La patiente peut quitter notre service le 03.04.2020 en lui remettant les mesures d'isolement à suivre selon les indications proposées par l'OFSP, à savoir une auto-isolement de 10 jours après le début des symptômes, avec au moins 48 heures sans symptômes. Mme. Y, 73 ans, nous est transférée par nos collègues de médecine de l'HFR-Meyriez en raison d'une suspicion d'iléus. La patiente se présente à la permanence de Meyriez le 04.04.2020 suite à des vomissements itératifs, diurnes et nocturnes depuis 24h ainsi que des douleurs abdominales et dorsales. Elle décrit la présence de selles le 03.04.2020, sans gaz ce jour. Les vomissements sont décrits comme biliaires par la patiente, puis brunâtres par l'équipe soignante à Meyriez. Une leucocytose sans CRP est présente, avec augmentation de la lipase, sans élévation des paramètres hépatiques. Sur avis chirurgical, la patiente est transférée aux urgences de l'HFR-Fribourg. Le statut abdominal révèle un abdomen rassurant sans signe de péritonisme. Une gazométrie révèle des lactates dans la norme, un ultrason abdominal révèle des calculs biliaires dans la vésicule, sans signe de pancréatite biliaire ni dilatation des voies biliaires. Un CT abdominal non injecté en raison de l'insuffisance rénale ne révèle pas d'iléus. Une sténose au niveau du tronc coeliaque au niveau du ligament arqué pourrait induire une claudication digestive, sans corrélat clinique chez la patiente. Une hydratation IV est débutée pour corriger l'insuffisance rénale, et les traitements néphrotoxiques sont mis transitoirement en suspend. Une hyperkaliémie probablement dans le contexte de l'insuffisance rénale est transitoirement corrigée avec du Résonium. L'insuline Ryzodeg est reprise à la moitié de la dose habituelle; celle-ci sera à reprendre à la dose habituelle après une alimentation normale de la patiente. À noter les fluctuations dans les anamnèses de la patiente ! Un bilan par MMS/MOCA serait utile dans l'évolution. En l'absence d'abdomen aigu et avec l'amélioration clinique de la patiente, celle-ci peut être transférée en médecine à l'HFR-Meyriez. Mme. Y 73 ans, se présente à la permanence de Meyriez le 04.04.2020 suite à des vomissements répétitifs, diurnes et nocturnes depuis 24h ainsi que des douleurs abdominales et dorsales. Dernières selles le 03.04.2020. La patiente ne mentionne pas de gaz le 04.04.2020. Mme. Y est hospitalisée dans le service de médecine interne de Meyriez où le 04.04.2020 au soir, elle présente une péjoration de son état avec de fortes douleurs abdominales. Suite à un avis chirurgical, la patiente est transférée à l'hôpital de Fribourg. Aux urgences de Fribourg, la patiente bénéficie d'un ultrason abdominal, d'un CT abdominal et d'une gazométrie permettant d'exclure une cause vitale de cette problématique aiguë. En revanche, on note une insuffisance rénale aiguë. Les médicaments néphrotoxiques sont stoppés et une hydratation est mise en place. La patiente est donc retransférée sur le site de Meyriez pour la suite de la prise en charge. Mme. Y présente une évolution clinique initiale favorable avant une récidive de la symptomatique le 05.04.2020 au soir avec présence de fortes douleurs au niveau D12 en ceinture partiellement reproductible à la palpation. Nous prenons l'avis du chirurgien de garde pour qui une invagination comme initialement décrite dans le rapport du CT ou une autre cause aiguë paraît peu probable. L'évolution clinique est par la suite favorable avec disparition spontanée de la symptomatique. Le diagnostic de ces douleurs abdominales du flanc et des vomissements reste indéterminé. Nous discutons avec la patiente concernant une importante composante anxieuse qu'elle présente et lui proposons une consultation psychiatrique. Le 09.04.2020, elle profite d'une consultation avec le Dr. X qui diagnostique un trouble de la personnalité mixte avec des traits anxieux et obsessionnels. Mme. Y effectuant régulièrement de la relaxation autogène, un traitement médicamenteux n'est actuellement pas indiqué. À sa sortie, Mme. Y bénéficiera de la visite des soins à domicile psychiatriques 1 fois/semaine. L'insuline Ryzodeg est reprise à la moitié de la dose habituelle à savoir 4 unités; celle-ci sera à reprendre à la dose habituelle après contrôle avec le médecin traitant. Nous vous rendons attentifs quant aux découvertes scannographiques sur le plan gynécologique et pneumologique et vous laissons le soin d'organiser les différents examens en ambulatoire. Durant le séjour, nous adaptons le traitement antihypertenseur en fonction de la fonction rénale. L'aldactone est mise en pause et doit être reprise au besoin par le médecin traitant. Le Lisinopril est diminué à 10 mg 2 fois/jour. Nous vous proposons un contrôle de la fonction rénale à distance et d'adapter la posologie en fonction. Le 09.04.2020, suite à une évolution clinique favorable, Mme. Y rentre à domicile. Mme. Y, patiente de 64 ans, est hospitalisée initialement aux soins intensifs en raison d'un choc septique d'origine urinaire avec une insuffisance rénale aiguë et un délirium. Selon l'hétéroanamnèse avec son époux, Mme. Y aurait présenté une baisse de l'état général avec inappétence et apathie associée à des lombalgies une semaine avant son admission. Une infection urinaire est diagnostiquée par son médecin traitant qui débute un traitement antibiotique par Furadantine le 02.04.2020, puis par Ciprofloxacine dès le 03.04.2020. Les suites sont marquées par une péjoration clinique importante motivant l'hospitalisation. En raison d'atteintes d'organes multiples, la patiente est prise en charge aux soins intensifs. Un choc septique d'origine urinaire est diagnostiqué. La situation clinique est stabilisée après antibiothérapie à large spectre, remplissage agressif et traitement vasopresseur. L'antibiothérapie peut être adaptée dès le 09.04.2020 grâce au résultat de l'uricult effectué en ambulatoire le 02.04.2020 montrant un Escherichia Coli multisensible. La patiente bénéficie d'une antibiothérapie de 7 jours au total, sans récidive. Sur le plan neurologique, la patiente présente sur le sepsis un état confusionnel aigu mixte, hyper et hypoactif avec signes de décompensation psychiatrique associés. Une encéphalite virale est exclue aux soins intensifs par ponction lombaire. Une hypernatrémie sur polyurie est traitée sans récidive. L'état confusionnel nécessite l'introduction de médications multiples avec une évolution lentement favorable. Seuls les traitements de Quétiapine et d'Acide Valproïque habituels ont été majorés à sa sortie en accord avec les psychiatres de liaison. Ils ne proposent pas de changement de médication pour le moment et restent à disposition en cas de besoin lors de la réhabilitation. Sur le plan urologique, la tentative de sevrage de la sonde urinaire le 16.04.2020 échoue avec nouvelle rétention urinaire. Cet échec est probablement en lien avec le traitement par benzodiazépine encore administré à ce moment-là et la majoration du traitement neuroleptique habituel. Un traitement par Tamsulosine est introduit le 17.04.2020 et nous vous proposons d'effectuer une nouvelle tentative de sevrage de la sonde en fin de semaine ou début de semaine prochaine, le traitement médicamenteux étant à présent stabilisé. Sur le plan endocrinologique, la patiente présente une décompensation hyperglycémique de son diabète de type 2 non-insulinique dans le contexte du sepsis. Elle nécessite une insulino-thérapie transitoire avec reprise des antidiabétiques oraux dès le 13.04.2020. Le traitement habituel par Diamicron est arrêté définitivement en raison de son effet secondaire de prise pondérale. Le Janumet habituel est remplacé par de la Metformine en association avec de la Victoza. Le traitement par Victoza est à majorer à 1,2 mg puis 1,8 mg chaque mois si la tolérance digestive le permet.Mme. Menoud peut être transférée en bon état général en réadaptation musculo-squelettique le 22.04.2020. Mme. Menoud, 63 ans, est admise aux soins intensifs pour insuffisance respiratoire hypoxémique sur pneumonie de broncho-aspiration le 10.04.2020. Pour rappel, la patiente était hospitalisée dans notre service entre le 20.03 et le 07.04.2020 pour un ARDS modéré sur COVID-19, ayant nécessité une intubation oro-trachéale du 20.03.20 au 05.04.20. Le 09.04.2020, elle fait une broncho-aspiration suite à un épisode de vomissement, puis présente un état fébrile associé à des troubles de l'état de conscience et à des besoins en oxygène augmentés le 10.04.2020, raison pour laquelle elle est transférée aux soins intensifs. Le scanner thoracique confirme un foyer pulmonaire droit. Une antibiothérapie par pipéracilline-tazobactam est débutée le 10.04.2020. Vu la présence d'un Staphylococcus aureus sensible à l'amoxicilline/acide clavulanique dans les expectorations et un antécédent peu clair de lupus médicamenteux disséminé attribué à un traitement de pénicilline en 1981, sur avis infectiologique, le traitement est remplacé par linezolide et métronidazole dès le 12.04.2020. Au niveau clinique, l'aspiration de sécrétions très abondantes et des séances de ventilation non invasive permettent d'améliorer son état respiratoire. La patiente reste confuse et présente une polyneuropathie/myopathie de la maladie critique, nécessitant la poursuite de la physiothérapie et une suite d'hospitalisation en médecine. Mme. Menoud est transférée dans le service de médecine interne le 15.04.2020. Mme. Menoud, 63 ans, est hospitalisée aux soins intensifs pour un syndrome de détresse respiratoire aigu sur pneumonie à coronavirus SARS-COV-2. Mme. Menoud consulte en raison d'un état fébrile avec toux, dyspnée et douleurs thoraciques droites depuis 10 jours. Un traitement de cefuroxime a été introduit le jour même par son médecin traitant. La situation se dégrade rapidement aux urgences, raison pour laquelle la patiente est admise aux soins intensifs et intubée. Une ventilation mécanique protectrice sous curarisation ainsi que des séances de décubitus ventral sont instaurées, permettant une amélioration très progressive de l'état respiratoire. Un traitement empirique par Atazanavir et Hydrochloroquine est introduit, complété par une antibiothérapie par ceftriaxone durant 5 jours pour traiter une surinfection bactérienne. L'évolution respiratoire est favorable, mais l'extubation est retardée par un réveil pathologique. L'évolution neurologique est finalement progressivement favorable, permettant une extubation le 05.04, avec relais par ventilation non invasive. Malgré une amélioration de la vigilance, la patiente reste confuse et présente une polyneuropathie/myopathie de la maladie critique nécessitant une suite d'hospitalisation en médecine. En raison d'une anasarque importante, un traitement de furosémide est débuté dès le 29.03.2020. On note cependant une alcalose de contraction transitoire traitée par acétazolamide. En raison d'un antécédent d'embolie pulmonaire récente et d'une augmentation des d-dimères pendant l'hospitalisation, nous introduisons une anticoagulation thérapeutique transitoire par Clexane du 28.03 au 30.03.2020, puis remplacée par des doses prophylactiques dès le 01.04.2020. Les troubles électrolytiques susmentionnés sont substitués, une alimentation entérale est débutée dès le 22.03.2020. Elle est transférée à l'étage de médecine interne le 07.04.2020. Mme. Meuwly, patiente de 77 ans autonome à domicile, est hospitalisée pour une baisse de l'état général avec fièvre et douleurs abdominales en péjoration. La patiente présente depuis environ une semaine une asthénie marquée accompagnée d'une toux sèche et de douleurs abdominales en hypochondre droit. Elle décrit également deux chutes à son domicile sur faiblesse généralisée. À l'entrée, la patiente présente un syndrome inflammatoire et une perturbation des tests hépatiques importants. Le status abdominal est pathologique avec une hépatomégalie importante motivant la réalisation d'un CT abdominal le 13.04.2020. Celui-ci met en évidence une lésion tumorale du rectum avec de multiples lésions hépatiques évoquant en premier lieu des lésions métastatiques. Sur le plan oncologique, nous diagnostiquons un adénocarcinome moyennement différencié de type colorectal avec envahissement métastatique du foie après biopsie hépatique et colonoscopie. Le bilan d'extension met en évidence des probables métastases pulmonaires. Des métastases cérébrales et osseuses sont pour le moment exclues. Un avis oncologique est pris auprès du Dr. X. D'entente avec la patiente et son fils, il est décidé d'une prise en charge palliative. La tumeur colorectale étant obstructive, nous craignons une évolution sous forme d'iléus. Afin de respecter les souhaits de la patiente, en cas d'obstruction intestinale, des soins de confort doivent être mis en place. Sur le plan infectieux, la patiente bénéficie de deux frottis Covid-19 en raison d'états fébriles récidivants. Ceux-ci reviennent tous deux négatifs. Au vu du syndrome inflammatoire important à l'entrée, une antibiothérapie probabiliste par Ceftriaxone est mise en place pour une durée totale de 7 jours. Nous suspectons en premier lieu une pneumonie communautaire, mais une origine abdominale n'a pas pu être formellement exclue. L'évolution clinique et biologique est favorable. Sur le plan général, les douleurs sont bien contrôlées à la sortie sous Oxycontin avec un traitement laxatif associé. Une forte asthénie persiste cependant, motivant la patiente à nous faire part de son souhait de ne pas rentrer à domicile, mais de pouvoir bénéficier d'un long séjour. Selon ses souhaits et ceux de son fils, des demandes de placements en EMS sont envoyées le 28.04.2020. Sur le plan judiciaire, le séjour est marqué par le témoignage de Mme. Meuwly qui aurait été agressée sexuellement dans sa chambre autour du 12.04.2020 par un autre patient hospitalisé. Une plainte à la police est en cours suite à sa déposition ayant eu lieu le 23.04.2020. Sur le plan moral, la patiente reste choquée par l'événement mais ne souhaite pas de suivi psychologique. Nous lui faisons savoir à plusieurs reprises que toute l'équipe soignante, que ce soit à l'hôpital cantonal ou à l'HFR Billens, reste à disposition en cas de besoin. Dans l'attente d'une place de long séjour et afin d'optimiser la prise en charge palliative, la patiente est transférée en réadaptation palliative à l'HFR Billens le 30.04.2020. Mme. Mewly est hospitalisée le 13.04.2020 pour une panendoscopie des VADS suite à la découverte d'une lésion tumorale de la paroi pharyngée postérieure. Une ultrasonographie cervicale réalisée le 30.03.2020 révélait une polyadénopathie cervicale bilatérale (cellules d'un carcinome épidermoïde diagnostiqué à la cytoponction de l'adénopathie au niveau du secteur IIa à gauche). Les suites opératoires ont été simples, la patiente sort ce jour en bon état général. Mme. Milosevic présente depuis le 18.03.2020 un syndrome grippal avec dyspnée en péjoration, raison pour laquelle elle consulte aux urgences le 23.03.2020. Le bilan met en évidence une insuffisance respiratoire hypoxémique et le frottis revient positif pour un COVID-19. Une antibiothérapie par co-amoxicilline et clarithromycine est débutée, puis relayée par co-amoxicilline seule. En raison d'une péjoration respiratoire, avec augmentation progressive des besoins en oxygène, la patiente est transférée aux soins intensifs le 26.03.2020. Un traitement empirique par Plaquenil et Atazanavir est introduit.L'évolution est rapidement défavorable, nécessite une intubation oro-trachéale le 28.03.2020 puis 6 passages en décubitus ventral jusqu'au 01.04.2020. Après amélioration d'un point de vue respiratoire, la patiente est extubée le 12.04.2020. Une majoration du syndrome inflammatoire le 29.03.2020 motive l'élargissement du spectre de l'antibiothérapie par Céfépime jusqu'au 04.04.2020. La suite se complique d'une surinfection des cathéters à E. faecium et S. hominis le 01.04.2020, raison pour laquelle de la Vancomycine est instaurée jusqu'au 10.04.2020. Au vu d'un état fébrile persistant, la Céfépime est reprise dès le 07.04.2020 jusqu'au 08.04.2020. Un switch par Meropenem jusqu'au 15.04.2020 est effectué pour traiter une pneumonie associée à la ventilation avec un Acinetobacter et d'un E. Coli ESBL découverts dans des aspirations bronchiques. Une anticoagulation thérapeutique par Énoxaparine est débutée en raison de thromboses veineuses profondes distales bilatérales, au niveau de la veine gastrocnémienne gauche et de la veine péronière droite. Une bonne évolution clinique est constatée. Un relais par Rivaroxaban est effectué et est à poursuivre jusqu'au 01.07.2020. Le 07.04.2020, la patiente présente une fibrillation auriculaire rapide hémodynamiquement instable, nécessitant une cardioversion médicamenteuse par Amiodarone ainsi que deux cardioversions électriques. La suite est marquée par une polyneuropathie de la maladie critique importante. Elle bénéficie donc d'une prise en charge interdisciplinaire par les physiothérapeutes et les ergothérapeutes. L'évolution est favorable. Pour éviter des troubles d'accoutumance aux benzodiazépines, nous stoppons son traitement de Lorazépam. Nous introduisons ensuite de la Mirtazapine pour les troubles du sommeil. De multiples escarres suite au décubitus ventral sont suivies par les collègues stomatothérapeutes avec bonne évolution clinique. Des troubles de la déglutition sévères nécessitent l'alimentation par la sonde nasogastrique puis par un régime haché fin et l'épaississement dès le 18.04.2020. L'évolution est favorable et l'alimentation entérale par la sonde naso-gastrique est stoppée le 27.04.2020. Durant son séjour, Mme. Y se plaint de fourmillements et engourdissements de la main gauche sans limitations de mouvement et sans trouble de la force ni de sensibilité. Nous vous prions d'investiguer et de demander un avis neurologique si la plainte persiste. Mme. Y présente des maux de gorge en péjoration depuis l'extubation, nous suspectons une possible inflammation du cartilage laryngé nécessitant l'introduction d'anti-inflammatoires non-stéroïdiens dès le 28.04.2020 à réévaluer dans 3 jours et à stopper en cas d'évolution favorable. Mme. Y peut être transférée pour la suite de la rééducation à l'HFR Meyriez le 29.04.2020. Mme. Y, 65 ans, est admise aux soins intensifs pour une pneumonie bilatérale sur COVID-19. La patiente présente depuis le 18.03.2020 un syndrome grippal avec dyspnée en péjoration, raison pour laquelle elle consulte aux urgences. Le bilan met en évidence une pneumonie bilatérale avec insuffisance respiratoire hypoxémique et le frottis revient positif pour un COVID-19. Une antibiothérapie par Co-amoxicilline et Clarithromycine est débutée, puis relayée par Co-amoxicilline seule. Au vu d'une péjoration respiratoire avec augmentation progressive des besoins en oxygène, la patiente est transférée aux soins intensifs. L'évolution est rapidement défavorable, nécessitant une intubation oro-trachéale puis 6 passages en décubitus ventral jusqu'au 01.04.2020. Un traitement empirique Hydroxychloroquine et Atazanavir est introduit. En raison d'un retard de réveil, la patiente reste intubée jusqu'au 11.04.2020. Elle bénéficie ensuite de séances de ventilation non invasives, permettant une bonne évolution. L'antibiothérapie initiale est relayée par de la Céfépime en raison d'un syndrome inflammatoire en hausse en rapport avec une pneumonie associée au ventilateur à Acinetobacter et E. coli multirésistant, découverts dans les aspirations bronchiques et traitée par Méropénème. Une surinfection des cathéters à E. faecium et S. hominis justifie un traitement de Vancomycine. Le 07.04.2020, la patiente présente une fibrillation auriculaire rapide hémodynamiquement instable, nécessitant une cardioversion médicamenteuse par Amiodarone ainsi que deux cardioversions électriques. Une anticoagulation thérapeutique est débutée en raison de thromboses veineuses profondes distales bilatérales, mises en évidence par un contrôle angiologique. Le traitement est à poursuivre pour trois mois. Mme. Y développe une polyneuropathie sévère de la maladie critique, prise en charge de manière interdisciplinaire par les physiothérapeutes et les ergothérapeutes. Des troubles de la déglutition sévères nécessitent initialement une alimentation complète par sonde nasogastrique. Ils sont par la suite d'évolution favorable, permettant la reprise d'un régime adapté dès le 18.04.2020. Mme. Y présente une hypernatrémie en raison de diarrhées importantes, raison pour laquelle une substitution en eau libre est effectuée. La recherche de Clostridium difficile revient négative. De multiples escarres suite au décubitus ventral sont suivies par nos collègues stomatothérapeutes et chirurgiens. Mme. Y est transférée dans le service de médecine interne le 20.04.2020. Une inscription en réadaptation intensive a déjà été effectuée. Mme. Y, 75 ans, est hospitalisée dans notre service pour la suite de la prise en charge d'une pneumonie bilatérale sur infection à SARS-CoV-2. La patiente présente une toux grasse avec dyspnée et un état fébrile depuis 7 jours, avec apparition d'un flutter auriculaire inaugural. Le frottis Covid-19 revient positif. La patiente bénéficie d'une antibiothérapie par Ceftriaxone du 25.03 au 30.03.2020 avec relais par Co-Amoxicilline jusqu'au 01.04.2020. L'oxygénothérapie est sevrée progressivement et l'évolution clinico-biologique est favorable. Sur le plan cardiologique, nous n'observons pas de récidive de flutter et nous vous proposons d'effectuer en ambulatoire une échocardiographie transthoracique. Mme. Y peut quitter notre service le 07.04.2020 pour un retour à domicile. Mme. Y, patiente connue pour une cardiopathie coronarienne tritronculaire avec s.p. 7 stents depuis 2003, présente un scotome de l'œil gauche (doute sur présence également à droite) qui dure 10 minutes, non scintillant et différent des auras visuelles qu'elle a déjà eues, apparu dans l'heure après la coronarographie le 15.04. L'angio-CT cérébral ne montre pas de lésions ischémiques ou hémorragiques. L'IRM cérébrale est normale. Mme. Y est hospitalisée en lit monitoré pour une surveillance neurologique. L'origine reste probablement embolique dans le contexte interventionnel. L'échocardiographie transthoracique est normale. L'antiagrégation par Aspirine cardio est remplacée par le Clopidogrel 75 mg/j, à poursuivre au long cours. Le traitement de rosuvastatine est augmenté à 30 mg/j et également introduit. Nous vous proposons d'effectuer un bilan lipidique ainsi que des transaminases et CK à 1 mois avec adaptation du traitement en fonction (cible LDL < 1.4 mmol/l et > 50% de baisse des LDL). Le bilan ophtalmologique rapporte un champ visuel normal. La conduite de véhicule automobile est contre-indiquée pendant 2 semaines. Sur le plan cardiaque, la coronarographie du 15.04.2020 effectuée dans le contexte de douleurs thoraciques typiques depuis 3-4 jours montre une stabilité des lésions par rapport au comparatif d'avril 2019. Dans ce contexte, il n'y a pas d'indication à une double anti-agrégation. La patiente sera vue pour un contrôle cardiologique par Dr. X dans 3-4 mois.L'évolution clinique est favorable avec un statut neurologique de sortie normal. Mme. Y peut regagner son domicile le 17.04.2020. Mme. Y, 63 ans, a été admise aux soins intensifs pour des douleurs thoraciques d'origine indéterminée, investiguées par une coronarographie, qui s'est compliquée d'un accident ischémique transitoire. La patiente est connue pour une maladie coronarienne tritronculaire qui a été traitée par l'implantation de 7 stents depuis 2003, pour un ancien tabagisme et une anamnèse familiale positive. Elle s'est présentée aux urgences pour des douleurs rétro-sternales typiques depuis le 11.04.2020. Elle explique avoir vécu des stress importants avec sa belle-fille qui est en état de locked-in syndrome depuis décembre 2019 et le décès de sa mère en février 2020. L'ECG montre des sous-décalages non significatifs dans les dérivations latérales sans cinétique de la troponine T hs. La coronarographie réalisée le 15.04.2020 a montré une stabilité des lésions par rapport au comparatif d'avril 2019. Dans ce contexte, il n'y a pas d'indication à une double anti-agrégation plaquettaire. La patiente sera vue pour un contrôle cardiologique par Dr. X dans 3-4 mois. Après la coronarographie, la patiente a développé une hémianopsie latérale prédominante à l'œil gauche d'une durée de 10 minutes, spontanément résolutive. L'angio-CT cérébral n'a pas montré de lésion ischémique ni hémorragique. Le bilan est complété par une IRM cérébrale. Sur avis neurologique, l'aspirine a été remplacée par du clopidogrel. Le bilan devrait encore être complété par une échocardiographie transthoracique avec test aux micro-bulles et par un examen ophtalmologique. La patiente est transférée le 16.04.2020 en unité stroke. Mme. Y, 76 ans, connue pour une épilepsie traitée par Keppra, nous est envoyée par son médecin traitant ce jour pour une suspicion de récidive de crise d'épilepsie. Elle présente une crise atypique avec mouvements anormaux sans témoin ni hétéroanamnèse dans un contexte de désorientation voire délire depuis 48h et céphalées frontales habituellement évocatrices de ses crises d'épilepsie. À noter qu'avant sa dernière crise en date du 10.02.2020, Mme. Y n'avait pas présenté de récidive en 10 ans. Nous retenons le diagnostic de récidive épileptique dans un contexte de modification du traitement médicamenteux. Le CT cérébral ne montre pas de lésion suspecte. L'EEG est modérément anormal par une activité de base légèrement instable et un foyer irritatif peu actif en fronto-temporal gauche. Durant le séjour, Mme. Y présente une nouvelle crise épileptique nécessitant un traitement de lorazépam iv. Sur avis de Dr. X, neurologue, un changement de traitement pour du lacosamide est mis en place avec diminution progressive du lévétiracétam à poursuivre en ambulatoire. Mme. Y rentre à domicile le 09.04.2020 avec des soins à domicile hebdomadaires et sera revue à la consultation de Dr. X à 6 mois. Mme. Y est une patiente de 75 ans connue pour une artérite giganto-cellulaire sous traitement immunosuppresseur par Prednisone et Methotrexate, qui est hospitalisée au service de la médecine interne en raison d'une pyélonéphrite gauche aiguë. Pour rappel, la patiente présente des douleurs suspubiennes irradiantes dans les loges rénales avec un état fébrile depuis fin mars. Un uro-CT fait en ambulatoire ne retrouve pas de causes pour ces symptômes. Une antibiothérapie par nitrofurantoïne est débutée avec apparition d'épisodes d'hématuries début avril, motivant une consultation à la permanence de Riaz le 06.04.2020. L'urotube retrouve un Streptocoque agalactiae et l'antibiothérapie est modifiée pour une dose de Ceftriaxone puis un relais par Ciprofloxacine. Elle reconsulte au service des urgences de Fribourg pour persistance des douleurs et de la fièvre. Nous effectuons une échographie des voies urinaires qui est normale, une antibiothérapie par Ceftriaxone est débutée et Mme. Y est hospitalisée dans le service de médecine. À l'étage, la patiente évolue favorablement et un relais par Cefuroxime per os est effectué le 11.04 avec la poursuite de l'antibiothérapie pour un total de 10 jours. Sur le plan respiratoire, la patiente se plaint d'une toux sèche. Une gazométrie retrouve une hypoxémie à 9.5 à l'air ambiant sans autre trouble encore dans les normes au vu de l'âge. Le frottis COVID effectué revient négatif, raison pour laquelle l'isolement est levé. Dans ce contexte de toux associée à des symptômes B et une hématurie récidivante depuis septembre 2019, de multiples investigations avaient été réalisées en ambulatoire, dont CT-thoraco-abdominal et des sinus, un bilan angiologique, une colonoscopie, une mammographie et des avis cardiologique, neurologique et infectiologique, qui n'avaient rien démontré de particulier. En cas de récidive de l'hématurie en dehors d'épisode infectieux, nous proposons d'effectuer une cytoscopie en ambulatoire à distance de l'épisode infectieux. Un sédiment de contrôle est à prévoir dans une semaine. Au vu de sa double immunosuppression dans le cadre de sa maladie de Horton, nous initions une prophylaxie par Bactrim dès le 09.04.2020, à stopper dès que la posologie de la Prednisone < 20 mg/j. Lors de son séjour, la patiente rapporte avoir eu deux épisodes de méléna, non objectivés par l'équipe soignante. La dernière colonoscopie réalisée en novembre 2019 n'ayant rien montré de particulier, nous proposons une recherche de sang occulte si cela devait récidiver. Mme. Y peut rentrer à domicile le 11.04.2020. Mme. Y est une patiente de 87 ans connue pour les antécédents sus-mentionnés, qui est hospitalisée dans notre service de chirurgie pour une cholangite sur dislocation du stent biliaire dans un contexte de douleurs abdominales, de nausées et d'état fébrile à 38°C. Le bilan biologique montre un syndrome inflammatoire avec une CRP à 84 mg/L et des leucocytes à 12.4 G/L. Le diagnostic est confirmé par un scanner qui montre une dislocation du stent biliaire avec cholangite radiologique et dilatation des voies biliaires. Nous posons l'indication à une ERCP en urgence avec la mise en place d'un nouveau stent biliaire de 10 cm et 8.5 FR. L'évolution est par la suite favorable, tant au niveau clinique que biologique. Sur le plan cardiaque, la patiente présentait des anomalies à l'ECG réalisé aux urgences, raison pour laquelle nos confrères cardiologues ont procédé à une interrogation et changement du pacemaker le 07.04.2020. À noter une prise de poids de 5 kg sur le séjour hospitalier avec apparition d'œdèmes des membres inférieurs, raison pour laquelle nous majorons transitoirement le traitement diurétique. Nous vous laissons le soin d'adapter le traitement à la sortie de l'hôpital. Au vu de l'évolution favorable, un retour à domicile est possible le 07.04.2020. Mme. Y est une patiente de 87 ans qui se présente au service des urgences pour une baisse de l'état général, un état fébrile avec pollakiurie, algurie et douleur abdominale sus-pubienne non irradiante dans les loges rénales. Elle relève également une incontinence urinaire mixte de type urgenturie et incontinence d'effort. La patiente évoque également une toux sèche et une dyspnée depuis le 01.04.2020. Sur le plan infectieux, une radiographie thoracique montre une opacité rétrosternale. La recherche d'antigènes urinaires est négative et les frottis nasopharyngés (COVID-19, Influenza A/B et RSV) reviennent négatifs. Un bilan urinaire montre une leucocyturie et la présence de nitrites dans les urines, sans germe identifié. Afin de traiter la symptomatologie respiratoire et urinaire, la patiente bénéficie d'une antibiothérapie par Ceftriaxone iv du 05.04.2020 au 12.04.2020.En raison de la persistance de la symptomatologie urinaire 48h après la fin de l'antibiothérapie, une culture d'urine est réalisée et met en évidence la présence de Escherichia coli (résistant Ampicilline, Cefepime, Bactrim, Ciprofloxacine) et Enterococcus faecium (résistant Ampicilline). Mme. Y bénéficie d'une antibiothérapie par Ertapenem 750 mg/j du 16.04.2020 au 18.04.2020 et par Vancomycine 500 mg 2x/j du 16.04 au 19.04.2020. Le 20.04.2020, une échographie de la vessie montre une paroi vésicale épaissie et irrégulière de manière diffuse. En raison de la persistance de la symptomatologie urinaire malgré une antibiothérapie ciblée, le diagnostic d'infection urinaire n'est pas retenu. Nous retenons le diagnostic de cystite chronique, probablement d'origine chimique. Mme. Y bénéficie d'un traitement antalgique. Un contrôle urologique est prévu le 06.05.2020 à 09:45 chez le Dr. X. Un contrôle proctologique montre une fissure anale à 12h en position gynécologique. Mme. Y bénéficie d'un traitement antalgique et d'un traitement laxatif. Sur le plan hématologique, nous constatons une anémie hypochrome normocytaire arégénérative chronique connue, bilantée chez le Dr. X qui retient une anémie probablement d'origine inflammatoire. En raison de la positivité d'une recherche de sang occulte dans les selles, nous réalisons une oeso-gastro-duodénoscopie qui met en évidence une angiodysplasie traitée par laser. Mme. Y bénéficie d'une transfusion de 2 culots érythrocytaires. Nous la supplémentons en vitamine B9, B12 et en fer, et le traitement par Pantoprazol est majoré. L'hémoglobine est restée stable par la suite. Sur le plan endocrinien, le bilan met en évidence une hypothyroïdie avec une TSH augmentée. Nous proposons de faire un contrôle de la TSH à 6 semaines de l'hospitalisation. Sur le plan osseux, nous mettons en évidence une carence en vitamine D pour laquelle Mme. Y bénéficie d'une supplémentation en vitamine D. Mme. Y peut rentrer à domicile le 22.04.2020. Mme. Y, connue pour un carcinome de la parotide gauche multimétastatique et une BPCO avec une HTAP importante, est hospitalisée en médecine interne dans le contexte d'une décompensation cardiaque droite. Elle se présente aux urgences suite à l'apparition d'une dyspnée nouvelle associée à des douleurs rétro-sternales depuis quelques heures, dans un contexte d'oedème des membres inférieurs en aggravation depuis une quinzaine de jours. L'ECG retrouve une inversion des ondes T de V3 à V6 avec une cinétique des troponines négative. La radiographie du thorax ne permet pas de mettre en évidence un foyer infectieux franc ou des signes de surcharge. Elle reçoit un bolus de Lasix avec une bonne réponse clinique et, au vu d'un pic hypertensif asymptomatique, une dose unique d'Adalat retard. En raison de la dyspnée nouvelle, un frottis Covid est effectué et Mme. Y est hospitalisée en isolement pour la suite de la prise en charge. Sur le plan cardio-vasculaire, un traitement de diurétique en iv continu est introduit, puis relayé par des diurétiques per os au vu de la bonne évolution. Une hypokaliémie iatrogène mise en évidence au laboratoire de suivi est substituée. La fonction rénale étant altérée, les anti-diabétiques oraux sont suspendus. Après discussion avec les cardiologues, nous décidons de ne pas faire d'examens complémentaires supplémentaires au vu du pronostic limité sur le plan oncologique. Sur le plan infectieux, un premier frottis Covid fait quelques heures après le début des symptômes revient négatif. Ce résultat est confirmé par un 2e frottis à 72 h du début des symptômes. Durant le séjour, Mme. Y est surtout très affectée par des douleurs costales droites, connues depuis plusieurs mois, mais acutisées depuis quelques jours, avec des lancées à type de décharge électrique, au niveau des 3e-4e côtes à droite. Son traitement habituel d'hydromorphone ne la soulage plus et les adaptations de traitement réalisées à l'étage restent inefficaces. Sur avis du Dr. X, palliatologue, nous introduisons de la Kétamine en continu, qui permet une diminution des douleurs mais engendre des épisodes de somnolence. Nous débutons également un traitement de prégabaline et un schéma dégressif de corticoïdes. À noter que les glycémies demeurent dans la norme durant le séjour, sans traitement. Nous complétons le bilan par un CT thoracique pour évaluer le statut local, qui montre une atélectasie du lobe moyen, faisant remonter au contact de la paroi thoracique 2 coils laissés en post-opératoire des métastasectomies. À noter également une augmentation du nombre de nodules pulmonaires métastatiques par rapport à une imagerie de la fin de l'année passée. Nous sollicitons le Dr. X, en antalgie, qui retient plutôt une atteinte neuropathique sur les cicatrices de thoracotomie. Mme. Y reçoit une perfusion de lidocaïne le 16.04.2020, qui est momentanément efficace, puis un bloc intercostal le 17.04.2020, qui permet un soulagement net des douleurs. Nous adaptons le traitement antalgique à la baisse au vu de la diminution des douleurs. Un transfert dans le service de soins palliatifs est décidé en accord avec la famille et la patiente pour le 20.04.2020, mais Mme. Y est malheureusement retrouvée décédée dans son lit par l'équipe soignante le 18.04.2020 au soir, sans signe d'une aggravation clinique durant les heures qui ont précédé le décès. Son mari avait pu lui rendre visite le jour même dans l'après-midi. Aucune autopsie n'est pratiquée. Mme. Y, patiente de 19 ans, nous est référée par le Dr. X le 22.04.2020 pour une ERCP dans le cadre d'une cholédocholithiase avec probable cholécystite débutante. La patiente bénéficie de l'ERCP le jour même qui montre une cholédocholithiase avec un calcul de 5mm et beaucoup de sludge ainsi qu'une dilatation des voies biliaires extra-hépatiques à environ 12mm. Une papillotomie est effectuée avec extraction de concrément. La patiente est hospitalisée en chirurgie pour une surveillance de 24h. La surveillance clinique et biologique est tout à fait favorable, permettant un retour à domicile le 23.04.2020. La patiente sera revue à la consultation du Dr. X pour la suite de la prise en charge. Mme. Y, âgée de 57 ans, est hospitalisée pour insuffisance respiratoire hypoxémique sur un asthme bronchique non traité. La patiente présente depuis 7 jours une toux sèche avec sibilances audibles, sans dyspnée ni état fébrile. Une première consultation aux urgences suspecte une pneumonie basale droite, traitée par dose unique de Ceftriaxone puis Co-Amoxicilline durant 7 jours. Au vu de la persistance des symptômes à 48 heures et d'une insuffisance respiratoire hypoxémique à 9.4 kPa, la patiente est hospitalisée pour surveillance et traitement. Au vu de l'absence de syndrome inflammatoire et d'un franc foyer infectieux radiologique, l'antibiothérapie est suspendue à l'admission. Un frottis naso-pharyngé COVID-19 revient négatif. Un asthme bronchique non traité et décompensé dans un contexte de rhume des foins est retenu, chez une patiente présentant des symptômes similaires chaque année. Nous instaurons un traitement bronchodilatateur en aérosols, de bonne réponse clinique, permettant un relais par bronchodilatateur à longue durée d'action et corticostéroïdes. Un traitement par Prednisone est également administré durant 5 jours. Un bilan allergologique est proposé en ambulatoire avec suivi clinique à votre consultation. Mme. Y, âgée de 50 ans, est hospitalisée dans un contexte de dyspnée avec état fébrile. La patiente présente en début mars un état grippal avec état fébrile, toux sèche, odynodysphagie, dysgeusie et myalgies, avec contage positif chez le fils. Après résolution progressive clinique, elle présente une péjoration des symptômes de toux, avec dyspnée, oppression thoracique et état fébrile, motivant sa consultation au service des urgences.Le bilan d'entrée retrouve un léger syndrome inflammatoire avec lymphopénie ainsi que taux élevé de D-dimères chez une patiente connue pour une résistance à la protéine C activée. Un angio-CT thoracique permet d'exclure une embolie pulmonaire et révèle uniquement une minime atélectasie basale droite, sans infiltrat radiologique. Au vu de la lymphopénie et d'une hypoxémie à 9.9 kPa, un frottis COVID-19 est réalisé. Une antibiothérapie par Ceftriaxone et Clarithromycine est initiée et la patiente est hospitalisée pour suite de prise en charge. Une infection à COVID-19 est finalement exclue, sur la base de deux frottis revenant négatifs (à l'admission et à plus de 72 heures), d'une histoire clinique atypique et d'un pattern radiologique non caractéristique. Une infection à RSV et Influenza est de même exclue et aucune bactériémie n'est identifiée. Nous n'avons enfin pas d'argument pour une origine néoplasique, avec proposition de réaliser une gastro-colonoscopie de dépistage en ambulatoire au vu de l'âge. Sur absence de foyer infectieux clair, l'antibiothérapie est rapidement suspendue. L'évolution clinique est marquée par un épisode fébrile isolé, sans récidive. Une origine claire aux symptômes infectieux n'est finalement pas retenue, cependant, au vu d'une amélioration clinico-biologique globale et de l'absence de signes de gravité, un retour à domicile est organisé, avec indications à reconsulter en cas de nouvelle péjoration clinique. Mme. Y est une patiente de 41 ans qui se présente aux urgences le 27.04.2020 avec une clinique de cholécystite aiguë confirmée par ultrason abdominal. La patiente bénéficie alors d'une cholécystectomie laparoscopique le 28.04.2020. L'intervention se déroule sans complication, les suites post-opératoires sont simples permettant un retour à domicile le 29.04.2020. Mme. Y est une patiente de 85 ans, qui nous est adressée par le service de médecine de l'HFR Fribourg pour une réadaptation gériatrique suite à un syndrome coronarien aigu et une décompensation cardiaque le 18.03.2020. À son admission en réadaptation gériatrique, Mme. Y fait un malaise aux toilettes. La patiente présente une saturation diminuée à 85%, raison pour laquelle nous administrons de l'oxygène à 5L afin d'obtenir une saturation cible. À l'auscultation cardio-pulmonaire, nous notons des râles crépitants aux bases des deux côtés remontant jusqu'au lobe moyen à gauche sans autres signes de surcharge. Vu l'état clinique inconfortable de la patiente et le besoin d'oxygénothérapie, nous réalisons une gazométrie artérielle qui exclut une insuffisance respiratoire. Un ECG est également effectué, mettant en évidence une fibrillation auriculaire nouvelle avec BBG. Le laboratoire ne retrouve pas de troubles électrolytiques mais montre des Troponines, des NT proBNP et des D-dimères élevés. Nous prenons l'avis de notre cardiologue de référence, le Dr. X, et débutons un traitement anticoagulant par Eliquis. Le Dr. X discute avec la famille afin de les informer de la situation. Celle-ci ne souhaite pas d'acharnement thérapeutique. L'état clinique de la patiente se péjore avec un état fébrile à 38.4°C, sans plainte urinaire, abdominale. Mme. Y est normocarde et normotendue avec une saturation en oxygène à 93-94% avec 1L d'O2, mais désature à 90% avec 0,5L. Deux paires d'hémocultures sont prises (négatives) et une antibiothérapie par Ceftriaxone 2 g en intraveineux + Klacid 500 mg 2x/j est initiée face à une suspicion de pneumonie atypique. Nous prenons l'avis de la Team Covid et réalisons un CT scan avec une image de verre dépoli bilatérale. Une gazométrie artérielle à l'air ambiant est effectuée mettant en évidence une hypoxémie sévère, sans hypercapnie. Nous décidons de réaliser le frottis Covid-19, qui confirme le diagnostic de pneumonie à SARS-COV-2. Mme. Y est mise en isolement de contact et gouttelettes dans la même chambre. Mme. Y présente par la suite une évolution défavorable avec une augmentation progressive de ses besoins en oxygène. Le 23.03.2020, nous constatons une saturation à 65% malgré 8L. Au vu du pronostic, et selon les souhaits de Mme. Y et de sa famille contre un acharnement thérapeutique, nous privilégions une prise en charge dans un but de confort. Le 23.03.2020, Mme. Y décède. Nous regrettons l'issue fatale de votre patiente et nous vous adressons nos condoléances sincères. Mme. Y, patiente de 78 ans, connue pour une BPCO stade IID, une maladie coronarienne monotronculaire, une insuffisance rénale chronique stade 3 et une hémiparésie facio-brachio-crurale droite séquellaire sur traumatisme crânien et hémorragie cérébrale dans un contexte d'accident de la voie publique, est amenée aux urgences en ambulance le 14.04.2020 en raison de douleurs thoraciques non-respiro-dépendantes et non reproductibles à la palpation, apparues progressivement dans le cours de l'après-midi. Elle rapporte également une péjoration de sa dyspnée sans changement de sa toux ni de ses expectorations. L'examen clinique montre des râles crépitants bi-basaux et des sibilances généralisées à l'auscultation pulmonaire, ainsi que de légers oedèmes des membres inférieurs. Le bilan biologique ne montre pas de syndrome inflammatoire franc, ni d'élévation des enzymes cardiaques. La NT proBNP est légèrement élevée pour l'âge de la patiente. La radiographie du thorax et l'ECG sont superposables aux précédents. La gazométrie montre une insuffisance respiratoire partielle hypoxique. Les sibilances généralisées nous font suspecter une décompensation de sa BPCO, raison pour laquelle nous initions un traitement par Prednisone 50 mg pendant 5 jours. La hausse de la NT proBNP avec la présence d'oedème des membres inférieurs parle pour une probable légère composante de décompensation cardiaque d'origine indéterminée, raison pour laquelle nous la traitons par Lasix. L'évolution des symptômes de la patiente est rapidement favorable. Durant l'hospitalisation, Mme. Y chute de manière mécanique avec traumatisme crânien sans perte de connaissance. L'examen neurologique ne montre pas de péjoration (hémiparésie connue). Un CT-scan du crâne et la radiographie de l'épaule sont sans particularités, cependant la radiographie de la main droite montre une fracture du 5ème métacarpien sous capital. Sur avis orthopédique, une immobilisation par une attelle Edimbourg est mise en place avec un suivi radiographique et orthopédique le 30.04.2020 à 9h30 à l'HFR Riaz. La radiographie de la cheville droite pourrait faire suspecter une fracture Weber A, raison pour laquelle la patiente bénéficie d'une attelle Aircast. Nous constatons également une mobilité accrue des dents n°11 et n°12. Sur avis du dentiste de garde, une consultation dentaire est nécessaire sans urgence et la patiente souhaite consulter son dentiste privé. Au vu de la nécessité d'une réhabilitation suite à la chute de la patiente et malgré une bonne évolution du point de vue respiratoire, Mme. Y est transférée à la clinique Valmont le 24.04.2020. Mme. Y est une patiente de 93 ans que vous nous adressez pour une suspicion de pneumonie dans un contexte de contact avec sa petite-fille qui était en quarantaine depuis 2 semaines. Sur le plan social, Mme. Y vit seule, avec sa fille dans le même bâtiment, et elle se déplace avec une canne simple.L'imagerie thoracique ne montre pas d'atteinte pulmonaire compatible avec une atteinte à Covid-19, mais des troubles ventilatoires basaux gauches. Les frottis Covid-19, grippe et RSV reviennent négatifs. A son admission en gériatrie aiguë, une antibiothérapie par Ceftriaxone et Clarithromycine est mise en place durant 5 jours avec un élargissement du spectre à Pipéracilline-Tazobactam du 29.03.2020 au 02.04.2020, en raison d'une aggravation de l'état d'agitation et une élévation du syndrome inflammatoire. L'évolution par la suite est favorable. L'oxygène est rapidement sevré le 26.03.2020. En raison d'un hématome temporal d'origine peu claire, une imagerie cérébrale est réalisée, permettant d'exclure une atteinte cérébrale traumatique. Pendant son hospitalisation, Mme. Y présente des troubles ioniques probablement d'origine médicamenteuse (Esidrex/Torasemid et IPP) et déshydratation avec une hypernatrémie à 152 mmol/l le 31.03.2020. A chaque arrêt de l'hydratation hypotonique, l'hypernatrémie récidive, sans cause retrouvée. Durant son séjour, Mme. Y participe à des séances de physiothérapie de mobilisation. A sa sortie, son périmètre de marche à l'aide d'un tintébin à 4 roues est de 150 mètres. Son équilibre est précaire et le risque de chute important. Sa mesure d'indépendance fonctionnelle totale est évaluée à 66/126 par rapport à 53/126 à son entrée (MIF physio : transferts 6/7, déplacement 5/7, escaliers 1/7). Le TUG n'est pas testé. Nous introduisons une substitution vitamino-calcique en prévention secondaire de chutes compte tenu d'ostéoporose fracturaire. En ergothérapie, la patiente profite d'une prise en charge pour l'adaptation aux activités de la vie quotidienne. Concernant les transferts, la patiente nécessite une aide constante. Les troubles cognitifs ne permettent pas d'amélioration. Sur le plan diététique, le bilan nutritionnel met en évidence une malnutrition protéino-énergétique légère, en lien avec une inappétence démontrée par un NRS à 3/7 et un BMI à 20.8. Nous proposons pour sa sortie de poursuivre les potages enrichis 2x/jours ainsi que les suppléments nutritifs oraux 1x/jour. Sur le plan cognitif, les tests de dépistage effectués le 12.11.2019 montrent un MMS à 9/30 et un test de la montre à 0/7. L'échelle gériatrique de dépression n'a pas pu être remplie en raison des difficultés de compréhension et des difficultés d'audition. Le 09.04.2020, Mme. Y reste hospitalisée au sein de l'HFR bien que sa prise en charge spécifique par notre service soit maintenant terminée. Il en résulte un séjour de reclassement en l'attente d'un placement et vous recevrez à sa fin un simple courrier complémentaire vous informant que la patiente a quitté le service. Le courrier contiendra uniquement les éventuelles notes de suite et une copie de l'ordonnance des médicaments à la sortie. Mme. Y, âgée de 74 ans, connue pour une ostéoporose et des troubles de la marche, qui a subi une fracture périprothétique du fémur gauche et fractures costales gauches en série suite à une chute accidentelle dans les escaliers le 26.02.2020. Elle nous est adressée pour une réadaptation à la marche et amélioration de l'autonomie après une ROOS de la fracture périprothétique du fémur G. A l'admission, la patiente se plaint de toux résiduelle. Elle est hémodynamiquement stable et les paramètres vitaux sont dans la norme. Les douleurs costales et de la hanche gauche sont bien contrôlées par l'antalgie en place. A l'examen d'entrée, la patiente est calme et collaborante. On retrouve les douleurs respiro-dépendantes au niveau des côtes 4-7 à la ligne médioclaviculaire gauche et une sarcopénie généralisée. L'examen cardio-pulmonaire et abdominal est dans la norme. La cicatrice est calme. La flexion passive de la hanche gauche est à 80° avec douleur au niveau de la cuisse en fin de flexion; extension est à 0°. La force du psoas et quadriceps G est diminuée à M4 et la sensibilité du MIG est conservée. Durant son séjour, on observe une amélioration biologique de l'anémie et thrombocytose. On retrouve une masse au sein droite à 7h, mesurant environ 3x2 cm, qui aurait été déjà investiguée par écho-mammographie en janvier 2020. Sur le plan nutritionnel, la patiente bénéficie de suppléments nutritionnels oraux. Durant son séjour, la patiente a bénéficié d'une prise en charge interdisciplinaire avec physiothérapie et ergothérapie. A la sortie, elle est indépendante pour les transferts et la marche avec deux cannes anglaises en respectant la décharge. Elle ne peut pas monter les escaliers. Les amplitudes articulaires montrent une flexion de la hanche gauche à 90° en actif et de genou gauche à 90° en actif. Après deux semaines d'hospitalisation, l'évolution est favorable et Mme. Y peut quitter notre service pour rejoindre son domicile le 03.04.2020, en bon état général. Les soins à domicile sont refusés par la patiente. Mme. Y, 56 ans, est hospitalisée pour une pneumonie basale droite à Covid-19. La patiente présente depuis 8 jours une odynophagie, une toux sèche légère suivie d'un état fébrile. Elle présente par la suite une anosmie, une agueusie avec une dyspnée. Elle rapporte également des brûlures épigastriques, diarrhées, nausées sans vomissements et une asthénie importante. Elle a eu contact avec des patients Covid-19 dans le cadre de son travail. Un frottis Covid-19 revient initialement négatif, au vu d'une haute probabilité d'un faux négatif, elle bénéficie d'un deuxième frottis qui revient positif le 27.03.2020. Une radiographie thoracique révèle un épaississement bronchique et quelques infiltrats en base droite. Un traitement par Ceftriaxone et Clarithromycine est introduit. Le Clarithromycine est arrêté suite aux résultats négatifs des antigènes urinaires. Les hémocultures sont négatives. Elle présente une perturbation des tests hépatiques de type cholestase et cytolyse. Les sérologies hépatiques et VIH reviennent négatives. À la sortie, les tests hépatiques restent perturbés, cependant la patiente est asymptomatique. Un contrôle des tests hépatiques est prévu pour la semaine prochaine. Mme. Y est eupnéique et est sevrée progressivement en oxygène. Au vu de l'amélioration clinique, Mme. Y peut rejoindre son domicile le 04.04.2020 avec consignes d'auto-isolement à arrêter 48 heures après la disparition des symptômes (fièvre, diarrhées et céphalées). Mme. Y, 54 ans, hospitalisée fin janvier pour une pancréatite biliaire importante nécessitant deux semaines de traitement antibiotique et qui est réhospitalisée en mars pour un pseudo-kyste pancréatique symptomatique se présente le 06.04.2020 aux urgences en raison de douleurs abdominales en hypochondre gauche. Le bilan retrouve un syndrome inflammatoire important avec l'imagerie qui montre un pseudo-kyste de taille stable. Dans ce contexte, un drainage par voie endosonographique est préconisé. La patiente est transférée à la clinique Beau-Site Berne le 08.04.2020 pour cette intervention qui se déroule sans particularité. Les suites hospitalières sont favorables avec un syndrome inflammatoire rapidement à la baisse et une réalimentation bien tolérée par la patiente permettant un retour à domicile le 15.04.2020 après une imagerie de contrôle qui montre une bonne évolution du pseudo-kyste. Mme. Y sera par la suite revue à notre consultation de chefs de clinique et elle sera également revue par notre collègue Dr. X pour ablation du stent en métal. Mme. Y, âgée de 71 ans, connue pour une hémiplégie droite post-AVC et dépendante de son mari à domicile, se présente aux urgences le 12.04.2020 car son époux doit être hospitalisé ce jour et le maintien à domicile est donc impossible.A son arrivée aux urgences, le patient est afébrile, hémodynamiquement stable et en état général conservé. A l'anamnèse, le patient rapporte une constipation occasionnelle généralement soulagée par la prise de Duphalac. Pas de plainte ni de douleur au niveau cardio-respiratoire. Au status d'entrée, au niveau cardio-vasculaire, B1B2 sont réguliers, bien frappés, sans souffle audible. Au status respiratoire, l'auscultation est difficile car le patient est difficilement mobilisable et n'arrive pas à respirer correctement. Le murmure respiratoire est symétrique et associé à des râles grossiers bibasaux. Le status digestif n'est pas contributif. Nous débutons une antibiothérapie par Rocéphine et Klacid aux urgences et Mme. Y est hospitalisée. Pendant le séjour, les contrôles biologiques ainsi que le CT thoracique effectués sont rassurants, permettant l'arrêt de l'antibiothérapie. Mme. Y peut regagner son domicile le 16.04.2020. Étant donné que son mari est décédé le 12.04.2020, son fils s'occupera d'elle jusqu'au 20.04.2020, date de son admission au foyer de Sâles. Mme. Y est une patiente de 73 ans connue pour un adénocarcinome colorectal de stade IV avec adénopathies sous- et sus-diaphragmatiques, en état stable dernièrement et traité actuellement par immunothérapie, la dernière dose ayant été administrée le 07.04.2020. La patiente est amenée aux urgences en ambulance suite à un épisode de nausées et de vomissements alimentaires après le repas de midi du 10.04.2020. Il s'ensuit deux à trois épisodes de diarrhées dans l'après-midi, sans trace de sang. Mme. Y se plaint de douleurs abdominales diffuses, plus marquées en épigastre. L'anamnèse ne révèle pas de dyspnée, de douleurs thoraciques ou de palpitations. Pas de notion d'état fébrile. Toux connue et non modifiée actuellement. A son arrivée aux urgences, la patiente présente une hypertension artérielle à 195/86 mmHg qui se résout spontanément. Le bilan biologique met en évidence un léger syndrome inflammatoire (CRP à 20 mg/l), une bactériurie et leucocyturie asymptomatiques. L'ECG montre un allongement du QT et la radiographie du thorax permet d'exclure tout signe infectieux. Mme. Y est hospitalisée dans le service de médecine pour surveillance et hydratation. Le séjour se déroule sans complication et, le lendemain, la patiente montre une nette amélioration clinique : elle ne présente plus aucune plainte abdominale, elle a présenté deux épisodes de diarrhées durant la nuit, sans rectorragie. Par ailleurs, dans le cadre de l'allongement du QT, le traitement d'Escitalopram a été mis en suspens le matin de l'admission. Un nouvel ECG est effectué le 11.04.2020 ne montrant plus d'allongement et le traitement d'Escitalopram peut être repris. Au vu de la bonne évolution et après discussion avec la patiente et sa fille, Mme. Y retourne à domicile le 11.04.2020, avec des conseils de bonne hydratation et de reconsulter en cas de péjoration de la clinique. Mme. Y, âgée de 44 ans, est hospitalisée pour cardiopathie de Takotsubo. La patiente consulte en raison de douleurs rétrosternales position-dépendante, dyspnée et état fébrile. Aux urgences de Riaz, une tachycardie supra-ventriculaire est mise en évidence, avec échec de cardioversion par traitement d'Adénosine. Après administration de Diltiazem à deux reprises, le rythme redevient sinusal et ralenti jusqu'à 100-110/min. Le bilan biologique montre un syndrome inflammatoire sévère avec augmentation des enzymes cardiaques. Un scanner thoracique montre un épaississement interstitiel aux deux bases et en apex droit, avec quelques plages de verre dépoli réparties aux deux bases, ainsi que des dystélectasies en bandes. Sur suspicion de péri-myocardique, la patiente est rapidement transférée aux soins intensifs de Fribourg pour suite de prise en charge, où une tachycardie sinusale avec troubles de la repolarisation est constatée. Une échocardiographie thoracique montre une dyskinésie mid-ventriculaire avec fraction d'éjection du ventricule gauche estimée à 20%, sans épanchement péricardique visualisé. Le bilan est complété par une coronarographie, démontrant une lésion isolée et peu sévère au niveau de l'ostium de la branche diagonale, accompagnée d'une image de cardiopathie Takotsubo (mid-ventriculaire) et fonction systolique ventriculaire gauche estimée à 40%. Un traitement par Aspirine, inhibiteur de l'enzyme de conversion et bêtabloquant est introduit. La surveillance aux soins intensifs de 24 heures se révèle sans complications, avec notamment absence de récidive des symptômes cardiaques ou troubles du rythme, permettant un transfert dans le service de médecine interne, où une mobilisation progressive est réalisée. Un contrôle échocardiographique + une IRM cardiaque est prévu à un mois pour suivi de la fonction ventriculaire. Nous introduisons finalement de l'Aldactone à petite dose à titrer selon tolérance hémodynamique au vu de la fraction d'éjection abaissée. En ce qui concerne la symptomatologie grippale avec syndrome inflammatoire et infiltrats pulmonaires en verre dépoli, une infection à COVID-19 est évoquée. Cependant, après avis spécialisé, sur frottis nasopharyngé revenant négatif, absence de toux et récidive d'état fébrile durant toute la durée du séjour et d'un tableau radiologique atypique, une infection COVID-19 n'est finalement pas retenue, en faveur d'une pneumonie bibasale à germe indéterminé. Une antibiothérapie par Ceftriaxone et Clarithromycine est administrée, cette dernière interrompue sur négativisation des antigènes urinaires. L'évolution clinico-biologique est favorable, permettant l'arrêt de l'antibiothérapie au 5e jour et sevrage de l'oxygènothérapie. L'évolution clinique étant favorable, Mme. Y rentre à domicile le 24.04.2020. Elle est priée de trouver un médecin traitant pour adaptation des traitements cardioprotecteurs d'ici à l'échocardiographie transthoracique. Mme. Y, 44 ans, est admise aux Soins Intensifs pour suspicion de péri-myocardite le 19.04.2020. La patiente, connue pour un tabagisme actif (20 UPA) et des antécédents cardiaques familiaux, se présente aux urgences pour des douleurs rétrosternales position-dépendante ce 19.04.2020 matin (améliorées en position assise). Elle se plaint également d'un état fébrile à 39.1°C. Pas d'autre plainte, notamment pas de dyspnée, pas de toux, pas de symptôme digestif. Aux urgences de Riaz, l'ECG met en évidence une tachycardie supra-ventriculaire raison pour laquelle un traitement par Adénosine puis Diltiazem est administré sans effet. Le laboratoire montre un syndrome inflammatoire et des enzymes cardiaques augmentées. A l'arrivée aux Soins Intensifs, la patiente est tachycarde sinusale et présente des troubles de la repolarisation. L'échocardiographie thoracique réalisée au lit du patient montre une dyskinésie midventriculaire avec une fraction d'éjection du ventricule gauche estimée à 20%. La coronarographie du 20.04.2020 démontre une lésion peu sévère au niveau de l'ostium de la branche diagonale. Les autres segments sont normaux. La fonction systolique du ventricule gauche est calculée à 40%, la ventriculographie montre l'image d'une cardiopathie Takotsubo (mid-ventriculaire). Nous poursuivons le traitement d'aspirine, d'inhibiteur de l'enzyme de conversion, de bêtabloquant. L'aldactone sera à introduire en fonction de l'évolution clinique. En ce qui concerne la symptomatologie grippale avec des images scannographiques évocatrices d'un COVID, un frottis est réalisé à Riaz le 19.04.2020 et envoyé au CHUV. Nous n'avons toujours pas les résultats ce 20.04.2020, ils restent à pister. La patiente est toutefois considérée positive et isolée gouttelettes et contact. Une antibiothérapie par Rocéphine est débutée le 19.04.2020 et sera à réévaluer en fonction de la clinique. Les antigènes urinaires reviennent négatifs le 20.04.2020, raison pour laquelle la Clarithromycine est arrêtée.Les divers troubles électrolytiques sont substitués. Durant la surveillance aux Soins Intensifs, Mme. Y reste cliniquement et hémodynamiquement stable. Elle ne présente plus de douleur. Aucun trouble du rythme n'est objectivé. Nous la transférons en médecine ce 20.04.2020. Mme. Y est une patiente de 75 ans qui se présente le 03.04.2020 aux urgences en raison de douleur abdominale depuis plusieurs jours associée à un ictère de la peau depuis trois jours. Le bilan effectué met en évidence une cholédocholithiase associée à un syndrome inflammatoire important ainsi qu'une perturbation des tests hépatiques. La patiente est hospitalisée dans notre service pour une antalgie et une antibiothérapie pour une cholangite obstructive. La patiente bénéficie par la suite d'une ERCP qui se déroule sans problème. Une lipasémie et amylasémie post-interventionnelle restent asymptomatiques. Au vu des antécédents de cholédocholithiase post-cholécystectomie, un traitement par De-Ursil est débuté qui devra être continué après la sortie. Les suites de l'hospitalisation restent sans particularité, permettant à la patiente un retour à domicile le 14.04.2020. Mme. Y est une patiente de 86 ans qui nous est adressée pour une prise en charge. Pour rappel, Mme. Y réside au Home de Cottens. Dans la nuit du 17.03.2020 au 18.03.2020, Mme. Y a chuté avec pour conséquence une plaie suturée au niveau frontal. Le 21.03.2020, Mme. Y présente des troubles de l'état de conscience fluctuant avec somnolence, confusion et troubles du langage. Pas de maladie récente, pas de notion d'état fébrile. Dans ce contexte d'état confusionnel aigu d'origine multifactorielle (cervicalgie, infection des voies urinaires, pneumonie débutante, insuffisance rénale aiguë) ainsi que des troubles de la marche et de l'équilibre ; Mme. Y nous est adressée. À son admission en gériatrie aiguë, Mme. Y est confuse, désorientée, non collaborante, afébrile. Nous poursuivons initialement l'hydratation NaCl à 0.9% en intraveineux. Au vu d'un état d'agitation, en particulier nocturne, nous introduisons de la Quétiapine 25 mg, associé à du Seresta en réserve. Devant une patiente confuse, nous stoppons l'Atarax (effet anticholinergique) puis nous suspendons la Prégabaline. Nous vous laissons le soin de reprendre la Prégabaline une fois l'état confusionnel résolu. Du point de vue infectieux, l'uriculture revient positive à Escherichia Coli (ESBL), résistante à la Rocéphine, sensible au Bactrim, raison pour laquelle nous remplaçons la Rocéphine par le Bactrim pour une durée d'une semaine. Les hémocultures reviennent négatives à J5. Un foyer pulmonaire débutant est également possible selon l'image radiologique, que nous traitons par Rocéphine. Du point de vue antalgique, la patiente étant algique en début de séjour, nous augmentons le Temgesic à 3 x 0.2 mg avec un bon effet. Mme. Y présente un pic hypertensif à 219/108 mmHg, symptomatique avec des céphalées le 23.03.2020 traitées par Adalat 20 mg en ordre unique. Nous introduisons de l'Amlodipine 5 mg le matin, à adapter selon son profil tensionnel. L'hydratation en intraveineux est mise en suspens. Nous stimulons Mme. Y à boire suffisamment. La créatinine de contrôle est en amélioration avec une créatinine le 23.04.2020 à 124 umol/l. Nous vous laissons le soin de recontrôler la créatinine en ambulatoire. Le laboratoire de contrôle réalisé le 23.03.2020 met en évidence une hémoglobine à 133 g/l, des leucocytes à 10,1 G/l et une CRP à 55 mg/l. La créatinine est en amélioration à 124 umol/l. Nous ne retrouvons pas de troubles électrolytiques. Le bilan vitaminique montre une vitamine B12, des acides foliques et une vitamine D dans les normes. La TSH et la calcémie reviennent également dans la norme. Durant son séjour, Mme. Y participe à des séances de physiothérapie de mobilisation. À sa sortie, la patiente effectue ses transferts seule, sous surveillance et se mobilise en chambre avec le rollator et un accompagnement. Le TUG et les escaliers ne sont pas testés. Le 25.03.2020, Mme. Y quitte notre service et rejoint son Home de Cottens. Mme. Y, 77 ans, consulte pour des douleurs thoraciques oppressives depuis trois jours avec irradiation et paresthésies dans le membre supérieur gauche, sans lien avec l'effort et avec une résolution spontanée. Le bilan biologique d'entrée ne montre pas de cinétique des troponines. Un ECG effectué aux urgences, superposable à son dernier ECG, ne montre pas d'anomalie significative du segment ST ni de troubles de la repolarisation. Compte tenu de ses antécédents récents, une coronarographie est réalisée et ne révèle pas de sténose précoce du stent ni de progression de sa coronaropathie. Une optimisation de son traitement cardioprotecteur et anti-angineux est effectuée. Elle ne présente pas de récidive de ses douleurs durant son hospitalisation. Une composante anxieuse est probable chez cette patiente connue pour un état anxio-dépressif. Concernant les paresthésies, les éléments cliniques sont en faveur d'un syndrome du tunnel carpien, raison pour laquelle nous lui proposons une attelle de positionnement à porter durant la nuit. La patiente rentre à domicile le 30.04.2020. Mme. Y est une patiente de 88 ans qui est adressée aux urgences de l'HFR Fribourg suite à la présence depuis le 17.04.2020 de douleurs abdominales importantes en péjoration ce jour. À son admission aux urgences, le laboratoire retrouve une glucose à 4.1, une urée à 12.7, une créatinine à 136 umol/l, une Na à 131 mmol/l, K+ 3.4 mmol/l, une bilirubine totale à 20.4 umol/l, une bilirubine directe à 15.6 umol/l, une lactate à 2 mmol/l, des leucocytes à 10.6 G/l, et une CRP à 215 mg/l. L'échographie abdominale met en évidence un sludge dans la vésicule, non dilaté, et un hydrops. Le bilan est complété par un CT scan montrant un iléus grêle (dilatation max à 45 mm), avec souffrance grêle et pneumatose pariétale sur hernie de Bochdalek incarcérée, une aéroportie et pneumopéritoine suggérant une perforation digestive, du liquide libre dans le petit bassin. Au vu du diagnostic présumé et de la non-opérabilité déjà établie lors de sa dernière hospitalisation, et en accord avec sa famille, une décision de soins de confort est prise. À son admission en gériatrie aiguë, Mme. Y décrit des douleurs abdominales supportables avec l'antalgie mise en place. Mme. Y est calme, désorientée et présente un état général diminué. Les paramètres vitaux sont stables. Nous poursuivons les soins de confort avec de la Morphine et du Primpéran en fixe. Le Dormicum est en réserve. La patiente est confortable. Le 20.04.2020, Mme. Y, en accord avec le Dr. X, regagne l'EMS où elle réside pour la suite de la prise en charge des soins de confort. Mme. Y est hospitalisée pour une décompensation de BPCO avec suspicion d'infection à COVID-19. À son arrivée, nous objectivons une insuffisance respiratoire hypoxémiante avec besoin en O2 à 3 l/min. Le bilan biologique montre un syndrome inflammatoire léger et le CT thoracique objective des lésions pouvant entrer dans le cadre d'une infection à COVID-19. Une antibiothérapie par Rocéphine + Klacid ainsi qu'une corticothérapie systémique sont introduites. Le Klacid peut être stoppé le 06.04.2020 en raison des antigènes urinaires négatifs. Les frottis pour la recherche d'une infection à COVID-19 à J2 puis J5 reviennent négatifs et les images radiologiques montrent des atélectasies lobaire inférieure gauche et moyenne droite stables pouvant être à l'origine des symptômes. L'isolement peut être raisonnablement levé dès le 13.04.2020. Sous antibiothérapie et physiothérapie respiratoire, l'évolution clinique est lentement favorable sans que l'oxygénothérapie ne puisse être sevrée totalement. Selon avis pneumologique, au vu des comorbidités de la patiente, il est convenu d'une réhabilitation respiratoire en vue d'un sevrage de l'oxygène.Concernant son traitement de sa cardiopathie dilatée avec FeVG < 30 ml/min, vous nous transmettez que la patiente n'a pas toléré de traitement d'IEC et d'Aldactone en raison d'hypotension orthostatique. Nous ne relevons pas de signe de décompensation cardiaque chez cette patiente durant son séjour. Nous reprenons un traitement de Lisitril à faible dose, qui est bien toléré par la patiente. Mme. Y est reclassée le 14.04.2020 en attente d'une réadaptation pulmonaire à l'HFR Billens. Mme. Y est une patiente de 85 ans, sourde et muette, qui nous est adressée à nouveau pour une baisse de son état général. Pour rappel, Mme. Y est hospitalisée en gériatrie aiguë du 09.03.2020 au 17.03.2020 avec malnutrition d'origine multifactorielle. Une prise en charge globale palliative avait été décidée, puis la patiente est adressée en reclassement avec un départ le 31.03.2020 pour le RFS de Marsens dans le but de ne pas être séparée de sa soeur. A son admission en gériatrie aiguë, le bilan d'entrée met en évidence une baisse de son état général avec notamment un syndrome inflammatoire et une insuffisance rénale avec une hypoxémie. Les imageries mettent en évidence une pneumonie basale droite sans signe évocateur de Covid-19. Le frottis effectué est négatif, sous réserve d'une mauvaise qualité. Toutefois, l'évolution clinique et l'absence d'imagerie compatible ne nous fait pas retenir de diagnostic de Covid-19. Un traitement par antibiothérapie est débuté par Ceftriaxone et Clarithromycine. Ce dernier est stoppé à l'arrivée des antigènes urinaires négatifs pour Légionelle. Le traitement est poursuivi par Co-Amoxicilline pour une durée totale de 8 jours. Une hydratation permet une normalisation de la fonction rénale. L'oxygénothérapie peut rapidement être sevrée, et l'état général reste stable. Le 10.04.2020, un épisode de méléna est traité symptomatiquement, sans investigations supplémentaires. Mme. Y refuse les soins et ne s'alimente pas (ce qui avait déjà été mis en évidence lors de sa précédente hospitalisation). Il avait déjà été discuté avec l'entourage d'effectuer des soins visant son confort. Dans cette optique, le 10.04.2020, un épisode de méléna est traité symptomatiquement, sans investigation supplémentaire. Le 16.04.2020, Mme. Y est admise à l'EMS d'Humilimont, où sa soeur réside. Mme. Y est une patiente de 63 ans qui est connue pour les antécédents chirurgicaux susmentionnés, qui se présente le 08.04.2020 aux urgences en raison de la jéjunostomie qui est tombée de manière accidentelle. Nous remettons une jéjunostomie en place selon la technique Seldinger sans particularité permettant à la patiente un retour à domicile le 09.04.2020. Mme. Y, résidant dans un couvent, connue pour une hypertension artérielle traitée par Co-Aprovel, est amenée aux urgences en ambulance le 10.04.2020 en raison d'une dyspnée, d'une toux sèche et d'un état subfébrile à 37.9°C. A noter que 11 membres/13 sont positives au Covid-19 dans sa communauté. A son arrivée, la patiente est subfébrile mais dans un état général conservé. Le frottis Covid-19 revient positif. Un CT thoracique montre des troubles ventilatoires sous-pleuraux et un petit foyer de condensation en base gauche. La patiente est hospitalisée en médecine à l'unité Covid pour la suite de la prise en charge. Elle bénéficie d'une couverture antibiotique pour une possible surinfection bactérienne. Nous administrons le traitement par Plaquenil 800 mg (hydroxychloroquine) en ordre unique le 14.04.2020. Sur le plan biologique, l'hyponatrémie se résout et nous arrêtons l'hydratation iv. L'insuffisance rénale aigüe constatée à l'entrée se corrige durant l'hospitalisation. Au vu de l'évolution clinique favorable, Mme. Y quitte notre service le 21.04.2020. Mme. Y est une patiente de 53 ans, connue pour un syndrome métabolique avec obésité et diabète insulino-requérant, est hospitalisée dans le contexte d'un ARDS modéré sur COVID-19. Elle présente des symptômes respiratoires avec état fébrile et frissons depuis le 04.04.2020, associés à des vomissements et des diarrhées. Elle est initialement hospitalisée en médecine puis transférée au service des soins intensifs en raison d'une majoration des besoins en oxygène le 15.04.2020. Au service des soins intensifs, la patiente bénéficie de séances intermittentes de ventilation non invasive. Le traitement antibiotique de levofloxacine débuté à l'étage est relayé par de la ceftriaxone jusqu'au 19.04.2020, en raison d'une suspicion de surinfection bactérienne. Les hémocultures du 18.04.2020 reviennent négatives. A noter qu'en raison de symptômes gastro-intestinaux invalidants, nous renonçons au traitement expérimental antiviral. Un frottis Covid de suivi est répété le 21.04.2020 et revient positif. En raison d'une évolution favorable sur le plan respiratoire, elle est transférée à l'étage de médecine interne le 21.04.2020. Les diarrhées, mises sur le compte de l'infection à COVID-19, s'améliorent au cours du séjour. Une infection bactérienne ou virale est exclue par PCR, notamment à C. difficile. Une substitution provisoire en potassium est effectuée dans ce contexte. En raison d'un profil tensionnel élevé, Mme. Y bénéficie d'un traitement de Labétalol transitoire, remplacé par du Métoprolol jusqu'au 20.04.2020. Le traitement habituel de Torasémide est progressivement repris et complété par du Lisinopril. Nous vous laissons le soin de suivre le profil tensionnel en ambulatoire et d'adapter le traitement en conséquence. Au niveau du traitement du diabète, le traitement habituel de Xultophy est mis en suspens, puis remplacé par de l'Insulatard. En effet, la patiente se plaint d'une inappétence ainsi que de nausées depuis l'introduction de ce traitement. En concertation avec le Dr. X, diabétologue traitant, nous relayons l'Insulatard par de la Lantus à sa sortie. Un rendez-vous de suivi sera organisé par Mme. Y ces prochaines semaines. Mme. Y rentre à domicile le 28.04.2020. Le suivi se fera par son médecin et diabétologue traitant. L'isolement en lien avec le Covid-19 peut être levé dès la sortie d'hospitalisation.Les diarrhées, mises sur le compte de l'infection à COVID-19, sont en légère amélioration à la sortie des soins intensifs. Une infection bactérienne ou virale est exclue par PCR, notamment à C. difficile. Une substitution en potassium est effectuée dans ce contexte. En raison d'une hypertension artérielle, le traitement de torésmide est repris et un IEC introduit. Le traitement habituel de Xultophy est initialement mis en suspens, puis remplacé par de l'insuline Insulatard. En effet, la patiente se plaint d'une inappétence ainsi que de nausées depuis l'introduction de ce traitement. Nous vous proposons de poursuivre la réalimentation et d'adapter le traitement en fonction. Mme. Y est transférée en médecine interne le 21.04.2020. Un frottis COVID-19 de suivi est en cours. Mme. Y est transférée de l'unité de soins palliatifs en résidence palliative depuis le 12.03.2020. L'état clinique de la patiente se dégrade progressivement avec l'apparition d'un état confusionnel réfractaire à multiples tentatives de traitements. Face à cela, en accord avec son époux, une sédation palliative est commencée avec bon effet. Mme. Y décède en présence de son mari le 06.04.2020. Mme. Y, patiente de 90 ans, connue pour des embolies pulmonaires et une insuffisance cardiaque, est amenée aux urgences en ambulance le 14.04.2020 après avoir été retrouvée par son mari assise par terre. La patiente présente une baisse de l'état général depuis quelques jours, avec inappétence, anorexie et augmentation des troubles mnésiques. Elle