Une anémie est notée en post-opératoire, nécessitant un culot érythrocytaire chez un patient cardiopathe. L'hémoglobine reste stable. Le patient se plaint initialement de douleurs au niveau de la crête iliaque gauche, causées par un hématome au site de prise de greffe. L'antalgie est majorée avec une bonne tolérance. La thérapie par IPP est arrêtée en absence d'indication évidente. Le patient est transféré dans le service de chirurgie le 09.05.2020 pour suite de prise en charge. Mr. Y est hospitalisé dans notre service de chirurgie pour prise en charge de cette macro-hématurie nouvelle persistante. Le bilan aux urgences est rassurant avec une hémoglobine de départ à >140 g/L et une stabilité hémodynamique. Nous mettons en place une sonde vésicale 3 voies avec rinçage continu et manuels. Ceci permet d'obtenir rapidement des urines claires. Nous effectuons un CT qui ne montre pas de saignement actif ou de lésion suspecte comme source de ce saignement. Nous introduisons du Cyklokapron et du Duodart, permettant un arrêt de l'hématurie. La sonde urinaire peut être retirée le 17.05.2020 avec reprise des mictions. Nous reprenons alors également le Sintrom. Devant cette bonne évolution, nous laissons le patient regagner son domicile en date du 18.05.2020. Nous l'invitons à consulter dans la semaine son médecin traitant pour contrôle de l'INR et adaptation du Sintrom, ainsi qu'une organisation d'une cystoscopie en ambulatoire au cabinet du Dr. X. Mr. Y, connu pour une insuffisance rénale terminale sous dialyse, un carcinome prostatique avec métastases osseuses et une HTA, est hospitalisé dans un contexte d'AVC ischémique aigu. Pour rappel, le patient présente le 01.05.2020 à 23h30 une parésie du MIG. Le lendemain matin, il remarque une parésie de l'hémicorps gauche, il est amené aux urgences où sont objectivées une hémiparésie facio-brachio-crurale gauche à prédominance brachiale et une dysarthrie. Le CT cérébral est suspect pour un AVC ischémique constitué du bras postérieur de la capsule interne droite. Le patient est hospitalisé en lit monitoré pour une surveillance neurologique, après avoir bénéficié d'une dose de charge de Clopidogrel. L'IRM cérébral confirme une lésion ischémique aiguë de la capsule interne droite dans le territoire des artères lenticulo-striées, et des signes de microangiopathie cérébrale hypertensive. Sur le plan étiologique, l'échocardiographie transthoracique ne révèle pas de lésion structurelle expliquant l'événement vasculaire cérébral. Un Holter de 72h est posé durant l'hospitalisation, les résultats sont toujours en cours lors de la rédaction de cette lettre. Nous retenons une étiologie microangiopathique, au vu du territoire atteint et de la maladie hypertensive mal contrôlée. Mr. Y est connu pour un adénocarcinome prostatique, actuellement sans suivi. Nous vous proposons d'évaluer avec un dosage de la PSA et imagerie si nécessaire. Sur le plan médicamenteux, une double antiagrégation est introduite par Plavix 75 mg/j et Aspirine 100 mg/j pour 3 semaines, puis le Plavix sera continué seul au long cours. Le patient présente une notion d'intolérance aux statines. Avec accord des néphrologues, nous introduisons du Crestor 10 mg/j. Nous vous proposons d'effectuer un bilan lipidique ainsi que des transaminases à 1 mois avec adaptation du traitement en fonction (cible LDL < 1.4 mmol/l) ainsi qu'une surveillance de la symptomatologie. Nous vous proposons de majorer le traitement antihypertenseur si nécessaire. La conduite de véhicule automobile est contre-indiquée et sera réévaluée en fonction de l'amélioration clinique du patient. Une consultation neurovasculaire de contrôle est prévue à 3 mois. Mr. Y accepte d'être inclus au sein de l'étude ESTREL (comparaison en double aveugle de Levodopa vs. Placebo) avec un suivi ergothérapeutique et physiothérapeutique spécifique. Le statut neurologique de sortie rapporte une hémiparésie facio-brachio-crurale G à prédominance du membre supérieur gauche. Mr. Y est transféré au service de neuroréhabilitation intensive à l'HFR Meyriez le 11.05.2020. Mr. Y est hospitalisé aux soins intensifs en stroke unit monitorée pour un AVC de la capsule interne droite. Ce patient de 62 ans, connu pour une insuffisance rénale terminale sous dialyse, un carcinome prostatique avec métastases osseuses et une HTA traitée, se présente avec une hémiparésie facio-brachio-crurale gauche ainsi qu'une légère dysarthrie, qui avait commencé la veille au soir par une parésie du MIG. Le NIHSS est coté à 6. L'imagerie cérébrale décrit initialement un AVC constitué bras postérieur capsule interne droite, ce que la lecture définitive ne confirme pas. Une IRM cérébrale est demandée. Au vu du délai hors lyse, un traitement conservateur est initié avec double anti-agrégation plaquettaire. La surveillance neurologique ne montre pas de complication. L'examen clinique à la sortie des soins intensifs montre une paresie du membre supérieur gauche, une faiblesse du membre inférieur gauche, une petite parésie faciale et une discrète dysarthrie. Une prise en charge par physiothérapie et ergothérapie est organisée. Le profil hémodynamique est stable et dans les limites strokes, avec un traitement antihypertenseur suspendu. L'échocardiographie est demandée. L'introduction d'un hypolipémiant est indiquée au vu du bilan lipidique. Cependant, nous retrouvons dans son dossier une intolérance aux statines avec myalgie et élévation des CK. Nous proposons d'investiguer cet épisode et discuter entre intervenants pour l'introduction de l'hypolipémiant idéal dans le contexte général. La poursuite de la dialyse se fait selon le schéma habituel le samedi 02.05.2020. Le patient est transféré le 03.05.2020 en stroke unit pour suite de prise en charge. Mr. Y, patient de 77 ans, notamment connu pour une cardiopathie ischémique avec statut post-pontage aorto-coronarien en 2010, est hospitalisé en raison d'une décompensation cardiaque globale d'origine indéterminée. Le patient présente une dyspnée rapidement progressive sur 24h, péjorée subitement sur la nuit avec dyspnée paroxystique nocturne, orthopnée et discrète oppression thoracique. Cliniquement, il est hypertendu à 170/91 mmHg, et présente des signes de surcharge pulmonaire et périphériques. Le bilan biologique met en évidence une troponinémie à 32 ng/L et des NT-proBNP à 3'347 ng/L. L'ECG montre un bloc de branche gauche connu sans signe d'ischémie aiguë. Une décompensation cardiaque globale est retenue, sans étiologie claire. À noter une probable erreur de prise médicamenteuse sur les dernières semaines, le Co-Losartan et l'Atorvastatine ne se trouvant pas dans sa trousse à médicaments. Dans ce contexte, un traitement diurétique intraveineux permet une recompensation cardiaque rapide. Les traitements cardioprotecteurs et antihypertenseurs sont optimisés durant le séjour. Selon avis cardiologique, vu la décompensation cardiaque brutale, l'absence d'argument pour une valvulopathie aiguë et la dernière échocardiographie datant de février 2020 montrant une dysfonction ventriculaire gauche modérée d'origine ischémique stable, une coronarographie est prévue d'emblée. Cette dernière sera effectuée en ambulatoire le 06.05.2020. De plus, un enregistrement Holter sera débuté post-coronarographie. À l'admission, le bilan biologique met également en évidence une discrète acutisation de l'insuffisance rénale chronique, possiblement sur syndrome cardio-rénal, s'améliorant partiellement durant le séjour. Par ailleurs, le patient rapporte plusieurs épisodes de crampes aux membres inférieurs, connus, pour lesquels il reçoit du magnésium avec bon effet. Mr. Y rentre à domicile le 01.05.2020.Mr. Y, 53 ans, connu pour de multiples antécédents d'urolithiase se présente le 27.05.2020 pour une récidive de douleurs. L'évaluation met en évidence une urétérolithiase de 9 x 7 mm à la jonction pyélo-urétérale gauche avec dilatation pyélocalicielle. Le patient est transféré à l'Hôpital Daler pour une urétérorénoscopie +/- lithotripsie + pose de sonde double J. Mr. Y est un patient de 82 ans qui nous est transféré depuis l'HFR Meyriez-Murten suite à la découverte d'une masse tumorale au niveau du rectum, diagnostiquée par colonoscopie suite à une baisse de l'état général avec diarrhée chronique. Nous expliquons au patient les différentes investigations prévues pour mieux caractériser la lésion, celui-ci s'exprime clairement en défaveur de toute conséquence thérapeutique (chirurgie, radiothérapie, chimiothérapie) et ne souhaite donc pas d'investigations supplémentaires, sachant qu'une stomie de décharge pourrait être nécessaire en cas d'une éventuelle occlusion. Le patient bénéficie alors d'un retour à domicile le 09.05.2020. Mr. Y est un patient de 71 ans, qui est hospitalisé dans notre service de chirurgie pour la prise en charge d'une prostatite post-biopsique dont il a bénéficié le 01.05.2020 par le Dr. X. Une antibiothérapie par Invanz 1g/24h intraveineuse est débutée, ainsi que la mise en place d'une sonde urinaire. La sonde est retirée le 05.05.2020 au matin avec une reprise des mictions spontanées. L'évolution est alors rapidement favorable, tant sur le plan clinique que paraclinique. L'antibiothérapie intraveineuse par Invanz doit être poursuivie pour 10 jours au total, soit jusqu'au 12.05.2020 inclus. Au vu de la bonne évolution et à la demande du patient, nous le laissons regagner son domicile le 05.05.2020. Mr. Y, âgé de 77 ans, nous a été adressé pour la prise en charge d'une orchiépididymite droite avec hydrocèle associée. Le patient est transféré en ambulance dans un contexte de baisse de l'état général avec notion de chute de mécanisme peu clair et réception la veille. Pas de prodromes, ni perte de connaissance, ni traumatisme crânien. Le patient rampe par la suite sur le sol jusqu'à son lit et ne parvient pas à se lever le jour suivant. Un frottis COVID-19 est réalisé par Méd Home devant la notion de frissons et revient négatif. Une antibiothérapie par Clarithromycine est par la suite introduite. Le patient rapporte une douleur testiculaire, sans dysurie ni hématurie avec rétention urinaire évoluant depuis 12 heures. Le patient est transféré des urgences de Riaz pour suspicion de pneumonie débutante où la radiographie de thorax ne montre pas d'infiltrat radiologique. Le bilan d'entrée montre un syndrome inflammatoire sévère avec déviation à gauche avec leucocyturie au sédiment urinaire. Devant cette constellation et en l'absence de symptômes respiratoires, une origine infectieuse respiratoire n'est pas retenue et l'isolement protecteur est levé. L'examen clinique montre une tuméfaction testiculaire inflammatoire douloureuse. Après avis urologique et imagerie sonographique, le diagnostic d'orchiépididymite droite avec hydrocèle associée et épididymite gauche est retenu. Une antibiothérapie par Ceftriaxone est installée avec un état fébrile persistant (le suivi sonographique permet d'exclure la présence d'un abcès) et une évolution favorable secondaire permettant un relais par Ciprofloxacine pour une durée totale de 3 semaines. La culture d'urine, réalisée après administration d'une dose d'antibiotique, n'est pas contributive. Un contrôle chez un urologue est recommandé dans 4 semaines. Mr. Y peut finalement retourner à domicile dans un bon état général et afébrile le 07.05.2020 avec des soins à domicile. Mr. Y, connu pour un carcinome épidermoïde pulmonaire avec des métastases cérébrales actuellement sous immunothérapie par Keytruda, est hospitalisé pour une nouvelle crise d'épilepsie focale sur une majoration de l'œdème péri-lésionnel post-radiothérapie. Pour rappel, le patient avait été hospitalisé en janvier suite à l'apparition d'une première crise d'épilepsie généralisée nécessitant la mise en place d'une radiothérapie en février 2020 et l'introduction de Keppra. Malheureusement, le patient représente début avril des crises tonico-cloniques sur métastases cérébrales. Un traitement de Dexaméthasone avait alors eu un bon effet sur l'œdème péri-lésionnel et le traitement de Keppra avait été majoré. Le patient se présente le 30.04.2020 aux urgences de Tafers pour des clonies distales du bras droit avec des douleurs crampiformes dans un contexte de faiblesse musculaire présente depuis 1 mois. Il est transféré à Fribourg où un CT cérébral met en évidence les métastases connues et un œdème péri-lésionnel en forte progression avec un léger effet de masse. Sur avis neurologique, le traitement anti-épileptique est majoré avec l'introduction du Vimpat en plus du Keppra et la Dexaméthasone est réintroduite. À l'étage, le patient ne présente pas de nouvelle crise. Un électroencéphalogramme retrouve une activité irritative fronto-temporale gauche compatible avec la clinique. L'IRM cérébral montre une pseudo-progression tumorale suite à la radiothérapie avec une forte nécrose des métastases cérébrales connues et de l'œdème réactionnel sans signe de nouvelle lésion. Les radio-oncologues ne préconisent pas une nouvelle radiothérapie cérébrale au vu du récent traitement. Les doses de Dexaméthasone sont progressivement diminuées jusqu'à 4 mg par jour que nous laissons en prévention sur le long cours après discussion avec le Dr. X. Durant le séjour, le patient bénéficie d'une prise en charge conjointe de physiothérapie et ergothérapie en raison d'une persistance d'une faiblesse musculaire de la main droite. L'ergothérapie sera poursuivie en ambulatoire. Les oncologues ne recommandent pas de changement de traitement oncologique avec la poursuite des injections de Keytruda et un CT thoraco-abdominal d'extension déjà prévu en ambulatoire fin mai. Au vu de l'introduction de Dexaméthasone, un suivi des glycémies pré-prandiales est instauré avec la mise en évidence d'hyperglycémies motivant l'introduction d'un schéma d'insuline de correction. Durant l'hospitalisation, le patient rapporte une macrohématurie nouvelle associée à une pollakiurie et des brûlures mictionnelles. Un sédiment urinaire confirme la présence de sang sans signe pour une origine infectieuse. L'analyse de l'urotube est toujours en cours lors de la rédaction de cette lettre. L'échographie abdominale montre un possible épaississement de la paroi latérale de la vessie. Nous laissons le soin au Dr. X de rediscuter avec le patient de l'indication