.02.2020 pour une pancréatite aiguë d'origine éthylique. Le patient, connu pour un éthylisme chronique avec consommation active de 20 UI/jour, consulte aux urgences en raison de douleur épigastrique depuis 12h. Le bilan met en évidence une lipasémie à 1400 UI/l et un léger syndrome inflammatoire (53 CRP) sans choléstase. Le CT abdominal confirme une pancréatite aiguë nécrosante classée Balthazar D. Une origine obstructive est exclue par US abdominal. Après 24h, l'évolution clinique est favorable avec la disparition complète des douleurs et reprise alimentaire le 05.02.2020. En revanche, le syndrome inflammatoire est en augmentation. En parallèle, Mr. Y présente rapidement des symptômes de sevrages alcooliques (tremblements, nervosité, sudation profuse) nécessitant l'introduction d'Oxazépam avec bon contrôle initial de la symptomatologie. Il est transféré en chirurgie le 04.02.2020 avec un retransfert aux soins intensifs le jour même pour un sevrage éthylique nécessitant des doses importantes de Diazépam et Clonidine. Le 05.02.2020 Mr. Y quitte l'hôpital contre avis médical. Nous lui avons expliqué les risques d'un retour à domicile précoce en présence du Dr. X. Nous jugeons qu'il a sa capacité de discernement, confirmé par un contact pris auprès de son médecin traitant (Dr. X). Mr. Y s'engage à un contrôle chez son médecin traitant le lendemain matin. Dans l'intermédiaire, nous lui rappelons l'importance de poursuivre son sevrage éthylique dans le contexte de la pancréatite et lui avons remis 6 comprimés d'Oxazépam 15 mg à prendre aux 4h jusqu'au 06.02.2020. Nous vous laissons le soin de réévaluer la poursuite du traitement. A noter une thrombocytopénie non expliquée à 77 G/l pour laquelle les investigations n'ont pu être débutées. Nous vous laissons le soin d'effectuer un suivi biologique et d'organiser une consultation hématologique selon les résultats.Mr. Y est hospitalisé pour l'implantation d'un CRT-D dans un contexte de cardiomyopathie dilatée d'origine indéterminée avec bloc de branche gauche et fraction d'éjection ventriculaire gauche à 30-35%. L'intervention se déroule sans complication. Le pacemaker sera contrôlé dans 4-6 semaines. Mr. Y est un patient de 60 ans qui est hospitalisé pour un traumatisme crânio-cérébral avec multiples fractures du crâne et hémorragies intra-cérébrales. Le patient est amené aux urgences de l'hôpital de Tavel suite à une chute dans un contexte d'intoxication éthylique avec perte de connaissance, amnésie rétrograde et GCS initial à 14 points. Le scanner cérébral montre des hémorragies sous-arachnoïdiennes temporales bilatérales et intra-parenchymateuses à droite ainsi que des fractures de l'arc zygomatique et du rocher à gauche. Le scanner de la colonne cervicale met en évidence des fractures des facettes articulaires de C5 et de C6. Le patient bénéficie d'une surveillance aux soins intensifs de 24 heures dès son arrivée et il peut être transféré dans le service de chirurgie le 02.02.2020. Le contrôle scannographique à 24 heures de ses hémorragies cérébrales est favorable et il sera contrôlé dans 6 semaines par un nouveau scanner. Des fractures de l'arc zygomatique et du rocher bénéficient d'un traitement conservateur avec prophylaxie antibiotique et un contrôle à 10 jours à la consultation de chirurgie maxillo-faciale du Dr. X. Enfin, des fractures des facettes articulaires C5 et C6 sont traitées conservativement par minerve rigide type Philadelphia dès le 01.02.2020 pour 6 semaines, également avec contrôle clinique et scannographique dans 6 semaines. Le patient peut rentrer à domicile le 05.02.2020. Mr. Y, 60 ans, est hospitalisé aux soins intensifs (SIC) pour un traumatisme crânio-cérébral avec multiples fractures du crâne et hémorragies intra-cérébrales. Le patient est amené aux urgences de l'hôpital de Tavel suite à une chute dans un contexte d'intoxication éthylique avec perte de connaissance, amnésie rétrograde et GCS initial à 14 points. Le scanner cérébral montre des hémorragies sous-arachnoïdiennes temporales bilatérales et intra-parenchymateuses à droite ainsi que des fractures de l'arc zygomatique et du rocher à gauche. Le scanner de la colonne cervicale met en évidence des fractures des facettes articulaires de C5 et de C6. En ce qui concerne l'hémorragie cérébrale, le neurochirurgien de garde préconise une surveillance neurologique aux soins intensifs. Durant la surveillance aux soins intensifs, Mr. Y reste cliniquement et hémodynamiquement stable. Il ne présente pas de trouble neurologique. Le scanner de contrôle réalisé le lendemain du traumatisme montre une stabilité des lésions. Pour les fractures au niveau de C5 et de C6, le patient bénéficie d'une immobilisation par minerve rigide et une IRM de la colonne cervicale est demandée pour le 03.02.2020 afin d'exclure une lésion ligamentaire. Un avis ORL est demandé pour la fracture du rocher gauche. Un audiogramme sera réalisé début de semaine et un consilium maxillo-facial est demandé. Mr. Y peut être transféré en chirurgie ce 02.02.2020. Mr. Y, 80 ans, a récemment consulté le Dr. X pour des douleurs thoraciques à l'effort. Ce dernier lui avait prescrit une dose de charge en Plavix, des dérivés nitrés et du Plavix per os et avait organisé une coronarographie à 2 jours. Le lendemain, il présente une douleur thoracique typique durant 5 minutes au réveil, résolutive après prise de nitrés. Il consulte les urgences et l'ECG met en évidence des sous-décalages ST de V3 à V6 et des troponines positives sans cinétiques (34-30-35 ng/l). Sur avis cardiologique, la double antiagrégation est poursuivie avec prescription d'héparine non fractionnée thérapeutique. Une coronarographie est réalisée et montre une sténose de 99% de l'artère interventriculaire antérieure proximale qui est traitée par angioplastie et mise en place d'un stent. Une double anti-agrégation par aspirine et Plavix est à poursuivre pour une durée de 6 mois puis aspirine seule. Une prophylaxie par énoxaparine est prescrite 6h post-coronarographie. Concernant la maladie coronarienne tritronculaire, la ventriculographie montre une FEVG à 57%. L'échocardiographie transthoracique de contrôle montre une hypokinésie modérée du septum apical, de la paroi inféro-apicale, inférieure moyenne et de la paroi postérieure moyenne ainsi qu'une oreillette gauche très dilatée. Le bilan lipidique à 2.16 mmol/l (cible LDL-c <1.4 mmol/l) motive un passage de la pravastatine pour de l'atorvastatine. L'hémoglobine glyquée est dans la norme. Le patient rentre à domicile le 28.02.2020. Mr. Y, 80 ans, est admis aux soins intensifs pour un NSTEMI. Ce patient, connu pour une maladie coronarienne tritronculaire (suivi par le Dr. X), présente depuis 1 semaine des douleurs thoraciques uniquement à l'effort. Il consulte son cardiologue le 24.02 qui, après une charge en Plavix, lui prescrit des dérivés nitrés et du Plavix per os et organise une coronarographie pour le 26.02.2020. Le 25.02 au matin, il présente une douleur thoracique typique d'une durée de 5 minutes, résolutive après prise de nitrés. Il consulte les urgences avec des sous-décalages ST de V3 à V6 et des troponines positives sans cinétiques (34-30-35 ng/l). Sur avis cardiologique, la double antiagrégation est poursuivie avec prescription d'héparine non fractionnée thérapeutique. La coronarographie montre une maladie coronarienne des 3 vaisseaux avec comme lésion coupable une sténose de 99% de l'artère interventriculaire antérieure proximale qui est traitée par angioplastie et mise en place d'un stent. La ventriculographie montre une FEVG à 57%. Une double anti-agrégation par aspirine et Plavix est à poursuivre pour une durée de 6 mois puis aspirine seule. Une prophylaxie par énoxaparine est prescrite 6h post-coronarographie. Le point de ponction fémoral est sans particularité. Un profil tensionnel élevé nécessite de la nitroglycérine intraveineuse relayée par le métoprolol habituel du patient et introduction de Lisinopril. Une échocardiographie est demandée. Le bilan lipidique à 2.16 mmol/l (cible LDL-c <1.4 mmol/l) impose un switch de la pravastatine pour de l'atorvastatine. L'hémoglobine glyquée est satisfaisante. Une ergométrie est à agender dans 6 mois. Un rendez-vous de contrôle chez le Dr. X à 1 mois doit être organisé. Le patient est transféré le 26.02 dans le service de médecine interne. Mr. Y, 58 ans, est hospitalisé aux soins intensifs (SIB) le 03.02.2020 pour une pancréatite aiguë d'origine éthylique. Le patient, connu pour un éthylisme chronique avec consommation active de 20 UI/jour, consulte aux urgences en raison de douleur épigastrique depuis 12h. Le bilan met en évidence une lipasémie à 1400 UI/l et un léger syndrome inflammatoire (53 CRP) sans choléstase. Le CT abdominal confirme une pancréatite aiguë nécrosante classée Balthazar E. Une origine obstructive est exclue par US abdominal. Après 24h, l'évolution clinique est favorable avec la disparition complète des douleurs. En parallèle, Mr. Y présente rapidement des symptômes de sevrage alcoolique (tremblements, nervosité, sudation profuse) nécessitant l'introduction d'oxazepam avec bon contrôle de la symptomatologie. Au niveau biologique, nous mettons en évidence une thrombopénie péjorée à 87 G/l pour laquelle un bilan hématologique est à organiser. Le patient est transféré à l'étage de chirurgie le 04.02.2020. Monsieur le Professeur, J'ai donc vu en consultation le 20.01.2020 et le 24.02.2020 le patient susnommé. Il présente une nécrose pulpaire avec contact osseux au niveau de son 2ème orteil D.Il s'agit d'un patient vasculaire, qui a déjà différentes prises en charge au niveau de cet axe artériel et pour lequel votre dernier bilan angiologique du 10.01.2020 met en évidence une occlusion de son pontage. Localement, la situation reste stable, à savoir que la lésion pulpaire reste torpide mais ne montre pas d'aggravation. Elle ne montre pas non plus les signes d'une cicatrisation progressive malgré les soins locaux effectués par le home d'Humilimont. Pour ma part, je me suis permis de prendre contact avec sa fille, Mme. Y. J'ai donc expliqué le fait que l'évolution est stationnaire et que l'on peut se poser la question d'effectuer actuellement, alors que la situation est stabilisée, un geste d'amputation au niveau du 2ème rayon. Ce geste est bien sûr à risque de non cicatrisation. Dans ce contexte, elle aimerait pouvoir rediscuter avec vous, même si la probabilité de l'améliorer, d'un point de vue vasculaire après une dilatation, reste faible. Pour ma part, je reste disposé à effectuer une amputation de ce 2ème rayon puisque localement il n'existe pas de contre-indication, avec un état cutané relativement calme. Mme. Y reprendra donc contact directement à mon cabinet si elle désire une prise en charge chirurgicale ou rediscuter avec moi-même de ce type de prise en charge. En vous remerciant pour votre bonne collaboration, je vous prie d'agréer, Mr. Y, mes meilleures salutations. Mr. Y est un patient de 40 ans, hospitalisé jusqu'au 31.01.2020 pour un hématome sous-dural bilatéral chronique avec prise en charge conservatrice, qui se représente le 01.02.2020 aux urgences en raison de péjoration des douleurs. Dans le contexte de symptomatologie réfractaire au traitement conservateur, nous hospitalisons à nouveau le patient et nous proposons une trépanation bilatérale qui est effectuée le 05.02.2020 et qui se déroule sans complication. Les suites opératoires sont simples et rapidement favorables, permettant un retour à domicile le 12.02.2020. Mr. Y est un patient de 40 ans qui se présente aux urgences pour des céphalées pulsatiles en augmentation depuis environ quatre semaines sans autre symptôme neurologique associé, dans un contexte de chute mécanique en novembre 2019 suivie de céphalées. Un bilan par IRM cérébrale et PL était sans particularités. Un bilan par CT scan cérébral met en évidence un hématome sous-dural bilatéral chronique avec engagement central. Le patient est hospitalisé aux soins intensifs pour une surveillance neurologique rapprochée. Une IRM de contrôle le 20.01.2020 montre un état stable des hématomes, mais des signes pour une hypotension hydrostatique du LCR. Une IRM panmédullaire est organisée le 21.01.2020 avec une demande de complément d'examen le 22.01.2020, mettant en évidence une probable brèche durale à hauteur de L1-L2 probablement sur la ponction lombaire en novembre 2019. Le patient bénéficie alors d'un blood patch le 24.01.2020. L'évolution clinique est par la suite favorable, une IRM de contrôle montre une stabilité des hématomes sous-duraux. Devant l'évolution clinique et biologique favorable, le patient peut retourner à domicile le 30.01.2020. Mr. Y est un patient de 87 ans que vous nous avez adressé pour un état fébrile à 38°C avec toux et expectorations verdâtres. Le bilan clinico-radiologique montre une bronchopneumonie gauche avec des râles en base gauche, même si radiologiquement il n'y a que des désorganisations de la trame broncho-vasculaire. Un traitement par Rocéphine relayé par Céfuroxime est mis en place pour une durée de 5 jours. L'évolution est rapidement favorable. Sur le plan oncologique, Mr. Y devait avoir un rendez-vous le 05.02.2020 pour recevoir son traitement de chimiothérapie. Mais après discussion avec son oncologue, le Dr. X, il est décidé d'annuler ce rendez-vous au vu de l'état aigu. Mr. Y sera reconvoqué en ambulatoire. Le traitement de Ciprofloxacine mis en suspens à l'entrée est repris le 06.02 à la fin du traitement antibiotique de la phase aiguë pulmonaire. Sur le plan social, Mr. Y vit avec son épouse dans un appartement au 2ème étage avec ascenseur et est bien entouré par ses enfants. Pendant son séjour, Mr. Y participe à des séances de physiothérapie de mobilisation. Son périmètre de marche est illimité et le patient peut gravir 18 marches. Le TUG se réalise en 11.45 secondes (MIF physio : transferts 6/7, déplacements 6/7, escaliers 6/7). Au vu de l'évolution favorable, de l'indépendance dans les déplacements et la marche, Mr. Y regagne son domicile le 05.02.2020. Mr. Y, 74 ans, consulte les urgences le 31.01.2020 pour une polypnée. Nous réalisons un laboratoire qui retrouve un syndrome inflammatoire sans leucocytose, une insuffisance rénale aiguë avec une créatinine à 109 µmol/l. La radiographie du thorax retrouve un foyer basal droit. Le sédiment urinaire revient propre. Nous réhydratons le patient avec 1500 ml de NaCl et administrons une antibiothérapie par Co-Amoxicilline 2.2 g iv. Le patient est hospitalisé pour la suite de la prise en charge. À l'étage, le patient évolue favorablement sous antibiothérapie iv que nous relayons per os le 04.02.2020 pour une durée totale de 7 jours. La fonction rénale se corrige également après une hydratation iv. Notons une tendance à l'hypotension lors de l'hospitalisation avec mise en pause des anti-hypertenseurs (Amlodipine et Losartan) et la mise en place de Torem 5 mg en raison d'une prise de poids d'environ 4 kg et l'apparition d'oedèmes des membres inférieurs. Nous proposons un contrôle à votre consultation la semaine suivant la sortie pour une éventuelle adaptation du traitement. Devant l'évolution favorable, Mr. Y rentre à domicile le 05.02.2020. Mr. Y, âgé de 71 ans, est hospitalisé pour ARDS modéré d'origine infectieuse sur grippe Influenza B avec surinfection bactérienne pulmonaire. Le patient consulte les urgences le 12.02.2020 en raison d'un état grippal avec dyspnée progressant depuis 24 heures. Une radiographie du thorax retrouve un infiltrat basal droit avec un laboratoire en faveur d'une grippe Influenza B avec surinfection pulmonaire. Une antibiothérapie par Co-Amoxicilline est débutée. Une péjoration de la dyspnée motive un transfert aux soins intensifs le 15.02.2020, où une intubation orotrachéale est motivée sur insuffisance respiratoire hypoxémique avec épuisement ventilatoire. L'antibiothérapie est relayée par pipéracilline-tazobactam, pour une durée totale de 7 jours, et un traitement par Oseltamivir est débuté dans le contexte de l'Influenza B. Une évolution clinique favorable permet une extubation avec relais par ventilation non invasive et transfert à l'étage de médecine interne le 21.02.2020, où un sevrage progressif de l'oxygénothérapie est réalisé avec potentialisation de la physiothérapie. Un bloc de branche droit incomplet intermittent est constaté durant le séjour au service des soins intensifs, sans symptomatologie cardiaque ni cinétique des troponines, s'inscrivant probablement dans un contexte de décompensation cardiaque sur remplissage vasculaire conséquent. Une échocardiographie retrouve uniquement des pressions de remplissage élevées, avec fonction ventriculaire conservée et absence de toute valvulopathie significative. Une ETT à distance de l'épisode aigu est à refaire afin d'évaluer s'il y a une persistance de la dilatation du ventricule droit et de l'HTAP. Enfin, une hypertension artérielle réfractaire motive une majoration du traitement, à réévaluer en ambulatoire selon l'évolution du profil tensionnel. Un risque de malnutrition protéino-énergétique motive une nutrition entérale par sonde naso-gastrique, de bonne tolérance, avec relais oral après extubation. Une substitution vitaminique et des électrolytes est réalisée.L'évolution étant rapidement favorable, Mr. Y peut réintégrer son domicile dès le 26.02.2020. Il bénéficiera d'une physiothérapie ambulatoire. Mr. Y, 71 ans, est admis aux soins intensifs (SIB) le 15.02.2020 pour ARDS modéré sur une grippe B surinfectée. Il s'agit d'un patient ayant présenté des symptômes grippaux depuis le 11.02.2020 avec une dyspnée progressive motivant une consultation aux urgences le soir du 12.02.2020. Une grippe Influenza B avec une surinfection pulmonaire est mise en évidence. Il est hospitalisé à Tafers et traité par Co-Amoxicilline. Le 15.02.2020 l'insuffisance respiratoire se péjore et il est transféré aux soins intensifs. A son arrivée aux soins intensifs, le patient est en détresse respiratoire avec épuisement et insuffisance respiratoire hypoxémique nécessitant une intubation avec ventilation mécanique. La radiographie de thorax montre des infiltrats bilatéraux en relation avec un ARDS sans épanchement pleural retrouvé à l'échographie pleuro-pulmonaire. L'antibiothérapie est relayée par pipéracilline-tazobactam et un traitement par Oseltamivir est débuté dans le contexte de l'Influenza B. Le patient bénéficie d'une ventilation protectrice avec évolution favorable sans nécessité de curarisation ni de séances de décubitus ventral. Il peut être extubé le 19.02.2020 avec relais par ventilation non invasive jusqu'au 20.02.2020. Le 21.02.2020, le patient est mobilisé dans le couloir avec bonne tolérance sous 1 l d'O2/min aux lunettes. A l'ECG, nous objectivons un bloc de branche droit incomplet intermittent chez un patient asymptomatique sur le plan cardiaque et sans cinétique de troponines. Une échocardiographie transthoracique le 20.02 montre une fonction du VG conservée à 65% avec des pressions de remplissage élevées. Le bloc de branche droit intermittent s'inscrit probablement dans un contexte de surcharge. Le traitement par diurétique est intensifié. Une échocardiographie transthoracique de contrôle est à planifier en ambulatoire en dehors du contexte aigu. Le patient est alimenté par nutrition entérale avec bonne tolérance avec un relais per os dès le lendemain de son extubation. Le patient est transféré en division de médecine interne le 21.02.2020. Mr. Y est un patient de 73 ans qui est hospitalisé pour la prise en charge d'une masse surrénalienne d'origine indéterminée, pour laquelle il bénéficie le 10.02.2020 d'une surrénalectomie droite par laparoscopie. Les suites opératoires sont simples tant du point de vue clinique que paraclinique et le patient retourne à domicile le 12.02.2020 avec un contrôle ambulatoire en endocrinologie avec Dr. X ainsi qu'un contrôle post-opératoire à la consultation du Dr. X. Mr. Y présente un status post entorse bénigne du genou droit. Le status clinique et, en combinaison avec une IRM normale, peut exclure une lésion méniscale. Je n'ai donc pas de proposition thérapeutique. Le patient peut retourner au travail dès la semaine prochaine à 100%. Mr. Y est un patient de 56 ans connu pour une hydrocéphalie avec dérivation ventriculaire atriale à l'âge de 7 ans avec révision à l'âge de 13 ans. Mr. Y est institutionnalisé à la Fondation Belle Étoile à Châtel-Saint-Denis. Il est amené aux urgences le 29.01.2020 en raison d'une baisse de l'état général et dorsalgies depuis environ 10 jours, d'origine indéterminée. A son admission, Mr. Y est calme, collaborant mais présente des dorsalgies diffuses. A l'hétéro-anamnèse auprès de l'éducatrice, le patient se déplace à l'aide d'une chaise électrique mais présente un déclin progressif de la motricité des membres inférieurs des deux côtés. En effet, le patient effectuait les transferts lit-position assise-fauteuil jusqu'à Noël 2019. Mr. Y ne présente pas d'autres symptômes associés. Au status d'entrée, sur le plan neurologique, le score de GCS est à 15/15, calme et collaborant, nous retrouvons des pupilles isocores et isoréactives avec le reste des nerfs crâniens qui reviennent grossièrement dans la norme sans latéralisation nette. Les réflexes ostéotendineux sont présents et symétriques aux 4 membres avec une force des membres supérieurs symétrique 3/5 et une force des membres inférieurs symétrique à 1/5. Nous réalisons un CT cérébral qui révèle une importante hydrocéphalie tri-ventriculaire malgré la présence du shunt intraventriculaire. Une hydrocéphalie aigüe ne pouvant être exclue, nous demandons un avis auprès de nos collègues neurochirurgiens qui proposent de compléter le bilan étiologique par une IRM de la colonne vertébrale. L'IRM de la colonne vertébrale révèle un canal cervical étroit en C2-C3 sur prolapsus discal. Mr. Y est évalué par les neurochirurgiens du CHUV le 31.01.2020 qui, au vu d'une bonne perméabilité du drain, proposent une consultation en ambulatoire sans urgence. Après avis auprès de nos collègues neurochirurgiens de l'HFR Fribourg, une consultation auprès de la Team Rachis est agendée le 11 février à 09h55. A noter qu'une indication opératoire est retenue pour laquelle une date est préfixée le 6 mars 2020. Le bilan biologique révèle une hyponatrémie à 131 mmol/l ainsi qu'une hypocalcémie à 2,07 mmol/l. Le suivi biologique montre une normalisation des valeurs durant le séjour. Mr. Y quitte notre service et rejoint la fondation la Belle Étoile le 07.02.2020. Mr. Y, 76 ans, est hospitalisé dans notre service de médecine interne après un séjour aux soins intensifs en raison d'une embolie pulmonaire centrale avec cœur pulmonaire aigu. Le patient a déjà présenté une embolie pulmonaire en février 2019, dans un contexte d'immobilisation, et l'anticoagulation par Xarelto a été stoppée en juin 2020. Il décrit depuis 1 mois une dyspnée d'effort progressive qui s'est subitement aggravée au moindre effort, stade NYHA III, le 03.02.2020. L'angio-CT thoracique confirme une embolie pulmonaire centrale bilatérale avec cœur pulmonaire aigu. Les signes de cœur pulmonaire aigu sont persistants le 04.02.2020. L'indication à une lyse in situ n'a toutefois pas été retenue. Une anticoagulation thérapeutique a été débutée par héparine non fractionnée puis relayée par Enoxaparine puis Eliquis. L'anticoagulation orale par Eliquis est à poursuivre au long cours. Selon l'avis de nos collègues cardiologues, l'indication à une échocardiographie de contrôle à 3 mois est à réévaluer par le médecin traitant. Une cirrhose est mise en évidence radiologiquement, avec un bilan initialement débuté par vos soins, avec des sérologies virales qui reviennent négatives, des anticorps anti-nucléaires négatifs et des anticorps muscle lisse négatifs. Nous complétons le bilan, permettant d'exclure une hémochromatose. A noter que le patient présente une consommation d'alcool à risque. Au vu de l'hépatopathie présente, nous déconseillons fortement au patient de poursuivre sa consommation d'alcool et lui proposons de rechercher l'aide médicale en cas de difficulté à l'arrêt de sa consommation. A noter que Mr. Y prévoit un sevrage d'au moins 3 mois. Nous vous laissons également le soin d'organiser une OGD pour exclure la présence de varices oesophagiennes. Cet examen nous semble d'autant plus important que le patient devra bénéficier d'une anticoagulation au long cours. Nous vous laissons également le soin d'effectuer un dépistage régulier par alpha-foetoprotéine et par imagerie, ainsi que d'effectuer une vaccination contre l'hépatite A et B. Mr. Y rentre à domicile le 11.02.2020 après une bonne évolution clinique. A noter au niveau biologique, la persistance d'une insuffisance rénale avec une créatinine à 115 mcmol/l qui sera à recontrôler.Mr. Y, 87 ans, a été admis aux soins intensifs pour un œdème aigu pulmonaire post-coronarographie, dans le contexte d'une sténose aortique sévère le 05.02.2020. Le patient est hospitalisé dans le service de médecine interne depuis le 27.01.2020 dans le cadre d'une décompensation cardiaque sur fibrillation auriculaire rapide nouvelle et sténose aortique calcifiée sévère. Une indication à un TAVI est retenue. Le bilan a été complété par un orthopantomogramme. La coronarographie du 05.02.2020 montre des coronaires saines et confirme le diagnostic de sténose aortique serrée. L'angio-CT de l'aorte thoraco-abdominal a été différé de quelques jours au vu de l'insuffisance rénale chronique et de la coronarographie rapprochée. Un œdème aigu du poumon survenu après la coronarographie a nécessité l'admission aux soins intensifs. L'évolution a rapidement été favorable sous ventilation non invasive intermittente et adaptation des diurétiques. Un syndrome inflammatoire est d'origine peu claire. La radiographie du thorax du 05.02.2020 a montré un flou péri-broncho-vasculaire prédominant à gauche et au lobe supérieur droit compatible avec la décompensation cardiaque sans qu'une infection pulmonaire ne soit exclue. Le sédiment urinaire est douteux avec des nitrites positifs sans leucocyturie. En l'absence d'état fébrile et avec un syndrome inflammatoire stable, nous n'avons pas introduit d'antibiothérapie. Au vu des antécédents de néoplasie de la vessie et de la prostate, nous vous laissons le soin d'évaluer une piste urologique. Mr. Y est transféré le 07.02.2020 dans le service de médecine interne. Mr. Y, 87 ans, est hospitalisé le 27.01.2020 pour une insuffisance cardiaque aiguë sur fibrillation auriculaire. Le patient présente depuis plusieurs semaines une dyspnée au moindre effort, associée à des œdèmes des membres inférieurs. Le bilan chez le cardiologue traitant Dr. X montre une fibrillation auriculaire associée à un bloc de branche gauche et une sténose aortique sévère, avec une indication pour un TAVI. Nous débutons une anticoagulation et après un traitement freinateur, le patient présente une amélioration rapide de la dyspnée. Il bénéficie d'une coronarographie le 05.02.2020 dans le contexte du bilan avant TAVI, qui ne montre pas d'atteinte significative des coronaires. Dans les suites, il présente un œdème aigu du poumon pour lequel il est transféré aux soins intensifs pour ventilation non invasive intermittente. Sous ce traitement, le patient montre une amélioration rapide de son état avec une amélioration des valeurs de saturation et une baisse des besoins en oxygène au repos. Nous majorons le traitement de Torasémide et diminuons le Bisoprolol dans le contexte de l'insuffisance cardiaque avec FEVG abaissée à 40%. Le bilan pré-TAVI est complété par un orthopantomogramme et un angio-CT thoraco-abdominal qui montrent des axes vasculaires