Nous réalisons une radiographie du thorax qui montre un épaississement interstitiel diffus. Dans ce contexte, nous mettons en évidence quelques petites lignes de Kerley B aux 2 bases, sans foyer pneumonique visible. Nous concluons donc à une pneumonie par aspiration. Nous commençons l'antibiothérapie avec Amoxicilline/clav en intra-veineux avec une bonne réponse clinique ainsi qu'une amélioration de l'état général du patient. La physiothérapie de mobilisation est impossible à réaliser en raison de sa maladie et de son incapacité. Aucune progression n'est possible. En ergothérapie, il n'y a pas d'objectif. Mr. Y vit en Home et nécessite de l'aide pour toutes les activités de la vie quotidienne. Sur le plan diététique, une adaptation alimentaire est mise en place. Les tests de la cognition ne sont pas réalisables en raison de sa maladie et de sa difficulté de communication. Le 09.04.2020, Mr. Y regagne le Home de la Colline. Mr. Y, âgé de 71 ans, est hospitalisé pour une pneumonie lobaire gauche. Le patient est adressé par son cardiologue traitant en raison d'une dyspnée de repos (habituellement de stade NYHA 3) d'apparition aiguë depuis la veille au soir, avec désaturation à 77 % remarquée lors d'une consultation de suivi. Aux urgences, le patient désature à 77 % à l'air ambiant et est sévèrement tachypnéique. Le bilan d'entrée montre une hypoxémie sans hypercapnie. La radiographie du thorax montre un syndrome alvéolo-interstitiel avec épanchement pleural bilatéral, prédominant à gauche. Une pneumonie lobaire gauche est retenue et une antibiothérapie par Ceftriaxone et Clarithromycine débutée, cette dernière interrompue sur négativisation des antigènes urinaires. Un frottis nasopharyngé COVID-19 revient négatif, permettant la levée de l'isolement de protection. L'évolution clinico-biologique sous antibiothérapie, aérosols bronchodilatateurs et physiothérapie respiratoire est favorable, le patient se sevrant rapidement de l'oxygène et retrouvant son état respiratoire habituel. Une décompensation cardiaque dans le contexte infectieux incluant des symptômes typiques nocturnes motive la majoration du traitement diurétique, avec effet favorable sur la respiration. Pourtant, une insuffisance rénale pré-rénale est remarquée avec un doublement de la créatinine habituelle suite à l'introduction de l'Esidrex et à la majoration du Torasemide. En absence de critères de gravité, le patient rentre à domicile le 28.04.2020 avec ses médicaments néphrotoxiques en suspend. Mr. Y est instruit de monitorer sa diurèse et son poids et de reconsulter en cas de péjoration. Il bénéficiera d'un suivi clinique et biologique dans 72 heures par vos soins avec une éventuelle reprise des traitements. Il bénéficiera également d'une consultation de suivi chez le Dr. X, hors contexte aigu, pour discuter d'une éventuelle reprise de l'oxygénothérapie à domicile. Mr. Y est admis le 10.04.2020 aux soins intensifs en raison d'un ARDS sur infection à COVID-19. Ce patient de 71 ans, institutionnalisé au Home Beau-Site en raison des troubles cognitifs modérés d'origine éthylique, est transféré aux urgences le 10.04.2020 en raison d'un état fébrile dès le 01.04.2020 avec dyspnée et douleurs abdominales sans diarrhées. L'évaluation initiale est marquée par une insuffisance respiratoire hypoxémique sévère. A noter que le frottis COVID-19 effectué en ambulatoire le 07.04.2020 revient positif. Aux soins intensifs, le patient est intubé et ventilé mécaniquement de manière protectrice du 10.04 au 12.04.2020. Un traitement d'hydroxychloroquine en dose unique est administré ainsi que de l'atazanavir, stoppé en raison de l'absence de consentement de la part du patient. L'antibiothérapie par clarithromycine et ceftriaxone introduite initialement de manière empirique est stoppée en raison de l'absence d'arguments pour une surinfection bactérienne. L'évolution respiratoire est favorable après 48 heures, permettant une extubation avec relais par ventilation non invasive. De la physiothérapie de mobilisation et respiratoire intensives sont effectuées. Une prophylaxie anti-thrombotique à dose augmentée est prescrite avec contrôle angiologique par le Dr. X le 17.04.2020, sans thrombose profonde objectivée ni des membres supérieurs ni inférieurs. L'isolement COVID-19 est levé le 17.04.2020 en raison de >7 jours depuis le début des symptômes, et en l'absence d'indication à la poursuite de ventilation non invasive ou d'oxygénothérapie à haut débit au moment du transfert. Un profil hémodynamique élevé nécessite l'introduction de métoprolol, lisinopril et amlodipine chez un patient sans traitement anti-hypertenseur en ambulatoire. Les traitements inhalatoires habituels du patient sont adaptés pour du Vannair en raison de sa facilité d'administration. La reprise des traitements habituels devra être faite dès que possible. Une malnutrition protéino-énergétique grave est mise en évidence chez ce patient alimenté par sonde naso-gastrique en ambulatoire. Il convient d'adapter les apports énergétiques en fonction des apports per os. Une dysphagie modérée motive un régime mixé-lisse dès le 17.04.2020. Le traitement psychotrope et antalgique du patient n'est pas repris dans sa totalité avec bonne tolérance comportementale. Le patient est transféré à l'étage de médecine interne le 16.04.2020. Mr. Y nous est transféré dès soins intensifs pour un ARDS modéré sur COVID-19 le 10.04.2020. Ce patient de 71 ans, institutionnalisé au Home Beau-Site en raison des troubles cognitifs modérés d'origine éthylique, est transféré aux urgences le 10.04.2020 en raison d'un état fébrile dès le 01.04.2020 avec dyspnée et douleurs abdominales sans diarrhées. L'évaluation initiale est marquée par une insuffisance respiratoire hypoxémique sévère. A noter que le frottis COVID-19 effectué en ambulatoire le 07.04.2020 revient positif. Aux soins intensifs, le patient est intubé et ventilé mécaniquement de manière protectrice du 10.04 au 12.04.2020. Un traitement d'hydroxychloroquine en dose unique est administré ainsi que de l'atazanavir, stoppé en raison de l'absence de consentement de la part du patient. L'antibiothérapie par clarithromycine et ceftriaxone introduite initialement de manière empirique est stoppée en raison de l'absence d'arguments pour une surinfection bactérienne. L'évolution respiratoire est favorable après 48 heures, permettant une extubation avec relais par ventilation non invasive. De la physiothérapie de mobilisation et respiratoire intensives sont effectuées. Une prophylaxie anti-thrombotique à dose augmentée est prescrite avec contrôle angiologique par le Dr. X le 17.04.2020, sans thrombose profonde objectivée ni des membres supérieurs ni inférieurs. L'isolement COVID-19 est levé le 17.04.2020 en raison de >7 jours depuis le début des symptômes, et en l'absence d'indication à la poursuite de ventilation non invasive ou d'oxygénothérapie à haut débit au moment du transfert. Un profil hémodynamique élevé nécessite l'introduction de métoprolol, lisinopril et amlodipine chez un patient sans traitement anti-hypertenseur en ambulatoire. Nous vous laissons le soin de suivre le profil tensionnel et d'adapter le traitement selon le profil tensionnel. Les traitements inhalatoires habituels du patient sont adaptés pour du Vannair en raison de sa facilité d'administration. Une malnutrition protéino-énergétique grave est mise en évidence chez ce patient alimenté par sonde naso-gastrique en ambulatoire. Il convient d'adapter les apports énergétiques en fonction des apports per os. Une dysphagie modérée motive un régime mixé-lisse dès le 17.04.2020. A la sortie, le régime est adapté à un régime haché-fin et liquides épaissis type nectar.Le traitement psychotrope et antalgique du patient n'est pas repris dans sa totalité avec bonne tolérance comportementale. Vu la bonne évolution sur le plan clinique ainsi que biologique, le patient peut rentrer à la Villa Beau Site le 24.04.2020. Mr. Y est sevré en oxygène à la sortie. Mr. Y, notamment connu pour un syndrome métabolique, une cardiopathie ischémique stentée, une athéromatose de la crosse aortique, ainsi qu'un carcinome hépato-cellulaire, est adressé aux urgences par son médecin traitant après que celui-ci met en évidence des troponines élevées dans le bilan de douleurs rétrosternales oppressives paroxystiques évoluant depuis un mois. Mr. Y, 71 ans, est hospitalisé pour bilan de douleurs thoraciques atypiques avec apparition d'œdèmes des membres inférieurs en augmentation depuis quinze jours. Le bilan initial montre des accès de TSV brefs à l'ECG et des troponines élevées connues (troponines de base 100 ng/L) sans cinétique. L'échographie transthoracique permet d'exclure un événement cardiaque aigu. Toutefois, nous proposons une majoration du Nebilet afin d'améliorer les accès de TSV à visée anti-angineuse. À cet effet, nous introduisons également un traitement nitré en réserve. Un angio-CT thoracique est réalisé montrant des ulcérations de la crosse aortique connues. Les images sont envoyées au Dr. X (Chirurgie vasculaire, CHUV) qui convoquera le patient à sa consultation dans un délai de trois semaines. Sur le plan infectieux, un syndrome inflammatoire élevé et une toux sèche motivent la réalisation d'un frottis nasopharyngé Covid-19. Celui-ci revient négatif. Sur le plan angiologique, les œdèmes des membres inférieurs sont probablement dus à une insuffisance veineuse chronique connue. Le patient aurait arrêté de mettre ses bas de contention en raison d'une crise de goutte quinze jours auparavant, date à laquelle il remarque une augmentation des œdèmes. Nous pouvons exclure une cause rénale actuellement. Une cause hépatique semble elle aussi peu probable. Nous proposons la réalisation d'un échodoppler des membres inférieurs en ambulatoire afin de stader la maladie. Le patient rentre à domicile en bon état général le 22.04.2020. Mr. Y, 74 ans, est admis aux soins intensifs pour un choc septique d'origine urinaire. Ce patient est amené aux urgences en ambulance suite à plusieurs chutes de sa hauteur au cours des derniers jours. Suite à la dernière chute le 22.04.2020, il ne parvient plus à se relever. Il est hospitalisé à l'étage de médecine dans ce contexte. Le 23.04.2020, il présente un état fébrile avec frisson solennel et hypotension artérielle ne répondant que partiellement au remplissage. Un CT thoraco-abdominal retrouve une pyélite bilatérale, sans autre foyer. Un traitement de ceftriaxone est débuté et le patient est transféré aux soins intensifs. À l'admission, le patient présente des signes de choc avec hypotension réfractaire au remplissage nécessitant un soutien aminergique. Suite à des hémocultures positives pour Klebsiella oxytoca et S. agalactiae, le traitement de ceftriaxone est poursuivi. Dans le cadre du choc septique, le patient présente un multiple organ failure avec thrombopénie, trouble de la crase, foie et rein de choc. L'évolution est finalement favorable avec sevrage des amines le 25.04.2020. Le patient présente une péjoration transitoire de ses déficits neurologiques (parésie du membre supérieur droit et du membre inférieur gauche). Le CT cérébral natif réalisé le 22.04.2020 n'avait pas montré d'hémorragie. Sur avis neurologique, une IRM cérébrale et un US-doppler des vaisseaux pré-cérébraux ont été demandés. En raison d'une toux depuis 3 jours, un frottis COVID est effectué qui revient négatif. Le 24.04.2020, le patient tire sur sa sonde vésicale dans un moment de confusion avec hématurie macroscopique nécessitant des rinçages transitoires par sonde vésicale 3 voies. Le patient est transféré le 26.04.2020 en division de médecine pour suite de prise en charge. Mr. Y, 67 ans et connu pour les antécédents oncologiques susnommés, est hospitalisé le 01.04.2020 en électif afin de bénéficier d'une résection antérieure basse avec iléostomie de protection. L'intervention est effectuée le jour même de l'hospitalisation et se déroule sans particularité. Les suites post-opératoires sont simples, permettant au patient un retour à domicile le 08.04.2020. Il sera par la suite revu à notre consultation pour un contrôle clinique. Son cas sera rediscuté au colloque interdisciplinaire oncologique afin de définir la suite de prise en charge. Mr. Y, 23 ans, se présente le 15.04.2020 aux urgences en raison de douleurs abdominales. Le bilan effectué aux urgences met en évidence une diverticulite du côlon descendant motivant l'hospitalisation du patient dans notre service pour une antalgie et un début de traitement antibiotique. La suite hospitalière est rapidement favorable, permettant au patient un retour à domicile le 18.04.2020. Le patient continuera le traitement antibiotique par voie orale pour une durée totale de 12 jours. Il sera par la suite convoqué pour une colonoscopie en ambulatoire. Mr. Y, 68 ans, est hospitalisé dans le contexte d'un malaise avec perte de connaissance à domicile. Il présente également un état grippal avec toux sèche depuis environ 2 semaines, sans état fébrile. Le bilan biologique est rassurant ainsi que l'examen clinique chez un patient qui sature normalement à l'air ambiant. Le bilan radiologique montre des infiltrats bilatéraux diffus. L'anamnèse met en évidence un contage avec sa fille testée positive pour le SARS-cov-2 en ambulatoire, actuellement en isolement à domicile. Un frottis à la recherche du SARS-cov-2 est réalisé et revient positif. Le patient bénéficie d'une antibiothérapie pour une durée totale de 3 jours. L'évolution clinique est rapidement favorable. Concernant le malaise avec perte de connaissance ayant mené à l'hospitalisation, nous concluons au diagnostic de syncope réflexe chez ce patient connu pour de multiples antécédents de syncopes en ambulatoire depuis le plus jeune âge, avec un ECG normal et un test de Schellong négatif à l'entrée. Aucune investigation supplémentaire n'est indiquée actuellement. Le patient rentre à domicile le 04.04.2020. Mr. Y, 53 ans, est hospitalisé pour découverte d'un hématome post-surrénalectomie droite qui a eu lieu le 09.03.2020 avec des suites post-opératoires simples. En effet, chez ce patient aux antécédents de thromboses récidivantes et au profit d'un traitement anticoagulant par Arixtra à long terme, un bilan sanguin avait été réalisé pour une asthénie par son oncologue, retrouvant une anémie, motivant la réalisation d'un CT abdominal, qui avait alors retrouvé cet hématome dans la loge de résection rénale droite. Le traitement par anticoagulation thérapeutique est arrêté le 23.03.2020 avec un relais à dose prophylactique dès le 27.03.2020, associé à une prophylaxie antibiotique intraveineuse pour 7 jours avec relais par voie orale pour une durée de 14 jours et un support transfusionnel. L'évolution est favorable tant sur le plan clinique que biologique, permettant un retour à domicile du patient le 30.03.2020. Il sera revu à la consultation du Dr. X le jeudi 02.04.2020 lors de laquelle un laboratoire de contrôle sera réalisé, et en cas de stabilité de son hémoglobine, sans péjoration du syndrome inflammatoire, l'anticoagulation habituelle du patient pourra être reprise. Mr. Y, patient âgé de 75 ans, connu pour les antécédents susmentionnés, nous est adressé pour une réhabilitation cardiovasculaire suite à un triple PAC (Vx sur IVP Vx sur intermédiaire et AMIG sur IVA) le 06.02.2020 (Dr. X, Dr. X).Pour ce qui concerne le pseudo-anévrisme trilobé de l'aorte abdominale décrit avec un CT abdominal à la Clinique Cécil, nous poursuivons un contrôle strict de la TA avec une valeur cible de TAsys < 120 mmHg au repos et Tasys < 160 mmHg à l'effort. Pour maintenir la valeur dans la cible, nous rajoutons Amlodipine 10 mg et changeons le Candesartan avec du Co-Candesartan. Un suivi est nécessaire par le patient à domicile avec des adaptations du traitement par le médecin traitant en cas de valeur au-dessus de la cible. Le patient a été renseigné sur la nécessité de prendre la TA 2x jour et de noter les valeurs sur un cahier. Une prise en charge chirurgicale open ou endovasculaire est à prévoir : le patient a rendez-vous chez son chirurgien (Dr. X) dans 1 mois. Pendant l'hospitalisation, le patient se plaint d'une pollakiurie en péjoration avec un patient connu et suivi pour HPB. Nous décidons de rajouter la Tamsulosine et recommandons de continuer le suivi chez Dr. X comme prévu. L'évolution clinique est favorable, sans signe de décompensation cardiaque ni d'arythmie aux contrôles cliniques ou sur les ECG réalisés. Sur le plan du réentraînement à l'effort, le patient débute dans un groupe d'intensité faible et progresse tout au long du séjour. À la fin de la prise en charge, il est capable de pédaler durant 25 minutes à une puissance de 25-30 watts, sans symptôme ou limitation fonctionnelle. Au test de marche des 6 minutes à la sortie, on objective une augmentation de la distance parcourue (+ 135 m) avec des paramètres cardiaques qui restent dans la norme. Le test d'effort final montre un bon résultat avec une bonne adaptation hémodynamique à l'effort et à la récupération. Les pressions artérielles ont été ajustées pour obtenir une valeur systolique basale < 120 mmHg ! Sur le plan de l'éducation thérapeutique, le patient bénéficie d'un enseignement concernant les maladies et les facteurs de risques cardiovasculaires ainsi que des ateliers diététiques, avec suivi individuel diététique et ergothérapeutique. En particulier, le patient participe au programme nutritionnel de réadaptation cardiovasculaire Au cœur de l'alimentation. Sur le plan des corrections des FRCV, le bilan lipidique sous traitement montre un cholestérol total à 3.3 mmol/L, HDL à 0.97 mmol/L, LDL à 1.97 mmol/L, triglycérides à 1.00 mmol/L. Nous vous laissons le soin d'effectuer un contrôle en ambulatoire dans 2 à 3 mois en s'assurant que la LDL-émie atteigne une valeur < 1.4 mmol/L. Enfin, les glycémies restent alignées sous traitement et le profil tensionnel et la fréquence cardiaque sont dans la norme durant le séjour. L'examen clinique de sortie est sans particularité. Le sternum est stable et la cicatrice saine et calme. Enfin, les glycémies restent alignées sans médication et le profil tensionnel et la fréquence cardiaque sont dans la norme durant le séjour. L'examen clinique de sortie est sans particularité. Le sternum est stable et la cicatrice saine et calme. Mr. Y, patient de 76 ans, polymorbide, notamment une BPCO stade 4 sous 2.5 l d'oxygène à domicile, une cardiopathie ischémique tritronculaire et hypertensive et une insuffisance rénale chronique stade IIIB, est amené aux urgences en ambulance le 06.04.2020 en raison d'une baisse de l'état général avec une augmentation de la dyspnée à l'effort. À noter que le patient a consulté les urgences le 02.04.2020 en raison d'un saignement au niveau de sa stomie. L'examen clinique à l'entrée nous montre des oedèmes des membres inférieurs jusqu'au bas du dos, l'auscultation pulmonaire montre des râles crépitants jusqu'à mi-poumon à droite ainsi qu'une hypoventilation à gauche. Le bilan biologique ne montre pas de syndrome inflammatoire franc. En revanche, sur le CT thoraco-abdominal, on retrouve au niveau des bases pulmonaires un épanchement pleural basal droit et des condensations bi-basales de forme relativement circulaire à la base gauche pouvant correspondre à des atélectasies ou à un foyer de pneumonie. Dans le doute d'une probable pneumonie, nous le traitons avec de la Rocéphine durant 7 jours. Nous suspectons une probable composante d'HTAP mais au vu du contexte palliatif, nous ne réalisons pas d'autres investigations. Au vu des nombreuses comorbidités du patient et de la péjoration de son état général, notamment l'augmentation du besoin d'oxygène pour atteindre la cible de saturation, nous proposons un projet de soins palliatifs à Billens. Cependant, après discussion avec le patient et son fils, un projet de retour à domicile avec un souhait de fin de vie suivi par Voltigo et les soins à domicile est préconisé par ces derniers. Durant l'hospitalisation, nous substituons les nombreux troubles électrolytiques du laboratoire sanguin avec une bonne évolution biologique. Au vu de l'état cachectique du patient, un avis diététique est demandé et préconise 2 suppléments nutritionnels oraux pour le retour à domicile. Concernant l'anémie normocytaire hypochrome, avec hémoglobine à 87 g/l probablement d'origine multifactorielle, un bilan montre une probable carence en fer que nous substituons. De plus, le patient présente une insuffisance rénale aiguë sur chronique probablement d'origine rénale (FeUrée = 43.7%). Nous mettons en place une hydratation NaCl 1 litre. Une bonne évolution biologique avec baisse de la créatininémie jusqu'à ses taux habituels est appréciée durant l'hospitalisation. Mr. Y présente une amélioration de sa dyspnée et de sa mobilité durant son hospitalisation et dans ce contexte de soins palliatifs, un retour à domicile est organisé pour le 16.04.2020 malgré la situation précaire du patient qui ne souhaite pas de prolongement de l'hospitalisation. Un suivi par Voltigo et des soins à domicile sont instaurés. Mr. Y est un patient de 92 ans qui se présente aux urgences suite à une baisse de son état général avec somnolence, fatigue et aggravation des troubles de la marche et de l'équilibre. Dans ce contexte, Mr. Y fait également une chute sans témoin, sans perte de connaissance et sans traumatisme crânien. Pour rappel, Mr. Y est hospitalisé en février 2020 suite à une pneumonie et des douleurs lombaires chroniques. À son admission aux urgences, sur le plan musculo-squelettique, une radiographie du bassin est pratiquée, excluant des fractures. La radiographie de la colonne lombaire est difficilement interprétable, et compte tenu de l'absence de douleur à l'examen clinique, nous décidons de ne pas effectuer de scanner et de traiter conservativement avec une antalgie. Un CT cérébral est pratiqué, ne montrant pas de lésion pouvant expliquer l'état clinique du patient. À son admission en gériatrie aiguë, le bilan biologique met en évidence des troubles électrolytiques, un syndrome inflammatoire et une insuffisance rénale aiguë d'origine probablement pré-rénale sur déshydratation. Nous retenons le diagnostic d'état confusionnel aigu d'origine mixte sur un probable surdosage du Seresta (plus de la moitié de la boîte), un état infectieux, des troubles électrolytiques et des troubles cognitifs connus. Sur le plan cardiovasculaire, Mr. Y présente des oedèmes au niveau des membres inférieurs jusqu'aux chevilles, prenant le godet. Nous adaptons son traitement diurétique habituel. Sur le plan respiratoire, Mr. Y présente une toux grasse depuis 2 jours, sans état fébrile associé. À l'auscultation, nous notons des râles crépitants bibasaux. Une antibiothérapie par Ceftriaxone 2 G en intraveineux et Klacid 500 mg 2x/j est initiée face à une suspicion de pneumonie. Le patient est mis en isolement de contact et gouttelettes à l'étage de gériatrie puis nous effectuons un CT Scan thoracique qui met en évidence des lésions très suspectes de pneumonie à Covid-19. Le frottis est effectué et le résultat revient positif le 23.03.2020.Nous prenons contact téléphonique avec sa fille pour l'informer de la positivité du Covid-19 de son père, ainsi que des mesures à prendre devant toutes les personnes l'ayant côtoyées. Durant son séjour, son état clinique se péjore avec une persistance de son état fébrile, des besoins accrus en oxygène et une dyspnée au repos. Mr. Y ne souhaitant pas d'acharnement thérapeutique et au vu d'un mauvais pronostic, nous privilégions une prise en charge de confort. Le 30.03.2020, Mr. Y décède. Mr. Y, 64 ans, est hospitalisé pour une pneumonie à Covid-19. Le patient consulte le service des urgences pour une toux sèche depuis 2 semaines avec une sensation d'asthénie, des myalgies et des frissons à domicile sans état fébrile. Il présente aussi une dyspnée au moindre effort, surtout en montant les escaliers. Dans son entourage, sa belle-soeur et son épouse auraient les mêmes symptômes. Nous mettons en évidence une alcalose respiratoire avec hypoxémie. Un frottis naso-pharyngé revient positif au Covid-19. La radiographie montre des opacités alvéolaires en base gauche ainsi qu'en para-hilaire inférieur droit. Nous débutons une antibiothérapie par Ceftriaxone et Clarithromycine. La Clarithromycine est arrêtée suite aux résultats négatifs des antigènes urinaires. Au vu du profil tensionnel plutôt à la baisse, nous arrêtons momentanément l'Amlodipine et reprenons son traitement habituel à la sortie. Mr. Y est sevré en oxygène et eupnéique et il peut rejoindre son domicile le 03.04.2020 avec des consignes d'auto-isolement jusqu'à 48 heures après l'absence de symptômes (diarrhée, état fébrile, céphalées). Mr. Y, 80 ans, est hospitalisé pour des mouvements involontaires polymorphes et fluctuants, avec des tremblements des membres depuis 3 semaines d'apparition progressive menant à une instabilité à la marche. De plus, un bilan neuropsychologique montre une atteinte exécutive diffuse nouvelle. L'étiologie de cette réaction psycho-organique aiguë n'est pas claire. Nous suspectons une composante fonctionnelle devant un contexte de stress accru ayant mené à une anxiété majorée. Le patient rapporte notamment souffrir de cauchemars depuis 2 mois et évoque des éléments tels que la peur de la mort dans le contexte de décès récents de personnes proches, les récents événements ayant secoué le clergé chez ce patient chanoine ainsi que l'épidémie actuelle de Coronavirus comme facteurs de stress. Notons également qu'au début de l'hospitalisation, un épisode de diaphorèse, d'hallucinations visuelles, d'hypertension et de tachycardie avec un score CIWA > 30 laisse suspecter une composante de sevrage alcoolique bien que le patient ne rapporte qu'une consommation modérée. Un rapport ASAT/ALAT et les GGT reviennent aussi augmentés. Le taux de vitamine B1 est en revanche dans la norme. Dans le cadre du diagnostic différentiel, le bilan radiologique est dénué de lésion ischémique ou hémorragique, ainsi que d'arguments pour un Creutzfeldt-Jakob. La TSH est dans les normes et une hémoglobine glyquée contrôlée à 6%, sans trouble électrolytique. La ponction lombaire n'apporte pas d'argument pour une méningite. Le bilan infectieux revient dans la norme. Les sérologies révèlent une infection ancienne à EBV. Notons cependant des IgM Lyme positives, pour lesquelles un avis infectiologique ne retient pas d'argument pour une infection. Le bilan immunologique selon les rhumatologues n'apporte pas d'argument pour une maladie systémique. Le bilan métabolique des 25.03 et 26.03.2020 ne montre pas de déficit en vitamine B12 et un taux d'ammonium dans la norme. À noter cependant un taux de vitamine B6 élevé pour lequel nous arrêtons la substitution vitaminique. À noter également un taux de cuivre dans la limite supérieure de la norme. L'IRM n'apporte cependant pas d'argument en faveur de déposition de ce métal. Relevons aussi selon des sources internes de l'hôpital que de la famille éloignée de Mr. Y serait atteinte de la maladie de Huntington, bien que cela semble inconnu du patient ainsi que de son frère. En fonction de l'évolution, nous vous proposerions d'effectuer un test génétique. Sur le plan thérapeutique, l'introduction de Seresta 15 mg 4 x/j permet une bonne amélioration avec actuellement un schéma dégressif. La composante anxieuse est soulagée par une consultation psychiatrique. Concernant un suivi à distance, nous procurons au patient une liste de psychiatres et psychothérapeutes dans le canton de Fribourg. Mr. Y bénéficie également de physiothérapie et d'ergothérapie permettant un regain partiel d'autonomie à continuer lors de la neuro-rééducation à l'HFR Meyriez où il est transféré le 15.04.2020. Mr. Y, 55 ans, est hospitalisé en raison d'une dyspnée survenue dans un contexte de trouble ventilatoire sur contusion costale. Le patient mentionne une chute à vélo le 11.04.2020 avec douleur costale droite, accentuée lors de la palpation et de l'inspiration profonde. Le 21.04.2020, il se présente aux urgences pour une dyspnée d'effort nouvelle apparue initialement le 20.04.2020, associée à des vertiges, résolutifs au repos, sans aucun autre symptôme. L'imagerie d'entrée révèle des troubles ventilatoires bibasaux. Le bilan biologique d'entrée ne montre pas de syndrome inflammatoire. Pour le traitement d'une surinfection bactérienne, une antibiothérapie par Ceftriaxone et Clarithromycine est débutée, puis finalement interrompue le lendemain sur négativisation des antigènes urinaires et après nouvelle évaluation clinique. Un frottis nasopharyngé pour le Covid-19 réalisé aux urgences revient négatif. L'isolement contact-gouttelettes est levé. Lors de son séjour en médecine interne, le patient bénéficie d'une oxygénothérapie le 22.04.2020. Afin d'améliorer la fonction pulmonaire, des séances de physiothérapie respiratoire sont débutées. L'évolution clinique est favorable, avec sevrage de l'ozgénothérapie. Le patient rentre à domicile le 23.04.2020 avec des séances de physiothérapie respiratoire ambulatoire. Mr. Y est hospitalisé aux soins intensifs le 02.04.2020 pour une épilepsie secondaire à une masse cérébrale d'allure néoplasique. Le patient a présenté une crise d'épilepsie tonico-clonique à domicile devant témoin et il a récidivé sa crise aux urgences nécessitant le recours à une intubation. Les différentes explorations (scanner cérébral, IRM cérébrale) révèlent une masse intra-axiale infiltrante fronto-temporale droite qui est compatible avec une tumeur gliale de haut grade de type glioblastome. Un traitement par Dexaméthasone est débuté et une intervention chirurgicale est planifiée d'ici 4-5 jours ( à savoir autour des 7-8.04.2020). L'EEG met en évidence un foyer lent, assez étendu, sur l'hémisphère droit à prédominance fronto-temporo-centrale, d'un caractère légèrement à modérément irritatif sans critères pour un état de mal épileptique électrique. Un traitement par Benzodiazépine et Lévétiracétam est débuté. Les différents EEG de contrôle montrent une amélioration permettant un sevrage des benzodiazépines. Le dosage du Lévétiracétam est fait aujourd'hui (à pister). Le scanner thoraco-abdominal, réalisé dans le cadre du bilan d'extension, ne révèle pas de masse suspecte hormis un épaississement de la paroi latérale de la vessie, pour lequel nos collègues urologues préconisent un suivi ambulatoire à distance de la chirurgie cérébrale. Le patient est transféré dans le service de chirurgie le 06.04.2020 pour suite de prise en charge.Mr. Y, 72 ans, est hospitalisé aux soins intensifs pour des troubles de l'état de conscience dans un contexte postopératoire le 08.04.2020. Ce patient de 72 ans est amené en post-opératoire d'une craniotomie temporo-pariétale et résection d'un glioblastome de haut grade, en raison des troubles de l'état de conscience caractérisés par absence de réveil post-extubation avec GCS 8/15. Une IRM cérébrale réalisée en post-opératoire met en évidence un status postopératoire avec pneumo-crâne, avec également l'apparition de zones de restriction en diffusion aux niveaux thalamique, corona radiata et temporo-occipital à droite, compatibles avec des lésions ischémiques. L'état neurologique du patient ne nécessite pas de réintubation. L'évolution est favorable pendant les heures suivant son admission. Il persiste un GCS 15-13/15 avec héminégligence gauche ainsi qu'un hémisyndrome moteur gauche, symptômes expliqués par la chirurgie qu'il a subie et les lésions ischémiques au niveau du thalamus. L'EEG du 10.04. permet d'exclure un événement épileptique. Le traitement par Levetiracetam et Dexaméthasone est poursuivi. Une infection urinaire sur sonde vésicale est également traitée par Ceftriaxone pendant 5 jours avec un syndrome inflammatoire à la baisse par la suite. Du Labétalol en IV continu est introduit en postopératoire afin de maintenir une tension artérielle dans les cibles. Un relais pour des bêtabloquants per os est fait le 10.04. avec un profil tensionnel aligné. Le patient étant à risque de dénutrition protéino-calorique avec état de conscience diminué, une alimentation entérale est débutée dès le 09.04.2020. Le matin du 11.04.2020, Mr. Y s'arrache la sonde involontairement. Le bilan dysphagie permet d'introduire un régime mixé lisse dès le 11.04.2020. Un suivi diététique est à prévoir. Mr. Y nous a été transféré du service de Médecine interne de l'HFR-Fribourg pour prise en charge palliative. Le patient a initialement été hospitalisé en Médecine interne à l'HFR Fribourg dans le contexte d'un globe urinaire sur carcinome prostatique montrant une progression malgré la mise en place d'un traitement par chimiothérapie. Dans ce contexte, le patient a présenté une dilatation pyélo-calicielle et insuffisance rénale aiguë avec hyperkaliémie qui s'est résolue lors de la pose de sonde urinaire. Vu la situation oncologique actuelle, il a été décidé avec le Dr. X (oncologue traitante) de centrer la prise en charge sur l'amélioration de la qualité de vie du patient. Le patient a donc été transféré chez nous le 16.03.2020 pour prise en charge palliative. Avant l'hospitalisation, le patient vivait seul dans une maison de plein-pied à Avry, il n'avait pas d'aide à domicile, utilisait encore sa voiture pour faire des courses à Avry-centre et faisait le ménage avec sa compagne. Il a deux filles adultes et une compagne qui vivait séparément. À l'entrée, le patient rapporte une faiblesse généralisée avec une fatigue importante et une thymie diminuée. Il aurait perdu 10 kg en 3 mois. A l'examen clinique, nous notons une cachexie et un ralentissement psychomoteur. En raison de la fatigue et de l'état de faiblesse important du patient, la mobilisation et la mise en position debout sont difficiles. Le patient n'arrive pas à aller plus loin que le bord de son lit. Il s'alimente très peu. Mr. Y se rend compte de ses limitations et du déclin progressif de son état général. Il ne montre pas d'angoisse ou d'inquiétude et semble résigné face à sa situation. Le patient se nourrit de moins en moins jusqu'à l'arrêt total des apports alimentaires ou hydriques. La seule demande du patient est de passer du temps avec ses proches. Vu l'aggravation de son état et une fin de vie proche, nous lui permettons de recevoir la visite de ses filles et de sa compagne malgré l'interdiction de visites due à la pandémie de COVID-19. À partir du 1er avril, le patient semble ressentir des douleurs mais ne les exprime pas. Nous mettons en place une antalgie par morphine sous-cutanée en continu avec laquelle il semble plus détendu. Mr. Y reste conscient jusqu'à la fin et décède paisiblement le 02.04.2020 entouré par sa famille. Mr. Y, connu notamment pour des antécédents oncologiques, un diabète de type 2 et une hypertension artérielle traitée, est envoyé par la permanence médicale pour investigation d'un syndrome inflammatoire d'origine indéterminée associée à une baisse de l'état général. Depuis la nuit du 19.04.2020, le patient rapporte une asthénie des membres inférieurs avec myalgies de la musculature proximale. Le bilan biologique retrouve un syndrome inflammatoire modéré. Une radiographie thoracique ne retrouve pas de foyer infectieux et un sédiment urinaire revient négatif. Malgré l'absence de symptômes d'appel et d'état fébrile, nous observons une persistance de syndrome inflammatoire biologique, raison pour laquelle nous réalisons un CT thoraco-abdominal. Il ne montre pas de foyer ni de récidive tumorale. Une IRM cérébrale se montre sans particularités, notamment sans signe de vasculite. En raison de myalgies persistantes aux membres inférieurs nous effectuons une radiographie du bassin et des hanches à la recherche de signes d'arthrose. L'image ne montre ni fractures ni coxarthrose marquée. Une vitesse de sédimentation revient élevée le 24.04.2020. Nous étendons le bilan biologique avec différents marqueurs immunologiques et une électrophorèse de protéines, dont les résultats ne permettent pas de retrouver une étiologie à la clinique. Cela montre une bande polyclonale pas spécifique. Sur la base de la clinique et des différents examens, nous suspectons une polymyalgia rheumatica pour laquelle nous débutons un traitement empirique par Prednisone 15 mg par jour dès le 24.04.2020 avec excellent effet clinique (disparition des myalgies, augmentation de la force et mobilisation des membres inférieurs). Nous retenons donc un diagnostic de probable polymyalgia rheumatica et le traitement de Prednisone est à poursuivre avec un schéma dégressif pour une durée qui sera à évaluer par le médecin traitant selon la réponse clinique. Mr. Y bénéficie de plusieurs séances de physiothérapie lors de son hospitalisation. À noter que le traitement par Prednisone décompense transitoirement le diabète du patient, raison pour laquelle des corrections par insuline sont nécessaires et nous introduisons un traitement de Januvia 50 mg dès le 25.04.2020, avec bon effet sur les glycémies et permettant de se passer des corrections insuliniques. Les contrôles glycémiques sont à poursuivre de manière autonome à domicile et un suivi du diabète avec adaptation éventuelle du traitement est à faire chez le médecin traitant. Sur le plan urologique, les examens radiologiques découvrent une rétention urinaire asymptomatique. Un US ciblé confirme une rétention estimée à 324 ml. Nous posons une sonde vésicale le 24.04.2020, que nous laissons en place avec mise en place d'un robinet et gestion autonome des vidanges par le patient. Le patient retourne à domicile avec la sonde et un rendez-vous ambulatoire en urologie est prévu le 06.05.2020 (Dr. X) pour suite de prise en charge. Mr. Y peut rentrer à domicile en bon état général le 29.04.2020 avec organisation de soins à domicile par notre service de liaison. Mr. Y, patient de 54 ans connu pour une FA paroxystique diagnostiquée en 2019 et anticoagulée par Xarelto, consulte son médecin traitant pour une dyspnée d'apparition progressive depuis le 30.03.2020. Un frottis Covid-19 effectué au cabinet revient négatif et une FA rapide est mise en évidence, raison pour laquelle le Beloc est majoré. Devant le manque d'amélioration de sa dyspnée, il consulte les urgences qui tentent une cardioversion par Beloc et Cordarone intraveineux, puis Digoxine iv également, sans succès.Le laboratoire d'entrée met en évidence une insuffisance rénale aiguë d'origine pré-rénale pour laquelle une hydratation est mise en place ainsi qu'une hypomagnésémie qui est substituée et une hypercalcémie. Celle-ci est investiguée par un dosage de la PTH ainsi qu'un calcium urinaire qui révèlent une suspicion d'hyperparathyroïdie primaire, compatible avec les derniers résultats de son endocrinologue traitant, le Dr. X. Au cours de son séjour, Mr. Y présente également une insuffisance rénale d'origine intrinsèque, raison pour laquelle nous vous proposons d'organiser un US rénal en ambulatoire. Une échocardiographie trans-thoracique effectuée lors de son séjour révèle une oreillette gauche dilatée, des épanchements pleuraux bilatéraux ainsi qu'une fraction d'éjection du ventricule gauche à 20% avec une hypokinésie globale sévère, posant l'indication à une cardioversion électrique et un bilan de son insuffisance cardiaque. Dans ce contexte, nos collègues cardiologues effectuent également une coronarographie qui ne révèle pas de lésions coronariennes et confirme une insuffisance cardiaque à fraction d'éjection diminuée. Nous instaurons alors un traitement par Amiodarone à dose de charge en vue d'une cardioversion électrique ainsi qu'un traitement de Valsartan. Nous débutons également un traitement par Furosémide intra-veineux avec une bonne évolution de sa dyspnée puis optons pour un traitement de Torasémide per os. A 48h post-cardioversion électrique, Mr. Y présente à nouveau une fibrillation auriculaire lente. Au vu des tensions artérielles aux limites inférieures de la norme et de l'insuffisance rénale, nous n'introduisons pas le traitement d'Entresto. Nous vous laissons le soin de remplacer le Valsartan par Entresto en fonction de la tolérance biologique et clinique. Au vu de la bonne évolution et de sa fibrillation auriculaire bien contrôlée sous traitement adéquat, Mr. Y rentre à domicile le 15.04.2020. Mr. Y, 43 ans, a été hospitalisé le 15.04.2020 aux soins intensifs pour un ARDS modéré sur pneumonie à Covid-19. Le patient a présenté depuis le 08.04.2020 un état fébrile associé à une toux avec des hémoptysies, une légère dyspnée, des diarrhées et une anosmie motivant sa consultation aux urgences. Un CT thoracique a mis en évidence de multiples condensations avec des opacités en verre dépoli. Le diagnostic de pneumonie COVID-19 a été confirmé par frottis naso-pharyngé. Mr. Y a été initialement hospitalisé en médecine interne, puis transféré aux soins intensifs en raison d'une aggravation de l'hypoxémie. Mr. Y a été fortement dépendant de séances prolongées de ventilation non invasive, associées à de l'oxygénothérapie à haut débit. Un traitement empirique d'hydroxychloroquine et atazanavir a été administré, complété par une antibiothérapie empirique rapidement arrêtée au vu de l'absence d'argument en faveur d'une infection bactérienne. L'évolution a été progressivement favorable, ce qui a permis de sevrer la ventilation non-invasive le 24.04.2020. La physiothérapie respiratoire sera poursuivie. Du fait d'une augmentation des D-dimères et du risque élevé prothrombotique induit par le COVID-19, il est nécessaire de maintenir une anticoagulation prophylactique intensifiée durant le séjour hospitalier. Un bilan angiologique le 21.04.2020 n'a pas montré de thrombose veineuse profonde. Le patient a été transféré le 25.04.2020 dans le service de médecine interne. Mr. Y, connu pour une HTA, un antécédent d'AVC ischémique multifocal non datable, est hospitalisé dans un contexte de suspicion d'AVC ischémique aigu sylvien gauche. Pour rappel, le patient rapporte un épisode de vertige avec céphalée et parésie du membre supérieur droit transitoire le soir du 14.04.2020. Aux urgences, le status neurologique est normal hormis une asymétrie faciale droite. Le CT cérébral ne révèle pas de lésion ischémique ni hémorragique, ainsi qu'une absence de sténose des vaisseaux extra et intra-cérébraux. Le patient est hospitalisé en lit non monitoré pour une surveillance neurologique, après avoir bénéficié d'une dose de charge d'aspirine. L'IRM cérébral révèle une lésion ischémique aiguë au niveau cortical pariétal gauche dans le territoire de l'artère cérébrale moyenne gauche ainsi que d'anciennes lésions ischémiques au niveau cérébelleux et temporo-occipital droit. Sur le plan étiologique, l'échocardiographie transthoracique ne montre pas d'anomalie structurelle. Un Holter de 72h est posé durant l'hospitalisation, les résultats sont toujours en cours lors de la rédaction de cette lettre. Si l'examen revient négatif, merci de répéter l'examen tous les 3 mois. Le bilan biologique effectué à la recherche d'un syndrome d'hypercoagulabilité paranéoplasique est en cours. Néanmoins, nous suspectons en premier lieu un syndrome paranéoplasique dans un contexte de découverte de sa tumeur vésicale. Sur le plan médicamenteux, une simple antiagrégation par Aspirine est premièrement introduite puis remplacée par une anticoagulation par Eliquis à dose réduite sur risque hémorragique important. Un traitement d'Atorvastatine 40 mg/j est également introduit. Nous vous proposons d'effectuer un bilan lipidique ainsi que des transaminases à 1 mois avec adaptation du traitement en fonction (cible LDL < 1.4 mmol/l). Le patient ne conduit pas. Nous ne proposons pas de suivi à 3 mois, mais restons à disposition si vous le jugez nécessaire. L'évolution clinique est favorable avec un status neurologique de sortie normal. Mr. Y peut regagner son domicile le 20.04.2020. Mr. Y, 45 ans, connu pour un status post-bypass gastrique en 2015 se présente pour des douleurs abdominales épigastriques d'apparition brutale. L'évaluation aux urgences met en évidence une lipasémie et amylasémie sans syndrome inflammatoire. Le CT abdominal ne montre pas de dilatation des voies biliaires mais une légère dilatation de l'estomac exclu et de l'anse biliaire. Le patient présente une résolution complète de la symptomatologie rapidement après une dose d'Alucol. La réalimentation est bien supportée et le laboratoire de contrôle ne montre pas de nouveau signe inflammatoire. Dans ce contexte, nous retenons une probable gastrite ou passage de calcul biliaire comme diagnostic probable. Cependant, les investigations ne nous permettent pas d'exclure une hernie interne non-incarcérée. En cas de récidive de la symptomatologie, une TOGD avec un nouveau contrôle chirurgical seront préconisés. En cas de confirmation ou forte suspicion d'hernie interne, une laparoscopie exploratrice sera indiquée. Le patient ira chez son médecin traitant le 20.04.2020 pour un contrôle clinique. Mr. Y est hospitalisé pour une pneumonie bilatérale considérée sur COVID-19. Il est connu pour une dyslipidémie, un reflux gastro-oesophagien et un tabagisme minimal sevré depuis 37 ans. Le patient présente depuis deux semaines un syndrome grippal avec une toux sèche, des diarrhées aqueuses et une asthénie très importante associée à une perte de 6 kg en raison d'une inappétence. Il présente également une dyspnée au moindre effort et des états fébriles récidivants dès le 27.03.2020, motivant un appel à MedHome qui lui prescrit de l'Azithromycine. Il consulte la Permanence médicale Fribourg le 29.03.2020 en raison d'une non-amélioration des symptômes. Un CT thoracique réalisé à la Permanence médicale de Fribourg révèle des infiltrats en verre dépoli. Le patient est transféré à l'HFR Fribourg en raison d'une hypoxémie avec tachypnée importante.Malgré deux frottis COVID qui reviennent négatifs, en vue de la clinique et de l'imagerie fortement évocateurs, nous le considérons comme COVID positif. Un syndrome inflammatoire élevé motive un relais par Co-Amoxiciline du 31.03 au 02.04.2020. L'oxygénothérapie peut être sevrée dès le 03.04.2020. Le laboratoire révèle une perturbation des tests hépatiques. L'ultrason hépatique revient dans la norme. Les sérologies hépatiques sont également réalisées. Mr. Y rentre à domicile le 05.04.2020 avec remise des mesures d'auto-quarantaine selon les recommandations de l'OFSP. Mr. Y, 49 ans, connu pour une obésité morbide, un diabète de type 2 traité et un status post décompression L4-L5 pour syndrome de queue de cheval sur compression sévère par hernie discale en 2015 avec incontinence fécale résiduelle, est amené aux urgences en ambulance le 15.04.2020 en raison de lombalgies non irradiantes depuis 7 jours, avec péjoration progressive les derniers 3 jours, péjorée à la mobilisation. Il ne rapporte pas de facteur déclencheur. L'examen clinique neurologique est sans particularité, à l'exception d'une hypo-tonicité du sphincter anal connue. La palpation du rachis est douloureuse au niveau de L4-L5. Le bilan biologique est aligné et la radiographie lombaire est superposable au comparatif du 12.03.2019. Le patient est hospitalisé et un traitement antalgique et physiothérapeutique est mis en place. Un avis neurochirurgical est pris (Dr. X) qui préconise d'effectuer une IRM lombaire en cas de péjoration du status neurologique. Durant l'hospitalisation, nous constatons une excellente évolution des douleurs avec une antalgie simple avec très bon effet sur la mobilisation et Mr. Y peut regagner son institution Horizon Sud le 17.04.2020. Mr. Y est admis aux soins intensifs en post-opératoire d'une révision chirurgicale d'une fracture occipitale ouverte. Le 28.04.2020, Mr. Y chute de son camion d'une hauteur d'environ 1.5 m avec perte de connaissance, amnésie circonstancielle, antéro- et rétrograde dans des circonstances pas claires et non témoigné selon les informations disponibles à l'arrivée du patient aux soins intensifs. Le bilan met en évidence une fracture de l'occiput ouverte avec saignement actif. Il est transféré de Riaz à Fribourg pour la révision chirurgicale. L'intervention avec révision de fracture et d'un hématome épidural se déroule sans particularités. Un CT cérébral de contrôle ne montre pas de saignement. Héparine prophylactique est recommandée à partir de 29.04.2020 selon l'avis Neurochirurgie. Une agitation postopératoire est traitée par déxmedetomidine avec récupération neurologique complète. Un IRM cervical peut exclure une fracture, ainsi qu'un CT colonne vertébrale. La mobilisation est libre avec antalgie satisfaisante. Un bilan de syncope avec avis cardiaque est recommandé en ambulatoire. Mr. Y est admis aux soins intensifs pour la suite de la prise en charge d'un AVC hémorragique. Le matin du 26.04.2020, il présente un hémisyndrome droit d'apparition soudaine en post-coïtal, sans déficits neurologiques ni céphalées auparavant. Aux urgences à Payerne, il présente un NIHSS à 11 avec un hémisyndrome moteur droit. Il est donc transféré à Fribourg en filière Stroke. Le bilan radiologique met en évidence une hémorragie au niveau des noyaux gris gauche motivant son transfert aux soins intensifs. À son arrivée aux soins intensifs, il présente une dysarthrie, une aphasie, une héminégligence droite, une hémianopsie homonyme droite et un hémisyndrome moteur droit avec un NIHSS à 15 points. L'évolution neurologique est favorable, avec un NIHSS coté à 6 points à la sortie de la stroke unit, monitorée avec principalement une aphasie discrète et une ataxie du membre supérieur et inférieur droit. Un bilan neuropsychologique sera effectué. Une IRM cérébrale de contrôle à 24 heures montre une stabilité de la lésion hémorragique sans argument pour une lésion primaire d'origine tumorale ou une vasculite. L'origine hypertensive est retenue notamment au vu de la localisation. L'hypertension nécessite un traitement par bêtabloquants intraveineux initialement, avant la reprise de son traitement anti-hypertenseur habituel qui permet un contrôle adéquat du profil tensionnel. Une échocardiographie montre un ventricule gauche non dilaté avec une fonction normale. Le bilan de la maladie hypertensive est complété par un fond d'œil qui est organisé et un bilan de la fonction rénale. Le patient est transféré le 28.04.2020 en stroke unit pour la suite de la prise en charge. Mr. Y est admis aux soins intensifs pour la surveillance neurologique suite à la découverte de plusieurs lésions cérébrales le jour même. Le patient rapporte des troubles de l'humeur et de la concentration depuis 3 semaines motivant la consultation chez son médecin traitant. À noter aussi une chute il y a 3 semaines sans perte de connaissance dont les circonstances ne sont pas claires. Le médecin traitant organise un IRM en ambulatoire ce jour qui révèle des multiples masses cérébrales d'allure tumorale. Vu la localisation d'une lésion comprimant le 4ème ventricule, le risque d'une hydrocéphalie est considéré élevé raison de son admission pour la surveillance neurologique. En accord avec les collègues neurochirurgiens, de la Dexaméthasone est introduite et devra être poursuivie avec un schéma dégressif. La surveillance neurologique se déroule sans complication. Un CT cervico-thoraco-abdominal a été demandé pour le bilan d'extension, ainsi qu'un PET-CT qui aura lieu le 04.05.2020 à 10h00 à jeun. Les surveillances neurologiques devront être poursuivies ainsi que les surveillances glycémiques. Mr. Y est amené aux urgences par un ami le 13.04.2020 en raison de palpitations avec douleurs rétrosternales apparues 1 heure après avoir consommé un space cake, accompagnées d'une sensation de vertiges et d'angoisses. Pas d'autre consommation de substance toxique. À l'admission aux urgences, l'ECG met en évidence une tachycardie sinusale à 160/min nécessitant l'administration de plusieurs médicaments afin d'obtenir un contrôle de la fréquence cardiaque, ainsi que du Temesta et du Midazolam pour diminuer la sensation d'angoisse. Le patient est hospitalisé pour surveillance et contrôle de la symptomatologie. L'évolution clinique est favorable avec des paramètres vitaux dans la norme, un examen clinique sans particularité et un état psychique rassurant le matin du 14.04.2020 ce qui permet le retour à domicile de Mr. Y. Mr. Y est hospitalisé en raison d'un hémisyndrome moteur droit à prédominance facio-brachial apparu le matin du 29.03.2020 au réveil. Il consulte aux urgences à 12h. À l'examen neurologique initial, une parésie facio-brachiale droite, correspondant à un NIHSS à 3 points, est objectivée. Un CT cérébral time-is-brain ne montre pas d'ischémie récente. Le patient est hospitalisé en lit monitoré pour une surveillance neurologique. L'IRM cérébrale confirme la lésion ischémique aigue profonde à G. À noter une sténose asymptomatique de l'artère carotide interne droite <50 % dans son segment intracaverneux sur une plaque mixte. Sur le plan étiologique, l'échocardiographie transthoracique ne rapporte pas d'évidence pour une origine cardio-embolique, toutefois présence d'une discrète dilatation de l'oreillette gauche. Un Holter de 72h ne montre pas de passage en FA paroxystique. L'examen neurosonologique montre une athéromatose diffuse des vaisseaux extra- et intracrâniens avec sténose à <50 % de l'ACM (M2) droit. Nous suspectons en premier lieu une étiologie athérosclérotique. Sur le plan médicamenteux, une double anti-agrégation est introduite par Plavix 75 mg/j et aspirine 100 mg/j pour une durée de 2 semaines puis relayée par Plavix à poursuivre au long cours. Un traitement d'Atorvastatine 80 mg/j est également introduit. Nous vous proposons d'effectuer un bilan lipidique ainsi que des transaminases à 1 mois avec adaptation du traitement en fonction (cible LDL < 1.4 mmol/l ou >50 % de diminution du LDL).La conduite de véhicule automobile est actuellement contre-indiquée et doit être réévaluée durant son séjour à Lavigny. Une consultation neurovasculaire de contrôle est prévue à 3 mois. Le patient fait partie de l'étude en double aveugle ESTREL (Madopar vs. placebo), les prescriptions sont effectuées pour une durée totale de 39 jours de traitement. Nous serions reconnaissants que nos collègues de Lavigny assurent la suite avec une évaluation par FMA (merci de communiquer le résultat à Sandrine Foucras, infirmière de recherche HFR). L'évolution clinique reste inchangée avec un statut neurologique de sortie rapportant une parésie du membre supérieur D avec prédominance distale, une parésie faciale D modérée, une dysarthrie discrète. Des troubles de la marche sont présents avec un risque de chute élevé. Mr. Y est transféré à Lavigny pour une neuroréhabilitation intensive. Mr. Y est hospitalisé électivement pour contrôle d'une VNI initiée le 27.12.2019 pour une hypoventilation nocturne sur syndrome restrictif dans un contexte de maladie du motoneurone d'origine inconnue, ainsi que d'un SAOS mixte de degré modéré. Le patient se montre satisfait de l'appareillage, qui lui a permis de retrouver un sommeil plus profond, avec toutefois des douleurs articulaires plus importantes vu la fréquence moindre de réveils pour repositionnement. Il n'utilise pas systématiquement la machine, mais note une amélioration globale de son état général les jours d'utilisation (dyspnée, concentration, fatigue). Mr. Y note une tendance à l'hypersécrétion nasale le matin, sans qu'elle soit gênante. Pour le reste, le patient est toujours aussi paucisymptomatique sur le plan respiratoire (orthopnée isolée; absence de dyspnée sous réserve d'une capacité d'effort limitée). Les fonctions pulmonaires montrent une très discrète dégradation du trouble ventilatoire restrictif depuis le mois de juin 2019. Nous les répéterons à 1 an. Le contrôle polygraphique et capnographique s'avère tout à fait satisfaisant. Le CO2 artériel au réveil est normal (5.7 kPa) et globalement situé autour de la norme supérieure sur l'ensemble de la nuit. Nous décidons de laisser les paramètres de ventilation inchangés et prévoyons un prochain contrôle dans un délai de 4 mois. ______________________________________________ Traitement à la sortie: Mode d'application de pression : BPAP Machine : Lumis VPAP 150 ST-A Masque : nasal, AirFit N20M Réglage : Mode de traitement : ST (spontaneous timed) IPAP : 8.0 cmH2O EPAP : 18.0 cmH2O Fréquence resp : 14/min Pente : 0.5 Timin : 0.5 s Timax : 1.5 s Mr. Y est un patient de 75 ans connu pour une lésion nodulaire hépatique de 3 cm d'origine indéterminée actuellement en cours d'investigation, qui consulte pour des douleurs abdominales péri-ombilicales, un ictère et des vomissements évoluant depuis 1 semaine. Le laboratoire montre un syndrome inflammatoire avec une CRP à 14 et 14.8 de leucocytes, ainsi qu'une perturbation globale des tests hépatiques avec une bilirubine à >50 umol/L. Le scanner objectif une cholécystite aiguë avec contenu vésiculaire hyperéchogène compatible avec du sang, sans dilatation des voies biliaires intra et extra hépatiques. L'ultrason ne montre pas la présence de calcul. Le patient est hospitalisé en chirurgie pour traitement conservateur de la cholécystite aiguë par antibiothérapie (Rocéphine/Flagyl). Nous effectuons un suivi journalier biologique qui montre une amélioration continue des perturbations hépatiques. D'autre part, nous mettons en évidence une péjoration de l'anémie avec une hémoglobine passant jusqu'à 78 g/L, avec un épisode de selles méléniques. Dans ce contexte de patient coronaropathe, nous procédons à une transfusion de 2 CE. Une OGD ne montre pas de source hémorragique. Une explication possible serait la survenue d'un saignement au niveau des voies biliaires ou de la vésicule suite à la biopsie récente de sa lésion hépatique, ce qui expliquerait l'anémie et l'aspect de la vésicule au CT et la perturbation des tests hépatiques. Durant le séjour hospitalier, le patient bénéficie d'un PET-CT qui était déjà prévu ambulatoirement pour bilanter la masse hépatique, et son cas est discuté au colloque multidisciplinaire du 08.04.2020 où il est décidé de poursuivre la prise en charge à l'Inselspital. Devant une évolution favorable des perturbations hépatiques et une hémoglobine stable sans source active identifiée, et un état général retrouvé, nous laissons le patient regagner son domicile le 10.04.2020. Mr. Y, connu pour une cardiopathie ischémique stentée il y a 16 ans, ainsi qu'une PTH il y a deux ans et des troubles cognitifs débutants depuis l'opération, est adressé aux urgences par l'hôpital de jour le 03.03.2020 pour un pic hypertensif lors de la transfusion d'un deuxième culot érythrocytaire. Pour rappel, vous avez adressé votre patient à l'hôpital de jour pour la transfusion de 2 culots érythrocytaires suite à la découverte d'une anémie. À l'anamnèse, le patient rapporte une dyspnée depuis quelques semaines ainsi qu'une asthénie. Pas d'autre plaintes ni douleurs. À l'admission aux urgences, Mr. Y est hémodynamiquement stable et les paramètres vitaux sont dans la norme. Le statut d'entrée est sans particularité, hormis de discrets œdèmes des chevilles. Le laboratoire met en évidence une anémie microcytaire hypochrome hyporégénérative avec une hémoglobine à 66 g/L et une ferritine effondrée à 9 ug/L. La recherche de sang occulte dans les selles revient positive. Le patient bénéficie de la transfusion de 2 culots érythrocytaires qui est bien tolérée et il est gardé en lit d'observation aux urgences pour la nuit. La surveillance se passe sans complication et le contrôle laboratoire du 04.03.2020 montre une hémoglobine à 89 g/L. Mr. Y peut regagner son domicile le 04.03.2020. Nous recommandons une colonoscopie en ambulatoire ainsi qu'un CT thoraco-abdominal au vu de l'hépatomégalie palpable. Mr. Y, âgé de 92 ans, nous est adressé des urgences de l'HFR Fribourg le 01.04.2020 pour prise en charge d'une pneumonie à Covid-19. Le patient se présente aux urgences le 01.04.2020 en raison d'une baisse de l'état général avec asthénie, inappétence et dyspnée depuis le 29.03.2020. La radiographie du thorax effectuée à l'admission montre une opacité basale gauche avec suspicion d'opacité basale droite avec infiltrats diffus des deux plages pulmonaires inférieures et un frottis naso-pharyngé pour dépistage de Sars-COV-2 revient positif. Nous complétons les investigations avec un CT scan thoracique, qui montre des plages en verre dépoli diffuse, à prédominance sous-pleurale, non arrondies, plus évidentes à droite. Le patient est mis sous traitement antibiotique par levofloxacine depuis le 01.04. Il reçoit aussi un traitement pour la maladie à Covid-19 sous la forme d'une dose de Plaquenil en ordre unique le 04.04.2020 ainsi qu'un traitement antiviral par Aluvia depuis le 04.04.2020. Par la suite, le patient nous signale des nausées et des douleurs abdominales vagues et aspécifiques, accompagnées par une hyperbilirubinémie à prévalence directe et une péjoration du syndrome inflammatoire. Nous décidons alors d'effectuer un CT scan abdominal, qui montre une image compatible avec une cholécystite chronique, sans autre anomalie. Nous décidons de changer le traitement antibiotique de Tavanic par du Tienam à partir du 07.04.2020. Malgré les mesures thérapeutiques entreprises, le 08.04.2020 nous objectivons une péjoration importante de son état respiratoire, avec des besoins croissants en oxygène, ainsi que des épisodes de désaturations importantes malgré l'oxygénothérapie, témoignant d'une aggravation de l'infection pulmonaire.Mr. Y décède paisiblement le soir du 08.04.2020, à 22h30. Mr. Y, connu pour deux TVP en 2009 et 2010, un trouble neuro-cognitif sévère et un trouble bipolaire sévère est hospitalisé pour une hémorragie intraparenchymateuse pariéto-occipitale gauche dans un contexte d'anticoagulation thérapeutique par Sintrom (INR à 3). Pour rappel, il présente au réveil une dysarthrie modérée, objectivée par l'équipe soignante de l'institution. Il est amené par l'ambulance aux urgences où est mise en évidence une hémianopsie latérale homonyme droite. À noter, une parésie et hyposensibilité du membre inférieur droit qui sont déjà connues depuis un AVC hémorragique pariéto-occipital et temporal gauche en 2019. L'angio-CT cérébral initial montre une hémorragie intraparenchymateuse pariéto-occipitale gauche. Mr. Y est hospitalisé en unité Stroke unit monitorisée pour une surveillance neurologique, puis transféré dans notre service de Stroke unit après reversement de la crase et gestion optimale de la tension artérielle. Sur le plan étiologique, une IRM avec séquence spécifique ne montre pas de signe direct pour une malformation vasculaire et évoque la possibilité d'une angiopathie amyloïde. Un avis auprès de nos collègues neuro-radiologues bernois est pris vu la récidive hémorragique de la localisation lobaire pariéto-occipitale gauche pour laquelle l'angiographie conventionnelle n'est pas retenue. Sur le plan médicamenteux, le Sintrom est mis en suspend. Un bilan angiologique met en avant des lésions séquellaires au niveau tibial postérieur et poplité droit compatibles avec un antécédent de TVP. Sur absence de symptomatique actuelle et selon risque/bénéfice, l'anticoagulation ne doit pas être reprise. Les angiologues restent à disposition en cas de suspicion de récidive de thrombose veineuse, qui devrait faire reconsidérer la mise en place d'un filtre veine cave. Après discussion, il n'y a pas d'indication à une anticoagulation étant donné le risque de récidive hémorragique. L'évolution clinique est favorable, avec un statut neurologique normal hormis des troubles sensitifs du membre inférieur et supérieur gauche connus. Le patient ne présentant plus de trouble visuel et ne conduisant pas, nous renonçons au bilan ophtalmologique. Mr. Y peut regagner son domicile le 16.04.2020. Mr. Y, 63 ans, est admis aux soins intensifs pour surveillance neurologique et tensionnelle dans le cadre d'une hémorragie intracrânienne intra-parenchymateuse pariéto-occipitale gauche spontanée le 09.04.2020. Ce patient présente le 09.04.2020 au réveil une dysarthrie modérée, objectivée par l'équipe soignante de l'institution où il réside. Il est amené par l'ambulance aux urgences où on cote un NIHSS à 3 points, et le CT cérébral montre une récidive d'hémorragie intracrânienne pariéto-occipitale gauche. La surveillance neurologique ne révèle pas de complication. Le NIHSS à 24 heures est stable à 3 points avec aphasie discrète (contexte linguistique non exclu), une faiblesse et hyposensibilité du membre inférieur droit qui sont déjà connus. Un scanner de contrôle montre également une stabilité de la lésion. Une anticoagulation prophylactique est débutée avec Enoxaparine 20 mg qui pourra être majorée à 40 mg dès le 11.04.2020. Le contrôle tensionnel est obtenu par Labétalol, avec un relais par Nifédipine. Le profil reste à suivre. Il s'agit du deuxième épisode d'hémorragie intracrânienne spontanée au même endroit survenant dans un contexte d'anticoagulation orale par Sintrom pour une maladie thromboembolique. L'INR à l'entrée est à 3. La crase est reversée après administration de concentré de complexe prothrombotique et de la vitamine K. Les origines et causes possibles de ces thromboses à répétition qu'il a présentées dans le passé ne sont pas claires. Il conviendrait d'éclaircir ce point, d'envisager le cas échéant un bilan angiologique des membres inférieurs et évaluer la nécessité d'un filtre cave. L'évolution est favorable, la surveillance hémodynamique optimale et le patient est transféré en stroke unit le 10.04.2020. Mr. Y, 68 ans, a été admis aux soins intensifs pour un ARDS modéré sur pneumonie COVID-19. Le patient a présenté depuis le 15.04 des céphalées, des diarrhées, ainsi que de la dyspnée en péjoration dès le 19.04.2020. Un CT scanner réalisé en ambulatoire a exclu une embolie pulmonaire, mais retrouve des opacités bilatérales évocatrices d'une infection COVID-19, qui est confirmée au frottis naso-pharyngé. Un traitement antibiotique empirique est rapidement arrêté en raison d'une absence de syndrome inflammatoire et d'une clinique rassurante. Les antiviraux empiriques sont refusés par le patient. Le patient a été admis aux soins intensifs en raison d'une insuffisance respiratoire hypoxémique aiguë en aggravation, qui a nécessité des séances intermittentes de ventilation non-invasive. L'évolution clinique est favorable en 48 heures avec un besoin en oxygène à la baisse et un sevrage de la ventilation mécanique. La physiothérapie respiratoire devra être poursuivie plusieurs fois par jour. Une anticoagulation prophylactique intensifiée est en cours, vu le risque prothrombotique augmenté. Le patient a été transféré le 25.04.2020 dans le service de médecine interne. Mr. Y est un patient de 58 ans, qui se présente le 24.04.2020 aux urgences en raison de douleurs abdominales. Le bilan effectué met en évidence une appendicite aiguë, raison pour laquelle nous prenons le patient au bloc opératoire pour une appendicectomie laparoscopique. Durant le même temps opératoire, nous effectuons une cure d'hernie ombilicale selon Mayo. L'intervention se déroule sans complication. Les suites sont simples, permettant un retour à domicile le 26.04.2020. Mr. Y est un patient de 67 ans qui bénéficie de l'intervention sus-nommée le 27.03.2020, se déroulant sans complication. Sur le plan vasculaire, les contrôles sont bons avec des flux périphériques tous perçus au Doppler. Le patient bénéficie d'un bilan angiologique le 30.03.2020 qui démontre une bonne perméabilité du pontage, sans sténoses aux anastomoses, avec un bon flux jusque dans le pied. Les suites postopératoires sont par ailleurs simples avec une cicatrice restant calme et propre. Les douleurs sont gérées par une antalgie simple. Au niveau médicamenteux, le Xarelto et la statine sont à poursuivre à vie pour un traitement optimal de la pathologie artérielle. Au vu de la bonne évolution, le patient peut rentrer à domicile le 31.03.2020. Mr. Y est hospitalisé pour un sepsis sur une pneumonie bilatérale sur Covid-19 associé à un état confusionnel aigu. Ses proches rapportent une baisse de l'état général avec un état fébrile, une perte d'appétit, une fatigue et des diarrhées depuis environ 5 jours. Aux urgences, il ressent une oppression thoracique avec une désaturation à 88%. Le laboratoire révèle une CRP à 59 mg/l associée à une leuco-lymphopénie, une discrète perturbation des transaminases et une insuffisance rénale aiguë sur chronique. La radiographie thoracique révèle des foyers de pneumonie bilatéraux. L'urotube ainsi que les hémocultures reviennent négatives. Un frottis nasopharyngé confirme une infection à COVID-19. Une antibiothérapie est introduite par Ceftriaxone et Clarithromycine, puis adaptée selon les résultats des antigènes urinaires négatifs avec l'arrêt de la Clarithromycine. Un traitement par Plaquenil en dose unique et Aluvia pendant 5 jours est débuté avec l'accord du fils et selon l'équipe COVID et les infectiologues. Une oxygénothérapie est nécessaire.L'évolution clinique est défavorable avec une péjoration des besoins en oxygène et une atteinte multi-organique. Il présente une acutisation de l'insuffisance rénale chronique et une majoration de l'état confusionnel déjà présent à l'entrée. Au vu de l'âge et des comorbidités et après discussion avec la famille, nous décidons de passer à des soins de confort à l'étage. Mr. Y décède le 07.04.2020. Mr. Y est transféré de l'HFR de Riaz pour une pneumonie bilatérale à COVID-19. En contact avec son fils testé positif pour le COVID-19, il présente une asthénie, un état fébrile fluctuant ainsi que des céphalées et une toux sèche. Le bilan biologique montre un syndrome inflammatoire important sans leucocytose, une lymphopénie absolue et des LDH élevées. Un CT-scanner pulmonaire montre des infiltrats en verre dépoli diffuses typiques. Un traitement par Ceftriaxone accompagné par de la Clarithromycine est débuté puis changé par de la Co-Amoxicilline au vu des antigènes urinaires revenus négatifs. Une oxygénothérapie aux lunettes est réalisée ainsi qu'une hydratation intraveineuse temporaire. Un sevrage en oxygène est réalisé le 07.04.2020. À noter que le patient perdra son frère d'une infection à COVID-19 durant l'hospitalisation. Au vu de l'évolution favorable sur le plan respiratoire, un retour à domicile est organisé le 09.04.2020. Nous remettons au patient les mesures d'isolement à suivre selon les indications proposées par l'OFSP en cas de réapparition de symptômes, à savoir un auto-isolement d'au moins 48 h après la résolution des symptômes. Mr. Y, âgé de 78 ans, connu pour les antécédents susmentionnés, nous est adressé par l'HFR Fribourg pour une réadaptation musculo-squelettique et rééducation à la marche suite à une réduction ouverte et ostéosynthèse fracture périprothétique fémur proximal G par plaque LCP 4.5 et vis le 07.04.2020. Sur le plan social, le patient est marié. Il vit avec son épouse à domicile. Il est à la retraite (ancien commissaire de police). À l'admission, le patient se plaint de douleurs de la hanche gauche à la mobilisation. Il est hémodynamiquement stable et les paramètres vitaux sont dans la norme. Au status, le patient est orienté et collaborant. La cicatrice est calme. La flexion/extension de la hanche gauche est de 45°-5° en actif et 50°-5° en passif. La force du membre inférieur gauche pour le muscle quadriceps est de M2 et pour le psoas à M2, force de la musculature distale globalement à M5 et la sensibilité est conservée. Durant son séjour, le patient a bénéficié d'une prise en charge interdisciplinaire avec physiothérapie et ergothérapie. À la sortie, il est indépendant pour les transferts et la marche avec 2 CA en respectant la décharge. Il peut monter/descendre les escaliers avec 2 cannes anglaises. Les amplitudes articulaires montrent que la flexion/extension de la hanche gauche est de 90° en actif. MIF à la sortie est de 99/126. Après 3 semaines d'hospitalisation, l'évolution est favorable et Mr. Y peut quitter notre service pour rejoindre son domicile le 04.05.2020, en bon état général. À la sortie, le patient bénéficiera de séances de physiothérapie à domicile pour maintenir les acquis. Les soins à domicile sont activés. Mr. Y, 70 ans, consulte les urgences le 13.04.2020 en raison d'une dyspnée et de douleurs rétrosternales à l'effort apparues après 30 minutes de marche et qui disparaissent après 2 minutes de pause depuis environ 8 jours avec péjoration il y a 3 jours. La douleur rétrosternale reste localisée et est de type serrement. L'examen cardio-pulmonaire montre un B1B2 réguliers, bien frappés, pas de souffle audible, pas d'œdème des membres inférieurs, mouvements respiratoires symétriques des deux côtés sans bruit surajoutés. Le bilan biologique est rassurant et ne montre pas de syndrome inflammatoire, NT-proBNP à 96 ng/l, D-Dimères à 295 ng/ml. La radiographie et l'ECG sont sans particularités. Au vu d'une tension artérielle mesurée aux urgences 209/102 mmHg, le patient reçoit une capsule de nitroglycérine permettant de diminuer la tension à 159/77 mmHg. Nous instaurons également un traitement par Amlodipine 5 mg afin de stabiliser la tension artérielle et vous proposons d'effectuer un suivi de la tension artérielle en ambulatoire. Suite à l'avis de son cardiologue traitant, le Dr. X, nous organisons une coronarographie le 15.04.2020 qui a justifié un traitement par pose de 3 stents coronariens. Sur conseil du cardiologue invasif, nous initions un traitement par Plavix 75 mg pour 6 mois et poursuivons l'aspirine 100 mg à vie. Le patient prendra rendez-vous pour un contrôle dans 1 mois chez le Dr. X, un examen ergométrique devra être effectué dans 1 an. Au vu de la bonne évolution clinique et de l'absence de signe de pseudo-anévrisme au site de ponction de la coronarographie, Mr. Y peut regagner son domicile le 16.04.2020. Mr. Y va demander une consultation téléphonique avec le Dr. X à sa sortie d'hôpital (pas de consultation au cabinet compte tenu du coronavirus) • reprise du traitement de méthotrexate à distance de l'infection (pas d'urgence car maladie de Crohn peu active) Rendez-vous de suivi chez son urologue traitant le 21.04.2020 à 10h30 Rendez-vous de contrôle clinique et biologique avec prescription du Sintrom chez son médecin traitant le 15.04.2020 à 9h Rendez-vous en infectiologie avec le Dr. X le 16.04.2020 à 10h Contrôle en ophtalmologie à l'HFR le 22.04.2020 à 15h00 Suivi diabétologique le 17.04.2020 à 10h Suivi par les soins à domicile 1x par jour pour le suivi de la plaie et pour mettre les bas de contention • rendez-vous de suivi en podologie le 14.04.2020 • si mauvaise évolution avec besoin de débridement ou apparition d'une lymphangite/érysipèle ou autre, contacter le Dr. X Mr. Y, 69 ans, est hospitalisé dans le contexte d'une baisse d'état général avec un état fébrile important. Il nous est adressé par les urgences de Riaz pour une suspicion de pneumonie gauche. Le bilan biologique met en évidence un syndrome inflammatoire et la radiographie laisse suspecter un foyer pulmonaire pour lequel une antibiothérapie est débutée. Un CT-scan est réalisé en complément d'imagerie. Ce dernier met en évidence un calcul de la jonction pyélo-calicielle gauche avec une dilatation pyélique. Compte tenu du syndrome inflammatoire et d'une insuffisance rénale, une sonde double J est mise en place pour une suspicion de pyélonéphrite compliquée. Un écoulement purulent est objectivé lors de la pose sans que le calcul ne puisse être retiré. Les hémocultures et la culture urinaire reviennent ensuite positives pour un candida albicans et un Entérocoque faecalis. Une candidémie sur pyélonéphrite obstructive surinfectée par un Entérocoque faecalis est retenue comme diagnostic et motive une adaptation de l'antibiothérapie et l'introduction d'un anti-mycotique. Le traitement est interrompu suite à l'apparition d'une bicytopénie, puis l'antimycotique seul est réintroduit avec un suivi rapproché en infectiologie. Cependant, au vu d'un nouvel état fébrile et une augmentation des paramètres