présente également une toux sèche depuis 15 jours. Etat fébrile à 38°C objectivé à l'ambulance. Mme. Y vit avec son époux et bénéficie des soins à domicile. A l'admission aux urgences, tension artérielle 152/86 mmHg, fréquence respiratoire 33/min, fréquence cardiaque 95/min, température 37.8°C et saturation à 90% à l'air ambiant. La patiente est en état général conservé, bien hydratée, bien perfusée et collaborante selon ses possibilités. Au status respiratoire, pas de tirage, râles crépitants basaux à droite. Au niveau cardiovasculaire, B1B2 bien frappés, réguliers, sans souffle audible. Godet +/+ jusqu'aux talons, symétrique, ballant des mollets conservé bilatéralement, mais jambe chaude au toucher. Pouls périphérique palpable. Au status digestif, abdomen souple, dépressible, indolore, sans défense ou signes de péritonisme. Sur le plan neurologique, GCS à 15/15, la patiente est désorientée dans le temps. Le bilan biologique montre un syndrome inflammatoire avec CRP 64 mg/l sans leucocytose (lymphopénie 0.53 G/l). Nous effectuons un CT thoracique le 15.04.2020 qui montre des signes de verre dépoli compatibles avec une infection pulmonaire à COVID-19. Du 14.04 au 21.04.2020, la patiente bénéficie d'une antibiothérapie par Rocéphine. Selon l'avis de COVID team, la patiente ne pourrait pas bénéficier d'un traitement expérimental. Au vu de la présence des symptômes depuis 2 semaines, on peut considérer que la maladie est actuellement dans une phase inflammatoire. Au début de séjour, la patiente présente un état confusionnel aigu avec une péjoration des troubles cognitifs, elle n'était pas orientée pour les 3 modes. Cet état confusionnel s'améliore pendant le séjour. La patiente a présenté des états subfébriles autour de 37.9°C le 15.04.2020, mais il n'y a jamais eu d'état fébrile objectivé lors de l'hospitalisation. Elle a besoin d'oxygénothérapie jusqu'au 16.04.2020, mais après ce jour, nous effectuons un sevrage de l'oxygénothérapie et les saturations en oxygène restent normales à l'air ambiant. Au vu d'un examen clinique à l'entrée qui montre une jambe gauche chaude, nous effectuons un bilan angiologique le 15.04.2020 qui ne montre pas de thrombose veineuse profonde ou superficielle aiguë des membres inférieurs. Nous suspectons une dermite de stase dans le contexte d'une insuffisance veineuse superficielle sous-jacente. L'examen clinique effectué le 16.04.2020 montre des œdèmes des membres inférieurs symétriques des deux côtés, sans chaleur ni rougeur. Au vu de l'évolution clinique favorable, Mme. Y peut regagner son domicile le 24.04.2020 avec passage des soins à domicile. Mme. Y, 70 ans, est adressée par nos collègues psychiatres de Marsens, où elle est hospitalisée pour une dépression sévère avec idéation suicidaire en raison d'un état fébrile d'origine indéterminée. Pour rappel, la patiente a terminé son troisième et dernier cycle de chimiothérapie par Adriblastine, Endoxan et Adcetris le 17.03.2020. Lors de l'entrée, on retrouve une patiente avec un état général nettement diminué, présentant quelques épisodes de nausées/vomissements sans autre plainte. Le bilan initial retrouve une patiente en agranulocytose secondaire à sa chimiothérapie et une infection urinaire à E. faecium. Elle est initialement couverte par Céfépime au vu du contexte d'agranulocytose. La Vancomycine est rajoutée une fois le germe identifié, mais la Céfépime est maintenue du fait du prélèvement des urines après l'administration des antibiotiques. Suite à la bonne évolution clinico-biologique, un relais po peut être effectué avec de la Ciproxine et Linezolide pour une durée totale de l'antibiothérapie de deux semaines. Les accès veineux périphériques étant difficiles, une PICC line est posée pour poursuivre les traitements intraveineux. Elle développe durant son hospitalisation un œdème du membre supérieur gauche motivant un US et un bilan angiologique retrouvant une thrombose veineuse superficielle de la veine céphalique antébrachiale ne nécessitant pas de traitement. L'œdème s'améliore spontanément par la suite. En parallèle, des séances de radiothérapie sont organisées pour irradier les ganglions rétro-mandibulaire et la région C6, qui sont encore en cours de calibrage. De plus, un PET-CT est organisé dans le cadre de son suivi oncologique et retrouve une excellente réponse au traitement, sur le plan morphologique, avec très nette diminution en taille de l'adénopathie rétro-mandibulaire gauche. Un avis psychiatrique retrouve une indication à poursuivre l'hospitalisation en psychiatrie après les séances de radiothérapie. De plus, on constate à plusieurs reprises durant son hospitalisation une tachycardie sinusale asymptomatique sans cause évidente. Plusieurs tentatives d'hydratations iv sont effectuées avec un effet mitigé. L'électrocardiogramme ne retrouve rien de particulier. Un traitement par bêta-bloquant à 25 mg est initié. La patiente reste hospitalisée au sein de l'HFR Fribourg, bien que la prise en charge spécifique par notre service soit maintenant terminée. Il en résulte un séjour de reclassement et vous recevrez à sa fin un simple courrier complémentaire vous informant que la patiente a quitté le service. Le courrier contiendra uniquement les éventuelles notes de suite et une copie de l'ordonnance des médicaments à la sortie. Mme. Y est une patiente de 78 ans qui est hospitalisée en médecine pour une baisse de son état général avec un état fébrile à 39.1°C associée à un épisode de vomissement en petite quantité ainsi que des épisodes de selles liquides non sanglantes. Sur le plan social, Mme. Y est veuve depuis 3 ans, habite dans une maison au 2ème étage, et son fils habite dans la même maison. A son admission, nous retrouvons un syndrome inflammatoire avec une légère cholestase qui motive un scanner thoraco-abdominal mettant en évidence une cholécystite gangréneuse avec possible calcul dans la vésicule biliaire ainsi qu'une légère ectasie de cholédoque sans dilatation des voies biliaires intra-hépatiques visibles. Sur avis chirurgical, il n'y a pas d'indication à une intervention chirurgicale au vu de l'absence de symptomatologie. Une IRM abdominale retrouve un épaississement diffus de la paroi de la vésicule biliaire.Nous mettons en place un traitement antibiotique par Ceftriaxone et Metronidazole avec une bonne réponse biologique et disparition de l'état fébrile ainsi que des diarrhées. Devant cette évolution, l'antibiothérapie est relayée per os par Ciprofloxacine et Metronidazole pour une durée totale de 10 jours avec une consultation en ambulatoire qui sera organisée par le service de chirurgie afin de discuter d'une cholecystectomie à distance. L'insuffisance rénale aiguë d'origine pré-rénale sur déshydratation se corrige sous hydratation. Les dysélectrolytémies sont substituées avec succès. Une légère anémie probablement d'origine inflammatoire reste à recontrôler à distance de l'infection. A noter qu'au vu du contexte de pandémie Covid-19 avec un état fébrile à l'entrée, nous mettons Mme. Y en isolement de contact et gouttelettes puis nous effectuons un frottis Covid-19 qui revient négatif par la suite. Le 07.04.2020, Mme. Y présente un état fébrile à 38.3°C, sans foyer clinique. Dans ce contexte, nous réalisons un prélèvement sanguin qui met en évidence un syndrome inflammatoire avec une CRP à 24 mg/l. L'isolement Covid-19 est repris. Une radiographie du thorax est pratiquée ne montrant pas de foyer de pneumonie. Le 08.04.2020, nous prenons un avis auprès de la Team Covid qui propose de maintenir l'isolement et de refaire un frottis pour le Covid-19, qui revient négatif. L'isolement est levé le 13.04.2020. Durant son séjour en gériatrie aiguë, Mme. Y participe à des séances de physiothérapie de mobilisation. A sa sortie, son périmètre de marche est de 160 mètres sans moyen auxiliaire. La patiente est autonome pour les transferts et peut gravir 18 marches d'escaliers à l'aide d'une rampe. Sa mesure d'indépendance fonctionnelle totale est évaluée à 107/126 par rapport à 87/126 à son entrée (MIF physio : transferts 6/7, déplacement 6/7, escaliers 5/7). Le TUG se réalise en 21.10 sans moyen auxiliaire. En ergothérapie, la patiente profite d'une évaluation de son indépendance, de son autonomie et de sa sécurité dans les activités de la vie quotidienne. Mme. Y est indépendante pour la plupart des gestes du quotidien, est capable de faire les escaliers, est indépendante pour sa TH, peut entrer et sortir de sa baignoire. Sur le plan diététique, le bilan nutritionnel ne montre pas de problème nutritionnel. Des conseils d'alimentation et des méthodes de cuisson à privilégier lui sont donnés. Sur le plan cognitif, les tests de dépistages effectués le 13.04.2020 montrent un MMS à 25/30 et un test de la montre à 7/7. L'échelle gériatrique de dépression s'élève à 2/15. Ces résultats permettent d'exclure des troubles cognitifs. Le 14.04.2020, Mme. Y regagne son domicile. Mme. Y, patiente de 78 ans, connue pour hypertension artérielle, est hospitalisée en médecine pour une cholécystite chronique acutisée le 31.03.2020. En effet, elle présentait une baisse de l'état général avec état fébrile à 39.1°C, ainsi qu'un épisode de vomissement en petite quantité et des épisodes de selles liquides non sanglantes. Un syndrome inflammatoire avec légère cholestase motive un scanner thoraco-abdominal qui met en évidence une cholécystite gangréneuse avec possible calcul dans la vésicule biliaire ainsi qu'une légère ectasie de cholédoque sans dilatation des voies biliaires intra-hépatiques visible. Sur avis chirurgical, il n'y a pas d'indication à une intervention chirurgicale au vu de l'absence de symptomatologie. Une IRM abdominale retrouve un épaississement diffus de la paroi de la vésicule biliaire. Au vu du contexte de la pandémie et d'un état fébrile, nous mettons la patiente en isolement de contact et gouttelettes et effectuons un frottis Covid-19 qui revient négatif par la suite. La patiente est mise au bénéfice d'un traitement antibiotique par Ceftriaxone et Metronidazole avec une bonne réponse biologique et disparition de l'état fébrile et des diarrhées. Devant cette évolution, l'antibiothérapie est relayée per os par Ciprofloxacine et Metronidazole avec une consultation en ambulatoire qui sera organisée par le service de chirurgie afin de discuter d'une cholecystectomie à distance. Une insuffisance rénale aiguë d'origine pré-rénale se corrige sous hydratation. Les dysélectrolytémies sont substituées avec succès. Une légère anémie probablement d'origine inflammatoire reste à recontrôler à distance de cette infection. Avant un retour à domicile, Mme. Y est transférée en réadaptation gériatrique de l'HFR Riaz pour la suite de la prise en charge. Mme. Y, 54 ans, est hospitalisée le 03.04.2020 dans le contexte d'une dyspnée. A l'entrée, elle rapporte une dyspnée en péjoration depuis 2 semaines accompagnée d'une toux et de symptômes grippaux. Des sibilances expiratoires sont retrouvées au status initial. Le bilan biologique est rassurant, hormis un peak-flow abaissé. Le bilan radiologique à l'entrée ne met pas en évidence d'image pathologique dans les champs pulmonaires. Un scanner thoracique est toutefois effectué au vu de la clinique pouvant également parler pour une infection au SARS-Cov2, ne mettant pas en évidence d'argument pour une pneumonie. Un frottis à la recherche du coronavirus revient négatif. Une crise d'asthme aigue est donc retenue et traitée par aérosols bronchodilatateurs et corticothérapie. La patiente se plaint régulièrement de douleurs dans la poitrine à l'effort de toux, spontanément résolutives. L'ECG reste normal. L'évolution est entièrement favorable, la patiente se sevrant rapidement de l'oxygène. Le 08.04.2020, la patiente fait des douleurs thoraciques plus intenses qu'habituellement, associées à une perte de connaissance brève objectivée par les soignants, avec yeux et tête révulsés. Le status intégral reste cependant normal, hormis un score de Glasgow à 13/15 en raison d'une résistance à l'ouverture des yeux. L'électrocardiogramme et les troponines reviennent négatifs. Un scanner cérébral ne met pas en évidence d'hémorragie cérébrale. L'événement est spontanément résolutif et le diagnostic différentiel reste ouvert entre un malaise vaso-vagal sur les douleurs, un effet rebond suite à l'arrêt des corticoïdes, ou une crise psychogène. Il n'y a pas eu de signes pour une crise épileptique. La patiente est instruite de reconsulter en cas de récidive. Elle souhaite toutefois rentrer à domicile comme prévu le 09.04.2020 et bénéficiera d'un suivi pneumologique en ambulatoire. Mme. Y est connue pour un carcinome mammaire droit en 2008 sans récidive traité par éradication avec lymphadénectomie droite, radiothérapie et hormonothérapie (Tamoxifène) pendant 9 ans. La patiente se présente aux urgences le 22.04.2020 en raison de plusieurs problèmes. Elle décrit un essoufflement en péjoration depuis 2 semaines à l'effort et un épisode de douleurs transfixiantes à la poitrine avec une perte de force du côté gauche du corps avec une résolution spontanée. Depuis le 18.04.2020, elle présente une douleur au mollet gauche initialement, qui se concentre sur la cuisse gauche par la suite. Elle se plaint également d'un manque de force surtout du côté gauche, ainsi que des céphalées diffuses depuis 2 semaines et des douleurs lombaires gauches. Aux urgences, un scanner cervical-thoraco-abdominal a été effectué qui revient sans particularité hormis une masse de 26 mm para-utérine droite probablement un myome qui sera recontrôlé par son gynécologue traitant. Le lendemain, nous remarquons au status cutané, des vésicules rouges au niveau des dermatomes L4-L5 gauche évoquant un zona lombaire. Nous débutons un traitement par valaciclovir (Valtrex) 1 g 3/j pendant 7 jours, associé à un traitement antalgique par Gabapentine 100 mg pendant 24 heures, relayé par Prégabaline 25 mg 2x/jour ainsi que du Dafalgan en réserve.Dans le contexte de douleurs du MI gauche et d'un dosage des D-Dimères élevés, un bilan angiologique est réalisé et permet d'exclure une thrombose veineuse. En raison d'une anxiété importante certainement aussi majorée par le contexte de la pandémie à Covid-19 et d'un certain isolement social, nous proposons un suivi par un psychologue en ambulatoire, ce que la patiente accepte. Au vu de l'amélioration clinique, Mme. Y peut regagner son domicile le 28.04.2020. Mme. Y, patiente de 82 ans connue pour hypertension artérielle et diabète de type 2 insulino-requérant, est hospitalisée dans le contexte d'une décompensation cardiaque globale le 21.03.2020. La patiente rapporte une dyspnée en péjoration depuis 4 jours, au moindre effort, avec légère orthopnée, ainsi qu'une augmentation des OMI sans prise pondérale, avec toux sèche et asthénie. Pour rappel, la patiente était récemment hospitalisée à l'HFR Riaz au début du mois en raison de diarrhées, actuellement résolues. Le laboratoire retrouve un léger syndrome inflammatoire, un NT-proBNP élevé, la gazométrie artérielle une légère hypoxémie sans trouble acido-basique, et le bilan radiologique montre des signes de surcharge, sans franc foyer. Un frottis à la recherche de SARS-CoV-2 revient négatif. Un traitement diurétique est introduit avec bonne évolution. L'ECG ne retrouve pas de signe d'ischémie ou de trouble du rythme. La patiente n'a pas présenté d'infection récente. Au vu d'un profil tensionnel élevé, un pic hypertensif est probablement à l'origine de la décompensation cardiaque. Le traitement anti-hypertenseur est adapté durant le séjour avec bonne évolution. Sur le plan rénal, une insuffisance rénale aiguë à l'entrée se corrige rapidement. Lors de la dernière hospitalisation, un CT abdominal montrait 2 lésions hypodenses hépatiques. Nous proposons une échographie de contrôle à 3 mois. Sur le plan social, la patiente bénéficiait jusqu'alors de soins à domicile 3x/jour. La situation à domicile devenant compliquée, et après discussion avec Mme. Y et sa famille, une inscription pour un placement en EMS est réalisée. Au vu de l'amélioration clinique, Mme. Y est reclassée en attente d'un placement le 07.04.2020. La patiente reste hospitalisée au sein de l'HFR bien que la prise en charge spécifique par notre service soit maintenant terminée. Il en résulte un séjour de reclassement et vous recevrez à sa fin un simple courrier complémentaire vous informant que la patiente a quitté le service. Le courrier contiendra uniquement les éventuelles notes de suite et une copie de l'ordonnance des médicaments à la sortie. Mme. Y, 79 ans, est hospitalisée pour une pneumonie lobaire inférieure droite sur aspergillose pulmonaire chez cette patiente immunosupprimée dans le contexte d'un traitement de Campath pour une néoplasie à cellules T matures, suivie par Dr. X. Malgré l'ensemble des traitements entrepris y compris un traitement antifongique, l'évolution est défavorable. Mme. Y décède le 05.04.2020. Mme. Y est une patiente de 63 ans, connue pour les antécédents vasculaires susmentionnés, qui est hospitalisée en électif le 14.04.2020 afin de bénéficier d'une cholécystectomie laparoscopique suite à une cholécystite aiguë sévère nécessitant un drainage. Elle bénéficie de l'intervention finalement convertie en laparotomie le 17.04.2020. Par la suite, l'évolution est marquée par un syndrome inflammatoire important motivant la réalisation d'un scanner thoraco-abdominal qui retrouve une embolie pulmonaire ainsi qu'une pneumonie basale à gauche. Pour cette raison, une antibiothérapie par Rocéphine est débutée le 20.04.2020. L'évolution du syndrome inflammatoire est favorable. Une antalgie maîtrisée par une PCA en postopératoire direct peut être relayée pour son traitement habituel. La pathologie montre un adénocarcinome de type biliaire dans la vésicule. Le cas a été discuté lors de notre colloque multidisciplinaire d'oncologie le 29.04.2020, où il a été discuté d'une surveillance par le médecin traitant. Mme. Y peut retourner à domicile le 28.04.2020. Elle sera par la suite revue à notre consultation pour un contrôle clinique et afin de l'informer des résultats pathologiques. A noter que le scanner thoracique effectué retrouve des lésions nodulaires multiples non spécifiques. Dans ce contexte, un contrôle scannographique sera à effectuer à 6 semaines (mi-juin 2020). Mme. Y est une patiente tabagique active, adressée par le service d'angiologie pour une nécrose de l'hallux D dans le cadre d'une artériopathie sévère des MI avec status post amputation géniculaire du MIG en 2012. Elle avait déjà bénéficié d'une tentative de revascularisation en 2019 au niveau du MID qui avait permis une amélioration partielle des symptômes. Au vu de son évolution défavorable, elle bénéficie d'une amputation trans-P1 de l'hallux D le 07.02.2020 et par la suite est transférée dans notre service d'orthopédie. Au niveau antalgique, les douleurs sont contrôlées sous Oxycontin et Oxynorm en R. Au niveau angiologique, le bilan angiologique postopératoire est stable. Nouveau bilan le 06.03.2020. Au niveau orthopédique, la cicatrice évolue de manière lentement favorable. Elle est autorisée à remarcher avec une chaussure DARCO dès le 21.02.2020. Les fils sont enlevés le 28.02.2020. Au niveau abdominal, elle présente depuis le 15.02.2020 des douleurs abdominales à l'hypocondre D, avec état fébrile à 38°C le 16.02.2020, nausée et vomissement le 17.02.2020. Le transit est conservé. Un premier avis chirurgical le 15.02.2020 propose d'organiser un US, montrant une cholécystite, ce pourquoi elle est dès lors mise sous antibiothérapie par Rocephin et Flagyl. Malgré ce traitement, le syndrome inflammatoire biologique augmente le 17.02.2020 avec récidive des douleurs abdominales avec défense et détente, motivant un nouvel avis chirurgical. Un CT abdominal est effectué, montrant une péjoration de la cholécystite. Nous changeons l'antibiothérapie le 17.02.2020 pour du Tazobac et organisons une ponction de la cholécystite, une intervention chirurgicale étant impossible chez cette patiente sous Eliquis. Cette ponction est réalisée le 18.02.2020 ramenant 200 cc de liquide bilieux. L'analyse bactériologique est négative. Un avis chirurgical est requis pour ablation de la vésicule. Il est proposé de laisser ce drain en place et de revoir la patiente en ambulatoire à la consultation des chefs de clinique à 4 semaines pour agender une cholécystectomie. Par ailleurs, le syndrome inflammatoire diminue depuis la pose du drain. Au niveau hématologique, la patiente présente une nouvelle péjoration de sa leucopénie à 1.9 G/l de leucocytes le 20.02.2020. Un avis internistique est demandé, qui suspecte une leucopénie d'origine multifactorielle et propose entre autres de suspendre la Novalgine. Un avis hématologique est également demandé, qui propose de compléter le bilan sanguin avec réticulocytes et récepteurs à la transferrine. Une anémie a été objectivée, traitée par Ferinject. Stabilité de l'hémoglobinémie, à 87g/l à la sortie. A propos de son traitement hématologique, la patiente refuse le 21.02.2020 de prendre son Litalir. Après avis hématologique, le Litalir peut être suspendu, mais 3-4 jours au maximum. Au niveau de son hépatite C, cette dernière a été traitée en 2015. Sur avis infectiologique, il n'y a pas de point à refaire à ce sujet. La patiente reste hospitalisée au sein de l'HFR bien que la prise en charge spécifique par notre service soit maintenant terminée. Il en résulte un séjour de reclassement et vous recevrez à sa fin un simple courrier complémentaire vous informant que la patiente a quitté le service. Le courrier contiendra uniquement les éventuelles notes de suite et une copie de l'ordonnance des médicaments à la sortie.Mme. Rigolet est admise aux soins intensifs pour un état de choc septique d'origine pulmonaire. La patiente de 74 ans est sortie de la clinique Cécil le 26.03. dans les suites d'un mono-pontage coronarien AMIG-IVA. Elle a une maladie tritronculaire sévère, avec dysfonction biventriculaire (FEVG pré-opératoire 30%). À noter un état fébrile à J9 post-opératoire (le 21.03.) avec frottis COVID-19 négatif à deux reprises (y.c. à l'admission). Depuis son retour à domicile, elle présente un état général fortement diminué et une somnolence. De plus, une déhiscence de la plaie de prélèvement saphène a conduit le médecin traitant à instaurer de la clindamycine dès le 01.04.2020. Elle est adressée aux urgences par les soins à domicile le 02.04 pour un trouble de l'état de conscience avec une dyspnée et anasarque en péjoration. Le tableau est expliqué par un état de choc d'origine septique, aggravé par une composante cardiaque de part sa dysfonction cardiaque connue (dysfonction bilatérale sévère, FEVG 25%, dyskinésie de la paroi septale, basale et akinésie inférieure). Comme foyer infectieux, nous retenons une pneumonie d'aspiration à germe indéterminée. Sous antibiothérapie à large spectre et support organique majeur, comprenant une intubation de 6 jours, ventilation mécanique, vasopresseurs à haute dose et cardiotoniques, l'état de choc peut être contrôlé avec une amélioration lente, et récupération des fonctions organiques. Après stabilisation hémodynamique, nous introduisons le Carvedilol et du Torem le 10.04.2020. L'Entresto est encore en suspens. Une échocardiographie de suivi est indiquée. La situation respiratoire reste stable après l'extubation. À noter une tendance à l'hypercapnie qui reste à suivre. Une composante d'hypoventilation aurait pu participer au tableau initial (somnolence, broncho-aspiration), d'autant plus que Mme. Rigolet a présenté une hypercapnie importante à l'admission et qu'elle était sous traitement sédatif à domicile. Le traitement psychotrope habituel de la patiente est actuellement encore en suspens (opiacés et benzodiazépines) et sera à réintroduire progressivement selon l'évolution clinique, sous suivi respiratoire stricte vu l'événement aigu et la tendance à l'hypercapnie. Mme. Rimaz, 69 ans, est envoyée de la permanence médicale de Fribourg. L'évaluation met en évidence une hernie incarcérée non réductible avec contenu colique sans signe de souffrance. Elle bénéficie d'une cure de hernie par laparotomie médiane. En raison d'une instabilité hémodynamique nécessitant un soutien aminergique, une fermeture sans mise en place de filet est préconisée. Les suites post-opératoires sont simples et afébriles. En raison d'un contact par son mari testé positif à Covid-19, un frottis nasopharyngé est effectué le 25.03.2020 et la patiente est isolée et transférée en médecine. Une antibiothérapie par Ceftriaxone initialement est débutée dès le 27.03.2020 avec relais per os par Co-Amoxicilline du 30.03 au 01.04.2020. L'oxygène est sevré progressivement. Sur le plan cardiologique, nous introduisons également un traitement diurétique chez une patiente qui présente des oedèmes au niveau des membres inférieurs. Nous vous laissons également le soin d'organiser une consultation chez un cardiologue, la patiente présentant à l'anamnèse des douleurs typiques angineuses d'un angor stable, sans modification à l'ECG. La patiente peut quitter notre service pour un retour à domicile le 02.04.2020. Nous remettons au patient les mesures d'isolement à suivre selon les indications proposées par l'OFSP, à savoir un auto-isolement de 10 jours après le début des symptômes, avec au moins 48 heures sans symptômes. Mme. Rimet, âgée de 56 ans, connue pour une BPCO stade IV selon la nouvelle classification Gold, nous est adressée par son pneumologue traitant le Dr. X pour une réhabilitation respiratoire. Elle est connue pour un tabagisme actif (80 UPA) en cours de sevrage, un emphysème centro-lobulaire diffus modéré à prédominance supérieure, une discrète HTA pulmonaire. Notons également une perte pondérale (2-3 kg) depuis le 11.12.2019. À l'admission, la patiente est légèrement somnolente. Elle présente une toux chronique avec des expectorations verdâtres; les cultures envoyées au labo reviennent positives pour la flore bucco-pharyngienne. Au status, l'auscultation pulmonaire révèle une forte diminution du murmure respiratoire. Présence d'OMI et d'un hippocratisme digital. La patiente est cachectique. Le laboratoire montre une polyglobulie probablement secondaire à l'insuffisance respiratoire. Le 13.02.2020, nous réalisons une gazométrie qui révèle la présence d'une insuffisance respiratoire globale sévère. Les contrôles nocturnes de la SatO2 montrent des valeurs très basses jusqu'à atteindre 69%. Les valeurs de la gazométrie s'aggravent le matin avec la présence d'une PaCO2 à 8,28 kPa chez une patiente symptomatique, la patiente est transférée aux soins intensifs pour la mise en route d'une VNI. Mme. Rodrigues est une patiente de 20 ans qui se présente aux urgences pour des douleurs péri-ombilicales et sus-pubiennes depuis le jour même. Un ultrason abdominal n'est pas concluant et le CT scan abdominal met en évidence une iléite terminale. Nous prélevons alors des coprocultures et débutons une antibiothérapie par Ceftriaxone et Métronidazole. Les cultures de selles reviennent négatives. Suite à une évolution clinique et biologique favorable, la patiente peut regagner son domicile le 27.04.2020. Mme. Rodrigues, 35 ans, est admise aux soins intensifs pour des troubles de l'état de conscience suite à un tentamen médicamenteux. Le conjoint de la patiente, qui vit séparé depuis deux semaines, la retrouve comateuse après avoir pris jusqu'à 20-30 cpr de Tramal 150 mg, 20-30 cpr de Mirtazapine 30 mg, 20-30 cpr de Tranxilium 20-30 mg et de l'alcool. Vu GCS à 7 son arrivée aux urgences, la patiente est intubée et extubée le lendemain avec un état de somnolence qui se résout progressivement. L'ECG révèle un intervalle QT allongé à 500 ms, sans troubles de rythme associé, pour lequel nous administrons un traitement de magnésium intraveineux. La patiente ne présente pas d'autre complication. Les psychiatres de liaison ont été impliqués. Au vu du diagnostic et du risque de récidive, une indication à une hospitalisation en milieu psychiatrique est préconisée, acceptée par la patiente. À noter que la patiente rapporte un contact avec une amie actuellement en isolement pour un Covid-19 motivant un frottis qui revient négatif. L'évolution du point de vue somatique est rapidement favorable et permet un transfert de la patiente le 01.04.2020. Mme. Rohrbasser, 88 ans, connue pour une polymyalgie rhumatica sous corticothérapie depuis 5 ans, a été hospitalisée à l'HFR Fribourg le 21.03.2020 en raison d'une pneumonie basale droite sur surinfection à Covid-19. Pour rappel, elle présentait une baisse d'état général et une antibiothérapie par vos soins a été instaurée le 20.03.2020. Vu la péjoration de son état général, elle consulte les urgences de Fribourg. Vu le diagnostic de pneumonie à Covid-19, elle reste hospitalisée en médecine. Elle bénéficie d'une oxygénothérapie transitoire, d'une antibiothérapie intraveineuse pour éviter une surinfection bactérienne et d'une physiothérapie respiratoire. Les hémocultures effectuées restent négatives. Elle est donc transférée à l'HFR Riaz le 25.03.2020 pour la suite de la prise en charge. La patiente présente le lendemain de son transfert une insuffisance respiratoire hypoxémique nécessitant la réintroduction d'une oxygénothérapie à partir du 26.03.2020. La radiographie de thorax de contrôle du 30.03.2020 met en évidence des opacités bilatérales traduisant la phase inflammatoire de l'infection de Covid-19. Dans le doute d'une surinfection pulmonaire nosocomiale, nous traitons la patiente par Pipéracilline/Tazobactam. Malgré l'antibiothérapie, la situation se péjore progressivement sur le plan respiratoire et de l'état général. Dans le contexte de limitations thérapeutiques discutées préalablement, des soins de confort sont instaurés dès le 30.03. La famille est mise au courant de l'évolution.Mme. Rohrbasser décède paisiblement le 06.04.2020. Mme. Rolle, âgée de 64 ans, connue pour une cirrhose de type Child B, est hospitalisée pour une réadaptation générale étant donné une dénutrition sévère et un déconditionnement généralisé. Sur le plan social, la patiente est mariée. Elle vit avec son époux à domicile. Habituellement pour les transferts, elle utilise une canne anglaise. A l'admission, la patiente se sent très fatiguée, n'arrive pas à se déplacer sur de courtes distances. Au status à l'entrée, la patiente est orientée et collaborante, afébrile. Les paramètres vitaux sont dans la norme. Au status, la patiente est asthénique et pâle. Sur le plan digestif, l'abdomen est augmenté en volume, légèrement tendu mais peu sensible à la palpation, bruits normaux en fréquence et en intensité. Le bilan biologique d'entrée montre une anémie macrocytaire normochrome (augmentation de la valeur d'Hb à 87 en comparant avec la valeur d'entrée à 81 g/l), syndrome inflammatoire CRP à 40 sans leucocytose, insuffisance rénale (valeur de créatinine reste stable à 99, clearance Cockroft à 43 ml/min), amélioration de la perturbation des tests hépatiques avec ASAT à 98, ALAT dans la norme, PA à 307, GGT à 650, bilirubine totale à 25,6, bilirubine directe à 21,5 ; hyponatriémie légère à 132 mmol/l. Vu la présence d'une ammoniémie élevée à 40 mmol/l sur le plan médicamenteux, nous introduisons le traitement par Duphalac pour obtenir des selles minimum 3 fois par jour. Sur le plan nutritionnel, nous augmentons à l'entrée le débit de la nutrition par la sonde naso-gastrique. Mais vu qu'après l'augmentation du débit, Mme. se plaint de sensation d'estomac plein et de perte d'appétit, elle ne mange pratiquement plus les repas normaux. Nous reprenons le débit de nutrition entérale par 50 ml/h. Pendant 10 jours d'hospitalisation, la patiente reste très apathique et asthénique et nous ne constatons qu'une faible amélioration des capacités à la mobilisation. Pendant l'hospitalisation, la patiente présente des douleurs abdominales, accompagnées d'un état subfébrile et d'un syndrome inflammatoire au laboratoire. Pour cette raison, le traitement par Rocéphine 2g a été mis en place dès le 18.03.2020. Le 19.03.2020, la patiente présente une décompensation de son état général, avec état fébrile malgré le traitement en place par Rocéphine 2g et Paracétamol 1g par voie veineuse. Au status abdominal, la patiente présente un ventre de bois très algique, nous avons donc décidé de la couvrir avec 2,5 mg de Morphine en sous-cutanée toutes les 4h, avec du Buscopan par voie veineuse, de la Sandostatin et une hydratation de 1000 ml de NACL 0,9% sur 24h. Au vu de la péjoration de l'état de la patiente, et après discussion avec les chirurgiens de l'HFR à Fribourg, nous transférons la patiente en urgence. Mme. Rolle, patiente de 64 ans, connue pour une cirrhose Child B, est transférée aux urgences le 19.03.2020 depuis sa réadaptation à l'HFR Billens en raison de douleurs abdominales. Le bilan effectué retrouve un pneumopéritoine avec une importante quantité de liquide libre en intra-abdominal. Dans ce contexte, nous effectuons une laparotomie exploratrice en urgence à la recherche d'une perforation intestinale. Nous retrouvons une perforation sigmoïdienne et effectuons une résection selon Hartmann dans ce contexte. L'opération se déroule sans complication. La suite est marquée par une péjoration de la cirrhose qui sera classée Child C dès le post-opératoire immédiat nécessitant une compensation hydrique et albuminique. La patiente présente également une encéphalopathie qui s'améliore lentement sous traitement laxatif par Duphalac. L'insuffisance rénale aiguë que la patiente présentait à l'entrée se montre rapidement en amélioration et reste interprétée dans le contexte septique. Une détresse respiratoire importante le 27.03.2020 nous motive à réaliser un scanner thoracique à la recherche d'une embolie pulmonaire. La détresse est donc interprétée dans un contexte d'insuffisance cardiaque nécessitant l'installation d'un traitement diurétique. Les suites restent marquées par l'encéphalopathie importante mais lentement favorable avec la patiente qui se présente de plus en plus orientée et collaborante par la suite. La réalimentation parentérale prolongée peut être sevrée le 16.04.2020. Au vu de l'évolution qui finalement s'est présentée favorable, Mme. Rolle est transférée le 17.04.2020 à l'HFR Billens pour une réhabilitation musculo-squelettique. Nous la reverrons à notre consultation afin de décider d'une ablation du Jackson-Pratt. A noter, en raison d'un contact rapproché avec une personne suspecte d'être COVID, la patiente est isolée dès son arrivée dans le service. Le frottis COVID-19 revient négatif le 21.03.2020, permettant la levée de l'isolation. Mme. Rossier, patiente de 54 ans, nous est transférée le 25.03.2020 depuis le service de neuro-réhabilitation de l'HFR Meyriez pour suite de prise en charge d'une pneumonie COVID-19. Le 22.03.2020, Mme. a présenté un état fébrile jusqu'à 38,3°C. Le bilan étiologique montrant une infection urinaire, la patiente a été initialement mise sous Bactrim. Par la suite, la patiente a développé une toux sèche, raison pour laquelle un frottis COVID-19 a été effectué. Celui-ci revient positif et la patiente nous est transférée le 25.03.2020. A l'entrée, la patiente se plaint d'une toux sèche sans expectorations. Elle présente une fatigue importante et des légers maux de gorge. Elle ne se plaint pas de dyspnée, douleurs thoraciques, myalgies, dysgueusie ou anosmie. Elle ne présente pas de symptômes abdominaux. Le status montre une saturation à air ambiant à 96%, une température à 37,7°C et une fréquence cardiaque à 104/min. A l'auscultation pulmonaire, on note des râles grossiers à gauche. Le fond de gorge est légèrement érythémateux. L'examen cardiaque, abdominal et urologique est dans la norme. Le status neurologique montre un syndrome tétra-pyramidal avec dysphonie, dysarthrie et troubles de la déglutition, superposable au status dans le service de neuro-réhabilitation. Nous effectuons une radiographie thoracique qui montre un infiltrat diffus, compatible avec une infection par COVID-19. L'urotube montre une infection urinaire par E. Coli sensible à la Co-Amoxicilline. Le Bactrim est stoppé, et une antibiothérapie par Co-Amoxicilline est débutée le 25.03.2020. Suivant l'avis du Dr. X et de la Drsse X, nous débutons un schéma dégressif en Prednisone et mettons en pause le Méthotrexate pour 2 semaines. Par la suite, l'état clinique de Mme. Rossier se détériore avec l'apparition de désaturation à l'air ambiant. Une oxygénothérapie doit être débutée. Les états fébriles sont difficilement jugulables malgré la prise de paracétamol IV fixe. La Co-Amoxicilline est poursuivie jusqu'au 31.03.2020. Finalement, l'évolution clinique est favorable et la patiente peut être sevrée de l'oxygène. L'isolement est levé le 05.04.2020. Durant le séjour, le 07.04.2020, Mme. rapporte des douleurs en loges rénales. Un sédiment urinaire confirme une infection urinaire. Nous débutons un traitement par Furadantine 100 mg 2x/j pour 5 jours. Un urotube est prélevé et est à pister, les résultats n'étant pas disponibles à la sortie.Mme. Y peut être transférée le 08.04.2020 dans le service de neuro-réhabilitation pour poursuivre sa thérapie. Mme. Y, 55 ans, est transférée de l'HFR de Riaz pour suspicion d'infection à Covid-19. La patiente présente depuis le 14.04.2020 des douleurs abdominales avec diarrhées et état fébrile. Par la suite, apparition d'une dyspnée d'effort progressive avec toux sèche et asthénie dès le 17.04.2020. Le 21.04.2020, la patiente présente un malaise avec brève perte de contact objectivée par son mari qui appelle l'ambulance. Aux urgences de Riaz, un bilan biologique et radiologique retrouve un syndrome inflammatoire et des infiltrats pulmonaires à gauche. Un traitement antibiotique est instauré pour couverture d'une possible surinfection bactérienne, un frottis à la recherche de Covid-19 est réalisé et la patiente est mise en isolement gouttelettes et contact avant d'être transférée à Fribourg. A l'admission en médecine interne, le traitement antibiotique est poursuivi et adapté en fonction des résultats microbiologiques. Le frottis revient positif pour une maladie à Covid-19. Un traitement antiviral par Plaquenil et Atazanavir est administré, après consentement de la patiente et avis de l'équipe Covid-infectiologique. L'évolution clinico-biologique est favorable, avec un sevrage progressif de l'oxygénothérapie et une amélioration de l'état général. Mme. Y rentre à domicile le 27.04.2020. L'isolement est levé à la sortie de l'hôpital et n'a pas besoin d'être poursuivi. Mme. Y, connue pour des migraines avec et sans aura visuelle et sensitive, est hospitalisée dans un contexte de suspicion d'amnésie globale transitoire. Pour rappel, elle présente le 15.04 dans l'après-midi des céphalées progressives migraines d'allure migraineuse, plus intenses que d'habitude, suivies d'une amnésie circonstancielle. Le statut neurologique met en évidence une amnésie globale qui se résout en moins de 24 heures et le bilan radiologique confirme la suspicion clinique d'amnésie globale transitoire, dont le facteur déclenchant est un épisode de migraines. Il n'y a pas d'éléments en faveur de céphalées secondaires, notamment un Horton. L'évolution clinique est favorable avec un statut neurologique de sortie normal ainsi qu'une absence de céphalée. Mme. Y peut regagner son domicile le 17.04.2020. Nous n'avons pas effectué de changement de traitement. Mme. Y est envoyée par son oncologue pour adaptation de traitement antalgique. La patiente rapporte des douleurs en continu de type brûlure de l'abdomen et du dos en aggravation depuis environ une semaine, sans nouveau symptôme associé. Selon un avis anesthésique, nous majorons le traitement antalgique avec un AINS, ainsi qu'une majoration du Fentanyl fixe et en réserve sans effet satisfaisant. Sur avis des radiologues interventionnels, nous organisons une nouvelle alcoolisation du plexus coeliaque qui a lieu le 24.04.2020 sans effet sur les douleurs. Une pompe de Morphine et Kétamine est alors débutée permettant une bonne couverture antalgique. Nous n'observons pas d'autre plainte hormis une fatigue chez la patiente durant le séjour. Après discussion avec la patiente et ses proches, nous convenons d'un retour à domicile avec une pompe avec suivi par Voltigo et CMS 2 fois par jour. Sur le plan oncologique, le Dr. X recontactera la patiente à distance pour réévaluer l'indication à une nouvelle cure de chimiothérapie. Mme. Y rentre à domicile le 28.04.2020 après mise en place de la pompe par son infirmier référent de Voltigo. Mme. Y est une patiente de 79 ans connue pour une maladie d'Horton sous Prednisone au long cours qui se présente aux urgences le 12.04.2020 pour des douleurs abdominales en hypochondre droit depuis 48 heures. A son arrivée, la patiente présente une hypotension artérielle qui ne répond pas au remplissage vasculaire et une défaillance organique avec insuffisance rénale et des troubles de la crase. Le bilan radiologique met en évidence une cholécystite aiguë. En raison du choc septique débutant, la patiente bénéficie d'un drainage percutané trans-hépatique de la vésicule biliaire et d'une antibiothérapie par Métronidazole et Ceftriaxone. Elle est ensuite admise aux soins intensifs pour une surveillance hémodynamique. Sous traitement, l'évolution est rapidement favorable permettant un sevrage de la Noradrénaline et un transfert à l'étage de chirurgie le 13.04.2020. L'évolution reste par la suite favorable tant sur le plan clinique que biologique, permettant un retour à domicile avec le drain biliaire en place le 18.04.2020. Mme. Y est admise aux soins intensifs depuis l'hôpital de Riaz pour une insuffisance rénale aiguë AKIN III anurique. La patiente de 73 ans, connue pour un adénocarcinome de la queue du pancréas depuis juin 2019, traité par chirurgie et chimiothérapie adjuvante initialement par Xeloda/Gemzar, puis Gemzar seule avec dernière cure le 05.12.2019. Elle est hospitalisée du 12.12 au 24.12.2019 pour atteinte multi-organique sur le Gemzar le 13.12.2019 avec lésions cutanées impétignisées, micro-angiopathie thrombotique avec atteinte rénale. La patiente est considérée en rémission complète. La patiente présente une baisse de l'état général avec asthénie importante et rapporte des brûlures mictionnelles avec pollakiurie sans macrohématurie ni état fébrile les jours précédents. A noter une prise de Ciprofloxacine 500 mg 1 fois par jour pour 7 jours fin décembre 2019 après sa sortie de l'hôpital de Riaz. Ce jour, elle est adressée par son oncologue traitant aux urgences de Riaz qui retrouve une insuffisance rénale aiguë AKIN III anurique. L'ultrason abdominal ne retrouve pas de signe pour une cause obstructive. Sur avis néphrologique, un traitement par diurétique, insuline-glucose et bicarbonate est débuté. Transfert aux soins intensifs de Fribourg. Mme. Y est une patiente de 61 ans qui se présente aux urgences pour des douleurs abdominales depuis 3 jours, un CT-scan abdominal met en évidence une appendicite perforée et la patiente bénéficie d'une appendicectomie laparoscopique le 22.04.2020. L'intervention se déroule sans complication et les suites opératoires sont favorables, permettant un retour à domicile le 27.04.2020. Mme. Y est une patiente de 61 ans, connue pour les antécédents suscités, que vous adressez aux urgences de l'HFR Riaz le 31.03.2020 en raison de douleurs abdominales évoluant depuis le 28.03.2020, ayant débuté en région épigastrique puis migrant dans le flanc et l'hypochondre droits. Mme. Y décrit également plusieurs épisodes de vomissements biliaires, ainsi qu'un état fébrile et des frissons le 29.03.2020. Le bilan biologique que vous effectuez met en évidence un syndrome inflammatoire avec une CRP à 210 mg/l. A l'admission, la patiente est en général conservée, orientée hémodynamiquement stable. Auscultation cardio-respiratoire dans la norme. Sur le plan digestif, l'abdomen est globuleux, diffusément douloureux. Présence d'une défense en hypochondre droit. Signes de Murphy positif, Rovsing et McBurney négatifs. Les bruits sont normaux en fréquence et en tonalité. Le reste de l'examen clinique est sans particularité. Le bilan biologique montre un syndrome inflammatoire important avec une CRP 419 mg/l et une leucocytose à 23.9 G/l, ainsi qu'une légère perturbation des tests hépatiques avec une bilirubine totale à 28,6 umol/l, directe à 15,2 umol/l. Le bilan est complété par la réalisation d'un CT abdominal mettant en évidence une cholécystite aiguë lithiasique avec infiltration diffuse de la graisse péri-cholécystique sans dilatation des voies biliaires, mais une collection liquidienne d'environ 50 x 60 mm cloisonnée au niveau du péritoine déclive et du fond du Douglas, aspécifique. Découverte fortuite d'une petite hernie hiatale.Mme. Sacco est hospitalisée dans le service de chirurgie où elle bénéficie d'une antibiothérapie par Rocéphine 2 g iv/jour et Metronidazole 3 x 500 mg iv/jour, qui sera relayée per-os dès la sortie par Co-Amoxicilline 2 x 1 g/jour et Flagyl 3 x 500 mg/jour à poursuivre jusqu'au 09.04.2020 inclus, soit un total de 10 jours. L'évolution est favorable, Mme. Sacco tolère bien la réalimentation, initialement pauvre en graisse, puis normale. Dès lors, la patiente peut retourner à domicile le 02.04.2020. Mme. Sallin, âgée de 83 ans, connue pour une hypertension, nous est adressée par l'HFR Riaz pour une réadaptation musculo-squelettique suite à un déconditionnement lié à une pneumonie à Covid-19 le 17.03.2020 et une fracture de la malléole externe droite survenue le 31.03.2020. Sur le plan social, la patiente est mariée. Elle vit avec son époux à domicile. Elle est à la retraite (ancienne agricultrice). À l'admission, la patiente signale la présence de toux résiduelle et de douleurs à la mobilisation de la cheville fracturée. Elle est hémodynamiquement stable et les paramètres vitaux sont dans la norme. Les douleurs sont bien contrôlées par l'antalgie en place. Au status, la patiente est orientée et collaborante. L'examen cardio-pulmonaire est dans la norme. La jambe droite est plâtrée sans déficit neurovasculaire objectivé. Le 07.04.2020, nous organisons le changement de plâtre de la cheville droite pour une botte plâtrée, ensuite le 21.04.2020 pour une botte de marche (charge selon douleurs), à continuer pendant 3 semaines. Durant son séjour, la patiente a bénéficié d'une prise en charge interdisciplinaire avec physiothérapie et ergothérapie. À la sortie, elle est indépendante pour les transferts et la marche avec rollator, sur un périmètre de 260 mètres. Elle peut monter et descendre les escaliers avec 1 canne et la rampe. Sur le plan pulmonaire, la patiente a bénéficié de physiothérapie respiratoire avec un excellent effet. Après 4 semaines d'hospitalisation, l'évolution est favorable et Mme. Sallin peut quitter notre service pour rejoindre son domicile le 29.04.2020, en bon état général. Mme. Sallin est une patiente de 52 ans qui bénéficie d'une laparotomie exploratrice avec oesophagectomie par double abord laparotomie et thoracotomie droite, cholécystectomie et jéjunostomie d'alimentation le 25.03.2020 dans le cadre du diagnostic susmentionné. L'intervention se déroule sans complication, après une surveillance post-opératoire aux soins intensifs jusqu'au 26.03.2020 pour un soutien aminergique, la patiente peut être transférée à l'étage de chirurgie le 26.03.2020. Les suites post-opératoires sont favorables avec une réalimentation entérale et orale progressive bien tolérée permettant un retour à domicile le 06.04.2020. Mme. Sallin est une patiente de 82 ans connue pour un adénocarcinome ano-rectal classé cT3 cN0 cM0 traité par radio-chimiothérapie en 2018, qui est hospitalisée dans notre service du 27.01 au 04.02.2020 pour une mise à plat de l'anévrysme de l'aorte abdominale sous-rénale de 55 mm de Ø. Elle consulte le 15.02.2020 pour des diarrhées avec des douleurs abdominales évoluant depuis deux jours. Le bilan paraclinique montre un syndrome inflammatoire avec au scanner un pneumo-péritonéal avec des liquides dans les 4 quadrants et le pelvis, faisant suspecter une perforation du rectum. Elle bénéficie en urgence d'une laparotomie exploratrice et résection rectale ultra basse avec une colostomie gauche définitive. Les suites opératoires sont marquées par une suspicion d'AVC dans un contexte de trouble de la mobilité du membre supérieur gauche. Un scanner en urgence et une IRM cérébrale le lendemain infirment ce diagnostic. Sur le plan digestif l'évolution est initialement favorable permettant une fermeture cutanée le 20.02.2020. Le séjour est par la suite marqué par une éviscération le 03.03.2020. Nous posons l'indication à une reprise de la plaie de laparotomie, débridement, lavage et pose de VAC sous-cutané. Par la suite, nous procédons à des changements du pansement VAC abdominal avec une cicatrisation dirigée cutanée permettant la mise en place le 31.03.2020 d'un pansement Apligraf avec un suivi à notre consultation spécialisée des plaies. Au vu de la dénutrition, nous mettons en place une nutrition parentérale puis entérale du 20.02.2020 au 03.04.2020. L'évolution étant favorable, la patiente rentre à domicile le 03.04.2020. Mme. Sallin, 83 ans, a été hospitalisée à l'HFR Riaz pour une pneumonie à Covid-19. La patiente a été transférée à l'HFR Fribourg en raison d'une légère augmentation des besoins en oxygène avec une attitude maximaliste. Les suivis cliniques et biologiques montrent une amélioration le long de l'hospitalisation à Fribourg. Toutefois, un retour à domicile n'est pour le moment pas encore possible, au vu d'une faiblesse généralisée, raison pour laquelle la patiente est de nouveau transférée à Riaz. Dès son arrivée dans notre service, la patiente poursuit la physiothérapie initiée, ce qui aide considérablement à l'amélioration de son état général. Une demande de réhabilitation est faite à l'HFR-Billens, qui l'accepte dès le 31.03.2020. Le matin du 31.03.2020, Mme. Sallin fait une chute avec une fracture de la malléole externe droite. Nous prenons un avis orthopédique qui propose une attelle plâtrée postérieure pour une semaine, ensuite une botte plâtrée de décharge pour 2 semaines et finalement une botte de marche pour 3 semaines, avec une anticoagulation prophylactique par Clexane 40 mg sc par jour. Pas de contrôle en orthopédie nécessaire. Mme. Sallin est admise à l'HFR Billens le 31.03.2020 pour la suite de la prise en charge. Mme. Sauteur, patiente de 69 ans, est envoyée par son médecin traitant dans le cadre d'une pneumonie lobaire supérieure gauche. La patiente rapporte une toux sèche depuis environ 3 semaines sans dyspnée associée. Elle décrit par la suite une asthénie avec myalgies diffuses et dyspnée à l'effort depuis environ 3 jours. Le laboratoire met en évidence un syndrome inflammatoire important et la radiographie du thorax montre un foyer dans le lobe supérieur gauche. Le bilan radiologique est complété avec un CT thoracique ne montrant pas d'autre anomalie. Les frottis à la recherche de SARS-CoV-2 et Influenza reviennent négatifs. La patiente bénéficie d'une antibiothérapie par Rocéphine et Klacid et d'une oxygénothérapie au besoin. Les antigènes urinaires pour légionelle reviennent négatifs et les hémocultures également. L'évolution est lentement favorable sur le plan clinique et biologique. Le CT thoracique d'entrée montre un goître thyroïdien multinodulaire plongeant avec effet de masse sur la trachée et l'œsophage. La patiente ne présente pas de symptôme d'effet compressif. Le bilan biologique retrouve une hyperthyroïdie subclinique. Dans ce contexte, nos collègues endocrinologues postulent une composante de low T3 syndrome dans le contexte de la pneumonie et proposent une consultation ambulatoire à 2 mois afin de procéder à un examen avec US thyroïdien ainsi qu'un nouveau dosage des hormones thyroïdiennes à distance de l'épisode aigu. Le laboratoire retrouve une anémie normochrome normocytaire légère. Un bilan vitaminique revient dans la norme, tout comme le récepteur soluble à la transferrine. Au vu de l'amélioration clinique, Mme. Sauteur peut rentrer à domicile le 07.04.2020. Mme. Saywon, patiente de 71 ans connue pour des troubles délirants, une démence et une hypertension artérielle, résidant à la Villa Beau-Site, est transférée depuis l'EMS dans notre service de médecine le 20.04.2020 en raison d'un épuisement du personnel de l'EMS dans le contexte de la pandémie Covid. À noter qu'un frottis COVID-19 est revenu positif le 27.03.2020 et que l'isolement était prévu jusqu'au 21.04.2020. L'anamnèse avec la patiente est impossible.A l'admission dans notre service, la patiente est en état général diminué. Au status neurologique, le score de Glasgow fluctue entre 7 • 10 / 15 (déjà connu). La patiente ne répond pas aux questions, elle gémit. Les pupilles sont isocores et isoréactives. Pas de latéralisation. Les 4 membres sont en flexion, rigides. Les réflexes ostéotendineux sont absents aux 4 membres. Au status cardiovasculaire, les bruits cardiaques B1B2 sont bien frappés, sans souffle perçu. Pas de signe de surcharge, pas d'oedème des membres inférieurs. A l'auscultation pulmonaire, le murmure vésiculaire est symétrique avec quelques sibilances des deux côtés. Au status digestif, l'abdomen est souple à la palpation, sans défense ni détente. Les bruits abdominaux sont normaux en fréquence et en tonalité, le Murphy est négatif. Le reste du status d'entrée est sans particularité. A l'entrée, au vu des troubles de la vigilance observés, nous effectuons un scanner natif du neurocrâne et du thorax. Nous n'objectivons pas de saignement intracrânien. Au niveau pulmonaire, présence de quelques infiltrats bibasaux, mais ne correspondant pas avec une image typique d'infection pulmonaire à COVID-19. Au niveau biologique, nous notons une CRP à 11 mg/l et des leucocytes à 2,5 G/l. Nous notons également une hyperkaliémie à 5,5 mmol/l qui se résout après administration de Resonium. L'état clinique de la patiente est en amélioration. Il n'y a pas de complication lors de son séjour dans notre service. Au vu de l'évolution clinique favorable, Mme. Y peut rentrer à l'EMS le 27.04.2020. Mme. Y est une patiente de 82 ans qui est transférée dans notre service de chirurgie après un court séjour aux soins intensifs suite à une sigmoïdectomie selon Hartmann. Elle s'est présentée aux urgences le 04.04.2020 pour une baisse de l'état général avec état fébrile et myalgies. Le bilan a mis en évidence une diverticulite perforée et, dans ce contexte, une prise en charge chirurgicale en urgence est effectuée. L'opération se déroule sans complication et les suites opératoires sont marquées aux soins intensifs par une élévation des troponines chez une patiente asymptomatique sans cinétique ascendante. Une échocardiographie transthoracique est effectuée par nos collègues cardiologues et rapporte une cinétique cardiaque sans particularité (IM grade 1/3) avec une FEVG conservée à 65%. Elle présente également une insuffisance rénale aiguë AKIN 2 d'origine pré-rénale qui répond bien au remplissage volémique avec une normalisation de la fonction rénale. Nous mettons en évidence le 13.04.2020 une surinfection de la plaie de laparotomie, pour laquelle nous mettons en place un VAC sous-cutané avec changement itératif 2 fois par semaine. Le VAC est retiré avec une fermeture secondaire de la plaie le 24.04.2020. Les fils sont à retirer à J12 (soit le 06.05.2020). En vue de l'évolution clinico-biologique favorable, Mme. Y peut être transférée en réadaptation gériatrique à Riaz le 27.04.2020. Mme. Y se présente le 04.04.2020 trois semaines après l'accouchement de son deuxième enfant aux urgences en raison de douleurs abdominales. Le bilan effectué met en évidence une appendicite aiguë raison pour laquelle nous prenons la patiente au bloc opératoire pour une appendicectomie par laparoscopie. L'intervention se déroule sans complication. Les suites sont simples permettant un retour à domicile le 06.04.2020. A noter que le scanner initial retient une ectasie des voies biliaires à gauche possiblement en lien avec la grossesse. Nous préconisons d'organiser une IRM en ambulatoire à 4 semaines post-opératoire pour mieux caractériser l'ectasie. Mme. Y, 82 ans, est admise aux soins intensifs le 04.04.2020 en post-opératoire après diversion selon Hartmann. Elle consulte initialement aux urgences en raison d'une baisse de l'état général avec état fébrile et myalgies. Une infection à COVID-19 est initialement suspectée, et un frottis est réalisé. Un isolement de type aérosols est mis en place d'emblée. Le bilan est complété par un scanner thoraco-abdominal, qui fait suspecter une diverticulite perforée. La patiente bénéficie alors d'une laparotomie exploratrice qui confirme une diverticulite abcédée avec péritonite locale. Une diversion selon Hartmann avec colostomie de décharge est effectuée. Elle est transférée aux soins intensifs pour suite de prise en charge et isolement de type aérosols pour suspicion COVID-19. Elle présente initialement une insuffisance rénale aiguë, qui est attribuée en premier lieu à une composante pré-rénale. L'évolution post-opératoire est rapidement favorable après réanimation volémique ciblée. L'isolement aérosol est levé le 04.04.2020, après réception de résultats de dépistages négatifs pour le COVID-19 le 04.04.2020 en soirée. À noter une élévation des troponines asymptomatique, sans cinétique ascendante ni modifications ECG dynamiques, faisant suspecter une possible cardiopathie ischémique révélée dans le contexte du sepsis. Nous vous proposons d'organiser une évaluation cardiologique dès le 06.04.2020. Mme. Y, patiente de 63 ans en bonne santé habituelle, est hospitalisée pour une péjoration de sa dyspnée et une asthénie importante dans le cadre d'une pneumonie au Covid-19. La patiente se plaint d'asthénie importante et d'une toux sèche. La patiente consulte le service des urgences le 01.04.2019 pour une dyspnée à l'effort et est diagnostiquée pour une infection au Covid-19. Elle décrit également plusieurs épisodes de diarrhées depuis 10 jours, avec inconfort abdominal sans franche douleur. L'époux de Mme. Y est actuellement hospitalisé chez nous aux soins intensifs. Nous introduisons une antibiothérapie, la patiente bénéficie aussi d'une physiothérapie respiratoire. Une thérapie empirique contre le Covid-19 avec de l'hydroxychloroquine et Lopinavir/ Ritonavir est donnée suite à son consentement. Le traitement antiviral est stoppé le 10.04.2020 en raison de taux résiduels supra-thérapeutiques. Les suivis cliniques et biologiques montrent une nette amélioration le long de l'hospitalisation. Dans le contexte infectieux, Mme. Y présente une dénutrition protéino-calorique modérée sur inappétence démontrée par un NRS à 4/7. Un suivi diététique est introduit avec adaptation du menu et prise transitoire de compléments nutritionnels. Son appétit s'améliore progressivement. Mme. Y peut rentrer à domicile en bon état général le 14.04.2020. Elle est informée qu'en cas d'aggravation ou récidive des symptômes respiratoires, elle doit consulter le service des urgences. Mme. Y, 72 ans, connue pour une hypertension artérielle traitée, est hospitalisée en médecine interne le 04.04.2020 en raison de vertiges avec nausées et vomissements apparus ce jour suite à une majoration du traitement antalgique par Tramal et Targin dans le contexte de coxarthrose droite. L'examen clinique reproduit les douleurs de la patiente à la palpation. Elle bénéficie d'un laboratoire qui montre une hypokaliémie et un sédiment urinaire qui est sans particularité. La patiente est hospitalisée pour surveillance et adaptation de l'antalgie. La patiente bénéficie d'un traitement symptomatique et son antalgie est remplacée par de l'Oxycontin, Oxynorm, Novalgine et Voltaren avec bon effet sur les symptômes de la patiente.Concernant l'hypokaliémie, la patiente bénéficie d'une substitution iv avec résolution de cette dernière. Au cours de son séjour, la patiente se plaint d'une douleur paravertébrale gauche. L'examen met en évidence une douleur reproductible à la palpation paravertébrale gauche sans déficit neurologique. Au vu de la persistance des douleurs malgré une antalgie adaptée et de la physiothérapie ainsi que des facteurs de risque de la patiente, nous réalisons une IRM lombaire qui montre une importante altération dégénérative disco-vertébrale lombaire plus marquée au niveau L4-L5 (arthrose facettaire importante avec réaction inflammatoire le plus probable) avec une sténose sévère non-absolue du canal spinal à ce niveau. L'évolution est favorable sous traitement anti-inflammatoire et nous proposons la poursuite de la physiothérapie en ambulatoire. Nous vous laissons le soin de diminuer voire arrêter le traitement par AINS en fonction de l'évolution. Durant l'hospitalisation, la patiente présente un état fébrile d'origine à 39.2°C sans autres symptômes, avec un syndrome inflammatoire. Dans le contexte de Covid 19, nous organisons un CT-scan thoracique ne mettant pas en évidence de foyer ni d'image typique d'infection à Covid 19. Un frottis Covid 19 est également réalisé le 09.04.2020 qui revient négatif. Un urotube montre des E. Coli multisensibles. Nous retenons une probable pyélonéphrite et initions une antibiothérapie par Rocéphine 2 g iv pendant 7 jours. Malgré le traitement antibiotique, la CRP reste à 101 mg/l, associée à une inflammation para-lombaire à l'IRM. Nous contactons la Team Rachis de l'HFR Fribourg qui nous propose d'effectuer une IRM et un CT-scan permettant d'exclure une spondylodiscite et des lésions ostéolytiques. Par la suite, la CRP montre une baisse spontanée. Au vu de sa bonne évolution clinique et biologique, Mme. Y peut rentrer à domicile le 18.04.2020 en bon état général. La patiente prendra un rendez-vous à votre consultation pour un suivi et nous proposons la poursuite du traitement physiothérapeutique en ambulatoire. Mme. Y, âgée de 91 ans, est hospitalisée pour pneumonie bibasale à Streptocoque pneumoniae. Vous nous adressez la patiente en raison d'un état fébrile avec désaturation clinique et râles crépitants bibasaux à l'auscultation. Le bilan d'entrée met en évidence un syndrome inflammatoire modéré avec hypoxémie légère compensée. Des infiltrats alvéolaires bibasaux sont retrouvés à la radiographie thoracique. Un frottis COVID-19 est effectué. La patiente est hospitalisée pour traitement et surveillance clinique. Une antibiothérapie par Ceftriaxone et Clarithromycine est débutée, cette dernière interrompue sur identification d'antigène urinaire à Pneumocoque seul, nous permettant de retenir le diagnostic de pneumonie bibasale à Streptocoque pneumoniae. Un frottis COVID-19, réalisé à l'admission et à plus de 72 heures dès l'apparition des symptômes, revient négatif, laissant exclure une infection virale surajoutée, avec ainsi levée de l'isolement protecteur. L'évolution clinico-biologique est favorable, permettant un relais oral de l'antibiothérapie pour une durée totale de 5 jours. À savoir qu'aucun moment durant le séjour hospitalier la patiente ne nécessite d'oxygénothérapie. Enfin, le traitement habituel par Lactulose est suspendu sur symptômes de nausées et régurgitations post-prandiales. Nous vous laissons le soin d'évaluer son indication à distance. Le reste du traitement reste inchangé. Mme. Y est une patiente de 72 ans qui est connue pour les antécédents susmentionnés, qui est hospitalisée à la suite d'une ERCP en électif effectuée le 28.04.2020 pour une surveillance. La surveillance se déroule sans particularité permettant à la patiente un retour à domicile le 29.04.2020. Mme. Y, 38 ans, est admise pour une intoxication et suspicion de tentamen. Elle présente une amnésie rétrograde, se rappelle seulement de la consommation de cannabis en présence d'un ami. Dans la soirée, elle contacte sa psychologue en disant que son ami l'agresse, et par la suite police et ambulance arrivent sur place. Aux urgences de Tavel, elle est agitée, hypertendue et présente des hallucinations. Le risque suicidaire ne pouvant pas être exclu, elle est transférée aux soins continus. Le toxscreening urinaire est positif pour marijuana, alcool, amphétamines et benzodiazépines. Par la suite, elle est calme et collaborante. Elle est évaluée par la psychiatre le 24.04.2020 qui propose un retour à domicile avec un encadrement ambulatoire déjà existant. Par ailleurs, elle se plaint de douleurs musculaires et d'une toux. On trouve une insuffisance respiratoire hypoxémique et le frottis SARS-2 Covid 19 est négatif. Le traitement par Co-Amoxicilline pour une suspicion de broncho-aspiration est à poursuivre pendant 5 jours. Une infection urinaire symptomatique est traitée par fosfomycine compte tenu d'une allergie à la nitrofurantoïne. La surveillance aux soins continus est sans particularité, et elle peut regagner son domicile le 23.04.2020, avec - en plus de son traitement habituel - un traitement par Co-Amoxicilline pendant 5 jours jusqu'au 27.04.2020 compris. Le suivi par sa psychologue est prévu par consultation téléphonique au plus tard le 27.04.2020, et les différentes possibilités de consultation psychiatrique en urgence ont été expliquées et bien comprises par la patiente. Mme. Y, 82 ans, est admise en unité stroke pour un accident ischémique transitoire. La patiente présente une dysarthrie, ataxie du membre supérieur gauche et une désorientation. L'angio-scanner cérébral ne met pas en évidence de lésion intracérébrale, mais montre une sténose significative estimée à 70% au départ de l'artère carotide interne droite. Une lyse intraveineuse est débutée. Le score NIHSS initialement à 3 points est à 0 points le 23.04.2020. L'IRM cérébrale confirme l'absence de lésion ischémique ou hémorragique le 23.04.2020. L'étiologie de cet accident ischémique transitoire reste pas très claire et reste à investiguer. Les symptômes neurologiques pourraient être mis sur le compte d'une hyponatrémie, mais qui est modérée. Le traitement diurétique en attendant est suspendu. La patiente se plaint de douleurs abdominales intermittentes en fosse iliaque droite - l'examen clinique et les tests hépatiques sont sans particularité. La patiente est transférée en médecine le 23.04.2020 et on vous laisse le soin de compléter le bilan par un examen angiologique. Mme. Y, 82 ans, est hospitalisée le 22.04.2020 pour un état confusionnel aigu sur hyponatrémie. Pour rappel, la patiente présentait une dysarthrie, une ataxie du membre supérieur gauche et une désorientation. Au vu de cette présentation, un AVC est suspecté. Un protocole de lyse est alors effectué, sans complications. Un CT Time is Brain ne montre pas de lésion intracérébrale mais la patiente est hospitalisée au service des soins intensifs pour surveillance. Un traitement par Aspirine et Atorvastatine est débuté. Une IRM cérébrale confirme l'absence de lésion ischémique ou hémorragique le 23.04.2020. En deuxième temps, un globe vésical est mis en évidence, ainsi qu'une hyponatrémie à 123 g/L à l'entrée. Une hétéro-anamnèse rapporte des troubles neurologiques fluctuants depuis plusieurs jours et une agitation fluctuante nocturne est retrouvée aux soins intensifs. Le diagnostic d'AVC n'est alors pas retenu par les neurologues. Une amélioration clinique est constatée après un sondage vésical ainsi qu'une hydratation par NaCl isotonique. Le traitement diurétique contribuant à l'hyponatrémie est mis en pause. La patiente est donc transférée dans le service de médecine interne.Le bilan est complété par un ultrason doppler des vaisseaux pré-cérébraux, montrant une athéromatose carotidienne précérébrale importante, ainsi qu'une sténose de l'ordre de 60 % sur la carotide interne droite. Les neurologues suggèrent dans ce contexte de maintenir le traitement par aspirine en prévention primaire. En raison d'un bilan lipidique perturbé, le maintien de l'Atorvastatine est aussi proposé. Mme. Y présente par la suite une bonne évolution clinique et biologique, permettant son retour à domicile le 30.04.2020. À sa sortie, nous réintroduisons l'Olmesartan. Nous vous laissons le soin de réintroduire le thiazidique si vous le jugez nécessaire. Des soins à domicile sont organisés dès la semaine après sa sortie à raison de deux fois par semaine. Mme. Y est une patiente de 86 ans qui nous est adressée depuis le service d'orthopédie de l'HFR Fribourg pour la suite de sa prise en charge d'une fracture per-trochantérienne droite traitée par une réduction fermée et une ostéosynthèse centromédullaire par clou PFNA le 13.03.2020. Pour rappel, Mme. Y est hospitalisée du 11.02.2020 au 28.02.2020 dans le service de chirurgie de l'HFR Riaz pour une cholangite sur présence de calculs cholédociens proximaux à l'anastomose cholédoco-duodénale. Puis elle est transférée en réhabilitation gériatrique du 28.02.2020 au 12.03.2020 pour suite de prise en charge d'une décompensation cardiaque globale dans le contexte infectieux. Le 10.03.2020, la patiente chute accidentellement, lui provoquant une fracture per-trochantérienne droite, raison de son transfert dans le service d'orthopédie de Fribourg. À son admission en gériatrie aiguë, nous observons des signes d'insuffisance cardiaque importants avec une augmentation des oedèmes des membres inférieurs jusqu'aux hanches ainsi qu'une surcharge pulmonaire. Nous instaurons un traitement par Lasix en intraveineux puis, du fait que Mme. Y arrache ses voies veineuses périphériques, le traitement est passé per os avec Torem et Metolazone, puis nous revenons au traitement habituel de Torem seul. L'hypokaliémie sur prise de diurétiques est substituée per os. Dans ce contexte de décompensation cardiaque globale, nous mettons en évidence une insuffisance rénale aiguë AKIN III avec une créatinine à 268 umol/L et un eGFR à 13 ml/min/1,73 m² qui évolue favorablement en parallèle du traitement de décompensation cardiaque et une créatinine de contrôle le 07.04.2020 à 139 umol/L. Le 20.03.2020, Mme. Y présente une agitation. Nous effectuons un ECG de contrôle qui met en évidence une fibrillation auriculaire rapide à 109/min pour laquelle nous donnons du Bisoprolol à 2,5 mg. À partir du 24.03.2020, malgré l'amélioration des signes de surcharge et de la fonction rénale, l'état de vigilance est alterné avec un état de somnolence. Par la suite, l'état de vigilance est variable avec des phases de léthargie et des phases d'agitation, malgré l'adaptation du traitement par Quétiapine. Durant les phases d'agitation, Mme. Y arrache sa sonde urinaire ainsi que sa voie veineuse périphérique, raison pour laquelle nous décidons de ne plus administrer de traitement en intraveineux. Au niveau orthopédique, les fils de la suture sont retirés le 30.03.2020, avec réfection des pansements tous les 2 jours. La cicatrice pré-trochantérienne se ré-ouvre sur 0,5 cm en distal avec un léger écoulement purulent. Nous réalisons un laboratoire ne mettant pas en évidence de syndrome inflammatoire, avec une CRP à 15 mg/L et des leucocytes à 6,2 g/L. Nous demandons un protocole de stomatologie et continuons la réfection des pansements. Durant son séjour, Mme. Y participe à des séances de physiothérapie de mobilisation qui restent difficiles avec 3-4 pas maximum. Sa mesure d'indépendance fonctionnelle est évaluée à 23/126 (MIF physio : transferts 1/7, déplacements 1/7, escaliers 1/7). Le TUG n'est pas réalisable. Les tests de la cognition ne sont pas réalisables au vu de l'état de vigilance altérée de la patiente. Les séances d'ergothérapie ne sont pas effectuées pour les mêmes raisons. Mme. Y étant fragile et dépendante, nous nous prononçons en faveur d'un placement. Nous discutons avec la famille qui souhaite un retour à domicile. Cependant, au vu de l'évolution clinique peu favorable, le projet est rediscuté avec la famille qui accepte finalement un placement en EMS. L'attitude générale était déjà claire depuis le début de l'hospitalisation, c'est-à-dire pas de réanimation et mise en place de soins de confort. Mme. Y décède paisiblement le 08.04.2020. Mme. Y est hospitalisée dans le cadre d'une dyspnée accompagnée de myalgies et état fébrile, suspects d'infection virale. Aux urgences, un Angio-CT thoracique exclut une embolie pulmonaire. Le laboratoire ne montre pas de syndrome inflammatoire, mais au vu de la présentation clinique, un traitement antibiotique est initié. Un frottis à la recherche de COVID-19 revient négatif et l'isolement est levé en accord avec la filière spécialisée. Les antigènes urinaires reviennent négatifs pour légionnelle. Au vu de l'évolution favorable, l'antibiothérapie est stoppée. Sur le plan diabétologique, l'hémoglobine glyquée montre un mauvais contrôle glycémique sur les derniers mois. Lors de son séjour, la patiente présente un trouble de l'état de conscience avec une somnolence importante après l'administration de Lorazépam. Les diverses investigations sont dans la norme et la situation se résout spontanément. Dans ce contexte, et au vu de 2 épisodes d'hypoglycémies, la pompe à insuline est mise en pause quelques jours, puis reprise avant la sortie en accord avec les diabétologues. La patiente décrit des douleurs lombaires avec irradiation au niveau du membre inférieur droit durant le séjour. Le statut neurologique montre un léger déficit de force à M4+ au niveau des releveurs et fléchisseurs du pied droit, une IRM lombaire est effectuée, ne retrouvant pas de conflit radiculaire. Un traitement par AINS est introduit avec amélioration partielle des douleurs. Au vu de l'amélioration clinique, Mme. Y rentre à domicile le 07.04.2020 avec prescription de physiothérapie et suivi par la diabétologie. Mme. Y est une patiente de 63 ans transférée dans le service d'orthopédie de l'HFR Riaz le 01.04.2020 pour suite de prise en charge post-opératoire du diagnostic susmentionné. Pour rappel, les suites opératoires à l'HFR Fribourg ont été marquées par deux épisodes de fuite urinaire sans récidive dans le service d'orthopédie à Riaz. Lors du bilan effectué à Fribourg, il a été retrouvé un sédiment urinaire sale et l'urotube prélevé s'avère positif pour une infection urinaire à E. Coli et E. faecalis traitée depuis le 03.04.2020 par Nitrofurantoïne 2 x 100 mg/jour pendant 5 jours. Sur le plan des douleurs, la réponse est favorable au traitement antalgique prescrit. Mme. Y bénéficie d'une physiothérapie lui permettant de se mobiliser de façon autonome avec un tintebin et d'effectuer 9 marches d'escaliers. La réfection régulière du pansement montre une plaie calme, sans signe de complication locale. L'ablation des fils a lieu à 7 jours post-opératoires. Sur le plan biologique, la patiente présente, le 09.04.2020, une hypokaliémie à 2,7 mmol/L, asymptomatique, avec perturbation de l'ECG (ondes T plates diffuses et QTc allongé). Un avis internistique est demandé et une supplémentation par perfusion intraveineuse et per os est réalisée. Un contrôle le 10.04.2020 montre une kaliémie à 3,7 mmol/L. Au cours du séjour, le Dr. X, oncologue de la patiente, voit Mme. Y à l'étage et propose un transfert dans le service de médecine interne de l'HFR Fribourg pour suite de la prise en charge, transfert qui a lieu le 10.04.2020.Mme. Silva Dos Santos, patiente de 55 ans, d'origine brésilienne, résidant partiellement sur l'île de Teneriffe et partiellement en Suisse, connue notamment pour une greffe rénale, est hospitalisée pour une infection Covid-19 sévère avec ARDS. Pour rappel, la patiente consulte la Clinique Générale le 23.03.2020 en raison d'une toux sèche avec état fébrile depuis le 18.03.2020. Un frottis à la recherche du SARS-cov-2 est réalisé qui revient positif. Une antibiothérapie par Co-Amoxicilline est débutée, mais l'évolution clinique est défavorable avec apparition d'une dyspnée depuis le 27.03.2020. En raison d'une péjoration respiratoire rapide, elle est hospitalisée au service des soins intensifs. Sa prise en charge intensive nécessite une intubation du 30.03 au 06.04.2020. La situation se complique le 31.03.2020 par un sepsis sévère sur probable surinfection pulmonaire. Une antibiothérapie par Céfépime est mise en place associée à un traitement par Fluconazole en raison de la mise en évidence d'un Candida Albicans sans le liquide d'aspiration bronchique. La patiente bénéficie transitoirement dans ce contexte d'un soutien aminergique rapidement sevré. Sur le plan néphrologique, nous adaptons le traitement immunosuppresseur habituel de la patiente en accord avec l'équipe de Néphrologie. La dose de Prednisone habituelle est également adaptée pour un retour à son dosage habituel de 5 mg 1x/jour à la sortie. Le dosage du Tacrolimus étant infra-thérapeutique le 20.04.2020 date de sa sortie, un nouveau contrôle du taux est prévu en ambulatoire à la consultation néphrologique du HFR le 23.04.2020 après majoration du traitement de Prograf à 5 mg 2x/j. À noter également