perméables compatibles avec un accès pour un TAVI. L'intervention est agendée pour la semaine du 2-6 mars à la Clinique Cécil par Dr. X. Le patient sera convoqué. Au vu du bon état général du patient, il rentre à domicile le 17.02.2020 avec des soins à domicile en attente du TAVI. Mr. Y, patient de 23 ans aux antécédents de bêta-thalassémie mineure, consulte les urgences le 17.02.2020 dans un contexte de douleurs persistantes en basithoracique droite et au niveau de l'hypochondre droit ne répondant pas aux antalgiques de palier 1 et aux AINS. Il est à noter que la symptomatologie a débuté le 07.02.2020 dans un contexte de toux sèche avec sensation de coup de poignard, raison pour laquelle il consulte initialement les urgences le 09.02.2020 avec réalisation d'une radiographie thoracique sans anomalie notable. Le patient est rentré à domicile avec un traitement symptomatique. Devant la persistance des douleurs, il consulte les urgences de l'HFR Riaz. Pas de notion d'état fébrile, pas de traumatisme récent. A l'admission aux urgences, Mr. Y est apyrétique et hémodynamiquement stable. Il rapporte des douleurs d'horaire mécanique, reproductibles à la palpation, au niveau de l'arc antérieur de la dernière côte flottante à droite. L'examen cardiopulmonaire retrouve une toux d'allure sèche péjorant les douleurs, sans bruit surajouté associé. Au niveau abdominal, on retrouve une détente en hypochondre droit avec un Murphy positif sans autre symptôme digestif associé. Au niveau urogénital, on ne note pas de signe fonctionnel urinaire. Nous réalisons un bilan biologique qui retrouve une fonction rénale préservée sans trouble hydro-électrolytique. Au niveau hématologique, on note la présence d'une anémie microcytaire hypochrome connue avec poïkilocytose. Les D-dimères reviennent négatifs à 194 ng/l et il n'y a pas de syndrome inflammatoire biologique. Enfin, le bilan hépatique est sans particularité notable. Un sédiment urinaire est également effectué et revient dans la norme. En parallèle, un CT abdominal est effectué montrant la présence d'une hépatomégalie à 20 cm, d'une splénomégalie à 13 cm avec des signes de coprostase colique droite et transverse ainsi qu'une fracture d'allure ancienne du plateau supérieur de L5. Devant la persistance des douleurs malgré l'introduction d'un traitement par antalgique de palier 3, nous proposons une hospitalisation en médecine pour gestion de l'antalgie et suite de prise en charge. Durant son hospitalisation en médecine et au vu de la persistance des douleurs, nous décidons de compléter le bilan radiologique par la réalisation d'une radiographie thoracique ne révélant pas d'argument pour un pneumothorax ou une lésion osseuse. Devant la présence des douleurs en hypochondre droit, nous décidons d'effectuer une US abdominale ne retrouvant pas de liquide libre, ni d'argument pour une étiologie lithiasique rénale ou vésiculaire. Nous décidons de changer le traitement par l'introduction d'AINS couplés à des antalgiques de palier 1 et 2, avec une bonne réponse clinique. Le 20.02.20, nous réalisons un bilan biologique de contrôle qui reste superposable au laboratoire du 17.02.2020. Nous prenons également un avis auprès du chirurgien de garde Dr. X qui écarte toute étiologie chirurgicale. Devant le bilan clinico-biologique rassurant et au vu de l'amélioration des symptômes, nous décidons d'un retour à domicile sous couvert d'une antalgie par palier 1, 2, décontractant musculaire et AINS. Nous réalisons également un arrêt de travail et conseillons au patient de vous reconsulter en cas d'augmentation ou de persistance des douleurs malgré le traitement symptomatique instauré pour majoration du traitement antalgique. Mr. Y peut regagner son domicile le 20.02.2020. Mr. Y, 77 ans, est adressé par son oncologue dans un contexte de péjoration de l'état général et de dorso-lombalgies non déficitaires. Un CT thoraco-abdominal révèle l'apparition de multiples métastases osseuses, notamment au niveau de L1 avec une fracture instable et une infiltration du canal médulaire. L'IRM de la colonne totale confirme l'infiltration métastatique multiple, avec fracture pathologique de L1 et infiltration du canal médullaire. L'indication chirurgicale retenue par l'équipe de neurochirurgie est discutée avec le patient, sa famille et Dr. X, oncologue, au vu du contexte général. Nous décidons d'un commun accord d'effectuer cette intervention dans un but symptomatique, au vu du risque de progression locale et de développement de troubles neurologiques invalidants. Un traitement de Dexaméthasone est alors introduit. Une fixation fusion D12-L2 avec laminectomie D12-L1 étendue et une cimentoplastie D9 et L4 par abord unipédiculaire sont effectuées le 29.01.2020, sans complication. Le patient bénéficie d'un traitement de physiothérapie et peut se mobiliser dès le 30.01.2020.Sur le plan oncologique, un traitement de Xgeva est introduit. Après avis oncologique, nous ne sommes en mesure de proposer un nouveau traitement oncologique. Des soins palliatifs purs sont alors débutés. Au vu de l'évolution favorable et suivant le désir du patient et de son entourage, nous proposons un retour à domicile dès le 05.02.2020. Un suivi quotidien par les soins à domicile est introduit, avec la poursuite du suivi par l'équipe de Voltigo. Mr. Y sera revu à la consultation du Dr. X, oncologue, le 11.02.2020. Mr. Y, 75 ans, est hospitalisé pour une insuffisance respiratoire hypoxémique sur une pneumonie basale droite. Le patient se présente initialement aux urgences de Riaz dans un contexte de toux productive et fièvre. Le bilan radiologique et biologique permet de conclure à un diagnostic de pneumonie basale droite et une antibiothérapie par Ceftriaxone débutée. Pendant la surveillance aux urgences, une désaturation aux alentours de 80% de SpO2 malgré oxygénothérapie est mise en évidence, motivant un transfert à Fribourg pour réévaluation et éventuel transfert aux soins continus. L'évolution est rassurante une fois à Fribourg, il est finalement hospitalisé en médecine interne. A l'étage, l'évolution sur le plan infectieux est bonne, permettant un relais par Co-Amoxicilline. Un sevrage progressif de l'oxygène est possible. Nous prescrivons la physiothérapie respiratoire en ambulatoire. On note une péjoration de la fonction rénale qui évolue de manière favorable avec une hydratation parentérale. Les besoins d'un réseau à domicile sont évalués par notre service de soins à domicile. Le patient refuse de l'aide comme il serait encore suffisamment indépendant avec l'aide de son épouse. Suite à une bonne évolution clinique et biologique, le patient peut rentrer à domicile le 19.02.2020. Mr. Y, connu pour les antécédents sus mentionnés, nous est adressé par l'HFR Fribourg pour une réadaptation musculo-squelettique et rééducation à la marche suite à l'implantation de la PTH droite et ostéophytectomie par voie antérieure le 22.01.2020. Sur le plan social, le patient est divorcé. Il vit seul à domicile. Il est à la retraite (ancien manœuvre dans les chantiers, ancien aide infirmier à l'HFR Fribourg). A l'admission, le patient est hémodynamiquement stable et les paramètres vitaux sont dans la norme. Les douleurs sont bien contrôlées par l'antalgie en place. Au status, le patient est orienté et collaborant. La cicatrice est calme. La flexion/extension de la hanche droite est de 60-0-0 en actif et 85-0-0 en passif. La force du membre inférieur gauche est cotée globalement à M5. La force au niveau du membre inférieur droit est cotée à M3 pour le psoas et le quadriceps. La sensibilité est conservée. Sur le plan nutritionnel, il présente une perte de poids non intentionnelle de 9 kg depuis novembre 2019, les apports protéino-énergétiques sont insuffisants, nous procédons à une supplémentation par des SNO. Le patient bénéficie d'un suivi nutritionniste à l'HFR Fribourg. Durant son séjour, le patient a bénéficié d'une prise en charge interdisciplinaire avec physiothérapie et ergothérapie. A la sortie, il est indépendant pour les transferts et la marche avec les cannes anglaises en respectant la décharge. Il peut monter/descendre les escaliers avec 1 canne et faire 40 marches. Les amplitudes articulaires montrent une flexion/extension de la hanche droite à 60-0-0 en actif et 90-0-0 en passif avec une abduction à 30°. Après 2 semaines d'hospitalisation, l'évolution est relativement favorable et Mr. Y peut quitter notre service pour rejoindre son domicile, le 13.02.2020, en état général conservé. A la sortie, le patient bénéficiera de séances de physiothérapie en ambulatoire. Les soins à domicile sont réactivés. Mr. Y est un jeune patient de 16 ans, qui était hospitalisé dans notre service de chirurgie du 18.01 au 23.01.2020 dans le cadre d'une appendicite aiguë avec péri-typhlite, qui se présente aux urgences le 27.01.2020 avec une péjoration des douleurs abdominales et un épisode de vomissements. Le bilan biologique montre un syndrome inflammatoire à la baisse. Le CT abdominal effectué le 28.01.2020 met en évidence du liquide libre avec rehaussement péritonéal évoquant une péritonite associée à une collection en fosse iliaque droite adjacente à l'appendice. Le patient bénéficie d'une appendicectomie laparoscopique avec drainage d'abcès le 28.01.2020 qui se déroule sans particularité. L'évolution clinique et biologique est tout à fait favorable, permettant un retour à domicile le 01.02.2020. Le patient sera revu pour un contrôle clinique et laboratoire avec ablation des fils chez son médecin traitant dans 10 jours. Mme. Y est une patiente de 74 ans, qui bénéficie en électif le 12.02.2020 d'une thyroïdectomie totale bilatérale avec curage ganglionnaire central et latéral bilatéraux qui se déroule sans complication. Le contrôle ORL post-opératoire ne montre pas d'hypomobilité cordale. Les suites sont simples et afébriles, permettant un retour à domicile le 19.02.2020. Mr. Y, 49 ans, est hospitalisé en électif pour une thermo-ablation par radiofréquence d'un carcinome hépato-cellulaire bien différencié de grade I dans le segment VI du foie. Une thrombopénie est mise en évidence au bilan biologique à l'entrée et motive la transfusion de deux concentrés plaquettaires. La thermo-ablation se déroule sans complication et les douleurs après le geste sont soulagées par une antalgie simple. Une hyperglycémie capillaire à jeun à 8.3 est mise en évidence à son arrivée dans le service et nous proposons au médecin traitant de contrôler la valeur en ambulatoire. Le patient rentre à domicile le 08.02.2020. Mr. Y, 69 ans, est admis aux Soins Intensifs le 25.02.2020 suite à un arrêt cardiorespiratoire sur fibrillation ventriculaire traitée par administration d'un choc adéquat par son ICD. Ce patient, connu pour une insuffisance cardiaque à fraction d'éjection diminuée d'origine ischémique, présente un arrêt cardiorespiratoire à son domicile. Il a eu un massage cardiaque externe par sa fille, un choc asynchrone par son défibrillateur et un ROSC après administration de 2 mg d'adrénaline par les ambulanciers. Il est transféré par la suite à l'Inselspital. Le bilan par coronarographie montre une occlusion chronique des pontages veineux, l'artère mammaire sur l'IVA est perméable sans nouvelle lésion constituée. Par conséquent, il n'y a pas de geste de revascularisation effectué. Le CT cérébro-thoracique ne montre pas de cause pouvant expliquer l'ACR. La lecture du défibrillateur révèle un seul épisode de fibrillation ventriculaire traitée par administration d'un choc unique. L'échocardiographie trans-thoracique post-réanimation montre une FEVG à environ 15% avec hypo/akinésie diffuse. L'origine de l'ACR est très probablement le substrat myocardique ischémique. Le seuil de détection des tachycardies ventriculaires est diminué par les cardiologues. Le traitement de l'insuffisance cardiaque est poursuivi. A son arrivée aux soins intensifs, le patient est hémodynamiquement stable. L'ECG montre un rythme électro-entrainé avec image de bloc de branche gauche et élargissement du QRS à 150 msec et les enzymes cardiaques sont en diminution. Un traitement de resynchronisation cardiaque avec upgrade du défibrillateur en CRT-D sera évalué par les cardiologues prochainement. Le traitement de l'insuffisance cardiaque est majoré et titré selon tolérance (majoration du traitement bétabloquant et de Spironolactone, introduction de Torasemide et poursuite du Lisinopril à dose diminuée). De l'amiodarone est également introduite dès le 27.02.2020. A noter que Mr. Y est sous double traitement antiagrégant plaquettaire par Aspirine et Prasugrel (DAPT), dans le contexte de l'occlusion chronique des pontages veineux. Une échocardiographie de contrôle est à prévoir avant la sortie du patient. Une perturbation des tests hépatiques est constatée dont l'origine est le bas débit. Les enzymes hépatiques sont en amélioration. Le patient présente des douleurs thoraciques antérieures d'origine musculo-squelettique suite au massage cardiaque, qui sont bien contrôlées par antalgie simple. L'évolution étant favorable, Mr. Y est transféré dans le service de médecine interne le 28.02.2020. Mr. Y, patient âgé de 64 ans, connu pour une BPCO stade III D selon la nouvelle classification GOLD avec syndrome obstructif sévère, nous est adressé par l'HFR Fribourg - Hôpital cantonal pour une réadaptation respiratoire suite à une pneumonie lobaire inférieure D à pneumocoque le 10.01.2020. Les vaccins ne sont pas à jour. Pour rappel, Mr. Y est atteint d'un carcinome épidermoïde primaire pulmonaire D cT4 cN2 cM0, stade IIIB selon TNM 8ème édition, pour lequel il a bénéficié d'une radio-chimiothérapie concomitante avec cisplatine et vinorelbine du 16.07 - 24.09.2019. Sur le plan social, le patient est marié. Il vit avec son épouse à domicile. Il est à la retraite (ancien menuisier). A l'admission, le patient ne se plaint d'aucune douleur. Il rapporte une dyspnée stade II selon mMRC, avec toux et expectorations (jaunâtres et blanchâtres). Le statut général est sans particularité hormis à l'auscultation présence de crépitements basaux D. La spirométrie d'entrée montre des valeurs compatibles avec un syndrome obstructif de degré sévère et confirme le diagnostic de BPCO stade III selon la nouvelle classification GOLD. Le score de CAT est de 26, attestant un stade D. La gazométrie d'entrée à l'air ambiant montre une saturation à 95% avec une hypoxémie légère, sans hypercapnie. Au vu de ces résultats, le patient bénéficie d'oxygénothérapie pour le réentraînement à l'effort à raison de 3 L/min. La DLCO montre une atteinte sévère de la diffusion du CO avec une DLCO mesurée à 27% de la valeur prédite et la radiographie du thorax met en évidence la persistance d'un infiltrat alvéolaire confluent postéro-basal D semblant discrètement moins dense. Le DD de ce trouble sévère de la diffusion du CO s'ouvre entre une pneumopathie radique ou un emphysème pulmonaire ou mixte. En l'absence d'asthme et en raison de l'atteinte infectieuse pulmonaire, nous réduisons le dosage des CSI (Symbicort). Selon l'évolution clinique, nous vous proposons d'interrompre complètement ces derniers (switcher le Spiriva pour de l'Ultibro par exemple). Sur le plan nutritionnel, notons une prise pondérale non intentionnelle d'environ 13 kg sur les 2-3 mois derniers, liée au traitement à base de cortisone. Durant son séjour nous avons adapté les repas (structure, collations, etc...) afin de favoriser un maintien voire une légère perte de poids. Nous avons insisté sur l'importance de l'activité physique régulière pour soutenir son objectif de maintien/perte de poids. Mr. Y ne s'est malheureusement pas présenté à la conférence préventive en groupe. Durant son séjour, le patient a bénéficié d'une prise en charge multidisciplinaire avec physiothérapie respiratoire, ré-entraînement à l'effort et de l'endurance, avec une évolution favorable. A la sortie, il bénéficiera de séances de physiothérapie respiratoire en ambulatoire afin de maintenir les acquis. Après 2 semaines d'hospitalisation, l'évolution est favorable et Mr. Y peut quitter notre service pour rejoindre son domicile, le 20.01.2020, en bon état général. Mr. Y est un patient de 24 ans en bonne santé habituelle, hospitalisé pour surveillance et bilan de céphalées d'apparition brutale le 06.02.2020. Il a présenté ce matin des céphalées holocrâniennes très intenses associées à des paresthésies sur le visage ainsi que des douleurs oculaires. Le bilan par CT et IRM permet d'exclure une HSA ni de signe de vasculite. Nous référons le patient à la consultation des migraines du Neuro-centre de Fribourg pour investigation d'une crise migraineuse inaugurale. Mr. Y est un patient de 73 ans, connu pour une démence sévère, ainsi que de multiples épisodes de broncho-aspiration dans le cadre de troubles de la déglutition sous-jacent, qui est hospitalisé pour un nouvel épisode de pneumonie de broncho-aspiration. Le patient aurait présenté une fausse route, suivie d'une dyspnée et d'une toux. Lors de son évaluation clinique initiale, Mr. Y est tachypnéique, et l'auscultation sub-optimale révèle des râles aux deux bases. Devant la suspicion d'une broncho-aspiration, une antibiothérapie de Co-Amoxicilline est initiée, avec évolution clinique rapidement favorable. En raison du risque de broncho aspiration, nous adaptons les traitements de Depakine chrono et de Diltiazem à des molécules sécables ou liquides. Par ailleurs, il est réévalué par les physiothérapeutes qui proposent de poursuivre une alimentation mixée-lisse avec des liquides épaissis que nous encourageons le home à poursuivre. Le bilan initial met en évidence une insuffisance rénale aiguë, que nous mettons dans le contexte septique et d'une déshydratation, qui se corrige avec l'hydratation intraveineuse. L'évolution clinique et biologique est rapidement satisfaisante permettant le retour dans son institution en date du 28.02.2020. A noter qu'en cas de nouvelle récidive, nous proposons d'évaluer la possibilité d'un traitement ambulatoire avec antibiothérapie iv au home. Mr. Y est un patient de 71 ans, qui est amené en ambulance aux urgences en raison d'un nouvel épisode de syncope avec une perte de connaissance d'environ 30 secondes sans traumatisme crânien ou mouvement de convulsion. D'après les éducateurs Mr. Y a déjà consulté les urgences à de multiples reprises pour la même raison. Sur le plan social, Mr. Y est autiste et vit en résidence protégée au foyer d'Ursy. L'examen clinique est sans particularité, notamment le statut neurologique ainsi qu'un test de Schellong positif. Le traitement anti-hypertenseur par Candesartan est mis en suspens et nous mettons en place des bas de contention. Le bilan de syncope est complété avec un ECG qui montre un rythme sinusal régulier avec un bloc atrio-ventriculaire 1er degré sans signe d'ischémie. Le laboratoire ne montre pas de syndrome inflammatoire et une absence de CK, lactates et de D-dimères. En revanche, une carence en folate et en vitamine D est relevée, que nous substituons per os. La radiographie du thorax montre un comblement bronchique avec des troubles ventilatoires aux 2 bases. Le bilan est complété par un CT-thoracique qui ne montre pas d'embolie pulmonaire, pas de signe franc de surcharge, pas de foyer. Au vu d'un antécédent de sténose carotidienne gauche documentée en 2012, nous complétons encore par un angio-CT-cérébral et des vaisseaux du cou qui ne montrent pas de progression de la sténose. Au vu d'une hypoxémie à la gazométrie d'entrée et un CT-thoracique montrant des troubles ventilatoires, des atélectasies bibasales et des épaississements bronchiques aux bases avec des comblements bronchiques sur probable broncho-aspiration chronique, nous vous laissons le soin de revoir l'indication à effectuer des fonctions pulmonaires en ambulatoire.Le 22.01.2020, Mr. Y quitte notre service et rejoint, accompagné de son éducateur, le foyer d'Ursy. Mr. Y, 58 ans, a été admis aux soins intensifs pour un état confusionnel aigu avec des hallucinations visuelles récurrentes dont l'origine est incertaine le 02.02.2020. Le patient a décrit apercevoir depuis 4 jours des personnes étrangères dans son appartement, dont certaines auraient démonté son portail. Il aurait commencé à se déplacer avec un couteau à la maison et aurait alerté la police. Les policiers ont ensuite conseillé de l'amener à l'hôpital de Tavel. Au moment de l'évaluation psychiatrique et devant le refus du patient d'une hospitalisation et du risque posé, le patient est hospitalisé en mode non volontaire à l'HFR-Fribourg pour investigations. L'état confusionnel aigu est d'origine incertaine. Il pourrait être secondaire à un sevrage éthylique et un syndrome de Korsakoff du fait d'une consommation éthylique probablement à risque. Des effets indésirables du Bupropion, caractérisés par des symptômes psychotiques, des insomnies ou une épilepsie infra-clinique, sont aussi possibles. Un surdosage n'est pas exclu, car le patient consomme ses médicaments de manière incontrôlable. L'imagerie cérébrale (CT et IRM) étaient sans particularité. La ponction lombaire a mis en évidence une discrète protéinorachie non spécifique. Un EEG à la recherche d'une activité épileptiforme sera réalisé le 10.02.2020. Une recherche de syphilis, borréliose, un bilan vitaminique et thyroïdien sont en cours. En cas de persistance des symptômes, un syndrome paranéoplasique ou une encéphalite auto-immune pourraient être envisagés. Selon la psychiatre, une psychose décompensée paraît improbable. Mr. Y avait toutefois présenté un épisode similaire en 2017, exploré par IRM cérébrale qui était normale. L'administration d'oxazepam, combinée à un syndrome d'obésité-hypoventilation, a induit une carbonarcose nécessitant une intubation orotrachéale et ventilation mécanique du 03.02 au 06.02.2020. L'état confusionnel a finalement pu être contrôlé par l'administration de quetiapine, sans récidive des hallucinations. Une pneumonie d'aspiration a été traitée par co-amoxicilline pendant 5 jours avec évolution favorable. Une insuffisance cardiaque gauche sévère (FEVG 30-35) est attribuée à une fibrillation auriculaire rapide non datée et une cardiopathie hypertensive. Celle-ci s'est décompensée par un pic hypertensif survenu suite à l'extubation. L'état hémodynamique s'est stabilisé sous bétabloquant, sartan, diurétique de l'anse et spironolactone. Une anticoagulation thérapeutique a été instaurée, initialement par héparine, puis apixaban. Ces traitements devront être adaptés selon la tolérance clinique, l'adhérence médicamenteuse et les risques. Un syndrome d'apnées obstructives du sommeil sévère a fortement altéré la qualité de sommeil depuis 2 ans. Le patient dort 1-2 heures par nuit et présente une somnolence diurne. Une tentative d'appareillage avait été non-supportée (claustrophobie). L'association avec le syndrome d'obésité-hypoventilation et une probable BPCO contribuent à une hypertension pulmonaire modérée. Le patient a été transféré le 08.02.2020 dans le service de médecine interne. Mr. Y, connu pour un syndrome métabolique avec dyslipidémie, diabète non-insulino-requérant, obésité et hypertension artérielle traitée, est hospitalisé dans un contexte d'AVC occipital mineur D. Pour rappel, le patient a présenté une cécité totale d'apparition aiguë le 05.02.2020 alors qu'il regardait la télévision. Les symptômes se sont améliorés sur 1h avec persistance d'un déficit visuel isolé avec sensation de voile noir. Il consulte nos collègues ophtalmologues le 07.02.2020 qui diagnostiquent une quadranopsie homonyme latérale gauche et nous l'adressent pour une suspicion d'atteinte centrale. Aux urgences, le reste du statut neurologique est normal hormis la quadranopsie (NIHSS 1). Le CT cérébral ne révèle pas de lésion. L'IRM cérébrale révèle deux lésions punctiformes d'allure aiguë au niveau occipital D sur le trajet des radiations optiques. Le patient est hospitalisé en lit non-monitoré pour une surveillance neurologique, après avoir bénéficié d'une dose de charge d'aspirine 250 mg. Sur le plan étiologique, l'échocardiographie transthoracique ne rapporte pas de dilatation de l'oreillette gauche ni de valvulopathie, la contractilité cardiaque est maintenue. Un Holter de 24h n'a pas pu être mis en place durant l'hospitalisation, le patient sera convoqué par le service de cardiologie. Le scanner ne montre pas de sténose au niveau des vaisseaux pré-cérébraux, ni de plaques athéromateuses significatives. Un trouble du rythme doit être néanmoins exclu. L'origine demeure pour le moment indéterminée (ESUS). Sur le plan médicamenteux, une simple anti-agrégation est introduite par Plavix 75 mg/j à poursuivre au long cours. Le traitement d'Atorvastatine est majoré à 40 mg/j. Nous vous proposons d'effectuer un bilan lipidique ainsi que des transaminases à 1 mois avec adaptation du traitement en fonction (cible LDL < 1.4 mmol/l). La conduite de véhicule automobile est contre-indiquée pendant 4 semaines, sous réserve du bilan ophtalmologique et neuropsychologique de suivis. Une consultation neurovasculaire de contrôle est prévue à 3 mois. Le patient rapporte des douleurs de l'épaule droite d'apparition progressive depuis > 6 mois, suite au port de charges lourdes. Après avis orthopédique, nous effectuons une radiographie rapportant des calcifications tendineuses, une lésion de la coiffe est suspectée mais non visualisée. Le patient sera convoqué en consultation ambulatoire. Mr. Y présente un tremblement au repos, surtout en début de journée, compatible avec un tremblement essentiel. Sur persistance d'un important tremblement, d'un profil tensionnel adéquat et l'absence de BAV, nous majorons son traitement d'Indéral. Si le tremblement persiste et gêne le patient, nous restons à disposition pour une consultation ambulatoire. L'évolution clinique est favorable avec un statut neurologique de sortie montrant une persistance d'une quadranopsie homonyme latérale gauche. La conduite est d'un point de vue neuropsychologique contre-indiquée jusqu'à nouvelle évaluation. De plus, le bilan neuropsychologique rapporte des troubles mnésiques et exécutifs sortant du contexte de l'AVC, le patient sera reconvoqué ambulatoirement pour un nouvel examen. Mr. Y peut regagner son domicile le 12.02.2020. Mr. Y est admis aux soins intensifs pour la surveillance postopératoire suite à un iléus mécanique récidivant sur statut adhérentiel. Pour rappel, le patient présente depuis septembre 2019, des iléus mécaniques à répétition traités de manière conservatrice. Mr. Y est réhospitalisé en raison d'un iléus mécanique dont une chirurgie de laparotomie exploratrice avec adhésiolyse, résection segmentaire grêle avec anastomose manuelle et pansement VAC sous-cutané sont effectués le 25.02.2020. L'antalgie est assurée par des opiacés. Le cathéter péridural est retiré le 26.02.2020 car il est non fonctionnel. Une anticoagulation prophylactique est reprise selon les consignes chirurgicales. Une antibiothérapie prophylactique est administrée durant 48 heures. Le 26.02.2020, Mr. Y est transféré à l'étage de chirurgie. Mr. Y est un patient de 88 ans, bien connu de notre service, à nouveau hospitalisé pour un iléus mécanique le 10.02.2020 dont le traitement conservateur par pose de sonde naso-gastrique permettra une reprise du transit le 12.02.2020. Étant dans une situation d'iléus mécaniques récidivants, nous décidons en accord avec le patient de planifier une reprise chirurgicale avec adhésiolyse par laparotomie pour le 25.02.2020 avec un arrêt de son traitement habituel par Plavix afin de réaliser cette chirurgie dans de bonnes conditions. Le patient ayant repris un transit, il quitte l'hôpital le 16.02.2020 avec un retour dans