inflammatoires, un traitement de linezolide est introduit afin de couvrir une potentielle bactérie urinaire avant la sortie. Le traitement sera à réévaluer en infectiologie lors d'un contrôle prévu le 16.04.2020. Dans le contexte de pneumonie pré-citée, un frottis COVID-19 avait été effectué le 13.03.2020 revenant négatif. Cependant, au vu d'un nouvel état fébrile et une clinique suggestive, un nouveau frottis est effectué le 26.03.2020 revenant cette fois-ci positif, motivant la mise en place d'un isolement.Une recherche d'embols septiques motive la réalisation d'un fond d'œil qui met en évidence une rétinite bilatérale probablement à Candida. Un suivi ophtalmologique est convenu. Une cholestase biologique motive la réalisation d'un ultrason abdominal permettant d'exclure une candidose hépato-splénique. Une composante toxique sur le traitement anti-myco-tique est suspectée. Un contrôle des tests hépatiques est à prévoir après l'arrêt de l'anti-myco-tique. Une surveillance de l'intervalle QT régulière est réalisée en cours d'hospitalisation en raison du traitement par Fluconazole. Cette surveillance est à poursuivre de façon hebdomadaire jusqu'à l'arrêt de ce dernier. Mr. Y rentre à domicile le 08.04.2020. Un passage des soins à domicile une fois par jour est organisé. Mr. Y est un patient de 19 ans qui est hospitalisé pour surveillance neurologique dans notre service de chirurgie après son accident à mini-moto non casqué. Le bilan effectué aux urgences était rassurant et ne mettait aucune fracture ou saignement en évidence. La surveillance neurologique s'est déroulée sans particularité. Au vu de la bonne évolution, nous laissons Mr. Y regagner son domicile le 24.04.2020. Il prendra lui-même contact avec son dentiste pour la suite de prise en charge de cette laxité dentaire. Mr. Y, âgé de 62 ans, est hospitalisé pour prise en charge d'une insuffisance respiratoire sur pneumonie bilatérale à COVID-19. Le patient est adressé de la permanence de Fribourg pour désaturation clinique et mise en évidence radiologique d'infiltrats pulmonaires compatibles avec une infection virale à COVID. Le patient avait initialement consulté en raison d'une constipation progressive depuis une semaine et avec inappétence, sans péjoration des symptômes respiratoires habituels (toux sèche et dyspnée stade NYHA 3). Le bilan d'entrée montre une insuffisance respiratoire partielle avec syndrome inflammatoire modéré et lymphopénie. Un frottis confirme une infection à COVID-19. Pour traitement de surinfection bactérienne, une antibiothérapie par Ceftriaxone et Clarithromycine est débutée, cette dernière interrompue sur antigènes urinaires négatifs. Après consentement du patient et avis de l'équipe COVID-infectiologique, un traitement par Plaquenil et Aluvia est administré. L'évolution clinico-biologique est favorable, avec sevrage progressif de l'oxygénothérapie et arrêt de l'antibiothérapie au 6ème jour. Sur le plan respiratoire, dans un contexte de désaturation à 85 % à l'air ambiant asymptomatique et un ancien tabagisme à 90 UPA, une BPCO est suspectée. Après avis pneumologique, un traitement bronchodilatateur à longue durée d'action est débuté. Sur le plan abdominal, une constipation avec inconfort abdominal répond efficacement à un traitement laxatif. Nous vous laissons le soin de discuter de l'indication à une colonoscopie de dépistage. Un retour à domicile est organisé avec remise des mesures de quarantaine selon les indications proposées par l'OFSP, à savoir une auto-quarantaine de 10 jours après le début des symptômes, avec au moins 48 heures sans symptômes. Mr. Y, patient de 62 ans, hospitalisé du 01.04. au 08.04.2020 pour une pneumonie virale Covid-19, est hospitalisé pour une embolie pulmonaire. Le patient se présente aux urgences en raison d'une douleur basithoracique gauche respiro-dépendante apparue brutalement et associée à une dyspnée. Il n'a pratiquement plus de toux et n'a pas présenté d'état fébrile. Nous retenons une embolie pulmonaire secondaire à l'infection Covid-19, reconnue pour son effet pro-thrombotique. Une anticoagulation par Rivaroxaban est introduite, à poursuivre pour une durée de 3 mois. Concernant la suspicion de BPCO, le patient sera convoqué par nos collègues de pneumologie pour des fonctions pulmonaires en ambulatoire. Mr. Y peut rentrer à domicile en bon état général le 20.04.2020. Mr. Y, patient de 85 ans, connu pour une diverticulose sigmoïdienne avec un épisode de diverticulite sigmoïdienne, se présente aux urgences le 19.04.2020 pour des diarrhées depuis 4 jours avec rectorragie depuis ce jour (présence de petits caillots) sans état fébrile ni douleur abdominale. Pas de nausée, ni vomissement. Pas de symptôme parlant en faveur du Covid-19. Aux urgences, nous retrouvons au status digestif, des bruits abdominaux normaux en fréquence et en tonalité, un abdomen souple, sans défense ni détente. Au toucher rectal, présence de marisques anales surtout à 6h, pas de douleur, tonus sphinctérien normal, présence de sang sec au doigtier. Au bilan biologique, il n'y a pas de syndrome inflammatoire, pas d'altération aiguë de la fonction rénale, ni hépatique, hémoglobine à 128 g/l. Au vu des saignements, nous demandons un CT scan natif (au vu de l'insuffisance rénale chronique) avec injection de produit de contraste par voie rectale qui ne montre pas de signe de diverticulite, ni de néoplasie, mais une diverticulose sigmoïdienne. Nous demandons un avis au gastro-entérologue qui s'abstient de faire une colonoscopie, en raison du risque de perforation trop élevé chez un patient âgé avec une possible colite dans le cadre des diarrhées. Nous mettons en suspens transitoirement l'Aspirine cardio au vu du saignement. Les hématochézies se résolvent spontanément et l'hémoglobine du patient reste stable. Nous vous proposons de suivre l'évolution de l'hémoglobine et d'organiser une colonoscopie en cas de récidive. Au vu de la taille augmentée de la vessie au CT scan et lors de l'examen clinique, ainsi qu'une symptomatologie d'incontinence avec des urgences, nous contactons le Dr. X, urologue traitant. Celui-ci nous informe que le patient est connu pour une incontinence de type urgence, mais sans résidu mictionnel. Ainsi, nous procédons à un bladder scan qui montre un résidu à 216 ml. Puis un bladder scan effectué à l'étage ne montre pas de rétention urinaire franche. Sur avis du Dr. X, nous prélevons un sédiment afin d'exclure une cause infectieuse. Ce dernier est propre et le dosage de la PSA est de 1.42 ng/ml. Au vu d'une probable polyneuropathie des membres inférieurs avec paresthésies déjà connues, nous introduisons un traitement physiothérapeutique afin d'améliorer l'équilibre et la marche du patient. Nous vous proposons de suivre l'affection du patient et d'effectuer un éventuel bilan vitaminique en lien avec la probable neuropathie périphérique. Au vu de son évolution favorable, Mr. Y rentre à domicile le 24.04.2020 en bon état général avec réactivation des soins à domicile. Mr. Y, connu pour une hypertension artérielle, est hospitalisé dans un contexte d'AVC ischémique aigu occipital droit. Pour rappel, le patient a consulté suite à une chute de sa hauteur avec traumatisme crânien sans perte de connaissance, avec une parésie du membre supérieur gauche et une hypoesthésie du membre supérieur et inférieur gauches. Aux urgences, le NIHSS est à 4 points. Le CT cérébral met en évidence une occlusion de l'artère cérébrale postérieure (P4) à droite sans signe de saignement ni de fracture post-chute. Une lyse intraveineuse est réalisée le 16.04.2020 (2h) et le patient est hospitalisé en lit monitoré pour une surveillance neurologique. L'IRM cérébrale à 24h révèle une reperméabilisation de l'artère cérébrale postérieure droite avec constitution d'une lésion séquellaire occipitale droite avec de petites transformations hémorragiques. Une fibrillation auriculaire inaugurale mise en évidence à l'entrée aux urgences est retenue comme source cardio-embolique. L'échocardiographie transthoracique révèle une maladie de l'oreillette droite et une FEVG à 50 %.Une anti-agrégation est introduite par Aspirine 100 mg/j jusqu'au 20.04 puis relayée par une anticoagulation par Eliquis (2.5 mg 2x/j), adapté à la fonction rénale et à l'âge. Un traitement d'Atorvastatine 40 mg/j est également introduit. La conduite automobile est contre-indiquée jusqu'au prochain bilan ophtalmologique prévu mi-août. Une consultation neurovasculaire de contrôle est également prévue à 3 mois. L'évolution clinique est favorable malgré une persistance de troubles visuels, notamment une palinopsie hallucinatoire immédiate et une quadranopsie homonyme latérale gauche. Mr. Y est transféré en médecine interne le 21.04.2020 dans l'attente d'une neuroréhabilitation intensive à Meyriez. En médecine interne, le patient va cliniquement bien. Il présente une amélioration de ses troubles visuels avec une disparition de la palinopsie hallucinatoire. Mr. Y est transféré en neuroréhabilitation intensive à Meyriez le 27.04.2020. Mr. Y, connu pour une hypertension artérielle, est hospitalisé dans un contexte d'AVC ischémique aigu occipital droit. Pour rappel, le patient a consulté suite à une chute de sa hauteur avec traumatisme crânien sans perte de connaissance, avec une parésie sensitivo-motrice du membre supérieur et inférieur gauche. Aux urgences, l'examen neurologique montre encore une hémianopsie homonyme latérale gauche et une ataxie associée à une hypokinésie du MSG (NIHSS à 4 points). Le CT cérébral met en évidence une occlusion de l'artère cérébrale postérieure (P3-P4) à droite sans signe de saignement ni fracture post-chute. Une lyse intraveineuse est réalisée le 16.04.2020 (2h) et le patient est hospitalisé en lit monitoré pour une surveillance neurologique. L'IRM cérébral à 24h révèle une reperméabilisation de l'artère cérébrale postérieure droite avec constitution d'une lésion séquellaire occipitale droite avec petites transformations hémorragiques. Sur le plan étiologique, la source cardio-embolique est retenue sur une fibrillation auriculaire inaugurale mise en évidence à l'entrée aux urgences, présente durant son hospitalisation en lit monitoré. L'échocardiographie transthoracique révèle une maladie de l'oreillette droite et une FEVG à 50%. Sur le plan médicamenteux, une anti-agrégation est introduite par Aspirine 100 mg/j jusqu'au 20.04 puis relayée par une anticoagulation par Eliquis adapté à la fonction rénale et à l'âge. Un traitement d'Atorvastatine 40 mg/j est également introduit. Nous vous proposons d'effectuer un bilan lipidique ainsi que des transaminases à 1 mois avec adaptation du traitement en fonction (cible LDL < 1.4 mmol/l). Le bilan neuropsychologique rapporte des troubles visuels importants avec des fonctions cognitives préservées. La conduite de véhicule automobile est contre-indiquée jusqu'au prochain bilan ophtalmologique et neuropsychologique. Une consultation neurovasculaire de contrôle est prévue à 3 mois. L'évolution clinique est favorable malgré une persistance de palinopsie et une hémianopsie homonyme latérale gauche. Mr. Y est transféré en médecine interne dans l'attente d'une neuroréhabilitation intensive à Meyriez. Mr. Y, 88 ans, a été admis en unité Stroke monitorisée pour un AVC ischémique occipital droit. Le patient a consulté suite à une chute de sa hauteur avec traumatisme crânien sans perte de connaissance, avec une parésie du MSG et hypoesthésie du membre supérieur et inférieur gaughe. Aux urgences, le NIHSS est à 4 points (hémianopsie, ataxie MSG, hyposensibilité MIG). Le CT cérébral montre une occlusion P4 droite sans signe de saignement ni fracture post-chute. Une lyse intraveineuse est réalisée le 16.04.2020 (2h), suivie d'une amélioration neurologique progressive (NIHSS post-lyse à 3 points, puis 0 point le 17.04.2020). L'IRM du neurocrâne montre une reperméabilisation de l'artère cérébrale postérieure droite, un AVC constitué occipital droit et des petites transformations hémorragiques. L'origine de l'AVC est cardio-embolique sur une FA inaugurale présente à l'entrée. L'échocardiographie transthoracique montre une maladie de l'oreillette et une FEVG à 50%. Une anticoagulation thérapeutique devra être introduite pour la fibrillation auriculaire, à distance de la lyse. Le patient a été transféré le 17.04.2020 en unité stroke non monitorisée. Mr. Y, 68 ans, est admis aux soins intensifs (SIB) pour un arrêt cardio-respiratoire sur STEMI. Le patient est amené par son épouse aux urgences du HiB Payerne en raison d'un malaise puis arrêt cardio-respiratoire le matin du 12.04.2020, avec un no-flow estimé à 2-3 minutes. L'analyse du rythme initial met en évidence une fibrillation ventriculaire et 2 défibrillations électriques de 200 J, 300 mg d'amiodarone puis 2 g d'adrénaline sont administrés avec ROSC à 10 minutes. Le patient est intubé et, devant une suspicion de STEMI, il est transféré à Fribourg. Une coronarographie est réalisée en urgence, qui met en évidence une occlusion de l'artère circonflèxe proximale, traitée par angioplastie et mise en place d'un stent actif. L'évolution étant rapidement favorable, le patient est extubé le jour même. La coronarographie montre une maladie coronarienne tritronculaire avec lésions de 50-70% de l'IVA et de la Cd et une FEVG à 55% à la ventriculographie. Une double antiagrégation par Ticagrelor et Aspirine est débutée le 12.04.2020, et sera poursuivie pour une durée totale de 6 mois, puis par aspirine seule au long cours. Une re-coronarographie est à prévoir dans 3 mois pour le traitement de l'IVA et de la Cd. Un traitement hypolipémiant par statine est instauré dès le 12.04.2020 pour une cible LDL-cholestérol < 1.4 mmol/l. À noter que le patient signale avoir mal toléré (douleurs musculaires) les statines par le passé, à réévaluer. Un beta-bloquant ainsi qu'un IEC sont introduits progressivement dès le 12.04.2020. À signaler enfin que ce patient est connu pour un antécédent d'hématochézie en décembre 2019, pour laquelle une colonoscopie en ambulatoire avait été organisée. Le patient ne présente pas de récidive de saignement durant son séjour actuel. Mr. Y, dont les antécédents vous sont connus, est admis en médecine interne en raison d'un état grippal avec suspicion d'infection à COVID-19 accompagné de douleurs rétro-sternales connues stables depuis son hospitalisation du mois de janvier pour une coronarographie élective dans le contexte d'un bilan TAVI. Le bilan aux urgences met en évidence un syndrome inflammatoire. Les troponines sont légèrement élevées mais la cinétique est négative. La radiographie du thorax ne retrouve pas de foyer. Du point de vue respiratoire, l'évolution est favorable. Le frottis COVID est négatif. Le patient bénéficie de 2 jours d'antibiothérapie, stoppée suite au résultat COVID et en raison de l'absence de foyer. Du point de vue cardiologique, nos collègues cardiologues ne retiennent pas d'indication à réaliser une échocardiographie. Les douleurs sont attribuées à la maladie valvulaire. Dans ce contexte, nous vous proposons de suivre les valeurs tensionnelles avec une cible de tension artérielle systolique <130 mmHg. Dans le cadre du bilan pré-TAVI, un angio-CT réalisé en ambulatoire avait mis en évidence des lésions pancréatiques kystiques de la tête avec dilatation du Wirsung, ainsi que des lésions spléniques hypodenses, jamais investiguées. Nous complétons les examens par un IRM abdominal qui retrouve de multiples lésions kystiques du pancréas pouvant faire évoquer des lésions de type IPMN ainsi que 3 lésions spléniques d'allure bénigne. La recherche de marqueurs tumoraux se révèle négative. Le patient sera revu à la consultation ambulatoire de chirurgie le 09.04.2020 pour discuter des résultats de ces investigations.L'évolution est rapidement favorable et le patient peut rentrer à domicile le 02.04.2020. Mr. Y est hospitalisé pour des diarrhées sanguinolentes survenues 3 semaines après une double immunothérapie par Ipilimumab (Yervoy) et Nivolumab (Opdivo) le 03.02.2020. Les prélèvements infectiologiques sont négatifs. La TSH est dans la norme excluant une hypothyroïdie. Le CT abdominal injecté exclut une ischémie mésentérique supérieure ou inférieure. Nous effectuons 2 coloscopies qui objectivent une pancolite sévère. Les analyses histologiques des biopsies prélevées lors des coloscopies sont compatibles avec une colite sur immunothérapie. Nous concluons donc à une colite de grade 4 secondaire à l'immunothérapie. Une corticothérapie à forte dose est débutée le 21.02.2020. Un sevrage progressif est entrepris dès le 21.03.2020 mais, au vu de la récurrence des diarrhées, nous devons réaugmenter la Prednisone à 100 mg/j le 04.04.2020. En raison des fortes doses de corticoïdes pendant une durée prolongée, nous introduisons une prophylaxie anti-PCP par Bactrim 3x/semaine. Au vu de la gravité de la colite, nous avons également recours à un traitement d'Infliximab le 28.02.2020, 16.03.2020 et 15.04.2020. Nous commençons aussi un traitement symptomatique d'Imodium. A sa sortie, sous Prednisone 70 mg/j, le patient présente des diarrhées aqueuses (absence de sang depuis le 10.04.2020) moins de 5x/j. Nous invitons nos collègues de Meyriez à diminuer la Prednisone de 10 mg/semaine et à suivre les marqueurs inflammatoires dans les selles (calprotectine fécale, lactoferrine fécale). Le patient présente par ailleurs une dysgueusie avec nausées et inappétence d'origine multifactorielle : radiothérapie, mycose buccale. Nous introduisons un traitement d'Ondansétron 3x/j et de Zinc 1x/j pendant 2 semaines. Nous dosons la vitamine B12 qui est dans la norme. La mycose buccale est quant à elle traitée par de la Mycostatine du 10.03.2020 au 20.03.2020 puis du Fluconazole du 26.03.2020 au 09.04.2020. Au vu de la malnutrition protéino-énergétique sévère secondaire à la colite et à l'inappétence avec perte de 10 kg, nous commençons une nutrition entérale par sonde nasogastrique du 11.03.2020 que nous relayons par une nutrition parentérale dès le 25.03.2020 en raison de l'importance des diarrhées. Au vu de l'amélioration des diarrhées, nous reprenons la nutrition entérale le 14.04.2020. Au cours de l'hospitalisation, nous constatons par ailleurs l'apparition d'un diabète cortico-induit. Un traitement d'Insuline est instauré, et adapté de concert avec nos collègues diabétologues. Concernant le mélanome malin de l'helix droit, la double immunothérapie par Ipilimumab (Yervoy) et Nivolumab (Opdivo) est stoppée en raison de la gravité de la colite. Le patient bénéficie toutefois des 35 séances de radiothérapie du 20.02.2020 au 14.04.2020 sur le canal auriculaire externe et les ganglions cervicaux. Sur les coupes passant au niveau des bases pulmonaires du CT abdominal du 03.03.2020, nous objectivons l'apparition de quelques nodules et micronodules dans les plages pulmonaires explorées, qui n'étaient pas présents sur le PET-CT de janvier 2020 et qui peuvent donc être suspects dans ce contexte oncologique. Nous invitons nos collègues de Meyriez à organiser une consultation chez Dr. X à la fin de l'hospitalisation. Sur les coupes passant au niveau des bases pulmonaires du CT abdominal du 03.03.2020, nous remarquons par ailleurs des embolies pulmonaires segmentaires dans les lobes inférieurs qui sont toutefois asymptomatiques. Nous introduisons une anticoagulation thérapeutique par Eliquis. Au vu d'un déconditionnement global, le patient est transféré le 15.04.2020 en réhabilitation palliative à Meyriez. Mr. Y, connu pour une démence d'Alzheimer débutante, est hospitalisé dans un contexte d'AVC ischémique pariéto-occipital gauche. Pour rappel, le patient se présente au service des urgences en raison d'une lourdeur du membre supérieur droit associé à une hypoesthésie, sensation de froid, et paresthésie apparu vers 00h00. Il aurait présenté un épisode similaire la veille de 30 minutes. A l'examen clinique initial, on trouve une légère asymétrie faciale, une hypoesthésie du MSD, une ataxie légère du MSD et MID ainsi qu'une héminégligence avec extinction unimodale (tactile) (NIHSS à 4-6). L'angio CT-cérébrale montre une sténose significative estimée à 60% au départ de l'artère carotide interne gauche sur plaques d'athéromatose mixtes avec une lésion ischémique fronto-pariétale gauche déjà constituée. Au vu du délai, une lyse n'est pas réalisée et un traitement de Clopidogrel est ajouté à l'Aspirine ainsi qu'une statine. Mr. Y est hospitalisé en lit monitoré pour une surveillance neurologique. Sur le plan étiologique, l'échocardiographie transthoracique ne montre pas de lésion structurelle majeure expliquant l'AVC. Un Holter de 72h est posé durant l'hospitalisation, les résultats sont toujours en cours lors de la rédaction de cette lettre. Un examen neurosonologique retrouve une sténose non significative de la carotide interne G avec athéromatose mixte pour lequel une prise en charge chirurgicale sera discutée lors du prochain colloque neurovasculaire. La source embolique la plus probable est artérielle sur cette sténose. Sur le plan médicamenteux, une double antiagrégation est introduite par Plavix 75 mg/j et Aspirine pour une durée de 3 semaines avec relais par du Plavix seul. Un traitement d'Atorvastatine 40 mg/j est également introduit. Nous vous proposons d'effectuer un bilan lipidique ainsi que des transaminases à 1 mois avec adaptation du traitement en fonction (cible LDL < 1.4 mmol/l). La conduite de véhicule automobile est contre-indiquée pendant 4 semaines. Une consultation neurovasculaire de contrôle est prévue à 3 mois. L'évolution clinique est favorable avec un status neurologique de sortie persistant d'une parésie sensitivo-motrice à prédominance distale du MSD associée à une héminégligence D. Mr. Y peut regagner son domicile le 29.04.2020. Mr. Y est un patient de 28 ans, en bonne santé habituelle et sans antécédents médico-chirurgicaux, que vous nous adressez en raison des douleurs abdominales fébriles. En effet, le patient présente des douleurs abdominales de type crampiforme en région sus-pubienne, évoluant de façon progressive depuis le 22.04.2020, survenant sous forme de crises d'environ 5 minutes, atteignant des intensités à EVA 10/10. Depuis le 25.04.2020, Mr. Y présente également des épisodes fébriles et les douleurs deviennent insomniantes. Dernières selles la veille de l'admission au matin, d'allure normale, sans sang. L'anamnèse ne relève ni nausée, le patient ne relate aucune autre plainte. A l'entrée, le patient est en bon état général, orienté dans tous les modes, hémodynamiquement stable, fébrile à 38°. Auscultation cardio-respiratoire dans la norme. A l'examen digestif, bruits intestinaux normaux en fréquence et en tonalité dans les quatre quadrants. L'abdomen est souple, sensible lors de la palpation en région sus-pubienne et en fosse iliaque gauche, sans défense, ni détente. Signe de Murphy négatif, foie et rate non palpables. Loges rénales souples et indolores. Le bilan biologique montre un syndrome inflammatoire avec une CRP à 103 mg/l et une leucocytose à 11,3 G/l. Le CT abdominal met en évidence des images de sigmoïdite sur diverticulite. Mr. Y est hospitalisé dans le service de chirurgie où il bénéficie d'une antibiothérapie intraveineuse par Rocéphine 2 g/jour et Métronidazole 3 x 500 mg/jour, traitement qui sera relayé per os à la sortie par Co-Amoxicilline 2 x 1 g/jour et Flagyl 3 x 500 mg/jour jusqu'au 07.05.2020 inclus.L'évolution est favorable, la symptomatologie douloureuse est sous contrôle et la reprise d'un régime sans fibres est bien tolérée. Durant son séjour, Mr. Y reçoit un enseignement diététique afin de poursuivre un régime pauvre en fibres durant encore 3 semaines. Le 29.04.2020, le patient peut retourner à domicile avec un rendez-vous de contrôle en policlinique de chirurgie prévu le 05.05.2020. Par ailleurs, Mr. Y sera convoqué par le secrétariat de gastro-entérologie en vue d'une coloscopie qui aura lieu dans 6 semaines. Mr. Y, 39 ans, est transféré du CHUV le 02.04.2020 pour la suite de la prise en charge d'une dissection aortique. Pour rappel, le 13.03, il présente une douleur transfixiante thoracique motivant une consultation à Château d'Oex. Après un transfert au CHUV, il bénéficie d'un remplacement de la racine aortique avec valve mécanique ainsi qu'une prothèse Vasalva. La prise en charge est compliquée par la présence d'AVCs ischémiques multiples s'étant manifestés par un hémisyndrome gauche, une dysarthrie et dysphagie au réveil. Sur le plan thérapeutique, l'administration d'Aspirine pendant 3 mois est recommandée afin de prévenir une prolifération intimale des coronaires suite à l'opération. De plus, la valve mécanique requiert une anticoagulation à vie avec cible INR 2-3. Un schéma par Sintrom 3 mg par jour semble bien convenir. Nous vous proposons un contrôle en début de semaine prochaine. Concernant les troubles de la déglutition, nous administrons un régime mixé lisse qui permet l'ablation de la sonde naso-gastrique. À noter l'absence de troubles électrolytiques. Nous proposons la reprise graduelle d'une alimentation normale en fonction des bilans de déglutition effectués par votre équipe. Le patient présente à l'entrée une dysarthrie qui s'améliore discrètement au cours de l'hospitalisation. Une neuroréhabilitation à Meyriez permettra d'effectuer de la logothérapie. La légère faiblesse du membre supérieur gauche est complètement régressive au bénéfice de physio et ergothérapie. Un bilan neuropsychologique est également effectué et dont le rapport reste à pister. Afin de bénéficier de la poursuite de la neuroréhabilitation, il est transféré à Meyriez le 08.04.20. Mr. Y, 59 ans, est admis aux soins intensifs pour une insuffisance respiratoire sur COVID-19 le 02.04.2020. Ce patient présente des symptômes depuis le 20.03.2020. Il consulte son médecin traitant le 02.04.2020, qui met en évidence une hypoxémie sévère et l'adresse au CHUV. Le bilan montre un syndrome inflammatoire marqué, une insuffisance respiratoire aiguë partielle et des infiltrats pulmonaires bilatéraux suspects dans le contexte d'une pneumonie à COVID-19. Le patient est transféré à l'HFR pour suite de prise en charge. Un traitement par ventilation non invasive est débuté avec succès dès l'admission et permet une stabilisation de la situation respiratoire. Une antibiothérapie par Ceftriaxone et clarithromycine est débutée empiriquement puis arrêtée face à l'absence clinique et biologique de surinfection bactérienne. Le patient reçoit aussi un traitement antiviral par Hydroxychloroquine et Lopinavir/ritonavir. Le premier test COVID-19 (CHUV) revient négatif, le 2ème (HFR) est positif. Une déclaration au médecin cantonal est envoyée le 04.04.2020. Mr. Y, 59 ans, est hospitalisé le 02.04.2020 aux soins intensifs pour un ARDS modéré dans le contexte d'une infection au SARS-CoV-2, puis transféré en médecine interne dès le 04.04.2020 pour suite prise en charge. Mr. Y présente un état grippal depuis le 20.03.2020 avec une toux non productive, une rhinite avec des céphalées frontales et une dyspnée en progression et des diarrhées. Il consulte son médecin traitant le 02.04.2020 qui met en évidence une hypoxémie sévère et l'adresse au CHUV. Le bilan biologique montre un syndrome inflammatoire marqué, une insuffisance respiratoire partielle et des infiltrats pulmonaires bilatéraux suspects dans le contexte d'une pneumonie à SARS-CoV-2. Un frottis SARS-CoV-2 revient positif le 02.02.2020. Le patient est ensuite transféré aux soins intensifs de l'HFR de Fribourg. Le patient bénéficie d'un traitement par ventilation non invasive permettant rapidement une stabilisation de la situation respiratoire. Une antibiothérapie par Ceftriaxone et Clarithromycine est débutée empiriquement puis arrêtée en l'absence de signes cliniques et biologiques de surinfection bactérienne. Il reçoit également un traitement par Hydroxychloroquine et Lopinavir/Ritonavir dès le 03.04.2020. Au vu d'une bonne évolution sur le plan respiratoire avec un sevrage de la ventilation non invasive, Mr. Y est transféré à l'étage de médecine le 04.04.2020, où un sevrage de l'oxygène se fait rapidement. Le patient développe sur les derniers jours de son hospitalisation une monoarthrite au niveau du genou gauche pour laquelle nous effectuons une radiographie qui montre des signes d'arthrose. L'évolution étant stable et la douleur soulagée par glace et Dafalgan, nous ne proposons pas de traitement supplémentaire étant donné la contre-indication relative des anti-inflammatoires dans le contexte de l'infection à SARS-CoV-2. Au vu de l'évolution favorable sur le plan respiratoire, un retour à domicile est organisé. Nous remettons au patient les mesures d'isolement à suivre selon les indications proposées par l'OFSP en cas de réapparition de symptômes, à savoir un auto-isolement d'au moins 48 h après la résolution des symptômes. Mr. Y, patient de 56 ans, est hospitalisé pour des épisodes répétés de lipothymies associés à des céphalées nouvelles avec troubles neurologiques transitoires le 27.04.2020. Mr. Y présente depuis fin 2019 des épisodes de lipothymies avec un bilan biologique réalisé chez son médecin traitant en début d'année mettant en évidence une carence en fer. Le 27.04.2020, il se fait réveiller brutalement par des céphalées occipitales irradiant dans tout le crâne. Par la suite, il développe des troubles de la vision sous forme de voile noir ainsi qu'une faiblesse des membres inférieurs et supérieurs avec chute, sans perte de connaissance, sans traumatisme crânien. À son arrivée aux urgences, seules les céphalées occipitales persistent d'intensité modérée. Sur le plan neurologique, un scanner cérébral ainsi qu'une ponction lombaire excluent une hémorragie sous-arachnoïdienne. Le bilan est complété par une IRM cérébrale qui met en évidence un cavernome pariétal gauche avec saignement chronique. Après avis neurochirurgical et discussion avec les neurologues, un EEG est effectué, qui exclut une cause irritative aux lipothymies décrites par le patient. Concernant le cavernome, les spécialistes ne l'incriminent pas comme étiologie aux symptômes du 27.04.2020. Un suivi neurochirurgical est prévu à 12 semaines le 28.07.2020 avec une IRM cérébrale préalable de contrôle le 27.07.2020. L'origine des lipothymies n'étant pas expliquée par les investigations neurologiques, une origine cardiaque est évoquée. Un ultrason cardiaque est effectué revenant dans la norme. Après avis cardiologique, un R-test est préconisé. Les résultats seront à pister en ambulatoire afin d'exclure une cause arythmogène. Au vu des symptômes visuels décrits le 27.04.2020, un contrôle ophtalmologique est effectué, qui revient dans la norme. Une amorose fugace, d'autant plus binoculaire, est très peu probable chez ce patient sans facteur de risque cardio-vasculaire. Mr. Y peut rentrer à domicile le 29.04.2020. Nous ne retenons aucune contre-indication à la conduite ou à d'autres activités.Mr. Y, 74 ans, est hospitalisé dans le contexte d'une dyspnée avec toux et état fébrile. Le bilan biologique est rassurant et le bilan radiologique à l'entrée ne met pas en évidence d'image pathologique dans les champs pulmonaires en faveur d'une pneumonie, cependant l'état clinique du patient motive la réalisation d'un frottis qui revient positif pour une infection au Coronavirus. Une antibiothérapie pour prévenir une surinfection pulmonaire est introduite. Le patient évolue favorablement sur le plan respiratoire. Une rétention urinaire aiguë de 1300 ml est mise en évidence durant le séjour avec nécessité de mise en place d'une sonde vésicale. Une adaptation du traitement avec arrêt du duastéride et introduction de la Tamsulosine est effectuée. Mr. Y présente par la suite un saignement du méat urinaire suite à une mobilisation inappropriée de la sonde vésicale durant la nuit. Une sonde à 3 voies est mise en place et son traitement anticoagulant est mis en suspens. Après plusieurs jours de rinçage, la sonde est retirée sans récidive de rétention urinaire. Un contrôle ambulatoire en urologie est organisé à distance. Une perturbation des tests hépatiques motive la réalisation d'une échographie hépatique. Cette dernière met en évidence une stéatose diffuse sans foyer focal ou argument en faveur d'une cirrhose. Nous observons un déconditionnement global durant le séjour pour lequel une réadaptation gériatrique est organisée. Mr. Y, 65 ans, est hospitalisé dans le contexte d'une amnésie transitoire globale d'une durée d'environ 5 heures le 19.04.2020. Dans le cadre du diagnostic différentiel d'événement ischémique, une IRM cérébrale revient sans lésion. L'ECG ne montre pas de fibrillation auriculaire et les troncs supra-aortiques sont dénués de sténose. A noter dans le cadre du bilan biologique une hémoglobine glyquée à 5.8 % et un taux de cholestérol LCL à 2.5. Après une surveillance clinique, le patient rentre à domicile le 22.04.2020. Mr. Y, connu pour une hypertension non traitée, est hospitalisé en raison de fortes céphalées hémicrâniennes gauches associées à des troubles de la parole et du calcul, apparues le 01.04.2020 au réveil. Il a par le passé déjà présenté des céphalées de ce type mais moins fortes et sans autres symptômes neurologiques. Le status neurologique met en évidence un discret manque du mot, une dyscalculie, des troubles de la lecture et de l'écriture et un trouble praxique léger (syndrome de Gerstmann). Le bilan radiologique est normal. L'EEG montre un discret ralentissement focal. Nous retenons un AVC ischémique sans lésion à l'IRM. Le DD pourrait être une crise hypertensive. Bien qu'une ponction lombaire n'ait pas été effectuée, une encéphalite virale nous paraît peu probable en raison de l'évolution spontanément favorable. Il n'y a pas d'argument pour une Horton, une migraine avec aura ou un syndrome de HaNDL. Sur le plan étiologique, l'échocardiographie transthoracique est sans particularité. Un Holter de 72h est posé durant l'hospitalisation, les résultats sont toujours en cours lors de la rédaction de cette lettre. En cas de bilan rythmologique normal, nous proposons d'en effectuer un second. Sur le plan médicamenteux, une anti-agrégation est introduite par Aspirine 100 mg/j. Un traitement d'Atorvastatine 40 mg/j est également introduit. Nous vous proposons d'effectuer un bilan lipidique ainsi que des transaminases et des CK à 1 mois avec adaptation du traitement en fonction (cible LDL < 1.4 mmol/l). Un traitement antihypertenseur par Coveram est introduit, merci de suivre le profil tensionnel avec cible à <130/80 mmHg. Un dépistage du SaOS est également recommandé. Le bilan neuropsychologique effectué à 36 h du début des symptômes montre la quasi-disparition des troubles phasiques, une absence de trouble de l'écriture, du calcul ainsi qu'une rapidité d'exécution des tâches normales. La conduite de véhicule automobile est contre-indiquée pendant 2 semaines. La reprise d'une activité professionnelle est possible progressivement, avec initialement une supervision pour les tâches administratives avec son épouse. Une consultation neurovasculaire de contrôle est prévue à 3 mois. L'évolution clinique est favorable avec un status neurologique de sortie normal. Mr. Y peut regagner son domicile le 03.04.2020. Mr. Y est un patient de 72 ans, qui a été hospitalisé en février 2020 dans notre service pour la prise en charge d'un abcès hépatique. Il se présente le 30.03.2020 aux urgences en raison de douleurs abdominales en péjoration. Le bilan effectué aux urgences met en évidence une infiltration périhépatique possiblement venant du drain toujours encore en place. Le drain est par la suite retiré et le patient est hospitalisé dans notre service pour une antalgie et une poursuite du traitement antibiotique. L'évolution est rapidement favorable, permettant au patient un retour à domicile le 01.04.2020. Mr. Y est hospitalisé pour une récidive d'état grippal fortement suspecte d'une infection à Covid-19. Au vu d'une suspicion de pneumonie surajoutée, un traitement de Rocéphine + Klacid est introduit. Les antigènes urinaires reviennent négatifs permettant l'arrêt du Klacid. Le frottis pour le Covid-19 est positif. La Rocéphine est relayée par de l'Augmentin le 08.04.2020 pour une couverture totale de 5 jours. L'évolution clinique étant rassurante avec absence d'état fébrile sur la durée du séjour et absence de dyspnée, le patient rentre à domicile le 08.04.2020. Il est informé que l'isolement à domicile doit être poursuivi pour au moins 48 heures après la résolution des symptômes pour autant qu'il se soit écoulé 10 jours depuis le début des symptômes. Il est également informé qu'en cas d'aggravation ou de récidive des symptômes respiratoires, Mr. Y doit consulter au service des urgences. Mr. Y est un patient de 63 ans, connu pour une cardiopathie ischémique tritronculaire avec antécédent de pontage aorto-coronarien en 2007, qui nous est adressé pour une coronarographie le 21.04.2020. Celle-ci permet la dilatation de la circonflexe proximale sans mise en place de stent. Un traitement par l'Aspirine est à poursuivre à vie ainsi que l'Efient 10 mg pour une durée de 1 mois. Les suites interventionnelles et la surveillance aux soins intensifs se déroulent sans complication. Mr. Y regagne son domicile le 22.04.2020. Mr. Y, patient de 64 ans en bonne santé habituelle, nous est adressé du service des urgences de Riaz pour une suspicion de pneumonie au Covid-19. Le patient présente une toux sèche et une fièvre jusqu'à 40° depuis le 22.03.2020. Il a aussi une dyspnée à l'effort, une douleur basithoracique et des diarrhées. Il n'a pas de notion de contact. Nous diagnostiquons une pneumonie virale Covid-19. Le patient est transféré à l'HFR Fribourg suite à une majoration de sa dyspnée avec augmentation de ses besoins en oxygène. Nous introduisons une antibiothérapie pour éviter une surinfection bactérienne. Le patient bénéficie de physiothérapie respiratoire ainsi que d'un traitement par Plaquenil et Lopinavir/Ritonavir selon les guidelines. A noter une perturbation nouvelle des tests hépatiques le plus probablement en lien avec l'infection virale Covid-19. Ces valeurs restent stables durant le séjour. Nous vous proposons d'effectuer un nouveau contrôle des tests hépatiques à distance de l'épisode infectieux. L'évolution clinique est favorable permettant un retour à domicile en bon état général le 06.03.2020. Mr. Y est un patient de 79 ans qui nous est adressé par l'HFR de Fribourg pour une réadaptation gériatrique suite à une aggravation de lombosciatalgies droites non déficitaires qui sera opérée en septembre par le Dr. X à Berne. Il est initialement hospitalisé pour une probable crise d'épilepsie dans un contexte infectieux et de prise de Tramadol pour les douleurs lombaires. A son admission en réadaptation gériatrique, Mr. Y se plaint de douleurs liées à la lombosciatalgie et l'entorse de la cheville. Sur le plan social, Mr. Y vit avec son épouse dans un appartement. Durant son séjour, Mr. Y participe à des séances de physiothérapie de mobilisation. A sa sortie, le patient peut marcher à l'aide de 2 cannes et peut gravir 18 marches d'escalier avec 1 canne et 1 rampe. Sa mesure d'indépendance fonctionnelle totale est évaluée à 99/126 à sa sortie (MIF physio : transferts 6/7, marche 6/7, escaliers 5/7). Le TUG se réalise en 20 secondes. En ergothérapie, le patient profite d'une évaluation de son indépendance, de son autonomie et de sa sécurité dans les activités de la vie quotidienne. Il démontre toujours une certaine précipitation dans les activités et a de la peine à appliquer les conseils donnés, malgré une compréhension conservée. Il ne semble pas percevoir l'utilité de ces stratégies de compensation pourtant indiquées dans le projet d'une opération du dos. Un suivi à domicile dans le contexte habituel se révélerait peut-être plus utile. Sur le plan diététique, nous adaptons les repas afin que le patient couvre ses besoins et des conseils alimentaires lui sont donnés. En raison d'une tension artérielle à tendance basse, nous suspendons le traitement habituel d'Amlodipine. Nous vous laissons le soin de réévaluer. Le 08.04.2020, Mr. Y regagne son domicile avec des séances de physiothérapie en ambulatoire. Mr. Y est un patient de 60 ans qui bénéficie d'une gastrectomie totale avec curage ganglionnaire D2, cholécystectomie et jéjunostomie d'alimentation le 17.04.2020. L'intervention se déroule sans complication, les suites postopératoires sont favorables tant sur le plan biologique que clinique avec une nutrition d'abord entérale puis orale bien tolérée. Après l'ablation de la sonde naso-gastrique, des drains Jackson et du cathéter péri-dural avec une antalgie bien contrôlée, le patient bénéficie d'un retour à domicile le 24.04.2020. Suite à la discussion du colloque onco-chirurgical du 22.04.2020, Mr. Y va bénéficier d'une chimiothérapie adjuvante et sera convoqué par le service d'oncologie pour la suite de la prise en charge. Mr. Y, 86 ans, est admis aux soins intensifs pour un choc septique sur une cholangite obstructive. Le patient, connu pour une cardiopathie hypertensive et rythmique avec une FA anticoagulée par Xarelto, est transféré de Tavel pour la réalisation d'une cholangio-IRM. Celle-ci met en évidence de multiples calculs dans le cholédoque et dans la vésicule biliaire. Une ERCP est tentée, malheureusement la mise en place d'un stent se révèle impossible en raison de nombreux diverticules. Un drain percutané transhépatique est alors mis en place sous contrôle radiologique. En peropératoire, le patient présente une instabilité hémodynamique nécessitant un soutien aminergique et un remplissage vasculaire. La crase est réversée grâce à la perfusion de Beriplex, d'acide tranéxamique, de fibrinogène et de plasma frais congelé. A noter une réaction allergique type urticaire au niveau du tronc est constatée après perfusion du plasma. Durant la surveillance aux soins intensifs, l'état hémodynamique se stabilise permettant un sevrage des cathécholamines. Une fibrillation auriculaire à conduction rapide nécessite l'administration dans un premier temps de la Cordarone puis la reprise du traitement par bêta-bloquant. Le patient est extubé avec bonne tolérance. Le drainage percutané permet une nette amélioration des tests hépatiques. La prise en charge définitive des calculs biliaires sera réalisée par les radiologues interventionnels dans 1 semaine. Une insuffisance rénale aiguë AKIN 1 sur insuffisance rénale chronique s'améliore après remplissage hydrique. Concernant l'attitude générale, le patient ne souhaite pas de réanimation cardio-vasculaire ni d'intubation en cas de complications. Le patient est transféré dans le service de chirurgie le 23.04.2020. Mr. Y est un patient de 49 ans, connu pour une hépatite C chronique et une cirrhose hépatique CHILD A d'origine éthylique, toxique et virale, qui se présente aux urgences le 21.04.2020 dans le cadre de douleurs épigastriques persistantes depuis une semaine avec une péjoration sur les dernières 72h. Au scanner, une lithiase est visualisée dans le cholédoque avec au laboratoire une perturbation des valeurs hépatiques et de la cholestase. Le patient est hospitalisé en chirurgie et bénéficie d'une ERCP le 23.04.2020 avec papillotomie et extraction de calcul. Le patient présente par la suite une clinique de pancréatite post-ERCP, sans signe scannographique au CT du 27.04.2020, répondant de façon favorable à l'antalgie et l'hydratation. Le patient peut rentrer à domicile le 28.04.2020. Le patient sera revu à la consultation des Chefs de clinique le 28.05.2020 pour la discussion de la cholécystectomie à froid. Mr. Y, 82 ans, est hospitalisé dans le contexte d'une péjoration de sa dysphagie sur adénocarcinome de l'œsophage distal substénosant. Il parvient à peine à ingérer une tasse de café le jour précédant son hospitalisation, menant à une déshydratation avec hypotension orthostatique symptomatique et un épisode de lipothymie alors qu'il se rend à son rendez-vous pour le premier cycle d'une chimiothérapie palliative par Carboplatine et Taxol le 20.04.2020. Cette déshydratation est probablement également la cause prérénale d'une insuffisance rénale aiguë à l'entrée. Il bénéficie d'une réhydratation intraveineuse avec une évolution clinique et biologique favorable. La dysphagie est améliorée par un régime mixé-lisse, couvrant les besoins caloriques quotidiens avec des compléments alimentaires et électrolytiques. Ainsi, la pose de sonde naso-gastrique ne se révèle pas nécessaire. Le patient est également conseillé pour la préparation de ses repas à domicile. Mr. Y reste à l'hôpital jusqu'à sa deuxième chimiothérapie palliative le 27.04.2020 et rentre à domicile le 28.04.2020. A noter que malgré un rythme normalement hebdomadaire, devant l'âge et l'état général du patient, le prochain cycle est prévu à deux semaines à l'HFR Riaz pour lequel le patient sera convoqué. Mr. Y est hospitalisé pour un traumatisme craniocérébral avec hématome sous-dural et hémorragie sous-arachnoïdienne temporale gauche. Le patient chute à domicile le 10.03.2020 avec traumatisme crânien, perte de connaissance et amnésie circonstancielle. Il présente depuis des céphalées en augmentation progressive. Le status neurologique est normal à l'entrée. Des hémorragies sous-durales, sous-arachnoïdiennes et parenchymateuses sont mises en évidence lors d'un angio-CT cérébral le 10.03.2020. Le patient développe par la suite un manque du mot et des troubles de la compréhension des ordres complexes. Un nouveau CT cérébral montre une légère augmentation en taille des hémorragies. Les neurochirurgiens ne retiennent pas d'indication opératoire, préconisant un contrôle scannographique supplémentaire, qui montre une stabilisation des lésions. Un électroencéphalogramme met en évidence un foyer temporal gauche lent ; une probable épilepsie sub-clinique secondaire à l'hémorragie sous-arachnoïdienne est retenue et un traitement d'acide valproïque est débuté. Le bilan neuropsychologique met en évidence un ralentissement psychomoteur diffus, des troubles phasiques et des troubles exécutifs, empêchant un retour à domicile dans des conditions sécuritaires (avis confirmé par le suivi en ergothérapie). Nous demandons donc une neuroréadaptation intensive, en l'attente de laquelle une poursuite de la conduite automobile est formellement contre-indiquée.Dans le bilan étiologique, une échocardiographie transthoracique est réalisée et montre un anévrisme antérieur du ventricule gauche, ne nécessitant pas d'anticoagulation selon un avis cardiologique. Un Holter est prévu en ambulatoire. L'aspirine est mise en pause puis reprise à 2 semaines, vu de l'absence de majoration des saignements sur le CT cérébral. Une fracture de la mastoïde est mise en évidence au CT cérébral. Le patient se plaint initialement d'une hypoacousie gauche. L'otoscopie et l'acoumétrie sont normales. Au vu du contexte de pandémie, le patient sera convoqué en ambulatoire en ORL pour un audiogramme. Une hyponatrémie modérée sur probable SIADH est retrouvée. Une restriction hydrique est mise en place avec bonne évolution. Sur le plan respiratoire, le patient présente une discrète acutisation de dyspnée et de toux, motivant la reprise d'un traitement inhalteur de fond (Ultribro, LABA/ICS) le 13.03.2020. Le 17.03.2020, le patient présente un tableau clinique et radiologique de pneumonie, pour laquelle un traitement antibiotique de 5 jours est administré (un frottis nasopharyngé à la recherche de grippe et de Covid-19 s'avère négatif dans ce contexte). Le 28.03.2020, Mr. Y exprime une volonté subite de rentrer à domicile, l'attente de neuroréadaptation (en terre francophone) n'ayant que trop duré. Sa capacité de discernement quant à la nécessité et aux bénéfices escomptés de la neuroréadaptation nous apparaissant compromise, une privation de liberté à des fins d'assistance (PAFA) est mise en place par l'intermédiaire du RFSM (Dr. X). Finalement, face à des tergiversations de l'assurance-maladie (une éventuelle couverture par l'assurance accident dont pourrait bénéficier le patient actuellement inscrit au chômage - est parallèlement en cours d'exploration), un transfert en neuroréadaptation intensive est décidé pour le 01.04.2020. En effet, l'indication à la neuroréadaptation est retenue en raison d'un retour à domicile considéré non sécuritaire en l'état, chez un patient vivant seul; qui plus est, une alternative ambulatoire est impossible dans le contexte actuel de pandémie. Mr. Y, patient de 55 ans, est hospitalisé afin d'être opéré d'une sigmoïdectomie laparoscopique élective le 15.04.2020. Les suites post-opératoires sont simples, permettant un retour à domicile le 20.04.2020. Nous suggérons un contrôle clinique avec ablation des fils chez le médecin traitant dans 10 jours. Le patient sera revu à la consultation du Dr. X le 26.05.2020. Mr. Y est un patient de 71 ans qui a été griffé et/ou mordu par son chat le 30.03.20 et qui a développé une tuméfaction rouge chaude douloureuse du pied droit associée à un état fébrile dès le 01.04.2020. Sur le plan cutané, une radiographie de la cheville et une échographie du membre inférieur ne montrent pas de collection liquidienne ou d'emphysème sous-cutané. Une bouteille d'hémoculture met en évidence une bactériémie à Pasteurella multocida multisensible. Nous retenons un diagnostic de dermohypodermite du MID avec bactériémie à Pasteurella multocida multisensible. La patiente bénéficie d'une antibiothérapie par Co-amoxicilline d'abord par voie intraveineuse puis par voie orale pendant 10 jours avec une évolution clinique et biologique favorable. En raison d'un état fébrile et d'une toux sèche chronique, nous réalisons un frottis COVID-19 qui revient négatif. Une radiographie thoracique ne montre pas de foyer pulmonaire. Nous mettons aussi en évidence une insuffisance rénale aiguë (stade I KDIGO 2012) d'origine pré-rénale dans le contexte infectieux. Le patient bénéficie d'une hydratation intraveineuse transitoire et les traitements néphrotoxiques (Torasémide, Inspra, Zestril) sont mis en suspens. Nous vous proposons de réévaluer leur réintroduction lors du contrôle à votre consultation le 08.04.2020. Mr. Y, âgé de 76 ans et connu pour un carcinome rénal en rémission depuis néphrectomie en 2015 et une valve aortique biologique, est hospitalisé pour une pneumonie à COVID-19. Le patient présente depuis 7 jours une toux sèche puis grasse non expectorante avec état fébrile fluctuant et diarrhées, avec dyspnée aiguë nouvelle au moindre effort ce jour, motivant sa consultation au service des urgences. Les symptômes sont précédés de myalgies et d'une inappétence. Le bilan d'entrée montre une pneumonie bilatérale hypoxémiante avec un frottis COVID-19 positif et Influenza A/B et RSV négatifs. Une oxygénothérapie ainsi qu'une antibiothérapie par Ceftriaxone et Clarithromycine sont débutées, cette dernière suspendue dès négativisation des antigènes urinaires, avec relais oral par Co-Amoxicilline pour une durée totale de 5 jours. Nous retenons aussi Mr. Y comme candidat au traitement par Hydroxychloroquine + Kaletra (Ritonavir + Lopinavir) que nous introduisons selon notre protocole le 01.04.2020. L'évolution clinico-biologique est favorable avec un sevrage progressif de l'oxygène. À noter également dans ce tableau une hypotension persistante probablement en partie due au virus COVID-19 et en partie aux diarrhées. Ces dernières ne s'améliorent que modérément suite à l'hydratation et les traitements hypotenseurs sont mis en suspens. Au vu de l'insuffisance rénale aiguë, probablement sur chronique, tout traitement néphrotoxique est mis en suspens, avec évolution favorable de la créatininémie. Nous introduisons cependant un traitement de Nephrotrans étant donné une acidose métabolique à l'entrée. Sur le plan urinaire, nous contactons le Dr. X qui le suit habituellement, concernant un épisode isolé d'hématurie microscopique, qui le verra lors de sa consultation le 02.06.2020 comme prévu. Sur évolution clinico-biologique favorable, un retour à domicile est décidé. Nous remettons au patient les mesures de quarantaine à suivre selon les indications proposées par l'OFSP, à savoir une auto-quarantaine de 10 jours après le début des symptômes, avec au moins 48 heures sans symptômes. Mr. Y, patient de 69 ans, connu pour un carcinome épidermoïde de l'oropharynx à droite en cours de radio et chimiothérapie, est hospitalisé en raison d'une parotidite gauche avec bactériémie à Staphylococcus aureus multisensible. Le patient présente une tuméfaction cervicale gauche douloureuse évoluant depuis 3 jours, associée à une odynodysphagie et un état subfébrile. Le CT cervical met en évidence une infiltration de la parotide et des parties molles du cou à gauche, confirmée par un examen ORL. Nous introduisons une antibiothérapie intraveineuse de Co-Amoxicilline. Les hémocultures prélevées à l'admission mettent en évidence un Staphylococcus aureus. Selon avis infectiologique, le germe retrouvé est fortement suggestif d'une parotidite. Vu la bactériémie, l'antibiothérapie doit être poursuivie par voie intraveineuse pour une durée totale de 14 jours. Vu l'évolution clinique et biologique favorable, un relais par Cubicin et Clindamycine est effectué afin de permettre le retour à domicile. Sur le plan de l'antalgie, le patient est évalué par nos collègues anesthésistes qui mettent en place un traitement de fond de Palladon associé à une PCA. L'évolution des douleurs semble favorable sous ce régime, permettant un relais oral. Vu l'odynodysphagie et la perte pondérale associée chez un patient porteur d'une PEG, une évaluation nutritionnelle est effectuée et l'alimentation entérale est adaptée. Durant le séjour, une thrombopénie à 65 G/L est mise en évidence, soit secondaire à la chimiothérapie de Platinol ou moins probablement médicamenteuse sur Co-Amoxicilline. Une hypernatrémie progressive est également mise en évidence sur insuffisance d'apport hydrique. Nous encourageons le patient à augmenter ses apports hydriques, et à favoriser une autre forme galénique des comprimés de Dafalgan. Un contrôle biologique est prévu le 27.04.2020 dans le service d'oncologie.Sur le plan oncologique, la suite de la radiothérapie est repoussée vu le contexte infectieux avec un prochain contrôle auprès du Dr. X prévu le 27.04.2020. Le patient sera également revu à la consultation du Dr. X le 04.05.2020. Mr. Y rentre à domicile le 26.04.2020. Mr. Y, 46 ans, résidant à la fondation Ressource à La Cote-aux-Fées (Neuchâtel), est admis aux soins intensifs en raison d'un accident de la voie publique avec polytraumatisme et syndrome de sevrage. Le patient, connu pour polytoxicomanie, pour hépatite C chronique, pour thrombocytose d'origine indéterminée, est victime d'un accident de la voie publique à 60 km/h (voiture volée) le 12.04.2020, alors qu'il avait consommé de l'héroïne et du tramadol la veille. En raison d'une agitation psychomotrice très importante, le patient est sédaté et intubé avec prise en charge au CHUV. Le bilan radiologique montre une fracture luxation Thompson V de la hanche droite, une fracture-luxation de la tête fémorale (Pipkin 4) avec fracture du mur postérieur du cotyle à droite traitées le 16.04 par réduction ouverte et ostéosynthèse de la tête fémorale droite et réduction ouverte et ostéosynthèse du cotyle à droite. En ce qui concerne son poignet gauche, la prise en charge chirurgicale doit être discutée au colloque orthopédie de ce 20.04.2020. Un pneumothorax droit est drainé par mise en place d'un drain thoracique. La douleur associée à des fractures de côtes à droite (postérieures 1-4, antérieures 3-5) est gérée avec une antalgie par opiacés. L'hospitalisation se complique d'une VAP à H. Influenza et Streptococcus agalactiae traitée par Co-Amoxicilline avec relais par Tazobac dès le 15.04 en raison d'une récidive de l'état fébrile. La radiographie thoracique du 18.04.2020 montre un épanchement pleural droit, non ponctionnable. L'évolution sous antibiothérapie large spectre est lentement favorable. Le patient ne présente plus d'état fébrile et le syndrome inflammatoire est à la baisse. Le 13.04.2020 lors de son premier réveil, nous constatons la présence d'une déviation du regard et des tremblements. L'EEG n'objective pas de foyer épileptogène. Un diagnostic de sevrage chez ce patient polytoxicomane est retenu et un traitement de benzodiazépines et morphine est administré avec un bon effet. Étant donné une demande spontanée de sevrage, nous demandons un avis psychiatrique qui sera fait à l'étage. Durant la surveillance aux soins intensifs, Mr. Y reste cliniquement et hémodynamiquement stable. Nous le transférons en orthopédie ce 20.04.2020. À noter que le patient est condamné à une privation de liberté (prison) dès sa sortie d'hôpital. Mr. Y, âgé de 70 ans, est hospitalisé pour insuffisance respiratoire hypoxémique sévère sur pneumonie bilatérale avec suspicion d'infection à COVID-19. Le patient présente depuis 4 jours une dyspnée progressive avec toux sèche et notion de frisson solennel sans état fébrile. Au service des urgences, le patient est sévèrement tachypnéique et désaturé à 76 % à l'air ambiant. Le bilan d'entrée montre un syndrome inflammatoire modéré avec hypoxémie à 6.2 kPa, hyperlactatémie à 3.8 mmol et élévation des D-Dimères à > 20 000 ng/ml. Des opacités péri-hilaires bilatérales sont visualisées à la radiographie de thorax, confirmées par un scanner thoracique montrant des opacités en verre dépoli bilatérales avec multiples plages de condensation, évoquant une pneumonie à COVID-19. L'imagerie démontre de même des épanchements pleuraux bilatéraux avec cardiomégalie et un épanchement péricardique, évoquant un tableau d'insuffisance cardiaque globale décompensée. Le patient est hospitalisé pour traitement et surveillance. Une antibiothérapie par Ceftriaxone et Clarithromycine est débutée, cette dernière interrompue sur négativisation des antigènes urinaires. L'évolution est favorable, avec sevrage progressif de l'oxygènothérapie et arrêt de l'antibiothérapie au 5ème jour de traitement. Malgré un tableau clinico-radiologique fortement évocateur pour une pneumonie à COVID-19, cette dernière est finalement exclue sur la base de deux frottis naso-pharyngés et deux sérologies négatifs, permettant la levée de l'isolement protecteur. Une pneumonie à germe indéterminée est retenue. Un traitement diurétique intraveineux est également débuté pour traitement de décompensation cardiaque, probablement d'origine infectieuse, de réponse clinique favorable et permettant un relais oral. Le traitement par IEC et bêta-bloquant est poursuivi et majoré. Pour ce qui concerne l'épanchement péricardique découvert au scanner thoracique, au vu de l'absence de répercussion hémodynamique et de sanction thérapeutique invasive, selon avis cardiologique, nous décidons de ne pas réaliser d'échocardiographie durant le séjour hospitalier, avec suivi clinique seul. Une consultation chez le cardiologue traitant est agendée à 3 semaines. Sur le plan hématologique, le patient développe une anémie normochrome normocytaire hyporégénérative d'origine inflammatoire avec possible composante de spoliation digestive dans le contexte oncologique connu. Les valeurs restent stables avec taux d'hémoglobine à 96 g/l lors de la sortie. Un bilan vitaminique et thyroïdien se révèle aligné. Le traitement par Pantoprazole est majoré et un suivi biologique est indiqué à 3 semaines. Sur le plan nutritionnel, la nutrition entérale par sonde nasogastrique est reprise, de bonne tolérance clinique, couplée à une correction électrolytique. Sur arrêt de la consommation d'alcool, la substitution vitaminique est suspendue. Mr. Y, patient sans comorbidité connue, nous est transféré du CHUV pour la suite de la prise en charge d'un AVC ischémique aigu sylvien gauche sur sténose carotide interne gauche significative (70 %). Pour rappel, le patient présente sur son lieu de travail une parésie du membre supérieur droit puis un hémisyndrome sensitivo-moteur droit associé à une dysarthrie. Il est amené aux urgences par un collègue de travail, où le statut neurologique rapporte un NIHSS à 5. L'angio-IRM cérébrale révèle de multiples AVC ischémiques aigus du territoire sylvien gauche sans occlusion artérielle. Le patient est thrombolysé à 1h50 du début des symptômes. Le CT cérébral de contrôle à 24h ne rapporte pas de complication hémorragique mais une sténose de la carotide interne G de 75 % et de la carotide interne D de 90 %. L'examen neurosonologique retrouve une athéromatose importante des bifurcations carotidiennes avec une sténose de 70 % de l'ACI gauche et 90-95 % de l'ACI droit. La pose d'un stent au niveau de l'ACI gauche se déroule sans complication, avec bonne perméabilité au contrôle neurosonologique. Sur le plan étiologique, l'échocardiographie transthoracique ne montre pas d'anomalie structurelle. Un examen neurosonologique retrouve une bonne perméabilité du stent et une sténose serrée de la carotide interne D. Sur le plan médicamenteux, une double anti-agrégation est introduite par Plavix 75 mg/j et Aspirine Cardio jusqu'au 03.07.2020 puis relayée par Plavix seul. Un traitement d'Atorvastatine 40 mg/j est également introduit. Nous vous proposons d'effectuer un bilan lipidique ainsi que des transaminases à 1 mois avec adaptation du traitement en fonction (cible LDL < 1.4 mmol/l).La conduite de véhicule automobile est contre-indiquée jusqu'à nouvelle évaluation neuropsychologique. Une consultation neurovasculaire de contrôle est prévue à 3 mois avec contrôle ultrasonographie des vaisseaux précérébraux. Après discussion avec nos collègues en chirurgie vasculaire, Mr. Y sera présenté au colloque vasculaire pour évaluer la prise en charge de la sténose de la carotide interne D à 90% asymptomatique. Sur paresthésie fluctuante sur le trajet du n.ulnaire au niveau de la main gauche, nous effectuons un ENMG qui confirme une neuropathie ulnaire probablement sur compression au niveau du coude lors de l'opération chirurgicale en février 2020 (accident du travail). L'évolution clinique est lentement favorable avec un statut neurologique de sortie qui met en avant un déficit moteur distal de la main droite ainsi que quelques troubles cognitifs d'ordre exécutif compatibles avec l'atteinte aiguë. Mr. Y est transféré en réhabilitation neurologique intensive le 29.04.2020. Mr. Y est un patient de 58 ans, connu pour une sclérose en plaques, qui est hospitalisé en vue d'une colonoscopie élective le 28.04.2020, dans une optique de dépistage, suite à un test par Colox positif. Il ne présente pas de signes ou symptômes d'appel à l'anamnèse, l'examen clinique est sans particularités. La préparation colique habituelle n'étant pas suffisante pour effectuer l'examen le 28.04.2020, il est convenu avec Dr. X, qui devait faire l'examen, de le repousser au lendemain après répétition de la préparation. L'examen est effectué le 29.04.2020 par Dr. X et se déroule dans de bonnes conditions. Les résultats détaillés seront envoyés par courrier au médecin traitant. Mr. Y regagne son domicile le 29.04.2020. Mr. Y, patient de 50 ans connu pour une hypertension artérielle et un antécédent d'AVC ischémique en 2013, est hospitalisé pour une dermohypodermite sous-axillaire et pectorale droite. Le patient se présente une première fois aux urgences le 06.04.2020 pour une rougeur sous axillaire droite apparue après une probable piqûre d'insecte le 04.04.2020. Il n'a pas vu l'insecte en question, mais a ressenti la piqûre et directement vu une rougeur péri-lésionnelle. Un traitement par antibiotique (Co-Amoxicilline) et antihistaminique lui est prescrit. Le patient reconsulte le lendemain en raison d'une évolution locale défavorable avec une augmentation de l'induration, des douleurs et de la rougeur au niveau sous axillaire droit. Il n'a pas d'état fébrile ou de frisson. Malgré la mise en place d'un traitement par Co-Amoxicilline intra-veineux, l'évolution est défavorable. Le spectre antibiotique est élargi au Pipéracilline/Tazobactam. Deux imageries par CT sont réalisées au vu de la suspicion clinique d'abcédation. Celles-ci ne montrent pas d'abcès initialement. Le 14.04.2020, nous notons l'apparition d'un écoulement local purulent. Un frottis est réalisé qui met en évidence un MRSA sensible au Bactrim. L'antibiothérapie est adaptée et la région débridée chirurgicalement le 16.04.2020. L'évolution clinique est par la suite favorable. Le patient peut rentrer à domicile avec aide infirmière pour les rinçages de la plaie deux fois par jour. Un suivi chirurgical chez Dr. X est organisé. Les infectiologues préconisent une poursuite de l'antibiothérapie par Bactrim jusqu'au 30.04.2020. Une décolonisation du patient et de sa famille n'est pas indiquée. Une bonne hygiène des mains et corporelle est suffisante. Si un membre de la famille ou le patient lui-même devait présenter une plaie, il devra informer les soignants qu'un MRSA est connu dans la famille. Lors du bilan initial, nous diagnostiquons un pré-diabète avec une hémoglobine glyquée à 5.8 %. Nous proposons au patient de modifier ses habitudes de vie et vous proposons de recontrôler son HbA1c dans 3 à 6 mois. Mr. Y peut rentrer à domicile en bon état général le 22.04.2020. Mr. Y, 74 ans et connu pour une maladie de Crohn avec les antécédents chirurgicaux susmentionnés est hospitalisé dans notre service le 09.04.2020 depuis le Daler en raison d'une nouvelle poussée de Crohn. Le patient est mis sous traitement antibiotique et stéroïde intravasculaire. L'évolution par la suite est favorable avec un syndrome inflammatoire bien à la baisse, une nette amélioration de la clinique et une diminution de la douleur permettant à Mr. Y de retourner à domicile le 15.04.2020. Mr. Y, connu pour HTA, est hospitalisé dans un contexte d'AVC ischémique aigu sylvien mineur gauche. Pour rappel, le patient présente le 26.04.2020 au soir une aphasie discrète avec manque de mot, une ptose labiale droite témoignée par son épouse. L'aphasie est régressive après 30 minutes. Par la suite, il développe une hypoesthésie de la main droite sans déficit moteur. L'hypoesthésie est fluctuante mais persiste jusqu'au matin du 27.04.2020, motivant un appel au médecin traitant qui lui envoie aux urgences. À son admission, il présente encore une hypoesthésie de la main droite sans autre déficit neurologique. Le bilan radiologique met en évidence un aspect irrégulier d'une branche supérieure de l'artère cérébrale moyenne, compatible avec une subocclusion. Le patient est hospitalisé en lit monitoré pour une surveillance neurologique, après avoir bénéficié d'une dose de charge en Aspirine. L'IRM cérébrale confirme une lésion ischémique aiguë corticale pariétale gauche. Sur le plan étiologique, l'échocardiographie transthoracique rapporte un FOP avec ASIA, confirmée par une ETO, de grade III. Une discussion quant à l'indication pour une fermeture aura lieu prochainement lors d'un colloque interdisciplinaire à la mi-mai. Un Holter de 72h est posé durant l’hospitalisation, les résultats sont toujours en cours lors de la rédaction de cette lettre. Sur le plan médicamenteux, une double anti-agrégation est introduite par Plavix 75 mg/j et Aspirine 100 mg/j pour une durée de 3 semaines puis relayée par Plavix seul. Un traitement d'Atorvastatine 40 mg/j est également introduit. Nous vous proposons d'effectuer un bilan lipidique ainsi que des transaminases à 1 mois avec adaptation du traitement en fonction (cible LDL < 1.4 mmol/l). Le bilan neuropsychologique est sans particularité. La conduite de véhicule automobile est contre-indiquée pendant 4 semaines à usage personnel et 12 semaines professionnellement (chauffeur au TPF), à réévaluer par le médecin-conseil. La symptomatologie évolue favorablement avec persistance d'hypoesthésie de l'avant-bras et main droite, avec une discrimination maintenue, qui n'entrave pas les activités de la vie quotidienne. Mr. Y peut regagner son domicile le 30.04.2020. Mr. Y, patient de 69 ans, connu pour un adénocarcinome pulmonaire du lobe inférieur droit diagnostiqué en octobre 2019 sous immunothérapie, nous est adressé par son oncologue traitant pour une baisse de l'état général illustrée par une asthénie généralisée depuis 3 semaines avec une toux grasse non productive chronique et des dorsalgies de type décharge électrique irradiant en ceinture, mécaniques intermittentes d'intensité 4-5 selon EVA. Il se plaint également de nausées. À noter que Dr. X a effectué un bilan radiologique complet mettant en évidence la présence d'adénopathies axillaires et rétro-péritonéales nouvelles. Mr. Y est hospitalisé pour investigations de ces adénopathies. L'examen clinique est sans particularité hormis la présence d'adénopathies axillaires droites sensibles et mobiles à la palpation. Un bilan biologique est effectué mettant en évidence un léger syndrome inflammatoire avec une CRP à 16 mg/l sans leucocytose et une leucocyturie asymptomatique pour laquelle l'urotube objective une contamination des urines à staphylocoques Lugdunensis. Un avis infectiologique est pris ne préconisant pas d'antibiothérapie chez un patient asymptomatique.A noter qu'un frottis pour SARS-CoV-2 est négatif. Concernant les adénopathies découvertes fortuitement au scanner, une recherche infectieuse entreprise lors du séjour se révèle négative. Une demande de biopsie sous guidage US est organisée en ambulatoire chez le Dr. X à l'HFR Fribourg. Après 4 jours d'hospitalisation, l'état clinique du patient est stable et sur sa demande, Mr. Y regagne son domicile le 28.04.2020. Mr. Y, patient de 71 ans, est hospitalisé en électif pour une thermoablation de 2 nouvelles lésions hépatiques dans le segment 3 par le Dr. X. Il s'agit de la 6ème thermoablation pour ce patient. À but prophylactique, le patient reçoit pendant 48 heures un traitement de Dalacin au vu de son allergie documentée à la ceftriaxone. La perturbation des tests hépatiques se stabilise rapidement après le geste. Une IRM abdominale de suivi est agendée pour le 28.05.2020. Mr. Y rentre à domicile le 18.04.2020 et sera convoqué prochainement à la consultation du Dr. X. Mr. Y est initialement hospitalisé pour une récidive de volvulus du cæcum traitée par laparotomie exploratrice, adhésiolyse étendue, hémicolectomie droite et anastomose iléo-transversale aniso-péristaltique manuelle en deux plans le 12.03.2020 (Dr. X). Le 25.03.2020, il présente une hémorragie digestive artérielle intraluminale au site de l'anastomose ilio-transverse. Il bénéficie le 26.03.2020 d'une coloscopie avec pose de plusieurs clips qui arrêtent le saignement. Il est également transfusé de 3 culots érythrocytaires le 25.03.2020 et 26.03.2020. L'évolution se complique malheureusement ensuite par une insuffisance respiratoire hypoxémique d'origine multifactorielle. Comme élément contribuant à cette hypoxémie, nous retrouvons tout d'abord une exacerbation aiguë de BPCO de stade II groupe D selon GOLD sur une pneumonie nosocomiale basale gauche sans germe identifié (frottis nasopharyngé pour COVID-19, Influenza A/B et RSV négatif à 2 reprises). Le patient est traité d'abord par Pipéracilline-Tazobactam du 19.03.2020 au 06.04.2020 puis par Meropénème du 08.04.2020 au 12.04.2020. Le patient bénéficie également d'aérosols de Ventolin et Atrovent. Nous objectivons par ailleurs une décompensation cardiaque gauche sur une fibrillation auriculaire paroxystique nouvelle rapide à 160/min. La fréquence cardiaque est ralentie par du Beloc et nous introduisons du Lasix IV pour normaliser la volémie. Nous remarquons également un épanchement pleural droit récidivant sur décompensation cardiaque et épanchement parapneumonique non compliqué. Celui-ci est drainé une 1ère fois du 27.04.2020 au 29.04.2020. Au vu d'une récidive, il est ponctionné le 11.04.2020 mais le geste se complique d'un pneumothorax nécessitant la pose d'un drain thoracique en aspiration du 11.04.2020 au 13.04.2020. Nous excluons une embolie pulmonaire sur le CT thoracique du 11.04.2020. L'évolution étant défavorable, le patient est transféré aux soins intensifs le 07.04.2020 pour de la ventilation non invasive et de l'oxygénothérapie à haut débit. Malgré ces mesures de soutien, l'évolution reste défavorable et le patient nécessite toujours de gros débits en oxygène. Au vu du contexte global, nous discutons avec le patient et sa famille et nous décidons de procéder à des soins de confort. Mr. Y décède paisiblement le 16.04.2020. Mr. Y, patient de 79 ans, institutionnalisé en EMS, connu pour les antécédents et comorbidités susmentionnés, est hospitalisé en chirurgie le 11.03.2020 dans le cadre d'une récidive de volvulus du cæcum mis en évidence par CT abdominal le jour même. Le patient bénéficie d'une laparotomie exploratrice et d'une hémicolectomie droite avec anastomose directe en urgence le 12.03.2020. Le 25.03.2020, Mr. Y présente plusieurs épisodes d'hématochézies, un saignement actif au niveau de l'anastomose est mis en évidence et clipé par colonoscopie le 26.03.2020. L'hospitalisation est également marquée par des gênes respiratoires associées à un syndrome inflammatoire important, raison pour laquelle une antibiothérapie par Pipéracilline-Tazobactam est débutée le 19.03.2020 avec une bonne évolution par la suite. Une clinique d'insuffisance cardiaque nécessite l'installation d'un traitement diurétique en continu. Une détresse toujours plus importante nous motive à effectuer un scanner thoracique le 27.03.2020 qui montre un épanchement pleural important, qui est par la suite drainé. L'évolution est par la suite lentement favorable mais ne permet pas de sevrer le patient de l'oxygène aux lunettes. Finalement, le patient est transféré dans le service de médecine interne en accord avec nos collègues le 07.04.2020 après la fin de la prise en charge chirurgicale aiguë pour la gestion de la situation respiratoire. Mr. Y, 80 ans, est admis aux soins intensifs pour une insuffisance respiratoire hypoxémique d'origine multifactorielle le 08.04.2020. Ce patient est hospitalisé depuis le 11.03, initialement en chirurgie, puis en médecine interne dès le 07.04.2020, en raison d'un volvulus récidivant, traité par laparotomie exploratrice, adhésiolyse étendue, hémicolectomie droite et anastomose iléo-transversale le 12.03.2020. L'évolution est compliquée par une hémorragie digestive artérielle intra-luminale au site de l'anastomose le 25.03.2020. Le 08.04, il présente une augmentation de ses besoins en oxygène jusqu'à 10 L/min. À noter un épanchement pleural droit (transsudat) drainé le 27.03, récidivant. L'origine de l'insuffisance respiratoire est multifactorielle, attribuée en premier lieu à une décompensation cardiaque gauche, une pneumonie nosocomiale, une décompensation BPCO et un épanchement pleural droit. Nous instaurons une ventilation non invasive, associée à une oxygénothérapie à haut débit et à des aérosols bronchodilatateurs. La décompensation cardiaque gauche est traitée par du furosémide, avec bonne réponse clinique. Du meropénem est introduit pour couvrir une pneumonie nosocomiale pour une durée totale de 5 jours, soit jusqu'au 12.04.2020. Des hémocultures prélevées le 08.04.2020 sont en cours. Nous répétons le frottis COVID-19 qui revient négatif. En absence d'une amélioration clinique, un CT thoracique est effectué le 11.04.2020 qui montre un foyer basal gauche en péjoration et la persistance d'un épanchement pleural droit important. Cet examen permet d'exclure une embolie pulmonaire. Une ponction pleurale droite évacuatrice est réalisée le 11.04.2020, permettant de retirer 80 cc. Le geste se complique d'un pneumothorax qui nécessite la pose d'un drain thoracique. Les analyses du liquide pleural parlent en faveur d'un exsudat, les cultures sont en cours. La ventilation non invasive ainsi que l'oxygénothérapie à haut débit sont sevrées le 12.04.2020. Au vu d'un besoin en oxygène stable, Mr. Y est transféré en médecine interne le 12.04.2020. D'entente avec le patient et ses