l'arrêt du traitement habituel de Lisinopril en raison de péjorations itératives de la fonction rénale suite aux tentatives de reprise de cette médication. Le profil tensionnel reste bien contrôlé sans ce traitement. Nous laissons le soin à son néphrologue traitant d'en évaluer la reprise ou l'arrêt définitif. Sur le plan angiologique, nous mettons en évidence des thromboses veineuses profondes des deux mollets suite à l'hospitalisation au service des soins intensifs et à l'infection Covid-19. Une anticoagulation thérapeutique est mise en place, d'abord par Clexane puis relayée par Sintrom pour une durée totale de 3 mois. Des contrôles INR sont organisés en ambulatoire. Sur le plan neurologique, la patiente présente un état confusionnel post-extubation. Un traitement neuroleptique transitoire permet d'améliorer la situation. Un bilan neuropsychologique est réalisé en fin d'hospitalisation, qui montre au premier plan des troubles exécutifs en évolution lentement favorable, ne contre-indiquant pas le retour à domicile. Mme. Silva Dos Santos peut rentrer à domicile le 20.04.2020. Elle séjourne actuellement parfois chez une amie, parfois chez son compagnon, qui habite dans la région. Mme. Sonney présente une douleur mixte qui, d'un côté, provient d'une coxarthrose débutante et de l'autre côté très certainement de la spondylarthrose multi-étagée. Je propose dans un premier temps d'encore bilanter la colonne lombaire par une IRM native le 8.5.2020. Je la reverrai après cette IRM pour discuter des résultats et du traitement. Mme. Spycher est une patiente de 87 ans qui nous est adressée par le service de chirurgie de l'HFR Fribourg pour la suite de sa prise en charge. Pour rappel, Mme. Spycher est hospitalisée du 03.03.2020 au 11.03.2020 pour une surveillance neurologique dans le cadre d'un hématome sous dural droit aigu. Sur le plan social, Mr. Spycher est marié, habite avec son épouse dans un appartement avec ascenseur au 2ème étage. À son admission en réadaptation gériatrique, le laboratoire met en évidence une hyponatrémie hypo-osmolaire euvolémique probablement sur SIADH. Nous stoppons l'Escitalopram et le remplaçons par Brintellix. En cours d'hospitalisation, Mr. Spycher présente une rétention urinaire aiguë, raison pour laquelle une sonde urinaire est mise en place le 12.03.2020. Une tentative d'ablation de la sonde se solde par un échec avec remise en place de la sonde le 20.03.2020. Durant son séjour, Mr. Spycher participe à des séances de physiothérapie de mobilisation. À sa sortie, son périmètre de marche à l'aide du tintébin est de 10 mètres. Sa mesure d'indépendance fonctionnelle totale est évaluée à 29/126 par rapport à 27/126 à son entrée (MIF physio : transferts 2/7, déplacement 1/7, escaliers 1/7). Le TUG ainsi que les escaliers ne sont pas réalisables. En ergothérapie, le patient profite d'une prise en charge pour l'adaptation aux activités de la vie quotidienne. Sur le plan diététique, le bilan nutritionnel met en évidence une malnutrition protéino-énergétique sévère en lien avec une perfusion insuffisante sur plusieurs jours et des besoins accrus démontrés par un NRS à 5/7 et une perte de poids de 5.4 kg/ 8.4% en moins de 1 mois. Mr. Spycher bénéficie d'une prise en charge nutritionnelle pour dysphagie sévère, est porteur d'une PEG depuis le 30.10.19 (sonde Freka PEG, CH: 15, longueur sonde à peau : 3.5 cm). Son poids à début mars était de 64.6 kg. Le patient est nourri exclusivement par nutrition artificielle. Autour du 10.03.2020, la sonde a fui quelques jours donc le produit n'a pas été administré correctement. Ce problème est réglé le 13.03.2020. Son poids au 20.03.2020 est de 58.2 kg, soit une perte de 6 kg (9% du poids) en 3 semaines. Une adaptation nutritionnelle est effectuée avec une augmentation de l'Isosource à 1500 mL en 12h la nuit par la PEG ainsi que de l'eau libre à 500 mL. Le 24.03.2020, Mr. Spycher quitte notre service afin de rejoindre le Home de la Providence. Mme. Steiger, 55 ans, est hospitalisée pour asthénie marquée sur infection à Covid-19. Une antibiothérapie par Ceftriaxone et Clarithromycine est introduite le 07.04 avec arrêt de la Clarithromycine le 08.04 en raison des antigènes urinaires négatifs pour les légionelles. La patiente ne nécessite pas d'oxygénothérapie durant le séjour. En raison d'une asthénie marquée, une évaluation neurologique est réalisée le 09.04.2020, ne montrant pas d'argument pour une atteinte neurologique centrale. Un bilan vitaminique révèle une ferritine basse que nous substituons. Son état général s'améliore progressivement avec amélioration de l'asthénie. Le bilan biologique d'entrée montre une bicytopénie d'origine probablement para-infectieuse et carentielle avec une vitamine B9 et de la ferritine à la limite inférieure de la norme. Une substitution per os est débutée pour une durée d'un mois. Le contrôle biologique de fin de séjour montre une normalisation de la formule sanguine. En raison de brûlures gastriques, un traitement de Pantozol est introduit. L'arrêt de ce traitement sera à rediscuter à distance de l'épisode infectieux. Mme. Steiger peut rentrer à domicile en bon état général le 16.04.2020. À noter que l'isolement infectieux a pu être levé durant l'hospitalisation, des mesures de protection particulières ne sont pas nécessaires pour Mme. ou ses proches. Mme. Steiner est une patiente de 74 ans qui se présente aux urgences pour une baisse de son état général depuis le 19.03.2020 associée à une toux depuis le 30.03.2020, une dyspnée NYHA stade III et un état subfébrile sans douleur rétro-sternale. À son arrivée aux urgences, le bilan met en évidence un syndrome inflammatoire avec une CRP à 83 mg/l ainsi qu'une légère leucocytose. La radiographie du thorax montre des épaississements des septas interlobulaires et bronchiques diffus des deux côtés ainsi que la présence d'épanchements pleuraux des deux côtés.Un traitement par Ceftriaxone est mis en place, avec relais per os par Co-Amoxicilline en raison d'une suspicion de broncho-aspiration, dans le contexte d'une maladie de Biermer, pour une durée totale de 10 jours. Un frottis pour le dépistage d'une infection à Sars-Cov-2 est également effectué et revient négatif. Nous effectuons un CT scan thoracique qui met en évidence des épaississements diffus des septa interlobulaires ainsi que des épanchements pleuraux bi-basaux, compatibles avec une décompensation cardiaque. Un dosage de la NT-pro-BNP montre une valeur élevée à 1791 ng/L. Nous introduisons un traitement diurétique à petite dose avec Torem 5 mg 1x/j. Une hypokaliémie sur prise de diurétique est substituée per os. L'évolution clinique est favorable avec une diminution des signes de surcharge et une amélioration du statut pulmonaire. Nous vous laissons le soin d'organiser un US cardiaque afin de caractériser l'origine de la décompensation cardiaque. Durant son séjour, Mme. Y participe à des séances de physiothérapie de mobilisation accompagnée de séances de physiothérapie respiratoire. La patiente est autonome et sécuritaire pour la marche sans besoin de moyen auxiliaire. Sa mesure d'indépendance fonctionnelle totale est évaluée à 100/126 par rapport à 84/126 à son entrée. Le 06.04.2020, Mme. Y regagne son domicile avec un suivi régulier à votre consultation. Mme. Y, connue pour une hypertension artérielle, est hospitalisée dans un contexte d'AVC ischémique aigu pariétal droit. Pour rappel, la patiente consulte le 22.04.2020 aux urgences à l'HFR Tafers pour des céphalées en majoration, des vertiges et des troubles visuels et sensitifs du membre supérieur gauche. Elle est transférée à l'HFR Fribourg où sont objectivées à l'entrée une hémianopsie homonyme latérale G et une ataxie du membre supérieur G. L'Angio-CT cérébrale ne montre pas de lésion ischémique mais une subocclusion de l'artère carotide interne droite à son départ. L'IRM cérébrale met en évidence une lésion ischémique aiguë pariétale droite dans le territoire jonctionnel entre l'ACM et l'ACP D parlant pour une composante hémodynamique, sans hémorragie. Le bilan neurosonologique retrouve une sténose serrée de la carotide interne à droite à son départ (>90%). Vu le caractère symptomatique, excellent état général de la patiente, malgré son âge, nous demandons un avis de nos collègues en chirurgie vasculaire pour lesquelles une TEA n'est pas envisagée au vu des risques d'embolisation distale trop importants. Après un deuxième avis neuroradiologique, il est convenu d'effectuer une angiographie cervico-cérébrale conventionnelle à l'Inselspital avec réévaluation de la TEA par la suite. L'échocardiographie transthoracique rapporte une hypokinésie septale et inférieure. L'anamnèse rapporte des douleurs angineuses typiques il y a un mois, mais actuellement la patiente est asymptomatique. Il est proposé une coronarographie élective à distance. Un Holter de 72h est posé durant l'hospitalisation, les résultats sont toujours en cours lors de la rédaction de cette lettre. Sur le plan médicamenteux, une double anti-agrégation est introduite par Plavix 75 mg/j et Aspirine 100 mg/j pendant 3 semaines puis devra être réévaluée en fonction de la suite de la prise en charge. Un traitement d'Atorvastatine 40 mg/j est également introduit. Nous vous proposons d'effectuer un bilan lipidique ainsi que des transaminases à 1 mois avec adaptation du traitement en fonction (cible LDL < 1.4 mmol/l). Mme. Y présente un état confusionnel aigu avec anxiété et idées de persécution, mis sur le compte d'une infection urinaire simple, qui s'ajoute à une anosognosie sur l'AVC. Un avis auprès de nos collègues psychiatres nous permet d'optimiser la médication, la patiente s'améliore rapidement sur le plan psychiatrique. Le Saroten est définitivement mis en suspens suite à la contre-indication avec le glaucome et l'absence d'indication (pas de symptomatologie dépressive). L'évolution clinique est favorable avec persistance d'une quadranopsie latérale inférieure gauche. Un transfert à l'Inselspital pour la suite de la prise en charge est effectué le 30.04.2020. Mme. Y, 88 ans, est admise aux soins intensifs pour une hyponatrémie sévère à 112 mmol/L. Il s'agit d'une patiente connue pour une hypertension et des lombo-sciatalgies sur un canal lombaire étroit, qui se présente aux urgences le 16.04.2020 pour un épisode d'absence objectivée par sa fille le jour même. À noter que la patiente présente des douleurs depuis 1-2 mois au niveau du membre inférieur gauche pour lesquelles elle a consulté son médecin traitant il y a environ 2 semaines avec introduction d'AINS et adaptation de son traitement antihypertenseur. Le bilan effectué aux urgences de Tavel met en évidence une hyponatrémie sévère à 112 mmol/L motivant son transfert aux soins intensifs de Fribourg. L'origine retenue de cette hyponatrémie est une sécrétion inappropriée d'ADH d'origine probablement médicamenteuse sur le dérivé thiazidique (indapamide) et possiblement sur l'AINS. Suite à la mise en suspens de ces deux traitements ainsi qu'une restriction hydrique, on observe une légère amélioration de la natrémie. Une perfusion de NaCl 0.9% a aussi été débutée dès le 17.04.2020. Les symptômes neurologiques (vertiges, absence) ont disparu. Concernant la sciatalgie gauche, l'antalgie est contrôlée par Dafalgan et Tramal en réserve. De plus, un traitement par Lyrica est introduit dès le 17.04.2020, à adapter en fonction de la correction de la natrémie (si celle-ci persiste, ce traitement ne pourra pas être poursuivi). En l'absence de nouvelle symptomatologie suite à la lente correction de la natrémie, la patiente est re-transférée à l'HFR Tavel le 17.04.2020 avec l'accord du médecin cadre de garde. La natrémie devra être contrôlée 3 à 4 fois par jour afin d'adapter le débit de la perfusion de NaCl 0.9%. Mme. Y est une patiente de 86 ans qui nous est adressée depuis le service de médecine interne de l'HFR Fribourg pour une réadaptation gériatrique. Pour rappel, Mme. Y est hospitalisée du 15.01.2020 au 07.02.2020 pour un OAP suite à une transfusion de sang puis OAP à répétition sur pics hypertensifs, une insuffisance rénale aiguë, une fibrillation auriculaire, un syndrome de Tako Tsubo et grippe Influenza A. Sur le plan social, Mme. Y est veuve, habite seule dans une maison, a une fille et bénéficie de soins à domicile 1x/semaine. Pendant son hospitalisation, nous adaptons le traitement antihypertenseur qui semble trop important. Au vu des décompensations cardiaques avec oedèmes des membres inférieurs volumineux, un traitement diurétique en intraveineux est mis en place et Mme. Y perd progressivement du poids, permettant un passage per os par Torasémide et Metolazone. Le laboratoire met en évidence une insuffisance rénale aiguë AKIN III d'origine pré-rénale sur probable syndrome cardio-rénal que nous traitons par diurétique. La valeur de la créatinine de sortie est de 289 umol/L. La patiente présente une décompensation diabétique, raison pour laquelle nous adaptons le traitement d'insuline. Nous mettons également en évidence une hyponatrémie hyperosmolaire probablement sur hyperglycémie. Nous adaptons le traitement insulinique. L'anémie, déjà investiguée à l'HFR Fribourg, revient dans la norme mais nécessite tout de même une transfusion d'un concentré érythrocytaire le 28.02.2020. En cours d'hospitalisation, la patiente présente plusieurs épisodes de diarrhées. Les cultures ne montrent pas de Clostridium, nous concluons donc à une entérite virale. Durant son séjour, Mme. Y participe à des séances de physiothérapie de mobilisation. À sa sortie, son périmètre de marche à l'aide d'un rollator est de 140 mètres. La patiente peut gravir 18 marches d'escalier avec l'aide d'une rampe. Sa mesure d'indépendance fonctionnelle totale est évaluée à 95/126 par rapport à 71/126 à son entrée (MIF physio : transferts 6/7, déplacement 6/7, escaliers 5/7). Le TUG se réalise en 28.5 secondes avec l'aide du rollator.En ergothérapie, la patiente profite d'une prise en charge pour l'adaptation aux activités de la vie quotidienne, avec notamment l'apprentissage des déplacements avec rollator ainsi que le passage de seuils de 10 cm de haut. Sur le plan diététique, le bilan nutritionnel met en évidence une malnutrition protéino-énergétique légère avec des ingestas habituels diminués de 25-50%. Nous mettons en place une prise en charge nutritionnelle avec un enrichissement des repas et la mise en place d'un SNO par jour afin d'améliorer sa couverture nutritionnelle. Lors du retour à domicile, nous préconisons une alimentation enrichie en énergie et protéines. Mme. Y bénéficie également d'un enseignement thérapeutique : sources protéines, sources énergie, collations enrichies. Sur le plan cognitif, les tests de dépistage effectués le 07.02.2020 montrent un MMS à 26/28 (n'arrive plus à écrire à cause d'une polyneuropathie des MS). L'échelle gériatrique de dépression s'élève à 4/15. Le 30.03.2020, Mme. Y quitte notre service avec la mise en place de soins à domicile comme suit : 1x/jour pour les signes vitaux, 2x/jour pour la glycémie, 1x/semaine pour le semainier, 2x/jour pour l'insuline, 2x/semaine pour la douche, 1x/jour le matin pour les bas de contention ; ainsi que des séances de physiothérapie en ambulatoire et un suivi régulier à votre consultation. Mme. Y, patiente de 49 ans, connue pour une bronchite chronique probable et un tabagisme actif, est adressée par son médecin traitant pour une anémie hémolytique nouvelle dans le cadre d'une baisse de l'état général avec fatigue généralisée en péjoration depuis novembre 2019. La patiente rapporte des quintes de toux sèche depuis fin 2019, pour lesquelles son médecin traitant a prescrit des aérosols, sans effet. Elle décrit une dyspnée depuis le début 2020, en péjoration depuis deux semaines (NYHA II à III) et des vertiges ainsi que des douleurs nucales pulsatiles depuis environ 2 semaines. Concernant les symptômes B, la patiente décrit une perte de poids légère avec perte d'appétit et fatigue généralisée. Elle évoque des myalgies depuis quelques semaines sans notion d'état fébrile. Le laboratoire d'entrée retrouve une anémie régénérative macrocytaire avec signes d'hémolyse (bilirubine augmentée, haptoglobine diminuée). Un test de Coombs réalisé en externe revient positif. Un bilan étiologique large est réalisé. Les sérologies virales HIV, HBV et HCV reviennent négatives. Le bilan vitaminique retrouve une B12 dans la norme, une carence légère en acide folique que nous substituons et une ferritine dans la norme (CRP<5). Les sérologies EBV montrent une cicatrisation sérologique, et la sérologie CMV IgM positive est très probablement une conséquence de l'activation auto-immune et donc aspécifique. Une primo-infection à CMV n'est toutefois pas exclue, mais est sans conséquence thérapeutique. Par intérêt, un test d'avidité des IgG CMV est réalisé, encore en cours. Une recherche de Mycoplasma pneumonia est aussi négative. Une électrophorèse des protéines montre des chaînes libres augmentées avec immunofixation négative et la béta-2-microglobuline est légèrement augmentée à 4.4 mg/l. Les FAN sont en cours lors de la sortie. Après avis hématologique, la patiente reçoit une dose de Solu-medrol aux urgences ainsi qu'un concentré érythrocytaire réchauffé. Un traitement de Prednisone 75 mg est introduit par la suite avec prophylaxie de Calcimagon-D3 et IPP. Durant le séjour, le suivi de laboratoire avec paramètres d'hémolyse montre une amélioration progressive et la patiente profite d'un deuxième culot érythrocytaire. Les résultats évoquent une anémie hémolytique auto-immune mixte à anticorps chauds et froids, avec bonne réponse initiale aux corticoïdes. Un CT cervico-thoraco-abdominal retrouve une hépato-splénomégalie sans adénopathie. L'examen montre cependant de multiples micronodules pulmonaires avec deux nodules du lobe inférieur gauche, pour lesquels nous proposons un contrôle à distance (12 mois, selon Fleischner). Une collection autour des racines des 27ème et 28ème dents est retrouvée sans corrélation clinique. Nous proposons un bilan dentaire à la patiente. Au vu de l'amélioration clinique, Mme. Y rentre à domicile le 07.04.2020 avec Prednisone 75 mg 1x/j jusqu'au prochain contrôle chez le Dr. X le 15.04.2020. L'hémoglobine est mesurée à 86 g/l le jour de la sortie. Mme. Y, patiente de 45 ans, se présente le 27.03.2020 aux urgences en raison de douleurs abdominales épigastriques apparues le jour même. Le bilan effectué aux urgences met en évidence une pancréatite aiguë d'origine suspectée médicamenteuse. La patiente est hospitalisée dans notre service pour une antalgie et une hydratation. Au vu du syndrome inflammatoire très important avec des nécroses vues sur le scanner en intra-abdominale, la patiente est mise sous traitement antibiotique par Imipenem-Cilastatine. L'évolution est par la suite lentement favorable, permettant une réalimentation progressive dès le 01.04.2020, qui est bien tolérée par la patiente. Mme. Y peut retourner à domicile le 03.04.2020. Mme. Y, 74 ans, a été admise aux soins intensifs pour un ARDS sévère sur pneumonie à COVID-19. La patiente présente une asthénie avec diagnostic ambulatoire d'infection urinaire le 28.03.2020 traitée par nitrofurantoïne. Elle consulte les urgences en raison de l'aggravation de son état général. Des infiltrats pulmonaires font suspecter une pneumonie COVID-19, qui est confirmée par PCR. La patiente est alors hospitalisée en médecine interne le 31.03.2020. L'aggravation de l'insuffisance respiratoire hypoxémique aiguë nécessite son transfert aux soins intensifs le 02.04.2020. La patiente est intubée et ventilée de manière protectrice dès le 03.04.2020. L'état respiratoire s'améliore transitoirement avant la survenue d'une première pneumonie liée à la ventilation mécanique le 07.04.2020 nécessitant une ventilation en décubitus ventral. L'infection urinaire est initialement traitée par ceftriaxone. Toutefois, devant la persistance de l'état fébrile et la nécessité d'un soutien vasopresseur, l'antibiothérapie est modifiée pour du pipéracilline-tazobactam. Après une fenêtre thérapeutique de 24h, la patiente est à nouveau fébrile et développe un état de choc avec suspicion initiale d'une pneumonie associée au ventilateur, motivant l'introduction d'une antibiothérapie large spectre par imipenem dans l'attente de réception des cultures. Du Candida albicans est retrouvé dans les urines et dans les expectorations avec finalement une candidémie le 11.04, traitée par caspofungine puis par fluconazole pendant 14 jours après les premières hémocultures négatives. Depuis l'intubation, toutes les tentatives de réveil se sont soldées par un échec sans contact neurologique et avec une désynchronisation ventilatoire. Malgré de multiples adaptations de la sédation et de l'antalgie, l'état neurologique ne s'améliore pas. Dans le contexte de la candidémie, une atteinte du système nerveux central est exclue par CT-scan cérébral le 11.04.2020. L'évolution neurologique est également marquée par la survenue d'une faiblesse de la maladie critique sévère avec une tétraparésie. Le 18.04, un nouveau choc septique sur pneumonie nécessite une nouvelle majoration du soutien aminergique. Cet épisode s'accompagne d'une nouvelle dégradation respiratoire. Face à cette nouvelle complication infectieuse, tenant également compte du pronostic fonctionnel réservé vu la sévérité de l'atteinte neuromusculaire chez une patiente aux capacités fonctionnelles déjà limitées à domicile, il est décidé après en avoir discuté avec la famille de passer à des soins de confort. Cette décision est confortée par le souhait de la patiente transmis par son fils de ne pas voir sa qualité de vie diminuée. Mme. Y décède le 21.04.2020. Mme. Y, patiente de 57 ans connue pour un VIH depuis 1994 et une sarcoïdose sous Prednisone au long cours, est hospitalisée pour une suspicion de pneumonie virale Covid-19. Ses premiers symptômes sont apparus le jeudi 19.03.2020 avec céphalées, toux sèche et dyspnée. Ces symptômes se péjorent progressivement avec apparition d'états fébriles dès le 25.03.2020. Il n'y a pas de notion de contage à l'anamnèse, ni de voyage récent. Son époux présente des symptômes identiques. Nous diagnostiquons une pneumonie au Covid-19. Une antibiothérapie est mise en place afin de prévenir une surinfection bactérienne. La patiente bénéficie également de physiothérapie respiratoire et l'évolution clinique est favorable. Mme. Y peut rentrer à domicile sans aide le 06.04.2020. Mme. Y est une patiente de 85 ans qui nous est adressée depuis l'HFR Fribourg pour la suite de sa prise en charge d'une pneumonie au Covid-19. Pour rappel, Mme. Y a présenté depuis le 23.03.2020 un état fébrile, des nausées, des vomissements, des diarrhées ainsi qu'une forte asthénie et inappétence, ne présente pas de dyspnée, de toux ou de céphalées. Une antibiothérapie par Ceftriaxone est mise en place du 30.03.2020 au 03.04.2020 ainsi que de la Clarithromycine le 30.03.2020 arrêtée le 01.04.2020 en raison des antigènes urinaires qui reviennent négatifs. Sur le plan social, Mme. Y vit avec son époux dans un appartement au 2ème étage avec ascenseur, l'appartement est adapté à ses besoins. La patiente a 3 enfants, 4 petits-enfants et 1 arrière petite-fille. Mme. Y décrit également une chute à domicile sur glissement le 30.03.2020, sans traumatisme crânien ni perte de connaissance. Une radiographie lombaire et du bassin est pratiquée, ne montrant pas de fracture. Par conséquent, nous adaptons un traitement antalgique. Le laboratoire met en évidence une insuffisance rénale aiguë AKIN I pour laquelle nous mettons en place une hydratation en intraveineux. Par ailleurs, le bilan vitaminique montre une carence en acide folique et en vitamine D que nous substituons. À son admission en gériatrie aiguë, Mme. Y bénéficie d'une réadaptation gériatrique aiguë du 03.04.2020 au 09.04.2020. Mme. Y participe à des séances de physiothérapie de mobilisation. À sa sortie, la patiente peut marcher à volonté de façon sécuritaire avec l'aide d'une canne anglaise, peut gravir 18 marches d'escalier avec l'aide de la rampe et d'une canne. Sa mesure d'indépendance fonctionnelle totale est évaluée à 91/126 par rapport à 83/126 à son entrée (MIF physio : transferts 6/7, déplacement 6/7, escaliers 5/7). Le TUG se réalise en 18.6 secondes avec l'aide d'une canne. En ergothérapie, la patiente profite d'une prise en charge pour l'adaptation aux activités de la vie quotidienne. Le bilan modulaire en ergothérapie met en évidence un fléchissement de la mémorisation à court terme. Elle est orientée dans le temps et l'espace. Échec au test d'attention en partie à cause de la langue. Échec au test de compréhension malgré répétition. Mme. Y pense qu'elle et son mari ne pourront pas rentrer à domicile et se prépare à aller au Home. La patiente ne se voit pas être à la maison et son mari au home puis signale qu'il lui est déjà difficile de se gérer elle-même, son mari en plus ce n'est pas possible. Sur le plan diététique, le bilan nutritionnel met en évidence une malnutrition protéino-énergétique légère en lien avec une inappétence démontrée par un NRS à 3, des apports à 50-75% cette dernière semaine et une perte de poids non significative (2% du poids en 15 jours). Nous mettons en place un enrichissement des repas avec la mise en place de collations afin d'améliorer sa couverture nutritionnelle. Sur le plan cognitif, les tests de dépistages effectués le 04.04.2020 mettent en évidence des troubles cognitifs avec un MMSE à 21/30, un test de l'horloge à 2/7. L'échelle gériatrique de dépression s'élève à 2/15. Le 15.04.2020, Mme. Y reste hospitalisée au sein de l'HFR bien que sa prise en charge spécifique par notre service soit maintenant terminée. Il en résulte un séjour de reclassement et vous recevrez à sa fin un simple courrier complémentaire vous informant que la patiente a quitté le service. Le courrier contiendra uniquement les éventuelles notes de suite et une copie de l'ordonnance des médicaments à la sortie. Finalement, le 27.04.2020, Mme. Y est admise au Home de Sorens. Mme. Y, 61 ans, est hospitalisée au service de médecine interne pour une pneumonie Covid-19. La patiente présente depuis le 18.03.2020 une symptomatologie avec état fébrile, toux et dyspnée. Un frottis est effectué le 20.03.2020 car la patiente travaille dans un EMS et a été mise depuis en auto-isolement à domicile avec péjoration depuis 2 jours de sa dyspnée et de sa toux. Le bilan au service des urgences met en évidence une pneumonie bilatérale hypoxémiante. Une antibiothérapie par Ceftriaxone et Clarithromycine est débutée ainsi qu'une oxygénothérapie. La Clarithromycine est arrêtée en raison d'antigènes urinaires négatifs à Légionelles. L'évolution est favorable permettant un sevrage de l'oxygène. Un retour à domicile est organisé. Nous remettons à la patiente les mesures d'isolement à suivre selon les indications proposées par l'OFSP, à savoir un auto-isolement de 10 jours après le début des symptômes, avec au moins 48 heures sans symptôme. Mme. Y, connue pour une fibrillation auriculaire intermittente traitée par cardioversion médicamenteuse en 01/2020 et fermeture percutanée en 10/2019, est hospitalisée dans un contexte d'accident vasculaire transitoire sylvien droit. Pour rappel, la patiente présente une parésie facial gauche objectivée par ses enfants durant un appel vidéo le soir du 03.04.2020 à 17h. Au service des urgences, le statut neurologique rapporte une ptose palpébrale et labiale gauche mineur en régression. L'angio-CT cérébral ne montre pas de signe d'AVC aigu ni d'atteinte athéromateuse des vaisseaux précérébraux et intracrâniens, avec néanmoins une hypoplasie des artères cérébrales postérieures avec une origine foetale bilatérale. L'IRM cérébrale ne peut être effectuée, la patiente étant claustrophobe et refusant une hypnose ou sédation par benzodiazépine. Vu l'absence de conséquence thérapeutique, nous renonçons à demander une IRM ouverte en ambulatoire. Sur le plan étiologique, nous retenons une probable origine cardio-embolique. L'échocardiographie transthoracique rapporte la persistance d'une communication interauriculaire ainsi que atrioventriculaire droite-gauche depuis la fermeture de l'oreillette gauche le 30.10.2020. Afin d'évaluer le positionnement du clip mitral, la fermeture complète de l'oreillette ainsi que l'éventuelle présence de thrombus, une échocardiographie transoesophagienne est nécessaire. La patiente souhaite effectuer la suite des investigations à l'Inselspital. Dans ce contexte, une anticoagulation par Xarelto 20 mg/j est introduite dans l'attente d'une ETO. Nos collègues cardiologues à Berne ayant été informés, Mme. Y sera convoquée dans le meilleur délai. Un traitement d'Atorvastatine 40 mg/j est également introduit. Nous vous proposons d'effectuer un bilan lipidique ainsi que des transaminases à 1 mois avec adaptation du traitement en fonction (cible LDL < 1.4 mmol/l).La conduite de véhicule automobile est contre-indiquée pendant 2 semaines. Une consultation neurovasculaire de contrôle est prévue à 3 mois. Le status neurologique est normal à la sortie de la patiente. Mme. Y peut regagner son domicile le 06.04.2020. Mme. Y, 36 ans, est admise aux soins intensifs pour une hémorragie du post-partum. La patiente, G3P2, présente, suite à un accouchement par voie basse, une délivrance placentaire incomplète avec hémorragie du post-partum nécessitant une révision utérine au bloc. La révision utérine se fait sous anesthésie générale. Les pertes sanguines sont évaluées à 2000 ml. À l'arrivée aux soins intensifs, la patiente est tachycarde avec une tension artérielle stable. Le Nalador est poursuivi en IVC jusqu'au 18.04.2020 tout comme le ballon de Bakri. Cliniquement, les pertes sanguines s'estompent et le suivi de l'hémoglobine montre une stabilité. L'antalgie est adaptée par Paracétamol, Novalgine et Oxycontin avec une bonne réponse. Au vu de la bonne évolution clinique, la patiente est transférée dans le service de gynécologie le 18.04.2020. Mme. Y est hospitalisée le 16.03.2020 pour une baisse d'état général dans un contexte oncologique. Elle est connue pour un adénocarcinome mammaire avec infiltration ganglionnaire traité par mastectomie et chimiothérapie en Côte d'Ivoire. L'évolution est défavorable et un bilan radiologique de décembre montre la progression de la maladie avec une suspicion de lésion métastatique cérébrale. L'état général se détériore, ce qui motive un regroupement familial en Suisse, lieu de vie de ses deux filles. Des troubles électrolytiques sévères sont substitués. La patiente bénéficie de transfusion sanguine dans le contexte d'une anémie sévère. Malgré ces interventions, son état se dégrade. Dans ce contexte, un avis oncologique du Dr. X retient l'indication à une prise en charge palliative centrée sur le confort de la patiente. Une antalgie par pompe de Morphine à 1 mg/h avec réserve permet une bonne évolution des douleurs thoraciques droites. Elle est transférée en soins palliatifs à L'HFR Billens le 03.04.2020. Mme. Y, 65 ans, est hospitalisée aux soins intensifs pour un syndrome de détresse respiratoire aigu modéré sur pneumonie sur COVID-19. Cette patiente présente depuis 14 jours un état grippal avec péjoration respiratoire, dans un contexte de COVID-19 confirmé par PCR le 27.03. À son arrivée aux urgences le 30.03, une insuffisance respiratoire hypoxémique aiguë motive un transfert d'emblée aux soins intensifs. L'ARDS modéré nécessite une intubation oro-trachéale et ventilation invasive mécanique, avec deux séances de décubitus ventral et une curarisation transitoire. Un traitement empirique par Hydroxychloroquine et Atazanavir ainsi qu'une antibiothérapie empirique par Ceftriaxone sont administrés. L'antibiothérapie est relayée par Piperacilline/tazobactam du 02.04. au 08.04.2020 en raison d'un état fébrile persistant et de paramètres inflammatoires en augmentation pour couvrir une possible pneumonie par broncho-aspiration. L'extubation est possible le 12.04 avec un relais par des séances de ventilation non invasive intermittente du 12.04 au 17.04. La suite de la prise en charge aux soins intensifs est marquée par un déconditionnement avec désaturation fréquente à l'effort pour lequel la patiente bénéficie de physiothérapie respiratoire et mobilisatrice. Dans le cadre du Covid-19, la patiente a présenté une hyperfibrinogénémie pour laquelle elle a été mise sous anticoagulation thérapeutique par Clexane jusqu'au 18.04. Un consilium angiologique réalisé le 07.04 avait permis d'exclure une TVP. Sur le plan nutritionnel, la patiente présente une dysphagie légère avec non couverture de ses besoins per os en raison d'une inappétence lors de l'alimentation entérale. Une fenêtre avec l'alimentation entérale est faite dès le 17.04 avec pour but de retrouver l'appétit et l'arrêt de l'alimentation entérale. Durant son séjour, la patiente a présenté un diabète de type 2 inaugural avec des glycémies post-prandiales à >11 mmol/l et une HbA1c augmentée à 7.1 %. Un traitement d'insuline a été introduit pour contrôler la glycémie de la patiente. Nous recommandons un suivi des glycémies par la suite ainsi que l'adaptation du traitement. La patiente est connue pour une hypertension artérielle traitée. L'évolution de son profil tensionnel durant le séjour a motivé une mise en pause de ce traitement. Nous recommandons un contrôle régulier des tensions artérielles et une réévaluation du traitement antihypertenseur à distance. Une brûlure du deuxième degré sur le torse, provoquée par de l'eau chaude pour fumigations survenue à domicile, est traitée par des soins locaux avec bonne évolution. Un frottis Covid a été effectué à la sortie de la patiente des soins intensifs. La patiente est transférée dans le service de médecine interne le 19.04 pour la suite de la prise en charge. Mme. Y, 72 ans, a été admise aux soins intensifs pour un ARDS secondaire à une pneumonie COVID-19 et dans le contexte d'embolies pulmonaires bilatérales. Depuis le 25.03.2020, la patiente présente un rhume suivi d'une asthénie importante et d'une inappétence. Depuis le 01.04.2020, elle présente une dyspnée en péjoration motivant l'appel des ambulanciers qui l'amènent aux urgences de l'HFR Meyriez. Le bilan radiologique met en évidence des embolies pulmonaires centrales et para-centrales bilatérales et des foyers d'allure infectieuse compatibles avec une pneumonie COVID-19, qui est confirmée par PCR. La patiente a été d'emblée admise aux soins intensifs. L'hypoxémie aiguë est restée réfractaire malgré l'oxygénothérapie et la ventilation non invasive, ce qui a nécessité une intubation et ventilation mécanique dès le 05.04. Un traitement empirique d'hydroxychloroquine et Atazanavir a été administré, ainsi qu'une antibiothérapie empirique de Ceftriaxone et Clarithromycine. L'évolution respiratoire est initialement défavorable nécessitant une séance de décubitus ventral le 06.04. Par la suite, la situation respiratoire s'améliore lentement. Nous pouvons donc extuber la patiente le 13.04 et nous faisons le relais avec de la ventilation non invasive jusqu'au 17.04. L'embolie pulmonaire bilatérale sans répercussion sur les cavités droites a motivé l'instauration d'une anticoagulation thérapeutique. Le collègue angiologue ne retient pas d'indication à une lyse in situ. Dans les jours qui suivent son extubation, nous mettons en évidence une augmentation progressive des thrombocytes. Nous recommandons un avis hématologique durant son séjour afin de préciser la durée totale d'anticoagulation dans le cadre de cette pathologie, ainsi que d'évaluer si l'instauration d'un traitement antiagrégant. Mme. Y a présenté une polyneuropathie suite à son intubation et sédation de longue durée. Elle a bénéficié durant son séjour de séances de physiothérapie. Sur des troubles de la déglutition, nous recommandons un régime mixe lissé dans un premier temps suite au retrait de la sonde nasogastrique. Mme. Y est transférée le 18.04 en service de médecine pour la suite de la prise en charge. Mme. Y, 72 ans, nous est transférée des soins intensifs le 20.01.2020 pour une ARDS secondaire à une pneumonie dans le contexte d'une COVID-19 et dans le contexte d'embolies pulmonaires bilatérales. Pour rappel, Mme. Y présente depuis le 25.03.2020 un rhume suivi d'une asthénie importante et d'une inappétence. Depuis le 01.04.2020, elle présente une dyspnée en péjoration motivant l'appel des ambulanciers qui l'amènent aux urgences de l'HFR Meyriez. Le bilan radiologique met en évidence des embolies pulmonaires centrales et para-centrales bilatérales et des foyers d'allure infectieuse compatibles avec une pneumonie COVID-19, qui est confirmée par PCR. La patiente a été d'emblée admise aux soins intensifs.L'hypoxémie aiguë est restée réfractaire malgré l'oxygénothérapie et la ventilation non-invasive, ce qui a nécessité une intubation et une ventilation mécanique dès le 05.04.2020. Un traitement empirique d'hydroxychloroquine et d'Atazanavir a été administré, ainsi qu'une antibiothérapie empirique de Ceftriaxone et de Clarithromycine. L'évolution respiratoire est initialement défavorable, nécessitant une séance de décubitus ventral le 06.04.2020. Par la suite, la situation respiratoire s'améliore lentement. Nous pouvons donc extuber Mme. Y le 13.04.2020 et nous faisons le relais avec de la ventilation non-invasive jusqu'au 17.04.2020. L'embolie pulmonaire bilatérale sans répercussion sur les cavités droites a été anticoagulée thérapeutiquement. Le collègue angiologue ne retient pas d'indication à une lyse in situ. Dans le cadre de l'hospitalisation aux soins intensifs et de l'état d'hypercoagulation sur une sédation de longue durée, la patiente développe une TVP. Dans les jours qui suivent son extubation, nous mettons en évidence une augmentation progressive des thrombocytes. Nous vous laissons le soin de switcher l'anticoagulation avec énoxaparine par un OAK durant le séjour de neuroréhabilitation. Au sujet de la néphropathie secondaire au Covid-19, nous recommandons un contrôle des urines à distance. Mme. Y a présenté une polyneuropathie suite à son intubation et à une sédation de longue durée. Elle a bénéficié durant son séjour de séances de physiothérapie. Sur des troubles de la déglutition, nous recommandons un régime mixe lissé dans un premier temps suite au retrait de la sonde nasogastrique. À la sortie, Mme. Y est capable de se nourrir avec un régime haché-fin et de l'eau libre. Mme. Y est transférée le 23.04.2020 en service de neuroréhabilitation de l'hôpital de Meyriez dans le but de récupérer son autonomie et d'améliorer son endurance avant de rentrer à domicile. Mme. Y est une patiente de 92 ans qui nous est adressée par l'HFR de Tavel pour une réhabilitation gériatrique suite à une chute avec réception sur les fesses sans traumatisme crânien ou perte de connaissance le 03.03.2020. Pour rappel, une fracture des branches supérieure et inférieure de l'os pubien est mise en évidence. Les contrôles radiologiques à 1 et 2 semaines ne montrent pas de déplacement secondaire. Sur le plan social, Mme. Y est mariée et vit dans un appartement protégé à Bulle. Son mari est résident au Home de Vuadens. À son admission en réhabilitation gériatrique, sur le plan biologique, le laboratoire met en évidence une anémie normochrome normocytaire à 102 g/L dans le contexte inflammatoire. Nous vous laissons le soin de faire un suivi clinico-biologique en ambulatoire. Tout au long de son séjour, Mme. Y présente un profil tensionnel labile avec des tensions systoliques qui s'élèvent jusqu'à 170 mmHg. Vu l'âge de la patiente et le risque de chute, nous décidons de poursuivre avec la dose habituelle du traitement antihypertenseur. Nous vous laissons le soin de contrôler ces valeurs et d'adapter le traitement si nécessaire. Le 24.03.2020, Mme. Y entre en contact avec un patient Covid-19 avéré. Nous réalisons un frottis qui revient négatif. Nous surveillons son évolution clinique, qui tout au long de son hospitalisation, reste asymptomatique au niveau infectieux. Un deuxième frottis est effectué après 72 heures afin d'écarter un faux-négatif, qui exclut définitivement ce diagnostic. Durant son séjour, Mme. Y participe à des séances de physiothérapie de mobilisation. Son périmètre de marche est de 120 mètres avec l'aide du rollator. Sa mesure d'indépendance fonctionnelle totale est évaluée à 93/126 par rapport à 85/126 (MIF physio : transferts 5/7, déplacement 5/7, escaliers 1/7). Le TUG n'est pas testé. En ergothérapie, la patiente profite d'une prise en charge pour l'adaptation aux activités de la vie quotidienne. Mme. Y travaille sur la préparation d'un repas simple avec un transfert à l'évier. Le 30.03.2020, au vu d'une évolution favorable et du contexte actuel de Covid-19, Mme. Y est admise au Home de Vuadens (son mari séjourne déjà là-bas) avec des séances de physiothérapie en ambulatoire ainsi qu'un suivi régulier à votre consultation. Mme. Y est une patiente de 72 ans, qui est hospitalisée pour des douleurs abdominales au flanc gauche et thoraciques gauches, associées à des efforts de vomissements. Le bilan réalisé aux urgences par CT scanner thoraco-abdominal permet de mettre en évidence un hématome subaigu spontané surrénalien gauche d'origine indéterminée avec également un anévrisme de l'aorte abdominale de 3.8 cm infra-rénal. Pour l'hématome subaigu spontané surrénalien gauche d'origine indéterminée, nous réalisons un bilan en accord avec les endocrinologues. Les résultats seront discutés et communiqués à la patiente le 27.04.2020. Un scanner de contrôle sera organisé en ambulatoire dans 4 semaines. Sur le plan oncologique, la patiente sera convoquée pour la suite de la prise en charge. La surveillance hémodynamique de la patiente est sans particularités. Le séjour est marqué par une évolution favorable sur le plan clinique et biologique permettant un retour à domicile le 25.04.2020. Elle sera revue en consultation de chirurgie vasculaire fin mai pour discuter de la suite de prise en charge de son anévrisme de l'aorte abdominale avec le résultat d'un nouvel angio-CT et les conclusions des autres investigations. Mme. Y, 72 ans, est hospitalisée aux soins intensifs pour un hématome subaigu spontané surrénalien gauche d'origine indéterminée. La patiente avait présenté le 21.04.2020 des douleurs au niveau du flanc gauche et au niveau thoraciques gauches, associées à des vomissements. Le CT scanner thoraco-abdominal met en évidence un hématome subaigu spontané surrénalien gauche d'origine indéterminée, un anévrisme de l'aorte abdominale de 3.8 cm infra-rénal et de multiples lésions pulmonaires bilatérales suspectes de néoplasie. Un traitement de Labétalol intraveineux est introduit transitoirement pour le contrôle tensionnel. Un relais par une bithérapie (Nebilet, Amlodipine) est effectué. Concernant l'origine de l'hématome surrénalien subaigu, elle reste indéterminée (DD néoplasique, hémopathie). Un dosage du cortisol basal, de l'ACTH et des Métanéphrines plasmatiques est effectué. Nous vous laissons le soin de récupérer les résultats et rediscuter avec les endocrinologues. Une imagerie de contrôle est à prévoir dans 4 à 6 semaines. Concernant l'anévrisme de l'aorte abdominale infrarénale ulcéré de 3.8 cm, les chirurgiens vasculaires retiennent l'indication à une pose d'endoprothèse dans 2 semaines. Un contrôle tensionnel strict est indiqué d'ici là. Concernant les lésions pulmonaires bilatérales suspectes de néoplasie, la suite de prise en charge est à discuter avec les oncologues. Une insuffisance respiratoire hypoxémique, probablement mixte dans le contexte de la probable BPCO, possible SAOS et en lien avec les possibles métastases pulmonaires, est traitée par ventilation non invasive intermittente. La physiothérapie respiratoire est à poursuivre à l'étage. Un déséquilibre de son diabète de type 2, habituellement sous Diamicron, est traité par insuline en schéma correctif. Nous vous laissons le soin de l'adapter en fonction du profil glycémique.L'attitude générale est discutée avec la patiente. Elle ne souhaite pas de réanimation cardiaque ni d'intubation en cas d'aggravation. La patiente est transférée en chirurgie le 23.04.2020. Mme. Y, 72 ans, est hospitalisée aux soins intensifs pour un hématome subaigu spontané surrénalien gauche d'origine indéterminée. La patiente avait présenté le 21.04.2020 des douleurs au niveau du flanc gauche et au niveau thoraciques gauches, associées à des vomissements. Le CT scanner thoraco-abdominal met en évidence un hématome subaigu spontané surrénalien gauche d'origine indéterminée, un anévrisme de l'aorte abdominal de 3.8 cm infra-rénal et de multiples lésions pulmonaires bilatérales suspectes de néoplasie. Un traitement de labétalol intraveineux est introduit transitoirement pour le contrôle tensionnel. Un relais par une bithérapie (Nebilet, Amlodipine) est effectué. Concernant l'origine de l'hématome surrénalien subaigu, elle reste indéterminée (DD néoplasique, hémopathie). Un dosage du cortisol basal, de l'ACTH et des métanéphrines plasmatiques est effectué. On vous laisse le soin de récupérer les résultats et de rediscuter avec les endocrinologues. Une imagerie de contrôle est à prévoir dans 4 à 6 semaines. Concernant l'anévrisme de l'aorte abdominale infrarénal ulcéré de 3.8 cm, les chirurgiens vasculaires retiennent l'indication à une pose d'endoprothèse d'ici 2 semaines. Un contrôle tensionnel strict est indiqué d'ici là. Concernant les lésions pulmonaires bilatérales suspectes de néoplasie, la suite de prise en charge est à discuter avec les oncologues. Une insuffisance respiratoire hypoxémique, probablement mixte dans le contexte de la probable BPCO, possible SAOS et en lien avec les possibles métastases pulmonaires, est traitée par ventilation non invasive intermittente. La physiothérapie respiratoire est à poursuivre à l'étage. Un déséquilibre de son diabète de type 2, habituellement sous Diamicron, est traité par insuline en schéma correctif. Nous vous laissons le soin de l'adapter en fonction du profil glycémique. L'attitude générale est discutée avec la patiente. Elle ne souhaite pas de réanimation cardiaque ni d'intubation en cas d'aggravation. La patiente est transférée en chirurgie le 23.04.2020. Mme. Y est une patiente de 82 ans qui nous est adressée par l'HFR Fribourg pour une douleur abdominale subite associée à une dyspnée sans notion de méléna. A son admission en gériatrie aiguë, l'anamnèse est impossible au vu d'une patiente ne parlant pas français. Nous remarquons une diminution de son état général, une légère dyspnée avec des paramètres vitaux stables. La nuit de son arrivée en gériatrie aiguë, Mme. Y présente un épisode d'extériorisation avec une hémorragie basse durant la nuit, l'hémoglobine de contrôle est stable à 93 g/l. Nous discutons le cas avec le gastro-entérologue de garde de l'HFR Fribourg, Dr. X, qui propose de réaliser une colonoscopie initialement prévue pour le 31.03.2020. Finalement, au vu du contexte actuel de Covid-19, d'une patiente stable cliniquement mais qui a été en contact dans la même chambre avec une patiente suspecte de Covid-19, d'une hémoglobine stable, le rendez-vous est annulé, en accord avec l'anesthésiste de garde de l'HFR Fribourg. Nous vous laissons le soin de réaliser cet examen en ambulatoire. Durant son séjour, le contrôle de l'hémoglobine reste stable. Sur le plan cardiaque, nous n'effectuons pas de modification du traitement. Le profil tensionnel étant bas, nous ne reprenons pas le traitement anti-hypertenseur. Nous vous laissons le soin de suivre le profil tensionnel et de reprendre le traitement antihypertenseur en ambulatoire. Concernant son diabète, le traitement habituel est mis en suspens par nos collègues de l'HFR Fribourg. Durant son séjour, la patiente présente un profil glycémique en dessous de 10 mmol/l. Nous vous laissons le soin de suivre le profil glycémique en ambulatoire et de réévaluer la nécessité de reprendre son traitement antidiabétique. Une hypokaliémie à 3.3 mmol/l est mise en évidence, puis corrigée après substitution per os. Durant son séjour, la patiente participe à des séances de physiothérapie de mobilisation rendues difficiles par la barrière de la langue. A sa sortie, son périmètre de marche est de 60 mètres avec l'aide du rollator. Les escaliers ne sont pas testés. Sa mesure d'indépendance fonctionnelle totale est évaluée à 85/126 par rapport à 78/126 à son entrée (MIF physio : transferts 4/7, déplacement 3/7, escaliers 1/7). Le TUG n'est pas testé. En ergothérapie, la patiente profite d'une prise en charge pour l'adaptation aux activités de la vie quotidienne. Nous conseillons la patiente sur des adaptations afin de faciliter son quotidien à domicile. Sur le plan cognitif, les tests de dépistage ne sont pas effectués en raison de la barrière de la langue. Nous vous laissons le soin de réaliser un MMS et un test de la montre, si possible dans sa langue maternelle. Le 03.04.2020, Mme. Y quitte notre service avec la mise en place de soins à domicile comme suit : 1x/semaine pour les signes vitaux, 1x/jour pour les soins de base (aide à la toilette et douche), ainsi qu'un suivi régulier à votre consultation. Mme. Y a présenté de manière aiguë des troubles de la parole fluctuants vers 13h30. Le statut met en évidence une aphasie de Broca et une apraxie buco-linguo-faciale. Le CT cérébral révèle une image compatible avec une pénombre ischémique frontale gauche, sans occlusion artérielle visible au niveau des troncs principaux. Elle bénéficie d'une thrombolyse intraveineuse par Altepase puis est hospitalisée en lit monitoré pour une surveillance neurologique. L'IRM cérébrale à 24h montre une très discrète restriction de diffusion sans transformation hémorragique. L'évolution clinique est favorable. Sur le plan étiologique, l'échocardiographie transthoracique se révèle sans particularité. Un Holter de 72h est posé durant l'hospitalisation, les résultats sont toujours en cours lors de la rédaction de cette lettre. Nous suspectons une étiologie embolique (cardio-embolique vs. athérosclérotique). Merci de répéter l'examen Holter en cas de négativité de celui-ci. Sur le plan médicamenteux, du Plavix 75 mg/j et de l'atorvastatine 40 mg/j sont également introduits. Nous vous proposons d'effectuer un bilan lipidique ainsi que des transaminases et CK à 1 mois avec adaptation du traitement en fonction (cible LDL < 1.4 mmol/l et >50 % de baisse des LDL). En cas de mauvaise tolérance, nous préconisons un relais par Pitavastatine et Ezetimibe. La conduite de véhicule automobile est contre-indiquée pendant 4 semaines. Une consultation neurovasculaire de contrôle est prévue à 3 mois. Mme. Y présente une thrombocytose isolée, nous vous laissons le soin d'effectuer un contrôle biologique à distance avec avis hématologique si persistance (recherche de JAK2 ?). À noter la découverte fortuite d'une sinusite maxillaire droite d'allure fongique et asymptomatique. Nous vous laissons le soin d'organiser un bilan ORL sans urgence. L'évolution clinique est favorable avec un statut neurologique de sortie normal. Mme. Y peut regagner son domicile le 23.04.2020. Mme. Y, 79 ans, est admise aux soins intensifs en unité stroke monitorée pour un AVC ischémique frontal gauche avec aphasie de Broca, lysé le 20.04.2020. Cette patiente présente une aphasie motrice fluctuante dans la fenêtre d'une lyse. A l'arrivée aux urgences avec un NIHSS à 2 points, le CT Time is brain montre une image compatible avec une pénombre ischémique frontale gauche, sans occlusion artérielle visible au niveau des troncs principaux. L'indication à une lyse est posée par l'équipe de neurologie.Aux soins intensifs, la surveillance neurologique est sans particularité avec un NIHSS à 0. Il n'y a pas de troubles du rythme cardiaque détectés. L'IRM cérébrale le 21.04.2020 montre une bonne reperméabilisation de la pénombre ischémique et l'absence de transformation hémorragique. De l'Aspirine est introduite en prévention secondaire. Le traitement antihypertenseur habituel est poursuivi. Le bilan étiologique est complété avec une échocardiographie transthoracique qui se révèle normale. L'origine de l'AVC restant indéterminée, une fibrillation auriculaire doit être recherchée activement avec un enregistrement prolongé du rythme cardiaque. La patiente est connue pour une dyslipidémie non traitée dans le cadre d'une intolérance aux statines. La LDL est à 4.91 mmol/l, l'introduction d'un traitement hypolipémiant autre est à évaluer avec l'équipe de neurologie, vu l'absence d'impact bénéfique démontré sur la diminution du risque de récidive d'AVC. Mme. Y est transférée à l'étage de médecine le 21.04.2020. Mme. Y, patiente de 64 ans connue pour une spléno-pancréatectomie distale par laparotomie en janvier 2020, est hospitalisée dans le cadre de douleurs abdominales hautes, en barre, irradiant dans le dos, d'apparition brutale, accompagnées de nausées et vomissements. Elle décrit un transit irrégulier avec diarrhées occasionnelles depuis l'intervention. Le laboratoire d'entrée ne montre pas de syndrome inflammatoire et retrouve des tests hépato-biliaires et pancréatiques dans la norme. Un ECG ne montre pas de signe d'ischémie. Un CT thoraco-abdominal injecté est superposable au précédent, dans la norme. Nos collègues chirurgicaux ne retiennent pas de complication post-opératoire. La patiente est hospitalisée pour surveillance avec majoration de son IPP, traitement antalgique et anti-émétique avec bonne évolution. Mme. Y rentre à domicile le 14.04.2020. Elle sera vue en contrôle chez le Dr. X en mai 2020. Mme. Y est une patiente de 81 ans qui nous est adressée pour une réadaptation gériatrique pour la suite de sa prise en charge. Pour rappel, Mme. Y est hospitalisée du 24.02.2020 au 06.03.2020 en raison d'une pneumonie traitée par Ceftriaxone avec un élargissement du spectre en raison d'un état fébrile par Tazobac dès le 29.02.2020 jusqu'au 07.03.2020. Durant son séjour, une fibrillation auriculaire rapide instable est mise en évidence le 25.02.2020. Une cardioversion médicamenteuse par Cordarone est effectuée. Une récidive de fibrillation auriculaire rapide instable est mise en évidence le 28.02.2020 et cette fois-ci la cardioversion est faite de manière électrique avec un retour à un rythme sinusal régulier. Un traitement de Bilol est mis en place puis nous poursuivons la Cordarone per os. Nous mettons en évidence une décompensation cardiaque globale, raison pour laquelle le traitement diurétique de Torasémide est adapté avec une administration ponctuelle de bolus de Lasix en intraveineux. Le laboratoire réalisé montre une anémie normochrome normocytaire à 79 g/L. Le bilan d'anémie revient dans la norme, une origine centrale est possible. Un concentré érythrocytaire est transfusé le 02.03.2020, le 09.03.2020 et le 12.03.2020. Le sang occlut dans les selles revient positif. Nous suspectons une hémorragie digestive haute, mais non clairement objectivée. Au vu d'un risque thrombo-embolique supérieur avec un risque de saignement, l'anticoagulation est poursuivie. Concernant l'escarre sacré, des soins locaux sont appliqués avec pansement VAC. Au vu de multiples lésions cutanées aux membres inférieurs, un bilan angiologique est demandé et montre une excellente perméabilité artérielle jusqu'en distalité, devant permettre guérison des plaies avec un positionnement adéquat évitant tout frottement ou compression. La TVP proximale du membre inférieur gauche est connue avec perméabilité conservée de la veine fémorale commune nécessitant la poursuite de l'anticoagulation thérapeutique, en l'absence de contre-indication hémorragique. Durant son séjour, Mme. Y participe à des séances de physiothérapie de mobilisation. La patiente présente une importante dépendance dans les transferts coucher-assis, sur le bord du lit uniquement avec la cigogne. Sa mesure d'indépendance fonctionnelle totale est évaluée à 18/126 par rapport à 31/126 à son entrée (MIF physio : transferts 1/7, déplacement 1/7, escaliers 1/7). Le TUG est impossible à tester. En ergothérapie, la patiente profite d'une prise en charge pour l'adaptation aux activités de la vie quotidienne, essentiellement une aide aux transferts. Sur le plan diététique, le bilan nutritionnel met en évidence un apport insuffisant en protéines, en lien avec des besoins augmentés (escarres), démontrés par des apports actuels couvrant 54% de ses besoins protéiques théoriques. En cours d'hospitalisation, Mme. Y présente un état psychique fluctuant dans un contexte de trouble bipolaire connu. Lors des phases de décompensation, elle crie, chante ou présente un mutisme. Elle refuse également tous les soins, autant infirmiers que physiothérapeutiques, ergothérapeutiques, et refuse également de prendre ses traitements per os. Après plusieurs jours de refus thérapeutique, nous décidons d'effectuer des soins adaptés à la compliance de la patiente. Sa fille est informée de cette mesure et l'accepte. Le 20.03.2020, Mme. Y reste hospitalisée au sein de l'HFR bien que sa prise en charge spécifique par notre service soit maintenant terminée. Il en résulte un séjour de reclassement et vous recevrez à sa fin un simple courrier complémentaire vous informant que la patiente a quitté le service. Le courrier contiendra uniquement les éventuelles notes de suite et une copie de l'ordonnance des médicaments à la sortie. Le 26.03.2020, suite à la rupture thérapeutique, Mme. Y décède paisiblement dans son sommeil. Mme. Y est une patiente de 83 ans qui nous est adressée pour une dyspnée. Pour rappel, Mme. Y est hospitalisée du 05.03.2020 au 18.03.2020 en réadaptation gériatrique pour une décompensation cardiaque. À son admission aux urgences, Mme. Y souffre de dyspnée avec une fatigue généralisée et des œdèmes importants aux membres inférieurs prenant le godet jusqu'à mi-jambe. Sur le plan social, Mme. Y vit seule dans un appartement avec ascenseur et des soins à domicile. Selon les soins à domicile et vous-même, le maintien à domicile est précaire, mais la patiente ne désire pas de placement. Dans ce contexte, nous effectuons une évaluation neuropsychologique quant à sa capacité de discernement. L'examen révèle sa capacité de discernement quant à son lieu de vie. À son admission en gériatrie aiguë, nous majorons son traitement diurétique transitoirement. Le traitement habituel par Entresto est repris et sera à augmenter à 2x/j dès la mi-avril selon tolérance. Nous laissons un traitement de réserve selon le poids, à évaluer par les infirmières à domicile. Pendant son séjour, Mme. Y participe à des séances de physiothérapie de mobilisation. À sa sortie, son périmètre de marche à l'aide du rollator est de 120 mètres. La patiente peut gravir les escaliers à l'aide de 2 rampes et effectue ses transferts de manière autonome. Sa mesure d'indépendance fonctionnelle est évaluée à 88/126 par rapport à 87/126 à son entrée (MIF physio : transferts 6/7, déplacements 6/7, escaliers 2/7). Le TUG se réalise en 20 secondes. Mme. Y participe également à des séances de pressothérapie afin de diminuer les œdèmes des membres inférieurs. En ergothérapie, la patiente profite d'une évaluation de son indépendance, de son autonomie et de la sécurité dans les activités de la vie quotidienne.Sur le plan diététique, les repas sont adaptés afin que la patiente couvre ses besoins et des conseils d'alimentation lui sont donnés. Le 08.04.2020, Mme. Y quitte notre service avec la mise en place de soins à domicile comme suit : • 3x/semaine pour le contrôle des signes vitaux, • 3x/jour pour la supervision de la prise de traitement, • 1x/jour pour l'aide à la toilette ; ainsi qu'un suivi régulier à votre consultation et des séances de physiothérapie en ambulatoire. Etant donné la précarité de la situation et la mise en place de soins maximaux, la patiente est informée qu'une nouvelle hospitalisation pour des soins impossibles rendrait un nouveau retour à domicile peu probable. Mme. Y, vivant seule à domicile, est amenée aux urgences en ambulance le 09.04.2020 pour soins impossibles à domicile. Pour rappel, la patiente a été hospitalisée dans le service de gériatrie aiguë du 20 mars au 08 avril, date de son retour à domicile avec activation des soins à domicile. A l'anamnèse par système, la patiente rapporte une dyspnée habituelle, ainsi que des œdèmes des membres inférieurs en augmentation. Pas d'autre plainte ni douleur. A l'admission dans notre service, tension artérielle 95/67 mmHg, fréquence cardiaque 110/min, fréquence respiratoire 20/min, température 36.5°C et saturation à 96% à l'air ambiant. Au status respiratoire, le murmure respiratoire est présent et symétrique avec présence de râles crépitants bibasaux. Au niveau cardiovasculaire, B1B2 sont bien frappés, sans souffle audible. Notons des œdèmes des membres inférieurs jusqu'en haut des cuisses, prenant le godet et indolores à la palpation. Au status digestif, l'abdomen est souple et indolore à la palpation profonde et superficielle. Le Murphy est négatif. Pas de défense ni de détente. Au niveau cutané, présence d'un lymphœdème au niveau du bras gauche suite à la mastectomie/curage ganglionnaire. Nous effectuons un bilan biologique à l'entrée qui montre NT-proBNP à 3490 ng/l (anciennement 5287 le 30.03.2020), créatinine à 153 umol/l, urée à 19.0 mmol/l, CRP à 19 mg/l et gamma GT à 129 U/l. Présence de flore bactérienne au sédiment urinaire et 10E3 germes à l'urotube. Nous effectuons un CT scan thoraco-abdominal qui ne montre pas d'infiltrat en verre dépoli type Covid-19. En reprenant l'anamnèse, nous notons que la patiente a pris environ 7 kg environ depuis la dernière hospitalisation. Dans ce contexte, nous introduisons un traitement par Lasix 40 mg et majorons le Torasemide à 15 mg/j, au vu d'une évolution défavorable, nous décidons d'ajouter un traitement par Lasix 3 mg/h que nous arrêtons en raison d'épisodes d'hypotension. Nous tentons de garder le Torasémide 20 mg 1/j que nous arrêtons également au vu de la persistance des hypotensions. Pendant le séjour, nous notons des traces de sang frais dans la protection, nous effectuons un toucher rectal qui était indolore et qui montre des selles de couleur normale sur le doigtier. Nous effectuons le frottis SARS COV-2 qui revient positif le 11.04.2020, la patiente reste en isolement de contact et de gouttelettes. Dans un premier temps, nous n'introduisons pas de traitement antibiotique en raison de paramètres dans la norme hormis les épisodes d'hypotension en lien avec le traitement diurétique. Pendant le séjour, nous adaptons le traitement diurétique à plusieurs reprises et nous débutons un traitement par Metolazone. La perte de poids reste fluctuante malgré l'augmentation des diurétiques. Le 16.04.2020, nous décidons de débuter un traitement par Rocéphine au vu d'une évolution défavorable de l'état général et sur le plan respiratoire. Le 18.04.2020, la patiente chute avec traumatisme crânien sans perte de connaissance apparente. A l'examen clinique, le Glasgow est à 14/15 et le status neurologique reste sans particularité. Nous complétons le bilan par un CT scan cérébral qui ne montre pas d'hémorragie ni de fracture du crâne. Malgré les traitements introduits, l'évolution reste défavorable et Mme. Y décède le 18.04.2020. Mme. Y est une patiente de 87 ans qui nous est adressée pour une réadaptation gériatrique. Pour rappel, Mme. Y est hospitalisée en gériatrie aiguë du 16.03.2020 au 02.04.2020 suite à deux chutes à domicile dans le cadre de troubles de la marche et de l'équilibre d'origine multifactorielle avec en particulier un status post-double fracture de la hanche gauche, une de l'aile iliaque et l'autre de la branche ischio-pubienne, traitée conservativement. Durant son hospitalisation, nous remarquons une hypercalcémie asymptomatique à 2.73 mmol/L de Ca corrigé le 15.04.2020 avec une PTH le 15.04.20 à 26 ng/L pour laquelle nous introduisons une hydratation intraveineuse. Le traitement habituel d'Esidrex est stoppé. En cours d'hospitalisation, nous mettons en évidence des hypotensions, raison pour laquelle nous mettons en pause le traitement habituel de co-Enalapril. Durant son séjour, Mme. Y participe à des séances de physiothérapie de mobilisation passive. Son périmètre de marche ne peut être testé au vu de la décharge nécessaire actuelle. Sa mesure d'indépendance fonctionnelle totale est évaluée à 66/126 par rapport à 72/126 à son entrée (MIF physio : transferts 3/7, déplacements 1/7, escaliers 1/7). Le TUG n'est pas réalisable. En ergothérapie, la patiente bénéficie d'adaptation au positionnement ainsi que d'enseignement à la mobilisation, transfert lit-fauteuil et lit-WC, ainsi qu'un enseignement à la manipulation de fauteuil roulant. Sur le plan cognitif, les tests de dépistage effectués à son admission montrent un MMS à 26/30 et un test de la montre à 2/7, donc pathologique. Tenant du projet d'admission en EMS, nous n'effectuons pas de bilan neuropsychologique. L'échelle gériatrique de dépression s'élève à 5/15. Le 17.04.2020, Mme. Y reste hospitalisée au sein de l'HFR bien que sa prise en charge spécifique par notre service soit maintenant terminée. Il en résulte un séjour de reclassement et vous recevrez à sa fin un simple courrier complémentaire vous informant que la patiente a quitté le service. Le courrier contiendra uniquement les éventuelles notes de suite et une copie de l'ordonnance des médicaments à la sortie. Mme. Y est une patiente de 87 ans qui se présente aux urgences suite à une chute pendant la nuit du 22.03.2020 sur la hanche gauche. La patiente ne sait nous dire si elle a glissé ou fait un malaise. Après la chute, la marche et la mobilisation sont devenues très difficiles. Mme. Y présente des chutes à répétition dans le cadre de troubles de la marche et de l'équilibre d'origine multifactorielle. Sur le plan social, Mme. Y vit avec sa sœur dans une maison à Fribourg. La situation familiale semble compliquée et un colloque familial sera à envisager en cas de possibilité de retour à domicile. Les radiographies des hanches et du bassin ne révèlent pas de fracture, mais en raison d'une impotence fonctionnelle, un CT du bassin est effectué. Il démontre la présence de deux fractures, une de l'aile iliaque gauche et l'autre de la branche ischio-pubienne, pour lesquels un traitement conservateur est préconisé. L'antalgie est assurée avec du Dafalgan et du Tramal en réserve. La patiente bénéficie de séances de physiothérapie et d'ergothérapie intensives pour exercer les transferts lit-fauteuil pendant 6 semaines qui se font encore avec guidance et aide en fin de séjour. Le bilan de chute met en évidence une hypovitaminose D que nous substituons per os. Le 02.04.2020, Mme. Y est reclassée avant d'être admise en réhabilitation gériatrique pour amélioration des capacités de transfert.Mme. Yerly est une patiente de 79 ans qui est amenée aux urgences suite à une chute à domicile compliquée d'une rhabdomyolyse le 24.03.2020. Elle est retrouvée par terre par les soins à domicile. Mme. Yerly souffre de troubles cognitifs sévères en péjoration depuis une semaine. De plus, la patiente présente une toux grasse avec expectorations blanchâtres, connue. A son admission aux urgences, nous retrouvons une désorientation dans le temps avec des pupilles anisocores à gauche plus importantes qu'à droite. Le reste est sans particularité. Le CT cérébral retrouve une leuco-araïose péri-ventriculaire, des séquelles ischémiques constituées frontale, pariétale et cérébelleuse à droite, et athéromatose témoignant d'une atteinte vasculaire et ne retrouve pas de lésion post-traumatique. Le bilan biologique retrouve une insuffisance rénale aiguë AKIN II sur rhabdomyolyse pour laquelle une hydratation en intraveineux est mise en place, avec une bonne évolution. Une hypokaliémie est substituée per os. Au vu d'un état fébrile débutant et d'une toux persistante le 23.03.2020, nous mettons en place un isolement de contact le 25.03.2020 en attendant le frottis du 27.03.2020 qui revient positif pour le Covid-19. Nous débutons une antibiothérapie par Rocéphine 2g en intraveineux et Klacid 2 x 500 mg/jour du 27.03.2020 au 01.04.2020. Pendant son séjour, Mme. Yerly reste stable avec des paramètres dans la norme et une saturation à l'air ambiant à 93 %. Au vu d'une évolution favorable, nous enlevons l'isolement le 03.04.2020. Durant son séjour, Mme. Yerly participe à des séances de physiothérapie de mobilisation. A sa sortie, son périmètre de marche à l'aide du rollator est de 120 mètres. Sa mesure d'indépendance fonctionnelle totale est évaluée à 45/126 (MIF physio : transferts 5/7, déplacement 5/7, escaliers 1/7). Le TUG se réalise en 22.30 secondes avec l'aide du rollator. En ergothérapie, le patient profite d'une évaluation de son indépendance, de son autonomie et de sa sécurité dans les activités de la vie quotidienne. Mme. Yerly bénéficie d'un bilan modulaire d'ergothérapie mettant en évidence des difficultés à restituer des éléments biographiques, des difficultés de compréhension des questions posées. Mme. Yerly ne comprend pas l'exercice d'attention malgré la répétition, n'a pas l'automatisme de suivre le comptage, est orientée dans l'espace mais désorientée dans le temps. Le test de compréhension malgré la répétition est un échec. La patiente comprend un ordre unique à la fois et sa capacité d'apprentissage semble limitée. Sur le plan diététique, le bilan nutritionnel met en évidence une malnutrition protéino-énergétique sévère en lien avec des troubles cognitifs et un état catabolique et infectieux démontré par un NRS à 5, des ingesta à 25 % des besoins depuis 1 semaine minimum. Les repas sont adaptés afin que la patiente couvre ses besoins et des conseils d'alimentation lui sont donnés. Sur le plan cognitif, les tests de dépistages effectués le 03.04.2020 montrent un MMSE à 15/30. Le test de l'horloge est refusé par la patiente. L'échelle gériatrique de dépression s'élève à 5/15. Le 10.04.2020, Mme. Yerly est admise en réadaptation gériatrique. Mme. Yerly, 81 ans, connue pour une thrombose veineuse profonde du MIG en août 2019 ainsi qu'une fibrillation auriculaire paroxystique, présente depuis 02h00 du matin le 13.04.2020 des douleurs thoraciques oppressives, non respiro-dépendantes et non reproductibles à la palpation. A l'admission aux urgences, le bilan biologique montre des troponines T hs à 54 ng/l sans modifications à l'ECG. Devant une suspicion de syndrome coronarien aigu type NSTEMI, la patiente est transférée à l'HFR Fribourg. Une coronarographie effectuée le 13.04.2020 ne montre pas de lésion coronarienne significative et un CT thoracique permet d'exclure une embolie pulmonaire. Nous retenons comme diagnostic des douleurs thoraciques sur passage en fibrillation auriculaire, soit des douleurs musculo-squelettiques. Sur avis cardiologique, il n'y a pas d'indication pour un traitement par aspirine 100 mg, raison pour laquelle le médicament a été stoppé, l'anticoagulation par Xarelto est poursuivie. Au vu de la bonne évolution clinique, Mme. Yerly peut regagner son domicile le 15.04.2020. Mme. Yerly, 81 ans, est hospitalisée aux soins intensifs (SIB) pour des douleurs thoraciques atypiques. La patiente, connue pour un antécédent de thrombose veineuse profonde en août 2019 ainsi qu'une fibrillation auriculaire paroxystique, présente depuis 02h00 du matin du 13.04.2020 des douleurs thoraciques oppressives, respiro-dépendantes et reproductibles à la palpation. Le bilan aux urgences de Riaz révèle une cinétique de troponines positives sans modifications à l'ECG. Devant une suspicion de syndrome coronarien aigu type NSTEMI, la patiente est transférée à Fribourg. Une coronarographie effectuée le 13.04.2020 ne montre pas de lésion coronarienne significative et un CT thoracique permet d'exclure une embolie pulmonaire. Nous retenons comme diagnostic différentiel soit des douleurs thoraciques avec élévation des troponines associées à un passage en fibrillation auriculaire, soit des douleurs musculo-squelettiques. Sur avis cardiologique, l'antiagrégation par aspirine est mise en suspens et l'anticoagulation par Xarelto poursuivie. Le bilan cardiologique est à compléter par une échocardiographie transthoracique par la suite. Il faudra suivre la fonction rénale de la patiente vu l'injection de produit de contraste. La patiente est transférée en service de médecine interne à Riaz le 13.04.2020 pour suite de la prise en charge. Mme. Z est hospitalisée en médecine interne pour une surveillance en raison d'une hypotension symptomatique aux urgences du CHUV et une asthénie importante sur récidive de syndrome grippal et une douleur basithoracique bilatérale récidivante, dans un contexte d'infection COVID-19 au décours. Pour rappel, elle est connue pour une bêta-thalassémie mineure et elle présente un syndrome grippal depuis un mois avec un frottis Covid positif le 17.03 et le 14.04.20. Elle s'auto-isole et avec bonne évolution et résolution complète des symptômes jusqu'au 10.04. Elle présente une nouvelle apparition des mêmes symptômes grippaux (dyspnée à l'effort, toux non productive, myalgies, EF 38.2 °C à domicile) ainsi qu'une douleur basithoracique bilatérale à prédominance droite. Elle consulte une première fois les urgences du CHUV le 14.04 qui mettent en évidence un syndrome inflammatoire, un CT thoracique sans anomalie et un nouveau frottis Covid qui reste positif. Elle consulte une deuxième fois les urgences du CHUV le 17.04 en raison de la persistance des symptômes. Un avis infectiologique est demandé au CHUV ne retenant pas d'indication à réaliser une sérologie Covid. La quantité de Covid à la PCR serait faible et donc ne nous permettrait pas de dire si c'est une réinfection ou la fin de l'infection initiale. Le CT thoracique et abdominal permet d'exclure une embolie pulmonaire ou une surinfection bactérienne. En raison de l'hypotension, une hydratation intraveineuse par NaCl 0.9 % est instaurée ne permettant toutefois pas la disparition totale des vertiges. La patiente est avertie de se lever lentement et de manger salé. Une antalgie par Paracétamol et Tramadol permet un contrôle satisfaisant des douleurs basithoraciques. Au vu d'une évolution favorable, Mme. Z peut rentrer à domicile le 20.04.2020. Selon nos collègues infectiologues, la poursuite de l'isolement n'est pas nécessaire. Mme. Z est hospitalisée pour une pneumonie virale Covid-19. Elle consulte pour une baisse de l'état général ainsi que des frissons sans fièvre objectivée. Elle mentionne également une toux sèche.Un frottis Covid-19 est effectué et revient positif. Une antibiothérapie est également instaurée en complément à l'hydroxychloroquine et aux anti-viraux. Lors de la réalisation de sédiments urinaires, une hématurie microscopique est mise en évidence, probablement secondaire à la néphrolithiase rénale gauche résiduelle connue suite à une colique néphrétique gauche en novembre 2019 (traitée par sonde double J puis par lithotripsie extracorporelle en début mars 2020). Un avis urologique est pris auprès du Dr X. La patiente sera revue à sa consultation le 24.04.2020 pour cette problématique. La patiente présente une anémie légère hypochrome normocytaire probablement dans le contexte inflammatoire que nous vous proposons de suivre à distance avec un bilan carentiel si elle devait persister. A noter que le CT thoracique objective quelques ganglions médiastinaux et hilaires pouvant faire évoquer une sarcoïdose. En effet, les adénopathies ne sont pas typiques d'une infection par le Covid-19. En cas d'apparition de symptômes évocateurs, un bilan à distance serait indiqué. Au vu de l'amélioration de l'état général et du sevrage de l'oxygénothérapie, Mme Y peut rentrer à domicile le 13.04.2020. Mme Y est une patiente de 60 ans, connue pour de multiples facteurs de risque cardiovasculaires, qui se présente le 16.04.2020 aux urgences pour une dyspnée (NYHA IV) associée à une douleur thoracique atypique. Le bilan d'entrée met en évidence un STEMI sur occlusion de l'artère interventriculaire antérieure moyenne. La patiente bénéficie d'une recanalisation de l'artère interventriculaire antérieure par thrombectomie et stent actif. Elle est mise sous double anti-aggrégation (Aspirine cardio à vie et Plavix pendant un mois) ainsi que sous anticoagulation thérapeutique, en raison d'un thrombus intra ventriculaire gauche mis en évidence sur une échographie transthoracique. La patiente étant déjà sous Xarelto thérapeutique à l'entrée, nous introduisons une anticoagulation par Sintrom, avec relais par Clexane en attendant 5 jours et 2 INR thérapeutiques. Nous laissons le soin à nos collègues de Meyriez d'adapter ce traitement. Sur le plan métabolique, nous mettons en évidence un déséquilibre hyperglycémique pour lequel le traitement anti-diabétique est adapté. La patiente bénéficie également d'un enseignement