notre service prévu le 24.02 avec un laboratoire de contrôle. Nous profitons de cette hospitalisation pour le faire voir par l'équipe d'anesthésie.Mr. Y, 52 ans, a été admis aux soins intensifs suite à un tentamen par défenestration au vu d'un risque suicidaire sévère. Le patient est connu pour des troubles schizo-affectifs. Le 28.02.2020, il a sauté de la fenêtre du premier étage avec réception dorsale, suite aux ordres d'une hallucination auditive impérative présente depuis plusieurs jours. Le polytraumatisme est caractérisé par une fracture du processus coronoïde et une fracture luxation multifragmentaire de la tête radiale droite ainsi qu'une fracture de la rotule gauche. Une immobilisation par attelle plâtrée du coude droit et attelle jeans du genou gauche a été mise en place. Un traitement chirurgical des fractures du membre supérieur droit est prévu pour le 02.03.2020. L'antalgie est contrôlée par Oxycodone. Une embolie pulmonaire segmentaire du lobe inférieur gauche est traitée par une anticoagulation thérapeutique d'héparine dès le 28.02.2020 en accord avec nos collègues orthopédistes. Ce tentamen survient dans un contexte de décompensation psychotique. Nos collègues psychiatres retiennent l'indication à une hospitalisation surveillée vu le risque suicidaire important et recommandent une majoration de son traitement habituel de Rispéridone à 4 mg par jour. Le patient est transféré le 29.02.2020 dans le service de médecine interne en chambre surveillée par du personnel de sécurité en accord avec nos collègues d'orthopédie. Mr. Y se présente au service des urgences pour la suite de la prise en charge de multiples plaies et un déconditionnement physique. Il a réalisé lors de son voyage au Congo un rituel avec des scarifications des membres inférieurs. En raison d'une surinfection avec des érysipèles des membres inférieurs, il a nécessité une hospitalisation de 17 jours sur place avec un traitement par trois antibiotiques. En raison de son immobilisation, il présente actuellement un escarre sacré et un déconditionnement physique important. Un ulcère de la face latérale de la jambe gauche reste également présent ainsi qu'une brûlure du pied gauche qui est survenue suite à un bain de pieds avec des plantes. Le laboratoire d'entrée montre un syndrome inflammatoire avec une CRP élevée sans leucocytose chez un patient afébrile. Une prise en charge chirurgicale par débridement de l'escarre sacré, de la plaie au niveau du mollet gauche ainsi que de la voûte plantaire gauche est nécessaire et réalisée le 20.02.2200 avec une reprise prévue le 22.02.2020. Au vu de la profondeur de l'escarre sacré, une IRM du bassin est demandée pour exclure une atteinte infectieuse de l'os ainsi qu'un avis infectiologique le 21.02.2020 qui nous propose d'attendre les résultats des cultures avant de commencer une antibiothérapie. Un isolement préventif est réalisé au vu du séjour à l'étranger. L'isolement sera conservé jusqu'à la fin de l'hospitalisation au vu de la présence déjà positive pour MRSA. Concernant son anémie normocytaire hypochrome hyporégénérative dans le contexte de plaies et sur une carence légère en acide folique, nous introduisons une substitution temporaire en acide folique et nous vous proposons de contrôler à distance. Il reçoit un culot érythrocytaire post-opératoire le 20.02.2020. La suite de la prise en charge est chirurgicale, raison pour laquelle il est transféré en chirurgie le 21.02.2020. Mr. Y présente un status post-ostéosynthèse du plateau tibial externe gauche avec allogreffe et plaque pour fracture Schatzker 2, ainsi que pour un status post-ostéosynthèse de la malléole externe gauche par une plaque de compression le 13.02.2018. Il est actuellement hospitalisé en vue d'une ablation du matériel d'ostéosynthèse. L'intervention et ses suites se déroulent sans complication, avec bonne gestion de l'antalgie. La réfection des pansements à J1 montre des cicatrices proximale et distale calmes et propres. Il n'y a pas de trouble neuro-vasculaire et la radiographie post-opératoire est en ordre. Devant la bonne évolution clinique, Mr. Y peut retourner à domicile le 13.02.2020. Mr. Y, 20 ans, est connu pour une mucoviscidose, mais également une dépendance à l'héroïne pour laquelle il était hospitalisé à Marsens dans le contexte d'un sevrage à l'héroïne volontaire. Il nous est adressé en raison d'une désaturation à Marsens. Le patient rapporte une augmentation en quantité des expectorations sans changement de couleur (verdâtres, actuellement sans hémoptysies), avec une péjoration de dyspnée. Pas de fièvre, pas de frisson. Pour rappel, le patient avait été hospitalisé pour 3 jours en fin janvier 2020 dans notre service pour une surinfection pulmonaire d'origine probablement virale, une antibiothérapie n'avait pas été nécessaire. Une prise en charge par physiothérapie respiratoire et inhalations est débutée. Un traitement par Tamiflu est administré jusqu'aux résultats négatifs pour la grippe à Influenza. Les valeurs de laboratoire (CRP, leucocytes et procalcitonine) parlent pour une origine virale, raison pour laquelle une antibiothérapie n'est pas initiée. Une évolution plutôt stable et favorable est observée. Malgré l'évolution favorable, le patient et sa mère décident brutalement de partir de l'HFR Fribourg contre avis médical pour l'Inselpital de Berne en raison de leur souhait d'un suivi pneumologique régulier dans un centre de mucoviscidose. Il quitte le HFR Fribourg le 23.02.2020. Mr. Y est un patient de 80 ans, connu pour les antécédents susmentionnés, présentant une ischémie aiguë du membre supérieur gauche le 01.01.2020 avec présence de troubles sensitifs sans trouble de la motricité. L'Angio-CT du membre supérieur gauche montre une occlusion de l'artère brachiale sur 4,5 cm. Une recanalisation partielle est effectuée par voie endovasculaire en urgence, le 01.01.2020, et est complétée par une thrombectomie chirurgicale le 07.01.2020 avec une bonne reperfusion du membre. Un ultrason cardiaque est effectué dans le cadre du bilan étiologique ne montrant pas de thrombus, mais une hypokinésie de l'apex. C'est pourquoi nous organisons un Holter en ambulatoire pour complément de bilan. Une anticoagulation est débutée et sera maintenue pour une durée de 3 mois. Suite à la bonne évolution du patient, il rentre à domicile le 09.01.2020 et sera revu à la consultation de chirurgie vasculaire à 6 semaines post-opératoire suite à un contrôle angiologique. Mr. Y, 77 ans, est admis aux soins intensifs pour une lyse in situ dans le contexte d'une thrombose artérielle du membre inférieur gauche. Le patient présente depuis 4 jours avant son admission une douleur intense du membre inférieur droit. Le bilan angiologique met en évidence une ischémie aiguë, avec un thrombus au niveau des artères fémorale commune, fémorale profonde et fémoro-poplitée. Le 14.02.2020, il bénéficie d'une thrombectomie mécanique de l'artère fémorale profonde sans succès de recanalisation. L'occlusion persistante nécessite la mise en place d'une lyse in situ. Après presque 36 heures de lyse in situ, l'évolution angiographique est favorable avec reprise d'une vascularisation par collatérales. Toutefois, un bilan angiologique de contrôle le 17.02.2020 met en évidence une ischémie critique. Après discussion au colloque vasculaire, un traitement avec Ilomedin est proposé et poursuivi jusqu'au 23.02.Les suites de l'intervention se compliquent d'une rétention urinaire avec échec de pose de sonde vésicale et une hémorragie prostatique secondaire. Une sonde 3 voies est donc posée par les collègues urologues. Les rinçages en continu se font du 14.02 au 19.02.2020. Le 19.02.2020, le patient, en raison de la persistance d'un saignement, subit une prostatectomie radicale sans complication peropératoire. Une sonde sus-pubienne de rinçage continu est posée jusqu'au 24.02.2020, un dégonflement du ballonnet de la sonde vésicale de 10 cc par jour est effectué entre le 21.02 et le 24.02.2020 selon ordre de l'opérateur. Une cystographie de contrôle doit être organisée pour le 28.02 afin de discuter l'ablation de la sonde vésicale. Mentionnons enfin une insuffisance rénale aiguë d'évolution favorable à mettre en relation avec l'administration de contraste. Le 17.02.2020, un état d'agitation sévère sur spasmes urétraux et douleurs nécessite un traitement par midazolam intraveineux et par oxazépam. Mr. Y présente également des douleurs de type neuropathique au niveau des deux membres inférieurs, soulagées par la prégabaline, avec des dosages que nous majorons progressivement. À savoir que le patient avait passé une IRM de la colonne lombaire le 24.01.2020, qui mettait en évidence un canal lombaire étroit péjoré par des lésions dégénératives marquées. Au vu d'un état anxio-dépressif important avec idées suicidaires, un avis psychiatrique est demandé le 23.02.2020. La psychiatre de garde propose d'augmenter les doses d'anxiolytiques et d'introduire du Remeron. Il sera réévalué dans le courant de l'hospitalisation. Le patient est transféré en chirurgie le 24.02 pour suite de prise en charge. Mr. Y est un patient de 29 ans, connu pour un cancer testiculaire germinal droit d'emblée métastatique depuis 2018, actuellement sous traitement chimiothérapeutique, qui est hospitalisé pour un 3ème cycle de TIP. À son admission à l'hôpital, le patient est apte, et l'examen clinique est sans particularité. Le traitement chimiothérapeutique se complique par des symptômes gastro-intestinaux relativement sévères, nécessitant notamment une hydratation intraveineuse et un traitement anti-émétique large. Les diarrhées profuses ont pour conséquence une irritation de la région périnéale, que nous traitons avec des soins locaux. Par ailleurs, le suivi biologique post-chimiothérapie met en évidence une agranulocytose de courte durée, qui répond favorablement et rapidement à une stimulation de la moelle par Filgrastim. L'évolution symptomatique est spontanément favorable, avec rétablissement d'un transit normal. Mr. Y présente également des douleurs anales aiguës, que nous mettons sur le compte d'une thrombose d'une veine anale. Sans argument pour inciser cette dernière, nous débutons un traitement de Procto Synalar, qui se révèle rapidement efficace. Nous préconisons un suivi clinique d'ici 1 mois à votre consultation. Au vu de son amélioration tant clinique que biologique, le patient peut rentrer dans son institution en date du 24.02.2020. Le suivi oncologique est organisé en ambulatoire, avec un PET de contrôle le 03.03, suivi d'une consultation chez le Dr. X en date du 10.03.2020. Mr. Y, âgé de 64 ans, est transféré de l'Inselspital pour suite de prise en charge d'une endocardite sur surinfection de pacemaker à Staphylococcus aureus, compliquée d'une encéphalopathie sur l'état infectieux. Pour rappel, le patient est transféré de l'HFR Tavel à Berne en début janvier en raison d'une encéphalopathie, avec délire et hallucinations, précédés d'une perte de contact transitoire avec mutisme. Après un séjour en neurologie avec des investigations ne retrouvant pas de cause centrale, une bactériémie fébrile à Staphylocoque sur infection de pacemaker est retenue. Une explantation de pacemaker a lieu le 13.01.2020 avec une nouvelle pose le 23.01.2020. Le séjour se complique d'une pneumonie nosocomiale. Le patient bénéficie d'antibiothérapies multiples, dont un traitement de Cefazoline dès la nouvelle implantation de pacemaker et d'une ponction pleurale. Le patient nous est ensuite transféré pour suite de prise en charge. L'évolution clinico-biologique est favorable, avec poursuite du traitement par Cefazoline pour une durée totale de 4 semaines, couplée d'un traitement par Rifampicine dès cicatrisation cutanée. Un contrôle de pacemaker ne retrouve pas d'anomalie de conduction, et une échocardiographie cardiaque constate un épanchement péricardique minime sans répercussion hémodynamique. L'évolution clinique neurologique est de même progressivement favorable par réafférentation et traitement neuroleptique, avec sevrage progressif de ce dernier. Sur le plan cardio-respiratoire, une insuffisance respiratoire hypoxémique sur décompensation cardiaque à prédominance droite est révélée, nécessitant une nouvelle ponction pleurale évacuatrice gauche, de liquide compatible avec un transudat et avec cytologie montrant à nouveau des cellules mésothéliales réactives, sans atypie nucléaire, secondaires à une décompensation cardiaque jusqu'à preuve du contraire. À savoir qu'un scanner thoracique retrouve uniquement des épanchements pleuraux bilatéraux, avec atélectasies pulmonaires passives associées. Le nodule du lobe moyen latéral droit décrit au scanner comparatif de janvier n'est pas retrouvé, ce dernier probablement à attribuer à la pneumonie nosocomiale traitée durant le séjour à l'Inselspital. L'évolution clinique est favorable, avec sevrage progressif de l'oxygénothérapie et poursuite du traitement diurétique oral seul. Enfin, une coprostase avec fécalome est traitée par lavements et laxatifs, pour lequel un traitement de fond est proposé sur le long cours. Un scanner abdominal ne montre pas d'autre anomalie à l'étage abdominal. Mr. Y est un patient de 43 ans qui est hospitalisé pour la prise en charge depuis Yverdon d'une colite descendo-sigmoïdienne avec un traitement initial par antibiothérapie per os et avec une mauvaise évolution clinico-biologique. Le patient est mis au profit d'un traitement intraveineux par Pipéracilline-Tazobactam avec une bonne réponse clinique et biologique, puis un relais per os le 24.02.2020 pour une durée totale de 14 jours. Les prélèvements bactériologiques réalisés à Yverdon reviennent négatifs. L'évolution favorable du patient tant sur le plan clinique que biologique permet un retour à domicile le 25.02.2020 avec un contrôle ambulatoire chez son médecin de famille. En l'absence de signe d'inquiétude et devant ce premier épisode de colite aiguë, nous ne proposons pas de colonoscopie d'emblée, mais qui serait à réaliser en cas de récidive ou autre point d'appel clinique. Mr. Y est un patient de 89 ans, connu pour un status post-remplacement de valve aortique par mécanique en 1996, anticoagulé par Sintrom, status post-pontage aorto-coronarien en 1996, fibrillation auriculaire permanente, hypertension artérielle, status post-accident ischémique transitoire en 2010 sur occlusion complète de la carotide interne droite et subocclusion avec sténose de 50-60% de l'artère carotide interne gauche. Il a été hospitalisé en gériatrie aiguë du 31.12.2019 au 23.01.2020, pour une pneumonie basale droite traitée par Co-amoxicilline en intraveineux du 04.01.2020 au 14.01.2020. Au vu d'une augmentation du syndrome inflammatoire et des expectorations, une nouvelle antibiothérapie est mise en place par Céfépime du 19.01.2020 au 25.01.2020. Nous observons une augmentation du syndrome inflammatoire malgré l'antibiothérapie par Céfépime. Nous prenons un avis infectiologique auprès du Dr. X qui ne retient pas d'origine infectieuse. Au vu d'une nouvelle plainte de douleur articulaire (genoux des deux côtés et articulation métatarso-phalangienne droite), nous retenons un diagnostic de crise de goutte et remettons le patient sous Prednisone en schéma dégressif dès le 26.01.2020.Au vu de la décompensation cardiaque globale d'origine mixte mais essentiellement sur syndrome cardio-rénale, nous poursuivons le traitement diurétique par Torasémide et Metolazone avec diminution de la surcharge. Au vu d'un poids et de signes de surcharge fluctuants, les bolus de Furosemide sont également prescrits en plus des diurétiques per os. L'hypokaliémie sur prise de diurétique est substituée per os. Au cours de son hospitalisation, Mr. Y se plaint de douleurs rétro-sternales avec STEMI inférieure sur l'ECG. Dans ce contexte, nous donnons une dose de charge d'Aspirine 500 mg en intra-veineux. Nous prenons un avis cardiologique auprès du Dr. X qui ne retient pas d'indication à une coronarographie au vu des comorbidités, de l'insuffisance rénale et des signes d'inflammation biologique. Le Dr. X préconise un traitement symptomatique et, en cas de récidive des douleurs rétro-sternales, du Plavix peut être mis en place pour 1 mois. Durant son séjour, Mr. Y participe à des séances de physiothérapie de mobilisation et d'ergothérapie qui sont arrêtées par la suite vu l'état général du patient. Sur le plan diététique, le bilan nutritionnel met en évidence une malnutrition protéino-énergétique, en lien avec une inappétence, un dégoût pour l'alimentation, une hyposialorrhée démontrée par un NRS à 4/7 et un BMI à 28. Au vu de l'état général du patient, les interventions diététiques sont annulées et nous privilégions le confort du patient. Le 02.02.2020, Mr. Y présente une importante baisse de l'état général avec une dyspnée et des pauses respiratoires. La famille est immédiatement contactée et il est décidé de passer à des soins de confort. Tous les traitements sont alors mis en suspens et de la Morphine est mise en place. Le 02.02.2020, Mr. Y décède. Mr. Y présente une évolution lentement favorable avec néanmoins la poursuite de progrès. Par conséquent, nous demandons la poursuite des séances d'ergothérapie. Poursuite de l'arrêt de travail à 25% jusqu'au prochain contrôle du 01.04.2020. Mr. Y, 21 ans, a été admis aux soins intensifs pour une bronchopneumonie basale droite polymicrobienne avec insuffisance respiratoire hypercapnique aiguë. Le patient est connu pour une encéphalopathie post-anoxique prénatale avec une tétraparésie et un reflux gastro-oesophagien, compliqués de pneumonies à répétition. Il a présenté depuis le 14.02.2020 une dyspnée en aggravation avec refus de la ventilation non invasive. Le bilan aux urgences a mis en évidence une insuffisance respiratoire hypercapnique aiguë et un syndrome inflammatoire, attribués à une probable bronchopneumonie basale droite. L'insuffisance respiratoire aiguë s'est rapidement améliorée à l'aide de séances intermittentes de ventilation non invasive, aérosols bronchodilatateurs et antibiothérapie empirique de Co-Amoxicilline et Clarithromycine. La culture d'expectoration a identifié une prédominance de bacilles Gram positif et diplocoques Gram négatif, pouvant correspondre à des bactéries de la sphère oro-pharyngée, et confirmé la colonisation chronique des voies aériennes, en faible quantité, par un Staphylococcus aureus, Pseudomonas aeruginosa, Serratia marcescens et Proteus mirabilis. Ces derniers avaient déjà été identifiés en décembre 2019. L'évolution est cliniquement très favorable. Le patient reste afébrile et il est à l'air ambiant sans oxygène dès le 16.02.2020. L'antibiothérapie de Co-Amoxicilline a donc été maintenue pour une durée de 7 jours. La clarithromycine a été stoppée après 24 heures du fait d'un antigène urinaire légionellose négatif. En cas d'état fébrile ou d'expectorations purulentes récidivantes au cours des prochains jours, l'antibiothérapie pourrait être adaptée selon l'antibiogramme connu des bactéries colonisatrices (par ex. ciprofloxacine per os si le patient reste à domicile). La bronchopneumonie récidivante a probablement été favorisée par des broncho-aspirations répétées secondaires au reflux gastro-oesophagien. La position assise doit donc être privilégiée. Une prolongation de la nutrition entérale intermittente devrait être aussi considérée. L'escarre sacrée traitée localement devra être revue à la consultation du Dr. X à l'HFR Fribourg le 25.02.2020. Le patient regagne son domicile le 17.02.2020 en compagnie de sa famille. Mr. Y, 59 ans, est hospitalisé aux soins intensifs de manière élective pour un nouveau cycle de plasmaphérèse. Ce traitement a été initié au CHUV en 2011 pour une neuropathie chronique ataxique invalidante (syndrome de CANOMAD). Les séances de plasmaphérèse se déroulent les 04.02.2020 et 05.02.2020 avec un volume d'échange de 4000 ml. L'anticoagulation orale par Dabigatran a été maintenue durant les jours de plasmaphérèse en raison de la récente obstruction thrombotique de la fistule artério-veineuse. Une hypomagnésiémie et une hypophosphatémie ont été substituées en fin de séance. Le patient est transféré au home de la Sarine le 05.02.2020. Le prochain cycle de plasmaphérèse sera prévu le 18 et 19 Février 2020. Mr. Y, 59 ans, est hospitalisé aux soins intensifs de manière élective pour un nouveau cycle de plasmaphérèse. Ce traitement a été initié au CHUV en 2011 pour une neuropathie chronique ataxique invalidante (syndrome de CANOMAD). Les séances de plasmaphérèse se déroulent les 18.02.2020 et 19.02.2020 avec un volume d'échange de 4000 ml chaque jour. L'anticoagulation orale par Dabigatran a été maintenue durant les jours de plasmaphérèse en raison de la récente obstruction thrombotique de la fistule artério-veineuse. Ce traitement est à prendre au minimum 2 heures avant les plasmaphérèses pour la dose du matin. Une hypomagnésiémie et une hypophosphatémie ont été substituées en fin de séance de plasmaphérèse. Les laboratoires du 18 et 19.02.2020 ont été envoyés au médecin traitant par email à sa demande. Le patient est transféré au home de la Sarine le 05.02.2020. Les prochains cycles de plasmaphérèse sont prévus le 03 et 04.03.2020 puis 18 et 19.03.2020 puis 31.03 et 01.04.2020 puis 15 et 16.04.2020 puis 28 et 29.04.2020. Mr. Y, 71 ans, a été admis en unité stroke monitorée pour un AVC ischémique du mésencéphale gauche. Ce patient, connu pour un diabète de type 2, une dyslipidémie et une maladie de Ménière, a présenté le 24.02.2020 à 8h du matin des vertiges d'apparition brutale, de type tangage, différents des vertiges habituellement ressentis dans le contexte de la maladie de Ménière, ainsi qu'une diplopie intermittente, sans autre déficit neurologique ni céphalée. Il a consulté les urgences de l'HFR Meyriez, qui l'adresse aux urgences de Fribourg pour suspicion d'AVC. L'angio-CT cérébral réalisé en urgence était sans particularité. À l'admission en unité stroke, il présentait une légère parésie faciale gauche, une diplopie au regard forcé vers la droite, un nystagmus de l'œil droit au regard forcé vers la droite et une dysmétrie du membre supérieur gauche (NIHSS 2 pts). Après une charge en aspirine, nous débutons un traitement d'aspirine cardio 100 mg par jour et majorons le traitement de statine. L'évolution a été favorable avec résolution de la diplopie depuis le soir du 24.02 et un NIHSS 0 pts le 25.02.2020. L'IRM cérébrale a confirmé un AVC ischémique punctiforme du mésencéphale gauche. Le bilan sera complété par une échocardiographie et un Holter. Le patient a été transféré le 25.02.2020 en unité stroke non monitorée.Mr. Y, 71 ans, est admis en Stroke Unit monitorée le 24.02.2020 en raison d'un AVC ischémique du tronc. Le patient, connu pour un diabète de type 2 NIR, une dyslipidémie et une maladie de Ménière, présente le 24.02.2020 une diplopie horizontale intermittente ainsi que des vertiges de type tangage, différents des vertiges habituels du Ménière. Il consulte les urgences de Meyriez, puis est transféré à Fribourg, où l'examen montre une OIN gauche et une ataxie de l'hémicorps gauche (NIHSS à 2 points). L'angio-CT cérébral et des vaisseaux du cou est sans particularité. Le patient est hospitalisé en Stroke unit, après une charge en aspirine. L'IRM cérébrale confirme une lésion ischémique aiguë, du faisceau médian longitudinal gauche (ponto-mésencéphalique). L'étiologie est probablement microangiopathique, chez ce patient présentant plusieurs facteurs de risque cardiovasculaires. Une origine cardio-embolique semble moins probable mais n'est pas exclue. En effet, la surveillance rythmique aux soins intensifs est sans particularité mais l'échocardiographie transthoracique révèle une FEVG à 55 % avec de discrets troubles segmentaires et une dilatation discrète de l'oreillette gauche. Un Holter est posé au cours de l'hospitalisation, dont les résultats seront à pister. Le traitement d'aspirine est remplacé par du clopidogrel. Nous introduisons de l'atorvastatine en remplacement de la pravastatine pour une cible de LDL < 1.4 mmol/l. Mr. Y présente une probable maladie de Parkinson débutante, raison pour laquelle un traitement de Madopar est introduit. On note pendant l'hospitalisation une discrète amélioration de la marche et de la bradykinésie après introduction du traitement. Le Madopar pourrait être augmenté si nécessaire à 3 x 125 mg/j. Le bilan neuropsychologique durant l'hospitalisation met en évidence des troubles exécutifs et attentionnels qui dépassent le cadre de l'AVC. Mr. Y bénéficiera d'une nouvelle évaluation d'ici 4-5 semaines afin de réévaluer l'aptitude à la conduite automobile et à la reprise professionnelle, qui restent dans l'intervalle contre-indiquées. Le patient et son épouse en sont tous deux informés. À noter que le patient est connu pour un SAOS, avec un appareillage mandibulaire non toléré. Nous vous proposons de rediscuter d'un appareillage avec le patient lors d'un prochain contrôle. Mr. Y rentre à domicile le 28.02.2020. Le NIHSS de sortie est à 0 point. Il prendra contact avec vous pour un contrôle clinique et biologique d'ici un mois. Mr. Y sera convoqué pour un rendez-vous de contrôle en neuropsychologie, puis en neurologie à la consultation du Dr. X le 05.06.2020. Mr. Y est un patient de 71 ans, qui est hospitalisé dans le service de chirurgie du 20.01 au 28.01.2020 suite à la mise à plat d'un anévrisme de l'aorte abdominale par tube droit et adhésiolyse le 20.01.2020, et qui se présente aux urgences le 01.02.2020 pour des nausées et vomissements de type alimentaire et un retard de transit de 48 h. Le CT abdominal d'entrée met en évidence une importante dilatation gastrique et duodénale. Une sonde naso-gastrique de décharge est mise en place et le patient est transféré à l'étage de chirurgie. Au vu de l'intervention d'une sténose du duodénum au Portugal en 1987, une oesogastroduodénoscopie est effectuée le 04.02.2020 ne mettant pas de sténose duodénale en évidence. La sonde nasogastrique peut être retirée le 05.02.2020 avec une reprise progressive de l'alimentation. L'évolution clinique et biologique favorable permet un retour à domicile le 07.02.2020. Le patient sera revu à la consultation du Dr. X le 11.03.2020. Mr. Y présente une rupture partielle d'environ 9 mm à la jonction sus et sous-épineux accompagnée d'une arthrose acromio-claviculaire. Nous proposons au patient les 2 options qui sont soit le traitement conservateur et poursuite de la physiothérapie tout en lui indiquant qu'il y a de fortes chances que cela n'améliore pas les douleurs ou les sensations de blocage à long terme. La deuxième option serait une résection partielle AC accompagnée d'une refixation du sus et sous-épineux. Le patient préfère encore réfléchir et faire les séances de physiothérapie. Nous le reverrons dans 2 mois pour un contrôle clinique. Mr. Y est un patient de 84 ans, polymorbide, qui nous est adressé depuis les urgences de médecine de l'HFR Fribourg. Mr. Y présente depuis une année une péjoration lente de la marche avec faiblesse des membres inférieurs. Le matin du 22.12.2019, le patient présente de manière aiguë une faiblesse avec un épisode de diarrhée sans autre plainte. Le bilan biologique réalisé montre une créatininémie à 108 µmol/l ainsi qu'une anémie normocytaire normochrome avec une hémoglobine à 137 g/l. Mr. Y ne montre pas de syndrome inflammatoire et le sédiment urinaire ne parle pas en faveur d'une infection. À son admission en gériatrie aiguë, à l'examen clinique nous retrouvons sur le plan général un patient en état général conservé, calme et collaborant, apyrétique, légèrement hypertendu (143/89 mmHg), normocarde. Le status ne montre