proches et au vu du déconditionnement majeur et des co-morbidités, seuls des soins maximaux en division sont désormais préconisés, sans retour envisagé aux soins intensifs en cas de nouvelle dégradation. Mr. Y est un patient de 63 ans, connu pour un statut post-résection antérieure du rectum par laparoscopie le 25.03.2020 qui se présente aux urgences le 06.04.2020 transféré de Riaz pour un hématome surinfecté au niveau de la cicatrice de Pfannenstiel. Le patient bénéficie alors d'un drainage et débridement au bloc opératoire avec évacuation d'une importante quantité de liquide purulent et pose d'un pansement VAC sous-cutané. Par la suite, des changements itératifs du pansement VAC sont effectués jusqu'à la fermeture cutanée le 17.04.2020.En raison des résultats microbiologiques qui mettent en évidence un E.coli ESBL, une antibiothérapie par Imipenem est débutée avec une évolution rapidement favorable, l'Imipenem peut être arrêté le 20.04.2020 avec un retour à domicile le jour même. Mr. Y, patient de 63 ans, connu pour des polypes au niveau du côlon, consulte aux urgences de Fribourg le 17.04.2020 dans le cadre de plusieurs épisodes d'hématochézie suite à une colonoscopie avec résection de polype le même jour. Le patient est hospitalisé dans le service de chirurgie pour un suivi laboratoire et une surveillance hémodynamique. Les suites sont simples, sans ré-extériorisation ni chute marquée de l'hémoglobine. Le patient rentre à domicile le 20.04.2020. Nous suggérons un contrôle clinique et laboratoire chez le médecin traitant dans 5 jours. Si nouvelle extériorisation, l'indication à répéter la colonoscopie sera posée. Mr. Y, âgé de 66 ans, connu pour une hypertension artérielle traitée et une insuffisance rénale chronique en cours d'investigation, une sténose aortique, est amené aux urgences en ambulance le 12.04.2020 en raison d'une lipothymie accompagnée de vertiges suite à un effort, avec découverte d'une tension artérielle systolique basse et d'une bradycardie par les ambulanciers. Aux urgences, un test de Schellong est effectué, revenant positif et permettant de conclure à une probable origine orthostatique de la lipothymie. Le bilan biologique met en évidence une insuffisance rénale aiguë d'origine pré-rénale sur insuffisance rénale chronique avec troubles électrolytiques. Le bilan est complété par un uro-CT excluant une obstruction des voies urinaires. Dans ce contexte, nous mettons en suspens les médicaments anti-hypertenseurs ainsi que néphrotoxiques et hydratons le patient par voie veineuse. Un traitement de Resonium, Néphrotrans et Calcium Acétate est institué pour corriger les troubles électrolytiques et acido-basiques avec bonne évolution de la fonction rénale et les électrolytes. Une notion de traitement par Campral nous est rapportée par la pharmacie du patient, traitement qui est contre-indiqué dans le cadre de l'insuffisance rénale chronique du patient, raison pour laquelle il n'est plus administré. Concernant la lipothymie sur hypotension orthostatique, des bas de contention sont appliqués, avec normalisation du test de Schellong et amélioration des symptômes du patient. Nous complétons le bilan par un US cardiaque qui écarte la cause de la sténose aortique pour les symptômes présentés par le patient. A noter que le patient se plaint d'une vision floue à l'œil gauche et que les vertiges sont soulagés par le port de lunettes. Nous lui recommandons donc de prendre rendez-vous chez un ophtalmologue. Au vu du profil tensionnel du patient, nous réintroduisons progressivement un traitement anti-hypertenseur par Physiotens et Amlodipine sur avis de Dr. X dans le cadre de l'insuffisance rénale chronique du patient. Nous proposons au patient un contrôle régulier de sa tension et vous proposons de poursuivre l'augmentation progressive de ces traitements selon son profil tensionnel en évitant au maximum les traitements néphrotoxiques. Le patient prendra rendez-vous à votre consultation dans 10 jours pour suivi et chez son néphrologue, Dr. X, afin de poursuivre les investigations concernant son insuffisance rénale chronique. L'évolution clinique et biologique étant favorable, Mr. Y peut regagner son domicile le 17.04.2020 en bon état général. Mr. Y est hospitalisé dans notre service de chirurgie après avoir bénéficié en urgence d'une évacuation d'un hématome sous-dural subaigu convexitaire droit post-traumatique. Il décrit en effet la survenue de 2 traumatismes crâniens, l'un récent et l'autre plus ancien de quelques semaines, compatibles avec l'image du CT réalisé aux urgences qui montre une composante aiguë et subaiguë avec déviation de la ligne médiane de 14 mm. L'opération se déroule sans complication. Les suites post-opératoires restent simples, les contrôles neurologiques sans particularités. Devant cette bonne évolution, le patient peut regagner son domicile le 11.04.2020. Mr. Y, âgé de 81 ans, connu pour une cardiopathie ischémique et rythmique (sous Sintrom) ainsi que pour une BPCO traitée, est amené aux urgences le 18.04.2020 en raison d'un épisode de malaise avec perte de connaissance, précédé par des céphalées frontales légères d'une durée d'environ 5 à 10 min, sans autre symptomatologie (notamment pas de vertiges, pas de troubles de la vision, pas de trouble de la parole ni autre symptomatologie neurologique). Le patient n'était pas en train de faire des efforts particuliers lors du malaise, mais était assis sur un muret et puis il s'est retrouvé par terre. Il rapporte une perte de connaissance de quelques secondes. A son arrivée aux urgences le patient est hypotendu à 65/40 mmHg, mais complètement asymptomatique. L'ECG effectué ne montre pas de trouble du rythme évoquant une ischémie ni une cause de syncope. Les D-dimères ainsi que les CK reviennent négatifs. Au vu d'un possible traumatisme crânien chez un patient anticoagulé par Sintrom, ainsi que la suspicion d'un possible AVC, un avis neurologique est pris qui ne retient pas d'origine cérébrale à priori et propose de compléter le CT scan cérébral natif par un examen injecté avec les vaisseaux pré-cérébraux. L'examen ne met pas en évidence de saignement intracrânien ni de lésion ischémique aiguë constituée, ainsi qu'une circulation artérielle intracrânienne sans particularité. Nos collègues de neurologie suggèrent d'investiguer une éventuelle dysautonomie en cas d'absence d'autres explications à l'épisode. Dans ce contexte, le patient est hospitalisé dans notre service de médecine interne. Les médicaments potentiellement hypotenseurs (Nitroderm patch et Dilzem) sont mis en suspens à son arrivée et au vu des valeurs tensionnelles et de fréquence cardiaque dans les normes tout au long de l'hospitalisation nous ne reprenons pas ces médicaments. Leur réintroduction sera à réévaluer selon l'évolution clinique, sous réserve de la possible origine orthostatique du malaise. A l'examen dans le service d'hospitalisation, nous mettons en évidence des tremblements au repos aux membres supérieurs (présents, selon le patient, depuis quelques temps), ainsi qu'un léger phénomène de roue dentée à l'examen neurologique. Nous vous contactons et vous nous informez que le diagnostic de syndrome extrapyramidal avait déjà été évoqué, mais que le patient refusait les investigations et le traitement par Levodopa. Nous suspectons dans ce contexte une dysautonomie ayant pu jouer un rôle dans la syncope présentée par le patient. Nous complétons le bilan par un test de Schellong qui revient négatif. Nous pistons le résultat de la dernière échocardiographie effectuée chez Dr. X, qui montre une FEVG à 50 % et un bon fonctionnement de la valve prothétique. Au vu du tableau clinique et des investigations effectuées (pendant l'hospitalisation et récemment chez son cardiologue traitant), nous décidons de ne pas répéter d'échocardiographie ni d'élargir le bilan. En cas de récidive de syncope, nous convenons avec Dr. X qu'un éventuel bilan complémentaire sur le plan rythmique pourrait être effectué avec la pose d'un Reveal. Nous conseillons également au patient de vous reconsulter afin de reprendre les éventuelles investigations liées à la suspicion de syndrome extrapyramidal. Mr. Y peut regagner son domicile le 22.04.2020.Mr. Y, patient de 67 ans connu pour un carcinome épidermoïde d'origine pulmonaire, avec métastases cérébrales mises en évidence en janvier 2020 suite à une première crise d'épilepsie, est hospitalisé en raison d'une nouvelle crise d'épilepsie. Le 18.04.2020, le patient est retrouvé inconscient sur son tracteur, avec une récupération spontanée et progressive de l'état de conscience. Vu le contexte global et l'hyperlactatémie, une récidive de crise d'épilepsie tonico-clonique est retenue. Selon avis neurologique, le traitement habituel de Levetiracetam est majoré à 2000 mg par jour, et complété par de la Dexaméthasone. Le lendemain, en cours d'hospitalisation, le patient présente deux nouvelles crises d'épilepsie tonico-cloniques généralisées. Après la deuxième crise, il reçoit du Rivotril, du magnésium, du gluconate de calcium, ainsi qu'une dose de charge de Levetiracetam. Ce dernier est alors majoré à raison de 3000 mg par jour. L'EEG effectué le 20.04.2020 montre un foyer lent intermittent au niveau fronto-temporal droit, et dans une moindre mesure au niveau fronto-temporal gauche, d'un caractère non irritatif. Vu la régression partielle des métastases cérébrales et de l'oedème périlésionnel au CT cérébral effectué à l'admission, la corticothérapie est arrêtée selon avis oncologique. L'évolution clinique est par la suite favorable, sans récidive de crise d'épilepsie. Un taux de Levetiracetam revient légèrement suprathérapeutique, raison pour laquelle la posologie est diminuée à 2500 mg par jour selon avis neurologique. Le patient en est informé par téléphone le 27.04.2020. Un prochain taux sera à effectuer dans 3-4 semaines, en visant un taux à la limite supérieure de la marge thérapeutique. Dans le cadre de l'épilepsie, Mr. Y bénéficie encore d'un bilan neuropsychologique. Ce dernier met en évidence un dysfonctionnement exécutif sévère, des difficultés de mémoire épisodique verbale sévères, et un ralentissement de la vitesse de traitement. Au vu de l'anosognosie et de l'intensité de certains troubles cognitifs, nous proposons au patient la mise en place de soins à domicile, afin de garantir sa sécurité. Malgré notre insistance, Mr. Y et son épouse refusent toute aide. Suite à sa crise d'épilepsie, le patient présente également une plaie profonde au niveau de la main gauche. La radiographie permet d'exclure une fracture. Il bénéficie d'une évaluation orthopédique qui ne met en évidence aucun trouble sensitivo-moteur ni atteinte articulaire ou ligamentaire. La plaie est suturée, une antibiothérapie par Co-Amoxicilline est instaurée pour une durée de 5 jours, et un rappel tétanos est effectué. L'ablation des fils est prévue à J 10 à votre cabinet. Une anémie normocytaire normochrome à 87 g/L est mise en évidence à l'admission, déjà connue, probablement d'origine multifactorielle, dans le contexte oncologique et sur spoliation digestive. L'évolution est spontanément favorable durant le séjour, avec une hémoglobine remontant à 108 g/L. Sur le plan oncologique, l'immunothérapie de Keytruda est maintenue au 28.04.2020. Mr. Y rentre à domicile le 24.04.2020. Il est informé de l'interdiction de conduire tout véhicule motorisé durant au moins une année depuis la dernière crise. Une éventuelle autorisation à la conduite automobile sera à considérer si la maladie oncologique reste stable, et qu'un bilan neuropsychologique et un contrôle neurologique seront compatibles avec la reprise du volant en temps voulu. Mr. Y, 85 ans, connu pour de multiples AVC ainsi que des troubles de l'équilibre d'origine multifactorielle, nous est amené en ambulance pour un malaise avec perte de vigilance, sans perte de contact ni traumatisme crânien. Il aurait présenté une sensation de malaise lors de la selle, précédée par des vertiges lors de son trajet jusqu'aux toilettes, sans perte de connaissance ni chute, spontanément résolutive à l'arrivée des ambulanciers. À noter que Mr. Y a présenté un épisode similaire il y a un mois, avec impossibilité de se relever au vu de ses troubles de l'équilibre. Le laboratoire d'entrée met en évidence des lactates élevés, ne nous permettant pas d'exclure une épilepsie ainsi qu'une carence en acide folique qui est substituée. Le CT-scan cérébral et des vaisseaux pré-cérébraux ne montre pas de lésion ischémique aiguë, ni hémorragie ou masse intracérébrale. Il n'y a pas de sténose carotidienne ni vertébrale significative. Le Dr. X, neurologue, ne retient pas l'hypothèse diagnostique d'un AIT ou AVC au vu de la clinique et préconise un EEG qui met en évidence une discrète brady-dysrythmie diffuse sans foyer épileptogène. Compte tenu du contexte, nous ne retenons pas d'indication à effectuer une nouvelle analyse rythmologique et une imagerie cérébrale complémentaire. L'orthostatisme ne pouvant être exclu, nous vous laissons le soin de l'investiguer si de nouveaux épisodes se manifestaient et réévaluer la nécessité d'un Holter chez ce patient déjà investigué. Au vu de l'absence d'investigation supplémentaire et de l'excellent encadrement de Mr. Y, il rentre à domicile le 17.04.2020. Mr. Y, 70 ans, est hospitalisé aux soins intensifs (SIB) pour un bloc atrio-ventriculaire de 3ème degré. Le patient présente le matin du 12.04.2020 des vertiges importants, raison pour laquelle il avise l'ambulance. L'ECG effectué à l'arrivée des ambulanciers met en évidence un bloc atrio-ventriculaire de 3ème degré ainsi qu'un bloc de branche droit complet. Une pose de pacemaker provisoire est réalisée en urgence ainsi qu'une coronarographie, qui montre une sclérose coronarienne non significative. L'implantation d'un pacemaker définitif a lieu le 12.04.2020, qui se déroule sans complications. Lors de la coronarographie, une discrète ectasie aortique avec possible bicuspidie fonctionnelle est décelée. Le bilan est à compléter par une échocardiographie transthoracique en ambulatoire. Une insuffisance rénale aiguë d'origine prérénale est rapidement résolutive après hydratation. En raison d'une consommation éthylique à risque, une prophylaxie par thiamine et oxazepam est instaurée. Pendant son hospitalisation, le patient ne présente pas de symptômes de sevrage. La surveillance hémodynamique et rythmique reste par la suite sans particularité, permettant un retour à domicile le 13.04.2020. Un contrôle de la plaie est à prévoir dans 10 jours chez le médecin traitant et le patient sera convoqué dans un mois en consultation de cardiologie pour contrôle du pacemaker. Mr. Y, patient de 54 ans, en bonne santé habituelle et sans antécédents particuliers, consulte le 20.04.2020 en raison d'une polyurie et polydipsie, avec perte d'appétit, ainsi que des troubles de la vue à la vision de loin, associés à une perte pondérale de 5 kg depuis début avril. Vous mettez en évidence une hyperglycémie à 38 mmol/l et vous l'adressez aux urgences pour la suite de la prise en charge. Le bilan effectué aux urgences confirme une décompensation diabétique hyperglycémique hyperosmolaire sur un diabète inaugural et le patient est traité avec une hydratation abondante avec de l'Insuline Novorapid 9 UI en bolus puis 9 UI/h. Un avis auprès de nos collègues de la diabétologie est demandé, qui conseillent de débuter un traitement par Insuline basale + bolus. Nous décidons alors d'introduire de la Lantus à petite dose le soir dès le 20.04.2020, accompagnée par des doses de Novorapid fixes lors des repas et un schéma de correction. Un traitement par Metformine 500 mg 1x/j est également introduit à partir du 22.04.2020. L'évolution des glycémies du patient est favorable. Le patient sera vu à la consultation de diabétologie le 27.04.2020 à 08h00 et par les collègues diététiciennes pour un rendez-vous de suivi le 18.05.2020 à 09h45.L'état clinique du patient étant rassurant et son profil glycémique bon, Mr. Y peut regagner son domicile le 23.04.2020 avec poursuite de la mesure de la glycémie capillaire à domicile. Mr. Y est un patient de 82 ans qui nous est adressé en réadaptation gériatrique pour la suite de sa prise en charge. Pour rappel, Mr. Y est hospitalisé en gériatrie aiguë du 11.03.2020 au 01.03.2020 suite à une chute avec traumatisme crânien sans saignement intracérébral sur le CT. Pour rappel, Mr. Y est connu pour une sténose aortique serrée pour laquelle une TAVI était agendée au 02.03.2020. Après contact téléphonique, nos collègues de cardiologie maintiennent l'opération malgré l'hospitalisation. Le patient est donc transféré à la clinique Cécil le 01.03.2020. En raison de signes de décompensation cardiaque, la TAVI est annulée et le patient nous est à nouveau adressé. Concernant la décompensation cardiaque globale, nous adaptons le traitement avec Torasémide, Metolazone et Aldactone. Mr. Y sera vu par le Dr. X à distance pour rediscuter de la suite de sa prise en charge chirurgicale. L'hypokaliémie est substituée en intraveineux puis per os. L'hypovitaminose D est substituée. Durant son séjour, Mr. Y participe à des séances de physiothérapie de mobilisation. À sa sortie, son périmètre de marche est de 60 mètres avec l'aide du tintébin. Sa mesure d'indépendance fonctionnelle est évaluée à 70/126 par rapport à 79/126 à son entrée (MIF physio : transferts 4/7, déplacement 3/7, escaliers 1/7). Le TUG n'est pas évalué. En ergothérapie, le patient profite d'une prise en charge pour l'adaptation aux activités de la vie quotidienne, essentiellement pour les transferts et les déplacements. Sur le plan diététique, le bilan nutritionnel met en évidence une malnutrition protéino-énergétique légère en lien avec une lenteur motrice (bouche, langage), démontrée par un NRS à 5/7, des apports nutritionnels couvrant 58% des BET cette dernière semaine. Le patient bénéficie d'une prise en charge nutritionnelle avec un enrichissement des repas et la mise en place d'un supplément nutritif par jour, ce qui permet une reprise pondérale. Nous proposons pour le domicile une alimentation enrichie et fractionnée avec des collations, ainsi qu'un SNO par jour. Le 19.03.2020, Mr. Y quitte notre service avec la mise en place de soins à domicile comme suit : • 3x/semaine pour les signes vitaux, • 1x/semaine pour le semainier, • 2x/jour pour les soins de base (mobilisation, gestion des WC, hygiène puis habillage) ; • ainsi qu'un suivi régulier à votre consultation. Mr. Y, 85 ans, est hospitalisé dans le contexte de douleurs abdominales persistantes en hypochondre gauche depuis 2 semaines, accompagnées d'une dyspnée à l'effort. Le bilan radiologique montre une opacification complète de la plage pulmonaire gauche avec déviation vers la droite de la trachée et du médiastin. Une pose de PleurX permet d'évacuer 6800 ml de liquide pleural. La cytologie révèle la présence de CD20+, en faveur d'une progression de son lymphome diffus à grandes cellules B. Le diagnostic d'épanchement pleural gauche d'origine paranéoplasique est retenu. Dans ce contexte, le Dr. X, son oncologue traitant, propose un traitement par Prednisone, la chimiothérapie n'étant pas adaptée à la condition du patient. Le patient sera suivi à la consultation du Dr. X le 28.04.2020 avec évaluation de la corticothérapie et une nouvelle chimiothérapie adaptée sera discutée. Durant son séjour, Mr. Y présente un épisode unique de méléna, non objectivé par les soignants. Au vu des valeurs d'hémoglobine stables et de la non-récidive, nous vous proposons d'effectuer une recherche de sang occulte dans les selles en ambulatoire. Mr. Y rentre à domicile le 20.04.2020 avec un encadrement 1x/jour et un entretien du PleurX 3x/semaine. Mr. Y, patient de 71 ans, nous est transféré du service de neuroréhabilitation dans notre service de soins palliatifs pour la prise en charge de douleurs squelettiques dans le contexte d'un carcinome de la prostate avec métastases osseuses. Sur le plan social, le patient est marié, il vit avec sa femme dans un appartement au 2ème étage avec ascenseur. Il a 2 fils qui habitent dans la région. Avant son hospitalisation, le patient était autonome, il n'avait pas de moyen auxiliaire. À l'entrée, le patient décrit une douleur sterno-costale gauche connue, il décrit des douleurs dorsales des deux côtés dépendant de la mobilisation jusqu'à 8/10. Le patient n'a pas de douleur au repos. Il présente une diminution de la thymie, pas de trouble du sommeil, il est très affecté par la situation actuelle et par la diminution de son autonomie. Nous constatons une perte de force à M2 à la flexion des deux hanches, M2/3- aux reste des membres inférieurs. Sur le plan sensitif, nous trouvons une hypoesthésie en chaussette des deux côtés (jusqu'au tiers inférieur des jambes). On note également un trouble de la sensibilité profonde avec une pallesthésie à 0/8 à tous les membres inférieurs (6-7/8 aux membres supérieurs). Additionnellement, le patient présente une incontinence fécale. Concernant les douleurs, nous titrons le traitement de Prégabaline introduit dès le 20.02.2020, de 100 mg/j à 225 mg/j. Le patient est arrivé avec des patchs de fentanyl. En raison de la difficulté à titrer les traitements par patchs et vu l'absence d'effet antalgique, nous passons à un traitement intraveineux. Cette fois-ci, le soulagement est efficace rapidement. Nous adaptons plusieurs fois le traitement en lien avec l'amélioration de l'état de Mr. Y. Finalement, une stabilisation étant atteinte et dans le but du retour à domicile, nous passons à un traitement de Morphine retard PO 90 mg 2x/j avec un bon effet clinique et une bonne tolérance. Une réserve de Morphine rapide PO peut être donnée avant la mobilisation comme prophylaxie antalgique. Nous informons le Dr. X de la sortie du patient afin qu'il organise la suite de la prise en charge oncologique. En fin de séjour, nous constatons que les traitements de Xgeva et Zoladex qui devaient être administrés en mars avant l'hospitalisation dans notre unité ne l'ont pas été. Une erreur de communication entre le médecin prescripteur et l'équipe soignante en est la cause. Nous avons donc administré le Xgeva le 15.04 et le Zoladex le 27.04. L'état global de Mr. Y évolue favorablement. À la sortie, il se mobilise seul en chaise roulante et peut faire les transferts assis-assis avec la planche. Par contre, il n'arrive pas à marcher à cause d'une perte de force persistante des membres inférieurs. La thymie s'est également améliorée. L'épouse de Mr. Y a pu passer une journée d'essai dans notre unité avec simulation des soins à domicile par passage de notre équipe soignante uniquement 3 fois par jour. Le test étant concluant, nous avons pu organiser le retour à domicile. Le patient rentre à la maison le 27.04.2020 avec Spitex et Voltigo. Mr. Y est hospitalisé en résidence palliative depuis le 15.04.2020. L'état général du patient s'améliore et Mr. Y et son entourage peuvent exprimer leur souhait de voir Mr. Y rentrer à domicile. En prévision d'un retour à domicile, des adaptations ergo-thérapeutiques au domicile sont organisées. Mr. Y rentre à domicile le 29.04.2020 avec un suivi renforcé par les soins à domicile et Voltigo. Mr. Y, connu pour un carcinome épidermoïde pulmonaire sous immunothérapie ainsi qu'une cardiopathie sévère ischémique et rythmique, est hospitalisé en médecine interne dans un contexte d'insuffisance cardiaque gauche décompensée.Le patient présente une dyspnée en péjoration ainsi qu'une prise de poids suite à la diminution de sa posologie habituelle de Torasemide. Le bilan initial biologique met en évidence un léger syndrome inflammatoire sans leucocytose chez un patient se plaignant d'un état grippal. La radiographie du thorax est difficilement interprétable dans le contexte oncologique. Au vu de la clinique, un frottis Covid-19 est effectué et revient négatif. Sur le plan cardiaque, le patient bénéficie d'un traitement par Furosemide i.v avec une évolution rapidement favorable permettant une reprise de son traitement habituel par Torasemide. En raison d'une péjoration de sa fonction rénale habituelle sur le traitement diurétique i.v, un contrôle de la créatininémie est à effectuer impérativement en ambulatoire après la sortie. Le patient est également avisé de prendre son poids chaque jour et de contacter son médecin traitant en cas de prise ou de perte de poids. La créatininémie est stable à 118 umol/l sous Torasemide à la sortie. En raison de la suspicion initiale de Covid-19 avec une radiographie du thorax difficilement interprétable, un CT thoracique est effectué. Celui-ci met en évidence un léger agrandissement de la masse pulmonaire connue avec une possible lymphangite carcinomateuse. La situation est discutée avec son oncologue traitant, le Dr. X, qui propose une mise en suspens du traitement d'immunothérapie et la réalisation d'un nouveau scanner thoracique dans un mois. Un rendez-vous est pris à sa consultation le 28.04.2020. Mr. Y rentre à domicile le 23.04.2020. Mr. Y, 33 ans, est hospitalisé pour une éthylisation aiguë sévère. Le patient se présente pour une demande d'hospitalisation à Marsens pour sevrage alcoolique. Il explique avoir débuté un suivi ambulatoire de sevrage durant le mois de mars, suite à son alcoolisation aiguë au mois de février. En raison d'une suspicion d'infection COVID-19, le patient s'est auto-isolé durant 14 jours à domicile sans travailler, ce qui a précipité sa rechute de consommation d'alcool avec reprise d'une demi-bouteille de Whisky par jour depuis 3 jours. Le bilan met en évidence un GCS à 15 avec une alcoolémie à 2.55 pour mille. Un traitement par benzodiazépines est débuté et le patient est hospitalisé pour un sevrage alcoolique. Sur avis du psychiatre de la garde, un sevrage à Marsens est recommandé. Mr. Y a accepté une hospitalisation psychiatrique à Marsens. Il est transféré le 24.04.2020 sur un mode volontaire. Mr. Y, 61 ans, est hospitalisé en médecine interne dans le contexte d'une pneumonie basale droite. Pour rappel, le patient présente depuis fin mars une toux sèche et des myalgies sans état fébrile dans un contexte de dyspnée présente depuis un mois. Il avait été mis sous traitement de Co-Amoxicilline pendant 10 jours, sans amélioration clinique notable. Il consulte aux urgences le 11.04.2020 suite à l'apparition d'hémoptysies depuis 6 jours. Au status, le patient est eupnéique à l'air ambiant avec des râles crépitants en base pulmonaire droite. Le laboratoire montre un syndrome inflammatoire avec une insuffisance respiratoire hypoxémique à la gazométrie. La radiographie du thorax montre des infiltrats péri-hilaires droits pouvant correspondre à un foyer infectieux pulmonaire avec un doute sur des infiltrats pulmonaires gauches. Une antibiothérapie par Ceftriaxone et Clarithromycine est introduite. À l'étage, le frottis pour le Covid-19 effectué revient négatif. La Clarithromycine peut être arrêtée en raison de l'absence des antigènes urinaires pour le Legionelle. Cependant, en raison d'une suspicion persistante pour le Covid-19, nous effectuons un CT thoracique. Ce dernier met en évidence une masse endobronchique du lobe inférieur droit associée à des adénopathies hilaires avec un potentiel foyer infectieux en amont. En raison de problèmes assécurologiques chez ce patient belge qui est en cours de régularisation en Suisse, il souhaite faire la suite des investigations de cette masse en ambulatoire après discussion avec son assurance en Belgique. Dans ce contexte, nous recommandons d'effectuer un PET-CT pour un bilan d'extension. Selon les résultats, nous vous laissons le soin d'organiser la suite de la prise en charge avec une biopsie de la lésion la plus appropriée et accessible. Mr. Y rentre à domicile le 13.04.2020. Mr. Y est un patient de 70 ans, connu pour les antécédents susnommés, qui est amené aux urgences le 09.04.2020 en ambulance car les soins à domicile l'ont retrouvé par terre avec des multiples brûlures et hématomes. Le patient présente une amnésie globale des trois derniers jours sans aucune explication d'où venaient les brûlures. Le bilan effectué aux urgences retrouve une brûlure de premier et de deuxième degré sur environ 12 % de la surface du corps. Le scanner effectué dans le contexte de son amnésie retrouve une hémorragie sous-arachnoïdienne asymptomatique. Le patient est hospitalisé dans notre service pour une antalgie, une surveillance neurologique et une hydratation au vu de l'insuffisance rénale aiguë sur chronique dans le contexte des brûlures et d'une rhabdomyolyse débutante. Pour la prise en charge des brûlures, nos collègues du service de chirurgie plastique du CHUV sont impliqués. Ces derniers préconisent des pansements à l'Ialugen avec des changements journaliers. Les suites hospitalières sont favorables avec une amélioration de l'insuffisance rénale, une diurèse adéquate reprise rapidement et une surveillance neurologique qui reste sans particularité. Le contrôle du Pace effectué à l'entrée est normal. Mr. Y peut être transféré au CHUV le 14.04.2020 pour la suite de la prise en charge. Il sera par la suite revu par nos collègues du service d'ORL pour un contrôle en ambulatoire. Mr. Y, 62 ans, est hospitalisé pour une infection urinaire à E. Coli post-TURV. Pour rappel, le patient présente depuis le 27.04.2020 une fatigue importante avec tremblements. Il diminue puis stoppe ses traitements antidiabétiques oraux ainsi que son insuline au vu d'une baisse importante des apports oraux et de glycémies basses à domicile. Il est adressé au service des urgences dans ce contexte, où un bilan biologique met en évidence un syndrome inflammatoire ainsi qu'une leucocyturie. Une radiographie thoracique ne retrouve pas de franc foyer et un frottis nasopharyngé Covid-19 est réalisé. Au vu d'une récente chirurgie urologique par TURV, l'hypothèse d'une infection urinaire est retenue et un traitement de Rocéphine est introduit. Mr. Y est placé en isolement gouttelettes et contact et hospitalisé. À l'étage de médecine interne, l'antibiothérapie est poursuivie avec une bonne évolution clinique. Un frottis nasopharyngé revient négatif pour le Covid-19, permettant la levée de l'isolement. Un urotube retrouve un E. coli. L'antibiothérapie peut être relayée per os le 01.05.2020 par Ciprofloxacine. Sur le plan diabétologique, nous mettons en suspens les anti-diabétiques oraux au vu de glycémies basses. Nous vous proposons de revoir le patient à votre consultation pour la suite de la prise en charge diabétologique et adaptation des glycémies. Les suites sont simples, Mr. Y peut retourner à domicile le 01.05.2020. Mr. Y, 74 ans, est hospitalisé à l'HFR Fribourg le 13.04.2020 en raison d'une iléite proximale. Le patient se présente aux urgences se plaignant de diarrhées et de vomissements d'apparition progressive depuis 4 jours, après la prise de Xeloda, associés à un état fébrile depuis 3 jours. Au status, un péritonisme est retrouvé mais le bilan biologique reste rassurant. Un scanner abdominal met en évidence une iléite proximale et une diminution de la taille de la lésion sigmoidienne connue, et le patient est mis au bénéfice d'un traitement par Rocéphine et Flagyl. Il est hospitalisé à l'étage de médecine interne pour la suite de la prise en charge.Les cultures de selles et la culture urinaire reviennent négatives. Le Xeloda est probablement à incriminer pour la gastro-entérite, vu ses effets indésirables connus, les douleurs n'étant pas localisées uniquement sur le champ radique et le bilan microbiologique restant négatif. La chimiothérapie est mise en suspens dès le 13.04.2020. Le patient continue de bénéficier de la radiothérapie en intra-hospitalier dès le 15.04.2020. Deux culots érythrocytaires sont transfusés pour atteindre un seuil d'hémoglobine à 100g/L pour permettre une potentialisation de la radiothérapie. Il n'y a pas de complications transfusionnelles. Un relais antibiotique par voie orale avec Ciprofloxacine et Metronidazol est initié le 17.04.2020, jusqu'au 20.04.2020 avec effet favorable. Un suivi nutritionnel est introduit le 16.04.2020 en raison de la perte pondérale, de l'inappétence et d'une albumine à 23g/L, permettant l'introduction d'un substitut nutritionnel oral. Il rentre à domicile le 20.04.2020. La chimiothérapie par Xeloda est à rediscuter le 21.04.2020 à la consultation du Dr. X avec le patient et son épouse. Il bénéficiera également d'un suivi nutritionnel en ambulatoire. Selon l'évolution, une nutrition entérale devra être discutée. Mr. Y, âgé de 40 ans, est hospitalisé pour état fébrile d'origine indéterminée. Le patient consulte en raison d'un épisode isolé d'état fébrile à 38.7° apparu durant la nuit du 27 au 28.04.2020, accompagné d'une péjoration de céphalées connues dans un contexte de malformation d'Arnold Chiari connue et drainage d'hématome sous-dural bilatéral chronique en janvier 2020. Le bilan d'entrée ne montre pas d'anomalie biologique notable et un scanner cérébral injecté exclut une complication infectieuse post-opératoire ou récidive d'hématome sous-dural, avec absence de signes de méningo-encéphalite et ponction lombaire sans particularité. Selon l'avis neurochirurgical, dans un contexte d'antécédent de brèche durale L1-L2 sur ponction lombaire, une hospitalisation pour alitement strict et surveillance clinique est décidée. L'évolution clinico-biologique est favorable, avec notamment résolution des symptômes aigus de céphalées et absence de récidive d'état fébrile. Sur la base du bilan réalisé, un départ infectieux central est exclu. Une origine claire n'est cependant pas identifiée à l'état fébrile anamnestique, avec infection à COVID-19 non formellement exclue sur frottis nasopharyngé revenant négatif mais réalisé à moins de 24 heures dès l'apparition des symptômes. Une auto-quarantaine à domicile selon les recommandations de l'OFSP est ainsi indiquée, malgré probabilité clinique faible sur absence de clinique respiratoire et foyer radiologique pulmonaire. Il est indiqué au patient de reconsulter en cas de récidive d'état fébrile ou symptomatologie nouvelle. Sur le plan neurochirurgical, le patient sera convoqué en ambulatoire en juin 2020 pour planification de la suite de la prise en charge chirurgicale sur malformation d'Arnold Chiari symptomatique connue. Mr. Y, 80 ans, a été admis aux soins intensifs pour un ARDS modéré sur pneumonie à COVID-19. Le patient, connu pour un diabète de type II non insulino-requérant, a présenté un syndrome grippal depuis le 19.03.2020 et a été amené en ambulance pour une évolution défavorable le 26.03.2020. Il a été admis aux soins intensifs le même jour pour un syndrome de détresse respiratoire aiguë initialement modéré secondaire à une pneumonie à COVID-19. Devant une mauvaise évolution, il a été intubé et ventilé mécaniquement dès le 27.03.2020. Un traitement empirique par hydroxychloroquine, antiviral (Atazanavir) et antibiotique (ceftriaxone, clarithromycine) a été débuté. L'ARDS s'est progressivement aggravé avec l'apparition d'une acidose respiratoire et s'est compliqué d'une défaillance rénale aiguë oligo-anurique pré-rénale et rénale avec protéinurie, ainsi que d'une activation de la coagulation. Des troubles de la repolarisation avec sous-décalages ST dans les dérivations antérieures et des ondes Q en inférieures dès l'admission font suspecter une maladie coronarienne sous-jacente. Après discussion avec les enfants du patient, qui ont été informés de cette aggravation respiratoire et rénale, il a été décidé d'un retrait thérapeutique et de soins de confort. Mr. Y est décédé le 01.04.2020. Nous n'avons pas demandé d'autopsie. Mr. Y, connu pour une HTA mal contrôlée, est hospitalisé dans un contexte d'AVC hémorragique sylvien gauche profond (noyaux gris centraux). Pour rappel, le patient présente le matin du 26.04.2020 vers 08h30 une faiblesse de l'hémicorps droit d'apparition soudaine en post-coïtal. Selon la femme, il n'a pas présenté de déficits neurologiques auparavant. Aux urgences à Payerne, il présente un hémisyndrome moteur droit et nous est transféré à Fribourg en filière Stroke où sont objectivés une dysarthrie, une aphasie non fluente, une héminégligence droite, une hémianopsie homonyme droite et un hémisyndrome moteur droit (NIHSS à 15 points). Le bilan radiologique met en évidence une hémorragie au niveau des noyaux gris gauche. Le patient est hospitalisé en lit monitoré de Stroke unit pour une surveillance neurologique. L'IRM cérébrale montre une stabilité de la lésion hémorragique ainsi que des signes de microangiopathie cérébrale hypertensive. Sur le plan étiologique, l'échocardiographie transthoracique ne rapporte pas de valvulopathie mais une cardiopathie hypertensive modérée avec dilatation de l'oreillette gauche modérée. Au vu de la localisation de la lésion, l'absence de signe vasculitique ni néoplasique à l'imagerie, l'origine hypertensive est retenue. Un fond d'œil sera effectué en ambulatoire. Sur le plan médicamenteux, le traitement antihypertenseur est repris dès le 28.04 avec cible stricte à <130/80 mmHg. La conduite de véhicule automobile est contre-indiquée pendant 4 semaines. Le patient sera revu à 3 mois en consultation neurovasculaire pour le suivi de l'étude ESTREL. Le bilan neuropsychologique rapporte des troubles de la compréhension, du calcul et un manque de mots avec héminégligence droite légère. Un suivi neuropsychologique et logopédique est indiqué. La conduite est contre-indiquée et devra être réévaluée par nos collègues à Meyriez. Sur le plan tensionnel, le patient reste dans la cible durant l'hospitalisation. Le statut neurologique de sortie rapporte un hémisyndrome moteur facio-brachio-crural modéré avec une composante faciale importante, une dysarthrie, des troubles cognitifs au premier plan d'ordre phasique et praxique. Mr. Y est transféré en neuro-réhabilitation intensive à Meyriez le 30.04.2020. Mr. Y est hospitalisé pour une péjoration progressive de sa dyspnée. Pour rappel, il est connu pour une pneumopathie radique, un carcinome épidermoïde moyennement différencié du lobe inférieur droit classé cT3, cN0, cM0, G2 diagnostiqué en novembre 2019 traité par radiothérapie stéréotaxique et une fibrose pulmonaire dans le cadre d'une polyarthrite rhumatoïde séropositive suivi par le Dr. X depuis 2010. Il sort d'une hospitalisation le 31.03.20 à Meyriez pour majoration de dyspnée d'origine inconnue. Un traitement corticoïde avait été mis en place sans amélioration franche. Un schéma dégressif est en cours avec 5mg de Prednisone à l'entrée. Il est suivi par Voltigo, a de l'oxygène à domicile et bénéficie d'un traitement symptomatique par morphine.Il présente une nouvelle péjoration progressive de sa dyspnée probablement sur ses maladies pulmonaires connues, avec un frottis COVID, Influenza et Syncytial négatif. Une pneumonie bactérienne ainsi qu'une embolie pulmonaire ne sont pas exclues initialement, raison pour laquelle un traitement antibiotique et une clexane thérapeutique est introduit avec la mise en suspend du Lixiana. La cause de la nouvelle péjoration n'étant pas connue, la corticothérapie est également réaugmentée à 40 mg de Prednisone le 11.04.2020. Malgré les traitements mis en place, son état clinique ne s'améliore pas. Il nécessite une oxygénothérapie au masque et réservoir à 16 litres par minute. Une discussion en présence de son amie a eu lieu durant l'après-midi du 11.04.2020. Une attitude de soins de confort est mise en place. La clinique de Mr. Y se péjore rapidement nécessitant un passage à une pompe continue de Morphine dès la fin d'après-midi. Mr. Y décède le 12.04.2020. Mr. Y, patient de 73 ans, est hospitalisé dans notre service de soins palliatifs dans le contexte d'une dyspnée en progression. Le patient se présente initialement à la Permanence de Meyriez le 05.03.20 avec une dyspnée en péjoration depuis 2 semaines. Il ne mentionne pas de toux, pas de fièvre, pas de frissons. Depuis décembre 2019, le patient est sous oxygénothérapie à domicile entre 1 et 3 litres. Sur le plan social, le patient habite avec sa partenaire dans un appartement au troisième étage sans ascenseur. Les trois dernières semaines, il n'a pas quitté son domicile en raison d'une diminution de sa tolérance à l'effort. Le patient n'était en effet plus capable de monter les escaliers. Il se déplace habituellement avec un rollator, il n'a pas d'aide à domicile. Le statut d'entrée montre un patient en état général légèrement diminué avec des pulsations à 98 bpm, une tension artérielle à 93/59 mmHg et une saturation en oxygène à 91%. Le patient est afébrile. Le statut cardiaque et abdominal sont dans la norme. Un bilan biologique montre une leucocytose à 15.5 G/L, sans syndrome inflammatoire. Une gazométrie montre un pH à 7.45, pCO2 à 4.2 kPa, pO2 à 10 kPa, bicarbonates à 22 mmol/L, SO2 96% sous 2.5 L. Un scanner thoracique permet d'exclure une embolie pulmonaire mais montre une nouvelle apparition de verre dépoli sur le côté basal droit, parlant pour une pneumonie radique ou éventuellement infectieuse. Après discussion avec le radio-oncologue qui n'avait pas d'avis sur la question et le Dr. X, il est décidé d'instaurer d'abord un traitement antibiotique empirique pour 3 jours afin d'exclure une infection. En l'absence d'amélioration, nous concluons à une pneumopathie radique qui est traitée selon les directives internationales par Prednisone 40 mg/j du 09.03.20 au 23.03.20 puis un schéma dégressif est poursuivi jusqu'à la dose initiale de 5 mg/j. En parallèle, nous mettons en place un traitement de MST 10 mg 2x/j ainsi que des gouttes de morphine en réserve ce qui soulage le patient concernant la dyspnée. Malgré le traitement de Prednisone, la prise en charge multidisciplinaire et une légère amélioration radiologique de l'infiltrat en rayon de miel au CT de contrôle du 23.03, le patient décrit peu d'améliorations concernant la dyspnée. Dans le contexte actuel, le patient présente des troubles de l'humeur avec signe de dépression et trouble anxieux. Après discussion, nous débutons un traitement antidépresseur avec cipralex 10 mg 1x/j. dès le 31.03. Au vu de la stabilité de l'état respiratoire du patient, nous organisons le retour à domicile. Nous incluons un spray intranasal de dormicum 5 mg d'urgence en cas de dyspnées aiguës réfractaires sévères pour le domicile. Au vu de la progression de la dyspnée du patient, nous adaptons le moyen auxiliaire de mobilité avec mise en place d'un fauteuil roulant à domicile. Concernant le suivi du carcinome épidermoïde, le patient sera convoqué pour un contrôle en ambulatoire ultérieurement. La consultation de début avril a été annulée. Nous laissons le patient rentrer à domicile le 31.03.20 avec suivi en ambulatoire par l'équipe de Voltigo. Mr. Y est hospitalisé pour investigations et gestion d'antalgie de la paroi thoracique gauche sur une probable néoplasie pulmonaire en cours d'investigations le 14.03.2020. Sur le plan oncologique, l'imagerie, la biopsie et l'analyse génomique réalisées mettent en évidence un adénocarcinome moyennement différencié de stade IVB, pour lequel nous débutons une chimiothérapie palliative par Cisplatine et Pemetrexed à répéter toutes les 3 semaines. La suite du traitement sera effectuée en ambulatoire sur le site de l'HFR Riaz sous la supervision de la Dr. X. Concernant l'antalgie, le patient rapporte des douleurs pariétales gauches importantes sur une métastase prenant le 6ème arc costal antérieur. Nous initions une thérapie par Oxycodone sous laquelle le patient développe un épisode de somnolence et bradypnée, qui nécessite une réversion par Naloxone et motive une rotation des opioïdes pour de l'hydromorphone per os. Le patient restant très algique, nous sollicitons l'équipe anesthésie qui met en place une pompe PCA sans traitement IV continu avec uniquement des bolus d'hydromorphone et Kétamine le 19.03.2020 en plus du traitement per os par palladon proposé. Le patient bénéficie également d'une radiothérapie à but antalgique ciblée sur la métastase prenant l'arc antérieur de la 6ème côte gauche. L'antalgie n'étant pas encore optimale et le relais per os se révélant impossible dans les conditions données, nous proposons un transfert en soins palliatifs spécialisés pour la suite de la prise en charge antalgique. Durant le séjour, le patient présente plusieurs épisodes d'hémoptysie légère et sans répercussion hémodynamique, spontanément résolutif après l'arrêt de l'anticoagulation prophylactique, que nous remplaçons par des bottes antithrombotiques. Suite au CT thoraco-abdominal mettant en évidence de nombreuses métastases du rachis, une IRM est effectuée afin de préciser les lésions vertébrales et d'évaluer leur stabilité. Il met en évidence une atteinte métastatique sévère de C7. Nous demandons un avis à l'équipe de neurochirurgie qui décrit la lésion comme stable et propose sa consolidation par radiothérapie. Cependant, au vu des traitements concomitants de radiothérapie sur la métastase costale gauche et de chimiothérapie, la consolidation ne sera effectuée qu'en cas d'apparition de douleurs ou de symptômes neurologiques. L'équipe de neurochirurgie propose un contrôle CT de la lésion à 6 semaines. D'un point de vue respiratoire, une insuffisance respiratoire multifactorielle est mise en évidence dans le contexte de la néoplasie pulmonaire avancée, d'atélectasie des lobes supérieur et moyen droits et d'un PBCO stade 3 connu, que nous objectivons par une gazométrie artérielle. Une oxygénothérapie est initiée afin de maintenir une saturation à 90% et, suite à l'échec de sevrage avec désaturation systématique à 74% à l'air ambiant, sera poursuivie à domicile. Durant le séjour, Mr. Y présente des signes manifestes d'anxiété dans le contexte de sa maladie oncologique incurable. Le patient étant déjà sous escitalopram, nous introduisons un traitement de Lorazepam en réserve et proposons un suivi psycho-oncologique qu'il refuse, dans notre service, motivant également son transfert au service de soins palliatifs spécialisés. Mr. Y est transféré au service de soins palliatifs spécialisés de l'HFR Billens le 09.04.2020. Mr. Y est un patient de 69 ans qui nous est adressé depuis les urgences de l'HFR Fribourg en raison de vertiges rotatoires avec vomissements. Lors de ces épisodes, le patient a une symptomatologie de pré-syncope et doit s'asseoir. Depuis la veille, la symptomatologie s'intensifie avec 4 épisodes.A son admission aux urgences de l'HFR Fribourg, Mr. Y présente une toux chronique en augmentation depuis 3 semaines (ne fume plus que 5 cigarettes depuis 3 semaines). Toux avec expectorations jaunâtres à brunes. Une IRM cérébrale est réalisée et ne retrouve pas de signes d'accident vasculaire cérébral. Une névrite vestibulaire est conclue puis nous introduisons un traitement de Prednisone avec un schéma dégressif. Sur le plan social, Mr. Y vit avec son épouse dans une villa à Villarepos. A son admission en gériatrie aiguë, Mr. Y présente une légère diminution de son état général et est légèrement dyspnéique avec un besoin d'oxygénothérapie. Nous poursuivons le traitement de Prednisone en schéma dégressif introduit par nos collègues de l'HFR Fribourg, et mettons comme objectif le sevrage de l'oxygénothérapie avec des séances de physiothérapie respiratoire. Étant donné le contexte actuel de Covid-19 et devant une suspicion d'infection par Covid-19, nous effectuons un frottis le 27.03.2020 qui revient négatif. La gazométrie artérielle effectuée le 26.03.2020 (30 min sans oxygène) retrouve une alcalose métabolique avec un pH à 7.51, une PCO2 à 5.4 kp, une PO2 à 7.9 kp, des bicarbonates à 32, excès de base à 8.4, lactates à 1.2 et saturation à 89 %, probablement d'origine sous diurétique et réflexe à une acidose respiratoire. Nous introduisons un traitement bronchodilatateur. Le traitement Aldactone est mis temporairement en suspens. L'évolution clinique est favorable et l'oxygénothérapie est sevrée en fin de séjour. Nous stoppons également le traitement bronchodilatateur. Sur le plan biologique, des troubles électrolytiques sont mis en évidence avec une hypokaliémie, une hypomagnésémie et une hypocalcémie sur de probables diarrhées chroniques et des vomissements pour lesquels nous introduisons une substitution. L'hypokaliémie et l'hypomagnésémie sont corrigées. Nous introduisons un traitement de Calcimagon qui est à poursuivre à domicile. Nous vous laissons le soin de recontrôler les électrolytes en ambulatoire le 30.03.2020. Nous mettons également en évidence une leucocytose à 11.3 G/l sans CRP, qui revient normale <5 mg/l. Au vu d'un patient angoissé et en accord avec vous, nous introduisons un traitement par Distraneurin et nous vous laissons le soin de réévaluer en ambulatoire. Durant son séjour, Mr. Y participe à des séances de physiothérapie de mobilisation. La marche s'effectue dans la chambre en raison de l'isolement du patient pour une suspicion d'infection de Covid-19 et présente des troubles de risque de chute élevés. Nous introduisons une substitution par Calcimagon-D3 en prévention. Sur le plan diététique, le bilan nutritionnel met en évidence une malnutrition protéino-énergétique légère, en lien avec une inappétence, démontrée par des ingestas correspondant à 0-25% de ses habitudes et un NRS à 3/7. Mr. Y bénéficie d'adaptations de ses repas avec un enrichissement protéino-calorique et l'introduction d'un supplément nutritif oral (SNO) à raison d'un par jour. Le 29.03.2020, au vu d'un état général amélioré et au vu du contexte de Covid-19, à la demande du patient et en accord avec vous, Mr. Y regagne son domicile. Mr. Y, connu pour un carcinome pulmonaire à petites cellules, en progression tumorale et au bénéfice d'une chimiothérapie palliative de 2ème ligne par VAC débutée le 25.03, est admis en médecine interne pour une agranulocytose fébrile. Les investigations à l'entrée ne mettent pas en évidence de foyer. Le frottis COVID est négatif. À l'étage de médecine interne, le patient bénéficie d'un traitement antibiotique à large spectre et d'un antifongique. Du fait d'une bicytopénie, une transfusion de culots plaquettaires est réalisée le 01.04.2020 puis le 03.04.2020. Une insuffisance rénale aiguë est traitée par hydratation. Divers troubles électrolytiques dans le contexte de la dénutrition sont corrigés. Le patient présente des troubles importants de la déglutition. Le test de déglutition montre un déficit d'initiation de la chaîne de déglutition, dans un contexte de mucite mais également de carcinose méningée. Malgré le traitement de la mucite, les troubles de la déglutition persistent. Au vu d'une récidive de l'état fébrile le 03.04.2020, 48 h après l'introduction de l'antibiothérapie, et en l'absence d'étiologie claire quant aux troubles de la déglutition, le bilan est complété par un CT thoraco-abdomino-pelvien. Celui-ci met en évidence une atélectase complète du lobe inférieur gauche, des zones de nécrose au niveau de la masse pulmonaire connue, une lame d'épanchement pleural à gauche. Le bilan est complété également par un frottis du fond de gorge à la recherche d'un herpès, qui revient positif. Nous sollicitons l'avis de nos collègues infectiologues, qui préconisent l'augmentation de l'antifongique et l'introduction d'un antiviral. Le spectre antibiotique est encore élargi en raison de la mauvaise évolution le 05.04.2020. Malgré ces traitements et la sortie de l'agranulocytose, l'état général continue de s'aggraver le 06.04.2020. Un traitement de Morphine et de Dormicum est introduit dans la soirée, en accord avec la famille. Mr. Y décède paisiblement dans la nuit du 06 au 07.04.2020. Mr. Y est hospitalisé pour une infection pulmonaire d'origine indéterminée. Pour rappel, le patient présente une dyspnée d'effort évoluant depuis plusieurs mois. Le 06.04.2020, le patient présente une péjoration de sa dyspnée habituelle, parallèlement à l'apparition d'une toux et expectorations progressivement majorées. Mr. Y décrit également une prise de poids de 15 kg en 4 mois et une majoration d'oedèmes des membres inférieurs depuis une semaine. Le 14.04.2020, il se présente à la permanence médicale de Fribourg en raison d'une fièvre et d'une dyspnée devenue invalidante accompagnée d'expectoration jaunâtres. Devant une suspicion d'infection à Covid-19, un frottis naso-pharyngé y est réalisé et revient négatif. Le 16.04.2020, au vu de symptômes en péjoration, Mr. Y se présente aux urgences avec indication (oxygéno-dépendance) à une hospitalisation en isolement gouttelettes et contact. Un frottis naso-pharyngé à la recherche de Covid-19 est réalisé et revient négatif. Sur avis infectiologique, une sérologie à la recherche d'une infection à Covid-19 revient négative. L'isolement est levé le 18.04.2020 sur avis spécialisé. Le traitement antibiotique introduit aux urgences est poursuivi pour un total de 7 jours. Les hémocultures et les cultures d'expectorations effectuées restent négatives. Le traitement est complété par des inhalations avec Atrovent/Ventolin et de la physiothérapie avec bonne évolution. Sur suspicion d'une insuffisance cardiaque décompensée avec des oedèmes périphériques et des râles fins, un traitement diurétique intraveineux est débuté. Le traitement avec Eplerenone est stoppé et nous débutons un traitement avec Entresto 50 mg 2x/j à augmenter progressivement toutes les 2-4 semaines jusqu'à 200 mg 2x/j. Avec un taux d'HbA1c de 6.2% compatible avec un prédiabète, nous proposons un suivi des glycémies par le médecin de famille avec réévaluation de l'indication à un traitement anti-diabétique oral vs mesures hygiéno-diététiques. Au vu d'une bonne évolution, Mr. Y peut rentrer à son domicile le 24.04.2020. Mr. Y présente une lésion complexe de la corne postérieure du ménisque interne du genou G. L'indication pour arthroscopie, résection partielle et suture de la corne postérieure du ménisque interne est donnée. Le patient est informé du déroulement de l'intervention ainsi que des risques et bénéfices liés à celle-ci. Il nous donne son accord et le consentement est signé. Le patient sera encore vu par le service d'anesthésie de l'HFR Fribourg où il sera opéré en ambulatoire. La date opératoire est prévue provisoirement pour le 08.05.2020. La date opératoire sera confirmée au patient dans les plus brefs délais.Un arrêt de travail n'est pas nécessaire. Mr. Y, patient de 50 ans connu pour un syndrome métabolique et une cardiopathie ischémique et hypertensive, est hospitalisé pour une récidive de syncope. Le patient nous est adressé en ambulance suite à une syncope à l'emporte-pièce alors qu'il était en train d'aller chercher son courrier. Le patient n'a remarqué aucun prodrome. Il n'y a pas eu de morsure de langue, pas de perte d'urines ou de selles, ni de phase post-critique. En 2017, un épisode similaire s'était produit sans qu'une origine claire ait pu être mise en évidence. Sur le plan cardiologique, un angio CT permet d'exclure une embolie pulmonaire comme étiologie à la syncope. L'échocardiographie transthoracique montre une hypertrophie concentrique gauche avec une fonction systolique conservée. Un massage du sinus carotidien et des manœuvres de Valsalva sont réalisés et ne mettent pas en évidence d'hyper-réactivité du sinus. Un Holter est réalisé et un Reveal posé afin de démasquer une éventuelle arythmie. Le résultat de ces examens reste encore à pister à la sortie. L'origine de la syncope reste encore indéterminée à la sortie. Un rendez-vous cardiologique de contrôle est prévu le 25.05.2020 à 11h chez le Dr. X. Un test de Schellong reste à réaliser si possible durant la réadaptation afin de compléter le bilan. Sur le plan orthopédique, le patient présente des fractures multiples du membre supérieur gauche suite à sa chute. Une ostéosynthèse est effectuée le 16.04.2020 au niveau du coude gauche. Le port d'une attelle BAB est indiqué et un contrôle radio-clinique à 6 semaines est organisé. En raison d'un risque d'accumulation chez ce patient avec polymédication psychiatrique, une antalgie par Buprénorphine est mise en place et reste à adapter selon les douleurs. Au vu du handicap lié au plâtre au membre supérieur gauche et de l'antalgie encore complexe avec prise d'anti-douleurs 6 à 8 fois par jour, chez ce patient vivant seul à domicile, nous organisons une réadaptation générale à Estavayer. Mr. Y peut être reclassé en attente d'une place en réadaptation à Estavayer le 24.04.2020. Mr. Y, 50 ans, est hospitalisé le 06.04.2020 depuis notre consultation de proctologie en raison d'un phlegmon fessier nécessitant une incision et un débridement au bloc opératoire. L'intervention est effectuée le jour même de l'hospitalisation et se déroule sans particularité. Les suites post-opératoires sont simples. Une IRM effectuée en post-opératoire ne retrouve plus de collection résiduelle permettant au patient un retour à domicile le 08.04.2020. Il sera par la suite revu à notre consultation de proctologie pour un contrôle clinique. Le traitement antibiotique sera continué pour une totalité de 5 jours. Mr. Y, connu pour un AVC ischémique temporo-occipital G en 2019 avec hémianopsie homonyme latérale droite résiduelle, est hospitalisé suite à l'apparition de symptômes visuels durant son dîner, décrits comme un flou visuel transitoire sur 5 minutes, associé à des céphalées et une lourdeur du bras droit. Aux urgences, le statut neurologique est normal. Le CT cérébral est superposable à la dernière imagerie. L'IRM cérébrale ne révèle pas de lésion ischémique aiguë. Un EEG ne révèle pas d'activité irritative. Néanmoins, suite aux symptômes transitoires récidivants (épisode antérieur stéréotypé), nous retenons une épilepsie structurelle sur cicatrice post-AVC et introduisons un traitement anti-épileptique par Lamotrigine 25 mg/j à majorer chaque semaine jusqu'à une dose de 2x 75 mg/j. Un arrêt du médicament avec consultation aux urgences est nécessaire en cas de réaction cutanée, le patient en est informé. Mr. Y présente une inflammation du prépuce, traitée par Imazol depuis 5 jours sans amélioration. Sur avis urologique, il est proposé de continuer ce traitement, d'effectuer des bains de Kamillosan et d'améliorer l'hygiène. Si récidive, une circoncision peut être proposée. Le statut neurologique à la sortie est stable, avec hémianopsie latérale homonyme gauche connue. Mr. Y peut regagner son domicile le 06.04.2020. Mr. Y, 67 ans, a été admis aux soins intensifs pour un ARDS modéré sur pneumonie à COVID-19. Le patient, connu pour une hypertension artérielle, a été adressé par son médecin traitant pour une évolution défavorable d'un syndrome grippal depuis le 18.03.2020 et a été hospitalisé le 24.03.2020 aux Hôpitaux Civils de Colmar en France. Devant une mauvaise évolution, il a été intubé le 27.03.2020 et transféré par hélicoptère dans notre service de soins intensifs le 29.03.2020 afin de décharger l'hôpital de Colmar. L'ARDS a nécessité une ventilation protectrice avec curarisation et des séances de décubitus ventral. De l'hydroxychloroquine a été prescrite en France et nous avons administré de l'atazanavir pour une durée de 4 jours. L'antibiothérapie empirique de Lévofloxacine initiée en France a été poursuivie pour une durée totale de 7 jours. Les prélèvements bactériologiques sont négatifs. L'évolution est lentement favorable permettant un arrêt de la curarisation le 03.04.2020, un sevrage de la sédation et passage en ventilation spontanée. Mr. Y présente le 04.04.2020 un réveil avec agitation psychomotrice importante et désynchronisation du ventilateur nécessitant l'introduction de Clonidine et de Seresta, avec une amélioration progressive sur le plan neurologique dès le 09.04. Un état septique sur VAP à Pseudomonas complique le séjour, nécessitant l'introduction du méropénem et l'instabilité hémodynamique est rapidement optimisée avec remplissage et initialement augmentation du soutien aminergique. Une tachycardie supraventriculaire par rentrée nodale survenue le 05.04.2020 a été résolue après administration d'adénosine et de Métoprolol. Le traitement habituel de Bisoprolol est repris. L'extubation se déroule sans complication. Dans les suites, on constate une composante anxieuse nécessitant le maintien d'anxiolytiques à petites doses et des légers troubles de la déglutition qui nécessitent le maintien de l'alimentation entérale. La rééducation motrice par les physiothérapeutes est entreprise et doit être continuée. Une anticoagulation supra-prophylactique de 60 mg aux 12 h est maintenue sachant que le patient a eu un US doppler des membres inférieurs le 07.04 qui ne montre pas de thrombose veineuse profonde. Nous vous laissons le choix de décider de baisser la dose à 60 mg/j dans les prochains jours. Mr. Y est transféré aux Hôpitaux Civils de Colmar le 13.04.2020. Mr. Y, connu pour asthme, consulte les urgences le 04.04.2020 en raison d'un syndrome grippal depuis le 02.04.2020. À noter que le patient est rentré le 03.04.2020 d'un voyage à Bali. Depuis la veille de son retour, il décrit un état grippal avec fatigue, fièvre, sudations nocturnes, myalgies et arthralgies, associées à une dyspnée et toux. Le laboratoire ne montre pas de syndrome inflammatoire. La gazométrie montre une insuffisance respiratoire partielle avec une PO2 à 9.5 KPa chez un patient asthmatique. Les hémocultures sont négatives. Une radiographie du thorax retrouve quelques épaississements bronchiques mais pas de foyer, d'infiltrat ni d'épanchement pleural. Le bilan est complété par un CT thoracique qui ne retrouve pas de foyer ni d'infiltrat, mais met en évidence deux opacités d'allure spiculée de 6 mm dans le lobe supérieur droit qui seront à contrôler à distance.Les frottis grippe, RSV et Covid-19 reviennent négatifs et la suspicion initiale d'infection à Coronavirus n'est pas retenue au vu de l'imagerie pulmonaire rassurante et du frottis négatifs. Durant le séjour à l'étage, le patient présente de la fièvre par intermittence sans dyspnée ni besoin en oxygène. Nous retenons un état grippal au retour de voyage et Mr. Y peut regagner son domicile le 06.04.2020. Le patient est informé de reconsulter les urgences en cas de péjoration de son état clinique avec symptomatologie respiratoire. Mr. Y est un patient de 62 ans connu pour une BPCO de stade IV groupe D selon Gold qui se présente aux urgences pour une douleur d'apparition subite spontanée à son réveil le 20.04, localisée en paravertébral-costal G au niveau D10-11, non-irradiante, exacerbée par la respiration/mvt, soulagée par le repos. Il n'y a pas de notion de traumatisme. Le bilan d'entrée permet d'écarter une pathologie pulmonaire (foyer infectieux, embolie pulmonaire) et un syndrome coronarien aigu. Un CT thoracique montre une fracture ancienne de la 11e côte postérieure à gauche non consolidée malgré un cal osseux. Le diagnostic retenu est une douleur costo-vertébrale d'origine musculo-squelettique. Le patient bénéficie d'un traitement antalgique par opiacés, dont la dose doit être adaptée à la hausse pour le soulager. Au vu de sa BPCO, ce traitement nous semble contre-indiqué pour un retour à domicile, raison pour laquelle nous sollicitons le Dr. X, antalgiste, qui effectue un bloc le 30.04.2020. Nous laissons le soin à nos collègues de Tafers de diminuer progressivement le traitement par la suite en vue d'un retour à domicile. En raison de tassements de corps vertébraux visualisés au CT d'entrée, le bilan osseux est complété par une IRM qui ne montre pas de nouvelle lésion au niveau osseux, ni de lésion néoplasique. Le bilan phospho-calcique met en évidence une hypocalcémie, une carence en vitamine D, mais ne montre pas d'argument pour myélome multiple. Nous supplémentons le patient en calcium et en vitamine D. Nous proposons d'organiser une densitométrie osseuse en ambulatoire ainsi qu'un assainissement dentaire en vue d'une éventuelle introduction d'un traitement par biphospnonate. Sur le plan électrolytique, nous mettons en évidence une hyponatrémie que nous attribuons au traitement de Tegretol. La natrémie restant stable avec une restriction hydrique, nous décidons de ne pas engager de mesures supplémentaires. Le patient explique avoir eu de nombreux traitements contre son épilepsie avant le Tegretol, qui lui convient très bien. Nous ne modifions donc pas ce traitement à l'hôpital. Mr. Y est transféré à l'HFR Tafers le 30.04.2020. Mr. Y, connu pour un antécédent d'AVC hémorragique en 2011. Pour rappel, le patient est adressé par l'HIB Payerne en raison d'une dysarthrie nouvelle au réveil de sa sieste du 12.04.2020 à 15h45. L'imagerie cérébrale réalisée en urgence montre une hémorragie intraparenchymateuse bras postérieure de la capsule interne gauche sans effet de masse. Il est transféré en unité monitorée pour une surveillance neurologique pendant 24h. À l'admission, il présente une dysarthrie modérée ainsi qu'une ptose labiale droite, correspondant à un NIHSS à l'entrée de 2. Sur le plan étiologique, la lésion à l'IRM évoque une origine hypertensive sur microangiopathie cérébrale hypertensive. Le bilan échocardiographique rapporte une cardiopathie hypertensive modérée stable depuis 2011, sans atteinte valvulaire ni dilatation des oreillettes visualisées. Sur le plan médicamenteux, l'aspirine cardio est mise en suspend sur manque d'indication. Une introduction progressive d'un traitement antihypertenseur per os par IEC et bêta-bloquant est mise en place avec cible tensionnelle très stricte à <130/80 mmHg. Merci de contrôler le profil tensionnel régulièrement. Sur présence d'un épanchement pulmonaire unilatéral gauche asymptomatique, nous effectuons une ponction pleurale à but diagnostique qui révèle un liquide de type exsudatif à prédominance lymphocytaire. Un CT thoracique injecté met en évidence un cloisonnement de l'épanchement avec un réhaussement de la plèvre. Après rediscussion des images avec nos collègues en chirurgie thoracique, il est convenu d'effectuer une biopsie de plèvre sous thoracoscopie à 4-6 semaines de l'AVC afin de rechercher une néoplasie de la plèvre (contexte post-exposition à l'amiante) versus une tuberculose. Les cultures de liquide pleural ainsi que PCR pour le complexe tuberculosis et le Quantiferon restent à pister. D'un point de vue neuropsychologique, il n'y a pas de déficit majeur autre qu'une dysarthrie. La conduite est interdite pendant 4 semaines, à réévaluer lors du prochain bilan neuropsychologique. Le statut neurologique rapporte une dysarthrie modérée ainsi qu'une dysphagie légère en amélioration dans le décours. Un suivi logopédique ambulatoire ainsi que surveillance de la déglutition sont indiqués en ambulatoire. Mr. Y rentre et est transféré en médecine interne le 20.05.2020. Mr. Y est un patient de 80 ans qui nous est adressé depuis le service de médecine de l'HFR Fribourg suite à des chutes anamnestiques ainsi qu'à un épuisement du réseau social familial. Pour rappel, Mr. Y se présente aux urgences de l'HFR de Fribourg suite à un traumatisme de la jambe droite dans un contexte de troubles sensitivomoteurs de la jambe droite post-accident vasculaire cérébral. À son admission en gériatrie aiguë, Mr. Y présente un état général conservé, est orienté et présente des constantes stables. Concernant son diabète, nous poursuivons son traitement Tresiba à dose habituelle de 26 UI et stoppons d'emblée son traitement d'office de Novorapid. Au vu d'un profil glycémique bas, et après discussion avec vous, nous diminuons le Tresiba à 24 UI, et introduisons à dose diminuée de Novorapid 6-10-6 qui sera à adapter selon le profil glycémique. Mr. Y effectue des séances de physiothérapie de mobilisation. Sa mobilisation est difficile et s'effectue avec l'aide d'un tintébin à roulettes et en binôme avec un ergothérapeute afin de sécuriser sa marche, le risque de chute étant trop élevé. En ergothérapie, le patient profite d'une prise en charge pour l'adaptation et l'évaluation aux activités de la vie quotidienne. Des séances d'ergothérapie sont effectuées, en binôme avec un physiothérapeute devant un patient avec un risque de chute élevé. Suite aux troubles de la marche et de l'équilibre avec chutes à répétition et déconditionnement global, le 24.03.2020, Mr. Y est adressé en réadaptation gériatrique afin de poursuivre sa réadaptation et de travailler sur son équilibre statique et dynamique. Mr. Y est un patient de 80 ans qui nous est adressé pour une réadaptation gériatrique afin de travailler sur son équilibre statique et dynamique. Pour rappel, Mr. Y est hospitalisé dans le service de médecine de l'HFR Fribourg le 17.03.2020 suite à un traumatisme de la jambe droite, sans fracture ou syndrome des loges, dans un contexte de troubles sensitivomoteurs de la jambe droite post-accident vasculaire cérébral. Le patient a présenté un abcès au niveau inguinal gauche qui a été incisé le 16.03.2020. Nous continuons les soins de plaie avec 2x/jour des rinçages à l'aiguille boutonnée et réfection du pansement. Les pansements seront par la suite réalisés en dialyse à Fribourg. Sur le plan néphrologique, les dialyses sont poursuivies à la fréquence habituelle sur le site de Riaz. Le 27.03.2020, nous réalisons la dernière dialyse sur le site de Riaz. Celles-ci seront reprises dès le 30.03.2020 à Fribourg.Du point de vue de son diabète, nous poursuivons son traitement Tresiba à dose habituelle 26 UI et stoppons d'emblée son traitement d'office de Novorapid. Au vu d'un profil glycémique bas, et après discussion avec vous (également son diabétologue), nous diminuons le Tresiba à 24 UI, et réintroduisons à dose diminuée la Novorapid 6-10-6 (auparavant 10-16-10) + schéma de Novorapid en réserve selon la glycémie qui sera à adapter selon le profil glycémique. Nous rencontrons des difficultés durant son séjour hospitalier avec les glycémies et un refus du patient de la Novorapid. Nous rediscutons du traitement insulinique avec la néphrologue de Riaz le 26.03.2020 qui propose de garder l'insuline rapide à 6-10-6 associé à un schéma de réserve. Durant son séjour, Mr. Y participe à des séances de physiothérapie de mobilisation. À sa sortie, son périmètre de marche à l'aide d'un tintébin à 2 roues est de 40 mètres. Sa mesure d'indépendance fonctionnelle totale est évaluée à 78/126 par rapport à 54/126 à son entrée. En ergothérapie, le patient profite d'une évaluation de l'indépendance, de l'autonomie et de la sécurité dans les activités de la vie quotidienne. Le bilan nutritionnel ne met pas en évidence de malnutrition protéino-énergétique. Le 27.03.2020, Mr. Y regagne son domicile sans mise en place de soins à domicile (selon les souhaits de la famille) ; mais avec un suivi régulier à votre consultation. Mr. Y nous est transféré depuis la Stroke unit pour la suite des investigations d'un épanchement pleural d'origine indéterminée, cliniquement asymptomatique et sans syndrome inflammatoire, de découverte fortuite lors du bilan pour un AVC hémorragique le 12.04.2020 d'origine hypertensive. Dans l'anamnèse des facteurs de risque, Mr. Y avait travaillé dans l'usine Eternit à la préparation de l'amiante. Le bilan biologique confirme un exsudat, sans cellule néoplasique à la cytologie. La PCR tuberculose dans le liquide pleural ne peut être effectuée. Le Quantiféron revient négatif. Le CT thoracique injecté met en évidence un cloisonnement de l'épanchement avec un rehaussement de la plèvre. Il est décidé d'effectuer une biopsie de la plèvre par thoracoscopie à recherche de cellule néoplasique, raison pour laquelle nous renonçons à doser les AADA. Le patient reste cliniquement asymptomatique et hémodynamiquement stable durant son séjour. Il bénéficie d'une suivi logothérapeutique intensif pour la dysarthrie sévère résiduelle de l'AVC ischémique. Mr. Y rentre au domicile le 22.04.2020. Mr. Y, 76 ans, est admis aux soins intensifs pour un AVC hémorragique sur pic hypertensif. Le patient, connu pour un antécédent d'AVC hémorragique en 2011, est adressé par l'HIB Payerne en raison d'une dysarthrie nouvelle au réveil de sa sieste le 12.04.2020 à 15h45. L'imagerie cérébrale réalisée en urgence montre une hémorragie intraparenchymateuse du bras postérieur de la capsule interne gauche sans effet de masse. Un avis neurologique et neurochirurgical recommandent une surveillance neurologique aux soins intensifs avec contrôle tensionnel. Aux soins intensifs, le patient présente une dysarthrie modérée ainsi qu'une ptose labiale, correspondant à un NIHSS à l'entrée de 2 points. L'antiagrégation par aspirine est mise en suspens et sa reprise sera à réévaluer selon l'indication exacte. Une hypertension artérielle nécessite transitoirement du labetalol i.v. continu, avec introduction d'un traitement antihypertenseur per os par IEC et bêta-bloquant. Un test de déglutition est réalisé le 12.04.2020 et ne montre pas de dysphagie. La surveillance neurologique reste sans particularité, avec une dysarthrie et parésie faciale stables et un NIHSS de 2 points à la sortie des soins intensifs. L'origine la plus probable est hypertensive à l'hémorragie et il n'y a pas d'indication à réaliser une imagerie de contrôle sauf péjoration neurologique. Le patient est transféré en médecine interne (unité stroke) le 13.04.2020. Mr. Y, dont les antécédents vous sont connus, est admis en médecine interne pour suspicion d'infection à COVID dans le cadre d'une toux évoluant depuis 10 jours. Le frottis du COVID revient négatif. Le patient bénéficie d'oxygénothérapie avec amélioration rapide de l'état général sans nécessité d'introduire une antibiothérapie. Une fibrillation auriculaire non anticoagulée est bilantée par échocardiographie transthoracique. Sur avis cardiologique, un traitement de cordarone ainsi qu'une anti-agrégation par Plavix sont stoppés, avec proposition de réaliser un Holter dans 3 mois au HFR. Nous vous remercions de pister le résultat de cet examen pour lequel le patient sera convoqué. Une insuffisance rénale est traitée par hydratation avec bonne évolution. Le patient peut rentrer à domicile le 08.04.2020. Nous vous laissons le soin de revoir Mr. Y à votre consultation ambulatoire. Mr. Y, 60 ans, est admis aux soins intensifs pour un ARDS secondaire à une infection COVID-19. Ce patient présente une toux sèche avec dyspnée et asthénie depuis le 22.03.2020, dans un contexte de pneumonie à SARS-COV-2 confirmée. Il est initialement hospitalisé en médecine interne, puis transféré aux soins intensifs le 01.04.2020 en raison d'une augmentation des besoins en oxygène. Des séances de CPAP sont débutées. L'évolution est défavorable, nécessitant une intubation et ventilation mécanique dès le 01.04.2020, avec décubitus ventral le 04.04.2020. L'évolution est initialement marquée par une hypoxémie sévère. Plusieurs bronchoscopies de toilettage et une thérapie adjuvante par NO permettent une amélioration lente. Une extubation est réalisée le 13.04.2020 et se complique rapidement d'un stridor inspiratoire et d'une insuffisance respiratoire globale que nous arrivons à juguler sans réintubation. Des séances de VNI peuvent être progressivement sevrées. Une antibiothérapie par ceftriaxone et clarithromycine est introduite à l'entrée, puis remplacée par du Co-amoxicilline pendant 7 jours. Le spectre est élargi pour la Pipéracilline Tazobactam dès le 05.04.2020 devant une clinique de surinfection pulmonaire. Le 13.04.2020 un état fébrile lors d'une fenêtre antibiotique motive la réalisation de cultures, qui sont à suivre. Le diabète non insulino-requérant de Mr. Y est décompensé dans le contexte de l'infection pulmonaire, de la maladie critique et de la nutrition entérale. L'insulinothérapie devra être adaptée avec l'aide des diabétologues et en fonction de la reprise d'une alimentation orale. Un suivi rapproché des profils glycémiques est recommandé. L'hypertension artérielle du patient nécessite initialement l'introduction de labétalol et de clonidine que nous arrivons progressivement à sevrer après réintroduction de ses traitements habituels. Une minime thrombose jugulaire interne droite motive une anticoagulation du 07.04 au 14.04. L'hospitalisation de longue durée aux soins intensifs est associée à une faiblesse musculaire modérée et un état confusionnel qui s'améliorent rapidement après extubation. La physiothérapie est à poursuivre à l'étage. Le patient développe un escarre de stade 1 des plis interfessiers bénéficiant d'un suivi stomatologique, ainsi qu'un ulcère de décubitus sur la face dorsale de la langue. Un avis ORL est demandé, qui propose des soins de bouche, sans autre prise en charge nécessaire. Des frottis à la recherche de champignons et herpès sont réalisés, qui sont à pister. Le patient est transféré le 15.04.2020 à l'étage de médecine interne. Mr. Y, 60 ans, est hospitalisé en médecine interne pour une pneumonie bilatérale à COVID-19.Ce patient connu pour une hypertension artérielle, un diabète et une hypercholestérolémie, présente un syndrome grippal depuis 9 jours et une toux sèche depuis 5 jours. Un syndrome inflammatoire élevé motive un traitement antibiotique par Rocéphine et Klacid avec relais par Co-Amoxicilline. La nuit du 01.04.2020, le patient développe une insuffisance respiratoire hypoxémique nécessitant un transfert au service des soins intensifs. Mr. Y, 60 ans, nous est transféré des soins intensifs pour un déconditionnement global post ARDS secondaire à une infection COVID-19. Pour rappel, Mr. Y présente une toux sèche avec dyspnée et asthénie depuis le 22.03.2020, sur une pneumonie à Covid-19 confirmée. Il est initialement hospitalisé en médecine interne, puis transféré aux soins intensifs le 01.04.2020 en raison d'une augmentation des besoins en oxygène. Des séances de CPAP sont débutées. L'évolution est défavorable, nécessitant une intubation et ventilation mécanique dès le 01.04.2020, avec décubitus ventral le 04.04. L'évolution est initialement précaire avec un patient très hypoxémique qui nécessite plusieurs bronchoscopies de toilettage et une thérapie adjuvante par NO qui permettent une amélioration lente. Une extubation est réalisée le 13.04.2020 et se complique rapidement d'un stridor inspiratoire et d'une insuffisance respiratoire globale que nous arrivons à juguler sans réintubation. Des séances de VNI peuvent être progressivement sevrées. Une antibiothérapie par ceftriaxone et clarithromycine est introduite à l'entrée, puis remplacée par du Co-Amoxicilline pendant 7 jours. Le spectre est élargi pour la Pipéracilline Tazobactam dès le 05.04.2020 devant une clinique de surinfection pulmonaire. Le 13.04.2020 un état fébrile lors d'une fenêtre antibiotique motive la réalisation de cultures qui reviennent négatives. En complément, il est prescrit, en complément de l'antibiothérapie, de l'Hydroxychloroquine et des anti-viraux. Le diabète non insulino-requérant du patient est décompensé dans le contexte infectieux, de la maladie critique et de la nutrition entérale. Une insulinothérapie est débutée avec l'aide des diabétologues, mais le diabète se stabilise en parallèle de l'état global du patient permettant la reprise des ADO du patient sans insuline. Nous vous prions de suivre la glycémie deux fois par semaine. Mr. Y est informé du RDV de contrôle prévu le 29.05.2020 à 11:00 h à l'hôpital cantonal de Fribourg. L'hypertension artérielle du patient nécessite initialement l'introduction de Labétalol et de Clonidine que nous arrivons progressivement à sevrer après adaptation de ses traitements habituels. Une minime thrombose jugulaire interne droite bénéficie d'une anticoagulation de courte durée après avis angiologique. Le patient développe un escarre de stade 1 des plis interfessiers bénéficiant d'un suivi stomatologique, ainsi qu'un ulcère de décubitus sur la face dorsale de la langue. Un avis ORL est demandé, qui propose des soins de bouche, sans autre prise en charge nécessaire. Des frottis à la recherche de champignons et d'herpès sont réalisés et reviennent positifs. Cependant, au vu de la rémission des symptômes, nous n'entreprenons pas de traitement spécifique. L'hospitalisation de longue durée aux soins intensifs a entraîné une faiblesse musculaire modérée et un état confusionnel qui s'améliorent rapidement après son extubation. De la physiothérapie est mise en place. Pour permettre au patient de récupérer son autonomie et améliorer son endurance, nous organisons un séjour en réhabilitation neurologique et Mr. Y est transféré à l'hôpital de Meyriez-Murten le 23.04.2020. Mr. Y est à nouveau hospitalisé pour des douleurs abdominales probablement dues à une constipation secondaire à la chimiothérapie. Le bilan radiologique retrouve en effet une coprostase qui évolue favorablement sous traitement laxatif. Mr. Y se plaint également à l'entrée d'une dyspnée nouvelle mais spontanément résolutive. Pour rappel, il est hospitalisé du 19.03 au 02.04.2020 pour le début d'une radio-chimiothérapie dans le contexte d'un cancer épidermoïde pulmonaire avec une petite métastase cérébrale. Au vu d'une imagerie ne pouvant exclure un foyer débutant en regard d'un épanchement pleural droit d'origine probablement paranéoplasique, un frottis Covid revient négatif. Au vu d'une clinique et imagerie peu évocatrice, l'isolement est levé le 04.04. Nous n'introduisons pas d'antibiothérapie au vu de l'absence d'état fébrile et du syndrome inflammatoire d'origine probablement tumorale. Le laboratoire révèle une hypocalcémie asymptomatique déjà présente durant sa dernière hospitalisation d'origine iatrogène sur une hypercalcémie paranéoplasique traitée par biphosphonate. La substitution est à poursuivre. Les traitements de chimiothérapie effectués par Navelbine et Platinol, 1er cycle le 25.03.2020 puis le 01.04.2020, sont compliqués d'une agranulocytose dès le 06.04. À noter que le patient a bénéficié d'injections de Neupogène 30 mio U les 27 et 28.03.20. Nous préconisons un suivi ambulatoire en oncologie et indiquons au patient de se représenter en cas d'état fébrile. La famille est également informée. La bonne évolution clinique permet un retour à domicile le 09.04.2020. La radiothérapie est à continuer en ambulatoire. Il sera revu par Dr. X le 15.04.2020 pour le prochain cycle de chimiothérapie. À noter sur le plan social, que Mr. Y habite habituellement au Kosovo et séjourne de manière temporaire chez sa fille en Suisse. Il semble que le maintien à domicile ait été compliqué en premier lieu par des problèmes d'ordre médical. Toutefois, vu les troubles du comportement mentionnés lors de la dernière hospitalisation, si le maintien à domicile devait se révéler compliqué, il y aurait lieu de rechercher un autre lieu de vie pour le patient. Mr. Y est hospitalisé pour débuter un traitement de radio-chimiothérapie combinée dans le contexte d'un cancer épidermoïde du lobe pulmonaire supérieur droit cT4 pN0 cM1b, diagnostiqué récemment. Les séances de radiothérapie pulmonaire sont débutées le 23.03.2020. Il reçoit également une chimiothérapie de Navelbine et Platinol le 25.03.2020 puis le 01.04.2020. Le patient présente à l'entrée une malnutrition protéino-énergétique sévère en lien avec une inappétence. Nous enrichissons l'alimentation et poursuivons les SNO déjà introduits en ambulatoire. Nous essayons de poser une SNG pour commencer une nutrition entérale, mais le patient l'arrache immédiatement. Il est décidé de ne pas reposer de SNG par la suite. Le patient présente une récidive de carcinome épidermoïde de la pommette droite. La biopsie du 04.02.2020 concluait à un carcinome épidermoïde non kératinisé pT1 G2. N'ayant initialement pas eu connaissance de cette biopsie, nous avons malheureusement effectué une nouvelle biopsie le 25.03.2020, dont les conclusions sont les mêmes. Le patient a rendez-vous chez Dr. X, ORL, le 02.04.2020 pour discuter de la suite de prise en charge, consultation qu'il décide de quitter sans voir le médecin après qu'on lui a demandé de patienter quelques minutes. Nous vous laissons le soin d'organiser éventuellement une nouvelle consultation selon l'évolution du patient. Sur le plan biologique, on constate une hypercalcémie maligne à 3.22 mmol/L à l'entrée. Une hydratation intraveineuse est initiée et nous administrons 4 mg d'acide zoledronique le 26.03.2020. La posologie de diurétique est également momentanément augmentée dans ce contexte. Par la suite, la calcémie se normalise, puis diminue de plus en plus en fin de séjour, justifiant l'introduction de calcium iv. Il reçoit également une substitution de vitamine D. Au vu de cette calcémie sévèrement basse, il aurait été justifié de garder Mr. Y plus longtemps hospitalisé pour surveillance, ce qu'il refuse catégoriquement malgré les explications des risques encourus. Dans ce contexte, nous introduisons une substitution per os pour le retour à domicile et prévoyons un contrôle biologique dès le lendemain de la sortie.