par les infirmières spécialisées en diabétologie. Un suivi ambulatoire devra être organisé chez le Dr X à la sortie de l'hôpital de Meyriez. La patiente est transférée à Meyriez pour une réadaptation cardiovasculaire le 27.04.2020. Melle Y, 16 ans, est hospitalisée en médecine interne pour une pneumonie à Covid-19. La patiente présente depuis une dizaine de jours de la toux associée à une asthénie, une baisse de l'appétit, une anosmie et un état fébrile. Elle consulte aux urgences en raison de l'apparition d'une dyspnée à l'effort nouvelle. Le bilan initial permet d'exclure une embolie pulmonaire et oriente le diagnostic vers une source infectieuse. Un frottis nasopharyngé est réalisé et revient positif pour le Covid-19. Un syndrome inflammatoire élevé motive une antibiothérapie par Ceftriaxone et Clarithromycine pendant 48 h. Mme Y rentre à domicile le 07.04.2020. Elle est informée des mesures d'auto-quarantaine selon les recommandations de l'OFSP, à savoir 10 jours d'auto-quarantaine au minimum depuis le début des symptômes avec au moins 48 h sans symptômes. Magnésium IV le 03.04.2020. Magnésium 2 g IV. Magnésium 2 g IV le 22.04.2020. Potassium IV du 22.04 au 24.04.2020 puis substitution PO. Magnésium 2 g IV le 26.03.2020. KCl 40 mmol IV le 26.03.2020. Magnésium 2 g IV donnés aux urgences. Attitude : • Pister résultats magnésémie. Magnésium 2 g IV. Attitude : • Substitution PO. Magnésium IV. Bisoprolol per os dès le 30.03.2020. Echocardiographie transthoracique le 30.03.2020 : FEVG 60 %. Magnésium sulfat 5 g 30.03.2020. Correction de l'ECG le 31.03.2020. Mailine est hospitalisée pour surveillance de la prise alimentaire, des vomissements et protocole de pleur du nourrisson. Sur le plan alimentaire, nous retrouvons à l'anamnèse une surcharge alimentaire avec des biberons de 200 mL proposés. Nous procédons à un réglage alimentaire (6 x 120 mL/j soit 160 cc/kg/j), très bien toléré par Mailine. Sur le plan général, nous ne notons pas de pleurs excessifs durant l'hospitalisation, et un discret inconfort sur reflex et flatulence (connu). Sur le plan métabolique, nous retrouvons une acidose respiratoire normochlorémique compensée avec des lactates augmentés à l'entrée (pH 7.30, pCO2 8.6 kPa, bicarbonates 32 mmol/l, excès de base 5.3 mmol/l, lactates 2.7 mmol/l) pour rappel la gazométrie à l'entrée pH 7.3, PCO2 8.6, Bic 32, BE 5.3, lactate 2.7, contrôlé le 11.04 avec un pH, PCO2 et des bicarbonates se normalisant, et un lactate diminuant à 1.85 mmol/L (ph 7.447, PCO2 5.4 kPa, Na 139 mmol/L, K 5.3 mol/L, glucose 5.8 mmol/L, lactate 1.85 mmol/L). Un bilan métabolique organisé par le Dr X, notre neurologue pédiatre est en cours. Sur le plan neurologique, Mailine ne présente plus d'hypotonie axiale. Elle est vue par le Dr X qui la suivra lors d'une consultation en neurologie ambulatoire début mai 2020. Main D : fracture ouverte multifragmentaire de P1 Dig II et Dig III, sur violences conjugales le 22.04.2020. Main D : st. p. éradication de l'ongle et suture du tendon EDC IV le 23.12.2019. Main D (dominante), traumatisme du 25.10.2019 avec : • Plaie de la paume s'étendant de la poulie A1 Dig II jusqu'à la poulie A2 Dig V, sans atteinte neuro-vasculo-tendineuse • Fracture transverse déplacée de P1 Dig IV • Défect cutané face dorsale de 10 x 10 cm. Main D en deux plans. Fracture consolidée. Le trait de fracture n'est plus visible. Main D en 3 plans : fracture spiroïde, les petits fragments libres sont notés sur les clichés. Main D MC V : Fracture minimalement déplacée base MC V le 15.02.2020. Main D/OP le 22.04.2020 : • Exploration plaie profonde P1 Dig III, face dorsale • Réduction fermée et ostéosynthèse par vis de P1 Dig III (CCS 3.0 x 32 mm) • Réduction fermée et ostéosynthèse par vis de P1 Dig II (CCS 3.0 x 28 mm). Antibioprophylaxie par co-amoxicilline 1 g 3 x/j PO pour 5 jours. Main droite : arrachement osseux métacarpe II. Main droite : les structures osseuses et les articulations mises en évidence ont une morphologie normale, correspondant à l'âge et à la constitution de la patiente. Pas de fracture. Pas d'altération des tissus mous. Dr X. Main droite : st post arthroscopie poignet, refixation DIC, ablation kyste arthrosynovial, cure canal carpien sur : • Instabilité médio-carpienne traumatique, CLIP. • Syndrome du tunnel carpien. • Kyste arthrosynovial dorsal. (traumatisme datant de juillet 2016). Main droite : status post-ostéosynthèse par plaque Synthes VA 1.5 MC I droite pour une fracture MC I à droite. Main gauche : comparatif 27 janvier 2019. Les structures osseuses et les articulations mises en évidence ont une morphologie normale, correspondant à l'âge et à la constitution du patient. Pas de fracture. Pas d'altération des tissus mous. Dr X. Main gauche : fracture intra-articulaire de la base de P1D5 peu déplacée. Dr X. Main gauche en deux plans : le trait de fracture est encore visible. Pas de déplacement secondaire. Main gauche en deux plans, scanner : fracture de Benett, la largeur maximale du fragment est de 1 x 2.6 mm, sous-luxation vers radial du métacarpe I. Maintien à domicile impossible. Maintien à domicile impossible avec : • hémiplégie droite connue sur status post-AVC • dépendante de son mari à domicile qui est décédé le 12.04.2020.Maintien à domicile impossible dans un contexte d'asthénie d'origine multifactorielle le 20.04.2020 avec : • Contexte infectieux récent, anorexie, dépression, douleurs chroniques, médicamenteux sur patch de fentanyl, myélome multiple. • Lyme négatif, TSH dans la norme Maintien du traitement habituel par Ryzodeg, à évaluer par médecin traitant Maintien impossible à domicile Majoration de la Rosuvastatine Majoration de la substitution per os Suivi biologique Majoration des CK, avec CK à 2 382 U/l • DD crise d'épilepsie, DD rhabdomyolyse Majoration du Sintrom 3 comprimés le 02.04.2020 et 2 le 03.04.2020 Clexane injection 40 le matin et le soir, schéma habituel Suite Contrôle le 04.04.2020 le matin à la Permanence Médicale de Fribourg (PMF) de l'INR avec adaptation du schéma Contrôle chez le médecin traitant le 07.04.2020 avec prise de sang Majoration du Torasémide Majoration du Torem 5mg/jour pour 5 jours, contrôle chez le médecin traitant. Nouvelle consultation si péjoration des symptômes. Révision du traitement de l'insuffisance cardiaque avec FEVG <30 %, (IEC, Aldostérone, anticoagulation). Majoration du traitement anti-hypertenseur Majoration du traitement avec Metoprolol Majoration du traitement de Depakine à 2x750mg le 07.04.2020 puis à 2x1000mg dès le 15.04.2020 Taux de Depakine (08.04.2020) : dans la norme 61 mg/l Seresta 15 mg 1x/jour dès le 07.04.2020 et Seresta 15 mg en réserve Introduction d'Inderal 2x10mg dès le 15.04.2020 majoré à 2x20mg le 17.04.2020 Majoration du traitement de Pantoprazol par 40 mg 2x/j. Mise en suspend de l'Alucol. Nous proposons d'organiser un test de dépistage de H. Pylori dans les jours à venir chez le médecin traitant. Majoration du traitement d'Entresto dès le 30.03.2020 Poursuite du traitement habituel de cordarone, plavix et sintrom Majoration Pravastatine Echocardiographie transthoracique à prévoir Coronarographie dans 3 mois pour IVUS du tronc commun Bilan lipidique Hémoglobine glyquée Majoration transitoire de la Prednisone à 10 mg/jour dans le contexte infectieux du 28.03 au 01.04.2020 Majorer progressivement BB et IEC Coronarographie dans 1 mois pour traiter la sténose de l'artère circonflexe. Mal perforant plantaire de la tête 1er métatarse le 23.04.2020 • lymphangite membre inférieur droit le 23.04 • patient avec polyneuropathie diabétique. Mal perforant plantaire du pied gauche sur la tête du 5ème métatarsien en 11.2019 • compliqué d'un abcès plantaire à S.aureus et E.faecalis • Débridement en 11.2020 par Dr. X puis suivi en orthopédie et en podologie • Actuellement : ré-ouverture de la plaie Mal perforant plantaire O3 avec ostéomyélite au niveau de P2 et P3 distal à D : • Status après cure d'anévrisme veineux de la partie proximale d'un pontage fémoro tibial antéro du membre inférieur D par pontage fémoro poplité haut du membre inférieur D avec une veine inversée le 22.07.2019. • Status après évacuation d'hématome post-opératoire, hémostase et fermeture cutanée le 22.07.2019. • Status post amputation du 2ème orteil D le 15.04.2011. • Status après amputation partielle du 3ème orteil D le 25.07.2011. • Status après cure selon Hohmann du 4ème orteil du pied D avec piep Tree à 10°. • Status après débridement de nécrose au niveau du talon et des orteils 3 à 5 à D. Maladie : OP pour ablation PTG, OST TTA pour infection de PTG à G Maladie bipolaire Maladie bitronculaire coronarienne : • frcv : HTA, tabagisme chronique (30 UPA), hypercholestérolémie • fraction d'éjection VG 65 % • s/p primary stenting stent actif sur la circonflexe moyenne et PTCA / stent actif sur l'artère bissectrice le 15.06.2012 • sous ttt Plavix pour 12 mois et aspirine cardio à vie Fibromyalgie Sinusite chronique Anévrisme de l'aorte infra-rénale de 51 à 52 mm de diamètre transverse (01.2020) Cancer de la peau au niveau du menton (selon patiente) en 2014 Maladie cérébro-vasculaire avec : • status après accident vasculaire cérébral ischémique punctiforme du noyau caudé gauche (2017) • status après accident ischémique transitoire sylvien droit avec hémisyndrome sensitivo-moteur gauche transitoire (2017) • status après accident vasculaire cérébral ischémique avec occlusion de M1 gauche avec thrombectomie et communicante antérieure avec lyse (2015) • hémisyndrome facio-brachio-crural droit, aphasie et troubles de la vigilance • épilepsie sur probable foyer avec crises tonico-cloniques de l'hémicorps gauche, sous Keppra Foramen ovale perméable et ostium secundum avec shunt droit/gauche Bloc atrio-ventriculaire du 1er degré Suspicion d'apnées centrales du sommeil Maladie coeliaque. Maladie coronarienne anévrismale touchant les 3 troncs coronaires proximaux et moyens en mars 2012, avec : • Anticoagulation thérapeutique par Sintrom • Contre-indication aux vasodilatateurs (nitrés, anti-calciques) • NSTEMI inférieur sur sténose significative de l'artère circonflexe distale traitée conservativement le 21.03.2012 • NSTEMI secondaire au choc septique le 17.02.2013 • FEVG à 65-70% le 04.02.2013 • US carotidien et abdominal 2012 : pas d'autre anévrisme Hypertension artérielle Diabète non insulino-requérant Obésité stade I selon l'OMS Goutte Maladie coronarienne avec : • coronarographie et dilatation de l'IVA le 16.06.1991 clinique Cecil • coronarographie le 17.06.2000 avec angioplastie et recanalisation de la circonflexe avec mise en place d'un stent • pose d'un stent en 1995-1996 • pose de 2 stents en 2006 (Prof X). Maladie coronarienne bi-tritronculaire avec STEMI inférieur sur occlusion thrombotique de l'artère coronaire droite le 09.04.2020 : • sténose significative de l'artère interventriculaire antérieure proximale-moyenne, englobant l'origine de la première diagonale (lésion de bifurcation). Succès d'angioplastie avec mise en place de 4 stents actifs (1x corps diagonale) et 3 stents jointifs au niveau de l'IVA avec kissing final • bon résultat post-angioplastie de la CD proximale et distale le 23.04.2020 • FRCV : hypertension artérielle, tabagisme actif (60 UPA), hyperlipidémie, anamnèse familiale positive, consommation d'alcool à risque (4-5 bières par jour) Maladie coronarienne bi-tritronculaire • Sténose intermédiaire de l'IVA moyenne, sténoses significatives des 2 premières diagonales. • Sténose significative de la marginale basse. • Sténose significative de la CD moyenne avec flux TIMI 2 Maladie coronarienne bitronculaire : • Excellent résultat après stenting IVA proximale 03.11.2017 • Edge-stenosis de novo 75% de l'IVA ostiale (contrôle IVUS) : PCI (1xDES) • Sténoses non significatives de l'ACD et CX distale • Fraction d'éjection VG normale (FEVG 65%) Maladie thrombo-embolique avec • status post-embolie pulmonaire bilatérale périphérique avec infarctus pulmonaire droit le 08.12.2012. • status post-embolie pulmonaire segmentaire gauche avec infarctus pulmonaire gauche le 29.08.2019 Status post-implantation d'un pacemaker DDDR en janvier 2018 pour bradycardie sinusale et incompétence chronotrope Maladie coronarienne bitronculaire : • Excellent résultat après stenting IVA proximale 03.11.2017 • Edge-stenosis de novo 75% de l'IVA ostiale (contrôle IVUS) • Sténoses non significatives de l'ACD et CX distale • Fraction d'éjection VG normale (FEVG 65%) Maladie thrombo-embolique avec • status post-embolie pulmonaire bilatérale périphérique avec infarctus pulmonaire droit le 08.12.2012. • status post-embolie pulmonaire segmentaire gauche avec infarctus pulmonaire gauche le 29.08.2019 Status post-implantation d'un pacemaker DDDR en janvier 2018 pour bradycardie sinusale et incompétence chronotrope Maladie coronarienne bi-tronculaire • absence de resténose intrastent actif de la bifurcation de l'artère interventriculaire antérieure proximale à moyenne et de la diagonale • lésion non significative de l'artère circonflexe moyenne à distale • sténose significative de l'artère coronaire droite moyenne englobant la bifurcation avec la 1ère marginale • fraction d'éjection VG estimée à 30% avec hypokinésie diffuse Maladie coronarienne bitronculaire • bon résultat à court terme PCI/ 1 DES IVA moyenne et PCI/ 1 DES IVA proximale en mars 2019 • double sténose focale de l'artère coronaire droite moyenne : stenting direct (1 DES) : bon résultat immédiat Hypercholestérolémie Surcharge pondérale Prédiabète Tabagisme actif 50 UPA Maladie coronarienne bi-tronculaire • occlusion de l'IVA proximale probablement sur dissection spontanée (diagnostic différentiel : thrombo-embolisme) • occlusion de la coronaire droite proximale • fraction d'éjection à 45%, akinésie inféro-diaphragmatique • ectasie de l'aorte ascendante Facteurs de risque cardio-vasculaire : diabète non insulino-requérant, hypercholestérolémie Foramen ovale perméable Maladie coronarienne bitronculaire : • Subocclusion de l'IVA moyenne en bifurcation avec la 2ème diagonale : PTCA ballon de l'ostium de la 2ème diagonale, PCI 2xDES • Départ aberrant de la CX de l'ACD proximale avec sténose serrée de la CX ostio-proximale • FEVG 50%, hypokinésie sévère antéroapicale • LDL 2.6mmol/l • HBa1c : 6.2% Maladie coronarienne bitronculaire : • 04.2020 : subocclusion de l'IVA moyenne en bifurcation avec la 2ème diagonale : PTCA ballon de l'ostium de la 2ème diagonale, PCI 2 x DES • départ aberrant de la CX de l'ACD proximale avec sténose serrée de la CX ostio-proximale • FEVG 50%, hypokinésie sévère antéroapicale Diabète de type II non insulino-traité (HbA1C 04.2020 : 6.2%) Tabagisme actif (20 UPA) Maladie coronarienne bitronculaire avec : • implantation d'un stent au niveau de l'IVA proximale en 2006 • STEMI sur occlusion de l'IVA ostiale le 18.10.2014 avec PTCA et mise en place de 2 stents actifs dans l'IVA/tronc commun et mise en place d'un stent actif dans la circonflexe ostiale avec kissing balloon • FEVG à 30%, LVEDP 22 mmHg • pose de pacemaker VVI Medtronic EVERA en prophylaxie primaire le 27.04.2015 Hypertension artérielle (en thérapie depuis 1995) Obésité Ancien tabagisme à 10 UPA (stoppé il y a 40 ans) Hypercholestérolémie BPCO modérée de stade II selon GOLD suivie par le Dr. X (sous traitement de Spiriva) • emphysème centro-lobulaire • probable sarcoïdose ancienne (selon rapport Dr. X) Maladie coronarienne tritronculaire avec : • status post-PTC et pose de stent en 2006 • NSTEMI sur sténose subtotale IVA en 2013 • STEMI sur occlusion IVA ostiale en 2014 • status post-décompensation cardiaque avec OAP en 2015 • suspicion d'endocardite en 2014 • status post-implantation d'un défibrillateur pour prophylaxie primaire le 27.04.2015 Hypertension artérielle traitée Dyslipidémie traitée Ancien tabagisme (14 UPA) BPCO modérée de stade II selon GOLD Status post-FA rapide asymptomatique en 2014, cardioversée médicamenteusement (Amiodarone) Status post-pneumonie en septembre 2019 Status post-prostatite en octobre 2019 Hernie hiatale (OGD en 2015) Légère diverticulose sigmoïdienne Iléo-colonoscopie en 2015 Maladie coronarienne bitronculaire avec : • Status post PCI / 2DES de l'ACD proximale en 2014 (Clinique Beau-Site) avec excellent résultat à la coronarographie du 22.07.2016 (Prof. X) • Sténose à 50-60% de la bissectrice • Lésions < 30% IVA proximale, < 30% ACD distale à la coronarographie du 22.07.2016 (Prof. X) • Status post NSTEMI le 12.03.2015 secondaire à l'hémorragie digestive haute traitée conservativement • Discrète hypertension pulmonaire, PAPs à 40 mmHg au cathétérisme droit du 22.07.2016 • FEVG à 55% (ETT du 18.07.2016) Remplacement valvulaire aortique par prothèse biologique Perimount Magna Ease de 27 mm fecit PD Prof. X (Clinique Beau-Site à Berne) le 03.08.2016 pour sténose aortique sévère avec : • Maladie aortique avec sténose aortique sévère, AVA à 0.8 cm2, gradient moyen 35mmHg, insuffisance aortique modérée 2/4 • Fonctionnement normal de la prothèse aortique avec gradient moyen à 12mmHg, absence de fuite valvulaire, FEVG à 74% (ETT du 11.08.2016) • Aspirine à vie Syndrome métabolique avec : Diabète mellitus type II non insulino-dépendant : • avec polyneuropathie diabétique HTA Dyslipidémie Obésité Petit anévrisme spurium fémoral droit Syndrome cervico-brachial chronique : • Status post ostéosynthèse de la colonne cervicale (spondylodèse C5-C6 post-traumatique en 1980 aux Etats-Unis) Syndrome de Raynaud avec acrocyanose, sans atteinte significative vasculaire Syndrome douloureux lombaire avec canal lombaire étroit congénital, lipomatose épidurale, scoliose convexe à gauche, hernie discale L5/S1 droite avec syndrome radiculaire S1 opéré en 2 temps : • 22.10.2018 : micro-décompression de L1-S1 à droite (fenestration et hémilaminectomie) • 06.12.2019 : stabilisation L4-S1, hémilaminectomie L5 et micro-décompression L4-S1, neurolyse racine L5-S1 • 07.04.2019 : Révision spondylodèse avec fusion TLIF L4/5 et L5/S1 et fixation de l'ilium ddc le 07.04.20s Maladie coronarienne bi-tronculaire, avec : • Sténose significative de l'artère interventriculaire antérieure moyenne et sténose significative de la première diagonale (artère étendue et de bon calibre) • Sténose significative de l'artère coronaire droite proximale. • Occlusion thrombotique de l'artère coronaire droite distale, englobant l'origine de l'artère interventriculaire postérieure (lésion de bifurcation). • FRCV : Tabagisme actif (60 UPA en 04.2020) uniquement Maladie coronarienne bi-tronculaire avec : • Sténoses de l'artère interventriculaire antérieure proximale, moyenne et distale : PCI (3DES) en 2017 • Excellent résultat après PCI de l'ACD à 1 mois en 2017 • Fraction d'éjection du VG à 65% en octobre 2017 • Stabilité au dernier contrôle en 03.2020 (Dr. X) Maladie de l'oreillette avec : • Bloc de conduction atrio-ventriculaire de haut grade • Pose de pacemaker le 16.07.2018 bicaméral Fibrillation auriculaire sous Sintrom Hypertension artérielle Maladie coronarienne bi-tronculaire avec : • sténoses de l'artère interventriculaire antérieure proximale, moyenne et distale : PCI (3DES) en 2017 • fraction d'éjection du VG à 65% en octobre 2017 • stabilité au dernier contrôle en mars 2020 (Dr. X) Maladie de l'oreillette avec : • bloc de conduction atrio-ventriculaire • pose de pacemaker bicaméral le 16.07.2018 Hypertension artérielle Maladie coronarienne bi-tronculaire avec angioplastie et mise en place d'un stent actif et ouverture de la maille vers la 1ère marginale (POT-side-POT) Maladie coronarienne bitronculaire, avec : • Sténose de l'IVA moyenne à 70-90%. • Sténose de la première diagonale à 70-90%. • Sténoses de la coronaire droite proximale à 70-90%, moyenne à 50-70%, distale à 90-99%, englobant l'origine de l'artère interventriculaire postérieure. Maladie coronarienne bitronculaire, avec : • Sténose de l'IVA moyenne à 70-90%. • Sténose de la première diagonale à 70-90%. • Sténoses de la coronaire droite proximale à 70-90%, moyenne à 50-70%, distale à 90-99%, englobant l'origine de l'artère interventriculaire postérieure. Maladie coronarienne bitronculaire (CX et IVA) • NSTEMI sur occlusion de la circonflexe proximale et moyenne le 01.05.2019 • Coronarographie le 01.05.2016 : mise en place de 2 stents actifs au niveau artère circonflèxe proximale et moyenne • FEVG à 68 % le 01.05.2019 • Coronarographie le 06.04.2020 : sténose significative de l'IVA moyenne : PTCA/1 stent actif (Dr. X), FEVG normale Hypercholestérolémie traitée BPCO stade GOLD II • exacerbation sur probable infection virale le 26.01.2020 (1/3 critère d'Anthonisen) • tabagisme actif à 110 UPA • fonction pulmonaire complète le 09.03.2020 : Présence d'un trouble ventilatoire obstructif de degré modéré, compatible avec le diagnostic BPCO Gold II. La gazométrie artérielle montre une hypoxémie sans trouble acido-basique. VEMS7CVF 0.64, 84 % du prédit - VEMS 2.02 l, 65 % du prédit Maladie coronarienne bitronculaire (CX et IVA) • NSTEMI sur occlusion de la circonflexe proximale et moyenne le 01.05.2019 • Coronarographie le 01.05.2016 : mise en place de 2 stents actifs au niveau artère circonflèxe proximale et moyenne • FEVG à 68 % le 01.05.2019 Hypercholestérolémie traitée Maladie coronarienne bitronculaire (CX et IVA) • NSTEMI sur occlusion de la circonflexe proximale et moyenne le 01.05.2019 • Coronarographie le 01.05.2016 : mise en place de 2 stents actifs au niveau artère circonflèxe proximale et moyenne • FEVG à 68 % le 01.05.2019 Hypercholestérolémie traitée Maladie coronarienne bitronculaire et cardiopathie valvulaire avec : • Sténose subtotale de l'artère coronaire droite proximale : angioplastie et 2 stents actifs le 06.04.2020 • Sténose résiduelle 70-80 % de la coronaire droite distale • Sténose intermédiaire de l'IVA moyenne et de la 1ère diagonale • Insuffisance mitrale modérée à sévère. • FEVG 55 % le 06.04.2020. • hypertension pulmonaire post-capillaire (PAP systolique 56 mmHg). Maladie coronarienne bi-tronculaire • Sténose significative de l'artère interventriculaire antérieure moyenne et sténose significative de la première diagonale (artère étendue et de bon calibre) • Sténose significative de l'artère coronaire droite proximale. • Occlusion thrombotique de l'artère coronaire droite distale, englobant l'origine de l'artère interventriculaire postérieure (lésion de bifurcation). Maladie coronarienne bi-tronculaire (1ère diagonale de l'IVA et 1ère marginale de la CX) • FEVG 65 % (02.10.2019) Dilatation anévrismale de l'aorte thoracique ascendante (42 mm) (09/2019) • notion d'anévrisme post-traumatique (1994) Hypertension artérielle essentielle, traitée Obésité Tabagisme actif (40 UPA) Syndrome d'apnées obstructives du sommeil, appareillé Infections urinaires à répétition dans un contexte de vessie neurogène, avec : • urosepsis à Escherichia coli et Enterococcus faecalis (09/2018) • urosepsis à Escherichia coli (07/2018) Maladie hémorroïdaire Coxarthrose droite, sur hyperrotation de la hanche Trouble du comportement, sur consommation/dépendance aux opiacés Trouble dépressif récurrent, avec actuellement épisode de degré moyen Maladie coronarienne de 1 vaisseau (1ère diagonale). Discrète sténose aortique (gradient moyen : 11 mmHg). Cardiopathie hypertensive • FEVG à 60 % le 12.07.2019 • suivi annuel de la valvulopathie aortique ou plus tôt si symptomatique. Polyneuropathie d'origine multifactorielle. Hypertension artérielle. Obésité. Dyslipidémie le 15.07.2019. Syndrome de dépendance à l'alcool : a stoppé consommation depuis juillet 2019. Ancien diabétique. Maladie coronarienne de 2 vaisseaux : • Occlusion de l'IVA moyenne • Sténose à 70-90 % de la circonflexe englobant l'origine de la première marginale. • ostium de l'artère bissectrice lésion <50 % • Dysfonction systolique ventriculaire gauche modérée (FE :50 %), akinésie antéro-latérale et apicale. Maladie coronarienne de 2 vaisseaux : • Occlusion de l'IVA moyenne • Sténose à 70-90 % de la circonflexe englobant l'origine de la première marginale • ostium de l'artère bissectrice lésion <50 % • Dysfonction systolique ventriculaire gauche modérée (FE :50 %), akinésie antéro-latérale et apicale Maladie coronarienne de 2 vaisseaux (IVA et CX). • Akinésie apicale. • Discrète diminution de la fonction systolique globale du ventricule gauche (FE :50 %). Maladie coronarienne monotronculaire • occlusion de l'artère coronaire droite proximale • hypokinésie inféro-postéro-basale • fonction systolique globale du ventricule gauche à la limite inférieure de la norme (FE :54 %). Maladie coronarienne monotronculaire • Occlusion de l'artère coronaire droite proximale • Hypokinésie inféro-postéro-basale. • Fonction systolique globale du ventricule gauche à la limite inférieure de la norme (FE :54 %). Maladie coronarienne monotronculaire avec : • NSTEMI sur occlusion aiguë de la première marginale de la CX, le 11.02.2020 • pic de CK à 1006 UI/l le 12.02.2020 • LDL à 5.1 mmol/l le 12.02.2020 • Hba1c 5.2 % le 12.02.2020 Procédure : 12.02.2020 : coronarographie (Dr. X) avec DES de la 1ère marginale de la CX ; FEVG : 75 % (ventriculographie). ETT du 13.02.2020 (Dr. X) : VG non dilaté, non hypertrophié avec une akinésie de la paroi latérale moyenne et une hypokinésie sévère de la paroi latéro-apicale, de la paroi latéro-basale, de la paroi antéro-apicale et de la paroi postérieure moyenne. FEVG à 52 % (méthode de Simpson). Remodelage concentrique. Dysfonction diastolique minime (grade I). Oreillette gauche non dilatée. Aorte ascendante modérément dilatée (diamètre 43 mm). Valve aortique normale. Absence de valvulopathie aortique. Valve mitrale normale. Insuffisance mitrale physiologique. Discrète dilatation de l'oreillette droite sans dilatation du ventricule droit. Absence de signes indirects pour une élévation des résistances pulmonaires (PAPs à 28 mmHg). Valve tricuspide normale. Insuffisance tricuspide légère à modérée. Valve pulmonaire normale. Complications : nihil. Examens complémentaires pendant l'hospitalisation : • Holter du 02.03.2020 (Dr. X) : hormis une extrasystolie ventriculaire un peu significative en nombre, le reste du tracé est sans particularité. Maladie coronarienne monotronculaire avec : • Sténose significative de l'artère interventriculaire antérieure moyenne : angioplastie et implantation d'1 stent actif • Sténose significative de l'ostium de la seconde diagonale : angioplastie et implantation de 1 stent actif • Altération de la fraction d'éjection globale du ventricule gauche (45 %) ; hypokinésie modérée apicale et antéro-latérale à la ventriculographie gauche Maladie coronarienne monotronculaire avec : • PCI/1 DES (stenting direct) de l'IVA proximale le 04.04.2020 • FEVG 65 % Maladie coronarienne monotronculaire avec : • Subocclusion IVA ostiale : PCI (1DES) : Bon • Sténose 70 % bifurcation IVA proximale/DA1 : PCI (1DES) : Bon • Lésions non significatives RCx et ACD prox • Dysfonction VG modérée FEVG 48 % • Pose de 2 stents en février 2018 par Dr. X Maladie coronarienne monotronculaire avec NSTEMI le 06.04.2020 • Facteurs de risques cardiovasculaires : hypercholestérolémie, tabagisme actif (50 UPA en 04.2020), anamnèse familiale positive Maladie coronarienne monotronculaire avec : • Sténose de l'IVA proximale : traitée le 04.04.2020 • FEVG 65% Maladie coronarienne monotronculaire (IVA ostiale) • FEVG à 70% Maladie coronarienne monotronculaire : • STEMI inférieur sur sténose significative de l'artère coronaire droite proximale avec angioplastie de l'artère coronaire droite proximale avec thrombectomie avec implantation de 2 stents actifs le 27.07.2014. • Lésion non significative de l'artère interventriculaire antérieure moyenne. Lésion non significative de l'artère circonflexe moyenne. • Fraction d'éjection VG 69%. Spasme coronarien per-coronarographie le 27.07.2014 avec : • Injection de nitré intra-coronarienne immédiate. • Probable nouvel épisode le 28.07.2014 et le 13.08.2014. Tabagisme actif. Maladie coronarienne peu sévère le 20.04.2020 : • Sténose de 30-50% ostiale de la branche diagonale • Facteurs de risque cardiovasculaire : dyslipidémie, tabagisme actif à 20 UPA, anamnèse familiale positive, surpoids Maladie coronarienne peu sévère le 20.04.2020 • Branche diagonale : 30-50% ostiale Maladie coronarienne sévère des trois vaisseaux (sténose IVA proximale, sténose Cx proximale, CD occluse sur sa partie moyenne) Maladie coronarienne • Sténose significative de l'IVA proximale, moyenne, de la première diagonale et de la première marginale. • FEVG 50%. • Facteurs de risque cardiovasculaire : Hypertension artérielle, dyslipidémie Maladie coronarienne • Sténose significative de l'IVA proximale, moyenne, de la première diagonale et de la première marginale. • FEVG 50% • Facteurs de risque cardiovasculaire : Hypertension artérielle, dyslipidémie, diabète Maladie coronarienne tritronculaire : • Avec STEMI antérieur subaigu sur sténose subocclusive de l'artère interventriculaire antérieure proximale • PTCA et mise en place de 2 stents actifs dans l'artère interventriculaire antérieure proximale, 20.02.2020 • Sténose intermédiaire de la circonflexe proximale • Sténose intermédiaire de la coronaire droite proximale • Dysfonction ventriculaire gauche avec akinésie apicale FEVG 45% • Suspicion de fibrillation auriculaire péri-interventionnelle paroxystique le 20.02.2020 pendant la coronarographie • Holter le 25.02.2020 Suivi chez Dr. X Hypertension artérielle Dyslipidémie Bronchopneumopathie chronique obstructive non-stadée AOMI IIa Hyperplasie bénigne de la prostate Carence en vitamine D Maladie coronarienne tritronculaire : • NSTEMI en 08.2016 (subocclusion CD moyenne : PTCA et pose de stent) • Décompensation cardiaque globale d'origine hypertensive probable le 09.10.2016 • Coronarographie le 25.10.2016 : excellent résultat à long terme après PTCA/DES de l'artère coronaire droite moyenne, sténose significative de l'artère interventriculaire antérieure proximale : primary stenting DES Hypertension artérielle traitée Hyperuricémie Cancer de la prostate avec radiothérapie en 1999, en rémission complète Troubles du sommeil depuis 2018 Maladie coronarienne tritronculaire avec : • Bon résultat angiographique après PCI de l'artère coronaire droite moyenne et interventriculaire pour STEMI inférieur subaigu le 3 janvier 2014 avec V-fib et 2x défibrillation • Bon résultat angiographique après PCI bifurcation IVA-DA le 6 février 2014 • Subocclusion de la circonflexe/branches marginales : PCI (1DES) : Bon 10.02.2020 • Fraction d'éjection VG 60% • Sous ASS et Efient Paralysie faciale en 2008 Gonarthrose Hyperplasie de la prostate Maladie coronarienne tritronculaire avec : • Occlusion Cx proximale • Lésions 50-70% IVA/DA et ACD Maladie coronarienne tritronculaire : • Statut préus post-STEMI antérieur en 1997 • Angioplastie d'une resténose du stent nu de l'IVA et implantation de 2 stents actifs de 3ème génération juin 2013 • Statut post-angioplastie de l'artère carotidienne droite proximale avec implantation d'un stent actif en juin 2013 • Statut post-angioplastie de l'ostium de la circonflexe et du tronc commun avec technique de T-stenting (2DES) le 12.10.2015 • Statut post-stenting de l'IVA moyenne • NSTEMI type 4b sur thrombose de stent tardive du tronc commun et circonflexe ostiale le 27.06.2016 • Tachycardies ventriculaires intermittentes avec : • Pose de pacemaker de CRT-D à gauche le 18.08.2016 • Fibrillation auriculaire paroxystique anticoagulée (depuis le 25.07.2017). Cardiopathie d'origine mixte avec dysfonction systolique sévère (FEVG 20-25% en novembre 2017). Syndrome anxio-dépressif traité depuis août 2017. Spondylarthropathie périphérique chronique réactive depuis 1971. • HLA-B27 positif • Sous Prednisone 5 mg au long cours avec échec de tentative d'arrêt en 1992. Insuffisance rénale aiguë AKIN1 pré-rénale avec : • FE urée 25.9% • Hyperkaliémie modérée. Monoarthrite du genou droit d'origine possiblement microcristalline. • Avis rhumatologue : proposition de ponctionner et de faire une injection intra-articulaire de corticoïdes ; refusée par le patient. Troubles de la marche et de l'équilibre d'origine multifactorielle avec : • Statut post-amputation sous-géniculaire du membre inférieur gauche le 04.10.2017. • Statut post-amputation sous-géniculaire du membre inférieur droit le 13.03.2018 (Dr. X). • AOMI bilatérale de stade IV selon Fontaine. • Déficit en vitamine D et acide folique le 22.03.2018. • Maladie coronarienne tritronculaire avec multiples angioplasties. • Fibrillation auriculaire anticoagulée. • Spondylarthropathie périphérique chronique réactive depuis 1971. Fibrillation auriculaire anticoagulée par Sintrom. Maladie coronarienne tritronculaire : • Sténose 80% de l'artère interventriculaire antérieure proximale, englobant l'origine de la première diagonale (lésion de bifurcation) : PCI (1DES) : Bon • Occlusion thrombotique bissectrice : PCI (1DES) : Bon • Occlusion chronique circonflexe : Passage d'un fil-guide • Occlusion chronique collatéralisée de l'artère coronaire droite proximale • Fraction d'éjection VG 40% Maladie coronarienne tritronculaire : • Sténose 80% de l'artère interventriculaire antérieure proximale, englobant l'origine de la première diagonale (lésion de bifurcation) : PCI (1DES) : Bon • Occlusion thrombotique bissectrice : PCI (1DES) : Bon • Occlusion chronique circonflexe : Passage d'un fil-guide • Occlusion chronique collatéralisée de l'artère coronaire droite proximale • Fraction d'éjection VG 40%, LVEDP Maladie coronarienne tri-tronculaire avec : • Sténose significative de l'artère interventriculaire antérieure moyenne • Occlusion chronique de l'artère coronaire droite proximale • Ventriculographie le 12.04.2020 : FEVG 54% • LDL-c : 3.99 mmol/l • HBa1c : 5.8% Maladie coronarienne tri-tronculaire avec : • STEMI subaigu le 12.04.2020 sur occlusion de l'artère circonflexe proximale englobant l'origine de la première marginale (lésion de bifurcation) • Sténose significative de l'artère interventriculaire antérieure moyenne • Occlusion chronique de l'artère coronaire droite proximale • Ventriculographie le 12.04.2020 : FEVG 54% • LDL-c : 3.99 mmol/l • HBa1c : 5.8% Maladie coronarienne tritronculaire avec : • Pontage AMIG sur IVA distale perméable ; lésion intermédiaire tronc commun, sténose significative IVA proximale, occlusion chronique IVA moyenne • Sténose significative ostium CX proximale et CX moyenne • Occlusion pontage saphène sur CD, absence de resténose CD proximale et moyenne, occlusion chronique CD distale • Fonction systolique du VG préservée Maladie coronarienne tritronculaire avec : • Suivi cardiologique du 03.04.2019 (Dr. X) : FEVG normale, ergométrie subjectivement négative et objectivement douteuse pour une ischémie myocardique, • Coronarographie du 13.09.2017 : resténose intrastent de la 1ère marginale traitée par un stent actif, • Coronarographie du 28.08.2013 : bon résultat à long terme de la PCI de la 1ère marginale, • coronarographie du 31.10.2012 pour NSTEMI : stenting de la 1ère Mg, • coronarographie du 11.11.2009 : pas de resténose coronarienne, • coronarographie en 2002 pour un NSTEMI : stenting de la CX I et de la 1ère Mg en 2002, • status post-2 PAC en 1995 au CHUV (VV?CD et AMIG?IVA). FRCV : hypertension artérielle, dyslipidémie traitée, diabète de type 2 insulino-requérant, obésité classe OMS I. Hypothyroïdie auto-immune traitée. Dorso-lombalgies chroniques sur troubles dégénératifs. Gonalgies chroniques bilatérales. Maladie coronarienne tri-tronculaire avec bon résultat à long terme après angioplasties : • de l'interventriculaire antérieure proximale (2 x DES) et moyenne (2 x DES) • de la circonflexe proximale (1 DES) • de la coronaire droite proximale (1 x DES) et moyenne (1 x DES) • FEVG à 70% Maladie coronarienne tri-tronculaire avec multiple intervention : • status post angioplastie et mise en place de stent actif sur la Cx, Italie 2007 (élective) • status post STEMI inférieur sur occlusion de la CD traitée par 2 stents actifs sur la CD distale, sténoses serrées de l'IVA proximale et moyenne, resténose 70 % au niveau de la sortie du stent dans la circonflexe proximale. FEVG 60 %, le 29.05.2012 • status post mise en place de deux stents actifs sur l'IVA proximale et moyenne avec fenestration de la branche diagonale le 19.06.2012 (élective) • coronarographie le 09.12.2014 : mise en place d'un stent actif sur la branche diagonale • S/p PTCA IVA moyenne pour NSTEMI sur subocclusion de la 1ère diagonale englobant l'ostium de l'IVA moyenne le 27.10.2019 • coronarographie le 07.11.2019 : resténose significative intrastent actif de la CD moyenne à distale. Succès d'angioplastie au ballon actif Agent 3.0 x 30 et 3.0 x 20 mm après prédilatation de la sténose au cutting balloon. Tabagisme actif 60 UPA (2 paquets/j dès ses 17 ans) Hypertension artérielle. Dyslipidémie. Maladie coronarienne tri-tronculaire : • lésion non significative du tronc commun. • bon résultat intrastent actif de la bifurcation IVA 1ère diagonale. • bon résultat intrastent actif de la CX marginale. • resténose significative intrastent actif de la CD moyenne à distale • sténose significative et longue de l'IVP (poursuite du traitement médical au vu de la tendance du patient à la resténose et du petit calibre du vx). Maladie coronarienne tri-tronculaire avec NSTEMI le 22.04.2020 : • sténose significative de la CD moyenne avec flux TIMI 2, angioplastie avec mise en place d'un stent actif Xience 3.5 x 18 mm avec bon résultat final (PCI CD proximale le 23.04.2020) • sténose 70 % de la circonflexe moyenne : PCI 1xDES le 27.04.2020 • sténose 70 % de la bifurcation IVA2-3 / 2ème diagonale : PCI IVA 2xDES le 27.04.2020 • PCI ballon actif de la 2ème diagonale • FEVG 60 % le 23.04.2020 (ventriculographie) • FRCV : surpoids (BMI 28.4), hypertension artérielle, hyperlipidémie, ancien tabagisme (20 UPA), anamnèse familiale positive Maladie coronarienne tri-tronculaire avec status post-3 PAC, en 2003 : • occlusion de l'artère interventriculaire antérieure moyenne avec excellent résultat après AMIg-IVA • bon résultat après PCI d'une branche diagonale en 04.2018 • récidive d'ISR au niveau de la RCx ostiale : PCI (DEB) : bon • lésion intermédiaire de la première marginale avec atteinte diffuse du PAC-saphène sur MA • occlusion ACD proximale avec bon résultat après PAC-IVP. Status post-RVA : • bonne fonction de la valve prothétique mécanique • dilatation de la CX en 03.2019 pas d'indication à une double antiagrégation en plus d'une anticoagulation thérapeutique actuellement poursuite du Plavix 75 mg/jour pour 1 an post-angioplastie. Syncopes répétitives en juin 2006 avec pose de pacemaker, dernier contrôle le 21.07.2010. Anémie régénérative normocytaire hypochrome à 120 g/l d'hémoglobine le 28.09.2019 • avec carence en vitamine B12 • substitution vitaminique par Vitarubin 1000 mg per os le 02.09.2019. Anxiété et dépression. Maladie coronarienne tri-tronculaire le 26.04.2020 • occlusion récente de l'artère coronaire droite distale • sténoses significatives de l'artère coronaire droite proximale et moyenne, ainsi que de la marginale droite • sténoses intermédiaires de l'artère interventriculaire antérieure moyenne et première diagonale. • sténose intermédiaire de l'artère circonflexe proximale, englobant l'origine de la première marginale (bifurcation). • fraction d'éjection ventriculaire gauche à 55%, hypokinésie postéro-basale Maladie coronarienne tri-tronculaire : • PTCA et stent de l'IVA pour sténose en 2003 • STEMI sur occlusion aiguë de la circonflexe moyenne 05.07.2016. Angioplastie avec pose d'un stent actif. • coronarographie 05.07.2016 : sténose intermédiaire de 50% de l'ostium de la circonflexe. Resténose intermédiaire d'environ 50% du site d'implantation du stent de la coronaire droite proximale, sténose significative 50-70% de la coronaire droite moyenne. Hernie ombilicale asymptomatique Maladie coronarienne tri-tronculaire sévère avec : • sténoses significatives de l'artère interventriculaire antérieure proximale et moyenne avec occlusion de l'artère interventriculaire antérieure moyenne d'aspect thrombotique, englobant l'origine de la seconde diagonale • sténoses significatives de l'artère circonflexe proximale, de la première marginale, de l'ostium de la seconde marginale et de l'artère circonflexe distale • occlusion chronique de l'artère coronaire droite proximale Maladie coronarienne tri-tronculaire sévère avec ischémie myocardique aiguë récidivante le 09.01.2020 et 16.01.2020 • sténose significative du tronc commun distal englobant l'origine de l'interventriculaire antérieure • sténose serrée de la bissectrice ostiale • sténose significative de l'artère coronaire droite ostiale et moyenne (petit calibre)FEVG 50%, HTAP 40 mmHg Maladie coronarienne tri-tronculaire sévère avec: • Sténoses significatives de l'artère interventriculaire antérieure proximale et moyenne avec occlusion de l'artère interventriculaire antérieure moyenne d'aspect thrombotique, englobant l'origine de la seconde diagonale • Sténoses significatives de l'artère circonflexe proximale, de la première marginale, de l'ostium de la seconde marginale et de l'artère circonflexe distale • Occlusion chronique de l'artère coronaire droite proximale Maladie coronarienne tritronculaire sévère • Coronarographie le 21.07.2005: sténose tronc commun de 50-70%, sténose IVA de 40%, sténose CD 50-70% • Triple pontage coronarien en 2005 (CHUV) Troubles mnésiques (selon hétéroanamnèse avec épouse) Hypertension artérielle Diabète type II non-insulino-requérant Tabagisme actif (3 cigares par jour depuis l'âge de 30 ans) Maladie coronarienne tritronculaire 27.03.2018 • Excellent résultat post PTCA 1xDES IVA proximale (04.2018) • Sténose 70% CD proximale : PTCA (2xDES) : bon • Échec d'angioplastie d'une subocclusion très calcifiée de la 2ème Marginale. Hypertension artérielle. Hypercholestérolémie. Fibrillation auriculaire permanente anticoagulée par Sintrom, ralentie par Metoprolol CHAD2VASC 2 points, HASBLED 3 points. Arthrose. Maladie coronarienne tritronculaires avec : • angioplastie et pose d'un stent actif de l'ACM en 2013. • NSTEMI apical latéral sur FA rapide en 2015 • excision et remplacement de la valve aortique par prothèse biologique en 2017 avec plastie de réduction de l'aorte ascendante et double pontage aorto-coronarien. • 2 stents actifs sur l'IVA en 2008 • angioplastie au ballon seul du tronc commun le 16.05.2019. Dernière coronarographie (16.05.2019) • AMIG-IVA et Vx-CD distal : fonctionnel et sans sténose sur l'ensemble de leur trajet lors de la dernière coronarographie en 2019 • bon résultat post angioplastie TC-CX et KB avec image hétérogène du TC distal avec OCT montrant un mal expansion du stent (recoil) à PTCA et KB TC-CX-IVA au ballon seul (4.5 x 12 et 3.0 x 15 mm) avec bon résultat final. • sténose stable de 50% de la CX moyenne, sténoses serrées de l'IVP distalement au pontage. Fibrillation auriculaire anticoagulée par Sintrom • consultation cardiologique janvier 2020: proposition de passer à NACO • INR du 21.04.2020: 2,4. Asthme bronchique. BPCO traitée. Maladie coronarienne tritronculaires avec syndrome coronarien aigu (NSTEMI) le 29.04.2020: • Sténose significative de l'artère interventriculaire antérieure proximale, englobant l'origine de la première diagonale (lésion de bifurcation) • Occlusion de la première diagonale. Sténose significative de l'artère circonflexe proximale, englobant l'origine de la première marginale (lésion de bifurcation). • Sténose significative de l'artère circonflexe moyenne. Sténose significative de l'ostium de la première marginale. Sténose significative de l'artère bissectrice • Lésion intermédiaire de l'artère coronaire droite proximale. Sténose significative de l'artère coronaire droite moyenne. Sténose significative de l'artère interventriculaire postérieure. • FEVG 60% Maladie COVID-19 avec insuffisance respiratoire hypoxémique sur pneumonie bilatérale le 08.04.2020 : • date du début des symptômes : le 05.04.2020 • date du frottis positif le 08.04.2020 Maladie d'Alzheimer. Hypertension artérielle traitée. Reflux gastro-oesophagien avec béance cardiale. Douleurs neuropathiques des membres inférieurs sur canal lombaire étroit. Sclérose coronarienne sans sténose significative. Colite lymphocytaire. Maladie de Barlow avec insuffisance mitrale minime (1/4). Maladie de Bechterew traitée par anti TNF-alpha. Trouble bipolaire. • hospitalisation à Marsens pour tentamen. • hospitalisation à Marsens pour état dépressif. Maladie de Bechterew Hypertrophie bénigne de la prostate Diabète mellitus type II non insulino-requérant Découverte fortuite d'une hypothyroïdie, le 04.03.2020 Insuffisance rénale chronique Bicytopénie, le 16.03.2020 : • Hb à 93 g/l • Tc à 49 g/l Maladie de Biermer. • notion de NNE, suivie en gastroentérologie à Berne FA inaugurale en 04/19 cardioversée en janvier 2020 • CHA2DS2-VASc-score 3; HAS-BLED 2 • fermeture percutanée de l'auricule gauche 30.10.19 à Inselspital • cordarone et xarelto jusqu'à fin 01/20, stoppé fin janvier avec relais ASA, stoppée mi-mars TVP post-opératoire en novembre 2019 Maladie de Biermer. FA inaugurale 04.19 • fermeture auricule gauche 30.10.19 à Inselspital > compliquée de pleuropéricardite (équivalent de Dressler) sous cortisone 25 mg • cordarone xarelto jusqu'à fin 01.20, stoppé fin janvier avec relais ASA, stoppée mi-mars selon avis angiologue Inselspital TVP fin 2019 Tumeur neuroendocrine ?? Suspicion de Maladie de Still, en cours d'investigation à Bern Maladie de Crohn, sous Azarek. Maladie de Crohn sous Azarek. Maladie de Crohn sous Methotrexate suivi par Dr. X (gastro-entérologue, Lausanne) Diabète de type II insulino-requérant • insuline avait été stoppée par la médecin traitante suite à une amélioration des glycémies Hyperplasie prostatique • volume estimé à 61 cm3 en novembre 2019 Trouble de la marche et de l'équilibre d'origine multifactorielle (polyneuropathie des membres inférieurs d'origine diabétique, mal perforant plantaire) Dermatite ôcre avec œdèmes des membres inférieurs sous bas de contention Importantes collatérales veineuses variqueuses dans la région spléno-rénale gauche, d'origine indéterminée (découverte fortuite à l'US du 20.03.2020) Maladie de Fahr avec démence sévère, syndrome extrapyramidal et syndrome neuropsychiatrique • troubles neurocognitifs sévères • trouble de la marche et de l'équilibre sévère (petits pas, rigidité axiale, absence de balancement des bras) • sous Madopar 62.5 mg 2x/j dès le 19.02.19, Risperdal en réserve Maladie de Gilbert Maladie de Horton. Hernie inguinale et ombilicale opérées. Maladie de la Peyronie Neutropénie d'origine indéterminée le 13.12.2018 Paraplégie ASIA D, avec niveau lésionnel L1 G, d'origine mixte, centrale et périphérique • Clinique à l'entrée en neuroréhabilitation: parésie modérée des membres inférieurs prédominant à gauche avec amyotrophie, hypo-aréflexie symétrique et diffuse aux 4 membres, hyposensibilité profonde (prédominant à gauche), atteinte dysautonomique avec vessie neurogène de type hyperactif et dysfonction sexuelle. • Examen urodynamique (CHUV) en 2016 (rapport pas trouvé, diagnostic vu sur le rapport de 2017): vessie hypersensitive, hypocapacitive, hyperactivité détrusiorienne Lésion médullaire D5-D6 d'origine indéterminée avec: • Atteinte sensitivo-motrice des membres inférieurs à prédominance gauche et des troubles sphinctériens symptomatiques dès 2014, avec nouvelle aggravation neurologique dès septembre 2018 • IRM lombaire en 2014: pas d'évidence d'atteinte lombaire ni de compression • Décembre 2016: discrète éosinophilie: suspicion d'atteinte parasitaire (sérologie toxocara positive) • PL 2016: hyperprotéinorachie (valeur pas trouvée) sans pléocytose (immunofixation non retrouvée) • Décembre 2016: thérapie avec Albendazole et Prednisone (pour suspicion de toxocarose) avec amélioration partielle des troubles sensitifs et sphinctériens, persistance de l'atteinte motrice du membre inférieur gauche • IRM médullaire le 28.10.2016: lésion intra et extra-médullaire D5-D6 • IRM thoraco-lombaire le 16.11.2018: Pas de changement de la lésion intra-médullaire non rehaussée de D5 à D7. Nodule d'environ 8 mm juxta-médullaire au niveau D5 • PET scan 20.11.2018: pas en évidence d'hypercaptation pathologique.Bilan sérologique exhaustif 10.2018 (immuno: FAN, ANCA. Infectieux: Schistosomiase (ELISA), Burdorferi, TPHA, HIV/HTLV1, TB spot) : négatif • PL du 21.11.2018 : 1 élément, Protéines 0.54 g/L (pas d'immunofixation trouvée) • Biopsie glandes salivaires le 10.12.2018 (recherche neurosarcoïdose) : pas d'anomalie • Contrôle immunologique (sérum) le 19.12.2018 : Anticorps anti-Gangliosides (bilan négatif sauf GM2 Ak IgM : 72 % (Ref. Val. 50 %)) • Suivi biologique (immunologie) le 30.01.2019 : Anticorps Anti-Gangliosid GM2 IgM : < 50 % (dans la norme) Bilan Maladie de Lyme (Lyme VlsE IgG et Lyme VlsE + OspC IgM) : négatif le 30.01.2019 Bilan immunologique le 30.01.2019 : Anticorps Anti-Gangliosid GM2 IgM : < 50 % (dans la norme) Radiculopathie L5-S1 d'origine indéterminée (dégénérative +/- inflammatoire) avec • Canal lombaire étroit L3-L4 et L5-S1 • IRM médullaire 2016 : Canal lombaire étroit L3-L5 d'allure constitutionnelle et acquise. Protrusion discale postérieure à large rayon de courbure en L4-L5 surtout en extra-foraminale gauche venant au contact de la racine L5 gauche. • ENMG 2016 : atteinte radiculaire L5 • ENMG 30.11.2018 : examen compatible avec radiculopathie L5-S1 ou une atteinte de la corne antérieure (?) Anémie hypochrome normocytaire hyporégénérative chronique d'origine indéterminée, résolutive • Gastroscopie 2017 : sp • Vit B12 et folates dans la norme le 21.09.2018 Hypovitaminose D sévère à 8 ng/ml le 13.12.2018 Maladie de Lyme en 2004 Cholécystectomie en 1989 Opération de varices en 1983 Strumectomie en 1976 Opération de hernie discale en 1972 Péritonite purulente en 1965 Status post appendicite en 1962 Maladie de Lyme traitée en 2013 Diverticulose depuis 2011 Épididymite gauche en 2006 Fracture orteil 2 pied gauche en 2006 Cupulolithiase en 2003 Maladie de Morton bilatérale. Hallux valgus bilatéral. Polyarthralgies. Maladie de Parkinson. • Phénomène de roue dentée prononcé. • Tremblements. Hypertrophie prostatique. Malnutrition protéino-énergétique légère. Maladie de Parkinson depuis 2015 avec : • atteinte cognitive sévère (MOCA à 18 en 2019) • troubles de la marche avec risque de chute élevé • aide totale pour les AVQs Maladie de Parkinson. Hypothyroïdie. Hypertension artérielle traitée. Polyneuropathie sensitive légère au niveau des membres inférieurs. Atrophie cérébrale visualisée à l'IRM en 2015. Maladie de Parkinson. Polytraumatisme dans l'enfance avec hémiparésie et paresthésie droites ainsi que spasticité résiduelle. Psychose organique de type paranoïde sur probable cerebral palsy périnatale avec hospitalisations à Marsens à multiples reprises. Stéatose hépatique avec dépendance alcoolique. Hernie hiatale. Hyperplasie bénigne de la prostate de grade 2. Incontinence urinaire de type urgence diurne et nocturne. Glaucome. Ostéoporose lombaire et carence en vitamine D (11.11.2011). SIADH chronique. Probable BPCO non stadée • tabagisme actif depuis l'âge de 30 ans (cigare). Instauration d'un traitement de Symbicort et Spiriva dès le 05.01.2018. Syndrome parkinsonien à prédominance akinétique et tremor d'origine probablement mixte, en partie explicable par la Dépakine. Crise d'épilepsie tonico-clonique du membre supérieur gauche le 06.05.2018. • Epilepsie lésionnelle fronto-pariétale gauche diagnostiquée et traitée depuis 1998 avec crises tonico-cloniques généralisées itératives depuis le 12.10.2013 sur Amisulpride et sevrage de Carbamazépine. • Crise épileptique récidivante avec hémisyndrome facio-brachio-crural droit secondaire (paralysie de Todd) le 03.01.2017. • Dernière crise le 03.01.2018 : Absence d'argument pour un AVC aigu/subaigu, EEG négatif, pas de changement médicamenteux. • Actuellement sous traitement par acide valproïque, Lévétiracétam, Lamotrigine. • suivi par le Dr X. Maladie de Parkinson sous Madopar. Diabète sous Glucobay. Dyslipidémie. Maladie de Parkinson traitée Maladie de Parkinson traitée. Troubles cognitifs avec MMSE à 26/30 et test de la montre à 5/7. Cardiopathie dilatée d'origine ischémique : • status post infarctus en 1999 • pontage aorto-coronarien • pacemaker-défibrillateur. Reflux gastro-oesophagien. Nodule pulmonaire 9 mm apical lobaire supérieur droit de découverte fortuite au CT. Maladie de Parkinson tremblante droite (forme bénigne lentement évolutive) • Sous Sinemet 4x 200/50 • Suivi Dr X et Prof X Polyneuropathie des membres inférieurs, probablement d'origine mixte Cardiopathie ischémique avec : • status post Bypass coronarien en 1996 à Zurich Ostéoporose cliniquement manifeste, secondaire au gluco-corticoïde avec : • st/p fracture spontanée de T12 et L2 (2010 et 2014) • Sous injection de Prolia tous les 6 mois Polyarthrite rhumatoïde "late Onset" • Sous Spiricort • Suivi par Dr X Hypertension artérielle Hypercholestérolémie État confusionnel aigu mixte hypo-/hyperactif d'origine multiple avec : • Changement rythme nycthéméral, désorientation spatio-temporelle fluctuante • Facteurs déclenchants : possible intolérance à la Quétiapine (01.08.2019)/Distraneurine (04.08.2019) • 07.08.2019 : MMS 20/29, Clock-test 3/6 et GDS 1/15 Troubles de la marche et de l'équilibre dans un contexte de chutes à répétition d'origine multi-factorielle • DD : faiblesse des membres inférieurs, polyneuropathie, âge, maladie de Parkinson, prise de dopaminergique • Dernière chute le 13.07.2019, avec traumatisme crânien et fracture costale droite • Test de Schellong le 16.07.2019 : négatif, Holter (18.07.2019) : pas de trouble du rythme; insuffisance chronotrope Insuffisance rénale chronique • Clairance à 61 ml/min/1.73 m² selon CKD-EPI (31.07.2019) Troubles cognitifs multi-domaines à prédominance exécutive sur les plans cognitif et comportemental d'origine multifactorielle • DD : maladie de Parkinson lentement évolutive, composantes vasculaire et dégénérative non exclues • Bilan neuropsychologique (19.07.2019) (X) : Désorientation temporelle, dysfonctionnement exécutif majeur, troubles mnésiques. • En raison de la sévérité des troubles exécutifs, la poursuite de la conduite automobile est contre-indiquée d'un point de vue neuropsychologique. • Signalement à l'office cantonal de la navigation fait lors du séjour en médecine interne à l'HFR-Fribourg • MOCA-test (16.07.2019) : 20/30 Maladie de Rendu-Osler, avec : • cautérisation réalisée en ORL à l'Inselspital Bern pour récidive épistaxis • consultation médecine génétique à l'Inselspital Bern • Bépanthène nasal • spray nasal au Xylométazoline si besoin • suivi ORL à l'HFR Fribourg. Polykystose rénale avec une insuffisance rénale chronique de stade 3b selon KDIGO. Maladie de Steinert BAV du 1er degré connu depuis 2017 • Holter en 11/2019, pas de troubles du rythme. Maladie de Sudeck D IV et D V main gauche. Hypercholestérolémie. Goitre multinodulaire diffus avec hyperparathyroïdisme secondaire. Trouble dépressif. Consommation OH à risque. Tabagisme actif (40 UPA). Hernie crurale gauche à contenu graisseux le 21.03.2020. Maladie de Vasquez, traitée sous Litalir et avec anticoagulation par Eliquis Maladie de Verneuil. Kyste ovarien gauche, de 36 mm de diamètre (scanner du 21.04.2019). Hémorroïdes de stade II. Notion d'ulcère gastrique (rapporté par Mme. Y). Suivi psychiatrique. Maladie de Verneuil. Kyste ovarien gauche, de 36 mm de diamètre (scanner du 21.04.2019). Hémorroïdes de stade II. Maladie de Verneuil. Kyste ovarien gauche, de 36 mm de diamètre (scanner du 21.04.2019). Hémorroïdes de stade II.Notion d'ulcère gastrique (rapportée par la patiente). Suivi psychiatrique. • Maladie de Verneuil. • Kyste ovarien gauche, de 36 mm de diamètre (scanner du 21.04.2019). • Hémorroïdes de stade II. • Notion d'ulcère gastrique (rapportée par la patiente). • Suivi psychiatrique. • Maladie de Verneuil. • Kyste ovarien gauche, de 36 mm de diamètre (scanner du 21.04.2019). • Hémorroïdes de stade II. • Notion d'ulcère gastrique (rapportée par la patiente). • Suivi psychiatrique. • Maladie de Verneuil. • Kyste ovarien gauche, de 36 mm de diamètre (scanner du 21.04.2019). • Hémorroïdes de stade II. • Notion d'ulcère gastrique (rapportée par la patiente). • Suivi psychiatrique. • Maladie de Verneuil. • Kyste ovarien gauche, de 36 mm de diamètre (scanner du 21.04.2019). • Hémorroïdes de stade II. • Notion d'ulcère gastrique (rapportée par la patiente). • Suivi psychiatrique. • Maladie de Verneuil. • Kyste ovarien gauche, de 36 mm de diamètre (scanner du 21.04.2019). • Hémorroïdes de stade II. • Notion d'ulcère gastrique (rapportée par la patiente). • Suivi psychiatrique. • Maladie de von Willebrand low. • Maladie de Wegener diagnostiquée en janvier 2018, avec : • ANCA positif (PR3-ANCA 167.6 UI/ml), anti-GBM négatif, C3 1.58 g/l (augmenté), C4 0.31 g/l (normal), FAN 80 (homogène). • Atteinte pulmonaire sévère : abcès pulmonaires aseptiques, ulcère paratrachéal droit sous-glottique, sténoses multi-étagées avec desquamation trachéale, trachéomalacie débutante. • Insuffisance rénale sur glomérulonéphrite rapidement progressive le 03.01.2018. • Pétéchies des membres inférieurs le 03.01.2018. • Arthralgies (chevilles et poignet G>D). • Scléromalacie de l'œil gauche. • Sous Azathioprine jusqu'en janvier 2020. Insuffisance rénale terminale sur glomérulonéphrite rapidement progressive avec diurèse conservée : • Dialyse 3x/semaine depuis le 01.02.2018 par Permacath jugulaire droite. • Confection d'une fistule artério-veineuse ulno-basilique membre supérieur gauche (Dr. X) 11/2018. • Status post angioplastie de la veine basilique transposée à son départ et de l'anastomose entre la veine basilique et la veine céphalique par accès artériel 20/2018 (Dr. X et Dr. X). Cardiopathie hypertensive • ETT 01/2018 (Dr. X) : FEVG 75 %. Cardiopathie hypertrophique homogène modérée. HTAP minime (PAPs 47 mmHg). Diabète cortico-induit. Hypertension artérielle. Goutte. Gonarthrose droite. Encéphalopathie métabolique d'origine multifactorielle le 20.01.2020. • Cholestase et hypertension portale nouvelles. • Passage de l'hémodialyse à l'hémodiafiltration. • Constipation chronique. • Avec alcalose respiratoire et hyperammoniémie sévères. Consilium neurologique le 20.01.2020 (Dr. X). Consilium néphrologique le 20.01.2020 (Dr. X/Dr. X). Consilium hématologique le 21.01.2020 (Dr. X). Suivi diététique le 24.01.2020 : régime pauvre en protéines mais pas hypocalorique. Atteinte hépatique avec cholestase et signes d'hypertension portale le 21.01.2020. DD : médicamenteux sur Azathioprine, auto-inflammatoire, infectieux. Bicytopénie d'origine mixte (IRC, azathioprine, hypersplénisme, hématome) 21.01.2020 avec : • Anémie macrocytaire légèrement régénérative. • Thrombopénie modérée. DD : microangiopathie secondaire, thrombocytopénie induite par l'héparine. • Maladie de Whipple classique avec atteinte digestive. • Diarrhées chroniques depuis avril 2019 après un voyage en Thaïlande. Tropheryma Whipplei positif dans : • Les selles à 2 reprises le 11.01.2020 (7600 copies/ml) et le 10.02.2020 (2000 copies/ml). • La salive le 06.02.2020 (18200 copies/ml). • Les biopsies duodénales le 10.02.2020 (100 copies/ml). 18.09.2019 : OGD + colonoscopie, histopathologie : duodénite aiguë ulcérée avec œdèmes, métaplasie fovéolaire et signes de régénération épithéliale. Pas d'agents pathogènes au PAS. • PCR Tropheryma Whipplei négative. 05.11.2019 : OGD + biopsies • Persistance de l'aspect ulcéré/atrophique duodénal. • Histopathologie : muqueuse duodénale dans la limite de la norme. Absence d'atrophie villositaire. Absence d'éléments parasitaires visualisés. 24.12.2019 : colonoscopie : tatouage en amont et en aval d'un adénocarcinome du côlon transverse. Consultation ophtalmologique fin 2019 : pas d'argument pour une atteinte inflammatoire (examen non dédié) (Dr. X). 11.01.2020 : CT abdominal : épaississement pariétal de la jonction gastro-oesophagienne, suspicion de subiléus fonctionnel. Absence de signe de perforation digestive ou de colite. Pas d'abcès ou de masse intra-abdominale. 11.01.2020 : PCR Tropheryma Whipplei dans les selles positif (7600 copies/ml). 06.02.2020 : hospitalisation pour aggravation des diarrhées et poursuite du bilan avec recherche C. difficile, gastroscopie étagée + biopsies (PCR Whipple et pathologie), coloration PAS, PCR selles Whipple, analyse des selles. 06.02.2020 : PCR Tropheryma Whipplei urine et salive : négatif dans les urines, positif pour la salive à 18200 copies/ml ; PCR selles et sang. 06.02.2020 : sérologie helminthes avec séjour tropical : négative. 07.02.2020 OGD : persistance d'une duodénite micro-ulcérée, Whipple négatif. Suivi en hépatologie au CHUV par le Dr. X. Suivi dans le service des maladies infectieuses au CHUV par Dr. X et Dr. X. • Maladie des membranes hyalines. Hypoglycémie néonatale asymptomatique (min 1.3 mmol/L). Hypothermie néonatale accidentelle (T min 36.1°C). Malaise sur reflux gastro-oesophagien. • Maladie d'Horton avec suivi rhumatologique à l'HFR Fribourg avec traitement immunosuppresseur par Cortisone et Actemra (Tocilizumab, anti IL-6). Hypertension artérielle traitée. Tabagisme actif (1 pipe 3x/jour durant 44 ans). Dyslipidémie. • Maladie d'Osgood-Schlatter au genou gauche. Scoliose. A un corset. • Maladie du motoneurone de genèse inconnue DD : neuropathie motrice multifocale inflammatoire VS atteinte neurodégénérative du motoneurone (Maladie d'Aran-Duchenne) avec : • Paraparésie strictement motrice lentement progressive depuis 2009, principalement des MI avec légère atteinte MS sans signe d'atteintes des voies centrales. • Diagnostiqué à l'Inselspital à Berne en 2011. • Suivi par le Dr. X à Valmont, et le Prof. X à Paris. • Traitements : immunoglobulines intraveineuses (Intratect® 2g/kg/mois) jusqu'au 22.12.2016 (stoppées en raison de la majoration de la thérapie immunosuppressive par ATGAM® et ciclosporine dès le 11.01.2017, et le caractère dégénératif de l'affection neurologique, sans argument clair en faveur d'une étiologie immune associée), traitement transitoire par Imurek® (stoppé en raison d'une inefficacité et en raison de l'affection hématologique du patient), physiothérapie et ergothérapie. Reprise du traitement par immunoglobulines intraveineuses (Privigen® 2g/kg/mois) dès le 04.12.2017 en raison d'un effet stabilisateur du traitement sur les symptômes neurologiques constatés avec l'Intratect. • S/p neurorééducation à la Clinique Valmont du 14.02.2017 au 03.03.2017, puis du 10.03.2017 au 12.04.2017. Anémie aplasique sévère • Ayant évolué à partir d'une thrombocytopénie auto-immune avec lymphocytose B monoclonale et MGUS à chaînes légères kappa diagnostiquée en 2016 avec persistance d'une rémission hématologique complète en septembre 2019 (suivi par Dr. X). Hypertension artérielle traitée. Sous Eliquis pour embolie pulmonaire en 2018. • Maladie du segment adjacent C5-C6 avec radiculopathie bilatérale. Status post ACDF C6-C7 par cage Scarlet en 2014 Maladie hypertensive et coronarienne monotronculaire avec: • Subocclusion ACD proximale : PCI (1DES) : Bon • Fraction d'éjection VG 70%. Maladie rhumatoïde. HTA. Cardiopathie ischémique avec infarctus et pose de 3 stents en 2008. Maladie thrombo-embolique : sous Marcoumar • thrombose veineuse profonde du membre inférieur droit post-opératoire en février 2015 • embolie pulmonaire droite en juin 2016 (CT du 22.06.2015) • occlusions thrombotiques (15.02.2016). • sous Marcoumar et Plavix Cardiomyopathie de type non-compaction touchant principalement l'apex et le septum inter-ventriculaire antérieur : • diagnostiquée en 11.2014 avec CMR le 21.11.2014 (CHUV) : VG de taille normale, dysfonction systolique bi-ventriculaire modérée (FEVG à 43%, FEVD à 37%), épaississement localisé de la paroi antéro-septale d'aspect trabéculé suggérant une morphologie de type non-compaction sans fibrose interstitielle significative • structure filamenteuse au niveau de la valve aortique d'une longueur de 1.2 cm probablement attachée à la cuspe coronaire droite : DD : fibro-élastome, strand (structure fibrineuse sans implication pathologique), endocardite (exclue à Fribourg). Absence de FOP à l'ETO du 19.02.2016 • pas d'argument en faveur d'une lésion ischémique au niveau du cerveau à l'IRM cérébrale le 15.03.2016 • hypokinésie sévère apicale et septale antérieure moyenne • FEVG 50% à l'ETO du 19.02.2016 • FEVG 62% à la ventriculographie du 06.04.2016 Dépression traitée Maladie thrombo-embolique : • status post embolie pulmonaire centrale bilatérale (récidive sur arrêt du Sintrom) le 28.05.2010 • status post thrombose veineuse superficielle de la grande veine saphène à droite en Décembre 2009 • status post embolie pulmonaire en 1996 Maladie thrombo-embolique : • status post embolie pulmonaire centrale bilatérale (récidive sur arrêt du Sintrom) le 28.05.2010 • status post thrombose veineuse superficielle de la grande veine saphène à droite en Décembre 2009 • status post embolie pulmonaire en 1996 Cardiopathie ischémique sur maladie bitronculaire : • NSTEMI sur sténose 80% de la 1ère diagonale et PTCA/stent actif en Mars 2008 • syndrome coronarien à haut risque sur maladie bitronculaire en Juin 2007 Diabète de type 2 non insulino-requérant Hypertension artérielle traitée Hypercholestérolémie Sténose de haut grade excentrée de l'origine de l'artère carotide interne gauche et sténose serrée au départ de l'artère basilaire gauche, diagnostiquée en Avril 2007 Ostéoporose fracturaire Insuffisance rénale chronique stade 3 (CKD EPI) Anémie normochrome normocytaire Surveillance clinique et biologique Troubles neuro-cognitifs Brève évaluation neuropsychologique Maladie thrombo-embolique : • thromboses veineuses profondes droites à répétition (dernier épisode en 2001), sous Xarelto • multiples embolies pulmonaires périphériques bilatérales, sous Xarelto relayé par Clexane • récidive d'embolie pulmonaire massive le 23.12.2017 avec infarcissement pulmonaire lobaire inférieur gauche, actuellement sous Arixtra. Toxicomanie : • héroïne injectable, substituée par Méthadone • reprise de héroïne snifée depuis décembre 2017 Maladie thrombo-embolique, avec : • status après plusieurs thromboses veineuses profondes • status après embolie pulmonaire en 2000 Hypertension artérielle Hypercholestérolémie Kyste synovial au sein du muscle ilio-psoas droit en avant de l'articulation de la hanche droite : • découverte fortuite au CT-scan des membres inférieurs du 22.03.2016 • diagnostic différentiel : hématome, abcès Maladie thrombo-embolique avec • embolie pulmonaire bilatérale en décembre 2019 • thrombose veineuse profonde suite à une intervention chirurgicale 2017 • contexte oncologique (adénocarcinome de la prostate diagnostiqué le 22.03.2019) • sous Eliquis 5 mg 2x/j depuis décembre 2019 Maladie thrombo-embolique sous Xarelto 15 mg avec : • TVP poplitée D, péronière et tibiale postérieure idiopathique en avril 2012 • TVP de la jambe G en mai 2010 Maladie thrombo-embolique veineuse Maladie thrombo-embolique veineuse anticoagulée par Xarelto 20 mg avec • Status post récidive TVS veine grande saphène D le 22.02.2016 dans le contexte de tabagisme actif (maladie de Buerger) • Status post probable TVP ancienne au niveau poplité D Maladie thrombo-embolique veineuse avec : • TVP aux 2 membres inférieurs • 2 épisodes d'embolie pulmonaire • 3 épisodes de cystite Cholecystectomie en 1984 Maladie tritronculaire calcifiée sévère avec un NSTEMI le 07.04.2020 • status post NSTEMI sur sténose subocclusive de la coronaire droite distale le 23.09.2019 Maladie variqueuse bilatérale. Maladies hypertensive et coronarienne tritronculaires avec : • Sténose significative du tronc commun • Sténose significative de l'artère interventriculaire antérieure proximale • Lésion intermédiaire de l'ostium de l'artère circonflexe proximale • Fraction d'éjection VG 70% le 18.04.2020 Maladies hypertensive et coronarienne tritronculaires avec : • sténose significative du tronc commun • sténose significative de l'artère interventriculaire antérieure proximale • lésion intermédiaire de l'ostium de l'artère circonflexe proximale • fraction d'éjection VG 70% le 18.04.2020. Malaise Malaise Malaise Malaise Malaise Malaise Malaise Malaise Malaise Malaise Malaise Malaise Malaise Malaise Malaise Malaise Malaise Malaise Malaise Malaise Malaise Malaise Malaise Malaise Malaise Malaise malaise malaise malaise Malaise Malaise Malaise Malaise Malaise : diagnostic différentiel : d'origine cardiaque le 18.03.2020 Malaise à l'emporte-pièce d'origine indéterminée • DD sur bas débit dans un contexte sténose aortique sévère Malaise à 2h sur possible AVC cervelet subaigu le 20.04.20 • NIHSS 2 (légère ataxie au 2 membres) stable • Malaise similaire avec chute la semaine passée avec TC et investigation IRM cérébrale par le MT • IRM cérébrale 16.04.20 : Pas de lésion ischémique, pas d'hémorragie. Multiples irrégularités sur toute la hauteur de l'artère vertébrale gauche sans signe de dissection notable Malaise aspécifique d'origine vagale probable. DD : hypotension orthostatique, VPPB. Malaise avec ou sans PC. Malaise avec ou sans perte de connaissance. Malaise avec ou sans perte de connaissance. Malaise avec perte de connaissance et hypoesthésie du pouce droit. Malaise avec perte de vigilance prolongée d'origine peu claire le 15.04.2020 DD état confusionnel aigu ; crise d'épilepsie ; malaise vaso-vagal ; hypotension orthostatique Malaise avec probable perte de connaissance d'origine indéterminée le 07.01.2016. Anémie normochrome normocytaire d'origine indéterminée le 07.01.2016. Malaise avec prodromes d'étiologie indéterminée le 26.04.2020 : • DD : malaise vago-vagal. Malaise avec réaction vagale le 24.07.2015. Syncope vaso-vagale. Crise d'hyperventilation. Malaise vaso-vagal avec crise d'hyperventilation secondaire le 30.10.2018 DD composante de dysautonomie dans le contexte de Parkinson. Hypophasphatémie à 0.37 mmol/l dans le contexte d'hyperventilation le 30.10.2018. Malaise de probable origine vaso-vagale le 08.02.2020 Hernie discale Vertiges probablement orthostatiques dans le contexte d'un syndrome grippal Gonalgie droite sur probable poussée d'arthrose Infection urinaire compliquée à Escherichia coli en Janvier 2020 Malaise de probable origine vaso-vagale le 08.02.2020 Hernie discale Vertiges probablement orthostatiques dans le contexte d'un syndrome grippal Gonalgie droite sur probable poussée d'arthrose Infection urinaire compliquée à Escherichia coli en janvier 2020 Malaise d'origine indéterminée • dans le contexte infectieux Malaise d'origine indéterminée le 15.04.2020 DD : arythmie, malaise vaso-vagal, orthostatisme Malaise d'origine indéterminée le 30.01.2018. Appendicectomie par laparoscopie le 17.09.2010. Tunnel carpien droit opéré en 2008. Opération pour fracture du pied gauche en 2007. Fracture du calcanéum droit traitée conservativement. Insuffisance rénale aiguë AKIN 1 iatrogène le 27.02.2019 sur traitement diurétique. Syncope sur probable FA rapide mal tolérée chez Mme. Y connue pour sténose mitrale sévère le 22.06.2019. US au service des urgences : veine cave collabée, fenêtres cardiaques difficilement visualisables. Décompensation cardiaque sur FA paroxystique nouvelle dans un contexte de cardiopathie hypertensive et valvulaire, le 22.06.2019 avec : • sténose mitrale d'origine dégénérative. • sténose aortique légère avec une insuffisance aortique légère à modérée d'origine dégénérative. • FEVG à 70%. Douleur thoracique d'origine indéterminée, le 18.07.2019. Malaise d'origine indéterminée Fracture fémur distal gauche SALTER II le 21.02.2020 Malaise d'origine probablement vaso-vagale le 01.01.2018 Zona thoracique gauche en juillet 2012 Bursite sous-rotulienne droite en 2011 Otite externe gauche en 2003 Hépatite virale en 1974 Malaise d'origine vaso-vagale avec traumatisme crânien simple. Malaise hypotensif d'origine mixte le 17.04.2020 • hypovolémique sur déshydratation • médicamenteux (Nebilet, neuroleptique) Malaise hypotensif d'origine probablement multifactoriel le 17.04.2020 • DD médicamenteux (anti-hypertenseur, neuroleptiques à long terme) • Hypovolémique sur déshydratation (pertes digestives) • St.p. malaise hypotensif en juin 2019 • Shellong test en juin 2019 : positifs à deux reprises Malaise lipothymique d'origine indéterminée, le 06.04.2020. DD : origine vagale. Malaise lipothymique le 13.04.2020. Malaise orthostatique avec traumatisme crânien sans perte de connaissance le 15.04.2020 Malaise orthostatique avec traumatisme crânien sans perte de connaissance le 14.04.2020. Malaise orthostatique sur hypotension après introduction de Vascord Syndrome de Claude Horner gauche de découverte fortuite avec : • ptose palpébrale et myosis réactif gauche Carcinome épidermoïde cutané bien différencié sur fond de kératose actinique hypertrophique et pimentée de l'arête nasale droite, classé pT1 cN0 Mx avec biopsie et exérèse en totalité en octobre 2010 (Dr. X) Naevus à cellules naeviques composées, dysplasiques avec atypies modérées, exérèse in toto en octobre 2007 Carcinome épidermoïde de la loge amygdalienne gauche, classé pT2 pN2a cM0 • tumorectomie par voie transorale et reconstruction par lambeau associé à un évident fonctionnel sus-omo-hyoïdien en juin 2000 • status post-radiothérapie adjuvante de juillet à août 2000 • reprise d'évidemment latéro-cervical gauche pour récidive ganglionnaire (1/7 adénopathie métastatique en dépassement capsulaire) en 2003 sans traitement complémentaire associé Carcinome épidermoïde à la paroi postérieure paramédiane gauche de l'oropharynx avec extension hypopharyngée, classé pT2 cN0 cM0 • tumorectomie au laser CO2 par voie endoscopique en MPS en 2008 Pneumonie communautaire avec empyème basal gauche le 14.11.2019 • DD : sur fausse route Radiographie thorax 14.11.2019 CT Thoracique le 15.11.2019 Ponction pleurale droite le 14.11.2019 : liquide purulent à la ponction • Cultures du liquide Streptocoque gr. anginosus/milleri Pose de drain thoracique (Dr. X) le 14.11.2019 : suspicion de cloisonnement, retiré le 20.11.2019 Pose de Pigtail 15.11.2019 (Dr. X), retiré le 21.11.2019 Antibiothérapie par Ceftriaxone 2g 1x/24h iv dès le 14.11. 