pas d'anomalie significative. Dans le cadre des lombalgies, nous adaptons l'antalgie, laquelle est gérée à sa sortie avec du Dafalgan et du Tramal retard. Nous substituons la vitamine D et la vitamine B12 suite à une carence ainsi que des folates en raison d'une valeur basse. Sur le plan biologique nous observons une résolution de l'insuffisance rénale. L'anémie normochrome normocytaire reste toujours présente, mais étant donné que celle-ci reste légère (hémoglobine > 100 g/l) et stable, et au vu de l'âge du patient, nous ne poursuivons pas les investigations. Sur le plan social, le patient vit avec son épouse dans un appartement. Le couple bénéficie des soins à domicile de manière quotidienne, ainsi que d'une aide pour le ménage. Pendant son séjour, Mr. Y bénéficie d'une réhabilitation gériatrique aiguë du 24.12.2019 au 06.01.2020. Mr. Y participe à des séances de physiothérapie de mobilisation. À sa sortie, son périmètre de marche à l'aide d'un rollator est de 100 mètres et le patient peut gravir 9 marches d'escalier avec l'aide d'une rampe. Sa mesure d'indépendance fonctionnelle est évaluée à 87/126 par rapport à 83/126 à son entrée (MIF physio : transferts 6/7, déplacements 6/7, escaliers 4/7). Le TUG se réalise en 38 secondes. Sur le plan diététique, le bilan nutritionnel met en évidence un BMI à 30,97 kg/m2 et un NRS à 1/7. Nous diminuons la dose de Ryzodeg au vu des épisodes d'hypoglycémie (2,5 mmol/l). À sa sortie, le patient prend 15 UI le matin et 5 UI le soir. À noter que le traitement par Pantozol 20 mg 1 x/jour est instauré suite à des brûlures épigastriques signalées par le patient. En ergothérapie, la prise en charge a pour but une évaluation des transferts et des tâches quotidiennes. Le patient fait les transferts de façon sécuritaire. Quant aux fonctions intellectuelles de base, nous constatons une mémoire de travail : 3/4, une mémoire à court terme : 3/4, la remémoration (identité et biographie) : 4/4, l'attention provoquée : 2/4, l'orientation dans le temps : 3.5/4 (hésitation), l'orientation dans le grand espace : 3/4 (x étage), l'orientation dans le petit espace : 4/4. Quant aux fonctions instrumentales, nous évaluons la compréhension : 3/4, l'expression : 4/4, les praxies constructives : 4/4, les praxies idéomotrices : 4/4, les praxies idéatoires : 4/4, les stéréognosies : 4/4. Sur le plan cognitif, les tests de la cognition effectués le 26.12.2019 mettent en évidence un MMSE à 26/30 (par rapport à 16/30 en janvier 2016) et un test de la montre à 5/7. L'échelle gériatrique de dépression s'élève à 11/15. Malgré ce résultat, Mr. Y semble avoir le moral durant son hospitalisation et n'exprime pas d'idées noires.Le 09.01.2020, Mr. Y quitte notre service avec la mise en place de soins à domicile comme suit : • 1x/semaine pour le contrôle des signes vitaux, • 1x/jour pour les médicaments, • 1x/jour pour les soins de base. Mr. Y, 65 ans, est admis aux Soins Intensifs pour surveillance neurologique d'une épilepsie inaugurale le 20.02.2020. Le patient, n'ayant aucun antécédent connu et ne prenant pas de traitement, présente le 20.02.2020 des troubles neurologiques intermittents, d'une durée de 15-20 secondes, caractérisés par des mouvements stéréotypés du menton et de la bouche, une révulsion des yeux bilatéralement et une dysarthrie. Un angioscanner cérébral réalisé à l'entrée ne montre pas de pathologie expliquant la symptomatologie. L'électroencéphalogramme met en évidence une activité irritative antérieure, importante, sans argument pour un état de mal épileptique. Le patient est chargé en Levetiracetam et est admis aux soins intensifs pour surveillance neurologique et investigations complémentaires. L'IRM cérébrale n'ayant pas pu être réalisée ce 21.02.2020, elle reste à programmer durant la suite de l'hospitalisation. Les neurologues préconisent un EEG de contrôle début de semaine prochaine. Durant la surveillance aux Soins intensifs, Mr. Y reste cliniquement et hémodynamiquement stable. Il ne représente pas de trouble neurologique ni d'épisode de mal épileptique focal. Nous le transférons en médecine ce 21.02.2020 pour suite de soins. Mr. Y, 65 ans, est hospitalisé pour un état de mal épileptique partiel complexe inaugural d'origine indéterminée le 20.02.2020. Le patient présente, le 20.02.2020, des troubles neurologiques intermittents, d'une durée de 15-20 secondes, caractérisés par des mouvements cloniques de la mâchoire, une déviation forcée épisodique du regard vers le haut et une dysarthrie. Il aurait eu également une perte de contact d'une durée indéterminée dans l'après-midi. Aux urgences, le scanner cérébral ne montre pas d'anomalie et une petite dose de Rivotril intraveineuse permet de stopper la crise. Le bilan biologique est dans la norme. L'électroencéphalogramme met en évidence une activité irritative antérieure importante, sans argument pour un état de mal épileptique. Le bilan est complété par une IRM qui ne montre pas de pathologie expliquant la symptomatologie. L'électroencéphalogramme de contrôle montre une activité irritative persistante, moins importante par rapport au comparatif, ainsi que des signes compatibles avec une épilepsie générique généralisée. Une ponction lombaire exclut une cause inflammatoire ou infectieuse et ne montre pas de signe de production intrathécale d'immunoglobulines. Un traitement de Levetiracetam est introduit initialement en charge, puis à poursuivre à raison de 500 mg 2x/jour au long cours. Il est expliqué au patient et à sa famille que la conduite automobile est contre-indiquée pour une durée minimale de 12 mois. Mr. Y ne présente plus de nouveau symptôme durant l'hospitalisation et l'évolution favorable permet le retour à domicile le 27.02.2020. Il sera vu en ambulatoire par le neurologue, le Dr. X, à 3 mois. Mr. Y, 81 ans, consulte les urgences le 13.01.2020 en raison d'une toux grasse avec expectorations blanchâtres évoluant depuis le 10.01.2019, ainsi qu'une dyspnée au repos. Le patient a été sous antibiotique la semaine précédente pour une infection urinaire. A l'examen clinique aux urgences, nous retrouvons des râles à prédominance droite. Une radiographie thoracique ainsi qu'un CT thoracique sont effectués et permettent de poser le diagnostic de pneumonie basale droite. Ainsi, une antibiothérapie par Rocéphine iv est introduite du 13 au 14.01.2020 avec un relais par Co-Amoxicilline per os 1 g 2x/j du 15 au 19.01.2020. Le patient bénéficie d'oxygénothérapie le 13.01.2020 et au cours de son hospitalisation, ainsi que d'une physiothérapie respiratoire. A l'ECG effectué aux urgences, nous retrouvons un bloc de branche droit connu ainsi qu'une fibrillation auriculaire connue, mais pas anticoagulée. En effet, après un appel à votre cabinet, vous nous dites qu'une anticoagulation est contre-indiquée chez ce patient en raison d'antécédents de macro-hématuries dans le contexte d'un carcinome prostatique suivi au CHUV par le Dr. X. Au vu d'un CHADSVASC à 3 points, nous tentons de contacter l'urologue traitant afin de clarifier la situation au niveau urologique et son avis sur une éventuelle anticoagulation, mais il était inatteignable lors du séjour du patient. Nous vous laissons donc le soin de réévaluer l'indication d'une éventuelle anticoagulation par la suite. Au vu d'une excellente évolution clinique, Mr. Y peut regagner son domicile le 17.01.2020. Mr. Y, âgé de 78 ans, connu pour une cirrhose CHILD B d'origine éthylique, est hospitalisé en médecine interne pour une décompensation oedémato-ascitique de sa cirrhose versus décompensation cardiaque droite d'origine indéterminée le 22.02.2020. En effet, le patient consulte les urgences de l'HFR Riaz pour une douleur abdominale péri-ombilicale survenue il y a plus d'une semaine, irradiant en ceinture et déclenchée par la position assise et la prise alimentaire. A l'admission, le patient est afébrile et présente une légère orthopnée. Il rapporte également une inappétence ainsi qu'un transit irrégulier avec alternance de constipation et de selles molles. L'examen clinique montre des oedèmes des membres inférieurs bilatéraux jusqu'aux genoux. L'auscultation abdominale montre des bruits diminués en fréquence et en tonalité avec un abdomen globuleux et douloureux à la palpation au niveau de l'épigastre et de l'hypochondre droit. Il n'y a pas de signe de péritonisme. L'auscultation pulmonaire montre une diminution du murmure respiratoire à droite associée à des râles crépitants en base droite. Le bilan biologique montre un syndrome inflammatoire avec une CRP à 75 mg/l sans leucocytose. Les tests hépatiques ne sont pas perturbés hormis une bilirubine directe à 7.3 micromol/l. On note également une insuffisance rénale aiguë sur chronique avec une créatinine à 301 mmol/l. Suspectant une décompensation oedémato-ascitique de la cirrhose, une ponction de 3 litres d'ascite est effectuée rendant un liquide jaune et trouble sans signe de péritonite bactérienne spontanée. Le patient est également substitué par Albumine iv. Une échographie abdominale post-ponction montre un foie de configuration cirrhotique avec un flux porte ralenti, pulsatile et hépatopète. Il n'y a pas de thrombose porte mais de l'ascite persiste dans les 4 quadrants péritonéaux. Une radiographie du thorax montre un épanchement pleural basal à droite effaçant la coupole diaphragmatique. Devant ce tableau, Mr. Y est mis au bénéfice de Lasix iv avec une bonne évolution clinique ainsi que de Rocéphine 2 g iv. Cependant, le patient ne souhaitant pas rester à l'hôpital plus longtemps, il rentre à domicile contre avis médical le 24.02.2020 avec du Torasémide per os et de la Ciprofloxacine 500 mg 2x/j per os pour une semaine en tout. Mr. Y bénéficiera d'un contrôle clinique et biologique aux urgences de Riaz le samedi 29.02.2020. Mr. Y, 17 ans, est hospitalisé aux soins intensifs pour troubles de l'état de conscience dans un contexte d'éthylisation aiguë. Le patient est amené par la police aux urgences de Riaz depuis le carnaval de Romont en raison d'une agitation avec hétéroagressivité dans le contexte d'une éthylisation aiguë à 2.5 pour mille nécessitant le recours à une sédation transitoire. En raison de l'aggravation de l'état de conscience, le patient est transféré aux soins intensifs. A l'admission, le patient présente une amnésie totale avec dermabrasion de la face. Un CT cérébro-cervical ne montre pas de lésion traumatique. Le tox-screen urinaire est négatif. L'évolution est favorable en quelques heures avec un réveil adéquat. A l'hétéroanamnèse, on ne note pas d'idées suicidaires ou d'arguments pour une pathologie psychiatrique sous-jacente. Après discussion avec le patient et ses parents, Mr. Y rentre à domicile en leur compagnie. Mr. Y va organiser, en collaboration avec son psychiatre, le Dr. X, une hospitalisation élective à Marsens pour prise en charge de l'alcoolisme. Mr. Y est transféré depuis la médecine interne aux soins intensifs (SIC) pour un oedème aigu du poumon sur possible syndrome cardio-rénal de type III. Le patient, connu pour une insuffisance cardiaque sévère d'origine ischémique, rythmique avec pacemaker défibrillateur AAI-DDD en place depuis 2009 et un statut après thermoablation le 13.01.2020 en raison de tachycardies ventriculaires par ré-entrée, est hospitalisé depuis le 31.01.2020 pour un orage rythmique, contrôlé après introduction d'amiodarone et de nadolol. Le patient est en attente d'une thermoablation ventriculaire au CHUV prévue provisoirement le 13.02.2020. Le 10.02.2020, le patient rapporte une dyspnée d'apparition brutale, avec un statut clinique compatible avec un oedème aigu du poumon. Le bilan biologique retrouve par ailleurs une insuffisance rénale en péjoration ces derniers jours probablement sur ré-introduction d'IECA et d'aldactone, compliqué d'une acidose métabolique dans un contexte de metformine et Gliclazide. Après une séance de ventilation non-invasive (2h30), diurétique et de la TNT en IVC, l'évolution est rapidement favorable. Le pacemaker-défibrillateur est interrogé et ne retrouve pas de trouble du rythme pouvant expliquer l'OAP. L'origine retenue de l'OAP est possiblement sur une mauvaise tolérance d'une adaptation rapide des traitements (introduction IEC, aldactone sur les dernières 24h, péjoration de la fonction rénale). Les traitements néphrotoxiques et antidiabétiques oraux sont mis en suspens à son arrivée en raison d'une acidose lactique qui se corrige rapidement. Nous vous laissons le soin de suivre la fonction rénale et les électrolytes et d'adapter le traitement si nécessaire. Une hyperglycémie probablement dans le cadre de l'épisode aigu d'oedème pulmonaire est traitée par de l'insuline en IVC avec normalisation rapide. Le patient est transféré à l'étage de médecine le 10.02.2020 pour suite de prise en charge. Mr. Y, un patient de 77 ans, connu pour une cardiopathie ischémique et rythmique avec pacemaker défibrillateur et un statut après thermoablation le 13.01.2020 en raison de tachycardies ventriculaires, est hospitalisé le 31.01.2020 pour une tempête rythmique avec multiples épisodes de tachycardie ventriculaire. Pour rappel, Mr. Y avise l'ambulance en raison de 4 chocs délivrés par le défibrillateur. L'électrocardiogramme met en évidence une torsade de pointe secondaire au traitement délivré par le PM/défibrillateur, raison pour laquelle un traitement par magnésium et metoprolol i.v. est administré et le sotalol arrêté. La surveillance rythmique aux soins intensifs révèle de multiples épisodes d'extrasystoles ventriculaires en salves non soutenues sans répercussion hémodynamique. Le 02.02, le patient présente une tachycardie ventriculaire d'environ 20 minutes avec multiples chocs délivrés par le défibrillateur, nécessitant l'introduction d'amiodarone et de nadolol. A la demande du patient, le défibrillateur est désactivé en raison des douleurs et de l'angoisse occasionnée par les chocs. Après 48h d'amiodarone et 24h de nadolol, aucun épisode de tachycardie ventriculaire ne peut être objectivé et après discussion avec le patient, le PM/défibrillateur est réactivé. Le patient est transféré à l'étage pour suite de prise en charge le 04.02.2020. D'un point de vue rythmique, le patient ne présente pas de récidive de TV nécessitant un choc du défibrillateur. Au vu de sa FEVG effondrée (23%), nous introduisons un traitement d'aldactone à petites doses, qui doit être interrompu au vu d'une péjoration de sa fonction rénale. Dans ce contexte, le patient développe malheureusement un oedème aigu du poumon sur un possible syndrome cardio-rénal de type III pour lequel il est admis le 10.02.2020 aux soins intensifs. D'un point de vue clinique, celui-ci s'améliore rapidement sous ventilation non-invasive et nitrés. De retour à l'étage le 11.02.2020, nous réintroduisons progressivement l'IEC mais gardons en suspens l'aldactone au vu de sa fonction rénale qui reste altérée. Au vu de la stabilité clinique et en accord avec le patient, Mr. Y peut sortir de l'hôpital le 19.02.2020 et aura un contrôle clinique et biologique chez son médecin traitant le 21.02.2020. Il sera également admis au CHUV le 24.02.2020 pour la réalisation de sa thermoablation ventriculaire. Mr. Y, 77 ans, est hospitalisé aux soins intensifs (SIB) pour un orage rythmique avec multiples tachycardies ventriculaires le 31.01.2020. Le patient est connu pour une cardiopathie ischémique et rythmique avec pacemaker défibrillateur AAI-DDD en place depuis 2009 et un statut après thermoablation le 13.01.2020 en raison de tachycardies ventriculaires par ré-entrée. Le 31.01.2020, Mr. Y avise l'ambulance en raison de 4 chocs délivrés par le défibrillateur. L'électrocardiogramme met en évidence une torsade de pointe secondaire au traitement délivré par le PM/défibrillateur, raison pour laquelle un traitement par magnésium et metoprolol i.v. est administré et le sotalol arrêté. Le 02.02.2020, le patient présente une tachycardie ventriculaire d'environ 20 minutes avec multiples chocs délivrés par le défibrillateur, nécessitant l'introduction d'amiodarone, malgré l'antécédent d'hyperthyroïdie, et de nadolol. A la demande du patient, le défibrillateur est désactivé en raison des douleurs et de l'angoisse occasionnée par les chocs. Après 48h d'amiodarone et 24h de nadolol, nous n'observons pas de nouvel épisode de tachycardie ventriculaire. En accord avec le patient, le PM/défibrillateur est réactivé, permettant un transfert à l'étage. Si un épisode de TV devait récidiver, il est convenu avec le patient d'une intubation et sédation. Un contact avec la cardiologie du CHUV a été pris (Dr. X) et une thermoablation est en cours d'organisation. Le patient est transféré à l'étage pour suite de prise en charge le 04.02.2020. Mr. Y est hospitalisé pour une pneumonie communautaire. Il se présente le 06.02.2020 en raison d'un état fébrile apparu le jour même et une majoration de sa dyspnée. Le bilan met en évidence un syndrome inflammatoire et un possible foyer pulmonaire gauche associé aux multiples opacités nodulaires connues dans les deux parenchymes pulmonaires à la radiographie. Un CT thoracique exclut des possibles complications de la pneumonie mais confirme des foyers infectieux bi-apicaux et une maladie oncologique en péjoration. Les antigènes du Pneumocoque et Legionella sont négatifs. La PCR pour la grippe est négative. Les hémocultures sont négatives. Un traitement par Rocéphine et Clarithromycine est initialement introduit puis rapidement relayé par Céfépime chez ce patient avec plusieurs facteurs de risque pour une infection à Pseudomonas aeruginosa (antibiotiques dans les 90 jours, bronchectasies, traitement immuno-suppresseur). Le 12.02.2020, il présente une insuffisance respiratoire hypoxémique malgré 7 jours de traitement par Céfépime. Une radiographie thoracique montre une nette péjoration de l'infiltrat sur l'ensemble des plages pulmonaires. Le syndrome inflammatoire est nettement augmenté. Le frottis de la grippe et les antigènes urinaires sont négatifs. En raison du contexte oncologique palliatif, une couverture antibiotique large est débutée avec Clarithromycine, Co-Trimoxazole et Méropénem. Une pneumopathie sur immunothérapie n'étant pas exclue, un traitement de Prednisone est mis en place. Le patient bénéficie de ventilation non-invasive à l'étage de médecine interne. L'évolution est cependant défavorable entraînant la mise en place de soins de confort le 14.02.2020.Le patient finalement décède paisiblement le 15.02.2020. Mr. Y, 77 ans, est admis initialement aux soins intensifs pour soutien respiratoire dans un contexte d'oedème aigu du poumon. Le patient est connu pour une cardiomyopathie dilatée avec FEVG à 25% avec pacemaker-défibrillateur depuis 2009. Il présente une dyspnée en péjoration depuis le 28.10.2019, sans facteur déclenchant clair. Il décrit un syndrome grippal, il y a quelques jours avec toux, sans expectorations. L'évaluation confirme une insuffisance respiratoire globale dans un contexte d'oedème aigu du poumon. L'évolution est rapidement favorable après traitement par nitrés et furosemide en continu. Une séance de ventilation non invasive permet une amélioration, mais est modérément tolérée par le patient. L'échocardiographie transthoracique confirme la cardiopathie dilatée avec hypokinésie globale sévère avec FEVG à 25%, stable par rapport au comparatif de 2014. L'interrogation du pacemaker ne révèle pas de trouble du rythme. Il n'y a pas d'élévation des enzymes cardiaques au bilan sanguin ni de syndrome inflammatoire. Nous retenons une décompensation cardiaque sur un possible pic hypertensif dans un contexte de fonction cardiaque fortement abaissée connue. Mr. Y est transféré à l'étage de médecine interne pour la suite de la prise en charge. Un traitement de spironolactone est ajouté dans un premier temps, pour optimiser la prise en charge de l'insuffisance cardiaque, mais stoppé ensuite en raison d'une hyperkaliémie à 6.1 mmol/l. La kaliémie est à 5.3 mmol/l à la sortie, nous poursuivons donc le traitement chélateur, avec un contrôle dans 3-5 jours chez le médecin traitant. Nous substituons le Coversum du traitement habituel par du torasémide et du valsartan, ce dernier dans le but de rediscuter ensuite l'introduction de sacubitril-valsartan (Entresto) lors de la prochaine consultation cardiologique fin novembre 2019. Le poids de sortie est de 72.5 kg. Mr. Y regagne son domicile le 04.11.2019. Mr. Y, 80 ans, est hospitalisé dans le contexte d'une grippe à Influenza A. Un traitement symptomatique et par Tamiflu permet une bonne évolution. Rappelons que ce patient est également connu pour un carcinome épidermoïde moyennement différencié du poumon bilatéral, avec un traitement palliatif de radiothérapie et chimiothérapie en cours, suivi par Voltigo à domicile, actuellement sous CPAP 20h/24. L'hospitalisation permet la réalisation d'un CT thoracique de suivi montrant la diminution en taille de la lésion pulmonaire de l'apex du lobe inférieur droit mais une légère augmentation en taille d'autres lésions pulmonaires, notamment au niveau du lobe inférieur droit ainsi que du magma tissulaire péri-hilaire gauche. Il bénéficie d'une cure de Keytruda (pembrolizumab) le 29.01.2020. Il sera convoqué pour une prochaine consultation chez Dr. X. Des hallucinations visuelles dans le contexte d'une baisse de l'acuité visuelle sont suspectes d'un syndrome de Charles Bonnet. Nous donnons des techniques d'amélioration des symptômes comme l'augmentation de la lumière tout en indiquant la possibilité d'un traitement pharmacologique (quétiapine) en cas de forte gêne due aux symptômes, ce que le patient ne souhaite pas pour le moment. Un rendez-vous chez son ophtalmologue traitant est prévu en ambulatoire mi-février. Les tentatives d'utilisation du port-à-cath se révèlent infructueuses avec des fuites dans le parenchyme adjacent. Un test d'opacification révèle en effet un port-à-cath non fonctionnel motivant son retrait le 31.01.2020. L'évolution favorable permet le regain de l'autonomie et un retour à domicile le 05.02.2020. Mr. Y est un patient de 73 ans, hospitalisé pour l'évacuation chirurgicale d'un hématome sous-dural gauche subaigu. Le patient avait présenté des troubles de l'équilibre motivant une consultation chez son médecin traitant. Le CT-scan cérébral a montré un hématome sous-dural de toute l'hémi-convexité gauche de densité hétérogène sans saignement actif avec effet de masse sous forme d'une compression du ventricule latéral gauche et déplacement contro-latéral des structures de la ligne médiane. Une trépanation frontale gauche et évacuation de l'hématome avec mise en pace d'un drainage ont été réalisées le 08.02.2020. Au vu de l'évolution, le patient est transféré à Meyriez en réhabilitation le 25.02.2020. Mr. Y est un patient de 87 ans qui se présente pour une dyspnée au repos sans douleur thoracique, qui l'a réveillé vers 2h00 du matin. Mr. Y se plaint également d'une orthopnée. À son arrivée, le patient présente une hypertension à 200 mmHg et une désaturation à 81% à l'air ambiant. Sur le plan social, Mr. Y vit avec sa compagne en appartement, au 3ème étage avec ascenseur. À son admission à l'étage de gériatrie, Mr. Y est normotendu, bradycarde à 50 battements par minute avec une saturation corrigée à 95%. L'examen clinique montre des râles crépitants aux deux bases pulmonaires et des oedèmes des membres inférieurs bilatéraux prenant le godet jusqu'aux mi-jambe. Les ECG du 12.01.2020 et du 16.01.2020 mettent en évidence un rythme sinusal sans signe d'ischémie mais avec la présence de plusieurs extrasystoles ventriculaires et supraventriculaires déjà connues lors de son hospitalisation à Fribourg en 2012. La radiographie du thorax du 12.01.2020 montre un épaississement bronchique marqué avec un agrandissement des hiles et un net infiltrat interstitiel correspondant à une insuffisance cardiaque décompensée. Un diagnostic de décompensation cardiaque globale à prédominance gauche compliquée d'un OAP sur pic hypertensif est retenu, raison pour laquelle nous instaurons un traitement de diurétique sous Lasix en intraveineux du 12.01.2020 au 16.01.2020 relayé par Torem sous 20 mg avec une évolution clinique favorable. Durant le séjour, nous constatons une bonne évolution de la décompensation cardiaque avec un poids à la sortie de 73,400 kg. Concernant l'étiologie, nous retenons une étiologie mixte rythmique sur des extrasystoles ventriculaires et sur un pic hypertensif. À noter que nous constatons une progression de l'insuffisance cardiaque avec une échocardiographie transthoracique effectuée le 02.07.2019 mettant en évidence une fraction ventriculaire gauche à 40%. L'évolution clinique est favorable sous majoration du traitement diurétique et optimisation du traitement cardiaque. Nous vous proposons de poursuivre le traitement de l'insuffisance cardiaque sous Beloc à 50 mg, Lisinopril 20 mg et Aldactone 25 mg. Le laboratoire d'entrée met en évidence une insuffisance rénale aiguë de stade AKIN I d'origine prérénale probablement sur un syndrome cardio-rénal qui se corrige avec les diurétiques. Sur le reste du bilan, nous observons une hypokaliémie à 3,5 mmol/l qui est substituée per os. Durant son séjour, Mr. Y participe à des séances de physiothérapie de mobilisation. À sa sortie, son périmètre de marche est illimité et le patient peut gravir 18 marches. Sa mesure d'indépendance fonctionnelle totale est évaluée à 107/126 (MIF physio : transferts 7/7, déplacement 6/7, escaliers 6/7). Le TUG se réalise en 12 secondes avec l'aide du rollator.Sur le plan cognitif, les tests de dépistage effectués le 21.01.2020 montrent un MMS à 30/30, un test de la montre à 7/7. L'échelle gériatrique de dépression s'élève à 0/15. Le 22.01.2020, Mr. Y quitte notre service et peut regagner son domicile tout en ayant un suivi régulier à votre consultation. Mr. Y présente un ongle incarné, actuellement plutôt calme, du rebord latéral de l'ongle de l'hallux D. Avant de poser l'indication opératoire, j'aimerais connaître le status vasculaire du patient, particulièrement la perfusion du pied afin d'éviter des soucis en post-opératoire. Le patient est alors adressé à la consultation du Dr. X pour un bilan angiologique. Je le reverrai suite à ce bilan pour discuter une éventuelle intervention chirurgicale. Mr. Y, connu pour une cardiopathie ischémique, est amené aux urgences en ambulance le 19.02.2020 en raison de la présence, depuis 5 jours, de douleurs thoraciques rétrosternales, sans irradiation et associées à une dyspnée. De plus, Mr. Y rapporte un syndrome grippal depuis environ 1 semaine avec une toux productrice et des expectorations blanchâtres, sans notion de fièvre. À l'arrivée des ambulanciers, le patient est fébrile à 39°C. À l'admission aux urgences, Mr. Y est normocarde, normotendu et fébrile à 39.1°C et désaturé à 88% à l'air ambiant. À l'examen clinique, les bruits cardiaques sont irréguliers, sans souffle surajouté et le murmure vésiculaire est symétrique, sans râle surajouté. Le bilan biologique retrouve une fonction rénale perturbée, des troubles électrolytiques, une légère élévation de la CRP à 16 mg/l, sans leucocytose, des BNP élevés à 651 ng/l et des D-dimères à 763 ng/ml. Les troponines ne sont pas élevées et il n'y a pas de modification en dynamique. La radiographie de thorax montre une opacité alvéolaire basale gauche. Le bilan est complété avec un scanner thoracique au vu de la suspicion d'embolie pulmonaire. Le diagnostic est infirmé, mais des foyers infectieux bibasaux sont mis en évidence. Le diagnostic de pneumonie bilatérale à germe indéterminé d'acquisition communautaire est retenu et un traitement antibiotique par Rocéphine et Klacid est débuté le 19.02.2020. Les