À noter également une anémie macrocytaire hypochrome arégénérative à 69 g/L d'origine multifactorielle (inflammation dans le contexte tumoral, carence martiale sur possible spoliation digestive, carence en vitamine B9). La recherche de sang occulte dans les selles est positive. Le patient reçoit 1 CE le 21.03.2020, 1 CE le 26.03.2020 et 1 CE le 27.03.2020. Il reçoit également du Konakion au vu d'un TP spontanément abaissé. Nous prescrivons de l'acide folique 5 mg/j pour une durée de 1 mois. Nous vous proposons de réévaluer l'indication à une endoscopie digestive dans un 2ème temps. La prise en charge durant l'hospitalisation est marquée par des difficultés très importantes liées au comportement du patient. Peu adhérent à son traitement, anosognosique et irrespectueux envers le personnel, il refuse souvent la médication et ne respecte pas les précautions barrières liées à la situation du Covid-19. À noter que selon les filles avec qui un contact est pris, la situation à domicile est également particulièrement compliquée en raison des mêmes troubles du comportement. Pour l'instant, le projet oncologique demeure maximal, mais il pourrait être réévalué à la lumière de l'adhérence thérapeutique du patient le cas échéant. Mr. Y regagne le domicile de sa fille le 02.04.2020. Mr. Y, patient de 88 ans, est hospitalisé suite à une chute à domicile. Pour rappel, ce patient était hospitalisé du 10.03 au 16.03.2020 à Meyriez pour une progression probable de sa maladie de Parkinson. Ce patient est retrouvé au sol à domicile par sa femme avec un état fébrile à l'arrivée des ambulanciers. Il présente une toux depuis plus de 5 jours avec expectorations purulentes. Le bilan de chute ne met pas en lumière de fracture mais la présence d'un hématome sous-galéal pariétal gauche. Nous constatons un syndrome inflammatoire important toutefois sans piste infectieuse clinique ou biologique. Nous excluons une infection à Covid-19 et traitons empiriquement une suspicion de pneumonie par ceftriaxone. Par ailleurs, un pic d'IgG polyclonal est évocateur d'une atteinte auto-immune. Nous complétons le bilan inflammatoire par un dosage des facteurs antinucléaire et des ANCA qui restent à pister lors de la sortie du patient. Un traitement empirique de Prednisone 1 mg/kg pour une durée de 5 jours est mis en place pour une suspicion d'atteinte myositique au vu de pics fébriles depuis 4 ans sans cause claire retrouvée. Sur le plan neurologique, nous augmentons le traitement de Madopar progressivement. Ce dernier devra être augmenté jusqu'à une posologie de 250 mg 3x/j. Ce traitement aura également une visée diagnostique en cas de bonne évolution sous hautes doses de Dopamine. Sur le plan social, la situation à domicile est compliquée déjà depuis la dernière hospitalisation à Meyriez, avec épuisement de la femme qui vit au-dessus du patient. Soins à domicile viennent 2x/j à domicile. Nous organisons donc un séjour à l'UATO afin de réévaluer le projet de retour à domicile. Le patient quitte notre service le 02.04.2020. Mr. Y, 67 ans, connu pour un carcinome urothélial de haut grade, un adénocarcinome de la prostate et une maladie thrombo-embolique chronique, est hospitalisé pour une pneumonie communautaire. En effet, il présente un état fébrile jusqu'à 38°C à domicile, associé à de la toux sèche et une dyspnée d'effort apparus progressivement le 12.03.2020. Une forte péjoration le 15.03.2020 le pousse à consulter le service des urgences. Le frottis COVID-19, RSV et Influenza revient négatif. Étant donné une clinique fortement suspecte pour une infection à COVID-19, le frottis est répété 72 h après le premier, les résultats restent négatifs. Il bénéficie d'une antibiothérapie par Rocéphine. Le Klacid est rapidement arrêté au vu des antigènes urinaires négatifs. Devant la persistance d'un syndrome inflammatoire et de l'oxygénodépendance, un nouveau CT est effectué et retrouve la persistance d'une atteinte du poumon gauche. Ceci motive la reprise d'une antibiothérapie par Pipéracilline-Tazobactam avec bonne évolution. Devant une hypotension à 90 mmHg, nous suspectons une insuffisance surrénalienne aiguë chez ce patient connu pour une maladie d'Addison. Le traitement habituel est transitoirement remplacé par de l'hydrocortisone avec bonne évolution. Mr. Y peut rentrer à domicile en bon état général le 03.04.2020. Mr. Y est un patient de 82 ans, connu pour un hématome sous-dural chronique droit, trépané deux fois cette année, qui est adressé aux urgences par son médecin traitant pour une suspicion de récidive de cette hygrome. Le scanner cérébral retrouve des images inchangées au comparatif du mois d'août 2019, avec toutefois l'apparition d'une minime composante de saignement aigu. Après discussion avec le patient et sa fille, une option chirurgicale est écartée et le patient bénéficie d'une simple ponction évacuatrice par accès local le 31.12.2019. Le patient présente le 01.01.2020 un épisode de frissons avec hyperthermie, dont le bilan retrouvera une bactériémie à Citrobacter koseri d'origine urinaire. Le patient est mis au profit d'un traitement par Rocéphine en intraveineux. Mr. Y est transféré à l'étage de médecine le 03.01.2020. Mr. Y, 42 ans, est hospitalisé le 30.03.2020 pour prise en charge d'une infection à SARS-CoV-2, ainsi que pour des investigations pour un érythème noueux au niveau des membres inférieurs. Pour rappel, le patient présente une anosmie depuis le 16.03.2020. Depuis le 23.03.2018, le patient rapporte une dyspnée avec l'apparition d'une toux sèche. Dans ce contexte, le patient consulte au centre médical de la Veveyse qui l'adresse à l'hôpital de Riaz le 30.03.2020 en raison d'une tachycardie et d'un syndrome inflammatoire. Au vu d'un frottis SARS-CoV-2 positif le 30.02.2020, un traitement par Ceftriaxone est initié et le patient est transféré à l'hôpital de Fribourg. Nous notons aussi la présence de placards érythémateux avec un œdème au niveau pré-tibial des deux côtés d'apparition nouvelle avec un aspect d'érythème noueux que nous investiguons en collaboration avec les dermatologues et pneumologues qui ne retiennent pas de cause spécifique et attribuent cet érythème noueux à l'épisode infectieux aigu. Sur le plan de l'infection à SARS-CoV-2, le patient est peu symptomatique sur le plan respiratoire durant son hospitalisation et ne bénéficie pas d'oxygénothérapie en raison d'une bonne saturation à l'air ambiant dès son arrivée. Mr. Y, 54 ans, en bonne santé habituelle, est hospitalisé en médecine interne en raison d'une pneumonie à Covid-19. Le 20.04.2020, il est amené en ambulance aux urgences en raison d'une baisse de l'état général avec état fébrile, toux importante, dyspnée d'effort et diarrhées évoluant depuis le 09.04.2020 avec péjoration des symptômes depuis le 13.04.2020. La radiographie thoracique ainsi que le CT-scanner thoracique réalisés aux urgences montrent un infiltrat pulmonaire fortement évocateur d'une infection au Covid-19 qui est confirmé par un frottis naso-pharyngé par la suite. Le bilan biologique montre un important syndrome inflammatoire ainsi qu'une importante leucocytose associée à une déviation gauche. Le tableau clinique et paraclinique motive une mise en isolement gouttelette et contact et le patient est transféré à l'étage de médecine interne.En raison d'une suspicion de surinfection bactérienne, une antibiothérapie par Ceftriaxone et Clarithromycine est débutée, cette dernière est interrompue sur négativisation des antigènes urinaires. Après consentement de Mr. Y et avis de l'équipe COVID-infectiologique, un traitement par Plaquenil et Atazanavir est administré. L'évolution clinico-biologique étant rapidement favorable, ce traitement peut être arrêté prématurément le 23.04.2020. Le patient présente des diarrhées qui s'améliorent au cours du séjour et sont mises sur le compte d'une origine virale. Mr. Y rentre à domicile le 25.04.2020, avec remise des mesures de quarantaine selon les indications proposées par l'OFSP, à savoir une auto-quarantaine d'au moins 10 jours dès le début des symptômes avec au moins 48 heures sans symptômes. Mr. Y est un patient de 63 ans, connu pour une paraplégie incomplète des membres inférieurs, qui se présente le 17.02.2020 aux urgences pour la suite de la prise en charge de multiples plaies. Il a réalisé lors de son voyage au Congo un rituel avec des scarifications des membres inférieurs. En raison d'une surinfection avec des érysipèles des membres inférieurs, il a nécessité une hospitalisation avec un traitement par trois antibiotiques. En raison de son immobilisation, il a développé un escarre sacré. Le laboratoire d'entrée montre un syndrome inflammatoire avec une CRP élevée sans leucocytose. Il est afébrile. Une prise en charge par débridement de l'escarre sacré, de la plaie au niveau du mollet du membre inférieur gauche ainsi que de la voûte plantaire gauche est nécessaire et est réalisée le 20.02.20 avec une reprise régulière. Une antalgie est introduite. Au vu de la profondeur de l'escarre sacré, une IRM du bassin est réalisée le 27.02.2020 pour exclure une atteinte infectieuse de l'os ainsi qu'un avis infectiologique le 21.02.20 qui ne retient pas l'indication à un traitement antibiotique. Un isolement préventif est réalisé au vu du séjour à l'étranger. Il sera conservé jusqu'à la fin de l'hospitalisation au vu des résultats positifs. Concernant son anémie normocytaire hypochrome hyporégénérative dans le contexte des plaies et sur une carence légère en acide folique, nous introduisons une substitution temporaire pour l'acide folique et nous vous proposons de contrôler à distance. Il reçoit un culot érythrocytaire post-opératoire le 20.02.20 et le 12.03.2020. La suite de la prise en charge chirurgicale repose sur la réfection des VAC sacré ainsi que les débridements de plaie des membres inférieurs. Afin de favoriser la situation sacrée, une colostomie sigmoïdienne est réalisée le 25.02.2020 par laparoscopie. Par la suite, l'évolution de la plaie sacrale est lentement favorable avec une excellente granulation. Nous retenons également une importante amélioration des plaies des membres inférieurs. Le déconditionnement physique important présent à l'entrée s'améliore peu à peu suite à la physio- et ergothérapie conséquente. Au vu des antécédents neurologiques du patient, nous prenons contact avec nos collègues du centre de neuro-réadaptation et paraplégie à Bâle qui se montre d'accord de continuer le traitement débuté dans notre service. Mr. Y peut donc être transféré dans le service de nos collègues à Bâle pour la suite de la prise en charge le 07.04.2020. Mr. Y est hospitalisé après une surveillance courte aux soins intensifs le 26.03.2020 pour une dyspnée déjà présente mais en péjoration lors de la dialyse avec une tachypnée et signes de tirage. La dialyse est quand même poursuivie avec amélioration progressive de la symptomatologie après un retrait net de 2700 ml. Étant dialysé, il ne peut pas avoir de fièvre, raison pour laquelle un frottis de COVID/Influenza/Syncytial est réalisé le 26.03.2020 revenant négatif. L'électrocardiogramme démontre des modifications dans le territoire latéral par rapport au comparatif de janvier 2020 mais sans clinique de douleur thoracique ni cinétique de troponine. La clinique n'est pas évocatrice d'une décompensation cardiaque. Le CT scanner thoracique montre la persistance des condensations apicales droites et un aspect scanographique atypique pour un COVID. Mr. Y présente un nouvel épisode de dyspnée aiguë le 28.03 post dialyse. Un CT thoracique injecté ne met pas en évidence d'embolie pulmonaire. Un ultrason veineux du cou met en évidence une thrombose occlusive autour du cathéter de dialyse dans la jugulaire interne droite avec également un rétrécissement au niveau du tronc innominé, probablement sur une réaction vasculaire sur présence du cathéter. Une origine cardiaque est moins probable, l'échocardiographie relevant une insuffisance cardiaque valvulaire et hypertensive stable avec contractilité et fraction d'éjection préservées. Un suivi cardiologique à l'année est proposé. Sur le plan médicamenteux, une anticoagulation avec bridging par héparine puis relais par Sintrom pour 6 semaines est indiqué. Des nodules pulmonaires d'allure stable sur le scanner effectué le 28.03 par rapport à un angio-scan effectué le 05.02.2020. Sur avis pneumologique, un PET-scanner est organisé pour le 07.04.2020. Le patient sera présenté au tumorboard thoracique du 17.04.2020. Mr. Y présente un profil tensionnel dans les valeurs inférieures de la norme avec un épisode de perte de connaissance lors d'une séance de dialyse le 02.04. Le traitement antihypertenseur est diminué dans ce contexte. Merci de revoir l'indication et le dosage du Métoprolol ainsi que du Métolazone. Sur le plan diabétologique, le patient reste dans des valeurs glycémiques supérieures. La compliance médicamenteuse douteuse, nous décidons de maintenir le traitement par Ryzodeg, à évaluer si une insuline rapide au repas de 12h et du soir peut être instaurée. Le patient reste hospitalisé au sein de l'HFR bien que la prise en charge spécifique par notre service soit maintenant terminée. Il en résulte un séjour de reclassement et vous recevrez à sa fin un simple courrier complémentaire vous informant que le patient a quitté le service. Le courrier contiendra uniquement les éventuelles notes de suite et une copie de l'ordonnance des médicaments à la sortie.Des nodules pulmonaires d'allure stable sur le scanner effectué le 28.03 par rapport à un angio-scan effectué le 05.02.3030. Sur avis pneumologique, un PET-scanner est organisé pour le 07.04.2020. Le patient sera présenté au tumorboard thoracique du 17.04.2020. Mr. Y présente un profil tensionnel dans les valeurs inférieures de la norme avec un épisode de perte de connaissance lors d'une séance de dialyse le 02.04. Le traitement anti-hypertenseur est diminué dans ce contexte. Merci de revoir l'indication et le dosage du Métoprolol ainsi que du Métolazone. Sur le plan diabétologique, le patient reste dans des valeurs glycémiques supérieures. Au vu de la compliance médicamenteuse douteuse, nous décidons de maintenir le traitement par Ryzodeg à midi, et vous proposons de réévaluer si une insuline rapide au petit déjeuner et/ou au repas du soir est nécessaire. Le patient retourne à domicile le 07.04.2020 avec contrôle INR rapproché. Mr. Y présente des podalgies gauches d'origine indéterminée. Comme diagnostic différentiel, on peut le voir dans le contexte d'un status après fracture de fatigue du 5ème métatarsien en phase de rémission. Comme diagnostic différentiel autre, il faut exclure un problème vasculaire avec des pouls pédieux peu palpables. Je propose de bilanter son pied par une IRM injectée le 4.5.2020 et un bilan angiologique auprès de la Drsse X, HFR Riaz, le 6.5.2020. Je reverrai le patient après ces 2 examens à ma consultation pour discuter des résultats et proposer un traitement. Un arrêt de travail n'est pas nécessaire. Mr. Y est un patient de 74 ans qui nous est adressé pour une réadaptation gériatrique pour la suite de sa prise en charge. Pour rappel, Mr. Y est hospitalisé en gériatrie aiguë du 11.03.2020 au 02.04.2020 en raison d'une chute sur crise d'épilepsie avec essentiellement un traumatisme crânien et fracture-luxation postérieur 4-part de la tête humérale droite traitée par implantation de prothèse inversée le 22.03.2020 à Fribourg. Concernant la fracture humérale droite, Mr. Y accepte de manière intermittente le gilet orthopédique ainsi que la bretelle. La cicatrice opératoire est calme, le 05.04.2020 nous retirons le Comfeel à J14 post-opératoire. Nous mettons en évidence l'apparition d'une masse sous-cicatricielle, pour laquelle un avis orthopédique est demandé. La masse est compatible avec un hématome ou un sérome pour lequel nous n'instaurons pas de traitement, en dehors d'une surveillance clinique. Concernant le syndrome de dépendance à l'alcool, nous diminuons progressivement le Seresta jusqu'au sevrage complet. D'autre part, nous suspendons le traitement de Torem 10 mg, le patient ne présentant pas d'oedèmes des membres inférieurs. Nous vous laissons le soin de réintroduire ce traitement au besoin. Au cours de son hospitalisation précédente à l'HFR Fribourg, un trouble cognitif était suspecté, raison pour laquelle un test de dépistage est effectué le 06.04.2020. Nous retrouvons un MMS à 23/28 (la partie écrite du MMS ne peut être réalisée, le patient est droitier et a le bras en écharpe), le test de la montre n'est pas réalisable pour les mêmes raisons. L'échelle gériatrique de dépression s'élève à 1/15. Durant son séjour, Mr. Y participe à des séances de physiothérapie de mobilisation. A sa sortie, son périmètre de marche à l'aide d'une canne et d'un bras de physio est de 30 mètres. Les escaliers ne sont pas testés. Sa mesure d'indépendance fonctionnelle est évaluée à 62/126 par rapport à 59/126 à sa sortie (MIF physio : transferts 3/7, déplacements 2/7, escaliers 1/7). Le TUG n'est pas testé. Mr. Y est peu motivé et participatif concernant les séances d'ergothérapie. Sur le plan diététique, le bilan nutritionnel met en évidence une malnutrition protéino-énergétique sévère en lien avec une inappétence chronique mais péjorée en hospitalier (contexte OH/baisse de moral, somnolence...) démontrée par un NRS 5/7 avec des apports à 0-25%. En effet, tout au long du séjour, le patient ne s'alimente et ne s'hydrate que très peu. Au vu de la situation, la pose d'une sonde naso-gastrique serait indiquée cependant le patient, ne comprenant pas l'intérêt, refuse. La mise en place d'une PEG est également discutée mais non réalisée au vu du manque de compliance. La prise en charge est donc limitée à la compliance et à la volonté du patient. Le 16.04.2020, Mr. Y reste hospitalisé au sein de l'HFR bien que sa prise en charge spécifique par notre service soit maintenant terminée. Il en résulte un séjour de reclassement et vous recevrez à sa fin un simple courrier complémentaire vous informant que le patient a quitté le service. Le courrier contiendra uniquement les éventuelles notes de suite et une copie de l'ordonnance des médicaments à la sortie. Finalement, le 20.04.2020, Mr. Y est admis au Home de la Sarine à Villars-Sur-Glâne. Mr. Y, 36 ans, est admis aux soins intensifs pour un ARDS modéré sur COVID-19 le 29.03.2020. Le patient présente un syndrome grippal depuis le 20.03.2020, et consulte les urgences le 29.03.2020 pour une détresse respiratoire. Le bilan met en évidence un ARDS avec une pneumonie sur COVID-19. Il est intubé le jour même et bénéficie de la ventilation mécanique jusqu'au 07.04.2020. Un traitement empirique de Remdesivir est administré, ainsi qu'une antibiothérapie empirique par Ceftriaxone. La bronchoscopie du 31.03.2020 montre une inflammation bronchique avec peu de sécrétions. Les prélèvements bactériologiques sont restés stériles. La persistance d'un état fébrile et une nouvelle augmentation du syndrome inflammatoire sont attribuées à une possible pneumonie acquise sous ventilation mécanique et traitée par pipéracilline-tazobactam, avec une évolution favorable. De la ventilation non invasive est réalisée par intermittence après l'extubation. Le 09.04.2020, Mr. Y est transféré en unité de médecine interne pour la suite de prise en charge où la physiothérapie respiratoire et de mobilisation est poursuivie. Des thromboses des membres inférieurs bilatérales sont mises en évidence au bilan angiologique, motivant l'introduction d'une anticoagulation thérapeutique, par Énoxaparine puis Rivaroxaban à poursuivre pour une durée indicative de 3 mois. Nous vous laissons le soin de réaliser le suivi clinique et la réévaluation de ce traitement. Des troubles de la déglutition mis en lien avec l'intubation nécessitent une nutrition transitoire par sonde naso-gastrique. Une alimentation normale est rapidement reprise par la suite. Au vu d'un profil tensionnel élevé, nous introduisons sur le séjour un traitement anti-hypertenseur, que nous vous laissons le soin d'adapter au besoin. Mr. Y rentre à domicile le 14.04.2020 avec un suivi à effectuer auprès du médecin traitant de son choix. D'entente avec nos collègues infectiologues, nous vous informons que le patient n'est plus considéré comme contagieux. Il n'est donc pas nécessaire de prendre des mesures d'auto-isolement à domicile. Mr. Y, 78 ans, est admis aux soins intensifs le 24.04.2020 en post-opératoires d'une laparotomie exploratrice sous-costale droite en raison d'un sepsis survenant dans un contexte d'un retro-pneumo-péritoine post ERCP. Le patient est initialement hospitalisé à Tavel le 19.04.2020 pour une baisse de l'état général depuis une dizaine de jours. Dans un premier temps, une infection urinaire est suspectée et motive un traitement par ceftriaxone. Des plus amples investigations confirment une cholangite obstructive, et le patient est transféré à Fribourg le 21.04 pour bénéficier d'une ERCP. L'examen montre une sténose cholédocienne distale, traitée par papillotomie, brossage et mise en place d'un stent. L'origine de cette sténose reste pour l'heure indéterminée et les résultats histo-pathologiques sont à suivre.La suite post ERCP se complique par un état septique associé à une bactériémie à Klebsiella Oxytoca et à l'apparition d'un pneumo-retro-péritoine. L'antibiothérapie est changée pour de l'Imipénème et du Fluconazole et le patient bénéficie d'une laparotomie sous-costale droite le 24.04.2020 sans mise en évidence de perforation macroscopique. Un drain thoracique est également posé en per-opératoire en raison d'un épanchement pleural droit de type exsudatif. Les résultats de la cytologie du liquide pleural sont également à suivre. Le patient est extubé le 25.04.2020 et transféré dans le service de chirurgie pour la suite de la prise en charge. Un drain Axiom rétropéritonéal droit est rincé par 500 ml/24h en continu, et le patient est maintenu à jeun. À noter que le dépistage SARS2-Covid19 par frottis naso-pharyngé s'avère négatif et l'isolement est levé devant l'absence de suspicion clinique. Mr. Y est un patient de 61 ans, en bonne santé habituelle, qui est amené aux urgences le 05.04.2020 suite à un accident de la voie publique en moto à haute cinétique. Le bilan effectué met en évidence les lésions susmentionnées, raison pour laquelle le patient est hospitalisé dans notre service pour une surveillance neurologique, antalgie et contrôle par imagerie. L'évolution lors de l'hospitalisation est favorable. La fracture du scaphoïde est opérée par nos collègues du service d'orthopédie le 07.04.2020. Mr. Y peut retourner à domicile le 09.04.2020 et sera par la suite revu à notre consultation pour un contrôle clinique et radiologique. Mr. Y, âgé de 89 ans, connu pour un diabète de type 2, FA sous Sintrom, status post adénocarcinome de la prostate en 2004, status post adénocarcinome de rectum diagnostiqué en 2016, traité chirurgicalement avec récidive en 2019, traité chirurgicalement et avec les séances de radiothérapie. Mr. Y est adressé par l'HFR Riaz pour réadaptation générale suite à un déconditionnement global après l'infection respiratoire à Covid-19. Sur le plan social, le patient vit à domicile avec son épouse. Habituellement, le patient se mobilise sans moyens auxiliaires. Actuellement le patient est à la retraite (ancien agriculteur). À l'admission, le patient se plaint de fatigue générale et de dyspnée à l'effort. À l'anamnèse par système, le patient présente une sécheresse buccale. Au status, le patient est orienté et collaborant. Sur le plan cardiovasculaire, B1-B2 bien frappés, pas de tachycardie, pas de souffle audible. Sur le plan respiratoire, murmures vésiculaires bilatéraux et symétriques, pas de bruit surajouté. Sur le plan digestif, l'abdomen est souple, palpation abdominale indolore, bruits intestinaux normaux en fréquence et en intensité. Loges rénales indolores à la percussion. Sur le plan médicamenteux, vu le profil glycémique déséquilibré (tendance à l'hyperglycémie), nous introduisons le traitement par Lantus 14 UI avec contrôle de la glycémie 4 fois par jour. Le 18.04.2020 vers 18h pendant le repas, on observe des chutes du bras droit avec déficit moteur du poignet et des doigts. Dernière preuve de bonne santé à 17h30. À l'arrivée du médecin de garde, le patient présente une désorientation, légère aphasie avec réponses par mots isolés, un déficit musculaire d'extenseur du poignet droit et des doigts et un déficit léger du triceps droit, asymétrie labiale. Au vu d'une suspicion d'AVC aigu avec NIHSS à 5 chez le patient anticoagulé par Sintrom, Mr. Y est transféré aux urgences du CHUV. Mr. Y, âgé de 79 ans, connu pour cardiopathie ischémique et hypertensive et diabète de type II NIR, consulte le service des urgences de l'HFR Riaz pour état fébrile avec baisse d'état général et inappétence depuis le samedi 28.03.2020. Il est transféré du service des urgences de l'HFR Riaz au service de médecine à l'HFR Fribourg en raison d'une attitude maximaliste. Le bilan met en évidence une pneumonie hypoxémiante nécessitant une oxygénothérapie. Un frottis revient positif pour SARS-CoV-2. Une couverture par Ceftriaxone et Clarithromycine est débutée. Ce dernier peut être arrêté en raison d'antigènes urinaires à Legionelle négatifs. L'évolution est rapidement favorable permettant le sevrage de l'oxygène et un relais par de la Co-Amoxicilline pour un total de 5 jours. Une hypokaliémie est mise en évidence durant l'hospitalisation que nous attribuons à un effet indésirable de l'hydrochlorothiazide dans un contexte de manque d'apport sur inappétence. La kaliémie se corrige après substitution per os et iv ainsi que la mise en suspens de l'hydrochlorothiazide. Ce médicament sera à réévaluer à distance de l'hospitalisation. Un retour à domicile est organisé. Nous remettons au patient les mesures d'isolement à suivre selon les indications proposées par l'OFSP, à savoir un auto-isolement de 10 jours après le début des symptômes, avec au moins 48 heures sans symptômes. Mr. Y, connu pour une fibrillation auriculaire anticoagulé par Sintrom, est hospitalisé dans le contexte d'un AVC ischémique aigu fronto-pariétal gauche le 19.04.2020. Pour rappel, le patient, hospitalisé depuis le 04.04.2020 en réadaptation musculo-squelettique à l'HFR Billens pour un déconditionnement post-pneumonie à COVID-19, présente le 18.04.2020 un hémisyndrome sensitivo-moteur facio-brachial droit associé à un trouble de la parole, objectivé par l'assistant de garde à 19 h. Après avis neurologique, il est directement transféré au CHUV où une IRM cérébrale met en évidence un AVC ischémique déjà constitué en FLAIR dans le territoire de l'artère cérébrale antérieure gauche. L'INR d'entrée est infra-thérapeutique à 1.5. Le patient bénéficie d'une charge en Aspirine 250 mg iv. puis est transféré en lit monitoré à Fribourg pour une surveillance neurologique. Sur le plan étiologique, l'échocardiographie transthoracique rapporte une dilatation importante de l'oreillette gauche, ainsi qu'une fraction d'éjection modérément diminuée et un trouble de la contractilité modéré. La source cardio-embolique est retenue, suite à un INR infra-thérapeutique au moment de l'AVC. Sur le plan médicamenteux, une antiagrégation est introduite par aspirine 100 mg/j provisoirement jusqu'à l'introduction d'une anticoagulation par Eliquis 2.5 mg bid. à 6 jours de l'évènement. Un traitement d'Atorvastatine 40 mg/j est également introduit. Nous vous proposons d'effectuer un bilan lipidique ainsi que des transaminases à 1 mois avec adaptation du traitement en fonction (cible LDL < 1.4 mmol/l). Une lésion compatible avec une dissection chronique non sténosante de la carotide interne G avant son entrée dans le siphon carotidien est mise en évidence à l'Angio-IRM du 18.04.2020. Un examen neurosonologique retrouve en plus des lésions athéromateuses à prédominance carotidienne G. L'allure chronique de la lésion, le patient nécessitant une anticoagulation thérapeutique pour sa FA, nous ne proposons pas d'autre suivi au sujet de cette dissection. Durant son séjour aux soins intensifs, une FA avec passage en bradycardie à 29 bpm motive la mise en place d'un pacemaker le 21.04.2020. Les suites sont simples et afébriles. Sur le plan oncologique, le patient est connu pour un adénocarcinome du canal anal opéré en 2016, avec récidive locale en 2019 traité par chirurgie locale et radiothérapie (chimiothérapie et chirurgie extensive refusée par le patient). Il présente actuellement une anémie hyporégénérative d'allure inflammatoire. Après discussion avec son chirurgien traitant, un saignement est possible mais l'anticoagulation n'est pas contre-indiquée dans la situation actuelle. Merci de pister les résultats du bilan sanguin et de substituer en conséquence.Sur le plan endocrinologique, le patient est traité par Insuline Lantus et Metformin associé à Glifozine au domicile. En raison d'une hypoglycémie au service des soins intensifs, le traitement est mis en suspens puis repris à dose réduite durant son séjour. Le statut neurologique de sortie rapporte une persistance d'une parésie sévère du membre supérieur D à prédominance distale et des difficultés à la marche et à l'équilibre, raison pour laquelle il est retransféré à l'HFR Billens le 24.04.2020. Sur le plan cognitif, le patient présente un ralentissement psychomoteur présent depuis son infection à COVID. Le bilan neuropsychologique rapporte des troubles exécutifs majeurs, des troubles de la mémoire, du langage et de la compréhension qui semblent compatibles avec l'AVC aigu, mais aggravent le ralentissement cognitif préexistant. Il est nécessaire d'effectuer un suivi neuropsychologique et d'évaluer en fonction une autre source de troubles cognitifs. Mr. Y est un patient de 89 ans qui s'adresse aux urgences en raison d'une dyspnée de repos légère. À son admission en médecine, Mr. Y se plaint d'une dyspnée de repos accompagnée d'une toux grasse avec des expectorations blanchâtres apparues depuis une semaine, ne rapporte pas de frissons ni de fièvre associés. L'examen clinique à son entrée est sans particularité. Au bilan biologique, nous retrouvons un syndrome inflammatoire avec une CRP à 33 mg/l sans leucocytose. Le bilan radiologique ne met pas en évidence de franc foyer pulmonaire. Au vu de la symptomatologie clinique, un frottis COVID-19 est réalisé revenant positif le 30.03.2020. C'est pourquoi, un isolement gouttelettes et contact est rapidement mis en place du 30.03.2020 jusqu'au 07.04.2020. Le patient reçoit un traitement empirique par Rocéphine dans le contexte d'une probable surinfection. Le sédiment urinaire revient positif mais la culture montre une contamination. La bactériurie reste asymptomatique. La gazométrie d'entrée montre une hypoxémie à 9.3 kPa sans besoin d'oxygénothérapie. Une composante d'insuffisance cardiaque gauche se rajoute à la clinique et l'évolution est favorable sous Lasix en intraveineux. Le passage per os se fait avec une bonne tolérance. Pour la pneumonie à Covid-19, l'isolement peut être levé le 07.04.2020. Mr. Y est transféré dans le service de gériatrie aiguë en attendant la réhabilitation musculo-squelettique de Billens. En physiothérapie, Mr. Y reste eupnéique au repos avec une légère dyspnée d'effort, marche sans moyen axillaire mais reste affaibli avec une base de sustentation élargie. La prise en charge ergothérapeutique et nutritionnelle se fera dans le service de réhabilitation. Le 09.04.2020, Mr. Y est admis à Billens pour une réhabilitation musculo-squelettique. Mr. Y, âgé de 29 ans, est hospitalisé pour infection à COVID-19. Le patient est adressé par son oncologue traitant (Dr. X) en raison d'un état général diminué et d'apathie constatés lors d'une consultation de suivi pour tumeur terminale testiculaire métastatique au niveau osseux et pulmonaire, accompagné de symptômes de diarrhées et vomissements depuis 10 jours, avec douleurs abdominales et impossibilité d'apports oraux. Les symptômes sont précédés d'un état fébrile avec toux sèche et dyspnée d'effort. Pas d'état fébrile, pas de notion de contage dans l'entourage (foyer FARA). Le bilan d'entrée montre une leucopénie sur lymphopénie neutropénie légères et faible syndrome inflammatoire. Une radiographie de thorax montre l'absence de foyer infectieux. Au vu des symptômes respiratoires anamnestiques, un frottis COVID-19 est réalisé, revenant positif. Face à l'impossibilité d'isolement au foyer de la FARA et à l'impossibilité d'alimentation orale et d'hydratation, le patient est hospitalisé pour isolement et surveillance. Sur le plan oncologique, le patient montre une bonne réponse par 2ème ligne de chimiothérapie (Taxol, Platinol et Holoxan) en 02.2020, sans complication majeure, rémission métabolique complète au PET CT (inactivité des métastases pulmonaires visibles) et normalisation du marqueur tumoral. Cependant, selon le souhait de l'entourage et du patient, le traitement par chimiothérapie est suspendu en raison de l'intensité de la chimiothérapie et des complications redoutées, avec décision d'un suivi clinico-biologique uniquement. Après une bonne évolution sur le plan général et respiratoire, ainsi que la levée de l'isolement post-infection à Covid, le patient retourne au foyer FARA le 20.04.2020. Mr. Y est admis aux soins intensifs le 26.03.2020 pour un ARDS modéré sur pneumonie à COVID-19. Le séjour s'est compliqué essentiellement d'un choc septique avec une insuffisance rénale aiguë, d'un syndrome confusionnel et d'une polyneuropathie dont l'évolution est favorable. Le patient présente depuis le 19 mars un état fébrile, une dyspnée et une toux sèche. Au vu d'une aggravation respiratoire, il est hospitalisé aux soins intensifs où son état nécessite le recours à une ventilation mécanique protectrice pendant 2 semaines et une curarisation transitoire. Durant l'hospitalisation, le patient développe un choc septique avec une insuffisance rénale aiguë anurique dont l'origine est attribuée à une pneumonie acquise sous ventilation mécanique. L'évolution est lentement favorable sous antibiothérapie à large spectre, soutien aminergique et hémodiafiltration continue. En raison de la présence d'un C. albicans dans les aspirations bronchiques, un traitement antifongique est débuté le 01.04.2020 sur avis infectiologique. L'état hémodynamique se stabilise permettant le sevrage des catécholamines. L'épuration extra-rénale est arrêtée depuis une semaine avec une reprise de la diurèse sous diurétique et stabilisation de la fonction rénale. À l'arrêt de la sédation, le patient présente un retard de réveil probablement dû à une accumulation des sédatifs. Le scanner cérébral, réalisé à cause d'une anisocorie, s'avère normal. Progressivement, le patient se réveille, ce qui a permis son extubation avec une bonne tolérance. Cependant, il a développé un syndrome confusionnel transitoire qui est complètement régressif sous traitement neuroleptique. Une polyneuropathie des soins d'origine multifactorielle (ARDS, sepsis, curarisation) est diagnostiquée avec une nette amélioration grâce à la physiothérapie intensive. En raison des troubles de la déglutition sévères, une alimentation entérale est assurée exclusivement par une sonde nasogastrique. Concernant l'aphonie, elle est liée à une ankylose de la corde vocale gauche post-intubation prolongée. Les collègues ORL recommandent une rééducation logopédique à la sortie de l'hôpital. Une thrombophlébite du membre inférieur gauche est confirmée par un bilan angiologique. Une anticoagulation thérapeutique par héparine est débutée. Dans ce contexte, une hématurie macroscopique est survenue justifiant la pose d'une sonde vésicale avec trois voies et un rinçage par des cristalloïdes pendant 24 heures. Sur le plan cutané, une escarre sacrée stade 2 liée au décubitus est traitée. À surveiller. Mr. Y est transféré en médecine le 16.04.2020. On vous prie de discuter l'attitude générale avec le patient durant son séjour. Mr. Y est un patient de 67 ans, qui est hospitalisé dans notre service de chirurgie pour la suite de la prise en charge d'une escarre sacrée de stade IV après un long séjour aux soins intensifs et en médecine.L'IRM fait à son arrivée chez nous, montre une ostéomyélite aiguë. Après une discussion avec nos confrères infectiologues, nous mettons en place une double antibiothérapie pour une durée totale de 4 semaines. Nous continuons les changements de VAC itératifs deux fois par semaine. En raison de la double anti-agrégation, un lambeau de rotation ne peut être effectué qu'à partir du mois de juillet 2020, le patient retourne alors à domicile avec poursuite des changements de VAC par le Spitex et la stomathérapie de l'HFR. Mr. Y nous était adressé d'urgences de l'Hôpital de Riaz le 14.03.2020 en raison d'un état confusionnel et agitation psychomotrice, suite à une rétention urinaire, contexte infectieux de la voie urinaire. À noter, une chute à l'hôpital du brancard avec traumatisme crânien avec réception sur la hanche et avec traumatisme crânien sans perte de connaissance. Le bilan radiologique ne met pas en évidence de fracture ou saignement intracrânien. À l'admission, le patient ne présente pas de plaintes particulières. À l'anamnèse, s'avère difficile, le patient ne coopère pas avec la discussion et reste mutique, toutefois accepte l'examen clinique. L'état général est plutôt conservé, déshydraté, pas de mycose buccale. Il est compensé à niveau cardio-pulmonaire, rythme cardiaque régulier, pas de souffle aperçu, pas de râles crépitants, pas de sibilances, pas d'œdèmes de jambes. L'abdomen est souple, indolore à la palpation, les bruits intestinaux sont normaux en fréquence et tonalité. Au niveau neurologique GCS 15, les nerfs crâniens sont dans les normes, pas de déficit sensitivomoteur. Les épreuves cérébelleuses et démarche non réalisées lors de l'examen d'entrée, patient non collaborant. Le patient habite dans l'home de Billens, il marche avec une canne anglaise. Le bilan biologique montrait un syndrome inflammatoire avec leucocytes à 21 G/L et CRP 12. Le sédiment urinaire ne montre pas de leucocytes, ni nitrites. Un urotube montrait une contamination. Le patient était traité par Rocéphine un jour. Dans le cadre d'une déshydratation, le patient a été hydraté par NaCl pendant toute l'hospitalisation. Le patient chutait de son brancard aux urgences en attendant le transfert en gériatrie à Tafers. Une plaie occipitale superficielle était suivie chez nous et restait stable. Suite à une chute, le patient a profité d'une physio- et ergothérapie pour l'amélioration de sa mobilisation. À l'entrée, il pouvait effectuer le transfert avec une aide de type contact (FIM 4), il pouvait se mobiliser avec Arjo sous une aide de type contact (FIM 4), il ne pouvait pas monter les escaliers. L'Index Tinetti montrait un risque de chute augmenté (9/28). Grâce aux thérapies intensives et individuellement adaptées, des progrès significatifs au niveau de la mobilisation, de la stabilisation, de la marche et de l'équilibre sont objectivés. À la sortie, le patient peut faire des transferts sous supervision (FIM 5), il peut marcher avec aide de type contact 100 m (FIM 5). Le Tinetti reste à 10/28. Un suivi biologique montrait une leucocytose, une monocytose et une anémie arégénérative. Selon le conseil de l'hématologie, nous mettons une suspicion d'une maladie de Waldenström. Pour le diagnostic, un scanner et une ponction de la moelle osseuse étaient proposés. Vu l'âge du patient, nous décidons de ne pas effectuer les examens. Nous notons autrement les valeurs TSH très profondes, avec fT4 en limite (22 pmol/l). Vu l'âge du patient et l'état confusionnel, nous commençons le traitement par Carbimazol avec le dosage 2,5 mg. Une nutritionniste constate un apport oral insuffisant (<25%) dans le cadre d'un état confusionnel. En amélioration de l'état psychique, nous notons aussi une amélioration de l'apport oral. Nous constatons une acusie dans le cadre de l'accumulation de cérumen. Les oreilles sont rincées le 27.03.2020. Nous vous proposons de faire un contrôle dans une semaine. Vu d'un bon état général, Mr. Y peut regagner l'home le 26.03.2020. Mr. Y présente une évolution favorable. Il doit continuer la physiothérapie et il va reprendre le travail à 80%. Prochain contrôle dans 2 mois. Mr. Y, âgé de 85 ans et connu pour une fibrillation auriculaire anticoagulée par Xarelto, un asthme traité et une hémochromatose familiale, est amené aux urgences en ambulance le 05.04.2020 en raison de douleurs cervicales suite à une chute mécanique dans les escaliers avec réception occipitale sans claire perte de connaissance, mais étourdissement pendant une dizaine de minutes. Au status clinique, le patient est orienté dans les 3 modes, a un Glasgow normal et un examen neurologique dans les limites de la norme. Présence d'une douleur à la palpation de C4-C5 et d'un hématome semi-circulaire au niveau des faces postérieure et antérieure droites de la nuque. Le laboratoire met en évidence une CRP à 12 mg/l sans leucocytose. Nous effectuons un CT scan cérébro-cervical qui met en évidence une fracture non déplacée de l'arc postérieur droit de C6, une fracture non déplacée du processus épineux C5, un hématome sous-galéal, une hémorragie sous-arachnoïdienne occipitale et une infiltration des tissus mous de la nuque. Un avis de la Team Spine (Dr. X) propose une immobilisation par minerve, un alitement avec maximum 30° pour la tête et une IRM de contrôle le 06.04.2020. L'IRM de la colonne cervicale met en évidence une nouvelle fracture (non visible sur le scanner) au niveau du plateau supérieur de C7, non déplacée, ainsi qu'un signe d'œdème au niveau des ligaments interépineux au niveau de C4-C5. Nos collègues neurochirurgiens proposent un traitement conservateur et le port d'une minerve sur mesure pour une durée totale de 3 mois. Concernant l'hémorragie sous-arachnoïdienne occipitale, les neurochirurgiens proposent la mise en suspens du traitement anticoagulant et un CT scan de contrôle le 06.04.2020. Il montre une stabilité de cette dernière. Un deuxième avis du Dr. X (neurochirurgie) propose de garder le Xarelto en pause et de réaliser un CT cérébral de contrôle à 2 semaines pour discuter de sa reprise selon l'évolution. Le CT scan de contrôle est donc agendé pour le 20.04.2020 à l'HFR Riaz. Nous vous laissons le soin de prendre contact avec le service de neurochirurgie de l'HFR Fribourg afin de discuter de la reprise ou non du Xarelto selon l'évolution de l'hémorragie sous-arachnoïdienne. Le CT scan effectué à l'entrée met en évidence une suspicion d'image en verre dépoli au niveau apical pulmonaire suspect. Nous complétons l'examen par un CT thoracique excluant radiologiquement un Covid et des images de troubles ventilatoires aspécifiques. Nous effectuons un frottis Covid-19 qui revient négatif à deux reprises. Durant le séjour, Mr. Y présente des états fébriles autour de 38,5°C. Dans ce contexte, nous prélevons deux paires d'hémocultures, effectuons une recherche d'antigènes urinaires ainsi qu'un sédiment urinaire. Les antigènes urinaires reviennent positifs pour le pneumocoque et nous introduisons une antibiothérapie par Rocéphine 2 g 1x/j du 07 au 12.04.2020 pour une probable pneumonie à pneumocoque. L'évolution clinique et biologique est par la suite favorable et Mr. Y peut regagner son domicile le 14.04.2020. Mr. Y, 79 ans, est admis aux soins intensifs le 29.03.2020 en raison d'un ARDS sur pneumonie COVID-19. Il présente depuis le 19.03.2020 une toux avec état fébrile pour lequel un frottis à COVID-19 revient positif. Il est initialement admis à l'HFR Riaz le 26.03.2020 dans ce contexte, où une antibiothérapie empirique par ceftriaxone est débutée. Il nous est transféré le 29.03.2020 en raison d'un ARDS primaire sur COVID-19 se manifestant par une insuffisance respiratoire hypoxémique aiguë. En raison d'un épuisement respiratoire, il bénéficie d'une intubation oro-trachéale avec ventilation mécanique protectrice dès le 30.03.2020. Un traitement empirique d'hydroxychloroquine et atazanavir est administré, avec poursuite de l'antibiothérapie de ceftriaxone. L'évolution est marquée le 04.04.2020 par une obstruction transitoire du tube trachéo-bronchique secondairement à des sécrétions, avec pour conséquence un arrêt cardio-respiratoire de courte durée (1 minute). L'encombrement bronchique persistant nécessite une bronchoscopie de nettoyage ainsi qu'une trans-tubation le lendemain. Le sevrage respiratoire est prolongé en raison d'un état confusionnel motivant un traitement transitoire par Clonidine et Seresta et d'une polyneuropathie en relation avec la maladie critique. Une extubation est réalisée le 10.04.2020 sans complication. Des pics fébriles récidivants depuis le 02.04 avec frissons solennels et augmentation du syndrome inflammatoire font suspecter une pneumonie acquise sous ventilation mécanique. L'antibiothérapie élargie pour de la Céfépime avec une dose unique de Vancomycine, puis finalement de l'Imipénème devant la récidive d'un état fébrile le 07.04. Les cultures d'expectoration sont positives pour un Stenotrophomonas m. et un Acinetobacter j, considérés comme contaminant. Néanmoins, en l'absence de cinétique inflammatoire et avec une évolution globale favorable, une fenêtre thérapeutique est débutée le 09.04.2020 après avis infectiologique. Un zona de la fesse droite (dermatome L3) est traité par Acyclovir. Une thrombose veineuse profonde jambière postérieure droite est constatée lors d'un ultra-son de dépistage confirmée par un ultra-son dédié (Dr. X). Une anticoagulation thérapeutique par Clexane est débutée le 07.04.2020. Depuis son extubation le 10.04.2020, l'évolution neurologique est progressivement favorable, avec régression d'un état confusionnel d'origine multi-factorielle (analgo-sédation prolongée, ACR, sepsis, possible PTSD). Nous vous proposons de prévoir un bilan neuro-psychologique et un soutien psychologique en division. La déglutition reste problématique et le patient doit rester à jeun, avec poursuite de la rééducation à la déglutition. Le patient présente une colonisation à Acinetobacter junii et nécessite un isolement contact. Par ailleurs, il présente un Candida albicans dans les aspirations bronchiques, non traité en l'état au vu de l'évolution clinique et biologique favorable. Les cultures réalisées sur les cathéters sont à suivre. Le patient présente une polyneuropathie en relation avec la maladie critique lentement régressive. Nous vous laissons le soin de discuter d'une neuro-réadaptation en fonction de l'évolution clinique. À noter enfin une cytolyse d'origine médicamenteuse probable dès le 11.04, en amélioration ce jour le 12.04. Un suivi biologique est préconisé. Mr. Y, 83 ans, est admis aux Soins Intensifs suite à un arrêt cardio-respiratoire sur bradycardie extrême le 15.04.2020. Le patient, connu pour les antécédents susmentionnés, est amené aux urgences pour malaise accompagné de douleurs thoraciques et de vomissements. Aux urgences, il présente un arrêt cardio-respiratoire sur bradycardie extrême avec un no-flow de 0 minute et un low-flow de 6 minutes, avec ROSC obtenu suite au pacing externe. Une coronarographie est réalisée en urgence et ne montre pas de lésion significative. Un pacemaker endoveineux provisoire est mis en place en attendant la pose d'un pacemaker définitif prévue le 16.04.2020. Le 16.04.2020 à 01h32, le patient présente un nouvel arrêt cardiorespiratoire, d'origine indéterminée, avec activité électrique sans pouls réfractaire. Une réanimation cardiopulmonaire avancée est réalisée pendant 23 minutes, sans obtention d'un rythme cardiaque perfusant. Une échocardiographie ciblée réalisée pendant la réanimation a permis d'écarter une éventuelle tamponade ou encore un pneumothorax sous tension. Mr. Y décède au HFR Fribourg ce 16.04.2020 à 02h16. Au vu de l'origine indéterminée de l'arrêt cardio-respiratoire, une autopsie est proposée aux proches, qui la refusent. Mr. Y, 61 ans, connu pour une paraplégie post-traumatique des membres inférieurs depuis 1981 ainsi qu'un syndrome douloureux chronique lombaire avec douleurs neurogènes, est hospitalisé dans le contexte d'une péjoration de ses douleurs. À noter que celles-ci ont occasionné une consommation majorée d'alcool (1/2 bouteille de vin) le soir. Un patch de Fentanyl avait été majoré de 37 à 50 le jour précédent lors d'une consultation auprès de Dr. X. Sur le plan thérapeutique, l'administration de Seresta en plus du schéma habituel permet un soulagement pendant l'hospitalisation. Nous proposons à la sortie, après discussion avec Dr. X, l'introduction d'un traitement par CBD à 2.5 % avec un début à 10 mg/j qui peut être progressivement augmenté à 100 mg/j. De plus, nous laissons deux Seresta 15 mg en réserve, à réévaluer lors de la prochaine consultation. De surcroît le bilan d'entrée le 22.04.2020 retrouve une hypoxie qui se normalise le lendemain. À noter que le CT retrouve une fibrose pulmonaire déjà présente lors d'une précédente imagerie en octobre. Une infection à COVID-19 est écartée en l'absence de signe clinique et d'un frottis négatif. Le patient rentre à domicile le 28.04.2020. Mr. Y, 62 ans, est admis aux soins intensifs pour surveillance neurologique d'un traumatisme crânien avec hémorragies cérébrales frontales et temporales droites suivies de 3 crises d'épilepsies. Ce patient chute de sa hauteur le 25.04.2020 avec traumatisme crânien et perte de connaissance de quelques secondes selon son épouse, perte d'urine et amnésie circonstancielle. La chute survient dans le contexte d'une crise d'angoisse en lien avec des écoulements sanguinolentes par le drainage biliaire percutanée. Monsieur ne présente pas de prodrome hormis une bouffée de chaleur. À l'arrivée des ambulanciers, ceux-ci constatent des myoclonies de la face et de l'œil droit et administrent du Rivotril. La glycémie à l'arrivée des ambulanciers est 8.1 mmol/l. Aux urgences, il fait une nouvelle crise avec myoclonie de la face et de la jambe droite, puis une 3ème crise cette fois-ci généralisée traitées par clonazépam. Le CT cérébral met en évidence des hémorragies frontales et temporales droites, d'allure post-traumatique ne nécessitant pas de sanction chirurgicale. Sur avis neurologique, de la dépakine est introduite. À noter un accident de voiture il y a deux semaines sans conséquences dans un contexte d'angoisse. Aux soins intensifs, la surveillance neurologique est sans particularité avec un statut neurologique dans les normes. L'origine exacte de la syncope reste peu claire mais semble premièrement végétative avec trauma crânien et hémorragies suivies de crises d'épilepsies. Il n'existe pas d'hypersensibilité au massage des sinus carotidiens et aucun trouble du rythme cardiaque n'est observé durant 24 heures. Une origine épileptique initiale n'est pas totalement exclue, compte tenu de l'introduction d'escitalopram il y a deux semaines pouvant abaisser le seuil épileptogène. L'EEG montre un ralentissement aspécifique de l'hémisphère gauche. Un CT de contrôle montre une stabilité des hémorragies. Une IRM cérébrale est prévue le 28.04.2020. Un suivi psychiatrique est organisé pour le 28.04.2020 à l'étage de médecine interne par la psychiatrie de liaison. Le patient est porteur d'un drainage percutané des voies biliaires depuis le 13.03.2020 dans le cadre d'une cholécystite aiguë lithiasique. Une cholecystectomie est prévue pour le 15.05.2020. Le liquide biliaire drainé est hématique depuis le 24.04.2020 sans sanction nécessaire sur avis chirurgical le 25.04.2020. Le patient présente un état fébrile sans foyer clinique la nuit du 26 au 27.04.2020 avec culture de bile revenant positive pour du E. Coli. Nous vous proposons de recontacter l'équipe de chirurgie/infectiologie à ce propos. Aucune antibiothérapie n'a été introduite à présent.Nous transférons Mr. Y à l'étage de médecine le 27.04.2020. Mr. Y, connu pour une valve aortique mécanique anticoagulée par Sintrom, est hospitalisé pour un AVC ischémique aigu sylvien mineur à gauche sur occlusion du segment M2 de l'artère cérébrale moyenne gauche. Pour rappel, il rapporte l'apparition soudaine d'une aphasie non fluente et une désorientation dans l'espace spontanément résolutives après 15 minutes. Aux urgences, le status neurologique est normal. Le bilan radiologique montre une occlusion du segment M2 de l'artère cérébrale moyenne gauche avec une zone de pénombre frontale gauche. Mr. Y est hospitalisé en unité monitorisée pour une surveillance neurologique après avoir bénéficié d'une dose de charge d'aspirine. L'IRM cérébrale montre plusieurs lésions ischémiques de petite taille, frontale insulaire gauche et au niveau de la corona radiata gauche. La source retenue est cardio-embolique sur anticoagulation infra-thérapeutique à l'entrée (INR à 1,7). L'échocardiographie transoesophagienne montre une prothèse mécanique aortique en bonne position avec un fonctionnement correct. La surveillance hémodynamique ne révèle pas de trouble du rythme. Après exclusion d'une transformation hémorragique, l'anticoagulation par Sintrom est reprise avec bridging par HBPM jusqu'à l'obtention de deux INR thérapeutiques à savoir entre 2,5 et 3,5. Le bilan neuropsychologique rapporte de faibles difficultés de flexibilité mentale. Il est proposé un arrêt du travail (actuellement Mr. Y travaillant à domicile) et de la conduite jusqu'à nouvelle évaluation neuropsychologique d'ici 4 semaines. Mr. Y rentre à domicile le 16.04.2020 avec un status neurologique somatique normal. Mr. Y, patient de 77 ans connu pour un adénocarcinome pulmonaire métastatique en cours de chimiothérapie, est hospitalisé en raison d'une neutropénie non fébrile avec syndrome inflammatoire sans foyer clinique objectivé. Le patient est adressé par le médecin de garde suite à la mise en évidence d'une fibrillation auriculaire, après avoir été appelé par l'épouse du patient en raison d'une hétéro-agressivité verbale avec soins impossibles à domicile. À noter qu'à l'admission, le patient ne présente aucune plainte hormis un saignement gingival anamnestique dans un contexte de changement de prothèse dentaire récent. Le bilan d'entrée met en évidence une neutropénie avec un syndrome inflammatoire modéré dans le contexte de chimiothérapie récente par Alimta. Selon avis oncologique, et sur suspicion de mucite digestive avec translocation bactérienne, une antibiothérapie par Ceftriaxone et Metronidazole est instaurée. Le bilan ne permet d'objectiver aucun foyer clinique, ni microbiologique, ni radiologique. Un frottis COVID-19 revient négatif. Vu l'évolution biologique favorable, et malgré l'absence de foyer clair, l'antibiothérapie est poursuivie pour une durée de 5 jours. Sur le plan cardiaque, la récidive de fibrillation auriculaire paroxystique est probablement favorisée par le contexte infectieux, et nous constatons une cardioversion après hydratation. Le bilan initial met en évidence une troponinémie, sans répercussion électrocardiographique ni clinique. Un NSTEMI secondaire est alors retenu, para-infectieux et sur fibrillation auriculaire et anémie. Aucune récidive d'arythmie n'est mise en évidence durant l'hospitalisation. Chez ce patient connu pour une fibrillation auriculaire paroxystique depuis 2015, nous ne retenons pas l'indication à instaurer une anticoagulation vu le risque hémorragique significatif, principalement en lien avec les passages récurrents en thrombopénie dans le cadre de la chimiothérapie. Sur le plan hématologique, une pancytopénie secondaire à la chimiothérapie récente est constatée. Le patient bénéficie de la transfusion de trois culots érythrocytaires durant le séjour, permettant d'atteindre une hémoglobine à 107 g/L à la sortie. La neutropénie et la thrombopénie s'améliorent spontanément. Concernant les troubles du comportement rapportés par l'épouse du patient, l'imagerie cérébrale effectuée met en évidence une atrophie cérébrale globale et une leuco-encéphalopathie micro-vasculaire, sans lésion tumorale ou ischémique. Le patient bénéficie également d'une évaluation psychiatrique et d'un bilan neuropsychologique, retenant un trouble neurocognitif majeur d'intensité légère à modérée, d'origine probablement mixte, avec une composante dégénérative et vasculaire. Dans ce contexte, et en accord avec l'épouse de Mr. Y, nous optimisons l'encadrement à domicile. Mr. Y rentre à domicile le 30.04.2020, avec des soins à domicile. La prochaine cure de chimiothérapie prévue le 05.05.2020 est maintenue. Mr. Y, 56 ans, est admis aux soins intensifs pour un AVC sylvien gauche sur occlusion du segment M2 de la carotide gauche. Le patient présente une aphasie et une désorientation dans l'espace d'apparition brutale. La clinique est régressive après 15 minutes. Son épouse constate par la suite deux nouveaux épisodes d'aphasie dont un accompagné d'une parésie faciale gauche et une anisocorie spontanément régressive. À son arrivée aux urgences, il présente un NIHSS à 0 points. Le bilan radiologique montre une occlusion du segment M2 de la carotide gauche avec une zone de pénombre frontale gauche. Les collègues de la neurologie et les neurologues de l'Inselspital ne retiennent pas d'indication à une thrombectomie mécanique. Il est donc chargé en aspirine et nous débutons une anticoagulation par héparine. Aux soins intensifs, il présente un NIHSS à zéro. L'IRM cérébrale montre plusieurs AVC ischémiques de petite taille, insulaire gauche et au niveau de la corona radiata gauche. Le bilan biologique d'entrée révèle un INR sur le bilan d'entrée infra-thérapeutique, chez un patient qui a une bonne compliance thérapeutique, élément qui est retenu comme origine de cet AVC. Après exclusion d'une transformation hémorragique à l'IRM, nous reprenons une anticoagulation par Sintrom, avec un bridging par Clexane thérapeutique jusqu'à l'obtention de l'INR cible à savoir entre 2,5 et 3,5. L'échocardiographie transoesophagienne montre une prothèse mécanique aortique en bonne position avec un fonctionnement correct. Un FOP est exclu lors du test aux microbulles. La surveillance hémodynamique ne révèle pas de trouble du rythme. L'évolution est favorable, avec une disparition de l'aphasie et un NIHSS scoré à 0 à la sortie des soins intensifs. Un bilan neuropsychologique a été demandé. Le patient est transféré le 15.04.2020 dans le service de stroke unit pour suite de prise en charge. Mr. Y est hospitalisé pour une pneumonie virale Covid-19. Il a présenté depuis le 16.03.2020 un état fébrile motivant la réalisation d'un frottis à la recherche de SARS-cov-2 le 31.03.2020 au vu de la persistance des symptômes. Celui-ci revient négatif. Au vu d'une péjoration respiratoire avec désaturation le 31.03.2020, il est hospitalisé pour oxygénothérapie. Un nouveau frottis est réalisé qui revient cette fois-ci positif. Un scanner est également effectué corroborant le diagnostic d'infection au coronavirus. Un traitement antibiotique est mis en place afin de prévenir une surinfection bactérienne. Au vu de l'amélioration clinique rapide et du sevrage complet de l'oxygénothérapie, Mr. Y peut rentrer à domicile le 06.04.2020. L'isolement en lien avec le Covid-19 peut être levé dès la sortie d'hospitalisation.Mr. Y, patient de 65 ans connu pour un adénocarcinome du sigmoïde en rémission, une hypertension artérielle et une hypercholestérolémie, est hospitalisé pour une pneumonie au Covid-19. Initialement, il présente une toux sans autres symptômes respiratoires le 14.03.2020 pour laquelle il bénéficie d'un frottis Covid-19 positif à l'Inselspital. Il est mis en quarantaine chez lui avec une évolution clinique stable jusqu'au 21.03.2020. Le 26.03.2020, il se présente aux urgences de Tafers pour une péjoration de sa dyspnée, un état fébrile à 38.5°. Son épouse est également testée positive en ambulatoire. Il n'y a pas de notion de contage dans les jours précédents, ni de voyage. Le patient nous est transféré de l'HFR Tafers le 26.03.2020. Il présente une hypoxémie et une tachypnée motivant l'hospitalisation. Nous introduisons une antibiothérapie étant donné des symptômes en péjoration et d'un syndrome inflammatoire important. Le 27.03.2020, Mr. Y présente une insuffisance respiratoire aiguë hypoxémique avec augmentation des besoins en oxygène déclenchée par une quinte de toux. Il est transféré au service des soins intensifs sans toutefois nécessiter d'intubation. Il nous est retransféré à l'étage du service de médecine le 28.03. L'évolution est par la suite rapidement favorable, permettant un retour à domicile le 01.04.2020. Mr. Y est un patient de 80 ans que vous avez adressé aux urgences suite à une douleur lombaire gauche irradiante dans le pli inguinal et dans la face antérieure de la cuisse. Cette douleur est présente depuis plusieurs mois mais en aggravation selon vos renseignements depuis 4 jours, ne répondant pas aux antalgiques (patient sous morphine au long cours dans un contexte oncologique) et rendant la mobilisation difficile, sans notion de traumatisme ou de déficit sensitivo-moteur. Sur le plan social, Mr. Y vit avec son épouse à domicile dans une villa à Charmey. À son admission en gériatrie aiguë, le laboratoire ne montre pas de syndrome inflammatoire ou de trouble électrolytique, notamment pas d'hypercalcémie. Un CT-thoraco-abdominal est effectué et met en évidence des troubles dégénératifs de la colonne lombaire sans métastase ou progression tumorale. La radiographie de bassin effectuée ne montre pas de fracture péri-prothétique. À noter que Mr. Y a récemment consulté son orthopédiste qui n'a pas détecté d'anomalie de la prothèse totale de hanche. Nous traitons alors par une augmentation de l'antalgie par MST et pregabaline, puis nous ajoutons de l'Oxynorm en réserve. Durant son séjour, Mr. Y participe à des séances de physiothérapie de mobilisation. À sa sortie, le patient peut gravir 18 marches d'escalier avec l'aide de la rampe, se déplace sur une distance de couleur aller-retour avec l'aide de 2 cannes anglaises. Sa mesure d'indépendance fonctionnelle totale est évaluée à 79/126 par rapport à 65/126 à son entrée (MIF physio : transferts 4/7, déplacements 1/7, escaliers 1/7). Le TUG n'est pas réalisé. Le 26.03.2020, au vu d'une antalgie maîtrisée, Mr. Y quitte notre service avec la mise en place de soins à domicile comme suit : 1x/semaine pour le semainier, 1x/semaine pour la douche, 3x/semaine pour l'antalgie. Mr. Y, 29 ans et en bonne santé habituelle se présente le 08.04.2020 aux urgences en raison de douleurs importantes du flanc gauche. Le bilan effectué met en évidence une rupture de fornix à gauche probablement sur un calcul urétéral qui n'est plus visible lors de l'imagerie de contrôle. Le patient est hospitalisé pour une antalgie et une surveillance clinique qui se déroule sans particularité, permettant au patient un retour à domicile le 11.04.2020. Il sera par la suite revu en ambulatoire au cabinet urologique. Mr. Y nous est adressé des urgences de l'Hôpital Fribourg le 30.03.2020 pour prise en charge d'une infection à Covid-19. Le patient consulte les urgences le 30.03.2020 en raison d'une asthénie depuis 7 jours avec 1 épisode de fièvre le jour de la consultation, sans autre symptôme respiratoire. La radiographie du thorax effectuée à l'admission montre des opacités périphériques mal limitées compatibles avec des foyers de pneumonie à Covid-19. Un frottis est alors effectué, revenant positif pour infection Sars-COV-2. Un traitement antibiotique par Rocéphine iv et Klacid est débuté. Le Klacid est ensuite arrêté au vu de la négativité des antigènes urinaires. Malgré les traitements mis en place, l'évolution est caractérisée par une péjoration progressive de son état respiratoire, avec désaturation jusqu'à 74 % à l'air ambiant ainsi qu'une augmentation progressive de ses besoins d'oxygène. Au vu de la mauvaise évolution et de l'absence de réponse au traitement, nous décidons, avec l'accord de la famille, de débuter un traitement par morphine et dormicum pour le confort du patient. L'état clinique se dégrade très rapidement le matin du 09.04.2020 et le patient décède en présence de ses proches à 11h00 le 09.04.2020. Mr. Y est un patient de 91 ans connu pour des antécédents susmentionnés, anticoagulé par Sintron depuis 2009 pour une embolie pulmonaire, qui est hospitalisé dans notre service une craniotomie avec évacuation d'un hématome sous-dural le 05.02.2020 dans un contexte de chute. À noter que l'opération est compliquée d'un saignement diffus secondaire à l'évacuation de l'hématome sous-dural, nécessitant la pose d'un spongostan. Le patient est transféré intubé aux soins intensifs en fin d'intervention avec une évolution hémodynamique favorable permettant l'extubation du patient le 06.02.2020. Une aphasie post-extubation est documentée avec un GCS à 13, sans déficit sensitivomoteur. Un test de déglutition le 06.02.2020 montre une dysphagie légère. Un scanner de contrôle montre une amélioration de l'hématome. L'évolution et les surveillances neurologiques sont favorables. Par ailleurs, nous mettons en place une antibiothérapie dans le contexte d'une pneumonie avec une évolution favorable tant sur le plan clinique que biologique. Après discussions avec nos confrères cardiologues et son médecin traitant, nous décidons d'arrêter définitivement l'anticoagulation thérapeutique et l'antiagrégation. Mr. Y est transféré en réhabilitation gériatrique à Tavel le 20.02.2020. Mr. Y, 81 ans, consulte aux urgences sur conseil de son médecin traitant pour dyspnée et œdème des membres inférieurs. Ce patient décrit depuis une semaine une péjoration des œdèmes des membres inférieurs associée à une dyspnée d'effort nouvelle, toutefois sans douleur thoracique ou palpitations. À noter une douleur abdominale en hypochondre droit. Un ECG met en évidence une fibrillation auriculaire rapide inaugurale. Un CT thoracique exclut une embolie pulmonaire et confirme une surcharge pulmonaire d'origine cardiogène. Une échocardiographie confirme une décompensation cardiaque, mais la fonction cardiaque reste stable avec une FEVG à 30 % connue. Une hausse des troponines est mise sur le compte de l'arythmie et l'indication à une nouvelle coronarographie n'est pas retenue. Le patient bénéficie d'un traitement diurétique avec un bon effet symptomatique. Le contrôle de fréquence est réalisé au moyen d'une majoration des bêta-bloquants ainsi que transitoirement par Digoxine. Une anticoagulation par Sintrom est débutée au vu d'une fibrillation auriculaire associée à une valvulopathie mitrale, en conséquence les traitements antiagrégants sont stoppés. Par ailleurs, nous proposons de compléter le traitement avec l'introduction d'Entresto à la place de l'inhibiteur de l'enzyme de conversion selon tolérance tensionnelle.Au vu du trouble de conduction connu associé à une FEVG diminuée, l'indication d'un pacemaker de resynchronisation sera à discuter à distance de l'épisode aigu. Une insuffisance rénale est mise sur le compte d'un syndrome cardio-rénal et évolue favorablement avec un retour à une fonction comparable aux antécédents. Lors du séjour, une manipulation inappropriée de la sonde urinaire cause une hématurie macroscopique fluctuante. Au vu de l'antécédent de macrohématurie, nous organisons une imagerie vésicale