2019 Radiographie thorax 20.11.2019 Malaise probablement dans le contexte néoplasique en 2017. Amputation de l'extrémité distale de P3 du 4ème doigt. Iléus sur bride avec laparotomie en 2002. Épanchement pleural gauche néoplasique non drainé dans le cadre d'un état fébrile. Dyspnée d'origine indéterminée, probablement sur progression tumorale le 20.01.2020. Lipothymie d'allure orthostatique le 20.10.2020. Malaise sans perte de connaissance. Malaise sans perte de connaissance avec vertiges rotatoires. Malaise sans perte de connaissance d'origine indéterminée 21.04.2020 : • selon hétéroanamnèse : dyspnée, perte de contact d'environ 15 secondes DD : hypotension dans contexte viral, hypoxie cérébrale Malaise sans perte de connaissance du 15.04.2020 • sur sepsis probable Malaise sans perte de connaissance et trouble de l'équilibre Malaise sur hypotension orthostatique dans le contexte de prise de bêta-bloquant Malaise sur probable bradycardie sinusale d'origine médicamenteuse le 25.08.2012. Hypokaliémie à 3 mmol/l le 20.11.2015. Pneumonie lobaire inférieure gauche le 19.11.2015. Epistaxis sur crise hypertensive à 203/93 mmHg 06.01.2020 Malaise sur probable bradycardie sinusale d'origine médicamenteuse le 25.08.2012. Hypokaliémie à 3 mmol/l le 20.11.2015. Pneumonie lobaire inférieure gauche le 19.11.2015. Epistaxis sur crise hypertensive à 203/93 mmHg 06.01.2020. Malaise sur probable bradycardie sinusale d'origine médicamenteuse le 25.08.2012. Hypokaliémie à 3 mmol/l le 20.11.2015. Pneumonie lobaire inférieure gauche le 19.11.2015. Epistaxis sur crise hypertensive à 203/93 mmHg 06.01.2020. Fécalome le 05.04.2020. Anurie transitoire sur désactivation accidentelle du sphincter artificiel prostatique le 05.04.2020 : manipulation pour réactiver le sphincter artificiel prostatique. Malaise vagal, le 30.04.2020 DD : trouble du rythme, malabsorption intestinale post-chirurgicale. Malaise vaso-vagal avec TC sans PC le 18.05.2016 chez Mme. Y. Malaises avec syncope d'origine indéterminée en 2001 et 2007 Septicémie à staphylocoque aureus avec endocardite infectieuse et insuffisance mitrale avec méningo-encéphalite, sacro-iléite abcédante droite et cholécystite alithiasique en 1997 État confusionnel aigu d'origine multifactorielle le 01.02.2018 avec : • Délire de persécution Thyroïdectomie en 1963 pour goitre plongeant Néphrectomie droite sur malformation polykystique surinfectée Conisation du col et vaporisation au laser en 1988 pour dysplasie sévère versus cancer in situ de l'endocol Sténose de 65 % à l'origine de l'artère rénale gauche Status après arthrodèse de l'articulation sacro-iliaque droite Rétrécissements canalaires étagés de L2 à L5 Hyponatrémie modérée, hypoosmolaire d'origine mixte en 2012 : • Sur diurétiques • SIADH (Citalopram) Ponction pleurale droite et gauche le 01.02.2018 : • Retrait d'environ 1000cc d'un liquide jaune clair de type transsudat à droite et 400cc d'un liquide jaune clair à gauche • microbiologie et répartition : pas d'infection Séjour aux soins intensifs du 01.02.2018 au 02.02.2018 : • Ventilation non invasive du 01.02.2018 au 02.02.2018 Hyponatrémie hypo-osmolaire à 116 mmol/l dans le contexte de la décompensation cardiaque le 01.02.2018 Correction lente et suivi biologique Troubles électrolytiques légers le 01.02.2018 avec : • Hypomagnésémie et hypokaliémie Bactériémie à staphylocoque doré d'origine probablement cutanée le 07.02.2018 • Diagnostic différentiel : sur pneumonie basale droite • Traité par Ceftriaxone intraveineux 2 g/24 h du 07.02.2018 au 09.02.2018, Co-Amoxicilline intraveineux 1.2 g 3x/jour du 09.02.2018 au 13.02.2018 et Co-Amoxicilline par voie orale 1 g 2x/jour du 13.02.2018 au 18.02.2018 Grippe nosocomiale à Influenza B le 07.02.2018 : • Possiblement surinfectée (voir complication n°1) • Radiographie du thorax : foyer basal droit non exclu • Tamiflu comprimés de 75 mg/jour du 07.02.2018 au 13.02.2018 Insuffisance rénale aiguë AKIN I d'origine pré-rénale le 07.02.2018 avec : • Fraction d'excrétion de l'urée à 33% • Diagnostics différentiels : dans le contexte septique et de la décompensation cardiaque Malaises orthostatiques non investigués depuis la jeunesse Opération du genou droit Fracture du bras gauche en 2011 Kyste organique de l'ovaire gauche chez une patiente 3-G ; 3-P en post ménopause en 07.2012 avec laparotomie médiane sous ombilicale : hystérectomie totale avec annexectomie bilatérale et cytologie péritonéale. Syncope à l'emporte pièce d'origine indéterminée le 11.03.2017 DD : sick sinus syndrome, FA Fibrillation auriculaire paroxystique nouvelle le 11.03.2017 • bradycardie transitoire à 30/min (MedHome) • CHADS-VASc : 3 pt (3.2%/an), HAS-BLED 1 pt (1%/an) Malaises récurrents sur probable sténose aortique modérée à sévère le 12.07.2019 avec chute le 12.07.2019 et traumatisme crânien sur malaise d'origine cardiaque ECG : BBG connu Adénocarcinome de la prostate cT2 Nx Mx G2 Gleason 7 diagnostiqué en 2001 avec US trans-rectal : 09.05.2011 : zone hypo-échogène bilatérale plus importante, calcifications multiples Rhinite allergique avec exacerbation printanière traitée par Avamys et Aerius Hypercalcémie à 2,61 mmol/l le 16.02.2020 Hypovitaminose D à 40 nmol/l le 16.02.2020 Hypophosphatémie à 0,73 mmol/l le 16.02.2020 Cardiopathie hypertensive avec : • ETT (2003) : cardiopathie hypertensive avec hypertrophie ventriculaire G concentrique et dysfonction diastolique EF 70%. • Fonction systolique excellente ; PAP à la limite supérieure • Holter 06.2009 : pas d'arythmie Malaria à Plasmodium Vivax le 02.11.2015. Anémie normochrome microcytaire régénérative le 02.11.2015. Accouchement par voie basse chez une patiente de 26 ans, primigeste devenue primipare à 39+3/7 semaines d'aménorrhée le 05.05.2017. Rupture prématurée des membranes et Streptocoque B inconnu. Rubéole non immune. RCIU, garçon de 2720 g à 39 3/7 semaines d'aménorrhée p3. Maldaptation du dentier de la mâchoire inférieure le 14.04.2020 • usage des gommes entre dentier et gencive Malformation de Chiari type 1 associée à une syringomyélie centro-médullaire et hydrocéphalie tétra-ventriculaire • craniotomie sub-occipitale, laminectomie de C1, durotomie en Y et décompression de la fosse postérieure le 03.12.2018 • surveillance aux soins intensifs du 03.12 au 04.12.2018. Malformation du col du fémur. Discopathie L4-5. Malgré la vaccination de l'hépatite B, les anticorps anti-HBs reviennent inférieurs à 10. De ce fait, nous informons à la fois la maman et le pédiatre par téléphone qu'un rappel du vaccin contre l'hépatite B doit être effectué. La maman va prendre contact avec le pédiatre pour un rendez-vous. Malheureusement, les mesures physiothérapeutiques pour les lombo-sciatalgies chroniques à gauche n'ont pas amélioré la situation. C'est pour cette raison que je propose une infiltration neuro-foraminale L4-L5 à gauche par Cortisone par le Dr. X le 13.05.2020. La patiente est d'accord. En ce qui concerne le kyste arthro-synovial en regard du pied et de la cheville, la patiente préfère attendre et voir l'évolution sur le long terme. Je reverrai la patiente 3 semaines après l'infiltration pour une réévaluation clinique. Malheureusement, Mme. Y montre une récidive d'une récidive d'ongle incarné sur les 2 hallux que j'ai opérés en juin 2019. La patiente n'est pas gênée. Je lui propose donc de régulièrement couper l'hyperkératose en regard des rebords internes et externes des ongles. Comme elle est régulièrement vue en podologie, je propose que ce soit sa podologue qui exécute ce geste. En l'absence de gêne, l'indication opératoire n'est pas donnée. Je reste bien entendu à disposition au cas où la patiente devrait remarquer une péjoration. Un contrôle d'emblée n'est pas prévu à ma consultation. La patiente me recontactera en cas de besoin. Mallet finger avec arrachement de la base de P3 du D4 de la main droite le 15.04.2020. Mallet Finger du 5ème doigt droit, le 07.04.2020. Mallet Finger tendineux Dig V à D. Mallet finger tendineux du 3ème doigt à gauche. Mallet Finger 5ème doigt main D (accident du 01.02.2020). Mallory-Weiss sur vomissements avec hématémèse de très faible abondance. Traumatisme crânien sévère sur chute avec : • hémorragie sous-arachnoïdienne post-traumatique fronto-polaire et temporo-polaire gauche. • hémorragie parenchymateuse temporale antérieure gauche, en avant du rocher. • fracture non déplacée pariétale gauche. • petite hémorragie sous-arachnoïdienne pariétale postérieure gauche avec hématome sous-galéal ipsilatéral. • comblement liquidien des cellules mastoïdiennes et du rocher à droite. Réaction allergique locale à piqûre d'insecte sans signe de surinfection au niveau du pied droit. Picotements thoraciques gauches probablement sur crise d'angoisse le 11.01.2017 (deuxième épisode). Douleurs thoraciques d'origine indéterminée le 14.06.2017. Status après état grippal avec contusion costale sur effort de toux et probable intolérance à l'antibiotique en décembre 2012. Entorse de la cheville droite de stade II. Traumatisme crânien avec perte de connaissance de quelques secondes le 26.09.2018. Malnutrition légère dans contexte infectieux le 24.04.2020 Malnutrition protéino-énergétique modérée • en lien avec une inappétence et augmentation des besoins nutritionnels démontré par un NRS de 4, des ingesta à 50% des habitudes depuis 1 mois. Malnutrition protéino-calorique. Malnutrition protéino-calorique modérée avec : • hypoalbuminémie • hypomagnésiémie, hypocalcémie, hypokaliémie • dysphagie modérée Malnutrition protéino-calorique modérée le 05.04.2020 • hypophosphatémie, hypocalcémie Malnutrition protéino-calorique modérée le 05.04.2020 • troubles de la déglutition post-intubation prolongée • hypophosphatémie, hypocalcémie, hypokaliémie Malnutrition protéino-énergétique Malnutrition protéino-énergétique Malnutrition protéino-énergétique Malnutrition protéino-énergétique Malnutrition protéino-énergétique Malnutrition protéino-énergétique Malnutrition protéino-énergétique Malnutrition protéino-énergétique avec : • hypokaliémie à 2.5 mmol/l le 09.03.2020. Malnutrition protéino-énergétique de degré moyen Malnutrition protéino-énergétique de degré moyen Malnutrition protéino-énergétique du 13.04.2020 Malnutrition protéino-énergétique du 13.04.2020 Malnutrition protéino-énergétique grave Malnutrition protéino-énergétique grave Malnutrition protéino-énergétique grave Malnutrition protéino-énergétique grave Malnutrition protéino-énergétique grave Malnutrition protéino-énergétique grave Malnutrition protéino-énergétique grave Malnutrition protéino-énergétique grave Malnutrition protéino-énergétique grave. Malnutrition protéino-énergétique grave • en lien avec le traitement oncologique, contexte infectieux actuel • NRS 7/7 et perte pondérale involontaire de 17% en 3-4 mois Malnutrition protéino-énergétique grave • en lien avec le traitement oncologique, contexte infectieux actuel • NRS 7/7 et perte pondérale involontaire de 17% en 3-4 mois • Nutrition entérale par sonde nasogastrique en ambulatoire dès le 27.12.19 avec alimentation per os Malnutrition protéino-énergétique grave avec : • hypoalbuminémie • hypokaliémie, hypophosphatémie, hypocalcémie, hypomagnésiémie Malnutrition protéino-énergétique grave avec : • perte d'appétit Malnutrition protéino-énergétique grave avec un NRS à 5/7 Malnutrition protéino-énergétique grave chronique Malnutrition protéino-énergétique grave chronique • BMI 16.1 kg/m2 (178 cm pour 51 kg) Malnutrition protéino-énergétique grave le 16.04.2020 • albumine 23 g/L Malnutrition protéino-énergétique grave • NRS à 6 Malnutrition protéino-énergétique grave • NRS 5/7, perte de 8.5% de son poids en 1 mois Malnutrition protéino-énergétique grave : • NRS 5/7 • 25% des apports dans la semaine précédente Malnutrition protéino-énergétique grave • pose de sonde d'alimentation percutanée endoscopique le 11.03.2020 (Dr. X) • suivi nutritionnel à l'HFR Fribourg Malnutrition protéino-énergétique grave NRS : 5/7 Malnutrition protéino-énergétique légère Malnutrition protéino-énergétique légère Malnutrition protéino-énergétique légère Malnutrition protéino-énergétique légère Malnutrition protéino-énergétique légère Malnutrition protéino-énergétique légère. Malnutrition protéino-énergétique légère avec : • NRS à 3 • des apports à 60% des habitudes • dysphagie Malnutrition protéino-énergétique légère démontrée par un NRS 3/7 et une perte de poids de 10% du poids sans notion de temps. Malnutrition protéino-énergétique légère démontrée par un NRS à 3 Malnutrition protéino-énergétique légère démontrée par une perte de 4 kg (5.4%) en 3 mois et un NRS à 3/7. Malnutrition protéino-énergétique légère • en lien avec des diarrhées et un manque de connaissance • besoins couverts à 66 % • 1 SNO/jour à l'entrée Malnutrition protéino-énergétique légère : • NRS 3 • BMI 28.7 kg/m2 • apport oral 50-75% des apports habituels Malnutrition protéino-énergétique légère • probablement lié aux troubles de comportement Malnutrition protéino-énergétique légère sur une inappétence avec apports à 50-75% des habitudes cette dernière semaine. Malnutrition protéino-énergétique modérée Malnutrition protéino-énergétique modérée. Malnutrition protéino-énergétique modérée : • NRS à 4/7 Malnutrition protéino-énergétique modérée : • NRS 3/7 Malnutrition protéino-énergétique modérée avec : • Hypoalbuminémie • Troubles électrolytiques : hypokaliémie, hypophosphatémie et hypocalcémie Malnutrition protéino-énergétique modérée avec : • Hypoalbuminémie • Troubles électrolytiques : hypokaliémie, hypophosphatémie, hypocalcémie Malnutrition protéino-énergétique modérée avec : • Hypoalbuminémie • Troubles électrolytiques : hypokaliémie, hypophosphatémie, hypocalcémie Malnutrition protéino-énergétique modérée avec : • hypokaliémie, hypophosphatémie, hypocalcémie, hypomagnésiémie Malnutrition protéino-énergétique modérée avec : • Hypokaliémie, hypophosphatémie, hypomagnésémie Malnutrition protéino-énergétique modérée avec : • perte de 3 kg (4.3%) en quelques semaines • NRS à 4/7 Malnutrition protéino-énergétique modérée avec syndrome de renutrition inappropriée : • Hypokaliémie, hypophosphatémie, hypocalcémie, hypomagnésiémie Malnutrition protéino-énergétique modérée avec troubles électrolytiques multiples Malnutrition protéino-énergétique modérée avec troubles électrolytiques multiples : • hypokaliémie, hypophosphatémie, hypocalcémie, hypomagnésiémie Malnutrition protéino-énergétique modérée avec troubles électrolytiques multiples : hypokaliémie, hypophosphatémie, hypocalcémie, hypomagnésiémie Malnutrition protéino-énergétique modérée démontrée par une perte de 3.8 kg (5%) en < 1 mois, des ingestas couvrant 50% de ses besoins énergétiques théoriques et un NRS à 4/7 Malnutrition protéino-énergétique modérée, en lien avec une baisse d'appétit, un dégoût de la nourriture hospitalière et une dysgueusie, démontrée par une perte pondérale de 25% en 3-4 mois et un NRS à 4/7 Malnutrition protéino-énergétique modérée en lien avec une dysphagie et des besoins accrus (diarrhées, bronchopneumopathie chronique obstructive) démontrée par un NRS à 4/7 et un apport oral estimé à 25-50% des besoins Malnutrition protéino-énergétique modérée en lien avec une inappétence démontrée par un NRS à 4/7 et des ingestas à 25-50% des besoins. Malnutrition protéino-énergétique modérée, en lien avec une inappétence, démontrée par une perte de 6.3 kg (7.9%) en 2 mois, des ingestas couvrant 69% de ses besoins énergétiques théoriques et un NRS à 4/7 Malnutrition protéino-énergétique modérée, en lien avec une inappétence et démontrée par un NRS à 4/7 et un BMI à 17.4. Malnutrition protéino-énergétique modérée le 24.03.2020 : • en lien avec une inappétence, démontrée par des ingestas couvrant 21% de ses besoins énergétiques théoriques et 13% de ses besoins protéiques théoriques • NRS à 4/7. Malnutrition protéino-énergétique modérée • NRS 4/7 • couverture de maximum 50% de ses besoins caloriques dans la dernière semaine Malnutrition protéino-énergétique modérée probablement dans le cadre de l'infection à Covid-19 • Agueusie • Anosmie • Nausées et diarrhées • Perte de 3 kg depuis le 16.03.2020 Malnutrition protéino-énergétique modérée probablement dans le cadre de l'infection au Covid-19 • Nausées et diarrhées • Perte de 3 kg depuis le 16.03.2020 • Pas de trouble électrolytique majeur Malnutrition protéino-énergétique modérée sur inappétence dans le cadre du Covid-19 Malnutrition protéino-énergétique sévère Malnutrition protéino-énergétique sévère : • inappétence, difficultés de mastication, NRS à 5/7 et perte de poids de 5.2 kg / 6.3% en moins d'un mois Malnutrition protéino-énergétique sévère : • NRS 5/7 Malnutrition protéino-énergétique sévère dans le contexte de troubles de la déglutition post-extubation le 08.04.2020 Malnutrition protéino-énergétique sévère en lien avec inappétence et nausées sur carcinose péritonéale • Nutrition entérale par SNG du 18.02.2020 au 26.03.2020. • Nutrition parentérale dès le 27.03.2020, stoppée le 06.04.2020 Malnutrition protéino-énergétique sévère, en lien avec une : • baisse d'appétit et baisse de moral • perte de 12 kg en 1 mois soit 20% de son poids • NRS à 5/7 Malnutrition protéino-énergétique sévère en lien avec une inappétence chronique dans un contexte de syndrome de dépendance à l'alcool démontrée par un NRS à 5/7 Malnutrition protéino-énergétique sévère en lien avec une inappétence chronique dans un contexte de syndrome de dépendance à l'alcool démontrée par un NRS à 5/7 Malnutrition protéino-énergétique sévère en lien avec une inappétence dans un contexte onco (dyspnée, baisse de moral, fatigue, douleurs) démontrée par un NRS 5/7 avec des ingestas à 0-25% des habitudes depuis plus de 2 semaines et une perte de poids de 4.2 kg (4.5%) en 3 semaines Malnutrition protéino-énergétique sévère en lien avec une inappétence dans le contexte oncologique : • NRS 5/7 • Ingesta à 20 % des habitudes • perte pondérale de 6.5 % en 2 mois Malnutrition protéino-énergétique sévère en lien avec une inappétence depuis 4 mois et des troubles de déglutition démontrés par un NRS 57 avec des apports à max. 25 % des besoins depuis > 3j et max 50 % avant cela + une perte pondérale totale de 10 % en 4 mois dont 4 % sur les 3 dernières semaines. Malnutrition protéino-énergétique sévère en lien avec une inappétence sévère : • NRS 5/7 • Ingesta estimés à 0-25 % depuis > 1 semaine • perte pondérale de > 20 % dans les 6 derniers mois Malnutrition protéino-énergétique sévère et sarcopénie, avec : • Hypovitaminose B9 • Troubles électrolytiques Malnutrition protéino-énergétique sévère (NRS 5) : • Perte de poids de 6 kg en 3 semaines Malnutrition protéino-énergétique sévère NRS 6 O. inappétence, dysgueusie sur infection récente à COVID-19 Malnutrition protéino-énergétique sévère • perte de poids de 12 kg • OMI et hypoalbuminémie Malnutrition protéino-énergétique sévère sur colite et inappétence : • perte de 10 kg Malnutrition protéino-énergétique légère (NRS 3/7) Malnutrition protéino-énergétique modérée, en lien avec une inappétence, démontrée par une perte de 3.8 kg (5 %) en < 1 mois, des ingestas couvrant 50 % de ses besoins énergétiques théoriques et un NRS à 4/7. Malnutrition sévère avec troubles électrolytiques multiples sur déshydratation, le 07.04.2020 : • hypernatrémie à 163 mmol/L • hypokaliémie à 2.8 mmol/L • hypercalcémie à 2.62 mmol/L • hypermagnésémie à 1.3 mmol/L Maltofer cp 3 mois. Contrôle hémoglobine dans 3 mois. Maltofer 100 mg 1x/j pendant 2 mois. Maltofer 100 mg 1x/j 2 mois. Maltofer 100 mg 2x/j. Malunion de la fracture sous-capitale de l'humérus G avec défaut de rotation important et instabilité de l'épaule : • status post réduction ouverte et ostéosynthèse par 2 clous Prévôt le 30.11.2011 ; AMO en février 2012 • luxation antéro-inférieure épaule G en juin 2013 avec récidive en janvier 2014 • Ostéotomie de dérotation humérus proximal G, fixation par plaque vissée 1/3 tube LCP 3.5 (OP le 22.12.2014). Malvoyant depuis 2 ans Maman ne souhaite pas vacciner l'enfant. Marqueurs sériques : • ANA et SSA/SSB négatifs Tests de Schirmer et de Saxon • 7 mm (= Schirmer positif) Réévaluer l'intérêt d'une biopsie des glandes salivaires à distance de l'évènement aigu rénal. Traitement symptomatique au besoin. Marqueurs tumoraux : Ca-125 13 U/ml (n < 35) ; Ca 19-9 29 U/ml (n < 35) IRM abdominale le 1.04.2020 Consultation en chirurgie (Dr. X) le 09.04.2020 pour annonce des résultats de l'IRM et suite de prise en charge. Massage cardiaque externe Bronchoscopie et transtubation sur mandrin de Cook le 05.04.2020 Adrénaline 1 mg le 04.04.2020 Massage utérin. Perfusion de 20 UI Syntocinon. Pertes sanguines : 400 cc Masse bras gauche Masse de la tête du pancréas et multiples nodules hépatiques. Masse de l'ovaire gauche de max. 46 mm de densité élevée (65 HU) le 08.04.2020 : • découverte radiologique fortuite. Masse de 26 mm para-utérine droite (DD myome ?). Masse exophytique de la grande courbure de l'estomac d'origine indéterminée découverte fortuitement le 23.04.2020 : DD : schwannome, léiomyome, GIST. Masse intracrânienne d'origine indéterminée prob métastatique sur Ca. Vessie le 19.04.2020. Masse kystique Bosniak III du pôle supérieur du rein droit. Masse omoplate gauche de 4 cm : • DD Lipome. Masse palpable au niveau du sein droit le 24.03.2020. Masse pancréatique dans la tête du pancréas de 20x20x20 cm : • hautement suspecte de malignité le 18.04.2020. Masse pulmonaire du lobe supérieur D connue, non investiguée : • CT Scan du 14.02.2020 demandé par son médecin traitant : processus expansif postéro-apical D de 2.5 cm et une masse hilaire polylobée à droite probablement un paquet d'adénopathies pathologiques dont le diamètre est supérieur à 3 cm. Intérêt d'un avis spécialisé (bronchoscopie ? Biopsie sous scanner ?). • tabagisme ancien à 20 UPA, stoppé à l'âge de 42 ans, fume occasionnellement la pipe. Masse sub-solide endobronchique à partie excavée de 35 mm de diamètre du lobe inférieur pulmonaire droit le 13.04.2020 : • avec adénopathie suspecte sous-carinaires et hilaires droites. Masse suspecte d'adénocarcinome de la tête du pancréas de 20x20x20 mm. Masse tumorale à la tête du pancréas : • date du diagnostic : 2012 • CT-juillet 2012 : tumeur hypodense, kystique de 3.5 cm de diamètre au sein de la tête du processus. unciné du pancréas • marqueurs tumoraux juillet 2012 : CEA 7.3 U/ml, CA 19-9 31 U/ml • demande de la patiente de renoncer à d'autres examens • complication avec ictère sur cholestase, janvier 2020 • status post-ERCP, mise en place d'un stent de 10 cm de longueur avec bon effet • actuellement : contrôle de la baisse de la bilirubine, du fonctionnement hépatique Mastectomie droite et recherche du ganglion sentinelle sous ICG. Mastectomie gauche et exérèse de ganglion sentinelle gauche le 15.04.2020. Envoi du matériel en anatomo-pathologie. Matériel de sonde vésicale défectueux. Matériel envoyé en pathologie. Maturation pulmonaire foetale le 24.04.2020 (première dose de Celestone). Prophylaxie antibiotique par Clamoxyl 2 g iv le 24.04.2020. Tocolyse par Adalat po et Gynipral iv pour le transfert. Mauvaise compliance médicamenteuse avec arrêt spontané du traitement par Amlodipine. Mauvaise évolution d'une pneumonie virale COVID-19 le 06.04.2020 • début des symptômes le 23.03.2020 • frottis COVID-19 positif le 24.03.2020 • déclaration clinique effectuée à Riaz • CT du thorax le 27.03.2020 • Co-Amoxicilline du 25 au 31.03.2020, Klacid le 27.03.2020 Maux de dos Maux de gorge Maux de gorge dans un contexte : • traumatisme à la pose de la sonde nasogastrique • suspicion de candidose oropharyngée. Maux de gorge et fièvre Maux de gorge post-intubation DD : chondrite DD : laryngite post-intubation Maux d'estomac. MCP I à D (dominant) : refixation LCU (ancre Arthrex Nano Corkscrew) pour lésion LCU de l'articulation métacarpo-phalangienne pouce D du 30.10.2019 MDRD : 43.1 suivi biologique Médecin traitant (Dr. X et Dr. Y au Mouret) injoignable Indication de l'aspirine ? Médicaments reçus aux urgences : Paracétamol 1 g i.v., Zinacef 1.5 g i.v., morphine 2 mg i.v. Radiographie de la main droite : décrite ci-dessous. Exploration (avis orthopédique Dr. X) : section fléchisseur profond à l'interphalangienne distale, arthrotomie. Suture provisoire : désinfection par Hibidil, mise en place du champ stérile, désinfection par Hibidil, anesthésie en bague par Rapidocaïne 9 cc + bicarbonate 1 cc, 6 points de suture provisoires avec fil Ethilon 4.0, hémostase et désinfection par Hibidil, pansement compressif avec Adaptic, compresses, Cofix et bande de gaze. Certificat médical. Medication psychotrope en réserve Évaluation des AVQ par ergothérapie Médicaux : Antécédent d'épilepsie (2 crises entre 8 et 12 ans, traitement par Depakine Chrono pendant 5 ans). Chirurgicaux non-gynécologiques : Hallux valgus bilatérale sous rachi-anesthésie. Gynéco-obstétricaux : 2007 Curetage interrupteur. Voie d'accouchement : AVB, instrumentation : forceps, lésion génitale : EMLD, délivrance : Nle complète, Date : 17.08.13, anesthésie : Péridurale, lieu : HFR Fribourg, sexe : F, Prénom : Y, SA : 38 4/7, poids (g) : 2700, allaitement (mois) : 4, particularités : pour NPP ; p.p. e.o. enfant en bonne santé habituelle. Voie d'accouchement : AVB, lésion génitale : Déchirure I, délivrance : Nle complète, Date : 3.2.2016, lieu : HFR Fribourg, sexe : F, Prénom : Y, SA : 39 2/7, poids (g) : 3010, allaitement (mois) : 4 1/2, particularités : p.p. e.o. enfant en bonne santé habituelle. Médicaux : asthme d'effort depuis 2017 sous Symbicort. Obstétricaux : accouchement par voie basse spontané le 30.10.2014, à 40 SA, fille de 3140 g. Médicaux : angines à répétition Amygdalectomie bilatérale en 2019, suites simples. En bonne santé habituelle pour le reste. Médicaux : LCH congénitale côté gauche, opérée (Fribourg). Hernie discale L5-S1. Obstétricaux : 2018 AVB à 36 4/7 semaines d'aménorrhée, lésion génitale : Déchirure II, délivrance : Nle complète, antalgie : Protoxyde d'azote, lieu : HFR Fribourg, sexe : F, Prénom : Y, poids (g) : 3460, allaitement (mois) : 12. Médicaux : Ablation d'un faisceau accessoire pour arythmie X en septembre 2019 (clinique X) Reflux gastro-oesophagien avec traitement pour gastrite aigüe et H.Pylori en 2019 Gynécologiques opératoires : 2 fausses-couches avec curetage en 2012 Interruption thérapeutique de grossesse pour hypoplasie du cœur droit et de l'artère pulmonaire à 22 4/7 semaines d'aménorrhée en 2018 Obstétricaux : 2010 AVB à 38 SA, instrumentation : ventouse, lésion génitale : EMLD, délivrance : Nle complète, anesthésie : Péri, lieu : HFR Riaz, sexe : F, Prénom : Y, poids (g) : 3600. Particularités : Provocation pour suspicion de macrosomie. Révision utérine à 1 sem. 2014 AVB spontané à 40 SA, lésion génitale : EMLD, délivrance : Artificielle et révision utérine, anesthésie : Péri, lieu : Daler, sexe : F, Prénom : Y, poids (g) : 3500. Particularité : rétention placentaire complète avec hémorragie post-partale de 1500 ml. Médicaux : Paralysie nerf facial de probable origine périphérique avec atteinte inférieure le 12.04.18 • DD : vs étiologie inflammatoire pas d'arguments pour AVC ou dissection Avis neuro (Dr. X/Dr. Y) : probable origine périphérique de cette paralysie du 7ème nerf crânien. Pas d'arguments pour dissection carotidienne ni FDRCV faisant soupçonner un AVC. Pas d'arguments pour introduction traitement corticoïde. Si péjoration symptomatologie, introduction Valtrex. Gynécologiques non-opératoires : S/p fausse couche spontanée en 2016 Chirurgicaux non-gynécologiques : Opération du nez (chirurgie esthétique) en Iran, sous AG Opération main gauche, annulaire pour exostose, sous AG Obstétricaux : voie d'accouchement : AVB, instrumentation : non, lésion génitale : Déchirure I, délivrance : Nle complète, Date : 23.07.17, anesthésie : Péri, lieu : HFR Fribourg, sexe : F, Prénom : Y, SA : 40 3/7, poids (g) : 2800, allaitement : mixte, particularités : provocation misodel pour DT, provoc ; p.p. e.o. Enfant BSH. Médics, bilaxten pour une allergie cutanée sans précision. Mefenacide 125 mg d'office Contrôle clinique dans 24-48h Mélanome amélanotique multi-métastatique, diagnostiqué le 31.03.2020 avec : • masse pulmonaire lobaire inférieure droite • probable lymphangite carcinomateuse • forte suspicion de carcinomatose pleurale et péritonéale • lésion cérébrale suspecte d'allure kystique para-ventriculaire frontale droite • multiples lésions osseuses suspectes avec notamment tassement de L2 • prises de contraste du LCR en arrière du cordon médullaire à hauteur de D6, D8 et D9 pouvant faire évoquer une carcinomatose méningée • masse tissulaire parapharyngée droite développée dans l'espace carotidien mesurant environ 35 x 40 x 30 mm • lésion nodulaire tissulaire dans le lobe thyroïdien droit. • lésions hépatiques • lésion dans le muscle moyen fessier gauche Mélanome : • date du diagnostic : 2014 • histologie : mélanome Breslow 0.3 mm, Clark Level III • status post-excision totale et reprise in toto • actuellement : pas d'évidence de rechute tumorale Status post-plusieurs colonoscopies et résections de polype Mélanome naso-pharyngé, cT3 cN2b M1 stade IVc (cérébral et creux axillaire droit) • date du diagnostic : 02.09.2019 • histologie (biopsie tumeur naso-pharyngée) : mélanome malin en partie nécrosé infiltrant un tissu conjonctif fibreux (Promed P2019.10174) • examen de biologie moléculaire : BRAF positif, p. V600E (Pathologie Bâle B2019.39177) • biopsie d'une tumeur naso-pharyngée le 13.09.2019 IRM du massif facial et neurocrâne du 20.09.2019 : masse tumorale naso-pharyngée obstruant les choanes, adénopathie cervicale gauche, 3 cm PET-CT du 16.09.2019 : tumeur naso-pharyngée, 2.7 x 2.3 x 1.8 cm, adénopathie cervicale gauche, 5 lésions cérébrales, lésion sous-cutanée nodulaire à proximité du creux axillaire, 1.2 cm anamnèse familiale : point facteurs de risque : point status sous radiothérapie stéréotaxique des métastases cérébrales, 5 séances, terminée le 04.11.2019 thérapie par Tafinlar et Mekinist à partir du 13.11.2019, suspendue le 05.12.2019 pour des raisons d'insuffisance rénale (toxicité médicamenteuse avec tubulite mononuclée, CHUV H1919520) bilan le 19.12.2019 par PET-CT : apparition d'une lésion sous-cutanée dorsale gauche et d'une lésion abdominale para-médiane gauche et lésion présente initialement au niveau naso-pharyngé, ganglionnaire, rétro-mandibulaire gauche et sous-cutané axillaire gauche pas visible progression tumorale avec apparition de nodules au niveau sous-mandibulaire gauche et sous-costal droit d'une taille de 0.5 à 1 cm, janvier 2020 introduction d'une thérapie par Yervoy et Opdivo à partir du 14.01.2020, 4 cycles prévus, 3 réalisés ; bonne réponse clinique fin février, après progression initiale suite au 1er cycle Actuellement : progression sur IRM cérébrale avec apparition de nouvelles lésions Mélanome naso-pharyngée, cT3 cN2b M1 stade IVc (cérébral et creux axillaire droit) date du diagnostic : 02.09.2019 histologie (biopsie tumeur naso-pharyngée) : mélanome malin en partie nécrosé infiltrant un tissu conjonctif fibreux (Promed P2019.10174) examen de biologie moléculaire : BRAF positif, p.V600E (Pathologie Bâle B2019.39177) biopsie d'une tumeur naso-pharyngée le 13.09.2019 IRM du massif facial et neurocrâne du 20.09.2019 : masse tumorale naso-pharyngée obstruant les choanes, adénopathie cervicale gauche, 3 cm PET-CT du 16.09.2019 : tumeur naso-pharyngée, 2.7 x 2.3 x 1.8 cm, adénopathie cervicale gauche, 5 lésions cérébrales, lésion sous-cutanée nodulaire à proximité du creux axillaire, 1.2 cm anamnèse familiale : point facteurs de risque : point status sous-radiothérapie stéréotaxique des métastases cérébrales, 5 séances, terminée le 04.11.2019 thérapie par Tafinlar et Mekinist à partir du 13.11.2019, suspendue le 05.12.2019 pour des raisons d'insuffisance rénale (toxicité médicamenteuse avec tubulite mononuclée, CHUV H1919520) bilan le 19.12.2019 par PET-CT : apparition d'une lésion sous-cutanée dorsale gauche et d'une lésion abdominale para-médiane gauche et lésion présente initialement au niveau naso-pharyngé, ganglionnaire, rétro-mandibulaire gauche et sous-cutané axillaire gauche pas visible progression tumorale avec apparition de nodules au niveau sous-mandibulaire gauche et sous-costal droit d'une taille de 0.5 à 1 cm, janvier 2020 introduction d'une thérapie par Yervoy et Opdivo à partir du 14.01.2020 actuellement : 3ème cycle de traitement par Yervoy et Opdivo, très bonne réponse cliniquement, après progression initiale suite au 1er cycle Mélanome nodulaire ulcéré de l'hélix droit Breslow 5.5 mm, Clark III-IV, stade pT4b pN2a M0 stade IIIC date du diagnostic : septembre 2019 pathologie (CHUV H1917210) : ganglion sentinelle du groupe IB droit : 2 ganglions lymphatiques avec métastases du mélanome connu, 1 avec effraction capsulaire sur 4 ganglions lymphatiques isolés (1/4) status post-excision totale le 13.09.2019 status post-reprise chirurgicale avec marge de 2 cm et recherche du ganglion sentinelle le 01.11.2019 status post-immunothérapie par Keytruda du 02.12.2019 au 23.12.2019, stoppée pour progression tumorale progression tumorale locorégionale et ganglionnaire en décembre 2019 status post-reprise chirurgicale au niveau de l'hélix droit, parotidectomie droite et curage ganglionnaire le 15.01.2020 pathologie (Promed P2020.546) : métastases ganglionnaires du mélanome connu, certains avec effraction capsulaire. Foyer nodulaire dermo-hypodermique du mélanome arrivant au contact du périchondre, sans l'infiltrer. Métastases au sein de la glande salivaire. double immunothérapie par Ipilimumab (Yervoy) et Nivolumab (Opdivo), débutée le 03.02.2020 et stoppée au vu de la colite de grade 4 35 séances de radiothérapie du 20.02.2020 au 14.04.2020 sur le canal auriculaire externe et les ganglions cervicaux (Dr. X) CT du 03.03.2020 : apparition de quelques nodules et micronodules dans les plages pulmonaires explorées pouvant être suspects dans le contexte oncologique du patient. suivi : Dr. X Mélanome pT3b M1 (cérébral, pulm, ADP) : date du diagnostic : 19.07.2019 (biopsie bras gauche) histologie : mélanome ulcéré Clark IV, Breslow >2 mm, index mitotique élevé (3-4 mitoses/mm2) (Viollier 19He13896) biologie moléculaire : mutation BRAF, V600E positif, PD-L1 score 2 PET-CT du 22.07.2019 : métastases ganglionnaires, pulmonaires bilatérales, cérébrales avec effet de masse et déviation de la ligne médiane, compression du ventricule gauche. CT-cérébral du 23.07.2019 : innombrables métastases disséminées dans le parenchyme cérébral à l'étage supra-tentoriel des deux côtés mesurant de 4 x 3 x 3.3 cm à 8 mm. IRM du neurocrâne du 24.07.2019 : nombreuses lésions disséminées dans le parenchyme cérébral status post-crise d'épilepsie partielle complexe récidivante avec mouvement tonico-clonique à droite juillet 2019 status post-péjoration de l'aphasie et perte de contact à quatre reprises du 07 au 09.08.2019 anamnèse familiale : deux sœurs avec carcinome du côlon, mère avec carcinome thyroïdien facteur de risque : exposition au soleil de façon intensive dans son jeune âge (tabagisme actif, 40 UPA) thérapie ciblée par Tafinlar et Mekinist à partir du 26.07.2019 réponse à la thérapie ciblée, IRM du 09.08.2019 avec diminution du volume des métastases intracérébrales et de l'œdème péri-lésionnel poursuite du traitement par Dexamethasone à raison de 4 mg après essai de baisse à 2 mg associé à des crises d'épilepsie, septembre 2019 IRM cérébrale et CT-thoraco-abdominal avec rémission partielle et fonte du mélanome primaire (bras gauche), octobre 2019 PET-CT du 10.12.2019 : rémission complète IRM du 17.02.2020 : progression avec apparition de nouvelles lésions multiples, notamment au niveau du tronc cérébral augmentation de vertiges depuis 8 jours, difficulté du langage, ralentissement, IRM cérébrale, CT-thoraco-abdominal, poursuite du traitement par Mekinist et Tafinlar pour l'instant progression de métastases cérébrales d'un mélanome malin le 18.02.2020 radiothérapie commencée le 09.03.2020, suivie d'une immunothérapie par Yervoy et Opdivo. Thérapie par Tafinlar et Mekinist suspendue.• anamnèse familiale : deux sœurs avec carcinome du côlon, mère avec carcinome thyroïdien • facteur de risque : exposition au soleil de façon intensive dans son jeune âge (tabagisme actif, 40 UPA) • thérapie ciblée par Tafinlar et Mekinist à partir du 26.07.2019 • réponse à la thérapie ciblée, IRM du 09.08.2019 avec diminution du volume des métastases intracérébrales et de l'œdème péri-lésionnel • poursuite du traitement par dexaméthasone à raison de 4 mg après essai de baisse à 2 mg associé à des crises d'épilepsie, septembre 2019 • IRM cérébrale et CT-thoraco-abdominal avec rémission partielle et fonte du mélanome primaire (bras gauche), octobre 2019 • PET-CT du 10.12.2019 : rémission complète • IRM du 17.02.2020 : progression avec apparition de nouvelles lésions multiples, notamment au niveau du tronc cérébral • augmentation de vertiges depuis 8 jours, difficulté du langage, ralentissement, IRM cérébrale, CT-thoraco-abdominal, poursuite du traitement par Mekinist et Tafinlar pour l’instant • progression de métastases cérébrales d'un mélanome malin le 18.02.2020 • radiothérapie commencée le 09.03.2020, suivie d'une immunothérapie par Yervoy et Opdivo. Thérapie par Tafinlar et Mekinist suspendue • actuellement (avis Dr. X) : stop traitements oncologiques et radiothérapies, transfert aux soins palliatifs (discuté avec la famille) Méléna Méléna le 31.03.2020 d'origine indéterminée • DD sur épistaxis, DD digestif haut (polype, ulcère) • sous Xarelto Méléna sous Eliquis 5 mg 2x/j le 14.03.2020 : • anémie normochrome normocytaire avec hémoglobine à 117 g/l le 17.03.2020 versus 145 g/l le 13.03.2020 Menace d'accouchement prématuré avec un col à 12 mm chez une patiente 3G-1P à 30 5/7 semaines d'aménorrhée d'une grossesse gémellaire bichoriale biamniotique spontanée. Menace d'accouchement prématuré à 34 semaines d'aménorrhée, avec cure de maturation pulmonaire. Menace d'accouchement prématuré avec col à 12 mm chez une patiente 1G-0P de 26 ans. Menace de fausse couche à 8 0/7 semaines d'aménorrhée chez une patiente de 22 ans 1G-0P. Méningiome basale gauche : • probable épilepsie symptomatique avec troubles phasiques fluctuants, non convulsive, sur un méningiome fronto-polaire gauche le 02.01.2020 • méningiome connu depuis 2010 et présenté à la neurochirurgie du CHUV (décision d'un traitement conservateur et expectatif) Méningiome du nerf optique G suivi par Dr. X et Hôpital ophtalmique Jules-Gonin - Fondation Asile des aveugles Anévrysme interauriculaire ETT 2017, sans traitement nécessaire Méningiome frontal droit connu • suivi au neurocentre de Fribourg (Dr. X) • IRM cérébrale du 29.03.2018 Méningiome grade OMS stade I du sinus sagittal occipital supérieur avec extension infra-tentorielle droite • s/p résection incomplète 09/2007 • s/p radiothérapie externe (54 Gy) en 02/2008 (CHUV) • IRM 12/2013 : discrète progression de la tumeur résiduelle (58 x 25 x 24 mm) • IRM 08/2014 : progression en une année (59 x 25 x 29 mm) • 11/2014 : évaluation pour une radiothérapie (Paul Schärer Institut, Villigen) : refusé • 02/2015 : Octéoscan positif du méningiome • 3 cycles de radiopeptidethérapie avec 7,4 GBq 177-Lu-Dotatate pour diminution de la taille de la tumeur • s/p VP-Shunt-Implantation et Shunt-Revision le 22.04.2016 (sans Rickham) • s/p re-craniotomie et résection de 2 méningiomes occipitaux le 27.11.2018 suite à une anopsie bilatérale subite • 04/2019 : contrôle IRM avec amélioration radiologique • prochain contrôle prévu en 04-05/2020 avec IRM Hémisyndrome facial gauche d'origine peu claire depuis 2004 Troubles de l'équilibre d'origine multifactorielle Trouble neuro-cognitif modéré à sévère, probablement d'origine multifactorielle (méningiome, thymie fragile, crises d'épilepsie). Épilepsie traitée Thrombose veineuse du sinus sigmoïde et transverse droite Bradydysrythmie diffuse à prédominance gauche : • EEG le 31.10.2017 chez Dr. X : Bradydysrythmie diffuse. Quelques potentiels paroxystiques, sans caractère épileptiforme • EEG du 21.11.2017 (Dr. X) : par rapport au comparatif du 31.10.2017, l'activité de base semble plus déstructurée et il y a une légère augmentation de l'activité épileptique. Ceci pourrait expliquer partiellement l'aggravation transitoire et fluctuante. Hypertension artérielle Hypercholestérolémie Diabète type II non insulino-requérant Méningite virale. Méno-métrorragies. Méno-métrorragies anémiantes chez une patiente 3G-3P de 39 ans. MEOPA rinçage abondant NaCl 0.9% à l'aiguille boutonnée 3 points de suture 4.0 MEOPA 1 point de suture vicryl rapide 5.0 résorbable au niveau de la partie supérieure de la lèvre (juste au-dessus de la limite rose-blanc) Mepilex. Merci d'assurer le contrôle du profil tensionnel et du diabète. Merci de clarifier s'il s'agit bien d'un deuxième épisode de pyélonéphrite aiguë ou s'il s'agit d'un troisième épisode avec d'éventuelles investigations supplémentaires nécessaires Bains de Kamillosan 3x/j, instruction et surveillance hygiène aux toilettes Appel de votre secrétariat pour clarification et éventuelle organisation de suivi, rendez-vous de contrôle à 72h si persistance de symptômes Reconsultation si état fébrile, douleurs abdominales, progression des symptômes ou péjoration de l'état général Merci de vérifier l'indication du clopidogrel. Mère Rhésus négatif. Mère Rhésus négatif. Bébé : Rhésus positif. Rhophylac 300 mcg IV dose unique 05.04.2020. Mère : Rhésus négatif. Nouveau-né : négatif. Mère : Rhésus négatif. Nouveau-né : Rhésus positif. Rhophylac 300 mcg IV le 15.04.2020. Mère : Rhésus négatif. Nouveau-né : Rhésus positif. Rhophylac im maternel le 13.04.2020. Mère : Rhésus négatif Nouveau-né : Rhésus positif Rhophylac 300 mcg chez la mère le 25.04.2020 Mère : Rhésus négatif Nouveau-né : Rhésus positif Rhophylac 300 mcg IM le 02.04.2020 Meronem 07.04-08.04.2020 Ceftriaxone 06.04 - 16.04.2020 Ciprofloxacine 17.04 - 04.05.2020 pour un total de 4 semaines Sonde vésicale de décharge dès le 20.04.2020 Meropenem du 09.04.2020 au 15.04.2020 Hémoculture VVC le 12.04.20 : Enterococcus faecalis Hémoculture le 15.04.20 : Entérocoque faecium Retrait du cathéter veineux central le 11.04.2020 et cathéter artériel radial droit le 12.04.2020 Amoxicilline du 14.04.2020 au 16.04.2020 à reprendre après Vancomycine jusqu'au 12.05.2020 Vancomycine du 16.04. au 21.04.2020 Meropenem du 18.04.2020 au 21.04.2020 Vancomycine dose unique le 18.04.2020 Hémocultures le 18.04.2020 négatives Culture d'urine le 18.04.2020 négative Culture de VVC jugulaire interne gauche le 18.04.2020 négative Culture de KTa radial gauche le 18.04.2020 négative Méropénème du 08.04 au 14.04 Avis infectiologique le 08.04.2020 (Dr. X) : ad Méropénème pour 1 semaine, puis reprendre Floxapen pour un total de 4 semaines Méropénème du 08.04 au 15.04.2020 Mesure diététique Mesure diététique Mesure diététique Réévaluation d'introduction d'un traitement antidiabétique oral Mesurée à 103 g/l au postpartum Substitution martiale per os pour une durée de 3 mois Mesures de réafférentation Mesures des pressions des loges jambe D : 24 mmHg loge péronière, les autres loges montrent des pressions comprises entre 12-15 mmHg. Fasciotomies des 4 loges jambe D (OP le 17.02.2020) Fermeture des 4 loges jambe D (OP le 26.02.2020) Esoméprazole 1 mg/kg pour 14 jours puis consultation pédiatrique Conseils de surveillance (consultation aux urgences en cas d'altération de l'état général, diminution de la diurèse) Prévention du syndrome du bébé secoué réitérée. Consultation pédiatrique dans 2 semaines pour suivi Métastase cérébrale occipitale droite avec effet de masse le 28.04.20 • symptomatologie : trouble à la marche, hémi-néglect partiel à gauche Métastase du rachis notamment sur le mur postérieur de C7 Métastase lytique du fémur proximal droit • Status post-résection extra-anatomique du lobe inférieur droit et segmentectomie par thoracoscopie en mai 2019 pour adénocarcinome pulmonaire Métastases hépatiques d'un carcinome épidermoïde du larynx Méthadone Accompagnement interdisciplinaire Metoclopramide dès le 28.03.2020 Erythromycine dès le 29.03.2020 Lavement le 31.03.2020 Métoclopramide du 28.03 au 01.04.2020 Erythromycine du 29.03 au 01.04.2020 Laxatifs d'office Lavement le 31.03.2020 Metoprolol, Amlodipine et Atorvastatine dès le 23.04.2020 Poursuite Candesartan Metoprolol du 16.04 au 20.04.2020 Lisinopril dès le 20.04.2020 Reprise du torasémide dès le 19.04.2020 Metoprolol en suspens Ablation SNG salem Avis cardio : (Dr. X) indication pour pose de PM à distance, si bradycardie prolongée en isolement Covid ad isoprénaline. Atropine en chambre Métoprolol iv et adénosine IV le 05.04.2020 puis le 07.04 Reprise Bisoprolol Metoprolol 25 mg du 05.04 au 06.04 Remplissage volémique Metoprolol 25 mg 3x pendant la nuit du 09.04.2020. Metoprolol d'office depuis le 12.04.2020. CHA2DS2-VASc : 5, HASBLED : 2. Eliquis 5 mg 2x/j planifié dès le 13.04.2020. Métrorragies Mg iv 2 g aux urgences. Supplémentation orale à domicile. Micro-albuminurie négative. Pallesthésie normale. Examen ophtalmologique à prévoir en ambulatoire. Microangiopathie thrombotique avec insuffisance rénale aigue AKIN III anurique le 16.01.2020 avec : • hyperkaliémie à 6.9 mmol/l • acidose métabolique • surcharge pulmonaire • encéphalopathie urémique DD : induite par GEMZAR ou secondaire au Lupus érythémateux Microdiscectomie L3-L4 G le 06.04.2020. Microdiscectomie L5-S1 D (OP le 25.03.2020). Microdiscectomie L5-S1 et herniectomie intra-foraminale L5-S1 D (OP le 09.03.2020) Microdiscectomie L5-S1 par abord interlaminaire (OP le 21.04.2020) Microdiscectomie. Appendicectomie. Pleuro-péricardite il y a 15 ans. Embolie pulmonaire du lobe moyen inférieur droit ainsi que sous-segmentaire du lobe supérieur droit, avec probable petit infarctus du segment antérieur du lobe inférieur droit le 27.09.2014. • Fragmin et Sintrom du 27.09 au 29.09.2014. • Xarelto 15 mg - 2 x/jour pendant 3 semaines dès le 30.09.2014, puis 20 mg/jour. Micro-embolies symptomatiques sans corrélation radiologique le 26.03 et 28.03.2020 • Frottis COVID le 26.03.2020 : négatif • Angio-CT 05.02.2020 : Deux condensations apicales droites, et un infiltrat en verre dépoli apical gauche, évoquant en premier lieu une origine infectieuse, pour lesquels une origine tumorale n'est cependant pas exclue. • Composante hémodynamique post dialyse Microhématurie de découverte fortuite DD sur pic hypertensif Micro-hématurie d'origine indéterminée le 11.04.2020 DD : glomérulonéphrite post-streptococcique Microhématurie d'origine peu claire, le 18.04.2020 Microhématurie le 09.04.2020. Microhématurie le 13.03.2020 Microhématurie le 13.04.2020. Microhématurie le 28.04.2020 Microhématurie 09/2017. Rétention urinaire 2000, écoulement sus-pubien pendant quelques jours. Lombosciatalgies des deux côtés le 05.09.2017. • IRM 12.09.2017 : Pas de lésions osseuses ou discoligamentaires traumatiques visibles. Plaie perforante pied droit. Micro-hémorragie orale post-lyse sur prob fissure de la langue Micro-nodules découverts fortuitement au CT thoracique 01.04.2020 • CT thoracique le 01.04.2020 (Affidea Fribourg) : images compatibles avec une bronchiolite infectieuse intéressant l'ensemble des lobes pulmonaires pouvant être d'origine virale ou bactérienne (infection à mycobacterium atypiques non exclue). Pas d'image suggestive d'une infection à COVID-19. Hypertrophie ganglionnaire médiastinale antérieure, au sein de la loge de Baréty. Mise en évidence de nombreux micro-nodules d'aspect en arbre en bourgeon intéressant l'ensemble des lobes pulmonaires associés à quelques fines bandes d'atélectase sous-pleurale du segment antérieur du lobe supérieur droit ainsi que la lingula supérieure avec une petite condensation pulmonaire sous-pleurale dans la région postérieure de la lingula supérieure. Quelques micro-nodules pulmonaires calcifiés au niveau des bases associés à la présence de coiffes apicales bilatérales témoignant d'une ancienne exposition à la tuberculose. Quelques sécrétions endo-bronchiques prédominant au niveau de la bronche souche droite • CT thoracique 08.11.2018 : dans le parenchyme pulmonaire, multiples granulomes calcifiés pan-lobaires (séquelles probables de pneumonie varicelleuse). Absence de nodule suspect individualisé. Épaississement diffus des parois bronchiques. Coiffe apicale bilatérale. Ganglions légèrement augmentés en taille dans le creux axillaire gauche Midazolam, Halopéridol le 27.04.2020 Fentanyl IV le 27.04.2020 Ré-Afférentation Midazolam Antalgie par morphine Migraine Migraine avec aura. Migraine avec aura probable. DD : origine néoplasique. Migraine avec et sans aura sous Inderal 3x/j et R de Relpax + Triptan en injection Hypothyroïdie substituée Migraine chronique. Migraine sans aura le 11.04.2020. Migraine temporale gauche chronique sans aura depuis l'âge de 16 ans, suivie au CHUV (Dr. X) : • Status post-céphalées sur abus médicamenteux avec sevrage en automne 2016 • IRM cérébrale (01.09.2016) : légère asymétrie mésio-temporale, sinusite maxillaire et ethmoïdale • Status post-crise migraineuse temporale gauche sans aura le 31.08.2016 • État de mal migraineux sans aura le 14.03.2017 • Sous traitement de Saroten d'office et Maxalt, Tramal et Dafalgan en réserve • Le patient a des infiltrations de corticoïdes dont la dernière le 04.05.17 au CHUV. • Une décompression nerveuse a été réalisée au CHUV en mars 2018 Exacerbation de migraine temporale gauche chronique le 14.08.2017, 21.09.2017, 02.10.2017, 14.03.18, 24.05.2018, 14.07.2018, 06.09.2018, 15.09.2018, 14.11.18, 25.11.2018 Épigastralgies chroniques. État dépressif.• Le patient a des infiltrations de corticoïdes dont la dernière le 04.05.17 au CHUV. • Une décompression nerveuse a été réalisée au CHUV en mars 2018. Exacerbation de migraine temporale gauche chronique le 14.08.2017, 21.09.2017, 02.10.2017, 14.03.18, 24.05.2018, 14.07.2018, 06.09.2018, 15.09.2018, 14.11.18, 25.11.2018. Epigastralgies chroniques. État dépressif. Migraine temporale gauche chronique sans aura depuis l'âge de 16 ans, suivie au CHUV (Dr. X): • Status post-céphalées sur abus médicamenteux avec sevrage en automne 2016 • IRM cérébrale (01.09.2016): légère asymétrie mésio-temporale, sinusite maxillaire et ethmoïdale • Status post-crise migraineuse temporale gauche sans aura le 31.08.2016 • État de mal migraineux sans aura le 14.03.2017 • Sous traitement de Saroten d'office et Maxalt, Tramal et Dafalgan en réserve Le patient a des infiltrations de corticoïdes dont la dernière le 04.05.17 au CHUV. Une décompression nerveuse a été réalisée au CHUV en mars 2018. Exacerbation de migraine temporale gauche chronique le 14.08.2017, 21.09.2017, 02.10.2017, 14.03.2018, 24.05.2018, 14.07.2018, 06.09.2018, 15.09.2018, 14.11.2018, 25.11.2018, 31.12.2018, 26.01.2019, 15.03.2019, 25.07.2019, 10.11.2019, 01.01.2020, 04.02.2020, 16.02.2020, 24.02.2020, 01.04.2020, 26.04.2020. Epigastralgies chroniques. État dépressif. Migraine traitée par Blopress et Sumatriptan. Eczéma. Migraines accompagnées (hémisyndrome gauche). Probable tunnel carpien gauche. Migraines avec aura. Incontinence fécale de longue date avec prolapsus rectal et dysurie (bilan urodynamique prévu en mai 2020). Mastopathie fibrokystique. Migraines. Suspicion de troubles anxiodépressifs, troubles du comportement alimentaire avec vomissements • Suivi psychiatrique en ambulatoire Scoliose. Céphalées tensionnelles. Gastrite sur stress non traitée. Épilepsie connue depuis l'âge de 3 ans, dernière crise à 11 ans, pas de traitement. Migraine. Suspicion de maladie de Crohn en cours d'investigation par Dr. X. Bronchorrhée chronique d'origine indéterminée (mucoviscidose négatif). Mr. Y est hospitalisé pour une insuffisance respiratoire sur bronchite obstructive péri-allergique modérée (PRAM 6). Il bénéficie d'une oxygénothérapie à maximum 1 litre du 12.04 au 13.04. Il bénéficie également d'aérosol-doseur de Ventolin et Atrovent espacé de manière progressive. Une corticothérapie systémique par Betnesol est instaurée pour une durée de 3 jours jusqu'au 14.04. Devant la pandémie de coronavirus, un frottis est réalisé revenant négatif. L'évolution est par la suite favorable, Mr. Y rentre à domicile le 15.04. Nous proposons une consultation en pneumologie chez Dr. X à distance. Minime lame d'épanchement pleural à droite pouvant correspondre à un hémothorax dans le contexte. Minime lésion per-opératoire de la rate. Pyélonéphrite gauche le 14.01.2020 traitée par antibiothérapie. Masse médiastinale antérieure de 32x16 mm au contact de l'aorte, opérée en 2017. Nodule pulmonaire du lobe moyen traité par résection Wedge. Accident de moto avec traumatisme de l'œil gauche : prothèse oculaire œil gauche. Érosion cornéenne droite sur probable corps étranger métallique. Tentamen médicamenteux. Isolement à titre préventif pour contact avec Norovirus : • Asymptomatique. Infection polymicrobienne de la plaie opératoire : • Status post-laparotomie exploratrice avec sigmoïdectomie et anastomose colo-rectale mécanique à l'agrafeuse circulaire le 04.02.2020. • Status post-pose d'un VAC sous-cutané abdominal le 19.02.2020. Minime thrombose jugulaire interne droite le 07.04.2020. Minoration de Torasemide et traitement hypertenseur en suspense. Observation de signes vitaux. Minuscules polypes du bas-fond caecal. Minime œsophagite de reflux de grade I selon Los Angeles. Hypertension artérielle. Mirtazapine dès le 20.04.2020. Mis en place du Trajenta 5 mg le 26.02.2020 selon avis diabétologique. Avis diabétologique, éducation par infirmière diabétologique, prise en charge de pied diabétique. Mme. Y refuse de poursuivre l'insulinothérapie. Mis en suspens du Thiazide le 01.04.2020. Potassium Effervette du 01.04. au 03.04.2020. Potassium intraveineux le 02.04.2020. Mis en suspens de la médication antidiabétique et Lipanthyl. Mis en suspens du Diamicron et Metformine du 01.04 au 06.04.2020. Schéma de correction d'insuline du 01.04 au 06.04.2020. Mis en suspens du Lisinopril. Mis en suspens du Vésanoïde et Trisénox le 13.04. Fasturtec dès le 13.04. Remplissage volémique. Resonium p.o. dès le 13.04. Protocole insuline-glucose le 13.04. VVC jugulaire interne droite du 03.04. au 14.04. Cathéter artériel radial droit du 13.04. au 14.04. Cathéter de dialyse fémoral droit le 13.04. Mise à jeun. Antiémétiques, Sandostatines. Mise à jeun. Buscopan IV. Dexaméthasone IV du 06.04 au 10.04.2020. Somatostatine IV continu du 06.04 au 11.04.2020. Haldol d'office et en réserve pour les nausées. Morphine puis fentanyl en IV continu. Mise à jeun. Surveillance. Mise à l'abri. Mise à l'abri dans un contexte d'un état anxio-dépressif avec idées suicidaires. Mise à l'abri et réévaluation pédopsychiatrique. Mise en danger dans un contexte d'éthylisation et rupture du traitement : • Patiente OH chronique • Rupture de traitement psychiatrique et antirétroviral (VIH Elite Controller sous trithérapie depuis fin mars vu contexte de COVID). Mise en place d'une sonde vésicale à demeure le 24.03.2020. Sevrage de la sonde vésicale le 26.03.2020. Mise en pause ADO vu IRA. Schéma correctif insuline rapide. Réévaluer introduction insuline basale. Mise en place Calcimagon et vitamine D. Mise en place d'Aldactone. Mise en place de l'Amlodipine. Mise en place de points de suture. Rappel vaccin tétanos. Contrôle à la policlinique. Mise en place de Quétiapine. Mise en place de soins à domicile 1x/jour. Nous vous laissons le soin d'organiser un rendez-vous à la consultation de Dr. X à distance. Mise en place d'Eliquis 2,5 mg 2x/j. Mise en place du Lasix en intraveineux. Mise en place d'un défibrillateur le 03.04.2020 (Dr. X). Radiographie du thorax le 04.04.2020. Amiodarone IV du 03.04 au 04.04.2020, puis charge per os. Majoration du Metoprolol. Mise en place d'un pansement sec en but protecteur pendant la journée. Massage avec Bepanthène onguent 2 x/jour. Reconsulter si signes de surinfection. Avis Dr. Y : contrôle clinique dans 4-6 semaines post-brûlure, soit 21.04. à 15h00. Mise en place d'une pompe à insuline (Dr. X) le 09.05.2016. Novorapid 16.8 UI / 24h. Enseignement diabétique. Suivi nutritionnel.Rendez-vous de contrôle en diabétologie le 17.05.2016 Mise en place d'une sonde Freka 8 (Dr. X) le 07.04.2020 Opacification de gastrotomie percutanée le 07.04.2020 Changement de gastrosonde (sonde Flocare 14 Ch) sous scopie le 08.04.2020 (Dr. X) Zinacef 1.5 g i.v. et Solu-medrol 125 mg i.v. le 08.04.2020 Prochain changement de sonde à 3 mois chez Dr. X à l'HFR Fribourg, le 06.07.2020 à 11h (à jeûne minimum 2h avant, amener nouvelle sonde gastrique) Mise en place d'une sonde naso-gastrique le 08.04.2020. Mise en place 2 mL dans le ballon avec 2 mL NaCl. Mr. Y a un rendez-vous de contrôle chez son médecin traitant lundi. Indication de symptômes qui doivent motiver un retour aux urgences. Mise en suspend Aspirine et Plavix du 30.03 Reprise Aspirine dès le 04.04.2020 Adaptation de la thérapie antihypertensive dans le cours Mise en suspend d'Atazanavir le 20.04.2020 Mise en suspend de l'Aldactone du 03.04 au __.04.2020 Résonium du 05.04 au __.04.2020 (à réévaluer, vérifier si persistance de l'hyperkaliémie après correction de la fonction rénale) Mise en suspend des traitements antihypertenseurs Amlodipine 5 mg dès le 30.04 Mise en suspend des traitements néphrotoxiques Reprise du Torasemide dès le 28.04.2020 Mise en suspend du Fluconazole et Amoxicilline dès le 25.03.2020 Reprise du Fluconazole dès le 31.03.2020 sans récidive de pancytopénie Mise en suspend de la Clexane + Aspirine Bottes antithrombotiques 1 concentré plaquettaire le 23.03.2020 Reprise Clexane prophylactique 40 mg/j le 27.03.2020 (Tc 50 G/l) Mise en suspend de la Mirtazapine le 16.04.2020, puis reprise Remeron 75 mg/j (liste traitement habituel du home) Pas de suivi psychiatrique actuellement Echec de prise de contact téléphonique avec médecin traitant les 28 et 29.04.2020, afin d'évaluer l'indication au traitement par Remeron (et pas antipsychotique), la raison du dosage élevé et les potentiels essais de sevrage ou d'autres traitements Mise en suspend de la Rivastigmine et Mémantine Propositions : • reprise de la Mémantine + Rivastigmine à la sortie Mise en suspend de l'Amlodipine le 14.04.2020 Mise en suspend de l'Indapamide et du Sartan Mise en suspend de l'insuline et des ADO du 13.03 au 20.03.2020 (Ré-)introduction d'insuline rapide à évaluer à distance de cette hospitalisation (hyperglycémies pré-prandiales récurrentes à midi) Mise en suspend de Metformine, Diamicron et Tresiba Revoir prescription Insuline et Victoza Mise en suspend des médicaments néphrotoxiques (Sartan) Mise en suspend des traitements néphrotoxiques du 22.03 au 23.03.2020 Mise en suspend des traitements néphrotoxiques Diminution transitoire de la posologie de l'Eliquis Hydratation en intra-veineux Mise en suspend des traitements néphrotoxiques Hydratation iv Mise en suspend des traitements néphrotoxiques. US rein et voies urinaires le 30.03.2020 : sans particularités. Hydratation iv. Suivi biologique. Mise en suspend du Lisinopril du 25.03 au 31.03.2020 Mise en suspend du Lixiana du 30.03 au 06.04.2020 Héparine du 30.03 au 02.04.2020 Clexane du 02.04 au 06.04.2020 Mise en suspend du Plavix le 12.04.2020 Avis internistique : à reprendre dès que le risque hémorragique a diminué, pas d'urgence absolue. Probablement Plavix suite à AVC avec traitement par Aspirine cardio. Reprise du Plavix le 17.04.2020 Mise en suspend du Résonium Mise en suspend du Résonium Contrôle le 12.04.2020 Mise en suspend du Sintrom dès le 15.02.2020 Sondage 3 voies dès le 15.02.2020 Suivi par Dr. X : transfert hôpital Daler le dimanche 16.02.2020 pour suite de prise en charge Mise en suspend du traitement de Cimzia prévue le 03.01.2020 au vu de l'état infectieux sur avis rhumatologique (Dr. X/Dr. X) Avis rhumatologique le 06.02.2020 : vu la cholécystectomie à venir, réintroduire Cimzia à distance de l'état inflammatoire. Pas d'urgence à reprise si asymptomatique. Mise en suspend du traitement d'Escitalopram. ECG 11.04.2020 : normal. Mise en suspend du traitement habituel du co-Enalapril Mise en suspend du Xarelto 20 mg le 08.03.2020 Clexane 80 mg le matin et 100 mg le soir en sous-cutané jusqu'au 19.03.2020 Reprise Xarelto 20 mg le 20.03.2020 Mise en suspend Lodin et Indapamide Restriction hydrique 750 ml/24h NaCl 0.9% 1500 ml/24h dès le 17.04.2020 Bilan étiologique en cas de persistance Mise en suspend Oxycontin et Oxynorm le 19.04.2020 CT cérébral 19.04.2020 Amélioration clinique Mise en travail spontanée Mise en travail spontanée Mise en travail spontanée Mise en travail spontanée Mise en travail spontanée Mise en travail spontanée. Mise en travail spontanée. Mise en travail spontanée. Mise en travail spontanée. Mise en travail spontanée. Mise en travail spontanée. Mise en travail spontanée. Mise en travail spontanée. Mise en travail spontanée. Mise en travail spontanée. Mise en travail spontanée. Mise en travail spontanée. Mise en travail spontanée. Mise en travail spontanée. Mise en travail spontanée. Mise en travail spontanée. Mise en travail spontanée. Mise en travail spontanée. Mise en travail spontanée. Mise en travail spontanée. Suite de couches Mise en suspens des traitements néphrotoxiques Mise en suspens des traitements néphrotoxiques Traitement de l'insuffisance cardiaque Mme Berset présente depuis le 14.04.2020 une baisse de l'état général, avec initialement céphalées et nausées, dans un contexte de pneumonie à COVID-19, confirmée par un frottis en ambulatoire le 17.04.2020. Les résultats n'étant pas disponibles initialement, le frottis est répété le 26.04.2020 et reste positif. Sur avis infectiologique, l'isolement contact et gouttelettes est levé (début des symptômes il y a plus de 10 jours et absence de symptômes depuis plus de 48h). L'angio-CT cérébral à l'entrée révèle un anévrysme sacculaire de l'artère cérébrale moyenne, pour lequel un suivi neurochirurgical est à prévoir. Mme Berset est transférée en Stroke Unit non monitorée le 27.04.2020. Mme Berta-Zurlinden, 76 ans, est hospitalisée aux soins intensifs pour un NSTEMI sur une plaque ulcérée de la coronaire droite proximale. • La patiente, connue pour une hypertension artérielle traitée et pour un tabagisme ancien, présente une dyspnée NYHA 2 depuis le 15.04.2020 avec apparition d'une DRS typique ce 18.04.2020. • Aux urgences, l'ECG met en évidence des ondes Q en II, III et aVF déjà connues. • Les troponines ont une cinétique positives. La coronarographie démontre une maladie coronarienne tritronculaire avec deux sténoses de l'artère coronaire droite avec une plaque ulcérée de la partie proximale et une sténose de la bifurcation de l'artère coronaire droite distale traitée par angioplastie et mise en place de 2 stents actifs. Le réseau gauche présente des lésions intermédiaires (dont le TC) qui seront à traiter dans un second temps. La fraction d'éjection ventriculaire gauche est estimée à 70%. • Une double antiagrégation par Aspirine à vie et Prasugrel pour six mois est débutée ce 18.04.2020. • Son traitement par Diltiazem et Aténolol est poursuivi. • Le Lisinopril est introduit ce 19.04.2020. • En raison d'un profil lipidique élevé, son traitement par statine est majoré. • L'hémoglobine glyquée est dans la norme. Durant la surveillance aux soins intensifs, Mme Berta-Zurlinden reste hémodynamiquement et cliniquement stable. Elle ne présente plus de douleur. Aucun trouble du rythme n'est objectivé. La patiente sera convoquée pour une coronarographie à 3 mois pour un IVUS du tronc commun. Mme Binz, 28 ans, est hospitalisée aux soins intensifs en raison d'une perte de connaissance survenue dans un contexte d'hydrocéphalie sur malformation d'Arnold-Chiari de type 1. • La patiente est hospitalisée depuis le 15.04.2020 en division de chirurgie en raison de céphalées apparues depuis 10 jours environ, dans un contexte de malformation d'Arnold Chiari opérée en 2018. • Le 25.04.2020, la patiente est retrouvée au sol de sa chambre par l'équipe infirmière, après l'appel d'une voisine de chambre. • Des mouvements tonico-cloniques des 4 membres seraient brièvement observés par l'équipe soignante, suivis d'une atonie généralisée avec un GCS à 3/15. • La durée totale de l'épisode est estimée à moins de 5 minutes. • Un CT cérébral natif ne montre pas de signe d'hémorragie ou de progression de l'hydrocéphalie. • À l'admission aux soins intensifs, le status neurologique est normal. • Des avis neurochirurgicaux et neurologiques retiennent l'indication à un traitement antiépileptique. La surveillance neurologique aux soins intensifs est sans particularités hormis des céphalées connues. L'origine de la perte de connaissance reste peu claire. Le diagnostic différentiel comprend un événement épileptique et un épisode neuro-végétatif dans le contexte des douleurs et de son hydrocéphalie. Un EEG est prévu en postopératoire. Le séjour se complique d'une rétention urinaire nécessitant la pose d'une sonde vésicale le 26.04.2020 probablement dans le contexte d'antalgie aux opiacés. Vu l'évolution favorable, Mme Binz est retransférée en chirurgie le 26.04.2020. Mme Boschung, 92 ans, est admise aux soins intensifs pour une bradycardie symptomatique sur probable maladie de l'oreillette. • Mme Boschung présente une dyspnée au repos, une orthopnée, une fatigue et des œdèmes des membres inférieurs en péjoration depuis plusieurs jours pour laquelle elle a été vue à domicile par MedHome avec modification transitoire de ses traitements. • Au bilan initial, l'ECG met en évidence une bradycardie sur un rythme probablement infra sino-atrial. • Au laboratoire, le laboratoire confirme une décompensation cardiaque (NT pro-BNP > 10000) et une insuffisance rénale aiguë AKIN II. • L'origine de la bradycardie est plurifactorielle sur une probable maladie de l'oreillette et sur le traitement freinateur (amiodarone, bêtabloquant). Ceux-ci sont arrêtés. • Un traitement d'isoprénaline permet de maintenir la fréquence cardiaque jusqu'à la métabolisation suffisante des traitements freinateurs. • Une thérapie définitive avec pose de pacemaker est prévue pour le 21.04.2020. L'anticoagulation thérapeutique par Xarelto dans le cadre de la fibrillation auriculaire a été mise en suspens dans le cadre de l'insuffisance rénale et de l'intervention chirurgicale prévue. Nous recommandons une évaluation du risque/bénéfice avant la reprise du traitement chez la patiente (Chads2 : 3 points, risque 5.9 %, Has-Bled 5 points). L'insuffisance rénale aiguë probablement sur bas débit dans le contexte de la bradycardie. L'hospitalisation se complique d'un œdème aigu du poumon le 18.04.2020 d'origine multifactorielle sur bradycardie, arrêt des diurétiques et des antihypertenseurs dans le contexte de l'insuffisance rénale. Après plusieurs séances de ventilation non invasive, TNT et reprise des diurétiques IV, la situation se stabilise. La patiente est transférée le 20.04.2020 en service de médecine pour la suite de prise en charge. Mme Da Silva est une patiente de 57 ans, hospitalisée depuis le 06.04.2020 pour des AVC multifocaux d'origine indéterminée. Pour rappel, la patiente se présente aux urgences avec un état confusionnel hypoactif depuis 4 jours sous forme de troubles de la mémoire et manque du mot objectivés par sa famille. La patiente décrivait également une asthénie importante depuis un mois environ. Un scanner cérébral aux urgences exclut une hémorragie intracrânienne ainsi qu'une masse cérébrale. La patiente est hospitalisée en médecine afin d'investiguer cet état confusionnel nouveau. Durant son hospitalisation, Mme Da Silva bénéficie d'une IRM cérébrale le 07.04.2020 qui montre des AVC multifocaux pour lesquels nous demandons un avis neurologique et lançons un bilan étiologique d'AVC. L'échocardiographie transthoracique du 07.04.2020 est dans la norme. Nous complétons l'imagerie par un CT des vaisseaux précérébraux qui ne montre pas d'anomalies au niveau des axes artériels, par une échocardiographie transœsophagienne qui ne met pas en évidence de source emboligène ni de foramen ovale perméable, ainsi que par un Holter de 72h. Celui-ci se terminant le 11.04.2020, les résultats de ce dernier restent à pister par le médecin traitant. Le Professeur X étant d'avis qu'il n'est pas nécessaire d'effectuer des investigations sur le plan thrombophilique ou néoplasique supplémentaires, le dernier scanner pulmonaire de contrôle datant de mars 2020 et étant dans les normes, l'AVC reste cryptogénique pour l'instant. Sur le plan thérapeutique, une anticoagulation thérapeutique par Clexane est initiée le 07.04.2020. La patiente est mise au bénéfice d'un traitement par Lixiana, sur avis neurologique, à la sortie d'hôpital pour faciliter l'adhérence. Elle bénéficiera d'un suivi neurologique, neuropsychologique et oncologique en ambulatoire. Mme Da Silva, 57 ans, est hospitalisée en raison d'une récidive précoce d'AVC ischémiques multifocaux d'origine indéterminée.La patiente est connue pour des AVC ischémiques multifocaux d'origine indéterminée avec traitement de Lixiana le 06.04.2020. Elle est adressée aux urgences par sa famille en raison d'une confusion en augmentation depuis plus de 48h. À l'admission, il est mis en évidence une aphasie sensorielle sévère, ainsi qu'une parésie faciale G. Une IRM cérébrale révèle de multiples lésions ischémiques bilatérales et multi-territoriales aiguës. Un avis neurologique recommande le remplacement de l'Edoxaban par de l'Enoxaparine thérapeutique dès le 23.04.2020, ainsi qu'un bilan de vasculite et de récidive néoplasique. L'évolution est favorable. Mme Y, 60 ans, est admise pour un STEMI subaigu. La patiente, connue pour une insuffisance cardiaque à fraction d'éjection abaissée d'origine ischémique, présente des douleurs thoraciques atypiques depuis plus de 5 jours. L'ECG montre une image de STEMI avec onde de Pardee dans les dérivations antéro-latérales avec une cinétique de troponines positive. La patiente est évaluée par l'équipe de cardiologie qui ne retient pas d'indication à une coronarographie en urgences. La patiente reçoit les charges en Aspirine et Plavix, et une anticoagulation thérapeutique est débutée. La patiente est déjà traitée par Statines. La patiente bénéficie le 22.04.2020 d'une coronarographie qui retrouve une lésion de l'IVA au niveau de l'ancien stent avec succès de recanalisation avec mise en place d'un stent intra-stent. La surveillance post-coronarographie est sans particularité avec un pic de CK à 403 U/L. La patiente est mise au profit d'un traitement par Aspirine cardio à vie associé à un traitement par Plavix pour une durée de 1 mois. Un thrombus ventriculaire gauche est visualisé sur l'ETT du 23.04.2020, motivant un traitement par anticoagulation thérapeutique par Énoxaparine et un début de traitement par Sintrom dès le 23.04.2020 au soir. Nous vous laissons le soin de la surveillance et de la poursuite du relais Énoxaparine - Sintrom. Mme Y, 60 ans, est admise pour un STEMI subaigu. La patiente, connue pour une insuffisance cardiaque à fraction d'éjection abaissée d'origine ischémique, présente des DRS atypiques depuis plus de 5 jours. L'ECG montre une image de STEMI avec onde de Pardee dans les dérivations antérolatérales. Une cinétique de Troponines est positive. La patiente est évaluée par l'équipe de cardiologie qui ne retient pas d'indication à une coronarographie en urgences. La patiente reçoit les charges en Aspirine et Plavix, et une anticoagulation thérapeutique est débutée. La patiente est déjà traitée par Statines. La patiente est déjà au bénéfice d'un traitement de l'insuffisance cardiaque gauche à fraction d'éjection abaissée. Ce dernier est majoré et l'Aldactone est introduite. Un possible thrombus intraventriculaire gauche est vu aux CT thoracique et est à confirmer par échocardiographie. Mme Y est admise aux soins intensifs en raison d'un NSTEMI sur sténose de l'artère coronaire droite distale. Patiente de 68 ans, connue pour une HTA et un tabagisme actif, présente depuis une semaine des douleurs thoraciques oppressives à l'effort. Elle consulte son médecin traitant, qui constate des modifications ECG avec une élévation des troponines, raison pour laquelle la patiente est transférée aux urgences. La patiente est chargée en Aspirine après désensibilisation, ainsi qu'en Clopidogrel, puis admise en salle de cathétérisme. La coronarographie met en évidence une sténose subtotale de l'artère coronaire droite distale, traitée par angioplastie et mise en place d'un stent. La surveillance aux soins intensifs se déroule sans complication, notamment sur le plan rythmique. Le traitement d'Aspirine est à poursuivre à vie, le Clopidogrel pour 12 mois. À noter que la patiente n'a pas présenté de réaction allergique durant son séjour. Au vu de fréquences cardiaques entre 55-65 bpm, nous n'introduisons pas de bêtabloquant et poursuivons le traitement de candésartan. Une statine est également introduite avec des cibles de LDL inférieurs à 1.4 mmol/l. Mme Y rentre à domicile le 28.04.2020. Elle prendra contact pour un contrôle clinique à votre consultation d'ici 2-3 semaines, ainsi qu'avec le Dr. X d'ici 2 à 3 mois. Mme Y, 56 ans, connue pour une cirrhose CHILD B d'origine éthylique, est hospitalisée aux soins intensifs en raison d'une hémorragie digestive haute. La patiente se présente aux urgences de l'HFR Meyriez en raison de 2 épisodes d'hématémèse évalués à 500 mL au total depuis la nuit du 22.04 au 23.04.2020. Le bilan initial montre une chute de l'hémoglobine ainsi qu'une consommation des facteurs de coagulation et de plaquettes. Une oesogastroduodénoscopie le 23.04.2020 révèle un ulcère de l'antre Forrest III calme, sans traitement local. Un traitement de Pantoprazol IV est poursuivi pour une durée de 3 jours, suivi d'une dose de 40 mg 2 fois/jour pendant 6 semaines, puis 40 mg au long cours. Le traitement de Sandostatine débuté aux urgences peut être stoppé en raison de l'absence de signe de saignement de varices oesophagiennes. La patiente bénéficie de l'administration de 2 culots érythrocytaires, 1 concentré plaquettaire, 4 PFC, ainsi que d'acide Tranexamique et fibrinogène. Une OGD de contrôle devra être organisée à 6 semaines de l'événement aigu et une sérologie de H. pylori à effectuer. L'évolution est favorable avec une hémoglobine stable. La patiente présente une décompensation cirrhotique dans le contexte d'hémorragie digestive. L'ascite visualisée au CT-abdominal est ponctionnée le 23.04.2020 avec retrait immédiat de 6 litres. L'albumine est substituée en fonction, et le drain est toujours en place. La numération du liquide parle en défaveur d'une péritonite bactérienne spontanée avec une culture en cours. L'Aldactone est débutée le 24.04.2020. Les varices oesophagiennes de stade 2 visualisées à l'OGD ne présentent pas de signe de saignement actif, et un traitement d'Inderal est à débuter dès que le profil tensionnel le permet. Un traitement de lactulose est instauré en prévention d'une encéphalopathie hépatique. Du fibrinogène est transfusé le 24.04.2020 dans le contexte de l'insuffisance hépato-cellulaire avec nécessité de suivi des tests hépatiques et de la crase. Afin de prévenir un syndrome de sevrage d'alcool chez une patiente consommant tous les jours au moins une bouteille de vin, des benzodiazépines sont introduites. De plus, un avis nutritionnel est à prendre au vu de la dénutrition protéino-énergétique. La Thiamine est débutée dans ce contexte. La patiente est transférée en médecine pour la suite de la prise en charge. Mme Y est une patiente de 61 ans, connue pour un antécédent de névrite optique gauche en 2014 d'origine indéterminée, hospitalisée pour une récidive de névrite optique à droite le 16.04. Pour rappel, la patiente présentait des troubles de la vision depuis le 30.03.2020, sous forme de tâche grisâtre et flou visuel au niveau de l'œil droit. Une papillite d'origine indéterminée est mise en évidence. Au vu d'une absence d'amélioration au contrôle ophtalmologique le 16.04, ainsi que la récidive d'un épisode similaire à celui de 2014, la patiente est adressée pour un bilan neurologique. Elle est hospitalisée en médecine interne le 16.04.2020. Une consultation ophtalmologique montre une baisse d'acuité visuelle droite avec une quadranopsie inférieure et un œdème papillaire à droite. Une ponction lombaire ne montre pas d'anomalies et ne met pas en évidence d'étiologie à cette récidive de neuropathie optique. Une IRM cérébrale ainsi que de la colonne ne montre pas d'éléments en faveur d'une atteinte démyélinisante. Un bilan à la recherche d'une étiologie auto-immune et infectieuse revient également négatif. Un avis rhumatologique est sollicité avec la proposition d'élargir le bilan avec un PET-CT à la recherche d'une atteinte paranéoplasique ou une aortite, ainsi qu'un bilan sanguin, qui sera à pister en ambulatoire.Sur le plan thérapeutique, un traitement par solumédrol est initié le 17.04.2020, pour une durée de 3 jours, avec une amélioration partielle de la vision selon la patiente. Les facteurs de risque cardiovasculaires sont ciblés. Le traitement par aspirine introduit en 2014 est donc maintenu durant son hospitalisation et sera à continuer. Nous augmentons également le dosage de l'atorvastatine à 80mg et nous vous proposons de surveiller la survenue d'éventuels effets indésirables nouveaux. Nous constatons que la patiente présente un profil tensionnel perturbé avec des épisodes d'hypertension, nous introduisons dans ce contexte un patch de nitrés avec une amélioration des tensions ainsi que de la symptomatologie, notamment une diminution des céphalées. Nous introduisons également, dès la sortie, un traitement par lisinopril 5mg. Le but est surtout d'éviter les épisodes d'hypotension qui peuvent précipiter une atteinte ischémique du nerf optique. Nous constatons également une anamnèse compatible avec un syndrome d'apnée obstructive du sommeil. À la demande des neurologues, nous complétons le bilan avec une polysomnographie en ambulatoire pour laquelle la patiente sera convoquée. Au vu d'une bonne amélioration sur le plan clinique et biologique, la patiente quitte notre service le 21.04.2020, date de son retour à domicile. La patiente sera revue en consultation de contrôle chez le Dr. X le 08.05.2020 et bénéficiera d'un suivi ophtalmologique en ambulatoire. Les résultats biologiques restent à pister par vous-même et le Dr. X. Mme. Y, patiente de 82 ans, est connue pour remplacement de la valve mitrale par une valve mécanique en 2009 sous anticoagulation à vie par Marcoumar. Elle est amenée en ambulance aux urgences pour une douleur subite en regard de la hanche droite après s'être levée de sa chaise à domicile. Un bilan radiologique met en évidence une fracture sous-trochantérienne du fémur à droite. L'indication opératoire est posée et la patiente est opérée le 25.03.2020. Les radiographies post-opératoires montrent un bon positionnement du matériel. Les douleurs sont soulagées par une antalgie de palier III avec relais par palier I pour la suite. Les contrôles de pansement montrent des plaies sèches, sans signe d'infection. La mobilisation se déroule en charge partielle 15 kg avec l'aide de physiothérapie. Un suivi orthopédique est organisé avec contrôle à 2 mois. Le 26.03.2020, la patiente présente un état fébrile pour lequel un frottis COVID-19 revient positif le 29.03.2020. La patiente est mise initialement sous antibiothérapie puis rapidement arrêtée au vu de l'évolution clinique et biologique très rapidement favorable. Concernant son