à faire une cystoscopie en ambulatoire pour compléter le bilan étiologique. Sur le plan hématologique, nous effectuons un bilan d'anémie qui montre une carence en acide folique qui est substituée. Mr. Y rentre à domicile le 12.05.2020. Mr. Y est un patient de 41 ans, qui nous est adressé par son médecin traitant le 20.05.2020 suite à la découverte fortuite d'un pneumopéritoine sans autres particularités sur un CT abdominal effectué pour des douleurs abdominales d'origine indéterminée depuis plusieurs mois. À l'arrivée, le patient présente un abdomen souple parfaitement dépressible sans syndrome inflammatoire associé. Dans ce contexte, nous hospitalisons le patient dans notre service pour une surveillance clinique et biologique. Les suites hospitalières sont simples, permettant au patient un retour à domicile le 20.05.2020. L'origine du pneumopéritoine reste finalement indéterminée. Nous pensons à une perforation spontanée asymptomatique d'un diverticule du côlon transverse.Mr. Y est amené aux urgences pour une révulsion oculaire avec des mouvements de tremblements aux membres supérieurs ainsi qu'une désorientation spatio-temporelle et une aphasie. Avec un scanner cérébral, un saignement a été exclu. Aucune anomalie n'a été détectée dans l'EEG et aucune ischémie n'a été mise en évidence dans le scanner cérébral. L'IRM cérébrale n'a pas montré de lésion ischémique ni une nouvelle anomalie du signal suspecte pour une hémorragie récente. Selon l'avis de la neurologue Dr. X, une crise épileptiforme sur angiopathie amyloïde est à considérer à cause des microbleeds présents à l'IRM du mois de février 2020, donc l'anticoagulation orale est contre-indiquée en raison d'un risque de saignement cérébral élevé. Un traitement avec Levetiracetam a été instauré par les neurologues. À cause d'une fibrillation auriculaire qui nécessite une anticoagulation, la fermeture de l'auriculaire gauche peut être envisagée selon l'avis des cardiologues. Jusqu'à cette intervention, un traitement avec Aspirine est recommandé selon les neurologues et une double anti-agrégation suite à l'intervention doit être maintenue pour une durée minimale, avec poursuite par simple anti-agrégation uniquement si indication à une anti-agrégation. Un bilan neuropsychologique a mis en évidence une atteinte multidomaine modérée, dont l'origine est probablement mixte (neurodégénérative et vasculaire), ce qu'évoque également l'imagerie cérébrale. Il est prévu que Mr. Y rentre à domicile avec des SAD 2x/semaine. Au vu du bon encadrement déjà mis en place à domicile, il n'y a pas de contre-indication à ce projet d'un point de vue neuropsychologique. Au vu des valeurs tensionnelles hautes, le traitement avec Lisinopril a été augmenté et un traitement avec Amlodipine a été introduit. En ce qui concerne les douleurs aux pieds, nous recommandons l'évaluation du traitement avec Pregabaline (selon le bénéfice de ce traitement, une augmentation progressive est recommandée). Mr. Y peut rentrer à domicile le 01.05.2020. Mr. Y, 59 ans, est hospitalisé pour un angor instable. Le patient se présente au service des urgences pour des douleurs thoraciques au repos, non irradiantes, oppressantes. La douleur est spontanément résolutive. Un ECG est sans particularité et les troponines ne montrent pas de cinétique. Au vu d'un premier épisode, le patient est hospitalisé et une charge d'Aspirine et Clopidogrel est donnée. Le diagnostic d'angor instable reste incertain au vu de l'anamnèse et des examens paracliniques chez un patient connu pour des épisodes de reflux gastrique avec prise d'AINS récente. Cependant, au vu des facteurs de risques cardiovasculaires, nous poursuivons les investigations cardiologiques. Une échocardiographie transthoracique ne montre pas de troubles de la cinétique et une FEVG dans la norme. Une ergométrie est agendée le 26.05.2020 à 16h au cabinet du Dr. X. Le traitement d'Aspirine est dès lors poursuivi. Mr. Y peut rentrer à domicile le 14.05.2020. Mr. Y présente un état après distorsion importante du LCA et comme diagnostic différentiel, on peut retenir une éventuelle rupture partielle. En tout cas, cliniquement aujourd'hui, il n'y a pas de signe pour une rupture complète. Le Lachmann test montre un arrêt sec qui est comparable au côté opposé. Je propose donc que le patient fasse de la physiothérapie afin d'entraîner la musculature et la proprioception. Je le reverrai dans 2 mois pour une réévaluation clinique. Reprise du travail à 100% dès le 11.05.2020. Mr. Y, connu notamment pour un carcinome de la prostate multimétastatique et une probable cardiopathie ischémique, est admis au service des soins intensifs pour une insuffisance respiratoire globale et un choc septique dans le contexte d'une décompensation cardiaque gauche avec œdème aigu du poumon et pneumonie sous-jacente. Une ventilation non-invasive est débutée associée à un traitement par nitrés et diurétiques. Un traitement empirique par Tazobac est mis en place avec relais par Co-Amoxicilline pour une bactériémie à MSSA retrouvée aussi dans les aspirations bronchiques. Une ETT ne montre pas de végétation, la fonction globale étant réduite à 25 %. Des troubles de l'état de conscience persistants motivent la réalisation d'un CT cérébral qui ne montre pas de cause ischémique ou hémorragique. Nous attribuons le status neurologique à la situation septique du patient. Au vu de la situation oncologique dépassée et d'un patient fortement dépendant, une attitude de traitement limitée est décidée dès son entrée au service des soins intensifs. Au vu de l'absence d'amélioration de son état clinique, et après discussion avec sa femme, des soins de confort sont débutés le 12.05.2020 et le patient est transféré à l'étage de médecine pour la suite de prise en charge palliative. Mr. Y décède le 16.05.2020. Sa femme ainsi que sa tutrice, Mme. Y, sont informées du décès. Au vu du contexte, une autopsie n'est pas demandée. Mr. Y, connu pour une hypertension artérielle et un AVC hémorragique intra-parenchymateux cérébelleux gauche en avril 2019, est hospitalisé dans un contexte d'AVC hémorragique intra-parenchymateux cérébelleux D. Pour rappel, il présente des céphalées, une diplopie et des vertiges d'apparition brusque le 07.05.2020. Il est amené au service des urgences où sont objectivés un syndrome pancérébelleux avec nystagmus multidirectionnel, une dysarthrie, une ataxie de l'hémicorps D et une désorientation. Un angio-CT cérébral et des vaisseaux pré-cérébraux révèlent un AVC hémorragique cérébelleux droit. Le patient est hospitalisé en lit monitoré pour une surveillance neurologique. Les CT cérébraux de contrôle ne montrent pas de croissance de l'hémorragie. Sur le plan étiologique, l'échocardiographie transthoracique ne montre pas de signe d'endocardite ni de thrombus, mais une hypertrophie concentrique compatible avec une cardiopathie hypertensive avec dysfonction diastolique minime. Au vu des signes radiologiques à l'IRM cérébrale de 2019, nous retenons une origine mixte sur angiopathie amyloïde et microangiopathie cérébrale hypertensive. Une ponction lombaire rapporte une protéinorachie modérée à 0.7 g/l, sans pléocytose, résultats que nous interprétons en défaveur d'une angéite amyloïde. Sur le plan tensionnel, nous introduisons une pentathérapie antihypertensive. Le bilan angiologique ne rapporte pas de sténose des artères rénales, mais un anévrisme de l'aorte abdominale de 4.7 mm indiquant à une CT thoraco-abdominal pour évaluer l'aorte. Merci de l'organiser durant son séjour en neuroréhabilitation à l'HFR Meyriez. Un holter de 72 h est mis en place durant l'hospitalisation pour surveiller la récidive d'un épisode de bradycardie avec BAV complet d'origine vagale (triade de Cushing) sur effort de vomissement lors de son séjour en soins intensifs. Un avis cardiologique ne pose pas l'indication à un Pacemaker. Le patient est connu pour une hyperplasie bénigne de la prostate symptomatique avec sonde urinaire à demeure et TURP planifiée en ambulatoire. Durant son séjour aux soins intensifs, il présente un état confusionnel aigu mis sur le compte d'une infection urinaire compliquée. Sur présence d'un E. Coli sensible, l'antibiothérapie par Rocéphine est maintenue sur 5 jours puis relayée par une antibiothérapie ciblée par voie orale. La sonde urinaire arrachée par le patient est changée le 13.05.2020. L'opération est reportée, merci de la replanifier une fois la neuroréhabilitation terminée. La conduite de véhicule automobile est contre-indiquée et devra être réévaluée à l'HFR Meyriez. Une consultation neurovasculaire de contrôle est prévue à 3 mois.L'examen neurologique de sortie montre une tétra-ataxie à prédominance des membres inférieurs, une dysarthrie, un nystagmus horizontal, des troubles de l'équilibre avec latéralisation à D lors de la marche. Mr. Y est transféré à l'HFR Meyriez pour une neuroréhabilitation intensive le 18.05.2020. Mr. Y, 60 ans, est admis aux soins intensifs pour un STEMI le 23.05.2020. Le patient présente plusieurs épisodes de douleurs thoraciques typiques à l'effort. L'ECG initial montre des modifications de l'ECG avec une élévation des troponines suggérant un NSTEMI. Aux urgences, il présente des modifications ECG dynamiques avec une image de STEMI antérieur motivant une coronarographie en urgence. La coronarographie met en évidence une maladie tritronculaire avec des sténoses significatives au niveau de l'artère interventriculaire antérieure proximale, de la première diagonale, de l'artère circonflexe moyenne et de l'artère coronaire droite proximale. Il s'en suit une angioplastie de l'artère interventriculaire antérieure proximale avec thrombectomie et implantation d'un stent actif. La fraction d'éjection est mesurée à 40 % à la ventriculographie. Nous initions une double anti-agrégation avec aspirine à vie et prasugrel pour 6 mois, ainsi qu'une thérapie par statine à vie pour une cible LDL-cholestérol < 1.4 mmol/l. L'inhibiteur de l'enzyme de conversion et le métoprolol sont introduits avec une bonne tolérance. Une réadaptation cardiovasculaire est à prévoir en ambulatoire. Le bilan est complété par une échocardiographie transthoracique le 25.05.2020 qui montre une FEVG à 50 %. Une deuxième coronarographie est réalisée le 25.05.2020, qui montre une lésion distale du stent au niveau de l'artère interventriculaire antérieure. Cette lésion est traitée par l'implantation d'un stent actif. Un anévrisme de l'aorte abdominale de petite taille est découvert de façon fortuite. Nous recommandons la réalisation d'une sonographie pour le suivi. En raison d'un diabète avec une HbA1c à 7 %, un traitement par metformine est initié. Le patient relate une claudication intermittente évoluant depuis quelques mois, pour laquelle un bilan angiologique doit être envisagé en ambulatoire. Devant une suspicion de SAOS, un bilan pneumologique est à organiser à distance. Mr. Y, 60 ans, est admis dans notre service suite à un infarctus de type STEMI le 23.05.2020. Pour rappel, le patient a présenté plusieurs épisodes de douleurs thoraciques typiques à l'effort en ambulatoire, motivant sa consultation. Au service des urgences, il présente des modifications ECG dynamiques avec une image de STEMI antérieur motivant une coronarographie en urgence. La coronarographie met en évidence une maladie tritronculaire avec des sténoses significatives au niveau de l'artère interventriculaire antérieure proximale, de la première diagonale, de l'artère circonflexe moyenne et de l'artère coronaire droite proximale. Il s'en suit une angioplastie de l'artère interventriculaire antérieure proximale avec thrombectomie et implantation d'un stent actif le 23.05.2020, puis une deuxième coronarographie le 25.05.2020, qui montre un bon résultat après stenting de l'IVA ostiale le 23.05.2020, mais révèle que la lésion distale au stent est pertinente motivant l'implantation d'un nouveau stent distalement au premier avec un bon résultat immédiat. Le bilan est complété par une échocardiographie transthoracique le 25.05.2020 qui montre une FEVG à 50 %. La surveillance rythmique aux soins intensifs se passe sans complication. Une double antiagrégation avec acide acétylsalicylique à vie et prasugrel pour 1 an, ainsi qu'une thérapie par statines à vie sont mises en place. L'inhibiteur de l'enzyme de conversion et le métoprolol sont introduits avec une bonne tolérance. Sur le plan vasculaire, le patient relate une claudication intermittente au niveau des membres inférieurs évoluant depuis quelques mois. L'examen angiologique du 25.05.2020 exclut une sténose artérielle et conclut à une origine veineuse à la claudication. Une compression élastique classe 2 est proposée pour cette problématique. Durant la coronarographie du 23.05.2020, un anévrisme de l'aorte abdominale est mis en évidence fortuitement. L'examen angiologique mesure un diamètre antéro-postérieur maximal à 35 mm. Un contrôle ultrasonographique est à prévoir à 1 an. Sur le plan endocrinologique, un diabète de type II est diagnostiqué avec une HbA1c initiale mesurée à 7 %. Un traitement par metformine est initié et un enseignement thérapeutique est prodigué. Sur le plan pneumologique, nous suspectons un SAOS. Une recherche du syndrome est à prévoir en ambulatoire. Au vu de sa bonne évolution clinique, Mr. Y peut regagner son domicile le 29.05.2020, dans l'attente de sa réadaptation cardiovasculaire. Mr. Y, 74 ans, est admis en unité stroke le 07.05.2020 en raison d'un AVC hémorragique cérébelleux droit. Mr. Y est connu pour une hypertension artérielle et un AVC hémorragique intra-parenchymateux cérébelleux gauche en avril 2019. Il présente des céphalées, une diplopie et des vertiges apparus subitement le 07.05.2020. À l'entrée, le patient présente une dysarthrie, une aphasie et une ataxie. Un angio-CT cérébral et des vaisseaux pré-cérébraux révèlent un AVC hémorragique cérébelleux droit. Durant la surveillance, le patient présente un état confusionnel aigu nécessitant une sédation et une contention physique. Le CT cérébral de contrôle montre une stabilité des lésions. À l'arrêt de la sédation, on note une parésie faciale droite nouvelle et une pupille droite aréactive, motivant un CT cérébral qui reste superposable par rapport aux comparatifs. L'origine de l'état confusionnel est interprétée