ne mettant pas en évidence de lésions suspectes. Nous proposons de réadresser le patient chez son urologue en cas de persistance de l'hématurie et de réévaluer l'anticoagulation en fonction de l'évolution. La perturbation des tests hépatiques est attribuée au foie de stase dans le contexte de la décompensation cardiaque. L'évolution est spontanément favorable. Un ultrason abdominal devra être envisagé en cas de persistance de valeurs pathologiques. À noter qu'à son arrivée, le patient est fébrile, ce qui motive son isolement et dépistage pour le Covid-19 qui est négatif. L'antibiothérapie est rapidement stoppée au vu de l'absence d'argument pour un foyer infectieux. Le patient rentre à domicile le 15.04.2020. Mr. Y, 81 ans, est hospitalisé aux soins intensifs pour une décompensation cardiaque globale sur fibrillation auriculaire rapide inaugurale avec NSTEMI secondaire le 06.04.2020. Ce patient présente depuis 1 semaine une dyspnée d'effort avec développement d'oedèmes des membres inférieurs. Il mentionne l'apparition de douleurs en hypochondre droit, mais nie la présence de douleurs thoraciques. L'ECG à l'entrée montre une fibrillation auriculaire rapide inaugurale avec un bloc de branche gauche connu. Un scanner thoracique permet d'exclure une embolie pulmonaire et met en évidence des signes de surcharge pulmonaire avec épanchement pleural bilatéral d'abondance modérée. Sur une forte élévation des troponines, chez un patient souffrant d'une cardiopathie ischémique avec une FEVG à 33%, un NSTEMI est supposé. Sur avis cardiologique, le patient reçoit une charge en Clopidogrel et est hospitalisé aux soins intensifs pour surveillance. L'élevation des enzymes cardiaques est attribuée à la fibrillation auriculaire rapide inaugurale et possiblement à l'insuffisance rénale aiguë. Concordant avec cette hypothèse, une échocardiographie montre une FEVG stable par rapport à la ventriculographie de 2017, soit 28%. Sur avis cardiologique, l'indication à une coronarographie n'est pas retenue. Un traitement par furosémide permet le contrôle de la volémie. Une anticoagulation thérapeutique par héparine IVc, puis par héparine à bas poids moléculaire en parallèle d'un traitement d'antivitamine K est instaurée (CHA2DS2-VASc: 5 points, HAS-BLED: 1 point), l'antiagrégation par Aspirine et Clopidogrel est arrêtée. Le contrôle de la fréquence cardiaque est effectué avec majoration de bêta-bloquant. L'addition de l'Amiodarone est à réévaluer si le traitement par bêtabloquants s'avère inefficace. Le traitement pour l'insuffisance cardiaque doit être titré et optimisé avec ajout de la spironolactone et éventuellement de l'Entresto à la place du Perindopril. Par ailleurs, le patient sera vu à la consultation de cardiologie à 4 semaines de la sortie de l'hôpital pour évaluation de la mise en place d'un CRTD (présence d'un BBG complet, FEVG sévèrement diminuée), après traitement médicamenteux optimal de l'insuffisance cardiaque. L'évolution de l'insuffisance rénale sur syndrome cardiorénal est favorable sous traitement diurétique. La perturbation des tests hépatiques est attribuée au foie de stase dans le contexte de la décompensation cardiaque. L'évolution est spontanément favorable. Un ultrason abdominal devra être envisagé en cas de persistance de valeurs pathologiques. Aux urgences, le patient est fébrile à 38.5°, ce qui motive son isolation et dépistage pour le Covid-19 qui est négatif. L'antibiothérapie par Ceftriaxone débutée aux urgences est poursuivie pour une durée de 5 jours. Le patient est transféré dans le service de médecine interne le 08.04.2020. Mr. Y, âgé de 63 ans et résident du home de Vuisternens, connu pour les antécédents et comorbidités susmentionnés, est hospitalisé dans notre service de médecine le 02.04.2020 pour une pneumonie bilatérale nécrosante. Dès son arrivée, le patient est sévèrement hypoxémique saturant à 90% avec 12 l d'O2. Il est fébrile et tachycarde avec un ventre du bois. Devant ce tableau, nous demandons un bilan biologique qui met en évidence un syndrome inflammatoire avec une CRP à 264 mg/l, une leucocytose à 13.4 G/l, ainsi qu'une hypernatrémie à 151 mmol/l. Le CT thoraco-abdominal révèle une pneumonie bi-basale nécrosante à gauche. Un frottis pour recherche de Sars-CoV-2 effectué le 02.04.2020 revient négatif. Le patient est couvert par une antibiothérapie intraveineuse d'eCo-Amoxicilline. Très vite, nous nous rendons compte d'une péjoration clinique avec désaturation et aggravation de la dyspnée. Devant une limitation du projet thérapeutique et en accord avec la famille, nous instaurons des soins de confort. Mr. Y décède paisiblement le 04.05.2020. Mr. Y, âgé de 69 ans, est hospitalisé pour prise en charge d'une insuffisance respiratoire partielle sur pneumonie à COVID-19. Le patient consulte en raison d'un état fébrile avec frissons persistants depuis une semaine, asthénie, inappétence et diarrhées, avec absence de symptôme respiratoire. Le bilan d'entrée montre un syndrome inflammatoire modéré et lymphopénie, avec insuffisance respiratoire partielle. Une radiographie met en évidence des multiples opacités diffuses périphériques bilatérales avec épaississement péribronchique, compatible avec une infection virale. Un frottis confirme une infection à COVID-19. Pour traitement de surinfection bactérienne, une antibiothérapie par Ceftriaxone et Clarithromycine est débutée, cette dernière interrompue sur négativisation des antigènes urinaires. Après consentement du patient et avis de l'équipe COVID-infectiologique, un traitement par Plaquenil et Aluvia est administré. L'évolution clinico-biologique est favorable, avec sevrage progressif de l'oxygénothérapie et arrêt de l'antibiothérapie au 6ème jour. Une perturbation des paramètres hépatiques de probable origine infectieuse est relevée, avec suivi biologique indiqué à votre consultation, avec éventuelle imagerie sonographique hépatique dans un contexte de consommation d'alcool à risque. Un retour à domicile est organisé avec levée de l'isolement en lien avec le COVID-19 selon les recommandations de l'OFSP, soit après 10 jours après le début des symptômes avec au moins 48 heures sans symptôme. Mr. Y, âgé de 51 ans, est hospitalisé le 06.04.2020 pour pneumonie multilobaire à COVID-19. Le patient présente depuis le 23.03.2020 une toux sèche avec fatigue marquée, myalgies et dyspnée progressive. Il en suit une péjoration des symptômes respiratoires avec toux au moindre effort le 03.04.2020, douleurs thoraciques bilatérales lors des efforts de toux et EF la veille. Dans ce contexte, le patient consulte à la permanence de Fribourg, où une pneumonie à COVID est suspectée avec CT thoracique montrant des importants infiltrats pulmonaires intéressant l'ensemble des lobes, compatibles avec une surinfection de type COVID-19. Le patient est ainsi adressé au service des urgences, où une hypoxémie est relevée avec syndrome inflammatoire modéré avec élévation de la CRP et lymphopénie. Un frottis COVID-19 revient positif. Au vu d'une tachypnée et du tableau radiologique, le patient est hospitalisé pour antibiothérapie, oxygénothérapie et surveillance clinique.L'évolution est vite favorable et un retour à domicile est organisé avec remise des mesures de quarantaine selon les indications proposées par l'OFSP, à savoir une auto-quarantaine d'au moins 10 jours dès le début des symptômes avec au moins 48 heures sans symptôme. Mr. Y, 68 ans, est adressé par son médecin traitant pour une gastrite non érosive sévère. Le patient rapporte des épisodes de méléna depuis environ 1 semaine. Le bilan biologique montre une anémie à 69 g/l. Un traitement par IPP en continu est introduit pour une suspicion d'hémorragie digestive haute. Une oesogastroduodénoscopie montre une gastrite sévère non érosive probablement dans le contexte de la cirrhose d'origine éthylique connue raison pour laquelle le traitement par IPP est poursuivi. Afin d'exclure une hémorragie digestive basse, une colonoscopie est réalisée et montre uniquement la présence de deux polypes pédiculés d'allure bénigne. Une biopsie d'un troisième polype du sigmoïde est réalisée et les résultats sont en cours. En raison des troubles de la crase, nous vous proposons de refaire une colonoscopie en ambulatoire afin de réséquer les polypes à distance. Concernant sa cirrhose, un bilan par ultrason ne montre pas de lésion focale. Une perturbation du temps de thromboplastine au laboratoire motive l'introduction de Konakion. Un bilan pour une origine virale ou auto-immune ne nous permet pas de trouver une autre étiologie qu'une origine éthylique. Mr. Y se plaint également d'une exacerbation de douleurs sus-pubiennes dans un contexte de prostatite chronique diagnostiquée en mars 2020. L'antibiothérapie par Tarivid est relayée par de la Ceftriaxone dès le 17.04.2020, puis par ciproxine suite à l'apparition d'un rash maculo-papulaire. Le patient rentre à domicile le 24.04.2020. Mr. Y, dont les antécédents vous sont connus, est admis en médecine interne pour une pneumonie et le frottis à la recherche de COVID-19 revient positif. La radiographie du thorax montre une image compatible avec une infection COVID, mais également une opacité parenchymateuse basale droite bien délimitée de 43 mm. En raison de cette masse suspecte, nous complétons le bilan par un CT-scan thoracique qui montre des images compatibles avec une infection à COVID. L'image d'opacité visualisée à la radiographie du thorax correspondrait possiblement à une plage de verre dépoli. Nous proposons d'effectuer un CT thoracique de contrôle à 3 mois de distance organisé le 08.07.2020. L'évolution est favorable avec sevrage de l'oxygène. Le patient peut rentrer à domicile avec les recommandations sur l'isolement selon l'OFSP d'un minimum de 10 jours depuis le début des symptômes et 48 heures après la fin des symptômes. Nous vous laissons le soin de revoir le patient à 2 semaines de l'hospitalisation afin de suivre si les diarrhées sont toujours présentes. À noter la présence d'un épisode de méléna durant l'hospitalisation. Le patient est mis sous traitement de Pantozol pour 2 semaines et nous vous proposons de réévaluer la situation à ce moment-là. Oesogastroduodénoscopie à organiser à ce moment-là. Mr. Y, patient de 50 ans, tabagique avec 40 UPA, connu pour une hernie hiatale non compliquée, est hospitalisé en médecine interne le 18.04.2020 en raison d'une toux grasse chronique avec expectorations brunâtres voire rosâtres depuis plus de 2 semaines accompagnée d'un état fébrile, non objectivé au domicile, accompagné de frissons. L'examen clinique est sans particularité et le bilan biologique met en évidence un syndrome inflammatoire. Le bilan d'imagerie par CT-scan du thorax objective la présence d'une lésion excavée avec un niveau hydro-aérique dans le segment postérieur du lobe supérieur droit. Le frottis pour SARS-CoV-2 réalisé durant le séjour revient négatif et les analyses d'expectoration à la recherche par PCR de mycobacterium tuberculosis reviennent également négatives à deux reprises consécutives. Dans ce contexte, un avis infectiologique (Dr. X) est pris et nous mettons la lésion sur le compte d'un abcès d'origine indéterminée. De ce fait, une antibiothérapie par Co-Amoxicilline IV est instaurée du 18.04.2020 au 27.04.2020. Un suivi biologique et radiologique rapproché est effectué et nous observons une diminution de la taille de l'abcès durant l'hospitalisation ainsi qu'une diminution progressive du syndrome inflammatoire. Un relais per os avec Co-Amoxicilline 1 g 3x/j est poursuivi pour une durée de 3 semaines. Un rendez-vous ambulatoire est organisé avec le Dr. X le 07.05.2020 à 17 heures avec un bilan biologique avant le rendez-vous. Un PET-CT est organisé le 18.05.2020 à HFR Fribourg à 8h30 pour bilancer une éventuelle origine tumorale à cet abcès et également la lésion de la glande surrénalienne gauche décrite au scanner. Vu la bonne évolution clinico-biologique, Mr. Y peut regagner son domicile le 27.04.2020. Mr. Y, âgé de 63 ans, est hospitalisé pour bactériémie à Klebsiella pneumoniae sur cholangite récidivante dans un contexte d'adénocarcinome des voies biliaires sous traitement palliatif. Le patient consulte le service des urgences en raison d'un nouvel état fébrile accompagné d'une acutisation de douleurs abdominales et de selles liquides décolorées. À savoir que le patient a présenté en janvier 2020 une cholangite, avec récidive en mars, traitée par Co-Amoxicilline. Le bilan d'entrée met en évidence un syndrome inflammatoire avec ictère cholestatique. Un scanner thoracique exclut une embolie pulmonaire et tout foyer pulmonaire d'origine infectieuse. Une antibiothérapie par Ceftriaxone et Metronidazole est initiée pour traitement de cholangite et le patient est hospitalisé pour suite de prise en charge. Des hémocultures mettent en évidence un Klebsiella pneumoniae ESBL motivant un changement d'antibiothérapie par de l'Invanz pour une durée de 10 jours après avis infectiologique. Nous discutons avec les radiologues qui ne retrouvent pas de thrombose de la veine porte diagnostiquée en 2017 qui aurait nécessité une antibiothérapie plus longue. Il persiste néanmoins une compression extrinsèque. Après discussion avec le Dr. X, un drainage percutané des voies biliaires n'est pour l'instant pas indiqué au vu d'une baisse des paramètres cholestatiques. Concernant le projet à domicile, le patient refuse un suivi par Voltigo et ne souhaite pas d'aide à domicile. Il rentre à domicile le 26.04 après la dernière dose d'Ertapénem avec prochain contrôle oncologique chez le Dr. X le 07.05.2020. Mr. Y, connu pour un AVC ischémique multiterritorial le 04.04.2020, est réhospitalisé dans un contexte de suspicion de récidive d'AIT. Pour rappel, le patient présente des fourmillements d'apparitions brusques transitoires du membre supérieur droit le 07.04.2020 alors qu'il regardait la télévision. Aux urgences, le statut neurologique est normal. Cependant l'IRM cérébral révèle une nouvelle lésion ischémique mineure aiguë dans le territoire sylvien gauche. Sur le plan étiologique, le bilan précédent effectué n'avait pas permis de mettre en évidence une étiologie claire. Le Holter effectué sur 24h ne met pas de trouble du rythme en évidence. Néanmoins, la source cardio-embolique reste la plus probable, au vu des lésions dans des territoires de vascularisation multiples (images à nouveau relues avec la radiologie). Un Holter de 72h est posé durant l'hospitalisation, les résultats sont en cours lors de la rédaction de cette lettre. Nous vous prions de répéter l'examen sur 7 jours en cas de résultats négatifs. Le CT thoraco-abdominal ne révèle pas de lésion néoplasique ni d'adénopathie. Le bilan biologique ne rapporte pas de syndrome néphrotique, le bilan vasculitique ainsi que les anticorps anti-phospholipides sont dosés durant le séjour, merci de pister les résultats dans le décours.Sur le plan médicamenteux, nous maintenons une double antiagrégation sur 4 semaines puis le Plavix 75 mg/j est à maintenir au long cours. Le traitement d'Atorvastatine est majoré à 60 mg/j. Les cibles restent strictes avec LDL à < 1.4 mmol/l. Un bilan lipidique ainsi que des transaminases à 1 mois avec adaptation du traitement en fonction est nécessaire. La conduite de véhicule automobile est contre-indiquée pendant 2 semaines. Une consultation neurovasculaire de contrôle était déjà prévue à 3 mois. L'évolution clinique est favorable avec un statut neurologique de sortie sans particularité. Mr. Y peut regagner son domicile le 10.04.2020. Mr. Y, connu pour une hypertension artérielle, est hospitalisé dans un contexte d'AVC ischémique aigu multifocal. Pour rappel, le patient rapporte une parésie de son bras droit au réveil. A l'admission, une parésie distale du membre supérieur droit avec ataxie est présente. L'Angio-CT cérébral ne montre pas de signe d'AVC aigu et révèle une athérosclérose diffuse des vaisseaux extra- et intracraniens, prédominant sur la bifurcation carotidienne gauche, toutefois non sténosante. L'IRM confirme deux lésions ischémiques aiguës de petite taille de localisation pariétale et occipitale dans deux territoires distincts. L'IRM cérébral révèle des lésions ischémiques. Le patient est hospitalisé en lit monitoré pour une surveillance neurologique, après avoir bénéficié d'une dose de charge de Plavix. Sur le plan étiologique, l'échocardiographie transthoracique ne rapporte pas de particularité hormis des signes de cardiopathie hypertensive. Un Holter de 72h est posé durant l'hospitalisation, les résultats sont toujours en cours lors de la rédaction de cette lettre. Un examen neurosonologique retrouve une athéromatose diffuse, sans sténose significative. Sur présence de lésions ischémiques dans deux territoires vasculaires différents, nous suspectons une source embolique cardiaque ou aorto-embolique. Dans ce contexte, une double anti-agrégation est introduite par Aspirine 100 mg/j et Plavix 75 mg/j pour une durée de 4 semaines puis l'aspirine est à poursuivre au long cours. Un traitement d'Atorvastatine 40 mg/j est également introduit. Nous vous proposons d'effectuer un bilan lipidique ainsi que des transaminases à 1 mois avec adaptation du traitement en fonction (cible LDL < 1.4 mmol/l). Mr. Y présente une hypertension artérielle mal réglée, pour lequel nous introduisons un traitement d'Amlodipine. Les cibles tensionnelles sont à <130/80 mmHg. La conduite de véhicule automobile est contre-indiquée pendant 4 semaines. Une consultation neurovasculaire de contrôle est prévue à 3 mois. L'évolution clinique est favorable avec un statut neurologique de sortie normal. Mr. Y peut regagner son domicile le 06.04.2020. Mr. Y, patient de 80 ans connu pour une BPCO stade IV sous 6 l d'oxygène à domicile avec un antécédent de pneumonie au Pseudomonas, est hospitalisé pour une insuffisance respiratoire aiguë. Le patient présente depuis le 31.03.2020 au soir une dyspnée et une orthopnée importante. Aujourd'hui il a un état fébrile à 38.5° et a de la toux avec expectorations brunes à vertes. Les ambulanciers sur site objectivent une désaturation à 70 % sous 6 litres d'oxygène aux lunettes. Il n'y a pas de notion de contage à l'anamnèse. Son épouse et lui ne sont pas sortis de la maison depuis trois semaines. Au service des urgences, le patient présente une légère amélioration clinique initiale suite au traitement par Ventolin. Toutefois, son état clinique reste très préoccupant, motivant une évaluation par nos collègues du service des soins intensifs qui le récusent au vu de ses importantes comorbidités. Malgré les traitements mis en place aux urgences, le patient décède à son arrivée à l'étage. Son épouse ainsi que sa fille sont informées du décès. Il est expliqué à l'épouse qu'elle doit dès à présent rester isolée pour une durée de 10 jours au vu du risque d'infection au SARS-cov-2. Mr. Y, patient de 74 ans connu pour un diabète mellitus non insulino-requérant traité depuis 16 ans, avec contrôle trimestriel à votre consultation, avec polyneuropathie diabétique, consulte les urgences le 23.04.2020 en raison de douleurs au niveau du pied droit. Le patient présente une blessure au niveau de la tête du 1er métatarse droit depuis au moins 10 jours. Depuis 2 jours, une rougeur du pied jusqu'aux talons est constatée, en augmentation ce jour au niveau de la face interne de la jambe jusqu'à la cuisse droite. Depuis le 20.04.2020, le patient relate des frissons avec céphalées. Il n'y a pas de symptômes respiratoires, gastro-intestinaux ni génito-urinaires. A l'admission aux urgences, Mr. Y est subfébrile à 38°C. Il est en état général conservé. Au niveau du 1er métatarse droit, présence d'une plaie profonde de 0.5 x 0.5 cm avec un écoulement purulent. Le pied est rouge et chaud jusqu'au talon. Au statut cutané, présence d'un cordon lymphatique jusqu'à l'aine, face interne, au niveau de la jambe droite. Le bilan radiologique par radiographie, échographie et IRM montre une infiltration diffuse de la graisse sous-cutanée au niveau du pied droit avec la présence, sur la face plantaire, en regard de l'articulation MTP I, d'une lésion diffuse délimitée, mesurant environ 28 x 13 x 34 mm, entourée/centrée d'une ulcération tégumentaire correspondant à un phlegmon. Une antibiothérapie par Co-Amoxi est introduite et le patient est hospitalisé dans le service de médecine pour la suite de la prise en charge. Le patient bénéficie d'un bilan angiologique qui montre une bonne perfusion au niveau du membre inférieur droit. Au vu d'une insuffisance rénale, nous mettons en pause la Metformine. Sur avis orthopédique du Dr. X, nous transférons Mr. Y aux urgences de l'HFR Fribourg le 24.04.2020 pour la suite de la prise en charge orthopédique pour probable débridement. Mr. Y, patient âgé de 91 ans, connu pour une cardiomyopathie rythmique et une hypertension artérielle traitée par Lisinopril, est amené aux urgences en ambulance le 23.03.2020 en raison d'une baisse de l'état général et d'un état fébrile. A noter que le patient vit seul dans un appartement. Mr. Y se plaint de l'apparition d'un état fébrile autour de 38 °C depuis une semaine sans toux ni gêne respiratoire. Il vous a consulté la semaine dernière pour un épisode de diarrhée fébrile, mais sans douleur abdominale. Le patient est mis en isolement de contact et gouttelette dès son admission aux urgences. A l'admission, il est orienté et collaborant. Il est hypertendu à 161 mmHg de systolique. L'auscultation cardio-pulmonaire est sans particularités cliniques. Mr. Y présente une saturation à 90% à l'air ambiant, raison pour laquelle nous réalisons une gazométrie artérielle à l'air ambiant qui montre un pH à 7.44 avec une hypoxémie légère sans hypercapnie. Le bilan biologique objective la présence d'une pancytopénie avec une hémoglobine à 115 g/l, leucocytopénie à 3.2 G/l et une thrombocytopénie à 100 G/l. On note une augmentation de la CRP à 85 mg/l. Un stix urinaire est réalisé et ne montre pas de leucocytes, de nitrates ni de sang. Concernant l'épisode de diarrhées aqueuses explosives, les épisodes de diarrhée étant fluctuants, les tests de PCR multiples ne sont pas demandés. Mr. Y est hospitalisé pour une suspicion de pneumonie qui est traitée par ceftriaxone 2 g/j en association à un traitement symptomatique et hydratation IV. Le frottis pour SARS-CoV2 revient positif le 23.03.2020. Nous notons une péjoration rapide de l'état respiratoire du patient avec une désaturation sévère jusqu'à 80% sous 6 litres d'oxygène, puis 70% sous 15 litres d'oxygène. Dans ce contexte, nous mettons en place des soins de confort dès le 27.03.2020 après avoir averti la famille de cette évolution.Mr. Y décède paisiblement le 31.03.2020. Mr. Y, 59 ans, est admis aux Soins Intensifs pour insuffisance respiratoire globale sur pneumonie du lobe supérieur droit. Le patient, connu pour une BPCO stade IVB post-tabagique, oxygéno-dépendant (3 litres au repos et 6 litres à l'effort), sous ventilation non invasive (BiPAP) nocturne, ayant un status post insertion de 3 valves dans les 3 bronches segmentaires du lobe supérieur droit en juin 2019 pour réduction de l'emphysème, se présente aux urgences pour une dyspnée importante d'installation brutale ne s'améliorant pas avec l'augmentation de l'oxygène. Le patient ne se plaint par ailleurs pas d'autre symptôme, notamment pas d'état fébrile ni de toux. Le bilan initial met en évidence une insuffisance respiratoire globale et un syndrome inflammatoire important. Le scanner thoracique révèle une péjoration de l'emphysème pulmonaire sévère et des changements vasculaires en rapport avec une hypertension pulmonaire sévère (par rapport au comparatif de 2017), une atélectasie quasi-complète du lobe supérieur droit et complète du lobe moyen sur impaction mucoïde à partir de la bronche souche droite ainsi qu'une condensation dans le segment médio-basal du lobe inférieur droit. Sur avis pneumologique (Dr. X), une bronchoscopie est réalisée pour retirer les valves bronchiques. Une 2ème bronchoscopie de nettoyage est effectuée. Les prélèvements ne mettent pas de germe en évidence. Une antibiothérapie par ceftriaxone est débutée puis le spectre est élargi par Céfépime afin de couvrir un éventuel Pseudomonas aeruginosa qui est à poursuivre, selon discussion avec les infectiologues jusqu'au 02.05.2020. Un taux de Céfépime est à pister le 29.04.2020. La ventilation non invasive est poursuivie en diurne et nocturne par sa BIPAP sans majoration des débits d'oxygène habituels. Le patient développe une hypercapnie avec alcalose métabolique, après trois jours de Torasemid introduit pour une discrète surcharge. L'administration d'une dose unique de Diamox permet de corriger les valeurs des gaz du sang. Nous recommandons une nouvelle gazométrie le 29.04.2020. Une réadaptation pulmonaire est à réévaluer. Nous vous laissons le soin d'interrompre au moment opportun le traitement par Fluimicil demandé par les pneumologues. Concernant l'ablation des valves pulmonaires, nous prenons contact avec le Dr. X, pneumologue au CHUV qui avait mis en place les 3 valves. Il n'est pas favorable à la pose de nouvelles valves, chez ce patient qui tolérait mal l'intervention et aussi vu le tabagisme actif. Il laisse le soin à sa pneumologue traitante de poursuivre la prise en charge globale et se met à sa disposition si elle le juge nécessaire. Une prise en charge nutritionniste est instaurée chez ce patient avec un déficit pondéral associé à la BPCO. À noter qu'une réadaptation respiratoire serait indiquée. Mr. Y, âgé de 67 ans, est hospitalisé pour une infection urinaire compliquée à Escherichia coli. Une antibiothérapie par Ceftriaxone avec relais par Ciproxine permet une bonne amélioration sur le plan clinique et biologique, permettant le retour au foyer Horizon Sud le 23.04.2020. L'échographie du 20.04.2020 montre une dilatation pyélocalicielle du rein droit avec une suspicion de lithiase au niveau de la jonction urétéro-vésicale à droite qui n'est pas retenue au CT le même jour. Cette dilatation est connue depuis 2007 et déjà présente au dernier contrôle US en 2011 par le Dr. X. Le patient a bénéficié de la pose d'une néphrostomie du rein droit en 2007 et 2008 pour une hydronéphrose droite sur probable syndrome de la jonction pyélo-urétérale. Le Dr. X propose un RDV de suivi à 3 mois à prévoir. À l'entrée, nous notons des douleurs thoraciques gauches, spontanément résolutives. Le CT révèle des fractures subaiguës étagées des arcs antérieurs des côtes à gauche pouvant expliquer les douleurs. Dans le cadre du diagnostic différentiel d'étiologie cardiaque, nous notons l'absence de modification de l'ECG et des valeurs de troponine dans la norme. Rappelons que Mr. Y avait récemment consulté le Dr. X pour des troubles de l'érection, un effet secondaire connu de la Venlafaxine que le patient reçoit à haute dose. Au vu de ce possible effet secondaire ainsi que la présence de myoclonies diffuses à l'examen clinique, nous procédons à une diminution progressive du dosage de 225 à 150 mg par jour. Nous vous laissons le soin d'évaluer la possibilité d'une poursuite d'un schéma dégressif selon l'évolution du patient. Une infection à COVID-19 est écartée avec frottis nasopharyngé négatif et absence d'infiltrat radiologique suspect. Mr. Y est un patient de 81 ans qui nous est adressé en réadaptation gériatrique pour la suite de sa prise en charge. Pour rappel, Mr. Y est hospitalisé en gériatrie aiguë du 14.02.2020 au 13.03.2020, suite à une baisse de son état général, une perte de force et une aggravation des troubles de la marche et de l'équilibre depuis décembre dernier. Sur le plan social, Mr. Y vit avec son épouse dans un appartement. À son admission, le bilan biologique met en évidence une hypokaliémie à 2,9 mmol/l, qui est substituée per os. Le contrôle de potassium du 16.03.2020 revient normal à 4,4 mmol/l. Nous stoppons la substitution potassique per os, et poursuivons le traitement par Aldostérone 50 mg/j. Nous vous laissons le soin de faire le suivi clinique et les électrolytes en ambulatoire. Mr. Y poursuit ses séances de physiothérapie de mobilisation. L'évolution est fluctuante au vu d'un patient peu collaborant avec des refus de séances. À sa sortie, son périmètre de marche est de 120 mètres à l'aide du rollator. Le patient peut gravir 18 marches d'escalier avec l'aide d'une rampe de façon sécuritaire. Sa mesure d'indépendance fonctionnelle totale est évaluée à 82/126 (MIF physio : transferts 6/7, déplacement 6/7, escaliers 5/7). Le TUG n'est pas testé. Sur le plan urologique, le 16.03.2020 nous remplaçons la sonde 3 voies par une sonde standard siliconée. Mr. Y sera suivi par la suite par le Dr. X, avec un rendez-vous prévu le 23.03.2020 à 9h00. Le 18.03.2020, Mr. Y quitte notre service avec la mise en place de soins à domicile comme suit : 1x/semaine pour les signes vitaux, 2x/jour pour les soins de base (mise en route le matin et aide au coucher le soir), 2x/jour pour la gestion de la sonde vésicale et Uriflac ; ainsi qu'un suivi particulier à votre consultation. Mr. Y, connu pour un diabète et un syndrome métabolique, est hospitalisé le 06.04.2020 dans le cadre d'une pyélonéphrite emphysémateuse gauche ainsi que des altérations pulmonaires bilatérales. Deux frottis COVID-19 sont négatifs. Un traitement conservateur avec une antibiothérapie est initié puis modulé aux résultats microbiologiques. Les CT de contrôle montrent une stabilité de la situation avec l'absence de signe d'abcédation ou d'obstruction. L'évolution est lentement favorable avec une disparition des états fébriles intermittents et une amélioration significative du syndrome inflammatoire après un nouveau sondage vésical à but de décharge. Nous préconisons une poursuite du traitement antibiotique pour un total de 4 semaines, un maintien de la sonde vésicale ainsi qu'un CT de contrôle dans le courant de la semaine prochaine. Le patient sera revu en contrôle chez le Dr. X pour un retrait de la sonde vésicale et contrôle clinique.Une décompensation hyperglycémique hyperosmolaire nécessite l'introduction d'une insulinothérapie intraveineuse et une hydratation forcée. Sur avis diabétologique, le traitement antidiabétique est adapté. Nous proposons d'introduire un agoniste du GLP1 à la sortie par le médecin traitant, d'organiser une consultation ophtalmologique avec fond d'œil en ambulatoire, et de faire un spot urinaire à la recherche d'une micro-albuminurie à distance de l'infection et une fois la fonction rénale stabilisée. Sur le plan cardiologique, le patient présente un premier épisode de fibrillation auriculaire paroxistique le 07.04.2020 dans un contexte de sepsis. Le patient bénéficie d'un traitement anticoagulant thérapeutique et d'un traitement par bêta-bloquant. À sa sortie, un traitement de Xarelto est débuté. Nous laissons le soin au médecin traitant d'évaluer la poursuite de l'anticoagulation. Lors du bilan cardiologique de la fibrillation auriculaire, un ETT montre des signes d'hypertension pulmonaire. Un avis est demandé aux pneumologues pour lesquels les signes d'hypertension pulmonaire pourraient être en rapport avec l'hypoxémie. Nous proposons de refaire une échographie en ambulatoire à 3 mois de l'hospitalisation, afin de réévaluer l'indication à un bilan pneumologique. Mr. Y nous est adressé par son médecin généraliste pour un syndrome inflammatoire d'origine inconnu avec dyspnée, tachypnée, pollakiurie, accompagnées de douleurs de la loge rénale G depuis vendredi. Le CT montre une cystite et une pyélonéphrite emphysémateuse gauche ainsi que des altérations pulmonaires bilatérales. Le patient est admis aux soins intensifs pour une pyélonéphrite emphysémateuse et une décompensation hyperglycémique hyperosmolaire. Un traitement antibiotique par Ceftriaxone et Clarithromycine est débuté. L'antibiothérapie est transitoirement élargie au Meropenem puis à nouveau restreinte à la Ceftriaxone seule après réception des résultats microbiologiques. Après discussion avec nos collègues urologues et infectiologues et compte tenu d'un taux de mortalité très élevé associé à une néphrectomie, un traitement conservateur est prévu. Un contrôle sonographique à la recherche d'une collection secondaire sera effectué le 14.04.2020. Deux frottis Covid-19 sont négatifs. Le diagnostic différentiel des infiltrats pulmonaires reste un ARDS débutant sur la pyélonéphrite. Une décompensation hyperglycémique hyperosmolaire nécessite l'introduction d'une insulinothérapie intraveineuse et une hydratation forcée. Le patient présente des épisodes de fibrillation auriculaire paroxistique le 07.04.2020 dans un contexte de sepsis. Mr. Y, âgé de 87 ans, connu pour les antécédents susmentionnés, nous est adressé par le Dr. X pour une réadaptation musculo-squelettique et rééducation à la marche suite à des troubles de la marche et de l'équilibre d'origine multifactorielle avec altération de l'état général. Sur le plan social, le patient est veuf, il vit seul à domicile. Il est à la retraite (ancien vétérinaire). À l'admission, le patient est hémodynamiquement stable et les paramètres vitaux sont dans la norme. Les douleurs sont bien contrôlées par l'antalgie en place. À l’examen, le patient est orienté et collaborant. L'auscultation cardiopulmonaire est sans particularité. À l'examen neurologique, pas de trouble sensitivo-moteur grossier. Par contre, nous observons des troubles de l'équilibre avec risque de chute accru. Le 26.03.2020, il a présenté une chute accidentelle de sa hauteur avec traumatisme crânien. Suite à une sensation de vertiges, il a voulu s'asseoir sur le fauteuil roulant mais il a mal visé et ensuite est tombé avec réception aux fesses et ensuite en région occipitale. Pas de perte de connaissance, ni d'amnésie circonstancielle. L'examen neurologique étant dans la norme, nous mettons en place une surveillance neurologique qui est rassurante durant les 24 heures d'observation. Vu la présence d'hypotension orthostatique, nous arrêtons le traitement par Tamsulosine avec accord du Dr. X, urologue. Durant son séjour, le patient a bénéficié d'une prise en charge interdisciplinaire avec physiothérapie et ergothérapie. À la sortie, il est indépendant pour les transferts et la marche avec un rollator. Il peut monter et descendre 10 escaliers avec 1 canne et surveillance. La force musculaire des membres inférieurs est diminuée globalement à M4. Les vertiges sont épisodiques et le patient est instruit par rapport aux transferts sécuritaires. Un colloque de famille a été organisé afin de mettre en place les conditions d'un retour à domicile et un contrat par écrit a été établi avec Mr. Y afin qu'il respecte les consignes. Le but étant d'éviter de nouvelles hospitalisations notamment en période de pandémie de Covid-19. Après trois semaines d'hospitalisation, l'évolution est relativement favorable et Mr. Y peut quitter notre service pour rejoindre son domicile le 04.04.2020, en état général conservé. Les soins à domicile sont activés. Mr. Y, 68 ans, est admis aux soins intensifs pour une tachycardie ventriculaire monomorphe sur cardiopathie ischémique le 16.04.2020. Ce patient, connu pour l’implantation d'un défibrillateur en 2002 suite à un infarctus du myocarde quintuple-ponté, est amené en ambulance suite à 5 chocs électriques en l'espace de 5 minutes alors qu'il conduisait sa voiture, puis un 6ème choc 20 minutes plus tard à domicile après avoir monté des marches d'escaliers. Il présente avant la délivrance des chocs une sensation pré-syncopale qui s'améliore après les chocs. Au service des urgences, l'ECG montre une fibrillation auriculaire inaugurale rapide, le patient est hémodynamiquement stable. La surveillance rythmique aux soins intensifs se déroule sans particularité avec une cardioversion spontanée de la fibrillation auriculaire. L'interrogation du défibrillateur le 17.04.2020 met en évidence 6 chocs adéquats pour un épisode de tachycardie ventriculaire monomorphe avec échecs de 4 chocs. Sur avis cardiologique, le patient bénéficie d'une coronarographie qui montre une subocclusion au niveau de l'anastomose de l'AMIG-IVA traitée par 2 stents actifs et une sténose de 80% du pont veineux sur la coronaire droite qui est traitée avec un stent actif le 20.04.2020 lors d'une deuxième coronarographie. Une double anti-agrégation est instaurée pour une durée de 3 à 6 mois. Un traitement d'Amiodarone est débuté et le bêtabloquant poursuivi. L'anticoagulation thérapeutique n'est pas continuée pour la fibrillation auriculaire en raison de son origine secondaire post-chocs. La surveillance est sans complication, sans récidive de trouble du rythme hormis une bradycardie asymptomatique sur la nuit. Un contrôle du Pacemaker aura lieu le 28.04.2020 auprès du Dr. X. Un bilan lipidique est effectué à l'entrée qui montre des LDL trop élevés malgré une bi-thérapie par Crestor 20 mg et Ezetrol 10 mg. La majoration du traitement de Crestor à dose maximale (40 mg/jour) a déjà été tentée en ambulatoire mais avait dû être arrêtée en raison de l'apparition de douleurs musculaires. Au vu de la non atteinte des cibles du cholestérol LDL en présence de nouvelles lésions coronariennes chez un patient bénéficiant déjà d'une thérapie maximale, l'introduction d'un inhibiteur de PCSK9 semble être indiquée. Nous vous laissons le soin de faire les démarches en ambulatoire. La cible de cholestérol LDL préconisée par les cardiologues est <1.4 mmol/L. À noter également un pré-diabète avec une HbA1c à 6.2% lors du bilan du 18.04.2020. Nous vous proposons de suivre la problématique en ambulatoire. Mr. Y peut rentrer à domicile le 21.04.2020.Ce patient, connu pour un infarctus en 2002 avec quintuple pontage et implantation d'un défibrillateur en 2002, est amené en ambulance suite à 4 chocs électriques par son défibrillateur interne en l'espace de 5 min alors qu'il conduit sa voiture, puis un 5ème choc à 20 min à domicile. Le patient ressent avant les chocs une sensation de malaise et de pré-syncope qui disparaît après. Aux urgences, l'ECG montre une fibrillation auriculaire inaugurale rapide chez un patient hémodynamiquement stable. La surveillance rythmique aux soins intensifs se déroule sans particularité avec une cardioversion de la fibrillation auriculaire spontanément dans les heures suivant l'admission. L'interrogation du défibrillateur le 17.04.2020 met en évidence 6 chocs adéquats pour un épisode de tachycardie ventriculaire monomorphe avec échecs de 4 chocs. Le patient bénéficie d'une coronarographie qui montre une subocclusion au niveau de l'anastomose de l'AMIG-IVA traitée par 2 stents actifs et une sténose de 80% du pont veineux sur la coronaire droite. Un traitement d'amiodarone est débuté et le bétabloquant poursuivi. La coronaire droite doit encore être traitée le 20.04.2020. La durée de la double anti-agrégation est à revoir. La surveillance aux soins intensifs est sans complications, sans récidive de trouble du rythme hormis une bradycardie asymptomatique sur la nuit. Un contrôle du pacemaker (Dr. X) est à organiser à deux semaines du retour à domicile. Le patient est transféré en unité de médecine interne pour la suite de sa prise en charge le 18.04.2020. Mr. Y, connu pour une maladie de Whipple, suivi au CHUV et traité par doxycycline et hydroxychloroquine depuis le 10 février 2020, est hospitalisé dans un contexte d'hémorragie digestive d'origine duodénale. Il se présente au service des urgences en raison de l'apparition de diarrhées avec des douleurs abdominales depuis 2 jours, des nausées et une sensation de fièvre. Le bilan initial ne met pas en évidence de syndrome inflammatoire biologique. La recherche de C. difficile revient négative, de même que les PCR pour des bactéries pathogènes dans les selles. Le frottis pour le Covid-19 est négatif. Le patient est hospitalisé pour la suite des investigations. Durant son hospitalisation, le patient présente des épisodes d'hématémèse avec une chute de l'hémoglobine, motivant une OGD en urgence. À l'examen endoscopique, nous retrouvons une œsophagite de reflux et une duodénite sévère avec de nombreux ulcères, dont une des lésions présente un saignement artériel qui nécessite la pose de 2 clips hémostatiques. Un traitement par Pantozol intraveineux à haute dose est introduit et poursuivi jusqu'à sa sortie, puis relayé par un traitement per os 2x/j pendant 8 semaines minimum. La transfusion d'un culot érythrocytaire est nécessaire au vu d'une hémoglobine basse. Le patient ne présente pas d'hématémèse par la suite et l'hémoglobine reste stable. Les diarrhées et douleurs abdominales s'estompent rapidement avec le traitement symptomatique. Une OGD de suivi à 6 semaines est prévue afin d'évaluer la réponse au traitement d'IPP. Lors de ce geste, des biopsies seront souhaitables afin d'exclure une infection à H-pylori qui pourrait contribuer à la duodénite. Concernant sa maladie de Whipple, nous prenons contact avec les infectiologues du CHUV qui nous demandent de faire de nouvelles PCR Tropheryma whipplei dans les selles et la salive, ainsi qu'un dosage du taux résiduel de Plaquenil pour savoir si la maladie est bien contrôlée. Les résultats des PCR seront directement envoyés au Dr. X qui reverra le patient au courant du mois de juin 2020. L'évolution clinique étant favorable sous traitement symptomatique, le patient regagne son domicile le 24.04.2020. Mr. Y est hospitalisé le 03.04.2020 pour une baisse d'état général avec perte de poids de 6 kg sur un mois, inappétence, asthénie et déshydratation sur diarrhées et vomissements dans le contexte d'un adénocarcinome du rectum traité par chimiothérapie de 5 Fluorouracile. Sur le plan gastro-intestinal, nous effectuons un CT qui met en évidence une diverticulite de la jonction colo-sigmoïdienne avec petit abcès intra-mural sans perforation. Sur avis chirurgical, nous initions un traitement antibiotique IV par Rocéphine et Flagyl. Au vu de la diminution du syndrome inflammatoire et de l'amélioration clinique nette, un relais per os avec Ciproxine et Flagyl est effectué. Le CT réalisé montre également une collection sous-hépatique encapsulée de nature indéterminée, que nous précisons à l'aide d'une IRM. La collection se révèle être un abcès en communication avec la vésicule biliaire, issu d'une cholécystite perforée. Le patient sera revu le 16.04.2020 à la consultation du Dr. X pour décider de la suite de la prise en charge. Nous sollicitons l'équipe de nutrition pour un bilan, qui met en avant un apport protéino-énergétique insuffisant. Les suppléments nutritifs oraux proposés sont refusés par Mr. Y. À son entrée, le patient présente une anémie macrocytaire hypochrome dans le contexte d'un traitement par chimiothérapie qui se péjore durant le séjour. Nous excluons une origine carentielle et des signes cliniques de spoliation et administrons un concentré érythrocytaire le 09.10.2020. Concernant la prise en charge oncologique, le traitement chimiothérapeutique du patient a été suspendu au début de l'hospitalisation. La suite de la prise en charge sera décidée par le Dr. X et le Dr. X en ambulatoire. Nous laissons le patient retourner à domicile le 10.04.2020. Mr. Y, connu pour une hypertension artérielle traitée et une insuffisance rénale chronique, est hospitalisé pour une pneumonie bactérienne. Pour rappel, le patient présente depuis le 10.04.2020 une asthénie importante accompagnée d'une toux avec expectorations hémoptoïques ainsi qu'un état fébrile. Le 15.04.2020, le patient présente un malaise d'allure orthostatique. Il consulte en ambulatoire. Au vu d'une histoire clinique suspecte, le patient est adressé aux urgences où un bilan biologique montre un syndrome inflammatoire important et un CT-scanner retrouve une pneumonie. Un CT-cérébral exclut un saignement intra-crânien. Un ECG met en évidence un bloc de branche gauche non visualisé au dernier bilan cardiologique de 05/2019 et un dosage des troponines revient positif sans cinétique. Une échocardiographie en box des urgences ne montre pas de trouble de la cinétique. Le patient est mis en isolement gouttelette et contact ; un traitement antibiotique est introduit. Sur le plan infectiologique, une antibiothérapie avec Ceftriaxone est poursuivie en médecine interne pour un total de 7 jours. Un frottis naso-pharyngé à la recherche du Covid-19, réalisé en ambulatoire, revient négatif à l'étage, suite à quoi l'isolement est levé en accord avec la filière Covid-19. Un avis pneumologique recommande de réaliser un CT-scanner thoracique de contrôle à 6 semaines pour le suivi des condensations pulmonaires visualisées au scanner du 15.04.2020. Du point de vue cardiologique, un avis spécialisé recommande un bilan ambulatoire avec échocardiographie devant un bloc de branche gauche de découverte fortuite sans corrélat clinique. Le patient demeure asymptomatique et stable sur le plan hémodynamique durant le séjour hospitalier. Nous vous laissons le soin de l'adresser à la consultation du Dr. X pour la suite de la prise en charge. Sur le plan néphrologique, la créatinine se stabilise à 268 mcmol/l pendant l'hospitalisation. La gazométrie montre une valeur de bicarbonates à 18 mmol/l, raison pour laquelle nous débutons un traitement de Nephrotrans que nous vous proposons de réévaluer.L'évolution est favorable et le patient peut rentrer à domicile le 22.04.2020. Mr. Y, 79 ans, est hospitalisé en raison d'une pneumonie à Covid-19. Il se présente le 06.04.2020 aux urgences de l'HFR de Riaz en raison de toux sèche avec des expectorations blanchâtres, asthénie, céphalée, et dyspnée depuis le 18.03.2020. Au vu de l'attitude globale maximaliste et d'une tachypnée, le patient est transféré à l'HFR Cantonal. Une radiographie du thorax met en évidence des infiltrats bilatéraux. Un frottis nasopharyngé revient positif au Covid-19. Une insuffisance respiratoire hypoxémique est mise en évidence à la gazométrie associée à un syndrome inflammatoire modéré. Nous retenons une pneumonie à Covid-19 et nous débutons un traitement avec Ceftriaxone pendant 3 jours et Clarithromycine, qui est arrêté suite aux résultats négatifs des antigènes urinaires. Mr. Y reste cliniquement stable avec une bonne saturation à l'air ambiant et reste eupnéique et afébrile pendant 48 heures. Il peut rentrer à son domicile le 09.04.2020. Nous prescrivons un relais d'antibiotiques per os par la Co-Amoxicilline prévu jusqu'au 12.04.2020. Selon l'avis de notre équipe de l'infectiologie, aucune mesure d'isolement ne sera nécessaire à la sortie. Mr. Y, 82 ans, est admis aux Soins Intensifs le 28.04.2020 pour surveillance neurologique d'un accident vasculaire cérébral. Le patient, connu pour une hypertension artérielle traitée, pour une fibrillation auriculaire anticoagulée par Xarelto, pour une sténose aortique avec statut post TAVI en 2015, pour des accidents vasculaires cérébraux ischémiques multiples (lésions ischémiques récentes centimétriques dans le centre semi-ovale gauche, punctiformes dans le gyrus cunéus gauche et temporale droite), est amené aux urgences pour une aphasie et une dysarthrie d'apparition brutale ce 28.04.2020 vers 18h00 et de résolution spontanée en environ 30 minutes. Le patient nous signale présenter des vertiges rotatoires depuis un mois, lorsqu'il tourne la tête vers la droite. Aux urgences, le NIHSS est à 3 points pour l'aphasie, la dysarthrie et la désorientation. Le scanner ne montre pas de nouvelle lésion, Mr. Y est transféré aux soins intensifs pour surveillance neurologique. L'IRM cérébrale du 29.04.2020 retrouve une lésion millimétrique de 3 mm cortical pariétal gauche. Mr. Y reste cliniquement et hémodynamiquement stable durant la surveillance aux soins intensifs. À la sortie des Soins Intensifs, le NIHSS est à 2 points (dysarthrie et désorientation, aphasie). L'ETT du 29.04.2020 retrouve une fonction cardiaque conservée, sans trouble par rapport aux anciennes échocardiographies. À noter des troubles de l'attention et de la concentration, rendant difficile la compréhension et la mémorisation des consignes. Dans ce contexte, nous introduisons un traitement par Quétiapine dans le cadre de l'agitation nocturne. Poursuivre la réafférentation à l'étage. Le patient est transféré en unité de Stroke le 29.04.2020 pour suite de prise en charge. Mr. Y prendra rendez-vous à votre consultation pour contrôle tensionnel et adaptation du traitement antihypertenseur dans 1 semaine. Mr. Y est hospitalisé dans un contexte de pneumonie bilatérale sur COVID-19. Lors de sa séance de dialyse le 01.04.2020, il mentionne avoir des frissons avec une toux productive depuis le 31.03.2020. Un frottis est effectué le 01.04.2020 et revient positif pour une infection COVID-19. En raison de l'apparition d'une dyspnée avec insuffisance respiratoire hypoxémique, une hospitalisation est organisée. Un traitement antibiotique adapté à la fonction rénale est instauré ainsi qu'une oxygénothérapie. Un traitement d'hydroxychloroquine est également administré, cependant, nous ne prescrivons pas d'antiviraux au vu de la balance bénéfice/risque chez un patient en insuffisance rénale terminale. L'évolution est rapidement favorable avec sevrage d'oxygène permettant un retour à domicile le 14.04.2020. Mr. Y, 74 ans, est admis aux Soins Intensifs en raison d'un état de choc avec défaillance multi-viscérale d'origine indéterminée le 12.04.2020. Il se présente initialement aux urgences de Riaz pour une baisse d'état général (inappétence et asthénie) en progression depuis le 09.04.2020. À l'anamnèse dirigée, il rapporte un état fébrile à 38.3°C accompagné de diarrhées avec méléna et rectorragies depuis le 11.04.2020, sans autres plaintes. Le bilan biologique à l'entrée montre un syndrome inflammatoire important, une insuffisance rénale aiguë AKIN III, une altération des tests hépatiques et des troubles de l'hémostase. La gazométrie met en évidence une acidose métabolique sévère, avec en premier lieu une composante lactique et rénale probable. L'ECG retrouve des sus-décalages dans les dérivations inférieures, associé à une élévation significative des enzymes cardiaques, évoquant en premier lieu un STEMI sub-aigu. Le scanner thoraco-abdominal natif met en évidence un aspect nodulaire du pylore avec infiltration de la graisse alentour et des adénopathies loco-régionales, une dilatation gastrique sans air libre (DD : lésion tumorale du pylore, ulcère) ainsi que du matériel spumeux dans la bronche souche droite sur probable broncho-aspiration. Une réanimation volémique ciblée et l'administration de bicarbonates associés à une antibiothérapie empirique par Clarithromycine et Ceftriaxone sont initiées à Riaz et le patient nous est transféré par le SMUR en état de choc sévère, pour suite de prise en charge. Une échocardiographie ciblée réalisée à l'admission montre une dysfonction ventriculaire gauche sévère, sans dilatation des cavités droites objectivée (sous réserve d'un examen de mauvaise qualité). Le patient présente quelques minutes après son installation dans notre service un arrêt cardio-respiratoire avec d'emblée une AESP réfractaire. Il est réanimé pendant 20 minutes, sans succès (activité électrique sans pouls puis asystolie). L'origine du tableau clinique de choc demeure incertaine, avec possiblement un tableau mixte (choc cardiogène +/- ischémie mésentérique, composante hypovolémique et acidose métabolique sévère). Mr. Y décède au HFR Fribourg ce 12.04.2020 à 18h38. Une autopsie médicale a été proposée aux proches, qui la refusent après réflexion. Les frottis COVID-19 reviennent négatifs le 13.04.2020. Les proches et le service de pathologie ont été informés de ces résultats. Dans l'attente de ceux-ci, le corps a été initialement considéré comme possiblement contaminé. Mme. Y, âgée de 87 ans, consulte les urgences le 30.03.2020, en raison d'une baisse de l'état général avec des chutes à répétition et une toux sèche en péjoration ces derniers jours. Au laboratoire, un syndrome inflammatoire avec une lymphopénie est remarqué. Un CT thoracique met en évidence des opacités en verre dépoli des deux côtés, sub-pleuraux, notamment au niveau du lobe supérieur gauche, compatibles avec une atteinte de type Covid-19. Un frottis Covid-19 est réalisé le 30.03.2020 et revient positif. Le patient est hospitalisé dans le service de médecine interne. Un traitement antibiotique par Rocéphine et Klacid est introduit dans le but d'éviter une surinfection bactérienne le 01.04.2020. Le Klacid est arrêté après les résultats négatifs des antigènes urinaires. Après accord de la famille, un traitement expérimental par Plaquenil 800 mg en dose unique et Aluvia (100/50 mg) 2 cpr 2x/j est débuté. Ce traitement est ensuite arrêté le 06.04.2020 sur demande de son épouse. Au total, le patient a reçu 1 dose de chaque médicament, avec bonne tolérance au niveau clinique et biologique. Par la suite, l'évolution clinique est favorable, avec une résolution des symptômes et de bonnes saturations sans nécessité d'oxygénothérapie. Vu l'évolution de la symptomatologie, l'isolement peut être levé le 09.04.2020 en accord avec le Covid Team.Au vu d'un déconditionnement de son état général, avec des troubles de la marche et de l'équilibre connus et en péjoration, après l'accord de l'assurance, Mr. Y est transféré en réadaptation gériatrique le 15.04.2020 pour la suite de la prise en charge. Mr. Y, patient de 69 ans connu notamment pour une hypertension artérielle traitée par Lercanidipine, est hospitalisé pour une pneumonie bilatérale à COVID-19. Le patient présentait un état grippal depuis le 02.04.2020 avec des céphalées et une dyspnée à l'effort pour lequel il avait consulté à la permanence médicale de Fribourg. Un frottis COVID-19 était revenu positif et différentes antibiothérapies se sont succédées pour cause d'intolérances sur le plan digestif. Finalement, le patient nous est référé au vu de la persistance de la dyspnée après 12 jours et de la majoration de la CRP. A l'arrivée aux urgences, un angio-CT est effectué à la recherche d'une embolie pulmonaire. Ce dernier ne montre pas d'embolie mais met en évidence des infiltrats bilatéraux compatibles avec l'infection COVID-19 dont il souffre. Une antibiothérapie par ceftriaxone est débutée pour 5 jours. Aucune autre mesure diagnostique n'a été prise en ce qui concerne les maux de tête, car il s'agit d'une maladie chronique connue. Sous traitement analgésique au paracétamol, les symptômes se sont améliorés. Concernant l'anémie, nous recommandons un contrôle de l'hémoglobine et des paramètres d'anémie chez le médecin traitant. Au vu d'une très bonne évolution sans besoin d'oxygénothérapie, le patient peut retourner à domicile. Mr. Y, âgé de 69 ans, connu pour un carcinome pulmonaire neuroendocrine à petites cellules lobaire inférieur gauche de stade IIIb, est adressé aux urgences le 16.04.2020 pour une baisse de l'état général avec toux depuis 2-3 jours et expectorations depuis 1 semaine. Le patient a été adressé à la consultation ambulatoire pour dépistage COVID, où le premier bilan montre une désaturation à l'air ambiant à 86%. Le bilan est alors complété par une gazométrie artérielle, montrant une PaO2 à 9,5 kPa et le bilan biologique ne montre pas de syndrome inflammatoire. Une radiographie du thorax est effectuée, montrant une infiltration base droite. Un frottis SARS-CoV-2 revient négatif. Dans ce contexte, le patient est hospitalisé dans le service de médecine interne et un traitement antibiotique par Rocephin et Klacid est débuté le 16.04.2020. Le Klacid est ensuite arrêté au vu de la négativité des antigènes urinaires. Sur le plan rénal, nous mettons en évidence une insuffisance rénale aiguë d'origine probablement pré-rénale sans critère AKIN, avec une bonne évolution sur le plan biologique après hydratation. L'évolution clinique étant favorable, le traitement antibiotique par Rocephin est relayé par de la Co-Amoxicilline à partir du 21.04.20 et sera à poursuivre jusqu'au 22.04.2020, pour une durée totale de traitement de 7 jours. Mr. Y peut regagner son domicile le 21.04.2020. Mr. Y, 46 ans, est hospitalisé au service de la médecine interne pour un syndrome grippal. Il présente depuis le 22.04.2020 une asthénie accompagnée de myalgies, d'odynodysphagie, d'une dyspnée d'effort, d'une dysurie ainsi que d'un état fébrile mesuré à 39° au domicile. Il consulte de ce fait au service des urgences de l'HFR Riaz. Le bilan initial montre une hypoxémie et un léger syndrome inflammatoire. Une radiographie thoracique réalisée à moins de 48 h des symptômes revient normale. Le patient est placé en isolement gouttelettes et contact et transféré à l'HFR Fribourg pour suite de prise en charge. A l'étage du service de la médecine interne, un frottis à la recherche du COVID-19 est réalisé et revient négatif. Le patient bénéficie d'une antibiothérapie par Rocéphine et Klacid puis relais par Co-Amoxicilline. Il est oxygéno-indépendant et eupnéique pendant toute la durée du séjour hospitalier. Devant le manque de conséquence thérapeutique, nous renonçons à conduire des investigations supplémentaires pour une infection à COVID-19. Le patient rentre à domicile le 27.04.2020, avec remise des mesures de quarantaine selon les indications proposées par l'OFSP, à savoir une auto-quarantaine d'au moins 10 jours dès le début des symptômes avec au moins 48 heures sans symptôme. Mr. Y est amené aux urgences après avoir été retrouvé par les soins à domicile avec des douleurs abdominales importantes et un état confusionnel. Le jour précédent, le contact était sans particularité. Les ambulanciers remarquent une désaturation importante et un état fébrile. Le scanner permet d'exclure une dissection mais met en évidence une décompensation cardiaque gauche avec des infiltrats bibasaux compatibles avec une atteinte infectieuse virale avec un probable ARDS. À noter une embolie pulmonaire bilatérale. L'évolution est défavorable malgré un traitement de Lasix avec le développement d'une tachycardie ventriculaire monomorphe ainsi que des troubles de l'état de conscience avec une hypoxie en péjoration. Une décision de passage en soins de confort est donc discutée aux urgences avec la famille. Le patient monte à l'étage et décède paisiblement dans les heures qui suivent. Mr. Y a présenté une récidive d'épistaxis nécessitant la pose d'une mèche. L'examen à la sortie montre de multiples cicatrices d'épistaxis au niveau du locus de Kiesselbach et du cornet inférieur sans activité hémorragique. Un traitement avec Betadine est recommandé. Nous transfusons 2 culots érythrocytaires en raison d'une anémie symptomatique. Il sort de l'hôpital avec une hémoglobine à 93 g/l le 16.04.2020. Mr. Y, patient de 62 ans en bonne santé habituelle, est hospitalisé pour pneumonie lobaire droite d'origine communautaire. Le patient présente un état fébrile progressif depuis 24 heures, précédé de symptômes grippaux avec rhinite et toux sèche depuis 7 jours. Pas de notion de contage. Un foyer pulmonaire radiologique droit est mis en évidence chez le médecin traitant, motivant sa consultation au service des urgences. Le bilan d'entrée montre un sévère syndrome inflammatoire et un CT scanner thoracique retrouve une pneumonie lobaire supérieure et moyenne droite. Une antibiothérapie par Ceftriaxone et Clarithromycine est débutée, cette dernière interrompue suite à la recherche d'antigènes urinaires négative. Un frottis COVID-19 est également effectué à l'entrée, qui revient négatif. L'évolution clinico-biologique est favorable. Nous observons une hypertension artérielle asymptomatique lors de l'hospitalisation, sans cause secondaire évidente. Un traitement antihypertenseur par IEC est introduit. Nous expliquons le diagnostic au patient et lui proposons de suivre régulièrement sa tension artérielle à domicile suite à l'introduction de ce nouveau traitement et de prendre rendez-vous à votre consultation dans une semaine pour suivi clinique et bilan de ses facteurs de risque cardiovasculaire ainsi que des possibles atteintes d'organe en lien avec ces derniers. Mr. Y peut rentrer à domicile en bon état général le 13.04.2020. Mr. Y, âgé de 74 ans, connu pour syndromes métaboliques avec diabète de type 2, HTA, obésité et dyslipidémie, nous a été adressé par le service de médecine interne de l'HFR Riaz pour réadaptation musculo-squelettique suite à un déconditionnement global dans le contexte de status post embolie pulmonaire le 29.03.2020 et status post dermohypodermite du membre inférieur gauche le 29.03.2020.Sur le plan social, le patient vit seul à domicile, habituellement il se mobilise sans moyen auxiliaire. A l'admission, le patient se plaint de dyspnée à l'effort et de douleurs à la mobilisation au niveau du membre inférieur gauche. L'anamnèse par système est sans particularité. Au status, le patient est orienté et collaborant. Sur le plan cardiovasculaire, B1-B2 bien frappés, pas de tachycardie, pas d'OMI. Sur le plan respiratoire, murmures vésiculaires bilatéraux et symétriques, pas de bruit surajouté. Sur le plan digestif, l'abdomen augmente en volume, palpation abdominale indolore, bruits intestinaux normaux en fréquence et en intensité. Sur le plan cutané, nous observons deux plaques érythémato-squameuses au niveau malléolaire externe gauche. Sur le plan médicamenteux, vu un profil glycémique déséquilibré, nous diminuons le dosage de Diamicron 30 mg et introduisons Januvia 25 mg. Sur le plan nutritionnel, Mr. Y souffre d'une malnutrition protéino-énergétique grave (NRS 5/7, perte de 5% de son poids en <1 mois), d'un risque d'apport oral insuffisant (besoins théoriques couverts à 60% en énergie et 38% en protéines, malgré des apports à >120% des habitudes) et d'une adhésion limitée aux recommandations nutritionnelles. Malgré les explications, Mr. Y ne se rend pas compte de son état nutritionnel. Nous avons pu négocier la mise en place de potages enrichis pour améliorer la couverture des besoins et mis fin à la prise en charge, celle-ci étant limitée par l'adhésion de Mr. Y et la courte durée de son séjour (sortie le lendemain de l'évaluation). Durant son séjour, le patient a bénéficié d'une prise en charge multidisciplinaire avec physiothérapie respiratoire, réentraînement à l'effort et de l'endurance et ergothérapie avec une évolution favorable. La distance de la marche à l'entrée est à 120 mètres avec une pause, limitée par la dyspnée. Le test sur le vélo montre la distance parcourue à 1 km pendant 15 minutes. A la sortie, il est indépendant pour les transferts et la marche avec CA. Il peut monter/descendre les escaliers avec une canne et la rampe. Le périmètre de marche est > 400 mètres. A la sortie, il bénéficiera de séances de physiothérapie en ambulatoire afin de maintenir les acquis. Après 8 jours d'hospitalisation, l'évolution est favorable et Mr. Y peut quitter notre service pour rejoindre son domicile, le 15.04.2020, en bon état général. Mr. Y, âgé de 74 ans, connu pour un syndrome métabolique, nous est adressé par Dr. X (médecin de garde à Chatel St-Denis) pour une suspicion de thrombose veineuse profonde le 29.03.2020. A l'admission, le patient se plaint de douleurs localisées au niveau du membre inférieur gauche. Le mollet du patient est chaud, érythémateux, œdématié et douloureux à la palpation. Nous mettons en évidence une désaturation et le bilan biologique d'entrée montre un syndrome inflammatoire ainsi que des D-dimères élevés. La radiographie du thorax ne montre pas de foyer ni de signes de décompensation cardiaque. Dans ce contexte clinico-biologique, un US angiologique est effectué, infirmant la présence d'une thrombose veineuse profonde ou superficielle mais montrant un important œdème sous-cutané dans la région péri-rotulienne et péri-géniculée gauche. Au vu de la clinique évoquant une dermo-hypodermite du membre inférieur gauche, nous introduisons une antibiothérapie par co-amoxicilline IV avec relais per os à partir du 03.04.2020 jusqu'au 07.04.2020. Nous notons une évolution clinique favorable tout au long du séjour. Au vu d'une suspicion d'épanchement intra-articulaire du genou gauche dans le contexte de la dermohypodermite, nous effectuons une radiographie des genoux, infirmant cette suspicion. Un diagnostic d'embolie pulmonaire est évoqué, mais en raison d'une créatinine plasmatique élevée, le CT-scan pulmonaire injecté étant contre-indiqué, nous organisons une scintigraphie pulmonaire. En attente des résultats de l'US cardiaque et de la scintigraphie, une anticoagulation thérapeutique par Héparine iv est administrée pendant 4 jours. Une radiographie du thorax est répétée le 30.03.2020 en raison de la persistance d'un essoufflement important et d'une légère péjoration de la saturation par rapport à l'entrée, superposable à la veille. Une échographie cardiaque est réalisée durant le séjour, ne montrant pas d'atteinte pathologique mais ne permettant pas l'évaluation de l'HTAP. La scintigraphie réalisée le 01.04.2020 confirme le diagnostic d'embolie pulmonaire du segment postérieur du lobe supérieur droit. Nous mettons le patient sous Eliquis 2 x 10 mg pour 7 jours dès le 02.04.2020, suivi par Eliquis 2 x 5 mg pour une durée totale de 3 mois avec réévaluation par les angiologues à Fribourg. Lors du bilan d'entrée, nous retrouvons des troponines élevées et des sous-décalages (non significatifs) dans les dérivations précordiales V2 à V4, que nous investiguons de manière non invasive à l'aide d'une échocardiographie transthoracique, ne montrant pas de trouble majeur de la cinétique segmentaire. Une insuffisance rénale aiguë est mise en évidence à son arrivée aux urgences, d'origine pré-rénale. Nous mettons en suspend le traitement néphrotoxique du patient et l'hydratons. Un US rénal est effectué, revenant sans particularités. L'évolution est favorable avec une hydratation iv. Nous vous proposons d'évaluer la réintroduction des traitements du patient selon l'évolution de son profil tensionnel. Après 9 jours d'hospitalisation, l'évolution clinique est favorable et Mr. Y est admis en réhabilitation musculo-squelettique à l'HFR Billens le 07.04.2020. Nous proposons un rendez-vous de contrôle à votre consultation dès la sortie, afin d'évaluer la nécessité de garder le traitement d'Aspirine cardio au vu de la nouvelle anticoagulation par Eliquis. Mr. Y, âgé de 81 ans, connu pour les antécédents susmentionnés, nous est adressé par l'HFR Fribourg - Hôpital cantonal pour une réhabilitation respiratoire suite à un déconditionnement global post-pneumonie bilatérale à Covid-19 le 06.04.2020, compliquée d'une fibrose pulmonaire et d'une TVP du mollet G le 08.04.2020 découvertes dans le cadre d'un dépistage. Sur le plan social, le patient est marié. Il vit avec son épouse à domicile. Il est à la retraite (ancien ferblantier). A l'admission, le patient se plaint de dyspnée à l'effort et d'une fatigue générale. En général, il rapporte une dyspnée de stade 3 selon NYHA. Mr. Y note une diminution de la toux et l'absence d'expectorations. Le status clinique est sans particularité hormis la présence de râles discrets aux 2 bases. A son arrivée dans notre service, le patient est oxygéno-dépendant à raison de 1 lt/min d'O2. La gazométrie d'entrée sous 1 lt/min d'O2 montre une saturation à 90% avec une hypoxémie sévère, sans hypercapnie, raison pour laquelle nous augmentons le débit d'oxygénothérapie à 1.5 lt/min. La spirométrie d'entrée révèle des valeurs compatibles avec un syndrome obstructif de degré modéré et confirme le diagnostic de BPCO stade II selon la nouvelle classification GOLD. Sur le plan médicamenteux, nous introduisons de l'Anoro Ellipta. Durant son séjour, le patient présente une aggravation progressive de la dyspnée. La gazométrie artérielle montre une péjoration de la valeur des échanges gazeux malgré l'oxygénothérapie à 1.5 lt/min d'O2. Au niveau clinique, le patient présente une toux avec expectorations et des hémoptysies du 22.04 au 24.04.2020 le matin. Les symptômes sont accompagnés par un état subfébrile persistant. Sur le plan biologique, nous observons un léger syndrome inflammatoire avec une CRP à 26 mg/l sans leucocytose, des éosinophiles à 8.5%. Sur la radiographie thoracique réalisée le 17.04.2020, nous constatons l'aggravation de l'infiltrat alvéolaire bilatéral principalement à droite.Le CT thoracique natif montre de multiples foyers de condensation sous pleuraux, un épanchement pleural basal G, la présence d'une image de verre poli au niveau de la lingula G plus accentuée par rapport au dernier scanner du 14.04.2020. Face au terrain d'immunosuppression, à la clinique et aux résultats du bilan biologique et radiologique, nous suspectons une surinfection pulmonaire bactérienne vs maladie pulmonaire organisante. Le traitement par Céfépime 1 g iv 2x/jour a été débuté le 22.04.2020. Le 23.04.2020 nous ajoutons du Klacid 500 mg 2x/jour. Nous prenons contact avec le Dr. X qui ne juge pas nécessaire de répéter le frottis naso-pharyngien pour Covid-19. Vu la présence des épisodes d'hémoptisie, le 23.04.2020, le Xarelto est relayé par Clexane et Sintrom. Le 27.04.2020, nous observons une aggravation de la dyspnée accompagnée de râles crépitants bibasaux et des OMI. Le patient reçoit du Lasix 40 mg iv. En raison de la persistance de la dyspnée accompagnée de douleurs basithoraciques G, d'une péjoration du syndrome inflammatoire malgré l'antibiothérapie mise en place depuis 7 jours et de la présence d'un composant cardiaque, nous décidons de transférer Mr. Y à l'HFR Fribourg - Hôpital cantonal le 28.04.2020 dans le but d'élargir les investigations (scintigraphie, bronchoscopie). Mr. Y, âgé de 81 ans, est hospitalisé pour une insuffisance respiratoire à pneumonie bilatérale à Covid-19 le 06.04.2020. Il consulte initialement aux urgences de Riaz pour une toux sèche avec état fébrile et une dyspnée progressive depuis 5 jours. Le bilan d'entrée montre un syndrome inflammatoire et une alcalose respiratoire hypoxémiante. La radiographie du thorax montre des infiltrats pulmonaires bilatéraux. Le frottis Covid-19 revient positif. En raison de besoins en oxygène à 6L/min, le patient est transféré sur le site de Fribourg. Le patient bénéficie d'une antibiothérapie par Ceftriaxone ainsi que d'un traitement par Plaquenil et Aluvia. L'isolement infectieux est levé le 14.04.2020. Durant son traitement anti-viral, le patient présente une fibrillation auriculaire avec conduction ventriculaire rapide dans un contexte de fibrillation auriculaire paroxystique. Une dose unique de bêta-bloquant permet une reprise d'un rythme sinusal. Nous introduisons d'office le bêta-bloquant et stoppons l'anti-viral. Une anticoagulation par Rivaroxaban à vie est également introduite en raison du risque important d'atteinte thromboembolique. Un dépistage thromboembolique montre une thrombose veineuse profonde gastrocnemienne à gauche, que nous traitons par Rivaroxaban. L'évolution clinico-biologique du patient est favorable, mais le patient présente néanmoins une oxygénodépendance persistante motivant la réalisation d'un scanner. L'image montre une fibrose pulmonaire diffuse et la présence d'un nodule pulmonaire du lobe supérieur gauche. Nos collègues pneumologues préconisent un suivi radio-clinique avec des fonctions pulmonaires chez eux à 4 semaines. Dans l'intervalle, une réadaptation respiratoire à Billens est prévue. L'évaluation d'une oxygénothérapie devra être rediscutée par la suite. Mr. Y est transféré à Billens le 16.04.2020. Mr. Y est un patient de 56 ans connu pour une insuffisance rénale chronique de stade V sous dialyse 3x/semaine et pour un retard mental. Depuis le 02.03.2020 il présente une toux avec des vomissements. Le patient est hospitalisé à l'étage de médecine interne le 03.04.2020 suite à la dialyse. Il présente une hypoxémie à son arrivée. L'auscultation pulmonaire met en évidence des râles bilatéraux et la radiographie du thorax montre des signes de surcharge. Il reste stable hémodynamiquement avec présence de pics fébriles et sous une oxygénothérapie de 2 l. À noter l'absence de diurèse résiduelle, donc les diurétiques ne sont pas proposés. Lors de sa séance de dialyse du 06.04.2020, le patient est hypertendu, avec une surcharge d'environ 3 kg selon son poids habituel. Lors de la dialyse, un litre de liquide a pu être retiré et le patient présente un état subfébrile accompagné de frissons solennels. La dialyse doit être interrompue et très vite le patient présente une détresse respiratoire avec une désaturation motivant la majoration de l'oxygénothérapie. Dans ce contexte, un œdème aigu du poumon est suspecté et le patient est transféré aux urgences. Le laboratoire montre un syndrome inflammatoire à la hausse avec une gazométrie artérielle montrant une hyperlactatémie et une alcalose respiratoire. Le pic hypertensif est géré par la Trinitrine en bolus puis iv, avec de la Morphine 2 mg ainsi qu'une oxygénothérapie avec le masque à haute concentration, permettant de stabiliser le patient en attendant un transfert aux soins intensifs pour une C-PAP et éventuellement reprise de la dialyse vu le projet thérapeutique limité. Dans le contexte de frissons et d'état fébrile remarqués aux urgences, le patient est couvert par Tienam et les hémocultures restent à pister. La C-PAP personnelle va être amenée par le personnel du home dans lequel réside ce patient. Le 06.04.2020 nous effectuons un frottis Covid-19 qui reste à pister. Mr. Y est transféré aux soins intensifs le 06.04.2020. Mr. Y, patient de 62 ans en bonne santé habituelle et sans antécédents particuliers, est amené aux urgences en ambulance, adressé par le Dr. X, pour une suspicion d'embolie pulmonaire. Le patient relate une dyspnée chronique en augmentation depuis 2014, péjorée à l'effort, légère orthopnée avec toux matinale, nycturie, œdèmes des membres inférieurs, pas d'épisode de syncope, quelques épisodes de serrement à la poitrine ces derniers mois. Péjoration de la dyspnée ce jour avec serrement à la poitrine. À son arrivée aux urgences, un bilan élargi est effectué, permettant d'exclure un syndrome coronarien aigu et une embolie pulmonaire, mais mettant en évidence une décompensation cardiaque, dans un contexte de fibrillation auriculaire à réponse ventriculaire rapide de nouvelle découverte et non datable. Le bilan est complété par une échocardiographie transthoracique, montrant une dysfonction ventriculaire avec FEVG 35-40%, une FEVD légèrement abaissée et pas de valvulopathie significative. Au vu du tableau clinique avec la fibrillation auriculaire rapide, nous introduisons un traitement freinateur et, après discussion avec le patient, une anticoagulation par Eliquis 5 mg 2x/j (CHADS-VASC 2 points, HAS-BLED 3 points). Concernant la décompensation cardiaque dans le cadre de la fibrillation auriculaire et la dysfonction systolique, nous introduisons un traitement par IEC (Lisinopril), Beloc et diurétique par Lasix iv le 15.04.2020, avec relais par Torem le 16.04.2020. L'évolution est favorable, avec l'absence d'œdèmes des membres inférieurs et une auscultation pulmonaire qui s'améliore progressivement sous Torem 5 mg (avec persistance d'une légère hypoventilation aux bases), ainsi que l'absence d'essoufflement à l'effort. Le traitement par Lisinopril et Beloc sera à majorer progressivement selon tolérance du patient. Une cardioversion électrique après au minimum 3 semaines d'anticoagulation est à discuter selon le souhait du patient et sous réserve d'une abstinence alcoolique complète. Pendant l'hospitalisation, nous mettons en évidence des valeurs élevées de glycémie, avec des glycémies à jeun pathologiques (7,8 mmol/l pour la valeur minimale, HbA1c 5,3%). Après discussion avec le patient, nous décidons pour un régime alimentaire limité en sucre en première intention, avec introduction d'un traitement antidiabétique selon l'évolution. Nous lui prescrivons ainsi le matériel nécessaire pour le contrôle des glycémies à la maison. Le patient est vu par nos collègues diététiciennes le 17.04.20 pour enseignement du régime diabétique. Nous vous proposons de suivre le profil glycémique du patient et d'évaluer la nécessité