anémie, la patiente est connue de longue date pour cette problématique d'origine multifactorielle. Dans le contexte opératoire, la patiente reçoit au total 4 culots érythrocytaires (1 CE pré et 3 CE post-opératoire). À la sortie, nous objectivons une hémoglobine à 96 g/l. Nous vous laissons le soin de poursuivre le suivi habituel de cette anémie. Concernant l'anticoagulation thérapeutique, un relais par héparine IV est assuré en pré-opératoire. La reprise de son traitement par Marcoumar est effectuée le 30.03.2020. Sur le plan hémodynamique, la patiente présente également une surcharge hydro-sodée au niveau des membres inférieurs suite à une hydratation importante en post-opératoire. Une radiographie thoracique ne retrouve pas de signe de surcharge. Le traitement diurétique est adapté avec bonne évolution. La patiente est transférée le 07.04.2020 à Billens en réadaptation musculo-squelettique pour suite de la prise en charge. Mme. Y, 76 ans, est admise aux soins intensifs pour une suspicion d'accident ischémique transitoire. Elle présente le matin du 19.04.2020 après le lever, un sentiment de malaise suivi d'une perte de la vision de l'œil gauche complète d'une durée de 5 minutes spontanément régressive, suivie de myodésopsies, puis par la suite des vertiges et une diplopie avec troubles de l'équilibre. Pour rappel, la patiente a consulté le 15.04.2020 les urgences de l'HFR pour un pic hypertensif avec palpitations symptomatiques où elle a bénéficié d'une coronarographie et d'une échocardiographie transthoracique ayant décrit des coronaires athéromateuses sans lésion significative, une fonction du VG conservée (FEVG 60%) et une absence de valvulopathie. La patiente a été mise sous aspirine cardio suite à ces examens. Le résultat d'un Holter de 24h est toujours en attente. À son arrivée aux urgences, elle présente un NIHSS à 0 avec un examen neurologique normal. Le CT-scan cérébral avec vaisseaux pré-cérébraux exclut une ischémie et rapporte une plaque molle au départ de l'artère carotide interne gauche sans sténose significative. Un traitement de Clopidogrel est initié. Aux soins intensifs, la surveillance neurologique est sans particularité avec un NIHSS à 0. L'IRM cérébrale montre une athéromatose de l'artère cérébrale postérieure gauche sans signe d'une ischémie. L'US des vaisseaux pré-cérébraux est demandé. La patiente est alimentée et mobilisée sans problème. Elle est transférée à l'étage de médecine le 20.04.2020 pour suite de prise en charge. Mme. Y, 20 ans, bénéficie d'une hospitalisation élective le 20.04.2020 en raison d'une péjoration de ses céphalées sur hypertension intracrânienne et des troubles thymiques. Durant son hospitalisation, le bilan est rassurant avec un contrôle ophtalmologique qui montre un œdème papillaire en nette diminution et une IRM cérébrale stable par rapport au comparatif de juillet 2019. À son arrivée, la patiente était sous traitement de topiramate pour son hypertension intracrânienne ; au vu d'une absence de réponse ainsi que d'une possible participation à l'épisode thymique actuel, sur avis neurologique, il est décidé d'interrompre ce traitement le 21.04.2020. Un relais par diamox est donc effectué, même si celui-ci avait auparavant eu des effets indésirables peu typiques (tinnitus, nausées), avec évolution favorable. La patiente n'étant que partiellement soulagée par du Dafalgan, de la Novalgine est introduite en réserve, avec bon effet. Une ponction lombaire n'est pas effectuée durant l'hospitalisation, malgré un avis neurochirurgical le préconisant, vu la clinique en amélioration, l'OCT montrant une régression de l'œdème papillaire, et l'IRM cérébrale stable. Au vu d'une symptomatologie dépressive et des douleurs mal systématisées, une consultation psychiatrique met en évidence un épisode dépressif moyen. Le 22.04.2020, nous introduisons dans ce contexte un traitement par Duloxétine 30mg, bien tolérée. Le traitement est à augmenter à 60mg à une semaine de l'introduction. Au vu de difficultés à l'endormissement et de réveils nocturnes, nous proposons un traitement par temesta en réserve, dont l'indication sera à réévaluer en ambulatoire par vos soins. La patiente est également demandeuse de poursuivre un suivi psychiatrique en ambulatoire ; nous lui communiquons donc le numéro du CPS afin qu'elle prenne contact avec un psychiatre. Un syndrome des apnées du sommeil est également suspecté au vu de l'obésité, des céphalées matinales et de la fatigue. Une polysomnographie est prévue en ambulatoire. Au vu d'une bonne évolution sur le plan clinique et biologique, la patiente rentre à domicile le 24.04.2020. Elle bénéficiera d'un suivi neurologique, psychiatrique, nutritionnel et ophtalmologique en ambulatoire. Mme. Y, 63 ans, est admise aux soins intensifs pour un pic hypertensif.La patiente présente depuis 8 mois des douleurs latéro-thoraciques gauches sans lien avec l'effort à une fréquence d'une fois par mois. Le 24.04.2020, elle décrit un épisode le matin et un 2ème dans la soirée plus intense irradiant dans la mâchoire gauche avec une pression artérielle mesurée à 185/110 mmHg. En raison de la persistance des douleurs au réveil, elle consulte les urgences. Le bilan initial montre des troponines discrètement élevées sans cinétique. Un traitement d'aspirine et Clopidogrel sont initiés et la patiente est transférée aux soins intensifs pour suspicion de NSTEMI. Aux soins intensifs, la patiente est asymptomatique et hypertendue. Des nitrés en patch sont prescrits transitoirement ainsi qu'un traitement par lisinopril et Atorvastatine. La coronarographie le 26.04.2020 montre une sclérose coronarienne sans sténose significative, une fonction systolique du VG normale et l'absence de sténose rénale. Un diagnostic de pics hypertensifs explique probablement l'élévation de troponines. Des dimères négatifs permettent d'exclure raisonnablement une embolie pulmonaire dans le contexte d'une valeur pré-test basse. Durant l'observation aux soins intensifs, elle n'a pas présenté de douleurs. L'origine de celles-ci reste peu claire avec un diagnostic différentiel de reflux gastro-oesophagien, de spasme oesophagien ou encore d'origine musculo-squelettique. Nous pouvons également évoquer une angine micro-vasculaire dans le contexte du pic hypertensif et d'une probable hypertrophie sous-jacente. Nous vous proposons d'organiser une échocardiographie transthoracique en ambulatoire. La patiente rentre à domicile le 26.04.2020 avec un traitement d'aspirine cardio, d'Atorvastatine et de lisinopril en plus du traitement de Beloc zok. Mme. Y, connue pour diverticulose et antécédents de diverticulite en décembre 2019, est amenée en ambulance pour des douleurs abdominales et un trouble du transit depuis 3-4 jours. Nous retrouvons un syndrome inflammatoire léger au laboratoire et une image de diverticulite sigmoïdienne sans signe de complication au CT abdominal. Nous laissons la patiente rentrer à domicile avec antibiotiques et antalgie avec contrôle clinique en ambulatoire à 48h à la permanence. Mme. Y est hospitalisée pour des probables crises d'épilepsie tonico-cloniques généralisées survenues le 08.04.2020. Ces crises d'épilepsie sont probablement secondaires à un syndrome post-commotionnel suite à un traumatisme crânien le 20.03.2020, ainsi qu'à une prise de Tramal abaissant le seuil épileptogène. Le CT et l'IRM du cerveau sont dans la norme. L'EEG est dans les limites de la norme. Compte tenu de deux événements rapprochés, avec en plus des facteurs provocateurs pour le moment persistants, nous décidons d'introduire un traitement antiépileptique. Devant la comorbidité psychiatrique, nous commençons un traitement de Briviact 2 x 50 mg/jour avec en plus un traitement de Pregabaline 50 mg le soir. Nous proposons un contrôle en laboratoire dans environ 2 à 3 semaines avec formule sanguine complète, électrolytes, fonction rénale, tests hépatiques et taux de brivaracetam. Si le traitement de Briviact devait entraîner des effets secondaires sur le plan psychiatrique, un changement ultérieur pour un traitement de Lamotrigine est à considérer, changement toutefois plus compliqué à faire sur plusieurs semaines. La conduite est contre-indiquée jusqu'à nouvel avis neurologique. Un contrôle neurologique chez Dr. X est agendé le 08.07.2020. Selon l'évolution, un bilan neuropsychologique est également à considérer. La patiente sera convoquée en ambulatoire pour un Holter afin d'exclure une arythmie. Concernant la fracture du col du condyle de la mandibule droite suite au traumatisme crânien du 20.03.2020, la patiente a un contrôle maxillo-facial chez Dr. X le 17.04.2020. L'antalgie est maîtrisée sous Dafalgan et Brufen. Nous introduisons un régime hâché fin. Concernant les insomnies depuis 15-20 ans, nous poursuivons le Zolpidem pour le moment. La situation sera réévaluée lors du contrôle neurologique chez Dr. X le 08.07.2020. Mme. Y se présente pour des céphalées atypiques de tension ou d'origine musculaire, sans red flags. Nous la laissons rentrer à domicile avec traitement symptomatique et consigne de revenir si elle présente un nouveau symptôme ou remarque une péjoration. Mme. Y, 64 ans, est hospitalisée aux soins intensifs en raison d'un choc septique d'origine urinaire à E. coli avec une insuffisance rénale aiguë, un syndrome urémique et un délirium. Selon l'hétéroanamnèse avec son époux, Madame présente une perte d'appétit et une hydratation insuffisante associée à des lombalgies depuis 1 semaine avant son admission. Une antibiothérapie est introduite par le médecin traitant pour une infection urinaire par Furadantine depuis le 02.04., puis ciprofloxacine depuis le 03.04.2020. La suite est marquée par une péjoration clinique motivant l'hospitalisation. Le tableau est attribué à un urosepsis avec répercussion organique multiple. Sous antibiothérapie, remplissage agressif et traitement vasopresseur, on note une stabilisation en 48 heures. L'antibiothérapie peut être désescaladée grâce à un uriculte montrant un E. coli sensible. L'insuffisance rénale KDIGO III anurique est d'origine multifactorielle (AINS, déshydratation, urosepsis, rhabdomyolyse). Elle se corrige progressivement sous remplissage, avec reprise d'une diurèse normale. Un état confusionnel aigu avec des périodes hypoactives et hyperactives a été attribué à un syndrome urémique, à l'accumulation des médicaments psychotropes habituels et au contexte septique. À noter que Madame a été hospitalisée à Marsens pour une phase maniaque en décembre 2019. Une encéphalite virale/herpétique est infirmée par le résultat de la ponction lombaire. L'état neurologique nécessite l'introduction d'Haldol, clonidine et propofol avec une évolution lentement favorable. Le traitement habituel par Abilify, Quetiapine et Valproate est progressivement réintroduit. Un suivi clinique rapproché a été organisé en unité de médecine. Mme. Y est hospitalisée pour des douleurs thoraciques antérieures gauches, irradiant dans le bras gauche, oppressives et reproductibles à la palpation le 03.04.2020. L'ECG ne montre pas d'ischémie myocardique ni d'arythmie. Il n'y a pas non plus de cinétique des troponines. La radiographie thoracique ne met pas en évidence de pneumothorax, ni d'élargissement du médiastin compatible avec une dissection aortique, ni de foyer pulmonaire. Au vu de la dyspnée associée et de la pandémie actuelle de COVID-19, nous faisons également un frottis nasopharyngé pour le COVID-19 qui revient négatif. En l'absence de tachycardie ou de désaturation chez une patiente sous Xarelto, nous renonçons à doser les D-dimères à la recherche d'une embolie pulmonaire. L'évolution étant favorable, la patiente rentre à domicile le 07.04.2020. Mme. Y sera convoquée par le secrétariat de Neurologie pour un contrôle à 6 mois chez Dr. X. Mme. Y est hospitalisée dans le service d'ORL le 16.04.2020 en raison d'un abcès cervical gauche avec lymphangite. L'abcès est drainé et nous hospitalisons Mme. Y pour antibiothérapie IV ainsi que prélèvement microbiologique et histologique. L'évolution rapidement favorable ainsi que les résultats microbiologiques et histologiques rassurants écartent une cause tumorale. Nous retenons comme cause d'infection une surinfection cutanée locale suite à une probable brûlure. Au vu d'une hypertension (maximum 220 mmHg, puis 170 mmHg de systolique en moyenne durant l'hospitalisation), nous instaurons un traitement d'Amilodipine 5 mg. Toutefois, cette hypertension peut potentiellement être secondaire à la douleur et au traitement anti-inflammatoire.Mme. Mucumbitis rentre à domicile le 22.04.2020. Mme. Noll, 69 ans, est admise le 17.04.2020 aux soins intensifs pour une tempête rythmique sur tachycardie ventriculaire réfractaire dans un contexte de cardiopathie ischémique. La patiente est suivie pour une cardiopathie ischémique avec dysfonction ventriculaire gauche sévère (FEVG 20%) appareillée par CRT-D en 2009 avec déjà plusieurs thermoablations et radiothérapie stéréotaxique en 2018. Elle est hospitalisée en division de médecine interne depuis le 13.04.2020 pour un épisode de tachycardie ventriculaire monomorphe convertie par un choc de son défibrillateur avec déjà un épisode traité par un choc interne le 11.04.2020. Le bilan sanguin exclut une dysélectrolytémie et le dosage de la TSH est dans la norme. La coronarographie le 14.04.2020 exclut une progression de la maladie coronarienne et une échocardiographie transthoracique décrit une dysfonction ventriculaire gauche sévère avec une FEVG à 20% stable ainsi qu'une insuffisance mitrale modérée (grade 2/3). Le 17.04.2020, elle reçoit 4 chocs adéquats de son défibrillateur (tachycardie ventriculaire monomorphe hémodynamiquement stable) motivant un transfert aux soins intensifs. La fréquence cardiaque de base du défibrillateur est accélérée à 85/min et de la lidocaïne iv a été débutée sur avis cardiologique (Dr. X, Dr. Y). Malgré ces modifications, elle présente une récidive de tachycardie ventriculaire monomorphe avec plusieurs échecs de traitement par pacemaker-défibrillateur motivant une anesthésie générale, intubation et ventilation mécanique. Par la suite, un nouveau choc interne permet une cardioversion. Après discussion avec nos collègues de la cardiologie et des soins intensifs du CHUV, Mme. Noll y est transférée le 17.04.2020 en vue d'une thermoablation, qui est planifiée le 21.04.2020. À noter que l'anamnèse à la recherche d'un possible contact ou d'une infection par Covid-19 a été réalisée par nos collègues de médecine interne sans élément suspect. Mme. Orizales est hospitalisée pour des douleurs cervicales, dorsales et lombaires sur métastases osseuses d'un cancer pulmonaire hilaire droit à petites cellules métastatique. Nous n'effectuons pas de nouvelle imagerie cérébrale ou rachidienne d'emblée au vu de l'absence de franc déficit neurologique. Un traitement antalgique par Oxycodone et Prégabaline est débuté et adapté progressivement à la hausse. Au vu des métastases osseuses, nous effectuons également une injection de Xgeva le 25.03.2020. La patiente bénéficie de séances de physiothérapie. Concernant les métastases cérébrales, nous commençons le 25.03.2020 un protocole de 12 séances de radiothérapie de l'encéphale in toto, déjà prévu suite à la consultation du 12.03 chez son oncologue Dr. X. Mme. Orizales présente par ailleurs une malnutrition protéino-énergétique sévère en lien avec une inappétence dans le contexte oncologique. Elle refuse actuellement une nutrition entérale. Nous poursuivons donc les SNO. La patiente présente une faiblesse des membres inférieurs de plus en plus importante, non latéralisée, avec un statut neurologique qui ne parle pas pour une atteinte médullaire, ainsi qu'un CT vertébral qui ne met pas en évidence de compression. Nous décidons pour l'instant de ne pas compléter par une IRM et majorons l'antalgie. À noter qu'une progression est suspectée sur le CT vertébral au niveau des lésions postéro-basales du poumon D, à confirmer par une imagerie dédiée. Nous laissons le soin au Dr. X de réévaluer l'indication à une IRM selon l'évolution, ainsi que de poursuivre l'adaptation du traitement antalgique. La patiente, qui demeure partiellement soulagée sur le plan des douleurs et présente encore une importante faiblesse au niveau des membres inférieurs, désire malgré tout fortement un retour à domicile rapide. Dans ce contexte, nous prévoyons un retour le 01.04, avec suite de la radiothérapie en ambulatoire. La patiente sera revue le 07.04.2020 par le Dr. X et recevra le même jour sa dose suivante d'immunothérapie. Mme. Pittet, 49 ans, est admise aux soins intensifs pour surveillance d'intoxication volontaire au Paracétamol, AINS et prise d'alcool. La patiente appelle d'elle-même les secours immédiatement après l'ingestion des substances susmentionnées, chez une patiente connue pour des troubles de type borderline, sans suivi psychiatrique courant, et avec précipitation du geste après un conflit conjugal. La patiente refuse initialement une hospitalisation qui se fait sous PAFA. Un traitement de N-Acétylcystéine selon le protocole de Prescott est débuté suite à une valeur d'intoxication probable selon le normogramme. Les tests hépatiques sont normaux à l'admission et à 12 h, sans perturbation de la crase et un suivi de la paracétamolémie en diminution. Une hydratation et un traitement par inhibiteur de la pompe à proton sont instaurés dans le contexte de prise d'AINS. D'un point de vue psychiatrique, un consilium confirme une personnalité borderline avec troubles mentaux et du comportement liés à l'utilisation d'alcool. Le risque de récidive de son passage à l'acte est raisonnablement écarté chez une patiente qui a d'elle-même rapidement appelé les secours et regrette son geste. La patiente s'est engagée auprès du psychiatre consultant pour un suivi en ambulatoire avec un premier RDV le 28.04.2020. Elle sera en compagnie de son conjoint d'ici là. Elle rentre à domicile le 27.04.2020. Mme. Rapo, patiente de 65 ans, connue pour un carcinome mammaire avec métastases cérébrales, a été transférée de la neuroréhabilitation en médecine pour une infection urinaire et COVID-19 le 01.04.2020. À l'entrée, la patiente présente une baisse d'état général, un état confusionnel aigu, ainsi qu'une aggravation de la symptomatologie neurologique avec une perte de force de membre supérieur droite à M3-4 et une aphasie avec un manque de mots. Elle est hémodynamiquement stable sans oxygène. La patiente est asthénique et grabataire. Elle ne présente en revanche aucun symptôme respiratoire. L'évolution de l'infection COVID-19 est spontanément favorable. Concernant l'infection urinaire, l'antibiogramme montre un E.Coli multi-sensible. L'ertapenem avait été instauré empiriquement suite à une infection à ESBL quelques jours plus tôt. De ce fait, nous changeons l'antibiothérapie pour de la Rocéphine et par la suite de la ciprofloxacine avec une bonne tolérance et bon effet clinique. L'état global de Mme. Rapo s'améliore. La parole s'améliore mais il persiste des fluctuations avec des manques du mot ou des paroles incompréhensibles plus fréquentes par moment. La patiente arrive à se mobiliser en chaise roulante mais elle ne souhaite plus entraîner la marche avec le rolateur. La perte de force du membre supérieur droit reste inchangée. Mme. Rapo ne souhaite plus faire de neuroréhabilitation et se trouve satisfaite de son état actuel. Selon les recommandations de nos neurologues, nous adaptons le traitement anti-épileptique par Lévétiracétam 1g le matin et 1.25g le soir dès le 20.04.2020. La dose du soir peut aussi être baissée à 1g après une semaine si bien tolérée par la patiente. La patiente est restée stable sur le plan oncologique. La Dr. X a été contactée et nous a informés que la patiente serait dorénavant suivie par la Dr. Y. La patiente sera reconvoquée. La patiente vit dans une maison inadaptée pour une personne à mobilité réduite utilisant des moyens auxiliaires, en raison, notamment, de plusieurs marches. En outre, l'état physique de la patiente nécessite une présence 24h/24. Mme. Rapo a un fils qui dispose d'une procuration pour la gestion administrative des biens de sa mère. Ensemble, également avec l'ex-mari de la patiente, nous décidons qu'un retour à domicile n'est plus envisageable et qu'un placement en EMS doit être réalisé.La patiente passe en lit d'attente de sortie en EMS le 20.04.2020 avec physiothérapie en ambulatoire. La patiente reste hospitalisée à Meyriez bien que la prise en charge spécifique par notre service soit maintenant terminée. Il en résulte un séjour de reclassement et vous recevrez à sa fin un simple courrier complémentaire vous informant que la patiente a quitté le service. Le courrier contiendra uniquement les éventuelles notes de suite. Mme Y nous est transférée des soins intensifs où elle était hospitalisée depuis le 02.04.2020 pour un choc circulatoire probablement mixte : cardiogène avec dysfonction bi-ventriculaire sévère et septique d'origine pulmonaire sur bronchoaspiration. Elle a été intubée du 02.04.2020 au 08.04.2020 avec soutien aminergique transitoire et antibiothérapie par Meronem pendant 5 jours. Nous mettons en évidence une hypoventilation alvéolaire d'origine mixte dans le contexte d'un épanchement pleural gauche ainsi qu'un syndrome restrictif sur fonte musculaire. Nous effectuons une ponction pleurale gauche évacuatrice le 17.04.2020 qui permet de retirer 550 mL de liquide de type transudat. Nous poursuivons également la ventilation non invasive introduite aux soins intensifs sur avis des collègues de pneumologie, qui préconisent de la laisser le plus possible la nuit jusqu'à ce que la patiente récupère de la force. L'oxygénothérapie aux lunettes est progressivement diminuée, mais 1 l/min demeure nécessaire pour éviter des désaturations trop importantes. Concernant le traitement de l'insuffisance cardiaque, nous reprenons l'Entresto à 50 mg 2x/j. Nous vous invitons à augmenter progressivement la dose toutes les deux semaines jusqu'à 200 mg 2x/j. Nous avons recours à du Lasix IV pour normaliser la volémie (poids cible 58 kg). Afin d'optimiser le traitement de l'insuffisance cardiaque, nous ajoutons de l'Aldactone 25 mg/j. Nous sollicitons l'avis des collègues de cardiologie, qui ne préconisent pas de nouvelle coronarographie dans l'urgence au vu de l'amélioration clinique et de l'absence d'argument en faveur d'une resténose des pontages. Concernant l'insomnie chronique avec dépendance aux benzodiazépines, nous poursuivons le Trittico d'office et le Seresta en réserve, mais nous stoppons les autres psychotropes afin d'améliorer la ventilation alvéolaire et réduire le risque de troubles cognitifs. Concernant les troubles de la déglutition post-extubation, la patiente bénéficie d'un suivi rapproché par les physiothérapeutes. Un régime normal peut être réintroduit dès le 16.04.2020, mais la patiente arrive mieux à s'alimenter pour l'instant avec un régime hâché. Au vu du déconditionnement global, nous commençons également une réadaptation avec de la physiothérapie et de l'ergothérapie. La patiente est transférée le 22.04.2020 en réadaptation gériatrique à Riaz pour suite de prise en charge. Mme Y est hospitalisée pour investigations et antalgie en raison de douleurs invalidantes paralombaires gauches irradiant en regard de la périhanche et du membre inférieur gauche. Les douleurs ont débuté subitement le 02.04.2020, sans élément déclenchant, et sont exacerbées en charge. Elle présente aussi des douleurs thoraciques bilatérales aux mouvements de flexion ou rotation du rachis, sans symptôme systémique particulier, outre qu'une toux sèche légère. Le bilan sanguin, urinaire et un CT abdominal permettent d'exclure raisonnablement une pathologie digestive ou urinaire. Ce CT permet également d'exclure une fracture vertébrale ou du bassin et un épanchement coxo-fémoral. Il met en évidence de la chondrocalcinose au niveau de la hanche gauche, de la symphyse pubienne et de certains disques intervertébraux. Un US de la hanche gauche ne montre pas non plus d'épanchement. L'examen clinique parle finalement pour une atteinte radiculaire avant tout irritative avec un Lasègue gauche positif à 30°, un Bragard positif et une discrète parésie des releveurs et fléchisseurs des orteils à M5-. L'IRM du rachis ne met pas en évidence de conflit évident, mais uniquement des discopathies et petites fissurations de l'anneau fibreux en regard de L4-L5 et L5-S1. L'origine de cette atteinte radiculaire reste indéterminée. L'évolution est toutefois rapidement favorable avec disparition des signes d'atteinte irritative et normalisation de la force. Mme Y présente également des douleurs irradiant en regard des côtes, douleurs reproductibles à la rotation du rachis dorsal suggérant un syndrome de Maigne (douleurs référées ayant une origine en regard de la charnière dorso-lombaire). Quoi qu'il en soit, avec une antalgie simple et de la physiothérapie, l'évolution est favorable. Au cours de l'hospitalisation, la patiente développe des douleurs de l'hypochondre gauche, tout à fait différentes des douleurs initiales ayant motivé l'hospitalisation, fluctuantes, survenant après les repas et durant quelques heures, associées à des nausées, position-dépendantes et exacerbées par la toux, dans un contexte de constipation aiguë. Le status abdominal, le bilan sanguin et le CT abdominal d'entrée étant rassurants, nous ne faisons pas d'investigations supplémentaires et procédons à une surveillance. Il peut aussi s'agir de douleurs référées du rachis. L'évolution est aussi lentement favorable. Mme Y a été hospitalisée du 15.04.2020 au 18.04.2020 pour une amygdalite droite/phlegmon amygdalien droit avec odynodysphagie importante. Une ponction a été réalisée à son arrivée, s'avérant non-contributive (blanche). Un traitement par Co-Amoxi 2,2 g IV a été mis en place pendant 48 h avec amélioration progressive de la clinique ainsi que du syndrome inflammatoire. La patiente sort ce jour en bon état général avec un traitement antibiotique oral et un rendez-vous de contrôle à 1 semaine. Mme Y, 76 ans, est admise aux soins intensifs le 03.04.2020 pour un NSTEMI évolutif sur occlusion proximale de la coronaire droite. Elle présente des douleurs rétrosternales oppressives depuis le 02.04.2020 péjorées à l'effort et irradiant dans le bras gauche. Le bilan initial montre une cinétique de troponines positives et des troubles de la repolarisation en inférieur. Elle est alors chargée en aspirine, prasugrel et héparine, puis transférée aux HFR pour coronarographie. Celle-ci montre une maladie coronarienne monotronculaire avec subocclusion de l'artère coronaire droite proximale comme corrélat à l'infarctus NSTEMI évolutif ainsi qu'une fonction systolique du VG conservée (70%) pour laquelle un stent actif est implanté dans la coronaire droite. Aux soins intensifs, la patiente est asymptomatique et ne présente pas de trouble du rythme. Le point de ponction est calme. Les CK restent dans la norme. Les cibles de cholestérol ne sont pas atteintes, motivant une majoration de l'atorvastatine (cible LDL <1.4 mmol/L). L'hémoglobine glyquée est dans la norme. L'aspirine cardio est à poursuivre à vie et le Prasugrel pour 6 mois. Pour la suite, une échocardiographie transthoracique est à organiser. Un contrôle à 1 mois chez le Dr. X (cardiologie) à Tafers est à organiser. La patiente est transférée à Tafers en médecine pour suite de prise en charge le 04.04.2020. Mme Y, 72 ans, est admise aux soins intensifs le 03.04.2020 pour une tachycardie ventriculaire soutenue. Elle présente depuis plusieurs semaines des épisodes de palpitations avec irradiation dans la gorge pour lesquelles elle a bénéficié d'une consultation cardiologique le 30.03. Le holter ambulatoire du 30.03.2020, développé ce jour, montre des épisodes de tachycardies ventriculaires soutenues monomorphes motivant une hospitalisation en urgence pour surveillance rythmique.Aux soins intensifs, la patiente est hémodynamiquement stable et en rythme sinusal. Elle bénéficie le jour même d'une mise en place d'un défibrillateur. Sur avis cardiologique (Dr. X, Dr. X), l'indication à une coronarographie n'a pas été retenue; l'origine de ces tachycardies ventriculaires étant probablement cicatricielle dans le contexte de la cardiopathie ischémique. Un traitement d'amiodarone est débuté et le traitement de bétabloquant majoré. La patiente sera convoquée en ambulatoire de cardiologie pour suite de prise en charge. La TSH est à doser régulièrement en ambulatoire suite à l'introduction d'amiodarone et la patiente prendra rendez-vous chez son médecin traitant dans les jours suivants pour un contrôle de la cicatrice. Après une surveillance sans complication aux soins intensifs, la patiente peut rentrer à domicile le 04.04.2020. Mme. Y, 66 ans, est hospitalisée aux soins intensifs le 22.03.2020 pour un ARDS modéré sur pneumonie bilatérale à coronavirus COVID-19. La patiente a présenté un syndrome grippal le 09.03, suivi d'une toux avec dyspnée et état fébrile. Elle est hospitalisée à l'étage de médecine interne le 19.03 pour une pneumonie bilatérale à COVID-19 et insuffisance respiratoire partielle. L'évolution respiratoire est défavorable avec majoration des besoins en oxygène et signes de détresse respiratoire, nécessitant un transfert aux soins intensifs pour surveillance. L'évolution est initialement marquée par une hypoxémie sévère qui nécessite une intubation orotrachéale avec ventilation mécanique dès le 24.03.2020. Devant la persistance d'une hypoxémie importante, nous introduisons un traitement par monoxyde d'azote inhalé du 25.03 au 27.03.2020. Depuis le 31.03, Mme. Y s'améliore progressivement, permettant une extubation le 02.04.2020. Durant son séjour, la patiente bénéficie d'un traitement empirique par Hydroxychloroquine et Atazanavir. Une antibiothérapie par Ceftriaxone est initialement introduite puis relayée par Céfépime jusqu'au 28.03.2020, en raison d'une suspicion de surinfection bactérienne. Les prélèvements microbiologiques restent négatifs, raison pour laquelle l'antibiothérapie est stoppée. Depuis le 20.03, la patiente a présenté plusieurs passages en fibrillo-flutters, traités par bétabloquants et amiodarone en bolus transitoirement. Une anticoagulation thérapeutique est initiée. Des modifications dynamiques de la repolarisation sont constatées à l'ECG, une ETT sera à prévoir au décours de son hospitalisation aux soins. Plusieurs épisodes de BAV 3ème degré sont constatés dès le 03.04.2020 lors des efforts de toux et des aspirations de sécrétion depuis l'extubation, avec un épisode syncopal. Une origine vagale est suspectée, le Métoprolol est stoppé et la sonde nasogastrique Salem est retirée. Un avis est pris en cardiologie (Dr. X) qui retient l'indication à la pose d'un pacemaker, mais ne peut pas réaliser l'intervention vu la situation actuelle respiratoire et l'isolement. La surveillance rythmique durant les jours suivants est sans particularité. Selon la famille, la patiente n'a jamais eu d'épisode syncopal auparavant. Un iléus paralytique le 28.03 est traité par Métoclopramide et Erythromycine avec bonne évolution. En post-extubation, on constate des troubles de la déglutition qui sont à évaluer quotidiennement par les physiothérapeutes. Une sonde nasogastrique d'alimentation est reposée le 05.04. Au vu de l'évolution favorable, la patiente est transférée à l'étage de médecine interne le 05.04.2020. Mme. Y, 66 ans, se présente aux urgences pour rhinorrhée, toux et état fébrile. Cette patiente a développé un syndrome grippal depuis 4 jours accompagné d'une dyspnée. Aucun contage n'est relevé à l'anamnèse. Au vu de la péjoration de son état, elle décide de consulter aux urgences. Un frottis de dépistage revient positif pour le Covid-19 en corrélation avec des images radiologiques de pneumonie bilatérale. L'évolution est défavorable et motive son admission aux soins intensifs rapidement suivie par une intubation. Le diagnostic d'ARDS est alors retenu. La patiente requiert un traitement par monoxyde d'azote inhalé durant 48 heures. Elle bénéficie d'un traitement d'hydroxychloroquine et Atazanavir. Une surinfection bactérienne est traitée par céphalosporines jusqu'à négativisation des prélèvements biologiques. Durant le séjour, la patiente présente plusieurs passages en fibrillo-flutter traités par amiodarone et bétabloquants. Un traitement anticoagulant est débuté. Nous proposons la réalisation d'une ETT et d'un Holter à distance. Plusieurs épisodes de bloc-atrio-ventriculaire du 3e degré sont constatés lors des manœuvres de désencombrement et motivent l'arrêt des bétabloquants. Nos collègues cardiologues retiennent l'indication à une pose de pacemaker une fois la situation épidémique générale stabilisée. Un iléus paralytique est traité par prokinétiques et erythromycine avec succès. Des troubles de la déglutition sont mis en évidence après l'extubation, motivant une nutrition entérale par sonde nasogastrique. L'évolution est lentement favorable et permet un retour à une nutrition normale. Au vu du déconditionnement, la patiente bénéficie d'un suivi physiothérapeutique permettant une amélioration rapide avec une autonomie à la marche sur de courtes distances. Nous retenons néanmoins l'indication à une réhabilitation musculo-squelettique avant un retour à domicile. Sur le plan psychiatrique, la patiente se plaint de reviviscences et de déréalisation. Nous organisons un soutien psychologique pour diminuer tout risque de chronicisation qui permet à la patiente d'être réafférentée. Un suivi ambulatoire sera envisageable si la patiente en ressent le besoin. La patiente est transférée le 15.04.2020 en réhabilitation musculo-squelettique à Billens. MMS à 30/30 et test de la montre à 7/9 le 30.03.2020. MMS, GDS, test de la montre, pas réalisables en raison de la barrière de la langue. ECG 31.03.2020: en sinusal, pas de troubles rythmiques remarquables, pas de troubles de la repolarisation, ECG dans les normes. Apport d'un traitement complexe de réadaptation gériatrique précoce de 18 jours indiqué par la nécessité d'un traitement stationnaire en soins aigus sur baisse de l'état général et par réduction/perte des capacités fonctionnelles avec perte de mobilité. Un traitement ciblé et personnalisé défini par les caractéristiques minimales CHOP a été apporté à raison de 18 thérapies de 30 minutes chacune par unité de thérapie (max. 10% en thérapie de groupe) intégrées dans un groupe de travail comprenant la physiothérapie, l'ergothérapie, la logopédie, la diététicienne, la neuropsychologie, les soins infirmiers (soins thérapeutiques et mobilisateurs complémentaires par un personnel soignant spécialement formé - 7j/7) et les assistantes sociales (évaluation sociale dans 5 domaines) sous la direction médicale spécialisée en gériatrie, et documenté par des comptes rendus lors de colloques interdisciplinaires hebdomadaires. Le colloque hebdomadaire du service a lieu tous les mercredis sous la direction des médecins spécialistes en gériatrie avec la participation des différents groupes de thérapeutes (physiothérapie, ergothérapie, logopédie, diététicienne, neuropsychologie, personnel soignant, service de liaison). On y documente l'évolution de chaque patient et on fixe semaine après semaine un objectif propre à chaque patient à atteindre avec l'aide des différentes thérapies. Cet objectif fixé et adapté aux besoins de chaque patient est retranscrit sur le plan des thérapies et remis individuellement chaque semaine au patient afin d'en prendre non seulement connaissance mais de pouvoir aussi y prendre part activement.Examen d'entrée Mobilité (Tinetti) 11/28 avec rolateur Aide à soi-même MIF (mot./cogn.) 47/8 MMS/CLOCK/GDS pas réalisables en raison de la barrière de la langue Evaluation sociale (5 domaines) 27.03.2020 Colloque interdisciplinaire 1-2 01.04./08.04.2020 Examen de sortie Mobilité (Tinetti) 11/28 avec rolateur Aide à soi-même MIF (mot./cogn.) 51/10 MMS 27/30; Test de la montre 4/6; GDS 0/15; MOCA 24/30 ECG du 03.04.2020: rythme sinusal tachycarde (FC 80-120/min), axe gauche, extrasystoles auriculaires ECG de 06.04.2020: rythme sinusal normocarde (FC 74/min), axe gauche, extrasystole auriculaire, QT long 0.50 Radiographie du thorax le 01.04.2020: Petits infiltrats pulmonaires diffus compatibles avec une pneumonie atypique. Silhouette cardiaque dans les limites de la norme MMS 30/30; Test de la montre 4/6; GDS 1/15 le 06.04.2020 ECG du 20.03.2020: rythme sinusal bradycarde (FC 51/min), axe normal, pas de trouble de dé- ou de repolarisation Radiographie thorax le 20.03.2020: Radiographie réalisée en position couchée. Présence d'un infiltrat interstitiel bilatéral prédominant à la partie supérieure du champ pulmonaire droit et à la partie inférieure du champ pulmonaire gauche. Index cardio-thoracique modérément augmenté. Légère ascension de la coupole diaphragmatique droite. Apport d'un traitement complexe de réhabilitation gériatrique précoce de 20 jours indiqué par la nécessité d'un traitement stationnaire en soins aigus sur déconditionnement par pneumonie Covid-19 et par réduction/perte des capacités fonctionnelles sur mobilité et endurance. Un traitement ciblé et personnalisé défini par les caractéristiques minimales CHOP a été apporté à raison de 23 thérapies de 30 min chacune par unité de thérapie (max. 10% en thérapie de groupe) intégrées dans un groupe de travail comprenant la physiothérapie, l'ergothérapie, la logopédie, la diététicienne, la neuropsychologie, les soins infirmiers (soins thérapeutiques et mobilisateurs complémentaires par un personnel soignant spécialement formé - 7j/7) et les assistantes sociales (évaluation sociale dans 5 domaines) sous la direction médicale spécialisée en gériatrie, et documenté par des comptes rendus lors de colloques interdisciplinaires hebdomadaires. Le colloque hebdomadaire du service a lieu tous les mercredis sous la direction des médecins spécialistes en gériatrie avec la participation des différents groupes de thérapeutes (physiothérapie, ergothérapie, logopédie, diététicienne, neuropsychologie, personnel soignant, service de liaison). On y documente l'évolution de chaque patient et on fixe semaine après semaine un objectif propre à chaque patient à atteindre avec l'aide des différentes thérapies. Cet objectif fixé et adapté aux besoins de chaque patient est retranscrit sur le plan des thérapies et remis individuellement chaque semaine au patient afin d'en prendre non seulement connaissance mais de pouvoir aussi y prendre part activement. Examen d'entrée Mobilité (Tinetti) 11/28 avec rolateur Aide à soi-même MIF (mot./cogn.) 50/23 MMS/CLOCK 30/30 • 4/6 GDS 1/15 Evaluation sociale (5 domaines) 03.04.2020 Colloque interdisciplinaire 1-2 08.04./15.04.2020 Examen de sortie Mobilité (Tinetti) 12/28 avec rolateur Aide à soi-même MIF (mot./cogn.) 70/34 MMSE à faire à l'étage Bilan démence débutante à faire à l'étage MMSE à 19/30, test de l'horloge à 5/10 le 14.04.2020 MMSE le 30.03.2020 à 20/30 Test de la montre non évaluable (patiente sans ses lunettes) MMS-Test 21.04.2020: 26/30 points Test de l'horloge le 21.04.2020: 7/7 points Mobilisation du coude libre. Pas de charge durant 6 semaines. Mobilisation et Physiothérapie Mobilisation et physiothérapie intensive Mobilisation libre, charge progressive, incapacité de travail prolongée jusqu'à la fin mai. Prochain contrôle radioclinique dans 6 semaines. Mobilisation libre selon douleurs hors plâtre. Un traitement par physiothérapie n'est pas nécessaire. Nous ne prévoyons pas de contrôle mais nous restons à disposition en cas de besoin. Mobilisation progressive en actif et en passif. Contrôle à distance avec possibilité selon la pandémie de COVID. Le patient me tiendra informé de l'évolution. MOCA 13/30 pts le 16.04.2020 Moderat vitamine D Mangel - sous substitution Modification de l'ECG sur Digoxine le 09.04.2019 avec ECG le 09.04.2019 : sous-décalage de V4-V5-V6 et sus-décalage des dérivations latérales Candidose oropharyngée le 17.04.2019 Carence sévère en vitamine D le 02.05.2019 Plaie transfixiante lèvre inférieure le 20.05.2018 Thrombose veineuse profonde dans les années 1980 selon la patiente Dermohypodermite du membre inférieur droit le 26.05.2018 : Pneumonie basale gauche à pneumocoque le 21.10.2018 Décompensation asthmatique le 21.10.2018 avec Silent chest à l'arrivée aux urgences avec insuffisance respiratoire globale Diabète sucré cortico-induit 23.10.2018 Status post-prothèse totale inversée de l'épaule droite, non datée Modification du traitement pour Oxycontin 10 mg 2x/j + Oxynorm 5 mg max. 4x/j en réserve. Primpéran 10 mg per os max. 3x/j en réserve. Modifications des habitudes de vie Nouveau contrôle HbA1c dans 3 à 6 mois Modifications ECG le 08.04.2020 DD dans le contexte de l'embolie pulmonaire DD Troubles électrolytiques Molluscum contagiosum probable Mr. Y, patient de 41 ans, connu pour un retard mental léger, consulte les urgences de Fribourg le 19.04.2020 en raison d'une dyspnée. Aux urgences, un frottis Covid-19 est effectué, et le patient est hospitalisé dans l'attente du résultat. A l'étage, l'évolution clinique est rapidement favorable, et le patient ne présente pas de récidive de tachypnée ni d'autres symptômes respiratoires. Le frottis Covid-19 revient négatif et le diagnostic de tachypnée secondaire à une anxiété est retenu. Pour rappel, le patient avait consulté le service des urgences le 17.04.2020 en raison de douleurs abdominales associées à des diarrhées et vomissements évoluant depuis une semaine. Un CT abdominal avait révélé une colite transverse simple, suite à quoi le patient est retourné à domicile avec une antibiothérapie de Co-Amoxicilline. Au vu de la persistance des symptômes gastro-intestinaux, nous relayons l'antibiothérapie de Co-Amoxicilline en cours par de la Ciprofloxacine et du Métronidazole. L'évolution clinique et biologique est par la suite favorable. La PCR de selles met en évidence une Shigella, et nous poursuivons un traitement de Ciprofloxacine seul pour une durée totale de 5 jours. Le CT abdominal met également en évidence une lésion oesophagienne distale, pour laquelle nous vous proposons d'organiser une oeso-gastro-duodénoscopie à distance de l'épisode infectieux actuel. Une insuffisance rénale aiguë d'origine pré-rénale sur déshydratation est retrouvée à l'admission, qui se corrige spontanément durant le séjour.Au vu des fréquentes inquiétudes de Mr. Y par rapport à sa santé, nous mettons en place un contrôle de santé à domicile une fois par semaine, ceci également dans le but de soulager les proches aidants, à savoir la mère du patient. Mr. Y retourne à domicile le 22.04.2020. • Monitoring aux urgences. Nifédipine 20 mg avec bon effet. Lisitril 5 mg pour débuter traitement anti-hypertenseur. Proposition de suivi tensionnel chez médecin traitant avec adaptation de traitement. • Monitoring cardio-respiratoire. • Monitoring cardio-respiratoire du 08.03 au 28.03. • Monitoring cardiorespiratoire du 06-12.04.20. Soutien respiratoire par: • CPAP FiO2 max. 0.5 du 6-10.04.20 • High Flow FiO2 max. 3l à 0.6 du 10-12.04.20. Antibiothérapie par Amoxicilline 150 mg/kg/jour IV et Gentamicine 5 mg/kg/jour du 07-12.04. • Monitoring cardio-respiratoire du 08.03 au 25.03. • Monitoring cardiorespiratoire du 12-16.04.20. • Monitoring cardio-respiratoire du 23.02 au 08.04. Caféine du 24.02 au 25.03. Dose de charge de caféine à 10 mg/kg/j redonnée le 13.03. Majoration de la dose d'entretien de caféine à 10 mg/kg/j soit 20 mg 1x/j dès le 16.03. • Monitoring Gazométrie Oxygénothérapie Push d'Isoket Lasix IV 2 x 20 mg • Monoarthrite genou gauche d'origine indéterminée le 04.04.2020. • DD crise de goutte. • DD décompensation arthrosique. • Avec érythème douloureux au niveau du quadrant latéro-supérieur. • Mononucléose. • Monotest rapide revenu positif. FSC: discrète leucocytose à 14,1 G/l à prédominance lymphocytaire, Hb à 129 g/l, Thrombocytes à 206 G/l. CRP à 84 mg/l. ALAT augmentés à 229 U/I. ASAT augmentés à 109 U/I. Sérologies EBV et CMV: compatible avec infection aiguë à EBV. Traitement symptomatique par Ibuprofen 400 mg 3x/j durant 24h en alternance avec Dafalgan 500 mg 4x/j, puis uniquement Dafalgan 500 mg 4x/j en réserve. Stop antibiothérapie par Amoxicilline. • Monotest rapide revenu positif. FSC: discrète leucocytose à 14,1 G/l à prédominance lymphocytaire, Hb à 129 g/l, Thrombocytes à 206 G/l. CRP à 84 mg/l. ALAT augmentés à 229 U/I. ASAT augmentés à 109 U/I. Sérologies EBV et CMV: primo infection à EBV, CMV négatif. Mr. Y, patient de 52 ans, consulte à la permanence de Meyriez pour dyspnée et diarrhées. Ce patient présente une dyspnée avec toux et expectoration en péjoration depuis 3 jours dans un contexte de diarrhées aqueuses non sanglantes. Il relate une grande consommation éthylique sur la dernière semaine sans autre hydratation. Une hyponatrémie sévère motive la surveillance du patient aux soins intensifs. La natrémie évolue bien sous restriction hydrique. Face à un syndrome inflammatoire et une anamnèse compatible, le diagnostic de pneumonie communautaire est retenu et le patient bénéficie d'un traitement de co-amoxicilline durant 5 jours. Le patient présente après 5 jours un rash cutané compatible avec une allergie aux pénicillines motivant l'arrêt du traitement. Vu la bonne évolution, aucun antibiotique n'est réintroduit. Deux tests de dépistages excluent un covid-19. Durant le séjour, le patient présente une dyspnée aiguë mise sur le compte d'un œdème pulmonaire aigu nécessitant une intubation en urgence. Un œdème laryngé complique la situation et nécessite une corticothérapie pour permettre l'extubation du patient après 96h de ventilation invasive. Une dysphagie résiduelle revient lentement à la normale. Sur le plan étiologique, une échocardiographie met en évidence une insuffisance cardiaque à fonction abaissée. Une coronarographie retrouve une coronaropathie bitronculaire d'aspect chronique qui n'est pas reperfusée dans l'immédiat. Un traitement d'Entresto, béta-bloquant, torasémide, aldactone et aspirine est mis en place. Le traitement cardioprotecteur reste à majorer en ambulatoire selon la tolérance du patient. Une IRM cardiaque est prévue le 22.04.2020 à Berne. Un suivi cardiologique est organisé chez le Dr. X. Une altération des tests hépatiques est mise en évidence au laboratoire. Elle évolue lentement favorablement. Une échographie hépatique relève une stéatose sans argument pour un processus oncologique ou cirrhotique. Nous retenons un probable foie de stase et proposons un contrôle des paramètres hépatiques à distance. Au vu de la consommation éthylique anamnestique et d'un réveil pathologique aux soins intensifs, nous introduisons un traitement de benzodiazépines et clonidine laquelle est rapidement sevrée ainsi qu'une supplémentation vitaminique à poursuivre au long cours. Le patient rentre à domicile le 10.04.2020. Mr. Y, patient de 68 ans, connu pour une BPCO stade IVD selon nouvelle classification GOLD, nous est adressé par l'HFR Fribourg - Hôpital cantonal pour une réadaptation respiratoire suite à l'exacerbation de sa maladie par une infection pulmonaire pneumococcique. Les vaccins sont à jour. Sur le plan social, le patient est divorcé, vit seul à domicile et est à la retraite. A l'admission, le patient se plaint d'une sévère dyspnée à l'effort. En général, il rapporte une dyspnée stade IV selon NYHA, avec toux sans expectoration. Le status général est sans particularité hormis la présence de sibilances diffuses sur les 2 plages pulmonaires à l'auscultation pulmonaire et la présence d'OMI. La gazométrie d'entrée sous 1.5 lt/min d'O2 montre une SatO2 à 91% avec une hypoxémie légère et une hypercapnie à 7.28 kPa, raison pour laquelle nous diminuons le débit d'oxygénothérapie à 1 lt/min. La spirométrie d'entrée montre des valeurs compatibles avec un syndrome obstructif de degré très sévère et confirme le diagnostic de BPCO stade IV selon la nouvelle classification GOLD. La radiographie du thorax ne montre pas de foyer pulmonaire. L'oxymétrie nocturne sous VNI et 1 lt/min d'O2 montre une SpO2 moyenne à 88.6 % avec un index de désaturation à 6.6/heure. Durant son séjour, le patient se plaint d'une aérophagie lors de l'utilisation de sa VNI nocturne, à la suite de quoi nous réduisons la pression de sa ventilation de 20 à 19 cmH20 (8/19). L'oxymétrie nocturne de contrôle du 31.03.2020, sous 1 lt/min d'O2 et VNI (8/19) montre l'indice de désaturations en oxygène à 2.2, SpO2 moyenne à 92.4%. Le patient supporte mieux l'utilisation de la VNI, qu'il porte chaque nuit. Concernant le poids de Mr. Y, celui-ci a pris 1.700 kg en 2 jours et nous augmentons le Torem à 50 mg/jour. Sur le plan nutritionnel, le patient a des besoins journaliers. Le patient ne souhaite pas participer au programme de réentraînement à l'effort. Il poursuit un important tabagisme et ne souhaite pas l'interrompre pendant l'hospitalisation. Dans ce contexte, soit après un échec de maintien à domicile et en raison de la sévérité de sa maladie respiratoire chronique, nous lui proposons un séjour dans le service des soins palliatifs, afin de discuter la mise en place d'opiacés pour soulager la dyspnée et pour évaluer un retour à domicile avec soutien des soins palliatifs. Mr. Y a subi une 1ère luxation gléno-humérale antéro-inférieure de son épaule droite. La blessure au niveau de la tête humérale est assez marquée avec une lésion du labrum inférieur avec perte de vacuum dans l'articulation qui stabilise celle-ci. Tout cela nous fait opter pour une prise en charge chirurgicale avec un remplissage de l'encoche Hill-Sachs et une intervention Bankart arthroscopique. Au vu de la situation actuelle et une réduction de l'activité au bloc opératoire, l'intervention sera organisée dès que possible et nous contacterons le patient. Entre-temps, il est mis en arrêt de travail, il travaille comme charpentier. Nous informons le patient du délai de l'intervention et il signe le consentement éclairé.Mr. Y est un patient de 64 ans, hospitalisé le 26.02.2020 en électif pour la prise en charge d'une lésion expansive frontale droite. Il bénéficie d'une crâniotomie frontale droite avec exérèse de cette lésion. L'intervention se déroule sans complication. Les suites post-opératoires sont marquées par un passage du patient en FA rapide nécessitant l'augmentation du traitement bêta-bloquant, ainsi qu'une insuffisance rénale aiguë avec des troubles électrolytiques. Le patient est transféré dans le service de médecine le 12.03.2020. Le patient sera revu à la consultation de neurochirurgie et sera convoqué par le service de radio-oncologie et d'oncologie. Mr. Y, patient de 68 ans, est hospitalisé pour exacerbation de BPCO stade 2 selon Gold avec 1/3 critères d'Anthonissen. Le patient consulte en raison d'une dyspnée de stade NYHA 3-4 apparue la veille au soir, avec orthopnée, sans majoration des symptômes de toux ou expectorations, sans état fébrile associé. Les symptômes sont identiques aux précédentes exacerbations de BPCO (janvier 2020 avec hospitalisation HFR et février 2020, en vacances à Cuba). A noter que le patient a bénéficié d'une coronarographie le 06.04.2020 pour un angor instable sur lésion de l'IVA, traitée par pose de stent. Le bilan d'entrée ne retrouve pas de syndrome inflammatoire ni d'argument pour une embolie pulmonaire ou une décompensation cardiaque. L'ECG et les troponines sont dans la norme. Une hypoxémie modérée à 8.3 Kpa, sans hypercapnie, est constatée. Une radiographie thoracique ne montre pas de franc foyer. Un frottis pour le SARS-CoV-2 revient négatif. Nous suspectons une exacerbation de sa BPCO et un traitement de Prednisone est introduit pour 5 jours avec aérosols bronchodilatateurs. Au vu de l'absence d'état fébrile et de syndrome inflammatoire, aucun antibiotique n'est administré. L'évolution est favorable durant le séjour. Au vu de l'amélioration clinique, Mr. Y peut rentrer à domicile le 14.04.2020. Mr. Y est un patient de 66 ans qui se présente aux urgences le 04.04.2020 en raison de douleurs en fosse iliaque gauche associées à un état fébrile. Le bilan met en évidence une diverticulite sigmoïdienne perforée avec pneumopéritoine et un abcès mésentérique, raison pour laquelle il bénéficie d'une laparotomie exploratrice en urgence avec résection sigmoïdienne segmentaire avec anastomose colo-rectale, une résection grêle segmentaire avec anastomose latéro-latérale manuelle et une iléostomie de protection le 04.04.2020. L'intervention se déroule sans complication notable. Il bénéficie d'un VAC sous-cutané prophylactique du 04.04.2020 au 14.04.2020. Les suites post-opératoires sont marquées par des hémocultures qui reviennent positives pour un ESBL et l'antibiothérapie empirique est relayée par de l'Ertapenem dès le 13.04.2020 (à poursuivre jusqu'au 20.04.2020). En vue de l'évolution clinico-biologique favorable, Mr. Y regagne son domicile en bon état général le 16.04.2020. Sur le plan internistique, nous mettons en évidence un diabète inaugural et une hypertension artérielle. Nous introduisons un traitement antihypertenseur avec de l'Amlodipine. Sur avis diabétologique, nous introduisons un traitement d'Insuline et effectuons un bilan d'étiologie, car cliniquement évocateur d'un diabète de type 1 plutôt que 2. Nous vous remercions de bien vouloir compléter le bilan diabétologique avec des consultations de contrôle en ophtalmologie, en néphrologie et en cardiologie. Le patient sera revu à notre consultation de diabétologie. Mr. Y présente depuis hier des troubles de l'état de conscience avec discours incohérent, hallucinations et désorientation. Ce matin, retrouvé dyspnéique, diaphorétique et marbré. Admis aux urgences, il présente initialement un tableau compatible avec un état de choc. Sur le plan neurologique, il présente une latéralisation en défaveur de la droite. Intubé aux urgences, il bénéficie d'un CT cérébro-thoraco-abdominal qui ne met pas en évidence de foyers infectieux mais une hypodensité basi-frontale gauche suspecte d'ischémie. Admis aux soins intensifs, le patient présente des marbrures extensives avec une lactatémie à 16 mmol/l et une acidose métabolique sévère. Malgré le remplissage, l'US cardiaque ciblé montre un ventricule gauche hypertrophique avec hypokinésie globale. Nous constatons par ailleurs au niveau biologique des CK et CK-MB élevés. Tenant compte de l'état clinique péjoratif avec une défaillance multi-organique, nous décidons d'un retrait thérapeutique, décision transmise à la famille. Mr. Y décède le 09.04.2020 entouré par sa famille. Nous avons reçu le lendemain du décès du patient, une information d'hémocultures positives à Staphylocoque Aureus ce qui nous permet de retenir l'hypothèse probable d'endocardite à point de départ cutané. Mr. Y est un patient de 62 ans, connu pour une hyperplasie bénigne de la prostate suivi par Dr. X, qui a bénéficié d'une cystoscopie souple le 22.04.2020. Suite à la cystoscopie, le patient développe des symptômes urinaires obstructifs et irritatifs avec un état fébrile. Il est mis sous Ciprofloxacine le 25.04.2020. En raison d'une péjoration clinique, il se présente aux urgences le 26.04.2020. L'évaluation met en évidence des urines sales avec un syndrome inflammatoire important. Une antibiothérapie est mise en place et le patient montre une évolution favorable au niveau clinique et laboratoire. La sonde vésicale est retirée le 29.04.2020 et le patient rentre à domicile avec la poursuite du traitement antibiothérapeutique jusqu'au 05.05.2020. Le patient prendra un rendez-vous de contrôle chez Dr. X par la suite. Mr. Y est un patient de 35 ans hospitalisé dans notre service de chirurgie suite à un pneumothorax traumatique avec fractures non déplacées des arcs antérieurs des 3ème à 5ème côtes à droite. Il bénéficie de la mise en place d'un drain thoracique droit du 19.04.2020 au 21.04.2020. Une radiographie du thorax post-retrait du drain ne montre plus la présence d'un nouveau pneumothorax. Cliniquement, l'évolution du patient est favorable, permettant un retour à domicile le 21.04.2020. Mr. Y est un patient de 82 ans, polymorbide, qui nous est adressé pour une réadaptation gériatrique suite à des troubles de la marche et de l'équilibre avec chutes à répétition, ainsi qu'un déconditionnement lié à son hospitalisation. Pour rappel, Mr. Y est hospitalisé dans le service de médecine de l'HFR Fribourg du 23.03.2020 au 31.03.2020 suite à une décompensation cardiaque dans un contexte infectieux (diagnostic différentiel : pneumonie, diagnostic différentiel : infection urinaire). A son arrivée en réadaptation gériatrique, Mr. Y présente un état général conservé, est eupnéique, afébrile, orienté et présente une bonne vigilance. L'auscultation pulmonaire est rassurante, en dehors d'une hypoventilation bibasale déjà connue. Nous stoppons le traitement diurétique intraveineux par Lasix par son traitement habituel de Torasémide à dose habituelle. Mr. Y reste stable cliniquement durant son séjour. Le bilan vitaminique retrouve une carence en folates que nous substituons, avec poursuite à domicile pour une durée totale de 1 mois. La vitamine B12 revient dans la norme. Mr. Y participe à des séances de physiothérapie de mobilisation. A sa sortie, son périmètre de marche à l'aide d'un rollator est de 120 mètres. Le patient peut gravir 18 marches d'escalier à l'aide de la main courante et d'une canne, est autonome pour les transferts. Sa mesure d'indépendance fonctionnelle totale est évaluée à 78/126 par rapport à 74/126 à son entrée (MIF physio : transferts 6/7, déplacement 5/7, escaliers 5/7). Le TUG se réalise en 20 secondes avec l'aide du rollator et 17 secondes avec sa canne simple.En ergothérapie, le patient profite d'une prise en charge pour l'adaptation aux activités de la vie quotidienne. Mr. Y est apte à réaliser ses soins d'hygiène en position debout. Déséquilibre lors des tâches en bi-manuelle ou en double tâche, atteint tous les secteurs hauts, des difficultés à atteindre le bas, même en position assise, endurance adaptée à l'activité. Un BME est réalisé, retrouvant un léger fléchissement de la mémorisation. Mr. Y est totalement orienté dans le temps et l'espace. Sa capacité d'apprentissage et de compréhension est possible. Nous remarquons un déficit d'attention lors du test. Mr. Y conduit un véhicule, il sera approprié de prévoir un bilan neuropsychologique à distance étant donné que le BME n'est pas assez fin dans l'analyse des fonctions cognitives. Sur le plan diététique, le bilan nutritionnel met en évidence un risque de malnutrition protéino-énergétique, en lien avec des besoins augmentés et des troubles de mastication, démontrés par un MNA à 10/14. Des adaptations alimentaires lui sont proposées. Mr. Y reçoit des conseils pour une alimentation plus riche protéino-énergétique. Sur le plan cognitif, les tests de dépistage ne sont pas effectués. L'équipe multidisciplinaire ne remarque pas d'événement particulier durant son séjour pouvant contre-indiquer un retour à domicile avec des soins adaptés. Nous vous laissons le soin de suivre le profil cognitif en ambulatoire. Le 03.04.2020, Mr. Y quitte notre service avec la mise en place de soins à domicile comme suit : 2x/semaine pour le contrôle des signes vitaux, 2x/jour pour les tests de glycémie, 1x/jour le matin pour l'insuline, 1x/semaine pour le semainier, 2x/jour pour la toilette/habillage, 1x/jour pour la sonde vésicale ; ainsi que des séances de physiothérapie en ambulatoire et un suivi régulier à votre consultation. Mr. Y se présente aux urgences le 01.04.2020 en raison d'une asthénie depuis plusieurs jours avec état fébrile et toux productive. Le patient rapporte également plusieurs chutes à domicile et n'est sorti qu'une fois de son domicile durant les 3 dernières semaines. Le bilan biologique et radiologique effectué aux urgences parle en faveur d'une pneumonie gauche et Mr. Y est hospitalisé pour la suite de la prise en charge. À l'étage de médecine, nous complétons le bilan radiologique avec un CT thoracique qui montre des changements typiques pour le COVID-19. Le 02.04.2020, nous arrêtons l'oxygénothérapie au vu d'une saturation satisfaisante à l'air ambiant. Le patient bénéficie d'une antibiothérapie par Rocéphine pendant 7 jours. Les hémocultures, la recherche d'antigènes urinaires et le sédiment urinaire reviennent négatifs. Pendant le séjour, Mr. Y présente des états fébriles persistants et dans ce contexte, nous ajoutons un traitement antibiotique par Cefepime 2 g 2x/j du 11 au 14.04.2020 avec amélioration de l'état général et disparition de l'état fébrile. Le laboratoire de contrôle du 13.04.2020 montre une amélioration du syndrome inflammatoire. Pendant le reste du séjour, les paramètres vitaux restent stables et nous notons la disparition de l'état fébrile. Sur avis de la Covid Team, l'isolement est levé le 22.04.2020. Dans un contexte de malnutrition sévère, sur avis de nos collègues diététiciens, une sonde nasogastrique dans le but de nutrition est mise en place le 09.04.2020. Le 11.04.2020, le patient se plaint de maux de gorge importants et le 13.04.2020, il arrache sa sonde. Nous effectuons un examen clinique de la gorge qui ne montre pas d'anomalie, mais nous mettons en évidence un traumatisme de la gorge suite à la pose de la sonde nasogastrique. Dans ce contexte, nous décidons de ne pas reposer de sonde. Toutefois, le patient, refusant une alimentation orale, une nouvelle sonde est reposée le 15.04.2020. Nous ajoutons un traitement par Fluconazole et Mycostatine 4x/j dans le contexte d'une suspicion de candidose oropharyngée et au vu de la persistance des maux de gorge, nous recommandons un contrôle ORL. À la suite de l'infection à COVID-19, le patient présente un déconditionnement important avec troubles de l'équilibre et risque de chute. Dans ce contexte, Mr. Y est transféré dans le service de gériatrie aiguë le 22.04.2020, avant un séjour en réadaptation gériatrique. Mr. Y, 61 ans, est admis aux Soins Intensifs pour un syndrome coronarien aigu de type NSTEMI le 26.04.2020. Le patient présente des douleurs thoraciques typiques depuis quelques jours, spontanément résolutives, puis un angor crescendo le motivant à consulter les urgences de l'HFR Tavel. L'ECG montre des modifications dynamiques antérieures avec enzymes cardiaques positives. Devant le tableau de NSTEMI, le patient est transféré aux soins intensifs de l'HFR Fribourg. Aux soins intensifs, les douleurs cèdent avec antalgie et contrôle tensionnel par nitroglycérine. Il est mis sous héparine thérapeutique, une charge d'aspirine et de Clopidogrel est effectuée. La coronarographie démontre comme origine du NSTEMI une subocclusion de l'IVA moyenne en bifurcation avec la deuxième diagonale, traitée avec pose de deux stents actifs. La fonction VG est discrètement diminuée avec une hypokinésie sévère apicale. Par ailleurs, il existe une sténose serrée de l'artère circonflèxe dans sa partie proximale pour laquelle une nouvelle coronarographie sera réalisée dans 3 semaines. Un traitement de bétabloquant et d'IEC est introduit, à adapter selon tolérance clinique. La double antiagrégation plaquettaire est changée pour de l'Aspirine et Prasugrel et est à poursuivre pendant 12 mois, puis l'aspirine seule à vie. De l'Atorvastatine est également introduite afin de viser une LDL <1.4 mmol/l chez ce patient à très haut risque cardiovasculaire. Il n'y a pas de trouble du rythme cardiaque et le point de ponction de coronarographie est sans particularité. Le patient est transféré à l'étage de médecine le 27.04.2020.Le patient bénéficie de physiothérapie pour la mobilisation. Nous lui proposons de bénéficier d'une réadaptation cardio-vasculaire après la 2e coronarographie prévue dans 3 semaines, qu'il préfère faire en ambulatoire. Mr. Y regagne son domicile le 30.04.2020. Mr. Y est un patient de 67 ans connu pour un Ca épidermoïde de l'oesophage et qui a récemment bénéficié d'une radiothérapie et chimiothérapie à visée curative. Il se présente aux urgences pour une dysphagie progressive avec impossibilité de manger depuis 3 jours et impossibilité de boire depuis 1 jour et perte de poids de 3 kg en 5 jours. La gastroscopie montre une impaction alimentaire avec sténose oesophagienne et 2 biopsies sont effectuées qui montrent un infiltrat d'un carcinome épidermoïde partiellement kératinisant au sein de la muqueuse malpighienne, dans un contexte de remaniement fibro-élastosique d'allure post-radique. Concernant la réalimentation, un régime mixé est progressivement introduit avec bonne tolérance et couverture des besoins. En cas de couverture insuffisante des besoins, une jéjunostomie chirurgicale pourrait être rediscutée. Concernant les suites de prise en charge oncologique, un contrôle clinique et laboratoire est prévu chez le Dr. X le 14.04.2020. Mr. Y peut rentrer à domicile le 14.04.2020. Mr. Y est un patient de 80 ans, en bonne santé habituelle, qui se présente aux urgences suite à une chute mécanique à domicile avec réception sur le visage. Un CT-scan cérébral ne montre pas de lésion intracrânienne, le patient est hospitalisé pour une surveillance neurologique. La surveillance reste sans particularité, permettant un retour à domicile le 28.04.2020. Concernant la fracture Dig V de la main à droite, le patient se présentera le lundi 8 juin à 9h40 en consultation d'orthopédie team main pour un contrôle. Mr. Y, âgé de 77 ans, connu pour les antécédents susmentionnés, nous est adressé par l'HFR Fribourg pour une réadaptation musculo-squelettique et rééducation à la marche dans le contexte des lombosciatalgies bilatérales à prédominance gauche avec déficit moteur du quadriceps gauche le 26.01.2020. Sur le plan social, le patient est marié. Il vit avec son épouse à domicile, dans une villa, avec la chambre à l'étage, et comportant une vingtaine de marches pour y aller. Il est à la retraite (il travaillait dans un fumoir à salami, dans le salage, le fumage et la cuisson). A l'admission, le patient se plaint des douleurs des membres inférieurs avec irradiation à gauche, du coccyx jusqu'au pied, et à droite à partir du mi-mollet jusqu'au pied. Ce sont des douleurs apparues après une séance de physiothérapie. Il est hémodynamiquement stable et les paramètres vitaux sont dans la norme. Les douleurs sont moyennement contrôlées par l'antalgie en place. Au status, le patient est orienté et collaborant. La force de psoas et quadriceps gauche est cotée à M2 et la sensibilité est légèrement altérée au dermatome L4-L5 G. Le Lasègue est positif à 20° à gauche. La force du membre inférieur droit est globalement conservée à M5, avec sensibilité préservée. Le patient présente des douleurs neuropathiques, prédominantes à gauche : il s'agit de paresthésies en chaussettes de type fourmillements et décharge électrique. Nous instaurons le traitement par Prégabaline avec un bon effet. Nous observons aussi des oedèmes des membres inférieurs jusqu'aux mi-mollets, répondant bien au traitement diurétique par Torasemide et aux bandes de contention. Durant son séjour, le patient a bénéficié d'une prise en charge interdisciplinaire avec physiothérapie et ergothérapie, y compris électrostimulation du quadriceps gauche par Compex amyotrophie. A la sortie, il est indépendant pour les transferts et la marche avec tintébin. Il peut monter et descendre 20 escaliers avec 1 canne et la rampe. La force musculaire s'élève à M2 au psoas gauche et quadriceps gauche. Une attelle articulée du genou G est alors mise en place afin de pallier ce déficit du quadriceps et sécuriser les déplacements. Après 6 semaines d'hospitalisation, l'évolution est favorable et Mr. Y peut quitter notre service pour rejoindre son domicile le 18.04.2020, en bon état général. A la sortie, le patient bénéficiera de séances de physiothérapie, d'électrostimulations de quadriceps gauche et ergothérapie à domicile. Mr. Y est un patient de 47 ans, qui se présente aux urgences de Tavel suite à une chute de 2m avec réception sur le côté gauche. Un CT scan thoraco-abdomino-pelvien met en évidence des fractures de côtes en série 4-10 avec un hémo-pneumo-thorax associé, le patient bénéficie alors d'un drainage pleural le 16.04.2020 qui peut être enlevé le 20.04.2020. Une radiographie thoracique post-ablation du drain montre un pneumothorax apical de 1,5 cm, le patient bénéficie alors d'une oxygénothérapie avec des radiographies de contrôle qui montrent une péjoration du pneumothorax, raison pour laquelle nous reposons un drain thoracique. L'évolution est par la suite favorable. Après l'ablation du drain, Mr. Y peut regagner son domicile le 24.04.2020. Mr. Y est un patient de 65 ans connu pour les maladies susmentionnées et qui s'est présenté aux urgences de Riaz où le bilan a mis en évidence une appendicite non compliquée. Il nous est transféré dans ce contexte pour prise en charge chirurgicale. L'opération se déroule sans complication, les suites post-opératoires étant simples. Au vu de la bonne évolution, nous laissons Mr. Y regagner son institution à Horizon Sud le 19.04.2020. Mr. Y, âgé de 52 ans, est hospitalisé pour pneumonie bilatérale sur COVID-19. Le patient présente depuis le 11.04.2020 des états fébriles récidivants avec céphalées frontales, myalgies, toux sèche et diarrhées, accompagnées d'une dyspnée d'effort progressive et douleurs respiro-dépendantes sous xyphoïdiennes, motivant sa consultation aux urgences. A savoir un contact chez un patient COVID positif le 05.04.2020. Le bilan d'entrée montre un faible syndrome inflammatoire avec élévation des D-Dimères. Un scanner thoracique retrouve des plages en verre dépoli sous-pleurales, avec absence d'embolie pulmonaire visualisée. Le patient est hospitalisé pour traitement et surveillance dans un contexte de suspicion de pneumonie à COVID oxygéno-dépendante. Pour traitement de surinfection bactérienne, une antibiothérapie par Ceftriaxone et Clarithromycine est débutée, cette dernière interrompue sur négativisation des antigènes urinaires pour légionelles. Après consentement du patient et avis de l'équipe COVID-infectiologique, un traitement par Plaquenil et Atazanavir est administré. Ce dernier traitement est arrêté de manière prématurée en raison d'une toxicité hépatique avec cholestase. L'évolution clinicobiologique est favorable, avec un sevrage de l'oxygénothérapie le 20.04.2020. A noter toutefois la persistance d'une asthénie importante et d'une toux. Mr. Y est un patient de 51 ans, transféré le 17.04.2020 aux urgences du HFR pour un saignement artériel actif au niveau du poignet gauche, sur une plaie de 1,5 cm au niveau radial. Après pose de garrot, il a été transféré au bloc opératoire en urgence. Pendant la révision de la plaie sous anesthésie générale, une section complète de l'artère radiale distale est mise en évidence. Le patient bénéficie d'une résection et anastomose termino-terminale de l'artère radiale distale (Dr. X) ainsi que d'une suture directe d'une branche nerveuse par l'équipe de la chirurgie de la main (Dr. X et Dr. X). Les contrôles post-opératoires avec doppler continu montrent une bonne perfusion de la main gauche avec des signaux triphasiques au niveau de l'artère radiale et cubitale avec un temps de recoloration conservé. Sur le plan neurologique, la motricité est préservée avec une légère hyposensibilité superficielle au niveau du thénar. Les suites post-opératoires sont par ailleurs sans particularité, avec des douleurs bien contrôlées par une antalgie simple.Au niveau médicamenteux, l'Aspirine cardio est à poursuivre pour 1 mois. Au vu de l'évolution, le patient peut rentrer à domicile le 18.04.2020. Mme. Y est une patiente de 77 ans, dialysée 3x/semaine, qui se présente le 27.03.2020 aux urgences pour un état fébrile à 38.6°C. Le matin même, Mme. Y a eu son rendez-vous pour sa dialyse. Le patient nous rapporte également des diarrhées depuis 2 jours sans notion de nausée ou vomissement. Sur le plan social, Mme. Y vit avec son époux dans un appartement au 1er étage à la Tour de Trême, a 2 enfants. Une de ses filles vit dans le même immeuble. A son admission aux urgences, au vu des symptômes et du contexte actuel, nous décidons de dépister le patient pour le Covid-19, dépistage qui revient positif le 30.03.2020. Nous pratiquons également un scanner thoracique, qui confirme le résultat positif du frottis. Mme. Y est alors mise en isolement de contact et gouttelette à partir du 27.03.2020 jusqu'au 11.04.2020. Au sein de notre service, le patient bénéficie d'un traitement antibiotique par Vancomycine 1G et Céfépime 1,5G reçu au cours de la dialyse en ordre unique, puis par Rocéphine 2G en intra-veineux du 31.03.2020 au 07.04.2020. Le traitement habituel par Imurek est mis en suspens le 29.03.2020 puis finalement arrêté sur décision de Dr. X (néphrologue). Mme. Y présente une décompensation diabétique le 30.03.2020 dans le contexte infectieux, pour laquelle nous adaptons son traitement anti-diabétique avec arrêt de la dose d'insuline Lantus du soir et diminution de la dose du matin. Nous changeons également le schéma rapide d'insuline en consilium avec les diabétologues de Fribourg. Le 31.03.2020, Mme. Y présente une hyperkaliémie à 6.1 que nous traitons par Resonium et par les dialyses. Le patient continue les dialyses au rythme de 3x/semaine durant son hospitalisation. A son admission en gériatrie aiguë, Mme. Y participe à des séances de physiothérapie de mobilisation. A sa sortie, son périmètre de marche à l'aide du rollator est de 50 mètres avec 2 pauses. Sa mesure d'indépendance fonctionnelle totale est évaluée à 69/126 par rapport à 79/126 à son entrée (MIF physio : transferts 4/7, déplacement 4/7, escaliers 1/7). Le TUG se réalise en 43 secondes avec l'aide du rollator. Sur le plan diététique, le bilan nutritionnel met en évidence une malnutrition protéino-énergétique grave en lien avec une augmentation des besoins et une diminution de l'appétit démontrée par un NRS 5, des apports à 50% des habitudes, une perte de 3.4% en 10 jours. Les repas sont adaptés afin que Mme. Y couvre ses besoins. Des conseils d'alimentation lui sont donnés avec stimulation à fractionner son alimentation, validée par la gestion alimentation/diabète. Un suivi est planifié en ambulatoire via la dialyse. Le 15.04.2020, Mme. Y quitte notre service avec la mise en place de soins à domicile comme suit : 2x/semaine pour les soins de base (aide à la douche) ; ainsi que des séances de physiothérapie en ambulatoire et un suivi régulier à votre consultation. Mr. Y, un patient de 90 ans connu pour une insuffisance rénale chronique et une pancytopénie, est hospitalisé pour une décompensation cardiaque. Pour rappel, il présente une dyspnée d'effort en aggravation depuis 3 jours, avec prise d'oedèmes aux membres inférieurs depuis 2 mois. Il est porteur de pacemaker en raison d'un FA lente, et nos collègues de Med-Home suspectent une défaillance du pacemaker à l'origine d'un éventuel trouble du rythme, raison pour laquelle Mr. Y est adressé aux urgences. A noter qu'il n'y avait pas d'éléments anamnestiques évocateurs d'infection pulmonaire, ni de douleur thoracique rapportée. A l'entrée, le patient est eupnéique mais présente une surcharge hydrique avec d'importants oedèmes bilatéraux jusqu'aux genoux et râles crépitants bibasaux à l'auscultation pulmonaire. L'ECG montre un rythme électro-entraîné et normocarde. Le contrôle du pacemaker par le cardiologue ne montre par ailleurs aucune anomalie de fonctionnement. Le laboratoire relève une BNP élevée à 5400 ng/l suggérant l'insuffisance cardiaque, mais montre aussi des D-dimères élevées à 2400 ng/ml, indiquant la réalisation d'un CT-thoracique afin d'exclure l'embolie pulmonaire. Ce dernier ne révèle pas d'embolie pulmonaire, mais montre une image globalement compatible avec les conséquences d'une décompensation cardiaque. Un diagnostic différentiel étant toutefois compatible avec une atteinte de Covid-19, nous l'excluons par un frottis revenu négatif, bien qu'il n'y avait de toute façon pas de clinique infectieuse associée. Le patient étant connu pour une pancytopénie avec anémie à 77 g/L à l'entrée, une décompensation cardiaque sur bas débit est évoquée en premier lieu. Une insuffisance rénale chronique légèrement acutisée s'inscrit également dans ce contexte. La surcharge est traitée par diurétiques IV avec très bonne réponse clinique, notamment en la disparition complète des oedèmes. Un traitement d'Aldactone est introduit à posologie minimale dans le contexte de l'insuffisance cardiaque. L'anémie est compensée par la transfusion d'un culot érythrocytaire de confort, sans complication et avec bonne réponse. A noter qu'un syndrome myélodysplasique était suspecté pour expliquer la pancytopénie, mais qu'il avait été décidé de ne pas étendre les investigations au vu de l'âge et des autres comorbidités. Au vu de l'évolution favorable, Mr. Y rentre à domicile le 