dans le contexte de l'hémorragie cérébelleuse et de l'infection urinaire. D'après sa femme, le patient présentait déjà des crises intermittentes d'agression nocturnes depuis l'AVC hémorragique en avril 2019. Un test de déglutition révèle une dysphagie légère à modérée, permettant une reprise de l'alimentation orale mixée lisse. Le patient est mobilisé au fauteuil dès le 10.05.2020. Le patient présente un seul épisode de bradycardie sur BAV complet transitoire au cours d'un effort de vomissement et sous traitement de labetalol, traitée par atropine. Les circonstances de l'événement parlent pour une origine vagale. L'indication pour un Pacemaker n'est pas retenue par les cardiologues. Par ailleurs, un Holter ECG est à prévoir. En raison d'un profil tensionnel élevé et compte tenu d'une bradycardie transitoire, un traitement par nicardipine intraveineuse est introduit de manière transitoire avec un relais par l'introduction progressive d'une pentathérapie. Nous vous laissons le soin de suivre les tensions artérielles et d'adapter le traitement à l'étage de médecine. Mr. Y est transféré en unité stroke non monitorée le 12.05.2020. Mr. Y est un patient de 74 ans, hospitalisé aux soins intensifs du 11.05.2020 au 12.05.2020 dans le cadre d'un AVC ischémique sylvien gauche pour lequel il a bénéficié d'une thrombolyse le 11.05.2020. L'évolution est rapidement favorable avec disparition des symptômes, mais le bilan étiologique révèle une sténose à 70 % de l'artère carotide gauche confirmée à l'ultrason et au CTA. Par ailleurs, la surveillance aux soins intensifs est libre d'arythmie emboligène, mais un Holter reste à effectuer en ambulatoire. Dans ce contexte, le patient bénéficie de l'intervention sus-nommée le 14.05.2020, se déroulant sans complication. Il bénéficie d'une surveillance de 24 h aux soins intensifs avec une surveillance hémodynamique sans particularité. Cependant, le patient présente une chute de la commissure labiale droite nouvelle, pour laquelle un nouvel avis neurologique est demandé, qui retient une origine périphérique sans nécessité d'examens supplémentaires.A l'étage, les contrôles neuro-vasculaires sont bons avec une cicatrice restant calme et propre. Les douleurs sont gérées par une antalgie simple. Au niveau médicamenteux, la double anti-agrégation est à poursuivre pour un mois, puis par Clopidogrel uniquement. Ce dernier est à poursuivre jusqu'au contrôle neurosonologique prévu dans 3 mois. Au vu de l'évolution, le patient peut rentrer à domicile le 17.05.2020. Mr. Y, 74 ans, est admis aux soins intensifs après thrombendartériectomie de la carotide interne gauche le 14.05.2020. Une sténose de l'artère carotide avait été mise en évidence dans le bilan angiologique d'un AVC sylvien gauche survenu le 11.05.2020. L'intervention sus-mentionnée, sous anesthésie générale, se déroule sans complication, hormis deux épisodes de bradycardie, nécessitant un traitement d'atropine. Les pertes sont estimées à 100 ml. Le patient est ensuite admis aux soins intensifs pour surveillance. La surveillance hémodynamique est sans particularité, notamment sans récidive de bradycardie, permettant la reprise du traitement anti-hypertenseur habituel. Du point de vue neurologique, nous observons une chute de la commissure labiale droite nouvelle, après évaluation par les neurologues, il s'agit d'une paralysie faciale périphérique gauche secondaire à la TEA, pour laquelle aucune imagerie n'est nécessaire. Nous vous proposons de suivre cliniquement l'évolution du patient. A la demande des chirurgiens vasculaires, la double anti-agrégation est à poursuivre pour un mois, puis uniquement le Clopidogrel. Le patient est transféré dans le service de chirurgie le 15.05.2020 pour suite de prise en charge. Mr. Y, 74 ans, est hospitalisé aux soins intensifs en raison d'un AVC sylvien gauche, traité par thrombolyse intraveineuse. Le patient présente le 11.05.2020 vers 10h45, alors qu'il se trouve assis devant sa télévision à domicile, une perte de force et de sensibilité soudaines dans le membre supérieur droit. Aux urgences, l'examen clinique révèle un hémisyndrome sensitivo-moteur brachial droit. L'angio-CT cérébro-cervical montre des signes d'AVC ischémique aigu sylvien gauche, ainsi qu'une sténose carotidienne gauche estimée à 70%. Un traitement par thrombolyse intraveineuse est administré le 11.05.2020. Une IRM cérébrale effectuée le 12.05.2020 montre des lésions ischémiques fronto-pariétales droites, d'allure embolique compatible avec le territoire de l'artère carotidienne droite. Un examen neurosonologique le 12.05.2020 confirme la sténose à 70% de l'artère carotide gauche. Le bilan étiologique est complété par une échocardiographie transthoracique qui ne montre pas d'anomalie structurelle emboligène. La surveillance aux soins intensifs est libre d'arythmie emboligène. Un Holter reste à effectuer par la suite. Une thrombendartériectomie carotidienne gauche est organisée pour le 14.05.2020. Une double antiagrégation par Clopidogrel et Aspirine est introduite dès le 12.05.2020 jusqu'à l'intervention, avec recommandation de poursuite du Clopidogrel seul en post-opératoire. La surveillance aux soins intensifs se déroule sans complication, le patient peut être transféré en chirurgie vasculaire le 12.05.2020. Mr. Y est admis aux soins intensifs pour un NSTEMI sur une maladie coronarienne tritronculaire. Le patient de 55 ans se présente pour des douleurs thoraciques typiques. Le bilan met en évidence un NSTEMI. La coronarographie montre une maladie tritronculaire progressive par rapport au dernier examen de 2018. 2 stents sont posés au niveau de la circonflexe proximale et la 1ère marginale, avec bon résultat. La fraction d'éjection ventriculaire gauche est estimée à 60%. Les sténoses restantes de l'IVA proximale-moyenne et la 1ère diagonale sont à traiter dans 1 mois. Un contrôle dans 1 mois est à prévoir chez le Dr. X, ainsi qu'une ergométrie dans 1 an. Une double anti-agrégation par Aspirine et Clopidogrel est à poursuivre pour une durée de 6 mois. Son traitement habituel d'IEC et de bétabloquant est repris. Le séjour se déroule sans complications, sans récidives de douleurs, pas de troubles du rythme cardiaque. Le 28.05, Mr. Y est transféré aux soins continus à Payerne. Mr. Y est hospitalisé pour des vertiges d'apparition soudaine probablement d'étiologie périphérique. Il présente le 25.05.2020 au réveil des vertiges d'apparition soudaine, augmentés à la rotation de la tête à droite avec des acouphènes bilatéraux et une instabilité à la marche. Au status, nous objectivons une saccade de correction au head impulse à droite, pas de nystagmus, un skew test normal, des manoeuvres de Dix-Hallpike négatives et pas de signes focaux à l'examen neurologique. Un bilan radiologique par IRM et CT cérébral montre une plaque athéromateuse mixte à la bifurcation carotidienne droite non sténosante connue sans autres anomalies. Les neurologues ne retiennent pas de cause centrale aux vertiges. Le patient montre une amélioration des vertiges durant l'hospitalisation permettant une mobilisation sécuritaire. Nous retenons des vertiges d'origine périphérique probable. Un contrôle en ORL est organisé le 28.05.2020 à 14 heures à l'HFR de Fribourg. Mr. Y rentre à domicile le 27.05.2020. En cas d'exclusion d'une cause périphérique, nos neurologues sont à disposition pour discuter de la suite de la prise en charge. Mr. Y, 80 ans, connu pour un adénocarcinome pulmonaire métastatique diagnostiqué le 06.04.2020, consulte les urgences le 21.05.2020 en raison d'un état fébrile à 38.5°C depuis ce matin, d'une faiblesse généralisée et d'une péjoration de sa toux chronique depuis 2-3 jours avec expectorations blanchâtres. Pas de dyspnée. Pas de troubles de transit. Pas de plaintes urinaires. Pour rappel, le patient est actuellement sous chimio-immunothérapie palliative par Carboplatin/Alimta et Keytruda. Au status, nous observons des ronchis sur les deux plages pulmonaires avec hypoventilation basale droite. Le laboratoire montre une CRP à 200 mg/l sans leucocytose. Nous réalisons une radiographie du thorax qui montre un probable foyer pulmonaire droit. Le bilan radiologique est complété par un CT scan thoracique qui met en évidence un foyer pulmonaire postéro-basal droit d'origine plutôt infectieuse, ainsi qu'une fracture pathologique de l'apophyse épineuse de D1. Le reste de l'examen est stable du point de vue oncologique. Un traitement antibiotique par Rocéphine/Klacid est débuté. La recherche d'antigène urinaire Légionelle/Pneumocoques revient négative et nous stoppons le traitement de Klacid. Nous réalisons un frottis Covid-19 le 21.05.2020 qui revient négatif. Les cultures d'expectoration montrent un nombre élevé de cellules épithéliales indiquant une forte contamination buccale. Nous renonçons donc à la culture. Concernant la fracture pathologique de l'apophyse épineuse de D1, le patient est asymptomatique et la percussion de la colonne est indolore. Au vu de l'évolution clinique et biologique favorable, Mr. Y peut regagner son domicile le 25.05.2020. L'antibiothérapie est relayée per os par Co-Amoxicilline pour une durée de 3 jours. Un rendez-vous à la consultation du Dr. X, oncologue, est déjà agendé. Mr. Y, 62 ans, connu pour une hypertension artérielle traitée, présente le 23.05.2020 un STEMI avec douleurs rétrosternales typiques sans irradiation. Le patient reçoit une dose de charge d'Aspirine, Héparine et Efient par les ambulanciers. La coronarographie effectuée en urgence montre une thrombose de la coronaire droite et une sténose serrée de l'IVA. 2 stents actifs sont implantés au niveau de la coronaire droite et de l'artère interventriculaire postérieure, sous support par amines devant des valeurs tensionnelles basses. A l'ETT post-interventionnelle, la fonction systolique cardiaque est conservée avec FEVG à 65%. Les sténoses de l'artère intraventriculaire antérieure et la marginale gauche sont traitées dans un deuxième temps le 25.05.2020. Un traitement à vie par Aspirine cardio et Statine est instauré (avec cible LDL<1.4 mmol/l), associé à une double agrégation par Efient pour 12 mois.La surveillance postinterventionnelle au service des soins intensifs se déroule sans complication. Mr. Y peut être transféré à l'étage de médecine le 26.05.2020. Le patient accomplit toutes les étapes de la mobilisation post-infarctus selon schéma avec la physiothérapie sans difficulté. Au vu de la bonne évolution, Mr. Y peut rentrer à domicile le 29.05.2020. Une réadaptation cardiovasculaire en ambulatoire est prévue, pour laquelle il sera convoqué dans les prochains jours. Un contrôle clinique chez le cardiologue Dr. X est en cours d'organisation. Une IRM cardiaque de stress est planifiée dans 3-4 mois afin de réévaluer l'indication à un geste supplémentaire. Mr. Y, 62 ans, est admis aux soins intensifs pour surveillance hémodynamique pour un STEMI sur occlusion de l'artère coronaire droite distale et de l'ostium de l'artère interventriculaire postérieure. Le patient, connu pour une hypertension artérielle traitée, présente depuis environ 15h30 ce jour des douleurs rétrosternales typiques sans irradiation. Une charge en Aspirine, Héparine et Efient est donnée par les ambulanciers. La coronarographie effectuée en urgence avec la pose de 2 stents actifs au niveau de la coronaire droite et de l'artère interventriculaire postérieure. Une hypotension a nécessité l'administration d'amines durant l'intervention. La fonction systolique cardiaque est conservée avec 65% de fraction d'éjection. Une nouvelle coronarographie le 25.05.2020 permet de traiter les sténoses au niveau de l'artère intraventriculaire antérieure et la marginale gauche. Un traitement à vie par Aspirine cardio et statines est instauré, ainsi qu'une double agrégation par Efient pour 12 mois. Les suites post-interventionnelles sont sans particularités, Mr. Y ne présente pas de troubles du rythme par la suite. Mr. Y peut être transféré à l'étage de médecine en état général stable le 26.05.2020. Mr. Y est hospitalisé en raison d'une suspicion initiale d'un accident cérébral transitoire s'étant manifesté le 26.05.2020 par un trouble de la compréhension et de la lecture d'une durée de 15 minutes suivi par une migraine ophtalmique (céphalée occipitale et une photophobie connue) d'une durée prolongée par rapport à habituellement. A savoir qu'il a présenté un épisode similaire il y a environ 6-12 mois spontanément résolutif. Le scanner cérébral montre une discrète asymétrie de densité de la substance blanche temporale à droite. L'IRM cérébrale montre une découverte fortuite avec une inflammation locale au niveau de l'opercule temporal et insulaire droite, compatible avec un début d'encéphalite d'origine indéterminée. Suite à l'avis des neurologues, les troubles de la compréhension sont probablement dus à une aura migraineuse. Un traitement par Dafalgan en réserve est préconisé en cas de migraine. Si les migraines deviennent fréquentes, un traitement de fond par Sibelium est proposé. Concernant l'inflammation discrète cérébrale, nous réalisons diverses investigations. Une origine infectieuse est exclue par la ponction lombaire du 29.05.2020. Dans le liquide céphalo-rachidien, les bandes oligoclonales ainsi que les anticorps anti-onco-neuronaux et auto-immun sont en cours. Des sérologies (HIV, Lyme, Syphilis, FSME, HSV1/2, VZV, CMV, EBV) sont en cours ainsi que la recherche d'anticorps anti-neuronaux. Les recherches de vasculites et facteur rhumatoïde sont dans la norme. On observe un léger low T3 syndrome ainsi qu'une légère inflammation sérique avec beta 1+2 globuline légèrement augmentée à l'électrophorèse des protéines, mais aspécifique. Le bilan vitaminique est normal. L'électroencéphalogramme est normal. Au vu de ces résultats rassurants, nous avons l'hypothèse d'un incidentalome aspécifique ou une possible réaction au vaccin anti-FSME réalisé il y a un mois. Un contrôle neurologique avec la discussion des résultats sera réalisé le 18.06.2020. De plus, les neurologues préconisent un contrôle par IRM cérébrale à distance. L'Aspirine initialement débutée dans le contexte initial est donc stoppée. À noter qu'il présente une dyslipidémie mixte, connue par le patient et ne souhaitant pas de traitement. Au vu de la clinique et