d'un traitement antidiabétique oral.Sur le plan abdominal, au vu d'une perturbation des tests hépatiques et de la consommation d'alcool chronique, nous organisons un US abdominal, qui ne retrouve pas de signes de cirrhose ni de lésions focales au niveau hépatique, mais la présence d'une stéatose, pour laquelle nous recommandons au patient un sevrage alcoolique progressif. Mr. Y souhaitant fortement un retour à domicile, et au vu d'un état clinique rassurant, il peut quitter notre service le 17.04.2020 avec l'indication à un suivi rapproché à votre consultation pour un contrôle clinico-biologique et pour adaptation du traitement de l'insuffisance cardiaque. Mr. Y, 44 ans, sous Rituximab pour une sclérose en plaques, est hospitalisé dans un contexte de dermo-hypodermite de la jambe droite. Un traitement par Co-Amoxicilline IV est initié avec bonne évolution sur le plan clinique et biologique avant un relais per os, permettant un retour à domicile le 23.04.2020. Ce patient vivant seul à domicile et est dépendant pour les soins. Il bénéficie de l'aide de sa mère, 72 ans, vivant dans un appartement adjacent, ainsi que de l'aide de son amie. Plusieurs arrangements de soins à domicile, ainsi qu'une infirmière à domicile se sont révélés infructueux. Il bénéficie jusqu'à récemment d'aides soignantes dont l'activité a dû être arrêtée en raison du Coronavirus. Malgré une situation plutôt précaire à la maison, Mr. Y est catégoriquement contre un placement. Nous procédons à l'introduction le 24.04.2020 d'aide à domicile 1 x/jour 6/7 jours et d'un contrôle de santé 1 x/semaine par Swissagifan. À noter que dans le contexte d'un état fébrile, un frottis COVID effectué par Medhome le 14.04.2020 est revenu négatif. Mr. Y, 56 ans, est admis aux soins intensifs le 23.04.2020 en raison d'un OAP post-coronarographie. Pour rappel, il est récemment hospitalisé pour un œdème pulmonaire aigu sur pic hypertensif et une pneumonie bilatérale à COVID-19 diagnostiquée le 07.04.2020, avec une évolution favorable. En raison d'une maladie coronarienne bitronculaire avec une dysfonction systolique sévère (FEVG 30 %), une coronarographie élective est réalisée le 23.04.2020 qui montre une sténose significative de l'artère coronaire droite moyenne englobant la bifurcation traitée par angioplastie et mise en place d'un stent actif. Immédiatement post-coronarographie, le patient développe un OAP attribué à une surcharge hydrique et à un pic hypertensif. Un traitement par TNT, ventilation non-invasive et dialyse est effectué, avec une résolution du tableau clinique. À son admission, il présente une toux productive, fièvre et frissons. La radiographie du thorax évoque une possible broncho-aspiration. Devant ce tableau, une antibiothérapie empirique par ceftriaxone est débutée, avec une durée prévue de 5 jours sous réserve de l'évolution clinique et des résultats microbiologiques en cours. Le spectre antibiotique devait être élargi en cas de péjoration clinique et/ou biologique au vu des traitements antibiotiques récents. L'évolution est rapidement favorable et il est transféré dans le service de médecine pour la suite de la prise en charge après une séance d'hémodialyse le 24.04.2020. À noter que l'isolement Coronavirus ne doit pas être maintenu selon les directives de l'UPCI et que le patient peut bénéficier de sa CPAP personnelle nocturne en chambre, sans précautions particulières. Mr. Y est un patient de 61 ans, convoqué pour un angor instable. Le patient décrit une dyspnée d'apparition récente à l'effort avec un test d'effort électriquement positif. La coronarographie montre une maladie coronarienne monotronculaire avec une sub-occlusion du tronc distal/IVA ostiale qui est traité par angioplastie. La fonction systolique du ventricule gauche est à 70 %. Un traitement par Aspirine à vie et Efient 10 mg pour une durée de 12 mois est instauré. La surveillance aux soins intensifs se déroule sans complications. Sur la présence d'une hypercholestérinémie, un traitement par atorvastatine est débuté avec une cible LDL <1.4 mmol/l. Nous recommandons un contrôle dans 3 mois. Après discussion avec le Prof. X, un traitement antihypertenseur n'est pas indiqué sur des tensions artérielles à tendance normale. Il est également renoncé au B-Bloquant à la mise en évidence d'une fonction ventriculaire conservée. Sur un hématome au point de ponction, nous prescrivons de l'héméran Gel et du Dafalgan en réserve et instruisons le patient de ne pas soulever de charges pour les prochains jours. Mr. Y regagne son domicile le 18.04.2020. Mr. Y, âgé de 78 ans, est hospitalisé pour pneumonie à COVID-19 avec péjoration de troubles de la marche et de l'équilibre. Le patient est conduit aux urgences suite à une chute mécanique de son lit avec station au sol prolongée sur faiblesse des membres inférieurs. Le patient présenterait une péjoration de troubles de la marche et de l'équilibre depuis environ 10 jours, avec baisse de l'état général, état subfébrile depuis le 05.04.2020 et toux légère. À noter une notion de contage à COVID-19 chez son épouse qui est également hospitalisée. Le bilan d'entrée montre un léger syndrome inflammatoire, avec minime hypoxémie et infiltrats radiologiques bibasaux à la radiographie de thorax. Le patient est donc hospitalisé en médecine en raison de son infection à COVID-19 ainsi qu'une péjoration de ses troubles de la marche. Pour traitement de surinfection bactérienne, une antibiothérapie par Ceftriaxone et Clarithromycine est débutée, cette dernière interrompue sur négativisation des antigènes urinaires. L'évolution clinico-biologique est rapidement favorable. Mr. Y présente une péjoration de troubles de la marche et de l'équilibre dans un contexte de polyneuropathie connue de longue date. Nos collègues de neurologie retiennent une possible composante toxique. Le bilan biologique montre une légère élévation des enzymes hépatiques ainsi qu'une hypovitaminose D et B9 que nous substituons. Une étiologie n'a pas pu être attribuée à cette pathologie malgré un bilan extensif réalisé par vos soins et avec différents neurologues. De la physiothérapie est prescrite et le suivi sera réalisé par vos soins. Nous mettons en évidence de légers troubles cognitifs pour lesquels un bilan à distance pourrait être indiqué. Mr. Y rentre à domicile le 22.04.2020. L'isolement peut être levé à sa sortie. Des soins à domicile sont mis en place chez un patient habitant temporairement seul à domicile (épouse hospitalisée) avec un risque de chute estimé comme modéré. Mr. Y est amené aux urgences en ambulance le 31.03.2020 en raison d'une alcoolisation aiguë. Lors de la prise en charge dans le service de médecine, le patient présente des symptômes évidents de sevrage avec tremblement, diaphorèse et un score de Cushman à 11 points. Nous mettons en place un traitement par Becozyme et Benerva, ainsi que du Seresta à dosage régressif. Nous lui proposons à plusieurs reprises une hospitalisation à Marsens, que le patient refuse. Le 03.04.2020, nous proposons à Mr. Y de prolonger l'hospitalisation jusqu'au 06 avril, alors que la sortie était prévue pour le samedi 04.04.2020, afin de poursuivre le sevrage progressif, en raison d'un besoin encore important de Seresta sur la journée. Le patient refuse cette proposition, malgré nos explications de la gravité de la situation et des dangers qu'il pourrait rencontrer avec sa décision de quitter l'hôpital.Mr. Y nous informe avoir déjà pris contact avec un psychiatre afin de poursuivre le sevrage en ambulatoire et il quitte notre service le 04.04.2020 contre avis médical. Mr. Y est un patient de 76 ans qui nous est amené par ambulance en raison d'un épisode de lipothymie sans perte de connaissance alors qu'il était installé à la table de la salle à manger. En voyant qu'il devenait pâle et qu'il était prêt à perdre connaissance, son épouse et son aide familiale l'ont transporté jusqu'au canapé. Pas de perte de connaissance ni de traumatisme crânien. A leur arrivée, les ambulanciers mesurent une tension artérielle à 86/46 mmHg, une température à 36.6° et une glycémie à 9. Mr. Y est sous Furadantine depuis le 31.03.2020 pour une infection urinaire. Depuis quelques jours, son épouse décrit également une toux grasse. Sur le plan social, Mr. Y vit avec son épouse à domicile. L'anamnèse avec Mr. Y est compliquée au vu de son aphasie (patient très peu plaintif, pas sûr qu'il comprenne bien mes questions). Pas de céphalées, pas de vertige, pas de douleur rétro-sternale, pas de palpitation, pas de dyspnée, de plainte abdominale ou encore de plainte urinaire. A son admission en gériatrie aiguë, la radiographie thoracique montre un possible foyer à droite. Le frottis Covid-19 revient négatif. Un traitement par Rocéphine et Klacid est débuté en attendant les antigènes urinaires. Le Klacid est finalement stoppé du fait de l'absence d'antigènes urinaires. Sur le plan biologique, le laboratoire met en évidence des carences vitaminiques, que nous substituons. De plus, nous retrouvons une insuffisance rénale aiguë AKIN I d'origine pré-rénale, pour laquelle nous mettons en place une hydratation en intraveineuse. Du fait de l'absence d'argument pour une crise convulsive, nous annulons la demande d'IRM cérébrale. Durant son séjour, Mr. Y participe à des séances de physiothérapie de mobilisation. A sa sortie, le patient peut marcher à volonté à l'aide d'une canne anglaise. Les escaliers ne sont pas testés. Les transferts se font de manière autonome. Sa mesure d'indépendance fonctionnelle est évaluée à 73/126 (MIF physio : transferts 6/7, déplacements 6/7, escaliers 1/7). Le TUG se réalise en 24.50 secondes à l'aide de la canne. En ergothérapie, Mr. Y bénéficie d'une adaptation à la marche afin que ses déplacements soient sécuritaires ainsi qu'une adaptation des activités de la vie quotidienne. Sur le plan diététique, Mr. Y bénéficie de l'introduction de SNO ainsi que d'une adaptation de la texture des repas. Le 11.04.2020, Mr. Y quitte notre service avec la mise en place de soins à domicile comme suit : 1x/semaine pour le semainier, 1x/semaine pour les signes vitaux, 2x/jour pour la mise en route (hygiène, habillage, coucher). Mr. Y, 73 ans, est hospitalisé aux soins intensifs pour un syndrome coronarien aigu de type NSTEMI sur occlusion de l'artère coronaire droite proximale le 01.04.2020. Le patient présente depuis deux jours des douleurs rétrosternales typiques, motivant la consultation auprès de son médecin traitant qui l'adresse aux urgences de Riaz. Le bilan met en évidence une cinétique des enzymes cardiaques, sans modification à l'ECG. Une coronarographie est effectuée en urgence, qui montre une occlusion proximale de la coronaire droite, traitée par 3 stents sur les segments proximal et moyen. La ventriculographie montre une fraction d'éjection conservée à 54% avec hypokinésie en inféro-postéro-basal. Une échocardiographie transthoracique montre une fonction conservée à 60% avec hypokinésie de la paroi inféro-basale et de la paroi postéro-basale. Une double antiagrégation par aspirine et clopidogrel est introduite le 01.04.2020 et sera poursuivie pour une durée totale de 4 à 6 mois, puis par aspirine seule au long cours. Le traitement hypolipémiant est majoré pour une cible LDL-cholestérol < 1.4 mmol/l. L'IEC est poursuivi, un bétabloquant est à introduire dès que possible. Mr. Y est transféré en médecine à Riaz pour suite de prise en charge. Mr. Y, 73 ans, est hospitalisé pour un syndrome coronarien aigu de type NSTEMI sur occlusion de l'artère coronaire droite proximale le 01.04.2020. Le patient vous consulte en raison de douleurs rétrosternales typiques et vous l'adressez aux urgences de l'HFR Fribourg pour la suite de la prise en charge. Aux urgences, le bilan biologique met en évidence une cinétique des enzymes cardiaques, sans modification à l'ECG. Une coronarographie est effectuée en urgence, qui montre une occlusion proximale de la coronaire droite, traitée par 3 stents sur les segments proximal et moyen. La ventriculographie montre une fraction d'éjection conservée à 54% avec hypokinésie en inféro-postéro-basal. Une échocardiographie transthoracique montre une fonction conservée à 60% avec hypokinésie de la paroi inféro-basale et de la paroi postéro-basale. Une double antiagrégation par aspirine et clopidogrel est introduite le 01.04.2020 et sera poursuivie pour une durée totale de 4 à 6 mois, puis par aspirine seule au long cours. L'indication au traitement de rivaroxaban n'est actuellement pas retenue et nous ne proposons pas de le reconduire. Le traitement hypolipémiant est majoré pour une cible LDL-cholestérol < 1.4 mmol/l. L'IEC est poursuivi, un bétabloquant est introduit et dont la dose sera à augmenter selon tolérance. Durant le séjour, le patient est stable et ne rapporte aucune plainte. Il bénéficie d'une physiothérapie de mobilisation. La mesure d'indépendance fonctionnelle totale est évaluée à 124/126 (MIF physio : transferts 7/7, déplacements 7/7, escaliers 7/7). En raison d'une hémoglobine glyquée indiquant un diabète débutant (6.7%), un bilan des organes cibles est effectué et revient sans particularité. Dans ce contexte, nous vous proposons de suivre l'évolution de ce paramètre à distance, les autres facteurs de risque cardiovasculaires étant pris en charge et la valeur actuelle étant dans les cibles visées (<7%). Mr. Y peut regagner son domicile le 04.04.2020 avec contrôle à votre consultation pour augmentation des traitements d'IEC et bêta-bloquants selon tolérance clinique. Mr. Y, patient de 72 ans, hospitalisé dans le service d'orthopédie pour une décompression C3-C4 élective le 16.04.2020, qui nous est transféré en médecine interne en raison d'une pneumonie sur broncho-aspiration. Pour rappel, Mr. Y est hospitalisé en neuro-réadaptation à Billens pour une tétraparésie progressive d'origine multifactorielle. Sur le plan orthopédique, une décompression C3-C4 est effectuée de façon élective le 16.04.2020. L'intervention se déroule sans complication. Le patient sera convoqué à 8 semaines post-opératoires à la consultation du Dr. X. Le séjour est marqué par un état fébrile avec désaturation et troubles de l'état de conscience motivant un transfert dans notre service. Au terme de nos investigations, nous retenons le diagnostic de pneumonie sur broncho-aspiration. Une antibiothérapie est mise en place avec amélioration clinique et biologique rapide. A noter que 2 frottis à la recherche du SARS-cov-2 sont effectués dans ce contexte, revenant tous deux négatifs. Dans le contexte infectieux, le patient développe une insuffisance rénale aiguë d'origine pré-rénale avec un état confusionnel aigu hypoactif que nous expliquons par une accumulation de son traitement d'opiacés. Une adaptation du traitement antalgique ainsi qu'une correction de l'insuffisance rénale par hydratation permet une résolution des deux problématiques. Le traitement diurétique habituel est mis en suspens et n'est pas repris à la sortie au vu d'un bilan entrées-sorties négatif et en l'absence de signe de surcharge. Nous vous laissons le soin de le réintroduire en réhabilitation selon la clinique.Mr. Y est transféré à l'HFR Billens pour la suite de sa réhabilitation le 22.04.2020. Mr. Y, 74 ans, est admis aux soins intensifs pour surveillance hémodynamique après hémorragie peropératoire. Il est initialement hospitalisé dans le contexte d'une fracture fémorale distale gauche sur chute mécanique de sa hauteur, pour laquelle il subit une ostéosynthèse le 26.04.2020. Les suites sont compliquées par un saignement peropératoire au niveau d'une branche de l'artère fémorale profonde gauche nécessitant une embolisation et un soutien transfusionnel. On note ensuite une stabilisation, sans saignement actif au CT du 08.04.2020, effectué en raison d'une déglobulisation. La thromboprophylaxie est assurée par bottes antithrombotiques puis dès le 29.04.2020 par héparine prophylactique. La reprise du traitement habituel par Rivaroxaban est à reprendre à J4 post-opératoire en accord avec l'équipe d'orthopédie. Le status neurovasculaire du membre inférieur gauche reste sans particularité durant le séjour. Le contrôle de la cicatrice à travers du Comfeel est satisfaisant et le Redon est retiré le 28.04.2020. Sur avis orthopédique, le patient peut reprendre une mobilisation avec charge partielle de 15 kg. Mr. Y présente un état confusionnel aigu hypoactif d'origine mixte dans le contexte post-opératoire, algique et sur la déshydratation/hypovolémie, nécessitant une optimisation de l'antalgie, une hydratation et un traitement par Halopéridol. L'évolution est favorable. Une acutisation d'une insuffisance rénale chronique est mise sur le compte du contexte hypovolémique. L'évolution est favorable sous remplissage prudent et mise en suspend du traitement néphrotoxiques. Le traitement d'insuffisance cardiaque sévère est mis transitoirement en suspens. Une reprise progressive doit être envisagée dès que l'état clinique du patient le permet. Le patient est transféré à l'étage de médecine pour la suite de prise en charge de ses différents problèmes médicaux. Un suivi orthopédique est à demander. Mr. Y, âgé de 63 ans, est hospitalisé pour probable bactériémie d'origine urinaire (prostatite, abcès prostatique) dans un contexte de balanite chronique. Le patient présente durant la nuit du 16 au 17.04.2020 des frissons solennels avec état fébrile à 39°, dysurie et pollakiurie nouvelles. À savoir que le patient souffre de balanite depuis le mois de décembre 2019 sur introduction de traitement par Trajenta, avec symptômes de tuméfaction pénienne, douleurs, légers saignements pénien et dysurie intermittents. Le dernier contrôle urologique date du mois de mars, avec projet de TURP sur hypertrophie de la prostate, retardé dans le contexte de la pandémie à COVID-19. Le bilan d'entrée montre un léger syndrome inflammatoire avec lymphopénie ainsi qu'une macrohématurie sont relevées. Un scanner thoraco-abdominal retrouve une infiltration autour des vésicules séminales et la prostate avec aspect hétérogène et hypodense de la prostate, évoquant en premier lieu un abcès prostatique, avec absence de foyer pulmonaire ni image typique pour une infection au COVID ainsi que d'embolie pulmonaire. Un frottis COVID-19 revient négatif à 2 reprises. Une bactériémie sur origine urinaire est suspectée et une antibiothérapie est débutée puis modulée selon les résultats de culture. Une sonde vésicale est mise en place pour une rétention urinaire aiguë probablement secondaire le 17.04.2020. Des troubles de la coagulation ainsi qu'une thrombocytopénie dans le contexte du sepsis sont mis en évidence et corrigés. Nous débutons également un traitement de Fluconazol en raison du phimosis avec balanite sur traitement de Jardiance. Le patient est transféré dans le service de chirurgie le 20.04.2020. Il bénéficie d'une circoncision et TUR-P le 20.04.2020 qui se déroule sans complication. La prostate montre un aspect légèrement inflammatoire en intra-opératoire sans présence d'abcès ou collection purulente. Les suites post-opératoires sont simples et afébriles. Le patient retrouve des urines claires, la sonde vésicale est retirée le 23.04.2020 et le patient présente une miction correcte. Nous préconisons une poursuite du traitement antibiothérapeutique par Ciprofloxacin pour une durée totale de 4 semaines. Mr. Y sera revu en contrôle chez le Dr. X le 05.05.2020 à 11:30 pour un contrôle clinique post-opératoire. Un nodule surrénalien droit de 12 mm est mis en évidence de manière fortuite sur le scanner d'entrée. Un CT de contrôle qui parle en faveur d'un adénome surrénalien le 23.04.2020. Le patient est vu par le Dr. X qui préconise un bilan en ambulatoire de ce nodule. Il sera convoqué pour une consultation d'endocrinologie. Mr. Y est un patient de 84 ans, connu du Dr. X pour néoplasie de la prostate et de la vessie, qui consulte les urgences pour apparition d'une macrohématurie chez un patient anticoagulé par Sintrom. Mr. Y est mis au profit d'une sonde vésicale 3 voies avec rinçages continus. Il reçoit 10 mg de Konakion et sera transféré le 16.02.2020 à l'hôpital Daler pour suite de prise en charge sur ordre du Dr. X. Mr. Y est réadmis aux soins intensifs le 05.04.2020 pour une insuffisance respiratoire aiguë sur fibrillation auriculaire à réponse ventriculaire rapide. Le patient a été hospitalisé aux soins intensifs du 31.03 au 02.04 pour une insuffisance rénale aiguë AKIN III d'origine pré-rénale dans le cadre d'un traitement par diurétiques et d'AINS. Il est transféré en médecine interne où, durant ce séjour, il développe une pneumonie d'inhalation traitée par antibiothérapie. Le 05.04, il présente une fibrillation auriculaire rapide compliquée d'une insuffisance respiratoire aiguë. L'évolution est favorable sous VNI et après contrôle de sa fréquence cardiaque (Digoxine en une seule dose et majoration des doses de bêta-bloquants). Dans la nuit du 05.04 au 06.04, le patient fait une pause sinusale de 3 secondes sans retentissement hémodynamique et complètement asymptomatique. Après discussion avec les cardiologues, nous ne retenons pas dans l'immédiat d'indication à la pose d'un pacemaker. Un Holter est demandé, qui sera effectué à l'étage. Durant la surveillance, le patient présente des troubles de l'état de conscience à 2 reprises avec une parésie transitoire du membre supérieur gauche et complètement résolutifs spontanément. Le CT-scan cérébral natif ne montre pas de saignement. L'EEG montre une déstructuration de l'activité de base compatible avec une encéphalopathie modérée, sans composante irritative. Ces fluctuations sont probablement en lien avec un état confusionnel dans un contexte d'encéphalopathie d'origine multifactorielle (urémique, septique, hypernatrémie, bas débit). Concernant les troubles ioniques, l'hypernatrémie s'améliore progressivement avec l'arrêt des diurétiques et une réhydratation prudente vu la dysfonction ventriculaire gauche sévère. À surveiller. Le patient est transféré le 06.04.2020 en unité de médecine interne. Mr. Y, 63 ans, est hospitalisé pour une pneumonie bi-lobaire gauche à germe indéterminé. Pour rappel, le patient est connu pour une cardiopathie ischémique stentée avec pontage aorto-coronarien en 2006 ainsi qu'un diabète non insulino-traité. Il présente une dyspnée progressive depuis le 24.04.2020, accompagnée d'une toux sèche et d'une baisse de l'état général. Devant la progression des symptômes, le patient est adressé aux urgences en ambulance le 28.04.2020. La prise en charge initiale met en évidence un patient fébrile à 39.5°, tachypnéique et hypoxémique. Au laboratoire, un syndrome inflammatoire avec leucocytose et une alcalose respiratoire hypoxémique sont retrouvés. L'imagerie thoracique évoque un foyer pulmonaire rétro-cardiaque gauche, ce qui motive une antibiothérapie et un frottis nasopharyngé COVID-19. Mr. Y est placé en isolement gouttelettes et contact et est admis en médecine interne.Durant le séjour à l'étage, une antibiothérapie par Rocéphine est poursuivie aux dates susnommées puis relayée per os par Co-Amoxicilline. Le Klacid peut être stoppé après négativisation des antigènes urinaires. Un frottis Covid-19 revient négatif et un CT-scanner thoracique montre une image non évocatrice d'infection à Covid-19. L'isolement est levé en accord avec la filière Covid-19 le 29.04.2020. L'évolution étant favorable, Mr. Y rentre à domicile en bon état général le 01.05.2020. Mr. Y, patient de 55 ans, est hospitalisé pour une pneumonie bilatérale à germe indéterminé. Pour rappel, Mr. Y est connu pour des antécédents de pneumonie à Pseudomonas, Bordetella et Cryptocoque en 2019. Il est immunosupprimé suite à des transplantations rénales et pancréatiques dans un contexte d'insuffisance rénale terminale sur néphropathie à IgA. Le bilan initial met en évidence des probables foyers infectieux thoraciques bibasaux à la radiographie et un syndrome inflammatoire. Une antibiothérapie par Pipéracilline-Tazobactam est introduite en première intention au vu de l'immunosuppression et des antécédents infectieux. Le frottis Covid-19 et le panel respiratoire réalisés en ambulatoire au centre de dialyse de la Riviera reviennent négatifs. Les hémocultures et les expectorations ne retrouvent pas de germe pathogène. Nous arrêtons le traitement de Fluconazole encore présent à l'entrée après un an de thérapie bien conduite contre le Cryptocoque. L'évolution clinique et biologique étant favorable, l'antibiothérapie est poursuivie p.o par Ciprofloxacine pour une durée totale d'antibiothérapie de 14 jours. Sur le plan néphrologique, la dialyse est poursuivie durant l'hospitalisation à raison de 3 séances par semaine avec des injections d'Aranesp durant les séances pour une anémie chronique. Mr. Y peut rentrer à domicile en bon état général le 30.04.2020. Mr. Y est un patient de 82 ans, connu pour les antécédents urologiques suscités, qui consulte aux urgences de l'HFR Riaz le 08.04.2020 en raison de douleurs en région sus-pubienne accompagnées d'une dysurie. A noter que le patient avait déjà consulté pour les mêmes symptômes le 06.04.2020 et qu'il ne s'est pas rendu à la consultation du Dr. X le 07.04.2020, rendez-vous que nous lui avions donné, car il n'a pas trouvé de moyen de transport pour Fribourg. L'anamnèse ne révèle pas d'algurie, pas de fièvre, pas d'autres symptômes infectieux, pas de sang dans les urines. A noter un épisode de diarrhées la veille (patient sous traitement laxatif pour fécalome le 05.04.2020). A l'admission, l'auscultation cardio-respiratoire est sans particularité. Les bruits intestinaux sont normaux en fréquence et en tonalité, l'abdomen est souple, sans défense, ni détente. Douleurs à la palpation sus-pubienne. Loges rénales souples et indolores. Présence d'un boîtier au niveau du scrotum gauche. Un bladder scan est effectué, mettant en évidence un globe vésical d'environ 610 ml. Le sédiment urinaire revient propre. Nous demandons un avis au Dr. X, urologue de garde, qui propose d'effectuer une vidange après activation répétée durant 15 minutes du sphincter artificiel. Nous obtenons un bon effet avec, au bladder scan post-mictionnel, 66 ml de résidu. Le Dr. X préconise que le patient soit revu par le Dr. X, urologue traitant, afin de réévaluer l'indication au sphincter artificiel (Cystofix définitif à envisager) et, si persistance de globe vésical, de poser une sonde vésicale 14 jusqu'au prochain rendez-vous à la consultation du Dr. X. Le patient est hospitalisé dans le service de chirurgie pour surveillance en raison du risque potentiel de globe vésical récidivant. En effet, Mr. Y vit seul à domicile avec une suspicion de trouble cognitif. Durant son séjour, le patient reçoit un enseignement thérapeutique, un bladder scan est effectué toutes les 6 heures. L'évolution clinique est favorable, le patient est autonome pour la vidange de la sonde vésicale, la pompe est fonctionnelle. Dès lors, Mr. Y peut rentrer à domicile le 09.04.2020, après mise en place de soins à domicile 1 x/jour. Nous vous laissons le soin d'organiser un contrôle à la consultation du Dr. X à distance. Mr. Y est hospitalisé aux soins intensifs le 07.04.2020 pour une tachycardie ventriculaire monomorphe soutenue. Le patient est connu pour une maladie coronarienne monotronculaire avec un ancien infarctus inférieur sur occlusion de la coronaire droite en 1995 et il présente le 06.04.2020 une syncope de quelques secondes avec comme prodromes des vertiges, suivie immédiatement par une douleur rétrosternale typique non irradiée. A l'arrivée des ambulanciers, le rythme initial est une tachycardie ventriculaire monomorphe à 280/min rapidement cardioversée par Amiodarone. L'ECG montre des troubles de la repolarisation en latéral (sous décalages V5-V6) transitoires et au laboratoire il y a une cinétique de troponines positives sans CK. Sur avis cardiologique, un traitement d'aspirine, Clopidogrel et héparine sont débutés. La surveillance de rythme aux soins intensifs est à part d'une tachycardie ventriculaire non soutenue sans particularité. Une coronarographie le 07.04.2020 démontre une maladie coronarienne monotronculaire avec longue sténose subocclusive de la coronaire droite proximale-moyenne et distale. Une dilatation de l'artère coronaire droite ainsi que la mise en place de 5 stents sont effectuées. L'échocardiographie du 08.04.2020 met en évidence une dilatation modérée du ventricule gauche avec une dyskinésie de la paroi inférieure moyenne, une akinésie de la paroi inféro-apicale, inféro-basale et postérieure moyenne et une hypokinésie modérée du septum apical et moyen. La fraction d'éjection ventriculaire gauche est évaluée à 43%. Une double antiagrégation par Aspirine et Efient est introduite dès le 07.04.2020. L'anticoagulation prophylactique dans le cadre de sa révision de PTH droite est poursuivie. Un traitement d'insuffisance cardiaque par bêta-bloquants et inhibiteurs de l'enzyme de conversion est débuté le 07.04.2020. Compte tenu de la cinétique de la Troponin, le manque des CK, le s/p infarctus inférieur avec cicatrice connue et la morphologie de la tachycardie ventriculaire, nous retenons un diagnostic de tachycardie ventriculaire monomorphe soutenue sur cicatrice avec syncope, raison pour laquelle un défibrillateur est implanté le 09.04.2020. L'intervention ne présente pas de complication, le contrôle radiologique et du défibrillateur sont en ordre. Suite à la syncope, le patient a fait une contusion de sa hanche droite, opérée pour la dernière fois il y a 15 jours dans un contexte d'infection de PTH. Un scanner permet d'exclure une fracture péri-prothétique. Il présente cependant un hématome, avec une anémie spoliative que nous substituons par transfusion d'un culot érythrocytaire. Les surveillances neuro-vasculaires sont rassurantes. L'hémoglobine est restée stable pendant l'hospitalisation. En raison d'une carence en vitamine B12 et en fer, une substitution d'acide folique a été prescrite pour 1 mois et le patient reçoit du Ferinject 1000 mg. Le patient est transféré le 09.04.2020 dans le service de médecine avec poursuite du suivi orthopédique. Au cours de l'hospitalisation, la mobilisation a été intensifiée avec la physiothérapie. Sur avis de nos collègues orthopédistes, une charge de 15 kg est actuellement recommandée pour la jambe droite et un contrôle clinique est prévu dans 6 semaines. Concernant l'infection de la PTH droite, l'antibiothérapie avec du Tavanic a été poursuivie sans changement, ce traitement est prévu jusqu'à la fin du mois de juin 2020.Pour améliorer la fonction musculo-squelettique, nous recommandons une réadaptation. Mr. Y peut partir en bon état général en réadaptation musculo-squelettique à Billens le 16.04.2020. Mr. Y est un patient de 30 ans avec antécédent de colite recto-sigmoïdienne en 2016 consultant en raison de douleurs abdominales associées à des diarrhées aqueuses jusqu'à 20 épisodes par jour et des nausées sans état fébrile. Un bilan biologique montre un léger syndrome inflammatoire. Un scanner met en évidence une recto-colite. La PCR dans les selles retrouve un Shigella, motivant l'introduction d'un traitement par Ciprofloxacine 500 mg 2x/j pendant 3 jours. À noter qu'une culture est en cours pour réalisation d'un antibiogramme. Au vu d'une suspicion initiale d'une possible maladie inflammatoire, nous avons sollicité un avis de nos collègues gastro-entérologues qui ont posé l'indication à la réalisation d'une colonoscopie à distance. Celle-ci sera à réévaluer selon l'évolution clinique et avec une étiologie finalement infectieuse. Au vu d'une bonne évolution clinique, le patient regagne son domicile le 24.04.2020 avec un contrôle à votre consultation le 27.04.2020. Mr. Y, patient de 94 ans connu pour un syndrome métabolique avec hypertension artérielle traitée et diabète de type 2 insulino-dépendant, une fibrillation auriculaire anticoagulée par Sintrom, et une insuffisance rénale chronique de stade G4 selon KDIGO, nous est adressé par le foyer de la Rose des Vents en raison de soins impossibles à l'EMS et une suspicion d'infection à Covid-19. À son arrivée, l'anamnèse auprès du patient est impossible, mais à l'hétéroanamnèse avec le personnel soignant de l'EMS, nous retrouvons une notion de fortes myalgies et de 2 épisodes de fièvre sur les derniers jours, ainsi que la présence d'un état confusionnel aigu. Sur le plan infectieux, le bilan biologique d'entrée montre un syndrome inflammatoire avec une CRP élevée et la présence significative de bâtonnets à la formule sanguine (sans vraie leucocytose). À la radiographie du thorax, nous ne retrouvons pas de véritable foyer de pneumonie ni d'infiltration, mais des signes de surcharge pulmonaire. Le patient est mis sous traitement antibiotique par Rocephin 2 g iv du 17.04.20 au 23.04.2020. Un frottis de dépistage du COVID-19 est effectué le 17.04.2020, revenant négatif, mais au vu d'une suspicion clinique restant élevée, nous décidons de compléter le bilan par un CT scan thoracique le 20.04.2020 montrant des infiltrats en verre dépoli aux deux bases avec des images en bandes, compatibles avec un COVID-19. Un frottis est alors répété le 21.04.2020 et revient positif. Un traitement par Plaquenil est envisagé, mais au vu de l'état général du patient, nous prenons la décision avec l'équipe COVID-19 de ne pas administrer le médicament, qui reste expérimental. Sur le plan rénal, nous mettons en évidence, à son entrée, une insuffisance rénale aiguë pré-rénale avec valeur de créatinine autour de 240 umol/l (valeur habituelle à 198 umol/l). En considérant également des valeurs élevées de NT-proBNP et des signes de surcharge à la radiographie du thorax, nous débutons un traitement diurétique par Lasix iv l'après-midi du 20.04.2020. Suite à la péjoration de l'état général, le patient boit très peu et nous arrêtons le traitement diurétique le 25.04.2020. L'évolution est alors rapidement défavorable et Mr. Y décède paisiblement le 27.04.2020. Mr. Y, 48 ans, connu pour une sigmoïdectomie en 2016 dans un contexte d'adénocarcinome colique, est hospitalisé dans le contexte d'une pneumonie probablement à COVID-19. Pour rappel, le patient présente depuis une dizaine de jours un état fébrile associé à une asthénie et des céphalées dans un contexte de contage COVID-19 positif avec son épouse. Lors d'une première consultation à la Permanence médicale de Fribourg le 29.03.2020, il est mis sous Co-Amoxicilline et un frottis COVID effectué revient négatif. Il reconsulte le 01.04.2020 à la Permanence où un CT thoracique montre des infiltrats compatibles avec un COVID. Il reconsulte 3 jours plus tard en raison de la persistance de fièvre et de céphalées. Au service des urgences, un syndrome inflammatoire élevé motive une antibiothérapie par Ceftriaxone et Clarithromycine. Le deuxième frottis COVID réalisé le 01.04.2020 revient négatif. Cependant, au vu de la forte suspicion d'infection à COVID, nous maintenons l'isolement jusqu'à la sortie du patient. Mr. Y rentre à domicile le 08.04.2020 avec les mesures d'auto-isolement selon les recommandations de l'OFSP. Mr. Y, 73 ans, a séjourné dans notre service de soins intensifs pour un SDRA modéré sur pneumonie COVID-19, compliqué d'une insuffisance rénale aiguë, d'une pneumonie acquise sous ventilation à Pseudomonas aeruginosa, d'une neuromyopathie liée à la ventilation mécanique et d'un délirium hypoactif. Le patient a été hospitalisé le 17.03.2020 à Vesoul en raison d'une pneumonie COVID-19. Une aggravation respiratoire hypoxémique aiguë a nécessité une admission en réanimation et une intubation oro-trachéale le 23.03, avec ventilation mécanique protectrice et une séance en décubitus ventral le 25.03. Un traitement par hydroxychloroquine et atazanavir a été administré, ainsi qu'une antibiothérapie empirique de céfotaxime, puis ceftriaxone. Une pneumonie associée à la ventilation à Pseudomonas aeruginosa a été initialement traitée par pipéracilline-tazobactam, puis cette bactérie a développé une résistance, justifiant un changement pour méropénem. Le sevrage respiratoire a aussi été ralenti par un retard de réveil d'origine médicamenteuse. Par la suite, un délirium hypoactif nécessite des mesures actives de réafférentation. Une neuromyopathie modérée à sévère liée à la maladie critique est actuellement prise en charge par de la physiothérapie intensive et de l'ergothérapie. Des troubles modérés de la déglutition motivent la poursuite d'une nutrition entérale et des exercices quotidiens de déglutition. Une insuffisance rénale aiguë d'origine prérénale a évolué favorablement après correction volémique. La néphropathie avec protéinurie modérée secondaire au COVID-19 a favorisé une hypoalbuminémie. Une anasarque a motivé l'introduction d'un diurétique. Une hypernatrémie secondaire à cette déplétion a été corrigée. Une fibrillation auriculaire paroxystique transitoire s'est réduite spontanément suite à du remplissage vasculaire. Une thrombose veineuse profonde musculaire des deux mollets, décelée lors d'un dépistage le 07.04, est traitée par anticoagulation thérapeutique pour une durée totale de 3 mois. Mr. Y est retransféré le 14.04.2020 dans le service de soins continus à Vesoul. Mr. Y est un patient de 86 ans qui nous est adressé pour une réadaptation gériatrique avec drainage lymphatique et soins de plaie. À son admission en réadaptation gériatrique, Mr. Y est apathique. Au status, nous retrouvons un patient en bon état général, orienté, avec des râles crépitants bibasaux à l'auscultation, ainsi que des œdèmes bilatéraux moyens jusqu'aux genoux. Le reste de l'examen est non contributif. Sur le plan social, Mr. Y vit en communauté religieuse de 4 personnes et se déplace sans moyen auxiliaire.Durant son séjour, Mr. Y participe à des séances de physiothérapie de mobilisation avec des séances de drainages lymphatiques. A sa sortie, Mr. Y est autonome pour la marche et les escaliers. Sa mesure d'indépendance fonctionnelle est évaluée à 102/126 (MIF physio : transferts 6/7, déplacement 7/7, escaliers 6/7). Le TUG n'est pas testé. En ergothérapie, le patient profite d'une prise en charge pour adaptation aux activités de la vie quotidienne avec l'objectif de réalisation des soins d'hygiène de manière sécuritaire et de gestion de bandes de contention. Par rapport aux plaies des membres inférieurs, Mr. Y bénéficie d'un suivi par stomatothérapeute. Nous organisons également le mesurage pour les bas de contention. Le 18.03.2020, Mr. Y quitte notre service avec la mise en place de soins à domicile comme suit : 3x/semaine pour les soins de la plaie ; ainsi que des séances de physiothérapie de drainages lymphatiques en ambulatoire et un suivi régulier à votre consultation. Mr. Y, 79 ans, est hospitalisé pour un STEMI antérieur. Le patient est admis en coronarographie pour des douleurs rétro-sternales typiques persistantes avec irradiation dans l'épaule gauche avec un ECG en pré-hospitalier compatible avec un STEMI. La coronarographie en urgence montre une maladie coronarienne tritronculaire avec une occlusion aiguë de l'IVA proximale et moyenne. Cette dernière est traitée par recanalisation avec implantation d'un stent actif au niveau de l'IVA proximale et deux stents actifs au niveau de l'IVA moyenne. Un traitement par double anti-agrégation est introduit pour une durée d'un an. La fonction ventriculaire gauche est conservée (FE 55 %) et le pic de CK s'élève tardivement à 1453 U/l. Une deuxième coronarographie est réalisée lors de l'hospitalisation pour une dilatation de la circonflexe distale et proximale par 3 stents actifs. L'occlusion chronique de la coronaire droite n'est pas à traiter. Le traitement cardio-protecteur est adapté avec l'introduction du Lisinopril. Une hypercholestérolémie est mise en évidence au bilan biologique pour laquelle nous majorons la thérapie anti-lipémiante avec de l'Ezetimibe avec une cible de LDL inférieure à 1.4 mmol/l. Le patient rentre à domicile le 22.04.2020, il sera convoqué pour une réadaptation cardio-vasculaire hospitalière à L'HFR de Meyriez. Mr. Y nous est transféré du service de la médecine interne suite à une pneumonie à COVID-19 le 25.03.20 pour une suite de prises en charge. À l'entrée, le patient se plaignait d'une fatigue importante, une toux. Il ne décrivait ni de dyspnée, ni de mal à la poitrine. Il avait une sensation d'un estomac lourd, mais pas de nausée, ni de vomissement. Il a normalement des selles régulièrement, maintenant il a une tendance à diarrhée. Il vit avec sa femme dans une maison. Il était autonome pour les ADL et IADL, il n'avait pas de soin à domicile. Il suppose qu'il était contaminé par son petit enfant, qui avait une grippe. Il s'agit d'un patient de 81 ans dans un état général conservé. Il est légèrement hypoton, normocarde, afébrile. Nous notons un rythme cardiaque régulier, sans bruits surajoutés. Dans les poumons, il y a des bruits vésiculaires à droite et légère crépitante basale à gauche. Neurologiquement, il n'y a pas de particularités. La marche est peu sûre sans membre axillaire. Barre, Romberg sont sûrs. Au début de l'hospitalisation, le patient présente une augmentation de la température jusqu'à 37,8. C'est pourquoi des contrôles biologiques et radiologiques étaient effectués, et n'ont montré aucune nouvelle infection. Le patient était de nouveau isolé. Par après, l'état général s'est amélioré, nous n'avons pas constaté de dyspnée ni de chute de la saturation. En accord avec l'infectiologie de HFR Fribourg, il a été décidé d'enlever l'isolement le 30.03.2020. Le 31.03.2020, un scanner thoracique a été effectué pour un contrôle et a montré une progression d'infiltrats des deux côtés. Selon l'avis pneumologique (Dr. X), des résultats radiologiques peuvent montrer un tableau clinique avec un retard de 2 semaines. Ainsi, un résultat du scanner du 31.03.2020 pourrait encore montrer une condition du 16.03.2020. Comme le patient est cliniquement bien (pas de dyspnée, saturation normale, pas de fièvre), il ne doit être suivi qu'en laboratoire et cliniquement. Un contrôle scanner, ainsi qu'une clarification pulmonaire, doivent être effectués en ambulatoire. Parallèlement aux problèmes médicaux aigus, nous débutons une réhabilitation gériatrique précoce avec physiothérapie et ergothérapie. À l'entrée, le patient pouvait faire les transferts seul mais lentement (FIM 6), il pouvait marcher 15 m seul (FIM 6) et les escaliers n'étaient pas testés (FIM 1). À la sortie, le patient peut faire les transferts autonomes (FIM 6), il peut marcher de manière autonome jusqu'à 20 min (FIM 6) et peut monter 18 marches d'escalier (FIM 6). Le score de mobilité Tinetti est passé de 18 à 20/28. Vu une bonne évolution clinique et biologique, Mr. Y peut rentrer le 14.04.2020 en bon état clinique à la maison avec organisation de soin à domicile. Mr. Y, connu pour de multiples antécédents et porteur d'une trachéostomie depuis une opération d'un carcinome laryngé en 1993, nous est adressé par le CMS en raison d'un état grippal associé à une augmentation de sécrétions trachéo-bronchiques. Le bilan initial effectué aux urgences laisse suspecter une infection à Covid-19, de sorte que le patient est admis en médecine interne. Une antibiothérapie empirique et une oxygénothérapie sont introduites. Un CT thoracique réalisé le 30.03.2020 en raison d'un profil à risque est réalisé sur avis de la filière Covid, permettant d'exclure une image de pneumonie virale. Au vu de la rapide amélioration clinico-biologique, nous retenons en premier lieu une bronchite d'origine virale. Une insuffisance rénale aiguë sur chronique est constatée à l'entrée, d'allure rénale. L'évolution est favorable sous hydratation et après suspension du traitement de sartan. Un bilan néphrologique de l'insuffisance rénale chronique mériterait d'être considéré en ambulatoire. Nous profitons de cette hospitalisation pour discuter de la prise en charge du nodule pulmonaire documenté depuis novembre 2019. Une prise en charge opératoire avait été retenue par le Dr. X (chirurgie thoracique), mais repoussée au vu du traitement angioplastique de deux lésions lors d'une coronarographie pré-opératoire, nécessitant une double anti-aggrégation plaquettaire jusqu'à fin avril au moins. Il est décidé d'attendre la fin de l'actuelle pandémie Covid-19 avant de prévoir une consultation de contrôle en chirurgie thoracique avec imagerie, puis présentation au tumor board thoracique. Compte tenu d'un déconditionnement global au décours de l'épisode de bronchite, nous demandons une réadaptation générale à Estavayer-le-Lac. Le patient reste hospitalisé au sein de l'HFR bien que la prise en charge spécifique par notre service soit maintenant terminée. Il en résulte un séjour de reclassement et vous recevrez à sa fin un simple courrier complémentaire vous informant que le patient a quitté le service. Le courrier contiendra uniquement les éventuelles notes de suite et une copie de l'ordonnance des médicaments à la sortie. Mr. Y, âgé de 87 ans, connu pour plusieurs épisodes de pneumonie, nous est adressé par l'HFR Riaz pour une réadaptation respiratoire suite à un déconditionnement global dû à une pneumonie communautaire bibasale à germe indéterminé, le 30.03.2020. Il a arrêté de fumer il y a 40 ans. Les vaccins ne sont pas à jour. Sur le plan social, le patient est marié. Il vit avec son épouse à domicile. Il est à la retraite (ancien agent de maintenance à Swissair).A l'admission, le patient est sous 2 lt/min d'O2; il se plaint de fatigue musculaire au moindre effort, il note une fonte musculaire généralisée et peine à se déplacer seul sur de courtes distances. En général, il rapporte une dyspnée stade IV selon NYHA, avec toux et expectorations verdâtres. Le status général est sans particularité hormis la présence de crépitements bi-basaux beaucoup plus prononcés à droite. La spirométrie ne montre pas de syndrome obstructif avec un Tiffenau normal, mais un abaissement de la valeur du VEMS de degré sévère. La gazométrie d'entrée sous 2 lt/min d'O2 montre une saturation à 92%, une hypoxémie légère avec hypercapnie. Nous continuons l'oxygénothérapie au débit de 1.5 lt/min. L'oxymétrie nocturne à l'admission sous 2 lt/min d'O2 montre une SpO2 moyenne à 91.4% avec un index de désaturation à 5.3/heure. La radiographie du thorax met en évidence une augmentation de la trame interstitielle de la plage pulmonaire à droite, aspécifique avec une nette altération de la plage pulmonaire g. Au cours de l'hospitalisation, Mr. Y a présenté une péjoration de la dyspnée avec toux et expectorations verdâtres. A l'auscultation, il présente des râles pulmonaires bibasaux accentués à droite. Nous prescrivons du Lasix 20 mg. Une culture d'expectorations revient positive pour du Pseudomonas aeruginosa. Nous mettons en place une antibiothérapie de 2 semaines avec Ciprofloxacine per os 500 mg 2x/ jour puis relais par Azithromycine 250 mg 3x/semaine, à visée immun-modulatrice, afin de réduire le risque d'exacerbation infectieuse. Nous vous recommandons de suite l'allongement du QT (Cordarone/Azithromycine). Nous notons une régression progressive de la dyspnée, avec amélioration lors des activités physiques, permettant ainsi de diminuer l'oxygénothérapie à 1 lt/min d'O2 que le patient tolère bien avec une saturation comprise entre 91-93% et la gazométrie sous 1 lt/min d'O2 montre une saturation à 95%. Sur le plan nutritionnel, Mr. Y souffre d'une malnutrition protéino-énergétique modérée (NRS 4, apports à 50-75% des habitudes, BMI 18.7 kg/m2) d'un apport oral insuffisant et d'un poids insuffisant. Durant son séjour, nous constatons une perte de 1 kg, probablement une perte d'eau révélant une perte de bon poids. Nous avons mis en place des enrichissements et 1, puis 2 SNO afin de couvrir ses besoins et stabiliser son poids. Nous encourageons Mr. Y à poursuivre la consommation de SNO à domicile comme auparavant. Durant son séjour, le patient a bénéficié d'une prise en charge multidisciplinaire avec physiothérapie respiratoire, réentraînement à l'effort et de l'endurance, avec une évolution favorable. A la sortie, il bénéficiera de séances de physiothérapie respiratoire, principalement sous la forme de drainage bronchique en ambulatoire afin de maintenir les acquis. Après 4 semaines d'hospitalisation, l'évolution est relativement favorable et Mr. Y peut quitter notre service pour rejoindre son domicile le 02.05.2020, en état général conservé. Mr. Y, patient de 87 ans, connu notamment pour une BPCO non stadée, une cardiopathie ischémique avec quadruple pontage aorto-coronarien en octobre 2006, consulte les urgences le 30.03.2020 en raison d'une dyspnée depuis 1 semaine, sans modification de la toux, mais augmentation des expectorations de couleur verdâtre. L'examen clinique met en évidence des râles crépitants bi-basaux surtout du côté droit. Le CT-scan du 31.03.2020 met en évidence des foyers de condensation bibasaux, raison pour laquelle nous initions une antibiothérapie par Rocéphine 2g iv 1x/j pendant 7 jours et Klacid 500 mg 2x/j per os que nous stoppons au vu de la négativité des antigènes urinaires. Un frottis COVID-19 est réalisé qui se révèle négatif. Une culture d'expectorations revient négative. Le résultat du CT-scan thoracique du 30.03.2020 montre une majoration des atteintes pulmonaires déjà connues. Compte tenu de l'âge du patient et de ses comorbidités, nous ne pensons pas qu'il soit nécessaire d'investiguer davantage ces lésions. Au vu de la bonne évolution clinique et biologique durant le séjour hospitalier, l'antibiothérapie est arrêtée après 7 jours de traitement. Dans ce contexte, une réhabilitation pulmonaire est suggérée et acceptée afin d'améliorer l'autonomie du patient en vue d'un retour à domicile. Mr. Y est admis à l'HFR Billens le 08.04.2020 pour la suite de la prise en charge. Mr. Y, 54 ans, est admis aux soins intensifs (SIB) pour une surveillance rythmique post STEMI subaigu. Le patient présente des douleurs thoraciques typiques depuis 24 heures en péjoration avec irradiation dans les deux bras. Il consulte la clinique générale qui met en évidence un syndrome coronarien aigu avec déclenchement d'une filière STEMI. La coronarographie réalisée en urgence met en évidence une occlusion aigue de l'a. circonflexe proximale qui est dilatée et stentée. Une double antiagrégation par Aspirine et Efient est à poursuivre pour 12 mois puis aspirine seule à vie. Une maladie coronarienne tri-tronculaire avec occlusion chronique de l'a. coronaire droite et une sténose serrée de l'a-interventriculaire antérieure est mise en évidence. Un essai de revascularisation de l'a. interventriculaire antérieure est avorté per-coronarographie en raison d'un flux instable dans l'a. circonflexe fraîchement rouverte. Une nouvelle coronarographie est réalisée le 13.04.2020, qui permet la mise en place de 3 stents sur l'IVA. La lésion chronique de l'artère coronaire droite est à traiter à distance, soit à 1 mois. L'échocardiographie de contrôle révèle une FEVG à 54 % avec une akinésie de la paroi postérieure, de la paroi latérale moyenne, de la paroi latéro-basale et de la paroi inféro-apicale et une dysfonction diastolique minime. Nous conseillons au patient un arrêt strict et immédiat du tabagisme et prescrivons une statine en plus de conseils hygiéno-diététiques. Des bêta-bloquants et IECA peuvent être initiés dès le 13.04.2020 à adapter selon la tolérance du patient. La reprise de la mobilisation se fait sans complication, sous accompagnement physiothérapeutique. La suite de prise en charge à distance comprend un contrôle cardiologique dans un mois chez le Dr. X, une nouvelle coronarographie à effectuer dans un délai de 1 à 3 mois pour le traitement de la coronaire droite, et nous recommandons une ergométrie dans une année. Le patient est transféré en médecine interne le 14.04.2020. Mr. Y, 54 ans, est hospitalisé suite à un infarctus de type STEMI subaigu. Pour rappel, le patient présentait des douleurs thoraciques typiques depuis 24 heures en péjoration avec irradiation dans les deux bras. Il a consulté la Clinique Générale qui met en évidence un syndrome coronarien aigu avec déclenchement d'une filière STEMI. Une maladie coronarienne tri-tronculaire est mise en évidence. Le patient bénéficie de deux coronarographies avec dilatation et pose de stent au niveau de l'artère circonflexe proximale le 12.04.2020 et mise en place de 3 stents sur l'IVA le 13.04.2020. L'occlusion chronique de l'artère coronaire droite sera prise en charge dans un délai de 1 à 3 mois. Une double antiagrégation par Aspirine et Efient est à poursuivre pour 12 mois au total. L'Aspirine est à poursuivre à vie. Au vu de la maladie coronarienne tri-tronculaire, nous recommandons vivement au patient un arrêt strict et immédiat du tabagisme et prescrivons une statine en plus des conseils hygiéno-diététiques. Un traitement par bêtabloquants et IECA est initié dès le 13.04.2020 avec adaptation progressive. La reprise de la mobilisation se fait sans complication, sous accompagnement physiothérapeutique.Suite à la prochaine coronarographie, une réadaptation cardiovasculaire serait conseillée. Mr. Y peut rentrer à domicile le 18.04.2020. Mr. Y est un patient de 87 ans qui est transféré dans le service d'orthopédie de l'HFR Riaz depuis l'HFR Fribourg pour la suite de la prise en charge chirurgicale d'une fracture pertrochantérienne droite ostéosynthèse par clou PFNA le 15.04.2020. Les suites opératoires sont marquées par une perturbation du statut respiratoire avec, initialement, une suspicion de pneumonie basale droite sur bronchoaspiration. Dans un contexte de toux, le patient est mis en isolement du 16 au 21.04.2020 en raison d'une suspicion de CoVid-19. L'isolement est levé après réception du résultat négatif du frottis. Lors du bilan de cette décompensation respiratoire, un foyer basal droit est suspecté, raison pour laquelle une antibiothérapie par Rocéphine et Klacid est mise en place du 21 au 24.04.2020. Des discussions avec nos collègues de médecine interne, les physiothérapeutes et le service de nutrition étaient en cours afin de trouver une solution en vue d'une alimentation efficace du patient, avec réduction du risque de fausse route. Malheureusement, l'état clinique du patient se dégrade le 27.04.2020. Une discussion pluridisciplinaire a lieu entre le service de médecine interne, le service d'orthopédie et la famille de Mr. Y. Il est alors décidé de procéder uniquement à des soins de confort pour une fin de vie. Le 28.04.2020, Mr. Y s'éteint à 17h21. Mr. Y, âgé de 81 ans, connu pour les antécédents susmentionnés, nous est adressé par l'HFR Tafers pour une réadaptation musculo-squelettique et rééducation à la marche suite à une gonarthrose gauche tricompartimentale traitée par implantation d'une PTG à gauche Mathys cimentée, transposition de l'épicondyle latéral vers distal et refixation par 2 vis de 4.5mm, surfaçage de la rotule (OP le 04.03.2020). Sur le plan social, le patient est célibataire. Il vit avec son frère et sa belle-sœur à domicile. Il est à la retraite (ancien paysan). A l'admission, le patient est hémodynamiquement stable et les paramètres vitaux sont dans la norme. Les douleurs sont bien contrôlées par l'antalgie en place. Le patient est orienté et collaborant. La cicatrice est calme. La force du membre inférieur gauche est cotée à M1 et la sensibilité est conservée. Selon le protocole opératoire, la flexion et extension du genou gauche est 0-0-0 strict du 04.03.2020 au 18.03.2020 puis 30°-0-0 pendant deux semaines du 19.03.2020 au 01.04.2020. Nous réalisons un contrôle radiographique le 31.03.2020 qui par comparaison avec celle du 05.03.2020 montre : • PTG en position inchangée. • Disparition de l'épanchement intra-articulaire et de l'air libre dans les tissus mous. • Diminution de la tuméfaction des tissus mous supra-patellaires. • Status post resurfaçage de la rotule inchangée. Après examen de la radiographie par Dr. X, nous autorisons une charge avec augmentation progressive selon tolérance avec une mobilisation flexion/extension sans restriction. Durant son séjour, le patient a bénéficié d'une prise en charge interdisciplinaire avec physiothérapie et ergothérapie. A la sortie, il est indépendant pour les transferts et la marche avec tintébin avec une décharge de manière progressive. Il peut monter/descendre les escaliers une main courante à gauche en montant. Les amplitudes articulaires montrent une flexion/extension du genou gauche à 95°-0°-0°. Après 5 semaines d'hospitalisation, l'évolution est favorable et Mr. Y peut quitter notre service pour rejoindre son domicile le 15.04.2020, en bon état général. A la sortie, le patient bénéficiera de séances de physiothérapie en ambulatoire pour maintenir des exercices de rééducation à la marche et pour maintenir les acquis. Les soins à domicile sont activés. Mr. Y est un patient de 59 ans, connu pour un status post-sigmoïdectomie selon Hartmann avec colostomie gauche terminale suite à un choc septique sur diverticulite sigmoïdienne perforée le 03.02.2020, qui se présente aux urgences le 02.04.2020 suite à une absence de selles dans la stomie depuis 48 heures. Le bilan met en évidence une sténose cicatricielle de la descendostomie avec coprostase symptomatique, raison pour laquelle le patient bénéficie d'une révision de descendostomie le 02.04.2020. Les suites opératoires sont simples. Mr. Y peut retourner à domicile le 03.04.2020. Il sera par la suite revu par les stomathérapeutes le 14.04.2020 et à la consultation de chirurgie du Dr. X le 13.05.2020 à 10h30. Mr. Y, 68 ans, est admis aux soins intensifs en post-opératoire d'une amputation abdomino-périnéale avec colostomie définitive pour récidive de carcinome rectal le 14.04.2020. Le patient, connu notamment pour une fibrillation auriculaire anticoagulée par Xarelto (stoppé par le patient depuis des mois) et un syndrome d'apnées du sommeil non appareillé, est transféré aux soins intensifs pour surveillance hémodynamique et respiratoire. Le per-opératoire s'est relativement bien déroulé avec des pertes sanguines minimes. L'antalgie post-opératoire est complexe nécessitant un avis auprès de nos collègues anesthésistes. Le patient bénéficie dans un premier temps d'une péridurale thoracique basse posée en pré-opératoire avec un effet partiellement satisfaisant. Elle peut être ôtée le 18.04.2020 avec reprise d'une antalgie orale efficace. Concernant le site opératoire, les drains, redons et Jackson, rendent peu en post-opératoire. Les dosages d'amylase et de bilirubine sont normaux après 48h. Le VAC épicutané est retiré le 18.04.2020, mettant en évidence un écoulement d'allure purulent dont la culture revient positive pour E. Coli, Pseudomonas Aeruginosa et Aeromonas multisensibles. Un contexte septique nécessite un soutien aminergique, ainsi que l'introduction d'une antibiothérapie par Imipénème dès le 18.04.2020, associé initialement à une dose unique de Vancomycine. Un pansement VAC est posé le 19.04.2020 et changé le 21.04.2020. L'évolution est favorable sur le plan clinique et biologique. En post-opératoire, un épisode de FA rapide (> 130 bpm de fréquence), répond initialement bien au remplissage. La Cordarone est reprise et associée à un beta-bloquant. Une cardioversion électrique est effectuée au bloc opératoire le 21.04.2020 après contrôle par échocardiographie transoesophagienne. Les traitements freinateurs sont poursuivis. Sur le plan respiratoire, le patient rapporte des apnées du sommeil symptomatique. Un syndrome des apnées du sommeil est connu, diagnostiqué au HFR et non appareillé suite à une intolérance initiale à la CPAP. Nous proposons une nouvelle consultation pneumologique afin de réévaluer la réintroduction d'une CPAP. Au vu de l'amélioration clinique, le patient est transféré en chirurgie le 22.04.2020. Mr. Y est un patient de 84 ans qui nous est adressé par le service de médecine de l'HFR Fribourg pour une réadaptation gériatrique suite à une dermohypodermite récidivante du membre inférieur droit, traitée par Co-amoxicilline et Clindamycine. Pour rappel, Mr. Y est sous traitement habituel avec Méthotrexate 20 mg dans le contexte d'un syndrome de Morphée, qui est stoppé en raison d'une IRA sur néphrotoxicité à Fribourg. Le patient suit également un schéma dégressif de corticothérapie ainsi qu'un traitement par Bactrim afin de prévenir des infections liées à l'immunosuppression et d'Alendronate afin de prévenir l'ostéoporose liée à la corticothérapie. Ces derniers sont également arrêtés à cause de la néphrotoxicité. Sur le plan social, Mr. Y se mobilise avec un rollator et vit à domicile, dans une maison avec son épouse.A son admission en réadaptation gériatrique, Mr. Y est stable mais présente une désorientation temporo-spatiale. Ces troubles cognitifs n'étaient pas répertoriés avant son hospitalisation. Mr. Y présente, pendant son séjour, une mauvaise évolution des plaies aggravée par le traitement corticoïde qui empêche la cicatrisation correcte des plaies, notamment au niveau du pied droit, qui présente un aspect nécrotique. Une radiographie du pied et de la jambe droite ne révèle pas de lésion osseuse. Le frottis de plaie retrouve un Pseudomonas aeruginosa. Nous prenons un avis chirurgical auprès du Dr. X, qui effectue un débridement le 27.03.2020 sans complication. Par la suite, un pansement VAC est mis en place. Le laboratoire met en évidence un syndrome inflammatoire en augmentation avec une CRP à 104 mg/l probablement sur surinfection de plaie. Nous prenons un avis infectiologique auprès de Dr. X qui préconise la mise en place une antibiothérapie par Ciprofloxacine pour une durée de 10 jours. Le 07.04.2020, Mr. Y est transféré à Fribourg pour un débridement en salle d'opération par Dr. X. Dans le cadre de la sclérodermie profonde généralisée, nous continuons le schéma dégressif de corticothérapie par palier de 5 mg par semaine. Nous mettons en évidence une décompensation cardiaque droite mise sur le compte de l'état infectieux pour laquelle nous introduisons un traitement de Torasémide. Le laboratoire met en évidence une insuffisance rénale aiguë AKIN I probablement d'origine mixte. Les traitements néphrotoxiques avaient déjà été mis en suspens durant le séjour à Fribourg. Au vu d'une amélioration de la créatinine, le Bactrim est repris. Le laboratoire met également en évidence une hypokaliémie à 2,9 mmol/l, que nous substituons. Au vu d'un profil glycémique bas, nous adaptons le traitement d'insuline. En cours d'hospitalisation, le patient chute de manière accidentelle avec traumatisme crânien, le CT cérébral ne montre pas de lésion post-traumatique. Durant son séjour, Mr. Y participe à des séances de physiothérapie de mobilisation. A sa sortie, son périmètre de marche est de 20 mètres en chambre (patient en isolement) avec l'aide du rollator. Sa mesure d'indépendance fonctionnelle est évaluée à 90/126 par rapport à 60/126 à son entrée (MIF physio : transferts 5/7, déplacements 5/7, escaliers 5/7). Le TUG se réalise en 23,2 secondes avec l'aide du rollator. Sur le plan diététique, le patient présente une malnutrition protéino-énergétique modérée, en lien avec une inappétence, démontrée par une perte de 6,3 kg (7,9%) en 2 mois, des ingestas couvrant 69% de ses besoins énergétiques théoriques et un NRS à 4/7. De ce fait, nous adaptons les repas et nous introduisons des SNO. Sur le plan cognitif, les tests de dépistage effectués le 01.04.2020 montrent un MMS à 15/30 et un test de la montre à 3/7. L'échelle gériatrique de dépression s'élève à 1/15. Le 07.04.2020, à son retour de l'HFR Fribourg suite au débridement de plaie, Mr. Y est hospitalisé en gériatrie aiguë. Mr. Y présente un problème mixte. Le problème principal du patient est les paresthésies en regard des orteils des 2 pieds. Une polyneuropathie sensitive débutante a déjà été mise en évidence par Dr. X qui a, en 2019, proposé, en cas d'échec du traitement par Gabapentine, une nouvelle évaluation neurologique. Je propose donc que le patient soit adressé au service de neurologie de l'HFR pour un nouveau bilan neurologique vu que Dr. X a pris sa retraite. Mr. Y présente également des varicosités stade III pour lesquelles je propose un bilan angiologique également auprès de Dr. X le 8.5.2020 avec la demande d'introduire un traitement. Je reverrai le patient après le bilan angiologique et neurologique à ma consultation. Mr. Y, connu pour un syndrome de Klippel-Trenauney, est admis en médecine interne depuis les soins intensifs pour suite de prise en charge d'une embolie pulmonaire centrale bilatérale, ainsi qu'une suspicion d'infection à COVID-19. Pour rappel, Mr. Y présente un syndrome grippal sans fièvre, avec anosmie et asthénie depuis le 28.03.2020, raison pour laquelle il passe la majorité de son temps alité. Le 06.04.2020, Mr. Y développe une dyspnée d'apparition brutale avec sensation de tiraillement thoracique, ce qui motive sa consultation en urgences au HFR Tavel. Une embolie pulmonaire centrale bilatérale est diagnostiquée par Angio-CT et le patient est transféré aux soins intensifs du HFR Fribourg. En raison de l'état grippal de la semaine précédente et d'altérations pulmonaires au scanner évoquant une pneumonie à COVID-19, un frottis est effectué. Le patient est mis en isolement gouttelettes et contact. Il reçoit une anticoagulation thérapeutique et une surveillance hémodynamique. Au vu d'une bonne évolution, il est transféré le 07.04.2020 à l'étage de médecine. Durant son séjour en médecine interne, le patient est stable hémodynamiquement ainsi que sur le plan respiratoire. Un avis angiologique est demandé et retient une indication à une anticoagulation par Xarelto durant 6 mois avec contrôle dans 3 à 6 mois à la consultation d'angiologie. Sur le plan infectiologique, un frottis revient positif pour le COVID-19. L'isolement est donc maintenu. Lors du bilan scannographique de l'embolie pulmonaire, une lésion nodulaire de 7 mm est découverte fortuitement. Nous recommandons un contrôle par CT-scanner dans 3 mois pour suivi et décision de suite de prise en charge. Le patient est informé de la date et de l'heure du rendez-vous. Nous vous prions de bien vouloir pister les résultats de cet examen. L'évolution est favorable et un retour à domicile est organisé avec remise des mesures d'isolement selon les indications proposées par l'OFSP, à savoir un auto-isolement d'au moins 10 jours dès le début des symptômes avec au moins 48 heures sans symptôme. Mr. Y, 88 ans, est admis aux soins intensifs (SIB) pour la prise en charge d'un bloc atrio-ventriculaire du 3ème degré. Le patient consulte chez son médecin traitant le 24.04.2020 pour un œdème pénien ainsi qu'une dyspnée en péjoration depuis environ 3 semaines avec orthopnée et dyspnée paroxystique nocturne. A l'examen clinique, une hypoventilation droite est objectivée, raison pour laquelle une radiographie du thorax est effectuée le 27.04.2020, montrant un épanchement pleural droit important. Mr. Y est adressé aux urgences de Riaz, où le bilan est complété par un CT cérébro-thoraco-abdominal à la recherche d'une origine de l'épanchement pleural ainsi qu'un ECG, qui met en évidence un bloc atrio-ventriculaire complet avec un rythme d'échappement ventriculaire avec une fréquence à 35/min motivant son transfert aux soins intensifs. Une pose de pacemaker/ICD à gauche est réalisée le 28.04.2020. Un contrôle du pacemaker est à prévoir dans un mois. Une radiographie de contrôle est réalisée ne retrouvant pas de pneumothorax. Une ponction pleurale droite est effectuée le 27.04.2020 avec évacuation de 4 L de liquide citrin. Les analyses révèlent un transsudat probablement d'origine cardiaque. Au vu de l'apparition unilatérale de l'épanchement, une origine oncologique ne peut pas être exclue. Les analyses cytologiques sont en cours et le bilan sera à compléter selon résultat. Il faudra pister les résultats. Une insuffisance rénale aiguë s'inscrit probablement dans le contexte d'une défaillance hémodynamique sur l'insuffisance chronotrope avec une composante d'insuffisance rénale chronique. Une néphrolithiase à la jonction pyélo-urétérale droite d'env 12 mm associée à une minime dilatation pyélocalicielle est découverte de manière fortuite au CT abdominal du 27.04.2020. Un avis urologique rapide est à organiser par la suite.Une hypertension artérielle nécessite l'introduction d'un traitement antihypertenseur par amlodipine et deponit patch. Le traitement est à adapter selon le profil tensionnel. A noter une mauvaise compliance médicamenteuse avec arrêt du traitement antihypertenseur par le patient il y a quelques années. Le patient est transféré en gériatrie aiguë de Riaz le 28.04.2020 pour la suite de la prise en charge. Mr. Y est un patient de 55 ans qui bénéficie d'une laparoscopie exploratrice avec biopsie du grand épiploon et biopsie de la paroi abdominale dans le cadre du diagnostic susmentionné. L'intervention se déroule sans complications, les suites post-opératoires sont simples permettant un retour à domicile le 19.04.2020. Un suivi de l'anticoagulation par INR est nécessaire dès lundi 20.04.2020 chez le médecin traitant. Les résultats de l'analyse histologique confirment le diagnostic de carcinose péritonéale. Le patient sera rapidement convoqué par le service d'oncologie pour la suite de la prise en charge. Mr. Y est un patient de 82 ans qui nous est adressé pour une prise en charge d'hématurie. Pour rappel, Mr. Y est hospitalisé du 19.02.2020 au 23.03.2020 en réadaptation gériatrique suite à un accident vasculaire ischémique en territoire M2 gauche et hématurie. Le 23.03.2020, Mr. Y subit une résection transurétrale de 10 cm2 de tumeur vésicale et TUP par le Dr. X. Le 25.03.2020, une hématurie importante nécessite un remplissage intravasculaire et des rinçages vésicaux continus. Nous modifions transitoirement son traitement anti-coagulant par une perfusion d'héparine pour une meilleure adaptation en cas d'hématurie. Le 31.03.2020, suite au contrôle post-opératoire avec le Dr. X, le Sintrom est réintroduit sans récidive majeure d'hématurie. Durant son séjour, Mr. Y participe à des séances de physiothérapie de mobilisation. A sa sortie, son périmètre de marche est de 120 mètres avec 3 pauses assises (MIF physio : transferts 6/7, déplacement 5/7, escaliers 1/7). Le TUG n'est pas réalisable. En ergothérapie, le patient profite d'une évaluation de son indépendance, de son autonomie et de sa sécurité dans les activités de la vie quotidienne. Les repas sont adaptés afin que Mr. Y couvre ses besoins, et des conseils d'alimentation lui sont donnés. Troubles cognitifs de nature non déterminée mise en évidence par les tests de dépistage. Un bilan neuropsychologique pourrait être organisé ambulatoirement. Le 06.04.2020, Mr. Y est admis en réadaptation gériatrique. Mr. Y est un patient de 82 ans qui nous est adressé pour une réadaptation gériatrique. Pour rappel, Mr. Y est hospitalisé en chirurgie pour une prise en charge de macrohématurie sous Xarelto et thrombopénie 83 G/L depuis le 07.02.2020. Sur le plan social, Mr. Y vit seul à domicile. A son admission en réadaptation gériatrique, à l'examen clinique, nous retrouvons des œdèmes jusqu'aux genoux prenant le godet ainsi que des râles crépitants bibasaux. Nous adaptons le traitement diurétique avec une bonne réponse clinique. Nous mettons également en évidence une mycose des plis inguinaux, raison pour laquelle nous débutons un traitement par Pevaryl, avec un bon effet. Un ETT est fait montrant une FEVG à 45%. L'origine de l'accident vasculaire cérébral est probablement attribuable à l'arrêt du Xarelto dans le contexte de la fibrillation auriculaire. Nous réintroduisons ce traitement. Au vu de l'insuffisance cardiaque, nous débutons un traitement par Perindopril 2.5 mg par jour puis nous augmentons la Torasemide, avec une bonne tolérance et une bonne réponse clinique. Une macrohématurie est retrouvée, raison pour laquelle nous remettons en place une sonde vésicale à 3 voies avec rinçage jusqu'au 02.03.2020, remplacée ensuite par une sonde à demeure. Nous observons une réapparition de l'hématurie depuis le 11.03.2020, avec mise en place du rinçage de la vessie. Suite à un rendez-vous chez l'urologue, Dr. X le 17.03.2020, une cystoscopie est prévue le 23.03.2020. Le 19.03.2020, nous observons un saignement actif léger de l'urètre passant à côté de la sonde. Selon l'avis de Dr. X, nous mettons un pansement. Nous modifions le traitement anticoagulant et mettons en place une perfusion d'héparine au lieu de Xarelto, avec un arrêt en période pré-opératoire. La thrombocytopénie est améliorée progressivement, faisant penser à une probable étiologie post-virale avec probable composante médicamenteuse. Nous vous laissons le soin de recontrôler à distance pour une confirmation, et, si la thrombocytopénie persiste, d'approfondir le bilan étiologique. Durant son séjour, Mr. Y participe à des séances de physiothérapie de mobilisation. A sa sortie, son périmètre de marche à l'aide d'un tintébin à 2 roues est de 130 mètres avec 3 pauses assises. Sa mesure d'indépendance fonctionnelle totale est évaluée à 62/126 par rapport à 60/126 (MIF physio : transferts 6/7, déplacement 4/7, escaliers 1/7). Le TUG ainsi que les escaliers ne sont pas testés. En ergothérapie, le patient profite d'une prise en charge pour l'adaptation aux activités de la vie quotidienne. Sur le plan cognitif, les tests de dépistage effectués le 26.02.2020 après stabilisation de l'état clinique montrent un MMSE à 22/30 et un test de la montre à 3/7. L'échelle gériatrique de dépression s'élève à 3/15. Le 23.03.2020, le patient bénéficie d'une cystoscopie auprès du Dr. X qui met en évidence une masse vésicale. Le 24.03.2020, Mr. Y est admis en gériatrie aiguë pour la prise en charge d'une lésion vésicale suspecte. Mr. Y se présente dans notre service des urgences le 19.03.2020 en raison d'un état fébrile avec frissons, associé à une acutisation de dyspnée chronique et une prise pondérale (8 kg) sur les jours précédents. Le bilan initial aux urgences montre un tableau de sepsis dont une origine cutanée est supposée, au vu d'un état déplorable des membres inférieurs avec mycoses étendues et lésions de grattage, chez un patient diabétique. Le patient est admis dans notre clinique de médecine. Une antibiothérapie intraveineuse est mise en place, transitoirement élargie puis réduite une fois obtention du germe et de l'antibiogramme dans les hémocultures. Un traitement antimycotique est mis en place suite à une consultation podologique, tandis qu'un bilan angiologique révèle un syndrome post-thrombotique du membre inférieur gauche, sans maladie variqueuse significative ou artériopathie des membres inférieurs. Une évolution clinico-biologique favorable permet un relais peroral à 4 jours d'antibiothérapie. Un tableau de décompensation cardiaque est également constaté dès l'entrée, sans toutefois de clinique en faveur d'une souffrance myocardique. Les troponines discrètement élevées et ascendantes sont interprétées dans le contexte d'une insuffisance rénale aiguë et ne livrent pas d'indication à des investigations supplémentaires. Le traitement diurétique habituel est relayé par un furosémide intraveineux, puis intraveineux continu. En raison d'une fibrillation auriculaire à conduction ventriculaire rapide, un traitement de bêta-bloquant est introduit (le rivaroxaban étant poursuivi à dose habituelle). Au niveau hématologique, une anémie macrocytaire est retrouvée au laboratoire avec un déficit léger en vitamine B12 que nous substituons. La TSH est dans la norme. Nous vous laissons le soin de recontrôler la vitamine B12 dans 3 mois. Le patient ressort affaibli de cette hospitalisation aiguë, ayant les plus grandes difficultés au lever et à la marche, également dans un contexte de gonalgies chroniques. Nous convenons avec Mr. Y et sa famille d'un séjour en réadaptation gériatrique avant le retour à domicile. Le transfert s'opère le 02.04.2020.Mr. Y est un patient de 70 ans, aux antécédents et