29.04.2020 avec un contrôle clinique et biologique (légère hypokaliémie au dernier laboratoire) à votre consultation dans les meilleurs délais. Mr. Y est un patient de 91 ans que vous nous adressez en raison d'un maintien impossible à domicile dans un contexte d'insuffisance cardiaque, en attendant un placement en soins palliatifs. A son admission en gériatrie aiguë, Mr. Y présente une toux associée à une dyspnée sans douleur ni trouble du transit. Au status nous retrouvons sur le plan cardio-pulmonaire une cyanose labiale, des B1 et B2 très lointains sans souffle, des pouls périphériques faiblement palpables avec un temps de recaptation dans la norme. Nous ne retrouvons pas d'oedème des membres inférieurs, pas de turgescence jugulaire. A l'auscultation, murmure vésiculaire symétrique aux limites d'hypoventilation, sans bruit surajouté. Le reste de l'examen est non contributif. La saturation sous 4 l d'O2 se situe autour de 85%. Le patient étant confortable et tenant compte de la situation palliative, nous ne renforçons pas le traitement. Le bilan biologique montre une insuffisance rénale avec une créatinine à 143 umol/l. Le bilan électrolytique et la formule sanguine sont dans la norme. Selon les souhaits de Mr. Y, nous mettons en place des soins de confort par oxygénothérapie associés à une antalgie selon les besoins, en attendant une place à la Villa St-François. Mr. Y nous dépose ses directives anticipées. Le 21.03.2020, Mr. Y décède. Mr. Y, patient de 78 ans notamment connu pour une insuffisance rénale chronique et un diabète, est hospitalisé après la découverte fortuite d'une masse exophytique de la grande courbure de l'estomac.Le 23.04.2020, le patient présente un épisode de tremblement des 4 membres apparu subitement au coucher, durant une quinzaine de minutes, et résolu spontanément. Deux épisodes supplémentaires de 2 à 5 minutes surviennent au service des urgences. Par ailleurs, le patient rapporte une perte pondérale de 6 kg sur les 2 derniers mois. Dans ce contexte, un CT cérébro-thoraco-abdominal est réalisé. Celui-ci met en évidence une masse exophytique de la grande courbure gastrique, avec une suspicion initiale de GIST. Au vu de la suspicion radiologique de GIST, et selon avis oncologique et chirurgical, le bilan est complété par un PET-CT. Celui-ci ne visualise qu'une faible captation de la volumineuse masse gastrique, parlant plutôt contre l'hypothèse initiale mais ne permettant pas de l'exclure. A noter également l'absence de lésion à distance. Après discussion multidisciplinaire au Tumorboard de chirurgie, l'indication à une biopsie sous endosonographie est retenue. Le diagnostic différentiel reste ouvert pour une lésion mésenchymateuse bénigne telle qu'un schwannome ou un léiomyome. La suite des investigations se fera en ambulatoire. Concernant les tremblements, le bilan réalisé aux urgences permet d'exclure une origine infectieuse ou neurologique. Le dosage de la glycémie et des hormones thyroïdiennes revient dans la norme. Une manifestation paranéoplasique dans le cadre de la masse gastrique est évoquée, toutefois mise en doute par la présentation de symptômes identiques une année auparavant. Durant le séjour, le patient présente plusieurs épisodes de tremblement similaires, non objectivés par le personnel soignant, et soulagés par la prise de Valériane selon le patient. L'étiologie anxieuse semble alors la plus probable. En parallèle, le bilan biologique met en évidence une acidose métabolique associée à une hyperkaliémie chez un patient connu pour une insuffisance rénale chronique. La prise de Resonium et de Néphrotrans permet une correction de l'acidose et de la kaliémie. Mr. Y rentre à domicile le 30.04.2020. Il recevra une convocation pour la biopsie de la masse gastrique sous endosonographie qui sera réalisée par Dr. X dans les plus brefs délais. Mr. Y, 86 ans, connu pour une fibrillation auriculaire sous Sintrom, une maladie coronarienne monotronculaire, un diabète de type 2 insulino-requérant et une insuffisance rénale chronique, est hospitalisé dans notre service de médecine le 04.04.2020 en raison d'une dyspnée sans toux, depuis 3 jours, présente même au repos. L'anamnèse étant difficile auprès du patient, l'hétéro-anamnèse met en évidence une notion de brûlures mictionnelles intermittentes, oligurie et un épisode de macrohématurie. L'examen clinique nous montre des râles crépitants bibasaux et des oedèmes des membres inférieurs jusqu'à mi-cuisse des deux côtés. Le bilan biologique montre une CRP à 48 mg/l et une légère leucocytose à 10.2 G/l, et la radiographie thoracique ne montre pas de foyer visible. Le diagnostic de décompensation cardiaque est retenu et un traitement par Lasix 40 iv est instauré aux urgences, avec relais par Torem 50 mg (traitement habituel légèrement augmenté) dès le 05.04.2020 avec une évolution favorable. Le patient bénéficie également de physiothérapie. Concernant les symptômes urinaires décrits à l'hétéro-anamnèse, il ne présente aucun symptôme au cours de son hospitalisation. Au contrôle biologique du 04.04.2020, l'INR est supra-thérapeutique à 5.5. Le Sintrom est mis en pause et repris le 06.04.2020 avec plusieurs contrôles. Mr. Y quittant notre service avec une anticoagulation infra-thérapeutique, nous organisons un rendez-vous le 14.04.2020 aux urgences de l'HFR Riaz pour un contrôle de l'INR. Le bilan biologique met également en évidence une anémie à 93 g/l, raison pour laquelle nous faisons un bilan anémique qui revient dans la norme. Nous en concluons à une probable origine rénale au vu de l'insuffisance rénale chronique. Nous vous laissons le soin d'effectuer un contrôle biologique. Mr. Y rapporte avoir fait un malaise le 05.04.2020, raison pour laquelle nous réalisons un test de Schellong qui est négatif. Sur demande de sa famille, Mr. Y rentre à domicile le 10.04.2020. Nous proposons l'évaluation d'un placement au vu des multiples hospitalisations du patient, ce que son épouse refuse pour le moment. Un soutien par les infirmières des soins à domicile est poursuivi. Mr. Y est un patient de 81 ans qui nous est adressé pour une réadaptation gériatrique pour la suite de sa prise en charge, gestion de l'antalgie en raison de douleurs lombaires chroniques en péjoration depuis 1 mois. Le 09.03.2020, Mr. Y bénéficie d'une infiltration facettaire L4-L5 des deux côtés, réalisée par Dr. X, du service de Radiologie, dans le but de soulager ses douleurs lombaires invalidantes. Cependant, les douleurs deviennent insupportables, et nous proposons au patient un switch thérapeutique par patch de Fentanyl, avec un résultat discrètement favorable. Le 16.03.2020, le bilan sanguin met en évidence un INR supra-thérapeutique, pour lequel nous mettons en suspens le Sintrom, avec reprise et contrôle, sans complication. Sur le plan cardiaque, nous adaptons le traitement bétabloquant en raison des tachycardies persistantes, avec une bonne évolution. Pendant son hospitalisation, Mr. Y présente des états confusionnels aigus à répétition dans un contexte algique et de polymédication, raison pour laquelle le patient présente une baisse de l'état moral. Nous organisons un rendez-vous avec notre géronto-psychologue de référence, afin de soulager le patient. Le 14.03.2020, Mr. Y fait une chute par glissement à la salle de bain avec traumatisme crânien, sans perte de connaissance ni amnésie circonstancielle, ne présente pas de marque de traumatisme et l'examen neurologique est dans la norme (hormis une confusion connue). A l'exploration physique, nous retrouvons une douleur à la percussion lombaire au niveau L1, raison pour laquelle nous effectuons une radiographie de la colonne lombaire, qui exclut de nouveau un tassement. Vu la stagnation de l'état clinique de Mr. Y et la nécessité d'une surveillance étroite, après discussion avec son amie et son fils, il est décidé d'un placement en EMS. Cependant, le 26.03.2020, date de son reclassement en attente de placement, Mr. Y présente une baisse de son état général. Une radiographie du thorax est faite faisant suspecter un foyer pulmonaire. Nous introduisons un traitement antibiothérapique par Cefepime pour une pneumonie nosocomiale. Devant la suspicion d'une infection par Covid-19, Mr. Y est mis en isolement. Le 26.03.2020, Mr. Y est adressé en gériatrie aiguë pour la suite de sa prise en charge. Mr. Y est un patient de 81 ans qui nous est de nouveau adressé depuis la réadaptation gériatrique, suite à une baisse de son état général avec un épisode de désaturation associée à une dyspnée. Pour rappel, Mr. Y est hospitalisé en gériatrie aiguë du 08.02.2020 au 09.03.2020 puis en réadaptation gériatrique du 09.03.2020 au 26.03.2020. Au vu de la stagnation de son état et de son besoin de suivi, un placement avait été décidé avec sa famille. Le statut pulmonaire retrouve une hypoventilation en base gauche. Nous réalisons une radiographie du thorax qui fait suspecter un foyer pulmonaire. Mr. Y est mis en isolement gouttelette et contact pour une suspicion de probable infection Covid-19. Le laboratoire retrouve un syndrome inflammatoire avec une CRP à 125 mg/l, sans leucocytose et le Pro-BNP revient élevé à 2830.Devant une décompensation cardiaque aiguë dans un contexte infectieux ainsi qu'une exacerbation de la broncho-pneumopathie chronique obstructive, nous introduisons un traitement d'antibiothérapie par Cefepime et un traitement diurétique par Lasix en intra-veineux. Le frottis Covid-19 revient négatif et l'évolution clinique reste défavorable. Le 31.03.2020, nous décidons de mettre Mr. Y en soins de confort. Le 01.04.2020, Mr. Y nous quitte paisiblement. Mr. Y, âgé de 73 ans, connu pour les antécédents susmentionnés, nous est adressé par l'HFR Fribourg pour une neuro-réadaptation et rééducation à la marche suite à une fracture pertrochantérienne gauche sur chute mécanique le 26.02.2020, traité par réduction fermée et OS par clou PFNA fémur le 04.03.2020. Sur le plan social, le patient vit à domicile avec son épouse dans un appartement avec ascenseur. Il a deux enfants habitant à Fribourg. A l'admission, le patient se plaint de douleur de la hanche gauche et des OMI. Il est hémodynamiquement stable et les paramètres vitaux sont dans la norme. Au status, le patient est orienté et collaborant. La cicatrice est calme. On retrouve des légers oedèmes bilatéraux jusqu'aux cuisses. Le patient présente alors une tétraparésie avec une fonctionnalité limitée et une thymie à la baisse. Les transferts se font avec aide et la station debout est impossible. La sensibilité est conservée. Durant son séjour, il a présenté une anémie microcytaire hypochrome avec Hb à 77 g/l, avec une bonne réponse à une transfusion 1 CE et perfusion de Ferinject 500 mg. Par rapport aux OMI avec une dermite de stase, nous avons observé une amélioration avec les bandes de contention et traitement topique de dermite par Bétaméthasone. Sur le plan médicamenteux, nous avons adapté la posologie de Sirolimus selon l'avis du Dr. X. Nous vous laissons le suivi avec le prochain dosage prévu le 23.04.2020. L'insulinothérapie est adaptée selon le profil glycémique, avec insuline basale Lantus et schéma de correction par NovoRapid. Sur le plan nutritionnel, Mr. Y a souffert d'une malnutrition protéino-énergétique légère diagnostiquée lors d'un précédent séjour à Meyriez et d'un apport oral insuffisant ayant pu être résolu avec la consommation de 1 SNO/jour. Pour son retour à domicile, nous avons organisé la livraison et le remboursement des SNO par la maison Fresucare. Nous avons tenté de faire un enseignement sur l'alimentation fractionnée et enrichie, mais Mr. Y n'a pas été preneur. Durant son séjour, le patient a bénéficié d'une prise en charge interdisciplinaire avec physiothérapie et ergothérapie. A la sortie, il nécessite une aide minimale pour les transferts, il marche avec un tintébin. Il présente un déficit musculaire à M3 au psoas droit, M3 quadriceps droit; au membre inférieur gauche globalement à M4 hormis le membre tibial antérieur qui s'élève à M3. Après 5 semaines d'hospitalisation, l'évolution est favorable et Mr. Y peut quitter notre service pour rejoindre son domicile le 18.04.2020, en état général conservé. A la sortie, le patient bénéficiera de séances de physiothérapie et ergothérapie à domicile. Les soins à domicile sont activés pour l'administration de médicament injectable (Aranesp) une fois par semaine. Mr. Y est un patient de 76 ans, connu pour status post-laparotomie exploratrice, confection d'une anastomose bilio-digestive le 18.02.2020 par le Dr. X, CHUV et pour un status post-cholécystectomie laparoscopique le 13.02.2020 par le Dr. X à l'HFR Riaz. Le 14.04.2020, vous adressez le patient aux urgences de l'HFR Riaz dans le cadre d'épigastralgies intermittentes évoluant depuis environ deux mois. Mr. Y décrit des douleurs d'allure crampiforme au départ de l'épigastre avec irradiation à la région péri-ombilicale. Pas de nausées ni de vomissements. Pas de symptomatologie respiratoire. Récemment, le patient a bénéficié d'une gastroscopie ayant mis en évidence une gastrite antrale probablement secondaire à la prise d'Aspirine Cardio et a bénéficié d'un traitement d'éradication de H. pylori, traitement terminé le 13.04.2020. Un CT abdominal réalisé le 06.04.2020 a montré une infiltration diffuse de la graisse au niveau du lit vésiculaire, du hile hépatique, sans collection. Selon le rapport radiologique, une cholangite ne peut être exclue. Le bilan biologique met en évidence un syndrome inflammatoire avec une CRP à 69 mg/l, des leucocytes à 8 G/l, une perturbation des tests hépatiques avec ASAT et ALAT dans la norme, une GGT élevée à 245 U/l et une bilirubine directe à 10,6 umol/l. Les troponines reviennent dans la norme. En raison d'une suspicion de COVID-19, Mr. Y est hospitalisé initialement dans le service de médecine et une antibiothérapie par Rocéphine 2 g iv et Metronidazole 3 x 500 mg/jour est débutée, changée par Pipéracilline/Tazobactam 4.5 g iv 3 x/jour du 16.04 au 17.04.2020. Après le résultat définitif d'hémocult, l'antibiothérapie est changée pour de la Co-Amoxicilline 2 x 1 g/jour à poursuivre jusqu'au 24.04.2020 inclus. Pendant son séjour en chirurgie, le patient reste stable et afébrile. Le syndrome inflammatoire et les valeurs hépatigiques diminuent progressivement et, le 20.04.2020, une cholangio-IRM est effectuée, mettant en évidence une image de sténose en regard de l'anastomose bilio-digestive qui pourrait correspondre à une inflammation post-opératoire ou après ablation du drain trans-anastomotique. Si l'évolution clinique n'est pas favorable, un drainage percutané endoscopique sera effectué. Ces images sont discutées avec le Dr. X du CHUV, le diagnostic de cholangite sur probable sténose en regard de l'anastomose d'origine inflammatoire est retenu et il propose un traitement De-Ursil pour une durée de 3 mois, que nous vous laisserons le soin de réévaluer, de même que l'antibiothérapie et le traitement anti-inflammatoire. Devant l'évolution clinique favorable, Mr. Y retourne à domicile le 20.04.2020. Mr. Y est un patient de 35 ans, qui se présente le 23.04.2020 aux urgences en raison de douleurs abdominales. Le bilan effectué met en évidence une appendicite aiguë raison pour laquelle nous prenons le patient au bloc opératoire pour une appendicectomie laparoscopique. L'intervention se déroule sans complications. Les suites sont simples permettant un retour à domicile le 24.04.2020. Mr. Y est un patient de 84 ans qui nous est adressé par le service de médecine de l'HFR Riaz pour une réadaptation gériatrique dans le contexte d'un déconditionnement global sévère suite à une gastro-entérite virale compliquée d'une exacerbation de sa broncho-pneumopathie chronique obstructive. Sur le plan social, Mr. Y habite seul dans un appartement à Bulle, se mobilise en rollator, est connu pour une consommation éthylique à risque et un tabagisme actif à 60 UPA. A son admission en réadaptation gériatrique, Mr. Y est hémodynamiquement stable, les paramètres vitaux sont dans la norme. Le patient n'a pas de plainte ni de douleur, signale un transit intestinal sans particularités après l'épisode de gastroentérite. A l'examen physique, nous retrouvons un abdomen souple, pléthorique mais indolore, ainsi que plusieurs cicatrices d'opérations digestives. Pas d'éventrations. Les bruits hydro-aériques sont normaux en fréquence et en intensité. Le bilan sanguin retrouve une hypocalcémie avec une valeur de calcium corrigé à 2,14 mmol/l, que nous substituons. Mr. Y participe à des séances de physiothérapie de mobilisation. A sa sortie, son périmètre de marche est de 60 mètres avec le rollator. Sa mesure d'indépendance fonctionnelle est évaluée à 18/126 par rapport à 52/126 à son entrée (MIF physio : transferts 5/7, déplacements 4/7, escaliers 1/7). Le TUG n'est pas testé.Sur le plan diététique, le bilan nutritionnel met en évidence une malnutrition protéino-énergétique modérée en lien avec une dysphagie et des besoins accrus (diarrhées, broncho-pneumopathie chronique obstructive) démontrée par un NRS à 4/7 et un apport oral estimé à 25-50% des besoins. Mr. Y présente également des difficultés de déglutition et de mastication en lien avec une nouvelle prothèse dentaire et d'anciens épisodes de dysphagie dans le passé, démontrés par un ralentissement de mastication nécessitant une adaptation du régime (haché fin). Le 21.03.2020, Mr. Y est en contact direct avec un patient Covid-19 positif, raison pour laquelle un isolement géographique gouttelettes dès le 22.03.2020 est mis en place. Par la suite, Mr. Y développe une toux grasse, sans état fébrile. A l'auscultation pulmonaire, nous retrouvons des râles crépitants bibasaux. Un CT-thoracique est effectué à but de dépistage, montrant des infiltrats sans image en faveur du Covid-19. Le frottis nasopharyngé de dépistage revient négatif. Nous décidons de mettre en place un traitement de Ceftriaxone en intraveineux pour une pneumonie nosocomiale. Le 24.03.2020, Mr. Y présente un syndrome de détresse respiratoire aigu suite à l'administration de la Rocéphine en intraveineux puis est mis sous oxygénothérapie à haut débit. Au vu d'une suspicion de réaction allergique, du Tavegyl est administré et nous stoppons la Rocéphine avec la mise en place du Tavanic. L'image du CT met en évidence un épanchement pleural chez un patient présentant un tableau clinique d'anasarque ; dans ce contexte, nous retenons un diagnostic d'OAP. Nous débutons un traitement diurétique avec du Lasix en intraveineux. L'évolution est défavorable avec une augmentation des besoins en oxygène, une oligurie avec insuffisance rénale aiguë et une somnolence d'installation progressive malgré les antibiotiques et les diurétiques. Des soins palliatifs sont mis en place avec de la Morphine en intraveineux. Le 27.03.2020, Mr. Y nous quitte paisiblement. Mr. Y, patient de 69 ans, est hospitalisé pour prise en charge d'une détresse respiratoire sur COVID-19. Il présente un état fébrile depuis le 23.03.2020. Il se présente au service des urgences de l'HFR Riaz le 30.03.2020 suite à l'apparition d'une dyspnée. En raison d'une péjoration des besoins en oxygène, il est transféré au service des soins intensifs de l'HFR Fribourg. Une oxygénothérapie avec séance de CPAP occasionnelles permet une amélioration clinique. Le patient est transféré au service de médecine pour suite de prise en charge et sevrage de l'oxygène. Un traitement d'hydroxychloroquine et d'Atazanavir a été instauré en complément de l'antibiothérapie standard par Ceftriaxone. Le sevrage de l'oxygénothérapie étant difficile, nous effectuons un scanner thoracique sur l'avis des pneumologues. Celui-ci montre encore une image typique d'infection à COVID-19 sans signe de fibrose. Aucun suivi n'est nécessaire en l'absence d'apparition de nouveaux symptômes. Dans le contexte d'alitement et d'infection, une thrombose veineuse profonde est décelée fortuitement. Une anticoagulation ainsi que des bas de contention sont prescrits pour une durée de 3 mois. Mr. Y peut rentrer à domicile en bon état général le 14.04.2020. Mr. Y, 84 ans, est admis aux soins intensifs pour surveillance hémodynamique et rythmique post-coronarographie. Le patient, connu pour une fibrillation auriculaire anticoagulée par Eliquis, pour une hypertension artérielle traitée, pour un antécédent de paralysie faciale périphérique gauche sans séquelle, est amené en salle de coronarographie ce 20.04.2020 pour malaise avec douleurs rétro-sternales. Le patient explique se sentir plus asthénique et se plaint d'une dyspnée NYHA III depuis quelques mois. En une semaine, deuxième malaise à l'emporte-pièce après un effort important. Lors du premier malaise, hypotension objectivée par son épouse. Lors de ce deuxième malaise, le 20.04.2020 à 14h15, son épouse le retrouve au sol gémissant. Elle constate une perte d'urine et de la bave en quantité. A l'arrivée au HFR, il se dit très asthénique et se plaint de nausées. Le NIHSS est à 6 pour une hémiparésie faciale inférieure gauche, pour une ataxie des deux membres supérieurs, pour une aphasie et une dysarthrie légères présentes depuis deux jours selon son épouse (langage moins fluide moins compréhensible). La coronarographie réalisée en urgence démontre des coronaires normales. La valve aortique est très calcifiée et probablement serrée sévèrement. L'échocardiographie transthoracique du 20.04.2020 confirme la sténose aortique critique sans dysfonction systolique avec importante dilatation de l'aorte ascendante à 53 mm. Une indication à un remplacement valvulaire aortique est posée, après discussion avec les cardiologues de la Heart Team, compte tenu de l'âge du patient et des comorbidités, il semble raisonnable de proposer un TAVI. Le reste du bilan, notamment un CT pour évaluer la valve aortique, est organisé en collaboration avec les cardiologues. Au vu du NIHSS à 6, un scanner cérébral est effectué et ne montre pas de lésion ischémique ni hémorragique aiguë. L'IRM du 21.04.2020 ne retrouve ni lésions ischémiques, ni hémorragiques. Par ailleurs, les symptômes régressent. En dehors d'une paralysie faciale périphérique (probablement chronique, NIHSS 1), les symptômes sont secondaires au bas débit sur la sténose aortique. En accord avec les neurologues et les cardiologues, une anticoagulation thérapeutique peut être reprise dès le 21.04.2020. Mr. Y présente des troubles mnésiques connus et anciens d'après son épouse, un bilan neuro-psychiatrique sera à organiser. Mr. Y reste stable d'un point de vue hémodynamique, sans récidive de dyspnée ou de douleur thoracique, nous vous laissons le soin de réintroduire progressivement un traitement antihypertenseur en accord avec les cardiologues. Du fait d'un doute sur la capacité de discernement du patient, l'épouse du patient a été informée du traitement de la sténose par TAVI, elle dit être en accord avec cette prise en charge. Elle nous transmet aussi que Mr. Y ne souhaiterait pas d'escalade thérapeutique, ni avoir de séquelles sévères imputant sa qualité de vie. Mr. Y est transféré en médecine. Mr. Y, 84 ans, est hospitalisé pour une sténose aortique critique symptomatique. Il se présente pour des syncopes à répétition avec angor typique et dyspnée NYHA III. La coronarographie, effectuée en urgence, montre des coronaires saines, mais met en évidence une sténose aortique sévère. Le bilan est complété par une échocardiographie qui montre une dysfonction diastolique modérée, une élévation des pressions de remplissage ventriculaire gauche et une HTAP à 50 mmHg. Le patient sera recontacté par le service de cardiologie pour la suite de la prise en charge. A l'hétéroanamnèse, son épouse rapporte une perte d'urine, de bave et des troubles du langage d'apparition récente. Un scanner cérébral et une IRM ne mettent pas en évidence de lésion ischémique ni hémorragique aiguë. Une anticoagulation thérapeutique est reprise dès le 21.04.2020. Après un complément d'anamnèse, l'épouse de Mr. Y rapporte des troubles mnésiques évolutifs depuis plusieurs années. Un bilan neuropsychologique met en évidence une atteinte de l'intégralité des fonctions cognitives testées, d'intensité sévère, évoquant une atteinte cérébrale diffuse. Au vu de l'étendue et de la sévérité des déficits ainsi que du profil cognitif (atteinte des fonctions instrumentales et des processus d'encodage sur le plan de la mémoire épisodique), ces résultats suggèrent un trouble cognitif majeur d'intensité modérée d'origine neurodégénérative probable de type Alzheimer. Par ailleurs, au vu des facteurs de risque cardiovasculaires et de la leucoencéphalopathie objectivée à l'IRM, une participation vasculaire ne peut être exclue. Le patient sera reconvoqué pour une consultation mémoire à distance.Il rentre à domicile le 25.04.2020. Mr. Y, 72 ans et connu pour un hématome sous-dural chronique à droite, est hospitalisé en électif le 15.04.2020 pour la prise en charge chirurgicale de cet hématome. Il bénéficie le lendemain de l'hospitalisation d'une trépanation qui se déroule sans complication. Les suites post-opératoires sont simples, permettant au patient un retour à domicile le 20.04.2020. Mr. Y, 82 ans, est hospitalisé de manière élective pour une chimio-embolisation de l'artère hépatique dans un contexte d'hépato-carcinome multifocal sur une cirrhose Child B. Les deux lésions dans le lobe hépatique droit ont été traitées. Il est proposé de rediscuter de la lésion du lobe hépatique gauche lors d'un prochain Tumorboard. Les suites de l'intervention sont marquées par des douleurs vives (10/10) au niveau épigastrique droit et dorsal droit à la même hauteur, traitées par morphine avec bonne évolution. Un état confusionnel aigu est apparu dans la soirée avec amélioration durant la nuit et retour à la normale le matin sans récidive durant le reste de l'hospitalisation. Il rentre à domicile le dimanche 12.04.2020 et sera revu par Dr. X pour une consultation à distance. Mr. Y est un patient de 81 ans qui nous consulte pour une baisse de l'état général avec une perte de force globale, des myalgies et une toux qui a débuté le 11.02.2020 avec une péjoration de la dyspnée, selon ses dires. À l'examen clinique aux urgences, nous retrouvons une hypoventilation au niveau de la base droite. Le contrôle biologique met en évidence un syndrome inflammatoire léger avec une CRP à 26 mg/l, une bicytopénie avec une lymphopénie à 0.43 G/l, une thrombopénie à 81. Le sédiment présente une hématurie. À son admission en gériatrie aiguë, Mr. Y présente un état fébrile. Nous complétons alors le bilan avec une gazométrie qui montre une hypocapnie dans un probable contexte d'hyperventilation. Au vu d'une PCR Influenza positive pour l'Influenza type A, nous débutons un traitement par Tamiflu pendant 5 jours, adapté à sa fonction rénale. Au vu d'une toux productive avec des expectorations muco-purulentes et d'une auscultation pathologique avec des ronchis à droite et un syndrome inflammatoire en augmentation, nous effectuons une radiographie du thorax qui reste suspecte pour un foyer basal droit. Devant ces éléments, nous retenons une surinfection bactérienne et nous poursuivons un traitement par Ceftriaxone pour un total de 7 jours. L'évolution biologique et clinique est favorable. Les cultures prélevées (sang, expectorations) reviennent stériles. Le 13.02.2020, Mr. Y subit un état confusionnel aigu hyperactif que nous attribuons au contexte fébrile, qui s'est résolu dans les premières 24 heures. Le reste du bilan biologique retrouve une acutisation d'une insuffisance rénale chronique, déjà connue, avec une valeur de créatinine à 141 umol/l. Nous retenons comme facteur étiologique une déshydratation dans le contexte infectieux. L'évolution est favorable suite à une hydratation adéquate. La créatinine à la sortie est dans les valeurs habituelles à 113 umol/l. Nous retrouvons également une carence en vitamine B12 et vitamine D, que nous substituons par voie orale. Mr. Y participe à des séances de physiothérapie de mobilisation. À sa sortie, son périmètre de marche à l'aide d'une canne est de 120 mètres et le patient peut gravir 18 marches avec l'aide d'une rampe et d'une canne. Sa mesure d'indépendance fonctionnelle totale est évaluée à 97/126 par rapport à 93/126 à son entrée (MIF physio : transferts 6/7, déplacement 6/7, escaliers 5/7). Le TUG se réalise en 22 secondes. En ergothérapie, le patient profite d'une prise en charge pour l'adaptation aux activités de la vie quotidienne avec un renforcement de son équilibre ainsi que de son endurance debout et en activité. Sur le plan diététique, le bilan nutritionnel ne met en évidence aucun problème nutritionnel actuel avec un NRS à 1/7. Sur le plan cognitif, les tests de la cognition n'ont pas pu être effectués durant le séjour. Le 21.02.2020, Mr. Y rejoint son domicile avec des séances de physiothérapie en ambulatoire ainsi qu'un suivi régulier à votre consultation. Mr. Y est un patient de 52 ans qui est hospitalisé pour une décompensation cardiaque globale dans un contexte infectieux. Le bilan d'entrée permet d'écarter une cause d'arythmie, ischémique ou hypertensive à la décompensation. L'ETT montre une dilatation importante du ventricule gauche avec une akinésie de la paroi latéro-apicale, latérale moyenne, antéro-apicale et postérieure moyenne (FEVG à 43 %), une élévation des pressions de remplissage ventriculaire gauche ainsi qu'une insuffisance mitrale importante. Le patient bénéficie d'un traitement diurétique intraveineux jusqu'à normalisation de la volémie. Sur avis des cardiologues, nous remplaçons le Valsartan par de l'Entresto 50 mg 2x/j. Nous ajoutons de l'Aldactone 12.5 mg/j au Torasémide 10 mg/j. Nous vous proposons d'augmenter l'Entresto à 100 mg 2x/j à 2-4 semaines de l'hospitalisation. Le patient présente par ailleurs une possible pneumonie communautaire bi-basale sans germe identifié. Le frottis COVID-19, les antigènes urinaires Pneumocoque et Legionnelle, les hémocultures sont négatifs. Le patient bénéficie d'une antibiothérapie par Ceftriaxone et Clarithromycine du 29.03.2020 au 31.03.2020 puis Co-amoxicilline par voie orale du 31.03.2020 au 03.04.2020. Le bilan sanguin révèle un INR infra-thérapeutique chez ce patient sous Sintrom pour une valve mécanique aortique (INR cible 2-3). Un traitement transitoire par Clexane thérapeutique est introduit du 02.04.2020 au 07.04.2020 et le schéma de Sintrom est adapté. Nous vous proposons de contrôler la crase à votre consultation dans 1 semaine. Le patient peut rentrer à domicile le 08.04.2020. Mr. Y est un patient de 51 ans hospitalisé pour une pneumonie. Il présente une asthénie, fièvre et frissons depuis le 07.04.2020. Le patient décrit également deux épisodes de malaise sans perte de connaissance franche. Le bilan radiologique met en évidence une pneumonie basale droite et le frottis est positif pour le SARS-COV-2. Le patient est traité par Ceftriaxone et hospitalisé avec isolement contact et gouttelettes. En plus de l'antibiothérapie, le patient bénéficie, sur consentement, d'un traitement de Plaquenil et d'Atazanavir, en accord avec la filière spécialisée. Le laboratoire révèle une élévation des paramètres hépatiques à 72 h, probablement d'origine médicamenteuse (Atazanavir, hydroxychloroquine et Ceftriaxone). Nous proposons un suivi biologique à votre consultation la semaine prochaine. Sur le plan diabétique, l'hémoglobine glyquée du patient s'élève à 9.8 % démontrant un diabète relativement peu contrôlé. Selon le patient, ceci est dû à une mauvaise observance ces derniers mois suite au stress du travail. Après avoir suspendu le Janumet dans le contexte infectieux, nous vous laissons le soin de le reprendre et d'adapter le traitement si nécessaire. Suite à l'évolution favorable, le patient rentre à domicile le 17.04.2020. En raison de l'absence de symptômes depuis 48 h et des 10 jours écoulés depuis le début des symptômes, le patient ne nécessite plus d'isolement.Mr. Y, 34 ans, connu pour un purpura thrombopénique idiopathique, se présente aux urgences de la Permanence Médicale de Fribourg en raison de douleurs abdominales. Le bilan met en évidence une appendicite aiguë non compliquée. Il bénéficie d'une appendicectomie laparoscopique qui se déroule sans complication. Les suites sont simples et afébriles, permettant un retour à domicile le 18.04.2020. En raison de son purpura thrombopénique idiopathique, le patient bénéficie, sur avis oncologique, d'une injection d'Intratect en pré et post-opératoire avec prophylaxie par Nexium, Tavegyl et Solumédrol. Le contrôle laboratoire montre des thrombocytes à 150 G/L. Mr. Y est amené en ambulance pour une hémorragie digestive. Le patient rapporte des hématochésies et méléna ayant débuté le jour avant son admission ainsi qu'un épisode de syncope orthostatique. Le patient bénéficie d'une gastroscopie en urgence mettant en évidence un ulcère anastomotique Forrest IIB sur status post bypass sans saignement actif. Le gastroentérologue a posé 3 clips sur l'ulcère anastomotique. Un traitement avec Pantozol intraveineux était installé pendant 3 jours, puis un changement à un traitement oral. Le lendemain de l'intervention, l'hémoglobine est diminuée, la raison pour laquelle une substitution d'un culot érythrocytaire a été effectuée. En raison d'une méléna persistante et d'une nouvelle diminution de l'hémoglobine, une deuxième transfusion sanguine a été effectuée. Le patient a toujours été stable sur le plan hémodynamique. Le 17.04.2020, une endoscopie de contrôle a été effectuée, qui n'a pas montré de signe d'un nouveau saignement. Les 3 clips sur l'ulcère au niveau de la gastro-jéjunostomie étaient in situ. Après la deuxième endoscopie, il n'y a plus eu de saignement et l'hémoglobine est restée stable. En raison d'une cardiopathie connue et d'un ancien diabète insulinodépendant, nous recommandons un traitement avec un inhibiteur de l'enzyme de conversion (IEC). Nous demandons au médecin de famille d'évaluer l'introduction d'un tel traitement. Au cours d'une bonne évolution, Mr. Y peut rentrer à domicile le 21.04.2020. Mr. Y, patient de 71 ans, connu pour un syndrome myélodysplasique nouvellement diagnostiqué avec pancytopénie et une insuffisance rénale chronique sur sténose des artères rénales, nous est adressé par Dr. X pour une suspicion de carcinome de la sphère ORL. Le patient présente depuis une semaine une tuméfaction de la joue droite associée à des douleurs et à un saignement local. Il consulte son médecin traitant initialement, qui lui prescrit un antibiotique X ainsi que des AINS avec arrêt du saignement, mais il y a une progression de la tuméfaction de la joue droite et des douleurs. Sur le plan ORL, nos collègues effectuent une biopsie qui met en évidence un carcinome épidermoïde invasif. Un bilan d'extension par angio-CT et PET-CT exclut des métastases à distance mais confirme l'invasion locale, notamment osseuse, aux os maxillaires et mandibulaires droits. Une panendoscopie est réalisée, qui ne montre pas d'autre atteinte. Selon les spécialistes, une chirurgie radicale pourrait être proposée avec exérèse tumorale emportant la mandibule (opération de Dargent) et reconstruction par un lambeau myocutané du muscle grand pectoral droit. La situation sera rediscutée au Tumorboard d'ORL le 29.04.2020, et le patient sera reconvoqué par les ORL pour discuter de la suite de la prise en charge. Si une chirurgie devait avoir lieu, nous proposons à nos collègues de demander avis à Dr. X pour une éventuelle stimulation par Neupogen préalable afin de favoriser la cicatrisation. Sur avis infectiologique de Dr. X, nous introduisons une antibiothérapie par Clindamycine 300 mg 3x/j pour une durée de 3 jours en raison d'un syndrome inflammatoire à l'entrée. Sur le plan hématologique, Dr. X suit le patient depuis mars 2020 pour un syndrome myélodysplasique à haut risque. Un traitement par Vidaza devait débuter le 20.04.2020 en ambulatoire, mais ce projet est annulé définitivement au vu du diagnostic oncologique ORL. Dans le contexte du syndrome myélodysplasique, le patient est connu pour une anémie d'origine mixte, à la fois hémato-oncologique et sur insuffisance rénale chronique connue. La spécialiste a introduit un traitement d'Aranesp dès le 08.04.2020, et le patient est transfusé itérativement pour cette problématique. Mr. Y peut rentrer à domicile le 28.04.2020. Mr. Y, patient de 75 ans, connu pour une occlusion partielle de l'artère vertébrale gauche et de multiples facteurs de risque cardiovasculaire, est hospitalisé en raison d'un AVC subaigu cérébelleux gauche probablement athéro-embolique sur occlusion de l'artère vertébrale gauche. Le 21.04.2020 à 2h, le patient présente des vertiges paroxystiques avec flou visuel et vomissements alimentaires. Devant une persistance de la symptomatologie, il est amené en ambulance au service des urgences à 11h où un CT cérébral est réalisé. Celui-ci met en évidence une lésion ischémique cérébelleuse gauche d'aspect ancien, compatible avec un AVC subaigu. Pour rappel, le patient a présenté des symptômes vertigineux identiques à plusieurs reprises durant l'année passée, avec notamment un épisode il y a une semaine, à la suite duquel il a bénéficié d'une IRM en ambulatoire qui faisait déjà suspecter un AVC subaigu de la partie interne du lobe cérébelleux postérieur gauche. Selon avis neurologique, une double antiagrégation par Aspirine et Clopidogrel est instaurée pour une durée de 3 semaines, l'Aspirine devant être par la suite poursuivie à vie, et l'Atorvastatine est majorée à la dose maximale. Le bilan post-AVC est complété par un CT des vaisseaux pré-cérébraux qui montre une majoration de la sténose du départ de l'artère vertébrale gauche. L'échocardiographie transthoracique ne montre pas de dysfonction significative. Un électrocardiogramme continu est également effectué, dont l'interprétation est en cours. Au service des urgences, le patient est hypertendu à 228/100 mmHg, et un traitement symptomatique est administré. Durant l'hospitalisation, il présente un profil tensionnel très fluctuant malgré une prise médicamenteuse rigoureuse. Pour investiguer une éventuelle cause secondaire, nous effectuons un bilan angiologique des artères rénales qui ne rapporte pas d'argument pour une sténose. Par ailleurs, nous vous proposons de discuter d'un nouveau bilan et d'un appareillage du syndrome des apnées obstructives du sommeil connu, qui pourrait être une cause de l'hypertension artérielle difficilement contrôlable. Le patient est informé de cette proposition et semble prêt à une nouvelle tentative d'appareillage. En parallèle, au vu d'un profil glycémique et d'une hémoglobine glyquée supérieurs aux cibles, nous adaptons l'insulinothérapie basale et introduisons du dapagliflozine sur avis diabétologique. Ceci permet une normalisation du profil glycémique. Sur le plan fonctionnel, et après évaluation par les physio- et ergothérapeutes, une réadaptation gériatrique est indiquée. Cette dernière est catégoriquement refusée par le patient. Mr. Y et ses proches sont informés de nos préoccupations quant au retour à domicile que nous jugeons encore précaire. Mr. Y rentre à domicile le 30.04.2020 à sa demande avec aide à domicile quotidienne. Mr. Y, 62 ans, est admis aux soins intensifs pour un STEMI inférieur sur sténoses significatives étagées de la coronaire droite le 01.04.2020. Ce patient présente des douleurs thoraciques typiques le 01.04.2020, motivant l'appel au médecin traitant qui l'adresse aux urgences de l'HFR Tavel. L'ECG aux urgences montre un STEMI inférieur, le patient est transféré à Fribourg en filière STEMI.La coronarographie effectuée en urgence montre une maladie coronarienne bitronculaire (coronaire droite et IVA). Les sténoses étagées de l'artère coronaire droite proximale, moyenne et distale, ont été traitées par angioplastie et mise en place de trois stents actifs avec un bon résultat final au prix d'une subocclusion asymptomatique de l'IVP. La fraction d'éjection ventriculaire gauche est estimée à 55%. Le pic de CK s'est élevé à 266 U/l. Une échocardiographie transthoracique est réalisée le 02.04.2020 qui montre une fonction systolique conservée (FEVG 60%) avec une hypokinésie inféro-basale. Mr. Y aura une nouvelle coronarographie pour traitement des lésions de l'IVA et de la première diagonale dans 3-4 semaines. • Une double antiagrégation par Aspirine et Prasugrel est introduite pour 6 mois, puis l'Aspirine seule devra être poursuivie à vie. • Le traitement de Lisinopril et Nebivolol est repris dès le 02.04.2020. Le bilan des facteurs de risque cardio-vasculaires montre une intolérance au glucose avec HbA1C à 6.3% et une cholestérol LDL à 3.24 mmol/l motivant la poursuite du traitement de statine (cible <1.4 mmol/L). Le patient relate une toux sèche et des céphalées depuis 1 semaine, actuellement en rémission. Son épouse aurait présenté une toux avec fièvre et dysgeusie. Vu la présence des symptômes atypiques et suspects dans le contexte de l'épidémie COVID-19, il est hospitalisé en isolement renforcé et un frottis nasopharyngé SARS-CoV-2 est réalisé le 01.04.2020, qui est négatif. Le patient est transféré le 02.04.2020 dans le service de médecine interne. Mr. Y, 62 ans, est admis aux soins intensifs pour un syndrome coronarien aigu de type STEMI inférieur sur sténoses significatives étagées de la coronaire droite le 01.04.2020. Ce patient présente des douleurs thoraciques typiques le 01.04.2020, motivant l'appel au médecin traitant qui l'adresse aux urgences de Tavel. L'ECG aux urgences montre un STEMI inférieur, le patient est transféré à Fribourg en filière STEMI. La coronarographie effectuée en urgence montre une maladie coronarienne bitronculaire (coronaire droite et IVA). Les sténoses étagées de l'artère coronaire droite proximale, moyenne et distale, ont été traitées par angioplastie et mise en place de trois stents actifs avec un bon résultat final au prix d'une subocclusion asymptomatique de l'IVP. La fraction d'éjection ventriculaire gauche est estimée à 55%. Le pic de CK s'est élevé à 266 U/l. Une échocardiographie transthoracique est réalisée le 02.04.2020 qui montre une fonction systolique conservée (FEVG 60%) avec une hypokinésie inféro-basale. Mr. Y aura une nouvelle coronarographie pour traitement des lésions de l'IVA et de la première diagonale dans 3-4 semaines. • Une double antiagrégation par Aspirine et Prasugrel est introduite pour 6 mois, puis l'Aspirine devra être poursuivie à vie. • Le traitement de Lisinopril est poursuivi, le bétabloquant doit être commencé afin de viser une fréquence cardiaque au repos à 60/min. • La thérapie de l'Adenuric est mise en suspens, on recommande d'évaluer le traitement de la goutte. • Une hypokaliémie était substituée. Le bilan des facteurs de risque cardio-vasculaires montre une intolérance au glucose avec HbA1C à 6.3% et une cholestérol LDL à 3.24 motivant la poursuite du traitement de statine (cible <1.4 mmol/L). Le patient relate une toux sèche et des céphalées depuis 1 semaine, actuellement en rémission. Son épouse aurait présenté une toux avec fièvre et dysgeusie. Vu la présence des symptômes atypiques et suspects dans le contexte de l'épidémie COVID-19, il est hospitalisé en isolement renforcé et un frottis nasopharyngé SARS-CoV-2 est réalisé le 01.04.2020, qui est négatif. Le patient est transféré dans le service de médecine interne le 02.04.2020. Les CK dans le laboratoire montrent une bonne évolution. Une physiothérapie selon schéma post-infarctus est réalisée et le patient a rapidement fait des progrès. Au vu d'une très bonne évaluation, Mr. Y peut rentrer à son domicile le 03.04.2020. Mr. Y, 75 ans, est hospitalisé pour baisse de l'état général avec fièvre dans un contexte oncologique avancé. Pour rappel, le patient est connu pour un adénocarcinome prostatique multi-métastatique au niveau osseux, pulmonaire et hépatique. Il séjourne du 01.04.2020 au 09.04.2020 au HFR pour une baisse de l'état général similaire et un bilan radiologique retrouve une importante progression tumorale avec d'innombrables métastases pulmonaires ainsi qu'osseuses et hépatiques. Une prise en charge palliative est alors préconisée avec intensification des soins à domicile. Le 19.04.2020, en raison d'une hématurie accompagnée d'une asthénie avec état fébrile objectivé par l'infirmière à domicile, le patient est adressé aux urgences où un syndrome inflammatoire important motive l'introduction d'une antibiothérapie. La sonde vésicale est remplacée, le patient est placé en isolement contact et gouttelettes et un frottis à la recherche de Covid-19 est réalisé. Celui-ci revient négatif à l'étage. Le bilan biologique met également en évidence une anémie hypochrome microcytaire ainsi qu'une hyponatrémie hypoosmotique connues. À l'étage de médecine interne, un CT-scanner thoracique est demandé et retrouve des images compatibles avec un foyer de pneumonie débutant ainsi que d'innombrables métastases. Le suivi biologique montre une diminution du syndrome inflammatoire et la clinique s'améliore rapidement sous l'antibiothérapie sus-nommée, permettant un switch per os le 23.04.2020. La natrémie se corrige spontanément. Une macrohématurie dans le contexte tumoral invasif au niveau vésical se stabilise suite à des rinçages quotidiens et l'administration de Konakion. En raison de plusieurs épisodes de diarrhées en fin de séjour (max. 3x/j), nous complétons le bilan par une recherche d'infection à C. Difficile, qui est négative. Du point de vue de l'antalgie, nous adaptons le traitement avec Fentanyl en patch, avec une bonne réponse clinique. Au vu du contexte oncologique et des douleurs invalidantes au domicile, nous proposons un séjour court à la Villa St-François pour consolidation du traitement habituel et renforcement des soins à domicile. Le patient et son entourage refusent catégoriquement le transfert, mais acceptent que nous contactions l'équipe mobile de soins palliatifs pour le retour à domicile. Mr. Y regagne son domicile le 27.04.2020. Mr. Y, 75 ans, est hospitalisé pour une baisse d'état général dans le contexte d'un adénocarcinome de la prostate multimétastatique. Le bilan radiologique montre une progression tumorale avec notamment la présence de métastases au niveau osseux, hépatique et pulmonaire avec carcinomatose pleurale. Devant l'avancement de la maladie, une suite de prise en charge palliative est convenue avec Dr. X, oncologue traitant. Le bilan biologique retrouve une anémie microcytaire, probablement favorisée par une séquestration du fer dans le contexte inflammatoire et oncologique. Mr. Y bénéficie d'une transfusion érythrocytaire. À l'admission, un globe vésical est soulagé par la pose d'une sonde vésicale. Une macrohématurie, d'origine probablement traumatique, évolue favorablement suite à des rinçages et l'arrêt de la prophylaxie antithrombotique. Un traitement par Tamsulosine est introduit sur avis urologique. Au vu du contexte oncologique local et du risque de récidive de rétention urinaire aiguë, nous laissons la sonde à demeure et recommandons une consultation de suivi chez l'urologue traitant, Dr. X. Des douleurs localisées à la hanche droite et au niveau des deux crêtes iliaques sont reportées à l'admission. Le bilan radiologique ne retrouve pas de fractures. En revanche, nous notons une infiltration tissulaire de l'espace paravertébral gauche en L4 à l'interface avec le muscle psoas pouvant expliquer les douleurs lombaires gauche. Un traitement antalgique par Oxycontin 10 mg 2 x / j avec réserves d'Oxynorme est introduit avec bonne évolution. Celui-ci est par contre compliqué par la survenue d'une constipation soulagée par la majoration du traitement laxatif.Sur le plan social, Mr. Y vit avec son épouse qui assume la quasi-totalité des soins et est épuisée dans ce contexte. Bien que non souhaité initialement par Mr. Y, nous introduisons des soins à domicile. Un soutien par Voltigo est également proposé mais non souhaité par Mr. Y pour le moment. Mr. Y rentre à domicile le 09.04.2020. Mr. Y, 46 ans, patient ayant déjà été hospitalisé chez nous du 22.03 au 29.03 pour un premier épisode de diverticulite sigmoïdienne Hansen-Stock IIB compliqué d'un volumineux abcès de 53x30x29 mm, traité par drainage sous contrôle CT et antibiothérapie i.v puis per os pour une durée totale de 15 jours, se présente aux urgences le 06.04.2020 pour une récidive de douleurs abdominales. Le CT abdominal du 06.04.2020 met en évidence une récidive d'abcès sigmoïdien de 3 x 2,3 cm. Mr. Y est hospitalisé en chirurgie et une antibiothérapie intraveineuse par Rocéphine/Flagyl est débutée le jour même. Suite à la légère péjoration du syndrome inflammatoire le 10.04.2020, un relais par Piperacillin-Tazobactam est effectué. Le CT abdominal de contrôle du 14.04.2020 montre une nette diminution de la taille de l'abcès, permettant un relais de l'antibiothérapie par Co-amoxicilline et un retour à domicile le 15.04.2020. Mr. Y sera revu à la consultation du Dr. X le 17.04.2020 à 9h00 avec un contrôle laboratoire au préalable, afin de décider du timing de la sigmoïdectomie et de la durée du traitement antibiotique. Mr. Y, connu pour de multiples facteurs de risque cardiovasculaire, est hospitalisé pour un AIT sylvien droit. Pour rappel, il présente brusquement des paresthésies du membre supérieur gauche le 17.04 en se levant d'une chaise, associé à un engourdissement du membre supérieur gauche et une dysarthrie, d'une durée de 5-10 minutes. Les paresthésies sont régressives sur 2 h. Aux urgences, le statut neurologique est normal. Le CT cérébral ne révèle pas de lésion ischémique ni hémorragique mais une occlusion de la carotide interne gauche et une sténose à environ 50% de la carotide interne droite. Mr. Y est hospitalisé en lit monitoré pour une surveillance neurologique après avoir reçu une dose de charge de Clopidogrel. L'IRM cérébrale est refusée par Mr. Y, en raison d'une claustrophobie. Sur le plan étiologique, nous suspectons une étiologie athéromateuse sur sténose serrée de l'artère carotide interne droite visualisée au CT cérébral et confirmée par un examen neurosonologique avec un degré de sténose plus élevé de 60%. L'échocardiographie transthoracique ne met pas en évidence une explication structurelle à l'AVC. Sur le plan médicamenteux, une double antiagrégation est introduite par Plavix 75 mg/j et Aspirine 100 mg/j avec ensuite passage au Plavix seul post TEA. Un traitement d'Atorvastatine à haute dose est également introduit. Nous vous proposons d'effectuer un bilan lipidique ainsi que des transaminases à 1 mois avec adaptation du traitement en fonction (cible LDL < 1.4 mmol/l). Le bilan neuropsychologique se révèle sans particularité. La conduite de véhicule automobile est contre-indiquée pendant 2 semaines. Un anévrisme sacculaire du segment M1-2 de l'artère cérébrale moyenne gauche est découvert de manière fortuite au CT cérébral. Après avis auprès de nos collègues neurochirurgiens, une angio-IRM cérébrale ambulatoire sous sédation avec consultation à distance auprès des neurochirurgiens pour déterminer la suite de la prise en charge. Le statut neurologique de sortie est normal. Mr. Y bénéficiera d'une endartérectomie de la carotide interne droite le 22.04.2020 puis sera transféré dans le service de chirurgie pour les suites de la prise en charge. Mr. Y est un patient de 86 ans, connu pour un adénocarcinome de la prostate métastatique suivi en oncologie qui est transféré de l'Hôpital de Payerne pour une urosepsis sur pyélonéphrite obstructive droite. Il bénéficie de la pose d'une néphrostomie à droite le 03.04.2020 qui se déroule sans complication. Les suites post-opératoires sont simples et afébriles et Mr. Y peut être retransféré à l'Hôpital de Payerne le 04.04.2020. Mr. Y, 63 ans, est hospitalisé aux soins intensifs pour surveillance post-opératoire d'une thrombo-endartériectomie carotide interne droite et plastie d'élargissement avec patch le 22.04.2020. Il est connu pour une hypertension artérielle, une dyslipidémie, et avait été hospitalisé pour un AIT sylvien droit le 17.04.2020. Pour rappel, il présente des paresthésies du membre supérieur gauche le 17.04 en se levant d'une chaise, associé à un engourdissement du membre supérieur gauche et une dysarthrie, d'une durée de 5-10 minutes. Les paresthésies sont régressives sur 2 h. Aux urgences, le statut neurologique est normal. Le CT cérébral ne révèle pas de lésion ischémique ni hémorragique mais une occlusion de la carotide gauche et une sténose à environ 50% de la carotide droite. En raison d'un risque élevé, Mr. Y est hospitalisé en lit monitoré pour une surveillance neurologique après avoir reçu une dose de charge de Clopidogrel. L'IRM cérébrale est refusée par Mr. Y, sur probable claustrophobie. Le bilan étiologique retrouve une sténose significative de la carotide interne droite pour laquelle une indication chirurgicale est posée. Cette opération a lieu le 22.04.2020 sans complications post-opératoires immédiates. La surveillance est favorable du point de vue clinique et le traitement antihypertenseur de Mr. Y est majoré afin d'obtenir les objectifs tensionnels post-opératoires. Le traitement par double antiagrégation est poursuivi associé à une prophylaxie par énoxaparine. Mr. Y est transféré dans l'unité de chirurgie vasculaire le 23.04.2020. Mr. Y, 53 ans, est hospitalisé pour des embolies pulmonaires bilatérales et une ischémie aiguë sur occlusion de l'artère iliaque commune à droite le 07.04.2020. Mr. Y a été hospitalisé à l'Inselspital de Berne jusqu'au 05.04.2020 pour une pneumonie sur COVID. Une fois de retour à domicile, il présente des céphalées ainsi qu'une douleur dans le pied droit. Après l'apparition de douleurs thoraciques transfixiantes accompagnées de dyspnée le 07.04.2020, il est amené aux urgences de l'HFR Fribourg le 07.04.2020 où, après réalisation d'un CT thoracique injecté, une embolie pulmonaire supérieure bilatérale est diagnostiquée qui est traitée par héparine thérapeutique. A l'étage, une TVP est mise en évidence par les angiologues au niveau d'une veine gastrocnémienne. Il présente également des douleurs au niveau du membre inférieur droit avec une clinique d'une ischémie subaiguë avec absence de signal doppler au niveau du pied droit, associé à un gradient thermique. Un angio-CT de l'aorte abdominale et des membres inférieurs met en évidence un volumineux thrombus au niveau de l'artère iliaque commune et iliaque externe droite. Une embolectomie selon Fogarty au niveau des artères ilio-fémorale et tibiale postérieure droite est effectuée en urgences qui permet une revascularisation du membre inférieur droit. Un pansement PICO est mis en place que nous retirons comme prévu le 14.04.2020. Il reste, selon un contrôle angiologique, une occlusion résiduelle de l'artère d'une des branches plantaires de l'artère tibiale postérieure et une occlusion de l'artère pédieuse à droite. Il souffre de douleurs résiduelles et hypoesthésies au bord médial du pied, que nous prenons en charge avec majoration de l'antalgie et organisation d'ergothérapie en ambulatoire. Un contrôle en angiologie est prévu à 3 mois.L'étiologie de cette double embolisation reste à investiguer lors d'un contrôle chez l'angiologue à 3 mois, qui retient pour le moment un état pro-coagulant dans le contexte de l'infection à COVID. La possibilité d'une embolie paradoxale est aussi évoquée mais ne représente pas le diagnostic différentiel le plus probable étant donné l'étendue des emboles. Un test aux micro-bulles sera effectué à l'Inselspital à Berne à la recherche d'un foramen ovale persistant étant donné le refus de prise en charge des cardiologues de l'HFR avant un mois au vu du contexte COVID. Une anti-coagulation par Rivaroxaban est indiquée au long cours en attendant les investigations. Le patient présente des céphalées importantes sur les deux dernières semaines, nous effectuons un CT cérébral à la recherche d'évènements vasculaires, qui s'avère rassurant sans lésions ischémiques, thrombotique ni hémorragiques. Présentant une bonne évolution sur le plan respiratoire dans le contexte de l'embolie pulmonaire et du COVID avec sevrage de l'oxygène dès le 11.04.2020, nous organisons un retour à domicile le 14.04.2020. Mr. Y, 80 ans, est adressé au service des urgences par ambulance. Il présente depuis le 07.04.2020 une diminution de son état général sans autre plainte. A l'hétéro-anamnèse avec l'épouse, elle décrit éventuellement une légère dyspnée avec une discrète toux ces derniers jours, sans DRS, sans oppression thoracique. Un stix urinaire et le laboratoire orientent vers un sepsis d'origine urinaire. Nous ne retrouvons pas de foyer pulmonaire et le patient est tout de même frotté pour le COVID-19 (reviendra négatif). L'évolution clinique est très rapidement défavorable et une gazométrie artérielle révèle une situation dépassée et un passage en soins de confort est discuté par l'équipe des urgences avec la femme. Mr. Y décède le 10.04.2020. Mr. Y est un patient de 39 ans, connu pour un adénocarcinome du haut rectum qui avait bénéficié d'une résection antérieure basse avec colo-rectostomie et iléostomie de protection le 11.11.2019. Il est hospitalisé dans notre service pour bénéficier d'une fermeture de l'iléostomie par Dr. X. L'intervention se déroule sans complication et les suites opératoires sont simples. Le transit est repris rapidement tout comme l'alimentation normale. Au vu de la bonne évolution, nous laissons Mr. Y regagner son domicile le 29.04.2020. Un rendez-vous pour une consultation de contrôle est prévu avec Dr. X le 30.04.2020 à 13h, où le drain Penrose sera évalué et probablement retiré. Mr. Y, 61 ans, est admis en médecine interne pour une pneumonie à COVID-19 le 30.03.2020. Le patient présente depuis le 22.03.2020 un état fébrile intermittent avec toux sèche et asthénie. Un bilan biologique d'entrée met en évidence un syndrome inflammatoire avec image radiographique suspecte d'infection pulmonaire virale. Un frottis COVID-19 revient positif, confirmant la suspicion clinique initiale. Mr. Y bénéficie d'une antibiothérapie aux dates susnommées. Le patient est sélectionné pour un protocole thérapeutique proposé par nos infectiologues avec hydroxychloroquine en dose unique ainsi qu'un traitement antiviral par Aluvia (Lopinavir et Ritonavir), pour une durée de 5 jours, avec une évolution favorable sur le plan clinique ainsi que biologique. Nous objectivons depuis l'entrée une hypotension persistante, raison pour laquelle nous adaptons le traitement anti-hypertenseur. Nous nous permettons également de stopper le traitement par Nifédipine en raison d'une augmentation de la morbidité sur une utilisation à long terme de celui-ci. Nous proposons l'introduction d'un traitement par Amlodipine à la place. A noter qu'à la sortie, nous reprenons le traitement de Beloc Zok et Co-Aprovel. Le traitement avec Amlodipine et Physiotens reste en suspens à la sortie. Les soins à domicile suivront le profil tensionnel et nous vous laissons les soins d'adapter le traitement selon évolution. Le patient peut rentrer à domicile le 07.04.2020 avec la mise en place de soins à domicile 2 fois par semaine pour la première période. Aucune mesure d'auto-isolement n'est nécessaire. Mr. Y, 73 ans, est hospitalisé suite à un épisode d'angor instable. Une douleur rétrosternale survient au repos le 31.03.2020 à 23 h motivant une consultation au service des urgences après la prise spontanée de 100 mg d'Aspirine à domicile. L'ECG retrouve des sus-décalages en V2-V3 mais les troponines sont négatives. Des calcifications coronariennes au CT motivent une coronarographie qui retrouve une maladie tritronculaire diffuse. Un pontage est prévu par Dr. X au CHUV le lundi 06.04.2020 après un transfert le 04.04.2020. Devant la présence d'un ECG atypique, un syndrome inflammatoire (CRP à 170) et une notion de contage 10 jours auparavant, nous effectuons un frottis COVID-19 qui revient négatif. L'évolution biologique est spontanément favorable (CRP 56). Mr. Y est un patient de 89 ans qui est amené aux urgences en ambulance en raison d'un état fébrile avec toux et crachats, sans dyspnée ni douleur thoracique. A noter que Mr. Y est tombé de son lit la veille, sans gravité selon son fils, asymptomatique. Sur le plan social, Mr. Y vit avec son épouse à domicile, une de ses filles habite la même maison avec son époux et ses 2 enfants. Une pneumonie à COVID-19 est diagnostiquée au vu d'un frottis COVID-19 positif le 18.03.2020, au préalable un isolement gouttelette et contact avait été mis en place dès le 16.03.2020. Les hémocultures sont négatives. Un bilan radiologique avec une radiographie du thorax ainsi qu'un CT thoracique sont réalisés et montrent de multiples plages en verre dépoli en périphérie des deux champs pulmonaires. Nous mettons en place une antibiothérapie par Rocéphine 2 g en intra-veineux et Klacid 500 mg dès le 16.03.2020 avec un relais par Tavanic 500 mg 1x/j dès le 19.03.2020 pour une durée totale de 10 jours. A partir du 28.03.2020, l'évolution clinique est en péjoration. Mr. Y présente un état confusionnel mixte, hypo- et hyperactif ainsi qu'une inversion du rythme nycthéméral nécessitant l'administration d'Haldol. Dans les jours qui suivent, une somnolence s'installe progressivement. Dans ce contexte, un avis est demandé auprès de Dr. X, médecin chef des soins palliatifs, qui préconise la mise en place de soins de confort avec un arrêt du traitement habituel dès le 01.04.2020. Cependant, dès le lendemain, nous notons une amélioration spontanée de l'état général raison pour laquelle tous les traitements sont remis en place. Mr. Y présente également une carence en vitamine D. Une substitution per os en vitamine D et Calcimagon est introduite. Le 22.03.2020, Mr. Y présente une chute accidentelle en sortant de son lit pour aller aux toilettes avec un possible traumatisme crânien. Un CT scan cérébro-cervical effectué le 22.03.2020 ne met pas en évidence de fracture ni de saignement. La surveillance neurologique revient sans particularité. Mr. Y présente des vertiges rotatoires chroniques qui sont en aggravation pendant son hospitalisation, raison pour laquelle nous débutons un traitement par Betaserc 8 mg 3x/j, sans amélioration. Dans ce contexte, nous effectuons un second CT scan cérébral qui ne montre pas d'hémorragie. Nous retenons donc un diagnostic de vertige positionnel paroxystique bénin.Durant son séjour, Mr. Y participe à des séances de physiothérapie de mobilisation. A sa sortie MIF physio : transferts 1/7, déplacement 1/7, escaliers 1/7. Le TUG n'est pas testé. Sur le plan diététique, le bilan nutritionnel met en évidence une malnutrition protéino-énergétique légère en lien avec une inappétence et des troubles cognitifs démontrés par un NRS à 3, des ingesta à 53% des besoins depuis 1 semaine. Sur le plan cognitif, les tests de dépistage ne sont pas réalisables étant donné les troubles neuro-sensoriels auditifs du patient. Le 10.04.2020, Mr. Y est adressé en réadaptation gériatrique. Mr. Y, patient de 89 ans, présente un état fébrile depuis le 16.03.2020 avec toux et crachats de date indéterminée. Pas de dyspnée ni de douleur thoracique. A noter une chute de son lit la veille, sans gravité selon le fils, et asymptomatique. Le patient est amené aux urgences en ambulance. A l'examen clinique, Mr. Y est en état général diminué. Au status cardiovasculaire, nous retrouvons un B1B2 lointain, sans souffle audible, avec présence d'oedèmes des membres inférieurs péri-malléolaires. L'auscultation pulmonaire est symétrique, sans bruit surajouté. L'examen neurologique est dans la norme (pupille gauche réactive, droite aréactive sur cécité droite connue). Au vu d'une suspicion de Covid-19, un isolement gouttelette et contact est mis en place dès le 16.03.2020 et un frottis Covid-19 revient positif le 18.03.2020. Des hémocultures sont négatives. Un bilan radiologique par radiographie de thorax et CT thoracique est réalisé et montre un verre dépoli diffus à droite. Nous retenons une pneumonie atypique avec mise en place d'une antibiothérapie par Rocéphine 2 g iv et Klacid 500 mg dès le 16.03.2020, relais par Tavanic 500 mg 1x/j dès le 19.03.2020. Le 22.03.2020, le patient présente une chute mécanique (a glissé en sortant de son lit pour aller aux toilettes) avec un possible traumatisme crânien. Un CT scan cérébro-cervical effectué le 22.03.2020 ne met pas en évidence de fracture ni de saignement. L'examen neurologique n'est pas réalisable en raison de l'hypoacousie bilatérale sévère. Pendant le séjour, le patient reste stable. Il présente quelques épisodes de désaturation autour de 88 % à l'air ambiant, asymptomatique au niveau respiratoire. Mr. Y présente des vertiges rotatoires chroniques qui sont aggravés pendant l'hospitalisation, raison pour laquelle nous débutons un traitement par Betaserc 8 mg 3x/j, sans amélioration. Dans ce contexte, nous effectuons un second CT scan cérébral qui exclut une origine centrale. Nous retenons donc une péjoration des vertiges dans le contexte infectieux, raison pour laquelle nous décidons de conserver le patient en isolement de contact. L'évolution clinique du patient est très fluctuante et, pendant le week-end du 28-29.03.2020, nous notons une évolution défavorable. Le patient présente un état d'agitation et de confusion nécessitant l'administration d'un traitement par Haldol. Le 30.03.2020, le patient reste somnolent avec un état confusionnel hypoactif pendant la journée et hyperactif pendant la nuit. Un bilan biologique de contrôle à la recherche d'autres pistes, effectué le 31.03.2020, montre une créatinine stable à 74 umol/l, une hypoalbuminémie à 32.9 g/l, une natrémie à 148 mmol/l et une hypokaliémie légère à 3.2 mmol/l. La CRP est à 99 mg/l et le taux de leucocytes reste stable à 8 G/l. Depuis le 02.04.2020, nous notons une amélioration de l'état général du patient qui est moins confus. La communication est possible et le patient arrive à s'asseoir sans présenter de vertiges. Le patient présente également une carence en vitamine D. Une substitution per os en vitamine D et Calcimagon est introduite. Nous recommandons un contrôle de la vitamine D à distance. Au vu d'une bonne évolution clinique, nous discutons le cas avec la Team Covid. L'isolement de contact est levé le 03.04.2020 et Mr. Y est transféré dans le service de gériatrie aiguë pour la suite de la prise en charge. Mr. Y, 76 ans, hospitalisé en médecine interne, présente depuis 1 semaine un état fébrile avec dyspnée au moindre effort depuis aujourd'hui. Le bilan au service des urgences permet de retenir un diagnostic de pneumonie bilobaire. Un isolement gouttelette est initié ainsi qu'un frottis pour le SARS-CoV-2 revenant positif. Une antibiothérapie est débutée avec Ceftriaxone et clarithromycine. La clarithromycine est arrêtée devant des antigènes urinaires négatifs à légionelles. La déclaration obligatoire est faite auprès de l'OFSP. Au vu de l'âge, des comorbidités et de son besoin en oxygène, nous débutons un traitement par plaquenil en dose unique en combinaison avec lopinavir/ritonavir pour un total de 3 jours. Des surveillances ECG et biologiques sont effectuées. L'évolution est favorable avec sevrage de l'oxygène. Sur le plan cardiologique, un ECG de contrôle met en évidence une dissociation atrio-ventriculaire iso-rythmique avec rythme jonctionnel à 65 battements par minute chez un patient asymptomatique et stable hémodynamiquement. Cela n'est pas attribué à l'hydroxychloroquine selon nos collègues cardiologues et reste un événement bénin si le patient reste asymptomatique. Un ECG de contrôle montre une reprise d'un rythme sinusal. L'indication à la pose d'un pacemaker n'est pas retenue après discussion avec le Dr. X. Un holter de 48 h sera à effectuer à distance de l'hospitalisation sans autre surveillance nécessaire. Au CT, nous découvrons fortuitement un anévrysme de l'aorte thoracique ascendante. Nous vous proposons d'adresser le patient en angiologie pour discuter d'une intervention. Un retour à domicile est organisé. Nous remettons au patient les mesures d'isolement à suivre selon les indications proposées par l'OFSP, à savoir un auto-isolement de 10 jours après le début des symptômes, avec au moins 48 heures sans symptôme. Mr. Y, 90 ans, est transféré le 09.04.2020 depuis l'HFR Tavel pour la prise en charge chirurgicale d'une hernie inguinale incarcérée à gauche. Le patient est pris au bloc pour une cure de hernie inguinale selon Lichtenstein avec une laparoscopie exploratrice peropératoire qui ne retrouve pas de souffrance intestinale. L'opération se déroule sans complication et les suites post-opératoires sont simples, permettant au patient un retour à domicile le 15.04.2020. Il sera par la suite revu à notre consultation pour un contrôle clinique. L'anticoagulation par Sintrom est reprise le 12.04.2020. Mr. Y, connu pour une cardiopathie ischémique et valvulaire, est admis aux soins intensifs pour une détresse respiratoire aiguë sur COVID-19, avec composante de décompensation cardiaque gauche. Mr. Y a été opéré d'une stabilisation L4-S1 le 07.04.2020 à la Clinique Siloah. En post-opératoire, le patient présente une péjoration de sa dyspnée chronique, raison pour laquelle un traitement diurétique et antibiotique est mis en place (co-amoxicilline). Un frottis COVID-19 revient négatif. Il rentre à domicile le 15.04.2020 et appelle l'ambulance le jour même en raison d'une aggravation de sa dyspnée. A l'entrée, le CT thoracique révèle des infiltrats bilatéraux et le frottis confirme l'infection à SARS-COV 2. On note de plus des signes de décompensation cardiaque à prédominance gauche. Il est admis en médecine puis rapidement transféré aux soins intensifs en raison d'une augmentation des besoins en oxygène. Mr. Y bénéficie de séances de ventilation non invasive et d'oxygène à haute dose. Du furosémide est également débuté pour traiter la composante de décompensation cardiaque globale. L'évolution est progressivement favorable, permettant un sevrage de la ventilation non invasive. Toutefois, ce patient présente occasionnellement des apnées avec des désaturations nocturnes, méritant une investigation pour un SAOS.L'antibiothérapie de Co-amoxicilline débutée à Berne est relayée par de la Céfépime pour trois jours, puis rapidement arrêtée au vu de l'absence de signe de surinfection bactérienne. A noter que le patient a refusé un traitement antiviral empirique. L'insuffisance rénale chronique est transitoirement acutisée à l'entrée, dans le contexte infectieux et de décompensation cardiaque. L'évolution est favorable sous traitement diurétique, permettant un relais de l'héparine par de la clexane (en accord avec le Dr. X). Les agrafes de la révision de la spondylodèse sont partiellement retirées et le reste des agrafes devra être enlevé le 23.04.2020, en accord avec le neurochirurgien, Dr. X. Mr. Y, âgé de 74 ans, est hospitalisé pour insuffisance respiratoire hypoxémique sévère sur pneumonie bibasale sur broncho-aspiration avec composante d'anémie sévère chronique le 22.04.2020. Pour rappel, le patient est adressé par Medhome en raison d'une dyspnée progressive depuis 48 heures avec toux non expectorante et désaturation à 60% à domicile. Au service des urgences, le patient désature à 86 % à l'air ambiant, il est tachypnéique et cyanosé, avec besoin de 16 litres en oxygène. Le bilan d'entrée montre un faible syndrome inflammatoire avec anémie sévère à 55 g/l. Il bénéficie alors d'une transfusion de deux culots érythrocytaires et est hospitalisé pour surveillance et traitement. En raison de la clinique respiratoire et malgré une radiographie qui ne montre pas de foyer infectieux franc, nous instaurons une antibiothérapie par Ceftriaxone et Clarithromycine le 22.04.2020, relayée dès le lendemain par la Co-Amoxicilline pour un total de 7 jours. L'évolution respiratoire est marquée par la persistance de besoins importants en oxygène avec persistance d'une hypoxémie, motivant un scanner thoracique, montrant des condensations et foyers bi-basaux confirmant une origine infectieuse, avec visualisation d'un bouchon de matériel inerte dans la bronche inférieure droite, compatible avec un foyer de bronchoaspiration. Par suspicion d'infection à COVID-19, nous effectuons deux frottis, qui reviennent négatifs. L'évolution clinique est lentement favorable, avec sevrage possible de l'oxygène dès le 27.04. Sur le plan hématologique, Mr. Y présente une anémie normochrome normocytaire arégénérative chronique d'origine mixte (déficit vitaminique, saignement chronique) pour laquelle un traitement par Pantoprazole iv à haute dose est administré. L'évolution biologique est favorable avec stabilité des valeurs d'hémoglobine et permettant un relais oral du traitement. A savoir que le patient est connu depuis octobre 2019 pour une anémie sévère avec refus d'investigations gastro-entérologiques de la part du patient, et dernière transfusion de CE en janvier 2020. Nous objectivons un épisode de méléna le 27.04.2020, mais la proposition d'une nouvelle colonoscopie est à nouveau refusée par le patient. Le patient bénéficie le jour même de sa sortie d'une nouvelle transfusion de concentré érythrocytaire. Par ailleurs, nous mettons en évidence une augmentation discrète de la taille d'un nodule spiculé du lobe supérieur droit, décrit depuis début 2018. Une image radiologique de contrôle serait en principe à effectuer dans 12 mois. Après bilan de déglutition, un régime adapté est instauré, régime déjà mis en place à domicile mais relativement peu suivi par le patient. Nous soulignons à nouveau l'importance d'un régime adapté pour éviter de nouveaux épisodes de broncho-aspiration dans le futur. Mr. Y peut rentrer à domicile avec mise en place de soins à domicile le 28.04.2020. Mr. Y, 81 ans, est hospitalisé en raison d'une crise d'épilepsie tonico-clonique survenue le 15.04.2020. Pour rappel, le patient est connu pour une maladie épileptique depuis 2000, traitée par acide valproïque avec dernière crise en janvier 2020. Le 15.04.2020, Mr. Y présente au réveil des mouvements tonico-cloniques avec perte de contact, perte d'urine et morsure de lèvre, objectivés par son épouse. Le patient est transféré au service des urgences où un EEG révèle une activité modérément anormale avec une activité de base discrètement ralentie compatible avec un état post-critique. Sur avis neurologique, nous majorons le traitement d'acide valproïque. Une surveillance clinique rapprochée est mise en place, sans récidive de crise. A l'entrée, le patient présente une toux nouvelle post-crise et un état fébrile. La radiographie du thorax et l'examen clinique laissent suspecter un foyer basal gauche débutant. Le bilan biologique met en évidence un syndrome inflammatoire léger. Un frottis à la recherche du Covid-19 est réalisé et revient négatif. Nous suspectons une pneumonie sur broncho-aspiration débutante. Le patient bénéficie d'un traitement antibiotique pour une durée de 5 jours. Mr. Y peut rentrer à domicile le 17.04.2020. Mr. Y est hospitalisé le 20.02.2020 pour une insuffisance respiratoire sévère dans le cadre d'une infection à RSV compliquée d'une surinfection bactérienne et d'un choc septique. L'évolution vers un ARDS nécessite un séjour de 50 jours aux soins intensifs, en raison d'un sevrage difficile de la ventilation mécanique, dans le cadre de plusieurs complications, notamment infectieuses secondaires. Après lente amélioration respiratoire et de l'état global, le patient est transféré en médecine interne le 10.04.2020. Un projet de neuroréhabilitation est prévu dès le 14.04.2020. L'ARDS est attribuable à un RSV et une surinfection bactérienne. L'aggravation respiratoire en cours de séjour est liée à une candidémie et une broncho-aspiration dans le cadre d'un iléus. Un support ventilatoire majeur est nécessaire pendant 10 jours, avec ventilation protectrice, curarisation et décubitus ventral. Le sevrage ventilatoire est prolongé, sous trachéotomie on obtient un arrêt complet du support ventilatoire le 02.04.2020. Après la décanulation, on note le 08.04.2020 un épisode d'encombrement bronchique, ce qui fait repousser le transfert en neuroréhabilitation. Au 10.04.2020, on note une stabilité respiratoire (FiO2 36 %), sans support respiratoire, la situation est suivie de près par la physiothérapie. L'orifice de trachéotomie est calme, il n'y a pas de troubles de déglutition. Nous proposons un contrôle en ORL avant le transfert à Meyriez. Le choc septique nécessite initialement des hautes doses de Noradrénaline et remplissage par cristalloïdes, avec un sevrage complet de vasopresseur en 4 jours. Le patient présente un nouveau choc septique le 29.02.2020, pour lequel nous suspectons initialement une origine pulmonaire (VAP) et que nous traitons empiriquement par Méropénème, avec un soutien aminergique jusqu'au 01.03.2020. Une hémoculture du 02.03.2020 