antigènes urinaires à la recherche de Légionelle et Pneumocoque reviennent négatifs et le Klacid est arrêté après 48h. La Rocéphine est poursuivie pendant 7 jours au total avec une bonne évolution. À l'admission, on note une fonction rénale perturbée. La fraction d'excrétion de l'urée est en faveur d'une atteinte intra-rénale. Malgré cela, la fonction rénale s'améliore après hydratation, raison pour laquelle nous ne poursuivons pas les investigations. Nous vous laissons le soin de faire un contrôle biologique de la fonction rénale à distance et de compléter le bilan si nécessaire. Une hypomagnésémie est substituée. L'évolution étant favorable, Mr. Y regagne son domicile le 26.02.2020. Mr. Y, 55 ans, est hospitalisé dans le cadre d'un NSTEMI. Mr. Y présente le 20.02 des douleurs thoraciques typiques et persistantes, qui le poussent à consulter aux urgences. Lors de son évaluation initiale, le patient est hémodynamiquement compensé, mais diaphorétique. Un ECG montre des ondes T négatives et les troponines une cinétique positive. La coronarographie révèle une maladie coronarienne bitronculaire et une angioplastie est effectuée au niveau de l'IVA, de la première diagonale et de la coronaire droite moyenne. L'intervention se déroule sans complication et la surveillance rythmique aux soins intensifs est sans particularité. Le patient peut ensuite être transféré dans le service de médecine interne. Nous initions un traitement de Lisinopril et de Metoprolol, qui est bien supporté et devront être majorés en fonction de la tolérance. Le patient ne représente pas de nouvelle douleur, et accomplit aisément nos protocoles de mobilisation. L'Aspirine devra être poursuivie à vie, et l'Efient durant 6 mois uniquement. Concernant l'hypercholestérolémie, un traitement d'Atorvastatine est débuté, avec des LDL cibles à <1.4mmol/l. Une consultation est organisée chez le Dr. X pour la suite de la prise en charge cardiologique. L'hospitalisation est marquée par l'apparition d'hématochézie et de méléna, qui se péjorent le 24.02, sans instabilité hémodynamique, ni de globulisation significative. Une anuscopie effectuée par nos collègues de chirurgie ne révèle pas de saignement à ce niveau. Au vu de la prise d'AINS, et de l'initiation d'une double anti-aggrégation récente, nous débutons un traitement haute dose de Pantozole IV. L'évolution est rapidement favorable après l'arrêt de la Clexane prophylactique, avec l'amendement de nouvel épisode lors de sa surveillance hospitalière. Par ailleurs, l'hémoglobine reste stable. Devant la suspicion d'une hémorragie digestive basse, nous organisons une colonoscopie, qui aura lieu en ambulatoire au vu de la stabilité du patient. Nous proposons toutefois de poursuivre le Pantoprazole, traitement qui devra être réévalué en fonction du résultat de l'examen. L'arcoxia est remplacé par du paracétamol. En cas de récidive, le patient est averti de la nécessité de reconsulter rapidement. Au vu de son évolution favorable, le patient peut rentrer à domicile en date du 27.01.2020. Mr. Y, 75 ans, connu pour les comorbidités susmentionnées, est adressé aux urgences le 04.02.2020 par Dr. X, en raison d'une hyperkaliémie à 6.5 mmol/l dans le contexte d'une insuffisance rénale aiguë. À l'admission, il se plaint de douleurs thoraciques en barre depuis deux jours, inchangées à l'effort et selon la position et indépendantes de la prise de nourriture. Mr. Y rapporte qu'il a déjà ressenti des douleurs similaires par le passé, sans que vous puissiez identifier une étiologie claire. L'anamnèse par système et l'examen clinique réalisés aux urgences sont non contributifs. Au bilan biologique, nous découvrons une insuffisance rénale d'origine prérénale (créatinémie 212 umol/l, fraction d'excrétion de l'urée : 15%). La gazométrie artérielle montre une acidose métabolique avec PH 7.30, pCO2 4 kPa, bicarbonates 14 mmol/l. Nous hospitalisons le patient dans le service de médecine et introduisons une perfusion intraveineuse de NaCl 0.9%. Nous suspendons les médicaments néphrotoxiques (Metformine, Aldactone, Co-Candesartan). En l'absence d'éléments cliniques et d'indices en faveur d'une origine cardiaque (troponines, Rx et ECG du 04.02.2020 normaux), artérielle (US abdominal normal) et hépatique (US, transaminases normales), nous attribuons l'insuffisance rénale à la déshydratation, couplée à la prise de diurétiques et de Metformine. Mr. Y accuse également une hyperkaliémie à 6.3 mmol/l le 04.02.2020. Aux urgences, nous administrons de l'insuline et du gluconate de calcium, et obtenons une diminution de la kaliémie à 5.9 mmol/l. Nous passons ensuite à un traitement oral de Résonium 15 g 4x/j pendant deux jours. En ce qui concerne les douleurs thoraco-abdominales, elles se résolvent spontanément le 05.02.2020. L'ECG du 04.02.2020 est rassurant, de même que la cinétique négative des troponines. En raison d'un trouble de conduction atrio-ventriculaire nouveau par rapport au comparatif de 2018, nous interrompons le traitement par bêta-bloquant. Le patient présente un épisode d'agitation et de désorientation la nuit du 05 au 06 février. Nous n'avons pas d'argument en faveur d'un état confusionnel aigu. En revanche, il rapporte un état anxieux depuis plus d'un an, avec selon son épouse des ruminations, des soucis excessifs, une peur de mourir et des troubles du sommeil. Ces symptômes sont accompagnés de troubles mnésiques et d'une perte progressive d'autonomie : sa femme prépare ses médicaments, prend en charge toutes les activités qui nécessitent d'écrire. On ne retrouve pas d'élément déclenchant ayant pu favoriser l'apparition d'un trouble anxieux. Le MMSE réalisé le 06.02.2020 est anormal (17/30). Nous suspectons un trouble de l'anxiété généralisée, et proposons une consultation ambulatoire dans un centre de la mémoire (un trouble neurocognitif majeur n'est pas exclu). Mr. Y et son épouse expriment le souhait d'aborder cette question avec vous avant d'entreprendre d'autres investigations.Dans le contexte de la dyssomnie, le patient reçoit deux capsules de Distraneurin le 06.02.2020 au coucher, avec un très bon effet. Il ne présente pas de somnolence matinale. Il repart avec ce traitement en réserve. Nous vous laissons le soin d'aborder avec lui le sujet de l'anxiété et de la dyssomnie et d'adapter la médication au besoin. La créatinémie et la kaliémie se normalisent durant le séjour et Mr. Y regagne son domicile le 09.02.2020 avec un traitement anti-hypertensif de Co-Candesartan 32/12.5 mg/j et Amlodipine 10 mg/j. Le suivi de l'hypertension est laissé à votre discrétion, de même que la recherche d'une éventuelle hypertension secondaire (sur hyperaldostéronisme primaire ou SAOS). Les glycémies restant stables durant l'hospitalisation, nous ne réintroduisons pas le traitement de metformine. Mr. Y est un patient de 78 ans qui est admis pour une réadaptation gériatrique. Pour rappel, Mr. Y est hospitalisé en médecine interne à Fribourg depuis le 27.12.2019 pour une dermo-hypodermite du membre inférieur droit traitée par Co-Amoxicilline du 28.12.2019 au 04.01.2020. Suite à la découverte d'un foyer d'ostéite au niveau de la malléole externe gauche proche d'un ulcère, l'antibiothérapie est changée pour le Bactrim dès le 05.01.2020. Durant son hospitalisation, le patient présente des pics hypertensifs pour lesquels le Lisinopril est prescrit dès le 01.01.2020. Le 06.01.2019, Mr. Y présente un angio-oedème brutal pour lequel il est transféré transitoirement aux soins intensifs. Durant son séjour en médecine, il présente des épisodes de diarrhées apparues juste après la cure d'antibiothérapie par Co-Amoxicilline du 27.12.2019 au 04.01.2020 raison pour laquelle une recherche de Clostridium Difficile est faite et revient négative avec introduction du Bioflorin. Mr. Y présente un contexte d'insalubrité du domicile rendant un retour à domicile actuellement difficile. Sur le plan social, Mr. Y vit seul dans un appartement en basse ville de Fribourg au 1er étage et n'a pas d'enfant. A son entrée en gériatrie, Mr. Y ne présente plus de diarrhée. Le laboratoire réalisé met en évidence une carence en vitamine D et en acide folique pour lesquelles nous débutons une substitution per os. Concernant l'ostéomyélite et la dermo-hypodermite, nous poursuivons l'antibiothérapie mise en place en médecine interne ainsi que les soins de base. Durant son séjour, Mr. Y participe à des séances de physiothérapie de mobilisation. A sa sortie, son périmètre de marche sans moyen auxiliaire est de 100 mètres et peut gravir 18 marches. Le patient nécessite un peu d'aide pour les soins mais reste autonome pour la toilette et l'habillage. Sa mesure d'indépendance fonctionnelle est évaluée à 100/126 par rapport à 71/126 à son entrée (MIF physio : transferts 6/7, déplacements 5/7, escaliers 5/7). Le TUG se réalise en 14 secondes sans moyen auxiliaire. En ergothérapie, le patient profite d'une évaluation et d'une prise en charge pour la mobilité et les transferts, la dextérité et la sensibilité des mains. Sur le plan diététique, le bilan nutritionnel ne met pas en évidence de malnutrition protéino-énergétique. Sur le plan cognitif, les tests de dépistage effectués montrent un MMS à 26/30 et un test de la montre à 6/7. L'échelle gériatrique de dépression s'élève à 8/15. Sur le plan thymique, nous constatons à l'entrée des troubles de l'humeur depuis plusieurs années avec un GDS à 8/15. Le patient décrit un moral abaissé chroniquement. Nous mettons en place un traitement antidépressif par Escitalopram que nous augmentons à 10 mg après 10 jours. Le 27.01.2020, Mr. Y quitte notre service avec la mise en place de soins à domicile comme suit : 2x/jour pour les soins de base, 2x/semaine pour le contrôle de santé. Mr. Y, âgé de 69 ans, connu pour un adénocarcinome du 1/3 distal de l'œsophage, ayant reçu une dose de chimiothérapie le 26.01.2020, est hospitalisé dans le service de médecine interne le 31.01.2020 pour une mucite avec trouble de la déglutition et baisse de l'état général. En effet, le patient a bénéficié d'une dose de chimiothérapie le 26.01.2020 et depuis, il présente des maux de gorge ainsi qu'une difficulté à déglutir l'empêchant de s'alimenter de façon suffisante. A son admission, Mr. Y est subfébrile à 37.5°. Au vu de ses plaintes actuelles, un traitement antalgique par Morphine per os est introduit et le patient est hospitalisé en médecine interne. Le bilan biologique d'entrée met en évidence une pancytopénie avec une hémoglobine à 122 g/l, des leucocytes à 2.3 G/l et des plaquettes à 39 g/l que nous attribuons au contexte oncologique et qui s'améliorent spontanément au cours de son hospitalisation. Un syndrome inflammatoire léger est également mis en évidence avec une CRP à 30 mg/l. Au début de son hospitalisation, le patient rapporte une dysurie. Au vu du risque d'agranulocytose, d'un profil de température subfébrile et de l'augmentation du syndrome inflammatoire au bilan biologique de contrôle, nous suspectons une infection urinaire basse que nous traitons par Rocéphine iv pour une durée totale de 7 jours avec une bonne évolution clinique et biologique. Le sédiment urinaire et l'urotube sont négatifs. Une radiographie du thorax est également réalisée qui ne montre pas de foyer surajouté. Durant le séjour, Mr. Y présente une persistance de l'odynodysphagie motivant une gastroscopie qui montre des traces de mucite en voie de guérison ainsi qu'une érosion œsophagienne distale compatible avec un statut après radiothérapie. Un rétrécissement modéré du calibre œsophagien dans la moitié caudale est observé dont une récidive locale ne peut être exclue. Au vu d'une difficulté persistante à s'alimenter, une sonde naso-gastrique (SNG) est posée. Par la suite, au vu du développement de dépôts blanchâtres dans le fond de la gorge, deux doses de Fluconazole ainsi que de la Mycostatine sont administrées, sans effet. Selon l'avis du Dr. X, la gestion de cette odynodysphagie est finalement traitée avec succès par l'instauration de Fentanyl patch associé à de l'Effentora et à de l'Ulcar. Mr. Y bénéficiera d'un rendez-vous de contrôle à la consultation du Dr. X en ambulatoire. Le bilan nutritionnel met en évidence une malnutrition protéino-énergétique grave démontrée par un score NRS à 4/7 avec des répercussions électrolytiques. Toutefois, après la mise en place de la nutrition entérale, nous observons un syndrome de renutrition inapproprié avec des carences électrolytiques nécessitant une supplémentation iv ainsi qu'une suspension transitoire de l'alimentation par la sonde avec une bonne évolution biologique permettant la reprise de la nutrition par la SNG jusqu'à la fin de son hospitalisation. Au vu d'une bonne évolution des douleurs avec un patient s'alimentant à nouveau par la bouche, la sonde nasogastrique est retirée le 19.02.2020 et Mr. Y rentre à domicile le 20.02.2020. Mr. Y, connu pour une maladie coronarienne bitronculaire, présente un NSTEMI se manifestant par des douleurs thoraciques typiques au repos d'une durée de 30 minutes, ne cédant pas après la prise d'Isoket.Le laboratoire révèle une cinétique positive des troponines. L'ECG ne montre initialement pas de modification et met en évidence par la suite un sous-décalage du segment ST des dérivations V4-V6 ainsi que des inversions des ondes T en V4-V6, I et II avec sus-décalage en aVL. Le tableau est dû à une sténose de 70 % du tronc commun et deux sténoses de 70-90 % de la 1ère marginale de l'artère circonflexe, traitées par angioplastie et mise en place de deux stents actifs, sans complication. La surveillance post-interventionnelle aux Soins Intensifs se déroule sans complication. Nous notons juste un léger saignement au point de ponction en fémoral droit, nécessitant une compression. À la sortie, absence de saignement résiduel, petit hématome en regard du point de ponction, sans douleur à la palpation, sans souffle ausculté. L'aspirine est poursuivie, le Clopidogrel est repris pour une durée de 12 mois. Sur avis du cardiologue de garde, nous maintenons son traitement anti-hypertenseur du domicile (Métoprolol et Dancor). Le patient présente une plaie béante sous l'omoplate gauche. À savoir qu'une excision d'un carcinome basocellulaire a eu lieu il y a trois semaines, avec retrait des fils cutanés il y a trois jours. La plaie est propre, sans signe d'infection ni d'inflammation. Nous demandons un avis au chirurgien de garde qui préconise des soins de plaie simples sans point de rapprochement. Le suivi peut se faire en ambulatoire par son médecin traitant. Mr. Y peut rentrer au domicile ce 02.02.2020. Un rendez-vous de contrôle est prévu chez son médecin traitant ce mercredi 05.02.2020. Mr. Y, 85 ans et connu pour une maladie d'Alzheimer avancée, chute de nuit dans des circonstances inconnues le 28.01.2020. Le 31.01.2020, une radiographie du rachis met en évidence un tassement du corps de la 12e vertèbre thoracique et vous nous transférez le patient pour la prise en charge des douleurs. Après avis orthopédique, le patient bénéficie d'un traitement conservateur. Les douleurs sont soulagées par une antalgie de palier 2. Pour ce qui concerne le bilan de chute, un test de Schellong revient négatif, un bilan vitaminique montre une carence modérée en vitamine D. Le patient bénéficie d'une physiothérapie. Sur le plan cardiaque, un électrocardiogramme d'entrée montre une fibrillation auriculaire nouvelle. Avec l'accord du médecin traitant, au vu des risques de chute élevés, aucune anticoagulation n'est initiée. On opte pour un contrôle de la fréquence cardiaque avec du Bisoprolol. Nous proposons d'organiser un Holter en ambulatoire afin d'exclure un trouble du rythme à l'origine de la chute. Un bilan d'entrée met en évidence un syndrome inflammatoire dans un contexte de toux et expectorations, toutefois sans foyer clinique ni radiologique. Nous n'introduisons pas d'antibiothérapie et le syndrome inflammatoire se résout spontanément. En raison d'un retour à domicile considéré comme impossible dans le contexte des troubles cognitifs importants et d'épisodes d'hétéro-agressivité envers l'épouse, un projet de placement est débuté après réunion familiale. Dans l'intervalle, le patient reste hospitalisé au sein de l'HFR bien que la prise en charge spécifique par notre service soit maintenant terminée. Il en résulte un séjour de reclassement et vous recevrez à sa fin un simple courrier complémentaire vous informant que le patient a quitté le service. Le courrier contiendra uniquement les éventuelles notes de suite et une copie de l'ordonnance des médicaments à la sortie. Mr. Y, patient de 58 ans, consulte les urgences le 13.02.2020 en raison de la présence, depuis le 07.02.2020, de lésions au niveau des membres inférieurs, prurigineuses, initialement sous forme de macules érythémateuses puis confluentes avec teinte devenue violacée, en placard au fil des jours, avec également l'apparition de bulles. Mr. Y décrit un prurit persistant associé à des lésions qui se sont étendues progressivement au niveau proximal jusqu'à l'abdomen. Aucune autre plainte somatique n'est décrite par le patient, en particulier pas de symptôme respiratoire, urinaire ou digestif. Pas de sang visualisé dans les selles ou dans les urines. Aucun nouveau médicament récemment introduit. Au status à l'entrée, nous retrouvons un patient en bon état général, collaborant et bien orienté, avec un appétit conservé. Le patient est hémodynamiquement stable et apyrétique. L'auscultation cardio-pulmonaire est sans particularité. L'examen cutané met en évidence des lésions maculaires, érythémateuses et punctiformes au niveau de l'hémi-abdomen inférieur, des cuisses (prédominance des faces interne et antérieure) avec des lésions confluentes au niveau de la face interne et antérieure des jambes avec placards violacés et phlyctènes centimétriques donc certaines sont déjà rompues. Le reste de l'examen clinique est physiologique. Suite à l'examen clinique, nous réalisons un bilan biologique qui retrouve un léger syndrome inflammatoire (VS 16, CRP 31 mg/l, sans leucocytose). Le sédiment urinaire revient propre. En collaboration avec les collègues de la rhumatologie, nous effectuons un bilan sérologique vasculite qui écarte la présence d'anticorps ANCA ainsi qu'une hypergammaglobulinémie IgA et une altération du complément. De plus, la présence de sang occulte dans les selles est exclue par deux échantillons revenus négatifs. La radiographie du thorax ne montre pas d'éléments parlant pour une atteinte pulmonaire. Une biopsie cutanée réalisée le 14.02.2020 et analysée à l'Inselspital, met en évidence une vasculite de la peau au niveau micro-vasculaire avec une composante de vasculite leucocytoclasique avec granulocytes éosinophiles. En raison d'une impétiginisation des lésions en regard des jambes des deux côtés, nous débutons un protocole de soins avec désinfection, crème antibiotique et pansement protecteur, avec une évolution favorable. Ce protocole sera poursuivi à la sortie de l'hôpital par l'épouse de Mr. Y, infirmière au RFSM de Marsens. Au vu de l'atteinte purement cutanée de la maladie ainsi que de l'évolution clinique rapidement favorable et toujours en consultant nos collègues de la rhumatologie, nous ne préconisons pas de traitement immunosuppresseur. Nous informons le patient de vous contacter pour un contrôle clinique à court terme et nous le prévenons des possibles signes et symptômes d'une possible exacerbation de la maladie ainsi que d'une atteinte organique. Un contrôle en service de rhumatologie est prévu le 30.03.2020 à 09h00 à l'HFR Fribourg. Mr. Y, rentre à domicile en bon état général le 20.02.2020. Mr. Y est un patient de 26 ans, qui se présente le 19.02.2020 aux urgences en raison de douleur abdominale depuis la veille. Le bilan effectué aux urgences met en évidence une appendicite aiguë perforée. Le patient bénéficie le 20.02.2020 d'une appendicectomie laparoscopique, qui se déroule sans complication. Les suites opératoires sont simples, permettant un retour à domicile après la fin du traitement antibiotique en intraveineux le 24.02.2020. Mr. Y est un patient de 69 ans, qui a été transféré depuis le site hospitalier de Riaz pour prise en charge d'un adénocarcinome du sigmoïde engendrant un iléus. La colonoscopie du 07.12.2019 met en évidence une lésion sténosante du sigmoïde, un stent est mis en place d'urgence. Le bilan est complété par un PET CT qui retrouve une lésion hypercaptante au niveau du colon ascendant. Afin de pouvoir réaliser une colonoscopie complète avec biopsies de cette lésion, nous réalisons une transversostomie par laparoscopie. Les biopsies revenant négatives, nous pouvons réaliser la sigmoïdectomie oncologique par laparoscopie le 16.12.2019. Les suites post-opératoires sont favorables, mis à part une infection de la plaie péri-ombilicale avec Enterococcus faecalis. Cette plaie est traitée par des rinçages et par antibiothérapie ciblée. Mr. Y peut être retransféré à Riaz le 09.01.2020 dans un bon état général pour la suite de la prise en charge. Il est présenté au Tumor Board du 08.01.2020 où il est décidé de lui proposer une chimiothérapie adjuvante.Mr. Y, 67 ans, est admis aux Soins Intensifs en raison d'une crise tonico-clonique généralisée sur hyponatrémie hypoosmolaire sévère d'origine probablement due à une polydipsie le 18.02.2020. Le patient, connu pour une démence vasculaire et pour une dépression sévère, hospitalisé à Marsens depuis environ 1 mois pour état anxio-dépressif décompensé, est amené en ambulance à Riaz suite à une crise tonico-clonique généralisée pour laquelle il reçoit initialement du Valium en intramusculaire puis du Clonazépam en intraveineux. Vu la dégradation de son état de conscience après administration des benzodiazépines, le patient est intubé à Riaz pour protection des voies aériennes et est ensuite transféré aux Soins Intensifs. Le scanner réalisé à Riaz ne montre pas de lésion intracérébrale, pas d'hémorragie. Il est à noter que la médication de Mr. Y avait été récemment modifiée : arrêt de la Mirtazapine 15 mg le 17.02, augmentation de la Distraneurin ce 17.02 et du Brintellix à 10 mg ce 18.02, introduction du Trittico ce 18.02.2020. Aux Soins Intensifs, le patient arrive hémodynamiquement stable, sédaté et intubé. La sédation est progressivement arrêtée, avec toutefois un réveil pathologique (confusion, agitation) attribué au contexte métabolique, de sédation et de la démence sous-jacente. L'EEG réalisé le 19.02 ne montre pas d'élément irritatif ; par conséquent, un traitement anti-épileptique n'est pas indiqué. À la demande de nos collègues neurologues, un bilan de démence est à prévoir (IRM, VIH, syphilis, bilan vitaminique puis avis neuro). L'hyponatrémie sévère aiguë est probablement liée à une polydipsie. Une correction rapide est réalisée avec administration de NaCl 0.9 % et la mise en suspens du traitement psychotrope ainsi qu'une restriction hydrique. L'évolution est caractérisée par l'apparition d'une phase polyurique qui se normalise spontanément. En accord avec les collègues de la psychiatrie, nous réintroduisons le traitement de Brintellix et de Distraneurin le 20.02.2020. L'évolution aux Soins Intensifs est cliniquement et biologiquement très favorable, permettant son transfert à l'étage de médecine de Riaz le 20.02.2020. Mr. Y est réadressé à l'HFR Riaz, service de médecine interne, le 20.02.2020 pour suite de prise en charge d'une crise tonico-clonique généralisée sur hyponatrémie hypoosmolaire sévère d'origine probablement due à une polydipsie le 18.02.2020. Le patient, connu pour une démence vasculaire et pour une dépression sévère, hospitalisé à Marsens depuis environ 1 mois pour état anxio-dépressif décompensé, est amené en ambulance aux urgences de l'HFR Riaz suite à une crise tonico-clonique généralisée pour laquelle il reçoit initialement du Valium en intramusculaire puis du Clonazépam en intraveineux. Vu la dégradation de son état de conscience après administration des benzodiazépines, le patient est intubé à Riaz pour protection des voies aériennes et est ensuite transféré aux Soins Intensifs. Le scanner réalisé à Riaz ne montre pas de lésion intracérébrale, pas d'hémorragie. Il est à noter que la médication de Mr. Y avait été récemment modifiée : arrêt de la Mirtazapine 15 mg le 17.02, augmentation de la Distraneurin ce 17.02 et du Brintellix à 10 mg ce 18.02, introduction du Trittico ce 18.02.2020. L'EEG réalisé le 19.02.2020 ne montre pas d'élément irritatif ; par conséquent, un traitement anti-épileptique n'est pas indiqué. À la demande de nos collègues neurologues, un bilan de démence est à prévoir (IRM, VIH, syphilis, bilan vitaminique puis avis neurologique). L'hyponatrémie sévère aiguë est probablement liée à une polydipsie. Une correction rapide est réalisée avec administration de NaCl 0.9 % et la mise en suspens du traitement psychotrope ainsi qu'une restriction hydrique. En accord avec les collègues de la psychiatrie, nous réintroduisons le traitement de Brintellix et de Distraneurin le 20.02.2020. L'évolution aux Soins Intensifs est cliniquement et biologiquement très favorable, permettant son transfert à l'étage de médecine de l'HFR Riaz le 20.02.2020. Le bilan biologique de contrôle effectué le 21.02.2020 montre une natrémie stable et dans la norme à 138 mmol/l. Au vu de la thymie sévèrement déprimée qui domine le tableau psychique avec des fluctuations importantes au niveau de la collaboration et du traitement psychotrope qui n'a pas pu être encore réintroduit, nous réadressons Mr. Y à l'unité Aubépine du CSH de Marsens le 21.02.2020, avec des indications de la prise en charge somatique. Mr. Y est un patient de 59 ans, qui est hospitalisé en surveillance après une surrénalectomie gauche par laparoscopie dans un contexte d'hyperaldostéronisme primaire. Les suites post-opératoires sont simples tant sur le plan clinique que paraclinique et permettent un retour à domicile du patient le 01.02.2020. Mr. Y, âgé de 87 ans, connu pour une cardiopathie ischémique, valvulaire et rythmique avec pacemaker VVVIR implanté en 2011, est hospitalisé en médecine interne le 22.01.2020 pour une décompensation cardiaque globale à prédominance droite. En effet, le patient est amené aux urgences en ambulance pour une baisse de l'état général, une désaturation à domicile sans sensation de dyspnée. À son arrivée, le patient est hémodynamiquement stable et afébrile. Il n'a pas de plaintes particulières. Au status d'entrée, l'examen cardiovasculaire retrouve des bruits cardiaques B1B2 bien frappés, sans souffle audible ainsi que des œdèmes des membres inférieurs bilatéraux prenant le godet. L'auscultation pulmonaire montre une diminution du murmure respiratoire à droite. L'abdomen est distendu avec la présence d'ascite indolore à la palpation. Un bilan biologique retrouve une créatinine 256 umol/l et des NT pro-BNP à 8000 ng/l sans syndrome inflammatoire. La radiographie du thorax retrouve des signes de surcharge cardiaque et la présence d'un épanchement pleural. Un ultrason abdominal met en évidence les signes de surcharge avec une veine cave dilatée à presque 4 cm. Devant ce tableau clinique et biologique, nous retenons le diagnostic de décompensation cardiaque droite pour lequel nous procédons à un traitement par diurétique iv avec le Lasix relayé par voie orale avec le Torasémide, la Métolazone et l'Aldactone, avec une bonne évolution des œdèmes des membres inférieurs et de la cinétique pondérale. Par la suite, le patient reste stable avec un poids de 75.5 kg à la sortie et de légers œdèmes des membres inférieurs persistants. Par ailleurs, au vu d'une anticoagulation supra-thérapeutique sous Sintrom avec un INR à 3.7 ainsi que d'un