co-morbidités suscités, qui est amené aux urgences de l'HFR Fribourg en ambulance suite à une chute avec traumatisme crânio-occipital d'origine pas très claire. Le patient est retrouvé par son fils au sol, pas de témoin lors de la chute, pas de notion de perte de connaissance, pas de notion de convulsion, anamnèse circonstancielle jusqu'au matin de ce jour. Pas de DRS, pas de palpitations, le patient rapporte une dyspnée nouvelle. Pas de plainte uro-abdominale. Un CT cérébral est réalisé, permettant d'exclure tout saignement actif et/ou fracture mais montrant un hématome sous-galéal dans les tissus mous au niveau pariéto-occipital gauche de moyenne taille. Auscultation cardio-pulmonaire sans particularité. Abdomen souple et indolore. Tonus conservé au toucher rectal. Sur le plan neurologique, Glasgow 15/15, nerfs crâniens dans la norme, pas d'aphasie, pas de dysarthrie ni d'ataxie. Barré et Mingazzini tenus, pas de déficit sensitivomoteur. Patient orienté dans les quatre modes. Sur le plan ostéo-articulaire, percussion du rachis sans particularité. Présence d'une plaie occipitale qui est suturée par 3 agrafes et 3 fils de PDS. Un rappel antitétanique est effectué. L'ablation des agrafes et des fils pourra avoir lieu le 27.04.2020. En raison d'une dyspnée en péjoration et D-dimères à 35200 ng/ml, un CT thoracique est effectué, permettant d'exclure une embolie pulmonaire. L'examen met en évidence un épaississement circonférentiel de la paroi de tiers distal de l'oesophage que nous vous laisserons le soin d'investiguer. Mr. Y est transféré à l'HFR Riaz pour surveillance neurologique et suite de la prise en charge. Le 21.04.2020, le status neurologique montre une bonne orientation dans le temps et l'espace, les nerfs crâniens sont dans la norme, la motricité et le tonus sont conservés aux quatre membres, de même que la force et la sensibilité. Un CT cérébral de contrôle est effectué à 24 heures du traumatisme, s'avérant superposable au comparatif du 20.04.2020. Durant le séjour, un Holter a été mis en place pour 24 heures. Le résultat de cet examen vous parviendra séparément. Le patient bénéficie d'une physiothérapie de mobilisation et, devant l'évolution clinique favorable, Mr. Y est transféré le 23.04.2020 dans le service de gériatrie aiguë pour suite de la prise en charge. Mr. Y est un patient de 83 ans, connu pour une maladie coronarienne tritronculaire sous double antiagrégation, hospitalisé dans notre service pour une surveillance neurologique dans un contexte de chute mécanique avec des épistaxis et des cervicalgies. Le scanner ne montre pas de saignement, mais on note au niveau cervical une suspicion de fracture d'allure ancienne au niveau C4. Nous complétons le bilan par une IRM, qui ne montre pas de complication de la fracture minime. Au vu de la fracture d'allure ancienne et asymptomatique, nos confrères neurochirurgiens ne posent pas d'indication au traitement chirurgical mais une surveillance clinique. Le séjour est marqué par une évolution favorable permettant un retour à domicile le 04.04.2020. Mr. Y est hospitalisé en médecine interne dans un contexte de décompensation cardiaque globale. Le patient est amené en ambulance suite à l'avertissement par des proches d'un état confusionnel aigu et d'une somnolence. L'anamnèse est impossible à son arrivée. Au vu d'une agitation importante, une contention physique et pharmacologique avec de l'Haldol et du Dormicum est nécessaire. Le taux d'alcoolémie est nul et un screening toxicologique dans les urines est négatif. Le sédiment urinaire est propre et il n'y a pas de globe urinaire. Un CT cérébral ne retrouve pas d'hémorragie intra-crânienne ou de signes ischémiques aigus. L'état confusionnel se résout progressivement. Après discussion avec la médecin traitante (Dr. X) et la fille du patient, ces dernières nous confirment que Mr. Y présente des troubles cognitifs en péjoration depuis quelques mois. Elles confient également qu'un retour à domicile semble compromis, car Mr. Y avait de plus en plus de difficultés à être autonome dans les activités de la vie quotidienne. Dans ce contexte, une évaluation neuropsychologique est réalisée le 17.04.2020. Cette dernière démontre des troubles neurocognitifs modérés avec atteinte principalement de la mémoire et des fonctions exécutives. Un ralentissement cognitif global est également observé. La capacité de discernement par rapport à un placement en EMS semble quant à elle conservée. Dans ce contexte, des démarches pour un placement en EMS sont initiées par notre service de liaison. À noter que la justice de paix a également été impliquée dans la situation par la fille du patient. Enfin, selon le bilan neuropsychologique, Mr. Y n'est plus apte à la conduite automobile, ce qu'il peine à admettre pour le moment. Sur le plan cardiaque, le laboratoire met en évidence des NT-proBNP à 3650 ng/l et une élévation des troponines à 69 ng/l sans cinétique. Un ECG retrouve la fibrillation auriculaire avec les ondes T biphasiques en DI, aVL, V5 et V6 déjà connus. Les imageries montrent des signes de décompensation cardiaque. Un traitement de Lasix est introduit avec bonne évolution permettant de reprendre un traitement diurétique par voie orale. Nous décidons de ne pas reprendre d'anticoagulation chez ce patient qui présente un haut risque de chute et qui a présenté une hémorragie digestive haute en octobre 2019, motivant l'arrêt du Xarelto. Nous optimisons son traitement de l'insuffisance cardiaque en introduisant un IEC. En raison d'une observance médicamenteuse douteuse chez ce patient, nous ne réalisons pas d'emblée d'ETT, la dernière datant de janvier 2019. En cas de récidive de décompensation cardiaque, un nouvel ETT pourrait être réalisé. Le patient présente également des troubles de la marche et de l'équilibre avec chutes à répétition d'origine multifactorielle avec une polyneuropathie connue depuis 2013, des troubles dégénératifs et les troubles cognitifs susmentionnés. Il bénéficie de physiothérapie durant le séjour qui rapporte une démarche sécuritaire avec la canne. Dans le but de simplifier sa médication, nous abaissons le Pantozol à 20 mg/j et stoppons les statines en raison de l'âge. Mr. Y est reclassé le 21.04.2020 en attente d'un placement en EMS. Mr. Y, 76 ans, a été hospitalisé aux soins intensifs pour un STEMI antéro-septal sur occlusion de l'IVA moyenne. La coronarographie a montré une maladie coronarienne de 2 vaisseaux (interventriculaire antérieure et circonflexe) avec une occlusion de l'IVA moyenne, qui a pu être désoblitérée avec la mise en place de 3 stents actifs. La fonction ventriculaire gauche était modérément diminuée (FE 45%) avec une akinésie de la paroi apicale et une hypokinésie modérée de la paroi antérieure. Le pic de CK s'est élevé à 1895 U/l. Une coronarographie devrait être effectuée dans 1 mois pour traiter la sténose de l'artère circonflexe. Une double anti-agrégation plaquettaire par Aspirine à vie et Prasugrel pendant 6 mois a été débutée, complétée par un bêta-bloquant et inhibiteur de l'enzyme de conversion à titrer progressivement. Une hypercholestérolémie est traitée par statine. Nous introduisons également une substitution nicotinique en dégressif sur deux mois, le patient étant motivé à arrêter de fumer. Des brèves salves de tachycardie ventriculaire non soutenue (quelques complexes) sans répercussion hémodynamique ont motivé l'ajout d'Amiodarone en plus du bêta-bloquant, sur avis des cardiologues. Aucune récidive n'a été constatée par la suite. Les résultats du Holter mis en place le 17.04.2020 sont à suivre. Mr. Y sera reconvoqué dans 4-6 semaines pour un Holter de contrôle.Une rétention urinaire a nécessité un cathétérisme vésical transitoire. Après ablation de celui-ci, le patient présente une cystite que nous traitons par du Bactrim pour une durée de 7 jours. En cas de mauvaise évolution, l'antibiothérapie sera à adapter selon l'urotube prélevé le 20.04.2020. Après refus d'une réhabilitation cardiovasculaire stationnaire, le patient consent à une réhabilitation ambulatoire à Meyriez pour laquelle il sera reconvoqué. La remobilisation progressive s'effectue sans souci. Il rentre à domicile le 21.04.2020. Mr. Y, 76 ans, a été hospitalisé aux soins intensifs pour un STEMI antéro-septal sur occlusion de l'IVA moyenne. Le patient a présenté depuis 5 jours des douleurs rétrosternales oppressives intermittentes à l'effort, résolutives. Le 15.04.2020, les douleurs étaient persistantes, ce qui l'a incité à consulter son médecin traitant. Un STEMI antéro-septal a été mis en évidence. La coronarographie a montré une maladie coronarienne de 2 vaisseaux (interventriculaire antérieure et circonflexe) avec une occlusion de l'IVA moyenne, qui a pu être désoblitérée avec la mise en place de 3 stents actifs. La fonction ventriculaire gauche était modérément diminuée (FE 45%) avec une akinésie de la paroi apicale et une hypokinésie modérée de la paroi antérieure. Le pic de CK s'est élevé à 1895 U/l. Une coronarographie devrait être effectuée dans 1 mois pour traiter la sténose de l'artère circonflexe. Une double anti-agrégation plaquettaire par aspirine à vie et prasugrel pendant 6 mois a été débutée, complétée par un béta-bloquant et inhibiteur de l'enzyme de conversion. Des brèves salves de tachycardie ventriculaire non soutenue (quelques complexes) sans répercussion hémodynamique ont motivé l'ajout d'amiodarone en plus du béta-bloquant, sur avis des cardiologues. Aucune récidive n'a été constatée par la suite. Un enregistrement Holter a été mis en place. Une hypercholestérolémie est traitée par statine. Une rétention urinaire a nécessité un cathétérisme vésical transitoire. Le patient a été transféré le 18.04.2020 dans le service de médecine interne. Mr. Y est hospitalisé aux soins intensifs en raison d'un ARDS sévère sur pneumonie COVID-19. Le patient présente une asthénie et dyspnée à l'effort depuis le 16.03.2020. Il est par ailleurs traité pour une prostatite par rocéphine puis ciprofloxacine depuis le 16.03.2020 et il nous est adressé pour une mauvaise évolution graduelle de sa symptomatologie respiratoire. Une pneumonie COVID-19 est confirmée le 23.03.2020 et le patient est hospitalisé en médecine interne le même jour. Il est admis le 28.03.2020 aux soins intensifs en raison d'une insuffisance respiratoire hypoxémique aiguë sévère nécessitant une intubation oro-trachéale dès le 28.03.2020 et une ventilation mécanique protectrice avec 7 séances de décubitus ventral avant une évolution lentement favorable avec une extubation le 12.04.2020. Des thromboses veineuses profondes fémorale commune gauche et musculaires des mollets droit et gauche ont motivé une anticoagulation thérapeutique, qui a dû être mise en suspens en raison de méléna. L'origine du saignement est probablement diverticulaire, bien qu'aucun saignement actif n'ait été retrouvé à la colonoscopie et OGD. L'anticoagulation est reprise le 16.04.2018 et aucun saignement n'a été objectivé depuis. La durée totale d'anticoagulation devra être rediscutée avec les angiologues avant une reprise de l'aspirine cardio. L'antibiothérapie empirique initiale est modifiée à plusieurs reprises en raison d'une persistance de l'état fébrile et d'un syndrome inflammatoire à la hausse. Une bactériémie à Entérocoque faecalis sur cathéter avec probable thrombose septique est finalement mise en évidence et nécessitera un traitement par amoxicilline durant 28 jours à partir du 14.04.2020. Le 15.04, un Entérocoque faecium est également retrouvé dans les hémocultures motivant une antibiothérapie par vancomycine en IV continu jusqu'au 21.04.2020 suivi par la poursuite du traitement d'amoxicilline. En fin de séjour, Mr. Y présente une faiblesse liée à la maladie critique qui nécessite une rééducation intensive. On note également un état confusionnel aigu d'évolution favorable sous quétiapine. Les troubles cognitifs préexistants devront être investigués auprès de la famille. La déglutition est également atteinte depuis l'intubation et Mr. Y est toujours alimenté par SNG à sa sortie des soins intensifs. Mr. Y présente une asthénie et dyspnée à l'effort depuis le 16.03.2020. Le patient est traité par son médecin traitant pour une prostatite par Ceftriaxone puis Ciprofloxacine depuis cette même date. Son médecin traitant nous l'adresse pour une mauvaise évolution graduelle de sa symptomatologie respiratoire. Une pneumonie COVID-19 est confirmée le 23.03.2020 et il est hospitalisé en médecine interne le même jour. Il est par la suite transféré le 28.03.2020 aux soins intensifs en raison d'une insuffisance respiratoire hypoxémique aiguë sévère. L'ARDS sévère nécessite une intubation oro-trachéale dès le 28.03.2020 et une ventilation mécanique protectrice avec 7 séances de décubitus ventral. Une évolution lentement favorable est constatée et le patient est extubé le 12.04.2020. Des thromboses veineuses profondes fémorale commune gauche et musculaires des mollets droit et gauche motivent une anticoagulation thérapeutique, qui a dû être mise en suspens en raison de méléna avec besoin transfusionnel. L'origine du saignement est probablement diverticulaire, bien qu'aucun saignement actif n'ait été retrouvé à la colonoscopie et OGD. L'anticoagulation est reprise le 16.04.2018 et aucun saignement n'est objectivé depuis. L'anticoagulation est à poursuivre pour une durée totale de 3 mois. L'antibiothérapie empirique initiale en lien avec la pneumonie à COVID-19 a dû être modifiée à plusieurs reprises en raison d'une persistance de l'état fébrile et d'un syndrome inflammatoire à la hausse. Une bactériémie à Entérocoque faecalis sur cathéter avec probable thrombose septique est finalement mise en évidence le 14.04.2020 et nécessite un traitement par amoxicilline durant 28 jours. Le 15.04.2020, un Entérocoque faecium est également retrouvé dans les hémocultures motivant une antibiothérapie par vancomycine durant une semaine jusqu'au 21.04.2020 suivi par la poursuite du traitement d'amoxicilline 12g/24h jusqu'au 12.05.2020. Mr. Y présente une faiblesse musculaire sévère depuis son intubation qui est limitée par la participation faible du patient et un état confusionnel hypo-hyperactif. Un traitement neuroleptique en réserve pour l'agitation à prédominance nocturne permet de réduire les épisodes d'agitation nocturne. La déglutition est également atteinte depuis l'intubation et Mr. Y est alimenté par SNG à sa sortie des soins intensifs. À l'étage, nous reprenons une alimentation orale avec de bons résultats. Concernant le délire hypo-hyperactif d'origine multifactorielle avec notamment la haute dose d'amoxicilline et l'hospitalisation prolongée aux soins intensifs, nous introduisons de la Dépakine ainsi que du Risperdal avec de bons résultats. Mr. Y présente des escarres de décubitus au talon gauche et au menton aux soins intensifs qui sont suivies par la stomatothérapie et évoluent favorablement. Nous constatons une mycose inguinale le 28.04.2020. L'évolution est par la suite favorable sous traitement de Pevaryl.Mr. Y est transféré le 30.04.2020 en neuroréhabilitation à Meyriez pour la suite de la prise en charge. Mr. Y, 85 ans, est hospitalisé pour une pneumonie à Covid-19 le 29.03.2020. Il rapporte une toux grasse avec expectorations claires depuis 1 semaine associée à une dyspnée à l'effort sans orthopnée, il ne rapporte pas d'état fébrile mais on observe une température à 38.2° lors de son arrivée. On observe des oedèmes des membres inférieurs stables selon le patient ainsi qu'une asthénie importante. L'auscultation pulmonaire révèle des râles crépitants bibasaux et une désaturation qui nécessite 2-3 litres d'oxygène. Un frottis naso-pharyngé revient positif au Covid-19. Nous mettons en évidence une insuffisance respiratoire partielle. La radiographie du thorax montre des troubles ventilatoires bi-basaux sans franc foyer. Nous débutons l'oxygénothérapie et l'antibiothérapie par Ceftriaxone et Clarithromycine. La Clarithromycine est arrêtée suite aux résultats négatifs des antigènes urinaires pour Legionella pneumophila. Mr. Y est progressivement sevré en oxygène, il ne présente plus de symptômes tels que la fièvre, la diarrhée ainsi que des céphalées pendant plus de 48 heures et les symptômes ont débuté il y a plus de 10 jours, c'est pourquoi nous pouvons enlever l'isolement selon avis infectiologique le 08.04.2020. Nous observons une perte pondérale d'environ 4 kg durant le séjour, et le patient rapporte une perte d'appétit. Nous lui proposons un supplément nutritif et nous laissons le soin aux collègues de la rééducation de reprendre un suivi nutritionnel si nécessaire. Dans le cadre de l'infection au Covid-19, nos collègues angiologues ont effectué un dépistage de thrombose. Un ultrason des membres inférieurs montre une thrombose veineuse profonde au niveau du mollet gauche. Nous débutons une anticoagulation pour une durée de 3 mois, au vu des antécédents hémorragiques du patient, nous débutons une anticoagulation par Apixaban à seulement 2.5 mg deux fois par jour. Nous vous proposons de faire un suivi régulier de l'hémoglobine. En raison d'un déconditionnement général lié à l'infection et à l'immobilisation, nous proposons une période de rééducation dans le but d'améliorer son indépendance et d'augmenter son endurance avant d'envisager un retour à domicile. En accord avec la famille et le patient, nous transférons Mr. Y en réhabilitation musculo-squelettique à l'HFR de Billens le 09.04.2020. Mr. Y est un patient de 69 ans qui est hospitalisé dans notre service de chirurgie pour bénéficier d'une cholécystectomie par voie laparoscopique le 20.04.2020. L'opération se déroule sans complication. Les suites post-opératoires sont simples, permettant un retour à domicile le 22.04.2020. Nous lui prescrivons de la Clexane pour 1 semaine et prévoyons un retrait des fils à J10 à la consultation du Dr. X à Riaz. Mr. Y est un patient de 85 ans, admis aux urgences depuis son EMS le 08.04.2020 en raison de douleurs abdominales avec un CT externe qui retrouve des arguments parlant pour une cholécystite. Le patient est donc hospitalisé dans notre service pour une antalgie et une antibiothérapie. L'évolution par la suite est rapidement favorable avec un syndrome inflammatoire à la baisse et des douleurs en amélioration. Mr. Y peut retourner à son EMS le 13.04.2020. Il sera par la suite revu à notre consultation des chefs de clinique afin d'évaluer la nécessité d'une cholécystectomie. Mr. Y est un patient de 91 ans qui nous est adressé en gériatrie aiguë depuis son séjour en reclassement. Le 15.03.2020, pendant son séjour en reclassement, Mr. Y présente un état fébrile. Pour rappel, Mr. Y est hospitalisé en réhabilitation gériatrique du 21.02.2020 au 10.03.2020 suite à une fracture pertrochantérienne gauche opérée le 21.02.2020. À son admission en gériatrie aiguë, le laboratoire réalisé met en évidence un syndrome inflammatoire avec une CRP à 81 mg/l, sans leucocytose. Le taux de leucocytes est à 6.6 G/l, la procalcitonine à 0.14 ug/l. La radiographie du thorax ne montre pas de foyer. Nous retenons une infection urinaire sur sonde vésicale. Nous introduisons un traitement antibiothérapique par Bactrim pour une durée d'une semaine. L'évolution est favorable tant clinique que biologique. Le laboratoire de contrôle du 17.03.2020 montre une CRP à 16 mg/l, des leucocytes dans la norme. Mr. Y continue les séances de physiothérapie de mobilisation avec un travail sur ses transferts et en particulier l'équilibre. Le 20.03.2020, Mr. Y est admis au Home de Meyriez. Mr. Y est un patient de 75 ans qui nous est adressé pour une réhabilitation gériatrique pour la suite de sa prise en charge. Sur le plan social, Mr. Y vit avec son épouse dans un appartement protégé à Fribourg. Son épouse gère les médicaments et ils ont une femme de ménage. À son admission en réhabilitation gériatrique, nous poursuivons son traitement diurétique initial en intra-veineux. L'évolution clinique est favorable avec une amélioration de la dyspnée et une augmentation de sa tolérance à l'effort. Le Furosemide en intra-veineux est remplacé par le Torasémide 50 mg/j per os dès le 16.03.2020. Le traitement de Coversum est augmenté à 5 mg/j dès le 17.03.2020, bien toléré par Mr. Y. Nous vous laissons le soin de faire le suivi clinique ainsi que du poids en ambulatoire afin d'adapter le traitement diurétique. Le contrôle des électrolytes met en évidence une hypokaliémie que nous substituons per os. Le contrôle de potassium du 18.03.2020 est normal à 3.9 mmol/l. Nous poursuivons également la substitution de magnésium per os. Du point de vue antalgique, nous augmentons le Fentanyl patch à 50 mcg/h avec bon effet. Nous augmentons progressivement la Prégabaline à 3x 50 mg/j pour ses douleurs neuropathiques des membres inférieurs, avec un bon effet clinique. Nous vous laissons le soin de réévaluer en ambulatoire et d'adapter à la hausse selon la clinique et la tolérance. Pendant son séjour, Mr. Y participe à des séances de physiothérapie de mobilisation. À sa sortie, son périmètre de marche est de 200 mètres avec l'aide du rollator, de façon sécuritaire. Sa mesure d'indépendance fonctionnelle s'élève à 94/126 par rapport à 85/126 à son entrée (MIF physio : transferts 6/7, déplacements 6/7, escaliers 1/7). Le TUG se réalise en 27 secondes avec l'aide du rollator. Nous proposons de stopper le Distraneurin et de diminuer le Seresta, ce que le patient refuse. En ergothérapie, nous poursuivons la prise en charge. À sa sortie, Mr. Y effectue ses transferts de manière autonome, est indépendant pour sa toilette du haut devant le lavabo. Le 19.03.2020, Mr. Y quitte notre service avec la mise en place de soins à domicile comme suit : 2x/semaine pour les signes vitaux, 1x/semaine pour le semainier, 1x/jour pour les soins de base (aide à la toilette/habillage). Mr. Y est un patient de 89 ans qui est adressé en réhabilitation gériatrique pour la suite de sa prise en charge. Pour rappel, Mr. Y est hospitalisé du 03.03.2020 au 11.03.2020 suite à une chute accidentelle avec fracture du col fémoral Garden IX pour laquelle une indication opératoire est posée. À son admission en réhabilitation gériatrique, après avis auprès du Dr. X, l'Eliquis est repris dès le 13.03.2020. Le Litalir est quant à lui toujours en suspens à sa sortie en raison d'une hématocrite à 0.39 le 22.03.2020. Nous vous laissons le soin de revoir l'indication à la reprise de ce traitement.Durant son séjour, Mr. Y participe à des séances de physiothérapie de mobilisation. A sa sortie, son périmètre de marche à l'aide du tintébin est de 30 mètres. Sa mesure d'indépendance fonctionnelle totale est évaluée à 57/126 par rapport à 53/126 à son entrée (MIF physio : transferts 4/7, déplacement 2/7, escaliers 1/7). Le TUG n'est pas testé. En ergothérapie, Mme. Y profite d'une prise en charge pour l'adaptation aux activités de la vie quotidienne. Le patient présente de bonnes compétences cognitives pendant les tests et n'éprouve pas de difficultés. Sur le plan diététique, le bilan nutritionnel ne met pas en évidence de malnutrition protéino-énergétique. Le 23.03.2020, Mr. Y est admis au Foyer St-Joseph à Sâles pour un court séjour. Mr. Y, patient âgé de 87 ans, résidant au foyer de la Rose des Vents, connu pour un trouble bipolaire, une fibrillation auriculaire sous Sintrom, un syndrome métabolique, une insuffisance rénale chronique et une BPCO non stadée, est adressé aux urgences le 17.04.2020 en raison d'un test de COVID-19 positif et d'une dyspnée en péjoration. A l'admission, fréquence respiratoire à 25/min, fréquence cardiaque à 88/min, tension artérielle à 126/68 mmHg, température à 37,2°C, saturation à 85% à l'air ambiant et à 93% sous 3 litres d'oxygène. Au status cardiovasculaire, B1B2 bien frappés, réguliers, sans souffle audible. Notons de légers oedèmes des membres inférieurs bilatéraux. Les mollets sont souples et indolores, les pouls périphériques sont palpables. L'auscultation pulmonaire met en évidence des râles bibasaux avec hypoventilation. Au status digestif, l'abdomen est souple, dépressible avec une sensibilité diffuse. La radiographie du thorax montre des condensations basales gauches ainsi que des opacités bilatérales. La recherche d'antigènes urinaires est négative et le frottis COVID-19 est positif. Nous débutons une antibiothérapie par Rocéphine 2 g iv le 17.04.2020 puis relayée par Cefepime 1,5 g iv 2x/j du 17 au 22.04.2020. En début de séjour, le patient présente des désaturations autour de 85% à l'air ambiant, raison pour laquelle il bénéficie d'une oxygénothérapie sous 3 litres, que nous pouvons sevrer progressivement avec des saturations autour de 91% à l'air ambiant à la sortie. Au vu de l'amélioration clinique, Mr. Y peut regagner le foyer de la Rose des Vents à Broc le 23.04.2020. Mr. Y est un patient de 25 ans, connu pour des urolithiases de cystine à répétition suivi par le Dr. X, qui se présente le 23.04.2020 pour des douleurs en loge rénale. Le bilan montre un calcul de 6 mm dans l'uretère gauche. Le patient est hospitalisé et surveillé en salle de réveil en raison de haute dose d'antalgique nécessaire. Après discussion avec le Dr. X, nous transférons le patient le 24.04.2020 à l'Hôpital Daler en vue d'une urétérorénoscopie. Mr. Y, patient de 52 ans, connu pour une hypertension artérielle et une dyslipémie traitée, un tabagisme actif à 45 UPA et un antécédent de NSTEMI en 2016 (stenting de la 1ère diagonale), est hospitalisé pour un angor instable. Le patient présente depuis le 05.04.2020 au matin des douleurs rétrosternales de type oppressives avec irradiation dans le bras gauche et la mâchoire, apparaissant à l'effort à 6/10 et repartant au repos en moins de 2 minutes avec cependant la persistance d'une gêne constante à 1/10 depuis hier matin, encore présente à l'entrée. Elles sont similaires à celles survenues dans le cadre du NSTEMI en 2016. L'ECG ne montre pas de modification. Les troponines restent sans cinétique. L'échocardiographie transthoracique montre une fonction systolique conservée mais une akinésie de la paroi antérieure moyenne motivant la réalisation d'une coronarographie et l'implantation d'un nouveau stent actif. Un bilan lipidique est effectué. Au vu des valeurs de LDL-cholestérol au-dessus de 1.8 mmol/l malgré un traitement par Atorvastatine 40 mg depuis 2016, nous rajoutons un traitement d'Ezetimibe à sa thérapie actuelle et proposons un contrôle du bilan lipidique dans 3 mois. Mr. Y peut rentrer à domicile en bon état général le 09.04.2020. Mr. Y, 73 ans, est admis aux soins intensifs pour une détresse respiratoire secondaire à un ADRS sévère sur Covid-19. A l'admission, le patient présente des signes cliniques et biologiques d'état de choc d'évolution favorable après remplissages itératifs. Cette évolution rapide nous pousse à conclure à un choc hypovolémique, probablement sur manque d'apports dans le contexte. Face à une péjoration respiratoire, le patient est intubé et ventilé avant d'être mis en décubitus ventral dans les 24 premières heures de son séjour dans un contexte d'ARDS sur COVID-19. Dès l'admission, on note un emphysème sous-cutané important. Les CT effectués révèlent un pneumomédiastin d'origine indéterminée. Nos collègues ORL et gastro-entérologues ne retiennent pas d'indication à effectuer des examens endoscopiques à la recherche d'une étiologie. Une antibiothérapie empirique de co-amoxicilline est introduite. L'évolution est également marquée par une ischémie critique du pied gauche mise en évidence à 24 heures du séjour. Une anticoagulation est introduite. Au vu de l'instabilité respiratoire majeure, d'autres investigations ne sont pas possibles. Face à la gravité des différentes atteintes d'organes et au pronostic fonctionnel très réservé encore aggravé par l'ischémie du membre inférieur et après en avoir discuté avec les proches, nous décidons d'un retrait thérapeutique afin de respecter les souhaits de Mr. Y. Le patient décède le 03.04.2020. Mr. Y nous est transféré le 27.03.2020 depuis les urgences de l'HFR Fribourg pour suite de prise en charge d'une pneumonie COVID-19. Le patient présente une toux grasse productive avec des expectorations blanchâtres, sans hémoptysie, ainsi qu'un état subfébrile depuis 10 jours. Lors de l'effort de toux, il présente une douleur à 7/10 en barre thoracique. De plus, il présente une asthénie, une inappétence avec perte de 4 kg et des nausées avec 2 vomissements en 3 jours. Le patient avait bénéficié d'un traitement par Co-Amoxicilline 1g 2x/j depuis le 22.03.2020 sans amélioration. Depuis 3 jours, l'état clinique se dégrade, avec l'apparition d'une dyspnée. Au niveau cardiaque, il ne rapporte pas de douleur thoracique, pas de palpitations, pas d'OMI. Il ne note pas de péjoration aiguë de sa maladie de Parkinson. La femme de Mr. Y avait présenté un état grippal 4 jours avant lui. En état général conservé, elle n'avait pas consulté et n'a pas été testée pour le COVID-19. Le status d'entrée montre une désaturation à 89% à l'air ambiant, montant à 96% avec 2 litres d'oxygène. La température est à 38,5°C, la fréquence cardiaque et la tension artérielle sont dans la norme. On note des râles bibasaux avec légers crépitants à l'auscultation pulmonaire. Au niveau cardiaque, abdominal et urologique, l'examen clinique est dans la norme. On note un ralentissement et une rigidité au niveau des 2 membres supérieurs, ainsi qu'une marche avec des petits pas et une diminution du balancement des bras dans le cadre d'une maladie de Parkinson. Aux urgences de l'HFR Fribourg, le patient bénéficie d'un laboratoire, gazométrie et radiographie thoracique qui sont compatibles avec une pneumonie à COVID-19. Le frottis effectué le jour même revient positif le 29.03.2020. Un traitement antibiotique par Rocéphine et Klacid est débuté le 27.03.2020. En raison de l'absence d'antigènes urinaires de Legionelles, le Klacid est stoppé le 30.03.2020. L'évolution clinique est favorable, avec un sevrage d'oxygène le 30.03.2020. L'antibiothérapie par Rocéphine est stoppée le 31.03.2020. Le laboratoire de contrôle du 01.04.2020 montre une baisse de la CRP et une normalisation du nombre des leucocytes.Mr. Y, étant afébrile depuis plus de 48 h et les premiers symptômes étant apparus 18 jours auparavant, il peut quitter notre service le 04.04.2020. Il bénéficiera de l'aide d'une infirmière indépendante à domicile. Un isolement ou une auto-quarantaine à domicile ne sont pas nécessaires. Mr. Y, 51 ans, connu pour une gastrite sur consommation d'AINS et H.Pylori, est adressé à l'hôpital de Riaz pour un complément d'investigations dans le contexte d'épigastralgies persistantes avec mise en évidence d'une perturbation biologique, un CA 19-9 à 900 U/L, ainsi que des lésions hépatiques visualisées au CT. A l'arrivée, le patient se plaint de douleurs épigastriques irradiant vers le dos apparues mi-janvier 2020. Malgré une antibiothérapie d'éradication d'H.Pylori bien conduite (gastroscopie au Portugal), le patient se plaint de la persistance de ces douleurs. Par ailleurs, il présente des douleurs au mollet gauche depuis le 11.03.2020 sans notion de traumatisme. Concernant les douleurs du mollet gauche, un doppler veineux montre la présence d'une thrombose étendue des veines musculaires et superficielles dans le territoire de la petite saphène avec un axe fémoro-poplité libre. Sous l'avis de Dr. X, nous administrons une anticoagulation thérapeutique et une contention élastique diurne par bandes bilatéralement. Sur le plan gastro-entérologique, une IRM abdominale montre une atteinte multi-métastatiques avec infiltration locale du duodénum. Nous effectuons des OGD avec biopsies étagées. Nous retrouvons un adénocarcinome canalaire du pancréas. En raison des douleurs épigastriques, une antalgie par oxycontin et oxynorm est mise en place durant son séjour. Un traitement par Rocéphine est initié du 17.03.2020 au 30.03.2020 en raison d'un syndrome inflammatoire avec perturbation des tests hépatiques. Un avis oncologique est pris auprès de Dr. X, et nous effectuons une radiothérapie hémostatique sur la lésion le 31.03.2020. Le patient bénéficie de la pose d'un port-à-cath le 02.04.2020. Tout au long du séjour, Mr. Y présente des selles méléniques qui entraînent une anémie, nécessitant la transfusion de 9 concentrés érythrocytaires au total. L'anticoagulation est adaptée en fonction des épisodes de méléna du patient. En raison de saignement digestif anémiant, le patient est transféré à l'Hôpital Cantonal Fribourg le 06.04.2020 et bénéficie d'une pose de filtre cave et embolisation d'une branche de l'artère mésentérique supérieure le 06.04.2020 par Dr. X. Une chimiothérapie palliative est administrée le 08.04.2020, celle-ci se déroulant sur 48 heures sans complications. Le patient rentre à domicile le 11.04.2020. A noter un important déni de la gravité de la maladie. Il bénéficiera d'un suivi oncologique en ambulatoire et est instruit de reconsulter aux urgences en cas de récidive de saignement digestif, selles méléniques, de dyspnée ou d'autres symptômes. Mr. Y, 51 ans, est admis aux soins intensifs pour un choc hémorragique sur une hémorragie digestive haute. Le patient, connu notamment pour un adénocarcinome pancréatique infiltrant le duodénum diagnostiqué il y a un mois, présente ce jour un épisode de méléna suivi d'une hématémèse avec malaise et perte de connaissance. A son arrivée aux urgences, le patient présente des signes de choc hémorragique. L'hémoglobine initiale est à 62 g/l. Il bénéficie de multiples transfusions permettant une stabilisation des paramètres hémodynamiques. Une gastroscopie réalisée le 20.04.2020 ne permet pas de localiser la source du saignement à cause d'une présence profuse de matériel. Les gastro-entérologues préconisent la réalisation d'une embolisation afin de contrôler l'hémorragie. Une embolisation est réalisée par les radiologues interventionnels le 20.04.2020 avec un bon résultat confirmé par l'absence de récidive d'hémorragie digestive ainsi qu'une stabilisation des valeurs de l'hémoglobine. Le patient est connu pour des thromboses veineuses profondes et superficielles bilatérales des membres inférieurs pour lesquelles il a bénéficié de la pose d'un filtre cave et d'une anticoagulation par Clexane 60 mg SC 1x/j. Au vue du saignement digestif, l'anticoagulation est stoppée en raison d'un risque trop élevé de récidive. D'un point de vue oncologique, un cycle de radiothérapie a été réalisé le 24.04.2020. Lors de l'avis de l'oncologue traitant Dr. X, un deuxième cycle de chimiothérapie avec Folfox est réalisé le 27.04.2020. Un contrôle chez Dr. X au HFR Riaz est prévu le 06.05.2020. Mr. Y a pu retourner à domicile le 28.04.2020. Mr. Y, 51 ans, est admis aux soins intensifs pour un choc hémorragique sur une hémorragie digestive haute. Le patient, connu notamment pour un adénocarcinome pancréatique infiltrant le duodénum, présente ce jour un épisode de méléna suivi d'une hématémèse avec malaise. A son arrivée aux urgences, le patient présente des signes de choc hémorragique. L'hémoglobine initiale est à 62 g/l. Il bénéficie de transfusions permettant une stabilisation des paramètres hémodynamiques. Une gastroscopie réalisée le 20.04.2020 ne permet pas de localiser la source du saignement à cause d'une présence profuse de matériel. Les gastro-entérologues préconisent la réalisation d'une embolisation afin de contrôler l'hémorragie. Une embolisation est effectuée par les radiologues interventionnels le 20.04.2020 avec un bon résultat tant clinique que biologique, avec une absence de récidive de l'hémorragie digestive ainsi qu'une stabilisation des valeurs de l'hémoglobine. En cas de récidive hémorragique, un angio-scanner est à proposer afin de localiser l'origine du saignement pour discuter la possibilité d'une embolisation. Le patient est connu pour des thromboses veineuses profondes et superficielles bilatérales des membres inférieurs pour lesquelles il a bénéficié de la pose d'un filtre cave et d'une anticoagulation par Clexane 60 mg SC 1x/j. L'anticoagulation est mise en suspens et sera rediscutée pendant le séjour du patient avec son oncologue et nos collègues de médecine interne. D'un point de vue oncologique, le patient devait bénéficier d'une chimiothérapie cette semaine, qui est mise également en suspens. L'attitude générale sera rediscutée le 22.04.2020 avec le patient et sa fille par son oncologue traitant. Mr. Y, patient non tabagique de 62 ans, connu pour un syndrome métabolique avec hypertension artérielle et hypercholestérolémie, ainsi que pour une consommation d'alcool à risque (6 verres/jour) est hospitalisé le 21.04.2020 en raison de vertiges non rotatoires, de type tangage apparus brutalement au réveil le 21.04.2020, d'une durée de 2 heures, avec troubles de la vision et dysarthrie. Il mentionne avoir eu un épisode similaire il y a un an et demi et observe un trouble de marche transitoire lors des vertiges. L'examen clinique aux urgences retrouve un nystagmus battant vers la gauche se résolvant avec la résolution des symptômes sans autres signes neurologiques. Le patient bénéficie d'une IRM cérébrale et des vaisseaux pré-cérébraux ne mettant pas en évidence d'ischémie cérébrale aiguë mais objective la présence d'une sténose au départ de l'artère vertébrale gauche sur environ 5-6 mm de longueur. Un avis neurologique est pour une suspicion d'AIT avec proposition de double antiagrégation plaquettaire par Aspirine cardio et Plavix, qui est introduit pendant 3 semaines puis Plavix uniquement. Une échographie transthoracique ainsi qu'un Holter pendant 72 h sont prévus en ambulatoire chez Dr. X. Un suivi neurologique est requis à 3 mois de l'épisode et la conduite automobile sera autorisée dans 2 semaines.A l'admission en médecine interne, l'examen neurologique montre un Unterberger latéralisé vers la gauche mais de manière non significative, un head impulse test négatif et le reste de l'examen neurologique et ORL est sans particularité. Le bilan biologique montre une légère leucocytose à 11.3 G/l, déjà connue. Au vu de l'anamnèse, des examens cliniques et complémentaires, nous retenons un probable AIT. En raison de LDL élevés (cible <1.8 mmol/l), le traitement par statines est majoré et nous vous laissons le soin d'un suivi clinico-biologique des tests hépatiques et atteinte musculaire dans 6 semaines. Après 3 jours d'hospitalisation, l'évolution est favorable et Mr. Y peut regagner son domicile le 23.04.2020. Mr. Y, patient de 64 ans, connu pour un syndrome métabolique et une maladie coronarienne tritronculaire avec antécédent de NSTEMI et pose de 2 stents actifs en septembre et octobre 2019, est hospitalisé pour un NSTEMI. Le patient est adressé par son cardiologue en raison de troponines élevées lors d'un contrôle le 07.04.2020. Le patient rapporte depuis environ 3 semaines des douleurs thoraciques atypiques itératives (environ 2 épisodes par semaine durant environ 45 minutes). Actuellement il n'a pas de douleur, le dernier épisode remonte au 05.04.2020. Il décrit également une dyspnée d'effort NYHA III stable depuis 3 mois. Une coronarographie est effectuée et montre une maladie coronarienne tritronculaire calcifiée sévère nécessitant un pontage aorto-coronarien. Nous organisons le bilan nécessaire avant l'intervention au moyen d'un ultrason des vaisseaux précérébraux et des membres inférieurs. Mr. Y est transféré au CHUV le 09.04.2020 afin de bénéficier d'un pontage aorto-coronarien. Mr. Y, patient de 72 ans, connu pour une probable BPCO jamais investiguée par un pneumologue, une hypertension artérielle traitée, un syndrome de dépendance à l'alcool et une gastrite érosive, consulte les urgences le 26.03.2020 en raison d'une toux initialement sèche, puis grasse, depuis 15 jours, associée à une dyspnée au repos depuis cette nuit. A noter que le patient rentrait d'un séjour à Santiago du Chili au moment de l'apparition de la toux. Mr. Y rapporte également des douleurs au niveau du mollet gauche, avec dès son retour de voyage, des crampes. Pas de notion de contage. Vaccin non à jour, y compris grippe et pneumocoque. Le patient est resté confiné à domicile depuis son retour de voyage. Le patient ne rapporte pas d'autre plainte ni douleur à l'anamnèse par système. A noter un patient tabagique à 58 UPA. A l'admission aux urgences, Mr. Y est en bon état général, afébrile à 36,1°C, hypertendu à 158/64 mmHg, tachycarde à 94/min et sature à 95% à l'air ambiant. La fréquence respiratoire est à 20/minute. Au status pulmonaire, le patient est eupnéique. Pas de signe de tirage. Le murmure respiratoire est lointain, sans bruit surajouté (auscultation très peu audible). Les mollets sont souples et le Homans est négatif. Au status cardiovasculaire, le rythme cardiaque est normocarde et régulier. B1B2 sont lointains, pas de souffle audible, pas de turgescence jugulaire ni de reflux hépato-jugulaire. Pas d'oedème des membres inférieurs. Les pouls périphériques sont palpés. Mr. Y est hospitalisé pour la suite de la prise en charge. En tenant compte des antécédents du patient, des résultats de laboratoire et du CT scan thoracique, nous débutons un traitement par Co-Amoxi iv pendant 5 jours puis per os pour une durée de 7 jours au total. Le frottis Covid-19 revient négatif et le scanner thoracique ne montre pas des infiltrats en verre dépoli, donc nous pouvons exclure une infection au Covid-19. Nous vous proposons d'évaluer la nécessité de poursuivre le traitement par Seresta suite à la consommation d'alcool à risque. Au vu de l'évolution clinique favorable, Mr. Y peut regagner son domicile le 01.04.2020. Mr. Y présente le 13.03.2020 une douleur initialement dorsale puis abdominale évaluée à 10/10, accompagnée de nausées et d'un épisode de vomissement, sans présence de sang. Il consulte le service des urgences, où il est fébrile et hypotendu. Le CT abdominal met en évidence un épaississement du cadre colique à prédominance droite ainsi qu'une thrombose de la veine porte avec infarcissement splénique. Nous diagnostiquons un sepsis sévère d'origine abdominale et le patient est admis aux soins intensifs. Il est initialement hypotendu et réfractaire au remplissage hydrique nécessitant un soutien aminergique transitoire par Noradrénaline et supplémentation en albumine. Une bactériémie à S. agalactiae est responsable du tableau clinique et probablement d'origine digestive au vu de l'atteinte colique. Une antibiothérapie par Ceftriaxone et Metronidazole est initiée. Le patient est ensuite transféré à l'étage de médecine interne. Nous n'expliquons pas ce tableau par une cause infectiologique seule et complétons les investigations par une parasitologie des selles au vu des voyages fréquents en Guinée. Un traitement empirique du Strongyloïde par de l'Ivermectine est prodigué. Les parasitologies dans les selles reviennent par la suite négatives. L'antibiothérapie est par la suite continuée par de la Ceftriaxone seule pour une durée totale de 4 semaines. L'origine de l'atteinte digestive reste inconnue et une colonoscopie est proposée à distance afin d'exclure une maladie inflammatoire chronique de l'intestin (le patient dispose déjà d'un suivi gastro-entérologique). La thrombose porte est traitée par héparine iv continue à dose thérapeutique. Une imagerie de contrôle effectuée le 17.03.2020 montre une stabilité. Nous choisissons de relayer l'héparine par du Sintrom dans le but de disposer d'un antidote chez un patient connu pour des varices œsophagiennes de stade II, déjà ligaturées. Nous recommandons une anticoagulation avec un TP entre 2.0 et 2.5 durant 3 mois et d'effectuer ensuite une imagerie de contrôle afin de réévaluer l'indication de l'anticoagulation. A noter un INR spontanément augmenté et une thrombocytopénie stable dans le contexte de la cirrhose hépatique. Un traitement d'IPP est introduit dans ce contexte, dont l'indication à long terme est à réévaluer. Concernant la cirrhose, nous constatons une légère décompensation de l'ascite de Mr. Y après le passage aux soins intensifs. Nous majorons brièvement le traitement d'Aldactone avec bon résultat. Des hyperglycémies récurrentes sont constatées à midi durant ce séjour. Nous déplaçons le traitement de Januvia au matin (les autres antidiabétiques oraux étant contre-indiqués dans le contexte cirrhotique), sans grand succès. La nécessité d'introduire une insuline rapide pourra être réévaluée après le retour à domicile. A noter lors du séjour la réapparition de douleurs abdominales qui avaient mené Mr. Y au service des urgences. Le bilan biologique et scanographique ne montre pas de nouvelles anomalies ou lésions, mais toutefois une infiltration diffuse de la graisse abdominale avec de multiples ganglions, que nous vous proposons de recontrôler par CT dans 2 mois. L'évolution clinique est favorable sous traitement d'opiacés. Une Picc-line est posée par nos collègues de la radiologie interventionnelle le 24.03.2020, afin de permettre une antibiothérapie intraveineuse à domicile. La prise en charge de celle-ci étant acceptée par l'assurance-maladie, Mr. Y peut retourner à domicile le 03.04.2020. Mr. Y est un patient de 48 ans, en bonne santé habituelle, qui se présente aux urgences le 25.03.2020 pour des douleurs abdominales diffuses associées à 2 épisodes de vomissements. Un bilan par CT scan abdominal met en évidence un iléus grêle avec un saut de calibre. Devant un examen clinique rassurant et en absence de syndrome inflammatoire biologique, nous débutons un traitement conservateur. Suite à une péjoration sur le plan clinique et biologique, le patient bénéficie d'une laparoscopie exploratrice avec conversion en laparotomie et après mise en évidence d'une perforation grêle à 190 cm du Treitz avec un segment hypo-perfusé de 140 cm, nous réalisons une résection de ce segment de l'intestin grêle avec anastomose jéjuno-iléale et pose d'un VAC sous-cutané. L'intervention se déroule sans complications, les suites postopératoires sont dans un premier temps favorables avec une réalimentation progressive bien tolérée.Le 04.06.2020, nous constatons un écoulement de la plaie de laparotomie médiane, un CT scan abdominal effectué le 05.04.2020 ne montre pas de complication intra-abdominale, le patient bénéficie alors d'un débridement de la plaie au bloc opératoire avec pose d'un pansement VAC et des changements de VAC itératifs jusqu'au 17.04.2020. Les résultats microbiologiques per-opératoires mettent en évidence un entérocoque faecium, une antibiothérapie par Tazobac est alors initiée avec une évolution clinique et biologique favorable. Le patient peut rejoindre son domicile le 21.04.2020. Mr. Y, 68 ans, est hospitalisé dans le contexte de trouble de rythme de type mixte avec une bradycardie de type bigéminisme et tachycardie supraventriculaire. Le patient se présente aux urgences pour une dyspnée intermittente, non liée à un effort. Depuis le 16.04.2020, il présente une asthénie après effort et des sensations de chaleur au niveau de la poitrine depuis ce matin. Il ne mentionne pas de douleur retro-sternale. Une bradycardie avec bigéminisme ventriculaire a été détectée par électrocardiographie avec plusieurs courts passages en tachycardie supraventriculaire. Le traitement par Amiodarone et substitution électrolytique montre une amélioration rapide de ses plaintes. Selon l'avis cardiologique, le traitement d'Amiodarone est poursuivi avec actuellement une dose de charge et la dose de Metoprolol est diminuée. Un Holter est mis en place et sera évalué le 20.04.2020 lors de la consultation de suivi en cardiologie. En raison du profil d'effet secondaire plus favorable, le Ticagrelor a été remplacé par du Prasugrel. Le traitement hypolipémiant est à rediscuter avec une éventuelle introduction de Repatha. Le patient présente une surveillance clinique favorable et il rentre à domicile le 18.04.2020. Mr. Y, patient de 84 ans connu pour un antécédent d'état de mal épileptique sur une lésion limbique (DD tumeur gliale), une consommation d'alcool à risque et une démence, est hospitalisé suite à une chute d'origine peu claire à domicile sans témoin. Le patient est retrouvé debout dans sa salle de bain le 09.04.2020 au matin avec une plaie à la lèvre inférieure et sur la main gauche. Le patient ne se rappelle pas ce qui s'est passé, une perte de connaissance ne peut pas être exclue. Il ne se souvient pas exactement si la chute était dans la salle de bains ou à la cuisine. Il ne présente aucune autre plainte à l'anamnèse par système. Sur le plan neurologique, l'EEG effectué ne s'avère que discrètement altéré, avec quelques dysrythmies intermittentes au niveau fronto-temporal à prédominance gauche, sans caractère irritatif et en amélioration par rapport à l'examen précédent de mai 2019. Le traitement antiepileptique par prégabaline est majoré à 100 mg 2x/j. Le traitement de Topiramax est poursuivi sans modification. Le taux sanguin de Topiramate du 14.04.2020 est dans la norme. L'IRM réalisée le 14.04.2020 est superposable au comparatif. Le bilan neuropsychologique met en évidence une atteinte multidomaine, à prédominance mnésique. Cette symptomatologie dépasse le cadre de la lésion hippocampique droite et évoque certainement une origine mixte avec une composante toxique et neurodégénérative. Sur le plan cardiologique, Mr. Y est connu pour un bloc bifasciculaire à l'ECG, investigué en février 2019 par Holter suite à une chute dans des circonstances similaires. Celui-ci n'avait pas mis en évidence de trouble du rythme. Au vu des diagnostics alternatifs plus probables à la chute actuelle et l'absence de sanction thérapeutique en cas d'anomalie nouvelle (valvulopathie significative, coronaropathie significative), l'indication à une ETT ou à un nouvel Holter n'est pas retenue. Si le patient devait présenter une syncope à l'emporte-pièce à l'avenir, la réalisation d'un nouvel Holter pourrait être discutée. Sur le plan cognitif, un diagnostic de démence est suspecté de longue date, sans orientation claire quant à son origine dans notre dossier. Actuellement, nous n'avons pas d'argument pour un état confusionnel aigu surajouté. Les dernières valeurs aux tests MMS/MOCA ne nous sont pas connues. Mr. Y refuse d'effectuer un test MOCA durant la présente hospitalisation. Au vu de la polymédication actuelle avec risque d'interactions et d'effets indésirables secondaires et de l'impossibilité de suivre l'évolution des performances cognitives objectivement, le traitement habituel d'Exelon est arrêté. Un bilan vitaminique est effectué qui révèle une carence en acide folique qui est substituée. Nous retenons une origine orthostatique à la chute du 09.04.2020 avec un test de Schellong nettement pathologique à l'entrée chez un patient dont la situation à domicile ces dernières semaines s'est dégradée en raison du confinement. Des bas de contention sont mis en place. Une origine cardiaque n'est pas formellement exclue, mais l'indication à des investigations complémentaires n'est pas retenue au vu des comorbidités et du contexte général. Mr. Y peut rentrer à domicile en bon état général le 17.04.2020. Mr. Y, 75 ans, est admis aux soins intensifs en lit stroke monitoré pour une suspicion d'AVC et suspicion COVID-19. Le patient, sous Xarelto pour une embolie pulmonaire depuis 1 an, se présente aux urgences de Riaz pour l'apparition d'un trouble de l'équilibre de type tangage en arrière le 17.04.2020 associée à une diplopie horizontale, présente depuis le 14.04.2020. Le CT scanner cérébral ne retrouve pas de lésion intracérébrale. Sur avis neurologique, le patient nous est transféré pour une surveillance neurologique. Une suspicion de Covid-19 est posée en raison d'un état fébrile mesuré durant son transfert en ambulance, mais le test se révèle négatif. Durant son séjour aux soins intensifs, nous retrouvons un NIHSS à 2 dû à une hypoesthésie des membres inférieurs (secondaire probablement à une polyneuropathie ancienne) et une ataxie gauche des membres supérieur et inférieur. Nous arrêtons son traitement par Xarelto, l'Aspirine et l'Atorvastatine sont introduits. Selon le degré d'ischémie sur l'IRM cérébrale prévue le 20.04.2020, l'anticoagulation sera à reprendre en accord avec l'équipe de neurologie. Le bilan doit encore être complété par une échocardiographie transthoracique. Le patient est connu pour un fibrillo-flutter paroxystique qui durant la surveillance s'accélère de manière importante sans instabilité hémodynamique mais avec une décompensation cardiaque. Après discussions avec les cardiologues, nous introduisons un traitement par cordarone afin de tenter une cardioversion puis un maintien en sinusal. Son traitement de bêta-bloqueurs est aussi repris. Des diurétiques de l'anse sont aussi transitoirement nécessaires. La suite du traitement cardiologique pourra être discutée lors du bilan échographique du 20.04.2020. Le patient présente une insuffisance rénale AKIN I probablement sur un bas débit rénal dans le cadre de ces troubles du rythme, une hydratation est débutée.A noter aussi que le patient est en cours d'investigation pour une maladie immunologique, nous vous proposons de rapatrier les documents venant du médecin traitant. En raison des pathologies diverses, le patient est transféré en médecine pour suite d'investigation et traitement. Mr. Y, âgé de 67 ans, est hospitalisé pour insuffisance respiratoire hypoxémique sur pneumonie bilatérale dans le cadre d'une maladie COVID-19. Il a présenté des douleurs basithoraciques gauches le 08.04.2020, respiro- et position-dépendantes, accompagnées d'une dyspnée nouvelle de stade NYHA 3 avec toux à l'effort, asthénie progressive, odynodysphagie et selles liquides depuis le 05.04.2020. A noter des symptômes compatibles avec une maladie COVID chez l'épouse 3 semaines auparavant mais testée négative le 08.04.2020. Le CT thoracique écarte une embolie pulmonaire mais montre des multiples plages en verre dépoli bilatérales et périphériques avec épaississement des septas interlobulaires. Le patient est hospitalisé pour surveillance et traitement dans un contexte de suspicion de pneumonie bilatérale COVID-19, confirmée par un frottis revenant positif. Pour traiter une éventuelle surinfection bactérienne, le patient bénéficie de Ceftriaxone. Après consentement du patient et avis de l'équipe COVID-infectiologique, un traitement par Plaquenil est administré. Les douleurs thoraciques sont mises sur le compte d'une pleurite gauche, traitée par antalgie. A noter qu'une péricardite est écartée grâce au bilan et à l'avis cardiologique. L'évolution est favorable permettant un retour à domicile le 18.04.2020. Le patient n'est plus isolé selon les recommandations de l'OFSP et ne nécessite donc pas d'auto-isolement à domicile. Mr. Y, 51 ans, est hospitalisé pour plusieurs épisodes d'hématémèse et une dyspnée. Le bilan biologique ne met pas en évidence de syndrome inflammatoire ou d'anémie. Une oesogastroduodénoscopie met en évidence une hernie axiale hiatale et une gastrite antrale ainsi qu'une bulbite érosive. Un syndrome de Mallory Weiss est retenu comme origine de l'hématémèse. On retrouve une perturbation des tests hépatiques chez un patient connu pour une consommation d'alcool à risque. Un CT abdominal montre une stéatose hépatique sévère et une lésion hypodense du segment III. Le bilan est complété par un ultrason qui confirme uniquement une stéatose hépatique importante. Les plaintes initiales du patient comportaient également des vertiges avec troubles de la marche ainsi que des tremblements. L'examen neurologique et ORL au lit du patient ne révèle pas de signe pour une origine centrale et la marche reste sécurisée. Un avis neurologique ne met pas de tremblement pathologique en évidence; un lien avec le sevrage alcoolique est possible malgré l'absence d'autres symptômes typiques. En cas de persistance des symptômes vertigineux, nous vous laissons le soin d'évaluer l'indication à une consultation ORL spécialisée. Concernant sa consommation d'alcool, une évaluation par le service de psychiatrie est effectuée durant le séjour. Les informations pour le suivi en ambulatoire ont été données au patient qui est motivé par un sevrage. Le patient rentre à domicile le 30.04.2020. Mr. Y est un patient de 66 ans, connu pour un carcinome épidermoïde endolaryngé bilatéral diagnostiqué le 19.02.2020. Il a été opéré le 02.04.2020 d'une laryngectomie totale avec évidemment ganglionnaire bilatéral. Les suites post-opératoires sont exemptes de complications. Une alimentation entérale par sonde nasogastrique est instaurée dès le 03.04.2020. Un transit baryté effectué le 14.04.2020 revient sans fuite, raison pour laquelle l'alimentation orale est progressivement reprise. Nous substituons les dysélectrolytémies avec un contrôle satisfaisant. Du point de vue oncologique, le stade final est pT4a, pN1mi(1/68) LV1 Pn1 R1 (marge postérieure droite) G2. Les marges positives constituent une indication pour une radio/chimiothérapie adjuvante. Le patient rentre à domicile le 22.04.2020. Status ORL de sortie du 22.04.2020 : Cervical droit : pas d'écoulement, déhiscence de plaie en cours de fermeture. Minimes croûtes au niveau de la plaie. Cervical gauche : écoulement séro-sanguin en faible quantité (pansement légèrement taché), cicatrice calme, petite déhiscence de plaie avec minime bourgeonnement fibrineux visible sur la partie supérieure. Légère induration péri-cicatricielle latérale indolore. Tuméfaction sous-mandibulaire souple. Trachéostome : croûtes fibrineuses dans la partie basale droite. Enoral : sans particularité. Respiratoire : murmure vésiculaire, sans bruit surajouté. Mr. Y est un patient de 56 ans, connu pour une trisomie 21, qui nous est transféré de Tafers pour un abcès péri-scapulaire gauche évoluant depuis 10 jours. Nous posons l'indication à un drainage qui s'est déroulé sans complication. Les suites opératoires sont simples permettant un retour à domicile le 07.04.2020, après le retrait du Penrose et rinçage. Des soins à domicile sont mis en place pour la réfection du pansement. Mr. Y est un patient de 76 ans, qui se présente aux urgences de l'HR Riaz le 16.01.2020 pour des douleurs en région épigastriques décrites comme une sensation de ballonnement estimée à 5-6/10, apparues au repos à 22 h, avec irradiation dans la nuque, avec une sensation de malaise. Le patient n'est pas connu pour des facteurs de risque cardiovasculaire, à part son âge et son sexe. Un ECG montre un segment ST sus-décalé en II, III, aVF, V5, V6, parlant en faveur d'un STEMI. Le patient est transféré à Fribourg pour coronarographie, où une maladie tritronculaire est diagnostiquée. L'artère circonflexe proximale est stentée mais avec une recanalisation incomplète en raison de la persistance de matériel thrombotique, raison pour laquelle du Tirofiban est administré en bolus; les autres lésions seront traitées à distance par le Dr. X (RDV prévu le 24.02.2020 à sa consultation). Le patient est ensuite admis aux soins intensifs pour une surveillance rythmique et hémodynamique. La surveillance rythmique est sans particularité. Le pic de CK est à 2394 U/l le 16.01.2020. L'échographie transthoracique montre une FEVG à 64 % (méthode de Simpson), un ventricule gauche avec une akinésie de la paroi postérieure, de la paroi latérale moyenne et de la paroi latéro-basale. Un traitement de double anti-agrégation (Aspirine, Efient) est institué pour 6 mois, suivi d'Aspirine Cardio seule au long cours. Une thérapie par Metoprolol, Lisinopril et Atorvastatine (LDL cible < 1.4 mmol/l) est également introduite. Au vu d'une mauvaise tolérance du patient avec des tensions trop basses, la posologie du Lisinopril est diminuée de moitié (2.5 mg/jour). Nous vous laissons le soin de réévaluer la posologie selon les mesures de tension artérielle. Le 17.01.2020, Mr. Y est transféré dans notre service de médecine interne, où le reste de la prise en charge se poursuit sans particularité. Nous proposons une réhabilitation cardiovasculaire à Billens qui est refusée par le patient malgré nos explications sur ses bienfaits. Le patient bénéficiera donc de physiothérapie cardiovasculaire et de conseils diététiques en ambulatoire. Le jour de sa sortie, le patient se plaint de ballonnements avec gaz ainsi que de selles qu'il trouve plus claires que d'habitude. L'examen clinique abdominal est rassurant, le patient est afébrile. Les tests hépatiques et de cholestase réalisés à l'entrée étaient dans la norme. Nous introduisons un traitement par Flatulex en réserve et nous vous proposons de réévaluer la situation en ambulatoire à votre consultation. Mr. Y peut regagner son domicile le 22.01.2020. Mr. Y, 69 ans, est hospitalisé pour une exacerbation de BPCO s'étant manifestée par une péjoration de sa dyspnée et toux. Le traitement de Levofloxacine, déjà initié en ambulatoire, est poursuivi. Un schéma d'aérosol, l'administration de Prednisone et un traitement antitussif permet une amélioration significative et un retour à domicile le 15.04.2020. Mr. Y est hospitalisé pour pneumonie virale COVID-19. Le patient consulte le service des urgences de l'HFR Riaz pour une baisse d'état général avec fièvre (max 39.1°C) et sudations nocturnes, ainsi qu'une toux sèche depuis le 29.03.2020. Nous diagnostiquons une pneumonie sur COVID-19. Le patient est transféré à l'HFR Fribourg en raison d'une dyspnée en péjoration avec augmentation évidente des besoins en oxygène. Nous introduisons une antibiothérapie pour éviter une surinfection bactérienne. Le patient bénéficie d'un traitement par Plaquenil et Azatanavir sans complication. L'évolution clinique et biologique est favorable. Nous constatons une élévation des paramètres hépatiques lors du suivi biologique. Ceci pourrait être dû à l'infection ou aux médicaments prescrits. Un contrôle à distance est préconisé. Mr. Y peut rentrer à domicile le 10.04.2020. Mr. Y, 61 ans, est hospitalisé de manière élective pour une néphrostomie en raison de calculs rénaux avec échec de lithotripsie et de pose de sonde double J. Le patient décrit l'expulsion d'un calcul les jours avant l'intervention. En per-opératoire, la dilatation pyélocalicielle n'est pas retrouvée et la néphrostomie est annulée. Un CT natif montre une persistance de calculs au niveau du pyélon, sans dilatation pyélo-calicielle. Mr. Y rentre à domicile le 19.03.2020. Mr. Y, âgé de 77 ans, connu pour les antécédents susmentionnés, nous est adressé par l'HFR Fribourg pour une réhabilitation musculo-squelettique et rééducation à la marche suite à déconditionnement général au décours d'une pneumonie bilatérale sur COVID-19 le 30.03.2020. Sur le plan social, le patient est marié. Il vit seul avec son épouse à domicile. Il est à la retraite (ancien agriculteur/paysagiste). A l'admission, le patient est sous oxygénothérapie à 1l. Il rapporte une baisse de l'état général et une fatigue musculaire lors des efforts modérés. Il présente une fonte musculaire généralisée mais peut se déplacer de manière autonome sur de courtes distances. A l'admission et sous une oxygénothérapie à 0.5l/mn Mr. Y présente une saturation d'O2 entre 91-93%. Sur le plan nutritionnel, Mr. Y souffre d'une malnutrition protéino-énergétique grave (NRS 5/7, perte de 5% de son poids <1mois, apports oraux à <50% des habitudes), d'un poids insuffisant (61.7 kg à l'entrée à Billens, versus un poids habituel à 65kg), d'apports oraux insuffisants (initialement environ 60% des besoins). Nous avons mis en place des adaptations et des collations afin d'améliorer la couverture des besoins. Malgré cela, Mr. Y a péjoré son poids (61 kg). Le patient a refusé de prendre des SNO. A sa sortie, nous lui avons donné des conseils pour fractionner et enrichir son alimentation. Cependant, Mr. Y n'y a pas été réceptif. En cas de péjoration de son état nutritionnel, nous lui conseillons de recontacter notre service. Nous lui avons transmis notre numéro de téléphone. Durant son séjour, le patient a bénéficié d'une prise en charge interdisciplinaire avec physiothérapie et ergothérapie. A la sortie, il regagne en force musculaire et de la capacité à l'endurance avec une saturation à l'air ambiante à 94%, dans ce contexte nous réalisons le sevrage en oxygène. Après 10 jours d'hospitalisation, l'évolution est favorable et Mr. Y peut quitter notre service pour rejoindre son domicile le 17.04.2020, en bon état général. A la sortie, le patient bénéficiera de séances de physiothérapie en ambulatoire. Les soins à domicile sont activés. Mr. Y, connu pour HTA, est hospitalisé en médecine interne le 30.03.2020 dans le contexte d'une pneumonie à Covid. Pour rappel, il présente un état fébrile associé à de la toux, des expectorations et une asthénie en péjoration depuis une dizaine de jours. Lors d'une consultation chez vous, vous introduisez une antibiothérapie qui est mal supportée par le patient avec l'apparition de diarrhées, motivant un changement pour de l'Azithromycine. Il se présente au service des urgences en raison d'une péjoration de l'asthénie et persistance de l'état fébrile malgré le nouveau traitement. La radiographie du thorax montre des opacités diffuses bilatérales parlant pour une pneumonie bilatérale. Au vu d'une suspicion d'infection au Coronavirus, le patient est hospitalisé en isolement contact et gouttelettes. Nous modifions l'antibiothérapie pour de la Ceftriaxone et Clarithromycine. Cette dernière peut être arrêtée rapidement au vu de l'absence des antigènes urinaires. Le frottis SAR-CoV2 revient positif. L'isolement est levé le 07.04.2020. Au niveau néphrologique, une insuffisance rénale d'origine pré-rénale est mise en évidence, probablement suite à ses diarrhées qui se résout progressivement suite à une hydratation iv. En raison de l'hospitalisation concomitante de son épouse et d'un déconditionnement important, Mr. Y est transféré le 09.04.2020 en réhabilitation musculo-squelettique à l'HFR Billens avec comme objectif un retour à domicile. Mr. Y, 82 ans, est hospitalisé pour une endocardite à E. faecium sur valve biologique aortique et abcès hépatiques. Il se présente au service des urgences pour une baisse d'état général avec un état fébrile. Le bilan montre un syndrome inflammatoire. Une antibiothérapie par Co-Amoxicilline est initiée pour une possible piste pulmonaire. Les hémocultures reviennent positives pour un Enterococcus faecium et motivent le passage à une antibiothérapie par Vancomycine et Ceftriaxone. Les bouteilles d'hémocultures prélevées restent positives malgré le changement d'antibiothérapie, un foyer infectieux endovasculaire est suspecté chez ce patient connu pour une valve aortique biologique (TAVI) et un pacemaker double chambre DDD le 07.01.2019. Des échocardiographies transthoraciques puis transœsophagiennes ne montrent pas de végétation. Le diagnostic d'endocardite est retenu et un traitement de Gentamycine est introduit. Une insuffisance rénale aiguë d'origine rénale probablement sur Gentamycine motive un relais de l'antibiothérapie par Daptomycine. Au vu du contexte, une discussion pluridisciplinaire (infectiologues, cardiologues, oncologues) décide d'une prise en charge conservatrice par antibiothérapie durant 6 semaines. Au début de l'hospitalisation, un CT abdominal de suivi montre de multiples lésions hypodenses hépatiques compatibles, jusqu'à preuve du contraire avec des abcès. Durant l'hospitalisation, le patient développe une douleur au flanc droit associée à une perturbation des tests hépatiques et un syndrome inflammatoire en augmentation. Un nouveau bilan par imagerie est réalisé et montre une majoration des collections liquidiennes hépatiques. Une antibiothérapie par Rocéphine est débutée et un drainage écho-guidé est réalisé le 13.03. Le retrait de Rocéphine s'accompagne de la récurrence de pics fébriles (sans bactériémie), nous motivant à ajouter un traitement antibiotique prophylactique de ciprofloxacine, dont l'initiation était originellement prévue comme relais à la daptomycine. Parallèlement, le drainage hépatique rend des quantités croissantes de liquide, compliquant son retrait. Nous décidons d'un commun accord avec la cardiologie, l'oncologie et l'infectiologie d'une attitude palliative, axée sur un retour à domicile après la fin de l'antibiothérapie de daptomycine (6 semaines au total).Le patient présente une thymie abaissée durant l'ensemble du séjour, ruminant sa trajectoire médicale et les diverses complications vécues. Un suivi psycho-oncologique est finalement introduit sur insistance de la famille auprès de Dr. X. Concernant le carcinome hépatocellulaire, une progression de la carcinose péritonéale est mise en évidence au CT-scan abdominal. Dans le contexte infectieux non résolu à la sortie, une poursuite des traitements apparaît compromise. Le retour à domicile s'effectue le 02.04.2020. Un suivi électrocardiographique s'impose vu un intervalle QT déjà prolongé avant l'introduction de ciprofloxacine. Mr. Y, patient de 58 ans en bonne santé habituelle, se présente aux urgences le 19.04.2020 en raison d'œdème des membres inférieurs et d'une distension abdominale en péjoration depuis le 16.04.2020. Il relate également une dyspnée à l'effort en péjoration depuis quelque temps. L'examen clinique met en évidence un souffle mitral, des œdèmes des membres inférieurs jusqu'à mi-cuisse et une hypoventilation basale gauche. Le laboratoire ne montre pas de syndrome inflammatoire, des D-dimères à 1326 ng/ml et un NT-proBNP à 3087 ng/l. À l'ECG, un flutter auriculaire typique non connu est constaté. La gazométrie artérielle révèle une insuffisance respiratoire partielle sans perturbation acido-basique. La radiographie du thorax montre des signes de surcharge et l'angio-CT thoracique montre des signes de décompensation cardiaque, épanchement bibasaux et exclut une embolie pulmonaire. L'échographie cardiaque montre une insuffisance mitrale chronique sur prolapsus, une échographie cardiaque transœsophagienne est organisée afin de quantifier l'insuffisance mitrale et préciser le mécanisme et nous indique une insuffisance mitrale sévère sur rupture de pilier avec défaut de coaptation de 2.5 mm. Un thrombus n'est pas retrouvé, raison pour laquelle une cardioversion électrique est effectuée, permettant de retrouver un rythme sinusal régulier. Dans cette situation, un traitement par diurétiques est instauré. Après une dose de furosémide 40 mg iv, le patient présente un épisode d'hypotension artérielle ce qui nous conduit à poursuivre le traitement en iv continu (Lasix 1 mg/h puis 3 mg/h) avec une bonne tolérance et une bonne évolution des œdèmes des membres inférieurs. L'indication pour une chirurgie de remplacement de la valve mitrale est posée. Dans le cadre du bilan préopératoire, une coronarographie est réalisée nous montrant des lésions tritronculaires. Une IRM cardiaque est également proposée afin d'évaluer la viabilité du muscle cardiaque. Un traitement par Xarelto 20 mg 1x/j, aspirine cardio 100 mg 1x/j, Spironolactone 25 mg 1x/j, Lisinopril 5 mg 1x/j à majorer, Beloc Zok 25 mg 2x/j à majorer, Atorvastatine 40 mg et Pantoprazole 20 mg 1x/j est établi. Mr. Y souhaite effectuer la chirurgie à l'hôpital Hirslanden à Zürich, raison pour laquelle il y est transféré le 24.04.2020 pour la suite de prise en charge. Mr. Y est transféré du CHUV pour investigation d'un état confusionnel aigu avec état fébrile. Ce patient, connu pour une hémiparésie droite sur anoxie néonatale, revient le 23.03.2020 d'un voyage de 3 mois à l'Île Maurice et présente de façon aiguë un discours incohérent et des troubles du comportement selon son épouse. Il consulte aux urgences du CHUV sur le chemin du retour depuis l'aéroport. Un frottis exclut une infection à Covid-19, puis le patient est transféré au HFR. Un scanner cérébral et une ponction lombaire excluent une atteinte cérébro-méningée. Au vu d'une clinique compatible et d'un antécédent similaire chez ce patient, nous concluons à une dermo-hypodermite du membre inférieur droit avec lymphadénite et mettons l'état confusionnel sur le compte du syndrome inflammatoire. Un scanner du membre inférieur droit exclut une arthrite septique. Suite à une évolution initialement peu favorable sous ceftriaxone et clindamycine, un traitement de céfépime et daptomycine est mis en place. Une hémoculture positive pour un S. agalactiae et un dépistage MRSA négatif nous permet de réduire ce spectre à un traitement par ceftriaxone pour une durée totale de 14 jours. La situation infectiologique terminée, le patient présente des douleurs résiduelles et des difficultés de mobilisation associées à ses antécédents neurologiques et à l'affection actuelle. Nous l'équipons au moyen d'un rollator et organisons des soins à domicile pour permettre sa sortie. Le patient rentre à domicile le 09.04.2020. Mr. Y est un patient de 87 ans qui nous est adressé suite à un état infectieux d'origine indéterminée. Sur le plan social, Mr. Y vit avec son épouse à domicile. À son admission en médecine, une antibiothérapie empirique par Rocéphine est débutée et le syndrome inflammatoire biologique s'améliore dès le 30.03.2020 avec une baisse de la CRP à 31 mg/l et les leucocytes à 8.2 G/l. Nous le mettons dans le contexte d'une infection urinaire même si l'urocult revient négatif. Par ailleurs, nous effectuons un frottis Covid-19 à Mr. Y qui revient négatif. Le patient présente également une insuffisance rénale aiguë pré-rénale que nous corrigeons progressivement avec une hydratation de 1000 ml/24h. Sur le plan clinique, Mr. Y ne formule aucune plainte, ne présente pas de signe de déshydratation. Nous maintenons initialement une hydratation avec 1000 ml/24h de NaCl, puis stimulons une hydratation per os. Le traitement Lisinopril est mis initialement en suspens, puis est repris à dose diminuée de 10 mg au vu des antécédents du patient. Nous vous laissons le soin d'augmenter la dose si nécessaire, puis de contrôler également sa créatinine en ambulatoire. Sur le plan tensionnel et glycémique, Mr. Y reste stable. Le patient étant sous Sintrom, un contrôle de l'INR montre des valeurs labiles. La dose de Sintrom est donc adaptée en fonction de l'INR. Le patient est également mis sous Clexane thérapeutique puis est stoppé à sa sortie. L'INR du 09.04.2020 est thérapeutique à 2.0. Nous réglons le Sintrom jusqu'au 13.04.2020 puis nous vous laissons le soin de le régler en ambulatoire. À son admission en gériatrie aiguë, le bilan vitaminique (vitamine B12 et acide folique) revient normal. La vitamine D revient abaissée à 52 mmol/l, raison pour laquelle nous introduisons une substitution vitamino-calcique Calcimagon-D3. Nous vous proposons de mettre en place un traitement de biphosphonate en ambulatoire. Mr. Y bénéficie d'une réadaptation gériatrique aiguë du 01.04.2020 au 07.04.2020. Le patient participe à des séances de physiothérapie de mobilisation. À sa sortie, son périmètre de marche à l'aide du rollator est de 120 mètres. Les escaliers ne sont pas testés. Sa mesure d'indépendance fonctionnelle totale est évaluée à 69/126 par rapport à 63/126 à son entrée (MIF physio : transferts 6/7, déplacement 5/7, escaliers 1/7). Le TUG n'est pas testé. En ergothérapie, le patient profite d'une prise en charge pour l'adaptation aux activités de la vie quotidienne. Mr. Y effectue ses transferts de façon autonome. Le BME est refusé par le patient. Sur le plan diététique, le bilan nutritionnel révèle un état correct. Cependant, étant donné l'âge et les comorbidités du patient associés à un risque de dénutrition, nous lui enseignons des conseils pour une alimentation riche en protéino-énergie. Sur le plan cognitif, les tests de dépistage effectués le 02.04.2020 montrent des scores altérés avec un MMS à 17/30. Mr. Y refuse le test de la montre. Nous vous laissons le soin de faire un suivi cognitif en ambulatoire et de réaliser un bilan neuropsychologique si cela est nécessaire.L'échelle gériatrique de dépression s'élève à 4/15. Durant son séjour, le patient présente une thymie normale. Nous vous laissons le soin de réaliser un MMS ainsi qu'un test de la montre en ambulatoire. Le 