biologie rassurante, Mr. Y peut rentrer à domicile. Mr. Y, âgé de 84 ans, est hospitalisé pour infection urinaire compliquée dans un contexte de pyéloplastie droite pour sténose de la jonction pyélo-urétérale et adénocarcinome de la prostate traité en 2012. Vous nous adressez le patient en raison de symptômes de pollakiurie, dysurie, hématurie et incontinence urinaire nouvelle depuis 24 heures avec un épisode de frisson solennel. Le bilan d'entrée montre un syndrome inflammatoire modéré avec insuffisance rénale aiguë et leucocyturie, protéinurie et hématurie avec présence de nitrites. Le bilan est complété par un CT abdominal natif, ne montrant pas de lithiase le long des voies excrétrices, avec dilatation pyélocalicielle et urétérale droite connue dans les suites chirurgicales urologiques. Selon avis urologique, une prise en charge chirurgicale n'est pas indiquée et une antibiothérapie par Ceftriaxone est débutée pour traitement d'infection urinaire compliquée. Une culture d'urine révèle la croissance de 10^6 germes à E. Coli multisensible. L'évolution clinico-biologique est favorable, permettant un relais oral de l'antibiothérapie par Ciprofloxacine pour une durée totale de 14 jours. Un suivi urologique est agendé en ambulatoire pour suivi clinique et discussion d'éventuelle cystoscopie et urétero-pyélographie à la recherche d'une origine obstructive le long des voies urinaires. Sur le plan néphrologique, l'évolution biologique est favorable par hydratation parentérale et mise en suspens des traitements néphrotoxiques. Mr. Y est un patient de 61 ans, qui est transféré dans notre service de chirurgie depuis les soins intensifs, où il a séjourné durant une nuit pour surveillance suite à une thoracotomie avec bilobectomie inférieure et moyenne droite avec curage ganglionnaire pour une hémoptysie massive. Le patient est connu pour une masse tumorale du lobe inférieur droit qui est en cours d'investigation depuis mi-avril 2020. Les suites opératoires immédiates sont marquées par une relative instabilité hémodynamique avec des tensions systoliques oscillantes entre 80 et 90 mmHg, et une fréquence cardiaque entre 90 et 100 par minute, qui restent asymptomatiques et répondent partiellement au remplissage intraveineux. De l'oxygénothérapie aux lunettes est nécessaire avec 2 litres d'oxygène. Il ne présente pas de franche dyspnée ni de péjoration de sa toux. Le 03.04.2020, il présente des bulles en continu dans le drain thoracique et le 04.05.2020 une bronchoscopie est effectuée par le Dr. X dans laquelle on trouve une fuite de moignon. Une révision est planifiée par le Dr. X le 05.04.2020 à Berne. À noter que le patient se plaint avant tout d'une douleur oculaire droite, sans franc érythème conjonctival ou palpébral ni écoulement purulent ni corps étranger. Nous retenons une conjonctivite d'irritation, qui répond bien au traitement de larmes artificielles et Désomédine pour 7 jours.Mr. Y, patient, connu pour un syndrome de dépendance à l'alcool, arrêtée depuis environ un mois et une hypertension artérielle non traitée. Le patient présente des diarrhées aqueuses 2x/j et des vomissements alimentaires 30 min après les repas environ 3x/j depuis 10 jours. Pas de nausées, pas de douleurs abdominales, pas d'hématochézies, pas de méléna, pas d'hématémèse. Le patient dit avoir également présenté ces derniers jours des bouffées de chaleur associées à des sudations, sans fièvre ni frissons. Le patient vous consulte le 19.05.2020. Vous mettez en évidence une insuffisance rénale aiguë au bilan biologique et vous lui conseillez de consulter les urgences. Les investigations effectuées aux urgences confirment la présence de l'insuffisance rénale aiguë, d'origine pré-rénale sur probable déshydratation, une perturbation des tests hépatiques connue (en particulier de la bilirubine et de la gamma-GT), l'absence de syndrome inflammatoire et une hyponatrémie hypo-osmolaire. Dans ce contexte, le patient est hospitalisé avec la mise en place d'une hydratation iv au vu de l'insuffisance rénale sur probable déshydratation. L'évolution clinique et biologique est rapidement favorable, avec une rapide disparition de la symptomatologie gastro-intestinale ainsi qu'une moralisation des valeurs de créatinine. Au vu de la perturbation des tests hépatiques, nous décidons d'effectuer un US abdominal qui met en évidence une stéatose hépatique diffuse sans lésion focale ni de calcul au sein de la vésicule biliaire ou de dilatation des voies biliaires. Concernant les diarrhées présentes à l'admission, celles-ci s'amendent en cours de séjour. Une origine infectieuse est exclue par une PCR des selles. Un dosage de l'élastase pancréatique dans les selles revient également dans la norme, permettant d'exclure une insuffisance pancréatique. Un dosage de la calprotectine dans les selles est également dans la norme. Sur le plan biologique, nous mettons en évidence une hypokaliémie à 2,5 mmol/l, que nous substituons par KCl iv le 22.05.2020 puis par KCl retard per os, ainsi qu'une hypomagnésémie, substituée par Magnesiocard per os. Nous vous laissons le soin de recontrôler les électrolytes dans un délai d'une semaine suivant la sortie pour réévaluation de la poursuite du traitement per os. Concernant la problématique de la consommation d'alcool, le patient ne présente aucun symptôme de sevrage durant l'hospitalisation, ne nécessitant pas de traitement spécifique. L'évolution clinique étant favorable, Mr. Y peut regagner son domicile le 27.05.2020. Mr. Y, 37 ans, en bonne santé habituelle se présente initialement le 19.05.2020 pour des coliques néphrétiques droites. Une urétérolithiase de 3 x 2 mm est mise en évidence et un traitement conservateur préconisé. Il se présente à nouveau le 21.05.2020 pour un état fébrile nouveau. Une insuffisance rénale aiguë AKIN 1 est mise en évidence. Le patient bénéficie de la mise en place d'une sonde double J à droite. Les suites post-opératoires sont simples et afébriles, et les urines claires. Mr. Y est un patient de 76 ans connu pour les antécédents et comorbidités susmentionnés, hospitalisé en chirurgie pour prise en charge d'une lésion pancréatique suspecte de néoplasie. Le 06.05.2020, le patient bénéficie d'une laparotomie exploratrice avec cholécystectomie. Une éventuelle duodénopancréatectomie céphalique prévue n'est pas enfin réalisée à cause d'un envahissement tumoral trop important du méso central. Le 08.05.20, il bénéficie de la mise en place d'un système d'accès veineux sous-clavier de type Port-à-Cath pour la suite de la prise en charge par chimiothérapie. Les suites post-opératoires immédiates des deux interventions susmentionnées sont simples, motivant un retour à domicile le 12.05.2020. Mr. Y, patient de 73 ans, connu pour une transformation de LLC en lymphome diffus à grandes cellules B, est hospitalisé en raison d'une baisse d'état général sur progression de la maladie hémato-oncologique. Pour rappel, le patient consulte Dr. X le 27.04.2020 en raison d'une asthénie, ainsi que la progression d'une masse cervicale droite depuis une dizaine de jours. Le bilan biologique met en évidence un syndrome de lyse tumorale pour lequel une hospitalisation lui est proposée, ce qu'il a sur le moment refusé. Le lendemain, le patient recontacte Dr. X en acceptant l'hospitalisation proposée la veille, en raison d'une baisse d'état général avec asthénie marquée. Concernant le syndrome de lyse tumorale, une hyperhydratation et de la Rasburicase sont instaurés, avec bon effet. Le bilan oncologique est complété par un PET-CT montrant une progression de la maladie néoplasique, avec une majoration significative des adénopathies cervicales, thoraciques, abdominales et pelviennes. Selon l'avis hémato-oncologique, et le souhait du patient, une chimiothérapie selon protocole R-ESAP est débutée le 29.04.2020, sans complication majeure. Par la suite, le traitement est complété par 5 séances de radiothérapie au niveau de la masse cervicale droite, à visée symptomatique. Le traitement permet une évolution clinique et biologique favorable. Le patient passe en agranulocytose du 08.05 au 15.05.2020. L'évolution se complique par un état fébrile à J5 d'agranulocytose, pour lequel nous instaurons une antibiothérapie par Céfépime, avec comme unique foyer une mucite orale. L'antibiothérapie est poursuivie jusqu'à 48h après sortie d'agranulocytose, pour une durée totale de 8 jours. En parallèle, le patient présente une candidose orale et de la commissure labiale droite que nous traitons par Mycostatine et antifongique topique. Par la suite, devant une augmentation très significative des valeurs de LDH associée à une nette péjoration de l'état général, nous devons suspecter une nouvelle progression de la maladie malgré la chimiothérapie administrée, raison pour laquelle le patient reçoit du Pembrolizumab le 20.05.2020. Le lendemain, il présente un état fébrile pour lequel nous instaurons une antibiothérapie empirique par Ceftriaxone, avec une suspicion de foyer pulmonaire (DD sur la progression tumorale). Dès lors, l'évolution clinique est rapidement défavorable, et nous mettons en place une prise en charge axée essentiellement sur des soins de confort, en accord avec le patient et son épouse d'une part, et conjointement avec les hématologues et les spécialistes en soins palliatifs d'autre part. Mr. Y décède le 27.05.2020, entouré de ses proches. Mr. Y, connu pour une insuffisance rénale chronique, une fibrillation auriculaire et un éthylisme chronique, nous est transféré du CHUV pour la suite de la prise en charge de brûlures cutanées étendues. Pour rappel, le patient a été hospitalisé le 09.04.2020 initialement en chirurgie plastique à l'HFR dans un contexte de brûlures profondes au niveau du tronc, de la jambe droite et des avant-bras. Au bilan initial, on retrouve également une hémorragie sous-arachnoïdienne et une insuffisance rénale aiguë débutante qui nécessite une hydratation. Il est transféré au CHUV pour débridements puis greffe de peau fine selon Tiersch le 21.04.2020. L'évolution des plaies est satisfaisante. L'hospitalisation vaudoise est compliquée par un choc septique le 18.04.2020 sur pneumonie d'aspiration lors d'une induction anesthésique qui nécessite un soutien aminergique et un traitement antibiotique avec une évolution favorable. L'état confusionnel du patient motive un EEG qui retrouve une encéphalopathie d'origine probablement toxo-métabolique. Mr. Y est transféré le 13.05.2020 au service de médecine interne pour la suite de la prise en charge.Sur le plan cutané, le suivi des plaies est poursuivi conjointement avec le chirurgien Dr. X, la stomatothérapeute et l'ergothérapeute avec une bonne évolution. Nous réalisons également une mobilisation spécialisée par ergothérapeutes au vu de la localisation des brûlures et afin d'optimiser les chances de récupération fonctionnelle. Au vu des options de rééducation limitées dans les centres périphériques, nous avons prolongé l'hospitalisation en unité de soin de médecine. L'évolution s'est faite favorablement. Un 1er scanner cérébral de contrôle du saignement intracrânien montre une diminution de l'hématome sous-dural droit, mais une augmentation de l'hématome sous-dural gauche avec déviation de la ligne médiane. Après concertation avec les collègues de la neurochirurgie, une anticoagulation thérapeutique pour la fibrillation auriculaire est contre-indiquée. L'indication à une fermeture de l'auricule est théoriquement posée, mais implique également une double anti-agrégation par Aspirine et Plavix 3 mois après le geste, ce qui est pour l'instant impossible. La deuxième imagerie cérébrale de contrôle le 03.06.2020 montre l'apparition de nouvelles zones de saignement et les neurochirurgiens maintiennent la contre-indication à l'anticoagulation. Sous hydratation, la fonction rénale se normalise progressivement jusqu'à une valeur de 140 umol de créatinine. Concernant l'éthylisme chronique, l'évolution se fait sans difficulté sous Oxazépam. Le bilan neuropsychologique montre un tableau compatible avec un état confusionnel aigu au décours. Des troubles cognitifs pré-morbides sont probables, vraisemblablement sur composante multiple sous-jacente, à savoir toxico-carentielle sur OH chronique, médicamenteuse, vasculaire et lésionnels. Les troubles cognitifs sont de nature et d'intensité à entraver l'ensemble des AVQ (gestion administrative, médicamenteuse, des repas). Au vu de cela, actuellement, d'un point de vue strictement neuropsychologique, un retour à domicile ne paraît pas envisageable. Le patient est suivi par la diététicienne en raison d'une dénutrition importante. On a installé une substitution de l'hypomagnésiemie. Afin de permettre la poursuite de l'ergothérapie pour grands-brûlés, Mr. Y reste hospitalisé en reclassement à partir du 26.05.2020 et sera transféré pour réadaptation gériatrique à partir de début juin 2020. Mr. Y, 64 ans, connu pour un alcoolisme chronique, est adressé par son médecin traitant pour investigation et prise en charge d'une cirrhose CHILD B 9 décompensée, d'un anévrisme de l'aorte abdominale sous-rénale et pour bilan d'une suspicion de carcinome prostatique. Pour rappel, le patient présente dans ses antécédents une consommation chronique d'OH de plus de 20 ans, sevrée au mois de février de cette année. Les dernières semaines, il se plaint d'une augmentation du volume abdominal et d'une baisse de l'appétit avec perte de poids de 5 Kg ainsi que de selles jaunes, sans notion de saignement extériorisé. Le scanner thoraco-abdominal que vous avez indiqué montre un épanchement péritonéal important avec signes d'hypertension portale sans lésion suspecte de carcinome hépato-cellulaire. Les sérologies hépatiques sont négatives. Dans le cadre des investigations, l'US de l'abdomen confirme la présence d'une cirrhose hépatique, d'une hypertension portale avec importante splénomégalie et de liquide d'ascite, sans lésions suspectes. La ponction d'ascite effectuée le 06.05.2020 ramène 2 litres de liquide jaune citrin dont l'analyse chimique et cytologique sont compatibles avec un transsudat sans cellules tumorales ni signes de surinfection bactérienne. Le bilan biologique montre par ailleurs une élévation partielle des enzymes hépatiques et une cholestase associée. Un traitement diurétique