épisode d'hématurie, nous le suspendons mais le remplaçons néanmoins par de l'Eliquis au vu du risque thrombogène important. Le séjour se complique d'une infection urinaire avec probable prostatite à E. Coli que nous traitons par Rocéphine iv du 26.01 au 28.01.2020, relayée ensuite par de la Ciprofloxacine per os pour une durée totale d'antibiothérapie de 14 jours. Dès le 22.01.2020, au vu d'une bonne évolution clinique et biologique, mais en raison de l'absence de structure à domicile, du refus des soins à domicile et dans l'attente d'un placement, Mr. Y reste hospitalisé dans notre service bien que la prise en charge spécifique soit maintenant terminée. Il en résulte un séjour de reclassement et vous recevrez à sa fin un simple courrier complémentaire vous informant que le patient a quitté le service. Le courrier contiendra uniquement les éventuelles notes de suite et une copie de l'ordonnance des médicaments à la sortie.Mr. Y est admis au foyer St-Joseph de Sâles le 24.02.2020. Mr. Y, patient de 73 ans connu pour insuffisance rénale terminale dans un contexte de maladie de Wegener, est hospitalisé pour une encéphalopathie métabolique d'origine plurifactorielle avec trouble de l'état de conscience apparu brutalement en cours de dialyse. La famille rapporte toutefois une aggravation de l'état neurologique depuis plusieurs semaines. Un changement de mode d'épuration rénale a récemment été effectué (passage de l'hémodialyse (filtre Theranova) à l'hémodiafiltration (filtre Fx80)) avec une réduction du débit de filtration pendant 3 séances entre le 10.01 et 17.01.2020. Le bilan ambulatoire initial d'une nouvelle perturbation cholestatique (ultrasonographie et sérologies) ne révèle pas d'étiologie obstructive ni infectieuse. Dans ce contexte, le traitement par Azathioprine avait été stoppé et relayé par de la Prednisone pour la maladie de Wegener. Le patient présente également une tendance à la constipation. Une hyperammoniémie est découverte et est associée à la cholestase persistante depuis plusieurs jours. Le CT-scan cérébral permet d'exclure une hémorragie ou une origine ischémique. L'EEG montre un tracé compatible avec une encéphalopathie métabolique et/ou toxique sans foyer irritatif. Ainsi, nous retenons une encéphalopathie métabolique avec perturbation du cycle de l'urée d'origine plurifactorielle (insuffisance rénale, mode de dialyse, constipation et hépatique). L'hyperammoniémie a été traitée par du lactulose, avec une évolution neurologique favorable. Toutefois, au niveau biologique, l'ammoniémie augmente à nouveau avec suspicion d'atteinte du cycle enzymatique hépatique. Un traitement de Carnitine est initié et les différents dosages effectués sont dans la norme. Les collègues néphrologues ont pris contact avec le centre de métabolisme intermédiaire de Berne pour poursuivre les investigations. Des lithiases vésiculaires multiples ont été visualisées par échographie, mais sans signe de cholécystite ni dilatation des voies biliaires. Une cholangio-IRM le 27.01.2020 montre des remaniements des voies biliaires intra-hépatiques du foie gauche. Une biopsie hépatique sous contrôle US est réalisée le 30.01.2020 et se complique d'un hématome péri-hépatique et un pré-choc le 30.01.2020, nécessitant une surveillance aux soins intensifs sur 24h. Une bicytopénie avec anémie macrocytaire faiblement régénérative et une thrombocytopénie modérée sont connues, mais en légère majoration au cours de l'hospitalisation. La présence de schizocytes est plutôt attribuée aux dialyses itératives. Un dosage d'ADAMT-13 revient normal permettant d'exclure une microangiopathie thrombotique primaire. La probabilité d'une thrombopénie induite par l'héparine est faible. Une origine hématologique maligne est peu probable au vu de la normalité du frottis. Mr. Y rentre à domicile le 04.02.2020 avec persistance d'un ralentissement psycho-moteur léger, mais avec un suivi rapproché par les néphrologues lors des dialyses. La suite du bilan est prévue en ambulatoire coordonnée par nos collègues néphrologues. Mr. Y, patient de 75 ans connu pour une BPCO, consulte les urgences le 11.02.2020 pour une dyspnée. Pour rappel, le patient vous a consulté à deux reprises en raison de la même symptomatologie, avec un premier diagnostic de décompensation cardiaque et prescription de diurétiques le 29.01.2020 puis nouvelle consultation le 05.02.2020 avec amélioration clinique. De plus, un rendez-vous chez le pneumologue était déjà prévu le 20.02.2020 pour un bilan de possibles apnées du sommeil. Nous proposons au pneumologue de profiter de la consultation pour effectuer de nouvelles fonctions pulmonaires à distance de l'exacerbation, au vu du traitement de fond non optimal. Au status à l'entrée le patient est collaborant et en bon état général, sans épisode de fièvre ni de frissons. Les paramètres vitaux sont dans les normes. Mr. Y se plaint d'une toux en augmentation avec augmentation de la fréquence des expectorations ainsi que changement de la couleur. Le bilan biologique met en évidence un syndrome inflammatoire modéré (CRP à 81 mg/l sans leucocytose), la radiographie ne montre pas de foyer infectieux évident, la gazométrie artérielle montre une hypoxémie légère à 8,1 kPa sans signe de rétention capnique. Au vu du tableau clinique, nous débutons une antibiothérapie par Co-Amoxicilline 1 g 3x/jour pendant 7 jours jusqu'au 18.02.2020 et nous hospitalisons le patient en médecine interne pour prise en charge d'une décompensation de BPCO avec aérosols aux 6h, physiothérapie respiratoire et Prednisone. En raison d'un épisode de désaturation, nous débutons une oxygénothérapie avec 0,5 - 1 L le 12.02.2020. Au cours de l'hospitalisation, le patient peut être progressivement sevré des aérosols avec une évolution favorable et le 14.02.2020, Mr. Y peut être complètement sevré de l'oxygène avec un bon résultat. L'évolution clinique et biologique est par la suite favorable et Mr. Y peut regagner son domicile le 18.02.2020. À sa sortie, nous arrêtons le traitement diurétique. Mr. Y, 19 ans, est hospitalisé aux soins intensifs pour un syndrome sympathicomimétique sur consommation de MDMA. Il est amené aux urgences de l'HFR Riaz par un gérant de boîte de nuit en raison d'une consommation d'ecstasy, suivie d'une désorientation spatio-temporelle et d'une agitation psychomotrice. Aux urgences, le patient présente une hypothermie et le bilan met en évidence un syndrome sympathicomimétique (tachycardie, hypertension, agitation, mydriase) avec un tox-screen urinaire positif pour les amphétamines. L'hypothermie est traitée par réchauffement externe par Bearhugger. Au vu d'une hypertension artérielle et d'une tachycardie persistante après l'administration de 10 mg de Midazolam intraveineux, le patient est transféré aux soins intensifs. L'évolution est favorable pendant la surveillance dans notre service. Le patient est calme et collaborant. La tension artérielle se normalise alors qu'il reste légèrement tachycarde à 100 par minute. Il quitte notre service le 01.02.2020 pour un retour à domicile. Mr. Y, 46 ans, est admis aux soins intensifs le 04.02.2020 en raison d'une perforation œsophagienne avec pneumomédiastin, épanchements pleuraux bilatéraux, pneumothorax bilatéraux et pneumonie de broncho-aspiration. Ce patient, toxicomane sous substitution par Sevrelong, se présente initialement aux urgences en raison de douleurs thoraciques d'apparition brutale. Un pneumomédiastin avec épanchement pleural bilatéral et pneumothorax droit sont mis en évidence au CT scan. Une perforation œsophagienne est retrouvée à l'endoscopie, et le patient bénéficie de la mise en place d'un stent œsophagien. Il bénéficie également de la pose de drains thoraciques à droite et à gauche. Il est alors admis dans notre service intubé et sédaté, pour suite de prise en charge. Une antibiothérapie à large spectre par Meropenem et Fluconazole est débutée. Il est rapidement extubé avec bonne tolérance clinique. Le drain thoracique droit rend dès la pose une quantité abondante de liquide. Le drain thoracique gauche ne rend initialement que très peu de liquide. Un CT de contrôle le 05.02 met en évidence une diminution de l'épanchement pleural à droite et une bonne perméabilité du stent œsophagien. Par contre, on retrouve une augmentation de l'épanchement pleural gauche, l'apparition d'un pneumothorax gauche et d'un emphysème sous-cutané et une augmentation du pneumomédiastin. Ceci est en lien avec une mal-position du drain thoracique gauche, qui est mobilisé par les chirurgiens. Par la suite, l'évolution est favorable avec drainage correct de l'épanchement. La radiographie de contrôle ne montre pas de pneumothorax résiduel. L'US au lit du patient le 06.02 ne montre pas d'épanchement significatif. Le dosage de l'amylase dans l'épanchement pleural revient faiblement positif. D'entente avec nos collègues chirurgiens, nous débutons une nutrition parentérale le 06.02.2020.Un relai de substitution à l'héroïne est introduit avec de la méthadone et de la morphine. Il ne présente pas de signe de sevrage sous ce traitement. Il bénéficie également d'un traitement de thiamine dans le contexte d'une consommation chronique d'alcool. La reprise du traitement habituel de sevredol sera à réévaluer à sa sortie. Le patient est transféré le 06.02.2020 dans le service de chirurgie. Mr. Y, 87 ans, hospitalisé pour une dyspnée avec toux hémoptoïque en péjoration. Le bilan clinique et radiologique réalisé à l'entrée met en évidence des signes de surcharge et une décompensation cardiaque est retenue. L'évolution est favorable suite à l'introduction du traitement diurétique. Un syndrome inflammatoire biologique et un foyer apical droit à la radiographie parlent en faveur d'une pneumonie qui évolue favorablement après introduction d'une antibiothérapie. Le patient rentre à domicile le 26.02.2020. Mr. Y, connu pour des troubles cognitifs d'origine multifactorielle sur syndrome parkinsonien, un statut après deux accidents vasculaires cérébraux en 2008 et 2017, une hypertension artérielle et un diabète, est amené aux urgences en ambulance le 14.01.2020 en raison d'un état confusionnel constaté par son épouse, proche aidante de 95 ans, avec hallucinations visuelles, désorientation et agitation motrice. Il n'y a pas d'autre plainte rapportée, pas de chute, pas de traumatisme crânien. L'anamnèse auprès du patient est impossible au vu de son état confusionnel. Nous retenons un diagnostic d'état confusionnel aigu dans un contexte de progression de la maladie neurodégénérative. L'examen clinique met en évidence un ralentissement psychomoteur et une désorientation spatio-temporelle sans déficit neurologique focal. Il n'y a pas de fécalome au toucher rectal et pas de globe urinaire au bladder scan. Les analyses urinaires ne montrent pas de signe d'infection. Le laboratoire revient sans particularité, hormis une légère hypomagnésiémie que nous substituons en intraveineux. L'ECG ne montre pas de signe d'ischémie. La radiographie de thorax revient sans particularité et le CT cérébral ne montre pas de masse ni d'hémorragie. À l'admission, en raison d'une tension artérielle élevée à 170/100 mmHg, le patient reçoit 5 mg d'amlodipine. Mr. Y participe à des séances de physiothérapie bien qu'il n'y ait pas d'amélioration évidente. Sa mesure d'indépendance fonctionnelle est évaluée à 33/126 (MIF physio : transferts 3/7, déplacement 1/7, escaliers 1/7). Le TUG est impossible. Le but est de sécuriser les transferts. Tout au long de son hospitalisation, Mr. Y est très somnolent bien que réveilleable et il est très dépendant dans les activités de la vie quotidienne. Après discussion auprès de la famille, essentiellement son épouse de 95 ans qui doit tout faire pour son mari à domicile, nous décidons rapidement qu'un placement est nécessaire. Le 17.01.2020, Mr. Y reste hospitalisé dans notre service bien que sa prise en charge spécifique soit maintenant terminée. Il en résulte un séjour de reclassement et vous recevrez à sa fin un simple courrier complémentaire vous informant que le patient a quitté le service. Le courrier contiendra uniquement les éventuelles notes de suite et une copie de l'ordonnance des médicaments à la sortie. Finalement, le 24.01.2020, Mr. Y est admis au foyer de Sâles. Mr. Y, âgé de 87 ans, connu pour les antécédents et comorbidités susmentionnés, nous est adressé par la Clinique Cecil pour une réadaptation musculo-squelettique et rééducation à la marche suite à un déconditionnement physique global dans le cadre d'un TAVI effectué le 11.11.2019 et compliqué d'une médiastinite sur brèche oeso-gastrique ainsi qu'une probable pneumopathie organisante secondaire à des broncho-aspirations à répétition. Sur le plan social, le patient, veuf, vit seul à domicile. Il est à la retraite (ancien vétérinaire). À l'admission, le patient est hémodynamiquement stable et les paramètres vitaux sont dans la norme. Les douleurs sont bien contrôlées par l'antalgie en place. Au statut, le patient est orienté et collaborant. L'auscultation cardiopulmonaire est sans particularité. À l'examen neurologique, pas de trouble sensitivo-moteur grossier. Par contre, troubles de l'équilibre avec risque de chute accru. Sur le plan nutritionnel, le patient a été pris en charge en raison d'une malnutrition sur perte de poids significative et rapide. Des adaptations et des suppléments nutritifs ont été nécessaires pour que les besoins soient couverts per os. Mr. Y a reçu des conseils de sortie notamment sur l'importance du maintien du poids et de l'apport en protéines. Il ne souhaite pas recevoir de SNO à domicile. Il sera réévalué par notre service en mars prochain. Nous profitons de l'hospitalisation pour effectuer un bilan lipidique complet qui s'avère aligné. Durant son séjour, le patient a bénéficié d'une prise en charge interdisciplinaire avec physiothérapie et ergothérapie. À la sortie, il est indépendant pour les transferts et la marche avec deux cannes anglaises sur un périmètre de 200 m, limité par la dyspnée. Il peut monter/descendre les escaliers environ cinq marches avec une canne et la rampe. Après quatre semaines d'hospitalisation, l'évolution est relativement favorable et Mr. Y peut quitter notre service pour rejoindre son domicile, le 05.02.2020, en état général conservé. À la sortie, le patient bénéficiera de séances de physiothérapie et d'ergothérapie. Les soins à domicile sont activés. Mr. Y est hospitalisé dans le contexte d'une maladie de Whipple suivie au CHUV, se manifestant par des diarrhées chroniques, des douleurs abdominales et un hoquet. Depuis plusieurs mois, Mr. Y présente des diarrhées multi-investiguées par examens endoscopiques, radiologiques et biologiques sans causes décelées. Un Tropheryma Whipplei a été mis en évidence dans plusieurs prélèvements (selles, salive, biopsie duodénale) motivant l'introduction d'un traitement de doxycycline et de plaquenil selon le schéma proposé par l'équipe d'infectiologie du CHUV. Un traitement symptomatique des douleurs par opiacé et du hoquet par de l'Haldol est introduit et est rapidement efficace. Une insuffisance rénale aiguë d'origine pré-rénale évolue favorablement sous une hydratation, avec amélioration des diarrhées. Le patient rentre à domicile le 21.02.2020. Mr. Y est un patient de 85 ans, qui nous est adressé depuis le service de médecine interne à l'HFR de Fribourg après un séjour aux soins intensifs pour une insuffisance respiratoire hypoxémique sur une pneumonie communautaire à germe indéterminé avec une décompensation cardiaque gauche para-infectieuse le 18.01.2020. Sur le plan social, Mr. Y vit à domicile avec son épouse, qui nous rapporte une situation difficile à domicile depuis quelques mois, avant son hospitalisation.La laboratoire réalisé à l'étage met en évidence une hyperkaliémie que nous corrigeons puis l'Aldactone est arrêtée avec une bonne résolution biologique. Sur le plan rénal, nous retrouvons une amélioration nette de la fonction rénale. Pendant son séjour, Mr. Y participe à des séances de physiothérapie de mobilisation. A sa sortie, son périmètre de marche est de 30 mètres avec l'aide d'un tintébin à 2 roues. Sa mesure d'indépendance fonctionnelle totale est évaluée à 44/126 par rapport à 55/126 (MIF physio : transferts 5/7, déplacement 4/7, escaliers : non testés). Le TUG n'est pas testé. En ergothérapie, Mr. Y profite d'une prise en charge pour l'adaptation aux activités de la vie quotidienne. Sur le plan diététique, le bilan nutritionnel met en évidence une malnutrition protéino-énergétique légère en lien avec une inappétence démontrée par un NRS à 3, des ingesta couvrant 70% de ses besoins énergétiques et 50% de ses besoins en protéines. Une adaptation des repas et la mise en place de SNO en test, ce que le patient n'a pas apprécié, est mise en place. Le maximum per os est atteint, mais une perte de poids totale de 4.5 kg est observée durant son hospitalisation. Nous recommandons pour le domicile une alimentation enrichie et fractionnée. Sur le plan cognitif, les tests de dépistage effectués le 05.02.2020 montrent un MMSE à 23/30 et un test de la montre à 4/7. L'échelle gériatrique de dépression s'élève à 1/15. Une évaluation neuropsychologique n'est pas réalisable en raison de la non-collaboration du patient qui présente, par ailleurs, des troubles du comportement (irritabilité, tendance à la familiarité). Après discussions avec le patient et sa famille, il est décidé d'un placement. Le 12.02.2020, Mr. Y reste hospitalisé au sein de l'HFR bien que sa prise en charge spécifique par notre service soit maintenant terminée. Il en résulte un séjour de reclassement et vous recevrez à sa fin un simple courrier complémentaire vous informant que le patient a quitté le service. Le courrier contiendra uniquement les éventuelles notes de suite et une copie de l'ordonnance des médicaments à la sortie. Mr. Y est un patient de 85 ans qui nous est adressé depuis le service de médecine interne de l'HFR Fribourg après un séjour aux soins intensifs. Pour rappel, Mr. Y est hospitalisé aux soins intensifs du 18.01.2020 au 20.01.2020 pour une insuffisance respiratoire aiguë sur un OAP suite à une pneumonie communautaire basale droite à germe indéterminé compliquée d'une décompensation cardiaque, raison pour laquelle un traitement d'antibiothérapie sous Ceftriaxone en intra-veineux du 18.01.2020 au 27.01.2020 est instauré avec une bonne évolution clinique. A noter que des séances de ventilation non invasive sont refusées par le patient. Suite à une stabilité de son état général, Mr. Y est transféré dans le service de médecine interne puis en Gériatrie aiguë le 22.01.2020. Sur le plan social, Mr. Y vit dans une ferme avec son épouse, mais la situation est difficile à domicile avec un épuisement de son épouse. A noter que la décompensation cardiaque gauche est attribuée au contexte infectieux puis traitée par diurétiques de l'anse et des séances de ventilation non invasives intermittentes refusées par le patient par la suite. Une échocardiographie ciblée effectuée aux soins intensifs montre une FEVG à 55%. A noter qu'un ECG montre tout de même un bloc de branche droit nouveau par rapport au comparatif de janvier 2018, probablement dans le contexte d'une hypertension artérielle pulmonaire et d'une bronchopneumopathie chronique obstructive. Nous objectivons une anémie normocytaire hypochrome, arégénérative, d'origine mixte, ferriprive et carentielle en folates et sur une probable spoliation digestive sous Apixaban pour une fibrillation auriculaire permanente, qui a motivé la transfusion de deux culots érythrocytaires à l'HFR Fribourg. Au vu d'un risque de saignement élevé objectivé par un score de HASBLED à 5 points, nous poursuivons la suspension de l'Eliquis et nous procédons à un suivi biologique de l'hémoglobine. Nous vous proposons de poursuivre le suivi biologique et d'évaluer la reprise de l'anticoagulation en cas de stabilité. Au vu du manque de compliance chez Mr. Y, nous n'effectuons pas d'endoscopie et poursuivons le traitement sous Pantozol. Pendant son séjour, Mr. Y participe à des séances de physiothérapie de mobilisation. A sa sortie, son périmètre de marche est de 30 mètres. Sa mesure d'indépendance fonctionnelle est évaluée à 48/126 par rapport à 39/126 à son entrée (MIF physio : transferts 5/7, déplacements 4/7, escaliers non testés). Sur le plan diététique, le bilan nutritionnel met en évidence une bonne couverture des besoins nutritionnels. En ergothérapie, le patient profite d'une prise en charge pour l'adaptation aux activités de la vie quotidienne. Les tests de dépistage effectués le 28.01.2020 mettent en évidence une MMS à 26/30 et un test de la montre à 5/7. L'échelle gériatrique de dépression s'élève à 4/15. Nous discutons de la suite de la prise en charge avec son entourage qui, malgré un contexte difficile, envisage un retour à domicile. Le 30.01.2020, Mr. Y quitte notre service puis est admis en réadaptation gériatrique. Mr. Y, 89 ans, est hospitalisé aux soins intensifs le 26.02.2020 pour un choc hémorragique. Pour rappel, Mr. Y est initialement hospitalisé à Riaz le 30.10.2019 pour la prise en charge d'un ulcère du membre inférieur droit. L'évolution étant défavorable malgré plusieurs débridements, le patient est transféré le 17.12.2019. Un diagnostic probable de pyoderma grangrenosum est retenu chez un patient ayant déjà un antécédent similaire au niveau du membre supérieur gauche en 2009. Une immunosuppression par solumedrol a été débutée, actuellement en schéma dégressif, ainsi qu'un traitement de pipéracilline-tazobactam en IV continu depuis le 31.01.2020 (dose adaptée selon taux sériques). Suite au débridement du 26.02.2020, le patient présente un choc hémorragique sur saignement au niveau de la plaie du membre inférieur droit suivi d'un trouble de l'état de conscience, d'une insuffisance respiratoire aiguë. L'administration de 3 culots érythrocytaires, 2 plasma frais congelés ainsi qu'une dose d'acide tranéxamique ainsi qu'un pansement compressif permettent une stabilisation de la situation. Une reprise au bloc opératoire est prévue le 28.02.2020. Le 26.02.2020, Mr. Y est transféré vers l'étage de médecine. Mr. Y est amené au service des urgences par son ex-femme pour une dyspnée accompagnée de toux et une baisse de l'état général depuis une semaine. Nous diagnostiquons radiologiquement et cliniquement une pneumonie. Un traitement antibiotique et de Prednisone dans le cadre d'une suspicion de BPCO est introduit avec une évolution favorable. Les hémocultures et le frottis pour la grippe reviennent négatifs. Des fonctions pulmonaires simples réalisées le 07.02.2020 révèlent une obstruction sévère avec réversibilité aiguë significative, correspondant à une BPCO Gold stade 3. Nous introduisons un traitement inhalateur de LABA/LAMA et le patient sera convoqué par le service de pneumologie à 6 semaines. Lors de l'anamnèse, Mr. Y rapporte une perte de poids de 10 kg sur les derniers 6 mois. Lors du passage de la nutritionniste, il dit n'avoir rien mangé la semaine dernière et bu uniquement du Coca-Cola. Il dit apprécier la sensation de faim. Nous demandons un avis psychiatrique qui conclut à un trouble de l'adaptation avec composante anxieuse et dépressive, sans nécessité de traitement actuellement. Nous interprétons cette perte de poids dans le contexte d'un possible trouble du comportement alimentaire et de sa situation sociale. Dans le diagnostic différentiel de cette perte de poids, nous n'excluons toutefois pas un processus néoplasique. Dans ce contexte, nous vous invitons à organiser les bilans de dépistage habituels.Au laboratoire, nous constatons une hypophosphatémie ainsi qu'une hypokaliémie que nous mettons en lien avec un possible syndrome de renutrition débutant. Une substitution orale est introduite et nous laissons le soin au médecin traitant de l'adapter. Mr. Y refuse de continuer le suivi en ambulatoire avec notre service de nutrition. Mr. Y peut rentrer en bon état général le 10.02.2020 à domicile. Mr. Y est un patient de 93 ans qui est amené aux urgences par ambulance suite à une chute accidentelle avec traumatisme crânien et réception sur la face avec des fractures multiples du massif facial, type Lefort II sans saignement actif puis traitement conservateur. Au vu d'un déconditionnement global et de chutes à répétition, Mr. Y nous est adressé pour une réhabilitation gériatrique. Sur le plan social, Mr. Y vit dans une maison à Châtel St-Denis avec son épouse et a 3 enfants. A son admission en réhabilitation gériatrique, à l'examen clinique nous retrouvons un souffle cardiaque systolique de nouveau, des œdèmes des membres inférieurs, une hypoventilation bibasale ; raison pour laquelle nous demandons une radiographie thoracique qui met en évidence des signes de surcharge avec un épanchement pleural et un épaississement bronchique interstitiel dans un contexte de décompensation cardiaque globale. Nous débutons un traitement par Furosemide intraveineux avec une bonne réponse clinique, que nous relayons par de l'Aldactone au vu des hypokaliémies. Mr. Y reste hémodynamiquement stable pendant tout son séjour. Nous vous laissons le soin de faire le suivi cardiologique. Concernant l'anémie, celle-ci est péjorée par la fracture, qui s'améliore durant l'hospitalisation. Des carences vitaminiques sont relevées puis substituées. Durant son séjour, Mr. Y participe à des séances de physiothérapie de mobilisation. A sa sortie, son périmètre de marche à l'aide d'un tintébin à 2 roues est de 30 mètres et le patient peut gravir 9 marches d'escalier à l'aide de 2 mains courantes. Sa mesure d'indépendance fonctionnelle totale est évaluée à 74/126 par rapport à 51/126 (MIF physio : transferts 4/7, déplacement 2/7, escaliers 2/7). Le TUG est impossible à tester. Concernant l'anémie péjorée par la fracture, elle se rencontre en amélioration. Nous avons fait un bilan gériatrique qui met en évidence des carences vitaminiques que nous avons substituées. En ergothérapie, le patient profite d'une prise en charge pour l'adaptation aux activités de la vie quotidienne. Une évaluation du domicile est prévue afin d'adapter et d'organiser le lieu de vie. Les objectifs de mobilité de manière sécuritaire (transferts, déplacements, passage de seuils) ne sont pas réalisables car les capacités d'apprentissage et de reproduction sont limitées. Les démonstrations et les entraînements ne servent pas à Mr. Y et ses déplacements avec tintébin et transferts nécessitent une surveillance. Mr. Y est pris en charge par le service de nutrition dans un contexte de difficultés de mastication suite à des fractures faciales. Une alimentation à texture adaptée (mixée lisse puis hachée fin) est mise en place de manière à ce que Mr. Y puisse s'alimenter en suffisance et sans douleur. Un supplément nutritif oral est proposé afin d'augmenter la couverture de ses besoins énergétiques. Sur le plan cognitif, les tests de dépistage effectués le 11.02.2020 mettent en évidence un MMSE à 10/30 et un test de la montre à 1/7. L'échelle gériatrique de dépression s'élève à 3/15. Le 19.02.2020, Mr. Y quitte notre service avec la mise en place de soins à domicile comme suit : 1x/semaine pour le contrôle des signes vitaux, 1x/semaine pour le semainier, 2x/jour pour l'aide à la toilette et l'habillage ; ainsi que de l'ergothérapie en ambulatoire et un suivi régulier à votre consultation. Mr. Y est hospitalisé pour une toux productive associée avec une désaturation à l'air ambiant et un état fébrile. Les examens radiologiques laissent suspecter une pneumonie communautaire gauche et motivent l'introduction d'une antibiothérapie. Un frottis de grippe revient par la suite