10.04.2020, Mr. Y quitte notre service avec la mise en place de soins à domicile comme suit : • 2x/semaine pour les signes vitaux, • 2x/semaine pour le contrôle de la glycémie, • 2x/semaine pour l'aide à la toilette. Mr. Y, patient âgé de 87 ans, connu pour les antécédents susmentionnés, nous est adressé par l'HFR Fribourg - Hôpital cantonal pour une réadaptation pulmonaire post pneumonie basale G à germe indéterminé. Les vaccins sont à jour. Sur le plan social, le patient est marié, vit avec son épouse à domicile. Il est à la retraite (ancien ébéniste, employé bancaire). A l'admission, le patient se plaint de dyspnée à l'effort minime et d'une fatigue importante. En général, il rapporte une dyspnée stade IV selon NYHA, avec toux et expectorations blanchâtres, dans le cadre d'une fibrose pulmonaire connue. Le statut général est sans particularité hormis la présence de râles crépitants sur les deux plages pulmonaires à l'auscultation. Le bilan biologique est sp. La gazométrie d'entrée sous 2 L/min d'O2 montre une SatO2 à 89 % avec hypoxémie sévère, sans hypercapnie, raison pour laquelle nous poursuivons une oxygénothérapie au débit de 2.5 -3 L/min d'O2 au repos. Le 29.03.2020, lors de la prise des paramètres, nous observons une désaturation à 68 % au doigt sous 2 L/min d'O2 (mais 91 % sous 3 L/min d'O2, prise à l'oreille). Le patient décrit une dyspnée depuis 04h00 du matin, sans DRS ni palpitation, ni fièvre, ni changement de toux. Notons une augmentation de son poids de 800 g depuis le 28.03.2020. L'ECG montre une tachycardie régulière à 137/min, BBD connu. La gazométrie sous 3 L/min d'O2 confirme l'aggravation de l'insuffisance respiratoire partielle (pH 7.51, pO2 7.0 kPa, pCO2 4.37 kPa, HCO3 26 mmol/l, SatO2 87 %). A l'examen clinique, nous retrouvons une tachypnée à 30/min sans tirage ni cyanose, des râles crépitants bibasaux. Il est décidé de transférer Mr. Y aux Urgences de l'HFR Fribourg - Hôpital cantonal pour des investigations. Mr. Y, 87 ans, nous est transféré de Billens où il complétait une réadaptation cardio-respiratoire suite à une pneumonie bactérienne avec décompensation cardiaque, en raison de dyspnée importante. À son entrée, le patient bénéficie d'un Angio-CT thoracique qui permet d'exclure une embolie pulmonaire. Un frottis COVID est réalisé et revient positif. L'état général du patient se péjore le 30.03.2020 avec des besoins en oxygène importants. En vue des multiples comorbidités et en accord avec la famille, le patient, et l'équipe médicale, il est décidé de ne pas transférer le patient aux soins intensifs. Le patient reçoit des soins de confort à l'étage de médecine où il décède le 02.04.2020. Mr. Y est hospitalisé électivement le 26.03.2020 sur demande du service de cardiologie pour un bilan cardiaque. Connu notamment pour un diabète de type 1 et une insuffisance cardiaque, il consulte à plusieurs reprises en raison d'une dyspnée de stade III NYHA et d'œdème nouveau des membres inférieurs sur les 15 jours précédant cette hospitalisation. Les symptômes résistent à une majoration des diurétiques oraux et une perfusion intraveineuse de fer, conduisant au présent séjour. À l'entrée, le patient se plaint principalement de douleurs dorsolombaires d'allure musculosquelettiques, pour lesquelles une antalgie et des mesures physiothérapeutiques sont introduites. Un tableau de décompensation cardiaque est également présent, pour lequel un traitement intraveineux de diurétiques est initié avec relais par Torasémide per os. Le bilan ultrasonographique montre une globale stabilité de la cardiopathie (hormis une hypertension pulmonaire en augmentation, d'origine post-capillaire en premier lieu). L'interrogation du Pace-maker ne montre pas d'arythmie. L'origine de cette décompensation cardiaque est peu claire et probablement d'origine multifactorielle sur anémie et sur augmentation de la substitution thyroïdienne. Une majoration de la posologie d'Entresto est entreprise pour optimisation du traitement d'insuffisance cardiaque. Une consultation de suivi est prévue chez le Pr. X le 04.06.2020 avec ultrason. Une valeur de TSH est mesurée à l'entrée en présence d'Euthyrox pour une hypothyroïdie secondaire à de l'amiodarone, toujours en place. La valeur est considérablement abaissée par rapport au comparatif de janvier 2020 à votre cabinet. Nous procédons à une réduction de posologie. Un contrôle à 6 semaines est à prévoir. Concernant l'anémie, en premier lieu sur carence martiale, le patient sera convoqué par le service de gastro-entérologie pour une OGD et colonoscopie. Du point de vue diabétique, l'insuline basale est progressivement diminuée en raison d'hypoglycémies récidivantes. Un suivi est à prévoir en ambulatoire. A noter que le traitement d'Omeprazole est remplacé par du Pantoprazole en raison de son interaction avec le Clopidogrel. L'évolution clinique est favorable avec toutefois une péjoration de la créatinine au laboratoire de sortie, raison pour laquelle nous préconisons un contrôle de la créatinine le 06.04.2020 chez le médecin traitant avec adaptation des diurétiques. Mr. Y peut rejoindre son domicile le 03.04.2020. Mr. Y est hospitalisé pour une pneumonie virale Covid-19. Il présente depuis le 27.03.2020 un état fébrile ainsi qu'une toux motivant une consultation chez son médecin traitant avec instauration d'un traitement antibiotique. Il revient en contrôle et une désaturation est objectivée. Dans ce contexte, une hospitalisation est organisée et un frottis effectué revenant positif pour le Covid-19. Un traitement d'Hydroxychloroquine et d'Atazanavir est instauré en complément de l'antibiothérapie. L'évolution clinique est rapidement favorable permettant un retour à domicile le 06.04.2020. L'isolement en lien avec le Covid-19 peut être levé dès la sortie d'hospitalisation. Mr. Y, 67 ans, est hospitalisé le 25.04.2020 pour un STEMI subaigu sur sténoses significatives de l'artère coronaire droite proximale et moyenne, de la marginale droite et occlusion de la coronaire droite distale avec présentation sous forme de douleurs thoraciques oppressives depuis le 23.04.2020 qui persistent à l'admission. Une double-antiagrégation plaquettaire et un patch de Deponit sont administrés avec amélioration des symptômes. Un sus-décalage ST avec des ondes Q dans le territoire inférieur à l'ECG, ainsi qu'un pic de CK de 444 U/l et une élévation de la LDH sont constatés à l'admission, compatibles avec un STEMI subaigu. La coronarographie du 26.04.2020 permet l'implantation de 3 stents actifs dans la coronaire droite proximale, moyenne et distale, ainsi que 1 stent actif au niveau de l'ostium de l'artère marginale droite. De plus, une échocardiographie le 27.04.2020 montre une hypokinésie postéro-basale avec une fraction d'éjection ventriculaire gauche de 55 %. Le patient sera revu pour une échocardiographie de contrôle auprès du Prof. X ainsi qu'un contrôle pneumologique proposé par le Prof. X. Mr. Y présente un état fébrile récidivant du 23.04 au 27.04 dont l'étiologie est indéterminée. Une possible cause est secondaire au STEMI. Deux frottis SARS-CoV-2 effectués le 25.04. et le 27.04 sont négatifs, et un CT thoracique ne montre pas de foyer infectieux pulmonaire. Rappelons qu'il avait été hospitalisé en 2018 pour un état fébrile attribué à une infection à CMV. Il est également connu pour des sudations nocturnes de longue date. Devant l'amélioration spontanée sur le plan clinique et biologique, Mr. Y rentre à domicile le 29.04.2020. Nous vous proposons un suivi ambulatoire.Mr. Y, 67 ans, est hospitalisé pour un STEMI subaigu sur occlusion de la coronaire droite distale dans un contexte de maladie coronarienne tritronculaire. Le patient a présenté des douleurs thoraciques oppressives depuis le 23.04.2020, persistantes à l'admission et qui ont cédé sous une double antiagrégation plaquettaire et patch de Deponit. Un sus-décalage ST avec des ondes Q dans le territoire inférieur, ainsi qu'un pic de CK de 444 U/l et une élévation de la LDH ont été constatés à l'admission, compatibles avec un STEMI subaigu. La coronarographie a montré une maladie coronarienne tri-tronculaire avec des sténoses significatives et une occlusion de la coronaire droite distale, qui ont été traitées par angioplastie et implantation de 3 stents actifs dans la coronaire droite proximale, moyenne et distale, ainsi que 1 stent actif au niveau de l'ostium de l'artère marginale droite. La ventriculographie a montré une hypokinésie postéro-basale avec une fraction d'éjection ventriculaire gauche de 55%, confirmée à l'échocardiographie transthoracique. Une double antiagrégation plaquettaire par aspirine à vie et prasugrel pendant 12 mois a été débutée, en association avec un bétabloqueur et un inhibiteur de l'enzyme de conversion. Une ergométrie et une échocardiographie devront être planifiées dans 3 mois pour déterminer l'indication à une angioplastie de la circonflexe et diagonale. Mr. Y a présenté un état fébrile récidivant depuis le 23.04.2020, également objectivé durant la surveillance aux soins intensifs. Un frottis SARS-CoV-2 effectué le 25.04.2020 est négatif mais au vu de l'absence de piste clinique, il est répété le 27.04.2020. Les hémocultures sont en cours. À défaut d'autre diagnostic, cet état fébrile est peut-être secondaire au STEMI. Le patient a été transféré le 27.04.2020 dans le service de médecine interne, en isolement jusqu'au résultat du second frottis. Mr. Y, patient de 37 ans connu pour les facteurs de risque cardiovasculaires susmentionnés, se présente aux Urgences pour un hémisyndrome sensitivo-moteur gauche associé à un manque du mot. Pour rappel, le patient avait présenté la même symptomatologie le 05.04.2020 pour laquelle des investigations à l'Hôpital Bern avaient écarté une origine ischémique ou lésionnelle. Le bilan radiologique ne met pas en évidence de lésion cérébrale. Le bilan biologique est également sans particularité. Suite au status neurologique avec déficit positif non attribuable à un tableau clinique neurologique, nous confirmons le diagnostic émis à l'Inselspital de trouble somatoforme. L'évolution favorable durant l'hospitalisation corrobore ce diagnostic. Un avis psychiatrique confirme un épisode dépressif modéré, pour lequel un traitement par Escitalopram débuté le 07.04 par le médecin traitant est maintenu, avec réserve de Seresta surtout pour le soir en cas de symptômes anxieux. Le patient reçoit les coordonnées pour contacter le service de psychiatrie ambulatoire pour débuter un suivi régulier. Nous informons le patient de consulter rapidement en cas d'apparition de symptômes évocateurs de phase maniaque. Mr. Y bénéficie de physiothérapie durant son séjour à poursuivre en ambulatoire et peut rentrer à domicile le 14.04.2020. Mr. Y, 43 ans, est hospitalisé pour le traitement d'un lymphome de Burkitt, EBV positif, diagnostiqué le 21.01.2020 sur une biopsie testiculaire droite. Le patient a été hospitalisé du 29.01.2020 au 24.02.2020 pour un premier cycle de chimiothérapie selon protocole R-CODOX-M, qui s'est déroulé sans complications majeures. Il est réhospitalisé le 03.04.2020 pour son traitement de méthotrexate dans le cadre de sa seconde cure selon protocole R-CODOX-M. La chimiothérapie est bien tolérée, avec notamment l'absence de syndrome de lyse. Le traitement est marqué par une brève période d'agranulocytose de courte durée le 08.04.2020. Il répond favorablement à un traitement par Filgrastim lui permettant une sortie rapide d'agranulocytose le 09.04.2020. Une PICC line est posée de 03.04.2020 au vu de la difficulté de poser une voie veineuse périphérique chez ce patient recevant de grandes quantités de fluide iv dans le cadre de son protocole de chimiothérapie. Le patient nécessitant à nouveau ce type d'équipement pour le prochain protocole par R-IVAC, la PICC Line est laissée en place. Il ne nécessite pas de soins à domicile durant son retour à domicile. Les soins de PICC line seront repris dès le 16.04.2020. Mr. Y rentre à domicile le 10.04.2020. Une nouvelle hospitalisation est prévue pour une seconde cure de R-IVAC le 16.04.2020. Mr. Y, patient âgé de 64 ans, est hospitalisé pour un NSTEMI. Le patient présente des douleurs rétrosternales typiques intermittentes progressives depuis 72 heures. Une cinétique des troponines est relevée sans modification ECG notables. Le patient bénéficie d'une dose de charge en double antiagrégation et anticoagulation et une surveillance rythmique de 24 heures aux soins intensifs est réalisée, se déroulant sans complications notables. Une coronarographie est effectuée le 08.04.2020 et montre une maladie coronarienne monotronculaire avec la mise en place de 2 stents actifs. Une double antiagrégation est mise en place pour une durée totale de 6 mois et un traitement par IEC, bêtabloquants et statine est introduit. Dans un contexte de contage chez son épouse testée positive au Covid-19, malgré l'absence de symptômes évocateurs, un frottis est réalisé, revenant négatif. Mr. Y peut rentrer à domicile en bon état général le 09.04.2020. Mr. Y est un patient de 84 ans qui nous est adressé pour une réadaptation gériatrique suite à une dermo-hypodermite du membre inférieur gauche à Staphylococcus aureus avec nécrose humide rétro-malléolaire gauche, traité par débridement et greffe cutanée de Thiersch. Sur le plan social, Mr. Y vit à domicile avec son épouse. À son admission en réadaptation gériatrique, nous observons une hypertension nécessitant une adaptation de traitement. Au vu d'une bradycardie à 50/min et de la présence d'asthme, nous diminuons le traitement par bêta-bloquant. Le bilan biologique met en évidence une carence en vitamine D3 à 20 nmol/l que nous substituons par voie orale. Durant son séjour, Mr. Y participe à des séances de physiothérapie de mobilisation. À sa sortie, son périmètre de marche est de 120 mètres à l'aide du rollator. Le patient peut gravir 18 marches avec l'aide de 2 mains courantes. Sa mesure d'indépendance fonctionnelle totale est évaluée à 96/126 par rapport à 94/126 à son entrée (MIF physio : transferts 6/7, déplacement 6/7, escaliers 4/7). Le TUG se réalise en 31 secondes avec l'aide du rollator. En ergothérapie, les transferts coucher-assis nécessitent une aide de la barrière. Concernant les passages de seuils, ceux-ci sont de plus en plus sécuritaires mais le patient doit prendre son temps car il a tendance à se précipiter. Nous organisons un entraînement des activités de la vie quotidienne, en position debout à l'évier, nous remarquons une bonne gestion des pauses assises ainsi que des transferts sécuritaires. Nous faisons une ordonnance pour un rollator 4 roues en collaboration avec la physiothérapie. Sa fille a installé un lit électrique et le neveu a fixé les tapis. Le suivi en stomathérapie montre une bonne évolution de la greffe de Thiersch du tendon d'Achille, sans signe inflammatoire. Le 02.04.2020, Mr. Y regagne son domicile avec la mise en place de séances de physiothérapie en ambulatoire ainsi qu'un suivi régulier à votre consultation.Monsieur Verley, 54 ans, est admis aux soins intensifs pour une suspicion d'accident ischémique transitoire vertébro-basilaire le 21.04.2020. Ce patient présente le 20.04.2020 une diplopie binoculaire aiguë suivie de céphalées frontales, de photophobie et accompagnée d'une sensation de tangage et de nausée. A l'examen clinique initial réalisé à l'HIB Payerne, une ptose palpébrale droite et une adduction incomplète de l'œil droit sont décrites. L'angio-CT-scan cérébral à Payerne se révèle normal. Un AVC est suspecté, motivant l'introduction d'aspirine et un transfert pour surveillance monitorée aux soins intensifs de Fribourg HFR. Aux soins intensifs, l'examen neurologique est normal et le patient n'a plus aucun symptôme. L'IRM cérébrale ne met pas en évidence de lésion ischémique. Le bilan étiologique est complété par une échocardiographie transthoracique qui montre la présence d'un foramen ovale perméable avec un anévrisme du septum interauriculaire avec un shunt modéré (grade II) au test aux microbulles. Le diagnostic différentiel comprend un AIT vertébro-basilaire versus une crise migraineuse avec aura, chez un patient qui décrit des épisodes de migraine avec aura depuis une année, à raison de 1x/3 mois, caractérisés par vision floue suivie de céphalées frontales. Sur avis neurologique, l'aspirine cardio est remplacée à la sortie par le Plavix et l'Atorvastatine est introduite. Un contrôle en consultation ambulatoire de neurologie est prévu dans 3 mois. Un arrêt de travail et une abstention de conduite automobile sont prescrits pour 1 mois. Sur le plan cardiaque, une échocardiographie transoesophagienne sera réalisée en ambulatoire et une fermeture de foramen ovale devra être discutée. Un Holter de 72h sera également réalisé en ambulatoire (le patient sera convoqué pour les 2 examens). Le patient quitte notre service pour un retour à domicile le 22.04.2020. Mme. Y est un patient de 53 ans, qui se présente le 30.03.2020 aux urgences en raison de douleurs abdominales. Le bilan effectué met en évidence une appendicite aiguë, raison pour laquelle nous prenons le patient au bloc opératoire pour une appendicectomie laparoscopique. L'intervention se déroule sans complication. Les suites post-opératoires sont simples, permettant un retour à domicile le 01.04.2020. Monsieur Villoz, patient de 53 ans, connu pour un STEMI inférieur le 09.04.2020, est hospitalisé pour une angioplastie élective. La coronarographie est effectuée le 23.04.2020 et permet de traiter l'IVA avec 4 stents actifs. Pendant la surveillance post-interventionnelle, le patient ressent des douleurs thoraciques typiques irradiant dans la mâchoire. Une surveillance supplémentaire est organisée qui exclut une complication cardiaque. Les douleurs sont contrôlées par une antalgie de 1er pallier. Sur le plan médicamenteux, l'Aspirine est à poursuivre à vie et l'Efient pour une durée de 12 mois. Monsieur Villoz peut rentrer à domicile en bon état général le 25.04.2020. Il sera convoqué pour une réadaptation cardio-vasculaire stationnaire. Monsieur Villoz, 53 ans, est admis aux soins intensifs le 09.04.2020 pour surveillance rythmique et hémodynamique d'un STEMI inférieur. Le patient, connu pour un tabagisme actif (70 UPA) et une consommation d'alcool à risque, ayant des antécédents familiaux positifs (grand-père décédé d'un infarctus), se présente aux urgences de Riaz pour des douleurs rétro-sternales typiques lors d'un effort ce 09.04.2020 vers 16h30, accompagnées d'une diaphorèse et d'une dyspnée. L'ECG réalisé aux urgences met en évidence des sus-décalages en inférieur. La coronarographie démontre une maladie coronarienne bi-tronculaire avec occlusion thrombotique de la coronaire droite distale, sténoses significatives de la coronaire droite proximale et de l'artère interventriculaire antérieure et de la première diagonale. Lors de l'examen, le patient bénéficie d'une angioplastie des artères coronaire droite distale et proximale avec implantation de 2 stents actifs. La fraction d'éjection ventriculaire gauche est estimée à 55%, avec présence d'une hypokinésie inférieure. L'échocardiographie transthoracique est demandée. Une double anti-agrégation par Aspirine et Efient est débutée le 09.04.2020. Le traitement antihypertenseur par Métoprolol et Lisinopril est introduit le 10.04.2020, à adapter selon la tolérance hémodynamique du patient. L'Hémoglobine glyquée est dans la norme. Un traitement par Statine est débuté. À noter que le patient présente une thrombocytose que nous suggérons de suivre biologiquement. L'hypokaliémie est substituée avec normalisation rapide des valeurs biologiques. Durant la surveillance aux soins intensifs, Monsieur Villoz reste cliniquement et hémodynamiquement stable. Il ne présente plus de douleur. Nous ne constatons pas de trouble du rythme hormis quelques RIVA dans les premières heures de surveillance. Il peut être transféré en médecine ce 10.04.2020. Monsieur Von Kaenel, connu pour une consommation d'alcool chronique et des antécédents d'AVC sous Aspirine, est hospitalisé en médecine interne dans le contexte d'une hémorragie digestive haute le 24.04.2020. Le patient présente depuis la veille 5 épisodes de méléna ainsi que 2 épisodes de vomissements de marc de café. Le bilan met en évidence une anémie avec une chute de l'hémoglobine pendant la surveillance aux urgences. Devant une suspicion de saignement de varices œsophagiennes, un traitement par Pantoprazole et Sandostatine est débuté. Une oeso-gastro-duodénoscopie montre un ulcère duodénal Forrest III. Le traitement de Pantoprazole IV continu est poursuivi 3 jours et relayé par une double dose per os jusqu'à la gastroscopie de contrôle à prévoir à 6 semaines. Une réalimentation est débutée avec une bonne tolérance. Le patient reste hémodynamiquement stable sans récidive d'extériorisation durant l'hospitalisation. Une substitution vitaminique dans le cadre d'une anémie régénérative est introduite, chez un patient présentant des signes de malnutrition sur consommation d'alcool à risque. Une insuffisance rénale aiguë d'origine prérénale évolue favorablement suite au remplissage vasculaire. Une hyperkaliémie sur accumulation de l'Aldactone et du Co-Candesartan nécessite l'introduction d'insuline-glucose et la mise en suspension de ces traitements. Nous les reprenons après la correction de la kaliémie et l'amélioration de la fonction rénale. Le patient a présenté un angor stable le 13.04 pour lequel une coronarographie élective était prévue le 24.04.2020. Cette dernière est repoussée à 2 mois et dépendra de la gastroscopie de contrôle. Une échocardiographie transthoracique rapporte une bonne contractilité, hyperdynamique probablement dans le contexte d'une hypovolémie. L'équipe de cardiologie propose un switch de l'aspirine pour du Clopidogrel sans dose de charge afin de réduire le risque d'hémorragie digestive haute. Suite à de nombreuses extrasystoles supraventriculaires, un Holter de 48h est mis en place durant l'hospitalisation, les résultats sont toujours en cours lors de la rédaction de cette lettre. La TSH est dans la norme. Sur le plan endocrinologique, nous retrouvons à deux reprises des hyperglycémies à jeun supérieures à 7 mg/l posant le diagnostic d'un diabète, probablement de type 2. Nous introduisons de la Metformine et expliquons au patient l'importance des mesures diététiques. Nous vous proposons un suivi glycémique avec hémoglobine glyquée à 3 mois. Nous vous laissons organiser en ambulatoire un premier bilan des complications diabétiques. Un ultrason du foie met en évidence une stéatose hépatique sans trouble majeur des valeurs hépatiques. Une surveillance biologique est proposée. Le patient exprime le souhait d'arrêter sa consommation. De ce fait, nous essayons d'organiser un suivi en addictologie ambulatoire. Cependant, la demande est refusée en raison de son âge supérieur à 65 ans, qui est la limite de prise en charge par l'équipe. Nous vous proposons de reprendre le suivi et, si nécessaire, de contacter la plateforme de la RFSM si besoin de soutien dans la démarche.Mr. Y rentre au domicile le 30.04.2020. Mr. Y, 76 ans, est hospitalisé aux soins intensifs pour une hémorragie digestive haute le 24.04.2020. Le patient présente depuis la veille 5 épisodes de méléna ainsi que 2 épisodes de vomissement marc de café. Le bilan met en évidence une anémie avec une chute de l'hémoglobine pendant la surveillance aux urgences. Devant une suspicion de saignement de varices oesophagiennes, un traitement par pantoprazol et sandostatine est débuté. Une oeso-gastro-duodénoscopie montre un ulcère duodénal Forrest III. Le traitement de Pantozol iv continu est poursuivi 3 jours et relayé par une double dose per os jusqu'à la gastroscopie de contrôle à prévoir à 6 semaines. Une réalimentation est débutée. Une insuffisance rénale aiguë d'origine prérénale évolue favorablement suite au remplissage vasculaire. Une hyperkaliémie sur accumulation de l'Aldactone et l'IEC nécessite l'introduction d'insuline-glucose et la mise en suspend de ces traitements. Le patient présente un angor stable et était prévu pour une coronarographie élective le 24.04.2020. Cette dernière est repoussée à 2 mois et dépendra de la gastroscopie de contrôle. L'équipe de cardiologie propose un switch de l'aspirine pour du clopidogrel sans dose de charge afin de réduire le risque d'hémorragie digestive haute que nous vous proposons d'introduire le 27.04.2020 en l'absence de récidive de saignement. Le traitement des facteurs de risques cardiovasculaires est aussi à introduire notamment celui de l'hypertension probablement mal contrôlée chez ce patient. A noter que le patient ne tolère pas les anti-calciques. Après 24h de stabilité hémodynamique, le patient est transféré dans le service de médecine pour suite de prise en charge. Mr. Y, âgé de 79 ans, est hospitalisé pour pneumonie bilatérale, avec initialement suspicion d'infection à Covid-19. Le patient est adressé par le service d'oncologie en raison d'une toux sèche progressive depuis début février, avec état subfébrile intermittent, inappétence et fatigue, perte de 5 kg sur les dernières semaines, sans sensation de dyspnée. Les symptômes débutent dans les suites du dernier traitement par Gazyvaro et Ribomustine. Le patient consulte le Dr. X le 24.03.2020 en raison d'une persistance des symptômes, avec prise de sang montrant un syndrome inflammatoire et des infiltrats pulmonaires bilatéraux au CT thoracique réalisé ce jour-là. Il est adressé aux urgences pour suspicion de pneumonie à Covid-19. Le frottis revient négatif. Au vu de la durée des symptômes et de la présentation au CT, avec un foyer constitué au niveau lobaire gauche en plus de quelques infiltrats en verre dépoli bilatéraux, nous levons l'isolement et privilégions la piste d'une pneumonie bactérienne. Une antibiothérapie est débutée avec Rocéphine et Klacid, puis, au vu de la bonne amélioration clinique et biologique, remplacée par la Co-Amoxicilline per os. La Clarithromycine est stoppée au vu d'antigènes urinaires négatifs. À noter une toux nocturne qui gêne beaucoup le patient et qu'il associe à des éructations et des renvois. Au vu d'une hernie hiatale connue, nous mettons en place un traitement d'épreuve par inhibiteur de la pompe à proton, qui est efficace. Sur le plan biologique, Mr. Y présente une perturbation des tests hépatiques modérée, probablement mixte (sur chimiothérapie, hépatopathie connue, antibiothérapie), sans symptôme associé. Nous proposons de suivre ces valeurs en ambulatoire à distance, sans autre investigation pour l'instant, car tout un bilan (sérologies, IRM hépatique) avait déjà été effectué fin 2019, sans particularités. Un contrôle biologique ambulatoire est agendé pour le 08.04.2020 à l'HFR Fribourg. Mr. Y regagne son domicile le 01.04.2020. Mr. Y, 75 ans, est transféré depuis l'hôpital de Tavel pour prise en charge d'un choc septique sur probable foyer pulmonaire avec insuffisance respiratoire et rénale. En effet, le patient avait présenté depuis 3 jours avec asthénie une toux en forte péjoration depuis 24h, motivant la consultation de son médecin de famille qui l'adresse à l'hôpital de Tavel. Le patient présente une insuffisance respiratoire aiguë avec mauvaise tolérance hémodynamique motivant son transfert aux soins intensifs. Le bilan réalisé par CT scanner thoraco-abdominal retrouve un infiltrat bilatéral en verre dépoli faisant fortement suspecter une infection virale à Covid-19 avec des signes de surinfection bactérienne. La situation hémodynamique se péjore rapidement malgré la mise en place d'une ventilation non invasive, raison pour laquelle le patient est intubé le jour même. Une ventilation mécanique protectrice avec curarisation est nécessaire, ainsi qu'une tentative de ventilation en décubitus ventrale, qui ne permettra pas d'améliorer la situation ventilatoire. Mr. Y, 75 ans, nous est transféré depuis l'hôpital de Tavel le 14.04.2020 en raison d'un ARDS sévère avec syndrome de défaillance multi-organique secondaire à une infection à Covid-19. Il présente initialement une asthénie et une toux en progression marquée sur 72 heures, motivant la consultation de son médecin de famille qui l'adresse à l'hôpital de Tavel. A l'admission, le tableau clinique est marqué par une insuffisance respiratoire hypoxémique aiguë avec mauvaise tolérance hémodynamique motivant son transfert aux soins intensifs. Le bilan réalisé par CT scanner thoraco-abdominal retrouve un infiltrat bilatéral en verre dépoli compatible avec une infection virale à Covid-19, avec possiblement une co-infection bactérienne. Dans ce contexte, une antibiothérapie à large spectre est initiée. La situation respiratoire se dégrade rapidement malgré une tentative de ventilation non invasive, raison pour laquelle le patient est intubé le jour même. Une ventilation mécanique protectrice avec curarisation est nécessaire, ainsi qu'une tentative de ventilation en décubitus ventral, sans effet significatif. L'évolution est marquée par une défaillance multi-organique sévère et réfractaire, malgré les thérapies mises en place. Mr. Y décède le 15.04.2020, entouré par ses trois fils. Mr. Y, 40 ans, est transféré aux soins intensifs depuis les urgences du CHUV pour un traumatisme crânien avec dissection de l'artère carotide interne droite et hématome prévertébral cervical haut sur accident de la voie publique. Ce patient en bonne santé habituelle est amené aux urgences du CHUV par REGA le 22.04.2020 suite à un accident de la voie publique à vélo, non casqué, après avoir percuté une voiture. Le bilan radiologique complet met en évidence les lésions sus-mentionnées. Après avis multidisciplinaire (neurologie, neuro-chirurgie, chirurgie vasculaire, ORL), une prise en charge conservatrice est décidée et le patient nous est transféré pour suite de prise en charge. À son admission dans le service, le patient est hémodynamiquement stable et le status neurologique est dans la norme. La surveillance neurologique est sans particularité par la suite, permettant une mobilisation progressive ainsi qu'une reprise de l'alimentation. Un hématome de la corde vocale droite est mis en évidence au CHUV et évalué par les ORL. En cas de péjoration (dyspnée, dysphonie, dysphagie), un avis ORL sera à reprendre.Une fracture déplacée du quatrième métacarpien gauche nécessite une évaluation orthopédique. Une ostéosynthèse est indiquée, qui est prévue le 30.04.20. La lésion d'une incisive nécessite un avis dentiste, un rendez-vous chez les dentistes au HFR Fribourg est prévu le 29.04.20 en ambulatoire. L'examen neuropsychologique met en évidence la préservation de l'ensemble des fonctions cognitives testées. Le GCS à l'entrée, la durée de l'amnésie post-traumatique ainsi que l'imagerie cérébrale qualifient pour un TCC léger. Au vu des résultats à cet examen et d'un point de vue strictement neuropsychologique, un retour à domicile peut être envisagé. En revanche, étant donné l'étiologie, une évaluation plus détaillée à distance est indiquée afin de statuer sur la reprise professionnelle et la conduite automobile. Mr. Y sera convoqué par écrit dans un délai d'un mois environ. L'ultrason des vaisseaux précérébraux montre une occlusion de la carotide droite avec un flux collatéral intact. Un contrôle avec un angio-IRM cérébrale et une consultation chez les neurologues est prévu dans 3 mois. Au vu d'une très bonne évolution, Mr. Y peut rentrer à son domicile le 28.04.2020. Mr. Y, 40 ans, est transféré aux soins intensifs depuis les urgences du CHUV pour un traumatisme crânien avec dissection de l'artère carotide interne droite sur un accident de la voie publique. Ce patient en bonne santé habituelle est amené aux urgences du CHUV par REGA suite à un accident à vélo, non casqué, après avoir percuté une voiture. Le bilan radiologique complet met en évidence les lésions susmentionnées. Après avis multidisciplinaire, une prise en charge conservatrice est décidée et le patient nous est transféré pour suite de prise en charge. À son admission dans le service, le patient est hémodynamiquement stable et le statut neurologique est dans la norme. La surveillance neurologique rapprochée est sans particularité par la suite, permettant une mobilisation progressive ainsi qu'une reprise de l'alimentation. Les cibles tensionnelles (120 à 160 mmHg) sont respectées sans traitements. Un avis est pris auprès des collègues de l'orthopédie concernant la fracture du 4ème métacarpien à gauche. Une indication à une prise en charge opératoire est posée et le timing sera à rediscuter. Un hématome de la corde vocale droite est mis en évidence au CHUV, une évaluation initiale n'a pas montré la nécessité d'une prise en charge. L'évolution clinique est sans particularité. Une lésion d'une incisive nécessitera un avis de médecine dentaire en ambulatoire. Les sutures de la plaie du front sont à retirer le 27.04.2020. Le patient est transféré le 25.04.2020 en service de médecine pour suite de prise en charge. Mr. Y est hospitalisé aux soins intensifs le 31.03 pour une insuffisance respiratoire aiguë d'origine multifactorielle (cardiogénique et surinfection pulmonaire) dont l'évolution est favorable. Le patient est adressé par la permanence de Meyriez pour une dyspnée en évolution depuis trois jours, accompagnée d'une toux productive, d'un état fébrile et de frissons. L'anamnèse révèle par ailleurs une consommation d'alcool abusive et récemment des diarrhées jusqu'à 10 fois/jour depuis 3 jours. Un angio-scanner thoracique a permis d'exclure une embolie pulmonaire et ne montre pas d'infiltrats pulmonaires. À l'admission, le patient présente une détresse respiratoire nécessitant le recours à une ventilation mécanique. Une infection à coronavirus est exclue sur la base de 2 prélèvements négatifs à 24 h d'intervalle et l'absence d'image radiologique évocatrice. On retient le diagnostic d'OAP cardiogène compliqué d'une surinfection pulmonaire. Une antibiothérapie et une déplétion hydro-sodée sont débutées, permettant une franche amélioration des échanges gazeux. Dans ce contexte, une échocardiographie est réalisée. Cette dernière révèle une dysfonction cardiaque sévère avec une FEVG estimée à 20-25% et une hypokinésie globale prédominant au niveau antéro-apical et septal. Une origine ischémique est évoquée, raison pour laquelle un traitement par Aspirine est débuté et une coronarographie est à prévoir. Une cardiopathie toxique sur consommation d'alcool à risque ne peut être éliminée. Le traitement de l'insuffisance cardiaque (IEC, inhibiteur calcique, bêta-bloquant, Aldactone) est mis en route avec une bonne tolérance. On vous laisse le soin de l'adapter en fonction du profil tensionnel. L'arrêt de la sédation se solde par un échec en raison d'une agitation psycho-motrice mise sur le compte d'un délirium tremens. Une substitution par benzodiazépine et l'instauration transitoire du Catapressan ont permis un réveil adéquat. Le patient a pu être extubé avec une bonne tolérance. En raison de la perturbation du bilan hépatique, des troubles de la crase et de la thrombopénie, une hépatopathie probablement d'origine alcoolique est retenue. Une échographie abdominale est demandée et un suivi gastro-entérologique est à organiser. Un œdème laryngé est objectivé à l'intubation et confirmé par un examen ORL justifiant une corticothérapie pendant 72 heures avec une bonne amélioration. Durant le séjour, le patient présente un exanthème cutané étendu attribué à une allergie aux pénicillines. Le Co-amoxicilline est arrêté et un traitement par anti-histaminique est prescrit pour une durée totale de 5 jours. Concernant l'hyponatrémie sévère hypo-osmolaire, une correction lente est assurée par une déplétion hydro-sodée. Le patient est transféré le 06.04.2020 en unité de médecine interne pour suite de prise en charge. Mr. Y, 78 ans, est hospitalisé dans le contexte d'une sepsie sur une pneumonie à Covid-19. Vous nous adressez le patient suite à l'apparition depuis quelques jours d'un état confusionnel associé à une asthénie, un état fébrile, de la toux et des diarrhées. Aux urgences, le bilan biologique montre une insuffisance rénale aiguë et une hypokaliémie. La radiographie thoracique montre des infiltrats bibasaux et au pôle supérieur droit. Une antibiothérapie par Ceftriaxone et Clarithromycine est introduite. À l'étage, la Clarithromycine peut être arrêtée suite à l'absence des antigènes urinaires pour le Legionelle. Le frottis Covid revient positif. Le sédiment urinaire est propre et les hémocultures négatives. Au vu de l'évolution, nous changeons l'antibiothérapie pour de la Co-Amoxicilline per os. Sur le plan cardiaque, nous mettons en évidence une fibrillation auriculaire inaugurale dans un contexte infectieux. Une anticoagulation par Apixaban est introduite. Un Holter et une échocardiographie transthoracique seront à effectuer à distance de l'épisode aigu. Sur le plan néphrologique, l'insuffisance rénale aiguë est probablement d'origine pré-rénale. Le Lipanthyl et les antidiabétiques oraux sont arrêtés temporairement et ces derniers remplacés par un schéma de correction par insuline avec contrôles des glycémies pré-prandiales. Les thiazidiques sont mis en suspens temporairement au vu de l'hypokaliémie qui est substituée transitoirement. Mr. Y rentre à domicile le 07.04.2020 entouré par les soins à domicile. Mr. Y est un patient de 68 ans, hospitalisé pour un mélanome amélanotique multi-métastatique nouvellement diagnostiqué. Pour rappel, il se présente au service des urgences en raison d'une chute à domicile sans traumatisme crânien ni perte de connaissance. À l'anamnèse, il présente une perte pondérale de 8 kg et une baisse de l'état général depuis 4 mois, associées à une toux chronique et une dyspnée depuis 2 mois, ainsi qu'une faiblesse du membre inférieur gauche. De plus, il présente depuis deux semaines des douleurs lombaires progressives et des céphalées temporo-pariétales droites pour lesquelles il initie de son propre gré une thérapie d'Irfen, Prednisone et Oxycontin.Le bilan radiologique initial par CT et IRM retrouve une volumineuse masse pulmonaire ainsi que des lésions cérébrales, osseuses (avec notamment un tassement du plateau supérieur de L2), hépatiques, para-pharyngienne, thyroïdienne, et dans le muscle moyen fessier, suspectes de métastases. La première biopsie pulmonaire par guidage CT étant non concluante, nous effectuons une biopsie osseuse qui est compatible en premier lieu avec une métastase osseuse d'un mélanome amélanotique, qui serait à l'origine de toutes les masses. Après avis oncologique, nous initions une double immunothérapie par Ipilimumab et Nivolumab. Toutefois, la quantité de matériel prélevée n'est pas suffisante pour réaliser l'intégralité des examens nécessaires. Pour compléter le bilan, une deuxième biopsie est effectuée au niveau du muscle moyen fessier gauche. Au vu de sa fracture-tassement au niveau L2, Mr. Y bénéficie le 03.04.2020 d'une vertébroplastie à visée antalgique avec une bonne évolution clinique. Une antalgie par opiacés et corticoïdes est introduite en raison de céphalées et de douleurs lombaires avec une évolution clinique favorable. Au laboratoire, nous mettons en évidence une anémie microcytaire hypochrome, qui, après avis hématologique, n'est pas plus investiguée en l'absence de suspicion hémato-oncologique. En parallèle, le patient présente une malnutrition protéino-énergétique sévère nécessitant une sonde naso-gastrique, finalement posée le 16.04 par l'ORL avec fibroscopie suite à plusieurs échecs, qui est arrachée par le patient le jour même. Une PICC line est finalement posée le 17.04.2020 et une nutrition parentérale débutée le même jour. Le 17.04.2020, le patient présente un état confusionnel aigu sur une infection pulmonaire du lobe inférieur droit, pour laquelle une antibiothérapie par Piperacillin-tazobactam est initiée. Dans la soirée, le patient se péjore cliniquement avec des désaturations importantes. Nous effectuons un CT thoracique qui met en évidence des infiltrats bilatéraux en verre dépoli, faisant suspecter une pneumonie atypique. L'antibiothérapie est complétée avec de la clarithromycine et le frottis COVID prélevé revient négatif à <24h du début des symptômes. Au vu de l'évolution clinique défavorable, et en accord avec la famille, nous initions des soins de confort le 18.04.2020. Mr. Y décède le 18.04.2020 des suites de sa maladie. Mr. Y, patient de 62 ans connu pour une hypertension traitée, nous est adressé par vos soins le 15.04.2020 pour suite de prise en charge dans le cadre de multiples lésions cérébrales. En effet, le patient aurait présenté un état confusionnel aigu et des troubles langagiers pour lesquels vous organisez une IRM cérébrale. L'examen a mis en évidence des lésions multiples suspectes de néoplasie dans l'hémisphère cérébral gauche avec un œdème péri-lésionnel compressant le ventricule latéral gauche, mais sans néoplasie primitive visible au CT-scan thoraco-abdominal. Le cas est discuté avec le Dr. X (neurochirurgie) qui conseille une corticothérapie en schéma dégressif afin de réduire l'important œdème cérébral, ainsi qu'un bilan oncologique à la recherche de la tumeur primitive. Un avis de la Dr. X est alors demandé (oncologie), qui conseille l'exécution d'un PET-Scan avec FDG. L'état clinique du patient étant rassurant, nous décidons de le laisser rentrer à domicile le 17.04.2020 avec suite des investigations en ambulatoire. Mr. Y, 70 ans, a été hospitalisé aux soins intensifs le 15.04.2020 suite à un STEMI inférieur subaigu et dans un contexte de COVID-19 paucisymptomatique. Le patient a présenté une toux sèche avec douleurs thoraciques pendant 12 heures sans état fébrile. Il a consulté son médecin traitant qui l'envoie aux urgences de l'HFR Tavel. Un STEMI inféro-latéral a été mis en évidence. La coronarographie a montré une occlusion subaiguë en partie collatéralisée de l'artère coronaire droite proximale avec une akinésie inférieure. Des lésions sur le réseau gauche ont aussi été constatées. La fonction ventriculaire gauche est modérément diminuée (FE : 45%) et le pic de CK était à 2538 UI/l à l'admission. Dans un premier temps, un traitement médicamenteux conservateur est proposé avec aspirine, inhibiteur de l'enzyme de conversion, béta-bloqueur. Dans un deuxième temps et en fonction de l'évolution, une revascularisation chirurgicale pourrait être envisagée. L'indication à un pontage aorto-coronarien devra être toutefois rediscutée avec le patient et son entourage, en fonction de l'évolution, après évaluation des troubles cognitifs préexistants et la résolution du syndrome inflammatoire actuel. Une infection Covid-19 pauci-symptomatique a aussi été diagnostiquée. Un isolement de contact et gouttelette a été instauré. Le syndrome inflammatoire qui s'est aggravé est d'origine encore incertaine, en relation soit avec l'infarctus myocardique subaigu, soit avec l'infection virale. Des hémocultures sont en cours. En raison de l'absence de fièvre et de plainte, un suivi clinique est préconisé. Une anticoagulation supra-prophylactique (Clexane 40 mg 2x/jour) est introduite au vu du risque thrombotique augmenté dans le contexte du Covid-19. Selon le médecin traitant, Mr. Y est connu pour des troubles cognitifs préexistants depuis 2014. Un examen neuropsychologique nous semble indiqué afin de redéfinir l'attitude globale et l'indication opératoire. Le patient est transféré le 16.04.2020 dans le service de médecine interne. Mr. Y, 70 ans, est hospitalisé le 15.04.2020 suite à un STEMI inférieur subaigu et dans un contexte de COVID-19 paucisymptomatique. Le patient présente une toux sèche avec douleurs thoraciques pendant 12 heures sans état fébrile. Il consulte son médecin traitant qui l'envoie aux urgences de l'HFR Tavel où un STEMI inféro-latéral est mis en évidence. La coronarographie montre une occlusion subaiguë de l'artère coronaire droite proximale avec une akinésie inférieure ainsi que des lésions sur le réseau gauche. La fonction ventriculaire gauche est modérément diminuée à 45%. En raison du délai entre l'apparition des symptômes et des séquelles fonctionnelles cardiaques, une revascularisation endovasculaire n'est pas envisageable. Afin de traiter cette cardiopathie tri-tronculaire nouvelle, un traitement médicamenteux conservateur est instauré dans un premier temps par aspirine, inhibiteur de l'enzyme de conversion et béta-bloqueur. Dans un deuxième temps et en fonction de l'évolution, une revascularisation chirurgicale est envisagée à l'Inselspital der Berne. L'indication à un pontage aorto-coronarien sera toutefois rediscutée avec le patient et son entourage. Une infection Covid-19 pauci-symptomatique est également découverte. Une antibiothérapie par Ceftriaxone est instaurée afin de traiter une éventuelle surinfection bactérienne. Un isolement de contact et gouttelette est mis en place. Durant le séjour, un déséquilibre glycémique est constaté et sera à suivre par le médecin traitant et le diabétologue. En l'absence de pouls aux membres inférieurs à la palpation, un bilan angiologique nous paraît indiqué. L'évolution étant favorable sur le plan général et cardio-pulmonaire, Mr. Y rentre à domicile le 23.04.2020. L'isolement en lien avec le Covid-19 peut être levé le 24.04.2020, Mr. Y doit donc poursuivre l'auto-isolement jusqu'à cette date à domicile. Mr. Y est un patient de 79 ans qui nous est adressé par ambulance suite à une chute sur l'épaule gauche la nuit du 30.01.2020 avec impotence fonctionnelle, sans plainte douloureuse, sans autre traumatisme. Mr. Y appelle son épouse qui chute à son tour.Pour rappel, Mr. Y est connu pour une ostéoporose fracturaire, une sarcopénie ainsi que pour les comorbidités susmentionnées et des soins à domicile 2x/jour. L'Hétéroanamnèse avec son fils rapporte des chutes fréquentes dans les dernières semaines. Une formule sanguine met en évidence une bicytopénie, probablement dans le contexte d'un MGUS connu avec anémie macrocytaire arégénérative et thrombopénie. Le reste du bilan biologique revient sans syndrome inflammatoire et sans altération de la fonction rénale ou hépatique. La radiographie de l'épaule montre une luxation verticale. Nous demandons un avis orthopédique au Dr. X qui retient une luxation chronique sur omarthrose sévère multi-traumatique et propose une prise en charge conservatrice avec gestion d'antalgie. D'ailleurs, l'hétéroanamnèse révèle une incapacité à se mobiliser qui est présente depuis longtemps sans changement par rapport à d'habitude. A son admission en gériatrie aiguë, le bilan gériatrique met en évidence un léger déficit en phosphate, magnésium et vitamine D, raison pour laquelle nous mettons en place une supplémentation per os. Cliniquement, nous notons une sarcopénie très importante avec faiblesse généralisée. La nuit du 01.02.2020, Mr. Y présente un état confusionnel aigu hyperactif avec désorientation, agitation et agressivité. Le bilan étiologique de cet état confusionnel revient peu contributif. À l'auscultation pulmonaire, nous retrouvons quelques légers crépitants bibasaux, sans état fébrile, ni syndrome inflammatoire biologique associé. Une radiographie effectuée le 02.02.2020 ne montre pas de foyer infectieux. Le reste du bilan biologique revient aussi sans altération électrolytique. Devant l'absence d'un facteur déclenchant clair de cet état confusionnel, nous suspectons comme cause étiologique les douleurs post-chute. Devant ces éléments, nous renforçons le traitement antalgique par Paracétamol et Oxycodone et nous mettons également en place la Quétiapine avec une bonne réponse initiale. Le suivi quotidien du patient met en évidence une confusion fluctuante avec épisodes d'agitation la nuit, motivant l'introduction de la Clomethiazole, en cas d'insomnie. L'évolution par la suite n'est pas favorable et le 04.02.2020, Mr. Y est retrouvé inconscient dans son lit, sans pouls et sans réponse à la stimulation. Une attitude REA-oui ayant été discutée avec la famille à son admission en gériatrie aiguë, nous débutons une réanimation, en vain. Le décès de Mr. Y est constaté à 12h55. Par la suite, nous prenons contact avec sa famille afin de les informer. Ils expriment leur mécontentement d'être informés par téléphone et de ne pas avoir eu l'opportunité de lui dire au revoir. Nous leur expliquons qu'aucun signe spécifique avant-coureur ne laissait présager son décès et que sur le plan médical, Mr. Y présentait un état de fragilité en raison d'importantes comorbidités. Sa famille ne souhaite pas de biopsie. Mr. Y est hospitalisé pour une mauvaise évolution d'une infection à COVID-19. Pour rappel, le patient était hospitalisé à l'HFR de Fribourg jusqu'au 31.03.2020. Durant la nuit du 01 au 02.04.2020, il se présente aux urgences de l'Hôpital de Riaz pour une asthénie, des céphalées, des myalgies, une anosmie, une toux, une inappétence, des selles diarrhéiques et des vomissements en jet. Un traitement symptomatique est instauré pour les nausées et les vomissements. Au vu des selles diarrhéiques après antibiothérapie, une recherche de C. difficile et des PCR dans les selles sont effectuées et reviennent toutes négatives. Au vu de l'asthénie importante avec état fébrile à 38,2°C le 05.04.2020, un CT thoracique est réalisé à Riaz. Celui-ci montre une péjoration radiologique de la pneumonie virale. Un nouveau transfert est organisé pour l'HFR Fribourg dans ce contexte. Le patient bénéficie d'une physiothérapie respiratoire, et de la thérapie par Hydroxychloroquine et Lopinavir/Ritonavir. L'évolution clinique et biologique est par la suite favorable, permettant un retour à domicile en bon état général le 14.04.2020. Mr. Y, âgé de 76 ans et connu pour un adénocarcinome pancréatique de stade IV métastatique avec un épanchement pleural gauche, consulte les urgences le 16.04.2020 pour une dyspnée depuis environ 2 mois, péjorée depuis 3-4 jours. Le bilan effectué aux urgences montre un syndrome inflammatoire avec CRP à 140 sans leucocytose et la radiographie du thorax montre une majoration de l'épanchement pleural basal gauche remontant postérieurement. L'augmentation de la taille par rapport au comparatif est ensuite confirmée aussi au CT scan. Un frottis pour SARS-CoV-2 et la recherche des antigènes urinaires sont également effectués, revenant négatifs. Une antibiothérapie par Rocéphine 2 g iv est débutée le 16.04.2020. Le traitement antibiotique par Rocéphine est relayé par Co-Amoxicilline 1 g 3x/j à partir du 21.04.2020 et sera à poursuivre jusqu'au 22.04.2020 inclus. Pour ce qui est de l'épanchement pleural, il accepterait la pose d'un PleurX, mais au vu de l'amélioration clinique, nous décidons de ne pas effectuer de gestes invasifs. Cette option pourra être évoquée en cas d'une nouvelle péjoration de son état respiratoire. Sur le plan hématologique, nous mettons en évidence une anémie chronique normochrome normocytaire hyporégénérative dans le contexte inflammatoire et tumoral qui reste à recontrôler. L'évolution clinique et biologique étant favorable, Mr. Y peut regagner son domicile le 22.04.2020. Mr. Y est transféré au HFR pour suite de surveillance. Pas de complication. Une reprise de l'alimentation et un sevrage de la trachéotomie est initié avant un retour à domicile. Mr. Y, âgé de 59 ans, est hospitalisé le 29.03.2020 pour pneumonie bilatérale à COVID-19. Le 20.03.2020, le patient présente des épigastralgies avec nausées, motivant plusieurs consultations à votre cabinet, avec ultrason abdominal montrant une lithiase vésiculaire et des sérologies d'hépatites négatives. Une recherche de clostridium revient de même négative. Le 28.03.2020, sur asthénie et état fébrile progressif depuis 3 jours, un CT thoracique est réalisé, montrant des infiltrats bilatéraux suspects d'infection à COVID-19. Un premier frottis à COVID-19 revient négatif. Au vu d'une désaturation à l'air ambiant, le patient est adressé au service des urgences. Un deuxième frottis à COVID-19 est réalisé revenant positif. Un syndrome inflammatoire élevé motive une antibiothérapie par Ceftriaxone et Clarithromycine puis relais par Levofloxacine. Après consentement du patient et avis de l'équipe COVID-infectiologique, un traitement par Plaquenil et Aluvia est administré. L'évolution est favorable, avec sevrage de l'oxygénothérapie le 05.04.2020. Nous recommandons un suivi de la fonction hépatique et rénale dans une semaine ainsi qu'un CT thoracique de contrôle à 6 semaines pour suivi des consolidations du parenchyme pulmonaire chez ce patient connu pour un antécédent de carcinome rénal. Nous remettons au patient les mesures de quarantaine à suivre selon les indications proposées par l'OFSP, à savoir une auto-quarantaine de 10 jours après le début des symptômes, avec au moins 48 heures sans symptôme. Mr. Y, 73 ans, est hospitalisé via les urgences le 03.04.2020 pour un STEMI sur occlusion de la bissectrice et subocclusion de l'IVA dans un contexte de maladie coronarienne tritronculaire. Le bilan ECG initial montre un sus-décalage en aVR et des sous-décalages diffus dans les autres dérivations ainsi que des enzymes cardiaques élevées. La coronarographie montre une maladie coronarienne tritronculaire avec occlusion d'une grosse branche bissectrice, de la circonflexe ostiale et de la coronaire droite proximale, ainsi qu'une subocclusion de l'IVA proximale à moyenne. Le patient développe un choc cardiogène en per-opératoire pour lequel il bénéficie d'une angioplastie de la bissectrice et de l'IVA et la mise en place d'un ballon de contre-pulsion intra-aortique. A son arrivée aux soins intensifs, le bilan radiologique est compatible avec un pré-OAP motivant un traitement de ventilation non invasive, de diurétique IV et de nitroglycérine. L'évolution est favorable et permet un sevrage de la Dobutamine le 04.04.2020 et le ballon intra-aortique de contre-pulsion est retiré le 05.04.2020. L'évolution étant rapidement favorable, le patient est transféré à l'étage de médecine interne le 06.04.2020. Une échocardiographie transthoracique effectuée le 06.04.2020 met en évidence un thrombus apical nouveau. Une anticoagulation par Xarelto 20 mg est initiée. Par contre, le Prasugrel est remplacé par le Clopidogrel pour diminuer le risque de saignement lors d'une triple thérapie. Le traitement d'Aspirine Cardio est à poursuivre à vie. La durée de la triple thérapie et sa modalité sera à réévaluer par son cardiologue traitant en fonction des résultats de son échocardiographie de contrôle à 3-4 semaines. Un rendez-vous est agendé chez son cardiologue traitant, le Dr. X, le 23.04.2020. De plus, une nouvelle coronarographie à 6 semaines est prévue pour une évaluation de la circonflexe et de la coronaire droite. Un traitement par IEC, bêta-bloquant et Aldactone est initié dans le contexte d'une insuffisance cardiaque avec une FEVG estimée aux alentours de 35%. Durant le séjour, le patient évolue favorablement permettant le retour à domicile à la fin du schéma de mobilisation progressive le 11.04.2020. Mr. Y sera convoqué pour une réhabilitation cardiovasculaire stationnaire à l'HFR Meyriez selon les places disponibles. Mr. Y, 62 ans, est hospitalisé pour une pneumonie à SARS-CoV-2 non-oxygénodépendante. Un frottis avait été effectué au cabinet de son médecin traitant le 30.03.2020 pour des symptômes d'état grippal ayant survenu le 28.03.2020, et le patient s'est péjoré sur le plan respiratoire depuis le 06.04.2020 et il nous est adressé pour une surveillance respiratoire. Une radiographie du thorax montre des infiltrats bilatéraux sur toutes les plages pulmonaires, compatibles avec le diagnostic retenu chez ce patient. Le bilan biologique montre un syndrome inflammatoire. Une antibiothérapie par Co-Amoxicilline per os et Clarithromycine est débutée en prévention d'une surinfection bactérienne. Nous arrêterons cette dernière après 2 jours de traitement au vu des antigènes urinaires légionelles négatifs. La Co-Amoxicilline sera continuée pour un total de 5 jours. Il ne nécessitera pas d'oxygène durant son hospitalisation et ne développe pas d'état fébrile. Au vu de l'évolution favorable, un retour à domicile est organisé le 10.03.2020. Nous lui remettons les mesures d'isolement à suivre selon les indications proposées par l'OFSP, à savoir un auto-isolement d'au moins 48 h après la résolution des symptômes. Mr. Y est amené en ambulance pour une baisse de l'état général dans le contexte d'une dermohypodermite du membre inférieur droit. Une antibiothérapie par Co-Amoxicilline a été instaurée le 11.04. par vos soins que nous poursuivons par voie intraveineuse adaptée à la fonction rénale après une dose de charge. L'évolution est rapidement favorable sur le plan clinique avec une amélioration de la mobilité ainsi que biologique motivant la poursuite de traitement per os dès le 18.04.2020. L'insuffisance rénale aiguë sur chronique s'est améliorée avec une expansion volumique et la mise en suspens des médicaments néphrotoxiques. À cause des valeurs élevées de la tension artérielle, on a installé un traitement avec un inhibiteur d'enzyme de conversion. Pendant l'hospitalisation, une éruption cutanée sur le dos est apparue, que nous interprétons comme une réaction allergique au Novalgin ou à la Co-Amoxicilline. La Novalgin a été stoppé et une thérapie symptomatique au Xyzal a été mise en place. L'évolution clinique a été favorable. En raison de l'arthrose prononcée de la hanche, la mobilisation est fortement limitée, raison pour laquelle les soins à domicile ne sont plus possibles actuellement. Nous recommandons l'admission dans un EMS. Le patient sera convoqué par le service d'orthopédie concernant l'opération pour une prothèse de la hanche. Le patient accepte une inscription dans un EMS. Le patient reste hospitalisé au sein de l'HFR, bien que la prise en charge spécifique par notre service soit maintenant terminée. Il en résulte un séjour de reclassement et vous recevrez à sa fin un simple courrier complémentaire vous informant que le patient a quitté le service. Le courrier contiendra uniquement les éventuelles notes de suite et une copie de l'ordonnance des médicaments à la sortie. Mr. Y est hospitalisé pour une probable crise d'épilepsie tonico-clonique généralisée non provoquée survenue le 10.04.2020. Le diagnostic différentiel serait une crise d'épilepsie provoquée par une lésion frontale droite correspondant à de la gliose post-traumatique ou à un kyste arachnoïdien. Il n'y a pas de trouble électrolytique ni de syndrome inflammatoire à la prise de sang. Les toxiques urinaires sont négatifs pour les amphétamines, la cocaïne, les benzodiazépines et les opiacés. L'EEG est dans les limites de la norme. Le patient sera convoqué pour une IRM cérébrale puis un contrôle en neurologie. En attendant, sur avis du Dr. X, nous introduisons un traitement de Keppra 250 mg 2x/j du 10.04 au 11.04.2020 puis 500 mg 2x/j dès le 12.04.2020. La conduite est contre-indiquée jusqu'à nouvel avis neurologique (le patient n'a pas de permis de conduire). Concernant la polytoxicomanie, le patient affirme qu'il ne consomme plus d'héroïne depuis 2018 et qu'il ne prend plus de cocaïne depuis fin 2019. Il fume actuellement 2 joints par jour et 1 paquet de cigarettes par jour. Il boit 1 à 2 bières par jour. Nous effectuons des sérologies HIV, HBV, HCV qui reviennent négatives. En l'absence de récidive de crise d'épilepsie, Mr. Y rentre à domicile le 11.04.2020. Monuril 3 g 1x le 25.04.2020. Morbide Adipositas. Morphine Diurétiques Buscopan pour encombrement. Morphine d'office et en réserve. Morphine en réserve. Morphine IV continu et bolus. Morphine puis fentanyl IV continu. Morphine 10 mg, max 6 x/j sc. Morphine 2 mg, max 8 x/j IV. Relasi par Tramal pour la sortie. Morphine 15 mg per os. Repartie sans consultation médicale, patiente vue au tri par Dr. X. Morphine Dextrométhorphane Dexaméthasone. Morphine Diurétiques. Morsure. Morsure. morsure chat. Morsure de chat. Morsure de chat. Morsure de chat au niveau de la main gauche. Morsure de chat le 09.04.20 avec : • dermo-hypodermite débutante main droite. Morsure de chat le 09.04.2020 • avec dermo-hypodermite débutante. Morsure de chien au mollet droit le 23.04.20. Morsure de tique le 23.03.2020. • pas de érythème migrant, • pas de fièvre. Mort in utero mise en évidence à 30 2/7 semaines d'aménorrhée chez une patiente 2G-0P de 27 ans. Motif consultation État grippal / Fastrack Covid-19. Motte de beurre du radius et bois-vert de l'ulna distal droit. Mouvements anormaux. Mouvements anormaux stéréotypés des 4 membres.Troubles électrolytiques avec phosphate 0,70 mmol/l et Magnésium 0,71 mmol/l Mouvements hyperkinétiques involontaires polymorphes et fluctuants • début des symptômes vers le 01.03.2020 • possible encéphalopathie aiguë sous-jacente avec composante fonctionnelle, de sérothérapie et métabolique possible • contexte de stress et cauchemars depuis 2 mois • DD : Huntington Movicol Movicol. Movicol au besoin. Reconsulte si diminution de l'état général. Movicol dès le 16.03.2020 Lavement rectal le 17.03.2020 Movicol en R Movicol 2 sachets par jour jusqu'à obtention de selles molles régulières (augmenter à 3 sachets par jour si nécessaire) Consigne de reconsulter si péjoration des douleurs abdominales, vomissements, fièvre, selles sanglantes. Contrôle clinique aux urgences pédiatriques le 23.04 à 9h30 pour réévaluation clinique et US abdominal à demander. Mr. Y, 69 ans, est admis aux soins intensifs le 30.03.2020 pour prise en charge d'une détresse respiratoire sur pneumopathie à Covid-19. Connu pour un tabagisme actif, il présente les symptômes typiques de l'infection depuis le 23.03.2020. Il se présente aux urgences de Riaz le 30.03.2020 suite à l'apparition d'une dyspnée. En raison d'une péjoration des besoins en oxygène, il est transféré aux soins intensifs. Une oxygénothérapie avec séances de CPAP itératives permet une amélioration clinique. Le patient est transféré en médecine le 04.04.2020 pour suite de prise en charge et sevrage de l'oxygène. Un doute quant à la déclaration au médecin cantonal existe, de ce fait, une 2ème déclaration est envoyée le 04.04.2020. Mr. Y, 70 ans, est admis aux soins intensifs pour un hématome rénal gauche dans le contexte d'une anticoagulation thérapeutique et post changement de sonde double J. Pour rappel, le patient est connu pour de multiples antécédents oncologiques dont un adénocarcinome du rectum traité par chirurgie et chimiothérapie jusqu'en 2013 avec un statut abdominal complexe (Bricker, Hartmann, fistule iléo-cutanée au niveau de la ligne médiane), un carcinome papillaire du rein droit avec néphrectomie droite le 27.03.2023 et un carcinome épidermoïde glotto-sus-glottique actuellement en traitement d'immunothérapie palliative suivi au CHUV. De plus, une thrombose de la veine sous-clavière gauche secondaire à la PICC-line et l'état pro-coagulant est diagnostiquée par bilan angiologique au CHUV le 16.04.2020 motivant une majoration de l'anticoagulation thérapeutique ajustée à dose rénale. Le patient a quitté l'hôpital de Daler le 15.04.2020 après un changement de sa sonde double J gauche (fait par Dr. X) qui était obstruée. Il se présente pour des douleurs du flanc gauche nouvelles depuis 3 jours et une absence de selles depuis 48h. Nous mettons en évidence un hématome rénal gauche post-opératoire confirmé au CT scan, sous anticoagulation par clexane, en lien avec le changement de sonde double J. Dans ce contexte, une insuffisance rénale aiguë s'est installée. Le patient est hémodynamiquement stable avec nécessité de transfusion de 3 CE. Après discussion avec Dr. X, un traitement conservateur initial est préconisé au vu du risque élevé d'une chirurgie avec la possibilité d'une embolisation en cas de péjoration. L'anticoagulation est mise en suspens. Un CT-scan thoracique à 48h est demandé. L'évolution est favorable avec une hémoglobine restant stable. L'alimentation orale et parentérale est reprise sur le Piccline G perméable. Sur l'avis de Dr. X, un rinçage de Piccline est recommandé dans le contexte d'une thrombose sous-clavière secondaire. À l'entrée, le patient est en insuffisance respiratoire partielle dans un contexte de décompensation cardiaque probable et d'épanchements pleuraux bilatéraux visualisés au CT-scan thoracique. Dans le contexte de péjoration de l'insuffisance rénale chronique déjà objectivée à l'hôpital de Daler, le patient reste avec une diurèse conservée sans critère pour une dialyse. Les néphrologues sont avertis, le patient est généralement d'accord pour une dialyse, le cas échéant. De plus, Mr. Y a été traité en ambulatoire pour une suspicion de surinfection de la cavité anale le 02.04.2020 par Ciprofloxacine et Flagyl pendant 10 jours. Un traitement de Céfépime est débuté sur avis infectiologique, à rediscuter pendant l'hospitalisation. Les différentes cultures/frottis sont en cours. Mr. Y peut être transféré à l'étage le 20.04.2020. Mr. Y, 73 ans, est admis aux soins intensifs pour un NSTEMI possiblement secondaire à une polycythémie vera nouvellement diagnostiquée. Le patient présente depuis 3 semaines des douleurs au niveau de l'hypochondre gauche fluctuantes et depuis une semaine des douleurs épigastriques parfois irradiant dans l'épaule sans lien clair avec l'effort ou les repas. Le bilan sanguin initial et l'ECG montrent un bloc de branche gauche incomplet nouveau et des troponines positives ainsi qu'une hémoglobine à 212 g/l. Une échocardiographie transthoracique montre un VG hypertrophique avec une FEVG à 38% et des troubles de la cinétique segmentaire. Sur avis cardiologique, aspirine, clopidogrel et une anticoagulation thérapeutique sont débutés. Une coronarographie montre une maladie coronarienne monotronculaire de l'IVA traitée par la pose de 3 stents. L'anticoagulation thérapeutique est stoppée et le clopidogrel est remplacé par du prasugrel. L'aspirine est à poursuivre à vie et le prasugrel pour 12 mois. La polyglobulie avec augmentation des 3 lignées hématologiques associée à une ferritine basse est fortement suspecte d'une polycythémie vera. La recherche de la mutation de JAK2 et le dosage de l'érythropoïétine sont en cours. Sur avis hématologique, un traitement d'hydroxycarbamide (Litalir) est initié et 2 phlébotomies sont réalisées à 48h d'intervalle. La posologie d'hydroxycarbamide est à adapter selon l'évolution de la formule sanguine. Les hématologues devront être recontactés pendant l'hospitalisation à l'étage pour adapter le traitement. Le bilan des facteurs de risques cardiovasculaires montre un prédiabète avec une hémoglobine glyquée à 5.9 %, pour lequel nous donnons des conseils d'adaptation du style de vie. Un contrôle de l'hémoglobine glyquée sera à réaliser à distance. Le patient présente une persistance de douleurs abdominales. Une cholestase est constatée au bilan biologique. Nous réalisons une échographie abdominale qui est dans la norme. L'étiologie des douleurs abdominales reste peu claire, un CT abdominal est à rediscuter selon l'évolution. Le patient est transféré à l'étage de médecine interne le 15.04.2020. Mr. Y, 64 ans, a été admis aux soins intensifs pour une insuffisance respiratoire hypoxémique aiguë sur une pneumonie à Covid-19 hautement probable. Le patient, connu pour une fibrillation auriculaire paroxystique anticoagulée, présente un syndrome grippal avec état fébrile depuis le 16.03.2020, avec péjoration de la toux et dyspnée depuis le 27.03.2020. Son épouse est actuellement suivie à l'HFR Riaz pour une pneumonie à Covid-19. Le bilan initial retrouve une insuffisance respiratoire hypoxémique avec lymphopénie et des infiltrats bilatéraux diffus à la radiographie. Un traitement antibiotique empirique est débuté. Le patient bénéficie d'une oxygénothérapie et de ventilation non invasive pendant le séjour aux soins intensifs, avec évolution stable sans défaillance organique. Bien que le dépistage Covid-19 se révèle négatif à 2 reprises, au vu du contexte et de l'imagerie par CT scanner réalisée le 02.04, après discussion avec Dr. X, nous retenons une pneumonie sur Covid-19 hautement probable. Au vu d'une symptomatologie depuis 2 semaines, sans évolution défavorable, l'hydroxychloroquine et les antiviraux ne sont pas administrés lors de son séjour, d'entente avec l'infectiologue.Troubles électrolytiques avec phosphate 0,70 mmol/l et Magnésium 0,71 mmol/l Mouvements hyperkinétiques involontaires polymorphes et fluctuants • début des symptômes vers le 01.03.2020 • possible encéphalopathie aiguë sous-jacente avec composante fonctionnelle, de servage et métabolique possible • contexte de stress et cauchemars depuis 2 mois • DD : Huntington Movicol Movicol. Movicol au besoin. Reconsulte si diminution de l'état général. Movicol dès le 16.03.2020 Lavement rectal le 17.03.2020 Movicol en R Movicol 2 sachets par jour jusqu'à obtention de selles molles régulières (augmenter à 3 sachets par jour si nécessaire) Consigne de reconsulter si péjoration des douleurs abdominales, vomissements, fièvre, selles sanglantes. Contrôle clinique aux urgences pédiatriques le 23.04 à 9h30 pour réévaluation clinique et US abdominal à demander. Mr. Y, 69 ans, est admis aux soins intensifs le 30.03.2020 pour prise en charge d'une détresse respiratoire sur pneumopathie à Covid-19. Connu pour un tabagisme actif, il présente les symptômes typiques de l'infection depuis le 23.03.2020. Il se présente aux urgences de Riaz le 30.03.2020 suite à l'apparition d'une dyspnée. En raison d'une péjoration des besoins en oxygène, il est transféré aux soins intensifs. Une oxygénothérapie avec séances de CPAP itératives permet une amélioration clinique. Le patient est transféré en médecine le 04.04.2020 pour suite de prise en charge et sevrage de l'oxygène. Un doute quant à la déclaration au médecin cantonal existe, de ce fait, une 2ème déclaration est envoyée le 04.04.2020. Mr. Y, 70 ans, est admis aux soins intensifs pour un hématome rénal gauche dans le contexte d'une anticoagulation thérapeutique et post changement de sonde double J. Pour rappel, le patient est connu pour de multiples antécédents oncologiques dont un adénocarcinome du rectum traité par chirurgie et chimiothérapie jusqu'en 2013 avec un statut abdominal complexe (Bricker, Hartmann, fistule iléo-cutanée au niveau de la ligne médiane), un carcinome papillaire du rein droit avec néphrectomie droite le 27.03.2023 et un carcinome épidermoïde glotto-sus-glottique actuellement en traitement d'immunothérapie palliative suivi au CHUV. De plus, une thrombose de la veine sous-clavière gauche secondaire à la PICC-line et l'état pro-coagulant est diagnostiquée par bilan angiologique au CHUV le 16.04.2020, motivant une majoration de l'anticoagulation thérapeutique ajustée à dose rénale. Le patient a quitté l'hôpital de Daler le 15.04.2020 après un changement de sa sonde double J gauche (fecit Dr. X) qui était obstruée. Il se présente pour des douleurs du flanc gauche nouvelles depuis 3 jours et une absence de selle depuis 48h. Nous mettons en évidence un hématome rénal gauche post-opératoire confirmé au CT scan, sous anticoagulation par clexane, en lien avec le changement de sonde double J. Dans ce contexte, une insuffisance rénale aiguë s'est installée. Le patient est hémodynamiquement stable avec nécessité de transfusion de 3 CE. Après discussion avec le Dr. X, un traitement conservateur initial est préconisé au vu du risque élevé d'une chirurgie avec la possibilité d'une embolisation en cas de péjoration. L'anticoagulation est mise en suspens. Un CT-scan thoracique à 48h est demandé. L'évolution est favorable avec une hémoglobine restant stable. L'alimentation orale et parentérale est reprise sur le Piccline G perméable. Sur l'avis du Dr. X, un rinçage de Piccline est recommandé dans le contexte d'une thrombose sous-clavière secondaire. A l'entrée, le patient est en insuffisance respiratoire partielle dans un contexte de décompensation cardiaque probable et d'épanchements pleuraux bilatéraux visualisés au CT-scan thoracique. Dans le contexte de péjoration de l'insuffisance rénale chronique déjà objectivée à l'hôpital de Daler, le patient reste avec une diurèse conservée sans critère pour une dialyse. Les néphrologues sont avertis, le patient est généralement d'accord pour une dialyse, le cas échéant. De plus, Mr. Y a été traité en ambulatoire pour une suspicion de surinfection de la cavité anale le 02.04.2020 par Ciprofloxacine et Flagyl pendant 10 jours. Un traitement de Céfépime est débuté sur avis infectiologique, à rediscuter pendant l'hospitalisation. Les différentes cultures/frottis sont en cours. Mr. Y peut être transféré à l'étage le 20.04.2020. Mr. Y, 73 ans, est admis aux soins intensifs pour un NSTEMI possiblement secondaire à une polycythémie vera nouvellement diagnostiquée. Le patient présente depuis 3 semaines des douleurs au niveau de l'hypochondre gauche fluctuantes et depuis une semaine des douleurs épigastriques parfois irradiant dans l'épaule sans lien clair avec l'effort ou les repas. Le bilan sanguin initial et l'ECG montrent un bloc de branche gauche incomplet nouveau et des troponines positives ainsi qu'une hémoglobine à 212 g/l. Une échocardiographie transthoracique montre un VG hypertrophique avec une FEVG à 38% et des troubles de la cinétique segmentaire. Sur avis cardiologique, l'aspirine, le clopidogrel et une anticoagulation thérapeutique sont débutés. Une coronarographie montre une maladie coronarienne monotronculaire de l'IVA traitée par la pose de 3 stents. L'anticoagulation thérapeutique est stoppée et le clopidogrel est remplacé par du prasugrel. L'aspirine est à poursuivre à vie et le prasugrel pour 12 mois. La polyglobulie avec augmentation des 3 lignées hématologiques associées à une ferritine basse sont fortement suspectes d'une polycythémie vera. La recherche de la mutation de JAK2 et le dosage de l'érythropoïétine sont en cours. Sur avis hématologique, un traitement d'hydroxycarbamide (Litalir) est initié et 2 phlébotomies sont réalisées à 48h d'intervalle. La posologie d'hydroxycarbamide est à adapter selon l'évolution de la formule sanguine. Les hématologues devront être recontactés pendant l'hospitalisation à l'étage pour adapter le traitement. Le bilan des facteurs de risques cardiovasculaires montre un prédiabète avec une hémoglobine glyquée à 5.9%, pour lequel nous donnons des conseils d'adaptation du style de vie. Un contrôle de l'hémoglobine glyquée sera à réaliser à distance. Le patient présente une persistance de douleurs abdominales. Une cholestase est constatée au bilan biologique. Nous réalisons une échographie abdominale qui est dans la norme. L'étiologie des douleurs abdominales reste peu claire, un CT abdominal est à rediscuter selon l'évolution. Le patient est transféré à l'étage de médecine interne le 15.04.2020. Mr. Y, 64 ans, a été admis aux soins intensifs pour une insuffisance respiratoire hypoxémique aiguë sur une pneumonie à Covid-19 hautement probable. Le patient, connu pour une fibrillation auriculaire paroxystique anticoagulée, présente un syndrome grippal avec état fébrile depuis le 16.03.2020, avec péjoration de la toux et dyspnée depuis le 27.03.2020. Son épouse est actuellement suivie à l'HFR Riaz pour une pneumonie à Covid-19. Le bilan initial retrouve une insuffisance respiratoire hypoxémique avec lymphopénie et des infiltrats bilatéraux diffus à la radiographie. Un traitement antibiotique empirique est débuté. Le patient bénéficie d'une oxygénothérapie et de ventilation non invasive pendant le séjour aux soins intensifs, avec évolution stable sans défaillance organique. Bien que le dépistage Covid-19 se révèle négatif à 2 reprises, au vu du contexte et de l'imagerie par CT scanner réalisée le 02.04, après discussion avec le Dr. X, nous retenons une pneumonie sur Covid-19 hautement probable. Au vu d'une symptomatologie depuis 2 semaines, sans évolution défavorable, l'hydroxychloroquine et les antiviraux ne sont pas administrés durant son séjour, d'entente avec l'infectiologue.