par Aldactone et Lasix est introduit permettant, avec la ponction évacuatrice, une nette régression de l'ascite (perte de poids de 3.200 Kg) et des paramètres de cholestase. Devant une tendance à l'hypotension et l'évolution favorable, le Lasix et l'Inderal sont secondairement arrêtés. Le bilan biologique montre une anémie normochrome normocytaire avec hyperferritinémie expliquée par l'hypersplénisme. Un complément d'investigation par gastroscopie aura lieu le 11.05.2020. Lors du même examen, le bilan sera complété entre autres par un dosage de l'AFP et le traitement médicamenteux global sera réévalué. La thrombocytopénie est interprétée dans le contexte de l'insuffisance hépatique, de la toxicité alcoolique médullaire directe et de l'hypersplénisme. L'INR spontanément augmenté témoigne lui aussi d'un défaut de production des facteurs de la coagulation sans toutefois que le risque de saignement soit nécessairement augmenté dans le contexte de l'hépatopathie (facteurs prothrombotiques souvent élevés, non reflétés par l'aPTT et l'INR). Le scanner du 29.04.2020 montre un anévrisme de l'aorte abdominale sous-rénale d'allure bilobée d'environ 42 mm. Nous complétons les examens par un US-doppler artériel, qui confirme la taille et l'aspect de l'anévrisme aortique et met en évidence un anévrisme partiellement thrombosé de l'artère iliaque commune D mesuré à 30 mm de diamètre. Nous introduisons dans ce contexte une antiagrégation plaquettaire en accord avec les angiologues qui préconisent un suivi par doppler dans 6 mois. Au vu des perturbations de la fonction hépatique, nous laissons le soin au gastro-entérologue de discuter de la possibilité d'introduire une statine. Le patient sera contrôlé dans 6 mois par les angiologues. Un bilan urologique de la masse prostatique suspecte sera effectué par le Dr. X en ambulatoire le 20.05.2020. Mr. Y peut ainsi sortir le 08.05.2020 avec rendez-vous ambulatoire proche pour gastroscopie et suite de prise en charge chez le Dr. X le 11.05.2020. Mr. Y, connu pour une HTA, est hospitalisé dans un contexte de vertige d'origine peu claire. Pour rappel, le patient se présente au service des urgences en raison des vertiges de type tangage, à répétition depuis le 23.05.2020 avec un épisode prolongé le 24.05.2020 de plusieurs heures, raison de sa consultation au service des urgences où le status neurologique se révèle sans particularité. Le CT cérébral révèle une image d'occlusion proximale de l'artère cérébrale moyenne gauche (ACM), sans autre anomalie vasculaire et notamment l'absence de signe d'AVC aigu. L'IRM cérébrale confirme l'absence de lésions ischémiques aiguës ou chroniques et l'occlusion ancienne de l'ACM gauche avec une circulation artérielle collatérale gauche compensatoire du territoire sylvien gauche. Ceci est confirmé à l'examen neurosonologique qui montre un flux post-occlusif sur la partie distale (M2-3) de l'artère cérébrale moyenne gauche. Une occlusion ancienne, év. péri-natale est retenue en premier lieu et bien compensée cliniquement. Cependant, le patient a été instruit d'éviter des moments d'hypotension prolongée et de respecter une hydratation adéquate. Sur le plan étiologique, l'échocardiographie transthoracique ne montre pas de lésion structurelle pouvant expliquer la symptomatologie. Un Holter de 72 h est posé durant l'hospitalisation, les résultats sont toujours en cours lors de la rédaction de cette lettre. Un dosage des anticorps antiphospholipides ainsi qu'un bilan sanguin de screening pour les vascularites se révèle peu contributif. Une possible AIT vertébro-basilaire n'est pas exclue, une antiagrégation est introduite par Aspirine 100 mg/j. Un traitement d'Atorvastatine 40 mg/j est également introduit. Nous vous proposons d'effectuer un bilan lipidique ainsi que des transaminases à 1 mois avec adaptation du traitement en fonction (cible LDL < 1.4 mmol/l).Le status neurologique de sortie est normal. Mr. Y peut regagner son domicile le 27.05.2020. Mr. Y, 52 ans, est admis aux soins intensifs pour suspicion d'AIT le 24.05.2020. Le patient se présente aux urgences en raison des vertiges de type tangage à la verticalisation, apparus le matin du 24.05.2020 sans autres symptômes neurologiques associés. Il décrit également deux épisodes de vertige spontanément résolus d'une durée de 1-2 minutes, survenant à chaque fois lors de la mise en position debout ces derniers jours. Il consulte ce jour en raison d'une persistance de la symptomatologie (durée environ 4h jusqu'à son arrivée aux urgences). Aux urgences, le NIHSS est évalué à 0, avec toutefois des troubles de l'équilibre et une impossibilité de marcher, associée à une TAS à 200 mmHg. Un CT cérébral et des vaisseaux pré-cérébraux ne montrent pas de signe d'ischémie. Nous initiations une antiagrégation par Aspirine, de l'Atorvastatine et suspendons son traitement antihypertenseur habituel dans le but de maintenir une perfusion cérébrale optimale. Le patient aura une IRM cérébrale. L'échocardiographie transthoracique ne montre pas d'anomalie structurelle emboligène. Le patient est transféré dans le service de stroke unit non monitorée le 25.05.2020, après une surveillance neurologique sans particularité. Mr. Y, 57 ans, est admis aux soins intensifs pour un arrêt cardiorespiratoire sur trouble du rythme primaire dans un contexte de cardiopathie dilatée sévère. Le patient perd connaissance au volant de son véhicule le 20.05.2020 avec début de massage cardiaque par un témoin de la scène. À l'arrivée des ambulanciers, le rythme est une fibrillation ventriculaire. Le ROSC est obtenu après 3 défibrillations, 4 mg d'adrénaline et 450mg d'amiodarone. Le temps de no-flow est estimé à moins de 5 minutes et le low-flow à 25 minutes. Aux soins intensifs, l'ECG révèle un bloc de branche gauche nouveau pour lequel une coronarographie est blanche. Un CT thoraco-abdominal ne retrouve pas d'étiologie claire à l'ACR hormis une dilatation cardiaque corrélée à l'ETT à une cardiopathie dilatée sévère avec FEVG à 12%. Sur proposition des cardiologues, nous débutons un traitement de cordarone. Un bilan étiologique conclut à une origine idiopathique de la cardiopathie. Une normothermie est réalisée durant 24 heures. Le patient présente un réveil pathologique et l'EEG confirme la présence d'une encéphalopathie sévère avec probable composante irritative frontale droite pour laquelle est introduit un traitement antiépileptique le 20.05.2020 par clonazépam et Lévétiracétam. L'EEG 24 heures plus tard montre des signes de mauvais pronostic sans réactivité sans mort cérébrale clinique. Un avis neurologique et intensiviste conclut à un pronostic sombre avec retrait thérapeutique. Cette situation est expliquée à la famille du patient. Un don d'organe à cœur arrêté est accepté par la famille mais finalement non réalisable en raison de la non-survenue d'une ischémie chaude durant la procédure. Le patient décède le 25.05.2020. Mr. Y est un patient de 73 ans qui se présente aux urgences pour une suspicion d'abcès péri-anal depuis 2 jours, sans amélioration clinique après une antibiothérapie par Co-amoxicilline depuis 24h. En présence d'un syndrome inflammatoire important, un CT-Scan pelvien est effectué pour évaluer la profondeur de l'abcès. Le CT-Scan confirme la présence d'un abcès s'étendant jusqu'en péri-rectal. Mr. Y bénéficie alors d'une incision et drainage au bloc opératoire le 09.05.2020. L'intervention se déroule sans complication, les suites postopératoires étant favorables, permettant un retour à domicile le 10.05.2020. Consultation de contrôle en proctologie, le patient sera convoqué pour le rendez-vous. Mr. Y nous est adressé par le bloc opératoire pour découverte fortuite de bradycardies avec trouble de conduction atrioventriculaire dans le cadre d'une surveillance postopératoire d'une intervention de chirurgie de la main. Ce patient a présenté plusieurs épisodes de bradycardie jusqu'à 38/min avec des nausées, sans douleur rétrosternale typique, palpitation ou perte de connaissance. Sur avis cardiologique, le patient est hospitalisé pour réalisation d'un Holter et évaluation de l'indication à une pose de pacemaker. L'enregistrement ne retrouve pas de BAV du 2ème degré ni de pause. Nos collègues cardiologues proposent la réalisation d'un nouveau Holter dans 7 jours mais ne retiennent pas l'indication d'une pose de pacemaker à ce stade. Sur le plan orthopédique, les suites sont simples. Les plaies sont propres et non inflammatoires. La suite de la prise en charge sera à effectuer à votre consultation. Mr. Y rentre à domicile le 25.05.2020. Mr. Y présente au niveau radiologique une bonne évolution 6 semaines après sa révision de l'ostéotomie du grand trochanter. Nous lui donnons un bon de physiothérapie afin de commencer lentement la mobilisation et le renforcement. Il peut maintenant effectuer une flexion de hanche de 90° et mettre 25 à 30 kg de charge partielle. L'anticoagulation sous forme de Xarelto sera encore poursuivie. Nous lui établissons également un arrêt de travail. Nous reverrons Mr. Y pour un nouveau contrôle radioclinique afin de voir l'évolution au niveau de la consolidation le 30.06.2020. Nous discuterons également de la possibilité d'ablation des vis du côté gauche si le patient le désire. Mr. Y est hospitalisé pour une fibrillation auriculaire inaugurale secondaire à une hypovolémie iatrogène sur un diurétique ou sur une suspicion de pneumopathie dans le contexte d'un traitement au long cours par Méthotrexate. Des fonctions pulmonaires totales ainsi qu'un scanner thoracique seraient à recommander à distance de l'événement. Pour rappel, il présente une dyspnée d'effort connue et stable, associée à une orthopnée en péjoration depuis une semaine, avec des œdèmes. Ces symptômes étaient présents dans une moindre mesure depuis 2-3 mois, associés à une baisse d'état général. Son médecin traitant objective une décompensation cardiaque traitée par du Torasémide 20 mg/j. L'échocardiographie thoracique montre une fraction d'éjection conservée à 60% sans atteinte valvulaire significative ni dilatation de l'oreillette gauche et sans signe d'une résistance pulmonaire. Une cardioversion médicamenteuse (sous Xarelto depuis 2019 en raison d'une embolie pulmonaire) est réalisée par Amiodarone 150 mg IV avec un passage en sinusal par la suite et une amélioration symptomatique. Un maintien de la cardioversion est instauré par du Sotalol au lieu de l'Amiodarone, en raison du risque d'une pneumopathie sur Cordarone chez ce patient déjà à risque dans le contexte médicamenteux de son traitement dermatologique. Au cours de son hospitalisation, il présente une hypertension artérielle principalement le matin à 155/70 mmHg, se résolvant spontanément au cours de la journée. Nous n'introduisons pas d'office un traitement antihypertenseur pour éviter une hypotension à domicile et préconisons un contrôle ambulatoire de ses valeurs tensionnelles. Mr. Y peut rentrer à domicile le 20.05.2020. Mr. Y se présente au service des urgences pour des douleurs atraumatiques oppressantes de l'hémithorax gauche centrées sur l'épaule et la scapula. L'ECG ainsi que le bilan biologique ne montrent pas d'argument pour un événement ischémique aigu. Au vu des antécédents cardiologiques, le patient est hospitalisé pour surveillance. Sous antalgie simple, les douleurs régressent rapidement. Un consilium par nos cardiologues exclut une cause cardiaque. L'examen clinique révèle une douleur exquise à la palpation du long chef du biceps gauche, ainsi que de légères douleurs para-scapulaires. La mobilisation est complète avec de légères douleurs dès 80° d'abduction et de flexion, et des tests de la coiffe intacts. La flexion du coude contre résistance est légèrement douloureuse, sans perte de force. La radiographie montre une tête humérale centrée, sans signe d'ascension, avec une absence de calcification tendineuse.Nous posons le diagnostic de tendinite du biceps, et Mr. Y peut rentrer à domicile en bon état général le 18.05.2020. Mr. Y, 83 ans, est admis aux soins intensifs post-thrombo-endariectomie pour une sténose carotidienne D. L'opération et l'anesthésie générale se sont déroulées sans complication. La surveillance post-opératoire, en particulier neurologique, est sans particularité. Un soutien noradrénergique est nécessaire transitoirement en post-opératoire. Une anticoagulation progressive par Héparine, puis un relais par Clexane thérapeutique dès le 19.05.2020. Eliquis est à reprendre à la sortie de l'hôpital. Un contrôle du pacemaker est demandé. Le patient est transféré dans le service de chirurgie le 19.05.2020. Mr. Y, connu pour une consommation d'alcool chronique avec antécédents de sevrage compliqué, est hospitalisé pour un nouveau sevrage. Le patient est amené en ambulance aux urgences après une chute dans les transports publics dans un contexte d'éthylisation aiguë. Le bilan initial met en évidence un taux sanguin d'alcoolémie à 4.37 pour mille sans troubles électrolytiques ni hypoglycémie. En raison d'une agitation à son arrivée, le patient reçoit de l'Haldol avec une bonne réponse clinique. Un traitement par Seresta, Thiamine, Benerva et hydratation intraveineuse est initié. Au vu d'un refus de sevrage alcoolique à Marsens, le patient est hospitalisé en médecine interne en raison de l'incapacité à marcher. Sur le plan hépatique, une perturbation des tests hépatiques est mise en évidence au laboratoire des urgences. Une échographie abdominale retrouve une stéatose hépatique diffuse sans signe de cirrhose. Au niveau hématologique, une pancytopénie avec une leucopénie, une thrombocytopénie et une anémie macrocytaire hypochrome est retrouvée à son arrivée et mise sur le compte d'une origine mixte toxique et carentielle. Une carence en acide folique est substituée et dans le contexte de sevrage alcoolique, le patient reçoit de la vitamine B12. On observe la normalisation du taux de plaquettes. Le 04.05.2020, le patient développe un épisode d'état fébrile sans piste infectieuse clinique claire, ce qui motive la réalisation d'un bilan biologique. Celui-ci met en évidence une leucocyturie avec un faible syndrome inflammatoire. Un frottis nasopharyngé à la recherche du Covid-19 revient négatif. Une bouteille d'hémoculture revient positive pour des Staphylocoques coagulase