positif mais les symptômes étant ultérieurs à 5 jours, aucun traitement n'est indiqué. Une composante de surinfection est suspectée au CT et motive une durée totale de l'antibiothérapie de 7 jours. Concernant les lésions hépatiques, la biopsie montre une cirrhose micronodulaire légèrement active avec légère sidérose sans signe de néoplasie. Les masses étant peu visibles lors du dernier examen, un ultrason hépatique est réalisé afin d'obtenir une biopsie plus ciblée. Malheureusement, les masses restent difficilement visualisées à l'ultrason, et le patient sera convoqué pour une biopsie sous CT. Au vu d'une suspicion de BPCO chez un patient tabagique, nous demandons des fonctions pulmonaires à distance de l'événement aigu. Le patient sera convoqué. Le patient rentre à domicile le 19.02.2020. Mr. Y, âgé de 49 ans, connu pour les antécédents susmentionnés, nous est adressé par le Dr. X pour une neuro-réadaptation dans le cadre d'une maladie de Steinert en aggravation. Sur le plan social, le patient est célibataire. Il vit avec sa mère à domicile. Il est à l'AI. A l'admission, le patient est hémodynamiquement stable et les paramètres vitaux sont dans la norme. A l'anamnèse par systèmes, le patient signale des gonalgies bilatérales, D > G, de type non-inflammatoire en péjoration depuis 4-5 mois ainsi qu'une dyspnée lors des efforts discrètement importants. Pas de toux. Pas d'angine ni de palpitations. Pas d'autre plainte au niveau somatique. A l'examen, le patient est orienté et collaborant. A l'examen neurologique, nous mettons en évidence une faiblesse musculaire des membres inférieurs cotée à M2 pour le quadriceps bilatéralement et M3 pour la flexion dorsale à gauche, sans trouble sensitif grossier. L'examen cardiopulmonaire est sans particularité. Mr. Y présente des fuites urinaires occasionnelles. Durant son séjour, il a présenté une toux associée à un syndrome inflammatoire discret que nous traitons symptomatiquement avec des inhalations ainsi qu'acétylcystéine et physiothérapie respiratoire. L'évolution est favorable. Une brève prise en charge logopédique (3 séances) visant à poursuivre le travail sur la dysarthrie effectué en ambulatoire auprès de Mme. Y a été réalisée. Durant son séjour, le patient a bénéficié d'une prise en charge interdisciplinaire avec physiothérapie, ergothérapie et logopédie, avec une évolution favorable. A la sortie, il est indépendant pour les transferts et la marche avec un rollator sur un périmètre de 150 m ou avec 2 cannes anglaises sur 60 m. Il peut monter/descendre les escaliers avec 1 canne et la rampe. Après 3 semaines d'hospitalisation, l'évolution est favorable et Mr. Y peut quitter notre service pour rejoindre son domicile, le 25.01.2020, en état général conservé. A la sortie, le patient bénéficiera de séances de physiothérapie, ergothérapie et logopédie en ambulatoire. Les soins à domicile sont activés. Mr. Y est connu pour un glioblastome multifocal grade IV précentrale gauche avec un statut post-mini-craniotomie et microchirurgie avec résection de la masse tumorale le 17.12.2019. Le patient a refusé une radio/chimiothérapie. Il est amené aux urgences en ambulance le 22.01.2020 en raison d'une détérioration de l'état général, d'une péjoration de l'équilibre et d'une perte de force de l'hémicorps droit depuis quelques mois, avec un nouvel épisode de perte d'équilibre en sortant de toilette entraînant une chute sans traumatisme crânien ni conséquences locomotrices.Cliniquement, le patient présente une aphasie de production ainsi qu'un hémisyndrome droit. Nous prenons contact avec le Dr. X, son oncologue, qui propose l'introduction de Dexaméthasone. Une hospitalisation à la Villa St François est discutée avec le patient même, son fils et son oncologue. Sur avis du Dr. X, nous rajoutons du Rivotril et de la Morphine en réserve. Dès le 28.01.2020, Mr. Y reste hospitalisé dans notre service de médecine bien que la prise en charge spécifique par notre service soit maintenant terminée. Il en résulte un séjour de reclassement et vous recevrez à sa fin un simple courrier complémentaire vous informant que le patient a quitté le service pour rejoindre la Villa St François. Le courrier contiendra uniquement les éventuelles notes de suite et une copie de l'ordonnance des médicaments à la sortie. Mr. Y est transféré aux soins palliatifs le 04.02.2020. Mr. Y est un patient de 69 ans, qui est hospitalisé en électif le 16.01.2020 afin de bénéficier d'une totalisation de lobectomie du lobe inférieur à droite par thoracotomie. L'opération est effectuée le jour même de l'hospitalisation et se déroule sans particularité. La suite post-opératoire est marquée par des douleurs importantes avec un cathéter péridural qui ne suffit pas, nécessitant donc la mise en place d'une PCA. Par la suite, Mr. Y développe également une pneumonie, raison pour laquelle une antibiothérapie par Rocéphine est débutée. La suite reste marquée par un syndrome inflammatoire qui reste élevé. Un scanner réalisé dans ce contexte retrouve un rehaussement de l'épanchement parlant pour un empyème. Nous effectuons par la suite un drainage de cet épanchement sans nette amélioration du syndrome inflammatoire. Nous décidons donc la reprise opératoire qui est effectuée le 05.02.2020 par thoracoscopie convertie en thoracotomie avec décortication. L'antibiothérapie est changée pour du Piperacillin-Tazobactam du 05.02.2020 au 16.02.2020 et par Co-Amoxicilline du 17.02.2020 à poursuivre jusqu'au 27.02.2020. Par la suite, l'évolution est rapidement favorable à part une persistance de bulle dans le drain thoracique. L'atrium est remplacé par une valve de Heimlich le 14.02.2020 et retirée le 20.02.2020. Mr. Y peut retourner à domicile le 20.02.2020 et sera revu à la consultation de chirurgie thoracique. Mr. Y est un patient de 70 ans, qui nous est transféré depuis l'HFR Tavel le 14.02.2020 pour la prise en charge d'une appendicite aiguë. Le patient bénéficie d'une appendicectomie laparoscopique qui se déroule sans complication. Les suites opératoires sont simples, permettant au patient un retour à domicile le 16.02.2020. Mr. Y, patient de 69 ans, est hospitalisé aux soins intensifs pour une surveillance respiratoire et adaptation de l'antalgiquement dans les suites d'une thoracotomie droite et débridement en raison d'un empyème. Pour rappel, patient hospitalisé en chirurgie dès le 16.01.2020 pour une totalisation de lobectomie du lobe inférieur à droite par thoracotomie en raison d'une suspicion de néoplasie au PET-CT du 25.11.2019. L'histologie confirme un carcinome épidermoïde moyennement différentié. L'évolution se complique d'une pneumonie traitée par Ceftriaxone et, en raison d'un empyème cloisonnée, une thoracotomie pour débridement est réalisée le 05.02.2020. Les prélèvements microbiologiques sont en cours. Après débridement, le spectre antibiotique est élargi au Tazobac. La douleur est contrôlée par administration d'Oxycontin et PCA de morphine. La suite est favorable avec des douleurs gérables permettant un transfert en chirurgie le 06.02.2020. Mr. Y, 78 ans, est adressé au service des urgences par sa famille suite à une chute à domicile. Il présente des douleurs diffuses, motivant la réalisation d'un CT crânio-cervico-thoraco-abdominal qui est sans particularité. Le bilan de syncope par un Schellong et un ECG est négatif. Le Holter montre un rythme de base sinusal avec une fréquence cardiaque moyenne à 56 bpm, maximale à 84 bpm, minimale à 44 bpm. À l'examen clinique à l'entrée, des douleurs des membres inférieurs motivent un bilan angiologique qui met en évidence une thrombose proximale ilio-fémorale du membre inférieur gauche avec introduction d'une anticoagulation thérapeutique. L'insuffisance rénale aiguë mise en évidence au bilan biologique à l'entrée est rapidement résolue avec l'hydratation. Concernant la situation sociale de Mr. Y, il nous fait part de son désir de placement en EMS. Une enquête auprès de son réseau extérieur met rapidement en évidence des conditions précaires à domicile, probablement secondaires à une progression de ses troubles cognitifs. Un bilan neuropsychologique montre un dysfonctionnement exécutif sur le versant cognitif et comportemental avec des difficultés attentionnelles. En accord avec le patient, nous effectuons une demande de curatelle auprès de la justice de paix et effectuons les préinscriptions pour un placement en EMS. Un syndrome inflammatoire biologique d'origine indéterminée évolue spontanément favorablement. Aucun syndrome de sevrage n'est mis en évidence durant l'hospitalisation. Mr. Y reste hospitalisé au sein de l'HFR Fribourg bien que la prise en charge spécifique par notre service soit maintenant terminée. Il en résulte un séjour de reclassement et vous recevrez à sa fin un simple courrier complémentaire vous informant que le patient a quitté le service. Le courrier contiendra uniquement les éventuelles notes de suite et une copie de l'ordonnance des médicaments à la sortie. Mr. Y est un patient de 72 ans, connu pour les multiples antécédents et comorbidités sus-nommés, qui présente une plaie chronique sur le dos du pied en regard de la cheville dans un contexte d'artériopathie de stade IV de ce membre. Cette plaie a déjà été couverte par une greffe cutanée en mars 2019, mais le patient présente actuellement des signes de surinfection parlant pour une dermohypodermite du pied droit associée à un état fébrile et un syndrome inflammatoire. Nous effectuons des prélèvements bactériologiques revenant positifs à Escherichia coli (type ESBL), Pseudomonas aeruginosa, Enterococcus faecalis et Staphylococcus aureus, raison pour laquelle le patient bénéficie d'une couverture par Pipéracilline-Tazobactam du 06.02.2020 au 10.02.2020, puis d'un relais par Imipenem en raison du portage ESBL du 10.02.20 au 19.02.2020. La plaie est revue par nos collègues de stomathérapie avec mise en place d'un protocole par Betadine tulle avec évolution favorable de cette dernière. À noter que le patient présente également un important intertrigo des plis inguinaux, des bourses et du sillon interfessier, déjà présent lors d'une récente hospitalisation pour lequel un protocole est également mis en place avec évolution nettement favorable. Au vu de l'évolution, Mr. Y rentre à domicile le 20.02.2020 avec suivi de plaie à domicile par la stomathérapie (Dr. X) 3x/semaine. Mr. Y, 69 ans, connu notamment pour une FA permanente avec bradycardie nocturne et pauses sinusales ainsi que plusieurs antécédents cardiovasculaires, est hospitalisé dans le contexte d'une pose de pacemaker. L'intervention s'est déroulée sans complications immédiates et le patient n'a pas de plaintes à son arrivée chez nous. La surveillance de 24h se déroule sans particularité et le patient rentre le lendemain sans modification de son traitement avec un suivi prévu en cardiologie.Nous vous laissons le soin de réévaluer l'indication à la poursuite du traitement d'Aspirine en plus de l'anticoagulation par Xarelto, ce traitement pourrait être arrêté selon nous puisque le patient n'a pas bénéficié de mise en place de stent récent. Mr. Y, patient de 87 ans, connu pour les comorbidités susmentionnées notamment pour une maladie coronarienne bitronculaire, consulte les urgences le 17.01.2020 en raison d'une dyspnée connue mais en péjoration depuis 3 jours, sans toux ni expectoration, ni autre symptôme associé. A l'admission aux urgences, le patient est hémodynamiquement stable et désature à 84% à l'air ambiant. A l'examen clinique, nous remarquons des râles crépitants bi-basaux sans oedème du membre inférieur gauche. La gazométrie du 17.01.2020 montre une hypoxémie à 8.2 kPa sans trouble acido-basique. L'ECG d'entrée révèle un bloc atrio-ventriculaire du 2ème degré avec image de bloc de branche droit connu. La radiographie de thorax du 17.01.2020 met en évidence une redistribution vasculaire compatible avec le tableau de décompensation cardiaque. Le bilan biologique montre une insuffisance rénale chronique stable lors du séjour, une anémie normocytaire hypochrome hyporégénérative ferriprive pour lequel Mr. Y bénéficie de 2 injections de Ferinject le 22.01.2020 et le 23.01.2020 avec une évolution biologique favorable. Devant ce tableau clinique, nous retenons une décompensation cardiaque gauche sur une mauvaise compliance médicamenteuse, raison pour laquelle nous introduisons un traitement diurétique iv puis relayé per os. A noter que compte tenu de l'insuffisance rénale chronique, un équilibre hydrique est difficilement atteignable, toutefois nous observons une amélioration sur le plan clinique avec un traitement diurétique de 50 mg de Torem. Par ailleurs, nous notons une plaie ulcérée du membre inférieur gauche (notamment l'hallux et le 2ème orteil) dans les suites d'une insuffisance artérielle et du diabète. Le bilan angiologique montre une artériopathie de stade IV diffuse du membre inférieur gauche pour lequel une indication à l'angioplastie est retenue. Toutefois, Mr. Y refuse cette prise en charge, c'est pourquoi nous vous laissons le soin d'en discuter lors de votre consultation et de prévoir cet examen si nécessaire auprès du Dr. X. Mr. Y peut regagner son domicile le 06.02.2020 avec un suivi rapproché à son domicile. Mr. Y, 16 ans, connu pour une greffe hépatique sur un hépatoblastome et une insuffisance rénale chronique, est hospitalisé pour une grippe à Influenza B. Le patient présente depuis deux jours une fièvre à 40°, une toux sèche, une rhinorrhée, une pharyngite et des otalgies. Les investigations mettent en évidence une grippe à Influenza B traitée par Tamiflu. La radiographie thoracique ne montre pas de foyer infectieux, l'investigation ORL du 19.02.20 ne révèle pas de particularité mise à part une pharyngite d'origine virale. L'évolution est favorable, permettant un retour à domicile le 25.02.2020. A noter qu'un avis infectiologique/transplantation est demandé au Dr. X qui propose la mise en suspens du MMF en raison de la leucopénie objectivée pendant le séjour. Après discussion avec la pédiatre, nous demandons un avis à l'hématologue de garde, service connaissant le patient, qui suspecte une origine post-infectieuse et propose de poursuivre le MMF avec suivi biologique. A noter que des taux sanguins sont réalisés et restent à pister. Une insuffisance rénale acutisée d'origine pré-rénale sur déshydratation est visible au laboratoire. Suite à une stimulation hydrique, une normalisation est constatée. Une fois la situation clinique améliorée, le patient rentre à domicile le 25.02.2020 avec contrôle biologique le 28.02.2020. Mr. Y est un patient de 72 ans qui arrive aux urgences en ambulance en raison d'une péjoration des douleurs au niveau du genou droit avec impossibilité à la charge, sans fièvre. Pour rappel, Mr. Y est connu pour une arthrose tricompartimentale du genou droit, statut après ostéimyélite du péroné droit à staphylocoque doré sur une infection du matériel d'ostéosynthèse le 11.01.2018 et un statut après opération de la jambe droite en 2004. Mr. Y est hospitalisé dans le service de gériatrie aigüe du 23.11.2019 au 04.12.2019 pour des troubles de la marche et de l'équilibre dans un contexte de décompensation d'arthrose tricompartimentale avancée du genou droit. Au cours de ce séjour, une consultation chez le Dr. X est organisée en ambulatoire le 15.01.2020 pour contrôler cliniquement l'arthrose tricompartimentale avancée du genou droit et discuter d'une éventuelle prise en charge opératoire. A son entrée en gériatrie, Mr. Y est stable hémodynamiquement et afébrile. L'examen clinique met en évidence une tuméfaction et une chaleur du genou droit sans érythème ou écoulement. La flexion active est limitée en raison de la douleur. Le bilan biologique réalisé montre une légère augmentation de la CRP à 19 mg/l sans leucocytose. La radiographie du genou droit montre une péjoration de la gonarthrose tricompartimentale. Un avis orthopédique est demandé auprès du Dr. X qui effectue une ponction articulaire avec l'évacuation de 130 ml de liquide trouble et orangé. La microbiologie du liquide articulaire est sans particularité mais les analyses mettent en évidence des cristaux de pyrophosphate. Nous retenons donc un diagnostic de décompensation de chondrocalcinose et nous traitons par antalgie avec Dafalgan et Tramadol. Durant son séjour, Mr. Y participe à des séances de physiothérapie de mobilisation. A sa sortie, son périmètre de marche est de 50 mètres à l'aide d'un tintébin. Sa mesure d'indépendance fonctionnelle totale est évaluée à 76/126 par rapport à 65/126 à son entrée (MIF physio : transferts 4/7, déplacement 4/7, escaliers 1/7). Le TUG n'est pas réalisable. En ergothérapie, le patient profite d'une prise en charge pour l'adaptation aux transferts et sécuriser sa marche. L'évaluation anamnestique du domicile semble adaptée aux besoins actuels du patient. En raison d'une fluctuation de ses pertes de force aux membres inférieurs, nous poursuivons la réhabilitation en séjour de réhabilitation gériatrique. Mr. Y est connu pour une cirrhose d'origine alcoolique sevrée depuis 2013 avec des varices oesophagiennes. Dans ce contexte, nous effectuons un US abdominal qui montre un parenchyme hépatique d'aspect cirrhotique, sans signe d'hypertension portale, sans ascite, splénomégalie à 147 mm. Le laboratoire ne montre pas de perturbation des tests hépatiques. Actuellement score Child A. Au cours de son hospitalisation, une décompensation cardiaque probablement dans le contexte inflammatoire est mise en évidence avec l'apparition d'oedèmes des membres inférieurs et une prise de poids. Le traitement habituel de Lasix est augmenté à 40 mg. Le 23.01.2020, au vu de la persistance des troubles de la marche, Mr. Y est hospitalisé en réhabilitation gériatrique. Mr. Y est un patient de 72 ans qui est admis en réhabilitation gériatrique après son séjour en gériatrie aiguë pour une décompensation arthrosique du genou droit. Malgré les thérapies de mobilisation et adaptation des moyens auxiliaires, le patient nécessite encore une prise en charge multidisciplinaire pour stabilisation à la marche, prévention des chutes et envisager un retour à domicile. Durant son séjour, Mr. Y participe à des séances de physiothérapie de mobilisation et de l'ergothérapie pour améliorer les transferts, sécuriser la marche et l'adaptation des moyens auxiliaires.Au début de la réadaptation, le patient est capable de marcher 50 mètres à l'aide de 2 cannes puis nous observons une détérioration rapidement progressive de la marche avec actuellement une impossibilité à se tenir debout plus que quelques secondes. Sa mesure d'indépendance fonctionnelle totale est évaluée à 65/126 par rapport à 67/126 à son entrée (MIF physio : transferts 3/7, déplacement 3/7, escaliers 1/7). Le TUG est impossible. Au vu de la détérioration de la marche avec impossibilité à se tenir debout, nous suspectons des Drop Attack et un avis neurologique est pris auprès de Dr. X à Fribourg. D'après l'évaluation neurologique et neuro-myélopathie, un diagnostic différentiel large de cette neuropathie est mis en discussion. Afin de pouvoir faire plusieurs investigations notamment des sérologies spécifiques et un IRM cérébral et médulaire, Mr. Y est admis en gériatrie aiguë le 06.02.2020. Mr. Y, 77 ans, est hospitalisé pour une insuffisance respiratoire hypoxémique sur possible pneumonie et une exacerbation de BPCO. Il présente une baisse de l'état général avec une péjoration de sa dyspnée sans changement de ses expectorations. Il mentionne une baisse d'appétit ainsi que des céphalées légères frontales. Il consomme régulièrement de l'alcool à domicile. Au vu de sa radiographie du thorax et du laboratoire, un traitement par co-Amoxicilline est débuté du 27.01 au 03.02.2020 ainsi que la clarithromycine du 27.01 au 28.01.20 suite aux antigènes négatifs pour la Legionelle. Un traitement de Prednisone est introduit pour une durée de 4 jours. L'évolution est favorable. Une anémie dans le contexte de leucémie lymphoïde chronique nécessite un soutien transfusionnel d'un culot érythrocytaire le 03.01.2020, avec bon effet. Une discussion concernant le projet global est rapidement entreprise avec Mr. Y. Les soins à domicile ainsi que son médecin traitant rapportent des difficultés importantes à domicile, chez un patient ne s'alimentant plus et consommant quotidiennement de l'alcool. Il nécessiterait une surveillance plus intensive, de plus il est fréquemment hospitalisé. Mr. Y accepte les inscriptions au home le 28.01.20. Un bilan neuropsychologique confirme la capacité de discernement du patient quant au choix de son lieu de vie. Le patient reste hospitalisé au sein de l'HFR bien que la prise en charge spécifique par notre service soit maintenant terminée. Il en résulte un séjour de reclassement et vous recevrez à sa fin un simple courrier complémentaire vous informant que le patient a quitté le service. Le courrier contiendra uniquement les éventuelles notes de suite et une copie de l'ordonnance des médicaments à la sortie. Mr. Y, 73 ans, est admis aux Soins Intensifs pour insuffisance respiratoire sur pneumonie de broncho-inhalation sur iléus. Le patient, connu pour les antécédents sus-mentionnés, est hospitalisé depuis le 06.02.2020 en chirurgie pour une thoracoscopie droite avec adhésiolyse et résection extra-anatomique partielle du lobe supérieur droit pour NSCLC et partielle du lobe moyen droit pour lésions lors de l'adhésiolyse avec mise en place d'un train thoracique. L'opération se complique d'un emphysème sous-cutané étendu intéressant l'ensemble du thorax, le cou, les membres inférieurs et supérieurs proximaux. Le 17.02, il développe une pneumonie sur broncho-inhalation dans le contexte d'un iléus paralytique motivant une antibiothérapie par pipéracilline-tazobactam. Malgré l'antibiothérapie, le patient se péjore au niveau respiratoire avec augmentation des besoins en oxygène et nécessite de la VNI. Il est transféré aux soins intensifs le 20.02.2020, où il bénéficie de ventilation non invasive avec séance de physiothérapie respiratoire intensive avec une évolution lentement favorable. Le drain thoracique peut être retiré le 21.02.2020 avec un emphysème sous-cutané en nette régression au moment du transfert. Le pipéracilline-tazobactam est à poursuivre jusqu'au 26.02. L'organisation d'une réhabilitation pulmonaire à Billens est à finaliser. En raison de l'iléus paralytique, une sonde nasogastrique est mise en place le 16.02. Sous procinétique, l'iléus paralytique évolue favorablement avec une reprise de nutrition entérale le 20.02 puis per os dès le 22.02. La sonde nasogastrique est retirée le 23.02.2020. En parallèle, Mr. Y présente des diarrhées profuses probablement en effet secondaire de l'antibiothérapie. Un Clostridium difficile est exclu par PCR. Les PCR Salmonella typhi, le C. jejuni et Shigella sont en cours. L'antalgie est bien contrôlée par patch de Fentanyl. Mr. Y est transféré en médecine interne le 24.02.2020. Mr. Y est un patient de 92 ans, qui est amené en ambulance en raison d'une baisse de l'état général. Sa fille décrit une somnolence avec une légère dyspnée, des œdèmes des membres inférieurs et une toux sèche. Mr. Y mentionne également une douleur thoracique de type poing, non irradiant, de façon intermittente. Pour rappel, Mr. Y est connu pour une cardiopathie ischémique sous Aspirine Cardio et une insuffisance rénale. À son entrée, le patient est stable sur le plan hémodynamique, afébrile, mais désature à 91%. L'examen clinique montre une hypoventilation pulmonaire diffuse avec de légers crépitements aux 2 bases ainsi que des œdèmes des membres inférieurs prenant le godet jusqu'à mi-jambe. L'ECG réalisé montre un rythme sinusal régulier sans signe d'ischémie. Le laboratoire montre une élévation de la pro-BNP à >35'000 ng/L et un léger syndrome inflammatoire avec une élévation de la CRP à 21 mg/L sans leucocytose. Les troponines ne montrent pas de cinétiques ascendante. La radiographie du thorax montre une cardiomégalie des quatre cavités avec un infiltrat interstitiel bilatéral diffus, compatible avec une insuffisance cardiaque, un foyer n'est cependant pas exclu. Mr. Y est hospitalisé en gériatrie aiguë pour une décompensation cardiaque globale sur pneumonie bibasale. Une antibiothérapie par Co-amoxicilline per os est mise en place dès le 01.01.2020. Dès le 08.01.2020, le patient présente une décompensation respiratoire avec une désaturation à 78% et une hypothermie à 34.9°C nécessitant une oxygénothérapie, dans ce contexte l'antibiothérapie est passée en intraveineux jusqu'au 13.01.2020 avec une bonne amélioration clinique. Concernant la surcharge cardiaque, nous mettons également en place du Lasix en intraveineux avec une diminution progressive du poids permettant un passage per os par Torasémide dès le 13.01.2020. Son poids de sortie est de 54.2 Kg. Au vu de D-dimères augmentées à >6500 ng/L, nous effectuons un CT qui met en évidence une embolie pulmonaire. Nous mettons donc en place de l'Eliquis dès le 02.01.2020. Le CT effectué à la recherche d'une embolie pulmonaire met également en évidence une lésion apicale tumorale gauche de 3 cm. Au vu de la situation, nous décidons de ne pas traiter ou investiguer davantage. Durant son séjour, Mr. Y effectue de la physiothérapie de mobilisation, mais n'en bénéficie pas pleinement au vu de son état dépressif. Mr. Y se déplace sur une distance de 100 mètres à l'aide d'un rollator. Sa mesure d'indépendance fonctionnelle totale est évaluée à 43/126 par rapport à 64/126 à son entrée (MIF physio : transferts 5/7, déplacement 5/7, escaliers 1/7). Le TUG s'effectue en 30 secondes avec rollator. En ergothérapie, le patient profite d'une prise en charge pour l'amélioration des transferts et de la mobilité. Tout au long du séjour, Mr. Y présente une apathie et une anhédonie que la famille a constatées depuis le décès de sa femme. Il mentionne également avoir envie de mourir. Un avis psychogériatrique téléphonique est demandé auprès de Dr. X qui préconise d'augmenter le traitement habituel d'Escitalopram. Nous proposons un suivi psychogériatrique en ambulatoire puis nous adapterons le traitement au besoin. Au vu de la situation, un retour à domicile paraît impossible et il est décidé en accord avec la famille d'un placement en EMS.Le 17.01.2020, Mr. Y reste hospitalisé au sein de l'HFR bien que sa prise en charge spécifique par notre service soit maintenant terminée. Il en résulte un séjour de reclassement et vous recevrez à sa fin un simple courrier complémentaire vous informant que le patient a quitté le service. Le courrier contiendra uniquement les éventuelles notes de suite et une copie de l'ordonnance des médicaments à la sortie. Finalement, le 20.01.2020, Mr. Y part au Home de la Vallée de la Jogne. Mr. Y est un patient de 92 ans qui réside au Foyer de la Jogne à Charmey, qui nous est amené en ambulance pour des douleurs rétro-sternales. Pour rappel, Mr. Y a été hospitalisé en gériatrie aiguë pour une pneumonie basale le 01.01.2020 traitée par Co-Amoxicilline avec une décompensation cardiaque globale ainsi qu'une embolie pulmonaire le 07.01.2020 pour laquelle il est sous Eliquis 2.5 mg 2x/jour. A son entrée, nous retrouvons un STEMI, et au vu des antécédents et des comorbidités, nous décidons d'une prise en charge conservatrice. Mr. Y reçoit 500 mg d'aspirine et nous débutons un traitement d'Aspirine Cardio. A son admission en gériatrie aiguë, nous mettons en pause les traitements hypnotiques au vu d'une altération de son état de conscience en début d'hospitalisation. Par la suite, au vu d'une amélioration de son état général, notamment des troubles de l'état de conscience, nous reprenons ses