met en évidence une candidémie à Candida albicans, traitée par Fluconazole pendant 14 jours. Il n'y a pas d'évidence de foyer secondaire. L'état de choc est compliqué d'un STEMI avec sus-décalage dynamique secondaire à l'hypotension artérielle sévère. En absence de répercussion clinique et de dysfonction ventriculaire (FEVG 70 %) sans hypokinésie franche, nous optons pour un traitement conservateur par Aspirine. Des investigations ultérieures sont indiquées uniquement en cas de nouveau tableau évocateur de coronaropathie évolutive. Plusieurs passages en FA rapide sont observés lors des différents épisodes septiques, sans anomalie cardiaque structurelle à l'ETO. Des cardioversions électrique et médicamenteuse (Amiodarone) sont effectuées. Un rythme sinusale peut ainsi être obtenu, avec maintien par Métoprolol. L'anticoagulation thérapeutique pourrait être arrêtée dans 2-3 mois, si un examen Holter ne démontre pas de récidive.Le patient présente un iléus paralytique le 07.03.2020, traité de manière conservative. Un transit est repris dès le 12.03.2020. Au 10.04.2020, il couvre ses besoins énergétiques par voie orale. Une thrombose de la veine jugulaire interne gauche est découverte lors d'un CT, confirmée par un bilan angiologique, pour laquelle aucun contrôle à distance n'est préconisé chez ce patient anticoagulé. Mr. Y présente une polyneuropathie liée à la maladie critique, avec une tétraparésie initiale. Il bénéficie de physiothérapie dans notre service, avec une amélioration de la symptomatologie. Il présente pendant son séjour des troubles de l'adaptation justifiant l'introduction d'un traitement psychotrope en accord avec les collègues psychiatres (Dr. X). La situation reste à suivre après la sortie des soins intensifs. Une neuroréhabilitation est prévue à Meyriez. La Dresse X est déjà au courant, nous prions de la contacter le 14.04.2020 pour déterminer le jour du transfert. Mr. Y est un patient de 64 ans qui présente des coliques néphrétiques depuis le 23.04.2020. Une urétérolithiase est initialement traitée conservativement par le Dr. X. L'évolution est défavorable avec l'apparition d'un syndrome inflammatoire important et d'une insuffisance rénale. Le patient est donc hospitalisé et bénéficie de la mise en place d'une sonde double J à droite. Les suites opératoires sont simples et afébriles permettant un retour à domicile le 29.04.2020. Le patient sera revu au cabinet du Dr. X dans 14 jours pour organiser un retrait de la sonde double J, une urétérorénoscopie et lithotripsie. Mr. Y, patient de 69 ans, nous est transféré des soins intensifs pour suite de prise en charge en médecine avant son transfert en neuro-réhabilitation à Meyriez prévu le 14.04.2020. Son transfert, planifié le 10.04, est repoussé de quelques jours pour cause de désaturation la nuit du 09.04 sur encombrement bronchique. Pour rappel, le patient a été hospitalisé depuis le 20.02.2020 en tout 50 jours aux soins intensifs pour insuffisance respiratoire globale aiguë sur ARDS sur pneumonie à RSV avec multiples complications, en particulier un choc septique avec multiples organ failure et un STEMI secondaire à hypotension artérielle sévère le 20.02.2020, une candidémie à candida le 05.03.2020, une broncho-aspiration sur un iléus paralytique le 07.03.2020 et une fibrillation auriculaire à réponse ventriculaire rapide dès le 21.02.2020. Dans ce contexte, le patient avait bénéficié d'une intubation oro-trachéale ainsi que d'une trachéotomie, avec mise en place de vasopresseurs et pluri-antibiothérapie. A l'étage, le patient reste oxygénodépendant avec des saturations stables. En raison d'une polyneuropathie liée à la maladie critique ainsi qu'une dénutrition protéino-calorique sévère, nous continuons la physiothérapie et la prise en charge diététique mises en place aux soins intensifs. Au vu de sa fibrillation auriculaire à réponse ventriculaire rapide dès le 21.02.2020, un traitement par Diltiazem et Métoprolol ainsi qu'une anticoagulation par Xarelto avait été introduite aux soins intensifs. Une évaluation cardiaque avec Holter est à organiser en ambulatoire en juin 2020, avec entre autres évaluation de l'indication au Xarelto (pour rappel, double indication au vu de la FA et d'une thrombose jugulaire gauche sur VVC le 05.03.2020) et à l'Aspirine cardio (contexte de STEMI le 20.02.2020). Du point de vue ORL, nous mettons en évidence une probable otite moyenne chronique gauche, dont le bilan par audiogramme et CT rocher serait à compléter à la sortie de son hospitalisation. Le patient présente par ailleurs pendant son séjour des troubles de l'adaptation justifiant l'introduction d'un traitement psychotrope en accord avec les collègues psychiatres (Dr. X). Nous laissons au médecin traitant le soin de réévaluer cette indication à distance de l'hospitalisation. L'évolution est favorable et le patient est transféré en neuroréadaptation à Meyriez le 10.04.2020. Mr. Y présentait une inflammation du genou droit accompagnée d'un épanchement important qui empêchait le patient de mobiliser son genou suite à un faux mouvement la semaine passée. L'évolution globale est favorable sous traitement anti-inflammatoire oral. Aujourd'hui, le patient est quasiment asymptomatique. Je n'ai donc pas de proposition thérapeutique. En cas de réapparition de problème, le patient me recontactera. Il reste en arrêt de travail jusqu'à la fin de la semaine. Reprise à 100 % dès le 4.5.2020. Mr. Y, âgé de 88 ans, connu pour les antécédents susmentionnés, nous est adressé par l'HFR Riaz pour une réadaptation musculo-squelettique et rééducation à la marche suite à une décompensation cardiaque globale avec cardiopathie valvulaire mixte et insuffisance respiratoire hypoxémique. Sur le plan social, le patient est veuf. Il vit seul à domicile. Il est à la retraite. A l'admission, le patient se plaint de dyspnée à l'effort, il est hémodynamiquement stable et les paramètres vitaux sont dans la norme. Au status, le patient est orienté et collaborant avec un léger ralentissement psychomoteur et une cachexie. Sur le plan cardio-pulmonaire, à l'auscultation, on trouve un souffle 3/6 dans tous les foyers et des râles crépitants bibasaux, ainsi que des œdèmes des membres inférieurs jusqu'aux mi-mollets. Sur le plan abdominal, une stomie en place et calme, l'abdomen est souple et indolore. Durant son séjour, il a présenté une dyspnée fluctuante avec signes de surcharge pulmonaire et des œdèmes des membres inférieurs, nécessitant une adaptation de traitement diurétique en fonction de la clinique et de la fonction rénale. Sur le plan nutritionnel, le patient présente une malnutrition protéino-énergétique modérée en lien avec inappétence démontré par un NRS 4/7 et des apports oraux à 40-50 % des habitudes. Il bénéficie d'enrichissement des repas. Durant son séjour, le patient a bénéficié d'une prise en charge interdisciplinaire avec physiothérapie et ergothérapie. Après une amélioration transitoire, la condition générale du patient est péjorée. A la sortie, il est indépendant pour les transferts et marche avec l'aide d'une canne et d'un soignant. Il ne peut pas monter ni descendre les escaliers à cause de dyspnée. Le 25.03, le patient signale une douleur rétrosternale gauche après changement de position au lit, non irradiant, avec les paramètres hémodynamiques stables et examen clinique inchangé. L'ECG est superposable au comparatif. Le bilan biologique des enzymes cardiaques ne montre pas d'évolution de troponines. Nous instaurons un traitement par nitroglycérine et antalgie. Le 26.03.2020, on observe une péjoration de l'état général avec augmentation de la toux, une dyspnée avancée NYHA III et la saturation variable descendant jusqu'à 88 % sous 2 litres d'O2/min. Le patient est afébrile, à l'examen on note une amélioration à l'auscultation pulmonaire avec MV alvéolaire symétrique jusqu'au VIII i/cote et persistance des OMI palpables jusqu'aux mi-mollets. La dernière radiographie thoracique pose une suspicion de foyer pulmonaire basale droite. Au vu de la péjoration de l'état clinique et suspicion de pneumonie, le patient est transféré à l'HFR Riaz dans le service de gériatrie aiguë. Mr. Y est un patient de 88 ans qui nous est adressé depuis Billens pour une décompensation cardiaque globale importante sur pneumonie basale droite et insuffisance rénale aiguë.A son admission, Mr. Y est dyspnéique sous 2 L d'oxygène, rapporte une dyspnée croissante depuis 4 jours, avec une toux sèche et une péjoration des œdèmes des membres inférieurs. Au status, nous retrouvons un patient en mauvais état général. Au niveau respiratoire, un murmure vésiculaire globalement diminué, avec des crépitants exubérants bilatéraux et ronchis à droite. Au niveau cardiovasculaire, nous auscultons des B1 B2 bien frappés, réguliers avec un souffle systolique à 3/6. Anasarque. Au vu de la symptomatologie respiratoire et de la pandémie actuelle, un frottis Covid-19 est effectué, qui revient négatif. Nous retenons un diagnostic de pneumonie basale droite nosocomiale et entamons un traitement par Rocéphine en intra-veineux. Concernant la décompensation cardiaque globale, nous entamons une oxygénothérapie et un traitement par Lasix en intra-veineux. Concernant l'IRA sur IRC, nous arrêtons les médicaments néphrotoxiques. Le 27.03.2020, Mr. Y présente une rapide péjoration de son état général avec une augmentation de la dyspnée ainsi qu'une désaturation ne répondant pas à l'oxygénothérapie. Au vu de l'évolution défavorable, il est décidé de mettre en place des soins palliatifs avec un traitement de morphine sous cutané. Le 27.03.2020, dans l'après-midi, Mr. Y décède. Mr. Y, 54 ans, est hospitalisé en électif pour la prise en charge chirurgicale d'une néoplasie mucineuse de bas grade de l'appendice retrouvée suite à une appendicectomie effectuée en février 2020. Le patient bénéficie d'une hémicolectomie droite le jour même de l'hospitalisation qui se déroule sans complication. Les suites post-opératoires sont simples permettant au patient un retour à domicile le 08.04.2020. Il sera par la suite revu à notre consultation pour un contrôle clinique en post-opératoire. Mr. Y, âgé de 94 ans, est hospitalisé pour suspicion d'infection à COVID 19. Le patient présente le jour même un frisson solennel avec état fébrile, suivi de diarrhées et un épisode de vomissement, sans douleurs abdominales. Apparition de myalgies matinales avec vertiges orthostatiques et fatigue depuis 3 jours. Pas de symptômes respiratoires. Pas de notion de contage. Le bilan d'entrée retrouve un syndrome inflammatoire avec élévation de la CRP et lymphopénie, légère perturbation des tests hépatiques et une insuffisance rénale aigüe d'origine pré-rénale. Le patient est hospitalisé pour surveillance clinique en isolement de contact et gouttelettes sur suspicion d'infection à COVID 19. Un frottis COVID revient 2 fois négatif à 48h d'intervalle et l'isolement peut être levé. Une analyse des selles retrouve une infection à Campylobacter jejuni raison pour laquelle un traitement avec Azithromycine a été instauré pour un total de 3 jours. L'insuffisance rénale aigüe évolue favorablement après réhydratation et l'hypokaliémie est substituée. Nous recommandons un contrôle du potassium au cours de la semaine prochaine sous traitement par diurétiques que nous laissons en suspens. Au vu d'une bonne évolution, Mr. Y peut rentrer à son domicile le 15.04.2020. Mr. Y, 60 ans, est hospitalisé pour une insuffisance respiratoire hypoxémique dans un contexte de COVID-19 avec frottis positif quelques jours auparavant. Il présente un syndrome grippal depuis 3 semaines, traité par clarithromycine depuis 7 jours. Le bilan met en évidence une pneumonie COVID-19 et une antibiothérapie empirique par Ceftriaxone est initiée. Au vu d'une péjoration sur le plan respiratoire avec augmentation des besoins en oxygène, un CT thoracique est effectué qui montre des infiltrats bilatéraux et qui permet d'exclure une embolie pulmonaire. Le patient est transféré aux soins intensifs le 06.04.2020, où un traitement par ventilation non invasive intermittente et oxygénothérapie à haut débit est débuté. Le patient reste stable sous VNI permettant d'éviter une intubation et ventilation mécanique. Sur le plan infectieux, le patient reçoit les traitements de Plaquenil et Atazanavir, une persistance du syndrome inflammatoire motive un traitement antibiotique par Ceftriaxone pour 7 jours avec évolution favorable. Sur le plan cardiaque, le patient présente une fibrillation auriculaire rapide probablement dans le contexte septique et de déshydratation, répondant favorablement au remplissage volémique. Un bilan cardiologique sera à organiser à distance. À noter que le traitement d'aspirine habituel est interrompu en raison de l'absence d'indication claire. Le 13.04.2020, il présente des douleurs à l'insertion du tendon rotulien gauche sans signe d'inflammation locale. Le diagnostic différentiel comprend une tendinite versus boursite débutante. Sur avis orthopédique, le patient est traité par Ibuprofène avec disparition progressive des douleurs. Suite à l'évolution favorable, le patient rentre à domicile le 17.04.2020. En raison des 10 jours écoulés depuis le début de la maladie COVID-19 et de l'absence de symptôme depuis 48h, le patient ne nécessite pas d'auto-isolement à domicile. Mr. Y, patient de 41 ans, connu pour une ancienne toxicomanie actuellement substitué par la Méthadone, un alcoolisme chronique et une hépatite C traitée, consulte les urgences le 14.04.2020 pour une prise de poids et une dyspnée. Il rapporte une prise de poids d'environ 30 kg en un an, ainsi qu'une augmentation des œdèmes des membres inférieurs sur les 6 derniers mois, accentuée ces derniers jours. En parallèle, il rapporte l'apparition d'une dyspnée sur les 6 derniers mois avec un périmètre de marche limité à 10 m avant de devoir faire une pause. Il présente une toux chronique habituelle avec des expectorations le matin dans le cadre d'un tabagisme chronique. L'examen clinique montre un statut pulmonaire et cardiaque dans la norme, mis à part des œdèmes des membres inférieurs jusqu'aux genoux des deux côtés. Le bilan biologique ne montre pas de syndrome inflammatoire, de troubles électrolytiques, de perturbation hépatique ou thyroïdienne et la NT proBNP est dans la norme. Le spot urinaire écarte un syndrome néphrotique. Les cortisol basal et cortisol urinaire sur 24h sont normaux et parlent en défaveur d'une maladie de Cushing. L'ECG et la radiographie du thorax sont sans particularités. L'US abdominal ne montre pas d'ascite. Le bilan angiologique montre un lipo-lymphoedème sans TVP, TVS, insuffisance veineuse superficielle ou profonde. Au vu des œdèmes des membres inférieurs, nous mettons en place un traitement diurétique IV qui est relayé par un traitement per os et majoré jusqu'à 40 mg par jour durant l'hospitalisation, ainsi qu'une restriction hydrique à 2 l/j. De plus, le patient bénéficie d'un bandage des membres inférieurs. Durant l'hospitalisation, nous pouvons observer une amélioration de la dyspnée avec une augmentation du périmètre de marche supérieure à 200 m, ainsi qu'une diminution des œdèmes des membres inférieurs, dont le suivi sera poursuivi lors de l'hospitalisation au RFSM à Marsens. Le patient rapporte une consommation quotidienne de 5 à 7 l de bière, raison pour laquelle nous le substituons en vitamine et instituons un traitement de Seresta adapté aux symptômes de sevrage du patient. Durant l'hospitalisation, le patient nous informe qu'il souhaite poursuivre le sevrage alcoolique en milieu psychiatrique, raison pour laquelle le patient est transféré au RFSM à Marsens le 24.04.2020 avec la poursuite du suivi biologique et clinique en lien avec la surcharge hydrique du patient ainsi que l'adaptation du traitement diurétique en fonction. Vu que la dyspnée est probablement en partie due à un déconditionnement physique et une prise de poids d'environ 30 kg, une consultation diététique est demandée et se fera durant l'hospitalisation du patient au RFSM à Marsens.Mr. Bussard, 73 ans, souffre d'une dyspnée stade III depuis une embolie pulmonaire en décembre 2019, actuellement sous Eliquis. Il est hospitalisé pour une péjoration récente de sa dyspnée avec état fébrile. Le bilan biologique met en évidence un syndrome inflammatoire modéré et le bilan radiologique montre des condensations périhilaires bilatérales suspectes d'une infection au Coronavirus. Le frottis revient positif pour une infection au SARS-CoV-2. Une antibiothérapie est introduite pour prévenir une surinfection bactérienne. Le patient vit avec sa femme avec qui il a été en contact ces 10-15 derniers jours. Elle et leur fille ont été averties du diagnostic. L'évolution clinique est favorable et Mr. Bussard rentre à domicile le 01.04.2020. Il est informé que l’isolement à domicile doit être poursuivi pour au moins 48 heures après la résolution des symptômes pour autant qu’il se soit écoulé 10 jours depuis le début des symptômes. Il est également informé qu’en cas d’aggravation ou récidive des symptômes respiratoires, il doit consulter au service des urgences. Mr. Caldara, 83 ans, est hospitalisé aux soins intensifs le 28.04.2020 pour une instabilité hémodynamique post implantation d'un CRT-D, attribuée à une insuffisance chronotrope sur pacemaker mal adapté et un épanchement péricardique iatrogène non compressif. Ce patient est admis en électif le 28.04.2020 pour pose d'un CRT-D dans le contexte d'une insuffisance cardiaque systolique sévère d'origine ischémique et hypertensive associée à un bloc tri-fasciculaire et des épisodes de syncope à l'emporte-pièce. Le geste se complique d'un épanchement péricardique non compressif et d'une instabilité hémodynamique, nécessitant un soutien aminergique avec remplissage hydrique et adaptation du seuil de la fréquence du pacemaker passant de 50/min à 90/min. A son arrivée aux soins intensifs, le patient est hémodynamiquement stable. La radiographie de thorax le 28.04 ne retrouve pas de pneumothorax, ni d'épanchement pleural, mais une discrète surcharge pulmonaire. L'échocardiographie de contrôle montre une hypokinésie globale avec une FEVG à 25%, et un épanchement péricardique de 8 mm non compressif. L'évolution aux soins intensifs est sans particularité, Mr. Caldara ne présente pas de nouvel épisode hypotensif depuis la majoration de la fréquence à 90/min et la mise en suspens de son traitement habituel. Le 29.04.2020, après un nouveau contrôle échocardiographique, qui retrouve une stabilité de l'épanchement, et un nouveau contrôle du pacemaker qui permet une reprise de la fréquence cardiaque à 70/min. Nous réintroduisons des antihypertenseurs de manière prudente dès le 29.04.2020, Losartan 25 mg/j et Aldactone 12,5 mg/j. Nous vous proposons de majorer progressivement le traitement de son insuffisance cardiaque à évaluer avec les cardiologues, par ailleurs dans le contexte de son épanchement péricardique, nous n'instaurons pas d'anticoagulation. Une échocardiographie de contrôle à 48h nous semble nécessaire pour évaluation de l'évolution de l'épanchement et de la fonction ventriculaire gauche. Mr. Caldara est transféré en médecine. Mr. Caprarella, connu pour une hypertension, est hospitalisé dans un contexte d'AIT vertébro-basilaire. Pour rappel, le patient a présenté des vertiges d'apparition soudaine le soir du 27.04. Il consulte son médecin traitant qui met en avant une diplopie. Aux urgences, le statut neurologique est normal. L'IRM cérébrale ne révèle pas de lésion ischémique aiguë, mais une séquelle pariétale gauche ainsi qu'un cavernome frontal gauche avec micro-saignement. Un examen neurosonologique retrouve une sténose vertébrale à moins de 50 % des deux côtés à leurs départs ainsi qu'un vol vertébral à gauche de haut grade qui s'étend jusqu'en V3, suspectant une sténose sous-clavière serrée. L'Angio-CT confirme une sténose subocclusive de l'artère sous-clavière en aval du départ de l'artère vertébrale. Nous retenons une origine artériosclérotique de son AIT dans un contexte de sténoses vertébrales précitées et de l'artère sous-clavière G. Cette dernière est pour le moment considérée comme asymptomatique (premier épisode, pas de répercussion du vol vertébral jusqu'en V4, survenu en dehors d'effort du MSG). Le cas sera toutefois discuté lors du prochain colloque vasculaire pluridisciplinaire le 11.05.2020 quant à l'attitude thérapeutique. L'échocardiographie transthoracique rapporte un foramen ovale perméable de grade III avec ASIA, nous ne recommandons pas d'effectuer d'ETO, sur cause sous-jacente pouvant expliquer les symptômes initiaux. Un Holter de 72h est posé durant l’hospitalisation, les résultats sont toujours en cours lors de la rédaction de cette lettre. Sur le plan médicamenteux, une antiagrégation est introduite par Plavix 75 mg/j et Aspirine pendant 3 semaines, ensuite poursuite de Plavix au long cours. Un traitement d'Atorvastatine 40 mg/j est également introduit. Nous vous proposons d'effectuer un bilan lipidique ainsi que des transaminases à 1 mois avec adaptation du traitement en fonction (cible LDL < 1,4 mmol/l). La conduite de véhicule automobile est contre-indiquée pendant 2 semaines. Une consultation neurovasculaire avec bilan neurosonologique de contrôle est prévue à 3 mois. Le cavernome sera contrôlé à 3 mois par imagerie IRM, puis un suivi en neurochirurgie est à planifier. Le patient reste asymptomatique sur le plan neurologique, il peut regagner son domicile le 30.04.2020. Mr. Carvalho est un patient de 50 ans en bonne santé habituelle qui se présente aux urgences le 08.04.2020, adressé par son médecin traitant pour une iléite terminale diagnostiquée sur un CT abdominal réalisé suite à des douleurs abdominales en fosse iliaque droite avec état fébrile. Le patient est alors hospitalisé et bénéficie d'une antibiothérapie intraveineuse par Ceftriaxone et Métronidazole. Des cultures de selles reviennent négatives. Suite à une évolution clinique et biologique favorable, le patient peut regagner son domicile le 12.04.2020. Une colonoscopie en ambulatoire est prévue à distance, dans 6 semaines. Mr. Castella est un patient de 96 ans qui nous est adressé pour une réhabilitation gériatrique. Pour rappel, Mr. Castella était hospitalisé dans le service de chirurgie en raison de douleurs abdominales avec une absence de selles depuis 3 jours. Sur le plan social, Mr. Castella se mobilise de manière autonome et sécuritaire avec son rollator. Il vit dans un chalet avec son fils et bénéficie de soins à domicile 2 fois par jour, essentiellement pour les soins d'hygiène. A son admission dans notre service, Mr. Castella est hémodynamiquement stable, ne présente pas de douleur, les paramètres vitaux sont dans la norme. Le statut est sans particularité hormis la présence d'oedèmes au niveau des membres inférieurs, plus importants à gauche qu'à droite, jusqu'aux mollets et prenant le godet. A l'auscultation pulmonaire, nous notons un murmure respiratoire conservé avec une légère hypoventilation dans les deux plages pulmonaires. Possible syndrome restrictif dans le contexte d'une cypho-scoliose. Pas de symptomatologie abdominale, avec un transit régulier. Sur le plan biologique, le bilan sanguin retrouve une hypomagnésémie et une carence en acide folique, que nous substituons. Durant son séjour, Mr. Castella participe à des séances de physiothérapie de mobilisation. A sa sortie, son périmètre de marche à l'aide du rollator est de 120 mètres. Le patient peut gravir 18 marches d'escalier avec l'aide de rampes des deux côtés. Sa mesure d'indépendance fonctionnelle totale est évaluée à 94/126 par rapport à 88/126 à son entrée (MIF physio : transferts 6/7, déplacement 6/7, escaliers 5/7). Le TUG se réalise en 21,4 secondes avec l'aide du rollator.En ergothérapie, le patient profite d'une évaluation de l'indépendance, de l'autonomie et de la sécurité dans les activités de la vie quotidienne. Sur le plan diététique, le bilan nutritionnel met en évidence un apport protéino-énergétique insuffisant (sans malnutrition protéino-énergétique), en lien avec une inappétence, démontrée par des ingestas couvrant 75% de ses besoins énergétiques théoriques et 52% de ses besoins protéiques théoriques. Les repas sont adaptés afin que Mr. Y couvre ses besoins, et des conseils d'alimentation lui sont donnés. Le 20.03.2020, Mr. Y quitte notre service avec la mise en place de soins à domicile comme suit : • 1x/semaine pour les signes vitaux, • 2x/jour pour l'aide à la toilette et l'habillage, • 2x/semaine pour la douche ; ainsi qu'un suivi régulier à votre consultation. Mr. Y, patient de 79 ans connu pour un carcinome du sein gauche métastatique au niveau osseux, hépatique et pulmonaire, actuellement sous chimiothérapie palliative par Aromasin, est hospitalisé pour une fracture pathologique. Le patient présente une baisse de l'état général depuis 2-3 semaines avec une douleur au niveau du bassin à droite. Selon Voltigo, il présente le 08.04.2020 lors d'une mobilisation un craquement avec péjoration vive de sa douleur du bassin. Au service des urgences, nous diagnostiquons par un CT du bassin et de la cuisse droite de multiples lésions lytiques du bassin, du rachis lombaire, des 2 fémurs avec une fracture pathologique de la crête iliaque droite pouvant expliquer la symptomatologie. Selon nos orthopédistes, une prise en charge conservatrice est préconisée même si une opération pourrait être envisagée pour stabilisation. Après discussion avec son oncologue traitant, le Dr. X, et sa compagne, nous optons pour une attitude conservatrice. Avec l'accord du Dr. X, nous organisons un transfert aux soins palliatifs. Mr. Y peut être transféré en état général stable à l'HFR Billens aux soins palliatifs le 14.04.2020. Mr. Y est un patient de 75 ans qui nous est adressé pour une réhabilitation gériatrique pour la suite de sa prise en charge. Mr. Y a été hospitalisé dans le service de médecine interne à l'HFR Fribourg du 04.03.2020 au 17.03.2020 pour une insuffisance respiratoire partielle sur pneumonie bilatérale communautaire probablement sur broncho-aspiration. Un traitement de Ceftriaxone a été mis en place du 04.03.2020 au 11.03.2020. Durant son séjour en réhabilitation à Riaz, nous introduisons un traitement bronchodilatateur avec Ventolin et Pulmicort d'office et le patient bénéficie de séances de physiothérapie respiratoire. L'évolution est favorable et l'oxygénothérapie est sevrée en cours de séjour. Sur le plan social, Mr. Y vit avec son épouse dans un appartement au 5ème étage avec ascenseur. Durant son séjour, Mr. Y participe à des séances de physiothérapie de mobilisation. À sa sortie, son périmètre de marche est de 60 mètres sous surveillance. Sa mesure d'indépendance fonctionnelle totale est évaluée à 31/126 par rapport à 28/126 à son entrée (MIF physio : transferts 2/7, déplacement 4/7, escaliers 1/7). Le TUG et les escaliers ne sont pas testés. En ergothérapie, le patient bénéficie de thérapie pour apprendre les transferts couché-assis avec aide partielle et guidance verbale. Le patient bénéficie de conseils sur les moyens auxiliaires à utiliser pour le RAD. Sur le plan diététique, le bilan nutritionnel met en évidence une malnutrition protéino-énergétique grave en lien avec une inappétence démontrée par des ingestas couvrant 59% des besoins énergétiques depuis 1 semaine, une perte de 5,5% du poids et un NRS à 6. Le patient présente également des difficultés de déglutition en lien avec une maladie neurologique dégénérative et des antécédents d'accidents vasculaires cérébraux démontrés par la nécessité d'une texture modifiée hachée fine et une aide avec surveillance pour la prise de tous les repas. L'objectif de la prise en charge est d'améliorer l'état nutritionnel en couvrant 100% de ses besoins et d'assurer une alimentation sécurisée au niveau déglutition. Mr. Y reçoit une alimentation hachée et des suppléments nutritifs (1-2x/j) ce qui permet de couvrir 100% de ses besoins énergétiques. À domicile, son épouse prépare des repas avec une texture adaptée avec un à deux suppléments nutritifs par jour (pris en charge par l'assurance maladie). Les tests de dépistage cognitifs n'ont pu être effectués au vu de la démence avancée connue. L'état général du patient est très fragile et après discussion interdisciplinaire, nous nous prononçons en faveur d'un placement en EMS. Cependant, la famille refuse le placement et s'engage à s'occuper de Mr. Y à domicile. Le 26.03.2020, Mr. Y quitte notre service avec la mise en place de soins à domicile comme suit : • 1x/semaine pour les signes vitaux, • 1x/jour pour les soins de base (mise en route le matin) ; ainsi qu'un suivi régulier à votre consultation. Mr. Y, 56 ans, est admis aux soins intensifs pour une surveillance hémodynamique et rythmique en raison d'un syndrome coronarien aigu le 28.04.2020. Aux FRCV d'une anamnèse familiale positive chez son père, il présente le 28.04.2020 des douleurs thoraciques oppressives avec irradiation dorsale, apparues au repos, avec une durée de 6 heures. L'anamnèse par système révèle une intolérance à l'effort nouvelle avec une dyspnée NYHA II évoluant depuis quelques mois. L'examen clinique est pertinent pour un état fébrile à l'entrée, sans foyer clair. Un frottis pour infection COVID-19 est négatif et un CT pulmonaire réalisé écarte un foyer pulmonaire. Le bilan d'admission montre des enzymes cardiaques augmentés en cinétique ascendante, et l'ECG ne présente pas de modifications ischémiques. La coronarographie confirme une maladie coronarienne sévère de 3 vaisseaux avec des sténoses significatives. À la ventriculographie, importante hypokinésie postéro-latérale et une hypokinésie modérée diaphragmatique. À l'échographie transthoracique, FEVG préservée à 60% et absence de valvulopathie significative. Le pic de CK est à 900 U/l. Devant la maladie coronarienne tri-tronculaire, une chirurgie de revascularisation est proposée par le médecin cardiologue et un bilan phlébologique (ci-dessus mentionné) est réalisé le 29.04.2020. Un traitement d'aspirine, Metoprolol et Deponit patch est introduit. Également, de l'atorvastatine est instituée visant un taux de LDL < 1,4 mmol/l. Le 30.04.2020, Mr. Y est transféré à l'étage de médecine en attente d'un transfert au CHUV pour suite de prise en charge. Mr. Y est un patient de 48 ans connu pour un syndrome de Williams, qui se présente aux urgences le 04.04.2020 en raison de douleurs en FID depuis plusieurs jours associées à un état fébrile. Le bilan met en évidence un abcès péri-appendiculaire sur appendicite perforée avec iléus mécanique réactionnel associé, raison pour laquelle il bénéficie d'une laparotomie avec lavage abdominal (45L), résection iléo-coecale, anastomose iléo-ascendant latéro-latérale manuelle en urgence le 05.04.2020. L'intervention se déroule sans complication notable et les suites post-opératoires sont simples hormis un transit qui reprend difficilement et une difficulté pour Mr. Y d'accepter la SNG de décharge (plusieurs retraits par le patient lui-même ayant nécessité de la remettre ensuite). Il bénéficie d'un VAC sous-cutané abdominal du 04.04.2020 au 14.04.2020. En vue de l'évolution clinico-biologique favorable, Mr. Y peut regagner son domicile en bon état général le 16.04.2020.Mr. Y est un patient de 48 ans connu pour un syndrome de Williams, qui se présente aux urgences le 04.04.2020 en raison de douleur en fosse iliaque droite depuis plusieurs jours associées à un état fébrile. Le bilan met en évidence un abcès péri-appendiculaire sur appendicite perforée avec iléus mécanique réactionnel associé, raison pour laquelle il bénéficie d'une laparotomie avec lavage abdominal (45L), résection iléo-caecale, anastomose iléo-ascendant latéro-latérale manuelle en urgence le 06.04.2020. Hormis la survenue d'un sérome post-opératoire ayant bénéficié de la mise en place d'un VAC sous-cutané du 06.04.2020 au 14.04.2020, les suites post-opératoires sont simples hormis un transit qui reprend difficilement et une difficulté pour Mr. Y d'accepter la sonde naso-gastrique de décharge (plusieurs retraits par le patient lui-même ayant nécessité de la remettre ensuite). En vue de l'évolution clinico-biologique favorable, Mr. Y peut regagner son domicile en bon état général le 16.04.2020. Mr. Y est un patient de 88 ans qui nous est adressé pour une réadaptation gériatrique dans le cadre de la suite de sa prise en charge. Pour rappel, Mr. Y a chuté à domicile dans la nuit du 03.03.2020 dans des circonstances peu claires et a été retrouvé par terre par les soins à domicile sans notion de traumatisme crânien ou de perte de connaissance. À son entrée, une rhabdomyolyse est mise en évidence et traitée avec succès par hydratation. Un diagnostic de pneumonie avait également été posé et traité par Ceftriaxone pendant 5 jours. Sur le plan social, Mr. Y vit seul dans une maison, son fils habite au-dessus. Concernant l'hyperglycémie probablement décompensée dans le contexte infectieux, nous adaptons l'insulino-thérapie avec un bon contrôle glycémique. Une anémie normochrome normocytaire arégénérative est mise en évidence nécessitant une transfusion d'un culot érythrocytaire le 07.03.2020. Le bilan d'anémie met en évidence une carence en acide folique qui est substituée per os. À son entrée, une rétention urinaire avec globe vésicale avait été mise en évidence puis mise en place d'une sonde qui, après un premier échec d'ablation, sera enlevée avec succès le 19.03.2020. Mr. Y signale une douleur du pli inguinal gauche, le 12.03.2020. Le sédiment urinaire retrouve des cellules suspectes, raison pour laquelle nous demandons une cytologie urinaire qui ne montre pas de cellules néoplasiques. L'échographie des voies urinaires ne retrouve pas d'argument pour une vessie de lutte ou un processus expansif suspect. La présence d'une petite hernie graisseuse du pli inguinal gauche, sans signe de souffrance, peut expliquer ses douleurs exprimées par le patient. Nous observons la disparition des douleurs spontanément. Durant son séjour, Mr. Y participe à des séances de physiothérapie de mobilisation. À sa sortie, son périmètre de marche est de 130 mètres avec l'aide d'un rollator. Le patient peut gravir 18 marches d'escalier avec l'aide de la rampe. Sa mesure d'indépendance fonctionnelle totale est évaluée à 84/126 par rapport à 75/126 à son entrée (MIF physio : transferts 6/7, déplacements 6/7, escaliers 4/7). Le TUG se réalise en 27 secondes. En ergothérapie, le patient profite d'une prise en charge pour l'adaptation aux activités de la vie quotidienne, notamment sur la gestion des transferts à la baignoire ainsi que de la gestion du rollator. Le 27.03.2020, Mr. Y quitte notre service avec la mise en place de soins à domicile comme suit : 1x/semaine pour les signes vitaux, 1x/semaine pour le semainier, 1x/semaine pour l'aide à la toilette, 1x/matin pour la glycémie et l'insuline ; ainsi que de la physiothérapie en ambulatoire et un suivi régulier à votre consultation. Mr. Y, 93 ans, est hospitalisé dans le contexte d'une toux avec péjoration de sa dyspnée. Ce patient a été hospitalisé en décembre pour une dyspnée mise sur le compte d'un épanchement pleural d'origine indéterminée. Il rentre à domicile après un séjour à l'UATO. Il présente une dyspnée et une toux en péjoration motivant une nouvelle consultation aux urgences 4 jours après sa sortie. Une récidive d'épanchement pleural gauche est mise en évidence au bilan radiologique réalisé à l'entrée. Au vu d'un effet légèrement compressif au niveau cardiaque, nous réalisons un drainage soustractif. Durant le séjour, le patient présente un syndrome inflammatoire que nous mettons sur le compte d'une surinfection bactérienne d'atélectase en regard de l'épanchement. Le patient n'évolue pas favorablement sous ceftriaxone, motivant un passage à la pipéracilline. Une nouvelle ponction pleurale est compatible avec un épanchement parapneumonique. Suite à une désescalade antibiotique transitoire par co-amoxicilline, le patient développe alors une éosinophilie et un rash cutané suspect d'une réaction allergique. Nous stoppons les pénicillines et entamons un traitement par lévofloxacine et métronidazole avec une bonne réponse sur le plan infectiologique et allergologique. Finalement, compte tenu d'un syndrome inflammatoire persistant sous antibiothérapie à large spectre, nous arrêtons tout traitement antimicrobien. Nous suspectons une tumeur myofibroblastique pulmonaire. Le patient bénéficie alors d'une corticothérapie avec une évolution rapidement favorable. Nous proposons la poursuite de la corticothérapie pour une durée totale de 4 mois. Au vu d'un séjour à domicile extrêmement court et de la situation, nous convenons avec le patient qu'un placement est souhaitable en accord avec le patient et sa famille. Le patient reste hospitalisé au sein de l'HFR bien que la prise en charge spécifique par notre service soit maintenant terminée. Il en résulte un séjour de reclassement et vous recevrez à sa fin un simple courrier complémentaire vous informant que le patient a quitté le service. Le courrier contiendra uniquement les éventuelles notes de suite et une copie de l'ordonnance des médicaments à la sortie. Mr. Y est un patient de 77 ans, connu pour une hyperplasie bénigne de la prostate suivie par Dr. X, qui se présente le 26.04.2020 dans le cadre d'une hématurie macroscopique. Une sonde 3-voies est mise en place et des rinçages vésicaux sont débutés. L'évolution est rapidement favorable avec un retour à des urines claires. Un CT abdominal montre des kystes rénaux bilatéraux non suspects ainsi qu'un diverticule vésical sans présence de masse. Après discussion avec Dr. X, nous organisons un transfert à l'hôpital Daler en vue d'une cystoscopie et résection trans-urétrale de la prostate. Mr. Y, 53 ans, en bonne santé habituelle se présente suite à une hématurie macroscopique qu'il présente en intermittence depuis 1 mois. L'évaluation aux urgences met en évidence la présence de multiples caillots sanguins intra-vésicaux, qui sont évacués par rinçage vésical manuel suite à la mise en place d'une sonde 3 voies. Un CT abdominal évoque une forte suspicion de tumeur vésicale de la paroi postéro-latérale gauche avec une dilatation pyélocalicielle modérée. L'évolution clinique est favorable avec un retour à des urines claires permettant le retrait de la sonde vésicale le 17.04.2020. Pour les suites d'investigations, Mr. Y bénéficiera d'une cystoscopie en ambulatoire le 20.04.2020 chez Dr. X. Mr. Y, 51 ans, suivi par Dr. X (CHUV) pour un glioblastome stade 4 avec résection au mois de janvier 2020 suivi d'une radio-chimiothérapie par Temodal, est hospitalisé le 12.04.2020 suite à une chute d'allure mécanique en glissant dans la douche dans le contexte d'une péjoration subaiguë de sa parésie facio-brachio-crurale connue.L'imagerie retrouve un oedème péri-lésionnel important ainsi qu'une discrète progression de volume de la composante tumorale résiduelle occasionnant une légère déviation de la ligne médiane (5 mm). Le traitement de Dexaméthasone actuellement en schéma dégressif (1 mg/j) est à nouveau majoré à 4 mg 3 x par jour. Ceci permet une amélioration clinique notoire avec la diminution de la faiblesse hémicorporelle gauche. Il persiste une quadranopsie supérieure gauche ainsi qu'une légère héminégligence gauche connue. Il bénéficie aussi de physio et ergothérapie, avec notamment des moyens auxiliaires pour le domicile afin de mieux aménager sa douche. Mr. Y rentre à domicile le 15.04.2020 et sera revu au CHUV par le Dr. X le 21.04.2020 pour la suite de la prise en charge. Mr. Y est un patient de 82 ans qui nous est adressé par l'HFR de Fribourg pour la suite de sa prise en charge. Pour rappel, Mr. Y se présente à l'HFR de Fribourg en raison de douleurs thoraciques apparues subitement. A son admission aux urgences, nous mettons en évidence une hypertension artérielle péjorée. Le statut ne montre pas d'insuffisance cardiaque. Les enzymes cardiaques ne montrent pas de cinétique. L'ECG est superposable au comparatif. Pendant son hospitalisation, une adaptation du traitement avec mise en place d'un anticalcique et de Molsidomine est faite. Les douleurs thoraciques ne récidivent pas. Sur le plan social, Mr. Y vit actuellement au domicile de sa nièce qui l'aide avec l'appui des soins à domicile. Sa nièce rapporte une diminution de son état général récemment avec de plus en plus de peine à déambuler. A son admission en réadaptation gériatrique, Mr. Y ne présente pas de plainte particulière. Son état général est conservé, eupnéique. Mr. Y est orienté partiellement dans le temps et l'espace. L'auscultation cardiaque des B1 et B2 est bien frappée, sans souffle sans oedème des membres inférieurs. L'auscultation pulmonaire est propre. Le reste du statut est normal. Nous poursuivons le traitement introduit par nos collègues de l'HFR Fribourg sans modification. Durant son séjour, le patient reste stable du point de vue cardio-pulmonaire. Le laboratoire réalisé le 23.03.2020 met en évidence une hémoglobine normale à 152 g/l et des leucocytes à 6.8 G/l. La créatinine et les électrolytes sont dans la norme. Durant son séjour, Mr. Y participe à des séances de physiothérapie de mobilisation. A sa sortie, son périmètre de marche est de 150 mètres sous surveillance. Le patient peut gravir 18 marches d'escalier avec l'aide de la main courante, sous surveillance. Mr. Y est légèrement dyspnéique mais présente une bonne saturation. Sa mesure d'indépendance fonctionnelle totale est évaluée à 99/126 par rapport à 79/126 (MIF physio : transferts 6/7, déplacements 5/7, escaliers 5/7). Le TUG se réalise en 13 secondes sans moyen auxiliaire. En ergothérapie, le patient profite d'une prise en charge pour l'adaptation aux activités de la vie quotidienne. Du point de vue cognitif, pendant les séances d'ergothérapie, le patient présente une désorientation spatiale fluctuante, a besoin d'une guidance verbale et d'une aide physique légère pour certaines étapes. L'accompagnement durant cette activité est indispensable à ce jour pour suppléer aux difficultés en lien avec ses fonctions cognitives. Les tests de la cognition n'ont pas pu être effectués durant le séjour. Cependant, l'équipe multidisciplinaire remarque parfois une certaine confusion, un besoin de rappel et de guidance légère verbale pour certaines étapes. Dans le contexte du Covid-19, et se sentant suffisamment stable, Mr. Y quitte notre service avec la mise en place de soins à domicile comme suit : 2x/semaine pour les signes vitaux, 1x/semaine pour le semainier, 2x/jour pour le rappel de la prise de médicaments, 2x/jour pour les soins de base (habillage/déshabillage et toilette). Mr. Y, 86 ans, connu notamment pour un diabète de type II non insulino-requérant et un carcinome du tractus gastro-intestinal supérieur de stade IV, est hospitalisé le 5 avril 2020 pour une insuffisance respiratoire hypoxémiante nouvelle avec suspicion d'infection au Covid-19. Pour rappel, le patient présente une dyspnée nouvelle depuis le 04.04.2020 associée à un état fébrile et à une toux. Le CT thoracique d'entrée montre des infiltrats bibasaux. Le bilan biologique révèle une lymphopénie avec syndrome inflammatoire modéré. Dans ce contexte, une antibiothérapie est initiée et un frottis COVID-19 est réalisé. Ce dernier revenant négatif mais ayant été réalisé à 24 heures du début de la symptomatologie, un deuxième frottis est réalisé le 7 avril 2020 revenant lui aussi négatif. Au vu de la clinique et des examens radio-biologiques, le diagnostic de pneumonie bilatérale sur probable bronchoaspiration dans le cadre de trouble de la déglutition est retenu. Une infection à SARS-CoV-2 étant très peu probable, l'isolement est levé le 09.04.2020. Sur le plan oncologique, le CT abdominal réalisé le 8 avril 2020 démontre une progression tumorale. Dans ce contexte, il est convenu avec le Dr. X, oncologue traitant, de proposer un traitement de confort et de ne pas reprendre de chimiothérapie. Sur le plan du diabète, le profil glycémique étant acceptable sous metformine et vidagliptine, la sulfonylurée est arrêtée dès le 08.04.2020. Sur le plan hématologique, les réserves en fer étant suffisantes, la substitution de fer per os est arrêtée. En raison d'un déconditionnement global, une réadaptation gériatrique à l'HFR Tavel est proposée. Mr. Y est transféré le 09.04.2020 dans le service de médecine interne de l'HFR Tavel en attendant l'accord de l'assurance pour une réhabilitation gériatrique. Mr. Y, patient de 78 ans connu pour un antécédent d'AVC ischémique aigu mineur punctiforme du gyrus post-central droit en 2017 et une hypertension traitée, se présente aux urgences le 01.04.2020 en raison d'une oligo-anurie sur les derniers 2 jours, ainsi qu'une baisse de l'état général et un ralentissement psychomoteur avec manque de mots. Les investigations effectuées ne montrent pas de cause anatomique à l'oligurie, avec un US urinaires sans particularité, mais le laboratoire met en évidence une hyponatriémie hypoosmolaire avec perte rénale de sodium, suggérant une SIADH. Nous mettons alors le patient en restriction hydrique, permettant d'obtenir une normalisation de la natriémie, confirmant le diagnostic de SIADH. L'étiologie de la SIADH est à mettre probablement sur le compte de la récente pneumonie virale à Covid 19. L'évolution clinico-biologique est favorable et la sonde vésicale est retirée le 07.04.2020, avec une reprise spontanée de la diurèse (500 ml sur environ 10 heures). Mr. Y peut regagner son domicile le 07.04.2020, avec l'indication de vous consulter la semaine suivant la sortie pour un contrôle de la natrémie. Nous recommandons également au patient de vous consulter ou de se rendre aux urgences en cas de nouvel épisode d'anurie ou de trouble psychomoteur. Mr. Y, âgé de 59 ans, est hospitalisé pour pneumonie bilatérale à COVID 19. Le patient présente depuis le 13.03.2020 un syndrome grippal avec toux, frissons, anosmie et inappétence. Depuis le 23.03, il présente une dyspnée d'effort, raison pour laquelle vous adressez le patient aux urgences. Le bilan d'entrée montre un léger syndrome inflammatoire sur élévation de la CRP, avec hypoxémie légère. Un scanner thoracique montre des infiltrats en "verre dépoli" mal systématisés, sous-pleuraux bilatéraux, sans signes de complication. Un frottis COVID-19 revient positif, avec RSV et Influenza A/B négatifs. Pour traitement de surinfection bactérienne, une antibiothérapie par Ceftriaxone et Clarithromycine est débutée, cette dernière interrompue sur négativisation des antigènes urinaires. L'évolution clinique est favorable avec sevrage progressif de l'oxygénothérapie et relais oral de l'antibiothérapie par Co-Amoxicilline, pour une durée totale de 5 jours.Etant donné l'apparition de diarrhées allant jusqu'à 7 épisodes par jour, nous recherchons la présence de Clostridium Difficile dans les selles, qui s'avère négative. Nous mettons donc ces diarrhées sur le compte de l'infection à COVID-19. Un retour à domicile est organisé, avec remise des mesures de quarantaine à suivre selon les indications proposées par l'OFSP, à savoir une auto-quarantaine de 10 jours après le début des symptômes, avec au moins 48 heures sans symptômes. Mr. Y, 43 ans, a été hospitalisé aux soins intensifs suite à une éthylisation aiguë avec un risque de sevrage alcoolique compliqué. Le patient se présente spontanément pour le 14.04.2020 aux urgences de l'HFR de Riaz où une éthylisation aiguë à 4.83 pour mille est mise en évidence avec hyperlactatémie sans acidose. L'administration de benzodiazépine permet un contrôle des symptômes de sevrage. Le patient a aussi reçu une substitution en thiamine. L'évolution est favorable permettant une évaluation par notre collègue psychiatre qui confirme un risque élevé de mise en danger par les troubles mentaux et du comportement liés à la consommation aiguë récidivante d'alcool. L'indication à une hospitalisation au Centre de soins hospitaliers du RFSM Marsens a donc été retenue avec une décision de placement à fin d'assistance, étant donné l'ambivalence du patient et le risque de complications en l'absence d'une prise en charge sous surveillance. Le patient a été informé de ses droits de recours. L'hyperlactatémie, sans acidose et avec un trou osmolaire normal, se corrige spontanément. L'étiologie la plus probable semble être l'éthylisation aiguë. A son arrivée aux urgences, le patient présentait une saturation à 83% à l'air ambiant. La surveillance clinique ne met pas en évidence d'état fébrile et l'oxygénothérapie peut être rapidement sevrée. L'étiologie est probablement plurifactorielle sur une somnolence dans le contexte de l'éthylisation aiguë et une possible BPCO non diagnostiquée chez un patient fumeur. Les troubles électrolytiques ont été substitués. Le patient est transféré le 16.04.2020 au Centre de soins hospitalier du RFSM Marsens. Mr. Y, connu pour une leucémie lymphoïde chronique et une maladie coronarienne bitronculaire stentée en 2019, est hospitalisé le 31.03.2020 dans le contexte d'une infection à RSV. Le patient présente depuis 2 jours une péjoration de sa dyspnée présente depuis 6 mois. Cliniquement, nous retrouvons une importante spasticité et une oxygéno-dépendance. La radiographie thoracique ne montre pas de foyer infectieux clair. Des aérosols bronchodilatateurs sont introduits ainsi qu'une antibiothérapie par Ceftriaxone et Clarithromycine. La Clarithromycine est rapidement stoppée en raison de l'absence des antigènes urinaires pour Legionnella. Le frottis pour le Covid revient négatif. Cependant, nous retrouvons un RSV au frottis ciblé. La Ceftriaxone peut être stoppée après 2 jours de traitement. En raison d'une probable exacerbation de BPCO, un traitement bronchodilatateur par Spiriva est introduit. Des fonctions respiratoires dans 6 semaines sont recommandées pour confirmer ou infirmer le diagnostic. Concernant le SOAS, le patient sera également convoqué par les pneumologues. Sur le plan néphrologique, une insuffisance rénale aiguë AKIN I d'origine prérénale est mise en évidence avec un patient qui est légèrement déshydraté. Le suivi biologique montre une évolution favorable. Pendant l'hospitalisation, le patient présente une monoarthrite de la troisième MCP de la main droite. La radiographie montre des signes typiques de CPPD avec une probable crise de pseudo-goutte. Une thérapie symptomatique par glucocorticoïdes est mise en place pendant 5 jours avec évolution favorable. Au vu de la bonne évolution, Mr. Y peut retourner à domicile le 06.04.2020. Mr. Y, 75 ans, est hospitalisé pour une exacerbation de BPCO dans le contexte d'une pneumonie à Covid-19. Le patient se présente aux urgences avec une dyspnée. En vue de 2 critères d'Anthonisen (augmentation de dyspnée et expectorations purulentes), un traitement par Ceftriaxone et Clarithromycine est initié le 22.03.20, avec relais par Co-amoxicilline 2x/j dès le 23.03.20 au 30.03.2020. L'évolution est rapidement favorable. Durant son hospitalisation, le patient développe des diarrhées importantes avec mise en évidence d'un Clostridium difficile le 28.03.2020 pour lequel nous débutons une antibiothérapie par Metronidazole pour une durée totale de 14 jours. Dans ce contexte, le patient développe des troubles électrolytiques que nous corrigeons par voie intraveineuse et voie orale. Au vu de la bonne évolution clinique, le patient peut quitter notre service le 07.04.2020 pour un retour à domicile. Mr. Y, patient de 29 ans, connu pour une probable allergie aux pollens non investiguée, se présente aux urgences par ses propres moyens le 10.04.2020 dans le contexte d'une dyspnée. Depuis environ 3 jours, le patient présente une rhino-conjonctivite allergique pour laquelle il a consulté son médecin traitant avec introduction d'un traitement anti-allergique. Depuis la nuit dernière, apparition d'une toux et d'une dyspnée, se péjorant sur la journée. Le patient présente depuis 3 ans des symptômes similaires à cette période. L'examen clinique montre des sibilances diffuses sur les deux plages pulmonaires. Dans le bilan biologique, nous retrouvons une éosinophilie légère à 0.72 G/l sans leucocytose ni augmentation de la CRP. La gazométrie artérielle montre une insuffisance respiratoire partielle sans trouble acido-basique et la radiographie du thorax est normale. L'ECG est sans particularité. Une oxygénothérapie est mise en place et le patient bénéficie d'un traitement anti-histaminique et corticoïde intraveineux aux urgences ainsi qu'un traitement par Atrovent et Ventolin qui est poursuivi durant l'hospitalisation ainsi que le traitement anti-histaminique et une corticothérapie per os, cette dernière pour une durée de 5 jours. Au vu de la persistance de sibilances et d'un besoin en oxygène, nous introduisons un traitement de Symbicort 200/6 2x/j. Par la suite, le patient montre une bonne évolution avec résolution de la dyspnée, ce qui permet son retour à domicile le 13.04.2020. Au vu des épisodes annuels de symptômes de rhino-conjonctivite accompagnée de dyspnée, nous proposons d'organiser une consultation pneumologique et allergologique afin d'investiguer et de traiter les causes de ces symptômes ayant mené à l'hospitalisation du patient. Mr. Y se présente à la Permanence le 04.04.2020 en raison d'une péjoration de toux et de dyspnée présentes depuis quelques jours sans fièvre ni frissons. Le patient ne rapporte pas de contage. Il décrit aussi des douleurs thoraciques basales droites majorées lors de la toux. Un statut clinique montre la diminution des murmures vésiculaires en plage pulmonaire supérieure droite ainsi que des stridors et râles sur l'ensemble des plages pulmonaires. On note l'utilisation des muscles accessoires et une respiration difficile. Les douleurs sont reproductibles à la palpation paravertébrale droite. L'ECG montre un rythme sinusal régulier, normocarde à 67 bpm, axe normal à 48°, QRS fins à 88 ms, segment ST iso-électrique, transition de l'onde R en v4, QTc à 428 ms. Un bilan biologique montre un syndrome inflammatoire avec une CRP à 28 mg/L et une leucocytose à 10.5 G/L. Le reste du bilan biologique est dans la norme. Une gazométrie à l'air ambiant revient dans la norme.Une radiographie du thorax montre un infiltrat du lobe supérieur gauche. Une pneumonie lobaire est diagnostiquée et un traitement de co-amoxicilline i.v. et de Klacid est débuté. Le patient bénéficie également d'aérosol par Atrovent et Ventolin. Le 05.04.2020 nous pouvons effectuer un relais per os de l'antibiothérapie par co-amoxicilline 1g 3x/j. Le traitement est à prendre durant 7 jours, jusqu'au 10.04.2020 y compris. La toux étant très gênante et douloureuse, nous prescrivons également de la Bexine dès le 06.04.2020 avec bonne amélioration clinique. Les aérosols seront poursuivis comme d'habitude en réserve avec un appareil d'inhalation à domicile déjà en possession du patient. Le 08.04.2020, le patient peut rentrer à domicile. Mr. Y, 61 ans, est hospitalisé le 01.04.2020 dans un contexte de pneumonie à Covid-19. Le patient présente depuis 5 jours une asthénie avec une péjoration de sa toux sèche, un état fébrile et une inappétence. Aux urgences, le patient est eupnéique. La radiographie du thorax montre des infiltrats bilatéraux. Une antibiothérapie par Ceftriaxone et Clarithromycine est introduite et le patient est hospitalisé en isolement. A l'étage, le patient présente un épisode de désaturation nécessitant la mise en place d'une oxygénothérapie avec une bonne réponse clinique. La Clarithromycine peut être arrêtée en raison de l'absence des antigènes urinaires pour la Legionelle. Au vu de l'évolution, nous simplifions l'antibiothérapie pour de la Co-amoxicilline per os pour un total de 5 jours d'antibiothérapie. Sur le plan cardiologique, un ECG effectué durant son hospitalisation montre un bloc de branche gauche nouveau avec un BAV de 1er degré (PR limite à 200ms). Au vu de l'absence de symptomatologie cardiaque, nous vous proposons d'organiser un bilan cardiologique avec une échocardiographie transthoracique à distance de l'épisode aigu. Après sevrage de l'oxygénothérapie, Mr. Y rentre à domicile le 05.04.2020. Nous lui consignons l'auto-isolement à arrêter 48 heures après la disparition des symptômes et au moins 10 jours après le début des symptômes (fièvre, diarrhée et céphalées). Mr. Y, âgé de 69 ans, est hospitalisé pour une pneumonie à COVID 19. Le patient présente depuis 5 jours une toux sèche avec dyspnée NYHA 3 et un état fébrile, précédés d'une baisse d'état général avec inappétence et diarrhées aqueuses depuis 2 semaines. Le bilan d'entrée montre un syndrome inflammatoire modéré avec hypoxémie à 8.5KPa et hyperlactatémie. Une radiographie de thorax montre un épaississement des parois bronchiques avec discrets infiltrats linéaires dans la partie moyenne des poumons. Un frottis COVID 19 revient positif, avec Influenza A/B et RSV négatifs. Une antibiothérapie par Ceftriaxone seule est débutée au vu des antigènes urinaires négatifs. Sur hypoxémie, le patient bénéficie d'une oxygénothérapie. L'évolution clinique est favorable. Au vu d'un profil tensionnel haut durant la surveillance hospitalière, nous introduisons un anti-calcique à dose minimale. Un contrôle de la tension sera à faire à distance à votre consultation. Un retour à domicile est organisé. Nous remettons au patient les mesures de quarantaine à suivre selon les indications proposées par l'OFSP, à savoir une auto-quarantaine de 10 jours après le début des symptômes, avec au moins 48 heures sans symptômes. Mr. Y, connu pour une HTA, est envoyé aux urgences par son médecin traitant pour un syndrome coronarien aigu. Il présente depuis 2 jours des douleurs thoraciques oppressives augmentées à l'effort et associées à une dyspnée. L'ECG effectué chez le médecin traitant montre une inversion des ondes T dans les territoires V2 à V6 et des troponines augmentées à 200 ng/l. Une coronarographie met en évidence une maladie bi-tronculaire, traitée par dilatation + stenting. Une double anti-agrégation par Aspirine, à maintenir à vie, et Efient pour une année est introduite. Nous débutons aussi un traitement par Atorvastatin en raison d'une hypercholestérolémie. Une échocardiographie montre une fraction d'éjection du ventricule gauche conservée à 62 %. De plus, un traitement par bétabloquant et IEC est instauré, à adapter selon la tolérance hémodynamique du patient. Une ergométrie de contrôle est prévue à 6 mois. Un traitement de metformine est instauré pour un diabète de type II diagnostiqué pendant son séjour. Son évolution clinique est bonne et il peut rentrer le 08.04.2020 à domicile. Mr. Y est hospitalisé aux soins intensifs le 02.04.2020 pour un NSTEMI sur sténose significative de l'artère interventriculaire antérieure proximale d'aspect thrombotique. Ce patient de 74 ans, connu pour une HTA, est envoyé par son médecin traitant pour un syndrome coronarien. Il présente depuis 2 jours des douleurs thoraciques oppressives augmentées à l'effort associées à une dyspnée. Son médecin traitant effectue un ECG qui montre une inversion des ondes T de V2 à V6 et des troponines augmentées à 200. Une coronarographie montre une maladie bi-tronculaire avec une sténose significative de l'artère interventriculaire antérieure proximale et moyenne ainsi que de l'ostium de la première diagonale et une occlusion de la partie distale de la première branche septale traitée par stenting de l'IVA proximale, moyenne et de la première marginale. Nous instaurons une double antiagrégation par Aspirine, à maintenir à vie, et Efient pour une année. Le bilan lipidique montre une hypercholestérolémie. Une statine est introduite. Nous recommandons un contrôle du bilan lipidique à trois mois (cible LDL-cholestérol <1.4mmol/l). La ventriculographie montre une FEVG à 50% avec une hypokinésie septale. Un traitement par bétabloquant et IEC est instauré, à adapter selon la tolérance hémodynamique du patient. Une ergométrie est à organiser dans 6 mois. Une échocardiographie transthoracique montre un ventricule gauche non dilaté avec une akinésie localisée du septum apical, une FEVG à 62 %, absence de valvulopathie, aorte modérément dilatée. Nous recommandons d'effectuer un CT thoracique en raison de la dilatation de l'aorte et d'effectuer un ETT annuellement. Durant l'hospitalisation, le patient présente une insuffisance rénale aiguë à diurèse conservée, à suivre biologiquement, le plus probablement d'origine prérénale. Au vu de l'évolution clinique favorable du patient, il est transféré à l'étage de médecine interne le 03.04.2020 pour suite de prise en charge. Mr. Y est un patient de 80 ans qui est hospitalisé pour la prise en charge d'une hématochésie chez un patient au profit d'un traitement sous Sintrom pour une maladie thrombo-embolique dont le dernier événement date d'août 2019. La crase du patient est reversée et une colonoscopie est réalisée le 27.04.2020 sans source de saignement actif retrouvée, uniquement la présence de nombreux diverticules, qui dans ce contexte d'INR supra-thérapeutique, seraient la probable source du saignement. L'héparine est alors introduite progressivement à dose thérapeutique puis le patient est mis au profit d'un traitement par Xarelto 15 mg après discussion avec le Dr. X, cardiologue traitant du patient. L'évolution clinique et biologique étant favorable, le patient retourne à domicile le 29.04.2020. Mr. Y consulte aux urgences le 24.03.2020 pour des céphalées occipitales bilatérales associées à des nausées et à des vomissements. Il rapporte également des vertiges qu'il décrit comme étant constants depuis hier. Ces céphalées et ces vertiges sont présents depuis 4 jours mais en aggravation depuis hier. Il n'y a pas de notion de traumatisme ni d'infection récente.Sur le plan des vertiges, un examen neurologique est effectué à son arrivée aux urgences, qui ne parle pas en faveur d'une cause centrale mais plutôt d'une cause périphérique, probablement une névrite vestibulaire. Le patient mentionne également avoir été manipulé au niveau des cervicales par un ostéopathe il y a 3 semaines avec apparition et augmentation de céphalées et vertiges. Nous effectuons une IRM cervicale à la recherche d'une dissection des artères carotides internes et artères vertébrales. Celle-ci ne montre pas de dissection des artères au niveau cervical. À noter une petite variante dans la norme avec une origine foetale de l'artère cérébrale postérieure. Pendant le séjour, nous objectivons une hypertension artérielle sévère résistante aux traitements. Ainsi, le patient demeure à l'hôpital pour stabilisation de la pression artérielle et investigations à la recherche d'une hypertension artérielle secondaire. L'avis endocrinologique propose des investigations telles que : CT abdominal (pas de tumeur surrénalienne), échodoppler des artères rénales (pas de sténose d'artère rénale), électrolytes à la recherche d'un hyperaldostéronisme (pas d'arguments, patient sous diurétique), IRM cérébrale (pas de tumeur intra-crânienne), dosage des métanéphrines dans la norme (pas de phéochromocytome). Au vu de ces résultats, nous recontactons nos collègues endocrinologues qui proposent de modifier le traitement comme suit : reprise du Torem (mis en suspens à son arrivée), remplacement de la Nifédipine par l'Amlodipine et poursuite du Lisinopril et du Physiotens. Nous décidons également de poursuivre le traitement par Beloc Zok. Ils proposent également de poursuivre les investigations en ambulatoire et le patient est convoqué le mardi 16.06.2020 à l'HFR Fribourg. Mr. Y peut regagner son domicile le 02.04.2020 au vu de l'amélioration du profil tensionnel. Nous lui recommandons de prendre rendez-vous à votre consultation la semaine suivant la sortie. Mr. Y, âgé de 76 ans, connu pour les antécédents susmentionnés, nous est adressé par l'HFR Fribourg pour une réadaptation musculo-squelettique et rééducation à la marche suite à une panartérite noueuse digestive avec multiples formations anévrismales intra-abdominales le 26.01.2020. Sur le plan social, le patient est veuf. Il vit à domicile avec sa fille. Il est à la retraite (Banque cantonale de Fribourg). À l'admission, le patient est hémodynamiquement stable et les paramètres vitaux sont dans la norme. Le patient ne se plaint pas de douleurs. Il décrit avant tout une baisse de l'état général post-hospitalisation avec décontionnement sévère. Le patient est orienté et collaborant. Durant son séjour, il a présenté une hématurie macroscopique d'origine indéterminée, nous contactons son urologue, Dr. X, qui nous recommande une hydratation de 2 l de NaCl en IV continu 24 h (25.03.2020) et la surveillance de la diurèse. Devant l'obligation de poursuivre l'anticoagulation en raison d'une EP documentée il y a 3 semaines, nous prenons avis auprès de nos collègues angiologues à l'HFR Fribourg. Le traitement d'Eliquis est relayé par héparine IV avec un dosage du facteur anti-Xa ciblé à 0.3 - 0.5 U/ml. En cas de récidive de l'hématurie, il faudrait envisager l'installation d'un filtre cave au lieu de l'anticoagulation. Le 26.03.2020, Mr. Y présente un état fébrile à 38.2° d'origine indéterminée, avec des frissons solennels. Nous réalisons deux paires d'hémoculture, urotube (résultat en attente) et reçoit un gramme de Dafalgan avec une évolution favorable. On note une récidive de l'état fébrile à 38.2° à nouveau avec frissons et douleurs persistantes para-ombilicales droites (diverticulites ? infection urinaire ?). Il présente une baisse de l'Hb à 104 g/L le 25.03 et à 91 g/L le 27.03.2020. Pour cette raison, le patient est transféré aux urgences de l'HFR Fribourg pour investigations et prise en charge. Mr. Y, âgé de 76 ans, connu pour une panartérite noueuse, une embolie pulmonaire sous Eliquis et un adénocarcinome prostatique, nous a été transféré depuis les urgences de l'HFR Fribourg pour un sepsis à point de départ urinaire. Au vu d'une notion de colonisation par ESBL, le patient est mis d'emblée sous Ertapenem pour une durée totale de 14 jours et l'urotube confirme la présence dans les urines d'E. Coli sensible à l'Ertapenem. Le traitement antibiotique est alors poursuivi avec une excellente évolution sur le plan clinique et biologique et sera à continuer jusqu'au 09.04.2020. Sur le plan de l'anticoagulation (pour embolies segmentaires bilatérales aux lobes supérieurs), le traitement par Eliquis avait été mis en suspens pendant son séjour à l'HFR Billens au vu de l'apparition de macrohématurie, avec un relais par Liquemine. Nous augmentons progressivement le dosage de la Liquemine, sans appréciation de nouvel épisode d'hématurie. Nous effectuons alors un relais par Clexane 80 mg 1x/j le 01.04.2020, bien toléré par le patient et sans épisode de saignement ni de déglobulisation. La Clexane est alors augmentée à 100 mg 1x/j sur avis du Dr. X à partir du 04.04.2020, avec un contrôle rapproché de l'hémoglobine à votre consultation le lundi 06.04.2020. Un suivi en angiologie est également proposé. Sur le plan du traitement de la panarthérite noueuse, le patient est sous traitement par Prednisone à doses régressives selon avis spécialisé. Une consultation de suivi en rhumatologie est organisée pour le 15.04.2020 à l'HFR Fribourg. Une nouvelle dose d'Endoxan est prévue à Fribourg au C4 le 21.04.2020, la dose du 31.03.2020 étant repoussée au vu de l'état septique. Une anémie d'origine mixte reste à recontrôler par la suite. L'évolution clinique étant favorable, Mr. Y peut regagner son domicile le 03.04.2020 avec des soins à domicile 1x/j pour administration du traitement antibiotique IV et Clexane. À noter une image suspecte au niveau de la prostate de 4 mm en février 2020 lors de son séjour au CHUV qui reste à recontrôler par une IRM et éventuellement un avis urologique et infectieux si récidive de sepsis. Mr. Y, patient de 58 ans, résident au Foyer des Préalpes, connu pour un locked-in syndrome incomplet avec nutrition entérale par gastrostomie percutanée, est hospitalisé suite à un échec de remplacement de sonde au Foyer. Le patient est transféré en urgence au HFR, où une sonde Freka 8 est posée par la Dr. X. À noter, une réaction allergique cutanée à la Rapidocaïne lors de l'anesthésie locale. Après échec de changement de sonde à l'étage, une sonde Flocare 14 Ch est posée le 08.04.2020 sous contrôle radiologique. Le patient bénéficie au préalable d'une dose d'antibiotique IV par Cefuroxime et de Solu-Médrol 125 mg IV. Le geste se déroule sans complication immédiate. Durant le séjour, le patient bénéficie d'une alimentation entérale par Isosource Energy Fibre. Sur demande du Foyer, la sonde urinaire est également changée le 09.04.2020. Mr. Y est retransféré au Foyer des Alpes le 09.04.2020. Le prochain changement de sonde sera organisé chez la Dr. X à 3 mois. Mr. Y, patient de 84 ans, connu pour un adénocarcinome bronchique du lobe inférieur gauche, suivi par Dr. X et refusant la suite de prise en charge oncologique, consulte les urgences le 12.04.2020 en raison d'une baisse de l'état général avec inappétence, baisse de l'appétit et fatigue. Le bilan effectué aux urgences retrouve un syndrome inflammatoire, soit d'origine abdominale sur subiléus et possible translocation abdominale, soit d'origine pulmonaire sur une possible pneumonie surinfectée dans le contexte oncologique, avec une image douteuse à la radiographie pour un foyer rétrocardiaque. Un traitement antibiotique par Rocephin et Flagyl est débuté le 12.04.2020. Au vu d'une bonne évolution sur le plan digestif, avec un abdomen souple et indolore et la présence de selles régulières, le Flagyl est stoppé le 15.04.2020.Nous retrouvons également une insuffisance rénale AKIN 1 et des troubles électrolytiques dans un contexte de déshydratation. Nous décidons alors de mettre en place une hydratation iv par NaCl 2000 ml/24h, puis 1000 ml/24h. L'hydratation iv est stoppée le 13.04.2020. Devant une malnutrition protéino-énergétique avec une hypoalbuminémie à 34.2 ng/ml, un bilan nutritionnel est demandé, confirmant un état de malnutrition protéino-énergétique grave, en lien avec une augmentation des besoins et une inappétence. Le régime est alors adapté selon les conseils des collègues nutritionnistes et des SNO sont introduits à partir du 16.04.2020 (1x/jour). Au vu d'une attitude palliative claire dans un contexte de l'adénocarcinome bronchique avancé sans traitement à l'heure actuelle, nous contactons les collègues de soins palliatifs de l'HFR Billens (Dr. X), qui acceptent le transfert pour la suite de la prise en charge. Mr. Y est transféré aux soins palliatifs à l'HFR Billens le 16.04.2020. Mr. Y est hospitalisé depuis le service des urgences de l'HFR Tavel pour une NSTEMI le 13.04.2020. Il consulte le service des urgences initialement pour des douleurs abdominales fluctuantes depuis 3 semaines avec un épisode d'irradiation dans l'épaule gauche. Le bilan retrouve des modifications ECG avec une modification du segment ST de V1-V3 avec une cinétique positive des troponines compatible avec un NSTEMI. Le patient est transféré au service des soins intensifs le 13.04.2020 et bénéficie d'une coronarographie qui montre une sténose de l'IVA proximale, moyenne et distale pour lesquelles 3 stents sont posés, ainsi qu'une échocardiographie transthoracique révélant une FEVG à 38 % et une akinésie apicale. Une double antiagrégation est initiée par Aspirine cardio à vie et par Prasugrel pour 12 mois. Le suivi cardiologique est organisé auprès du Dr. X. Un contrôle est prévu le 05.05.2020. En parallèle, une augmentation des 3 lignées hématologiques est retrouvée au laboratoire d'entrée évoquant une polycythémie vera. La ferritine et l'érythropoïétine abaissées confirment la suspicion. Le diagnostic est confirmé par l'analyse génétique qui révèle une mutation JAK2 V617F. Au service des soins intensifs, deux phlébotomies de 450 mL chacune sont effectuées et un traitement d'hydroxycarbamide (Litalir) est initié. Nous poursuivons le traitement médicamenteux à l'étage avec adaptation de la posologie selon l'évolution de la formule sanguine. La suite de la prise en charge se fera en ambulatoire à la consultation hématologique du Dr. X le 29.04.2020. Le bilan des facteurs de risque cardiovasculaire montre un prédiabète avec une hémoglobine glyquée à 5.9 %, pour lequel nous donnons des conseils d'adaptation du style de vie. Un contrôle de l'hémoglobine glyquée sera à réaliser à distance par le médecin traitant. La douleur abdominale présentée initialement par le patient s'améliore spontanément durant l'hospitalisation. L'ultrason abdominal effectué étant dans la norme avec notamment une absence de splénomégalie significative, nous nous contentons d'un suivi clinique et biologique qui montre une évolution spontanément favorable. Au vu de ce tableau, nous retenons la polycythémie vera comme cause probable des douleurs abdominales. Le patient retourne à domicile le 17.04.2020. Mr. Y, 69 ans, est hospitalisé aux soins intensifs pour prise en charge d'une insuffisance respiratoire et d'un choc hémorragique. Le patient, connu pour un infarctus myocardique en 2000 avec mise en place d'un stent, a été transféré depuis l'hôpital de Riaz suite à une chute dans un contexte d'alcoolisation aiguë. Il bénéficie d'une réduction et ostéosynthèse d'une fracture de l'humérus. En salle de réveil, il présente une insuffisance respiratoire et un choc hémorragique suite auxquels il est admis aux soins intensifs. Du point de vue respiratoire, nous retenons une insuffisance respiratoire multifactorielle chez un patient présentant un syndrome restrictif sur obésité, SAOS probable bilané mais non appareillé, l'ensemble péjoré par un traitement d'opiacés et de benzodiazépines. Des apnées sont objectivées au cours de la surveillance, avec désaturation de courtes durées jusqu'à 85 %, sous réserve d'un traitement par Tramal et Oxazépam en cours. L'antalgie est poursuivie par Dafalgan et Novalgine dès récupération de la fonction rénale et Tramal uniquement en réserve, et il bénéficie de VNI prophylactique, à poursuivre à l'étage. Le choc hémorragique est résolu après substitution de trois culots érythrocytaires et remplissage volémique. Le patient présente une insuffisance rénale d'origine prérénale dans le contexte de choc hémorragique, avec une probable composante de néphropathie de contraste et une rhabdomyolyse, d'évolution favorable. À quatre jours de ce remplissage agressif, nous introduisons un diurétique pour favoriser la négation du bilan, avec bonne tolérance hémodynamique. Un état d'agitation sur sevrage d'alcool est traité par Oxazépam et transitoirement par Catapresan et Dormicum intraveineux. Le patient est par ailleurs relativement somnolent mais réveillable et nous recommandons de poursuivre le traitement d'Oxazépam selon un schéma régressif, en faisant très attention aux effets secondaires respiratoires. Une substitution vitaminique est administrée. Le bilan biologique rapporte une perturbation des tests hépatiques avec cytolyse, et une coagulopathie de consommation que nous corrigeons par substitution de vitamine K. À noter qu'il a présenté des modifications ECG transitoires en post-opératoire immédiat, et une discrète élévation des enzymes cardiaques. Un avis cardiologique est demandé, qui ne recommande pas d'examen cardiaque complémentaire. D'un point de vue orthopédique, on note un déficit de force au niveau du membre supérieur droit secondaire à la fracture de l'humérus. Il bénéficie de physiothérapie. La fracture du bassin est traitée conservativement avec transfert lit-fauteuil pour 6 semaines. Le patient est suivi quotidiennement par nos collègues d'orthopédie. Le patient est transféré le 10.04.2020 en médecine pour suite de la prise en charge. Mr. Y est un patient de 64 ans, institutionnalisé au Home de la Colline, qui arrive aux urgences de l'HFR Fribourg en raison d'un état fébrile avec des épisodes de vomissements alimentaires, accompagné d'une asthénie. Mr. Y est totalement dépendant pour toutes les activités de la vie quotidienne et la communication verbale est absente. À son admission en médecine à l'HFR Riaz, nous retrouvons un patient en mauvais état général. L'auscultation pulmonaire retrouve une hypoventilation en base gauche avec des ronchis audibles globalement. Le bilan biologique effectué met en évidence un syndrome inflammatoire avec une CRP à 71 mg/l, sans leucocytose, avec une lymphopénie à 0.61. La gazométrie artérielle du 02.04.2020 montre une insuffisance respiratoire partielle avec un pO2 à 8.8, sans troubles acide-base et une lactatémie dans la norme. Les antigènes urinaires sont négatifs, les hémocultures sont négatives puis nous organisons un frottis à 3 jours du début des symptômes qui revient négatif. Sur le plan diététique, suite à l'évaluation nutritionnelle faite, les repas sont adaptés afin que le patient couvre ses besoins.