négative, interprétés comme des contaminants en l'absence d'un état septique. L'évolution est favorable avec une absence de récidive d'état fébrile. Le traitement de Seresta est progressivement diminué sans signes de sevrage. Cependant, à la fin de son hospitalisation, nous retrouvons des bouteilles d'alcool dans ses affaires. Le patient avoue sortir pour aller acheter de l'alcool durant la journée. En conséquence, nous arrêtons le Seresta et Mr. Y rentre à domicile le 11.05.2020. Mr. Y est un patient de 51 ans, qui est transféré aux urgences de Fribourg le 28.04.2020 suite à une chute d'environ 1.5 m. Le bilan met en évidence une fracture de l'occiput ouverte avec un saignement actif. Il bénéficie le soir même d'une mini crâniotomie occipitale droite avec reconstruction du volet osseux, ainsi qu'un débridement et reconstruction de plaie. L'intervention ainsi que la surveillance aux soins intensifs se déroulent sans particularité, permettant un transfert dans notre service de chirurgie le 29.04.2020. Les suites sont simples permettant un retour à domicile le 01.05.2020. Mr. Y est un patient de 85 ans qui se présente aux urgences de l'HFR Fribourg pour une dermo-hypodermite du membre inférieur gauche avec une plaie au niveau de la malléole externe gauche et du gros orteil gauche comme possibles portes d'entrée. À son admission en médecine à l'HFR Fribourg, le bilan angiologique exclut une thrombose veineuse profonde des membres inférieurs. Nous commençons une antibiothérapie par Co-amoxicilline en intraveineux du 15.04.2020 au 17.04.2020 avec un relais par Co-amoxicilline per os du 18.04.2020 au 25.04.2020 pour un total de 10 jours. À noter que, sur avis des collègues de diabétologie, nous demandons une consultation dermatologique pour la plaie de la malléole externe gauche, qui n'a pas pu être réalisée avant le départ pour l'HFR Riaz. Mr. Y présente également une lombosciatalgie L5 avec parésie M3 au niveau du releveur du pied à gauche. La douleur serait apparue le lendemain de la décompression L3-4 et L4-5 bilatérale en cross over par la droite le 16.03.2020 (Clinique Générale, Dr. X). L'IRM lombaire du 15.04.2020 montre un status post-opératoire avec persistance d'un canal lombaire étroit léger en L2-L3 et L3-L4 et d'un rétrécissement récessal gauche en L3-L4 et L4-L5. Selon les collègues de neurochirurgie, la symptomatologie n'est pas expliquée par une complication post-opératoire ni par une compression sur l'IRM du 15.04.2020. Nous prenons un avis auprès du Prof. X en neurologie, qui constate un déficit L5 avec une douleur radiculaire séquellaire, avec également peut-être une atteinte au niveau S1 mise en évidence après l'intervention, sans qu'il y ait actuellement d'élément compressif clair. Il préconise la poursuite de l'antalgie, de la physiothérapie, avec éventuellement un schéma court de corticoïdes ou une infiltration si les douleurs persistent. À distance de l'épisode infectieux et en cas de persistance de la parésie, un ENMG pourrait être réalisé. Nous débutons une antalgie par Dafalgan 1G 3x/j, Tramal ret 100 mg 2x/j, Prégabaline 100 mg 2x/j. À sa sortie du service de médecine, Mr. Y présente une insuffisance cardiaque pour laquelle un traitement par Lasix est mis en place et poursuivi à Riaz. Nous rencontrons une complication suite à une insuffisance rénale aiguë d'origine cardio-rénale, qui évolue favorablement sous traitement diurétique. À son admission en gériatrie aiguë, Mr. Y est stable avec moins de douleur, se mobilise convenablement mais il persiste une parésie du releveur du pied gauche à M3. Durant son séjour, Mr. Y participe à des séances de physiothérapie de mobilisation. À sa sortie, son périmètre de marche à l'aide du Taurus est de 30 mètres. Les escaliers ne sont pas testés (MIF physio : transferts 4/7, déplacements 3/7, escaliers 1/7). Le TUG n'est pas testé. Une attelle d'extension du pied est mise en place la nuit afin d'éviter les rétractions tendineuses. Les douleurs diminuent, mais demeurent importantes lors de la mise en charge complète. Le 21.04.2020, Mr. Y est adressé en réhabilitation gériatrique. Mr. Y est un patient de 59 ans, connu pour les antécédents et comorbidités susmentionnés, hospitalisé en chirurgie pour prise en charge d'un phlegmon péri-anal récidivant. Le 25.05.2020, le Dr. X réalise une fistulectomie ouverte avec drainage d'abcès et biopsies et un traitement antibiotique par Co-Amoxicilline est débuté. Les suites opératoires sont simples, avec bonne gestion de l'antalgie. Dès le 26.05.2020, Mr. Y effectue des douches périnéales 6x/jour à partir du 26.05.2020. Le 28.05.2020, l'antibiothérapie est relayée per os à raison de 2 x 1 g/jour de Co-Amoxicilline, à poursuivre jusqu'au 31.05.2020 inclus. Au vu de la bonne évolution et après retrait du drain par le Dr. X, Mr. Y peut retourner à domicile le 29.05.2020.Mr. Y est un patient de 91 ans qui consulte les urgences suite à une chute à domicile vers 19h30, sans perte de connaissance après dîner avec choc contre le radiateur. Mr. Y nous rapporte s'être endormi et ne se rappelle donc pas les circonstances de la chute. La plaie occipitale est suturée. A son admission en gériatrie aiguë, nous demandons un CT cérébral natif en raison de sa chute qui revient sans particularité. Cependant, après relecture des images, nous émettons un doute sur une hémorragie intra-crânienne, raison pour laquelle nous demandons un nouveau CT cérébral natif à 24h d'intervalle le 12.05.2020. Une décompensation cardiaque avec NT proBNP à 2937 ng/l est traitée par du Lasix en intraveineux avec un relais par du Torem. Nous constatons également une piqûre d'abeille au niveau de l'œil droit qui est oedématié et érythémateux pour lequel nous introduisons du Xyzal. Pendant son séjour, Mr. Y participe à des séances de physiothérapie de mobilisation. A sa sortie, son périmètre de marche à l'aide de sa canne est de 120 mètres. Les escaliers ne sont pas testés. Sa mesure d'indépendance fonctionnelle est évaluée à 74/126 par rapport à 69/126 à son entrée (MIF physio : transferts 1/7, déplacements 1/7, escaliers 1/7). Le TUG n'est pas testé. En ergothérapie, les séances permettent l'amélioration de la statique et de l'équilibre. Une rééducation sur les activités de la vie quotidienne est effectuée. Sur le plan diététique, le bilan nutritionnel ne retrouve pas de malnutrition protéino-énergétique. Le 15.05.2020, Mr. Y quitte notre service avec la mise en place de soins à domicile comme suit : 1x/semaine pour les signes vitaux, 1x/semaine pour le semainier. Mr. Y, âgé de 36 ans, est hospitalisé pour pneumonie à COVID-19. Le patient consulte en raison d'une asthénie avec arthromyalgies progressives depuis le 20.04.2020 avec absence de symptomatologie respiratoire. Le bilan d'entrée révèle une leucopénie isolée avec perturbation légère des tests hépatiques et hypoxémie à 9.7 kPa. Une radiographie thoracique révèle un infiltrat en base gauche. Dans un contexte d'asthénie marquée, le patient est hospitalisé pour traitement et surveillance avec suspicion d'infection à COVID-19, finalement retenue sur frottis naso-pharyngé revenant positif. Une antibiothérapie par Ceftriaxone et Clarithromycine est débutée, cette dernière interrompue sur négativisation des antigènes urinaires. Au vu de l'absence d'arguments pour une surinfection bactérienne, l'antibiothérapie est interrompue au 3ème jour de traitement. L'évolution clinico-biologique est favorable, permettant un retour à domicile le 01.05.2020. Les mesures de quarantaine selon les indications proposées par l'OFSP sont remises au patient, à savoir une auto-quarantaine d'au moins 10 jours dès le début des symptômes avec au moins 48 heures sans symptômes. Mr. Y souffre de douleurs invalidantes de la hanche gauche dans un contexte de coxarthrose en péjoration depuis 4 semaines. Il est hospitalisé dans notre service pour une gestion d'antalgie en attente de la prise en charge de sa coxarthrose. Compte tenu d'importantes nausées sous traitement de morphine et anamnestiquement également sous Oxycontin nous procédons à une rotation d'opiacés avec de la Buprénorphine permettant un bon soulagement des douleurs et une mobilisation avec décharge partielle. Après consilium orthopédique, le rendez-vous ambulatoire à la team hanche est avancé du 16.06 au 12.05.2020. Mr. Y rentre au domicile le 07.05.2020. Mr. Y, connu pour une HTA et un antécédent d'adénocarcinome de l'œsophage, est hospitalisé dans un contexte d'AIT. Pour rappel, le patient présente un hémisyndrome moteur gauche et une dysarthrie, apparus vers 09h30 lors du petit-déjeuner. Aux urgences, le status neurologique est sans particularité. Le CT cérébral révèle une athéromatose diffuse sans sténose significative des axes extra- ou intracrâniens, ni de signe d'AVC aigu. Le patient est hospitalisé en lit monitoré pour une surveillance neurologique, après avoir bénéficié d'une dose de charge d'Aspirine. L'IRM cérébrale ne révèle pas de lésion ischémique mais des signes de leuco-encéphalopathie vasculaire de stade Fazekas II. Sur le plan étiologique, l'échocardiographie transthoracique rapporte une dilatation importante de l'oreillette gauche sans autre anomalie structurelle et une FEVG préservée. Un Holter de 72h est posé durant l'hospitalisation, les résultats sont toujours en cours lors de la rédaction de cette lettre. Merci de répéter l'examen (Holter sur 72h) si celui-ci s'avère négatif à la recherche d'une fibrillation auriculaire intermittente. Le bilan neurosonologique retrouve une athéromatose carotidienne modérée bilatéralement, sans sténose significative. Nous vous proposons de réadresser le patient à 12 mois pour un contrôle neurosonologique. Sur le plan médicamenteux, une double antiagrégation est introduite par Plavix 75 mg/j et Aspirine 100 mg/j pour une durée de 3 semaines puis le Plavix sera à poursuivre seul. Un traitement d'Atorvastatine 40 mg/j est également introduit. Nous vous proposons d'effectuer un bilan lipidique ainsi que des transaminases à 1 mois avec adaptation du traitement en fonction (cible LDL < 1.4 mmol/l). Le bilan neuropsychologique ne rapporte pas de trouble cognitif majeur hormis un trouble modéré de la mémoire verbale (récupération) ainsi qu'un trouble léger de l'inhibition. Mr. Y ne conduit pas. Le patient se présente à l'arrivée avec un globe urinaire, raison pour laquelle une sonde vésicale est mise en place et un traitement par Tamsulosine est initié. Merci de réévaluer le traitement à distance. L'évolution clinique est favorable avec un status neurologique somatique de sortie sans particularité. Mr. Y peut regagner son domicile le 22.05.2020. Le patient refuse toute aide au domicile, engendrant un stress pour le reste de la famille. Nous vous proposons de rediscuter avec lui de ce sujet. Mr. Y, 82 ans, est admis aux soins intensifs dans le contexte d'un AIT. Le patient présente un hémisyndrome gauche et aphasie, apparu vers 09h30. Aux urgences le NIHSS est évalué à 0. Un CT cérébral et des vaisseaux pré-cérébraux ne montrent pas d'hémorragie ni de lésion ischémique. La surveillance neurologique se déroule sans complication. Nous initions une double antiagrégation par Aspirine et Clopidogrel, à poursuivre trois semaines, puis par Clopidogrel seul. Nous introduisons l'Atorvastatine et suspendons son traitement antihypertenseur habituel pour maintenir une perfusion cérébrale optimale. Nous vous laissons le soin d'adapter le traitement antihypertenseur à l'étage. A la sortie des soins intensifs, le patient présente un NIHSS à 0 points. Une IRM cérébrale effectuée le 20.05.2020 est à pister. Le bilan étiologique est à compléter par une échocardiographie et un Holter, ainsi qu'un Duplex des carotides. Le patient se présente avec un globe urinaire, raison pour laquelle une sonde vésicale est mise en place et un traitement par Tamsulosine est initié. Mr. Y, 93 ans, est amené pour chute à domicile sur FA lente avec pauses de plus de 2 secondes. Un scanner du crâne met en évidence une fracture du nez. En raison de pré-syncopes sur bas débit à la moindre mobilisation, il est décidé, en accord avec le patient et sa famille, de la pose d'un Pacemaker chez ce patient vivant seul à domicile avec des aides minimales. Dans l'attente de la pose d'un Micra le 14.05.2020, une station allongée est nécessaire en raison de symptômes à la verticalisation, toutefois sans signe de bas débit systémique autre qu'un léger ralentissement psychomoteur. Une indication aux soins intensifs dans l'intervalle de l'intervention n'est pas retenue.Le 15.05.2020 nous mettons en évidence une déviation posturale vers la gauche avec vertiges associés, cependant sans signe clinique central. Un CT cérébral est effectué et écarte une hémorragie cérébrale ou une ischémie sub-aiguë. Dès le 16.05.2020, Mr. Y présente des signes de pneumonie de broncho-aspiration, possiblement suite à la position allongée des derniers jours. Une antibiothérapie est débutée mais le patient présente des signes d'insuffisance respiratoire majeure. Mr. Y décède le 17.05.2020 en présence de sa famille. Mr. Y, patient de 87 ans connu pour une cardiopathie ischémique stentée, disposant d'un pacemaker pour un BAV de haut degré, est hospitalisé dans un contexte d'AVC ischémique aigu sylvien gauche. Pour rappel, le patient est amené en ambulance après avoir été retrouvé au sol par son fils le 29.04.2020 à 18h30, avec une déviation du regard vers la gauche. La dernière preuve de bonne santé date du même jour à 08h30 (soins à domicile). Aux urgences, le status neurologique rapporte un hémisyndrome facio-brachio-crural D complet avec une héminégligence D sévère, une aphasie non-fluente avec compréhension des ordres simple et semi-complexe préservée. Le CT cérébral révèle un AVC ischémique sylvien gauche étendu et déjà constitué et une occlusion thrombotique de l'artère sylvienne gauche M2. Le scanner thoracique montre des infiltrats bilatéraux. Un test COVID-19 revient négatif. Le patient est hospitalisé en lit monitoré pour une surveillance neurologique, après avoir bénéficié d'une dose de charge de clopidogrel. L'échocardiographie transthoracique rapporte des troubles de la contraction avec fraction d'éjection préservée ainsi qu'une dilatation des oreillettes. A l'entrée, Mr. Y présentait une rhabdomyolyse attribuée à