traitements habituels à la sortie. Nous vous laissons le soin de réévaluer le traitement d'Imovane selon les troubles du sommeil et la vigilance matinale du patient, qui a tendance à être endormi. Mr. Y présente également une insuffisance respiratoire nécessitant une oxygénothérapie en début d'hospitalisation sur une décompensation cardiaque. Un traitement par Furosemide est administré et le traitement de Torasémide est poursuivi avec une bonne évolution. Mr. Y retrouve rapidement son état habituel. Sa fille, qui est également sa représentante thérapeutique, ne souhaite pas d'acharnement qui prolonge la vie, et souhaite uniquement des soins de confort. Il est alors décidé d'un retour rapide en Home. Le 04.02.2020, Mr. Y quitte notre service et rejoint son Foyer de la Jogne à Charmey. Mr. Y est hospitalisé aux soins intensifs pour une hémorragie intraparenchymateuse infra-tentorielle. Anticoagulé sous Sintrom pour une fibrillation auriculaire, Mr. Y remarque le 14.02.2020 vers 04h00 en allant aux toilettes un mal-être généralisé avec des vertiges mal systématisés et une faiblesse des deux jambes. Aux urgences, nous objectivons une ptose labiale droite, une dysarthrie et une hyposensibilité de l'hémivisage droit avec un NIHSS à 3 points ainsi que des troubles de déglutition légère. Le CT cérébral met en évidence une hémorragie infra-tentorielle, motivant une réversion de la crase. Une masse calcifiée du 4ème ventricule pourrait être à l'origine de l'hémorragie. Le pacemaker n'étant pas IRM-compatible, la caractérisation précise de cette masse n'est pas réalisable. Vu la situation globale, nous décidons donc de ne pas poursuivre plus d'investigations. Un CT de contrôle est prévu pour le 17.02.2020. Aux soins intensifs, l'évolution neurologique est favorable, avec néanmoins persistance de vertiges à la mobilisation, associés à des vomissements. Une hypertension artérielle est contrôlée par Labétalol iv, relayée par un traitement p.o. Pendant son séjour, Mr. Y présente une toux fortement productive. Une radiographie du thorax permet d'exclure un foyer pulmonaire secondaire à une éventuelle bronchoaspiration chez ce patient présentant une dysphagie surtout aux liquides. Mr. Y, 88 ans, est hospitalisé en raison d'une hémorragie cérébrale intra-parenchymateuse impliquant le 4ème ventricule le 14.02.2020. Mr. Y, connu pour une cardiopathie rythmique (FA et BAV 2ème) et anticoagulé par AVK, présente le 14.02.2020 vers 4h00 des vertiges mal systématisés ainsi qu'une faiblesse des membres inférieurs. Les symptômes persistent au réveil, raison pour laquelle il appelle l'ambulance. Aux urgences, il présente une ptose labiale droite, une dysarthrie et une hypoesthésie de l'hémiface droite avec un NIHSS à 3 points. Des légers troubles de la déglutition sont également objectivés. Le CT cérébral révèle une hémorragie intraparenchymateuse infra-tentorielle sur masse cérébrale du 4ème ventricule. La crase est réversée aux urgences, puis le patient est hospitalisé en unité Stroke monitorée pour 24h puis en non monitorée pour surveillance. Le saignement est mis sur le compte d'une masse calcifiée du 4ème ventricule. La nature de cette masse reste peu claire, une IRM cérébrale ne pouvant être effectuée chez ce patient porteur d'un pacemaker non compatible. Après discussion avec le patient et nos collègues neurochirurgiens, une prise en charge conservatrice est décidée au vu de la localisation de la masse et de l'âge du patient. Le risque hémorragique restant élevé, les traitements d'aspirine et de Sintrom sont mis en suspens. L'indication à l'anticoagulation étant une fibrillation auriculaire, la situation est discutée avec nos collègues cardiologues, qui retiennent l'indication à une fermeture d'auricule. L'échocardiographie transoesophagienne effectuée dans le bilan pré-opératoire confirme une FEVG conservée et une dilatation importante de l'oreillette gauche. La fermeture de l'auricule est agendée au 09.03.2020. Dans l'intervalle, le traitement anticoagulant et antiagrégant n'est pas repris. Durant l'hospitalisation, les tensions artérielles sont bien contrôlées par une bithérapie (cible TA < 130/80 mmHg). Le traitement habituel de statine est poursuivi. Mr. Y présente des troubles de la déglutition nécessitant la mise en place d'un régime approprié, avec épaississement des liquides. Le patient présente un trouble anxieux important, avec certaines persévérations. Sur avis de nos collègues psychiatres, le traitement habituel d'escitalopram est majoré. Nous complétons également avec de la mirtazapine le soir. L'évolution est globalement favorable avec persistance de la ptose labiale droite et de l'hypoesthésie de l'hémiface droite mais amélioration des troubles de la marche. Mr. Y est transféré en gériatrie aiguë à Riaz le 28.02.2020, dans l'attente d'une réadaptation. Il sera revu en consultation neurovasculaire le 03.06.2020. Mr. Y est un patient de 86 ans, qui est hospitalisé en gériatrie aiguë à plusieurs reprises avec une mise en attente pour un placement. Durant son séjour, Mr. Y présente un état fébrile accompagné d'une toux sèche sans expectoration, ni dyspnée. Mr. Y mentionne également des arthralgies diffuses prédominantes au niveau de la main droite. A l'examen clinique, l'auscultation pulmonaire révèle des murmures vésiculaires diminués en base droite associés à des râles ronchis. L'examen ostéoarticulaire met en évidence une tuméfaction des articulations métacarpo-phalangiennes droites, sans rougeur, ni chaleur avec une amplitude des mouvements grossièrement conservée. Le bilan biologique réalisé met en évidence un syndrome inflammatoire avec une CRP à 107 mg/L, une leucocytose à 9 G/L, ainsi qu'une perturbation de la fonction rénale avec une créatinine à 206 ug/ml.La radiographie de thorax du 26.01.2020 retrouve un foyer infectieux visible en basale droite. La pneumonie basale droite à germe indéterminé est traitée par Rocéphine, relayée par Co-Amoxicilline pour une durée totale de 7 jours d'antibiothérapie avec une bonne évolution clinique. L'insuffisance rénale aiguë sur chronique (stade G3A2 selon KDIGO) d'origine prérénale dans le contexte infectieux évolue favorablement après hydratation. Concernant les arthralgies, une corticothérapie est débutée devant le doute d'une exacerbation d'arthrose versus une arthrite microcristalline. Par la suite, l'évolution est favorable. Au vu de la démence mixte modérée, de l'autonomie compromise de Mr. Y (MIF 67) puis du contexte social difficile, un placement dans le Home de Gibloux à Farvagny est décidé. Le 04.02.2020, en attendant une place dans le Home, Mr. Y reste hospitalisé au sein de l'HFR, bien que sa prise en charge spécifique par notre service soit maintenant terminée. Il en résulte un séjour de reclassement et vous recevrez à sa fin un simple courrier complémentaire vous informant que le patient a quitté le service. Le courrier contiendra uniquement les éventuelles notes de suite et une copie de l'ordonnance des médicaments à la sortie. Finalement, le 07.02.2020, Mr. Y rentre à domicile. Mr. Y, 57 ans, est hospitalisé pour un carcinome épidermoïde pulmonaire stade IV avec métastase au niveau du grand trochanter gauche. Le patient est initialement hospitalisé à l'HFR de Riaz pour des douleurs au niveau de la hanche gauche suite à une chute mécanique de son lit avec réception sur le côté gauche. À noter qu'il décrit des douleurs de sa hanche gauche depuis quelques semaines en péjoration. Le bilan radiologique montre une lésion ostéolytique du grand trochanter gauche et une opacité para-hilaire gauche. Le bilan biologique montre un CEA augmenté à 22.6 ng/ml. Mr. Y bénéficie d'un bilan d'extension par scanner cérébro-cervico-thoraco-abdominal le 07.01.2020 au CIF (seul scanner possible compte tenu de son obésité morbide) et ce dernier met en évidence une lésion tumorale du lobe pulmonaire inférieur gauche avec infiltration de l'artère segmentaire basale gauche avec thrombus intra-luminal. Le soir du 06.01.2020, il présente un épisode d'hémoptysie isolé (<10 ml). Le traitement de Xarelto est alors relayé par une anticoagulation prophylactique. Une biopsie de la lésion osseuse du grand trochanter gauche montre une métastase osseuse d'un carcinome en partie solide, en partie épidermoïde moyennement différencié peu kératinisant. Le MIB1 est à environ 75%. Un scanner de la hanche retrouve une lésion ostéolytique d'allure agressive avec lyse complète de la corticale latérale du grand trochanter gauche, ainsi qu'une seconde lésion ostéolytique nodulaire suspecte au sein du condyle fémoral médial du côté droit. Un PET-CT et une scintigraphie ne sont pas réalisables en raison du surpoids du patient. Un avis oncologique préconise une chimiothérapie avec immunothérapie à visée palliative. Un avis orthopédique renonce à une prise en charge chirurgicale en raison des risques opératoires liés aux comorbidités du patient. En raison de soucis techniques (mobilisation des ressources, difficultés à rester immobile sur la table), le patient bénéficie de 5 séances de radiothérapie localisées au niveau de la hanche gauche, au lieu des 12 séances proposées initialement. Sur le plan dermatologique, le patient présente également depuis plusieurs mois un érythème non douloureux au niveau interdigital du pied droit sans évolution sous traitement local de Pevaryl puis Nizoral. Un avis dermatologique pose le diagnostic d'intertrigo interdigital. Le frottis revient positif pour Staphylococcus aureus et Streptococcus pyogenes A. L'évolution est favorable avec des bains bétadinés. Le patient présente également une lésion nodulaire ulcérée au niveau du mollet droit, probablement d'origine tumorale primaire ou métastatique. Les résultats de la biopsie sont encore en cours. Le patient reste hospitalisé au sein de l'HFR bien que la prise en charge spécifique par notre service soit maintenant terminée. Il en résulte un séjour de reclassement et vous recevrez à sa fin un simple courrier complémentaire vous informant que le patient a quitté le service. Le courrier contiendra uniquement les éventuelles notes de suite et une copie de l'ordonnance des médicaments à la sortie. Mr. Y est transféré intubé du bloc opératoire le 04.02.2020 après une craniotomie en urgence pour une hémorragie sous-durale traumatique aiguë sur chronique. Aux soins intensifs, le patient est rapidement extubé avec très rapidement un GCS à 15/15 et un patient alerte. Au niveau neurologique, on note une ptose palpébrale légère à droite. La sensibilité et la force grossière sont symétriques aux 4 membres. Un CT cérébro-cervical de suivi réalisé le 05.02.2020 montre une diminution de la collection à droite avec une légère augmentation à gauche. L'aspirine cardio est stoppée pour 4 semaines en accord avec la cardiologie. La surveillance postopératoire se déroule sans complication et le patient est transféré le 05.02.2020 à l'étage de chirurgie pour la suite de sa prise en charge. Mr. Y est admis en lit monitoré Stroke dans un premier temps pour un probable AIT post-coronarographie le 15.02.2020. Hospitalisé pour une coronarographie élective, Mr. Y présente au réveil le 15.02. une désorientation complète, une ptose labiale gauche et une aphasie incompréhensible d'environ 30 minutes avec régression spontanée suivie d'une amnésie globale transitoire d'environ 1 heure. Le bilan radiologique ne met pas en évidence une ischémie constituée ni d'hémorragie. Vu le tableau clinique, nous concluons donc à un probable AIT ou un bas débit dans le contexte de la sténose carotidienne et surtout au vu de l'absence de lésion à l'imagerie. À noter l'apparition de symptômes identiques suite à une coronarographie en 2017. L'évolution neurologique est rapidement favorable avec persistance d'une désorientation dans l'espace. Le test de déglutition revient dans la norme. La coronarographie du 14.02.20 avait démontré une atteinte tritronculaire, avec un traitement au niveau du tronc commun, de l'IVA et de la Cx, avec un bon résultat final. Les suites cardiologiques étaient simples. Une double anti-agrégation est instaurée. Dans ce contexte, le traitement de Xarelto instauré en 2019 dans le cadre d'une FA paroxystique est stoppé. Un contrôle à 1 mois chez son cardiologue est à organiser. À noter un passage en bradycardie à 40 bpm asymptomatique pendant environ 30 minutes. Vu le pacemaker programmé à 60 bpm, nous suspectons un dysfonctionnement de ce dernier. Un contrôle est demandé et revient dans la norme, la fréquence du pacemaker étant réglée plus bas la nuit. Mr. Y peut rentrer à domicile le 18.02.2020.La coronarographie du 14.02.20 avait démontré une atteinte tritronculaire, avec un traitement au niveau du tronc commun, de l'IVA et de la Cx, avec un bon résultat final. Les suites cardiologiques étaient simples. A noter un passage en bradycardie à 40 bpm asymptomatique pendant environ 30 minutes. Vu le pacemaker programmé à 60 bpm, nous suspectons un dysfonctionnement de ce dernier. Un contrôle est demandé. Mr. Y peut être transféré en lit non monitoré stroke le 16.02.2020. Mr. Y est un patient de 35 ans, en bonne santé habituelle, hospitalisé dans notre service pour une surveillance post-traumatisme à haute pression antéro-postérieur entre un mur et une machine de chantiers sur son lieu de travail. Sur site, les ambulanciers retrouvent un patient conscient et stable sur le plan hémodynamique. Aux urgences, le CT polytrauma met en évidence les lésions sus-mentionnées. Il est pris en angiographie où aucun saignement actif n'est mis en évidence. L'artère splénique distale est tout de même embolisée. Après une surveillance clinique et paraclinique aux soins intensifs sans particularité, le patient est transféré chez nous à l'étage pour la suite de la prise en charge. Le séjour est marqué par une évolution clinique et biologique favorable. Nous organisons un scanner de contrôle une semaine après l'événement qui montre une évolution favorable avec une diminution en taille des plages d'hypodensité splénique. Le patient rentre à domicile le 18.02.2020. Une échographie de contrôle sera réalisée à 3 semaines et le patient sera ensuite vu en consultation pour discuter des résultats. Mr. Y, 35 ans, est admis aux soins intensifs (SIC) pour un polytraumatisme sur accident de travail le 11.02.2020. Le patient se fait accidentellement écraser le thorax entre un mur et une machine de chantier sur son lieu de travail. Sur site, les ambulanciers retrouvent un patient conscient et stable sur le plan hémodynamique. Aux urgences, le CT polytrauma met en évidence les lésions sus-mentionnées. Il est pris en angiographie où aucun saignement actif n'est mis en évidence. L'artère splénique distale est tout de même embolisée. Aux soins intensifs, le patient est initialement gardé à jeun et lit strict. Les suivis d'hémoglobine sont satisfaisants. L'antalgie est assurée par oxycodone d'office et PCA de morphine avec bon effet. Au vu de l'évolution favorable, le patient est réalimenté dès le 12.02.2020 et mobilisé dès le 14.02.2020. Le CT de contrôle 48 heures post-embolisation ne retrouve pas de saignement actif mais une augmentation en taille de l'hémopéritoine. Sur avis chirurgical, un CT de contrôle est à prévoir à 7 jours, soit le 18.02.2020, puis à 3 mois hormis complication aiguë. Le patient est transféré en chirurgie le 15.02.2020 pour suite de la prise en charge. Mr. Y est un patient de 59 ans qui est hospitalisé pour la prise en charge chirurgicale d'une hernie supra-ombilicale de 1 cm de collet par laparoscopie (IPOM) le 24.02.2020. Les suites opératoires sont simples tant sur le plan clinique que paraclinique et permettent un retour à domicile le 25.02.2020. Mr. Y se présente dans un contexte d'asthénie avec faiblesse généralisée à J10 post 4ème cure de chimiothérapie. Il présente une perte de 6 kg depuis 1 mois préoccupante. Les symptômes ressentis sont les mêmes que lors des dernières chimiothérapies, quoique moins bien tolérés. L'examen clinique et laboratoire du jour ne montre pas de complication majeure hormis de légers troubles électrolytiques. Dans ce cadre, après discussion avec le patient, un retour à domicile est estimé préférable à une hospitalisation, avec contrôle à 48 h et suivi oncologique. Mr. Y, 81 ans, connu pour une hypertension artérielle et un statut post-grippe compliquée par une bronchopneumonie basale droite le 02.01.2020 (sorti de l'HFR Riaz le 16.01.2020), est amené aux urgences par sa famille le 19.01.2020 en raison d'une baisse de l'état général depuis le matin et d'un état fébrile. Il rapporte également des douleurs basithoraciques droites. Pas de toux, pas de nausée ni vomissement. A l'admission aux urgences, le patient est dans un état général moyen, collaborant, fébrile à 39,4°C, hypertendu à 153/66 mmHg, normocarde et saturant à 92% à l'air ambiant. Au status cardiovasculaire, les bruits cardiaques B1 et B2 sont bien frappés, sans souffle audible. Pas d'œdème des membres inférieurs. A l'auscultation pulmonaire, présence de râles en base droite. Au status digestif, l'abdomen est souple et indolore à la palpation, pas de défense, pas de détente, borborygmes normaux en fréquence et en tonalité. Le bilan biologique montre un syndrome inflammatoire et la radiographie du thorax montre un épanchement pleural droit. Nous débutons une antibiothérapie Rocéphine et Metronidazole et le patient est hospitalisé pour la suite de la prise en charge. Un CT thoracique est effectué le 20.01.2020 et met en évidence un épanchement pulmonaire cloisonné en base droite. Un drain thoracique est mis en place le jour même par le Dr. X. Le liquide récupéré est compatible avec un exsudat dans le cadre de la pneumonie à pneumocoques. Malgré l'antibiothérapie par Rocéphine et le drain, le patient développe encore des épisodes sub-fébriles voire fébriles, raison pour laquelle nous demandons l'avis des chirurgiens thoraciques de Fribourg (Dr. X), qui ne retiennent pas d'indication à une thoracoscopie mais proposent des rinçages du drain par NaCl. Un US pleural est effectué le 24.01.2020 et selon le Dr. X, radiologue, l'épanchement pleural est en nette diminution. Le drain ne ramenant plus de liquide, nous effectuons le 27.01.2020 un CT thoracique qui montre un épanchement pleural cloisonné. Pendant 4 jours, nous effectuons une fibrinolyse à travers le drain thoracique en injectant de l'actylise. Dès le 02.02.2020, le drain ramène moins de 10 ml par jour et le 03.02.2020 une ablation du drain peut être effectuée par le Dr. X. La radiographie du thorax post-geste ne montre pas de pneumothorax. Sur le plan infectieux, les hémocultures reviennent négatives. Par contre, dans le prélèvement du liquide pleural, nous constatons la présence d'antigènes de pneumocoques. Une antibiothérapie est poursuivie par Metronidazole 500 mg 3x/j du 19 au 20.01.2020 et Rocéphine 2 g iv du 19.01.2020 au 05.02.2020. Du Bactrim forte 800/160 mg est donné dès le 28.01.2020 suite à l'avis de la Dr. X, puis le 30.01.2020, est stoppé au vu de la présence d'antigène de pneumocoques. Du 06.02 au 13.02.2020, une antibiothérapie par Co-amoxicilline est prévue. Nous sommes contactés par la radiologue pour une note supplémentaire concernant le rapport du CT abdominal du 13.01.2020. Une masse d'environ 4 cm de diamètre au niveau de la lèvre postérieure du rein gauche est constatée qui est suspecte pour un hypernéphrome en premier lieu. Le cas est présenté le 06.02.2020 lors de colloque oncologique de chirurgie à l'HFR Fribourg. Un rendez-vous à la consultation du Dr. X est agendé pour le 19.02.2020 à 13h15, pour discuter d'une probable prise en charge opératoire. Le 07.02.2020, le patient signale une douleur au niveau du pied gauche avec un œdème jusqu'à mi-mollet. Nous prenons la décision d'effectuer un bilan angiologique qui montre une thrombose veineuse profonde du membre inférieur gauche malgré l'anticoagulation prophylactique. Une anticoagulation par Xarelto 15 mg 2x/jour pendant 3 semaines, puis 20 mg 1x/jour pendant 6 mois au minimum est instaurée.Le 12.02.2020 Mr. Y quitte notre service pour un court séjour au home de Billens. Mr. Y, 46 ans, connu pour une polytoxicomanie avec consommation intraveineuse sevrée il y a 2 ans, actuellement sous Methadone, et pour un éthylisme chronique (3L de vin/jour) pour lequel est prévu un sevrage au RFSM-CSH Marsens, est adressé par son psychiatre traitant pour des douleurs et une rougeur du membre inférieur gauche associées à des douleurs rétrosternales oppressives. Aux urgences, l'ECG est sans particularité et les troponines sans cinétique. Un CT thoracique permet d'exclure une embolie pulmonaire et un bilan angiologique ne montre pas de thrombose veineuse profonde. Un bilan biologique montre une très légère hausse de la CRP, sans leucocytose. Nous concluons initialement à une dermo-hypodermite du membre inférieur gauche, de probable porte d'entrée sur plaie pré-tibiale gauche, et initions une antibiothérapie iv. L'hypothèse infectieuse est finalement retenue peu probable et les antibiotiques arrêtés après 3 jours de traitement. Malgré un bilan par nos collègues angiologues, rhumatologues et dermatologues, l'origine des oedèmes et des pétéchies associées reste peu claire. Au vu de la bonne évolution, nous renonçons à effectuer des investigations supplémentaires. Au CT nous découvrons un incidentalome au niveau du rein droit, évoquant en premier lieu un carcinome rénal à cellules claires. Une IRM abdominale est réalisée pour précision. Selon nos collègues radiologues, les caractéristiques de la masse seraient peu compatibles avec une tumeur rénale à cellules claires ou papillaire, une tumeur de MEST reste par contre dans le diagnostic différentiel. Une échographie exclut la possibilité de faire une biopsie percutanée pour des raisons anatomiques. Après une discussion pluridisciplinaire, nous optons donc pour une néphrectomie partielle pour laquelle le patient sera convoqué. Sur le plan du sevrage de l'alcool, le patient reste cohérent et raisonnable tout au long du séjour. Initialement nous essayons d'organiser un transfert au RFSM-CSH Marsens pour un sevrage en volontaire mais, au vu d'un manque de place, le patient s'impatiente et décide de quitter l'hôpital le 06.02.2020. Nous prenons contact avec le psychiatre traitant pour confirmer la sortie et assurer un suivi. Mr. Y va donc bénéficier d'un sevrage en ambulatoire, et il sera convoqué pour la néphrectomie partielle. Mr. Y est un patient de 85 ans, connu pour une cardiopathie valvulaire et rythmique, un diabète type II avec mal perforant et multiples amputations ainsi qu'une BPCO. Il est retransféré le 27.01.2020 du service de médecine interne de l'HFR, en raison d'une exacerbation BPCO et décompensation cardiaque dans un contexte infectieux traité par ATB (Rocefine) et diurétiques. À l'admission, le patient ne présente pas de plainte particulière, hormis une faiblesse généralisée. Il présente une dyspnée NYHA III, non-oxygénorequérante. A l'examen clinique, on trouve un patient en état général diminué et déshydraté. Il est orienté dans les 3 modes, coopérant, vigilant et hémodynamiquement stable. A l'examen clinique, on trouve de légers OMI mais pas de râles pulmonaires. On écoute également un souffle systolique crescendo-decrescendo. L'examen abdominal se trouve dans la norme. Sur le plan neurologique, on observe un déficit sensible au niveau des membres inférieurs (distal). Le patient présente des pieds diabétiques avec plusieurs orteils amputés et une plaie sous traitement au pied gauche. Avant l'hospitalisation, il se déplaçait avec un rollator. Il habite avec sa femme dans un appartement pour personnes âgées avec ascenseur. Il recevait de l'aide d'un infirmier 1x/jour. Durant l'hospitalisation, nous effectuons une réhabilitation précoce, complexe, gériatrique avec de la physiothérapie et de l'ergothérapie quotidiennes. Nous poursuivons l'adaptation de la thérapie cardiaque, si bien que le patient ne présente plus du tout d'OMI ni de dyspnée lors de sa sortie. La thérapie par Humalog mise en place à Fribourg est continuée. Le patient présente à la sortie des glycémies partiellement contrôlées. Nous vous prions de bien vouloir effectuer des contrôles dans le cadre de la prise en charge ambulatoire. La plaie au niveau de l'orteil III du pied gauche est contrôlée régulièrement et un protocole de prise en charge de la plaie est mis en place. Le patient a un prochain RDV en diabétologie à Fribourg le jeudi 06.01.2020. Le patient reçoit des séances de physiothérapie respiratoire ainsi que des bronchodilatateurs, avec bon effet. Nous surveillons les valeurs rénales ainsi que les valeurs d'Hb. L'anémie reste stable tout au long de l'hospitalisation, si bien que nous commençons une anti-coagulation par Eliquis (adaptée à l'insuffisance rénale). Cette dernière est à arrêter en cas de saignement, chutes à répétition ou péjoration de l'anémie. Parallèlement à la prise en charge aiguë, le patient bénéficie de physio- et ergothérapie. A l'entrée, le passage de la position couchée-assise et assise-debout est ralenti et nécessite une supervision. La marche est difficile (maximum 70 mètres avec rollator) et le risque de chute augmenté. Le Tinetti est 14/28. Grâce aux thérapies intensives et individuellement adaptées, des progrès au niveau de la mobilisation, de la stabilisation de la marche et de l'équilibre sont objectivés. Mr. Y peut rentrer à domicile le 03.02.2020, en état général stabilisé, avec l'aide d'un infirmier à domicile 1x/jour. Mr. Y, 59 ans, a été admis aux soins intensifs pour un choc septique sur diverticulite sigmoïdienne perforée, compliquée d'une insuffisance rénale aiguë sur produit de contraste et nécrose tubulaire aiguë. Le patient a développé depuis le 1er février 2020 un état confusionnel associé à des douleurs abdominales et un état fébrile. A l'admission, il présentait un choc septique secondaire à une diverticulite sigmoïdienne perforée avec pneumo-rétropéritoine et pneumomédiastin. Une laparotomie exploratrice avec résection sigmoïdienne, colostomie terminale selon Hartmann et mise en place d'un pansement aspiratif VAC sous cutané ont été effectués en urgence le 03.02.2020. Le choc septique a été stabilisé sous vasopresseur et antibiothérapie empirique de pipéracilline/tazobactam. La culture du liquide péritonéal a identifié un Escherichia coli multisensible. Le CT thoraco-abdominal de contrôle n'a pas montré de complication. L'antibiothérapie est poursuivie pour un total de 10 jours. Un iléus post-opératoire a été traité avec érythromycine puis gastrographine. Une fibrillation auriculaire paroxystique a été favorisée par le sepsis. L'échocardiographie transthoracique n'a pas mis en évidence de dilatation cavitaire et montre une bonne fonction biventriculaire. Un traitement d'amiodarone et une anticoagulation thérapeutique par héparine ont été administrés transitoirement. L'insuffisance rénale aiguë KDIGO III est d'origine mixte, sur nécrose tubulaire aiguë et exposition au produit de contraste. Elle s'est améliorée après correction volémique. Par la suite, l'anasarque et le troisième secteur ont été mobilisés par diurétiques. Un réveil retardé et un état confusionnel aigu sont multifactoriels, favorisés par le sepsis, l'insuffisance rénale aiguë, une hypernatrémie, l'iléus paralytique et la sédation. Le CT cérébral est normal. La symptomatologie s'est progressivement améliorée après le traitement des facteurs précipitants et l'administration d'olanzapine et clonidine. Suite à l'extubation, il persiste un état confusionnel hypoactif avec des hallucinations visuelles (vision de fumée) et discours persécuté, mais le patient reste calme et collaborant.