la station prolongée au sol, après hydratation, les valeurs de CK se normalisent durant le séjour. Le patient présente une dysphagie sévère pour laquelle une sonde nasogastrique permet l'alimentation entérale sur quelques jours, puis le patient l'enlève à plusieurs reprises. Il est décidé de réintroduire progressivement une alimentation adaptée per os dès le 07.05. Les glycémies restent peu stables durant son hospitalisation malgré les corrections. Mr. Y présente une désaturation avec état confusionnel aigu durant le weekend du 02.05, sur suspicion de bronchopneumonie d'aspiration basale gauche, une antibiothérapie par Co-amoxicilline est instaurée sur 5 jours. Le syndrome inflammatoire est lentement régressif. Mais le patient présente un nouvel épisode de désaturation à 79%, le 08.05, avec hypotension artérielle jusqu'à 90/50 mmHg et état subfébrile. Le bilan ne met pas de cause claire, malgré stabilisation hémodynamique, des soins de confort sont mis en place après discussion avec la famille et Mr. Y décède le 10.05. Mr. Y est un patient de 49 ans qui est hospitalisé pour la prise en charge à distance d'un épisode de pancréatite aiguë lithiasique, raison pour laquelle une cholécystectomie par laparoscopie est effectuée le 05.05.2020. Les suites opératoires sont simples tant sur le plan clinique que paraclinique et permettent un retour à domicile du patient le 07.05.2020 avec un suivi ambulatoire par son médecin de famille. Mr. Y, connu pour une cardiopathie ischémique, hypertensive et valvulaire, est hospitalisé dans un contexte d'AVC ischémique aigu pariétal droit. Pour rappel, le patient présente le 01.05.2020 une hypoesthésie et dysesthésie du membre supérieur gauche. A l'admission aux urgences, le status neurologique est sans particularité. L'imagerie cérébrale montre une pénombre pariétale droite du gyrus post-central compatible avec un AVC ischémique aigu. Le patient est hospitalisé en lit monitoré pour une surveillance neurologique, après avoir bénéficié d'une dose de charge en aspirine. L'IRM cérébrale confirme la lésion ischémique aiguë pariétale droite d'allure mineure. Sur le plan étiologique, l'échocardiographie transthoracique rapporte une cardiopathie dilatative sévère à fraction d'éjection diminuée mais améliorée par rapport au dernier contrôle cardiologique, une dilatation sévère de l'oreillette gauche avec insuffisance mitrale sévère, ainsi qu'une hypokinésie diffuse. Une échocardiographie transoesophagienne est proposée par nos collègues cardiologues, qui ne met pas en évidence de thrombose mais une insuffisance mitrale secondaire sévère. Le pacemaker ne rapporte pas de passage en FA, mais ceci ne pouvant être totalement exclu (un modèle sans sonde auriculaire), un holter de 72h est posé durant l'hospitalisation, les résultats sont toujours en cours lors de la rédaction de cette lettre. Un examen neurosonologique retrouve une athéromatose diffuse des vaisseaux précérébraux. Une origine cardio-embolique est retenue. Mr. Y présente une insuffisance mitrale sévère, une indication à Mitraclip est posée par nos collègues cardiologues, nous vous laissons le soin de réadresser le patient selon votre jugement. Sur le plan médicamenteux, en accord avec nos collègues cardiologues, nous introduisons une anticoagulation par Eliquis 5 mg 2x/j, l'antiagrégation est arrêtée. Le traitement d'Atorvastatine est majoré à 80 mg/j. Nous vous proposons d'effectuer un bilan lipidique ainsi que des transaminases et CK à 1 mois avec adaptation du traitement en fonction (cible LDL < 1.4 mmol/l). Le bilan neuropsychologique se révèle sans particularité, le patient sera reconvoqué à un mois pour l'évaluation à la reprise de la conduite, qui reste contre-indiquée dans l'attente. L'évolution clinique est favorable avec un status neurologique de sortie sans particularité. Mr. Y peut regagner son domicile le 06.05.2020. Mr. Y, 69 ans, est hospitalisé aux soins intensifs (SIC) pour un AVC ischémique pariétal droit. Le patient, connu pour une cardiopathie ischémique sévère, présente le 01.05.2020 une hypoesthésie et dysesthésie du membre supérieur gauche. A l'admission aux soins intensifs, il ne présente plus aucun symptôme neurologique. L'imagerie cérébrale montre une pénombre pariétale droite compatible avec un AVC ischémique aigu. L'IRM cérébrale est demandée. Le score NIHSS persiste à 0 points et un traitement conservateur est préconisé avec une double anti-agrégation plaquettaire en poursuivant l'aspirine et ajoutant le clopidogrel. L'Atorvastatine est majorée à 80 mg par jour. La surveillance neurologique reste stable. Dans le bilan étiologique, une échocardiographie transthoracique est demandée, ainsi que l'interrogation du pacemaker, à la recherche d'un trouble du rythme. A noter quelques extra-systoles ventriculaires durant la surveillance hémodynamique, sans autres troubles du rythme notables. Le traitement d'insuffisance cardiaque est maintenu avec l'accord des neurologues. Un examen angiologique des vaisseaux pré-cérébraux est aussi organisé devant une image radiologique de plaques carotidiennes dans l'objectif d'exclure une sténose. Il présente à l'arrivée une discrète acutisation de son insuffisance rénale chronique, qui se corrige spontanément. Le patient est transféré le 03.05.2020 en unité stroke non monitorée. Mr. Y est hospitalisé pour une biopsie et une thermoablation d'une lésion rénale gauche suspecte de tumeur papillaire rénale. Cette dernière a été mise en évidence fortuitement lors d'une imagerie le 27.09.2019 réalisée en raison d'infections urinaires récidivantes. L'intervention se déroule sans complication. La suite de prise en charge se fera en ambulatoire au cabinet du Dr. X après réception des résultats.Mr. Y rentre à domicile le 02.05.2020. Mr. Y est hospitalisé pour dyspnée et dysphonie le 25.05.2020. Pour rappel, le patient est connu pour une cardiopathie ischémique et a bénéficié d'un pontage aorto-coronarien le 24.03.2020. Depuis l'intervention, il présente une dysphonie avec quintes de toux et sensation de dyspnée. Il rapporte une péjoration de la dyspnée depuis environ 15 jours, sans douleurs thoraciques, sans orthopnée. Un CT thoracique est réalisé le 25.05.2020, excluant une embolie pulmonaire. À noter également une perte de poids de 4 kg sans autre symptôme. Sur le plan de la dyspnée, nous observons un léger œdème du membre inférieur gauche (le membre inférieur droit présentant un lymphoedème chronique) et nous retrouvons au laboratoire des NT-proBNP à 1639 ng/l. Une échocardiographie transthoracique est effectuée par la suite, montrant une bonne fraction d'éjection. Nous ne retenons donc qu'une minime composante cardiaque à cette toux et cette dyspnée que présente le patient, et majorons le traitement de Torasémide à 15 mg/j. Nous vous laissons le soin de réévaluer ce dosage à distance en fonction de l'état clinique du patient. Au vu d'un pectus excavatum à l'examen clinique, nous complétons le bilan de la dyspnée avec des fonctions respiratoires complètes, dont les résultats sont à pister. Selon nos collègues pneumologues, une origine pulmonaire aux symptômes actuels est très peu probable. Sur le plan de la dysphonie, nous demandons un avis ORL. Des anciens documents provenant du CHUV auraient mis en évidence une paralysie de la corde vocale droite. Le Dr. X, phoniatre, conclut à une récupération totale de la corde vocale droite après examen clinique. Selon lui, l'origine de la dysphonie actuelle est fonctionnelle et le larynx doit être réhabilité. Ce problème fonctionnel est probablement à l'origine de la symptomatologie actuelle de Mr. Y. Le patient est adressé à Mme. Y, logopédiste, en ambulatoire et un contrôle ORL à la consultation du Dr. X est agendé à 3 mois. Au vu de son bon état clinique et des investigations complétées, Mr. Y peut regagner son domicile le 28.05.2020. Mr. Y est hospitalisé dans le cadre d'un épuisement des ressources familiales dans le contexte d'une baisse graduelle de l'état général liée au cancer dépassé susnommé. Les symptômes sont bien contrôlés par une antalgie de pallier 1 ainsi que du Primpéran à la demande. À sa demande, un transfert en EMS est organisé. Mr. Y reste hospitalisé au sein de l'HFR Fribourg bien que la prise en charge spécifique par notre service soit terminée le 20.05.2020. Il en résulte un séjour de reclassement et vous recevrez à sa fin un simple courrier complémentaire vous informant que le patient a quitté le service. Le courrier contiendra uniquement les éventuelles notes de suite et une copie de l'ordonnance des médicaments à la sortie. Mr. Y est un patient de 59 ans qui est hospitalisé pour prise en charge d'un traumatisme crânien modéré dans les suites d'une syncope d'origine indéterminée. Il bénéficie d'une évaluation par scanner cérébral qui met en évidence des hémorragies intraparenchymateuses frontales gauches, temporales droites et fronto-pariétales droites ainsi que des hémorragies sous-arachnoïdiennes fronto-pariétale droite et frontale gauche mineures. Ces dernières seront évaluées par nos collègues neurochirurgiens qui proposeront un scanner cérébral de contrôle à 6 h et 48 h du premier, qui reviendront dans la norme avec une stabilité des hématomes. Le patient bénéficiera d'un nouveau scanner de contrôle dans 1 mois ainsi qu'une consultation avec nos collègues de neurochirurgie. À propos de sa syncope, le patient bénéficie d'une ETT qui reviendra dans la norme ainsi que de la pose d'un Holter ECG de 72 h par nos collègues de cardiologie, qui suivront le patient par la suite en ambulatoire pour discussion des résultats et suite de prise en charge. Le patient retourne à domicile le 08.05.2020 avec suite de prise en charge en ambulatoire en neurochirurgie et cardiologie. Mr. Y, patient de 55 ans connu pour un adénocarcinome pulmonaire d'emblée métastatique diagnostiqué en mars 2020, est adressé par le Prof. X et hospitalisé pour une renutrition. Le patient présente en effet une odynophagie progressive depuis le début de la radiothérapie, soit le 06.05.2020, aux liquides et aux solides, ainsi qu'une inappétence, avec jeûne complet depuis 3 jours, associé à une perte pondérale de 4 kg sur une dizaine de jours. Dans ce contexte, nous mettons en place une alimentation entérale par sonde nasogastrique, conjointement avec un suivi par les nutritionnistes, qui est bien tolérée. Nous instaurons également une supplémentation vitaminique et électrolytique pour la prévention du syndrome de renutrition inapproprié. En parallèle, en raison d'une probable candidose oro-pharyngée et œsophagienne participant à l'odynophagie, nous instaurons un traitement de Mycostatin pour une durée de 10 jours. Concernant les douleurs thoraciques connues en lien avec la masse tumorale, nous majorons l'antalgie d'Oxycodone avec bon effet. Sur le plan oncologique, Mr. Y poursuit ses séances de radiothérapie durant le séjour. Un CT de planification est effectué le 19.05.2020, mettant en évidence des épanchements pleuraux bilatéraux modérés, nécessitant provisoirement la mise en suspens de la radiothérapie. À noter que le patient ne présente pas de dyspnée. Les épanchements pleuraux étant possiblement liés à l'hydratation intraveineuse reçue en début de séjour, nous instaurons un traitement diurétique par Lasix, puis par Torasémide. Ce traitement permet une régression presque complète des épanchements, confirmée par une radiographie thoracique et les CT effectués en radiothérapie les 22.05 et 25.05.2020. La radiothérapie est ainsi reprise dès le 25.05.2020 et sera poursuivie en ambulatoire. Le 26.05.2020, le patient bénéficie de son 2ème cycle de chimiothérapie par Paraplatine et Alimta, qui est bien toléré. Le prochain cycle est prévu en ambulatoire à 3 semaines. À noter que depuis l'instauration du Lasix, le patient présente des légers vertiges en lien avec une tendance à l'hypotension artérielle, raison pour laquelle nous décidons de mettre le Coversum en suspens, permettant une amélioration de la symptomatologie. Le patient est informé de reprendre le traitement de Coversum en cas de profil tensionnel à la hausse. Mr. Y rentre à domicile le 26.05.2020, avec l'aide des soins à domicile pour la gestion de la nutrition entérale. Mr. Y consulte le service des urgences pour des troubles de la marche et de l'équilibre avec rétropulsions et chutes sur les fesses sans traumatisme crânien. À noter la présence d'une piqûre de tiques il y a deux semaines sans notion d'érythème migrant. Le patient arrive au service des urgences avec un état fébrile jusqu'à 38.4°C et le statut neurologique montre une dysmétrie du membre supérieur gauche et membre inférieur droit, et une épreuve de Romberg pathologique à la fermeture des yeux. Le patient présente également au service des urgences une désaturation à 88 % à l'air ambiant sans symptomatologie respiratoire, rapidement résolutive. Le laboratoire d'entrée montre une légère leucocytose avec 10.9 G/l mais pas de CRP. Un frottis Sars-Cov-2 est réalisé et un traitement empirique de Ceftriaxone est introduit. La radiographie thoracique du 19.05.2020 et le scanner thoracique du 20.05.2020 ne révèlent pas de foyer infectieux. Nous excluons donc une cause pulmonaire pour l'état fébrile persistant. Le frottis pour le Sars-Cov-2 revient négatif le 20.05.2020 et nous pouvons lever l'isolement.Un scanner cérébral est également demandé dans le contexte des chutes avec traumatismes crâniens et la symptomatologie neurologique. À l'étage cérébro-cervical, nous ne retrouvons pas de saignement intracrânien ni d'occlusion des vaisseaux pré- ou intra-cérébraux. Une lésion séquellaire d'un AVC constitué au sein de la tête du noyau caudé à droite est mise en évidence avec une hypodensité diffuse et mal délimitée dans le bras antérieur de la capsule interne droite et dans la corona radiata gauche, évoquant en premier lieu des lésions de leuco-araïose focales. Le bilan est complété par une IRM cérébrale le 20.05.2020 qui montre une morphologie normale du système ventriculaire, des sillons cérébraux et une leuco-encéphalopathie micro-vasculaire, classée Fazekas II. Un avis neurologique et infectiologique propose de compléter le bilan par une ponction lombaire à visée diagnostique, une méningo-encéphalite à tiques restant le diagnostic le plus probable avec des pics fébriles quotidiens. La ponction lombaire retrouve une protéinorachie, légère augmentation des lactates, et un excès lymphocytaire. Les sérologies HIV et syphilis sont négatives. La sérologie de Lyme montre des signes d'infection ancienne (IgG) et des signes d'infection plus récente (IgM) mais la clinique de la maladie évoque plutôt une méningo-encéphalite verno-estivale. La sérologie pour la MEVE revient positive. La symptomatologie du patient est par la suite spontanément résolutive (disparition de l'état confusionnel, de l'ataxie des membres supérieurs et des troubles de la marche). Mr. Y peut rentrer à domicile le 29.05.2020 en bon état général. Nous informons également le patient que la conduite est interdite durant un mois après la sortie de l'hôpital. Mr. Y, 71 ans, est connu pour un carcinome oesogastrique d'emblée métastatique depuis 2017 pour lequel il bénéficie de cures de chimiothérapie. L'évolution a été marquée par l'apparition d'une masse sigmoïdienne sténosante opérée en urgence le 25.03.2020 où une transversostomie de décharge a été réalisée. Le patient présente par la suite un prolapsus stomial de l'anse efférente ainsi qu'un abcès au niveau sous-cutané de la partie inférieure droite du pourtour de la stomie, sans collection plus profonde au CT du 27.04.2020. Un traitement par antibiothérapie de Co-Amoxicilline en alternance avec Ciprofloxacine a été débuté. Il bénéficie de l'intervention susmentionnée le 19.05.2020 qui se déroule sans complication. Il est admis aux soins intensifs en post-opératoire pour surveillance. Aux soins intensifs, l'antalgie est assurée par un cathéter péridural avec une bonne réponse. La colostomie et la fistule muqueuse sont calmes. L'antibiothérapie par Ceftriaxone et Métronidazole per-opératoire est poursuivie à l'étage de Chirurgie. Dans le décours de l'hospitalisation, l'évolution clinique et biologique est favorable, motivant un retour à domicile le 25.05.2020 avec relais per os de l'antibiothérapie. Un suivi ambulatoire par les infirmières de stomathérapie est discuté avec leur équipe le jour du retour à domicile. Nous invitons le patient à se présenter à la consultation du Dr. X le 02.06.2020 à 08:15. Mr. Y présente une arthrose débutante des têtes métatarsiennes plus prononcée en regard de la 4ème tête métatarsienne où l'on voit un éventuel début d'ostéonécrose ceci dû à une surcharge des têtes métatarsiennes II à IV due à un affaissement de la voûte horizontale du pied (pes transverso planus). Cette déformation du pied nécessite une correction par semelle orthopédique sur mesure avec appui rétro-capital ceci soulagera les têtes métatarsiennes et fera disparaître les douleurs. Pour la dégénérescence articulaire, il n'y a pas de cure. L'IRM ainsi que le bilan radiologique parlent plutôt contre une fracture de fatigue. Après réception des semelles, le patient reprendra contact à ma consultation pour un contrôle deux mois plus tard. Il ira faire des drainages lymphatiques pour le MI et portera des bas de contention classe II jusque là. Un arrêt de travail n'est pas nécessaire. Mr. Y, patient de 50 ans, est hospitalisé dans un contexte de céphalées d'origine indéterminée sur probable pic hypertensif le 10.05.2020. Le patient décrit l'apparition de céphalées diffuses, de type frontal avec irradiation postérieure, depuis le matin au réveil. Il dit avoir déjà eu la même symptomatologie il y a 3-4 ans, mais de mineure intensité. Les céphalées sont non-régressives après traitement symptomatique. Elles sont apparues progressivement, devenant de plus en plus fortes. Le patient décrit également la présence de vertiges quelques heures après, avec des épisodes de vomissements récidivants. Pas de déficit de force, ni de sensibilité, ni de trouble phasique, ni auditif ou visuel. Pas de trouble de la marche, pas de trouble cognitif objectivé par la famille ces derniers jours. Pas d'antécédents de traumatisme crânien sévère ou de méningite. À la consultation du médecin traitant, la tension artérielle systolique est supérieure à 200 mmHg, et le patient reçoit une réserve de Nifédipine avec une légère diminution des douleurs mais persistance de la tension artérielle élevée. Le patient est connu uniquement pour une hypertension artérielle traitée par Exforge 5/160 mmHg. Pas d'autre médication habituelle, pas d'allergie connue. Un bilan biologique d'entrée montre une leucocytose sans augmentation de la CRP. Un CT cérébral injecté montre un élargissement du ventricule latéral gauche par rapport au droit, avec diminution des sillons du côté droit. Pas d'atrophie cérébrale, pas d'œdème visualisé. Pas de signe d'hypertension intracrânienne. D'après un avis neurologique, nous complétons les investigations avec une IRM cérébrale qui confirme la dilatation du ventricule latéral gauche, mais qui se montre sinon sans autres particularités. Nous concluons à une asymétrie structurelle congénitale, qui ne pourrait pas expliquer la clinique de Mr. Y. Nous attribuons les céphalées soit à une origine hypertensive, soit à une origine médicamenteuse (amlodipine). Pour cette raison, nous adaptons le traitement antihypertenseur avec arrêt de l'amlodipine et introduction de l'hydrochlorothiazide, toujours en combinaison avec un sartan. Nous vous prions de pister le profil tensionnel et d'adapter la dose en fonction. Un bilan biologique de sortie se montre sans particularités. L'évolution étant favorable, Mr. Y peut rentrer à domicile le 13.05.2020. Mr. Y, 74 ans, est hospitalisé pour des diarrhées invalidantes. Il présente, depuis une résection trans-anale récente pour carcinome de la jonction recto-sigmoïdienne, des douleurs chroniques à l'anus avec incontinence fécale. Il mentionne également l'apparition de diarrhées depuis deux semaines. Il consulte aux urgences pour une suspicion d'occlusion intestinale avec vomissements. Le bilan biologique montre un discret syndrome inflammatoire. Un scanner abdominal permet d'exclure un iléus. Un bilan microbiologique est effectué et revient négatif dans les selles. Nous effectuons également une mesure de la calprotectine revenant fortement positive. Après un avis gastro-entérologique, cette valeur élevée peut être inscrite dans le contexte d'intervention rectale récente. Une proposition de traitement antibiotique empirique ainsi que Metamucil et Normolytoral est préconisée. L'évolution est favorable avec des selles plus formées. Une anémie a également été constatée dont le bilan ne montre pas de carence. Une cause inflammatoire et spoliative est suspectée au vu du test au sang occulte positif. Une transfusion est nécessaire lors du séjour. Un suivi ambulatoire est préconisé.L'insuffisance rénale d'origine pré-rénale dans le contexte de diarrhées se corrige après l'hydratation. Il y est associé une hyponatrémie que nous traitons par hydratation et capsule de sel. Un suivi ambulatoire de la fonction rénale et électrolytique est recommandé. Le patient a présenté une chute avec une hémorragie sous-arachnoïdienne et une fracture du rocher il y a un mois. Un scanner de contrôle est effectué montrant une régression des lésions. A noter qu'un frottis Covid-19 a été effectué à l'entrée et à la sortie et sont revenus. Mr. Y peut rentrer au home le 13.05.20. Mr. Y, âgé de 91 ans, est hospitalisé pour infection COVID-19. Le patient présente une baisse de l'état général avec asthénie, inappétence et un épisode isolé de diarrhées avec vomissements biliaires le 11.05.2020, motivant la réalisation d'un frottis COVID-19, revenant positif. Le patient résidant habituellement au foyer de la Sarine est hospitalisé sur demande du médecin cantonal pour confinement. Le bilan d'entrée montre un faible syndrome inflammatoire avec visualisation d'un petit infiltrat sous pleural basal droit. Sur absence de clinique respiratoire et syndrome inflammatoire notable, il est décidé de ne pas introduire d'antibiothérapie pour traitement de surinfection bactérienne. L'évolution clinico-biologique est favorable avec un état respiratoire stable ne nécessitant pas d'oxygénothérapie durant toute la durée du séjour. Devant une asthénie marquée, le traitement par Distraneurine et Pregabaline est suspendu, à réévaluer à distance. Mr. Y est reclassé pour poursuite de la quarantaine selon la durée proposée par l'OFSP, à savoir une auto-quarantaine d'au moins 10 jours à compter du début des symptômes, avec au moins 48 heures sans symptômes. L'isolement pourra être levé lors du retour en institution. Mr. Y est initialement hospitalisé à Tavel le 19.04.2020 pour une baisse de l'état général depuis une dizaine de jours. Une infection urinaire est suspectée et un traitement par Ceftriaxone et Métronidazole est débuté. Par la suite, des investigations plus amples confirment une cholangite obstructive et le patient est transféré à Fribourg le 21.04 pour une ERCP, qui démontre une sténose cholédocienne distale d'origine indéterminée mais compatible avec un cholangio-carcinome à l'IRM du 22.04. Une papillotomie, un brossage avec la mise en place d'un stent est alors effectué. Le patient reste ensuite hospitalisé à Fribourg dans le cadre d'un sepsis sur bactériémie à Klebsiella Oxycota sur cholangite obstructive. Les résultats histo-pathologiques, du 30.04.2020, parlent en défaveur d'une origine tumorale de la sténose papillaire. Raison pour laquelle nous discutons le cas au Tumorboard du 13.05.2020. Il est alors décidé de profiter du retrait/changement de stent pour effectuer une endo-sonographie avec d'éventuelles biopsies et la représentation au tumorboard pour la suite de prise en charge selon les futurs résultats. La suite se complique par l'apparition d'un pneumo-rétropéritoine le 23.03.2020. La laparotomie sous-costale droite le 23.04.2020 ne met pas en évidence de perforation. Un drain thoracique pour un épanchement pleural droit de type exsudat est également posé en peropératoire. Le patient est extubé le 25.04.2020 et transféré des soins intensifs au service de chirurgie pour la suite de la prise en charge. En post-opératoire, l'antibiothérapie est changée pour de l'Imipénème et du Fluconazole. Face à une bonne évolution et après avis infectiologique, nous adaptons l'antibiothérapie avec du Tazobac du 28.05-12.05.2020. Les suites sont favorables avec le retrait du drain thoracique le 05.05.2020. De plus à la même date, la sonde nasogastrique est retirée et une reprise alimentaire commence avec une évolution satisfaisante. A noter une infection locale de plaie de la laparotomie sous-costale droite nécessitant le retrait d'un point et qui se résout progressivement avec de simples rinçages. Les pansements sont à continuer avec de l'Aquacel Ag. Le séjour se complique par la mise en évidence lors du CT thoraco-abdominal de contrôle du 30.04.2020 d'une EP segmentaire latérale moyenne droite pour laquelle le patient était asymptomatique. Nous procédons au relais de Clexane prophylactique par de l'héparine intraveineuse continue thérapeutique dès le 01.05.2020. Le patient reste asymptomatique. L'anticoagulation est relayée par du Xarelto dès le 13.05 à poursuivre pour un minimum de 3 mois. La suite de l'anticoagulation sera à rediscuter par la suite. Face à une évolution clinique et biologique favorable, le patient peut regagner son domicile le 13.05.2020. Nous mettons en place des soins à domicile notamment pour le suivi de plaie. Mr. Y, 84 ans, est admis aux soins intensifs pour prise en charge d'une décompensation cardiaque dans un urosepsis débutant sur une pyélonéphrite. Le patient décrit une dyspnée en augmentation depuis quelques jours avec une fièvre à 38.2° le matin de l'admission. Le patient rapporte avoir eu des douleurs thoraciques oppressives depuis une semaine. Durant son séjour aux soins intensifs, Mr. Y reste stable sur le plan hémodynamique sans nécessité d'un soutien aminergique. Nous mettons en évidence un E. coli ESBL dans les urines, raison pour laquelle nous modifions l'antibiothérapie pour de l'Imipénème. Après discussions avec l'urologue de garde, le Dr. X, un changement de la sonde J-J à droite ne semble pas opportun le 14.05.2020, du fait de troubles de la crase importants sur accumulation du Marcoumar (secondaire à une acutisation de la fonction rénale). De plus, selon lui, la sonde J-J n'est pas bouchée. L'origine de l'infection urinaire est basse sur une microvessie colonisée, il préconise donc des rinçages de 15 cc d'eau stérile trois fois par jour. Si les rinçages sont compliqués ou difficiles, il faut recontacter l'urologue pour changer la sonde vésicale après 48 heures d'antibiothérapie. Sinon, le changement de la sonde vésicale sera effectué lors du bloc opératoire prévu le 18.05.2020. L'évolution de la dyspnée sur la décompensation cardiaque est favorable sous VNI, nous vous proposons de poursuivre la VNI 2 fois par jour selon la tolérance du patient. L'échocardiographie transthoracique du 13.05.2020 retrouve une cardiopathie avec une sténose aortique serrée calcifiée, une FEVG à 25% sur dilatation et une hypokinésie globale du ventricule gauche. Après discussion avec les collègues de la cardiologie et de la néphrologie, la décision est prise, dans le cadre de l'attitude de traitement limitée souhaitée par le patient, de ne pas réaliser de TAVI. La nécessité de la réalisation d'une coronarographie sera évaluée à distance de l'infection urinaire et après amélioration de la fonction rénale. Mr. Y bénéficiera de sa séance de dialyse le 15.05.2020, afin notamment d'optimiser la volémie, nous proposons de recontacter les néphrologues pour discuter une éventuelle reprise des traitements par diurétiques dans l'intervalle. Après plusieurs discussions avec le patient, du fait de ses co-morbidités, de son autonomie limitée et surtout du fait de ses souhaits, il a été décidé qu'en cas d'aggravation, Mr. Y bénéficierait de soins maximums à l'étage. Mr. Y peut être transféré en état général stable à l'étage de médecine le 14.05.2020. Mr. Y, 84 ans, est initialement admis aux soins intensifs le 13.05.2020 pour surveillance et traitement d'un urosepsis débutant sur une pyélonéphrite. Le patient nous est transféré par les collègues des soins intensifs pour une décompensation cardiaque dans le cadre d'un urosepsis avec un germe E. Coli ESBL, pour laquelle un traitement avec Imipénème est en cours.